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Versions et révisions de la Bible

L'Écriture Sainte donne amplement de témoignages rendus à son inspiration et à son autorité, par l'Admirable Esprit des vivants qui se révèle à nous dans le contenu de ses pages comme Père, Fils et Saint-Esprit, puis par les prophètes et les apôtres. S'agit-il d'un argument circulaire? Doit-on prendre au sérieux le témoignage que "l'intéressé" rend à lui-même, quand la Bible dit qu'elle est inspirée? Bien sûr que oui: il est généralement admis que "l'accusé" a le droit de se défendre, et que ses paroles seront pesées pour voir si elles sont dignes de confiance! L'argument le plus important en faveur de l'autorité des Écritures est que ces Écritures elles-mêmes se réclament de cette autorité. Cette affirmation est particulièrement manifeste dans l'Ancien Testament. Nulle part dans l'Ancien Testament on ne peut lire sans avoir le sentiment que partout il est entendu que "ceci est la Parole de l'Esprit des vivants (Dieu)". Les expressions "le Seigneur dit, le Seigneur parla, la parole de l'Eternel me fut adressée" sont utilisées 3808 fois. Les auteurs ne partagent pas avec nous le fruit de leur discernement, leurs méditations ou leurs réflexions. Ce ne sont pas leurs idées qu'ils transmettent, non! Sans cesse ils insistent sur la parole du Seigneur, ce que l'Esprit des vivants a révélé, ce que le l'Admirable a dit. Ainsi l'autorité de la Bible n'est pas une autorité dépendante d'une autorité ou de preuves humaines quelles qu'elles soient. L'autorité de la Bible ne dépend ni de l'autorité de l'Église, ni de l'autorité du raisonnements d'un particulier, ni d'aucun groupe quelconque. La Bible détient son autorité de l'Esprit des vivants seul et non des hommes.

L'Écriture Sainte donne amplement de témoignages rendus à son inspiration et à son autorité, par l'Admirable Esprit des vivants qui se révèle à nous dans le contenu de ses pages comme Père, Fils et Saint-Esprit, puis par les prophètes et les apôtres. S'agit-il d'un argument circulaire? Doit-on prendre au sérieux le témoignage que "l'intéressé" rend à lui-même, quand la Bible dit qu'elle est inspirée? Bien sûr que oui: il est généralement admis que "l'accusé" a le droit de se défendre, et que ses paroles seront pesées pour voir si elles sont dignes de confiance! L'argument le plus important en faveur de l'autorité des Écritures est que ces Écritures elles-mêmes se réclament de cette autorité. Cette affirmation est particulièrement manifeste dans l'Ancien Testament. Nulle part dans l'Ancien Testament on ne peut lire sans avoir le sentiment que partout il est entendu que "ceci est la Parole de l'Esprit des vivants (Dieu)". Les expressions "le Seigneur dit, le Seigneur parla, la parole de l'Eternel me fut adressée" sont utilisées 3808 fois. Les auteurs ne partagent pas avec nous le fruit de leur discernement, leurs méditations ou leurs réflexions. Ce ne sont pas leurs idées qu'ils transmettent, non! Sans cesse ils insistent sur la parole du Seigneur, ce que l'Esprit des vivants a révélé, ce que le l'Admirable a dit. Ainsi l'autorité de la Bible n'est pas une autorité dépendante d'une autorité ou de preuves humaines quelles qu'elles soient. L'autorité de la Bible ne dépend ni de l'autorité de l'Église, ni de l'autorité du raisonnements d'un particulier, ni d'aucun groupe quelconque. La Bible détient son autorité de l'Esprit des vivants seul et non des hommes.

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ecclésiastique l'assentiment que seule l'Écriture a le<br />

droit <strong>de</strong> réc<strong>la</strong>mer. Il ne faut pas, écrit-il, "introduire dans<br />

l'Église c<strong>et</strong> exemple <strong>de</strong> tyrannie: que soit tenu pour<br />

hérétique quiconque n'aurait pas répété les formules<br />

établies par un autre". Dans <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Caroli, Calvin<br />

voit donc une atteinte à l'autorité <strong>de</strong> <strong>la</strong> seule Écriture <strong>et</strong> à<br />

<strong>la</strong> liberté chrétienne, bien qu'il soit responsable lui-même<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Michel Serv<strong>et</strong> pour avoir attaqué le mystère<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Trinité Ontologique du catholicisme qui provient <strong>de</strong><br />

ces anciens symboles. Dans son livre, <strong>la</strong> Restitution<br />

Chrétienne, il est dit correctement que <strong>la</strong> trinité n'a pas<br />

<strong>de</strong> fon<strong>de</strong>ment biblique. Serv<strong>et</strong> conserve l'idée qu'il y a un<br />

Père, un Fils <strong>et</strong> puis le Saint Esprit, mais il ne veut pas<br />

que ce soit <strong>de</strong>s “ personnes ”. Il estime que le mot “<br />

personne ” ne peut absolument pas convenir, notamment<br />

au Saint Esprit, <strong>et</strong> en ce<strong>la</strong> il avait parfaitement raison car<br />

«Dieu est Esprit» dit le Seigneur Jésus (Jean 4:24) <strong>et</strong> non<br />

pas une personne. Ensuite, il pense que le Fils est en fait<br />

le Logos, <strong>la</strong> Parole <strong>de</strong> Dieu qui s'est incarnée, mais à un<br />

moment précis <strong>de</strong> l'histoire. Il y avait donc pour Serv<strong>et</strong> un<br />

moment où le Fils n'existait pas comme tel avant son<br />

incarnation, mais comme Dieu même, le Père éternel. Sa<br />

position était soli<strong>de</strong>ment biblique sans aucun recours à <strong>la</strong><br />

supposition <strong>de</strong>s préjugés trinitaires avec ses conjectures<br />

aberrantes. Par conséquent, malgré tout ce qui est dit<br />

contre lui par les trinitaires orthodoxes, Serv<strong>et</strong> acceptait<br />

strictement l'autorité <strong>de</strong> l'Écriture, en tant que source <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> foi en dépit <strong>de</strong> ses autres écarts doctrinaux. Si Calvin<br />

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