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Wade solitaire à Versailles

GAB EnQuete - Enquête

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SOCIÉTÉVOL DE CÂBLES À LA SOCIÉTÉ SODIMETLe coupable est l'ami d'enfance du DGL'affaire du vol de câbles informatiques qui a récemment secoué la société SODIMET a livréhier ses secrets. Le coupable, Papa Abdourahmane Diène, n'est rien d'autre que l'ami d'enfancedu fondateur de ladite société, Ameth Sall.ASSANE MBAYEPlus Cupide que Papa AbdourahmaneDiène, tu meurs.Employé par son ami d'enfanceAmeth Sall, <strong>à</strong> la société SODI-MET, comme magasinier, il vouait <strong>à</strong>ce dernier une confiance aveugle. Dumoins, jusqu'au 30 août dernier où ila été pris en flagrant délit de volcommis avec usage de véhicule <strong>à</strong>l'occasion du service. Placé le mêmejour sous mandat de dépôt, il estpassé aux aveux et a balancé sescomplices que sont le chauffeur dela boîte, Libasse Diagne, un exemployéde la société, Pape LeytiDiouf et le commerçant AmethKandji, le receleur.En effet, Papa AbdourahmaneDiène soutirait des câbles informatiquesau magasin de ladite sociétéqui œuvre dans le domaine de l'informatique,et dont il était le responsable.Face au juge, il a reconnu avoirsoustrait au total 15 caisses decâbles informatiques qu'il revendait<strong>à</strong> 50 000 F l'unité <strong>à</strong> Ameth Kandji,pour des caisses qui coûtent 100000 F chacune. Il était aidé dans sabesogne par le chauffeur de lasociété, Libasse Diagne qui se chargeaitdu transport des caisses subtilisées<strong>à</strong> la boutique du receleurAmeth Kandji. Qui le revendait <strong>à</strong> sontour <strong>à</strong> Pape Leyti Diouf qui n'est riend'autre qu'un ex-employé de lasociété.Devant la barre hier, lui et ses complicesont tous reconnu les faits quileur sont reprochés <strong>à</strong> l'exception dureceleur, Ameth Kandji. Face au juge,il a tenté de le mener en bateau ensoutenant qu'il ne savait pas que lescaisses de câbles étaient volées. “Tusavais pertinemment que le prix réeld'une caisse de câble est de 100 000F Cfa sur le marché et non 50 000avec lesquels tu les achetais. Tu es unvoleur. Qui recèle du butin est unvoleur. Donc cesse de faire l’innocent”,lui a dit le procureur. Qui, setournant vers Papa AbdourahmaneDiène, lui a dit ; “Toi, ton patron t'aemployé, envoyé <strong>à</strong> La Mecque, t'atrouvé une femme et t'a acheté unemaison. Tu étais son homme deconfiance au point qu'il est tombémalade quand il a su que c'était toi lecerveau de cette affaire. Pourquoiabuser de cette confiance ?”.“Franchement je ne sais pas ce quim'a poussé <strong>à</strong> commettre un tel acte”,répond M. Diène. “Vous avez fait unacte de haute trahison <strong>à</strong> votre bienfaiteur”,charge la partie civile qui aappelé le parquet <strong>à</strong> condamner solidairementles prévenus <strong>à</strong> payer lasomme de 300 millions <strong>à</strong> titre depréjudice. Quant <strong>à</strong> la défense, elle aplaidé pour une circonstance atténuanted'autant plus que les prévenusont reconnu les faits qui leur sontreprochés. “Il n'y a pas pire sanctionque de reconnaître devant sa femmeet sa famille qu'on est un voleur”,soutient l'avocat de la défense quiappelle le juge <strong>à</strong> accorder <strong>à</strong> son clientune forme de pardon, surtout qu'ils'agit d'un délinquant primaire.Délibéré, le vendredi 7 septembre.En attendant, le procureur qui les atous reconnus coupables des faits, arequis deux ans de prison dont sixmois ferme pour Papa AbdourahmaneDiène, le prestataire PapeLeyti Diouf et le chauffeur LibasseDiagne. Contre le receleur AmethKandji, il a requis deux ans ferme deprison.page 5ATTRAIT À LA BARRE POUR ESCROQUERIELe quinquagénaire condamné <strong>à</strong>3 mois ferme et <strong>à</strong> payer 5 millionsTraîné hier <strong>à</strong> la barre par ladame Fatou Ndiaye, pourescroquerie, le quinquagénaireMamadou Ndoye a écopé d'unepeine de 3 mois de prison ferme etd'une amende de 5 millions cinq centmille francs au titre de préjudice.Courtier de son état, MamadouNdoye avait, en 2002, vendu six parcellessituées <strong>à</strong> Niacoul rab <strong>à</strong> la dameFatou Ndiaye, <strong>à</strong> raison de 30 000 Fpar terrain, selon le plaignant.Expatriée entre-temps en Afrique duSud pour chercher fortune, la dametombe des nues quand elle rentre 5ans plus tard. Elle trouve les terrainsen construction. Partie voir MamadouNdoye pour avoir plus d'explications,ce dernier lui a alors proposé deuxautres terrains situés dans la mêmecommunauté rurale. Seulement, cesterrains lui sont vendus sans aucunpapier y afférant. Sceptique, la damea porté plainte. Devant les limiers,Mamadou Ndoye a pris l'engagementde payer <strong>à</strong> la dame la somme de 6millions équivalant <strong>à</strong> la valeuractuelle des parcelles, et lui a mêmeversé la somme de 500 000 F <strong>à</strong> titred'avance. Devant la barre, il s'estrétracté en soutenant qu'il a vendu <strong>à</strong>la dame deux terrains de 20 x 20m <strong>à</strong>300 000 F Cfa. Face <strong>à</strong> cette rétraction,la partie civile a estimé tout simplementque Mamadou Ndoye avoulu profiter de l'innocence de sacliente pour lui soutirer son argent.“Ma cliente est innocente quand elledit qu'elle a acheté les terrains <strong>à</strong> raisonde 300 000 F Cfa l'unité. En réalité,elle les a achetés <strong>à</strong> raison de 180000 F l'unité”, soutient l'avocat de laplaignante. Qui réclame ainsi au prévenula somme de 15 millions de FCfa, au titre de préjudice. Mais pourla défense, il n'y a aucun acte danscette affaire qui peut qualifier lesfaits d'escroquerie. “Il a bel et bienvendu les six terrains <strong>à</strong> 300 000 Fl'unité au lieu de 180 000 F l'unité”,persiste la défense. Qui notifie que ladame n'est propriétaire de rien dutout, au point d'évaluer les terrains <strong>à</strong>leur valeur actuelle. “La dame aencaissé 580 000 F. Elle a fait uneplus-value de 400 000 F. On ne peutpas dire qu'elle a perdu dans cetteaffaire jusqu'<strong>à</strong> réclamer un préjudicede 15 millions”, explique la défensequi tente de démonter pièce par piècel'argumentaire de la partie civile.Après délibéré, Mamadou Ndoye aété condamné <strong>à</strong> la peine de 3 moisferme et <strong>à</strong> payer une somme de 5500 000 F Cfa.A. MBwww.enqueteplus.comnuméro 371 • mardi 4 septembre 2012

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