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Les métiers<br />
Bureaux Les bureaux d’étude... P.21<br />
d’études... P.21<br />
Évasion<br />
Lisbonne… Lisbonne, unP.24<br />
tramway<br />
nommé plaisir… P.24<br />
L’ I N FO D E S P R O S D U B Â T I M E N T • N ° 1 0 • JA N V I E R 20 0 8<br />
DOSSIER<br />
<strong>ASSURANCE</strong><br />
<strong>CONSTRUCTION</strong><br />
NE PAS RESTER<br />
PASSIF...<br />
À DÉCOUVRIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4<br />
> Les nouveaux produits<br />
NORMES & RÈGLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16<br />
> Memento de l’assurance-construction<br />
À SAVOIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18<br />
> Le droit à l’information des retraités<br />
TABLEAU DE BORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26<br />
NOTRE RÉGION A DU TALENT<br />
Encart central de 8 pages
SOMMAIRE<br />
L’ I N F O D E S P R O S D U B Â T I M E N T • N ° 1 0 • J A N V I E R 2 0 0 8<br />
DOSSIERBÂTIR<br />
<strong>ASSURANCE</strong><br />
<strong>CONSTRUCTION</strong><br />
P.9<br />
NE PAS RESTER PASSIF...<br />
À DÉCOUVRIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4<br />
> Les nouveaux produits<br />
NORMES & RÈGLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16<br />
> Mémento de l’assurance-construction<br />
À SAVOIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18<br />
> Le droit à l’information pour les retraités<br />
LES MÉTIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21<br />
> Les bureaux d’études<br />
ÉVASION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24<br />
> Lisbonne, un tramway nommé plaisir<br />
TABLEAU DE BORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26<br />
Pour mieux connaître le Réseau Unis pour Bâtir : www.m-c-d.com<br />
VOTRE CAHIER RÉGIONAL<br />
EN PAGES CENTRALES<br />
ÉDITORIAL<br />
Éric Petitdemange<br />
Responsable de la publication<br />
Mieux vaut prévenir que guérir…<br />
Ce n’est pas un hasard si nous avons souhaité axer<br />
le dossier principal de ce numéro 10 de votre magazine<br />
Unis pour Bâtir sur l’assurance construction.<br />
Curieusement, le droit français n’impose pas la<br />
souscription d’une police d’assurance-construction.<br />
Mais chacun sait bien, dans nos métiers, qu’il est<br />
rigoureusement indispensable d’effectuer cette<br />
démarche. Car les enjeux sont énormes. Les pièges<br />
aussi…<br />
En cas de sinistre, l’artisan doit faire face à un<br />
ensemble d’obligations qu’il ne doit pas sous-estimer.<br />
La procédure peut être lourde et très longue et, quelle<br />
que soit la nature du sinistre, il doit alors affronter de<br />
longues réunions sur site avec les experts, sans parler<br />
des conclusions auxquelles on lui demande de répondre.<br />
Les experts raisonnent avec leurs mots et surtout<br />
leurs propres codes, basés sur les textes réglementaires,<br />
les jurisprudences existantes et connaissent de<br />
fond en comble les arcanes du code civil. Autant de<br />
situations qui ne sont pas familières à l’entrepreneur,<br />
autant de situations pénibles, chronophages, et qui<br />
recèlent nombre de pièges et de chausse-trapes<br />
qui peuvent se révéler catastrophiques pour l’avenir de<br />
l’entreprise du bâtiment.<br />
Seule une solide assurance peut permettre de faire<br />
face à ces dangers. Notre dossier explique en détail la<br />
démarche globale, attire votre attention sur des points<br />
particuliers qu’on a généralement tendance à négliger.<br />
Nous insistons par exemple beaucoup sur deux pointsclés<br />
qui se révèlent souvent déterminants: la déclaration<br />
précise et la plus exhaustive possible de l’ensemble des<br />
activités de l’entreprise et le dialogue constant avec son<br />
assureur, au moins une fois par an.<br />
«Mieux vaut prévenir que guérir» annonce le titre<br />
de notre dossier. C’est une évidence, mais cette évidence<br />
est quelquefois négligée. Avec toutes les conséquences<br />
qu’elle entraîne…<br />
Nous espérons que ce numéro 10 de votre magazine<br />
vous permettra d’y voir plus clair et d’adopter les bons<br />
réflexes préalables. Et puisqu’Unis pour Bâtir vous<br />
parviendra au courant de ce mois de janvier, permettezmoi,<br />
au nom de l’ensemble des sociétés qui composent<br />
notre réseau, de vous souhaiter à vous-même et à vos<br />
proches une excellente année 2008. Qu’elle soit<br />
conforme à ce que vous en attendez et que nos relations<br />
restent fortes et aussi étroites qu’elles le furent jusqu’à<br />
présent…<br />
UNIS POUR BÂTIR, le magazine du Réseau MCD-Unis pour Bâtir,<br />
34, rue du Faubourg-de-Pierre, 67000 Strasbourg.<br />
RESPONSABLE DE LA PUBLICATION : Éric Petitdemange.<br />
RÉDACTION : Agence de presse ASP - 25, boulevard Wilson, 67000 Strasbourg (03 69 579 306).<br />
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION: Jean-Luc Fournier (jlf@asp-presse.fr).<br />
CHEF D’ÉDITION : Béatrice Fauroux (beatrice-fauroux@club-internet.fr).<br />
JOURNALISTES : Erika Chelly, Jean-Marc Desloges, Béatrice Fauroux, Jean-Luc Fournier, Guylaine<br />
Larminach, Jean-Pierre Marinot, Rémi Morvan, Tiphaine Payot, Marie-Luze Palenne, Berty Robert,<br />
Christian Robischon, Benjamin Thomas, Patrice Wibaut.<br />
RÉVISION: Jean-François Galliot.<br />
CRÉDITS PHOTOS (sauf mention contraire): Agence de presse ASP, Réseau MCD-Unis pour Bâtir, DR.<br />
COORDINATION: Valérie Dupin - MAETVA COM - 7, rue des Mineurs, 67000 Strasbourg (03 88 76 4000).<br />
PRÉPRESSE : Bernard Kuntz - À PROPOS DE - 25, boulevard Wilson, 67000 Strasbourg (03 69 579 305).<br />
RÉGIE PUBLICITAIRE : AGEPRESSE - 51-55 boulevard de Châteaudun, 45000 Orléans (02 38 22 44 12).<br />
IMPRESSION : IMPRIMERIE DE CHAMPAGNE – ZI les Franchises – 52200 LANGRES – (03 25 87 73 21).<br />
Les lois de la contrefaçon et de la reproduction interdisent toute copie ou exploitation des textes, images et graphismes de ce magazine. La reproduction<br />
de tout élément imprimé dans Unis pour Bâtir ne pourra être effectuée qu’après autorisation formelle des auteurs et de l’éditeur. Quel que<br />
soit le support, les documents de toutes sortes remis à des fins rédactionnelles ou d’information,<br />
spontanément ou sur notre demande, ne sont jamais rendus, sauf convention expresse préalable<br />
convenue par écrit entre l’expéditeur et ASP. © Unis pour Bâtir 2008. Ce numéro comprend<br />
un encart régional de huit pages qui répond aux mêmes exigences que celles décrites ci-dessus.<br />
Unis pour Bâtir N°10 a été imprimé et distribué à 90 000 exemplaires. Dépôt légal à parution.
ÀDÉCOUVRIR<br />
RECTICEL<br />
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Elle est réalisée en mousse de polyuréthanne agglomérée contrecollée avec<br />
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la sous-couche. Ce film est débordant de 100 mm et est équipé d'une bande adhésive<br />
assurant une parfaite étanchéité entre les lés.<br />
De plus, ISOL+ CHAPE 303 bénéficie d'une performance acoustique de 20 dB<br />
et d'une classification SC1 A à 3 CH (PV CTBA).<br />
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et notamment à la réglementation ERP 2006. Son plus : un poids<br />
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qui s’adaptent aussi bien au marché de la<br />
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thermiques sont conformes à la RT 2005.<br />
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Personnalisez<br />
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commerce, entrées principales d’habitation). Un produit<br />
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avec serrure quatre points automatique à rouleaux type<br />
Excellence +, un vantail en<br />
aluminium avec trois paumelles<br />
réglables en trois dimensions,<br />
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des vitrages en inox, une<br />
garniture en laiton avec cylindre<br />
profilé, profils d’huisserie<br />
tubulaires en aluminium avec<br />
rupture de pont thermique,<br />
profil rejet d’eau livré de série.<br />
Par sa qualité de pointe, son<br />
équipement de sécurité<br />
apaisant et son isolation<br />
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gamme complète de portes de<br />
qualité supérieure à un prix<br />
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4 • JANVIER 2008
ÀDÉCOUVRIR 6<br />
COULIDOOR<br />
Jouez avec votre<br />
façade de placard<br />
La décoration intérieure n’est plus accessible<br />
qu’aux initiés, mais est désormais ouverte<br />
à votre sensibilité afin d’exposer votre<br />
personnalité. Habillées de vitres laquées,<br />
vos façades de placard jouent avec la lumière<br />
de vos baies vitrées… Toute la préciosité de votre<br />
intérieur se reflète dans leur finition raffinée :<br />
contemporaine ou feutrée, chic ou intemporelle,<br />
laques douces ou colorées, panneaux unis,<br />
décos, bois, persiennes et lambris. Avec la<br />
nouvelle collection de placards et<br />
aménagements de Coulidoor, les rangements<br />
s’exposent désormais ! Ici, rien n’est laissé<br />
au hasard, chaque recoin est pensé.<br />
Répondant à vos nécessités et structurant avec<br />
intelligence et beauté vos agencements, le<br />
dressing envahit toutes les chambres et entrées.<br />
Les innombrables combinaisons de rangements,<br />
de finitions et de coloris, enrichies d’accessoires<br />
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pour tous les goûts.<br />
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UNIS POUR BÂTIR • 5
7 ÀDÉCOUVRIR<br />
CRAWFORDSEA / NORMSTHAL<br />
G60, la porte sectionnelle<br />
à refoulement plafond<br />
Plus qu’une porte de garage, les portes<br />
sectionnelles à refoulement plafond Crawford<br />
SEA constituent un élément à part entière de<br />
qualité de vie. Faciles à manipuler et<br />
silencieuses, simples à actionner, à longue<br />
durée de vie, particulièrement sûres, peu<br />
encombrantes et esthétiques: la synthèse<br />
parfaite de la fonctionnalité innovante et de<br />
l'esthétisme moderne.<br />
Cette porte de garage sectionnelle à<br />
refoulement plafond est destinée à l’-<br />
habitat individuel. Elle est dotée d’un<br />
tablier en panneau sandwich à parement<br />
acier et âme en polyuréthanne<br />
42 mm et déclinée en 5 finitions<br />
(Classic, Line, Style, Trend, Ellipse).<br />
Guidée dans son mouvement par<br />
deux rails latéraux cette porte est<br />
équipée d’un joint bas d’étanchéité. Sa<br />
manœuvre est manuelle ou motorisée<br />
par commande radio. Son tablier<br />
à « pointes de diamant » est proposé<br />
en deux coloris standard, et toute la<br />
palette Ral (option) avec ou sans insertion<br />
de hublots translucides. Ses<br />
dimensions maximales sont (l x h)<br />
5 000 x 3 000 mm et les couleurs<br />
blanc ou marron. Une option tons bois<br />
« Woodgrain » existe sur 3 modèles<br />
(Line, Style, Trend).<br />
> www.crawfordsea.fr<br />
ACO<br />
Showerline: la symbiose entre<br />
l’esthétique et la convivialité<br />
Avec ses dimensions hors normes, la douche à l'italienne a un beau succès...<br />
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la continuité du sol de la salle de bains. Il est également facile à raccorder à la canalisation.<br />
grâce à un siphon orientable, équipé d’un joint assurant l’étanchéité du raccordement.<br />
Il est proposé dans 8 longueurs de 486 à 1 185 mm avec ou sans bavette pour la<br />
reprise de SEL (Système d’Étanchéité Liquide) sous carrelage. Un système de<br />
drainage esthétique et hygiénique en inox, qui donne à la salle de bain une<br />
dimension supplémentaire.<br />
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6 • JANVIER 2008
ÀDÉCOUVRIR 6<br />
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et d’utilisation en font la solution<br />
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sans les branchements au réseau<br />
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l’énergie du soleil et alimente la<br />
batterie du moteur. La fenêtre peut<br />
ainsi être actionnée à distance grâce à<br />
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io-homecontrol ® , offrent en outre toutes<br />
les dernières avancées en matière<br />
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> www.velux.fr<br />
UNIS POUR BÂTIR • 7
8 • JANVIER 2008
DOSSIERBÂTIR<br />
<strong>ASSURANCE</strong><br />
<strong>CONSTRUCTION</strong><br />
NE PAS RESTER<br />
PASSIF...<br />
Technique, ardue, consommatrice<br />
de temps et de paperasse, plutôt<br />
coûteuse : l’assurance-construction<br />
n’est pas la question qui passionne<br />
le plus les artisans et PME, elle<br />
relève de celles qu’on souhaite<br />
éviter. Mais tenter de la contourner<br />
expose à de tels risques en retour<br />
qu’on ne peut y échapper.<br />
Et derrière sa complexité,<br />
il est possible de la rapprocher<br />
de quelques formules de bon sens :<br />
mieux vaut prévenir que guérir,<br />
une perte de temps immédiate<br />
peut faire économiser beaucoup<br />
de soucis et d’argent ensuite,<br />
les absents ont toujours tort.<br />
REVUE DE DÉTAIL.<br />
Mieux vaut<br />
prévenir<br />
que guérir!<br />
Ce dossier a été réalisé avec l’aimable<br />
collaboration du cabinet de courtage<br />
en assurance Roederer SA.<br />
> www.roederer.fr<br />
Françoise Lutz et Pierre Buzaré.
7 DOSSIER BÂTIR<br />
Une histoire d’eau… trouble hélas, pour plonger dans le sujet. Celle d’un<br />
À MÉDITER<br />
carreleur qui avait oublié de s’occuper de l’étanchéité des douches collectives<br />
d’un équipement public. Le défaut a d’abord créé des désordres dans les locaux du sous-sol. On<br />
tente de « colmater la brèche » en installant des bacs de récupération, rien n’y fait. Et au bout de<br />
trois ans, voilà que les cloisons Plaque de plâtre se sont délitées. L’entreprise générale déclare le<br />
sinistre, elle convoque une réunion de ses sous-traitants avec l’expert qu’elle a mandaté pour<br />
constater les dégâts. Au fil de la visite, il apparaît que les dégâts se sont étendus, notamment aux<br />
menuiseries, que l’humidité a pourries. Verdict : il faut, entre autres, renforcer les cloisons par des<br />
pieds métalliques, refaire la chape qui s’est décollée, reprendre le carrelage, déplacer les<br />
pommeaux de douche pour éviter les projections sur les murs, repasser sur quelques peintures et<br />
menuiseries… Facture totale : 50 000 euros, dont les 3/4 à la charge du carreleur. L’histoire ne dit<br />
pas si cet artisan avait bien déclaré qu’il réalise, à titre annexe, des étanchéités sous carrelage,<br />
mais si tel n’a pas été le cas, son assurance ne couvrira pas les coûts de réparation du sinistre.<br />
Cette précaution s’applique au soustraitant.<br />
Certes, il n’est pas présumé<br />
responsable, mais il se transforme alors<br />
lui-même en constructeur direct. Sur celui<br />
où il relève d’un donneur d’ordre, celuici<br />
peut se retourner contre lui pour exiger<br />
réparation. Mésaventure survenue ainsi<br />
dans un programme de 90 logements à un<br />
maçon qui, contrairement aux prescriptions<br />
du DTU 20.1, avait réalisé un mur en agglos<br />
creux, sans l’enduire, ce qui a provoqué<br />
des défauts d’étanchéité, donc des infiltrations,<br />
au droit des raccords avec la dalle<br />
béton du sous-sol. L’entreprise générale<br />
a eu tôt fait de démontrer sa faute.<br />
La responsabilité décennale s’engage<br />
dans deux cas principaux :<br />
> lorsque la solidité de l’ouvrage est<br />
compromise, par exemple lorsqu’un<br />
sinistre touche le clos-couvert, un affaissement<br />
de plancher, un effondrement<br />
de charpente<br />
> lorsque l’immeuble est rendu «impropre<br />
à sa destination». Cas typique des infiltrations<br />
d’eau sur un mur ou une toiture.<br />
LES POINTS ESSENTIELS<br />
QUE FAUT-IL EN RETENIR ?<br />
Un chantier sorti de la tête d’un entrepreneur<br />
peut resurgir à la surface de<br />
longues années plus tard, et les problèmes<br />
commencent. Sans vouloir jouer les shérifs,<br />
il faut avoir conscience que toute<br />
tentative de dissimuler ou d’omettre de<br />
spécifier une donnée peut se retourner<br />
contre soi et coûter cher.<br />
L’assurance-construction existe précisément<br />
pour venir en aide, mais à condition<br />
d’en accepter les règles du jeu. La première<br />
règle est sans équivoque: en sa qualité<br />
de constructeur, l’entrepreneur est présumé<br />
responsable (mais pas coupable!) de<br />
la bonne exécution de ses ouvrages. Les<br />
textes ne lui donnent que très peu de possibilités<br />
d’y échapper.<br />
CONCLUSION : même si elle ne constitue<br />
pas une obligation légale, la souscription<br />
d’une police d’assurance-construction<br />
s’impose absolument. Plus d’un<br />
maître d’œuvre, voire un maître d’ouvrage,<br />
exige d’ailleurs sa présentation dès la<br />
présentation du devis.<br />
« Le premier cas est en général tellement<br />
flagrant qu’il ne peut se contester. Le second<br />
peut davantage prêter à discussion. Entre un<br />
décollement de carrelage sur la totalité d’un<br />
hall industriel qui empêche les machines de<br />
fonctionner et un décollement de trois carreaux<br />
dans une salle de bain isolée, la situation<br />
n’est pas identique», précise Françoise<br />
Lutz, du cabinet de courtage Roederer.<br />
10 • JANVIER 2008
<strong>ASSURANCE</strong>-<strong>CONSTRUCTION</strong>6<br />
LES GARANTIES PENDANT<br />
ET APRÈS LES TRAVAUX<br />
L’<strong>ASSURANCE</strong>-<strong>CONSTRUCTION</strong><br />
NE JOUE PAS DE LA MÊME<br />
MANIÈRE SELON LE MOMENT<br />
DE SON ACTIVATION.<br />
PENDANT LES TRAVAUX, l’entreprise<br />
est responsable de la bonne exécution et<br />
il lui est difficile de s’en exonérer. Elle devra<br />
alors souscrire une assurance Responsabilité<br />
civile exploitation. Les polices<br />
d’assurance qui existent sur le marché incluent<br />
généralement la couverture de<br />
l’incendie et de l’effondrement. Elles ouvrent<br />
aussi souvent les dommages immatériels<br />
(la chute d’une tuile sur un autre artisan<br />
ou le visiteur du chantier). En revanche,<br />
il ne faut pas trop compter pouvoir se<br />
couvrir contre les vols sur chantier. Des assurances<br />
existent pour les équipements<br />
« incorporés à l’ouvrage », c’est-à-dire<br />
fixes, comme les chaudières, les radiateurs,<br />
la cuisine équipée, les canalisations posées,<br />
la fenêtre installée. En revanche, aucune<br />
ne couvre le vol de matériaux stockés<br />
sur chantier. Avec la flambée des<br />
cours des métaux, Dieu sait si les vols sont<br />
légion. Les assurances opposent ici l’obligation<br />
de surveillance par l’entrepreneur.<br />
DOCUMENTS UTILES<br />
L’Agence Qualité Construction a édité<br />
un quatre pages synthétique «artisans<br />
et entrepreneurs du bâtiment, ce que<br />
vous devez savoir sur les responsabilités,<br />
les garanties et les assurances».<br />
Il est téléchargeable sur le site :<br />
> www.qualiteconstruction.com<br />
La Fondation d’entreprise excellence<br />
SMA (www.smabtp.fr) et l’Agence<br />
Qualité Construction ont listé les pathologies<br />
du bâtiment et les cas de sinistres<br />
les plus fréquents dans un<br />
classeur facile à lire. Environ 70 situations<br />
sont présentées en six chapitres<br />
: fondations et infrastructures,<br />
structures et gros œuvre, toitures<br />
et charpentes, enveloppes et revêtements<br />
extérieurs, équipements,<br />
aménagements intérieurs.<br />
Et pour les amateurs de droit, mais<br />
aussi pour garder le document dans<br />
un tiroir au cas où, la «bible» juridique<br />
de l’assurance-construction:<br />
la loi «Spinetta»<br />
du 4 janvier 1978, modifiée<br />
par l’ordonnance<br />
du 8 juin 2005.<br />
CONSEIL DE BON SENS : ne livrez pas<br />
le vendredi soir un site non gardienné, qui<br />
sera ainsi livré en pâture aux Arsène Lupin<br />
du week-end.<br />
Enfin, les mauvaises exécutions de<br />
travaux (un mur non rectiligne, une erreur<br />
de couleur de peinture…) doivent être réparées<br />
d’elles-mêmes.<br />
APRÈS LES TRAVAUX, l’entreprise<br />
doit apporter trois garanties successives<br />
: celle de « parfait achèvement » pendant<br />
un an, celle de «bon fonctionnement»<br />
pendant deux ans et la fameuse « décennale<br />
» pendant dix ans, comme son nom<br />
l’indique – au-delà de la 10 e année, on peut<br />
dormir sur ses deux oreilles !<br />
Le point de départ consiste en l’acte de<br />
réception du chantier. Il repose sur un<br />
document-clé: le PV de réception. Par cette<br />
procédure contradictoire, le maître<br />
d’ouvrage déclare accepter ledit ouvrage,<br />
avec ou sans réserves. Tant que ces<br />
réserves ne sont pas levées (par des travaux<br />
de réparation), la garantie d’assurance<br />
ne joue pas. « Il convient donc<br />
d’établir un PV en bonne et due forme,<br />
même pour un petit chantier. Rien<br />
n’est plus risqué que de rester dans le<br />
flou », conseille Françoise Lutz.<br />
CET ACTE EST UNIQUE. UNE ÉVI-<br />
DENCE ? Oui pour la loi de 1978, référence<br />
de l’assurance-construction, mais non<br />
dans la pratique qui laisse subsister le<br />
régime précédant autorisant les réceptions<br />
partielles ou provisoires. Les «pré-réceptions»<br />
sont monnaie assez courante dans<br />
les chantiers de maison individuelle, or<br />
elles n’ont aucune valeur juridique.<br />
PENDANT UN AN après la réception,<br />
l’entrepreneur doit réparer tous les désordres<br />
qui lui sont signalés, qu’ils soient<br />
esthétiques ou plus graves. C’est la garantie<br />
de parfait achèvement. Elle ne peut<br />
être couverte par une assurance.<br />
PENDANT DEUX ANS, la garantie de<br />
bon fonctionnement étend l’obligation de<br />
réparation aux «éléments d’équipement dissociables»:<br />
cloison, radiateur, faux-plafond,<br />
carrelage collé… L’assurance dommagesouvrage<br />
peut couvrir cette garantie.<br />
PENDANT DIX ANS, l’assurance décennale<br />
couvre ce qui relève de la responsabilité<br />
de l’entreprise durant cette période,<br />
principalement les dommages compromettant<br />
la solidité ou empêchant l’utilisation<br />
normale (toujours le fameux critère<br />
« impropre à la destination »).<br />
UNIS POUR BÂTIR • 11
7 DOSSIER BÂTIR<br />
Comme par hasard, nombre de défauts<br />
sont signalés par le maître d’ouvrage<br />
entre la 9 e et 10 e année. «Les assureurs savent<br />
toutefois bien faire la part des choses<br />
entre les problèmes réels et les détails qui<br />
d’évidence ne relèvent pas de la garantie décennale<br />
», rassure Françoise Lutz.<br />
BIEN CHOISIR SON CONTRAT<br />
LES CONSÉQUENCES<br />
FINANCIÈRES OBÉISSENT<br />
À LA RÈGLE SUIVANTE<br />
L’assurance prend en charge le coût des<br />
travaux de réparation, minoré du montant<br />
de la franchise. «Celle-ci demeure relativement<br />
élevée. Il faut compter, sauf exception,<br />
un minimum de 1000 euros pour une petite<br />
entreprise artisanale de 4 à 5 personnes. Les<br />
compagnies d’assurances ont peu assoupli<br />
leur politique de tarification. En revanche,<br />
elles se montrent beaucoup plus ouvertes que<br />
par le passé sur l’acceptation du dossier,<br />
autrement dit la décision de couvrir un artisan.<br />
Comme vis-à-vis des créateurs d’entreprise,<br />
leur état d’esprit a changé», observe<br />
Pierre Buzaré, du cabinet Roederer.<br />
12 • JANVIER 2008<br />
Il faut bien sûr se renseigner sur le<br />
seuil maximal de montant de dommages<br />
que couvre l’assurance, le fameux «plafond<br />
de garantie ».<br />
QUELLES OFFRES DE PRODUITS<br />
CHOISIR ALORS ? Une solution par type<br />
de garantie à apporter, serait-on tenté de<br />
répondre. Or les compagnies proposent<br />
de plus en plus une solution « packagée<br />
», qui groupe la responsabilité civile<br />
exploitation et les trois responsabilités<br />
post-réception. Cette évolution est favorable<br />
à l’assuré, car elle évite que deux<br />
compagnies se renvoient la balle, en<br />
affirmant que tel problème ne relève pas<br />
de sa police, mais celle du confrère.<br />
Les offres incluent de plus en plus<br />
également la garantie des dommages<br />
intermédiaires. La notion, développée<br />
depuis environ cinq ans, désigne des<br />
dégâts qui dépassent le défaut d’esthétique,<br />
sans aller jusqu’à rendre l’ouvrage<br />
inutilisable. Exemple : la façade fissurée<br />
qui provoque des infiltrations locales.<br />
« Pour ce type de dommages, il y a renversement<br />
de la charge de la preuve, la<br />
présomption de responsabilité de l’entrepreneur<br />
disparaît, sa faute doit être prouvée<br />
par le maître d’ouvrage, mais elle<br />
n’est pas difficile à établir en général »,<br />
complète Pierre Buzaré.<br />
Ce supplément d’offre relativement<br />
récent amène Roederer SA à donner cet<br />
autre conseil : « Il faut revoir régulièrement<br />
son contrat avec l’assureur. Il serait<br />
dommage de passer à côté d’une nouvelle<br />
garantie qui pourrait s’avérer très utile. Ce<br />
peut être une révision annuelle, ou tous les<br />
deux-trois ans ».<br />
ATTENTION<br />
GROS CHANTIERS<br />
Si vous intervenez sur un chantier<br />
de grande ampleur, pensez à vérifier<br />
son montant total tous corps d’état et<br />
surtout à déclarer votre intervention<br />
auprès de l’assureur. Même si votre<br />
marché se limite à quelques milliers<br />
ou dizaines de milliers d’euros. À partir<br />
d’un montant total de chantier de<br />
plusieurs millions d’euros (15 millions<br />
en général) tous corps d’état confondus,<br />
les compagnies peuvent être<br />
amenées à revoir leurs engagements<br />
de garantie.<br />
DÉCLARER TOUTES<br />
SES ACTIVITÉS<br />
TOUT DÉPEND TOUTEFOIS<br />
DE L’ACTIVITÉ QUI A ÉTÉ DÉCLARÉE<br />
Or sur ce point, le bât peut blesser<br />
du côté de l’entrepreneur. La tentation<br />
est grande de passer sous silence une<br />
activité annexe, que l’on n’exerce qu’occasionnellement.<br />
Mais dans ce cas, elle<br />
n’est pas couverte. Et si c’est elle qui se<br />
trouve à l’origine d’un sinistre (ayons en<br />
mémoire le premier exemple de ce dossier<br />
sur le carreleur-étancheur), les<br />
réparations seront à la charge de l’entrepreneur<br />
négligent. L’Agence Qualité<br />
Construction recommande de se montrer<br />
le plus précis et le plus actuel possible<br />
sur la palette de ses spécialités :<br />
menuisier ou menuisier-charpentier,<br />
plombier ou plombier-chauffagiste,<br />
installateur d’alarme en complément de<br />
l’activité d’électricien, etc.<br />
Tout changement ou complément<br />
d’activité a intérêt à être signalé immédiatement.<br />
Sachant que les contrats sont<br />
standardisés, autrement dit, il n’existe<br />
pas, sauf exception, de produit d’assu-
<strong>ASSURANCE</strong>-<strong>CONSTRUCTION</strong>6<br />
rance spécifique à tel métier de la construction.<br />
De même convient-il de déclarer une<br />
évolution des effectifs, car les contrats des<br />
artisans sont souvent tarifés en fonction<br />
de ce critère. Ici cependant, une actualisation<br />
en fin d’année suffit.<br />
AU STADE DU CHOIX DU CONTRAT,<br />
le recours à un courtier semble pertinent.<br />
Par définition, cet intermédiaire pourra<br />
proposer les produits de plusieurs compagnies,<br />
de manière à bien comparer et à<br />
faire jouer pleinement la concurrence.<br />
ASSISTER À LA RÉUNION<br />
D’EXPERTISE<br />
AU FINAL,<br />
QUE FAIRE EN CAS DE SINISTRE<br />
QUI VOUS MET EN CAUSE ?<br />
Mais c’est le dialogue sur place entre<br />
les parties qui importe le plus.<br />
Pierre Buzaré est formel: «La présence<br />
de l’entrepreneur à cette réunion est<br />
essentielle pour lui. Même si elle consomme<br />
du temps. Cette discussion de vive voix<br />
constitue le meilleur moyen de s’expliquer<br />
et donne l’occasion de s’exonérer. Une fois<br />
que l’expert a rédigé son rapport, contester<br />
ses conclusions, en dernier ressort devant<br />
un tribunal, s’avère beaucoup plus difficile…<br />
et coûteux en temps et argent. Les affaires<br />
se gagnent ou se perdent lors de l’expertise.<br />
À cette procédure s’applique très bien l’adage:<br />
les absents ont toujours tort».<br />
C’est ici qu’intervient la notion<br />
d’assurance dommages-ouvrages. Le<br />
maître d’ouvrage va actionner ce levier<br />
auprès de son assureur, afin d’obtenir<br />
le remboursement du dommage causé.<br />
Cet assureur va se retourner contre les<br />
entreprises. La procédure prévoit la<br />
nomination par le maître d’ouvrage d’un<br />
expert, dont les conclusions s’imposent à<br />
toutes les parties. Sauf cas techniquement<br />
complexe, il prend position dans les<br />
60 jours suivant la déclaration du sinistre.<br />
Il convoque une réunion puis va déterminer<br />
les parts de responsabilité de<br />
chacun. Ce travail s’effectue sur des<br />
bases objectives, avec un barème officiel<br />
dénommé CRAC. Ainsi, une entreprise<br />
générale a dû s’acquitter de 5 000 euros<br />
pour défaut de surveillance tandis que<br />
son sous-traitant a dû débourser<br />
25 000 euros pour l’absence de joints de<br />
dilatation. Les simples soudures qui les<br />
ont remplacés ont provoqué<br />
une infiltration à partir<br />
d’une toiture en zinc,<br />
obligeant à dégager une partie de la couverture<br />
pour créer des chenaux de récupération<br />
et évacuation.<br />
C’est qui le responsable?<br />
C’est lui... C’est lui... C’est heu...<br />
BIEN CHOISIR SON CONTRAT<br />
REVOIR RÉGULIÈREMENT SON CONTRAT<br />
ASSISTER À LA RÉUNION D’EXPERTISE<br />
QUELLES OFFRES DE PRODUITS CHOISIR ?<br />
DÉCLARER TOUTES SES ACTIVITÉS À SON ASSUREUR<br />
LES SITES À VOIR<br />
> www.btp.equipement.gouv.fr<br />
> www.assuranceconstruction.com<br />
> www.jurisprudentes.org<br />
> www.smabtp.fr<br />
UNIS POUR BÂTIR • 13
14 • JANVIER 2008
NOTRE RÉGION A DU TALENT<br />
ÉDITORIAL<br />
Philippe Audureau<br />
Président du directoire<br />
DE LA CONQUÊTE<br />
DE L’OUEST À CELLE<br />
DE L’EVEREST<br />
DES MERS<br />
Après avoir occupé la tête du<br />
classement de la Transat<br />
Jacques Vabre, VM Matériaux<br />
termine vaillamment en<br />
quatrième position à moins de<br />
5 heures du premier.<br />
Avec toute son ingéniosité et<br />
ses connaissances, Jean Le<br />
Cam aurait bien mérité d’être<br />
sur le podium.<br />
Mais gagner, c’est d’abord<br />
entreprendre, repousser ses<br />
limites, réaliser ses rêves et<br />
faire rêver…<br />
Et à ce jeu là, nous gagnons<br />
ensemble.<br />
VM Matériaux présent<br />
au Havre… Des innovations<br />
techniques qui ouvrent de nouvelles<br />
perspectives… Bâtir des<br />
outils plus modernes et plus<br />
performants… Favoriser la formation<br />
et l’apprentissage…<br />
Autant de sujets qui marquent<br />
la course de VM Matériaux:<br />
mais s’agit-il du bateau ou de<br />
l’entreprise?<br />
A vous d’en juger au fil de<br />
ces pages, et merci de partager<br />
notre parcours.<br />
Pour la 8 e édition de la Transat Jacques Vabre, 60 équipages au total ont pris<br />
la Route du café les 3 et 4 novembre derniers… où plutôt les routes ; car<br />
entre Le Havre et Salvador de Bahia, cette épreuve transatlantique se joue<br />
sur plusieurs fronts. À la barre de VM Matériaux, Jean Le Cam a misé sur<br />
une trajectoire résolument occidentale. Retour sur une course décapante.<br />
Les 60 équipages sont composés<br />
de multicoques et monocoques<br />
des classes Orma, Imoca,<br />
Classe 2 Monocoques, Classe<br />
50 Open et Class4. Les skippers<br />
auront tiré le maximum<br />
de leurs monocoques tout au<br />
long des 4335 milles (en route<br />
directe) qui séparent le port<br />
français de Salvador de Bahia.<br />
Les ressorts de l’intrigue ont<br />
pour noms Ouessant, golfe de<br />
Gascogne, cap Finisterre, archipel<br />
des Canaries, Cap Vert,<br />
Pot au noir ou encore tropiques<br />
australes. Les protagonistes en<br />
3 novembre, Transat Jacques Vabre 2007, départ du monocoque Open<br />
60’ VM Matériaux. (Photo B. Stichelbaut).<br />
sont les anticyclones, les dépressions<br />
et les alizés. Inutile<br />
de préciser que l’analyse et l’anticipation<br />
des phénomènes<br />
atmosphériques et météorologiques<br />
sont deux facteurs déterminants<br />
dans cette course<br />
transatlantique où l’angle du<br />
vent ne cesse de varier.<br />
De caps et d’épées<br />
La compétition fut âpre, et la<br />
pugnacité des navigateurs à la<br />
hauteur de l’enjeu. En effet, dernier<br />
rendez-vous de la saison<br />
2007, la Transat est aussi un bon<br />
indicateur en vue du Vendée<br />
Globe, puisque les trajets des<br />
deux courses sont identiques<br />
jusqu’au Pot au noir. La légèreté<br />
du 60’ fushia en a fait un rival<br />
UNIS UNIS POUR POUR BÂTIR BÂTIR • I
Jean Le Cam et Gildas Morvan<br />
barrent le monocoque Open 60’<br />
VM Matériaux. (Photo B. Stichelbaut).<br />
de poids… dans une course dominée<br />
par les bateaux légers.<br />
Menaçant, son positionnement<br />
tout au long de la course n’a<br />
cessé d’inquiéter ses concurrents.<br />
La Transat est ainsi venue<br />
confirmer la compétitivité du<br />
bateau et les options prises l’-<br />
hiver dernier. Après le réaménagement<br />
de la cellule de vie et<br />
la simplification du système de<br />
barre, ce sont le bulbe et la<br />
quille du VM Matériaux qui ont<br />
été optimisés.<br />
Au large<br />
4 e aux Canaries, VM Matériaux<br />
pointait à moins de 20<br />
milles du leader. Puis, la flotte<br />
des 18 monocoques s’est scindée<br />
en plusieurs options tactiques.<br />
Sur le théâtre océanique,<br />
le “roi Jean” décide de privilégier<br />
le front occidental, une carte<br />
qui lui sourit dans un premier<br />
temps. Alors que VM Matériaux<br />
avait abordé le Pot au noir en<br />
8 e position, le passage à niveau<br />
s’avère favorable. Le 16 novembre<br />
au soir, la route de l’ouest<br />
porte ses fruits, et le team<br />
VM Matériaux prend la tête des<br />
“têtes en bas”, à un peu plus de<br />
1100 milles de l’arrivée à Bahia.<br />
Le lendemain, VM Matériaux<br />
occupe la seconde position du<br />
classement. Hélas, le vent refusant<br />
de tourner à l’est, son avance<br />
se réduit le jour suivant et<br />
VM Matériaux glisse au 3 e rang<br />
du classement des monocoques.<br />
Après 15 jours de course, le<br />
quatuor de tête s’égraine donc<br />
sur 50 milles. Le jeu reste ouvert.<br />
Mais le vent ne basculera à gauche<br />
que trop tard. Alors que ses<br />
adversaires profitent du vent<br />
de travers de la route directe,<br />
VM Matériaux, desservi par un<br />
alizé capricieux, peine à rejoindre<br />
la trajectoire optimale.<br />
Vendée Globe : J-1<br />
Le suspense a été entretenu<br />
jusqu’au dénouement du 20 novembre,<br />
date à laquelle les premiers<br />
voiliers ont atteint la pointe<br />
brésilienne. Après 17 jours,<br />
7 heures, 50 minutes et 13 secondes<br />
de course, Jean Le Cam<br />
et Gildas Morvan franchissent<br />
la ligne d’arrivée en 4 e position de<br />
la classe Imoca un peu avant<br />
22 heures, soit 5 heures après le<br />
vainqueur. Lancés à pleine vitesse<br />
dans une bagarre finale à<br />
quatre, entre Recife et Salvador,<br />
les Imoca de dernière génération<br />
qui composaient le quatuor de<br />
tête ont montré le même potentiel.<br />
Un an avant le Vendée Globe,<br />
ce constat rend alléchante la<br />
perspective de “l’Everest des<br />
mers”. Faut-il parier sur la puissance<br />
ou la légèreté? La philosophie<br />
de Jean le Cam l’a toujours<br />
fait pencher pour cette<br />
seconde voie. «Il semble que l’avantage<br />
soit aux bateaux légers,<br />
donc je crois qu’on a un super<br />
bateau pour le Vendée Globe»,<br />
commente Jean Le Cam, à l’issue<br />
d’une aventure humaine passionnante.<br />
Et son co-skipper de<br />
renchérir: «le bateau était superbien<br />
préparé et marchait vite».<br />
Avec 25 skippers pré-inscrits, le<br />
6 e tour du monde en solitaire,<br />
sans escale et sans assistance,<br />
qui partira le 9 novembre 2008,<br />
devrait lui aussi apporter son lot<br />
de revirements stratégiques!<br />
17 jours, 7 heures, 50 min. et 13 sec. de course : VM Matériaux termine<br />
4 e (classe Imoca) de la Transat Jacques Vabre 2007. (Photo B. Stichelbaut).<br />
II • UNIS POUR BÂTIR
TOUCHE D’OPTIMISTS<br />
À SALVADOR DE BAHIA<br />
Mise à l'eau des 5 Optimists.<br />
À l’occasion de la 8 e édition de la<br />
Transat Jacques Vabre, tous les<br />
acteurs de l’événement ont été<br />
invités à signer une charte baptisée<br />
“Cap sur le développement<br />
durable”. En plus de la réduction<br />
des émissions de CO 2 générées par la course,<br />
les signataires s’engagent notamment à promouvoir<br />
les valeurs de la voile et à développer<br />
des échanges Nord-Sud.<br />
D’une pierre deux coups<br />
En tant qu’entreprise<br />
responsable, VM Matériaux<br />
a fait sien le combat du développement<br />
durable depuis longtemps.<br />
Au travers de l’association<br />
Martial Caillaud, le groupe<br />
soutient depuis dix ans des<br />
projets à caractère éducatif dans<br />
les pays en voie de développement:<br />
écoles, orphelinats, foyers<br />
d’accueil pour jeunes filles, centres<br />
d’apprentissage ou encore<br />
centres d’aide au travail. Ce<br />
mécénat humanitaire offrait déjà<br />
un écho formidable à l’initiative<br />
des organisateurs de la Transat.<br />
Mais l’association a souhaité<br />
aller plus loin, en répondant de<br />
façon concrète et cohérente à<br />
l’invitation de la charte. Ce qui a<br />
donné naissance à une nouvelle<br />
idée constructive!<br />
Dans la continuité des actions<br />
de l’association Martial<br />
Caillaud et pour faire suite à la<br />
charte “Cap sur le développement<br />
durable”, VM Matériaux<br />
lance avec Jean Le Cam un<br />
nouveau projet au Brésil.<br />
Le monocoque de Jean<br />
Le Cam fait des petits !<br />
Cinq Optimists aux couleurs<br />
fushia ont été financés par l’association<br />
au profit d’une école de<br />
voile à Salvador de Bahia, le<br />
CENABA (Centre nautique de<br />
Bahia). Le CENABA forme à<br />
la navigation (Optimist, canoë,<br />
aviron) environ 160 jeunes<br />
entre 12 à 15 ans sur une<br />
durée de 10 mois. Idéaux pour<br />
l’initiation nautique, les Optimists<br />
ont été baptisés, puis mis<br />
à l’eau le dimanche 18 novembre,<br />
au comble du suspense de<br />
la Transat Jacques Vabre.<br />
Les enfants défavorisés des<br />
quartiers pauvres bahianais<br />
pourront disposer de ces dériveurs:<br />
une opportunité inespérée<br />
pour ces gamins des favelas.<br />
En leur donnant accès au monde<br />
de la voile de manière ludique,<br />
le projet vise ensuite à les<br />
mener vers une formation professionnelle.<br />
En effet, les cours<br />
de navigation ouvriront aux apprentis<br />
les portes d’un centre de<br />
formation aux métiers de la<br />
construction navale et de la marine.<br />
Une alternative concrète au<br />
contexte de misère qui fait leur<br />
quotidien.<br />
Photo du haut : Jean-Charles Chaigne, directeur de la divison négoce de VM Matériaux, et Pascal Caillaud,<br />
président de l'association Martial Caillaud, lors du baptême des Optimists. Ci-dessus : le baptême des 5 Optimists<br />
remis à l’école de voile de Salvador de Bahia.<br />
UNIS POUR BÂTIR • III
7 NOTRE RÉGION A DU TALENT<br />
PLUS QUE DES PRODUITS, UN RÉSEAU DE SERVICES<br />
Sa proximité immédiate avec la plage – 400 mètres seulement – fait du domaine des Oyats de Longevillesur-mer<br />
la parfaite résidence de vacances. Ce chantier témoigne de l’aptitude du réseau VM Matériaux à<br />
se coordonner efficacement pour réagir à la demande de la façon la plus complète possible.<br />
Entre pins et océan<br />
À 30 km des Sables-d’Olonne<br />
et au cœur de la forêt vendéenne,<br />
le résident respire l’odeur<br />
de sève qu’exhalent les<br />
pins. En été, les tapis d’aiguilles<br />
viennent relayer le sable chaud…<br />
ou la planche à voile (nous sommes<br />
à Longeville-sur-mer !),<br />
pour le plus grand plaisir des<br />
voûtes plantaires! Le domaine<br />
des Oyats comprend 68 logements<br />
entièrement équipés. Du<br />
T2 au T4, l’hébergement mise<br />
sur un agencement pratique.<br />
Dans un souci de fidélité à l’habitat<br />
traditionnel vendéen, la<br />
nouvelle tuile Terreal DC 12<br />
compose les couvertures des<br />
maisons et l’enduit Tradiclair<br />
Blanc cristal, fourni par PRB, a<br />
été utilisé pour les murs, formant<br />
ainsi un ensemble harmonieux.<br />
Enfin, le parc résidentiel<br />
est équipé d’une piscine<br />
commune et de 11 piscines<br />
semi-privatives.<br />
Pour réaliser les travaux,<br />
le promoteur souhaitait réunir<br />
un casting 100 % local, et<br />
VM Matériaux a su se positionner<br />
sur tout le spectre des<br />
métiers du bâtiment.<br />
Atlantem a fourni l’intégralité<br />
des ouvertures.<br />
VM Piscines à Olonne-surmer<br />
a conçu et fabriqué les piscines.<br />
Les agences VM Matériaux<br />
de Longeville-sur-mer et<br />
de La Roche Sud ainsi que Rousseau<br />
Matériaux au Château-d’Olonne<br />
sont intervenus sur<br />
la partie négoce. Le carrelage et<br />
la faïence proviennent de la salle<br />
d’expo du Château-d’Olonne.<br />
Une plate-forme<br />
de services<br />
Le challenge était d’achever<br />
le chantier dans un délai très<br />
court. En effet, la réception des<br />
travaux a eu lieu en juin dernier,<br />
soit moins d’un an après le terrassement.<br />
Toute l’expérience<br />
de VM Matériaux a joué afin<br />
d’approvisionner les artisans<br />
dans les temps, mais aussi pour<br />
mettre le client en relation avec<br />
des artisans locaux. Au niveau<br />
logistique, tous les intervenants<br />
ont su optimiser la circulation de<br />
l’information à partir des points<br />
chantier hebdomadaires.<br />
Le succès de ce chantier<br />
montre comment son organisation<br />
en réseau permet à<br />
VM Matériaux de conjuguer<br />
logique d’offre de produits et<br />
logique d’offre de services. De<br />
fait, le groupe a toujours veillé à<br />
compléter son maillage territorial,<br />
tout en s’enrichissant de la<br />
diversité des savoir-faire et des<br />
métiers. Ce qui lui permet de<br />
construire une offre globale intégrant<br />
plusieurs compétences<br />
et spécialisations.
7 VM MATÉRIAUX<br />
UNIS POUR BÂTIR • V
7 NOTRE RÉGION A DU TALENT<br />
APPAREILLAGE DE VM MATÉRIAUX: BIS!<br />
En janvier 2008, VM Matériaux<br />
s’est implanté en Normandie à<br />
travers une prise de participation<br />
à hauteur de 50 % dans la<br />
société Havraise de Matériaux.<br />
Un co-skipper assorti pour faire<br />
cap sur l’horizon normand !<br />
Le Havre est décidément un point de<br />
départ consacré pour VM Matériaux, qui<br />
semble se confondre avec le monocoque du même nom! En effet,<br />
le groupe a su profiter du vent de la rentrée pour monter en graine.<br />
Havraise de Matériaux, négociant de matériaux indépendant,<br />
comprend 7 agences situées au Havre, à Rouen et à Caen, et emploie<br />
88 collaborateurs.<br />
KALKISS BÉTONNE<br />
SES ARGUMENTS<br />
Ainsi, VM Matériaux jette l’ancre sur le<br />
Calvados et la Seine-maritime, une région<br />
dynamique et en fort développement.<br />
Dirigé par le duo Jean-Philippe Sourd et<br />
Didier Lalouelle depuis 1999, Havraise de<br />
Matériaux affiche un chiffre d’affaires de<br />
28,5 M€ en 2006.<br />
Son offre en produits de construction et de<br />
rénovation, gros œuvre et second œuvre,<br />
s’adresse aux professionnels et aux particuliers.<br />
VM Matériaux forme avec Havraise de Matériaux un binôme<br />
assorti. A la proximité géographique et sectorielle s’ajoute une proximité<br />
culturelle. En effet, tous deux s’appuient sur un même héritage<br />
de valeurs et épousent les mêmes perspectives.<br />
Mise en œuvre<br />
de la chape Kalkiss.<br />
En obtenant en juin dernier l’avis technique du<br />
CSTB pour sa chape fluide Kalkiss, VM Béton<br />
emboîte le pas des plus gros bétonniers français.<br />
Tout droit sortie des travaux<br />
de recherche de la branche béton<br />
de VM Matériaux (1) et de<br />
l’expérience de terrain de ces<br />
collaborateurs, la chape Kalkiss<br />
est un mortier fluide autonivelant<br />
constitué d’un mélange<br />
de deux liants hydrauliques.<br />
Adaptée en pose adhérente ou<br />
désolidarisée sur isolant thermique<br />
et acoustique, la chape<br />
Kalkiss est idéale pour l’enrobage<br />
de planchers chauffants<br />
Passage du balai débuleur et<br />
mise en place du produit de cure.<br />
électriques ou à eau basse température.<br />
Convaincu que la chape<br />
Kalkiss constitue une réponse<br />
compétitive aux besoins des<br />
professionnels et désireux d’acquérir<br />
leur totale confiance, VM<br />
Matériaux a monté un dossier<br />
afin de soumettre cette nouveauté<br />
au jugement des<br />
meilleurs. Concrètement, un<br />
groupe d’experts a rendu un<br />
avis sur l’aptitude à l’emploi du<br />
produit, en tenant compte des<br />
exigences réglementaires, ainsi<br />
que des critères de performance.<br />
Plus qu’un simple estampillage,<br />
l’avis technique du<br />
CSTB atteste de la qualité de la<br />
chape Kalkiss. Ainsi accréditée,<br />
cette dernière bénéficie de la<br />
reconnaissance de l’ensemble<br />
des acteurs du marché. Les<br />
bureaux de contrôle peuvent<br />
notamment se référer à des éléments<br />
techniques très concrets<br />
pour autoriser son utilisation.<br />
Afin de garantir ses performances,<br />
VM Béton a mis en place<br />
un réseau d’applicateurs formés<br />
à l’utilisation de la chape<br />
Kalkiss. Ces professionnels sont<br />
par la suite agréés et suivis pour<br />
la mise en œuvre de la chape<br />
Kalkiss sur leurs chantiers.<br />
(1) Dépôt du brevet: octobre 2005.<br />
VI • UNIS POUR BÂTIR
7 NOTRE RÉGION A DU TALENT<br />
CAP MOBÎLE<br />
Du 18 au 22 octobre derniers, les 15 000 m 2 du Parc des expositions<br />
de la capitale angevine ont accueilli la 9 e édition du Salon<br />
de la maison bois. Entièrement consacré à la construction bois,<br />
ce salon mobilise les principaux acteurs de la filière (industriels,<br />
distributeurs, constructeurs, prescripteurs…). Plus de 30 000<br />
visiteurs, professionnels et particuliers, se sont pressés sur les<br />
stands des 262 exposants présents. VM Matériaux, naturellement,<br />
était au rendez-vous.<br />
LEVER DE RIDEAU<br />
SUR LA SALLE EXPO DE BRIVE<br />
ENTRETIEN AVEC ÉRIC VITRAT, CHEF D’AGENCE.<br />
VM Matériaux développe son<br />
offre et son savoir-faire MOB<br />
à travers son réseau de distribution<br />
spécialisé, des sites de<br />
production de sa filiale menuiserie<br />
Atlantem (fabrication de<br />
menuiseries PVC, aluminium,<br />
bois, portes d'entrées) ainsi que<br />
ses unités de fabrication de<br />
fermettes.<br />
MOBOA : MOB d’emploi<br />
Présent sur le salon d’Angers<br />
en tant qu’exposant, VM Matériaux<br />
a profité de l’événement pour<br />
lancer la marque MOBOA du<br />
groupement MCD-Unis pour Bâtir.<br />
Afin de promouvoir MOBOA,<br />
MCD-Unis pour Bâtir a activé un<br />
réseau de 45 agences agréées,<br />
dont 12 agences VM Matériaux.<br />
Outre ce dispositif, MOBOA met<br />
en ligne le site internet<br />
www.moboa.fr qui se veut la référence<br />
en matière de construction<br />
bois. Les visiteurs peuvent y<br />
consulter le catalogue MOBOA,<br />
qui recouvre tous les<br />
produits nécessaires<br />
à la construction<br />
bois: des lames de<br />
terrasse à l’outillage<br />
en passant par les<br />
rondins, les parquets,<br />
les charpentes,<br />
l’isolation, les<br />
lambris, les bardages,<br />
etc.<br />
L’offre de services<br />
MOBOA se décline en plusieurs<br />
volets. Une offre personnalisée<br />
vient s’adapter au client en fonction<br />
du système constructif choisi<br />
(poteau/poutre, ossature bois,<br />
empilage…).<br />
L’offre dite “standardisée”<br />
se conforme au système MBOC<br />
(Maison bois outil concept)<br />
développé par le CNDB. Enfin,<br />
avec l’offre Maison bois prête à<br />
monter, les clients ont la possibilité<br />
de faire étudier puis de<br />
réaliser leurs projets à partir des<br />
plans qu’ils ont dessinés.<br />
MOBeasy : à la MOB<br />
de chez nous !<br />
Au stand de VM Matériaux,<br />
les clients professionnels du<br />
groupe ont découvert le site<br />
internet MOBOA ainsi que, en<br />
avant-première, le nouveau<br />
concept menuiserie conçu par<br />
Atlantem: “MOBeasy”.<br />
Extrêmement simple à<br />
mettre en œuvre, ce système<br />
garantit une étanchéité parfaite<br />
avec l’ossature bois. Les sociétés<br />
Incobois, Le Dannois et<br />
Moisan, spécialisées dans la<br />
charpente industrielle, traditionnelle<br />
et dans l’ossature bois,<br />
ont également pu présenter<br />
leurs produits.<br />
UPB: Quels sont les atouts géographiques de la nouvelle agence ?<br />
Éric Vitrat: Située à Brive Ouest, à proximité de l’actuel aérodrome,<br />
l’agence jouit d’une position privilégiée sur la pénétrante qui part du<br />
croisement des autoroutes A89 (Bordeaux-Lyon) et A20 (Paris-Toulouse).<br />
Comment est agencée la salle expo ?<br />
L’ensemble s’étend sur 1500 m 2 répartis en trois espaces. Une surface<br />
de 1000 m 2 est dédiée au carrelage/sanitaire/environnement.<br />
Les produits menuiserie intérieure et extérieure/revêtements de sol<br />
sont exposés sur 200 m 2 . Enfin, le libre-service/outillage/quincaillerie<br />
occupe 200 m 2 . En outre, l’agence dispose de 2000 m 2 de stockage.<br />
Un espace “aménagements extérieurs” (dallages, carrelages, jardinières)<br />
sera prochainement installé dans la salle, avec une continuité<br />
sur l’extérieur.<br />
En terme de mise en valeur des produits carrelage/sanitaire,<br />
quelle est la valeur ajoutée ?<br />
La zone s’organise en plusieurs pôles: constructeurs, classique, rustique,<br />
contemporain et faïences murales - ce qui représente plus de<br />
600 références. Nous disposons de 16 boxes de mise en situation des<br />
carrelages, sanitaires et mobiliers de salle de bain. Les équipements<br />
d’hydromassage, de balnéothérapie et d’hydrothérapie ont également<br />
trouvé leur place, ainsi que les cabines de douche et la robinetterie.<br />
L’architecte a réparti les éclairages de façon à obtenir une lumière<br />
abondante, et qui soit la plus naturelle possible.<br />
Et sur le plan du service aux clients ?<br />
Les nouvelles superficies sont bien plus conformes à la croissance<br />
de notre activité et donc aux besoins de nos clients. Ces derniers s’orientent,<br />
puis circulent aisément le long de spacieuses allées. Deux<br />
vendeuses en salle et un vendeur spécialisé menuiserie sont venus<br />
renforcer l’équipe. Enfin, nous avons acquis un véhicule adapté aux<br />
livraisons de produits lourds et équipé d’une grue de 15 m.<br />
Route de la Roche — BP 7 — 85260 L’HERBERGEMENT<br />
Tél. 0251080808 — Fax 0251424790<br />
www.vm-materiaux.fr<br />
VIII • UNIS POUR BÂTIR
NORMES&RÈGLES<br />
LES <strong>ASSURANCE</strong>S <strong>CONSTRUCTION</strong><br />
CONSEILS PRATIQUES<br />
Voici ce qu’il faut retenir de façon très concrète sur le complexe sujet des assurances dans votre métier.<br />
Un résumé à toujours conserver à portée de main…<br />
AVANT<br />
LE DÉBUT DES TRAVAUX<br />
L’assurance décennale obligatoire<br />
est à souscrire<br />
Adressez-vous à quelques assureurs en<br />
décrivant très précisément votre activité.<br />
N’oubliez pas d’effectuer cette démarche<br />
par lettre recommandée avec accusé de<br />
réception.<br />
Si un assureur vous refuse par écrit ou s’il<br />
ne vous adresse pas de réponse au terme<br />
des 45 jours suivant la réception de votre<br />
demande: SAISISSEZ IMMÉDIATEMENT<br />
LE BUREAU CENTRAL DE TARIFICATION<br />
(BCT) qui a le pouvoir d’imposer à l’un des<br />
assureurs vous ayant opposé un refus de<br />
vous délivrer une assurance décennale. Le<br />
BCT fixera lui-même un montant de prime<br />
déterminé.<br />
BCT, 11 rue de La Rochefoucauld, 75009 Paris<br />
Tél. 01 53 32 24 80<br />
www.bureaucentraldetarification.com<br />
UN IMPÉRATIF : SOYEZ LE PLUS PRÉ-<br />
CIS POSSIBLE QUAND VOUS DÉCLA-<br />
REZ VOTRE ACTIVITÉ À UN ASSUREUR<br />
C’est en effet une des principales<br />
sources de «conflit» potentiel entre<br />
l’assureur et vous dès qu’un sinistre<br />
survient.<br />
La simple mention de votre activité<br />
principale, bien souvent, ne suffit pas.<br />
Un plombier sera aussi chauffagiste,<br />
installateur de climatisation…<br />
Un électricien peut aussi installer des<br />
alarmes, se lancer dans la domotique…<br />
Un menuisier œuvrera aussi dans la<br />
charpente, voire dans l’agencement<br />
de commerces…<br />
UNE SEULE RÈGLE D’OR : SOYEZ LE<br />
PLUS PRÉCIS ET LE PLUS EXHAUSTIF<br />
POSSIBLE!<br />
ET BIEN SÛR, N’OUBLIEZ JAMAIS DE<br />
SIGNALER IMMÉDIATEMENT À VOTRE<br />
ASSUREUR TOUT CHANGEMENT<br />
INTERVENANT DANS VOTRE ENTRE-<br />
PRISE APRÈS VOTRE DÉCLARATION<br />
D’ACTIVITÉ. Même un changement mineur,<br />
on n’est jamais assez prévoyant.<br />
PENDANT<br />
LES TRAVAUX<br />
Une règle s’impose: vous êtes entièrement<br />
responsable des dommages qui pourraient<br />
survenir, quelle qu’en soit la cause.<br />
Un incendie ou des détériorations<br />
surviennent, des vols ont lieu sur le site<br />
pendant la durée du chantier… vous êtes<br />
responsable! Vous devrez à vos frais<br />
remplacer ce qui a disparu ou remettre en<br />
état ce qui a été détérioré.<br />
> s’assurer contre les risques<br />
d’incendie, de dégâts des eaux<br />
et contre le vol.<br />
Avant et même après la réception des<br />
travaux, vous pourrez être tenu comme<br />
responsable des dommages causés à votre<br />
client (personne physique) ou à ses biens.<br />
> souscrire une assurance<br />
responsabilité civile couvrant<br />
ce type de dommages.<br />
Soyez attentif au point suivant: un travail<br />
mal exécuté constitue un risque<br />
d’entreprise qui ne peut être assuré.<br />
> AVANT LA RÉCEPTION DES TRAVAUX<br />
VOUS ÊTES ENTIÈREMENT ET SEUL<br />
RESPONSABLE DE LEUR BONNE<br />
EXÉCUTION.<br />
Soyez le plus précis possible quand vous<br />
déclarez votre activité à un assureur...<br />
APRÈS<br />
LA RÉCEPTION DES TRAVAUX<br />
Que votre entreprise ait exécuté ellemême<br />
les travaux ou que vous les ayez<br />
confiés en sous-traitance pour tout ou<br />
partie, vous êtes responsable. Les travaux<br />
de construction sur les bâtiments neufs<br />
ou existants sont donc concernés par les<br />
3 garanties majeures suivantes:<br />
1. La garantie de parfait achèvement<br />
Pendant un an après la réception des<br />
travaux, c’est à vous de réparer les<br />
désordres qui ont fait l’objet de réserves<br />
officielles lors de la réception ou ceux<br />
constatés par votre client pendant la<br />
première année après la réception.<br />
> AUCUNE <strong>ASSURANCE</strong> NE COUVRE<br />
CE RISQUE.<br />
2. La garantie de bon fonctionnement<br />
Pendant DEUX ANS après la réception des<br />
travaux, vous avez l’obligation de réparer<br />
les défauts qui affectent le fonctionnement<br />
des éléments d’équipement dissociables<br />
(ceux qui peuvent être enlevés sans détérioration<br />
du gros œuvre).<br />
> SOUVENT PROPOSÉE PAR LES<br />
ASSUREURS DANS L’<strong>ASSURANCE</strong><br />
DÉCENNALE, CETTE GARANTIE<br />
EST CEPENDANT FACULTATIVE<br />
MAIS IL EST VIVEMENT CONSEILLÉ<br />
D’Y SOUSCRIRE.<br />
3. La garantie décennale<br />
Pendant dix ans après la réception, vous<br />
êtes responsable des dommages :<br />
> qui compromettent la solidité de l’ouvrage<br />
(affaissement de plancher, effondrement<br />
de charpente, fissure dans les<br />
murs, etc.)<br />
> qui empêchent son utilisation normale<br />
(infiltrations d’eau par la toiture, rupture de<br />
canalisation, court-circuit électrique dans<br />
le réseau installé à demeure, etc…)<br />
> qui affectent la solidité des équipements<br />
faisant corps avec le gros œuvre.<br />
> LA LOI FRANÇAISE A JUSTEMENT<br />
IMPOSÉ L’<strong>ASSURANCE</strong> DÉCENNALE<br />
POUR COUVRIR CES RISQUES.<br />
16 • JANVIER 2008
ÀSAVOIR<br />
> FUTURES RETRAITES<br />
LE DROIT À L’INFORMATION<br />
POUR LES RETRAITÉS<br />
La loi du 21 août 2004 est entrée concrètement en application<br />
au dernier trimestre 2007. Elle prévoit et organise le droit à<br />
l’information des futurs retraités.<br />
Les assurés nés en 1957 sont les premiers concernés. À<br />
l’heure où ils liront ces lignes, ils auront dû recevoir un courrier de<br />
leur organisme de retraite sur lequel figure leur relevé de situation<br />
individuelle. Ce document récapitule l’ensemble des droits acquis<br />
auprès des divers régimes de base et complémentaires.<br />
Les assurés nés en 1949 ont reçu le même document<br />
accompagné d’une «estimation individuelle globale» du montant<br />
de leur future retraite en fonction des différents âges de départ<br />
effectif. À chacun d’anticiper et de<br />
calculer en connaissance de<br />
cause…<br />
Les trois années à venir verront<br />
une montée en puissance de ce<br />
dispositif. À partir de 2010, chaque<br />
assuré âgé de 35, 40, 45 et 50 ans<br />
recevra ce relevé systématiquement.<br />
L’estimation individuelle sera adressée à chaque salarié de 55 ans,<br />
puis tous les cinq ans jusqu’au départ effectif en retraite.<br />
Le site www.info-retraite.fr permet de connaître la date d’envoi<br />
du premier document en fonction de votre année de naissance.<br />
> CONTRAT NOUVELLES EMBAUCHES<br />
DISPARITION PROGRAMMÉE<br />
Mis en place durant l’été 2005 pour les entreprises de vingt<br />
salariés ou moins, le CNE a du plomb dans l’aile. Cette<br />
mesure-phare du gouvernement Villepin prévoyait une<br />
période de deux ans, dite de «consolidation», durant laquelle<br />
salarié ou employeur pouvaient mettre fin à leur collaboration<br />
sous la forme d’une simple lettre recommandée avec accusé<br />
de réception et sans même argumenter sur leur motivation.<br />
C’est précisément cette durée de consolidation qui a été<br />
jugée non conforme au droit international par la Cour<br />
d’Appel de Paris, saisie par les syndicats de salariés.<br />
Le dossier est désormais dans les mains de la Cour de<br />
Cassation dont le jugement, on s’en doute, est attendu avec<br />
impatience. L’ensemble des juristes spécialisés en droit du<br />
travail considèrent que le Contrat Nouvelle Embauche sera<br />
« retoqué » sous sa forme actuelle et ne trouvera donc pas<br />
sa place parmi les différents contrats de travail existant<br />
actuellement dans le droit français.<br />
> CONTRATS AIDÉS APPRENTISSAGE JUNIOR<br />
> URSSAF<br />
SUSPENDUS DÈS LE 1 ER JANVIER 2008<br />
RÉGULARISATION DES<br />
ARRIÉRÉS DE COTISATION<br />
Une circulaire gouvernementale est annoncée<br />
pour le courant du premier trimestre 2008 qui<br />
va rendre plus contraignantes la procédure de<br />
régularisation des arriérés de cotisation. Rappelons<br />
qu’à ce jour, un salarié ayant travaillé pour<br />
le compte d’un employeur qui ne l’aurait pas déclaré<br />
a la possibilité de racheter les cotisations correspondantes<br />
auprès de l’Urssaf.<br />
L’administration envisage<br />
de mettre en place des procédures<br />
plus rigoureuses qui<br />
concerneraient également la<br />
régularisation des périodes<br />
d’apprentissage antérieures au<br />
1 er janvier 1972. À suivre…<br />
> APPEL D’OFFRES<br />
L’ARTISANAT<br />
CONFORTÉ<br />
Une récente décision du<br />
Conseil d’État confirme définitivement<br />
que les entreprises<br />
générales « sont aptes à soumissionner<br />
pour l’ensemble<br />
des lots d’un marché ». L’instance<br />
suprême précise clairement<br />
que « le principe d’allotissement<br />
des marchés publics<br />
n’a pas pour effet de<br />
créer une discrimination<br />
au détriment<br />
des entreprises générales<br />
».<br />
Cette décision est<br />
importante pour les<br />
entreprises artisanales<br />
qui peuvent donc<br />
concourir directement aux appels<br />
d’offres de marchés publics<br />
et leur garantit une compétition<br />
loyale et l’égalité<br />
des chances.<br />
Cette disposition prévue par la loi pour l’égalité des chances du<br />
31 mars 2006 ouvrait l’accès à l’apprentissage aux jeunes âgés de<br />
moins de 16 ans par le biais d’une «phase d’initiation aux métiers» dès<br />
l’âge de 14 ans. Cette phase pouvait déboucher, un an plus tard, sur la signature<br />
d’un classique contrat d’apprentissage. Les syndicats d’enseignants ont accueilli<br />
très défavorablement cette mesure qui, par ailleurs, n’a pas rencontré un franc succès. Aussi,<br />
Nicolas Sarkozy a annoncé sa volonté de suspendre ce dispositif à compter du 1 er janvier 2008.<br />
> URSSAF<br />
LA « RÉDUCTION<br />
FILLON »<br />
La loi de Finances 2007 a<br />
prévu pour les entreprises de<br />
moins de 20 salariés une<br />
«réduction Fillon améliorée»,<br />
applicable aux cotisations dues<br />
au titre des rémunérations<br />
versées à compter du 1 er juillet<br />
2007.<br />
L’Urssaf vient de préciser le<br />
point qui faisait débat, à savoir<br />
le cas des entreprises créées<br />
courant 2007 : l’effectif à considérer<br />
est celui existant lors<br />
de la date de la création. Pour<br />
déterminer si ces entreprises<br />
pourront toujours bénéficier<br />
de cette réduction «améliorée»<br />
en 2008, il faudra donc<br />
calculer leur effectif Au 31<br />
décembre 2007, en fonction<br />
de la moyenne des effectifs<br />
de chacun des mois leur première<br />
année d’existence.<br />
> RECRUTEMENT<br />
LES FEMMES DANS LE<br />
BÂTIMENT, C’EST POSSIBLE<br />
Un guide de bonnes pratiques à<br />
l’usage des réseaux professionnels<br />
et institutionnels vient d’être<br />
élaboré pour faciliter le recrutement<br />
durable de femmes<br />
dans les entreprises de bâtiment.<br />
Il donne quelques clés<br />
méthodologiques pour faciliter<br />
sur le terrain la mobilisation des<br />
acteurs et les actions de sensibilisation<br />
et d’intégration.<br />
> www.btp.equipement.gouv.fr<br />
18 • JANVIER 2008
UNIS POUR BÂTIR • 19
20 • JANVIER 2008
LES MÉTIERS<br />
LES BUREAUX<br />
D’ÉTUDES<br />
Il est loin le temps des « arpenteurs » que les<br />
ouvriers qualifiaient aussi de « travailleurs en<br />
col blanc ». Aujourd’hui, les techniciens des<br />
bureaux d’études font partie des potentiels stratégiques<br />
que recèle l’entreprise moderne. Avec<br />
un rôle de plus en plus important dans la chaîne<br />
de construction…<br />
Gaspard Monge, le père du dessin industriel moderne.<br />
Le bureau d’études est le<br />
lieu où sont conduites les études<br />
de produits d’une entreprise.<br />
Il peut être internalisé au<br />
sein même de l’entreprise<br />
(c’est le cas dans nombre de<br />
très importantes sociétés) ou<br />
représenter une entreprise<br />
autonome à laquelle on s’adresse.<br />
« Il y a 40 ans, la norme<br />
de l’entreprise générale<br />
était développée et les bureaux<br />
d’études étaient éclatés,<br />
mineurs ou simplement accessoires<br />
à son activité. Mieux,<br />
le bureau d’études était la<br />
« bête noire » car il puisait<br />
dans les marges bénéficiaires<br />
de l’entreprise » précise Guy<br />
Froelich, directeur général de<br />
la société SRIG – Ingénieurs<br />
conseils associés SAS située<br />
en Alsace et en région parisienne.<br />
En son sein toute une<br />
équipe d’ingénieurs et de techniciens<br />
conçoivent des ensembles<br />
de pièces pour arriver<br />
à un produit (une automobile<br />
ou un bâtiment, par exemple).<br />
Au bureau d’études sont<br />
conduits tous les calculs théoriques<br />
: résistance des pièces<br />
en mécanique, performances<br />
en informatique…<br />
AUX ORIGINES DES BUREAUX D’ÉTUDES<br />
Gaspard Monge, comte de Péluse est un mathématicien<br />
français dont l’œuvre considérable mêle géométrie descriptive,<br />
analyse infinitésimale et géométrie analytique. Il est le<br />
père du dessin industriel moderne. Si la géométrie descriptive<br />
a été théorisée par Gaspard Monge, les méthodes de projection<br />
lui étaient antérieures.<br />
Les plans techniques cotés des XVIII e et XIX e siècles se rencontrent<br />
rarement. On fait naître le dessin industriel moderne<br />
vers 1820 avec Gaspard Monge inventeur de la géométrie<br />
descriptive. Le plan devient le projet d’une machine, d’un instrument,<br />
d’un outil à construire. Il est pourvu d’une échelle,<br />
de cotes, de lettres de renvoi à une notice explicative aidant<br />
à la réalisation de l’objet. Gaspard Monge en précise les<br />
principaux objectifs: «Le premier est de présenter avec exactitude<br />
sur des dessins qui n’ont que deux dimensions les objets<br />
qui en ont trois et qui sont susceptibles d’une définition<br />
rigoureuse. Le second est de déduire de la description exacte<br />
des corps tout ce qui suit nécessairement de leurs formes<br />
et de leurs positions respectives ».<br />
La géométrie descriptive n’est pas l’invention d’un seul<br />
homme. Si Monge, à la fin du XVIII e siècle, en a développé la<br />
théorie et fixé les principes, Dürer, dès le XVI e siècle, avait ébauché<br />
une méthode similaire à l’usage des peintres. La géométrie<br />
descriptive telle que l’a définie Monge peut donc se percevoir<br />
comme la théorisation d’un « art du trait », utilisé depuis la<br />
naissance des métiers afin de résoudre plus ou moins empiriquement<br />
les problèmes posés par la coupe des pierres et<br />
la coupe du bois.<br />
La géométrie descriptive est donc bien à la base du travail<br />
des bureaux d’études d’aujourd’hui…<br />
Guy Froelich, directeur général de la société SRIG – Ingénieurs conseils<br />
associés SAS.<br />
Le bâtiment,<br />
métier de base<br />
des bureaux d’études<br />
Le bâtiment est le métier<br />
de base pour les bureaux<br />
d’études qui veillent à la mise<br />
en œuvre des projets.<br />
Ainsi, dans ce secteur, différentes<br />
étapes échelonnent le<br />
travail du bureau, directement<br />
placé après l’activité de l’architecte<br />
: entre diagnostic,<br />
avant-projet sommaire, avantprojet<br />
détaillé, plans d’exécutions,<br />
prise de décisions,<br />
assistance au maître d’ouvrage,<br />
exécution des travaux par<br />
l’organisation du chantier à<br />
travers l’ordonnancement et<br />
la planification… Par ailleurs,<br />
gravitent autour toute une série<br />
de métiers complémentaires<br />
(dans des domaines aussi<br />
variés que l’électricité, le chauffage,<br />
la climatisation, mais<br />
aussi chargés d’affaires, économistes…)<br />
liés aux nouvelles<br />
UNIS POUR BÂTIR • 21
7 LES MÉTIERS<br />
La CAO est devenue<br />
la norme dans<br />
la profession.<br />
De nos jours, l’aspect qualitatif<br />
de la production, l’introduction<br />
de l’électronique,<br />
la prise en compte de l’humain,<br />
la mondialisation, la délocalisation<br />
et la logistique rendent<br />
la production de plus en plus<br />
complexe.<br />
Si l’entreprise générale<br />
proposait jadis des méthodes<br />
vagues qui ne correspondaient<br />
pas toujours aux demandes du<br />
marché économique, le bureau<br />
d’études est neutre et<br />
propose aujourd’hui des prestations<br />
qui correspondent à<br />
ce que veut exactement le<br />
maître d’ouvrage.<br />
contingences économiques actuelles<br />
telles que normes HQE,<br />
économies d’énergie, nouvelles<br />
règles de classement des<br />
bâtiments.<br />
A ce niveau, l’entreprise a<br />
deux solutions: la formation<br />
interne sur les règles de sécurité<br />
ou faire appel à des<br />
confrères qui ont des entreprises<br />
spécialisées dans l’objet<br />
de la mission du bureau d’études.<br />
Guy Froelich précise<br />
qu’il y a «actuellement, plus<br />
d’appels à l’externe que de<br />
formations internes. La raison<br />
est que l’on essaye d’aller<br />
vers un meilleur rapport<br />
qualité-prix».<br />
Mais, entre le petit bureau<br />
d’études (de une à quatre personnes),<br />
le bureau d’études de<br />
taille moyenne (de dix à trente<br />
personnes) et le grand bureau<br />
d’études (de trente à cent<br />
personnes), les moyens, on<br />
s’en doute, diffèrent. Si l’on sait<br />
que le chiffre d’affaire pour un<br />
bureau d’études de seize personnes<br />
est environ équivalent<br />
à trois millions d’euros, on<br />
comprend alors aisément que<br />
seuls les grands bureaux d’études<br />
intègrent directement<br />
les métiers complémentaires.<br />
Les enjeux des règles<br />
européennes<br />
À l’aube du XXI e siècle, entrepreneurs,<br />
industriels, membres<br />
des collectivités et élus<br />
ont pris conscience de l’enjeu<br />
économique du respect de<br />
l’environnement et sont prêts<br />
à investir dans la prévention.<br />
Toutefois: comment intégrer la<br />
composante environnement<br />
dans une stratégie de développement<br />
?<br />
Au niveau des normes actuelles,<br />
l’entrepreneur fait un<br />
constat somme toute paradoxal<br />
: « par la force des choses,<br />
on va vers la qualité. Les<br />
nouvelles normes sont contraignantes<br />
et surtout axées vers<br />
les économies d’énergie. Mais<br />
il subsiste un problème : la<br />
grande déception vient des<br />
normes européennes. C’est<br />
une véritable catastrophe car<br />
il n’y a pas de règles européennes<br />
générales : chaque<br />
pays a en effet ses propres<br />
normes de sécurité! Des commissions<br />
européennes travaillent<br />
sur le sujet, mais il y a<br />
fort à craindre qu’elles ne<br />
soient pas effectives avant une<br />
cinquantaine d’années… ».<br />
Le résultat amène donc à<br />
des situations aberrantes de<br />
nos jours : « C’est la raison<br />
principale pour laquelle les<br />
PME du secteur du bâtiment<br />
hésitent à travailler à l’étranger».<br />
Une situation étrange, à<br />
l’heure de la croissance de<br />
l’Institution européenne et de<br />
son ouverture potentielle à<br />
d’autres pays ? Cherchez l’erreur.<br />
Un métier en perpétuelle<br />
évolution<br />
Les années fastes du bureau<br />
d’études ont eu lieu durant<br />
les «trente glorieuses» de<br />
l’après seconde guerre mondiale.<br />
Mais en 1973, les entreprises<br />
sont touchées par le<br />
premier choc pétrolier. Un<br />
chômage de masse s’installe<br />
et la crise touche également<br />
les bureaux d’études. Le modèle<br />
industriel doit muter sinon<br />
le marasme économique va<br />
perdurer.<br />
L’organisation et la coordination<br />
des chantiers : une des missionsphare<br />
du burau d’études.<br />
UN SECTEUR EN PLEINE CROISSANCE<br />
Le travail contemporain du bureau d’études reste<br />
toujours la création de plans. Les outils ont peu<br />
évolué jusqu’à une période récente.<br />
Si par le passé, crayon de Conté (1798), plume d’oie ou métallique<br />
(1800), porte mine (1915) puis stylo tubulaire comme<br />
Les « Rotring » tenaient les premiers rangs, ils sont devenus<br />
des imprimantes ou des traceurs de plans.<br />
Aujourd’hui, la Conception Assistée par Ordinateur (CAO) a pénétré<br />
tous les domaines et a modifié l’outil de travail du dessinateur<br />
mais pas le fond. L’automatisation des opérations de<br />
dessin date de 1968, mais la conception assistée par ordinateur<br />
a pris naissance dans les années soixante (grands programmes<br />
militaires et aéronautiques américains, Renault avec<br />
les courbes de Bézier).<br />
Le travail du bureau d’études évolue donc positivement et devient<br />
– notamment grâce à la revalorisation des métiers techniques<br />
et liés au bâtiment-, un secteur en pleine croissance.<br />
En matière de formation et de recrutement, les entreprises recrutent<br />
volontiers ingénieurs et élèves issus de Bac Pro, mais<br />
elles privilégient aujourd’hui les formations en alternance et<br />
l’apprentissage.<br />
22 • JANVIER 2008
UNIS POUR BÂTIR • 23
ÉVASION<br />
LISBONNE<br />
UN TRAMWAY<br />
NOMMÉ PLAISIR<br />
«L’eléctrico» de Lisbonne partage avec le «cable-car» de San Francisco<br />
le titre de tramway le plus célèbre du monde. L’emprunter le temps d’un<br />
week-end dans la capitale portugaise, c’est vivre une expérience unique et<br />
découvrir de façon privilégiée une métropole européenne qui déborde<br />
désormais de vitalité…<br />
Neuf visiteurs sur dix n’ont<br />
qu’une hâte au moment de<br />
découvrir Lisbonne: rejoindre<br />
le plus vite possible un arrêt de<br />
la fameuse “ligne 28” qui irrigue<br />
les quartiers les plus intéressants<br />
de la capitale lusitannienne.<br />
C’est d’abord une histoire<br />
de son : le tram arrive, stoppe<br />
dans un grincement d’agonie<br />
avant d’être pris d’assaut. Puis<br />
le wattman actionne la cloche<br />
et... c’est parti !<br />
Au début, une petite boule<br />
se forme au creux de votre estomac.<br />
Car l’eléctrico lisboète<br />
est un engin diabolique. Les lignes<br />
droites ne sont jamais<br />
très longues ; soudain, l’engin<br />
se déporte brutalement<br />
pour aborder un virage en<br />
épingle qui va vous laisser une<br />
impression mémorable. Car, à<br />
quelques centimètres de la<br />
vitre latérale, vous verrez alors<br />
défiler la vitrine d’un magasin<br />
et une succession de... visages<br />
desquels n’émane aucune<br />
crainte particulière : les habitants<br />
de Lisbonne sont des<br />
habitués des vieilles ruelles de<br />
leur capitale et du tramway coloré<br />
et bruyant qui les frôle en<br />
permanence. Et c’est ainsi<br />
que vous découvrirez les quartiers<br />
les plus étonnants de<br />
Lisbonne.<br />
La ligne 28<br />
La plus célèbre des lignes<br />
du tramway lisboète est la ligne<br />
28. Les visiteurs l’adorent<br />
et ils ont quelques raisons<br />
pour cela.<br />
L’idéal est de l’emprunter<br />
au centre-ville pour rejoindre<br />
immédiatement le vieux quar-
ÉVASION 6<br />
tier d’Alfama et ses entrelacis<br />
de venelles et de placettes<br />
ombragées. N’hésitez pas à<br />
abandonner le tram à l’arrêt<br />
“Miradouro de Santa Lucia”, la<br />
vue est incomparable sur le gigantesque<br />
estuaire du Tage...<br />
Ensuite, une solide grimpette<br />
vous attend pour parvenir au<br />
Castelo de Sao Jorge qui domine<br />
Lisbonne de son imposante<br />
masse ôcre. Les allées<br />
et les terrasses de son parc<br />
sont vraiment un hâvre de<br />
paix.<br />
Vous rejoindrez ensuite le<br />
centre-ville toujours grâce à la<br />
ligne 28 que nous vous<br />
conseillons d’emprunter jusqu’à<br />
son terme. D’abord, parce<br />
que c’est incontestablement<br />
le meilleur moyen de<br />
vous faire une très bonne idée<br />
de Lisbonne et aussi parce<br />
qu’on ne se lasse jamais des<br />
tours et détours du bidule qui<br />
slalome entre une multitude<br />
d’obstacles.<br />
2<br />
3<br />
Une atmosphère unique<br />
Pour apprécier Lisbonne, il<br />
faut mettre en alerte ses cinq<br />
sens et se laisser happer par<br />
l’atmosphère unique qui règne<br />
ici. Il y a bien sûr les monuments<br />
comme la Tour de Belém<br />
(1) et le Padrao dos Descobrimentos<br />
(2), tous deux élevés<br />
en hommage aux grands<br />
explorateurs portugais qui découvrirent<br />
la planète sur leurs<br />
bateaux de bois, au prix de<br />
risques inouïs. Tout près, le<br />
Mosteiro dos Jeronimos (3)<br />
vous bluffera avec ses dentelles<br />
de pierre blanche et son<br />
foisonnement de sculptures<br />
sur ses deux étages.<br />
1<br />
Mais, au final, il vous faudra<br />
peut-être vous plonger<br />
dans la vie nocturne d’Alfama<br />
et ses spectacles de fado où la<br />
nostalgie si typique des Portugais<br />
s’exprime en permanence,<br />
comme un éternel paradoxe.<br />
Car c’est peut-être au<br />
sortir d’un de ces cabarets<br />
enfumés, dans les ruelles envahies<br />
par une jeunesse totalement<br />
décomplexée, que vous<br />
rencontrerez vraiment l’âme de<br />
Lisbonne.<br />
Et vous ne l’oublierez plus<br />
jamais...<br />
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.<br />
SHOPPING POUR TOUS...<br />
LES RECETTES DE LA<br />
CUISINE PORTUGAISE<br />
Puisque le Portugal est à l’honneur<br />
de notre double page Évasion,<br />
autant faire saliver vos papilles.<br />
Nous n’avons pas hésité à vous faire<br />
connaître un très beau site internet sur lequel vous allez surfer<br />
pour découvrir les bonnes recettes portugaises. Le site, très<br />
détaillé et très complet, propose également quelques<br />
rubriques consacrées aux plats régionaux du Portugal et une<br />
remarquable «ballade gourmande». Après tout ça, vous<br />
n’aurez plus que l’embarras du choix pour mettre le Portugal à<br />
l’honneur, sur votre table.<br />
www.saveursdumonde.net/portugal<br />
LES PASTÉIS DE BELÉM<br />
C’est comme la Tour Eiffel à Paris. Il<br />
n’est pas envisageable de séjourner<br />
à Lisbonne sans vous rendre à la<br />
«Fabrica dos pastéis de Belém», la<br />
petite pâtisserie attenante au<br />
monastère dos Jeronimos dont<br />
nous vous parlons ci-contre. Seus<br />
les moines peuvent en effet<br />
fabriquer et vendre les véritables<br />
«pastéis de nata», à base d’une<br />
recette originale ultra-secrète qu’ils<br />
s’engagent à ne jamais révéler.<br />
Cette fabrication artisanale (et le faible nombre de maîtrespâtissiers<br />
en activité) génère une file d’attente permanente<br />
devant l’établissement (jusqu’à 30 minutes, en haute saison).<br />
Mais cet inconvénient est vite oublié à l’heure de la dégustation de<br />
cette pâtisserie délicieuse avec sa pâte feuilletée craquante et<br />
son flan au sublime goût de vanille…<br />
LE NOIR VOUS VA SI BIEN !<br />
Il n’existe pas «un» mais «des» vins de Porto aux<br />
saveurs et aux vertus très variées. Le plus connu en<br />
France est le «Porto Tawny» où il est vendu le plus<br />
souvent après trois à cinq ans de vieillissement en fût.<br />
Au fur et à mesure de son vieillissement, sa couleur<br />
rouge se mêle de reflets oranges et son moelleux<br />
s’accentue. Le plus tonique des Porto est le «Porto<br />
Ruby» (du nom de sa couleur rouge). Le saviezvous?<br />
Le «Porto blanc» existe aussi, bien sûr, c’est<br />
un vin blanc sec. L’Institut du Vin de Porto,<br />
organisme d’état, appose sur chaque bouteille un<br />
sceau de garantie qui atteste de l’origine et de la<br />
qualité du vin de Porto mis en bouteille au Portugal.<br />
FEMMES, JE VOUS AIME…<br />
De ses voyages, le navigateur Titouan<br />
Lamazou a ramené tant de souvenirs liés<br />
aux femmes qu’il a décidé de nous en faire<br />
profiter. C’est plus qu’un livre qu’il a écrit :<br />
une véritable et splendide ode à la féminité<br />
de tous les continents. Les photos et surtout<br />
les superbes croquis de sa main sont de vraies œuvres d’art,<br />
les textes sont à la hauteur du projet. « Femmes du monde »<br />
vient de faire un carton parmi les ventes de beaux livres durant<br />
les fêtes. Il est encore disponible en librairie et ce serait<br />
dommage de s’en priver… Prix public : 39 euros.<br />
www.gallimard.fr<br />
UNIS POUR BÂTIR • 25
TABLEAU DE BORD<br />
Données mises à jour le 1 er décembre 2007<br />
PLAFOND DE LA SÉCURITÉ SOCIALE<br />
Brut 2007 2006<br />
Trimestre 8 046 € 7 767 €<br />
Mois 2 682 € 2 589 €<br />
Quinzaine 1 341 € 1 295 €<br />
Semaine 619 € 597 €<br />
Journée 148 € 143 €<br />
Horaire 1 20 € 19 €<br />
Plafond annuel 2007 : 32 184 €<br />
Rappel > 2006 : 31 068 €<br />
1. Pour une durée inférieure à 5 heures.<br />
REMBOURSEMENT FORFAITAIRE<br />
DES FRAIS DE NOURRITURE ADMIS<br />
PAR L’URSSAF EN 2007<br />
Frais de nourriture 1 Montant pour 2007<br />
Restauration<br />
> sur le lieu de travail 5,40 €<br />
> en déplacement professionnel 16,10 € 2<br />
> en dehors de l’entreprise 7,90 €<br />
1. Régime particulier dans certains secteurs.<br />
2. Par repas.<br />
SMIC HORAIRE BRUT<br />
SMIC J F M A M J JT A S O N D<br />
2005 7,61 € 7,61 € 7,61 € 7,61 € 7,61 € 7,61 € 8,03 € 8,03 € 8,03 € 8,03 € 8,03 € 8,03 €<br />
2006 8,03 € 8,03 € 8,03 € 8,03 € 8,03 € 8,03 € 8,27 € 8,27 € 8,27 € 8,27 € 8,27 € 8,27 €<br />
2007 8,27 € 8,27 € 8,27 € 8,27 € 8,27 € 8,27 € 8,44 € 8,44 € 8,44 € 8,44 € 8,44 € 8,44 €<br />
REMBOURSEMENT FORFAITAIRE DES FRAIS DE DÉPLACEMENT 2007<br />
Indemnités forfaitaires de grand déplacement Montant pour 2007<br />
Nourriture<br />
16,10 € par repas<br />
Hébergement et petit-déjeuner<br />
> Paris, 92, 93 et 94 57,80 €<br />
> Autres départements 42,80 €<br />
Grand déplacement au-delà de 3 mois<br />
Réduction de 15 % du montant des indemnités forfaitaires de grand déplacement<br />
à compter du 1 er jour du 4 e mois.<br />
Grand déplacement au-delà de 24 mois<br />
Réduction de 30 % du montant des indemnités et dans la limite de 6 ans<br />
forfaitaires de grand déplacement à compter du 1 er jour du 25 e mois.<br />
LOGEMENTS NEUFS EN VOLUME<br />
LOCAUX NEUFS EN VOLUME<br />
20<br />
Source : DAEI CASP<br />
20<br />
Source : DAEI CASP<br />
15<br />
16,1%<br />
15<br />
15,6%<br />
10<br />
10,9%<br />
10<br />
8,2%<br />
9,9%<br />
5<br />
8,0%<br />
6,6%<br />
7,5%<br />
6,8%<br />
5<br />
0<br />
1,4%<br />
4,0%<br />
2,7%<br />
-0,9%<br />
1,5%<br />
2,6%<br />
1,7%<br />
0,0%<br />
2,3%<br />
0<br />
-5<br />
-5,2%<br />
3,3%<br />
-1,4%<br />
-5,6%<br />
0,4%<br />
2,2%<br />
-2,3%<br />
-5<br />
-4,7%<br />
1996<br />
1997<br />
1998<br />
1999<br />
2000<br />
2001<br />
2002<br />
2003<br />
2004<br />
2005<br />
2006<br />
2007<br />
2008 HB<br />
2008 HH<br />
-10<br />
1996<br />
-9,6%<br />
1997<br />
1998<br />
1999<br />
2000<br />
2001<br />
2002<br />
2003<br />
2005<br />
2006<br />
2007<br />
2008 HB<br />
2008 HH<br />
2008<br />
TOUJOURS<br />
LA CROISSANCE<br />
8<br />
LOGEMENTS RÉNOVATION EN VOLUME<br />
Source : DAEI CASP<br />
5<br />
4,9%<br />
LOCAUX RÉNOVATION EN VOLUME<br />
Source : DAEI CASP<br />
2007 a constitué une année record<br />
pour le secteur du BTP qui a encore<br />
gagné 4,3 points de croissance pour<br />
un chiffre d’affaires, toutes activités<br />
confondues, de 171 milliards d’euros.<br />
Les experts sont de bon augure pour<br />
2008, même s’ils prédisent une croissance<br />
légèrement moindre (3,2%).<br />
Dans le détail, et en ne considérant<br />
que le seul secteur du bâtiment, on<br />
s’attend à une baisse d’activité sur le<br />
logement neuf mais il faut bien comprendre<br />
qu’avec 427000 logements<br />
neufs construits en 2007, un volume<br />
de construction jamais atteint auparavant<br />
a été enregistré. La maison individuelle<br />
va donc stagner en 2008,<br />
voire légèrement baisser en volume.<br />
Et les logements collectifs, malgré les<br />
besoins, ne permettront pas d’afficher<br />
un taux de croissance supérieur à<br />
2,3% (hypothèse haute).<br />
Les perspectives offertes par le secteur<br />
de la rénovation sont plus prometteuses<br />
(3,8%).<br />
Et chacun sait bien que les années qui<br />
suivront ne pourront que confirmer<br />
les promesses de ce secteur, économies<br />
d’énergie obligent…<br />
7<br />
6<br />
5<br />
4<br />
3<br />
2<br />
1<br />
0<br />
-1<br />
Bâtiment<br />
7,1%<br />
2000<br />
-0,2% -0,6%<br />
2001<br />
2002<br />
0,9%<br />
2003<br />
2,9%<br />
2004<br />
3,1%<br />
2005<br />
ÉVOLUTION<br />
DDE LA <strong>CONSTRUCTION</strong> EN VOLUME<br />
2,5%<br />
HB : HYPOTHÈSE BASSE.<br />
HH : HYPOTHÈSE HAUTE.<br />
3,5%<br />
3,6%<br />
2007<br />
2008 HB<br />
2008 HH<br />
Source : DAEI CASP<br />
2,5%<br />
2006<br />
3,4%<br />
2007<br />
2,9%<br />
2008 HB<br />
3,8%<br />
2008 HH<br />
Évolution de l’indice de référence des loyers<br />
(Nouvelle dénomination de l’ancien indice du coût de la construction)<br />
2005<br />
T1 +4,83 %<br />
T2 +3,63 %<br />
T3 +0,47 %<br />
T4 +2,30 %<br />
4<br />
3<br />
2<br />
1<br />
0<br />
-1<br />
-2<br />
2000<br />
-0,3%<br />
2001<br />
-1,9%<br />
2002<br />
-1,6%<br />
2003<br />
2006<br />
T1 +2,46 %<br />
T2 +2,78 %<br />
T3 +3,19 %<br />
T4 +3,23 %<br />
1,3%<br />
2004<br />
1,2%<br />
2005<br />
1,5%<br />
2006<br />
0,7%<br />
2007<br />
2,1%<br />
2008 HB<br />
2007<br />
T1 +2,92 %<br />
T2 +2,76 %<br />
1,7%<br />
2008 HH<br />
SOURCES : DAEI-CASP, MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’AMÉNAGEMENT DURABLE.<br />
26 • JANVIER 2008