RÉGLEMENTATION THERMIQUE 2005
RT 2005 Unis pour bâtir - VM Matériaux
RT 2005 Unis pour bâtir - VM Matériaux
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INFOS : les évolutions de la RT <strong>2005</strong> secteur par secteur<br />
HORS<br />
SÉRIE<br />
L’INFO DES PROS DU BÂTIMENT • HORS-SÉRIE • JANVIER 2007<br />
SPÉCIAL<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong><br />
<strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong><br />
84 PAGES POUR TOUT SAVOIR<br />
10 PAGES<br />
CONSACRÉES<br />
AUX INNOVATIONS<br />
DES FABRICANTS<br />
KDB<br />
ROCKWOOL<br />
BPB PLACO<br />
KP1<br />
ISOVER<br />
UNIVERCELL<br />
ACTIS<br />
KNAUF<br />
RECTOR<br />
LAFARGE ...
<strong>RÉGLEMENTATION</strong><br />
<strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong><br />
ÉDITORIAL<br />
Eric Petitdemange<br />
Responsable de la publication<br />
“<br />
L’Objectif<br />
HORS SÉRIE UNIS POUR BÂTIR<br />
SOMMAIRE ”<br />
de<br />
la RT <strong>2005</strong><br />
est de diminuer<br />
la consommation<br />
d’énergie<br />
de 15 à 20%<br />
ENTRETIEN AVEC L’EXPERT........2<br />
> GILLES GARNIER<br />
PROMODUL................................................6<br />
DPE ...................................................................8<br />
> DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE<br />
REPORTAGE...........................................10<br />
> FRANCIS LEDUC<br />
MURS & FAÇADES ............................12<br />
> ISOLATION PAR L’INTÉRIEUR<br />
> ISOLATION PAR L’EXTÉRIEUR<br />
> ISOLATION RÉPARTIE<br />
> OSSATURE BOIS<br />
> FENÊTRES, PORTES-FENÊTRES ET PAROIS VITRÉES<br />
> PORTES MÉTALLIQUES, BOIS ET PVC<br />
PLANCHERS BAS ..............................36<br />
> ISOLATION INTÉGRÉE<br />
> ISOLATION EN SOUS FACE<br />
> ISOLATION EN SURFACE<br />
H2 A<br />
H2 B<br />
H2 C<br />
H1 A<br />
H1 C<br />
H3<br />
H2 D<br />
H1 B<br />
PLANCHERS HAUTS.......................48<br />
> ISOLATION EN SOUS FACE<br />
> ISOLATION EN SURFACE<br />
PROTECTION SOLAIRE.................56<br />
> STORES<br />
> VOLETS ROULANTS<br />
TENDANCES ..........................................60<br />
> CHAUFFAGE<br />
> EAU CHAUDE SANITAIRE<br />
> VENTILATION<br />
> RAFRAÎCHISSEMENT<br />
> ÉCLAIRAGE<br />
NOUVELLES<br />
TECHNOLOGIES..................................64<br />
> RUPTURE <strong>THERMIQUE</strong><br />
> ISOLATION PERFORMANTE<br />
> PUITS CANADIEN & GÉOTHERMIE<br />
> MENUISERIES PARIÉTO-DYNAMIQUES<br />
> VITRAGES AUTO-NETTOYANTS<br />
SHOW-ROOM.........................................72<br />
> NOUVEAUX PRODUITS<br />
SOURCES-GLOSSAIRE..................84<br />
Les 8 zones climatiques<br />
de la RT <strong>2005</strong><br />
La France se découpe<br />
selon 8 zones climatiques<br />
différentes considérant<br />
les températures et<br />
l’ensoleillement.<br />
Ces 8 zones correspondent<br />
simplement à une<br />
combinaison des précédents<br />
découpages de la RT2000,<br />
soit des 3 zones H1, H2 et H3<br />
pour l'hiver (ou saison de<br />
chauffage) et des 4 zones<br />
A, B, C et D pour l'été<br />
(période de non chauffage).<br />
Du plus froid au plus chaud<br />
(de A à D).<br />
En réalisant ce numéro hors-série de votre magazine Unis<br />
pour Bâtir entièrement consacré à la Réglementation<br />
Thermique <strong>2005</strong>, nous avons avant tout voulu vous<br />
informer le plus sérieusement possible sur les<br />
conséquences de cette nouvelle réglementation et son impact<br />
sur nos métiers.<br />
A ce stade, il est nécessaire de bien positionner cette<br />
RT <strong>2005</strong> dans le contexte actuel. C’est désormais prouvé et<br />
incontestable: notre planète est directement impactée par<br />
l’activité humaine et son avenir même est en jeu: les gaz à<br />
effet de serre (le carbone, en tout premier lieu) provoquent<br />
de profonds changements climatiques sous la forme d’une<br />
hausse anormalement rapide de la température moyenne.<br />
Ses effets dévastateurs sont déjà visibles et ce n’est qu’un<br />
début, malheureusement. Par ailleurs, les énergies fossiles<br />
– pétrole, gaz, charbon – s’épuisent à une vitesse exponentielle<br />
et vont donc devenir de plus en plus coûteuses.<br />
L’unanimité est quasi totale : nous ne pouvons plus<br />
continuer ainsi, comme si de rien n’était. L’enjeu est de<br />
laisser aux générations futures (nos propres enfants et<br />
petits-enfants) une planète sinon intacte, du moins capable<br />
de perpétuer l’avenir de la race humaine.<br />
Les gouvernements sont enfin en voie de prendre la<br />
mesure de ces phénomènes et la RT <strong>2005</strong> est l’écho de cette<br />
prise de conscience dans un secteur, le bâtiment, qui à lui<br />
seul concourt pour près de 40% à la consommation globale<br />
d’énergie.<br />
Avec la publication de ce numéro hors-série, nous ne<br />
prétendons pas vous informer exhaustivement sur le sujet.<br />
Nous avons simplement souhaité vous présenter un<br />
panorama de ce que la RT <strong>2005</strong> va changer au niveau des<br />
métiers de la construction en nous concentrant sur votre<br />
quotidien et vos pratiques.<br />
En filigrane, une certitude: les métiers du bâtiment vont<br />
devoir évoluer tant en matière de prescription que de mise<br />
en œuvre. Si la RT <strong>2005</strong> impose cette évolution, on sait déjà<br />
que sa prochaine mouture, la RT 2010 (c’est dans trois ans!)<br />
sera encore plus contraignante et sera encore plus<br />
drastiquement exigeante sur la performance énergétique<br />
des bâtiments.<br />
Dans quelques années, ces réglementations auront<br />
certainement bouleversé le paysage des métiers de la<br />
construction. En ce qui concerne les entreprises, leur<br />
réputation et leur image seront, en très grande partie,<br />
mesurées à partir de leur capacité à intégrer les obligations<br />
de ces nouvelles normes constructives et à y répondre avec<br />
professionnalisme et compétence.<br />
Pour tous les artisans des métiers du bâtiment, c’est un<br />
immense défi.<br />
Demain commence aujourd’hui…<br />
UNIS POUR BÂTIR<br />
Le magazine du Réseau MCD-Unis pour Bâtir<br />
34, rue du Faubourg-de-Pierre, 67000 Strasbourg<br />
Responsable de la publication : Eric Petitdemange<br />
Rédaction: Agence de presse ASP - 25, boulevard Wilson, 67000 Strasbourg (03 69 579 306) ■ Directeur de<br />
la rédaction: Jean-Luc Fournier (jlf@asp-presse.fr) ■ Chef d’édition: Béatrice Fouroux ■ Expert en<br />
Réglementation Thermique: Gilles Garnier ■ Journalistes: Béatrice Fouroux, Jean-Luc Fournier, Isabelle<br />
Lacan, Hervé Roy, Patrice Wibaut, Jean Zéna ■ Sécretariat de rédaction: Corrine Geudin ■ Crédits photos<br />
(sauf mention contraire): Agence de presse ASP, Réseau MCD-Unis pour Bâtir, DR ■ Coordination: Valérie<br />
Dupin - MAETVA COM - 7, rue des Mineurs, 67000 Strasbourg (03 88 764 000) ■ Prépresse: À PROPOS DE -<br />
25, boulevard Wilson, 67000 Strasbourg (03 69 579 305) ■ Régie publicitaire: AGEPRESSE - 1, quai de<br />
Prague, 45100 Orléans (02 38 222 233) ■ Impression: TECHPRINT – L-3901 Mondercange (Luxembourg).<br />
Les lois de la contrefaçon et de la reproduction interdisent toute<br />
copie ou exploitation des textes, images et graphismes de ce magazine.<br />
La reproduction de tout élément imprimé dans Unis pour Bâtir ne<br />
pourra être effectuée qu’après autorisation formelle des auteurs et de<br />
l’éditeur. Quel que soit le support, les documents de toutes sortes remis<br />
à des fins rédactionnelles ou d’information, spontanément ou sur<br />
notre demande, ne sont jamais rendus, sauf convention expresse préalable<br />
convenue par écrit entre l’expéditeur<br />
et ASP. © Unis pour Bâtir Hors<br />
Série a été imprimé et distribué à 80000<br />
exemplaires. Dépôt légal à parution.
ENTRETIEN<br />
AVEC GILLES GARNIER<br />
« Aux frontières<br />
du politique et du social »<br />
Deux heures d’entretien avec un expert thermique qui s’annonçaient<br />
austères et très techniques. Et, au final, un vaste et passionnant<br />
brassage des coulisses de la RT <strong>2005</strong> avec, en toile de fond constante,<br />
l’avenir même des conditions de la vie sur notre planète Terre.<br />
Gilles Garnier, ingénieur<br />
expert en bâtiment,<br />
spécialiste en règles<br />
de la construction, a démarré<br />
sa carrière par six années<br />
au ministère de l’Equipement<br />
et du Logement.<br />
Après un passage<br />
comme ingénieur dans<br />
l’un des grands bureaux<br />
de contrôle national,<br />
il est devenu responsable<br />
d’un service technique<br />
en entreprise générale.<br />
Il assure des missions<br />
de conseils et de conception<br />
auprès des architectes,<br />
promoteurs, entreprises<br />
et artisans concernant les<br />
Règles de l’Art - acoustique,<br />
thermique, DTU, démarche<br />
HQE, règles de conception<br />
architecturale (personnes<br />
à mobilité réduite, label<br />
Qualitel, normes etc…).<br />
Depuis cinq à sept ans,<br />
il se met à disposition<br />
de certains fabricants<br />
pour l’aide au développement<br />
de produits nouveaux.<br />
> En cette fin d’année 2006, on ne parle<br />
plus que des enjeux pour la planète.<br />
Partagez-vous l’opinion désormais<br />
quasi générale ?<br />
... Oui, la planète est en danger et on sait que<br />
c’est dans un avenir proche. C’est constaté<br />
et irréversible. L’affaiblissement de la couche<br />
d’ozone, notamment dû à l’émission<br />
surabondante de gaz à effet de serre (beaucoup<br />
plus que nos arbres peuvent digérer)<br />
engendre une hausse des températures qui<br />
produit deux effets.<br />
Le réchauffement climatique provoquera<br />
une montée des eaux sur les basses terres,<br />
c’est acquis. Mais on parle moins d’un effet<br />
corollaire : l’eau qui se réchauffe se dilate<br />
naturellement. Deux degrés de plus et c’est<br />
80 cm de hausse du niveau d’eau ! Enfin, il<br />
y a le problème des énergies fossiles comme<br />
le gaz, le charbon et le pétrole. Elles vont se<br />
raréfier puis s’épuiser dans les cinquante ans<br />
à venir…<br />
> Ces dernières affirmations sont<br />
contestées dans certains milieux…<br />
... Admettons que la ressource ne soit pas totalement<br />
épuisée dans cinquante ans,<br />
admettons… Il n’en reste pas moins que les<br />
gisements faciles à exploiter avec des coûts<br />
normaux n’existeront plus. Ces sources<br />
d’énergie seront alors tellement coûteuses<br />
qu’elles ne seront réservées qu’aux plus<br />
riches d’entre nous.<br />
> D’où l’obligation de réglementer<br />
fermement et avec une<br />
programmation dans le temps…<br />
... Jusqu’à ce jour, les réglementations thermiques<br />
ne s’appuyaient que sur les effets des<br />
chocs pétroliers, c’est-à-dire la nécessité de<br />
faire des économies financières sur les coûts<br />
de raffinement du pétrole. Certes, cet aspect<br />
subsiste mais passe désormais derrière l’absolue<br />
nécessité de préserver la planète,<br />
c’est-à-dire tout simplement de préserver le<br />
maintien de la vie humaine, comme le récent<br />
film d’Al Gore, «Une vérité qui dérange», l’a<br />
bien montré. L’enjeu, il faut bien s’en persuader,<br />
c’est la préservation de notre planète,<br />
donc de nos vies et cet enjeu est présent au<br />
cœur de la RT <strong>2005</strong>.<br />
DR<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOURCE UNIS POUR BÂTIR<br />
> Peut-on avoir un historique<br />
des réglementations passées ?<br />
... L’origine des textes « thermiques » se situe<br />
le 10 avril 1974, aux débuts du premier<br />
choc pétrolier. Mais ces réglementations<br />
thermiques ont toujours suivi la voie de la<br />
facilité. Il fallait réglementer sans choquer,<br />
sans révolutionner, sans déstabiliser le<br />
monde des métiers du bâtiment. A cette<br />
époque, on ne parlait que d’isolation thermique,<br />
on ne se préoccupait pas de l’étanchéité<br />
à l’air d’une maison, du rendement des<br />
chaudières et également des qualités hygiéniques<br />
des logements à travers le compromis<br />
économie d’énergie/ambiance saine.<br />
Puis, dans les années 1980, est apparue<br />
la deuxième génération des textes thermiques<br />
qui, pour la première fois, abordait le thème<br />
de la ventilation par des textes actualisés parus<br />
en parallèle. Cependant, la réglementation<br />
ne concernait que la seule enveloppe<br />
thermique du bâtiment. Poussée par des opérations<br />
labellisées, innovantes ou expérimentales,<br />
est apparue la RT 1988 qui a abordé les<br />
aspects de rendement de chauffage, les apports<br />
solaires gratuits et le degré d’isolation<br />
des installations de chauffage. Ensuite, il a<br />
fallu attendre le 29 novembre 2000.<br />
À l’issue de longues concertations, d’intenses<br />
lobbyings et d’une succession de rapports<br />
de force, la RT 2000 a abouti à une<br />
forme de calculs sophistiqués, réservant l’approche<br />
de conformité à des structures dotées<br />
de l’outil informatique, les solutions techniques<br />
proposées sans calcul étant trop défavorables.<br />
Avec la présente RT <strong>2005</strong>, nous<br />
continuons dans l’ère de la manipulation<br />
poussée à outrance des chiffres et des formules.<br />
Facteur nouveau, les consommations<br />
liées au rafraîchissement sont intégrées<br />
aux calculs au même titre que les systèmes<br />
faisant appel aux énergies renouvelables.<br />
> Au cœur de la RT <strong>2005</strong><br />
apparaît le DPE…<br />
... Le Diagnostic de Perfomance Energétique<br />
est en effet promulgué depuis le 1 er septembre<br />
2006 et la loi oblige désormais son établissement<br />
effectif pour que l’acte notarié soit<br />
officiellement valide. À l’origine, le DPE a été<br />
créé pour informer l’usager sur ses consommations<br />
personnelles en chauffage et eau<br />
chaude sanitaire. Il faut garder la tête froide<br />
et ne le considérer qu’au même titre que la<br />
fameuse norme UTAC qui informe sur la<br />
consommation des véhicules automobiles.<br />
C’est-à-dire une méthode simple, vouée<br />
uniquement à la fonction de comparaison<br />
mais en aucun cas à rattacher avec la<br />
consommation réelle qu’un usager peut en<br />
attendre. A titre d’exemple, il faut rappeler<br />
qu’un à deux degrés d’écart en température<br />
«Le réchauffement<br />
climatique provoquera<br />
une montée des eaux<br />
sur les basses terres,<br />
c’est acquis. Mais on<br />
parle moins d’un effet<br />
corollaire: l’eau qui<br />
se réchauffe se dilate<br />
naturellement.»<br />
«Le Diagnostic de<br />
Perfomance Energétique<br />
est en effet promulgué<br />
depuis le 1 er septembre<br />
2006 et la loi oblige<br />
désormais son<br />
établissement effectif<br />
pour que l’acte notarié<br />
soit officiellement<br />
valide.»<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 3
ENTRETIEN<br />
AVEC GILLES GARNIER<br />
Ingénieur expert<br />
«En 2010, la règle sera<br />
étendue à l’ensemble<br />
des constructions<br />
neuves et ceux, quelle<br />
que soit la source<br />
d’énergie. L’existant<br />
suivra dans le sillage.<br />
Cela va susciter une<br />
mini-révolution puisque<br />
les professions du<br />
bâtiment, notamment<br />
le gros-œuvre, vont<br />
devoir ajouter une<br />
corde thermique à l’arc<br />
de leurs compétences.»<br />
voulue, c’est 15 à 20% de consommation en<br />
plus. Or, le DPE est basé sur une théorie à<br />
19°, quel que soit l’occupant, frileux ou<br />
moins…<br />
> A ce sujet, de nombreux spécialistes<br />
soulignent déjà la formation<br />
des professionnels qui établiront<br />
le DPE et, notamment, leur expérience<br />
en matière thermique.<br />
Qu’en est-il réellement ?<br />
... A mes yeux, le DPE se négocie à la légère<br />
car il apparaît qu’après avoir suivi une formation<br />
de quelques heures à quelques jours, tout<br />
un chacun sera habilité à prendre en main<br />
l’outil informatique normalisé. Pour que les<br />
intéressés vivent de leur activité, il leur faudra<br />
établir de quatre à six DPE par jour!<br />
> On vous sent très sceptique<br />
sur ce point…<br />
... Plus que cela. Je suis déçu, car à l’issue<br />
de 24 années d’expérience dans le monde de<br />
la thermique, je pressens qu’on va se contenter<br />
d’études approximatives conduisant à un<br />
remplissage banal de formulaires à adresser<br />
dans les délais les plus courts aux notaires<br />
chargés d’établir les actes de vente…<br />
> Vous êtes sévère, non ?<br />
... Certes, la conscience professionnelle me<br />
pousse à cette sévérité et la bonne démarche,<br />
à mes yeux, serait donc de se doter en priorité<br />
d’un diagnostiqueur expérimenté, ayant<br />
compétence à la fois dans le coût global de la<br />
construction mais aussi doté d’un capital-savoir<br />
important en matière énergétique.<br />
> Déjà, la RT 2010 se profile.<br />
C’est dans trois ans !<br />
... La RT <strong>2005</strong> est encore gérable sans trop<br />
de secousses, si ce n’est qu’on peut déjà affirmer<br />
que le chauffage électrique est associé<br />
à la notion de correction des ponts thermiques.<br />
En 2010, la règle sera étendue à l’ensemble<br />
des constructions neuves et ce,<br />
quelle que soit la source d’énergie. L’existant<br />
suivra dans le sillage. Cela va susciter une<br />
mini-révolution puisque les professions du<br />
bâtiment, notamment le gros œuvre, vont devoir<br />
ajouter une corde thermique à l’arc de<br />
leurs compétences.<br />
Mais il reste aussi un autre aspect, et non<br />
des moindres, qui est celui de l’augmentation<br />
des coûts de construction. Il va falloir<br />
faire admettre aux maîtres d’ouvrage et aux<br />
simples clients désirant faire construire<br />
leur logement un surcoût à la construction<br />
pour obtenir en aval un moindre coût en matière<br />
de fonctionnement. Nous sommes là<br />
dans la démarche du coût global…<br />
> Et là, c’est une autre paire<br />
de manches, non ?<br />
... Oh oui! Car l’usager qui emprunte déjà sur<br />
25 à 30 ans pour acquérir son logement sera<br />
obligé d’emprunter encore plus, donc sur une<br />
plus longue période encore, ce qui va signifier<br />
un engagement sur une voire deux générations.<br />
Cela sera simplement l’interdiction<br />
d’accéder au logement neuf pour les ménages<br />
à revenus modérés.<br />
> Ces surcoûts sont déjà visibles,<br />
avec l’accroissement des obligations<br />
dans le cadre de la réglementation…<br />
... Oui, il s’agit de la protection contre le radon,<br />
les termites, l’amiante, le plomb, l’extension<br />
des zones à traitement sismique et<br />
aussi la toute récente réglementation relative<br />
aux personnes à mobilité réduite qui vise<br />
dorénavant aussi les maisons individuelles…<br />
> Là, on est clairement aux frontières<br />
du politique et du social…<br />
... Oui. Sans contestation possible.<br />
Entretien réalisé<br />
par Jean-Luc Fournier<br />
Photographies ASP<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
PROMODUL<br />
La Boîte A Outils (BAO)<br />
> www.promodul.fr<br />
LA BAO : UNE VÉRITABLE EXPERTISE<br />
Les entreprises vont devoir très rapidement être en mesure d’indiquer<br />
à leurs clients toutes les données leur permettant d’améliorer<br />
la performance énergétique de leur bien. Le champ est si considérable<br />
que le recours à un outil informatique performant sera incontournable.<br />
Promodul répond à cette exigence.<br />
Le DPE va bouleverser la donne existante entre les entreprises du secteur<br />
de la construction et leurs clients. A partir de l’édition des deux<br />
étiquettes (consommations énergétiques et émissions de gaz à effet<br />
de serre conventionnelles), le DPE classifiera (de A pour « économe »<br />
à G pour « énergivore ») la performance d’un bien et préconisera la<br />
nature des travaux à envisager pour chaque logement. Les professionnels<br />
devront donc être à même de fournir des conseils efficients, tant<br />
en terme de solutions techniques que d’études de budget permettant<br />
aux clients de mesurer le retour sur investissement, sans parler des<br />
aides publiques auxquelles chacun peut prétendre. A la clé, un important<br />
et nouveau marché s’ouvre…<br />
> Un questionnaire précis<br />
À partir d’un questionnaire<br />
précis qui balaiera le type<br />
d’isolation que le client<br />
souhaite mettre en œuvre,<br />
les pièces concernées, le<br />
procédé et le type d’isolant,<br />
le professionnel utilisant la<br />
BAO Promodul aura<br />
immédiatement accès à<br />
l’ensemble des solutions<br />
envisageables en fonction de<br />
l’état constaté du bien, du<br />
budget et des aspirations de<br />
son client.<br />
UN OUTIL LOGICIEL<br />
INDISPENSABLE<br />
En ce début d’hiver, Promodul finalise la mise<br />
au point d’un logiciel capable de permettre<br />
aux professionnels de matérialiser, à partir<br />
d’un DPE conventionnel les différentes solutions<br />
techniques à mettre en œuvre pour<br />
apporter des améliorations dans les secteurs-clés<br />
de la construction : l’enveloppe<br />
thermique, la ventilation, la production de<br />
chaleur et d’eau chaude sanitaire.<br />
LES UTILISATIONS<br />
POSSIBLES<br />
> Mesurer exactement la performance<br />
énergétique<br />
Le professionnel qui utilisera la BAO Promodul<br />
pourra lui-même mesurer la performance<br />
énergétique de la construction<br />
concernée dans son état actuel (comme dans<br />
le cadre d’un DPE officiel). Le grand avantage<br />
de cet outil sera de pouvoir intégrer les habitudes<br />
de vie des occupants. Ce point est essentiel<br />
car il touche au confort des lieux et<br />
des attentes des occupants dans ce domaine.<br />
Ainsi, le diagnostic effectué avec la BAO Promodul<br />
collera au plus près aux attentes des<br />
clients. La méthode de calcul intégrée est reconnue<br />
par la plupart des organismes officiels<br />
(ADEME, CSTB, DGUHC, EDF, GDF).<br />
> Choisir et comparer<br />
À partir d’un questionnaire précis qui balaiera<br />
le type d’isolation que le client souhaite mettre<br />
en œuvre, les pièces concernées, le procédé<br />
et le type d’isolant, le professionnel utilisant<br />
la BAO Promodul aura immédiatement<br />
accès à l’ensemble des solutions envisageables<br />
en fonction de l’état constaté du bien, du<br />
budget et des aspirations de son client.<br />
Une énorme base de données qui sera régulièrement<br />
mise à jour est intégrée dans le<br />
logiciel. A titre d’exemple, concernant l’isolation<br />
des murs, 150 produits figurent dans<br />
la BAO Promodul. Au total c’est plus de 2000<br />
produits qui composeront la première ver-<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
sion qui sera opérationnelle au tout début<br />
2007. Ils répondent, à partir des exigences<br />
réglementaires, au référentiel de qualité<br />
établi par l’ensemble des industriels membres<br />
du tour de table de Promodul.<br />
La puissance et l’originalité du logiciel sont<br />
entièrement basées sur cette habile combinaison<br />
entre la mesure objective et détaillée<br />
de la performance énergétique de la<br />
construction et les solutions techniques<br />
précises et diverses qui peuvent être mises<br />
en œuvre après les recommandations de travaux<br />
fournies par le DPE.<br />
ET DES SERVICES EN PLUS<br />
Pour répondre aux attentes des clients et<br />
surtout les aider à se déterminer dans leurs<br />
choix, la BAO Promodul proposera également<br />
tous les services nécessaires. Un accès immédiat<br />
est prévu pour sélectionner les fournisseurs<br />
et distributeurs en matériaux et matériels<br />
ainsi qu’une liste nationale de partenaires<br />
installateurs couvrant l’ensemble<br />
des secteurs : isolation, chauffage et eau<br />
chaude sanitaire, ventilation, ouvrants… etc.<br />
Le gouvernement ayant prévu une batterie<br />
d’aides diverses et de crédits d’impôts dans<br />
le cadre des dépenses en faveur de l’économie<br />
d’énergie et du développement durable,<br />
toutes les dispositions réglementaires adoptées<br />
seront également disponibles dans la<br />
BAO Promodul qui ira jusqu’à donner des pistes<br />
en matière d’offres de financement.<br />
Écran 1. Pour répondre aux attentes des clients et surtout les<br />
aider à se déterminer dans leurs choix, la BAO Promodul<br />
proposera également tous les services nécessaires.<br />
Écran 2. Un accès immédiat est prévu pour sélectionner les<br />
fournisseurs et distributeurs en matériaux et matériels ainsi<br />
qu’une liste nationale de partenaires installateurs couvrant<br />
l’ensemble des secteurs: isolation, chauffage et eau chaude<br />
sanitaire, ventilation, ouvrants… etc.<br />
Écran 3. Le gouvernement ayant prévu une batterie d’aides<br />
diverses et de crédits d’impôts dans le cadre des dépenses<br />
en faveur de l’économie d’énergie et du développement<br />
durable, toutes les dispositions réglementaires adoptées<br />
seront également disponibles dans la BAO Promodul ainsi que<br />
les principales offres de financement offertes par EDF.<br />
SOURCE PROMODUL SOURCE PROMODUL SOURCE PROMODUL<br />
Le confort thermique peut<br />
se définir comme la satisfaction<br />
exprimée par un individu<br />
à l’égard de l’ambiance thermique<br />
du milieu dans lequel il évolue.<br />
Écran 1<br />
Écran 2<br />
Écran 3<br />
DR<br />
RT <strong>2005</strong><br />
EDF S’ENGAGE<br />
Trois questions<br />
à Daniel Drugeon<br />
Expert technique au siège d’EDF<br />
> L’engagement d’EDF<br />
«Nous avons mis en place<br />
un référentiel technique depuis<br />
la fin <strong>2005</strong> qui tient compte des<br />
seuils minimaux de la RT <strong>2005</strong>.<br />
C’est sur cette base que nos<br />
partenaires des entreprises<br />
s’engagent. Sur le résultat<br />
global, on est plus sévère<br />
que les garde-fous de la<br />
RT <strong>2005</strong>. Sur le marché de<br />
la rénovation, plus de 3000<br />
entreprises sont conventionnées<br />
Vivrelec.»<br />
> La démarche<br />
«Nous avons mis en place<br />
la Base Contact pour la<br />
rénovation. Elle sera<br />
opérationnelle pour le neuf<br />
dans les mois à venir. Nous<br />
entrons les indications des<br />
clients qui nous contactent<br />
sur cette base de données.<br />
Y figure aussi le nombre de<br />
devis qu’ils souhaitent. Nos<br />
sociétés partenaires consultent<br />
chaque jour cette base et<br />
prennent ensuite contact<br />
en direct avec le client».<br />
> La formation<br />
des entreprises<br />
«Un module de formation a été<br />
créé par nos soins sur les bases<br />
de la RT <strong>2005</strong> et les évolutions<br />
vis-à-vis de la RT 2000. Il est<br />
utilisé par nos propres<br />
animateurs qui prennent<br />
contact, dans tout le pays, avec<br />
nos entreprises partenaires.<br />
Nous passons également des<br />
contrats de partenariat avec<br />
les bureaux d’études. On peut<br />
vraiment dire qu’EDF s’implique<br />
à fond sur l’information sur la<br />
RT <strong>2005</strong> et la formation des<br />
personnels des entreprises<br />
du bâtiment».<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 7
DIAGNOSTIC<br />
DE PERFORMANCE<br />
ENERGETIQUE<br />
LE DPE : L’ÉTIQUETTE ENERGIE DU LOGEMENT<br />
C’est fait ! Dorénavant, avant d’acheter ou de louer un logement, son<br />
occupant devra avoir en main le fameux Diagnostic de Performance<br />
Energétique (DPE) lui permettant d’évaluer la quantité d’énergie<br />
consommée.<br />
A l’image de ce qui existe depuis longtemps en matière d’appareils électroménagers,<br />
le DPE va permettre de classer les logements à vendre<br />
ou à louer sous forme de lettres allant de A (économe) à G (énergivore).<br />
L’acheteur ou le locataire pourra ainsi comparer et évaluer la performance<br />
énergétique globale du logement, la consommation étant indiquée<br />
en kWh/m 2 /an d’énergie primaire ainsi qu’en kg de CO 2 /m 2 /an,<br />
ce dernier indice concernant l’émission des gaz à effet de serre.<br />
Et pour le tertiaire ?<br />
Les bâtiments à usage<br />
tertiaire devront également<br />
faire l’objet d’un DPE. La<br />
méthodologie est en cours de<br />
finalisation et sera basée sur<br />
l’analyse poussée des<br />
factures. Dès sa publication au<br />
Journal Officiel, le DPE sera<br />
immédiatement obligatoire.<br />
Après la sortie de la RT <strong>2005</strong><br />
qui concerne les logements<br />
neufs, les pouvoirs publics<br />
travaillent en parallèle à la<br />
rédaction d’une<br />
réglementation thermique sur<br />
les logements existants.<br />
Logique: c’est là que les<br />
gisements d’économie<br />
d’énergie sont de très loin les<br />
plus considérables, les<br />
experts estiment que 65% du<br />
parc existant a été construit<br />
avant 1975, date d’entrée en<br />
application des premières<br />
mesures gouvernementales<br />
traitant des économies<br />
d’énergie. Pour les<br />
entreprises du secteur du<br />
bâtiment, ce secteur de la<br />
rénovation représente à<br />
l’évidence un marché très<br />
prometteur.<br />
DR<br />
Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) officiel<br />
Étiquette Énergie<br />
Consommations énergétiques conventionnelles<br />
(en énergie primaire) pour le chauffage,<br />
la production d’eau chaude sanitaire<br />
et le refroidissement.<br />
Logement économe<br />
< 50<br />
51 à 90<br />
91 à 150<br />
A<br />
B<br />
C<br />
D<br />
E<br />
F<br />
G<br />
151 à 230<br />
231 à 450<br />
331 à 450<br />
>450<br />
Logement énergivore<br />
Logement<br />
XXX<br />
kWhep/m 2 .an<br />
Étiquette Impact<br />
Émissions de gaz à effet de serre conventionnelles<br />
pour le chauffage, la production d’eau chaude<br />
sanitaire et le refroidissement.<br />
Faible émission de GES<br />
< 5<br />
6 à 10<br />
11 à 20<br />
21 à 35<br />
36 à 55<br />
56 à 80<br />
>80<br />
A<br />
B<br />
C<br />
D<br />
E<br />
F<br />
G<br />
Forte émission de GES<br />
Logement<br />
XXX<br />
kgéqco 2 /m 2 .an<br />
LE DPE COMPLÈTE LE DIAGNOCTIC TECHNIQUE EXISTANT<br />
Ce Diagnostic Technique est déjà obligatoirement annexé à la vente d’un bien. Il comporte :<br />
- un état qui mentionne la présence ou l’absence de matériaux contenant de l’amiante,<br />
- un état qui constate, le cas échéant, un risque d’exposition au plomb,<br />
- un état parasitaire (termites et autres insectes xylophages),<br />
- lorsque l’installation a été réalisée il y a plus de 15 ans, un état de l’installation de gaz<br />
permettant d’évaluer les risques pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes,<br />
- l’état des risques naturels et technologiques de la zone où se situe le bien,<br />
- et donc, depuis le 1 er octobre dernier, le DPE. Ce dernier sera étendu dès le 1 er juillet 2007<br />
aux locations, dans le neuf comme dans l’ancien.<br />
DR<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
INTERVIEW<br />
AVEC FRANCIS LEDUC<br />
DR<br />
La RT <strong>2005</strong> et les entreprises<br />
« La mise en œuvre est le point capital ! »<br />
Francis Leduc, 54 ans, est le directeur technique du Groupe Maisonneuve,<br />
dans le nord de la France. Il a accepté de répondre à nos questions sur la<br />
mise en place de la RT <strong>2005</strong> dans les entreprises des métiers du bâtiment.<br />
Francis Leduc<br />
Le Groupe Maisonneuve<br />
exerce son activité dans le<br />
nord de la France, sur deux<br />
départements (le Nord et le<br />
Pas-de-Calais).<br />
Deux métiers composent<br />
l’activité du groupe : la<br />
création et l’aménagement<br />
de lotissements (y compris<br />
la réalisation d’ensembles<br />
collectifs) et la construction<br />
de maisons individuelles<br />
(350 par an).<br />
Certifié NF Maison<br />
Individuelle, le groupe<br />
s’appuie sur une société<br />
intégrée, les Compagnons de<br />
Maisonneuve (185 salariés),<br />
avec laquelle il réalise 70 %<br />
de ses chantiers.<br />
«Pour moi, la RT <strong>2005</strong><br />
est une contrainte très<br />
positive. Je m’y suis<br />
impliqué depuis plus<br />
d’un an maintenant.<br />
Son principal mérite est<br />
de bousculer l’ensemble<br />
des acteurs du secteur.»<br />
DR<br />
DR<br />
> Quelle a été la réaction de votre entreprise<br />
à l’annonce de la Réglementation<br />
Technique <strong>2005</strong> ?<br />
... « Ce fut une réaction très positive. Pour<br />
comprendre, il faut remonter à l’avènement<br />
de la RT 2000. Globalement, cette réglementation<br />
a été vécue comme une contrainte qui<br />
changeait les habitudes et bousculait les<br />
idées reçues. Je dirais même qu’au départ,<br />
cette RT 2000 a été mal vécue. Il a fallu un peu<br />
de temps pour que cela passe bien…<br />
Au contraire de la RT 2000, l’avènement de<br />
la RT <strong>2005</strong> se passe bien. Je pense que beaucoup<br />
ont compris que la RT <strong>2005</strong> n’est qu’un<br />
prélude à la RT 2010. Puis il y aura 2015, etc…<br />
> Et à votre niveau personnel ? Vous êtes<br />
directeur technique du Groupe Maisonneuve…<br />
... Pour moi, la RT <strong>2005</strong> est une contrainte très<br />
positive. Je m’y suis impliqué depuis plus d’un<br />
an maintenant. Son principal mérite est de<br />
bousculer l’ensemble des acteurs du secteur.<br />
Il faut que les industriels se creusent la tête,<br />
et les revendeurs avec eux. Mais c’est aussi<br />
le cas des ouvriers, des metteurs en œuvre…<br />
> Un exemple concret ?<br />
... Prenez un fabricant de menuiseries. Il y<br />
a quelques années sortaient de son usine des<br />
cadres de bois, munis de vitres. La RT 2000<br />
l’a incité à y adjoindre des joints performants.<br />
Mais aujourd’hui, avec la RT <strong>2005</strong>, il va falloir<br />
de plus que les verres soient de faible<br />
émissivité avec ou sans gaz argon, que le produit<br />
bénéficie de joints d’étanchéité à l’air et<br />
que ses performances soient optimales.<br />
Maintenant, parlons des revendeurs de ce<br />
produit. Ils vont devoir fortement s’impliquer,<br />
il va falloir qu’ils puissent nous informer complètement<br />
sur les spécificités des produits<br />
qu’ils nous proposent.<br />
Quant aux metteurs en œuvre, ils vont devoir<br />
s’impliquer beaucoup plus dans l’acte de<br />
pose. La RT <strong>2005</strong> pousse à une installation<br />
de plus en plus méticuleuse. C’est d’ailleurs<br />
sur ce point que beaucoup de choses vont se<br />
jouer : la qualité de la mise en œuvre. D’ailleurs,<br />
au sein de la société, je me sers de la<br />
RT <strong>2005</strong> comme levier pour que les metteurs<br />
en œuvre soient plus performants.<br />
> C’est donc l’ensemble de la profession<br />
qui doit s’impliquer…<br />
... Oui, très certainement. De l’industriel au<br />
metteur en œuvre. Un bon exemple: les murs<br />
à isolation répartie. Sur le papier, tout va<br />
bien : ce sont d’excellents produits, bien<br />
pensés, bien et même très bien fabriqués.<br />
Leur mise en œuvre apparaît très claire, sinon<br />
facile mais dans la vie de tous les<br />
jours, tout change. Il y a le vent, la pluie, la<br />
colle qui n’est peut-être pas bien fabriquée<br />
et qui comporte des grumeaux, les coupes<br />
qui ne sont pas exécutées tout à fait correctement.<br />
Quand l’ensemble est réalisé dans<br />
l’approximatif, les résultats ne sont pas<br />
bons.<br />
> La formation des personnels devient<br />
donc capitale…<br />
... Vous avez raison. Il va falloir apprendre à<br />
des maçons à ne pas faire que du solide mais<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> TECHNIQUE <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
à poser des éléments d’isolation dans les règles<br />
de l’art. Quand le maçon aura fait une<br />
bonne mise en œuvre ou une moins bonne,<br />
il y aura des différences considérables en<br />
terme de résultats, et dans la facture chauffage<br />
de l’occupant !<br />
Il faudrait également refondre complètement<br />
l’Education nationale, les lycées pros,<br />
les collèges, l’ensemble du réseau de formation.<br />
Et puis, former les formateurs! Car, bien<br />
évidemment, les nouvelles contraintes de la<br />
RT <strong>2005</strong> ne figurent pas dans les programmes<br />
actuels! Les formateurs, c’est normal,<br />
ne s’en inquiètent pas, peu en ont<br />
conscience ! Ce sont les entreprises qui<br />
vont devoir faire ce travail de formation, permettez-moi<br />
de dire que ce n’est pas normal…<br />
> Dans votre société, quelles sont les étapes<br />
de la prise de conscience des enjeux<br />
de la RT <strong>2005</strong> ?<br />
... Début juin 2006, avec l’appui d’un bureau<br />
thermique, nous avons déjà modifié certains<br />
descriptifs pour la prendre en compte. Puis,<br />
avant l’été, nous avons entamé la formation<br />
de notre réseau de commerciaux car, bien<br />
entendu, l’arrivée de la RT <strong>2005</strong> a eu une influence<br />
en hausse sur nos tarifs : + 2,6% en<br />
moyenne sur le tarif des maisons que nous<br />
commercialisons.<br />
Enfin, début décembre 2006, nous avons<br />
réuni nos techniciens travaux et nos conducteurs<br />
de travaux pour attirer leur attention sur<br />
les points qui nécessitaient une grande vigilance.<br />
On en revient toujours à la mise en œuvre.<br />
Un exemple que je leur ai cité: une laine<br />
de verre d’une épaisseur de 18 cm, bien posée,<br />
vaudra infiniment mieux que le même<br />
produit d’une épaisseur de 25 cm, mal posé…<br />
Pour les constructeurs structurés et organisés<br />
en maisons individuelles, comme<br />
nous, je pense que ça ira. Notre niveau d’exigence<br />
est très pointu dans l’entreprise.<br />
Mais pour les artisans qui n’ont bien souvent<br />
que les arguments du commercial qui leur<br />
vend le produit, comment cela va-t-il se passer<br />
? Il y a une telle déperdition en matière<br />
d’information… »<br />
Entretien réalisé<br />
par Jean-Luc Fournier<br />
«Il faudrait également<br />
refondre complètement<br />
l’Education nationale,<br />
les lycées pros, les collèges,<br />
l’ensemble du réseau de<br />
formation. Et puis, former<br />
les formateurs! Car, bien<br />
évidemment, les nouvelles<br />
contraintes de la RT <strong>2005</strong><br />
ne figurent pas dans les<br />
programmes actuels! Les<br />
formateurs, c’est normal,<br />
ne s’en inquiètent pas,<br />
peu en ont conscience!»<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 11
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
L’enveloppe thermique du bâtiment reste la valeur fondamentale<br />
ancrée au cœur de la nouvelle réglementation<br />
mais la RT <strong>2005</strong> impose un effort de 10 à 12 % d’isolation<br />
complémentaire par rapport à la RT 2000.<br />
Néanmoins, ses « faiblesses thermiques », analysées dans ce<br />
hors-série, sont au cœur des nouvelles dispositions. En effet,<br />
à quoi bon une enveloppe thermique très isolante si les fuites,<br />
au niveau des jonctions défaillantes, créent un courant d’air ?<br />
De même, attention aux jonctions de gros œuvre qui<br />
constituent des ponts thermiques.<br />
Ces «faiblesses thermiques» sont traitées par de nouveaux<br />
matériaux mais leur mise en œuvre, c’est-à-dire la qualité même<br />
du travail des entreprises, va conditionner leur efficacité mesurée.<br />
Tous les corps d’état sont concernés et la sensibilisation du<br />
personnel est au centre de cette problématique.<br />
Le traitement des ponts thermiques est donc devenu une<br />
priorité en France depuis le 1 er septembre dernier, dans le<br />
cadre de la RT <strong>2005</strong>. Certes, les artisans, ouvriers et apprentis<br />
vont devoir faire évoluer leur métier mais une autre évolution<br />
est impérativement nécessaire : celles des Règles de l’Art<br />
françaises qui, contrairement à leurs homologues d’outre-<br />
Rhin, ne permettaient pas jusqu’alors la prise en compte du<br />
traitement des ponts thermiques.<br />
> + 10 à 12% d’isolation complémentaire<br />
par rapport à la RT 2000.<br />
> Traitement spécifique<br />
des ponts thermiques.<br />
ENVELOPPE<br />
<strong>THERMIQUE</strong><br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 13
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT<br />
MURS &<br />
FAÇADES<br />
SOURCE URSA<br />
La France était jusque là fervente de l’isolation intérieure.<br />
Ces techniques, réputées les moins coûteuses,<br />
atteignent désormais leurs limites car elles se<br />
confrontent à la notion de stabilité mécanique voire<br />
sismique des bâtiments.<br />
Aujourd’hui, certaines technologies se dégagent :<br />
> le bloc béton, associé à l’isolation par l’extérieur qui<br />
apporte une réponse nette et précise à l’isolation des<br />
parties courantes et des ponts thermiques (si ce<br />
n’est que des traitements spécifiques doivent être mis<br />
en œuvre au droit des balcons et loggias),<br />
> l’apport de gisements locaux particuliers comme le<br />
bois, la terre cuite (isolation répartie, les murs massifs<br />
de terre cuite piégeant des alvéoles d’air étanches<br />
donc relativement isolantes),<br />
> le béton cellulaire : ces parois de façade opaques intègrent<br />
menuiseries et portes dont la vocation est d’apporter<br />
un éclairage naturel suffisant, de s’ouvrir donc<br />
d’être fonctionnels et d’assurer ainsi les conforts<br />
d’été et d’hiver.<br />
> L’isolation par l’intérieur reste efficace<br />
mais atteint ses limites, notamment<br />
avec l’obligation de traiter les ponts<br />
thermiques.<br />
> L’isolation par l’extérieur apporte<br />
des réponses nettes et précises.<br />
> La terre cuite et le béton cellulaire<br />
piègent les calories dans leurs bulles<br />
d’air internes.<br />
> ISOLATION PAR L’INTÉRIEUR<br />
> ISOLATION PAR L’EXTÉRIEUR<br />
> ISOLATION RÉPARTIE<br />
> OSSATURE BOIS<br />
> FENÊTRES, PORTES-FENÊTRES<br />
ET PAROIS VITRÉES<br />
> PORTES MÉTALLIQUES, BOIS ET PVC<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
MURS & FAÇADES<br />
> Isolation par l’intérieur<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
La RT <strong>2005</strong> s'adresse aux<br />
constructions neuves (ou<br />
extensions de constructions)<br />
des bâtiments résidentiels et<br />
non résidentiels (tertiaires,<br />
bâtiments industriels ...).<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
La limitation du recours<br />
à la climatisation.<br />
Pour la définition<br />
du degré d’isolation,<br />
la RT <strong>2005</strong> offre<br />
2 solutions<br />
«tranchées», soit passer<br />
par un calcul qui nécessite<br />
obligatoirement l’outil<br />
informatique (logiciel<br />
approuvé) – c’est-à-dire<br />
l’appel à prestation d’un BET<br />
ou d’un thermicien qualifié –,<br />
soit l’utilisation de solutions<br />
«précalculées» et validées<br />
par le Ministère du logement.<br />
Le degré d’isolation à mettre<br />
en œuvre se traduit par une<br />
valeur R qu’il convient<br />
de respecter, en une ou deux<br />
couches. Pratiquement,<br />
il s’agit d’additionner<br />
les valeurs R figurant sur<br />
les étiquettes d’emballage.<br />
SOLUTION IMERYS<br />
IMERYS améliore l’isolation dès la première<br />
brique posée, grâce à l’Optibric PV.<br />
La brique porteuse en terre cuite Optibric PV,<br />
de grand format (6,5/m 2 ) et de 20 cm d’épaisseur,<br />
possède une résistance thermique de<br />
0,83 m 2 K/W et participe donc à l’isolation du<br />
mur. Elle est deux à trois fois plus isolante<br />
qu’une brique pleine. A isolation rapportée<br />
équivalente, elle permet un gain de coefficient<br />
C pouvant aller jusqu’à 7 % (cas d’une<br />
habitation à étage), ce qui équivaut à 2 cm<br />
d’isolation en plus.<br />
Caractéristiques techniques de la brique Optibric PV<br />
- Dimension (l x h x L): 20 x 27,4 x 56 cm<br />
- Poids: 18,5 kg<br />
- Quantité/m 2 monté: 6,5<br />
- Quantité du liant/m 2 : 2 kg (fourni avec la brique)<br />
- Poids du mur/m 2 : 262 kg<br />
- Épaisseur du joint vertical: 1 mm<br />
- Pas de pose: 27,5 cm<br />
- Quantité mortier JM joint horizontal: 1,3 kg/m 2<br />
(livré avec la brique)<br />
- Quantité mortier JM joint vertical (région<br />
sismique): 0,8 kg/m 2 (non livré avec la brique)<br />
- Quantité/Palette: 60<br />
- Montage: Joint Mince<br />
- Résistance thermique: 0,83 m 2 K/W<br />
- Résistance mécanique: 8 MPa<br />
SOURCE IMERYS<br />
SOLUTION BLOCALIANS<br />
Le système constructif Bloc Béton relève le<br />
défi de la RT <strong>2005</strong> et améliore déjà<br />
largement les valeurs exigées par la<br />
RT <strong>2005</strong>. Concernant le mur, la valeur de<br />
référence, le Uref est de 0,36. Avec le<br />
système Bloc Béton isolé par l’intérieur,<br />
elle est de 0,28 soit un gain de 22 %.<br />
Par ailleurs, la RT <strong>2005</strong> prévoit une<br />
diminution de 20 % des pertes liées aux<br />
ponts thermiques, par rapport à la RT 2000.<br />
Selon les mises en œuvres possibles avec<br />
l’isolation par l’intérieur, le pont thermique<br />
dû à la liaison façade/plancher bas peut<br />
aller jusqu’à un lambda de 0,07 (valeur de<br />
référence : 0,40).<br />
Toutes les preuves des performances du<br />
Bloc Béton Système constructif sont<br />
consultables et téléchargeables sur le site<br />
blocalians.fr où des tableaux permettent de<br />
comparer les différences de performances<br />
liées à la RT <strong>2005</strong> :<br />
> pour les murs en fonction des isolants,<br />
polystyrènes, laines minérales, mousses<br />
polyuréthane, laine de chanvre, plumes<br />
de canard...<br />
> pour les liaisons mur/planchers, tous les<br />
cas de figure selon les mises en œuvre.<br />
De plus blocalians.fr propose des comparatifs<br />
simples concernant l’impact environnemental<br />
et sanitaire du système Bloc Béton<br />
avec son principal concurrent, ces comparatifs<br />
étant issus des Fiches de Déclaration<br />
Environnementales et Sanitaires.<br />
SOURCEBLOCALIANS<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOURCE ROCKWOOL<br />
Les solutions proposées par<br />
Rockwool, Knauf, Efisol ou<br />
Ursa se présentent sous forme<br />
de panneaux à parement<br />
plâtre, mais avec des variantes.<br />
SOLUTION ROCKWOOL<br />
La référence Labelrock se présente sous la<br />
forme complexe de doublage : ici il s’agit<br />
bien sûr de laine de roche double densité,<br />
spécialité de ROCKWOOL, sur une plaque<br />
de plâtre de 10 mm, le tout mis en œuvre<br />
par collage ou par vissage. Il existe 6 références<br />
selon la présence ou non de parevapeur<br />
et la qualité du plâtre. Le traitement<br />
des ponts thermiques se fait en bas de<br />
panneau grâce au joint thermique intégré.<br />
Enfin, grâce au requin, il y a diminution des<br />
déperditions thermiques dues au passage<br />
des gaines électriques.<br />
Isolation en pied droit sous toiture.<br />
Caractéristiques techniques des plaquesLabelrock<br />
Largeur 1200 mm, longueur de 2500 à 3000 mm. La<br />
résistance thermique pour un panneau de 10+40 est<br />
de 1,20 m 2 . K/W, le 10+100 est à 2,95.<br />
Une solution intéressante notamment pour<br />
la rénovation est Rockmur, des panneaux<br />
verticaux pour l’isolation des contre-cloisons<br />
sur ossature ou des contre-cloisons maçonnées.<br />
Revêtus d’un pare vapeur aluminium<br />
ou kraft polyéthylène selon la référence, il est<br />
décliné dans de nombreuses épaisseurs de<br />
40 à 120 mm selon la performance thermique<br />
requise. La mise en œuvre se fait par collage<br />
ou par fixation mécanique. La taille disponible<br />
est en général de L 1350 x l 600 mm.<br />
SOURCE URSA<br />
Isolation intérieure par panneaux de laine<br />
avec adhésif d’étanchéité à l’air.<br />
SOLUTION URSA<br />
URSA aussi propose de nombreuses solutions<br />
en isolation intérieure, là aussi sous la<br />
forme de panneaux de laine (mais de verre)<br />
semi-rigides revêtus d’un papier kraft pare<br />
vapeur, et dans les mêmes dimensions que<br />
Labelrock. Ces panneaux URSA GLASS-<br />
WOOL ont une épaisseur de 60 à 100 mm et<br />
leur mise en œuvre se fait par collage (sur<br />
support sec) ou par fixation mécanique (type<br />
cheville étoilée). Enfin, les panneaux revêtus<br />
sont jointoyés par une bande adhésive pour<br />
assurer la continuité du pare vapeur.<br />
SOLUTION KNAUF<br />
Thermolan Acoustiplac ® chez KNAUF est<br />
composée d’une plaque de plâtre collée sur<br />
un panneau de laine de verre de haute densité.<br />
L’intérêt est bien sûr de traiter la finition<br />
en même temps que les performances thermique<br />
et acoustique. Acoustiplac s’utilise en<br />
intérieur de murs de constructions neuves ou<br />
en rénovation, par exemple pour les murs mitoyens.<br />
La mise en œuvre se fait par collage,<br />
au moyen de Knauf Perlfix ® .<br />
Caractéristiques techniques des plaques Thermolan<br />
Acoustiplac ®<br />
Largeur 1200 mm, longueur 2600 mm. L’épaisseur<br />
peut aller de 40 à 100 mm, la résistance thermique<br />
en conséquence : de 1,25 à 3,05 m 2 K/W.<br />
Collage par bandes d’un complexe à base de laine.<br />
i<br />
SOURCE IKNAUF<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI NE CHANGE PAS<br />
Les parois doivent avoir<br />
une performance thermique<br />
minimale acceptable.<br />
U paroi ≤ U maxi fixé par le<br />
garde fou.<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 17
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
MURS & FAÇADES<br />
> Isolation par l’intérieur<br />
KNAUF et URSA<br />
Deux systèmes de pose à retenir<br />
Knauf a développé pour la pose des laines<br />
de verre et plaques comme Thermolan<br />
® et Acoustilaine ® le système Acoustizap<br />
® , doublage sur ossature métallique<br />
qui assure une parfaite continuité thermoacoustique<br />
du sol au plafond. L’isolation<br />
se fait par un système de contre-cloison<br />
fixée sur ossature métallique ajustée<br />
grâce à Acoustizap, système de fixation<br />
au réglage rapide et confortable.<br />
Isolation intérieure en panneaux polyuréthane.<br />
i<br />
Caractéristiques techniques<br />
des plaques SIS Rêve<br />
Largeur 1200 mm, longueur<br />
de 2500 ou 2600 mm, épaisseur<br />
de 30 à 120 mm, résistance<br />
thermique de 1,10<br />
à 4,80 m 2 K/W.<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI NE CHANGE PAS<br />
Les déperditions globales<br />
du bâti doivent respecter la<br />
limite de référence.<br />
U bât projet ≤ U bât ref x 1,2*.<br />
*Cas de la maison<br />
individuelle. Collectif > 1,25.<br />
Non résidentiel > 1,5.<br />
SOLUTION EFISOL<br />
Autre système de doublage de mur, mais<br />
cette fois à base de mousse de polyuréthane:<br />
il s’agit de la référence SIS Rêve chez EFISOL.<br />
Ce doublage thermique non hydrophile est<br />
constitué d’un isolant en polyuréthane (sans<br />
CFC) et d’une plaque de plâtre à bords<br />
amincis de 12,5 mm d’épaisseur. Elle est utilisable<br />
également sous rampant de toitures<br />
sur ossature métallique. La mise en œuvre<br />
se fait par collage au mortier adhésif ou par<br />
vissage.<br />
LES DIFFÉRENTES ÉPAISSEURS D'ISOLANTS<br />
R = 3,25<br />
75 104 123 143<br />
Polyuréthane<br />
EFISOL<br />
λ = 0,032 λ = 0,038 λ = 0,044<br />
A résistance thermique égale, un isolant doté d'un<br />
bon lambda (λ le plus faible possible) permettra de<br />
diminuer l'épaisseur totale du mur.<br />
SOURCE EFISOL<br />
SOURCE EFISOL<br />
Cheminement de réseaux côté intérieur au pare vapeur.<br />
URSA de son côté propose Ursafix, accessoire<br />
de fixation métallique aux performances<br />
élevées, est qui est particulièrement<br />
astucieux, car la tête réglable du système<br />
en polymère réduit les ponts thermiques<br />
dûs à la tige filetée. De plus il permet l’intégration<br />
de toutes les laines métalliques<br />
du marché et des pieuvres électriques<br />
liées aux travaux en cours.<br />
SOURCKNAUF SOURCE URSA<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 19
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
MURS & FAÇADES<br />
> Isolation par l’extérieur<br />
REVÊTEMENTS SUR MURS<br />
EXTÉRIEURS<br />
SOLUTION ETERNIT<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI NE CHANGE PAS<br />
Les parois doivent avoir<br />
une performance thermique<br />
minimale acceptable.<br />
U paroi ≤ U maxi fixé par le<br />
garde fou.<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI NE CHANGE PAS<br />
La température intérieure<br />
de confort est vérifiée.<br />
Tic ≤ Tic réf.<br />
ÉCRAN DE SOUS-TOITURE<br />
SOLUTION DOERKEN<br />
SOURCES DOERKEN<br />
> Eterclin<br />
Là aussi il s’agit d’un complément utile à<br />
l’isolation. Le clin en fibres-ciment (ciment,<br />
sable et fibres organiques naturelles) est un<br />
matériau qui respire, il est ingélif, incombustible<br />
et respectueux de l’environnement.<br />
Sur le plan esthétique, Eterclin est décliné<br />
depuis 2006 en 21 coloris et 3 teintes bois,<br />
en finition lisse ou à relief aspect bois.<br />
Eterclin est utilisable en revêtement de façade<br />
neuve ou en rénovation. La pose se fait<br />
sur ossature bois et il est possible d’interposer<br />
un isolant thermique. Les accessoires de<br />
pose sont fournis par ETERNIT (clous, vis,<br />
bandes à joints…). Une gamme complète de<br />
profilés aluminium permet de traiter tous les<br />
types d’angles et arêtes (en coloris teintes<br />
RAL assortis).<br />
i<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Les exigences<br />
concernant le bâti et les<br />
équipements sont renforcées,<br />
par rapport à la RT 2000.<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI NE CHANGE PAS<br />
La consommation<br />
globale du projet doit<br />
respecter la limite de<br />
référence.<br />
Cep projet ≤ Cep Réf.<br />
> Une protection pour l’isolation<br />
thermique<br />
Delta-Vent S est une association tri-couches<br />
de deux non-tissés PP résistants à la déchirure<br />
et d'un film respirant et étanche à l'eau.<br />
Grâce à sa perméabilité très élevée à la<br />
vapeur, (perméance à la vapeur d’eau de<br />
5,17 x 10 -9 kg / m 2 x s. x Pa), Delta-Vent S permet<br />
une évacuation rapide et efficace de l'humidité<br />
provenant de l'intérieur. De l'extérieur,<br />
cet écran de sous-toiture protège l'isolation<br />
thermique de la neige poudreuse et de la<br />
pluie. En plus, Delta-Vent S atteint la classe<br />
de résistance R2 (chevrons avec entraxe<br />
jusqu'à 60 cm).<br />
L’écran Delta-Vent S peut être utilisé sur chevrons<br />
dans le cadre de toitures traditionnelles<br />
ventilées deux faces, sans ventilation en<br />
sous-face de l'écran ou directement au<br />
contact de l'isolant thermique. Grâce à la<br />
sous-face renforcée de l'écran, Delta-Vent S<br />
peut être posé sur support continu (type volige,<br />
panneaux OSB...). Dans le cas de<br />
constructions non ventilées avec isolation<br />
thermique sur toute la hauteur du chevron,<br />
le faîtage peut être recouvert.<br />
SOURCE ETERNIT SOURCE ETERNIT<br />
Eterclin en pose horizontale.<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
DR<br />
SOLUTION PLACOPLATRE ®<br />
L’isolation thermique par l’extérieur consiste<br />
à habiller l’ensemble de la maison dans un<br />
manteau en PSE (polystyrène expansé): le<br />
Cellomur 40 est un panneau rigide à bords<br />
droits pour isolation sous enduit mince. Ce<br />
procédé apporte une réponse à la question<br />
des ponts thermiques, sans compter l’adaptation<br />
à toutes les exigences esthétiques (modénatures<br />
par des motifs, variations d’épaisseurs...).<br />
Enfin, elle permet de réduire<br />
l’épaisseur des murs porteurs lorsque les<br />
conditions de stabilité mécaniques et sismiques<br />
le permettent, car l’isolant protège des<br />
agressions climatiques. Les panneaux PSE<br />
sont fixés par collage sur le mur support.<br />
Il faut veiller au bon jointoiement des panneaux<br />
et appliquer une couleur de finition<br />
claire, pour réfléchir le rayonnement solaire<br />
et limiter les chocs thermiques.<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
La RT <strong>2005</strong> découpe<br />
désormais la France en huit<br />
zones climatiques qui<br />
regroupent les anciennes<br />
zones Hiver et Eté (les zones<br />
d’été dans la RT 2000 étaient<br />
désignées par Ea, Eb, Ec).<br />
Dans la RT <strong>2005</strong>, seule<br />
subsiste la lettre H en indice.<br />
Voir carte des zones<br />
climatiques de la<br />
RT <strong>2005</strong> en page sommaire.<br />
Habillage d’une maison en PSE.<br />
SOURCE PLACO<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 21
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
MURS & FAÇADES<br />
> Isolation par l’extérieur<br />
Les techniques<br />
d’isolation par<br />
l’extérieur offrent<br />
l’avantage de<br />
protéger les structures<br />
porteuses des intempéries.<br />
Les pathologies habituelles<br />
de fissures, éclatement<br />
du béton et de faïençage<br />
d’enduit disparaissent.<br />
Isolation par l’extérieur<br />
signifie forte inertie<br />
thermique et donc confort<br />
d’été et d’hiver accru,<br />
pour les habitants.<br />
Attention à ne pas sousestimer<br />
les problèmes<br />
présentés par les balcons ou<br />
loggias: le pont thermique<br />
subsiste en isolation<br />
extérieure s’il n’est pas traité<br />
spécifiquement (rupteur,<br />
appuis ponctuels…)<br />
SOLUTION ROCKWOOL<br />
> Rockfaçade 401<br />
Il s'agit de panneaux verticaux fixés mécaniquement<br />
sur les murs extérieurs derrière<br />
des bardages ventilés. Le confort thermique<br />
est amélioré et il faut noter l'absence<br />
de ponts thermiques. Les panneaux ne retiennent<br />
pas l'eau et la laine de roche n'est<br />
pas altérée sous l'effet de la condensation.<br />
Le panneau existe en épaisseur de 55, 70 ou<br />
95 mm et sa résistance thermique est respectivement<br />
de 1,5 - 1,9 et 2,6 m2.K/W<br />
La pose se fait en continu et en quinconce,<br />
bien jointifs. Pour une meilleure isolation encore,<br />
on peut les poser en deux couches mais<br />
alors à joints décalés. Les fixations mécaniques<br />
doivent avoir une tête de 80 mm au<br />
moins et une profondeur minimale d'enfoncement<br />
dans le mur de 20 à 30 mm. Il faut<br />
deux fixations par panneaux, une seule si le<br />
panneau est maintenu par les chevrons<br />
porteurs du sytème. Attention, en aucun cas<br />
ces panneaux ne sont autoporteurs.<br />
Pose de panneaux Rockfaçade.<br />
SOLUTIONS ISOVER<br />
> Panolène Façade<br />
Il s’agit d’une gamme d’isolants en plaques<br />
et panneaux roulés semi-rigides, en laine de<br />
verre non hydrophile imprégnée de résines<br />
synthétiques. Il existe trois modèles: revêtu<br />
sur une face d’un voile de verre armé (Panolène<br />
Façade), teinté noir dans la masse et revêtu<br />
d’un voile de verre noir (Panolène<br />
Façade Noir) ou de forte masse volumique<br />
teinté noir et revêtu d’un voile de verre noir<br />
(Panolène Façadier). Panolène est utilisé dans<br />
les systèmes d’isolation par l’extérieur de façades<br />
préfabriquées, rideaux, semi-rideaux ou<br />
bardages ventilés. Procédé performant en<br />
thermique, il apporte également une nette<br />
solution acoustique vis-à-vis des «attaques<br />
extérieures ».<br />
SOURCE ISOVER<br />
> Le feutre<br />
Il s’agit d’isolants en laine de verre revêtus<br />
d'un voile de verre armé sur une face. Décliné<br />
en deux présentations: feutre à dérouler (Feutre<br />
Bardage) et panneaux semi-rigides<br />
roulés (Panolène Bardage). Utilisation: en<br />
bardages double peau des bâtiments à enveloppe<br />
métallique avec écarteurs, sans<br />
écarteurs ou avec plateaux perforés et<br />
écarteurs.<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 23
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
MURS & FAÇADES<br />
> Isolation répartie<br />
Les déperditions de chaleur à travers les murs et au niveau des<br />
liaisons murs/planchers sont corrigées ici par des produits type<br />
béton cellulaire ou brique allant jusqu’à se substituer à l’isolant<br />
traditionnel.<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Une synthèse d’étude<br />
thermique devient<br />
obligatoire. Le maître<br />
d’ouvrage devra la fournir<br />
au plus tard à l’achèvement<br />
des travaux.<br />
SOLUTION IMERYS<br />
Le Monomur 37,5 équivaut à un mur de briques<br />
de 20, doublé d’un complexe isolant de<br />
type PSE d’une épaisseur de 11 cm. Le<br />
confort en toutes saisons est assuré par l’isolation<br />
répartie. La pose peut faire avec un<br />
joint mince ou en joint traditionnel.<br />
SOLUTION<br />
BOUYER LEROUX<br />
Le Monomur Bio’Bric en terre cuite<br />
possède une densité et donc une<br />
inertie lui permetttant d’accumuler<br />
de la chaleur le jour et de<br />
la restituer la nuit, diminuant ainsi la<br />
consommation d’énergie. Au niveau du pont<br />
thermique mur/plancher, le Monomur Brio<br />
Bric divise par 4 la déperdition de chaleur par<br />
rapport à un système d’isolation par l’intérieur.<br />
SOURCE BOUYER LEROUX<br />
Performances thermiques Monomur Bio’Bric<br />
Rmur 30: 2,40 m 2 . K/W, conductivité 0,39 W/m 2 . K<br />
Rmur 37: 2,92 m 2 . K/W, conductivité 0,32 W/m 2 . K<br />
Pose du Monomur Bio’Bric.<br />
SOURCE IMERYS<br />
SOURCE BOUYER LEROUX<br />
Solutions constructives Imérys.<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
MURS & FAÇADES<br />
> Isolation répartie<br />
SOURCE XELLA<br />
Thermopierre Xella.<br />
SOLUTION WIENERBERGER<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Les pont thermiques<br />
doivent être pris en<br />
considération.<br />
Plancher<br />
intermédiaire<br />
MUR À ISOLATION<br />
RÉPARTIE<br />
Une technique<br />
courante en<br />
Allemagne qui relève encore<br />
de l’Avis Technique en France.<br />
Ces façades de large<br />
épaisseur permettent<br />
en about de plancher :<br />
de respecter les conditions<br />
d’appui mécanique, la mise<br />
en œuvre d’un isolant<br />
et d’une planelle extérieure<br />
support de l’enduit de façade<br />
en toute conformité avec le<br />
DTU français 26.1.<br />
SOURCE WIENERBERGER<br />
La brique Porotherm R50 pour monomur est<br />
une brique à isolation répartie, qui ne nécessite<br />
aucune isolation complémentaire. Cette<br />
brique en terre cuite mesure 50 cm d’épaisseur,<br />
et sa masse permet une meilleure protection<br />
face à la chaleur et face au froid. Ses<br />
nombreuses alvéoles agissent comme des<br />
lames d’air de double vitrage.<br />
•<br />
ψ 2<br />
U<br />
Brique Porotherm R50<br />
Wienerberger<br />
ψ 1 + ψ 2 = 0,19 W/m.K<br />
(règles ThU).<br />
Déperdition par les<br />
ponts thermiques:<br />
0,19 x 1 ml = 0,19 W/K.<br />
U = 0,26 W/m 2 .K/W.<br />
Déperdition par les<br />
murs: 0,26 x 2,5 m 2<br />
= 0,65 W/K<br />
Coefficient de<br />
déperdition total par<br />
transmission:<br />
H = 0,19 + 0,65 = 0,84 W/K<br />
Gain total: 54%.<br />
Part des ponts<br />
thermiques: 0,19/0,84<br />
=23%.<br />
Schéma d’une façade<br />
intermédiaire de hauteur<br />
2,5 m sur 1 mètre linéaire.<br />
SOURCE WIENERBERGER<br />
SOLUTION XELLA<br />
Le monomur Thermopierre « nouvelle<br />
génération», bloc de construction en béton cellulaire<br />
pour mur et cloison, est un des meilleurs<br />
matériaux à isolation répartie. Avec une<br />
conductivité thermique au lambda (λ) de 0,10<br />
W/m 2 . K, il est le seul système constructif qui<br />
permet d’obtenir dès 25 cm des performances<br />
allant au-delà des exigences de la RT <strong>2005</strong>.<br />
Diminution de la perméabilité à l’air de l’enveloppe thermique.<br />
SOURCE XELLA SOURCE XELLA<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
MURS & FAÇADES<br />
> Ossature bois<br />
SOLUTIONS ISOVER<br />
Deux composants sont complètement dédiés<br />
à la maison à ossature bois:<br />
- des isolants thermo acoustiques à hautes performances:<br />
Isoconfort avec des valeurs λ de<br />
0,038 jusqu'aux plus performants à 0.032,<br />
- un pare-vapeur hygroréglable = la membrane<br />
climatique Vario Duplex.<br />
> En toiture<br />
Le système Integra Vario s'adapte aux<br />
contraintes des combles aménageables de la<br />
maison à Ossature Bois. Pour les combles perdus,<br />
une isolation entre entraits de solives ou<br />
de fermettes avec Isoconfort « maison à<br />
ossature bois».<br />
SOURCE ISOVER<br />
> En parois verticales<br />
Les isolants Isoconfort «maison à ossature<br />
bois» associés à une membrane climatique<br />
Vario Duplex assurent la continuité des performances<br />
obtenues dans les combles. Pour<br />
la mise en œuvre des cloisons, l'ensemble des<br />
isolants de la gamme Isoconfort «maison à ossature<br />
bois» s'adapte aux entraxes les plus<br />
courants du marché.<br />
> En sols<br />
Pour une sécurité optimale de la construction<br />
bois, les sols sont traités par le système<br />
constructif Isoconfort «maison à ossature<br />
bois» + membrane climatique Vario Duplex.<br />
SOLUTIONS DOERKEN<br />
Delta-Vent N est une association tri-couches<br />
de deux non-tissés PP résistants à la déchirure<br />
et d'un film respirant et étanche à l'eau.<br />
Grâce à sa perméabilité très élevée à la vapeur,<br />
Delta-Vent N permet une évacuation<br />
rapide et efficace de l'humidité provenant de<br />
l'intérieur. De l'extérieur, l'écran de sous-toiture<br />
Delta-Vent N protège l'isolation thermique<br />
de la neige poudreuse et de la pluie. Les<br />
constructeurs de maisons ossature bois<br />
apprécieront les grandes dimensions<br />
(largeurs de 2,75 m et 3 m).<br />
Delta-Vent N est mis en œuvre côté extérieur<br />
de la construction à ossature bois, fixé à l'aide<br />
d'agrafes ou de clous à tête plate sur les<br />
montants ou le panneau de contreventement.<br />
La fixation définitive de Delta-Vent N est réalisée<br />
par un contre-lattage vertical permettant<br />
de créer une lame d'air entre le parepluie<br />
et le parement extérieur.<br />
Contre-lattage vertical sur Delta Vent N.<br />
Vue en coupe de l’isolation murale<br />
d’une maison à ossature bois.<br />
SOURCDOERKEN<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOLUTIONS ISOROY<br />
Montant<br />
ISOROY propose des solutions d’isolation,<br />
grâce à une gamme complète à base de<br />
fibres de bois destinée à tous types d’applications<br />
(mur, toiture et plancher) recommandée<br />
pour la maison à ossature bois et la bio<br />
construction. La gamme Fibres Isolantes<br />
d’Isoroy assure une résistance thermique<br />
certifiée, une isolation 100% naturelle et un<br />
traitement acoustique, tant en construction<br />
traditionnelle qu’en maison ossature bois.<br />
Thermisorel par exemple est un isolant bio<br />
en fibres de bois non traité et au pouvoir élevé<br />
d’accumulation, puis de restitution de chaleur<br />
pour le confort d’été. Cet isolant thermique<br />
s’installe en toiture, au mur ou sur le<br />
sol, et également sous parquet cloué pour<br />
l’isolation acoustique.<br />
Bardage<br />
Lattes<br />
SOURCISOROY<br />
Agepan ® DWD/THD<br />
Isotoit<br />
•<br />
•<br />
•<br />
•<br />
•<br />
•<br />
•<br />
Thermisorel ®<br />
• Parement<br />
intérieur<br />
Frein-vapeur<br />
OSB Triply ®<br />
Caractéristiques thermiques Thermisorel<br />
De 20 mm à 120 mm d’épaisseur, la résistance<br />
est de 0,45 à 2,85 m 2 K/W. Le coefficient<br />
de conductivité thermique λ est de 0,042 W/mK.<br />
Aucune émission de formaldéhyde.<br />
Paroi respirante avec Thermisorel.<br />
Ventilation<br />
Contreventement<br />
Lisse basse<br />
Contrelatte<br />
Solive d’about<br />
Semelle d’assise<br />
Goujon d’ancrage<br />
SOURCISOROY<br />
•<br />
•<br />
• •<br />
•<br />
• •<br />
•<br />
Revêtement de sol stratifié<br />
• •<br />
• •<br />
Sous-couche acoustique :<br />
ISorel isolant ® ,<br />
Phaltex ® ou Phaltex ® 5<br />
Dalle plancher Triply ® RL<br />
Lameply ® ou PPB<br />
•<br />
Pare-vapeur<br />
•<br />
•<br />
Thermisorel ®<br />
Poutre en l<br />
ou composite<br />
L/G-LVL<br />
PSL-LST<br />
Support<br />
d’isolant Triply ®<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
La consommation des<br />
bâtiments (Cœf C) s’exprime<br />
désormais en KWh<br />
d’énergie primaire par m 2<br />
de SHON et par an, afin de<br />
faciliter la perception des<br />
concepteurs et utilisateurs,<br />
de comparer les bâtiments<br />
entre eux et de tendre vers<br />
l’objectif de 50 KWh ep/m 2 .an<br />
en 2020.<br />
Muret<br />
de soubassement<br />
•<br />
Isolation sur vide sanitaire avec Thermisorel.<br />
Barrière de capillarité<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 29
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
MURS & FAÇADES<br />
> Fenêtres<br />
> Portes-fenêtres<br />
> Parois vitrées<br />
i<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Les performances des<br />
parois opaques et vitrées<br />
doivent être améliorées<br />
d’environ 15%.<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Le confort d’été est<br />
mieux pris en compte. Le<br />
calcul de la Température<br />
Intérieure Conventionnelle<br />
(TIC) s’effectue désormais<br />
par zone climatique. Les<br />
consommations liées au<br />
refroidissement sont<br />
maintenant prises en<br />
compte.<br />
Porte-fenêtre salon<br />
SOLUTIONS ATLANTEM<br />
ATLANTEM propose des solutions adaptées<br />
à la RT dans tous les secteurs de l’ouverture:<br />
- menuiseries bois 46 mm avec vitrage ITR 45,<br />
- PVC menuiseries 4 chambres améliorant<br />
la performance thermique (35 % de gain<br />
d’isolation sur les profils) grâce à l’ajout de<br />
parois supplémentaires dans l’épaisseur<br />
des ouvrants,<br />
- Alu coulissant et Alu frappé avec vitrage ITR<br />
Argon Warmedge 45,<br />
- Volet roulant avec capteur Sunis,<br />
- Coffre volets roulants isolé pour une isolation<br />
thermique seule et/ou acoustique.<br />
La gamme Atlantem Colisée comprend un<br />
soubassement isolant à plate-bande, toujours<br />
avec 4 chambres et un vitrage à haute<br />
isolation thermique en standard ITR.<br />
Ouvrant PVC 4 chambres.<br />
SOURCE ATLANTEM<br />
SOLUTIONS VELUX<br />
Les fenêtres VELUX sont conçues pour une<br />
pose «descendue» dans le plan de la toiture.<br />
Cela signifie que le dormant est situé à l’intérieur<br />
du toit, assurant un contact de 5 cm<br />
avec l’isolant, dans un but esthétique mais<br />
surtout pour réduire au maximum les ponts<br />
thermiques de périphérie.<br />
Résultat : le coefficient Uw de transmission<br />
thermique est inférieur à 2,60 W/m 2 . K et la<br />
contrainte de la RT <strong>2005</strong> est respectée,<br />
avec une performance énergétique comprise<br />
entre 1,5 et 1,8 avec volet roulant (entre 1,7<br />
et 1,9 selon la pose et sans volet roulant).<br />
A noter la gamme en 3 niveaux d’isolation<br />
thermique : Standard (conformité à la<br />
RT <strong>2005</strong> avec protection solaire extérieure),<br />
Confort et Grand Confort, ces deux dernières<br />
catégories générant +35% d’économies<br />
d’énergie en hiver et 77 % de la chaleur<br />
solaire arrêtée.<br />
Fenêtre bois en coupe (Laminated Pane).<br />
SOURCE ATLANTEM<br />
SOURCE VELUX<br />
Salon avec fenêtres Velux (Casale 8).<br />
SOURCE VELUX<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
MURS & FAÇADES<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
MURS & FAÇADES<br />
> Fenêtres<br />
> Portes-fenêtres<br />
> Parois vitrées<br />
> CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOLUTIONS CAIB<br />
> PERALU<br />
Gamme de menuiseries sur mesure en aluminium<br />
thermolaqué à rupture de pont<br />
thermique pour neuf ou rénovation. Déclinées<br />
en fenêtres et portes fenêtres battantes à ouvrants<br />
cachés, oscillo-battantes, coulissantes<br />
à seuil encastré et montant central<br />
étroit ou à galandage de un à quatre vantaux.<br />
> CIMEAL<br />
Menuiseries mixtes déclinées alu/bois en<br />
châssis fixes, fenêtres ou portes-fenêtres un<br />
à quatre vantaux ouvrant à la française, oscillo-battant<br />
ou coulissant à galandage ou<br />
non. Profilés à face extérieure galbée<br />
en aluminium et face intérieure<br />
en bois lamellé-collé traité<br />
hydrofuge et fongicide. Double vitrage<br />
faiblement émissif (4/16/4), à<br />
isolation acoustique renforcée<br />
(10/10/4) ou de sécurité (44.2/12/4).<br />
DR<br />
Dormant<br />
CIMÉAL.<br />
Dormant<br />
PERALU.<br />
SOURCE CAIB<br />
Vitrage classique<br />
ou vitrage à isolation<br />
thermique renforcée<br />
(ITR), il est<br />
impossible de discerner l’un<br />
de l’autre sur chantier.<br />
Seules les étiquettes de<br />
référence apposées sur le<br />
vitrage permettent<br />
l’identification.<br />
SOURCE CAIB<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 33
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
MURS & FAÇADES<br />
> Portes métalliques, bois et PVC<br />
Le niveau d’isolation thermique<br />
de la porte de garage joue un rôle<br />
essentiel dans la fonction de<br />
tampon thermique du garage visà-vis<br />
du logement.<br />
SOLUTION JELDWEN<br />
La qualité isolante<br />
n’est pas uniquement<br />
liée à l’épaisseur<br />
isolante du vantail<br />
de la porte. Elle dépend<br />
également de la nature<br />
et de la conception<br />
de l’huisserie qui peut être<br />
classique en acier (la moins<br />
performante), en aluminium,<br />
en bois, en acier habillé<br />
de bois, en aluminium<br />
à rupture de pont thermique<br />
ou en matière plastique.<br />
Enfin rappelons que la qualité<br />
de l’étanchéité à l’air de la<br />
jonction ouvrant/dormant<br />
ainsi qu’à la jonction dormant/<br />
gros œuvre est capitale dans<br />
la performance thermique<br />
globale d’un bloc porte.<br />
La qualité de pose<br />
(ajustement, équerrage)<br />
joue un rôle majeur dans<br />
la transcription entre<br />
la performance escomptée<br />
et celle prévisible<br />
sur le papier.<br />
Côté portes intérieures, les blocs-portes isolants<br />
postformés JELDWEN sont de deux<br />
types : standard ou « stable climat B », qui<br />
atteignent la performance d’une porte palière.<br />
Il existe 4 modèles de postformés selon<br />
leur esthétique. Par ailleurs, la seconde<br />
famille de blocs-portes isolants a une âme<br />
pleine avec joints d’étanchéité, notamment<br />
la gamme Elégance, dont le confort thermique<br />
est obtenu par un joint d’étanchéité sur<br />
4 côtés de l’huisserie. La gamme sait allier<br />
la performance thermique nécessaire mais<br />
aussi la performance acoustique.<br />
Porte isolante postformée Elusa, qui sépare une zone<br />
chauffée d’une zone non chauffée.<br />
SOLUTION BEL’M<br />
Dans la très large gamme de portes acier,<br />
alu ou bois de BEL’M nous avons sélectionné<br />
un des modèles à haute isolation<br />
thermique, le modèle acier Capitol dont le<br />
coefficient thermique est de 1,3 (U = 1,30<br />
Watt/m 2 Kelvin). Rappelons que la valeur pour<br />
des portes courantes se situe plutôt aux environs<br />
de 2,40 W/m 2 K. Pour les modèles<br />
Odyssée et Monastir le coefficient est de 1,2.<br />
Il est à noter que la performance peut descendre<br />
jusqu’à 1 si besoin est.<br />
Dormant<br />
en bois<br />
exotique<br />
Cadre en pin canadien<br />
assurant la rupture<br />
de pont thermique<br />
Ame en mousse<br />
Polyuréthane<br />
isolante<br />
SOURCE BEL’M<br />
•<br />
SOURCE JELDWEN<br />
•<br />
•<br />
•<br />
SOURCE BEL’M<br />
Parement postformé<br />
en acier traité<br />
anti-corrosion<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 35
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT<br />
PLANCHERS<br />
SOURCE LAFARGE<br />
BAS<br />
Le concept même de plancher bas est confronté à plusieurs<br />
contraintes liées à la nature et à la portance<br />
du sol, au degré d’isolation thermique mais aussi aux<br />
notions de ventilation pour la salubrité du logement.<br />
Le béton est incontournable pour ses aspects structurels<br />
mais il ne faut pas se cacher sa bien piètre performance<br />
en matière thermique. Il doit donc se marier avec un<br />
isolant thermique performant.<br />
En maison individuelle, le plancher bas devra lui aussi<br />
évoluer en fonction de la RT <strong>2005</strong>.<br />
Trois techniques :<br />
> les hourdis isolants (mais le pont thermique à l’appui<br />
des poutrelles devra être traité),<br />
> l’isolant de sous-face à base de polystyrène, laine de<br />
verre ou laine de roche,<br />
> l’isolation en surface de la dalle porteuse qui supprime<br />
le problème du pont thermique.<br />
> Les concepts de poutrelles et<br />
hourdis, fréquents en maison<br />
individuelle, imposent un traitement<br />
spécifique des ponts thermiques.<br />
> Pas d’isolant vertical périphérique<br />
en cas de dalle portée : cette<br />
technique est fortement pénalisée<br />
dans le calcul de la RT <strong>2005</strong>.<br />
> Isolation intégrée<br />
> Isolation en sous face<br />
> Isolation en surface<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
PLANCHERS BAS<br />
> Isolation intégrée<br />
Pour une bonne efficacité thermique, il faut une homogénéité<br />
thermique du bâtiment, grâce notamment aux entrevous, produit<br />
coffrant & comblant l’espace entre deux poutrelles ou deux solives.<br />
De ce fait il s’agit d’une isolation intégrée au plancher porteur qui<br />
répond aux conditions de sécurité des travailleurs avant la prise du<br />
béton de compression coulé en place.<br />
SOLUTION<br />
LAFARGE PLÂTRES<br />
> Entrevous en polystyrène à résistance<br />
mécanique renforcée<br />
La référence Unimat plancher Coffraplume<br />
est un entrevous en polystyrène expansé à<br />
surface bombée et fond voûté pour une<br />
meilleure résistance mécanique. Utilisé<br />
pour le coffrage léger des planchers préfabriqués<br />
(vide sanitaire, plancher haut de<br />
sous-sol ou plancher sur étage avec protection<br />
plâtre en sous-face), il peut jouer le rôle<br />
d’un complément d’isolation. La référence<br />
existe en version standard ou ignifugée<br />
(cette dernière est rendue obligatoire sur<br />
sous-sol accessible aux personnes). Unimat<br />
plancher Coffraplume permet des découpes<br />
aisées pour le passage de canalisations et est<br />
bien sûr adapté à la construction de maison<br />
individuelle.<br />
SOURCE LAFARGE<br />
Caractéristiques techniques du plancher Coffraplume<br />
Dimensions (l x h x L): 600x 120 ou 150x 1230 mm.<br />
Poids: 1 kg. Résistance thermique (R): 0,85 m 2 K/Watt.<br />
La pose du coffret Coffraplume<br />
permet des découpes aisées pour<br />
le passage de canalisations.<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOURCE KP1<br />
SOLUTION PLACOPLATRE ®<br />
> Entrevous PSE Voutisol ® isolant<br />
à fond plat<br />
Produit moulé en forme, jouant le rôle d’un<br />
élément de coffrage isolant associé aux<br />
poutrelles en béton précontraint de hauteur<br />
supérieure ou égale à 11 cm ou à treillis métallique.<br />
Voutisol ® possède une languette de<br />
5 cm de recouvrement pour éviter les ponts<br />
thermiques par les poutrelles porteuses. Le<br />
produit existe avec sous-face décorative<br />
(Voutisol ® Th Décor). Il est utilisé pour l’isolation<br />
des planchers haut de sous-sol, vide<br />
sanitaire, des plafonds de combles et des<br />
planchers sous toiture.<br />
Remarque : les entrevous Voutisol ® forment, avec la<br />
référence Stisodall ® Ultra (chape flottante isolante), une<br />
solution Duo qui allie les avantages :<br />
- d’un plancher poutrelles/entrevous PSE : rapidité<br />
de mise en œuvre, haute performance thermique,<br />
- de l’isolation sous chape: possibilité d’intégrer des systèmes<br />
de chauffage, réduction du pont thermique.<br />
SOLUTION KP1<br />
> Entrevous Isoleader<br />
Entrevous en matériau de synthèse pour la<br />
réalisation de plancher hourdis sur vide<br />
sanitaire avec poutrelles en T inversé préfabriquées<br />
en béton précontraint. Ces entrevous<br />
légers, très épais en isolation qui<br />
contiennent des alvéoles d’air sont disponibles<br />
en deux versions pour des hauteurs<br />
coffrantes de 13 ou 16 cm.<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Des gardes fous plus<br />
sévères sont instaurés.<br />
SOURCE PLACOPLATRE ®<br />
Caractéristiques techniques entrevous Voutisol ® 340Th<br />
Hauteur de plancher: 12 + 5 cm - Largeur hors languette:<br />
54 cm. - Largeur de languette: 12,2/ 12,8/ 13,8<br />
ou 14,8 cm. Résistance thermique (R): 2,60 m 2 K/W<br />
Transmission thermique (Up): 0,34 Watt/m 2 K.<br />
SOURCE KP1<br />
RT <strong>2005</strong> oblige, les<br />
entrevous isolants<br />
doivent avoir<br />
une languette de<br />
correction de pont thermique<br />
des poutrelles. A la pose,<br />
toutes les précautions doivent<br />
être prises pour ne pas les<br />
dégrader.<br />
Astucieux: les alvéoles dans<br />
les hourdis polystyrène<br />
permettent le cheminement<br />
des réseaux électriques.<br />
Entrevous PSE Voutisol isolant à fond plat.<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 39
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
PLANCHERS BAS<br />
> Isolation en sous face<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
La perméabilité de<br />
l’enveloppe du bâtiment est<br />
mieux prise en compte.<br />
Gamme Fibrastyrène ou Fibraxtherm de Knauf en pose rapportée ou en fond de coffrage.<br />
SOURCE KNAUF<br />
i<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Les énergies<br />
renouvelables sont<br />
fortement préconisées.<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Une conception bioclimatique<br />
est mise en<br />
avant.<br />
Une isolation par le dessous des planchers bas se justifie notamment<br />
dans le cas de locaux en sous-sol non chauffés. En isolation par le dessous,<br />
il existe de nombreuses techniques de fixation différentes. Quelle<br />
qu’elle soit, il est toujours conseillé de ne pas confiner la sous-face<br />
du plancher en assurant un minimum de ventilation.<br />
L’isolation thermique en sous-face concerne<br />
également le cas de dallage (dalle béton coulée<br />
en contact avec le sol) avec interposition<br />
d’une couche isolante généralement à base<br />
de polystyrène ou de polyuréthane.<br />
Pour ce concept, il ne faut pas omettre de<br />
mettre en œuvre une couche luttant contre<br />
les risques de remontée par capillarité.<br />
Il s’agit d’un film de polyéthylène devant être<br />
posé avec soin avec recouvrement entre lés.<br />
Signalons la récente parution de deux DTU<br />
relatifs aux travaux de dallage, et qui<br />
conseillent fortement une isolation thermique<br />
surfacique plutôt que périphérique (la<br />
RT <strong>2005</strong> admet les deux cas). En effet les<br />
DTU pénalisent, par exigence d’un «surferraillage<br />
» coûteux du béton, le cas d’isolation<br />
périphérique.<br />
Il est en effet apparu de nombreux<br />
sinistres par la différence de comportement<br />
à la compression entre les parties sur<br />
isolant et celles sur le sol.<br />
Grâce à l’isolation en surfacique, le confort<br />
des usagers se trouvera fortement accru. Ou<br />
alors, prévoir une isolation verticale contre<br />
les longrines et fondations (cas de dallage<br />
directement en contact avec le sol) et ce toujours<br />
avec une feuille de polyéthylène.<br />
RAPPEL : l’étude de sol préliminaire doit définir si le cas de dallage désolidarisé des murs est acceptable, sinon<br />
le principe de dalle portée est à réaliser : dans ce dernier cas, il ne peut être mis d’isolant vertical – corrigeant<br />
le pont thermique – en tranche de béton contre les façades et les murs. Ce dernier cas est fortement pénalisé<br />
dans le calcul de la RT <strong>2005</strong> et a fortiori dans la future RT 2010.<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOLUTIONS ISOVER<br />
> Domisol coffrage<br />
Panneau rigide en laine de roche de forte résistance<br />
mécanique, disponible en sept<br />
épaisseurs de 30 à 120 mm. Permet l’isolation<br />
thermo-acoustique en sous-face des<br />
planchers bas de logements ou tertiaires tout<br />
en assurant les performances au feu requises.<br />
Pose en fond de coffrage ou rapportée<br />
avec fixations mécaniques ; les fixations<br />
peuvent être en plastique ou métallique (ce<br />
dernier cas concerne le cas de recherche de<br />
résistance au feu). Un certain nombre de préfabricants<br />
de prédalles ou de dalles alvéolaires<br />
proposent la livraison de leur produit<br />
avec intégration d’origine de ce type d’isolant<br />
en sous face.<br />
Caractéristiques techniques Domisol coffrage<br />
Dimensions (L x l) : 1200 x 1000 mm en 30/ 40/ 50/<br />
60/ 80/ 100/ 120 mm d’épaisseur. Coefficient de<br />
conductivité thermique : 0,038 W/m.°C.<br />
Résistance thermique (R) : 0,75 à 3,15 m 2 K/W.<br />
Système d’isolation sous plancher bas<br />
SOURCE ISOVER<br />
> Alphalène 50 et 70<br />
Panneaux rigides en laine de roche non hydrophile.<br />
Proposés en deux types de résistance<br />
mécanique et densité: 50 kg/m 3 (Alphalène<br />
50) et 70 kg/m 3 (Alphalène 70). Disponibles<br />
en trois épaisseurs de 55 à 90 mm. Utilisés<br />
pour l’isolation thermo-acoustique des<br />
murs de façade par l'extérieur et des planchers<br />
par le dessous.<br />
Caractéristiques techniques Alphalène 50 et 70<br />
Dimensions (L x l) : 1200 x 600 mm en 70 ou 90 mm<br />
d’épaisseur (Alphalène 50) ou en 55/ 70/ 90 mm<br />
d’épaisseur (Alphalène 70). Coefficient de conductivité<br />
thermique : 0,035 W/m 2 . K.<br />
Résistance thermique (R) : 1,55 à 2,55 m 2 K./W.<br />
Plancher haut<br />
maçonné<br />
•<br />
A ce jour, l’isolation<br />
thermique en sous<br />
face, qu’elle soit<br />
en coffrage perdu<br />
ou rapportée souffre d’une<br />
absence de solution à coût<br />
raisonnable, concernant le<br />
traitement du pont thermique<br />
à la jonction des façades.<br />
Le choix du matériau isolant<br />
retenu doit être pertinent<br />
non seulement par rapport<br />
à la résistance thermique<br />
à retenir mais aussi en lien<br />
avec le degré d’humidité<br />
du sous-sol.<br />
Au droit des traversées de<br />
réseaux et de canalisations,<br />
il convient d’assurer une<br />
parfaite étanchéité à l’air<br />
et l’intégrité de la couche<br />
isolante.<br />
•<br />
•<br />
SOURCE ISOVER<br />
Isolant<br />
Domisol coffrage<br />
Fixation<br />
mécanique<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 41
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
PLANCHERS BAS<br />
> Isolation en surface<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Les effets de forme<br />
sont pris en compte.<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
La ventilation naturelle<br />
est favorisée.<br />
Cette technique d’isolation thermique de plancher bas consiste à réaliser<br />
une chape flottante thermique (ou thermo-acoustique selon le choix<br />
de l’isolant) au-dessus d’une dalle ou d’un dallage porteurs. La chape peut<br />
être en mortier de ciment traditionnel ou en chape anhydrite de technique<br />
plus récente.<br />
Certains isolants sont compatibles avec l’intégration<br />
d’une fonction chauffante en chape de<br />
mortier. Seul le fabricant peut en définir la compatibilité,<br />
par écrit en précisant s’il est<br />
admis en chauffage électrique ou à eau<br />
chaude, voire les deux cas.<br />
Les épaisseurs isolantes augmentant, souvent<br />
amplifiées par les exigences thermiques et<br />
acoustiques, un certain nombre de sinistres sont<br />
apparus. Certaines épaisseurs d’isolants, soumises<br />
à compression durable, subissent un<br />
fluage conduisant à un écrasement du produit<br />
dans le temps, d’où affaissement de chape.<br />
Pour cela, les nouveaux DTU 26.2 (réalisation<br />
de chape flottante) et 52.1 (pose de revêtement<br />
de sols scellés) imposent que les<br />
isolants respectent divers critères faisant appel<br />
à une certification avec marquage sur étiquettes.<br />
Ainsi la somme des chiffres de l’indice de<br />
fluage de deux couches d’isolant ne doit pas<br />
dépasser 4 (il s’agit simplement d’additionner<br />
les chiffres des deux couches d’isolation envisagées).<br />
Les exigences thermiques de la RT <strong>2005</strong><br />
conduisent globalement à prévoir une isolation<br />
de 6 à 7 cm en panneau de mousse de<br />
polyuréthane ou en 8 à 9 cm en laine minérale<br />
ou polystyrène TH 36 ou 38. Les conseillers du<br />
réseau MCD sauront vous apporter conseil.<br />
L’association de la technique de chape flottante<br />
avec l’isolation intérieure des façades<br />
permet un traitement très efficace du<br />
traditionnel pont thermique de la liaison du<br />
plancher bas avec les façades en ordre d’idée<br />
le pont thermique de 0.70 à 0.75 W/ml °C est<br />
ramenée à une valeur de 0.20 W/ml °C, soit<br />
à 4 fois moins déperditif.<br />
SOLUTION EFISOL<br />
> TMS sols<br />
Panneau isolant polyuréthane sans CFC<br />
avec film pare-vapeur polyéthylène intégré.<br />
Rainuré bouveté sur quatre côtés et quadrillée<br />
en surface au pas de 10 x 10 cm. Compatible<br />
avec le chauffage par le sol basse<br />
température à eau chaude et rayonnant<br />
électrique. Disponible en deux formats.<br />
SOURCE EFISOL<br />
Caractéristiques techniques TMS sols<br />
Dimensions (L x l x ép.): 2688 x 1200 x 30/40/47 mm<br />
(grand format); 1200 x 1000 x 30/ 40/ 47/ 60/ 80 mm<br />
(moyen format). Coefficient de conductivité thermique<br />
l: 0,023 à 0,025 W/m.K. Résistance thermique (R): 1,2<br />
à 3,5 m 2 . K/W.<br />
TMS sols sur chauffage au sol<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOURCE KNAUF<br />
Panneau en mousse<br />
de polyuréthane Knauf Thane 24.<br />
SOLUTIONS KNAUF<br />
Knauf Thane 24 est un panneau en mousse de<br />
polyuréthane destiné à l’isolation des planchers<br />
sous chape flottante; sous mortier de pose en<br />
revêtement scellé. Parfaitement adapté aux<br />
maisons individuelles, Knauf Thane 24 est recommandé<br />
dans le cas de plancher rayonnant<br />
électrique. Avantages : épaisseur réduite,<br />
bords rainés bouvetés sur les 4 côtés (on évite<br />
le pontage des joints), adaptation possible sur<br />
tout type de plancher brut. Par ailleurs, il faut<br />
noter la limitation du pont thermique en<br />
about de plancher (dans le cas d’une isolation<br />
par l’intérieur des murs).<br />
Caractéristiques techniques Knauf Thane 24<br />
Disponible en format 1200 x 1300 mm, épaisseur de 24<br />
à 100 mm, résistance thermique de 1 à 4,25 m 2 .K/W<br />
selon épaisseur.<br />
SIGNALONS AUSSI<br />
> Knauf Therm MI th36, destiné à l’isolation<br />
des dallages sur terre-plein et également<br />
sous chape hydraulique pour tous types de<br />
locaux ou de planchers. Contraintes: l’isolation<br />
périphérique horizontale est déconseillée.<br />
Et dans le cas d’un dallage solidarisé,<br />
l’isolation sur terre-plein ne permet<br />
pas de traiter le pont thermique à la<br />
jonction mur-plancher. Il s’agit d’un produit<br />
optimisé pour répondre aux exigences<br />
techniques et aussi économiques des dallages<br />
de maisons individuelles.<br />
> Knauf therm Sol NC th35, panneau en PSE<br />
destiné à l’isolation sous chape hydraulique<br />
ou mortier de pose avec revêtement de<br />
sol, sous planchers chauffants ou sous dallage<br />
en terre plein. Ses avantages sont les<br />
mêmes que celles du panneau Knauf<br />
Thane 24, et ses contraintes les mêmes<br />
que pour le Therm MI th36. Sa caractéristique<br />
est de bien résister à la compression<br />
et peut donc recevoir directement un mortier<br />
de pose avec revêtement scellé.<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
L’orientation des baies<br />
vitrées est réglementée, de<br />
même que leur surface<br />
totale maximum.<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 43
PLANCHERS BAS<br />
> Isolation en surface<br />
> CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOLUTION KP1<br />
> Goulottes et plaques Isoleader<br />
Le système constructif – goulotte et plaques<br />
Isoleader – a pour intérêt d’intégrer parfaitement<br />
les réseaux (électricité, eau…) au<br />
même niveau que l’isolation, tout en respectant<br />
le DTU 26.2 (travaux de chapes) et les<br />
performances du plancher.<br />
L’utilisation d’Isoleader (goulottes et plaques)<br />
supprime ainsi l’opération de ravoirage (faite<br />
généralement en sable, en mortier maigre,<br />
une épaisseur de polystyrène…) nécessaire<br />
à l’enrobage des réseaux.<br />
Elle permet ainsi une diminution de la hauteur<br />
totale du plancher (et une économie de<br />
béton) de 5 cm en moyenne grâce à l’intégration<br />
des canalisations dans l’isolation sous<br />
la chape flottante. Surtout, elle améliore la<br />
performance thermique en respectant la<br />
continuité de l’isolant sur toute la surface du<br />
sol. Enfin, elle est admise en sols chauffants<br />
et sur terre-plein.<br />
Les plaques et goulotte Isoleader existent en<br />
trois épaisseurs afin de s’adapter au mieux<br />
au degré d’isolation souhaité pour le plancher<br />
bas: 47, 62 et 70 mm. Dans le cadre de<br />
la nouvelle normalisation des isolants sous<br />
chape (DTU 26 et 52) les plaques et goulottes<br />
sont classées SC1à CH.<br />
Remarque: La perte thermique liée à la goulotte est négligeable<br />
dans le calcul thermique puisque l’enveloppe<br />
de la goulotte est isolante. Autre intérêt: les canalisations<br />
d’eau de chauffe ou d’eau chaude sanitaire sont intégrées<br />
dans une enveloppe isolante formant calorifugeage.<br />
Plaque Isoleader<br />
Bande<br />
de rives<br />
Chape flottante + plancher chauffant<br />
• •<br />
SOURCE KP1<br />
SOURCE KP1<br />
•<br />
•<br />
Revêtement<br />
de sol final<br />
•<br />
i<br />
SOURCE KP1<br />
Les exigences de la RT<br />
<strong>2005</strong> sont applicables<br />
pour les permis de construire<br />
déposés à partir du<br />
1 er septembre 2006.<br />
Enfin une solution<br />
qui évite la réalisation<br />
d’un ravoirage sous<br />
l’isolant de chape.<br />
En bonus, on obtient une<br />
réduction de l’épaisseur totale<br />
du plancher et des poids<br />
morts. Certes, la pose doit<br />
être soignée mais on obtient<br />
une isolation sous chape<br />
assurant à la fois l’isolation<br />
thermique de l’enveloppe du<br />
logement et le calorifugeage<br />
très efficace des réseaux de<br />
chauffage et d’eau chaude<br />
sanitaire.<br />
•<br />
SOURCE KP1<br />
Goulotte<br />
Isoleader<br />
Dalle de<br />
compression<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 45
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
PLANCHERS BAS<br />
> Isolation en surface<br />
Les isolants thermoacoustiques<br />
sous<br />
chape de type laine<br />
minérale ne doivent<br />
absolument pas être<br />
dégradés en phase chantier.<br />
Une solution : un seul corps<br />
d’état doit assurer<br />
la prestation de l’isolant<br />
et de la chape.<br />
Les règles de l’art stipulent<br />
qu’aucun encastrement<br />
de réseau n’est admis<br />
dans l’épaisseur<br />
de l’isolant d’une chape<br />
thermo-acoustique.<br />
Attention : depuis 2004,<br />
les DTU relatifs aux travaux<br />
de chape exigent des<br />
conditions de résistance<br />
au fluage des isolants qui<br />
réglementent leur choix<br />
et leur épaisseur. Les indices<br />
de fluage sont indiqués<br />
sur les étiquettes apposées<br />
sur les emballages. L’indice<br />
de fluage global ne doit pas<br />
excéder le chiffre de 4.<br />
SOLUTION ISOVER<br />
> Domisol LR/LV<br />
Panneaux résilients de forte masse volumique<br />
en laine de roche (Domisol LR) ou laine<br />
de verre (Domisol LV) non hydrophile. Pour<br />
charges d'exploitation inférieure ou égale à<br />
500 kg/m 2 (Domisol LR) ou à 200 kg/m 2 (Domisol<br />
LV). Utilisé pour l'isolation aux bruits<br />
d'impact sous chape flottante ou en rénovation<br />
sous chape allégée. Compatible avec<br />
chauffage au sol basse température.<br />
Mise en œuvre : pose de l’isolant, d’un film<br />
polyéthylène assurant l’étanchéité puis coulage<br />
de la chape flottante.<br />
Caractéristiques techniques Domisol LR/LV<br />
Dimensions (L x l): 1200 x 1000 mm en 20/ 30 ou 40 mm<br />
d’épaisseur (Domisol LR) ou 1200 x 120 ou 15 mm<br />
d’épaisseur (Domisol LV).<br />
Coefficient de conductivité thermique (λ): 0,035 W/m.°C<br />
(Domisol LR) et 0,032 W/m.°C (Domisol LV).<br />
Résistance thermique (R): 0,55 à 1,1 m 2 .K/W (Domisol<br />
LR) et 0,35 ou 0,45 m 2 .K/W (Domisol LV).<br />
Schéma de pose Domisol.<br />
Pose de panneaux Rocksol sur plancher en bois.<br />
SOLUTION ROCKWOOL<br />
> Rocksol 2 525 sol<br />
Panneau nu rigide en laine de roche pour<br />
planchers flottants en panneaux dérivés du<br />
bois ou sous chape. Isolation thermo acoustique.<br />
La pose est libre. Rocksol est disponible<br />
en trois épaisseurs et est hautement<br />
imperméable.<br />
Caractéristiques techniques Rocksol 2 525 sol<br />
Dimensions (L x l): 1200 x 600 mm en 15/ 40/ 50 mm.<br />
Résistance thermique (R): 0,35 à 1,25 m 2 .K/W.<br />
Coefficient de conductivité thermique (λ): 0,04 ou<br />
0,042 W/m.K.<br />
SOURCE IROCKWOOL<br />
•<br />
SOURCE ISOVER<br />
Isolant<br />
Domisol LR/LV<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT<br />
PLANCHERS<br />
HAUTS<br />
Le «chapeau de la maison» doit bien évidemment être<br />
à même de résister aux efforts de vent, neige, pluies<br />
et autres intempéries. Et il doit apporter une isolation<br />
thermique performante.<br />
Sa réalisation est fortement conditionnée par les règles<br />
d’urbanisme locales, qui admettent et souvent imposent une<br />
toiture plus ou moins pentue, voire plate, avec l’insertion de<br />
menuiseries de type fenêtre de toiture ou lucarne.<br />
À la suite de ces directives d’urbanisme, c’est à la technique<br />
de suivre!<br />
En toiture-terrasse, l’attention doit être également portée<br />
sur les risques de points de rosée entre l’intérieur et<br />
l’extérieur, avec une étanchéité parfaite interposée. Pour le<br />
marché de la maison individuelle, il s’agit d’une isolation avec<br />
pare-vapeur interposé entre la dalle et l’étanchéité. Là encore,<br />
nous retrouvons le polystyrène, la laine minérale et le<br />
polyuréthane.<br />
Ces toitures, par nature fortement exposées au rayonnement<br />
solaire, doivent être soigneusement étudiées en<br />
matière de confort d’été. Nous abordons là une solution qui<br />
consiste à végétaliser les toitures-terrasses.<br />
En ce qui concerne l’isolation thermique en sous face,<br />
nous sommes là dans le cas de combles non aménagées<br />
ou de rampants de toiture isolés. La région de construction<br />
impulse le type d’isolation thermique.<br />
> La RT <strong>2005</strong> impose une isolation<br />
parfaite de la toiture-terrasse.<br />
> La notion de confort d’été apparaît :<br />
elle fait intégralement partie des<br />
nouvelles obligations.<br />
> Les épaisseurs de mise en œuvre de<br />
laine déroulée ou insufflée sont<br />
nettement augmentées.<br />
> Isolation en surface<br />
> Isolation en sous face<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
PLANCHERS HAUTS<br />
> Isolation en surface<br />
Parfois suscitées par les règles d'urbanisme, certaines réalisations<br />
doivent intégrer une toiture-terrasse. Les fabricants sont force de<br />
proposition dans ce domaine en faisant évoluer les produits et les<br />
techniques. Les exigences d'isolation thermique RT <strong>2005</strong> combinées<br />
aux conditions d'absence de risque de condensation conduisent à<br />
maintenir le traditionnel concept : “dalle support (bois, béton, acier)<br />
+ pare vapeur + isolation thermique + étanchéité”. Elle reste en<br />
général la solution la plus simple et la moins coûteuse en fourni-posé.<br />
Pour des architectures souhaitant des rampants de toitures type<br />
“cathédrale” avec une sous-face esthétique variée, il existe les<br />
techniques dites “sarking”.<br />
Les systèmes<br />
sarking, à large<br />
choix esthétique<br />
en sous-face,<br />
présentent une rapidité<br />
de mise en œuvre grâce<br />
à la préfabrication.<br />
Toutefois, il faut être vigilant<br />
à la qualité de la pose car<br />
ils sont sensibles<br />
aux découpes trop courtes<br />
et à la mauvaise qualité<br />
d’étanchéité à l’air<br />
des jonctions.<br />
En cours de chantier,<br />
attention à réaliser<br />
rapidement le « hors d’eau »<br />
provisoire afin de ne pas<br />
souffrir de taches sur le<br />
parement intérieur fini<br />
d’usine.<br />
La technique de laine déroulée ou insufflée en plafond sous combles<br />
perdus garde sa place. Les épaisseurs à mettre en œuvre vont être<br />
nettement augmentées par l'effet RT <strong>2005</strong> pour osciller entre 20 et<br />
28 cm selon les régions de France.<br />
SYSTEME SARKING<br />
SOLUTION EFISOL<br />
> Efilatte NL<br />
Intégrant à la fois chevron, isolant et sousface,<br />
Effilate NL assure une mise hors d'eau<br />
très rapide de la toiture munie de sa couverture.<br />
Facile à mettre en œuvre, il permet d'obtenir<br />
un important gain de temps à la pose.<br />
Effilate NL s'installe sur un nombre très réduit<br />
de pannes et autorise les débords de toiture.<br />
Avec des longueurs variant selon les<br />
sous-faces de 2,40 à 6,50 mètres, Effilate NL<br />
limite les chutes et supprime les joints<br />
transversaux : autant d'économies supplémentaires<br />
sur le coût global d'installation.<br />
Système sarking Efilatte.<br />
SOURCE EFISOL<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOURCE KNAUF<br />
La pose en terrasse des panneaux PSE Knauf.<br />
ISOLATION EN TOITURE-TERRASSE<br />
SOLUTIONS KNAUF<br />
> Knauf Therm<br />
Ce sont des panneaux isolants en polystyrène<br />
expansé sur support béton ou bois pour<br />
l’étanchéité des toitures-terrasses, qu’elles<br />
soient accessibles ou non. Deux modèles :<br />
pour étanchéité posée en indépendance<br />
avec protection lourde par gravillons ou<br />
dalles sur plots, ou auto protégée fixée mécaniquement,<br />
ou semi-adhésive avec protection<br />
lourde par gravillons.<br />
agglomérées au ciment avec pare-vapeur<br />
aluminium (Acoustique), plaque de plâtre finition<br />
vinyle (Vinyl) ou lamellé-collé finition<br />
lambris ou planche (Lambris ou Planche).<br />
Possibilité de pose suivant rampant (sur pannes)<br />
ou perpendiculairement au rampant (sur<br />
chevrons).<br />
i<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI CHANGE<br />
Une amélioration de la<br />
performance énergétique des<br />
bâtiments neufs pour<br />
atteindre 40% en 2020.<br />
> FIibratec (système sarking)<br />
Panneaux constitués de deux parements<br />
et d’une âme en polystyrène expansé rainurébouveté<br />
(Knauf Therm Th35). Face supérieure<br />
en panneau de particules hydrofugé avec<br />
contre-liteaux collés agrafés.<br />
Sous-face en six versions : plaque de plâtre<br />
(Plâtre), panneau de particules (Particules ou<br />
Particules M1), panneau de fibres de bois<br />
SOURCE KNAUF<br />
Fibratec<br />
(système sarking)<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 51
PLANCHERS HAUT<br />
> Isolation en surface<br />
> CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOLUTION KNAUF<br />
INSULATION<br />
> Thermolan<br />
Thermolan TI 212 est un rouleau en laine de<br />
verre revêtu d’un pare-vapeur kraft polyéthylène<br />
avec repères de coupe et de mesure.<br />
Disponible en monocouche de forte épaisseur,<br />
il est destiné à l’isolation thermoacoustique<br />
des combles perdus (déroulé<br />
au sol) ou aménagés (entre chevrons sur suspentes<br />
métalliques). Dans le cas d’une isolation<br />
entre chevrons, le parement peut<br />
être réalisé en plaque de plâtre (support suspente<br />
et fourrures) ou en lambris (support<br />
suspentes et liteaux bois).<br />
SOURCE ISOVER<br />
Pose de l’Isolène 3.<br />
SOURCE KNAUF<br />
> Laine à souffler Thermo 046<br />
Thermo 046 est une laine à souffler conçue<br />
et fabriquée spécifiquement pour l’isolation<br />
des combles perdus ou difficilement accessibles.<br />
La qualité de la laine, ses caractéristiques<br />
thermiques et la simplicité de sa mise<br />
en œuvre font de Thermo 046 une solution<br />
efficace et durable pour l’isolation des combles<br />
des maisons individuelles (constructions<br />
neuves et rénovations). Grâce à<br />
son excellente dispersion,<br />
Thermo 046 réduit les ponts<br />
thermiques et phoniques.<br />
ISOVER<br />
> Isolène 3<br />
Là aussi il s’agit d’un produit à utiliser dans<br />
le cas de combles à obstacles nombreux ou<br />
lorsqu’on souhaite nettement augmenter les<br />
cadences de mise en œuvre La laine de verre<br />
nodulée de couleur verte est appliquée par<br />
soufflage mécanique. Le produit est en<br />
vrac, prêt à l’emploi. Il peut être épandu manuellement<br />
ou avec une machine à souffler.<br />
Dans ce cas seul un professionnel peut assurer<br />
l’épandage.<br />
i<br />
Aller vers des<br />
bâtiments...<br />
> A Haute Qualité<br />
Environnementale,<br />
> à l’énergie positive.<br />
> intelligents,<br />
> sains.<br />
Thermo046: flocons sous film<br />
Thermo048: soufflage des flocons de laine de roche<br />
Thermolan TI 212: Pose de<br />
rouleaux croisés sur le sol<br />
SOURCE KNAUF<br />
SOURCE KNAUF<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 53
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
PLANCHERS HAUTS<br />
> Isolation en sous face<br />
SOLUTIONS ISOVER<br />
Sauf à utiliser<br />
les nouvelles<br />
membranes «haute<br />
performance» à la<br />
vapeur (HPV), la technique<br />
de lattage/contre-lattage<br />
s’impose sous couverture,<br />
dans le cadre d’un feutre<br />
traditionnel.<br />
L’étanchéité à l’air correcte<br />
des rampants de toiture<br />
isolés passe par la mise<br />
en œuvre en légère<br />
compression de la première<br />
couche d’isolation entre<br />
les chevrons.<br />
Les rampants de toiture<br />
isolés sont légers et<br />
particulièrement sensibles<br />
en cas d’isolation acoustique<br />
requise pour les toitures<br />
(proximité d’aéroport, route,<br />
voie ferrée, école…). L’optimal<br />
thermo-acoustique passe par<br />
le choix de laines isolantes<br />
et lourdes, associées à une<br />
augmentation de masse côté<br />
intérieur par la technique de<br />
plaques de plâtre sur<br />
ossature.<br />
> INTÉGRA VARIO<br />
Isolation en rampant de toiture, il s’agit<br />
d’un système associant trois produits de<br />
techniques complémentaires, de l’extérieur<br />
vers l’intérieur : un écran de sous-toiture<br />
HPV, une isolation thermique semi-rigide en<br />
laine de verre avec voile de verre (Isoconfort<br />
32, 35 ou 38) posée en une ou deux couches,<br />
et coté intérieur une membrane pare-vapeur<br />
hygrorégulante (Membrane climatique Vario<br />
Duplex). Isolant disponible de 60 à 200 mm<br />
d'épaisseur et 120 cm de largeur pour une<br />
pose sous charpente traditionnelle, ou en 200<br />
et 220 mm d'épaisseur et 60 cm de largeur<br />
pour mise en œuvre entre fermettes. Fixation<br />
par fourrures métalliques (Fourrures Optima)<br />
vissées sur chevrons. Recouvrement de<br />
l'ensemble, coté intérieur, par plaques de<br />
plâtre. Ce concept assure une enveloppe<br />
thermique de qualité ; la bonne résistance<br />
thermique habituelle est complétée par<br />
une maîtrise de l’étanchéité à l’air du<br />
rampant de toiture, par l’écran de sous<br />
toiture HPV, ne nécessitant pas de<br />
lame d’air en sous face et par la<br />
membrane climatique vario duplex<br />
intérieur. Nous abordons là<br />
une technique de construction<br />
d’avenir qui mérite un<br />
soin accru en ce qui<br />
concerne la qualité de<br />
pose.<br />
Mise en œuvre Florapan<br />
> FLORAPAN<br />
Isolants en laine de chanvre et liant polyuréthanne<br />
proposé en panneaux semi-rigides de<br />
60 cm de largeur par 120 cm de longueur et<br />
en quatre épaisseurs de 40 à 100 mm. Pose<br />
sur ossature métallique ou bois, en doublage<br />
de cloisons, combles ou planchers. Encore<br />
peu répandu sur le marché français de<br />
la construction, il s’agit certes d’un produit plus<br />
coûteux mais il est à base de produit naturel<br />
végétal apportant une garantie supplémentaire<br />
vis-à-vis des personnes présentant des allergies<br />
pulmonaires ou cutanées à la laine minérale<br />
traditionnelle. Il présente aussi une<br />
qualité thermique à l’identique d’une<br />
laine minérale standard (lambda de<br />
0,040 W/m Kelvin). Il s’agit d’un<br />
produit entrant dans une démarche<br />
HQE.<br />
SOURCE ISOVER<br />
SOURCE ISOVER<br />
Système Intégra Vario.<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOLUTION ROCKWOOL<br />
> DELTAROCK 202 ET 220.116<br />
Système comprenant deux isolants et une<br />
fixation : panneau nu rigide triangulaire,<br />
l’accouplement de deux plaques triangulaires<br />
permet de s’adapter à la largeur réelle<br />
existant entre 2 chevrons, en laine de roche<br />
(Deltarock 202) et panneau rigide en laine de<br />
roche revêtu d’un pare-vapeur kraft (Rockplus<br />
220.116). Pour l’isolation thermique<br />
des combles aménagés. Pose entre chevrons.<br />
Produits non hydrophiles, disponibles<br />
en différentes épaisseurs de 60 à 120 mm.<br />
SOLUTION URSA<br />
> URSA CONFORT<br />
Il s’agit de rouleaux ou panneaux roulés de<br />
laine de verre revêtus sur une face d’un papier<br />
kraft pare vapeur quadrillé. La spécificité de<br />
ces écrans autorise une mise en œuvre totalement<br />
nouvelle de l’isolant: pose en contact<br />
direct de l’écran sous tuiles HPV (de haute performance<br />
à la vapeur d’eau) sans les 2 cm de<br />
lame d’air obligatoire pour la ventilation.<br />
Avantages: une isolation thermique et acoustique<br />
renforcée, une pose facile, rapide et sûre<br />
et un gain de volume habitable: jusqu’à 5,5%<br />
par rapport à une solution «dite traditionnelle».<br />
Isolant 1 re couche<br />
entre chevrons<br />
URSA HOMETEC<br />
remplissant l’espace<br />
entre chevrons<br />
Suspente<br />
Isolant 2 e couche<br />
sous chevrons<br />
URSA PRK 35 Pavillon,<br />
PRK 41 HR,<br />
MRK 21 ou Tacto<br />
SOURCE ROCKWOOL<br />
Pose Deltarock<br />
URSA CONFORT peut se poser en double couche<br />
(une couche entre chevrons ou fermettes<br />
et une seconde filante en sous face). L’écran<br />
HPV se pose en contact direct avec l’isolant.<br />
Rappelons que le pare vapeur doit être unique<br />
et posé du coté chaud en hiver.<br />
Ecran de<br />
sous toiture<br />
HPV sous Avis<br />
Technique<br />
•<br />
•<br />
•<br />
Liteaux pour lame d’air<br />
sur écran<br />
• •<br />
•<br />
•<br />
i<br />
SOURCE URSA<br />
RT <strong>2005</strong> > CE QUI NE CHANGE PAS<br />
La RT <strong>2005</strong> s’applique à<br />
tous les types de bâtiments<br />
(maison individuelle,<br />
enseignement, hôtellerie,<br />
industrie, sanitaires et<br />
sociaux, bureaux et<br />
commerces, sport et tous les<br />
autres bâtiments résidentiels.<br />
Pare vapeur<br />
complémentaire<br />
continu fixé sous<br />
les fourrures<br />
Fourrures<br />
•<br />
Plaque de plâtre<br />
(plafond)<br />
Solution confort avec écran HPV<br />
•<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 55
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT<br />
PROTECTION<br />
SOLAIRE<br />
DR<br />
Les portes, murs, ponts thermiques et toitures<br />
captent le rayonnement solaire et restituent la<br />
chaleur d’été, dite subie. Une bonne isolation sur<br />
ces éléments pour le confort d’hiver suffit à bloquer<br />
cet apport thermique d’été, non voulu.<br />
Le défi est donc de mettre à la disposition de l’usager une<br />
protection solaire extérieure efficace apportant le juste<br />
compromis entre l’éclairage naturel et le confort d’été.<br />
Il s’agit de stores, débords de toiture, volets roulants<br />
ajourés voire certains vitrages traités (mais ces derniers<br />
sont coûteux pour les maisons individuelles). Enfin, il ne<br />
faut pas oublier un autre phénomène : dans ce contexte,<br />
la notion d’effraction est également à prendre en compte.<br />
Les fabricants de vitrage nous apportent désormais des<br />
produits à isolation thermique renforcée, à transparence<br />
visuelle maintenue avec des caractéristiques de filtration<br />
solaire de très bonne qualité.<br />
> La RT <strong>2005</strong> pénalise fortement<br />
l’usage des climatiseurs classiques.<br />
D’où l’intérêt d’adopter un mode<br />
constructif assurant une bonne<br />
isolation contre la chaleur naturelle.<br />
> La traque des ponts thermiques<br />
s’applique là aussi.<br />
> Les coffres de volets roulants doivent<br />
être étanches à l’air dans le temps…<br />
> Volets roulants<br />
>Stores<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
PROTECTION SOLAIRE<br />
> Volets roulants<br />
>Stores<br />
SOLUTION EVENO<br />
Les trappes<br />
démontables<br />
de coffre de volet<br />
roulant vieillissent<br />
trop vite au fur et à mesure<br />
des opérations<br />
de maintenance (défauts<br />
importants d’étanchéité<br />
à l’air dans le temps):<br />
les fabricants vont devoir<br />
réfléchir sérieusement<br />
sur les améliorations<br />
nécessaires à apporter.<br />
A quand les coffres de volet<br />
roulant isolés de façon<br />
homogène sur leurs cinq<br />
faces côté intérieur?<br />
SOURCE ATLANTEM<br />
SOLUTIONS ATLANTEM<br />
> Coffre de volet roulant<br />
PVC-aluminium<br />
Ce coffre mixte fut en <strong>2005</strong> le premier du marché<br />
à être à rupture de pont thermique et donc<br />
à bonne performance thermique; Ce coffre<br />
extérieur conçu pour la rénovation et les systèmes<br />
de type bloc-baie est constitué d’une<br />
coque extérieure en aluminium laqué; d’une<br />
planche supérieure et d’un adaptateur universel<br />
en PVC qui assurent la rupture de pont<br />
thermique (et l’étanchéité à l’air); et d’une<br />
trappe de visite intérieure en PVC ou en aluminium,<br />
au choix... De plus il améliore la luminosité<br />
des pièces à vivre grâce à un faible<br />
encombrement.<br />
SOLUTION TERREAL<br />
SOURCE ATLANTEM<br />
L’isolation et l’étanchéité à l’air du coffre de<br />
volet roulant sont importantes, dans la mesure<br />
où un coffre mal isolé peut compenser<br />
négativement la bonne isolation d’une fenêtre<br />
isolante placée juste dessous. Il faut donc<br />
faire le bon choix dès la construction. EVENO<br />
propose des modèles de coffres en fibres<br />
d’aggloméré, en polystyrène ou en terre cuite.<br />
Le coffre de volet roulant préfabriqué est réalisé<br />
par moulage à partir d'aggloméré de<br />
fibres de bois et de ciment et destiné à être<br />
incorporé à des murs en maçonnerie. La fixation<br />
s’effectue soit mécaniquement sous<br />
les dalles, soit par adhérence aux dalles de<br />
plancher coulées et appui sur jambage. Le<br />
coffre-tunnel EVENO permet de limiter les<br />
déperditions thermiques au droit de sa surface<br />
apparente à des valeurs au moins équivalentes<br />
à celles concernant les fenêtres qui<br />
lui sont associées. Pour les calculs thermiques,<br />
les coefficients de transmission<br />
surfaciques sont de 2,48 à 2,85 W/m 2 .K.<br />
A noter: L’étanchéité de la liaison de la joue avec le corps<br />
du coffre doit être assurée avec un produit de calfeutrement<br />
mis en place au moment de la fixation de la joue<br />
sur le tunnel.<br />
> Coffre de volet en terre cuite<br />
Un gain sensible en matière de déperdition<br />
peut être escompté si le coffre de volet roulant<br />
est plus étanche à l’air. C’est le cas pour<br />
ce modèle de nouvelle génération conçu par<br />
TERREAL qui, en même temps, gagne 1 cm<br />
de réservation intérieure pour une meilleure<br />
adaptabilité des volets roulants. A noter une<br />
seule plaque de manœuvre, accolée en usine<br />
à droite du coffre mais repositionnable sur le<br />
chantier. Deux dimensions (hauteur x épaisseur):<br />
30 x 28 cm et 31,5 x 30 cm.<br />
Résistance thermique: U = 1,68 W/m 2 .K.<br />
SOURCE EVENO<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOURCE VELUX<br />
SOLUTIONS VELUX<br />
L’option développement durable est intégrée<br />
dans les stores et les fenêtres de toit<br />
VELUX qui bénéficient d’une protection solaire<br />
grâce à un traitement aux oxydes métalliques<br />
sur le verre extérieur du double vitrage.<br />
Pour anticiper les évolutions climatiques,<br />
VELUX développe un intérêt particulier pour<br />
une nouvelle technologie de vitrage high-tech<br />
hautement isolant, qui confère au vitrage des<br />
performances d'isolation thermique améliorées<br />
de près de 50% par rapport aux doubles<br />
vitrages thermiques les plus performants, utilisés<br />
pour les fenêtres de toit actuelles.<br />
Depuis quelques années la valorisation des<br />
espaces sous toiture conduit à placer des fenêtres<br />
en rampant. L’apport de lumière<br />
naturel est certain, mais l’inclinaison de ces<br />
parois vitrées constitue un capteur optimal<br />
des rayonnements solaires inclinés. Il<br />
convient donc, pour respecter la RT <strong>2005</strong> et<br />
surtout pour des raisons de confort en été de<br />
se préserver de ces rayonnements. Le seul<br />
choix de vitrage à faible émissivité ne suffit<br />
pas; aussi faut-il passer par des protections.<br />
Elles doivent être placées côté extérieur du<br />
vitrage pour apporter un véritable plus.<br />
> Store extérieur<br />
Les stores extérieurs VELUX offrent une<br />
excellente protection contre la chaleur. Ils arrêtent<br />
80 % des rayons du soleil avant qu’ils<br />
n’atteignent le vitrage. Fabriqués dans une<br />
toile résille très résistante, ils laissent entrer<br />
la lumière et ne gênent pas la visibilité sur<br />
l’extérieur (modèle opaque disponible).<br />
> Volets solaires<br />
Le Volet roulant SSL solaire fonctionne,<br />
comme son nom l’indique, à l’énergie solaire,<br />
grâce aux cellules photovoltaïques intégrées<br />
au coffre du volet roulant. Des batteries, d’une<br />
durée de vie de 10 ans, sont intégrées dans<br />
le coffre et permettent l’accumulation d’énergie<br />
nécessaire pour actionner le volet.<br />
Aucun passage de câble n’est nécessaire, et<br />
la pose peut se faire sur le dormant de la fenêtre<br />
sans la modifier. Le coffre de volet roulant<br />
offre l’avantage d’être placé coté extérieur<br />
de la menuiserie ce qui le rend moins vulnérable<br />
aux problèmes d’étanchéité à l’air. Sa<br />
paroi opaque côté intérieur offre une isolation<br />
thermique renforcée.<br />
i<br />
SOURCE VELUX<br />
Le principe général<br />
de la Réglementation<br />
Thermique reste le même.<br />
La RT <strong>2005</strong> impose une<br />
limite à la consommation<br />
pour chaque projet de<br />
construction.<br />
Versions MHL (action manuelle) et<br />
MAL (action par cordage).<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 59
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
TENDANCES<br />
> Chauffage & Eau chaude sanitaire<br />
> Ventilation<br />
CHAUFFAGE ET<br />
EAU CHAUDE SANITAIRE<br />
L’électronique a investi<br />
la maison individuelle.<br />
Les systèmes<br />
de régulation<br />
éliminent les<br />
chaud/froid<br />
connus dans<br />
les années<br />
1960 à 1980.<br />
SOURCES FLASH<br />
Si on assimile le bâtiment à un corps humain,<br />
nous voilà dans le domaine du métabolisme<br />
dont le cœur se situe dans l’installation de<br />
chauffage et de l’eau chaude sanitaire. Le<br />
marché courant de la maison individuelle ne<br />
sait pas encore s’en soustraire.<br />
Les systèmes choisis découlent souvent de<br />
l’énergie localement disponible. Nos chaudières<br />
d’antan ont amélioré leur rendement<br />
de combustion et les efforts dans ce domaine<br />
vont se poursuivre encore, les fabricants étant<br />
régulièrement forces de proposition.<br />
Après la génération des chaudières à haut<br />
rendement, nous sommes passés aux chaudières<br />
à basse température et nous en sommes<br />
aujourd’hui aux chaudières à condensation,<br />
qu’elles soient au fuel ou au gaz.<br />
Les techniques de chaudière au bois restent<br />
à la traîne sur ce sujet car nous n’avons pas<br />
su, à ce jour, trouver une technique qui permette<br />
de réguler à volonté la plus ou moins<br />
forte combustion du bois. Il n’empêche que<br />
leurs performances se sont nettement améliorées.<br />
Côté chauffage électrique, cette solution<br />
restera toujours la moins coûteuse à l’investissement,<br />
l’électronique l’ayant largement<br />
investie, affinant les systèmes de régulation<br />
et éliminant ainsi les trop fameux chaud/froid<br />
connus dans les années 1960 à 1980.<br />
SOURCE SAUNIER DUVAL<br />
Système d’un chauffe-eau<br />
solaire individuel (CESI).<br />
Aujourd’hui, nous installons des systèmes<br />
sophistiqués, en phase totale avec la notion<br />
de confort physiologique. Ces systèmes se<br />
déclinent entre panneaux rayonnants muraux,<br />
convecteurs ou, si le budget le permet,<br />
plafonds ou planchers rayonnants.<br />
La RT <strong>2005</strong>, répondant aux contraintes de la<br />
politique énergétique nationale, exige un niveau<br />
d’isolation thermique renforcée, spécifiquement<br />
dans le cadre du chauffage électrique.<br />
Le corps humain apprécie le chauffage<br />
sur deux plans : la température de l’air<br />
ambiant mais aussi la température des parois<br />
et éléments environnants. Contrairement<br />
à un radiateur d’eau chaude, un élément<br />
chauffant électrique ne dispose pas du<br />
même pouvoir de rayonnement.<br />
Pour la production d’eau chaude sanitaire,<br />
qu’elle soit couplée à la chaudière de chauffage<br />
ou indépendante par système électrique,<br />
il faut être très attentif au degré d’isolation<br />
du ballon de stockage. Mais sa localisation<br />
est également capitale: il faut la prévoir dans<br />
un local chauffé (réflexion simple, pragmatique<br />
et surtout profondément pertinente en<br />
matière énergétique).<br />
Bien évidemment, les réseaux de distribution<br />
doivent répondre à la même préoccupation.<br />
Combien de gens souffrent à ce jour d’avoir<br />
à laisser couler de l’eau pendant un certain<br />
temps pour avoir enfin à disposition un peu<br />
d’eau chaude ?<br />
Chaudière murale dans la cuisine.<br />
SOURCE SAUNIER DUVAL<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
VENTILATION<br />
La simple approche d’une meilleure isolation<br />
thermique pousse à l’isolation et à l’étanchéité<br />
performantes. Mais ces dernières<br />
s’opposent à la notion d’évacuation des pollutions.<br />
Il ne faut donc pas occulter l’aspect<br />
hygiénique de l’ambiance intérieure des<br />
logements.<br />
Il convient donc de mettre en œuvre un principe<br />
de ventilation maîtrisée et contrôlable,<br />
dans le respect des principes de dualité hygiène/économies<br />
d’énergie. L’époque de la<br />
ventilation par ouverture des fenêtres ou par<br />
des ouvertures fixes en façade est révolue.<br />
La ventilation mécanique avec un système de<br />
pilotage s’impose : ventilation simple flux<br />
classique, ventilation hygro-réglable, ventilation<br />
double-flux.<br />
SOURCE ALDES<br />
Extracteur VMC maison individuelle.<br />
Ces systèmes de ventilation, commercialisés<br />
pour la plupart en kit, sont très sensibles<br />
dans leur performance à la qualité et à la<br />
conscience professionnelle du poseur mais<br />
aussi à l’attention permanente accordée<br />
ensuite à la maintenance et à l’entretien.<br />
Combien de gens<br />
souffrent à ce jour<br />
d’avoir à laisser<br />
couler de l’eau<br />
pendant un certain<br />
temps pour avoir<br />
enfin à disposition<br />
un peu d’eau<br />
chaude?<br />
Exemple d'une VMC simple-flux dans un logement individuel<br />
1<br />
2<br />
3<br />
5<br />
SOURCES ANJOS<br />
Bouches d’extraction<br />
cuisine, WC et salle de bain.<br />
SOURCE ALDES<br />
4<br />
1 Conduits<br />
2 Groupe de ventilation<br />
3 Grilles et sorties toitures<br />
4 Entrées d'air<br />
5 Bouches d'extraction<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 61
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
TENDANCES<br />
> Rafraîchissement<br />
> Éclairage<br />
RAFRAÎCHISSEMENT<br />
Le rafraîchissement d’une maison est un critère<br />
amené tout récemment à l’esprit des utilisateurs.<br />
Il y a encore quelques années, de<br />
multiples campagnes d’information des<br />
usagers poussaient à la promotion de la climatisation<br />
et du rafraîchissement des locaux,<br />
en se souciant très peu de ces systèmes à<br />
très forte consommation d’énergie !<br />
Aujourd’hui, et clairement dit, il faut avant<br />
tout se protéger de la captation de chaleur<br />
avant d’envisager de tels systèmes.<br />
Nous avons déjà abordé cet aspect dans le<br />
chapitre protection solaire, des systèmes de<br />
rafraîchissement existent, avec des rendements<br />
plus ou moins bons.<br />
Il faut surtout stopper cette notion qui se développe<br />
et qui consiste à rafraîchir un local<br />
en entrouvrant une fenêtre pour évacuer la<br />
chaleur. Retrouvons les réflexes innés de nos<br />
anciens: quand il fait chaud, baissons les volets,<br />
fermons les ouvrants et… évitons d’utiliser<br />
le four…<br />
Il faut surtout<br />
stopper cette<br />
notion qui se<br />
développe et qui<br />
consiste à<br />
rafraîchir un local<br />
en entrouvrant une<br />
fenêtre pour<br />
évacuer la chaleur<br />
SOURCE VELUX<br />
Fenêtres de toiture avec stores extérieurs: compromis<br />
entre éclairage naturel et respect du confort d’été.<br />
Protection solaire:<br />
végétalisation et débords<br />
de toiture formant<br />
protections solaires d’été.<br />
SOURCE ASP<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
DR<br />
SOURCE PHILIPS SOURCE PHILIPS<br />
ÉCLAIRAGE<br />
L’éclairage artificiel se révèle, de façon croissante,<br />
avoir un impact de plus en plus important<br />
sur le bilan global énergétique d’une<br />
maison consommant de fait de moins en<br />
moins d’énergie pour le chauffage, au fur et<br />
à mesure de l’évolution des réglementations.<br />
De l’époque de la lampe à pétrole, en passant<br />
par l’ampoule à incandescence pour arriver<br />
aux sources fluo-compactes, les fabricants<br />
nous ont apporté un confort visuel grandissant,<br />
fort apprécié.<br />
Il faut néanmoins rappeler qu’à confort visuel<br />
équivalent, une source halogène consomme<br />
huit à quinze fois plus qu’une source économe.<br />
La réglementation reste encore timide<br />
sur ce sujet mais il existe de fortes campagnes<br />
de sensibilisation du consommateur car<br />
cet aspect des choses touche au décor intérieur,<br />
voire à l’intimité de chaque utilisateur<br />
de logement.<br />
Aux professionnels de sensibiliser chacun sur<br />
ces points…<br />
De la lampe à<br />
pétrole, en passant<br />
par l’ampoule à<br />
incandescence<br />
pour arriver aux<br />
sources fluocompactes,<br />
les<br />
fabricants nous ont<br />
apporté un confort<br />
visuel grandissant.<br />
SOURCE OSRAM<br />
Ampoule fluocompacte.<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 63
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT<br />
NOUVELLES<br />
TECHNOLOGIES<br />
Le monde du bâtiment, grâce aux fabricants, avance par<br />
le développement de technologies et de matériaux nouveaux.<br />
Expérimentales, pilotes et avant-gardistes<br />
aujourd’hui, ce seront inévitablement, pour certaines,<br />
les technologies courantes de demain.<br />
Le changement des habitudes, les surcoûts générés,<br />
l’inertie du monde du bâtiment font que leur développement<br />
normal doit passer par une période de subventions, de promotions,<br />
de communication et de sensibilisation.<br />
À l’inverse de ce que l’on pourrait croire, la technique<br />
d’isolation des façades par l’intérieur peut avoir encore de<br />
très beaux jours devant elle si les concepts de traitement<br />
des ponts thermiques, développés depuis quelques mois par<br />
les fabricants, apportent des solutions à coûts raisonnés,<br />
avec des conditions de pose adaptées au monde du bâtiment.<br />
Ces rupteurs de ponts thermiques arrivent à combiner une<br />
fonction de coupure thermique et de transfert des charges<br />
jusqu’aux fondations. Il s’agit de produits manufacturés<br />
combinant des matériaux isolants (polystyrène, laines<br />
minérales), des éléments résistants de compositions différentes<br />
(inox, polymères et prochainement fibre de carbone)<br />
et, pour certains, des compléments assurant une fonction<br />
de résistance au feu.<br />
Nous avons évoqué précédemment les critères non négligeables<br />
de points de rosée et d’étanchéité à l’air: le monde<br />
du bâtiment offre dès à présent des produits dérivés de la<br />
haute technologie, produits commercialisés dans les<br />
enseignes du groupement MCD: il s’agit de feutres, et de<br />
pare-vapeur laissant respirer le bâtiment. Faciles à poser,<br />
ils représentent une solution évidente dans le cas de procédés<br />
à ossature bois et pertinente dans le cas de rampants<br />
de toiture isolants.<br />
> Rupture thermique<br />
> Isolation performante<br />
> Géothermie & Puits canadien<br />
> Menuiseries pariéto-dynamiques<br />
> Vitrage auto-nettoyant<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
NOUVELLES TECHNOLOGIES<br />
> Enjeu 2050<br />
Consommation d'énergie<br />
dans les pays industrialisés<br />
Transport<br />
29%<br />
25%<br />
Bâtiment<br />
46%<br />
C’EST DÉJÀ DEMAIN<br />
A la lecture de ce hors-série Unis pour Bâtir entièrement consacré<br />
à la Réglementation Thermique <strong>2005</strong>, vous avez déjà compris qu’une<br />
révolution est en route en matière de consommation d’énergie dans le<br />
secteur du bâtiment. Ce n’est qu’un début. Déjà, les technologies nouvelles<br />
sont dans les cartons des ingénieurs.<br />
Demain commence aujourd’hui…<br />
Évolution oblige, la consommation énergétique du bâtiment va être au cœur<br />
des débats des prochaines années. Les spécialistes sont formels quand<br />
ils consultent les statistiques de consommation d’énergie dans les pays<br />
industrialisés. Ainsi, pour la France, le bâtiment concentre à lui seul 46%<br />
de la demande énergétique finale. Suivent l’industrie et l’agriculture (25%)<br />
et le transport (29%).<br />
DR<br />
Agriculture<br />
Dans tous les<br />
laboratoires de<br />
Recherche &<br />
Développement<br />
des industriels et<br />
des thermiciens, la<br />
mobilisation est le<br />
seul mot d’ordre.<br />
> Une opportunité pour<br />
les métiers du secteur<br />
Dans tous les laboratoires de Recherche &<br />
Développement des industriels et des thermiciens,<br />
la mobilisation est le seul mot<br />
d’ordre.<br />
Quatre axes d’actions se dégagent : les bâtiments<br />
du (très proche) futur devront être intelligents,<br />
conçus selon des normes de<br />
Haute Qualité Environnementale (démarche<br />
HQE), sains et « à énergie positive ».<br />
Cette dernière notion va s’étendre sur une<br />
quarantaine d’années, pas moins, mais elle<br />
est essentielle et fortement mobilisatrice. L’objectif<br />
est d’une extrême ambition mais tous les<br />
spécialistes s’accordent désormais pour estimer<br />
qu’il est parfaitement réalisable.<br />
DR<br />
Pour beaucoup, ce qui constituait un rêve<br />
d’ingénieur est désormais à notre portée :<br />
construire des bâtiments qui ne consomment<br />
pas plus qu’ils ne produisent! Inutile de préciser<br />
que cet objectif va mobiliser l’ensemble<br />
de la filière des métiers du bâtiment et<br />
qu’au final, évolution après évolution, les entreprises<br />
du secteur vont très largement pouvoir<br />
profiter de cet élan technologique vers<br />
le bâtiment à énergie positive.<br />
> Un vaste et ambitieux<br />
programme de recherche<br />
Deux étapes ponctuent les prochaines décennies.<br />
Selon le CSTB, l’étape 2025 devra atteindre<br />
l’objectif de construire des bâtiments<br />
dont la norme de consommation ne dépassera<br />
pas 40 kWh/m 2 /an (actuellement environ 200<br />
à 230 kWh/m 2 /an). Les 25 années suivantes,<br />
à leur terme, consacreront l’avènement de<br />
l’énergie positive, les bâtiments consommant<br />
alors moins d’énergie qu’ils n’en produiront.<br />
Ce programme de recherche passe évidemment<br />
par plusieurs actions fortement mobilisatrices.<br />
La première d’entre elles est peutêtre<br />
la plus délicate à mettre en œuvre car elle<br />
touche à la psychologie des individus et de la<br />
société. En effet, convaincre les maîtres d’ouvrage<br />
et les occupants représente un objec-<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
DR<br />
L'énergie éolienne est désormais la moins chère de toutes<br />
les énergies renouvelables existantes.<br />
tif sociétal et politique de première importance.<br />
Elle est amorcée, chacun aujourd’hui s’en rend<br />
parfaitement compte. Ces idées d’économiser<br />
l’énergie et au-delà, de préserver notre planète-mère,<br />
progressent à grand pas dans les<br />
opinions publiques. Cependant, les coûts<br />
supplémentaires à assumer ne seront acceptés<br />
que par le biais d’un très vaste ensemble<br />
de mesures de soutien initiées par les pouvoirs<br />
publics. S’il est un enjeu qui le mérite, c’est<br />
bien cet enjeu collectif-là qui ne saurait souffrir<br />
de tergiversations ou de compromis d’origine<br />
partisanes.<br />
La seconde action mobilisatrice concerne<br />
l’intelligence humaine, celle des chercheurs<br />
des laboratoires publics et privés, des bureaux<br />
d’études et des architectes qui sont déjà mobilisés<br />
autour de la conception et l’expérimentation<br />
de nouveaux concepts pour les bâtiments<br />
neufs et existants.<br />
Les industriels doivent également relever le<br />
défi et se mobiliser eux aussi. Les composants<br />
qu’ils devront développer vont être souvent en<br />
rupture totale avec l’existant. Cet objectif<br />
technique se lit déjà à travers les évolutions<br />
des produits vis-à-vis de la RT <strong>2005</strong>.<br />
Enfin existe également un autre objectif à<br />
atteindre et c’est un objectif de développement<br />
de nouveaux services énergétiques pour garantir<br />
la performance (contrat de fourniture<br />
d’énergie avec intéressement à l’économie notamment).<br />
De ce côté les fournisseurs d’énergie<br />
(EDF, GDF, opérateurs privés…) ont leur rôle<br />
à jouer.<br />
> Des solutions pour améliorer<br />
l’efficacité énergétique<br />
Dans un bâtiment, l’énergie sert au confort<br />
(se chauffer, s’éclairer, se rafraîchir…), à la<br />
santé (avoir de l’air pur, se laver, conserver<br />
les aliments), aux loisirs (TV, audio-vidéo,<br />
informatique…) et au travail (bricolage, informatique<br />
là encore…).<br />
Trois facteurs-clé conditionnent la<br />
consommation d’énergie.<br />
> La taille du parc bâti, à l’évidence :<br />
elle croît actuellement de 1,4% par an.<br />
> La consommation pour chaque usage :<br />
elle est en diminution pour le chauffage<br />
(en raison des politiques d’économies<br />
d’énergie menées depuis trente ans et<br />
portant essentiellement sur l’isolation<br />
des logements). Elle est quasi stable<br />
dans le domaine de l’eau chaude sanitaire.<br />
Mais, vie moderne oblige, elle est en forte<br />
croissance en ce qui concerne spécifiquement<br />
l’usage de l’électricité (éclairage,<br />
électro-ménager...).<br />
> Le troisième facteur-clé concerne les<br />
évolutions dans les caractéristiques du<br />
parc bâti: on change volontiers d’énergie<br />
dès qu’on réhabilite des bâtiments et la<br />
DR<br />
DR<br />
L'énergie éolienne<br />
est désormais la<br />
moins chère de<br />
toutes les énergies<br />
renouvelables<br />
existantes.<br />
Des milliers de cellules<br />
photovoltaïques composent le<br />
panneau solaire.<br />
Une intégration réussie<br />
de panneaux solaires...<br />
DR<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 67
NOUVELLES TECHNOLOGIES<br />
> Enjeu 2050<br />
Le traitement des<br />
ponts thermiques<br />
est désormais en<br />
première ligne de<br />
préoccupations.<br />
500<br />
400<br />
300<br />
200<br />
100<br />
0<br />
-100<br />
Consommation<br />
avant 2000<br />
destruction des bâtiments anciens, fortement<br />
«énergétivores» et leur remplacement<br />
par des bâtiments neufs pousse vers<br />
les économies d’énergie (le taux de renouvellement<br />
annuel du parc existant n’étant<br />
toutefois que de 1 % environ). Sur ce<br />
dernier aspect, ce n’est pas un secret: le<br />
parc des logements existants va devoir<br />
aussi faire l’objet de mesures d’économies<br />
d’énergies, avec incitations et obligations<br />
réglementaires à la clef.<br />
L’efficacité énergétique de demain concerne<br />
tous les bâtiments et se concentre sur deux<br />
thèmes : la réduction des besoins (grâce à<br />
l’architecture dite bio-climatique, l’isolation,<br />
l’inertie et l’éclairage naturel) et l’utilisation<br />
à outrance des énergies disponibles<br />
localement (solaire Th et PV, éolien, géothermie,<br />
biomasse, bois…)<br />
Même si la problématique permanente est<br />
de bénéficier d’un surcoût acceptable et maîtrisé,<br />
les conditions de confort et de santé des<br />
occupants des logements sont au centre des<br />
objectifs à maintenir. Sans cet aspect des<br />
choses, tous les efforts des chercheurs, des<br />
industriels et des politiques seraient vains.<br />
Évolution vers la maison à énergie positive<br />
Enveloppe <strong>2005</strong><br />
chauffage ancien<br />
Enveloppe <strong>2005</strong><br />
chauffage neuf<br />
Photovoltaïque<br />
ECS solaire<br />
Baies<br />
Murs<br />
Toit<br />
Ventilation<br />
ECS<br />
Élec domestique<br />
Objectif<br />
2050<br />
DR<br />
Production autonome d’eau chaude sanitaire.<br />
> Comment atteindre<br />
l’objectif 0 kWh/m 2 ?<br />
Dans les cent dernières années, on a régulièrement<br />
effectué des efforts en matière<br />
d’économie d’énergie. En réduisant les déperditions<br />
(amélioration de l’isolation des parois<br />
et des baies, réduction des défauts<br />
d’étanchéité, maîtrise de la ventilation et développement<br />
de l’architecture bioclimatique)<br />
et en réduisant la consommation, régulation<br />
de l’émission, limitation des pertes dûes aux<br />
réseaux de distribution, amélioration du<br />
rendement des générateurs et bien sûr,<br />
plus récemment, en privilégiant le recours<br />
aux énergies renouvelables (ENR)<br />
Tout change dès aujourd’hui. Le traitement<br />
des ponts thermiques est désormais en<br />
première ligne de préoccupations, les besoins<br />
de chauffages faibles mais très variables<br />
demandent des systèmes adaptés, les besoins<br />
de consommation d’eau chaude sanitaire<br />
et autre usage deviennent supérieurs<br />
aux besoins de chauffage, les problèmes de<br />
confort d’été ou mi-saison deviennent majeurs<br />
et le potentiel des ENR est supérieur<br />
aux consommations.<br />
En filigrane du diagramme que nous publions<br />
et qui résume de façon très claire, secteur<br />
par secteur, la succession d’étapes qui permettront<br />
l’avènement de l’ère de l’énergie<br />
positive, se lisent les objectifs à atteindre par<br />
les chercheurs et les industriels qui devront<br />
développer et être capables de commercialiser<br />
à un coût acceptable un ensemble de<br />
nouvelles techniques permettant de :<br />
- réduire drastiquement les besoins de chaleur,<br />
grâce à des concepts nouveaux pour<br />
l’isolation et la qualité de l’air pour les bâtiments<br />
neufs. Mais l’objectif ne sera atteint<br />
DR<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
que si ces techniques nouvelles peuvent<br />
également et en parallèle agir sur le parc<br />
bâti existant. Ce dernier point est un enjeu<br />
majeur des dix prochaines années.<br />
- stopper la croissance de la demande de<br />
consommation d’électricité, en fournissant<br />
des solutions efficaces pour la climatisation<br />
et le confort d’été, l’éclairage électronique<br />
et autres…<br />
- favoriser la production locale d’énergie :<br />
cela passe par un développement massif du<br />
chauffage solaire et des autres énergies<br />
renouvelables et une gestion grandement<br />
améliorée des sources de chaleur et d’électricité.<br />
- mutualiser et stocker cette production<br />
locale grâce à une vision nouvelle des réseaux<br />
et le développement de solutions<br />
techniques innovatrices.<br />
> Une mobilisation pour tous<br />
Que ce soit au niveau international ou national,<br />
il est évident que cet objectif ne pourra<br />
être atteint que grâce à une coopération sans<br />
faille entre tous les acteurs. À cet égard, une<br />
politique énergétique parfaitement coordonnée<br />
entre les différents gouvernements<br />
européens permettrait sans doute de se donner<br />
d’immenses garanties quant à l’atteinte<br />
de l’objectif final. Mais, au-delà de la réglementation<br />
nationale en la matière, une<br />
immense ressource d’initiatives est d’ores et<br />
déjà mise en œuvre par les régions françaises.<br />
Les premières à avoir dégainé sont la<br />
région Rhône-Alpes, la Franche-Comté,<br />
l’Alsace et le Languedoc-Roussillon avec,<br />
pour toutes, un aspect qui se révélera un<br />
atout majeur dans un futur très proche: ces<br />
initiatives régionales combinent très souvent<br />
un triptyque gagnant : développement des<br />
ressources naturelles locales et parfaite<br />
coordination entre le secteur public et le<br />
privé. Ces initiatives régionales, très novatrices<br />
parfois, seront les meilleurs ambassadeurs<br />
de proximité des solutions de demain,<br />
en faveur de l’avènement de l’énergie positive.<br />
Sources : CSTB – ADEME- CEA – Livre vert CE.<br />
Enfin n’oublions pas le rôle que doit jouer l’éducation des parents mais également celle dispensée<br />
au sein des écoles. Les adultes de demain devront avoir conscience des enjeux et devront<br />
apporter une accélération nécessaire à cette démarche nouvellement née, et déjà en<br />
retard aux dires des physiciens, géologues et personnes charger de mesurer le pouls de notre<br />
terre au quotidien.<br />
Portes et fenêtres<br />
>13 %<br />
Toit<br />
> 30 %<br />
Renouvellement d’air<br />
(cheminées)<br />
> 20 %<br />
Murs<br />
> 16 %<br />
GRANULÉS BOIS<br />
un combustible<br />
de haute qualité<br />
Les copeaux, résidus de<br />
l’industrie du bois, peuvent<br />
devenir un combustible de<br />
haute qualité. Les granulés,<br />
de 6 à 9 mm de diamètre et<br />
de 5 à 25 mm de longueur,<br />
sont obtenus après un<br />
important pressage. Les<br />
caractéristiques des<br />
granulés sont largement<br />
supérieures à celle du bois<br />
brut : meilleure<br />
performance énergétique,<br />
humidité fortement<br />
diminuée, forme et taille<br />
plus uniformes. Ces<br />
propriétés rendent les<br />
granulés plus facilement<br />
manipulables et<br />
transportables et<br />
permettent leur stockage<br />
sur de longues périodes.<br />
Fin du fin, la plupart des<br />
matériels les acceptant<br />
intègrent un processus<br />
d’acheminement<br />
automatique. Confort,<br />
économie d’énergie et<br />
facilités d’emploi : la<br />
martingale gagnante ?<br />
DR<br />
SOURCE EFFISOL<br />
Schéma de l’ensemble des causes<br />
de pertes de chaleur d’une maison<br />
sols<br />
> 16 %<br />
Ponts thermiques<br />
(garages)<br />
> 5%<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 69
NOUVELLES TECHNOLOGIES<br />
> Puits canadien & Géothermie<br />
> Menuiseries pariétodynamiques<br />
> Vitrages auto-nettoyants<br />
Vous utilisez<br />
l’énergie contenue<br />
dans le sol avec<br />
la géothermie.<br />
La géothermie<br />
est par excellence<br />
l'énergie du<br />
développement<br />
durable.<br />
Nous n’oublierons bien sûr pas les<br />
énergies renouvelables : moult communications<br />
et informations existent sur ce<br />
sujet, reprenant l’idée des anciens puits<br />
provençaux et des anciens thermes romains<br />
qu’on trouve encore dans notre Europe<br />
d’aujourd’hui.<br />
Nous revenons enfin à concevoir des<br />
systèmes de chauffage et de ventilation en<br />
mariage d’intelligence avec les ressources<br />
naturelles de notre planète.<br />
> Capter les calories gratuites<br />
La géothermie, technique qui exploite les capacités<br />
de notre sous-sol, nous permet d’apporter<br />
chaleur ou fraîcheur au rythme des<br />
saisons, en évacuant ou en captant les calories<br />
gratuites de notre sous-sol.<br />
Sur ce sujet, plusieurs techniques existent:<br />
l’ADEME, le ministère du Logement et plusieurs<br />
organisations professionnelles peuvent<br />
fournir références, publications et explications<br />
pour chacune de nos régions.<br />
> Nos anciens savaient...<br />
Le principe du puits provençal qui existe aussi<br />
au Canada (d’où l’expression courante, puits<br />
canadien), par ces deux origines géographiques,<br />
matérialise à merveille l’intérêt de ce<br />
procédé, que ce soit en hiver ou en été.<br />
Par l’intermédiaire de produits courants, mis<br />
en œuvre de façon réfléchie, d’utiliser l’air<br />
neuf extérieur, l’air dit hygiénique, de le faire<br />
transiter dans le sous-sol avant qu’il n’arrive<br />
à l’intérieur du logement.<br />
Ce principe, séduisant et efficace, doit être<br />
abordé avec expérience et professionnalisme,<br />
car il faut concevoir le système pour<br />
que l’air conserve son hygiène dans la durée.<br />
Ce concept, performant thermiquement,<br />
doit être examiné également sous l’aspect des<br />
contraintes liées aux problèmes de condensation<br />
(notamment la maîtrise du non-développement<br />
des moisissures et champignons).<br />
Reste que le principal handicap du développement<br />
de cette technique subsiste dans la nécessité<br />
de bénéficier d’une emprise foncière<br />
suffisante. L’ADEME, le ministère du Logement<br />
et plusieurs organisations professionnelles sont<br />
également là pour renseigner et informer.<br />
DR<br />
DR<br />
DR<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
En ce qui concerne les menuiseries, les fabricants<br />
ont nettement fait évoluer leurs gammes<br />
ces dernières années : qualité et<br />
constance dans la fabrication, étanchéité à<br />
l’air, niveau d’isolation et apport maximal<br />
d’éclairage naturel: la marche n’est pas finie…<br />
Schéma de principe<br />
de la fenêtre pariétodynamique<br />
> Des solutions très innovantes<br />
Marginales lors de leur apparition il y a de cela<br />
dix à quinze ans, les menuiseries et façades<br />
pariéto-dynamiques vont se positionner dans<br />
l’actualité de demain.<br />
Les menuiseries aluminium et PVC offrent<br />
des solutions, qu’il s’agisse d’une double façade<br />
(deux peaux avec une lame d’air interposée),<br />
d’une véranda ou d’une serre accolée<br />
à la maison ou bien de menuiseries pariéto-dynamiques<br />
présentant un double ou un<br />
triple vitrage avec une lame d’air active apportant<br />
de l’air neuf, qui, récupère au passage<br />
une partie de la chaleur fuyant à travers les<br />
vitrages.<br />
Enfin, l’innovation est également au programme<br />
des fabricants. Sur ce sujet, les<br />
Américains nous ont devancés: ils savent dorénavant<br />
commercialiser des vitrages performants<br />
en été comme en hiver, modulables en<br />
performance acoustique et qui s’auto-nettoient<br />
sous l’action du rayonnement solaire.<br />
Les ménagères apprécieront la suppression<br />
de la corvée de l’entretien des vitres…<br />
Air neuf<br />
préchauffé<br />
Intérieur<br />
Menuiserie<br />
D e<br />
DR<br />
D e<br />
Air neuf<br />
extérieur<br />
Extérieur<br />
Rayonnement<br />
solaire<br />
Triple vitrage<br />
avec deux<br />
lames d'air<br />
D e = Déperditions<br />
thermiques d'hiver<br />
Des vitrages,<br />
performants en été<br />
comme en hiver,<br />
qui s’auto-nettoient<br />
sous l’action<br />
du rayonnement<br />
solaire.<br />
SOURCE SAINT-GOBAIN<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 71
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT<br />
SHOW-ROOM<br />
NOUVEAUX PRODUITS<br />
Depuis longtemps, l’ensemble des fabricants travaille sur<br />
les inéluctables exigences liées aux contraintes que nous<br />
connaissons bien désormais: les énergies de type fossile<br />
vont devenir très vite de plus en plus coûteuses et<br />
les alertes sur l’état de la planète se multiplient, à tel point<br />
qu’aujourd’hui même les lobbyings les plus activistes (pour<br />
la plupart liés aux grands intérêts des multinationales américaines)<br />
n’osent plus faire entendre leur petite voix pseudorassurante.<br />
Les fabricants, donc, font tourner à plein leurs services recherche<br />
& développement pour que les produits répondent aux<br />
exigences des nouvelles réglementations et tout particulièrement<br />
celles introduites par la RT <strong>2005</strong>. Mais, parallèlement,<br />
la R&D se préoccupe de la future RT 2010, dont les principaux<br />
contenus sont déjà en cours d’élaboration.<br />
Dans cette « course à l’armement » dont on ne voit pour<br />
l’heure que le début, les fabricants européens et particulièrement<br />
français sont très souvent à la pointe de l’innovation.<br />
Et ce, de façon remarquable.<br />
Les pages qui suivent présentent certaines de ces innovations<br />
et reviennent sur des produits qui ont déjà fait leur apparition<br />
sur le marché mais qui, selon l’avis des experts du<br />
Réseau MCD, sont réellement sur la bonne voie et représentent<br />
d’excellentes solutions, au titre des exigences de la<br />
RT <strong>2005</strong>. Le « show-room » Unis pour Bâtir ainsi présenté ne<br />
prétend à aucune exhaustivité, d’ailleurs aucune publication,<br />
au jour où ces lignes sont écrites, ne pourrait y prétendre.<br />
Mais c’est l’occasion pour nous de saluer les superbes<br />
initiatives, en matière d’innovation, de nos fabricants européens<br />
et français. En soulignant un ultime point : bien sûr, il s’agit<br />
de s’inscrire durablement sur des marchés porteurs mais,<br />
en toile de fond, il y a aussi les impératives nécessités de<br />
préserver l’avenir des générations futures.<br />
Et parmi elles, nos propres enfants et petits-enfants…<br />
> KDB<br />
> XELLA<br />
> VELUX<br />
> ROCKWOOL<br />
> BPB PLACO<br />
> ISOVER<br />
> LAFARGE<br />
> UNIVERCELL<br />
> ACTIS<br />
> KP1<br />
> RECTOR LESAGE<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
SHOW-ROOM<br />
NOUVEAUX PRODUITS<br />
•<br />
La suppression radicale<br />
des ponts thermiques<br />
pour la maison<br />
à ossature bois.<br />
Panneau bois<br />
•<br />
•<br />
Bardage<br />
bois clin<br />
Isolant traditionnel<br />
•<br />
•<br />
Tasseau<br />
24 x 27 mm<br />
Panneau OSB 9 mm<br />
•<br />
SOURCE KDB<br />
Lame d’air<br />
24 mm ventilée<br />
Tasseau 24 x 40 mm<br />
Airflex ®<br />
•<br />
•<br />
•<br />
Film pare-pluie à perméance<br />
climatique permettant la migration<br />
de la vapeur d’eau et<br />
régulateur de l’hygrométrie<br />
assurant la pérennité du bois<br />
KDB ISOLATION<br />
OSSATURE BOIS : ET L’APPORT SOLAIRE ?<br />
La RT <strong>2005</strong>, très exigeante sur l’isolation de<br />
murs et toitures, met un accent particulier<br />
sur l’apport solaire et les ponts thermiques.<br />
Si la maison à ossature bois satisfait aux exigences<br />
de la RT <strong>2005</strong> en matière de confort<br />
d’hiver, son traditionnel principe d’isolation<br />
assure difficilement ce que l’on appelle le<br />
confort d’été, en particulier à cause de la capacité<br />
thermique et de la vitesse de transfert<br />
de l’onde de chaleur dans les matériaux<br />
utilisés.<br />
Airflex propose donc cette isolation par l’extérieur<br />
qui solutionne radicalement la ques-<br />
tion des ponts thermiques et permet d’évacuer<br />
par réflexion une part importante de<br />
l’énergie qui frappe une paroi ou une toiture.<br />
La limitation des apports solaires est donc<br />
bien au rendez-vous. Conséquence directe:<br />
le confort d’été peut être réel tout en réduisant<br />
considérablement l’utilisation des systèmes<br />
de climatisation. Là encore, la technologie<br />
Superpose permet l’élimination des<br />
ponts thermiques entre faces et assure une<br />
continuité de protection électrique et électromagnétique.<br />
> www.kdb-isolation.com<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
VELUX<br />
UN CONFORT<br />
«CLAIR & NET»<br />
XELLA<br />
1 PRODUIT,<br />
4 RÉPONSES<br />
AUX EXIGENCES<br />
DE LA RT <strong>2005</strong><br />
Le monomur Xella Thermopierre répond à quatre<br />
exigences précises de la RT <strong>2005</strong> : les déperditions<br />
thermiques à travers la paroi, les ponts<br />
thermiques, la perméabilité à l’air de l’enveloppe<br />
et le confort d’été.<br />
Son épaisseur de 36,5 cm fait littéralement dégringoler<br />
la valeur de l’Ubat et permet même de compenser<br />
l’une ou l’autre valeur de référence éventuellement<br />
non atteinte. L’utilisation du monomur<br />
Xella Thermopierre avec planchers en ourdis<br />
béton renforce le niveau moyen d’amélioration. Facile<br />
à travailler en matière d’installation des ouvrants<br />
et de traitement de l’étanchéité, il permet<br />
d’éviter toutes les fuites inhérentes au bâti. Enfin,<br />
son taux exceptionnellement peu élevé de transmission<br />
de la chaleur (3%, une performance) autorise<br />
là encore une belle avance dans les nouveaux<br />
critères de consommation énergétique.<br />
> www.xella.fr<br />
SOURCE XELLA<br />
Velux reste à la pointe de l’innovation<br />
avec cette nouveauté exclusive, pratique<br />
et inédite dans le domaine des<br />
fenêtres de toit. Grâce à son principe<br />
de photocatalyse, le nouveau système<br />
«Clair & Net» permet d’améliorer la<br />
vue et de limiter les toujours très fastidieuses<br />
corvées de nettoyage. Totalement<br />
invisible à l’œil nu, ce traitement<br />
s’active sous l’action de la lumière<br />
du jour et provoque ainsi la<br />
désintégration des débris végétaux,<br />
insectes et autres salissures organiques.<br />
Avec la pluie, « Clair & Net »<br />
permet à l’eau de glisser sur la vitre<br />
en dispersant les gouttes, lavant<br />
ainsi les saletés en surface. En séchant,<br />
l’eau s’évapore sans laisser de<br />
traces. L’utilisation de produits détergents,<br />
souvent très agressifs en matière<br />
environnementale, en est réduite<br />
d’autant. On se résume : on prend<br />
soin de l’état de la planète et, de plus,<br />
on limite considérablement les tâches<br />
ménagères. C’est ce que l’on appelle<br />
un produit innovant !<br />
> www.velux.fr<br />
SOURCE XELLA<br />
SOURCES VELUX<br />
Avec la pluie, «Clair & Net» permet à l’eau<br />
de glisser sur la vitre en dispersant les<br />
gouttes, lavant ainsi les saletés en surface.<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 75
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
SHOW-ROOM<br />
NOUVEAUX PRODUITS<br />
Rockprime 004 est parfaitement adapté<br />
aux combles difficiles d’accès<br />
ROCKWOOL<br />
ON SOUFFLE LA<br />
LAINE DE ROCHE<br />
SOURCE ROCKWOOL<br />
PLACOPLATRE ®<br />
UN DOUBLAGE<br />
RÉVOLUTIONNAIRE<br />
POUR LE PASSAGE<br />
DES GAINES<br />
Les constructeurs de maisons individuelles<br />
qui recherchent des solutions constructives<br />
simples et efficaces vont être ravis. Placomur<br />
® Ultra Pass est un nouveau complexe<br />
de doublage qui bénéficie de la présence de<br />
cinq goulottes permettant d’encastrer dans<br />
le panneau les alimentations d’eau chaude<br />
et d’eau froide, les canalisations de chauffage<br />
et les gaines électriques. Il se compose<br />
d’une plaque Placoplatre ® à bords amincis<br />
de 13 mm et d’un panneau isolant en PSE Ultra<br />
nouvelle génération de couleur gris argent<br />
de lambda 33 doté de 5 goulottes verticales<br />
de 40 mm de section, situées tous les<br />
24 cm (première goulotte à 12 cm du bord).<br />
Sa résistance thermique répond aux exigences<br />
de la RT <strong>2005</strong>.<br />
> www.bpbplaco.com<br />
L’isolation des combles perdus est un terrain<br />
d’application où l’innovation peut s’exercer de<br />
façon particulièrement efficace. Rockprime<br />
004 de Rockwool est une laine de roche en<br />
flocons qu’on souffle à l’aide d’une machine<br />
pneumatique. Conditionnée en sacs de 20 kg,<br />
sa masse volumique de mise en œuvre est<br />
comprise entre 21 et 25 kg/m 3 pour les<br />
chantiers courants. L’isolation soufflée présente<br />
de grands avantages: stabilité, résistance<br />
aux courants d’air (pas de fixateur),<br />
continuité du matelas d’isolation (suppression<br />
des ponts thermiques), adaptation parfaite<br />
aux combles difficiles d’accès et bien sûr, rapidité<br />
de mise en œuvre. Hormis le cas des<br />
combles en climat de montagne ou<br />
lorsqu’une surface de répartition est prévue<br />
au-dessus de l’isolant, la pose d’un parevapeur<br />
n’est pas nécessaire<br />
> www.rockwool.fr<br />
Placomur ® Ultra Pass représente également une solution<br />
optimisée pour la pose des packs hydrocâblés<br />
SOURCE PLACOPLATRE ®<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
La BTR Airflex sur chevrons de KDB:<br />
l’isolation globale<br />
Couverture tuiles<br />
ou ardoise<br />
• •<br />
Chatière<br />
•<br />
Contre-liteau de 27 mm<br />
Chevron<br />
•<br />
•<br />
Airflex ®<br />
Plaque de plâtre<br />
• •<br />
•<br />
•<br />
SOURCE KDB<br />
Structure métallique<br />
•<br />
•<br />
Liteau de 14 à 27 mm selon<br />
le type de couverture<br />
Grille d’aération d’air ambiant<br />
Isolation traditionnelle (λ = 0,038)<br />
120 mm avec lame d’air<br />
150 mm sans lame d’air<br />
KDB ISOLATION<br />
UN SYSTÈME D’ISOLATION GLOBALE<br />
Chez KDB, un spécialiste de l’isolant mince, Bernard Lister, directeur technique, déclare clairement<br />
que «malgré les performances des isolants minces en général, aucun ne pourra satisfaire<br />
seul à ces exigences. Nous avons étudié diverses solutions au travers de différentes<br />
recherches et en avons conclu qu’une isolation complémentaire était indispensable à l’Airflex.<br />
Cette isolation mixte entrera automatiquement dans la conformité et procurera à l’occupant<br />
divers avantages, notamment sur le confort d’été qui ne peut être réalisé qu’à ces conditions.<br />
Le confort d’hiver en sera renforcé, et le complexe d’isolation globale contribuera à réduire<br />
les besoins en énergie. »<br />
La BTR Airflex est équipée de films en aluminium de<br />
30 microns à base émissivité selon le principe de l’isolation<br />
globale qui associe un isolant travaillant en<br />
conduction et une barrière thermique qui réfléchit le<br />
rayonnement thermique infrarouge, assurant ainsi<br />
confort d’été et confort d’hiver. C’est donc un système<br />
d’isolation à rendement optimal qui, en outre, protège<br />
durablement l’isolation traditionnelle. La BRT Airflex<br />
bénéficie de la technologie Superpose qui limite les<br />
ponts thermiques tout en facilitant la pose de l’isolant.<br />
> www.kdb-isolation.com<br />
SOURCE KDB<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 77
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
SHOW-ROOM<br />
NOUVEAUX PRODUITS<br />
ISOVER<br />
LE GORE-TEX<br />
DU BÂTIMENT<br />
Tous ceux dont le métier ou la pratique de<br />
certains loisirs extérieurs amènent à vivre en<br />
plein air par temps froid connaissent la fameuse<br />
membrane Gore-Tex incrustée au<br />
cœur de leur vêtement. Elle présente un avantage<br />
immense: parfaitement étanche à l’air<br />
extérieur, elle «respire» néanmoins et assure<br />
une ventilation idéale du corps. C’est sans<br />
doute ce qui a inspiré les chercheurs de Saint-<br />
Gobain Isover qui ont créé la membrane climatique<br />
Vario Duplex. Ce film polymère, à<br />
base de polyamide d’un type totalement<br />
nouveau, a d’excellentes propriétés: en hiver,<br />
la structure de Vario Duplex se ferme et empêche<br />
ainsi la vapeur d’eau de la traverser.<br />
En été, Vario Duplex va encore plus loin; elle<br />
adapte sa structure moléculaire en s’ouvrant<br />
et devient alors perméable à la vapeur d’eau<br />
et permet donc le séchage des bois de charpente.<br />
Les pertes énergétiques sont donc réduites,<br />
l’amélioration du confort acoustique<br />
est réelle, les désordres provoqués par la<br />
condensation sont évités et les transferts aérauliques<br />
dans les parois et à l’intérieur du<br />
logement sont maîtrisés.<br />
> www.isover.fr<br />
Une parfaite maîtrise<br />
de la perméabilité à l’air.<br />
SOURCE ISOVER<br />
SOURCE LAFARGE PLATRES<br />
Le doublage thermo-acoustique le plus isolant du marché.<br />
LAFARGE PLATRES<br />
UNE ISOLATION<br />
THERMO-<br />
ACOUSTIQUE<br />
TRÈS AMÉLIORÉE<br />
Voici la dernière génération des isolants à<br />
base de polystyrène expansé. Prégymax 32<br />
est composé d’une plaque de plâtre BA 13 et<br />
d’un isolant graphité élastifié (PSE ultra ThA).<br />
L’ensemble présente une performance thermique<br />
exceptionnelle et une excellente isolation<br />
acoustique, conforme aux exigences<br />
Qualitel (amélioration acoustique du mur<br />
doublé jusqu’à 14 db). En outre, il s’agit d’un<br />
matériau sain car composé de constituants<br />
recyclables, il n’émet aucune particule dans<br />
l’air et ne provoque aucune irritation à la<br />
pose. Prégymax 32 est disponible en plusieurs<br />
longueurs et épaisseurs.<br />
> www.lafarge-platres.fr<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
UNIVERCELL<br />
LA OUATE<br />
DE CELLULOSE<br />
EN VEDETTE<br />
UNIVERCELL se présente sous la forme de<br />
fibres de papier de recyclage triées et<br />
broyées, traitées pour résister au feu, à la<br />
corrosion, à la vermine, aux rongeurs et aux<br />
moisissures. L’offre Soprema se compose de<br />
deux produits distincts : UniverCell, version<br />
grise standard pour tout type de pose, principalement<br />
en soufflage et en insufflation et<br />
UniverCell P, disponible en six couleurs, destinée<br />
à la projection avec liant. Grâce à la diversité<br />
de ces techniques de pose, UNIVER-<br />
CELL s’utilise aussi bien pour l’isolation thermique<br />
de combles non aménagés ou perdus<br />
(sa présentation sous forme de fibres légères<br />
et souples permettant une infiltration<br />
dans les moindres interstices qui supprime<br />
ainsi tout pont thermique) que pour l’isolation<br />
thermo-acoustique de parois, planchers<br />
et rampants de toitures. Pour toutes<br />
ces raisons, la mise en œuvre est particulièrement<br />
souple, propre et rapide. Conditionnement<br />
par sacs de 10 kg.<br />
> www.univercell.fr<br />
SOURCE UNIVERCELL<br />
Insufflation UniverCell: les fibres sont<br />
insufflées dans une cloison verticale<br />
ou inclinée.<br />
SOURCE UNIVERCELL<br />
Soufflage UniverCell:<br />
le soufflage pneumatique<br />
d’UniverCell.<br />
SOURCE UNIVERCELL<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 79
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
SHOW-ROOM<br />
NOUVEAUX PRODUITS<br />
ISOVER<br />
POUR LES COMBLES DIFFICILES D’ACCÈS<br />
La solution Laine Soufflée d’ISOVER permet<br />
de réaliser très rapidement une excellente<br />
isolation thermique et acoustique. En fait, ce<br />
type de produit existe depuis longtemps<br />
mais la plupart des experts thermiques<br />
consultés s’accordent tous pour dire: «Il n’y<br />
a rien de mieux!» Très répandue dans le sud<br />
de la France depuis quatre ans maintenant,<br />
la RT <strong>2005</strong> et la RT 2010 à venir vont lui permettre<br />
de se positionner parfaitement sur le<br />
marché. Les qualités de cette technique dépendant<br />
totalement de sa mise en œuvre,<br />
cette dernière est donc régie par un Avis<br />
Technique qui décrit les précautions particulières<br />
qui doivent être prises pour assurer les<br />
performances maximales et leur pérennité<br />
dans le temps.<br />
> www.isover.fr<br />
Les experts sont formels: il n’y a rien de mieux…<br />
SOURCE ISOVER<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
SOURCE LAFARGE COUVERTURE<br />
Pose des écrans HPV.<br />
LAFARGE COUVERTURE<br />
LA DERNIÈRE GÉNÉRATION<br />
DES ÉCRANS DE TOITURE<br />
Les écrans HPV (Haute Perméabilité à la Vapeur d’eau)<br />
sont bien sûr parfaitement étanches à l’eau mais<br />
ils se distinguent des écrans traditionnels qui réclament<br />
impérativement l’aménagement d’une<br />
lame d’air ventilée en sous-face de la toiture.<br />
L’écran HPV autorise une mise en œuvre innovante:<br />
la pose au contact direct de l’isolation thermique.<br />
Plusieurs avantages en découlent: l’écran<br />
recouvre le faîtage (gain de temps lors de la pose,<br />
meilleure protection contre les intempéries), la perméabilité<br />
à l’air est réduite grâce à l’absence de lame d’air<br />
ventilée, et l’évacuation permanente de la vapeur d’eau est<br />
garantie d’où des combles plus sains. Spirtech 100 et 250<br />
de LAFARGE COUVERTURE sont donc réellement des<br />
écrans transpirants qui représentent des solutions idéales<br />
pour la pose en comble aménagé ou aménageable.<br />
> www.lafarge-couverture.fr<br />
SOURCE LAFARGE COUVERTURE<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 81
DANS LA GAMME 2007 DES SOLUTIONS DES FABRICANTS...<br />
SHOW-ROOM<br />
NOUVEAUX PRODUITS<br />
SOURCE ALDES<br />
LE PONT <strong>THERMIQUE</strong><br />
SOURCE ACTIS<br />
Il s’agit d’une zone de moindre résistance<br />
thermique réduisant l'efficacité d'une isolation:<br />
par exemple l'about de plancher en mur<br />
de façade. Il convient de considérer 2 types<br />
de ponts thermiques.<br />
ACTIS<br />
LES ISOLANTS MINCES<br />
EN PÔLE POSITION<br />
DE L’INNOVATION<br />
Bien connu des professionnels, ACTIS est l’inventeur et le<br />
leader d’une nouvelle solution d’isolation: les isolants minces<br />
multicouches thermo-réflecteurs. Complexes techniques<br />
composés d’un assemblage de films réflecteurs<br />
et de séparateurs associés (ouates, mousses, laine de<br />
mouton…), les isolants ACTIS agissent simultanément sur<br />
les quatre modes de transfert d’énergie: la convection, le<br />
rayonnement, la conduction, le changement de phase.<br />
Les travaux de Recherche & Développement d’ACTIS ont<br />
bien sûr entièrement été orientés sur les nouvelles exigences<br />
de la RT <strong>2005</strong>. Trois produits ont été testés dans<br />
des conditions réelles d’utilisation et répondent donc aux<br />
nouvelles normes réglementaires.<br />
> www.actis-isolation.com<br />
> Ponts thermiques de liaison<br />
Ils se caractérisent par un coefficient de transmission<br />
thermique linéique moyen du à la liaison de deux (ou plus)<br />
parois dont une au moins est en contact avec l'extérieur<br />
(unité: W/m.K). La réglementation thermique française fixe<br />
des valeurs maximales pour les coefficients linéiques des<br />
constructions:<br />
- maisons individuelles : 0,99 W/m.K,<br />
- bâtiment à usage d'habitation : 1,10 W/m.K,<br />
- autres bâtiments : 1,35 W/m.K.<br />
Dans les bâtiments, on rencontre principalement les ponts<br />
thermiques de liaison suivant :<br />
- liaison périphérique de plancher bas avec mur,<br />
- liaison périphérique de plancher intermédiaire ou sous<br />
combles aménageables, avec un mur,<br />
- liaison périphérique avec un mur des planchers hauts de<br />
type terrasse.<br />
> Ponts thermiques intégrés<br />
Les parois opaques isolées (murs, rampants de toiture, planchers,<br />
bardages industriels…) peuvent comporter des ponts<br />
thermiques intégrés, de type ponctuel ou bien filant :<br />
- ponctuel : il s'agit souvent de dispositifs de fixation de la<br />
couche isolante sur la paroi,<br />
- filant : ossature (métallique, bois…).<br />
SOURCE ACTIS<br />
Pour mémoire, le coefficient Up global de la paroi se calcule à partir du<br />
coefficient Uc en partie courante, corrigé des ponts thermiques intégrés.<br />
Les règles de calcul réglementaire préconisent d'utiliser cette valeur Up<br />
pour le calcul Ubat du bâtiment.<br />
A titre d'exemple, des pattes métalliques utilisées dans l'isolation de rampants<br />
de combles ou bien de murs créent des ponts thermiques de l'ordre<br />
de 3 à 4 % du Uc.<br />
Un autre exemple concerne le complexe de doublage collé sur mur: il n'y<br />
a pas de pont thermique intégré correspondant<br />
à une fixation traversant l'isolant.<br />
SOURCE KP1<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE
CE QUE LA RT <strong>2005</strong> VA CHANGER<br />
KP 1<br />
LES ISORUPTEURS<br />
ET ENTREVOUS<br />
EMS LEADER<br />
Le renforcement de 20% des performances<br />
du garde-fou et des valeurs de référence dicté<br />
par les exigences de la RT <strong>2005</strong> généralise les<br />
rupteurs de ponts thermiques dans les planchers<br />
d’étage.<br />
Placés en périphérie des planchers poutrelles<br />
Performances et entrevous EMS Leader,<br />
les Isorupteurs de KP 1 garantissent les objectifs<br />
demandés par la nouvelle réglementation<br />
et les dépassent même très largement.<br />
Ils réduisent jusqu’à 70% les ponts thermiques<br />
linéiques des liaisons mur-plancher et<br />
suppriment les zones d’humidité.<br />
Leur pose est très simple et ils représentent<br />
le complément idéal des entrevous du même<br />
fabricant qui précise néanmoins que, chaque<br />
cas étant un cas particulier, le recours à un<br />
bureau d’études est indispensable.<br />
> www.kp1.fr<br />
Les prédalles RECTOR répondent aux exigences de la RT <strong>2005</strong><br />
en traitant les ponts thermiques en rive de dalles.<br />
SOURCE KP1<br />
RECTOR<br />
LA PRÉDALLE<br />
À RUPTURE DE<br />
PONT <strong>THERMIQUE</strong><br />
Une solution innovante a été apportée par<br />
RECTOR concernant le traitement des ponts<br />
thermiques. Une nouvelle génération de<br />
prédalles répond aux exigences de la RT <strong>2005</strong><br />
de manière simple, économique et efficace:<br />
fabriquée en usine, la Thermoprédalle Rector<br />
permet de recevoir des éléments isolants<br />
à même le chantier. Ceux-ci, de hauteur similaire<br />
à l’épaisseur de la dalle de compression<br />
et placés en continuité de l’isolation intérieure,<br />
assurent une rupture efficace des<br />
ponts thermiques (réduction de l’ordre de<br />
40%). Cette solution est certifiée CSTB.<br />
> www.rector.fr<br />
SOURCE RECTOR<br />
Spécifications<br />
Thermoprédalle Rector<br />
- dalle de hauteur de 18 à<br />
25 m d’épaisseur,<br />
- appuis sur murs maçonnés,<br />
prémurs et voiles béton<br />
arasés,<br />
- coupe-feu 1 heure<br />
maximum,<br />
- charge ponctuelle en rive:<br />
1000 kg maxi,<br />
- charges totales maximales:<br />
400 kg/m 2 ,<br />
- portée maximale: 6,80 m,<br />
- balcons: utilisation jusqu’à<br />
1,60 m avec garde-corps<br />
léger.<br />
SOURCE RECTOR<br />
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT > 83
L’INFOS DES PROS DU BÂTIMENT<br />
SOURCES<br />
& GLOSSAIRE<br />
Page d’accueil du site > www.legifrance.gouv.fr<br />
SOURCES RT <strong>2005</strong><br />
Les textes actuels de la RT <strong>2005</strong><br />
sont consultables sur le site<br />
www.legifrance.gouv.fr<br />
> Décret du 24 mai 2006 relatif aux<br />
caractéristiques thermiques et à la<br />
performance énergétiques des constructions<br />
(texte instaurant la RT <strong>2005</strong>).<br />
> Arrêté du 24 mai 2006 relatif aux<br />
caractéristiques thermiques des bâtiments<br />
nouveaux et des parties nouvelles de<br />
bâtiments.<br />
> Arrêté du 19 juillet 2006 portant approbation<br />
des nouvelles méthodes de calcul Th C & E.<br />
> Arrêté du 27 juillet 2006 relatif au contenu et<br />
aux conditions d’attribution du label « haute<br />
performance énergétique » : HPE <strong>2005</strong> et<br />
THPE <strong>2005</strong>.<br />
> Les Règles ThU, ThI et Th S parues lors de la<br />
RT 2000 restent inchangées.<br />
Page d’accueil du site > www.cstb.fr<br />
> Sur le site www.cstb.fr existe un accès<br />
spécifique RT 2000 & <strong>2005</strong> apportant un<br />
ensemble d’interprétations officielles à des<br />
cas ou contextes particuliers d’application.<br />
Les textes du DPE sont consultables<br />
sur le site www.legifrance.gouv.fr<br />
> Décret du 14 septembre 2006 relatif au<br />
diagnostic de performance énergétique et à<br />
l’état de l’installation intérieure de gaz dans<br />
certains bâtiments.<br />
> Arrêté du 15 septembre 2006 relatif aux<br />
méthodes et procédures applicables au<br />
diagnostic de performance énergétique pour<br />
les bâtiments existants proposés à la vente<br />
en France métropolitaine.<br />
> Arrêté du 15 septembre 2006 relatif au<br />
diagnostic de performance énergétique pour<br />
les bâtiments existants proposés à la vente<br />
en France métropolitaine.<br />
> Arrêté du 15 septembre 2006 définissant les<br />
critères de certification des compétences<br />
des personnes physiques réalisant le DPE et<br />
les critères d’accréditation des organismes<br />
de certification.<br />
> Communiqué de presse daté du<br />
18 septembre 2006 relatif à la parution des<br />
décrets diagnostic de performance<br />
énergétique et diagnostic technique<br />
immobilier (consultable sur le site<br />
www.logement.gouv.fr).<br />
GLOSSAIRE RT <strong>2005</strong><br />
ACERMI<br />
Association de certification des matériaux isolants:<br />
association dont le but est de caractériser sans<br />
partie pris les performances des isolants (Résistance<br />
thermique, stabilité mécanique, résistance à la compression…).<br />
Cette association permet notamment<br />
l’élaboration des étiquettes produits définissant la<br />
résistance thermique (R) et le classement ISOLE.<br />
Architecture bioclimatique<br />
Architecture inspirée et tirant partie des éléments<br />
climatiques.<br />
Biomasse<br />
Dans le domaine de l’énergie, la biomasse regroupe<br />
l’ensemble des énergies provenant de la dégradation<br />
des matières organiques utilisées soit directement<br />
soit après une méthanisation (biogaz) ou après<br />
une transformation chimique (bio carburants).<br />
C’est une E.N.R.<br />
Capillarité<br />
Phénomène de remontée d’eau ou d’humidité au<br />
sein d’un matériau. Les molécules d’eau se déplacent<br />
dans les matériaux (béton, terre cuite, pierres...)<br />
qui comportent une succession de cellules d’air non<br />
fermées.<br />
CEKAL<br />
Certificat de qualité de fabrication des doubles<br />
vitrages isolants de technicité courante. Les vitrages<br />
de technicité très particulière restent encore<br />
sous procédure d’avis technique.<br />
Cellule photovoltaïque<br />
Une cellule photovoltaïque est un composant électronique<br />
qui, exposée à la lumière (photons) génère<br />
une tension électrique (volt) - cet effet est appelé effet<br />
photovoltaïque. Le courant obtenu est continu et<br />
sa tension est de l’ordre de 0,5 Volt.<br />
Cep réf<br />
Consommation globale du bâtiment en énergie primaire<br />
calculée en utilisant comme données d’entrée<br />
les caractéristiques de référence du bâtiment<br />
et de ses équipements.<br />
Cep projet<br />
Consommation globale du bâtiment en énergie primaire<br />
calculée en utilisant comme données d’entrée<br />
les caractéristiques réelles du bâtiment et de<br />
ses équipements ou les valeurs par défaut qu’elle<br />
fournit.<br />
Cep’ projet et Cep Max<br />
Cep Max est le nouveau paramètre RT <strong>2005</strong> de<br />
consommation maximale, et Cep’ projet est le calcul<br />
du C du bâtiment en prenant en compte uniquement<br />
le chauffage, le refroidissement et l’ECS.<br />
CFC<br />
Gaz, appeléchlorofluorocarbone, qui était utilisé pour<br />
les installations frigorifiques (climatisation, réfrigérateur…)<br />
et pour la fabrication de mousses. L’utilisation<br />
de ce gaz est rendue interdite depuis car il<br />
a été identifié comme fort destructeur de la couche<br />
d’ozone de la terre.<br />
Chape anhydrite<br />
Technique récente de réalisation de chape qui est<br />
une variante au traditionnel mortier: mélange liquide<br />
comprenant de fins granulats, de l’eau, de la silice,<br />
du ciment et des adjuvants.<br />
DTU<br />
«Document technique unifié»: de part l’harmonisation<br />
européenne en cours, il s’agit d’une norme<br />
française précisant les règles de dimensionnement<br />
ou de réalisation de travaux de bâtiment.<br />
Énergie effet joule<br />
Ensemble des équipements utilisant l’énergie électrique.<br />
Énergie finale<br />
L’énergie finale est l’énergie qui vous est livrée pour<br />
votre consommation finale (fioul, gaz ou électricité<br />
de chauffage, etc.)<br />
Énergie fossile<br />
Ensemble des équipements utilisant le gaz, le<br />
charbon ou le fuel comme source d’énergie.<br />
Énergie primaire<br />
L’énergie primaire est celle que l’on prélève dans la<br />
nature. C’est une énergie brute, c’est-à-dire non<br />
transformée après extraction (houille, lignite, pétrole<br />
brut, gaz naturel, électricité primaire, etc.)<br />
E.N.R.<br />
Énergie renouvelable: énergie naturellement disponible<br />
sur terre (à partir du soleil, du vent, de l’eau,<br />
de la terre par exemple).<br />
Fluage<br />
Phénomène de déformation d’un ouvrage ou d’une<br />
pièce de bois ou de fer: cela concerne un ouvrage<br />
qui se déforme par le fait d’une longue sollicitation<br />
dans le temps (compression, traction, flexion…).<br />
Hourdis<br />
Appelé aussi «entrevous». Il peut être en béton, brique<br />
ou bois. Il peut être isolant en polystyrène généralement.<br />
Il sert de coffrage entre poutre béton<br />
pour la réalisation de planchers.<br />
HPV<br />
Se dit d’un matériau ou d’un film: HPV = haute performance<br />
à la vapeur d’eau.<br />
Hydrofuge<br />
Un matériau ou un produit est dit hydrofuge, s’il a<br />
des caractéristiques qui limitent les migrations d’eau<br />
par capillarité. Ce n’est pas un produit étanche qui<br />
est de bien meilleure qualité.<br />
Indice d’affaiblissement acoustique<br />
Caractérisation d’un matériau ou d’un procédé pour<br />
sa qualité d’isolement acoustique aux bruits aérien.<br />
Il résulte d’un essai en laboratoire qui n’intègre pas<br />
le cas de mauvaise pose ni les transmissions<br />
acoustiques par les jonctions avec les autres parois.<br />
Inertie thermique<br />
L’inertie thermique d’un bâtiment est sa capacité à<br />
stocker de la chaleur dans ses murs, ses planchers,<br />
etc. Plus l’inertie d’un bâtiment est forte, plus il se<br />
réchauffe et se refroidit lentement. Plus les murs<br />
sont épais et les matériaux lourds (béton, pierre, brique<br />
pleine, terre crue, etc.), plus l’inertie est<br />
grande. Une forte inertie est un atout pour le<br />
confort d’été de jour, en l’absence de rafraîchissement:<br />
elle amortit les pics de surchauffe. Une bonne<br />
ventilation la nuit devra permettre d’évacuer la chaleur<br />
accumulée pendant la journée.<br />
Ingélif<br />
Matériau ou produit qui ne craint pas le gel et qui<br />
ne change de consistance par des températures<br />
de gel.<br />
Kelvin<br />
Unité de mesure de la température: un kelvin = un<br />
degré Celsius.<br />
Lambda (λ)<br />
Chiffre qui traduit la conductivité thermique d’un matériau.<br />
Exprimé en Watt/m.Kelvin: plus la valeur est<br />
importante moins le matériau est isolant.<br />
Longrine<br />
Poutre en béton qui est située au niveau des fondations<br />
d’un bâtiment.<br />
Menuiseries pariéto-dynamiques<br />
Fenêtres, porte fenêtres isolantes qui intègrent un<br />
cheminement d’air (généralement de l’extérieur vers<br />
l’intérieur d’un bâti) qui a pour principe de capter les<br />
flux de chaleur (en hiver) fuyant le bâtiment.<br />
Modénature<br />
Variations géométriques (épaisseur, engravure,<br />
forme…) d’un bâtiment d’un ouvrage ou d’une œuvre.<br />
OSB<br />
OSB signifie «Oriented Strand Board», ou panneaux<br />
à lamelles minces orientées. Ce sont des panneaux<br />
de particules nés à la fin des années 1970 en Amérique<br />
du Nord, et aujourd’hui fabriqués partout en<br />
Europe. Ils sont composés de lamelles de résineux<br />
provenant de bois d’éclaircies ou de grumes,<br />
minces (0,3 à 0,5 mm d’épaisseur), longues<br />
(jusqu’à 8 cm) et orientées. Les lamelles sont encollées<br />
et constituent un matelas de trois couches<br />
croisées. Cette structure particulière explique les<br />
excellentes performances mécaniques de ces<br />
panneaux.<br />
Perméance<br />
Caractéristique d’un produit ou d’un matériau à pouvoir<br />
laisser passer de la vapeur d’eau dans sa masse,<br />
par l’intermédiaire de cellules d’air non fermées, de<br />
microfissures, ou de cellules ouvertes.<br />
Planelle<br />
Matériau mince (en bois, béton ou brique) que l’on<br />
met en about de plancher. Élément servant de coffrage<br />
en about de plancher, il sert de support à la<br />
réalisation d’un enduit extérieur.<br />
Point de rosée<br />
Le point de rosée est une donnée calculée à partir<br />
de la température et de la pression de vapeur d’eau<br />
(teneur de vapeur d’eau). La vapeur d’eau migre au<br />
sein d’une paroi de bâti. Si le point de rosée est atteint<br />
alors se produise des condensations d’eau au<br />
sein de la paroi. Le moyen de lutte traditionnel<br />
consiste à placer un pare-vapeur de plus ou moins<br />
bonne qualité coté chaud de la paroi afin de ralentir<br />
la migration de vapeur d’eau. La vapeur d’eau<br />
n’est pas visible à l’œil sauf lorsque le point de rosée<br />
est atteint, ce qui peut se traduire par des nuages<br />
de la brume ou de la rosée.<br />
Pont thermique<br />
Partie d’un bâti qui comporte une surface qui est peu<br />
isolante, voire non isolante (jonction classique d’un<br />
plancher avec une façade isolée par l’intérieur).<br />
PSE<br />
Abréviation voulant dire: polystyrène expansé.<br />
RAL<br />
Référentiel international pour caractériser les couleurs<br />
dans toutes leurs nuances et déclinaisons (employé<br />
par exemple pour les menuiseries, les peintures,<br />
les bardages…).<br />
Ravoirage<br />
Matériau inerte et à nulle autre fonction que de remplir<br />
un espace (sable, polystyrène, mortier ou béton<br />
maigre…)<br />
Réaction au feu<br />
Caractérisation d’un matériau ou d’un produit à apporter<br />
un aliment au feu.<br />
Règles ThU<br />
Règles de calculs qui succèdent aux règles TH. Elles<br />
sont apparues avec l’avènement de la RT 2000.<br />
Elles permettent de calculer les coefficients Ubât<br />
référence, U bât projet et Ubât base.<br />
Requin<br />
Outil de plaquiste qui sert à créer un bord aminci<br />
à une plaque de plâtre ou à créer une engravure<br />
nette dans une masse d’isolant pour faire cheminer<br />
un fourreau (électrique par exemple).<br />
Résistance thermique d’un matériau (R)<br />
Chiffre qui caractérise la performance thermique d’un<br />
matériau considéré avec une certaine épaisseur (R<br />
= E/Lambda E: épaisseur du matériau en mètre).<br />
Rupteur de pont thermique<br />
Procédé constructif consistant à obtenir une bonne<br />
isolation thermique au droit d’un traditionnel pont<br />
thermique.<br />
Tic<br />
Température Intérieure Conventionnelle.<br />
Ubât Base<br />
Traduit les déperditions globales du bâtiment étudié<br />
au travers de l’enveloppe du bâtiment en considérant<br />
ses performances réelles du projet, mais avec<br />
des baies à la référence.<br />
Ubât Projet<br />
Traduit les déperditions globales du bâtiment étudié<br />
au travers de l’enveloppe du bâtiment en considérant<br />
ses performances effectives. Il doit être inférieur<br />
au U bât Réf.<br />
Ubât Réf<br />
Traduit les déperditions globales du bâtiment étudié<br />
en considérant ses performances de parois à la<br />
référence.<br />
U Max<br />
Appelé aussi garde-fou, il correspond à la performance<br />
maximale déperditive d’une paroi.<br />
Volige<br />
Planche de bois généralement de 5 à 15 mm<br />
d’épaisseur servant de support au lattage d’une couverture.<br />
<strong>RÉGLEMENTATION</strong> <strong>THERMIQUE</strong> <strong>2005</strong> ■ HORS SÉRIE