the travaux préparatoires hague rules hague-visby rules - Comite ...

354 COMITE MARITIME INTERNATIONALThe Travaux Préparatoires of the Hague and Hague-Visby RulesConférence Diplomatique - Octobre 1922Séances de la Sous-CommissionDeuxième Séance - 20 Octobre 1922[189]M. Bagge, Délégué de la Suède, demandepourquoi on ne s’en est pas tenuà l’interdiction de la negligence clause.Pourquoi fallait-il étendre cette défenseaux autres obligations du propriétaire denavire et au recours direct que le tiersporteur du connaissement a du chef d’erreursde description dans le contrat detransport?M. van Slooten, Délégué des Pays-Bas, demande de s’en tenir à l’exclusionde la negligence clause.M. de Rousiers, Délégué de la France,explique qu’il semble nécessaire dedéfinir ce dont il est interdit de s’exonérerpar contrat. Les termes de l’article 3ont fait l’objet d’un accord unanime de lapart des propriétaires de navires.M. le Président répond que cette dispositiona été introduite à la demande desintéressés américains. On a reconnuqu’elle n’était pas indispensable, mais ony tient aux Etats-Unis, où l’on préfère direclairement ce que l’on peut et ce quel’on ne peut pas faire. Les Etats-Unistiennent au maintien des règles formuléesquant à l’exactitude de la description desmarchandises dans le connaissement,pour éviter les pertes sérieuses dont lespropriétaires de cargaisons et les banquiersont été les victimes dans le passé.M. Langton, Délégué de la Grande-Bretagne, appuie les vues de M. Hough.Le but est avant tout de faire du connaissementun “instrument de crédit” de valeurréelle.M. Bagge, Délégué de la Suède, revenantsur la clause prima facie evidence,présomption sauf preuve contraire, (articleIII, 4) mise en corrélation avec cettedisposition 8, ne peut admettre cette présomption.En droit scandinave, leconnaissement constitue une preuveconcluante, tandis que le projet ne considèreles mentions au connaissement quecomme une présomption sauf preuvecontraire.Diplomatic Conference - October 1922Meetings of the Sous-CommissionSecond Session- 20 October 1922[189]Mr. Bagge, Swedish delegate, askedwhy the prohibition of the negligenceclause had not been adhered to. Whywas it necessary to extend this defence tothe other obligations of the shipownerand to the direct recourse that the thirdparty holder of the bill of lading had underthe head of errors of description inthe contract of carriage?Mr. van Slooten, delegate from theNetherlands, asked to adhere to the exclusionof the negligence clause.Mr. de Rousiers, French delegate,explained that it seemed necessary to definewhat it was forbidden to exclude bycontract. The terms of article 3 aimed atcreating a unanimous agreement on behalfof shipowners.The Chairman replied that that provisionhad been introduced at the requestof American interests. It was recognizedthat it was not indispensable butthat they held to it in the United States,where they preferred a clear statement asto what one could or could not do. TheUnited States supported the maintenanceof the rules as formulated concerningthe exactitude of the descriptionof goods on the bill of lading so as toavoid the serious losses to which cargoowners and bankers had in the past beenvictim.Mr. Langton, delegate from GreatBritain, supported the views of JudgeHough. The aim was above all to makethe bill of lading an “instrument of credit”of real value.Mr. Bagge, Swedish delegate, returningto the clause concerning prima facieevidence, “Présomption sauf preuve contraire”(article 3(4)), related it to the presentparagraph 8 and could not acceptthis “présomption”. Under Scandinavianlaw, the bill of lading constituted conclusiveproof while the draft only consideredthe marks on the bill of lading asprima facie evidence.