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dossierAvenue de SuissePôle d’animationsNORD“L’architecture au service du fonctionnel”INTERVIEW DE SABRINA BEURY, directrice du secteur Petite Enfancede la mairie de Ramonville sur le volet crèche du projet de SouleQuelle appréciation avez-vous concernantla prise en compte de vos besoins dans l’architecturede la future crèche des Coteaux ?Pendant un an et demi, nous avons vraiment travailléavec les architectes, aussi bien dans lescomités de pilotage qui rassemblaient l’ensembledes partenaires et utilisateurs que dans les nombreusesréunions techniques où nous abordionsles aménagements concrets de la crèche. J’ai puexpliquer les besoins d’une crèche et demanderles aménagements nécessaires. L’architecte asu adapter ses exigences esthétiques et sescontraintes techniques aux contraintes d’usage.Par exemple ?Le parti pris architectural était de conserver lesfaçades de la cour (Est) et du parc (Nord) ainsique 2 murs intérieurs. L’extension “contemporaine”se fera sur l’arrière du bâtiment (versl’Ouest). Cela posait des contraintes fortesen terme de répartition et d’organisation. Lessalles d’activité étant évidemment situées côtéjardins et les dortoirs et locaux techniques dansles espaces les moins lumineux. Une fois cescontraintes fixées, nous avons eu tout loisir defaire des propositions.Nos demandes avaient pour but de : simplifier les déplacements des enfants et dupersonnel ; garder des continuités visuelles pour la surveillancedes enfants ; préserver la santé des personnels et des enfants;École de MusiqueEntrée crècheSUDCrècheOUEST veiller aux aspects réglementaires prescritspar les services vétérinaires et la protectionmaternelle infantile (PMI).Nous avons demandé par exemple : un espace “bébé” situé près des dortoirs et dela biberonnerie ; des parois vitrées entre les salles de changeet les salles d’activité et des portes de surveillanceentre 2 dortoirs ; que la hauteur des auges où sont remplis etvidés les sceaux évite des efforts inutiles auxagents d’entretien ; que la salle d’activité “humide” (jeux d’eau,peinture et autres activités salissantes) soitentièrement carrelée avec un siphon centralpour un nettoyage facile à la raclette et au jet ; qu’on place un lavabo entre 2 plans de changepour que les personnels puissent se laver lesmains sans avoir à aller à l’autre bout de lapièce ; que selon la règle de la “marche en avant”,tout ce qui est sale ne croise jamais ce qui estpropre dans le parcours des aliments ou deslinges ; qu’il y ait 4 petits dortoirs plutôt que 2 grandspour que l’endormissement soit plus facile cequi n’a pas été facile compte tenu des normesqui imposent 7 m 2 pour le premier lit et 1 m 2par lit supplémentaire : cela demandait davantagede place ; etc.Au final, nous sommes satisfaits de la méthodecomme des résultats.©agence Ballot-Franck"Faire quelque chose deINTERVIEW DE M. YVES BALLOT, mandataire de lQuel jugement portez-vous sur ce projet ?Nous sommes tombés sous le charme de ce site patrimonial,qu’il s’agisse de la maison de maître, des multiplesdépendances ou du parc avec cette collection decèdres magnifiques. C’est un vrai défi de le conservertout en lui donnant un autre usage.La règle que nous nous sommes donnée était de débattreen permanence du projet avec les utilisateurs :nous n’avons jamais été seuls. À chaque fois, ils nousont apporté des éléments très concrets et pertinentspour nous aiguiller. Au-delà de l’esthétique, notre souciétait de faire quelque chose de fonctionnel dans lequelles utilisateurs se plairaient. Ce n’est pas si courant :souvent, les futurs utilisateurs (notamment dans lecas du logement) ne sont pas encore connus. Et aufinal, les contraintes posées par les différents servicesutilisateurs ont débouché sur des solutions concrètesde fonctionnement qui ont enrichi notre projet.Quels types de contraintes avez-vous rencontré ?Assurer l’accessibilité des personnes à mobilité réduite(PMR) à un ensemble architectural du XVIII e siècle touten conservant l’identité patrimoniale du lieu n’est paschose facile. Il a fallu par exemple élargir les espacesde circulation ou remonter le niveau de la cour sudpour faire une rampe d’accès au pôle d’animation carles seuils d’accès des différents bâtiments n’étaientpas les mêmes… ce qui nous a permis de maintenir letrès bel escalier de la façade nord comme le souhaitaitl’architecte du patrimoine, M. Desalbres et de proposerun remodelage de l’espace de la cour avec la paysagiste,Mme Debarre.Côté contraintes thermiques, le bâtiment respecte laréglementation thermique selon l’étude thermique duBET Technisphere. Pour ce qui est de la constructionneuve, nous avons fait une architecture compacte et6 # vivre à ramonville 01 # 2013