Avril 2012 - Hôpital général juif

Pulse ?
C’est mon hôpital?
L’HGJ rapproche la chirurgie du patient
Une opération se déroule rondement dans l’entrée de garage d’un patient, grâce
à l’une des nouvelles salles d’opération mobiles de l’HGJ.
page 2
1 Avril
Humour général juif
Jokish General Hospital

2
La chirurgie descend dans la rue
L’HGJ rapproche la chirurgie du patient
L
’Hôpital général juif se glisse à l’avant-scène
en matière d’innovation dans la pratique
chirurgicale en devenant le premier établissement
de santé au monde à lancer une flotte de salles
d’opération mobiles qui amènent la chirurgie
jusque chez le patient. Les personnes ayant besoin
d’une chirurgie simple (comme la réparation
herniaire) peuvent maintenant se présenter pour
l’intervention en sortant simplement dans l’allée
devant leur résidence.
À un moment convenu à l’avance, une des cinq
Chirurgi-mobiles de l’HGJ arrive à la résidence du
patient et le patient entre dans la fourgonnette.
Une heure ou deux plus tard, une fois la
procédure réalisée avec succès, le patient est
transporté sur civière chez lui, où il peut se rétablir
confortablement dans l’environnement qui lui est
familier. L’équipe chirurgicale se déplace ensuite
vers la prochaine destination pour une autre
intervention.
Le Dr Robert Bluff, le consultant de l’HGJ qui a
piloté le projet Chirurgiens des chemins de l’HGJ
du concept initial jusqu’au contrôle technique final
des Chirurgi-mobiles, indique que les chirurgies
plus complexes continueront d’être effectuées à
l’hôpital. « Toutefois, pour les cas relativement
simples, la Chirurgi-mobile est la solution par
excellence en terme de sécurité et de commodité. »
« Puisque la réduction des taux d’infection est une
préoccupation majeure, il est normal de vouloir
Chacune des imposantes fourgonnettes
Chirurgi-mobiles possède son personnel et
tout l’équipement nécessaire :
• une table d’opération reconnue pour
sa stabilité sur les routes cahoteuses
• toute une gamme d’instruments
chirurgicaux et d’outils de réparation
mécanique
• des lampes à haute puissance
conçues pour être reliées au
réseau électrique local
• des réservoirs additionnels de
gaz anesthésiant et d’essence
• un assortiment de masques,
blouses, bonnets, combinaisons,
ainsi que des gants de conduite
et des chiffons imbibés d’huile
• une baie vitrée à l’arrière de
la fourgonnette permettant aux
étudiants en médecine ou aux
proches du patient d’assister à
l’opération.
traiter les patients dans un environnement protégé
– en d’autres mots, le plus près possible de chez
eux. Et si jamais des complications surviennent, ce
qui est hautement improbable, la Chirurgi-mobile
peut retourner à l’hôpital aussi rapidement qu’une
ambulance.
« Du point de vue de l’humanisation des soins,
quoi de plus souhaitable que d’éviter au patient
les longs déplacements, en plus des tracas et
bouleversements émotifs associés à un traitement
à l’hôpital ? D’après les résultats préliminaires
des essais effectués, la chirurgie à domicile
réduit considérablement le stress, la durée du
rétablissement et l’utilisation de médicaments
contre la douleur. Un autre avantage non
négligeable : les fourgonnettes font beaucoup de
chemin ! »
Ce nouveau style de chirurgie fait aussi beaucoup
de bien au moral des équipes de chirurgie,
affirme la porte-parole Valérie LaRuse. « Imaginez
que vous venez de passer des heures sur une
intervention et que vous avez besoin d’un
temps d’arrêt. Vous prenez le corridor jusqu’à la
distributrice de boissons gazeuses ? Pas du tout :
vous allez au restaurant libre-service le plus près
pour quelques sushis, tacos, egg rolls – ce que
vous voulez. »
Chose certaine, il n’aurait pas été possible de
faire de la Chirurgi-mobile une réalité sans le
généreux soutien financier de notre bienfaitrice
Sylvie Poisson, tient à souligner Mme LaRuse. «
Sylvie a toujours démontré un grand intérêt pour
l’avancement de la chirurgie, et ce projet est sa
plus grande fierté. Tout nos employés adorent ces
véhicules et, comme le lancement officiel de la
flotte se fera en avril, nous avons surnommé les
Chirurgi-mobiles en l’honneur de Sylvie : Nous les
appelons Poissons d’avril. »
Si les Chirurgi-mobiles remplissent leur promesse
– et tout porte à croire que ce sera le cas – l’HGJ
envisagera sérieusement d’étendre le projet à
d’autres spécialités médicales. Parmi les candidats
les plus probables, mentionnons les fourgonnettes
spécialement aménagées comme clinique dentaire,
chambre de naissance, labo de cathétérisme
cardiaque et centre de dépistage par colonoscopie.
On propose également une clinique ambulante
sans rendez-vous qui sillonnerait les quartiers
avoisinants selon un horaire établi, comme l’ancien
marchand de crème glacée. Quand les résidants
entendront les clochettes de la fourgonnette dans
un haut-parleur, ils n’auront qu’à faire la file dans
la rue avec leur carte santé pour recevoir les soins
voulus (ongle incarné, toux tenace, etc.).
« Voilà pourquoi des générations de patients ont
fait confiance à l’Hôpital général juif, conclut Mme
LaRuse. En considérant ces véhicules qui sont en
train de transformer la pratique de la médecine
moderne, nous devrions penser avant tout au
‘Poisson d’avril’ ».

Un anniversaire important pour le Centre de
médecine familiale Herzl Goldman page 4
Pulse
C’est mon hôpital!
Avril 2012
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Pulse Pulse
4
Têtes d’affiche
Félicitations !
Remise de bourses d’études
internes ILD / Banque TD
Six étudiants des cycles supérieurs à l’Université
McGill se sont vu décerner chacun une bourse
ILD / Banque TD d’une valeur de 10 000 $. Les
lauréats, étudiants au niveau maîtrise, se spécialisent
en médecine expérimentale. Young Kyuen
Im effectue des recherches dans le domaine du
cancer du sein, Ricky Kwan étudie les mécanismes
impliqués dans l’immortalité des cellules causant
la croissance des tumeurs, et Leora Witkowski est
étudiante en génétique humaine et elle travaille sur
les mutations dans les cellules germinales.
Les lauréats chez les étudiants au doctorats sont
Jonathan Jarry, qui étudie les petites molécules
jouant un rôle dans le cancer de la peau, Anna
MacKinnon, étudiante en psychologie dont les recherches
portent sur l’anxiété prénatale de la mère,
et Osama Maria qui se spécialise en médecine
expérimentale et travaille sur la réparation des
tissus endommagés par les traitements du cancer
par radiothérapie.
Nouvelles nominations
Le Dr Gerald Batist est nommé
directeur adjoint de l’ILD
Le Dr Roderick McInnes, directeur de l’Institut
Lady Davis (ILD), a le plaisir d’annoncer la nomination
du Dr Gerald Batist, directeur du Centre
du cancer Segal, au poste de directeur adjoint de
l’Institut Lady Davis à compter du 1er mars 2012.
Cette nomination vient officialiser l’importance
du Centre du cancer Segal au sein de l’Institut
Lady Davis, et elle constitue aussi une marque de
reconnaissance envers
le Dr Batist qui en a
fait un des principaux
centres de recherche
sur le cancer du
pays. À titre
de directeur
adjoint, le
Dr Batist
participera
à la
prise de
toutes les
décisions
importantes
de
l’ILD.
« Gerry est un leader remarquable, et ça a été
un grand plaisir de travailler avec lui depuis
mon arrivée, il y a deux ans. Le programme de
recherche sur le cancer du Segal est l’un des plus
gros programmes de l’ILD. Il m’a donc semblé
tout naturel d’officialiser de façon plus formelle
le rôle de Gerry dans la structure décisionnelle de
l’Institut. C’est avec beaucoup d’enthousiasme
que j’envisage cette collaboration qui va permettre
d’engager l’ILD dans la voie de l’avenir » a indiqué
le Dr McInnes.
Ajout de trois nouveaux employés
au Bureau de la transition
Prête à mettre à profit son expérience du développement
organisationnel dans le domaine des ressources
humaines, Nicole Bell se joint à l’HGJ après
avoir travaillé au Centre universitaire de santé McGill.
Dans son nouveau rôle de Coordonnatrice du déve-
loppement organisationnel, elle facilitera le processus
de transition en faisant du mentorat, en développant
des activités de renforcement d’équipe et en mobilisant
les personnes concernées. Elle aidera aussi
l’équipe de transition à rencontrer les différents ser-
vices qui déménageront au Pavillon K, afin d’identifier
leurs besoins en terme d’apprentissage et de
trouver les meilleurs moyens d’accompagner les
équipes qui auront à déménager.
Philippe Bexton, qui compte huit ans de service à
l’HGJ, a suivi un parcours professionnel intéressant
dans plusieurs services. Il se joint maintenant à
l’équipe de transition comme stagiaire, tout en
poursuivant ses études à l’Université de Montréal
en vue d’obtenir une maîtrise en administration de
la santé. Il fournira de l’aide à l’équipe de transition
dans différents projets.
Michèle Lefort, anciennement du Service des soins
infirmiers, se joint au Bureau de la transition en
tant qu’assistante administrative. Avec plus de
25 ans d’expérience à l’HGJ, Mme Lefort connaît
les rouages de l’Hôpital, ce qui sera d’une aide
précieuse pour l’équipe de transition.
De gauche à droite : Dr Wilson Miller, directeur, unité de recherche clinique; Dr Stéphane
Richard, directeur associé; Dr Gerald Batist, directeur du Centre du cancer Segal et directeur
adjoint de l’Institut Lady Davis; Dr Roderick McInnes, directeur de l’Institut Lady Davis.
Pulse
Pour nous joindre :
3755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine
Bureau A-811
Montréal (Québec) H3T 1E2
514 340-8222, poste. 5818
communications@jgh.mcgill.ca
jgh.ca
Glenn J. Nashen
Directeur, Affaires publiques et
communications
Megan Martin
Rédactrice en chef
Henry Mietkiewicz
Rédacteur sénior, Publications
Amanda Starnino, Dana Frank,
Astrid Morin, Stephanie Malley,
David Kemper
Contributeurs
Arlette Leveillé
Traduction
JGH Audio Visual Services
Photographies
Myriam Ekhauzer
Infographiste
Colorama
Imprimerie
Lors de l’Assemblée générale annuelle de 2002,
Stephen A. Vineberg (à gauche) reçoit le Prix de
service exceptionnel, dont l’inscription est lue
par Morton Brownstein, C.M.
In MEMORIAM
Stephen A. Vineberg
L
’Hôpital général juif, la Fondation de l’HGJ et
la famille HGJ tout entière pleurent le décès
de Stephen A. Vineberg, un ancien président de
l’hôpital, survenu le 26 février. M. Vineberg, un
promoteur immobilier, a servi comme président de
1991 à 1993 et comme président de la Fondation
de 1993 à 1996. Il est ensuite demeuré actif en tant
qu’administrateur de la Fondation, et il venait de
terminer son mandat au conseil d’administration
de l’HGJ. Pendant la dernière année, M. Vineberg,
un survivant du cancer, s’est beaucoup impliqué
dans la création et le développement du Forum
Un sur trois pour les thérapies complémentaires,
dans le but d’améliorer la qualité de vie des
personnes atteintes du cancer ou qui veulent
le prévenir. En 2002, M. Vineberg a reçu la plus
haute distinction décernée par l’hôpital, le Prix
de service exceptionnel, en reconnaissance
de la profonde influence qu’il a exercée sur
l’HGJ : au début des années ’90, pendant son
mandat pourtant marqué par un ralentissement
économique national, l’hôpital a effectué une
rénovation majeure du Service d’urgence et de
l’unité des Soins intensifs néonatals, il a agrandi
l’Institut Lady Davis et réussi une transition
harmonieuse avec l’arrivée d’un nouveau directeur
général, Henri Elbaz. La famille de M. Vineberg
a des racines très profondes à l’HGJ : il était
le petit-fils de A.M. Vineberg, qui a présidé le
premier comité de construction de l’hôpital dans
les années 1920 et qui a persuadé les fondateurs
d’acquérir le terrain sur lequel l’hôpital allait
ensuite être érigé. La communauté de l’HGJ tout
entière exprime ses plus profondes sympathies
à l’épouse de M. Vineberg, Lillian, une bénévole
active de l’hôpital, et à son fils, Scott, directeur
du Forum Un sur trois, et ses deux autres enfants
Shauna et Mosheh.
Publique: twitter.com/HGJ_JGH
Recherche: twitter.com/ladydavisjgh
Personnel: twitter.com/jghstaff
facebook.com/HGJ.JGH
NaNaMusical
Meilleur bulletin d’information au Canada à l’intention du
personnel hospitalier décerné par l’HCPRA
Au moment de mettre sous presse, toute l’information dans cette
publication était, à notre connaissance, exacte.

Parlons Agrément
Nous sommes encore à plusieurs mois de la visite des évaluateurs
d’Agrément Canada, qui seront ici pour une semaine
(du 25 au 29 nov.), mais les préparatifs vont bon train pour
le personnel de l’HGJ. Avec l’appui du Programme de la qualité
et des dirigeants de l’hôpital, Chantal Bellerose, coordonnatrice
de l’agrément et conseillère en amélioration de la qualité,
collabore étroitement avec les 22 équipes d’agrément, les
coprésidents et un grand nombre d’employés pour atteindre
les meilleurs résultats possible à l’agrément. Favorisant le
partage des opinions, des idées nouvelles et des bons coups, le
processus est une bonne occasion d’inclure tout le personnel
de l’hôpital dans cette importante évaluation.
Après avoir reçu l’information sur les normes d’agrément, un
très grand nombre d’employés ont pris le temps de répondre à
trois sondages différents, pour un total de 4 645 questionnaires
remplis jusqu’à maintenant ! Mme Bellerose a tenu à féliciter
et à dire « un grand merci à tous les employés pour leur
contribution significative à nos plans d’amélioration ».
Sommaire des activités en vue de l’agrément
Décembre 2011
- Février 2012
Janvier-
Novembre
Connaissez-vous les 36 Pratiques
organisationnelles requises (POR) ?
Les POR sont des pratiques essentielles à mettre
en oeuvre dans les organisations afin d’améliorer la
sécurité des patients/clients et de réduire les risques.
Pendant la visite d’Agrément Canada, plusieurs
employés et plusieurs patients seront questionnés
sur ces pratiques, et une évaluation des pratiques
quotidiennes sera effectuée.
Informez-vous :
Sondage culture de sécurité, sondage
qualité de vie/entreprise en santé et 22
sondages d’autoévaluation par équipe
Éducation et information : Conférences
sur la qualité et la sécurité, publications
sur les POR
Avril Formation des équipes pour les plans
d’action d’amélioration. Soumission
équipes et HGJ sur les pratiques exem-
plaires pour la certification excellence d’AC
Avril-Septembre Équipes et employés : saisie des données
et des éléments sur le portail d’AC
Octobre-
Novembre
25 – 29
Novembre
Équipes et employés : Simulations
préparatoires (entrevues informelles
interactives dans les unités/services)
Visite d’Agrément Canada
• Assistez aux conférences du vendredi à l’heure du
lunch sur la qualité et la sécurité. Elles seront l’occasion
de passer en revue chacune des POR et elles constituent
un lieu d’échange pour le partage d’idées et de solutions
novatrices permettant de répondre aux exigences des
meilleures pratiques en matière de sécurité. Elles vous
aideront, vous et votre équipe, dans votre préparation
pour la visite d’agrément.
• Consultez le dossier Agrément 2012 sur le répertoire
commun où vous trouverez les renseignements
importants concernant l’agrément.
• Surveillez les publications sur les POR, les activités et
les prix à venir !
L’équipe d’accréditation Canada de l’HGJ
Employés en santé. Entreprise
en santé.
Le nombre remarquable de 2 231 employés
de l’HGJ, soit plus de 40 pour cent de tous
ceux qui travaillent à l’hôpital, ont rempli un
sondage : un niveau de participation jamais
égalé à l’HGJ. Des avis et des suggestions
tirés des réponses fournies par les employés
contribueront à guider et à influencer
certains changements qui seront mis en
oeuvre plus tard cette année.
« Je suis ravie du taux de réponse
exceptionnel de la part du personnel,
souligne Beverly Kravitz, directrice des
Ressources humaines et des affaires
juridiques. Cela nous démontre clairement
qu’ils sont intéressés et qu’ils ne demandent
qu’à s’exprimer; nous voulons respecter cela
en transformant leur vision en action. »
« Avec une participation aussi importante,
l’Hôpital général juif dispose maintenant
d’une solide base d’information pour
apporter les améliorations que les employés
veulent vraiment, ajoute le directeur général,
Dr Hartley Stern. Le programme ‘Entreprise
en santé’ contribuera à faire de l’HGJ un
milieu de travail plus satisfaisant — et quand
les employés sont heureux, la qualité
des soins aux patients ne peut
que s’améliorer. »
Les secteurs à améliorer
qui ont été ciblés
comprennent
l’environnement
de travail, les
habitudes de vie,
l’équilibre vie
professionnelle/
vie privée, et les
pratiques de gestion.
Dans les mois à
venir, des groupes de
discussion seront formés pour préciser les
changements potentiels identifiés par les
employés dans le sondage. L’objectif consiste
à mettre en place d’ici l’automne un plan
permettant de refléter les besoins de notre
personnel et d’y répondre.
Au-delà de la certification comme Entreprise
en santé, l’objectif de ce programme est de
mettre en place une culture d’amélioration
continue et durable. D’ici trois ans, ce
processus sera renouvelé pour donner au
personnel une autre occasion de participer
au sondage et de suggérer d’autres
améliorations.
« Même si le processus ne fait que débuter,
c’est une véritable démarche d’équipe,
soutient Mme Kravitz. Tout le monde
collabore — employés, gestionnaires et
représentants syndicaux. Je suis de plus en
plus emballée par cette initiative ». Il s’agit
d’un processus continu qui se poursuivra
et permettra au personnel de s’impliquer
directement dans l’amélioration de leur
environnement de travail, se traduisant par
une meilleure santé et un taux de satisfaction
au travail plus élevé.
Pensez à vérifier Pulse dans
les prochains mois pour
prendre connaissance
des résultats du
sondage et des
prochaines étapes
du processus.
Pulse
5
C’est mon hôpital

Pulse
6
100 ans et toujours aussi actif
Un anniversaire important pour le Centre de médecine familiale Herzl Goldman
Il y a un siècle – bien avant la médecine socialisée,
les CLSC, l’accès en temps opportun aux soins
de santé pour les personnes de toutes origines,
et 22 ans après l’ouverture de l’Hôpital général
juif – l’avant-gardiste Dispensaire Herzl ouvrait ses
portes près des quais de Montréal, pour accueillir
les immigrants pauvres qui avaient besoin de soins
médicaux gratuits.
Cette année, le Centre de médecine familiale
Herzl Goldman, arrière-arrière-petit-enfant du
Dispensaire, sable le champagne et célèbre son
100e anniversaire, sous une pluie de confettis. À
ses débuts, en 1912, le Dispensaire fut financé et
créé princi-palement par et pour la communauté
juive qui connaissait une croissance rapide
à Montréal, mais sa politique a toujours été
d’accueillir tous les patients et employés, peu
importe leur origine, et de développer des
programmes qui répondraient aux besoins
changeants de ses patients.
Fusionné à l’HGJ depuis 1974, Herzl accueille
aujourd’hui plus de 24 000 patients par année et
offre une vaste gamme de services médicaux et
sociaux, incluant des soins obstétriques et mèreenfant,
une clinique d’allaitement, des soins de
santé pour adolescents, des soins gériatriques, et
le Centre sans rendez-vous Herzl CRIU. Herzl est
devenu un modèle pour d’autres établissements
de santé par son approche aux soins axée sur le
patient et la famille, ainsi que son adaptation aux
besoins changeants de la société.
« L’HGJ est reconnaissante du travail de pionnier
déployé par le Dispensaire Herzl, souligne son
directeur général, Dr Hartley Stern. Nous sommes
tout aussi fiers de notre partenariat avec le Centre
de médecine familiale Herzl Goldman, toujours
aussi solide depuis près de 40 ans pour le plus
grand bien de tous les Québécois. L’esprit de
générosité, de professionnalisme et de compassion
qui l’anime a servi de modèle à l’HGJ lors
de sa fondation en 1934. »
Lors d’une réception qui s’est tenue le
11 janvier pour marquer officiellement
l’année jubilaire, le Dr Michael Malus,
directeur du Centre Herzl, a décrit
l’événement com-me « un moment très
spécial pour nous, puisqu’il rappelle
toutes les réalisations du Centre au
cours du dernier siècle ». Le Dr Malus,
également chef du Service de médecine
familiale de l’HGJ, s’est dit « très honoré,
en tant que directeur du Centre en ce
moment important, de célébrer cet
événement marquant avec des employés
aussi vaillants et admirables que ceux de
l’HGJ. »
La réception de janvier comprenait
Les employés donnent
généreusement à Centraide
La campagne 2011, un nouveau
record pour le personnel de l’HGJ
L
’HGJ a établi un record avec des dons de 53 200 $ à la
campagne Centraide de 2011, soit plus que le montant recueilli
au cours des huit dernières années.
« L’HGJ s’emploie à prodiguer les meilleurs soins possible en mettant l’accent sur la
compassion, indique Yacov Blanshay, chef adjoint de l’Admission et coprésident du
programme Centraide de l’HGJ. C’est donc tout naturel pour nous, compte tenu de
notre engagement dans le domaine des soins de santé. Nous avons travaillé en équipe
pour contribuer à Centraide, un organisme dont les activités ont un impact sur la
qualité de vie et la santé ». Les fonds de Centraide viennent en aide à des individus et
à des familles qui vivent dans la pauvreté à Laval, sur l’île de Montréal et sur la Rive-
Sud.
« Je suis très fière de la participation accrue des employés, ajoute Joanne Laing,
administratrice du Service des biens meubles et coprésidente de Centraide à l’HGJ.
Ils ont fait un travail formidable, mais il est toujours possible de faire mieux. Nous
devons poursuivre nos efforts de sensibilisation et inciter plus de gens à participer. »
La toute première année où Mme Laing s’est occupée de la participation de l’hôpital à
la campagne Centraide, environ 25 000 $ avaient été amassés. « Il est clair que nous
avons fait beaucoup de chemin en neuf ans, assure-t-elle, mais surveillez-nous bien
l’an prochain ! »
une cérémonie d’inauguration où l’on a rappelé
le déménagement du Centre en 2007 dans ses
nouveaux locaux qui ont fait l’objet d’importantes
rénovations grâce à l’appui financier de Beryl et
Ralph Goldman. Zachary Tafler, arrière-arrière-petitfils
du Dr Samuel Ortenberg (un des fondateurs du
Dispensaire Herzl) et petit-fils de Karen Tafler, une
infirmière qui a fait partie de l’équipe Herzl pendant
plus de 30 ans, a participé à la cérémonie.
Pendant l’année 2012, le Centre organisera
plusieurs événements reliés au centenaire « pour
remercier le public, l’Hôpital général juif et ses
donateurs pour toute l’aide qui a lui permis
d’atteindre ce jalon important », a déclaré le Dr
Malus. Pour plus de renseignements, consultez
jgh.ca/CentenaireHerzl.

Des bras robotiques pour l’apprentissage pratique de la chirurgie
Le simulateur chirurgical permet d’atteindre un objectif du changement transformationnel
Le Dr. Walter Gotlieb, directeur de la gynécologie oncologique et chef de file
mondiale en chirurgie robotique , et co-présidente des Auxiliaires, Marla
Klem, avec le simulateur da Vinci.
Le chirurgien entre dans la salle
d’opération et procède à une
chirurgie complexe sans jamais
s’approcher de la table d’opération
ou toucher directement le patient
pendant la procédure. Il s’agit
aujourd’hui d’un fait courant, mais
qui en faisait pourtant sourciller
plusieurs en décembre 2007, au
moment où l’HGJ s’est procuré un
des systèmes chirurgicaux da Vinci
les plus avancés au Québec.
Dans la salle d’opération, la
machine est équipée d’instruments
chirurgicaux spéciaux reliés aux
bras du robot ainsi qu’à des écrans
de visualisation. Un chirurgien,
assis à une console, manipule les
instruments grâce à des leviers de
contrôle et des pédales. Les bras
fournissent ainsi au chirurgien
une plus grande amplitude de
mouvement que ne possède le
poignet humain, offrant aussi
une meilleure flexibilité et plus de
précision.
Grâce à un don généreux des
Auxiliaires, l’HGJ a pu se procurer
un simulateur chirurgical daVinci
autonome, équipement qui aidera à
développer l’expertise et à acquérir
l’habileté nécessaire pour réaliser
des interventions à l’aide du robot.
Présentant différents niveaux de
difficulté et de complexité, une série
d’exercices est programmée dans
le simulateur afin de préparer la
personne en formation à la chirurgie.
La formation s’adresse à toutes les
personnes qui ont un rôle à jouer
pendant l’intervention, notamment
les médecins, les stagiaires, les
résidents, les étudiants et le
personnel infirmier.
« Nous sommes un hôpital d’ensei-
L’HGJ relève la norme en
chirurgie robotique
Une première au Canada : un chirurgien
de l’HGJ utilise la chirurgie assistée par
ordinateur dans une intervention très complexe
pour l’ablation d’une tumeur pancréatique.
Maîtrisant la technologie perfectionnée du
système chirurgical da Vinci, le Dr Tsafrir
Vanounou de la Division de chirurgie générale
a utilisé sa remarquable précision pour réaliser
l’intervention dite ‘procédure de Whipple’.
Dans cette procédure, les bras du robot ont
accès à la tumeur par une série de petites
ponctions; en chirurgie traditionnelle, une
large incision devrait être pratiquée dans la
paroi abdominale. Disposant d’une vision
tridimensionnelle du champ opératoire sur une
console spéciale, le Dr Vanounou manipule les
bras mécaniques qui permettent une délicatesse
et une précision dépassant les limites de la main
humaine.
Grâce au robot chirurgical, l’HGJ est en
mesure d’offrir des traitements de pointe
tout en repoussant les limites de la chirurgie
oncologique, soutient le Dr Vanounou. « L’inconfort
et le temps de rétablissement du patient
sont considérablement réduits, et cette façon de
procéder nous permet aussi de limiter l’étendue
des cicatrices externes. »
Sarah Canzer, une patiente de 26 ans chez qui
une tumeur au pancréas avait été découverte à
la suite d’une échographie rénale de routine, a
opté sans hésitation pour la procédure Whipple,
Le Dr Gotlieb démontre la manipulation du simulateur pour la formation
au robot da Vinci, à l’aide des leviers de contrôle et des pédales.
gnement. À notre avis, il s’agissait
d’un projet extrêmement valable à
financer, explique la directrice des
Auxiliaires, Nancy Rubin. Ce sont
les patients qui en fin de compte
profiteront de cet équipement de
formation ». Ceux qui subissent une
intervention réalisée avec assistance
robotisée bénéficient de plusieurs
avantages : moins de perte de sang,
une réduction des complications,
une hospitalisation plus courte et un
rétablissement plus rapide.
Avec le temps, le système de
formation da Vinci aura la capacité
de simuler un patient. Une grande
quantité de données seront
transmises à l’équipement – par
exemple des scans, des tests,
des images – concernant de
vrais patients. À partir de cette
information, une version virtuelle du
patient sera produite, permettant aux
chirurgiens de répéter les procédures
qu’ils auront à effectuer. Un tel
degré de préparation aidera l’HGJ à
conserver son leadership en matière
de qualité et de sécurité des soins
aux patients.
L’accès au simulateur chirurgical da
Vinci contribue également à offrir un
environnement où il devient possible
d’atteindre un objectif fondamental
du projet de Changement
transformationnel de l’hôpital :
l’intégration clinique. Cet effort de
collaboration touche l’ensemble des
disciplines et inclut les divisions de
chirurgie générale, de gynécologie
oncologique et d’urologie dans ce
cas. Cette initiative de formation
uniformisera le processus de
formation pour la chirurgie robotisée
et le rendra le plus efficace possible.
Pour joindre l’équipe du Changement
transformationnel et leur faire part de vos questions,
commentaires, opinions ou préoccupations, envoyez
un courriel à transformation@jgh.mcgill.ca
Jgh.ca/fr/ChangementTransformationnel
moins invasive. Malgré le fait qu’elle était la
première à subir une telle intervention avec
l’assistance robotisée, elle a été rassurée par ses
nombreux avantages. « Dès le début, je me suis
sentie entre bonnes mains avec le Dr Vanounou
et j’ai fait confiance à toute l’équipe de l’HGJ »,
de préciser Mme Canzer.
Depuis le traitement de Mme Canzer, deux
autres procédures Whipple robotisées ont été
réalisées avec succès par le Dr Vanounou et
son équipe. « Le dévouement et le soutien du
personnel de la salle d’opération ont rendu
possibles ces procédures avancées, a souligné
le Dr Vanounou, et nous tenons bien sûr à
remercier les généreux donateurs qui nous ont
permis d’obtenir le robot ».
Pulse C’est mon hôpital
7

Pulse Pulse
8 8
Maryse Lemaire, postdoctorante
à l’Institut Lady Davis
pour la recherche médicale à
l’HGJ, s’est vu décerner un Best
Postdoctoral Publication Award
par la Society of Toxicology.
L’article gagnant, paru dans le
journal Toxicological Sciences,
révèle que l’exposition à l’arsenic
peut représenter un danger pour
la santé humaine à des niveaux
beaucoup plus faibles que ce que
l’on croyait jusqu’à maintenant.
La toxicité de l’arsenic et ses
effets cancérigènes sont con-nus
depuis longtemps. Des tests sur
les souris ont aussi établi que
l’arsenic cause des problèmes
cardiovasculaires à une
concentration de 1 000 parties
par milliard (ppb) dans l’eau. Les
recherches de la Dre Lemaire,
qui travaille à l’ILD au laboratoire
de la Dre Koren Mann, revêtent
toutefois une grande importance
puisqu’elles démontrent que
l’arsenic peut avoir un impact à
des concentrations aussi faibles
que 200 ppb.
« Nous estimons qu’il y a encore
des millions de personnes
à travers le monde qui sont
exposées régulièrement à des
concentrations d’arsenic de 200
ppb ou plus », indique la Dre
Mann. Dans les endroits où la
nappe phréatique se trouve près
de l’écorce terrestre, comme au
Pakistan, la présence naturelle
d’arsenic est élevée et celui-ci
est absorbé par les cultures
telles que le riz, se frayant
ainsi un chemin dans la chaîne
alimentaire.
La Dre Lemaire a observé
les effets de l’arsenic sur les
cellules dites macrophages, qui
transportent les lipides dans
l’organisme. Elle a démontré
que l’arsenic rend les dépôts de
lipides moins stables lorsqu’on
donne aux animaux une
alimentation riche en gras, ce qui
favorise la rupture des cellules et
pourrait entraîner la formation de
caillots potentiellement fatals.
« Cela modifie notre perception
de la toxicité de l’arsenic, ajoute
la Dre Mann, et démontre que les
individus exposés présentent de
nombreux facteurs de risque. »
Cette étude fournit également
des renseignements précieux
pour les organismes de
réglementation chargés
d’établir les niveaux sécuritaires
d’exposition. Selon les normes
Une chercheuse de l’ILD reçoit un
prix pour ses travaux sur l’arsenic
Dr. Koren Mann et Dr. Maryse Lemaire
environnementales canadiennes, le niveau
acceptable maximum pour l’arsenic dans
l’eau potable est de 10 ppb. « Les normes
courantes pour l’arsenic sont établies à
partir de ses propriétés carcinogènes. À la
lumière des dernières données recueillies
concernant les risques cardiovasculaires
à faibles doses, une révision des normes
devient nécessaire », indique la Dre
Mann.

L’École Mini-Med HGJ est de retour!
Du 16 mai au 6 juin
L’équipe du glaucome HGJ-McGill sur la scène internationale
Semaine mondiale du glaucome : du 11 au 17 mars
Répondant à une demande de Aide-
Vision Asbl dans la République démocratique
du Congo pour offrir de
l’aide à l’occasion de la Semaine mondiale
du glaucome, l’HGJ a envoyé à
l’organisation des copies du DVD de
l’hôpital, Je fais du glaucome, produit
par le Centre d’information sur le
glaucome McGill à l’HGJ.
Ce DVD, qui met en scène le Dr
Oscar Kasner, directeur du Service
du glaucome, et Carole Desharnais,
infirmière en Ophtalmologie, ne servira
pas uniquement pour le programme,
mais il pourra être utilisé dans de
nombreux dispensaires médicaux du
pays.
À la fine pointe du savoir : points de vue d’émi-
nents médecins de la génération des innovateurs
Soyez à la fine pointe des connaissances sur la thrombose veineuse profonde, les
maladies gastro-intestinales, le cancer du foie et les maladies du rein en assistant
aux conférences de nos experts suivants :
• Dr. Vicky Tagalakis,
Division de médecine interne :
« Lots About Clots »
• Dr. Matthew Oughton,
Division des maladies infectieuses :
« Bugs and the Gut »
explique Marc Renaud, gestionnaire
de projet au Centre d’information sur
le glaucome McGill. Nous sommes
persuadés que d’autres organi-
sations dans d’autres pays suivront
notre exemple. »
À l’occasion de la Semaine
mondiale du glaucome, le Centre
a également organisé pour
le public une journée de
dépistage du glaucome et de
sensibilisation à la maladie,
en aménageant un kiosque
à la Plaza Alexis-Nihon, le
16 mars.
Billets : 40 $ pour adultes, 25 $ pour étudiants (avec
cartes d’identité) et pour aînés (60+)
« Nous espérons également
que notre modèle
de séances d’information
se poursuivra là-bas;
nous resterons donc
en contact et nous
avons offert notre
expertise. Pour le
moment, un projet pilote sera mis
sur pied dans la ville de Goma,
À partir de la gauche : Marc Renaud, Dr Oscar Kasner et Carole Desharnais
• Dr. Tsafrir Vanounou,
Service de chirurgie générale :
« How Colorectal Cancer Attacks the Liver »
• Dr. Gershon Frisch,
Division de néphrologie :
« Kidney Disease and Anemia »
Présentations en anglais seulement.
Pour vous inscrire, composez le 514-340-8222, poste 3337, ou
visitez le jgh.ca/minimed.
Pour plus d’information : minimed@jgh.mcgill.ca.
Les conférences des séries précédentes peuvent être visionnées
au jgh.ca/minimed.
Tarifs spéciaux pour
les employés et bénévoles!
Séances d’information gratuites
Environ une fois par mois, le Centre d’information sur le glaucome
McGill offre des séances d’information gratuites avec le Dr Oscar
Kasner, Carole Desharnais et Marc Renaud. Pour en savoir plus,
consultez jgh.ca/glaucoma ou téléphonez au poste 4954.
Pulse C’est mon hôpital
9

10
epuis 2005 et le tout premier
Week-end pour vaincre le cancer
du sein, l’appui de tous les secteurs
de l’hôpital a toujours été formidable.
Infirmières et infirmiers, médecins,
personnel administratif, employés
de l’entretien et tous les autres ont
répondu à l’appel et pris part au
mouvement pour vaincre le cancer
du sein. Une des équipes présente
dès le début était Power to Heal,
formée principalement d’employés
de la Fondation de l’HGJ auxquels
se sont ajoutés d’autres employés
de l’hôpital ainsi que des parents et
des amis.
L’événement a ensuite changé de
nom, en 2010, pour devenir le
Week-end Pharmaprix pour vaincre
les cancers féminins. Et en 2009, un
nouvel événement entrait en scène :
le Cyclo-défi Enbridge contre le
cancer. Pendant tout ce temps, les
équipes de la Fondation – Power
to Heal pour le Week-end et Pedal
Pulse D
La Fondation HGJ descend dans la rue
et fait du chemin Joignez-vous à une équipe ou
formez-en une dès maintenant !
Power to Heal pour le Cyclo-défi – ont
vaillamment maintenu le rythme.
Ce sont deux équipes ouvertes, c’està-dire
que les employés de l’hôpital,
les amis, les parents et les patients
y sont les bienvenus; en fait, on les
encourage à participer. Beaucoup
d’autres équipes d’employés sont
aussi prêtes à accueillir de nouveaux
membres, mais vous pouvez
également mettre sur pied votre
propre équipe.
Peu importe de quelle façon vous
déciderez de vous impliquer, faites le
premier pas maintenant et découvrez
comment appuyer l’HGJ en vous
inscrivant pour marcher ou rouler
dès cet été !
Karine Mayers (à gauche), coordonnatrice des
événements spéciaux pour la Fondation de l’HGJ,
et Alexis Gaiptman, directrice de dons planifiés
et événements spéciaux à la Fondation, deux
membres dévouées de l’équipe Pedal Power to Heal, célèbrent à la
ligne d’arrivée du Cyclo-défi Enbridge contre le cancer 2011.
Information sur les événements :
Le Week-end Pharmaprix pour
vaincre les cancers féminins, qui en
est à sa huitième année, a amassé
plus de 45 millions $ pour le Centre
du cancer Segal de l’HGJ. Il s’agit
d’une marche où les participants ont
tout le soutien nécessaire et qui se
déroule dans les rues de Montréal,
soit en deux jours sur 60 kilomètres,
ou en une journée de 32 kilomètres.
En 2012, le Week-end aura lieu les 25
et 26 août. Pour plus d’information,
veuillez contacter Karine Mayers
au poste 2763 ou sur Lotus Notes.
Vous pouvez aussi consulter www.
endcancer.ca.
Les membres de l’équipe Power to Heal, sourire
aux lèvres au départ du Week-end Pharmaprix pour
vaincre les cancers féminins 2009.
Le Cyclo-défi Enbridge contre le
cancer est un événement à vélo
qui sert aussi à soutenir le Centre
du cancer Segal. Les participants
parcourent environ 220 kilomètres en
deux jours entre Montréal et Québec.
Pour ses trois premières années,
l’événement a permis de recueillir
plus de 19 millions $. L’édition 2012
aura lieu les 7 et 8 juillet. Pour plus
d’information, veuillez contacter
Stephanie Roza au poste 2587 ou
sur Lotus Notes. Vous pouvez aussi
consulter www.conquercancer.ca.

Un Oacis à l’HGJ, rafraîchissant et revitalisant!
Les dossiers électroniques des patients accessibles dans tout l’hôpital
La documentation et les dossiers médicaux papier, c’est
terminé. Le passage au dossier patient électronique
offre aux professionnels de la santé un accès plus facile à
l’information dont ils ont besoin et leur permet de prendre
des décisions plus éclairées. Cela signifie aussi des soins
de meilleure qualité et une plus grande sécurité pour les
patients.
À la tête de ce mouvement dans la voie de l’avenir, il y a Oacis
: un système d’information clinique offert aux établissements
de santé par l’Agence de santé et services sociaux de
Montréal. Une fois l’information sur les patients centralisée,
les professionnels de la santé peuvent consulter le dossier
de leurs patients n’importe où dans l’hôpital. Oacis donne
accès aux résultats de laboratoire, aux résultats d’analyses
et à l’imagerie médicale, ainsi qu’à l’historique des épisodes
de soins antérieurs. Le système permet aussi aux utilisateurs
de faire des requêtes pour des médicaments et des tests
électroniquement.
Oacis sera déployé en différentes phases, qui s’étendront
graduellement d’un service à un autre. À mesure que le
programme sera implanté dans un plus grand nombre
de secteurs, un changement de culture s’effectuera
naturellement pour faire place à une nouvelle manière de
traiter les patients. Par exemple, les cliniciens gagneront du
temps en faisant leur ronde, car il sera plus facile pour eux
de consulter toute l’information sur les patients dans Oacis.
En outre, la plupart des cliniciens n’auront plus à consulter le
système de radiologie, PACS, Chartmaxx ou les laboratoires
pour obtenir leurs résultats, qui seront tous disponibles
grâce à Oacis.
« C’est la pierre angulaire de notre avenir », explique
le Dr Stephen Rosenthal, directeur des Ressources
informationnelles et médecin urgentiste. Oacis améliorera
l’efficacité dans tous les services de l’hôpital. Au-delà de ses
propres possibilités et avantages, Oacis peut aussi mener à
la mise en oeuvre d’autres projets, comme éventuellement
l’utilisation des iPads, des iPhones et des tablettes au chevet
des patients. Ainsi, le personnel médical n’aura plus à se
servir constamment de l’ordinateur de bureau; désormais,
les soignants auront accès à l’information sur les patients
partout, que ce soit dans l’hôpital ou à l’extérieur de l’hôpital.
Bilan TI : Soyez au courant des progrès technologiques à l’HGJ
Les projets ci-dessous seront suivis et mis à jour régulièrement dans Pulse afin de permettre au personnel d’être au fait des développements qui
les affectent et profitent aux patients. Pour plus d’information sur ces projets et d’autres aussi, surveillez Pulse et jgh.ca.
Projet Secteurs Statut Plan / Description
Tableau des lits Secteurs cliniques
dans tout l’hôpital
Multimédia au chevet
du patient
Secteurs cliniques
dans tout l’hôpital
Chartmaxx Secteurs cliniques
dans tout l’hôpital
Documentation
électronique
Secteurs cliniques
dans tout l’hôpital
Projet pilote en avril 2012 Le personnel de l’entretien pourra entrer des avis
électroniques une fois les secteurs nettoyés
En cours Moniteurs multifonctionnels au chevet des patients
pour usage clinique, divertissements, communication et
surveillance
Mise à jour en cours La numérisation des dossiers médicaux permettra aussi la
signature électronique des patients, une initiative sans papier
Projet pilote au Centre de
médecine familiale Herzl et
à la Division des maladies
pulmonaires
Remplace la documentation papier sur les soins, pour des
taux plus élevés de sommaires de sortie complétés quand le
patient reçoit son congé
Système de l’urgence Service d’urgence Avril 2012 Comprendra la mise en oeuvre d’un système pleinement
informatisé au Service d’urgence pour suivre les progrès et
les traitements des patients dans le service
Gestion de
l’information
Supports mobiles de
soins
Secteurs cliniques
dans tout l’hôpital
Secteurs cliniques
dans tout l’hôpital
Mobile Medic Secteurs cliniques
dans tout l’hôpital
Oacis Secteurs cliniques
dans tout l’hôpital
Pavillon K – Projets TI Pavillon K Évaluation de nouvelles
technologies
Système de la
pharmacie
Service de la
pharmacie
Vocera Soins infirmiers,
secteurs cliniques
En cours Évaluations sur Internet des temps d’attente et du flux des
patients pour les gestionnaires; sera disponible en avril 2012
En cours Études en vue d’inclure de nouvelles technologies, comme
les écrans tactiles
Printemps 2012 Disponibilité des résultats sur téléphone intelligent
Janvier 2012 Pour plus d’information, voir l’article ci-dessus
Terminaux au chevet du patient, tablettes et iPads, nouvelle
salle de serveurs pour supporter les projets du Pavillon K
Choix du système en préparation Permettra la consultation des médicaments sur Oacis, et les
commandes électroniques de médicaments
Évaluation en cours Système de communication bidirectionnel pour le personnel
infirmier
WiFi Tout l’hôpital Disponible pour le personnel Permet l’avancement d’autres projets nécessitant l’utilisation
d’un réseau sans fil
Le point sur la
construction:
Tenez-vous au courant de
ce qui se passe dans votre
hôpital , visitez
jgh.ca/PointsurlaConstruction
Pulse C’est mon hôpital
11

Pulse
12
Une réception honore les
employés qui cumulent de
nombreuses années de service
Le 28 février, les employés ont célébré
ensemble les jalons qui marquent leur
carrière à l’HGJ. Ils ont applaudi joyeusement et
porté un toast en se félicitant mutuellement, et
ce, peu importe s’ils recevaient une épinglette
pour cinq ans de service ou s’ils étaient honorés
pour des dizaines d’années au service de
l’hôpital.
« C’est merveilleux de pouvoir aider mes
collègues et les membres du personnel, et de
savoir que nous faisons
une différence dans
la vie des patients,
a commenté Esther
Adelsohn, une
adjointe
Christie Pavlakos, à
gauche, est honorée
pour ses 25 années
de service, et Orville
Campbell célèbre 10
ans de service.
administrative à
qui on a remis
une épinglette
pour ses cinq ans
de travail dans
différents services,
entre autres à la
salle du courrier.
Transformer des situations négatives en
situations positives est la plus grande
récompense quand on travaille ici. C’est un
privilège et un honneur. »
Quant à Peter Patulli, préposé aux bénéficiaires
à la Division de radio-oncologie qui a pris
sa retraite en novembre, il a fait part de
son bonheur d’avoir travaillé à l’HGJ : « Ce
fut un réel plaisir pour moi pendant ces 35
dernières années. C’était un milieu de travail
exceptionnel, et je m’ennuie déjà de tous ces
gens. »
Près de 1 000 employés ont été honorés
pour des anniversaires importants, par
tranches de cinq – 5, 10, 15, 20 ans, etc.
Ils étaient plus de 300 à l’auditorium
Samuel S. Cohen, au Pavillon A, pour
recevoir leurs certificats et leurs cadeaux.
Les autres les ont reçus par le courrier
interne.
En tête de liste, on trouvait le Dr Mervyn
Gornitsky qui célébrait 55 années au
Service de dentisterie dont il fut le chef de
1971 à 1998. Le Dr Gornitsky, qui effectue
maintenant des recherches sur la sclérodermie
(une maladie auto-immune du tissu conjonctif),
est présentement chef émérite du service et
professeur émérite à la faculté de dentisterie de
l’Université McGill.
« Certains d’entre vous prodiguent aux patients
des soins médicaux ou infirmiers, d’autres sont
des professionnels paramédicaux, d’autres
encore ont un rôle technique ou administratif,
a souligné Rick Dubrovsky, président de l’HGJ,
en s’adressant aux invités. Mais peu importe
le type de travail que vous effectuez, chacun
et chacun d’entre vous, à sa façon, apportent
de l’espoir et du réconfort à nos patients au
moment où ils en ont le plus besoin. »
« Pour saisir réellement ce qui se passe ici et
pour comprendre pourquoi nous sommes si
extraordinaires, il n’y a qu’à regarder les gens
qui travaillent ici, a ajouté le directeur général,
Dr Hartley Stern. À cause des valeurs qui nous
distinguent, les gens décident de poursuivre
toute leur carrière ici, et j’en suis très fier.
C’est avec grand plaisir que je vous remercie
pour tout ce que vous avez fait et pour votre
précieuse et durable contribution. »
Voici la toute première équipe Web de l’HGJ
De nouveaux visages sont arrivés
dans l’équipe Web du Service des
affaires publiques et communications.
En effet, David Cohen, technicien
médias numériques et sociaux, et
Fabrice Baro, technicien de support
Web, se sont joint à David Kemper,
spécialiste Web et médias numériques,
pour former la première équipe de
services web de l’hôpital.
L’équipe des services Web permettra
à l’HGJ de se montrer à la hauteur
des attentes de la part du public qui
consulte le site web d’un hôpital, et de
répondre aux demandes croissantes
des services de l’hôpital pour leurs
différents besoins d’utilisation des
médias numériques et du web. « L’HGJ
est un grand hôpital, et il est très
dynamique, souligne M. Kemper. Le
succès passe donc par une équipe. »
Les deux techniciens donneront de la
Reconnaissance au personnel de l’HGJ pour long état de service
formation et du soutien en gestion de
contenu, notamment en organisant
périodiquement des séances de
questions-réponses impromptues ainsi
que des séances d’information sur
l’utilisation des médias sociaux et des
médias numériques pour promouvoir
les activités et les initiatives des
services. Les deux premières séances
ont eu lieu en mars.
Un nouveau site web d’assistance
est en construction. Le personnel y
trouvera, entre autres, l’horaire des
prochaines séances de formation et
de soutien sur le web et les médias
sociaux.
M. Kemper fait remarquer que
d’autres hôpitaux canadiens et
américains procèdent de la même
façon. « Je crois qu’il est important
pour l’HGJ de jouer un rôle de premier
plan dans l’utilisation des technologies
d’information et de communication,
et de bien informer notre personnel
clinique et non clinique sur la
meilleure utilisation que l’on peut en
faire, dans l’intérêt de nos patients et
de leurs familles. »
Mais il ne s’agit pas seulement de
technologie. Il s’agit d’améliorer
l’accès du public aux renseignements
sur l’hôpital et aussi l’accès des
patients au matériel éducatif; il
s’agit de partager avec le monde les
réalisations et les découvertes de
l’hôpital, et de veiller à ce que tous
aient accès au site web sur n’importe
quel appareil, et quand bon leur
semble.
« En fait, il s’agit d’intégrer les valeurs
qui animent l’HGJ dans notre façon
d’offrir des services web, ajoute M.
Kemper. Tout cela pour améliorer
l’expérience des patients. »