La Bible d'Olivetan 1535

premièrement été révisée par Calvin de 1540 à 1560 et devint connue comme la Bible de l'Épée,
elle fut aussi révisée par Théodore de Bèze en 1588 pour devenir la Bible de Genève. Ce texte
sera celui que liront en France, après plusieurs révisions, les huguenots qui, à leur tour, furent
massacrés sans pitié par les armées catholiques. Il connaîtra encore des révisions et des
modernisations. Ce sera la Bible de David Martin, pasteur calviniste français réfugié en
Hollande en 1707, puis celle de Jean-François Ostervald, pasteur arminien à Neuchâtel en 1744
qui en révisa le français seulement dans la marge de la Genève, et la Bible calviniste de Lausanne
par M. Matter en 1862 publiée à Londres. Aussi une nouvelle révision de la Bible de l'Épée fut
entreprise de 2001 à 2011 qui porte une traduction étymologique très radicale et très fidèle aux
originaux, puis finalement la Bible hyper-calviniste de Machaira de 2012 à 2016, dont la dernière
se distingue par la précision de ses nouvelles traductions.
Ainsi pendant plusieurs siècles, les croyants de langue française ont pu lire le Saint Livre dans la
version vaudoise d'Olivetan, ou dans des versions qui s'en étaient largement inspiré tout en
demeurant fidèles aux mêmes originaux hébreu et grec, même si parfois certaines traductions
peuvent variées du à l’évolution et à la flexibilité de la langue française, et aussi aux principes
utilisés pour traduire les textes dont l’approche peut être différente entre traducteurs.
Cette édition de la Bible d’Olivetan 1535 contenait les Apocryphes, livres non-inspirés contenant
un grand nombre de fausses doctrines, que nous avons retirés pour demeurer fidèle aux principes
du protestantisme. Pour réduire l’espace du volume imprimé, nous avons enlevé aussi les textes
liminaires (Préface, Apologie du traducteur, Indices, etc ...). Nous avons seulement gardé
l’essentiel, à savoir les textes de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Jean leDuc
2015
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