PREFACE DU MAIRE

2 - L’HISTORIQUE DES PRINCIPAUX MOUVEMENTS DE TERRAIN
Approche historique des phénomènes naturels
Nos investigations de terrain, la consultation des archives et l’enquête menée
auprès des élus, de la population et des services déconcentrés de l’État ont permis
de recenser un certain nombre d’événements qui ont marqué la mémoire collective
ou qui ont été relatés par les médias.
Date
Phénomène
Régulièrement
dont en 1951,
1995 et 1996
Des chutes de pierres et de blocs, voire de petits
éboulements, se produisent régulièrement à l'arrière des
maisons situées le long de la rue du PORT. Plusieurs
propriétés ont ainsi été touchées : parcelles n°50, 52 et 54 en
1951, parcelle n°70 en 1995 et parcelle n°49 en 199 6.
Régulièrement
dont en 1967 et
1970
Une zone de mouvement de terrain active se manifeste au
droit du JARDIN DIOR. Une faille de 2 mètres de large et de
plusieurs mètres de long s'est ouverte en tête de falaise. Un
volume de plusieurs milliers de mètres cubes de rocher est
ainsi en mouvement et menace à terme de s'effondrer sur la
plage. Ce site a déjà connu des éboulements massifs en 1967
et 1970. Instrumenté depuis de nombreuses années, il évolue
régulièrement avec des phases d'accélération en période
pluvieuse qui peuvent se traduire par des déplacements de
plusieurs centimètres en quelques mois.
1995 Un éboulement au niveau de l'affleurement rocheux
dominant la rue CHARLES GUILLEBOT a littéralement écrasé
une voiture en stationnement.
8 avril 2001 Le rempart du parvis de l'église NOTRE-DAME s'est éboulé sur
quelques dizaines de mètres. Quelques centaines de mètres
cubes de matériaux ont été mobilisés et ont totalement
obstrué le boulevard VAUFLEURY situé à l'aval.
Juin 2001
Un éboulement s'est produit au niveau de l'ancienne PLACE
D'ARME reconvertie en parking. Une bande de terrain de
2 mètres de large s'est détachée du sommet de la falaise,
entraînant avec elle une partie du mur garde-fou. Plusieurs
mètres cubes de matériaux ont ainsi atteint la plage.
Non loin de là des traces anciennes d'éboulements sont
également visibles à l'arrière du Foyer des Jeunes
Travailleurs, et des fissures ont été détectées sur la façade
est du bâtiment Bazeilles (bâtiment communal) ainsi que sur
une échauguette de la rue du NORD (fondations de l'ouvrage
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