payoff magazine FR 06/13

N° 6 | juin 2013 | www.payoff.ch | EUR 4.50 | CHF 6.-
all about derivative investments
Jeux de
nombres
produits structurés sur modèles quantitatifs
INTERVIEW
Hector McNeil
Co-CEO de Boost ETP, p. 9

2
ÉDITEUR
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La présente brochure est exclusivement publiée à des fins
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ou un conseil en placement et ne contient ni une offre, ni une
invitation à faire une offre. Elle ne dispense pas d’un conseil
professionnel indispensable avant toute décision d’achat,
notamment en ce qui concerne les risques y afférents. La
présente publication et les produits financiers auxquels elle
fait référence ne sont pas destinés aux personnes soumises
à une juridiction limitant ou interdisant la distribution de ces
produits financiers ou la diffusion de cette publication et des
informations qu’elle contient. Toutes les indications, informations
sont données sans garantie, explicite ou implicite.
www.payoff.ch | juin 2013
Éditorial
Deux professions, qui se trouvent être bien
différentes l’une de l’autre, sont confrontées à un
problème similaire : « Le monde est trop parfait ».
Pour les pêcheurs suisses cela se manifeste dans
le lacs et les rivières, qui, en raison de leur propreté, offre une quantité et
une qualité de poissons, assurant ainsi aux pêcheurs les quotas de pêche de
manière continue. Avec les traders de volatilité, on peut y voir une comparaison
considérant que le maintien de la qualité de l'eau est assuré par les
banques centrales. En effet, celles-ci calment tellement les marchés que
presque personne ne s'attend à une véritable intrusion, assurant par la même
occasion des moindres coûts au fil des ans. Double initiative intentionnelle
dans laquelle on peut y trouver des perdants.
Certains émetteurs ont titrisé leurs stratégies quantitatives réussies et les
ont rendues accessibles aux investisseurs privés. Les éditeurs de Payoff en
ont observé quelques-unes et les ont analysées plus en détails pour vous.
Conclusion: Souvent une affaire avantageuse, mais remplie d’embûches.
Avec XBTR, SIX Swiss Exchange a lancé une nouvelle plateforme de trading
pour les professionnels. En interview avec Christian Reuss, PDG de Scoach
Suisse, nous avons mis en évidence les avantages et les inconvénients pour
vous.
Par ailleurs, les pluies de mai ont malheureusement provoqué des inondations
et ont de nouveau porté le «système de l'eau» suisse à ses limites. Cela à
la grande joie des pêcheurs, du fait que beaucoup d'impuretés ont été
évacuées par les lacs et cours d’eau, profitant ainsi à la diversité des poissons.
La banque centrale américaine a également utilisé le mois de mai pour un
timide «colportage», et voilà, les marchés financiers vacillent autour du globe
et impactent les volatilités. Vraiment pas grand-chose ne se produira dans les
deux cas, mais les pécheurs et les traders de volatilité pourront certainement
tirer parti de l'été 2013. Je vous souhaite des expéditions de pêche pleine de
succès.
Daniel Manser
Rédacteur en chef
Le pêcheur
et les traders de
volatilité

4 CoNtENU
9
opinion claire : discussion avec Hector McNeil.
13
options asiatiques : Chance ou risque?
Annonce
www.payoff.ch | juin 2013
Focus
5 Jeux de nombres : produits structurés sur modèles quantitatifs
IntervIew
9 Hector McNeil, Co-CEO de Boost ETP
Product news
11 L’essence dans le sang
12 Un potentiel élevé
Nous savons garder la tête
froide en toutes circonstances,
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LearnIng curve
13 Options asiatiques : grandes promesses et petits artifices
Market MonItor
16 Payoff Market Making Index
17 Rating Watch Banques
18 Rating Watch Pays
19 Produits attrayants en souscription
20 Short-Cuts
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all about derivative investments

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5 FoCUS
Jeux de nombres : produits
structurés sur modèles quantitatifs
Troquer l’investisseur motivé par l’appât du gain contre un modèle de placement
détaché de toute émotion – un objectif ambitieux auquel aspirent les stratégies
quantitatives. Comparaison pratique de certains modèles et des produits de
placement qui en relèvent.
Serge Nussbaumer
Les décisions d’investissement peuvent
se prendre de différentes manières. La
première qui vient à l’esprit est l’analyse
fondamentale, suivie de l’analyse chartiste.
Puis, la plupart du temps, on trouve
en troisième position l’analyse fondée
sur des règles. Cette analyse, qualifiée
de quantitative, présente l’avantage considérable
d’être parfaitement transparente
pour toutes les parties dès le départ et
insensible à toute influence. Ce sont justement
les règles d’investissement pré-
www.payoff.ch | juin 2013
définies qui évitent d’avoir à expliquer,
voire à justifier, certaines décisions a
posteriori. Pour les émetteurs, ces formes
d’investissement quantitatives sont bien
souvent l’un des rares moyens d’attirer de
nouveaux investisseurs, surtout dans le
contexte de placement actuel.
Les modèles quantitatifs déchiffrés
Mais que sont exactement les modèles de
placement quantitatifs, ou fondés sur les
règles ? Comment se distinguent-ils des
autres ? L’infographie ci-dessous présente
une matrice des caractéristiques d’un
produit quantitatif. La première question
est de savoir sur quelle catégorie d’actifs
le modèle doit reposer. Comment sont
alors définis les facteurs de risque ainsi
retenus ? Sur la base des fondamentaux
ou, comme dans de nombreux modèles,
sur la base d’une tendance. À quel moment
y a-t-il rééquilibrage ? Et comment
les sous-jacents du panier sont-ils pondérés
? De manière égale comme dans un

6 FoCUS
panier classique ? Ou l’objectif est-il de
minimiser le bêta ? Par ailleurs, le modèle
comporte-t-il un mécanisme de contrôle
des risques, comme un plafond de volatilité
ou une structure CPPI ? La matrice
dresse un panorama des caractéristiques
de ces modèles.
La « flèche » quantitative
de credit suisse
Le modèle ARROW (« Allocation based on
Risk Return Optimised Weights ») est un
modèle de suivi de tendance qui repose
sur des actions, obligations, matières premières,
actions immobilières négociées
en Bourse et liquidités. « L’indice CS AR-
ROW allie les avantages d’une optimisation
dynamique au sens de la théorie de
Markowitz dans un univers multi-actifs
et un objectif de volatilité. Il s’adresse
donc à des investisseurs qui souhaitent
profiter au mieux et en un seul placement
du pouvoir de la diversification et
d’un risque contrôlé », explique Stefan
Baer, de l’équipe Equity Derivatives de
Credit Suisse. L’exposition aux catégories
d’actifs retenues se fait par l’intermédiaire
d’indices ou de fonds. Ces titres
sont répartis en deux portefeuilles, l’un
dynamique et l’autre défensif. Un rééquilibrage
a lieu chaque mois. Le produit
« La première question est
de savoir sur quelle catégorie
d’actifs le modèle doit
reposer. »
surpondère les positions du portefeuille
dynamique ou défensif en fonction des
performances affichées par chacun de
ces derniers sur les trois derniers mois.
À partir des données semestrielles, le portefeuille
moyenne-variance est calculé.
La pondération maximale d’une position
s’élève à 40% (hormis pour les liquidités).
Le portefeuille de placements ainsi
constitué est ensuite ajusté pour viser un
objectif de volatilité de 6%. On peut alors
déduire la part des liquidités. Jusqu’au
rééquilibrage suivant, le portefeuille
observe un plafond de volatilité de 8%
www.payoff.ch | juin 2013
apERçU : sTylE D'INVEsTIssEMENT poUR lEs pRoDUITs à basE DE RèglEs
SYSTÉMATIQUE OPPORTUNISTE
FACTEUR
DE RISQUE
Equity
Interest-rates
Credit Spreads
Commodity
Purchasing Power
Size (SMB)
Value (HML)
Momentum (WML)
Low Beta / Volatility
High Dividend Yield
Volatility Carry
Interest Carry
FX Carry
Commodity Carry
Liquidity
SÉLECTION
Fundamental:
Sector
Companies
Style
StatArb
Technical:
(Counter-) Trend
Relative Value
Non
et peut être ajusté à cet effet. En dehors
de ces ajustements, aucune modification
n’est apportée. Arrow est calculé en USD
par Credit Suisse. La banque propose toutefois
aussi des variantes de l’indice en
CHF et en EUR couvertes contre le risque
de change. En mars de cette année, Credit
Suisse a lancé un certificat d’indexation à
durée illimitée en CHF sur l’indice Arrow
(numéro de valeur : 18135337).
Le compte est bon chez BcZ
Le modèle Dynamic Asset Class Index
(DACI) de la Banque Cantonale de Zurich
est lui aussi un modèle reposant sur une
stratégie de suivi de tendance. Il s’articule
autour de trois grandes catégories
d’actifs : les actions, les obligations et les
matières premières. « Le DACI repose
exclusivement sur des règles et vise à
repérer, parmi un ensemble qui compte
actuellement 59 sous-jacents du marché
financier mondial, les instruments aux
tendances les plus marquées, tout en mettant
en œuvre un mécanisme de gestion
des risques rigoureux », explique Hans-
Georg Vetter, Responsable des Produits
structurés à la Banque Cantonale de
Zurich. Le modèle suit au total 39 marchés
dans ces trois catégories d’actifs. La
base du modèle est le cycle conjoncturel
normal. Chaque mois, le modèle calcule le
TIMING
Fundamental:
Macro
StatArb
Technical:
(Counter-) Trend
Relative Value
PONDÉRATION
Value-weighted
Equally-weighted
Minimum Variance
Minimum Beta
Risk-Party
Fundamentalweighted
RISQUE CONTRÔLÉ
Buy-and-hold
Constantproportion
CPPI
Stop loss
Volatility Cap
Target Volatility
portefeuille futur optimal en s’appuyant
sur les données historiques. Il est ainsi
fidèle à la devise « on ne change pas une
équipe qui gagne », en plus d’être totalement
insensible aux émotions, contrairement
aux êtres humains. Il est par ailleurs
assorti d’un objectif de volatilité de 9%.
Le modèle est calculé par un prestataire
externe, Rodex Risk Advisers. Contrairement
au modèle de Credit Suisse, le
modèle de BCZ met en œuvre sa stratégie
à l’aide de contrats à terme. L’indice peut
aussi investir à plus de 100% en raison de
la corrélation négative qui peut parfois
prévaloir et du faible niveau de risque,
notamment de certains emprunts d’État.
Ainsi, l’allocation d’actifs du modèle était
la suivante fin avril : 52% d’actions, 41% de
matières premières et 594% d’obligations.
« De plus, le DACI est construit de telle
manière qu’il constitue un sous-jacent
efficient pour les produits structurés et
les assurances vie indicielles », conclut
Hans-Georg Vetter. Le ZKB2HI, un produit
à protection du capital libellé en CHF et
arrivant à échéance en novembre 2017,
permet aux investisseurs de s’exposer au
modèle quantitatif de BCZ.
La machine arithmétique d’uBs
Avec ses certificats d’indexation sur
l’indice RADA, UBS suit une stratégie
Source : Derivative Partners

7 FoCUS
classique de timing. RADA est l’acronyme
de Risk Adjusted Dynamic Alpha.
Pour Robin Lemann, de la division Sales
Public Distribution Suisse d’UBS, le principal
avantage est « que les investisseurs
qui détiennent des produits sur l’indice
RADA d’UBS bénéficient en toute simplicité
d’un investissement à gestion active
sans être contraints de s’en préoccuper
eux-mêmes quotidiennement ». Dans ces
produits, la décision d’acheter, de vendre
ou de conserver des liquidités est prise
en application d’un mécanisme transparent,
ce qui évite toute décision dictée
par l’émotion. « Nous proposons déjà
notre stratégie sur un éventail d’indices
d’actions connus ainsi que sur les marchés
émergents », explique M. Lemann à
propos de la gamme de produits. Le RADA
repose sur le modèle DERI d’UBS. DERI
est l’acronyme de Dynamic Equity Risk
Indicators. Le DERI d’UBS permet de calculer
un facteur qui détermine ensuite
si un indice d’actions fait l’objet d’une
position longue ou courte ou, troisième
possibilité, si les fonds sont conservés
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Investisseur symbole
type / catégorie Numéro de
de risque valeur
1 2 3 4 5 6
1
DÉFENsIF
2 3 4 5 6
1 2
1
2
MoDÉRÉ
www.payoff.ch | juin 2013
ZKb2HI
18719077
1 2 3 4 5 6 18135337
1
2
MoDÉRÉ
RaDaE
18819526
sous forme de liquidités. Sept facteurs
entrent en ligne de compte : la volatilité,
les primes de risque, les swap spreads, les
fluctuations des changes, l’évolution relative
des actions cycliques et défensives,
les régions et les secteurs où les actions
affichent un bêta élevé et le momentum.
L’indicateur ainsi généré détermine si,
au sein du RADA, l’indice d’actions, par
exemple le DJ Eurostoxx 50, fait l’objet
d’une position longue ou d’une position
courte, ou si le portefeuille notionnel
conserve tout sous forme de liquidités. Le
rééquilibrage s’effectue chaque jour de
Bourse. Le certificat identifié par le symbole
RADAE présente un intérêt notable
puisqu’il s’agit d’un certificat d’indexation
à durée illimitée sur l’indice UBS
RADA TR sur le DJ Eurostoxx 50 en EUR.
Quel produit pour quel investisseur ?
Pour ceux qui recherchent un niveau
élevé de sécurité, le produit sur le DACI
de BCZ semble tout indiqué. En observant
le DACI de plus près, on constate qu’il est
intéressant surtout si l’on escompte des
sous-jacent Émetteur
Note
ZKB DACI
CS ARROW
CHF Total Return
6% Index
UBS RADA Net TR
Index (EUR)
on DJ Euro Stoxx
50 Index
Zürcher
Kantonalbank
AAA (S&P)
CS
A+ (S&P)
UBS
A (S&P)
Type de
produit
Protection de
capital avec
participation
Certificat
Tracker
Certificat
Tracker
scénarios extrêmes. Si ce n’est pas tout
à fait le cas, il est utile d’envisager un
niveau de sécurité légèrement moindre
et de privilégier le produit reposant sur
le RADA d’UBS. L’investisseur renonce à
la protection du capital mais, en contrepartie,
le RADA peut aussi prendre des
positions courtes. En tant qu’éternel optimiste,
et comptant sur le fait que toutes
les catégories d’actifs ne se comportent
pas de la même manière au même moment,
je préfère pour ma part le certificat
d’indexation sur l’ARROW de Credit
Suisse. ARROW présente en effet aussi
des attraits en termes de frais de gestion
et de spread. Ces trois modèles excluent
le facteur humain dans la décision de placement
et réduisent l’exposition en cas de
hausse du risque (de perte). Les produits
structurés reposant sur des stratégies
quantitatives promettent donc bien plus
que de simples jeux de nombres mais ils
doivent encore faire leurs preuves sur le
marché ces prochaines années.
caractéristiques cours de
07.06.2013
Échéance
Protection
de capital
Participation
Quanto
COSI
Frais de gestion
Ø Spread
Échéance
Participation
Quanto
COSI
Frais de gestion
Ø Spread
Échéance
Participation
Frais de gestion
Quanto
COSI
Ø Spread
01.11.2017
90%
100%
non
non
0% p.a.
0,64%
durée illimitée
100%
non
non
0,50% p.a
1%
durée illimitée
100%
1,00% p.a.
non
non
3,15%
CHF 102.51%
Bourse :
Scoach CH
CHF 1'010
Bourse :
OTC (Credit Suisse)
CHF 115.80
Bourse :
Scoach CH
Source : Derivative Partners

Investir
dans le certificat «Vontobel Luxury
Performance index» permet de participer à
l’évolution d’un secteur performant, l’industrie
du luxe, à travers des entreprises actives
dans le haut
de gamme
Désignation ASPS
Certificat tracker (1230)
N’hésitez pas à nous contacter
deriLine +41 (0)58 283 26 19
Investisseurs institutionnels
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www.derinet.ch – la plateforme des
produits dérivés de la Banque Vontobel
Protection du
capital
Rendement Participation
Produits d’investissement avec
débiteur de référence
Effet de levier
VONCERT Open End sur le «Vontobel Luxury Performance Index»
L’année 2012 fut une année record pour l’industrie du luxe. Selon les analystes de Vontobel Research, les
fabricants de produits de luxe devraient encore cette année poursuivre leur envolée.
Vontobel propose aux investisseurs intéressés par le thème du luxe le certificat sur le «Vontobel Luxury
Performance Index». L’indice englobe les 10 plus grandes entreprises mondiales du secteur des produits de
luxe en termes de capitalisation boursière. Le développement et/ou la fabrication de produits de très haute
qualité doit être au cœur de leur activité. Seules les entreprises des secteurs de la mode (vêtements, chaussures,
maroquinerie) et des accessoires (bijoux, montres, lunettes) sont prises en compte. L’indice est calculé
et publié par le fournisseur d’indices indépendant Structured Solutions.
Valeur Symbole Sous-jacent Prix au 06.06.13 Durée de vie
1415 0463 VZLIC Vontobel Luxury Performance-Index CHF 104.00 Open End
Composition du panier
Actions Bourse Devise Pondération
LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton Euronext Paris EUR 10 %
Cie Financière Richemont SA SIX SE CHF 10 %
Hermes International Euronext Paris EUR 10 %
The Swatch Group AG SIX SE CHF 10 %
Prada SpA Hong Kong HKD 10 %
PPR Euronext Paris EUR 10 %
Chow Tai Fook Jewellery Hong Kong HKD 10 %
Coach Inc. NYSE USD 10 %
Ralph Lauren Corp. NYSE USD 10 %
Michael Kors Holdings NYSE USD 10 %
Emetteur Vontobel Financial Products Ltd., DIFC Dubai, Garant Vontobel Holding AG, Zurich.
Durée de vie Open End, commission de gestion 1.2 % p. a.
Cotation: demandée auprès de SIX Swiss Exchange.
Un investissement dans un VONCERT (désignation ASPS: certificat tracker [1300]) comporte globalement les mêmes risques
qu’un placement direct dans le sous-jacent, notamment en ce qui concerne les risques de change, de marché ou de cours. Les
VONCERT n’offrent pas de revenus réguliers et ne disposent d’aucune protection du capital. L’investisseur supporte un risque
de change: en effet, le produit est libellé en CHF ou EUR alors que certaines composantes individuelles de l’indice sont en
partie négociées dans d’autres devises.
Les termsheets comprenant les indications juridiques faisant foi ainsi que de plus amples informations sont disponibles à
l’adresse www.derinet.ch sous la rubrique «Souscriptions».
La présente annonce est exclusivement publiée à des fins d’information et n’est expressément pas destinée aux personnes ressortissantes ou résidentes d’un Etat dont la législation en
vigueur interdit l’accès à ce type d’information. Cette annonce n’est pas une annonce de cotation, ni un prospectus d’émission au sens des art. 652a et 1156 CO, ni un prospectus simplifié
au sens de l’art. 5 al. 2 de la loi fédérale sur les placements collectifs de capitaux (LPCC). Elle ne représente en aucun cas une offre, ni une invitation à faire une offre, ni une recommandation
en vue de l’acquisition de produits financiers. La documentation de produit déterminante sur le plan juridique (prospectus de cotation) se compose du termsheet définitif avec les Final Terms
et du programme d’émission enregistré auprès de SIX Swiss Exchange. Ces documents ainsi que la brochure «Risques particuliers dans le commerce de titres» peuvent être obtenus gratuitement
à l’adresse www.derinet.ch ou auprès de Banque Vontobel SA, Financial Products, Rue du Rhône 31, CH-1204 Genève. Les produits dérivés ne sont pas assimilés à des placements
collectifs de capitaux au sens de la LPCC et ne sont donc pas soumis à la surveillance de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Les placements dans les produits
dérivés sont exposés au risque de défaut de l’émetteur/garant et à d’autres risques spécifiques, sachant que la perte éventuelle est limitée au prix d’achat payé. Avant d’effectuer toute
opération sur des produits dérivés, il est recommandé aux investisseurs de lire la documentation relative au produit et de solliciter les conseils compétents de sa banque attitrée. Les indications
fournies dans cette annonce sont sans garantie. Nous nous tenons à votre disposition au numéro de téléphone +41 (0)58 283 26 26 pour tout renseignement concernant nos produits.
Veuillez noter que toutes les conversations sur cette ligne sont enregistrées. © Bank Vontobel AG. Tous droits réservés. Genève, 13 juin 2013
Vontobel Holding AG (S&P A / Moody’s A2)
Bank Vontobel AG (S&P A+ / Moody’s A1)

9 iNtErViEW
« nous occupons désormais
une niche intéressante »
Hector McNeil, Co-CEO de Boost ETP, nous parle de la nouvelle gamme de
produits de sa société, de ses projets d’implantation en Suisse et des informations
sur les risques.
Hector McNeil fait partie du paysage de la City depuis de nombreuses années. Il a débuté sa
carrière à la fin des années 90 comme Responsable New Issue Infrastructure chez Morgan Stanley.
Après avoir exercé notamment chez Nomura International comme Directeur Fixed Income
and Derivatives Operations, il a mis en place en 2002 l’activité de tenue de marché d’ETF/ETP
de Susquehanna en qualité de Responsable Business Development. Par la suite, il a décidé de
cofonder son propre émetteur, ETF Securities, et a pris la direction du service Sales and Marketing
en tant que cogérant. Sa société a démarré ses activités en janvier 2006 avec quatre salariés
et 50 millions USD d’encours de gestion. Elle compte désormais un effectif de 70 personnes
et gère environ 22 milliards USD. Depuis l’automne 2011, Hector McNeil est CEO de Boost ETP,
un nouvel émetteur de produits financiers à effet de levier cotés en Bourse. Il est titulaire d’un
BA d’économie et d’histoire sociale de l’Université de Hull et d’un MBA de la Warwick Business
School. Marié et père de trois enfants, c’est également un joueur de rugby passionné qui préside
le London Skolars Rugby League Club.
www.payoff.ch | juin 2013
Martin Raab
Monsieur Mcneil, comment résumeriez-vous
en une phrase la gamme de
produits que propose Boost ?
BOOST est un nouvel émetteur indépendant
de produits négociés en Bourse assortis
d’un effet de levier de 300 % sur des
sous-jacents très divers.
Les produits de votre gamme portent
soit sur des indices d’actions, soit
sur des matières premières…
Jetez un œil sur l’évolution des marchés
ces trois ou quatre dernières années : le
FTSE 100, par exemple, s’est adjugé en
moyenne 2 %, pour des progressions au
jour le jour de 1,05 % en moyenne. Les indices
d’actions larges ont plutôt tendance
à faire du surplace. La stratégie de gestion
de portefeuille doit donc faire une place
importante à l’allocation tactique des actifs.
C’est ainsi que, bien souvent, il est
possible de gagner de l’argent sur le court
terme.
« désendetter » reste le mot d’ordre
dans l’univers de la finance. vous
avez pris le contrepied de cette
tendance en fondant un émetteur de
produits à effet de levier !
Quelque 50 milliards USD sont investis
en produits liés à des stratégies de vente
à découvert et en produits à effet de levier
dans le monde, dont 10 milliards en
Europe. De nombreux émetteurs proposaient
certes déjà des produits à effet de
levier, mais aucun ne s’y consacrait exclusivement.
Nous avons donc lancé une

10 iNtErViEW
plateforme entièrement consacrée à des
produits assortis d’un effet de levier de
300 %, une niche intéressante que nous
occupons désormais.
Boost continue donc de cibler
avant tout les traders en produits à
effet de levier ?
Oui, les investisseurs qui effectuent
des opérations tactiques – les « traders
» au sens classique du terme – sont un
segment de clientèle important pour nos
opérations courantes. Grâce à une campagne
de promotion et d’information à
l’attention des investisseurs, nous allons
également tenter de grignoter des parts
de marché aux émetteurs de certificats,
bons de souscription et CFD (contrats
sur fluctuation de cours) ainsi qu’aux
sociétés proposant du spread betting.
« La Suisse est
un marché clé. »
Quelles informations donnez-vous à
vos clients en matière de risques ?
Il y a quatre caractéristiques dont tout
investisseur doit avoir conscience avant
de s’engager dans nos produits : tout
d’abord, l’effet de levier amplifie aussi
bien les pertes que les rendements.
Deuxièmement, la durée de détention
plutôt longue des positions peut jouer
en faveur de l’investisseur, mais aussi
lui être préjudiciable car la performance
du produit dépend de l’orientation du
sous-jacent. De plus, il est possible que
la performance du produit ne soit pas
exactement le triple – à la hausse ou à
la baisse – de celle du sous-jacent. Enfin,
il faut mentionner que la volatilité et la
durée de détention des positions peuvent
avoir des répercussions néfastes.
Quelles mesures prenez-vous face
aux risques inhérents aux etP ?
Nous nous efforçons de minimiser les risques
: nos produits sont inscrits à la cote
du London Stock Exchange, ils sont émis
par une structure d’émission protégée
www.payoff.ch | juin 2013
contre le risque de faillite et font l’objet
d’une couverture comprise entre 105 %
et 112 % – en d’autres termes, notre administrateur
fiduciaire conserve une garantie
supérieure à l’encours des produits
en circulation. Les montants sont publiés
sur notre site Internet www.boostetp.com
et sont mis à jour en permanence. Les
émetteurs des swaps sont des banques
d’investissement de premier ordre. Si leur
solvabilité venait à se dégrader, ils seraient
aussitôt remplacés. Nous disposons en
outre d’un modèle de marché ouvert dans
le cadre duquel une vingtaine de teneurs
de marché fixent les prix en continu et
assurent ainsi la meilleure liquidité possible.
Quels produits rencontrent le plus
grand succès auprès des investisseurs
actuellement, et combien de
capitaux ont d’ores et déjà été investis
dans les etP de Boost ?
Les deux produits les plus négociés sont
le Boost FTSE 100 3x Leverage Daily
ETP et le Boost Gold 3x Short Daily ETP.
Depuis le lancement de la société en décembre
2012, nous avons déjà attiré 20
millions USD de capitaux sur l’ensemble
de nos produits.
« Nous nous efforçons de
minimiser les risques. »
vous étiez l’un des cofondateur
d’etF securities. aujourd’hui, vous
retentez l’aventure avec Boost. vous
cherchez à renouveler votre exploit ?
ETF Securities se concentre essentiellement
sur les produits liés aux matières
premières et sur les produits liés
aux métaux précieux adossés à des actifs
physiques. Les produits à effet de levier
et ceux liés à une stratégie de vente à
découvert ne constituaient qu’une petite
part de la gamme. Chez Boost, nous proposons
certes aussi des matières premières,
mais notre particularité est le levier
triple – une caractéristique non présente
chez ETF Securities.
avez-vous conservé vos participations
dans etF securities ? et qu’en
est-il des autres co-fondateurs de
Boost ?
Nous demeurons le principal actionnaire
privé d’ETF Securities et sommes
très fiers de ce que la société a accompli.
Aujourd’hui, notre attention est cependant
tournée vers une nouvelle gamme
de produits qu’aucun émetteur n’offre à
l’heure actuelle, pas même ETF Securities.
Quels sont vos projets, notamment
en suisse ?
Nous prévoyons d’enrichir nos classes
d’actifs en intégrant notamment les obligations
et les devises. Notre stratégie
d’implantation en Europe fait parallèlement
l’objet d’une réflexion approfondie à
l’heure actuelle. La Suisse est un marché
clé dans le domaine de la gestion d’actifs.
C’est donc un pays important pour nous,
d’autant plus que des gestionnaires
d’investissement suisses nous ont déjà
fait part de leur vif intérêt pour nos produits.
Nous déciderons de notre stratégie
dans les prochains mois mais quelques
entretiens ont déjà eu lieu à Zurich.
…il semblerait que le marché suisse
s’apprête accueillir un nouveau
concurrent, notamment dans le
domaine des certificats Factor chers
aux investisseurs…
Les certificats Factor présentent un réel
intérêt mais, selon moi, les ETP de Boost
apporteraient de nettes améliorations.
Ils s’échangent en particulier à leur juste
valeur puisqu’il sont ouverts à l’arbitrage.
Les certificats Factor, quant à eux, ne sont
pas suivis par de multiples teneurs de
marché.
Merci beaucoup pour cet entretien!

11 ProdUCt NEWS
DE000HV16F11 – Certificat d’indexation d’UniCredit sur le Nymex Gasoline RBOB Future
Avec une magnifique régularité, comme tirés par une main
invisible, les prix de l’essence augmentent avant les jours
fériés et le début des vacances. Le certificat d’indexation
d’UniCredit permet mieux que tout autre de prendre part à
l’évolution de l’élixir de vie de l’automobile.
Dieter Haas
Les sociétés pétrolières ont cette mystérieuse
capacité de faire en sorte que l’essence
ait tendance à augmenter à certaines dates
clés. Mais il est bien difficile d’étayer la
thèse de la manipulation. Les responsables
sont bien trop rusés et le mécanisme à
l’œuvre bien trop subtil. Quoi qu’il en soit,
ceux qui, délestés lors de leur passage à
la pompe, refusent de rester impuissants,
peuvent profiter eux aussi de ce mouvement
en investissant dans des produits de
placement, et ainsi compenser une partie
du préjudice lié à la politique tarifaire des
multinationales du secteur. Prendre part
à l’évolution des cours de l’essence n’est
toutefois pas sans risques puisque cela
nécessite d’avoir recours à des contrats à
terme. Ces contrats doivent être renouvelés
régulièrement, ce qui influe sur le montant
de la participation. Les principaux contrats
à terme portant sur l’essence sans plomb
sont les contrats RBOB (NYMEX Division
New York Harbor Reformulated Blendstock
for Oxygen Blending), qui sont livrés au
port de New York. Si tous les produits structurés
existants reposent sur le RBOB, ils
ont des façons bien différentes de mettre
en œuvre leur stratégie.
stratégies d’optimisation du renouvellement
contre stratégies classiques
Pour l’investisseur, la question est de savoir
quelle stratégie sera la plus rentable.
La réponse dépend en majeure partie de
l’évolution escomptée de la courbe à terme.
Si elle se trouve essentiellement en
déport (c’est-à-dire que les contrats à plus
www.payoff.ch | juin 2013
Chances/Risques: modéré Chances/Risques: modéré Chances/Risques: modéré
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
L’essence dans le sang
Détails: w ww.payoff.ch
brève échéance sont plus chers que ceux
d’échéances plus éloignées), le mieux est
d’opter pour les stratégies classiques, qui
reposent sur le segment court de la courbe.
Dans le cas contraire, les indices à stratégie
d’optimisation du renouvellement comme
le CMCI d’UBS ou le RICI Enhanced de RBS
présentent des avantages. Ils reposent sur
une méthode qui ne privilégie aucun segment
de la courbe. Dans la pratique, la
forme de la courbe à terme fluctue. Ces
mouvements ont une incidence directe
sur la performance, comme l’illustrent les
certificats d’indexation CXBCI et HV16F1.
Jusqu’en 2012, le certificat HV16F1 n’a en
effet pas suivi le rythme du sous-jacent.
«La variante la plus prometteuse
pour profiter au maximum
de l’évolution du prix
de l’essence. »
payoFF FacTboX
symbole
Valeur
HV16F1
DE000HV16F11
Prix/Performance: faible Prix/Performance: bonnes
Certificat
Type de produit
d’indexation
Prix/Performance: très bonnes
Valeur de base
Nymex Gasoline
RBOB Future
Émetteur Banque UniCredit
Chances/Risques: forte Chances/Risques: forte
Rating
A (S&P)
Chances/Risques: forte
composition
Échéance
Taux de
Durée illimitée
participation
Nombre de renou-
104,17%
vellements par an 12
Quanto
non
COSI
non
Détails: w ww.payoff.ch
Indicateurs
Ø Spread 5Tg 0,71%
Prix/Performance: faible Prix/Performance: bonnes Spread Availability Prix/Performance: 100,00% très bonnes
cours
Offre (10.06.2013)
Lieu de
négociation
Détails: w ww.payoff.ch
Prix/Performance: faible Prix/Performance: bonnes Prix/Performance: très bonnes
Chances/Risques: plus élevé Chances/Risques: plus élevé Chances/Risques: plus élevé
Détails: w ww.payoff.ch
EUR 22,64
Chances/Risques: très forte Chances/Risques: très forte
Scoach DE
Chances/Risques: très forte
des placements prometteurs
% %
La situation s’est renversée depuis que la
200
130
courbe à terme du contrat Nymex Gasoli-
180
160
120
110
ne RBOB a changé de forme ces derniers 140
100
mois. Le taux de participation a de nouveau 120
90
passé la barre des 100% (voir graphique).
100
80
Le certificat a ainsi connu une nouvelle
80
Déc. Juin Déc. Juin Déc. Juin Déc.
70
impulsion grâce à laquelle il a davantage
tiré profit de la hausse des cours que son
2009 2010 2011 2012
NYMEX Gasoline RBOB Generic Future
HV16F1—Tracker sur NYMEX Gasoline RBOB Future
sous-jacent, mais aussi que la concurrence.
Après avoir grimpé à 111,91% à l’aube de
CXBCI—Tracker sur UBS CMCI Gasoline CHF-Hedged
Taux de participation HV16F1 - Ordonnée droite
la nouvelle année, le taux de participation l’avis
Sous-jacent en hausse
est revenu à 104,17%. Il demeure toutefois
suffisant pour que le HV16F1 soit le mieux
placé pour prétendre au titre de certificat
d’indexation le plus rentable.
de payoff sur le long terme
Légère surparticipation
Risque de change
EUR/CHF
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
Source : Bloomberg (indexé en CHF à partir du 02.12.2009)

12 ProdUCt NEWS
BONHO – Certificat Bonus de Goldman Sachs sur l’action nominative Holcim
En proie à des conditions de marché défavorables au premier
trimestre 2013, le producteur de ciment suisse Holcim a toutefois
trouvé grâce aux yeux des opérateurs. Grâce au certificat
Bonus BONHO, les investisseurs conscients des risques
peuvent s’exposer à ce titre.
Andreas Hausheer
Le premier trimestre 2013 a été bien moins
favorable à l’activité d’Holcim que les trois
premiers mois de 2012. Une météo peu propice
à la construction dans l’hémisphère
nord et la stagnation du marché indien ont
mis le chiffre d’affaires et la rentabilité
sous pression. Le CA s’est ainsi émoussé
de 7%, à 4,3 mds de francs suisses, alors
que les analystes tablaient en moyenne sur
une hausse de 2%. Le résultat d’exploitation
(EBIT) affiche quant à lui un recul de 18%,
contre +7% escomptés par les analystes. Si
le résultat du groupe laisse apparaître un
bond du bénéfice (+163%), c’est qu’Holcim
a vendu une participation de 25% dans
Cement Australia à son concurrent Heidelberg
Cement. Globalement, Holcim a
toutefois manqué les attentes du marché
pour le premier trimestre 2013, ce qui n’a
pas empêché l’action de grimper après
l’annonce du résultat du groupe.
« Le rendement latéral est
proche du taux de dividende. »
www.payoff.ch | juin 2013
Chances/Risques: plus élevé Chances/Risques: plus élevé Chances/Risques: plus élevé
Détails: w ww.payoff.ch
un potentiel élevé
Détails: w ww.payoff.ch
l’an dernier, commence par ailleurs à porter
ses fruits. Devant ces atouts, la plupart
des analystes considèrent Holcim comme
un placement attrayant sur le long terme
malgré les chiffres décevants du premier
trimestre. Le certificat Bonus BONHO est
un bon moyen d’entrer dans la course.
Bonne performance en cas
d’évolution latérale du sous-jacent
Si le cours d’Holcim à l’échéance est identique
à celui qu’il affiche mi-mai, BONHO
permet de réaliser un rendement latéral
d’environ 1,6% par an, soit environ le taux
de dividende actuel. Ce qui est important,
c’est que ce rendement de 1,6% par an
est garanti tant que le cours d’Holcim ne
descend pas sous la barrière de CHF 38,285
d’ici l’échéance. Une telle chute, de plus de
50%, n’est guère concevable à l’heure actuelle.
En revanche, si le beau potentiel évoqué
ci-dessus venait à se concrétiser et si le
cours continuait de grimper, l’investisseur
profiterait à 100% de la hausse. Pour résumer,
le certificat Bonus BONHO offre un
profil risque/potentiel très intéressant.
Pour en bénéficier, il en coûtera actuellement
à l’investisseur un supplément de
3,5% par rapport au prix d’un investissement
direct dans la société, un surcoût que
les investisseurs conscients des risques accepteront
toutefois puisqu’il leur permet
de bénéficier d’une participation totale à
la hausse et d’une bonne protection à la
baisse.
payoFF FacTboX
symbole
Valeur
80
10
des signes de bon augure
70
8
Les déboires météorologiques du pre-
60
6
mier trimestre sont peu significatifs pour
50
4 06.09.2012)
l’ensemble de l’exercice puisque les trois
du
40
2
premiers mois de l’année ne représentent
30
0 partir à
Sep. Nov. Janv. Mars Mai
que 10 à 15% du résultat d’exploitation an-
2012 2013
CHF
nuel. Il est aussi intéressant de noter que
BONHO — Certif. Bonus sur Holcim
en
Holcim Bonus Level Barrière
le recul du chiffre d’affaires est en bonne
rendements annuels - ordonnée droite
partie imputable au marché indien, tandis
(indexé
que d’autres marchés ont fait belle figu-
l’avis
Profil risque/potentiel
de payoff attrayant
re : l’Amérique latine surtout, mais aussi
Aucune distribution
Bloomberg :
l’Europe. Enfin, le programme de remise en
pendant la durée de vie
forme intitulé « Leadership Journey », lancé Source
CHF
90
boNHo
10474448
Type de produit Certificat Bonus
Prix/Performance: faible Prix/Performance: bonnes Prix/Performance: Action très nominative bonnes
Valeur de base
Holcim
Émetteur
Rating
Goldman Sachs
A- (S&P)
Chances/Risques: très forte Chances/Risques: très forte composition Chances/Risques: très forte
Échéance 29.08.2017
Niveau du bonus CHF 86,583
Barrière
CHF 38,285
Quanto
non
COSI
non
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
Indicateurs
Ø Spread 5Tg
Spread Availability
cours
Offre (10.06.2013)
Lieu de
négociation
Détails: w ww.payoff.ch
Prix/Performance: faible Prix/Performance: bonnes Prix/Performance: très bonnes
Chances/Risques: forte Chances/Risques: forte Chances/Risques: forte
Détails: w ww.payoff.ch
Détails: w ww.payoff.ch
0,75%
100,00%
CHF 75.30
Scoach CH
12

www.fotolia.com
13 lEarNiNG CUrVE
options asiatiques : grandes
promesses et petits artifices
De nos jours, les émetteurs lancent de plus en plus de produits structurés
avec des options asiatiques, dont le rendement dépend d’un cours moyen
déterminé. Les promesses de ces produits sont souvent illusoires. Comme
l’illustre notre exemple, les investisseurs doivent ouvrir l’œil.
Serge Nussbaumer
Les options asiatiques ont été inventées
en 1987 par Bankers Trust à Tokyo pour
établir des cours moyens sur le pétrole.
Aujourd’hui encore, elles sont principalement
utilisées pour les matières premières
et les devises. Les options asiatiques
font partie de ce que l’on appelle
les « options exotiques ». La caractéristique
principale de ces « asiatiques » est
« Les options asiatiques sont
moins performantes mais
aussi moins volatiles. »
que le prix d’exercice ne dépend pas du
prix du sous-jacent à la date d’exercice
mais du prix moyen à des dates données.
Ces dernières sont généralement
réparties régulièrement tout au long de
la durée de l’option et peuvent être men-
www.payoff.ch | juin 2013
suelles, trimestrielles, semestrielles, etc.
Ces options dépendent donc de l’évolution
du sous-jacent dans le temps.
une prime plus faible
Comme elles reposent sur un cours
moyen, toujours moins volatil qu’un
cours à l’échéance ponctuel, les options
asiatiques sont invariablement moins
onéreuses que les options vanille. De
plus, contrairement à leurs consœurs
classiques, lorsque la durée restant à courir
n’est pas très longue, elles réagissent
moins aux fluctuations de cours du sousjacent
; leur volatilité baisse donc avec
le temps.
deux types d’options asiatiques
On distingue deux types d’options asiatiques
: les options arithmétiques et les
options géométriques. Les premières
reposent sur la moyenne arithmétique et
les secondes sur la moyenne géométrique
des cours. Les mathématiques financières
démontrent que la prime des options asiatiques
géométriques est inférieure à celle
des variantes arithmétiques. Pendant la
durée de vie d’une option asiatique, il
est impossible de calculer précisément
sa valeur. En effet, le prix dépend de
très nombreuses variables aléatoires
interdépendantes. Par conséquent, on
estime la valeur à l’aide de la simulation
de Monte-Carlo. Dans le contexte actuel,
marqué par des taux d’intérêt faibles, il
est impossible de s’appuyer sur le critère
de la moindre volatilité. Il est possible en
revanche de réduire la protection du capital,
la participation ou le prix de l’option.
exemple
En collaboration avec l’équipe Equity
Derivative de Credit Suisse, nous avons
imaginé le produit suivant : un produit de
participation avec protection du capital
d’une durée de vie de trois ans et lié au
DJ Eurostoxx 50 avec un taux de protection
du capital de 95%, un prix d’exercice
à la monnaie et des calculs effectués en
termes bruts. S’agissant du taux de participation,
les calculs donnent un résultat
de 57% pour une option d’achat classique
et 106% pour une option d’achat asiatique.
Les frais s’élèvent quant à eux à
9,79% pour la première et à 5,24% pour la
seconde. À partir de cet exemple, nous
souhaitons montrer quelles sont les différences
entre un produit à protection du
capital classique et une option asiatique
arithmétique. À cet effet, nous avons utili-

14 lEarNiNG CUrVE
sé l’évolution du DJ Eurostoxx 50 sur trois
différentes périodes de trois ans. Au cours
de la première période, le sous-jacent a
affiché une évolution latérale, dans le
second cas, il s’est orienté à la hausse, et
enfin, dans le troisième exemple, le sousjacent
a commencé par s’apprécier avant
de repartir à la baisse.
« Il existe deux types d’options
asiatiques : les options arithmétiques
et les options géométriques.
»
des écarts de rendement
impressionnants
Dans le premier exemple (entre mars
2010 et mars 2013), le DJ Eurostoxx 50 a
connu une évolution latérale. Sur ces trois
années, l’indice affiche un rendement
de 4,35%. L’option d’achat classique que
nous avons retenue comme hypothèse
est assortie d’un taux de participation
de 57%. Autrement dit, sa performance
s’élève à peine à 2,5%. Prenons cette fois
les 36 rendements mensuels et calculons
la moyenne arithmétique, dans l’hypothèse
d’un taux de participation de 106%,
on obtient un résultat de 0,27%. Dans ce
scénario, l’option d’achat classique fait
donc mieux. La seconde période observée
commence début 2005. Au cours
des trois années qui ont suivi, l’indice a
grimpé d’un peu plus de 32%. Comme l’illustre
le graphique, il a toutefois essuyé
quelques revers passagers. Dans ce cas de
figure, l’option d’achat classique affiche
une performance légèrement supérieure
à 18%. Dans ce contexte haussier aussi,
la méthode du rendement moyen de
l’option asiatique fait nettement moins
bien puisque la performance du produit
se limite à tout juste 1%. La troisième période
débute en juillet 2005. Les marchés
sont à la hausse jusque mi-2007, puis ils
s’orientent à la baisse. Sur les trois ans, le
DJ Eurostoxx 50 s’est replié d’un peu plus
de 5%, ce qui se traduit par un recul de
près de 3% pour l’option d’achat classique
étant donné son taux de participation.
www.payoff.ch | juin 2013
Contrairement à la version vanille, dans
un tel scénario, l’option asiatique tient
compte de la hausse initiale des marchés.
Certes, sa performance moyenne reste négative,
mais à 0,08%, elle l’est bien moins
que celle de l’option classique.
« C’est lorsqu’une option
classique est trop onéreuse
que l’on recourt aux options
asiatiques. »
Les produits « asiatiques »
ont leurs pièges
Les options asiatiques conviennent particulièrement
à des sous-jacents très
volatils susceptibles de dévisser brutalement.
L’utilisation d’une moyenne réduit
le risque pour l’investisseur de subir luimême
un tel revers précisément à la date
d’exercice. Autre avantage, les options
asiatiques sont moins volatiles que les
produits assortis d’options classiques.
C’est particulièrement vrai lorsque la durée
restant à courir n’est pas très longue.
Cependant, il est vrai que les options
asiatiques offrent en principe une performance
moins élevée. C’est pourquoi
elles sont aussi moins onéreuses à l’achat.
Les options asiatiques sont donc utilisées
lorsqu’une option classique serait trop
chère et qu’un produit doit toutefois paraître
attrayant. Les investisseurs doivent
toujours être vigilants lorsqu’ils voient
la mention « asiatique ». Même si, comme
dans notre exemple, un produit offre
un meilleur taux de participation (106%
contre seulement 57%), il ne faut pas se
laisser impressionner. Bien souvent, un
produit « asiatique » n’est mieux qu’en
apparence.
lEs opTIoNs asIaTIqUEs EN qUElqUEs MoTs
Les options asiatiques ne sont pas des titres
négociés exclusivement à Hong Kong ou à Singapour
et ne reposent pas non plus sur des sous-jacents
d’Asie. Ce sont simplement des options dont le prix
d’exercice dépend du prix moyen du sous-jacent
(comme une action ou un indice). Les modalités
d’exercice d’une option asiatique peuvent être
celles des options à l’américaine (qui peuvent être
coMpoRTEMENT DEs opTIoNs
asIaTIqUEs
sUR UN MaRcHÉ cRoIssaNT
%
150
140
130
120
110
100
90
Janv. Juil Janv. Juil Janv. Juil
2005 2006 2007
EuroStoxx 50
Index 18.30%
Asianing (mens.) 0.86%
sUR UN MaRcHÉ « Up-aND-DoWN »
%
140
135 Index -2.90%
130
125
120
115
110
105
100
95
90
Asianing (mens.) -0.08%
Juil Janv. Juil Janv. Juil Janv.
2005 2006 2007 2008
%
110
100
90
80
EuroStoxx 50
sUR UN MaRcHÉ laTÉRal
70
Mars Mars
Mars
2010 2011 2012
EuroStoxx 50
Index 2.48%
Asianing (mens.) 0.27%
Mars
2013
exercées à tout moment) ou à l’européenne (qui ne
peuvent être exercées qu’à un moment donné). La
principale caractéristique d’une option asiatique
est que, à la date d’exercice, la valeur de l’option ne
dépend pas du cours en vigueur du sous-jacent mais
de la moyenne des cours observés lors de jours de
Bourse déterminés dans le contrat d’option.
Source : Credit Suisse/Derivative Partners
Source : Credit Suisse/Derivative Partners
Source : Credit Suisse/Derivative Partners

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16 MarKEt MoNitor
Top Market Making Oktober 2011
La qualité de la tenue de
marché s’est légèrement
dégradée en mai en raison de
fluctuations plus marquées
sur les places boursières.
ÉVolUTIoN DU pMMI DEs pRoDUITs lEVIER
DEs DIX pRINcIpaUX ÉMETTEURs ENTRE
lE 02.08.2012 ET lE 24.05.2013
%
100
Bank Julius Bär Commerzbank
Bank Vontobel UBS
Credit Suisse Goldman Sachs
www.payoff.ch | juin 2013
Dieter Haas
90
80
70
60
50
40
30
20
Août
Oct. Déc. Fév. Avr.
2012 2013
ÉVolUTIoN DU pMMI DEs pRoDUITs DE placEMENT
DEs DIX pRINcIpaUX ÉMETTEURs ENTRE
lE 02.08.2012 ET lE 24.05.2013
En légère baisse, le PMMI moyen de la
sphère des produits de placement est passé
de 93,78 à 92,91 sur le mois. La Banque
Notenstein, qui fait son entrée au classement,
s’inscrit en deuxième place, juste
derrière EFG FP, faisant perdre une place
à la Banque cantonale de Zurich et à la
Banque cantonale de Bâle. À la suite du
classement, Julius Baer et la Banque Cantonale
Vaudoise ont de nouveau échangé
leurs places. RBS a nettement perdu du
terrain, en termes de rang bien sûr, mais
aussi et surtout en valeur. La lanterne rou-
HSBC Trinkaus
Royal Bank of Scotland
Deutsche Bank
%
100
95
90
85
80
75
70
65
60
Août
Oct. Déc. Fév. Avr.
2012 2013
Bank Julius Bär Basler KB
Bank Vontobel UBS
Credit Suisse Goldman Sachs
EFG Financial Products
Royal Bank of Scotland
Banque Cantonale Vaudoise
MoyENNE DU pMMI poUR pRoDUITs à lEVIER
DU 23.04.2013 aU 24.05.2013
MoyENNE DU pMMI DEs pRoDUITs DE placEMENT
DU 23.04.2013 aU 24.05.2013
* Un PMMI au-dessous de 80 correspond à une note satisfaisante. En dessous de 80 points à une note insuffisante. La bonité de l’émetteur n’est pas prise en considération.
ZKB
ZKB
EFG Financial Products
Nombre
de produits
31
Bank Vontobel 8'803
Zürcher Kantonalbank 3'472
Deutsche Bank 173
Royal Bank of Scotland 973
Bank Julius Bär 1228
Commerzbank 463
Credit Suisse 444
HSBC Trinkaus 745
Bank Sarasin 32
UBS 5'285
Barclays Bank 20
Goldman Sachs 71
EFG Financial Products
Notenstein Privatbank
Zürcher Kantonalbank
Basler Kantonalbank
Bank Julius Bär
Banque Cantonale Vaudoise
Bank Vontobel
Bank Sarasin
UBS
Commerzbank
JP Morgan
Credit Suisse
Rabobank
Barclays Bank
Goldman Sachs
Royal Bank of Scotland
Société Générale
HSBC Trinkaus
Deutsche Bank
UniCredit Bank
Merrill Lynch
ge du classement reste Merrill Lynch, toujours
précédée, dans l’ordre, d’UniCredit
et de Deutsche Bank. L’indice PMMI pour
les produits à effet de levier s’est dégradé,
passant en moyenne de 87,27 à 86,54. EFG
FP, qui ne compte que 31 produits dans
cette catégorie, a repris la première place
du tableau à Vontobel. Le classement n’a
que peu changé. RBS et Julius Baer ont
ainsi échangé leurs places, tout comme la
Banque Sarasin et HSBC. Barclays Bank
et Goldman Sachs ferment la marche avec
des PMMI moyens insuffisants.
Degré de satisfaction
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nombre
de produits
2'287
43
1'061
174
927
262
2'532
125
1'647
62
60
1'295
112
38
209
512
32
22
28
20
43
Degré de satisfaction
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
*
*
Source : Derivative Partners
Source : Derivative Partners

17 MarKEt MoNitor
rating watch
Banques : tout va
bien dans le secteur
bancaire
L’optimisme régnant sur les
marchés a entraîné une contraction
marquée des spreads
de crédit. Seule Commerzbank
a vu sa note modifiée.
Dieter Haas
Les spreads de crédit des émetteurs de
produits dérivés actifs sur le marché suisse
sont aussi bas que le mercure à l’heure
actuelle et aucune actualité sensationnelle
n’est à signaler non plus au niveau des notes
de solvabilité. Cela faisait longtemps que le
risque de défaut des émetteurs n’avait pas
été aussi faible. Les investisseurs peuvent
donc acheter des produits structurés sans
craindre un nouveau cas Lehman Brothers.
Grâce aux injections massives de liquidités
par les banques centrales, les risques
systémiques ont nettement reculé. Sur le
segment à un an, tous les spreads de crédit
sont largement inférieurs à 100 points
de base. Certains établissements semblent
même sur le point de passer sous la barre
des 10 pb. Les spreads de crédit, qui constituent
un indicateur très sensible, traduisent
un contexte très favorable confirmé
par les notes fondamentales. Sur le mois,
seule Commerzbank a vu sa note dégradée
par S&P, mais d’un cran seulement, de A à
A-. Au classement des notes de solvabilité,
la Banque cantonale de Zurich reste en tête,
elle seule décrochant un triple A. Les investisseurs
ont salué les résultats trimestriels
majoritairement bons des banques. Boudé
depuis longtemps, le secteur a ainsi retrouvé
leurs bonnes grâces. Si l’élan qui anime
actuellement les Bourses ne s’interrompt
pas brutalement ces prochaines semaines,
aucun grand changement ne devrait apparaître
au niveau de la négociation des titres
de crédit du secteur financier.
www.payoff.ch | juin 2013
RaTINgs ET cREDIT spREaDs DEs ÉMETTEURs acTIFs EN sUIssE*
Émetteur Rating de crédit credit spreads 1 changement
an (EUR) en bps. par rapport au Trend
Moody's s&p Fitch au 24.05.2013 mois précédent
Bank of America Baa2 A- A 21 -5 ➘
Bank Julius Bär A1 - - - -
Bank Sarasin - A - - -
Bank Vontobel A2 A - - -
Banque Cantonale Vaudoise A1 AA - - -
Barclays A2 A+ A 35 -6 ➘
Basler Kantonalbank - AA+ - - -
BNP Paribas A2 A+ A+ 20 -20 ➘
Commerzbank Baa1 A- A+ 28 -25 ➘
Crédit Agricole A2 A A+ 29 -23 ➘
Credit Suisse A1 A+ A 21 -9 ➘
Deutsche Bank A2 A+ A+ 19 -10 ➘
* Les CDS ci-dessus ne se référent pas forcément à l’émetteur du produit en question mais peuvent se référer dans des
cas individuels à la société mère.
** Produits garantis par Raiffeisen.
DÉVEloppEMENT DU coURs DEs cREDIT spREaDs aggRÉgÉs - 1 aN
BPS
300
250
200
150
100
50
0
Janv.
Juil
2010
CDS - Émetteurs suisses
Janv.
2011
➚
EFG Financial Products A3 - A - -
Goldman Sachs A3 A- A 22 -8 ➘
HSBC Trinkaus - - AA- 15 -16 ➘
JP Morgan Chase Bank Aa3 A+ A+ 18 -6 ➘
Merrill Lynch Baa2 A- A 16 -8 ➘
Morgan Stanley Baa1 A- A 26 -14 ➘
Notenstein * Aa2 - - - -
Rabobank Aa2 AA- AA 32 -8 ➘
Royal Bank of Canada Aa3 AA- AA - -
Royal Bank of Scotland A3 A A 28 -16 ➘
Société Générale A2 A A+ 29 -29 ➘
UBS A2 A A 18 -6 ➘
UniCredit Bank A3 A A+ 57 -13 ➘
Zürcher Kantonalbank Aaa AAA AAA - -
Juil Janv.
2012
Juil
Janv.
2013
➚ ➚➚
➚
➚
➚
➚
➚
➚
Source : Bloomberg Sources : S&P, Moody's, Fitch, ZKB, Bloomberg

18 MarKEt MoNitor
rating watch
Pays : Les marchés
émergents entrent
dans la cour des
grands
Note relevée pour le Mexique
et la Turquie ces dernières
semaines. La solvabilité de la
Slovénie a été rétrogradée.
Dieter Haas
L’agence de notation américaine Fitch a
relevé la note de solvabilité du Mexique
d’un cran, de BBB à BBB+, au vu des amendements
législatifs proposés par le pays.
Ces réformes devraient en effet accroître
les recettes fiscales du Mexique. Il
est par ailleurs possible que le secteur
énergétique, actuellement dans le giron
de l’État, soit ouvert aux investissements
privés. Parallèlement, Moody’s emboîté le
pas à Fitch, devenant la deuxième grande
agence de notation à relever la note de la
Turquie d’un cran là encore, à Baa3, ce
qui dénote un placement globalement bon.
Moody’s a cité à cet égard l’allégement de
la dette. L’agence estime en outre que la
tendance positive se poursuivra ces prochaines
années. Seule la Slovénie a été
sanctionnée au cours des dernières semaines.
Moody’s et Fitch ont toutes deux
abaissé leur note. Fitch a ramené le pays
à BBB+ (un cran de moins) et Moody’s
de Baaa2 à Ba1, soit le premier cran du
segment spéculatif. Les difficultés de
l’Europe touchent de plus en plus la Slovénie,
de plus en plus susceptible de devoir
prochainement faire appel au fonds
de soutien européen. Cet abaissement
est toutefois arrivé à un moment particulièrement
inopportun pour la Slovénie,
qui émettait un emprunt en USD, ce qui
a incité les pouvoirs publics slovènes à
menacer de poursuivre l’agence de notation
en justice.
www.payoff.ch | juin 2013
RaTINg ET cREDIT spREaDs DE DIFFÉRENTs pays
pays Rating de crédit credit spreads
5 ans (UsD) en bps.
Moody's s&p Fitch Dagong au per 24.05.2013
DÉVEloppEMENT DU coURs DEs cREDIT spREaDs - 5 aNs
changement par
rapport au mois
précédent
Norwegen Aaa AAA AAA AAA 18 -2 ➘
Schweden Aaa AAA AAA AAA 21 -1 ➘
Finnland Aaa AAA AAA AAA 28 -3 ➘
USA Aaa AA+ AAA A 30 -3 ➘
Dänemark Aaa AAA AAA AAA 30 -3 ➘
Schweiz Aaa AAA AAA AAA 30 -
Deutschland Aaa AAA AAA AA+ 30 -4 ➘
Österreich Aaa AA+ AAA AA+ 35 -5 ➘
Australien Aaa AAA AAA AAA 41 0
Neuseeland Aaa AA+ AA+ AA+ 41 0
Grossbritannien Aa1 AAA AA+ A+ 43 -2 ➘
Niederlande Aaa AAA AAA AA+ 52 -5 ➘
Belgien Aa3 AA AA A+ 57 -12 ➘
Frankreich Aa1 AA+ AAA A+ 63 -12 ➘
Japan Aa3 AA- A+ A 70 19 ➚
Südkorea Aa3 AA- AA AA- 72 -2 ➘
China Aa3 AA- A+ AA+ 77 4 ➚
Mexiko Baa1 A- A- BBB 89 2 ➚
➚
Türkei Baa3 BBB BBB+ BB 122 1 ➚
Brasilien Baa2 A- BBB A- 132 13 ➚
Irland Ba1 BBB+ BBB+ BBB 140 -21 ➘
Russland Baa1 BBB+ BBB A 143 4 ➚
Indonesien Baa3 BB+ BBB- BBB- 147 9 ➚
Südafrika Baa1 A- BBB+ A 172 6 ➚
Spanien Baa3 BBB- BBB A 211 -39 ➘
Italien Baa2 BBB+ BBB+ BBB 232 -23 ➘
Slowenien Ba1 A- BBB+ - 282 -13 ➘
➚
➚
➚
Portugal Ba3 BB BB+ BB+ 293 -87 ➘
BPS
700
600
500
400
300
200
100
0
Janv. Mars Mai Juil Sep. Nov. Janv. Mars
2012
2013
Slovénie Italie Espagne
Trend
➚
➚ ➚
Sources : S&P, Moody's, Fitch, Bloomberg
Source : Bloomberg

19
www.payoff.ch | juin 2013
MarKEt MoNitor
Produits attrayants en souscription
pRoDUITs DE paRTIcIpaTIoN
symbole sous-jacent Émetteur Type de
produit
pRoDUITs D'opTIMIsaTIoN DE la pERFoRMaNcE
soustype
coupon p.a./
participation
barrière/
plafond
1er jour
de trading
Échéance Devise
VZINA Panier India V de VT VT Certif. d'indexation Bull 100.00% - 14.6.2013 08.06.2015 USD
CBCRSC Roche / Swatch / Credit Suisse CS Coupon Bonus Bull 100.00% 4.75% *) / 65.00% 17.6.2013 08.06.2015 CHF
SMIUS SMI UBS Bonus Bull 100.00% 112.00% / 67.50%-72.50% 18.6.2013 14.06.2017 CHF
*) coupon annuel
symbole sous-jacent Émetteur Type de
produit
soustype
coupon p.a./
participation
barrière/
plafond
1er jour
de trading
Échéance Devise
VONIED SMI / S&P 500 / Euro Stoxx 50 VT BRC Bull 3.15% 49.00% 12.06.2013 10.06.2016 CHF
VONIEE Barrick / Freeport / Goldcorp VT BRC Bull 5.10% 60.00% 17.06.2013 10.06.2016 CHF
CSATM Nikkei 225 / SMI / S&P 500 / Euro Stoxx 50 CS BRC Bull 6.50% 65.00% 19.06.2013 11.12.2014 CHF
CSATL Nikkei 225 / SMI / S&P 500 / Euro Stoxx 50 CS BRC Bull 6.60% 65.00% 19.06.2013 11.12.2014 EUR
CSATZ Coca-Cola / McDonald's / Starbucks CS BRC Bull 8.00% 69.00% 11.06.2013 08.12.2014 USD
pRoDUITs aVEc pRoTEcTIoN DU capITal (pc)
symbole sous-jacent Émetteur Type de produit soustype
protection
du capital
participation/
coupon p.a.
1er jour
de trading
Échéance Devise
ZKB3EL ZKB Dynamic Asset Class ER Index ZKB PC + Participation Bull 90.00% 140.00% 08.07.2013 02.07.2018 CHF
ZKB3EN ZKB Dynamic Asset Class ER Index ZKB PC + Participation Bull 100.00% 150.00% 08.07.2013 02.07.2018 AUD
pRoDUITs DE placEMENT aVEc DÉbITEUR DE RÉFÉRENcE (DR)
symbole sous-jacent Émetteur Type de produit soustype
protection
du capital
participation/ coupon
p.a.
1er jour
de trading
Échéance Devise
VFBAC CHF 3M Libor VT DR + PC conditionnelle Bull 100.00% Max (Tx réf.; 1,10%) 14.06.2013 11.06.2018 CHF
VFBAE EUR 3M Euribor VT DR + PC conditionnelle Bull 100.00% Max (Tx réf.; 1,1625%) 14.06.2013 11.06.2018 EUR
pRoDUITs « cosI » gaRaNTIs paR NaNTIssEMENT
symbole sous-jacent Émetteur Type de produit soustype
protection
du capital
participation/
coupon p.a.
1er jour
de trading
Échéance Devise
EFGFWU NESN / NOVN / ROG / SCMN / ZURN EFG FP PC + coupon Bull 2.00% 1) 100.00% 08.07.2013 27.06.2023 CHF
EFGFAZ CSGN / HOLN / NOVN / SCMN / ZURN EFG FP PC + coupon Bull 1.67% 2) 100.00% 08.07.2013 28.06.2023 CHF
EFGGBV ABBN / ROG / SREN / SCMN / ZURN EFG FP PC + coupon Bull 5.00% 3) 100.00% 08.07.2013 30.06.2023 CHF
EFGFIH NESN / NOVN / ROG / SCMN / ZURN EFG FP PC + coupon Bull 4) 100.00% 08.07.2013 27.06.2023 CHF
EFGFHZ NESN / NOVN / ROG / SCMN / ZURN EFG FP PC + coupon Bull 1.75% 5) 100.00% 08.07.2013 27.06.2023 CHF
1) Calcul basé sur la première date de remboursement par anticipation, le 27.06.2016; 2) Calcul basé sur la première date de remboursement par anticipation, le 28.6.2016;
3) Calcul basé sur la première date de remboursement par anticipation, le 30.06.2016; 4) Pour les modalités de remboursement, voir la « Termsheet »;
5) Calcul basé sur la première date de remboursement par anticipation, le 29.06.2015.
Toutes les données sont indicatives. Vous trouverez d'autres produits ouverts à la souscription à l'adresse www.payoff.ch/zeichnungskalender

20 Short CUtS
CLIN D’ŒIL
Street Smart
Que serait le monde de la finance sans les « research
analysts » ? Les investisseurs consacrent beaucoup
de temps, et généralement aussi de l’argent, à repérer
les dernières tendances en matière d’investissement.
Pour s’orienter, ils compulsent des analyses de
marché de la taille d’un annuaire téléphonique,
décryptent les procès-verbaux des réunions de la
FED ou lisent chaque jour en diagonale la myriade de
bulletins matinaux que leur envoient des courtiers
se livrant une lutte sans merci pour s’attirer leurs faveurs.
Dans cette agitation, vous n’entendrez souvent
pas un mot de ceux dont les conseils pourraient se
révéler lucratifs. Plutôt que de s’efforcer de lire dans
le marc de café aromatisé aux statistiques, mieux
vaut ouvrir l’œil et se tenir à l’écoute des signaux.
Une dose de bon sens, une pincée d’ingéniosité et le
courage de prendre des risques seront toujours plus
utiles que n’importe quelle étude. Pour preuve, en
2009, Athènes comptait la plus forte concentration
de Porsche Cayenne en Europe alors que, dans le
même temps, la Grèce devenait le pays le plus endetté
de l’UE, signe évident d’une bulle. Aujourd’hui,
chacun y va de sa prophétie sur la remise sur pied de
l’économie américaine. Mais force est de constater
que les hôtels affichent complet de New York au
sud-ouest de la Floride, les restaurants sont pleins
malgré une hausse du taux d’épargne et les acheteurs
se bousculent dès qu’un bien immobilier est mis en
vente, autant de signes que l’économie se redresse.
Aucun doute, l’Oncle Sam a bien quitté l’hôpital. À
l’inverse, l’Europe s’englue dans la morosité. Dans un
« entretien au coin du feu », un groupe de renom avouait
la semaine dernière que son chiffre d’affaires avait
reculé de 50% dans toute l’Europe méridionale. C’est
édifiant. La périphérie est-elle en train de sombrer
silencieusement en nous entraînant dans son sillage ?
Peut-être est-il temps que la «
recherche » se fasse sur le terrain
à Dublin, Lisbonne, Rome
et Thessalonique. Ce n’est que
dans la rue – et non sur le papier
– que l’on peut réellement
prendre le pouls d’un pays.
www.payoff.ch | juin 2013
Martin Raab,
rédacteur en chef, livre ses pensées
sur la finance globale.
Hot NewS
Derivative.com
Début de la fixation automatique des prix. L’émetteur NATIXIS inaugure
le système de fixation automatique des prix sur www.deriative.
com, plateforme comparative indépendante des banques et consacrée à
l’émission de produits structurés sur-mesure. NATIXIS fournit des cotes
automatiques pour plus de 125 sous-jacents et trois types de produits et
des cotes semi-automatiques pour 100 autres sous-jacents. Par ailleurs,
BCV est le dixième émetteur à se lancer dans la négociation sur la plateforme
de derivative.com. La banque fournit des prix pour cinq types de
produits reposant sur 257 sous-jacents. | www.derivative.com
Marché suisse des produits structurés
les dépôts totalisent cHF 173 mds de produits structurés. D’après
les dernières statistiques de la Banque nationale suisse, les dépôts nationaux
(qui comprennent ceux de Suisse et du Liechtenstein) comportaient
en avril 2013 CHF 173,22 mds de produits structurés, soit 3,62%
de l’encours total. Que ce soit en valeur ou sur le front de l’allocation par
type de produit, le mois d’avril a été placé sous le signe de la stabilité et
n’a pas connu de grands changements. | www.snb.ch
source
premier ETF sur Mlp en Europe. L’émetteur britannique Source a fait
coter le premier ETF sur un indice de sociétés en commandite par actions
(Master Limited Partnership, ou MLP) en Europe. Le produit, négocié sur
le LSE, réplique la performance de l’indice Morningstar MLP Composite.
Avec la cotation de ce nouveau produit, Source fait concurrence à UBS,
qui commercialise déjà avec succès divers produits structurés et ETN
sur la gamme d’indices UBS Alerian MLP en Europe (et aux États-Unis). |
www.source.info
Iosco
Idées à la pelle pour réglementer les produits. L’International Organization
of Securities Commissions (IOSCO) a récemment publié un rapport
de consultation exposant les mesures de réglementation envisagées pour
les produits structurés. Ce document aborde notamment la question de
la publication des frais et commissions, de l’évaluation à la juste valeur
pour chaque produit et des modalités dans lesquelles doivent s’exercer
les activités après-vente (marché secondaire). | http://www.iosco.org
zweiplus
Nouvelle commission forfaitaire sur les négociations. À compter du
1er juin 2013, la banque zweiplus proposera la « commission forfaitaire la
plus simple» de Suisse: chaque opération boursière en ligne coûtera CHF
29, quels que soient le lieu de négociation et le montant de la transaction.
Ce tarif s’appliquera à tous les titres négociés en Bourse, y compris aux
produits structurés et aux ETF. La banque continuera de prélever une
commission de dépositaire. | www.bankzweiplus.ch