the travaux préparatoires hague rules hague-visby rules - Comite ...

PART II - HAGUE RULES 177Article 3 (1)(a) - SeaworthinessMais en admettant même, Messieurs,qu’on puisse reconnaître l’action quasidélictuellede ce chargeur contre le chantier,cela n’est jamais qu’une action quasidélictuelle,c’est-à-dire une action dans laquellele chargeur va avoir tout le fardeaude la preuve alors qu’il est lié avec le transporteurpar un contrat en vertu duquel iln’a à faire aucune preuve. Nous renversonsdonc complètement les rôles.J’en ai terminé en vous disant ceci surle terrain de l’équité.Sur le terrain pratique, il est tellementnormal que moi, chargeur, qui n’aicontracté qu’avec vous, transporteur, jem’adresse à vous, armateur, en vertu dulien contractuel qui nous lie. Je vous dis: ledommage de ma marchandise provient dela faute, de la défectuosité de votre objet,le navire. Payez-moi, et à votre tour, vousvous retournerez contre le chantier, aveclequel vous avez un rapport contractuel.Vous dites au chantier qu’il n’a pas bienrempli son engagement contractuel de faireune réparation convenable.Telles sont les raisons pour lesquelles,véritablement, j’estime que la décision dela Chambre des Lords a été rendue d’unefaçon pratiquement juridique et équitableet qu’il n’y a pas lieu d’adopter l’amendementbritannique.M. P. Gram, Norvège (traduction):Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,je prends la parole au nom de la délégationnorvégienne et également aunom des délégations finlandaise, danoiseet suédoise. Tous, nous désirons appuyerénergiquement la proposition britannique.Le point principal que nous désironsgarder présent à l’esprit, est qu’il nes’agit pas de rompre l’équilibre de laConvention de 1924 mais, comme M.Miller l’a déclaré si clairement au sein dela commission, il s’agit bien au contrairede rétablir cet équilibre. Il y a eu une tendanceà transformer les soins raisonnablesdu type de la diligence raisonnable en matièrede responsabilité en une garantiepresque absolue; cela n’a pas été le principeoriginal du grand compromis que personnene désire modifier.Je pense aussi que l’assemblée devraitis bound with the carrier by a contractaccording to which he has nothing toprove. We are therefore completely turningthe parts.I have finished with saying this on thegrounds of equity.On practical grounds, it is so obviousthat I, shipper who have only contractedwith you, carrier, I apply to you,shipowner, according to the contractwhich is binding on both of us. I say toyou: the damage sustained by my goodsresults from the fault, from the defect ofyour thing, the ship. Pay me and in yourturn, you will sue the shipyard withwhich you, and you alone, have a contractualrelationship. You tell the shipyardthat it has not properly fulfilled itscontractual promise to carry out properrepairs.Those are the reasons why actually, Ifeel that the decision of the House ofLords has been delivered in a completelylegal and equitable way and that thereis no need to adopt the British amendment.The President. I shall now call on theNorwegian delegate to address the meeting.Mr. P. Gram, Norway: Mr. President,Ladies and Gentlemen, I speak here onbehalf of the Norwegian Delegation andalso of the Finnish, Danish and SwedishDelegations. We all feel very strongly wewant to support the British proposal.The main point we want to keep in mindhere is that it is not a question of upsettingthe balance of the 1924 Conventionbut, as Mr. Miller told us so very clearlyin the Commission, it is quite the contrary,it is a question of re-establishingthe balance. The tendency is growingfrom the reasonable care, due diligencetype of liability into a quite strict absolutewarranty that was not the originalidea of the great compromise which nobodywants to upset.I think also the Assembly should verymuch bear in mind the reason why thiswas drafted, and so very carefully draft-