Sommaire Introduction Introduction ▶ p.3 Programme ▶ p.4 Ouverture ▶ p.5 Interventions : M. Eric Piolle, maire de Grenoble et Mme Dominique Fis, directrice académique des services de l’Education nationale Table ronde ▶ p.6 Participants : Philippe Meirieu, Charles Hadji, Cécile Blanchard « Parcours éducatif, périscolaire et réduction des inégalités sociales : enjeux, bilan de l’existant, perspectives ». Intervention des invités ▶ p.7-9 Ateliers ▶ p.10-18 Atelier n°1 ▶ p.10-12 Les rythmes éducatifs : quelles adaptations pour les enfants scolarisés en maternelle ? Atelier n° 2 ▶ p.13-15 Les projets périscolaires : quels contenus, quels acteurs, quelles complémentarités avec les autres temps éducatifs ? Atelier n°3 ▶ p.16-18 Métiers, rôles et postures éducatives : quelles ressources, quels enjeux de qualification ? Débat public ▶ p.19 Participants : Philippe Meirieu ; Charles Hadji ; Fabien Malbet, adjoint au maire, Ecoles ; Elisa Martin, première adjointe au maire, parcours éducatif, tranquillité publique ; Isabelle Becu-Salaûn, chef du Pôle Jeunesse, sports et vie associative, direction départementale de la cohésion sociale ; Dominique Leporati, directeur académique adjoint. Quels objectifs et quels engagements pour demain ? Quel projet éducatif de territoire, quelles priorités et quels choix pour les enfants grenoblois ? Clôture ▶ p.20-21 Intervention : Mme Elisa MARTIN, première adjointe Ville de Grenoble, parcours éducatif et tranquillité publique En 2013, le gouvernement a souhaité mettre en œuvre une réforme des rythmes de l’enfant en application de la loi de programmation et de refondation de l’école de la République. Les attendus de la loi étaient ambitieux : adaptation des rythmes de la journée à l’enfant dans l’idée qu’il tire le meilleur parti des différents temps ; valorisation de la coéducation ou éducation partagée par la concertation souhaitée entre les différents intervenants autour de l’enfant. La faiblesse des moyens mobilisés par l’Etat, la faiblesse de la concertation avec nous, collectivités, mais aussi les familles, de même que la précipitation avec laquelle cette réforme a été mise en œuvre a suscité et suscite encore questionnements et parfois inquiétudes. Dès mars 2014, l’équipe municipale nouvellement élue a fait une priorité de cette question, s’engageant à ajuster et améliorer l’existant. Pour cela, un état des lieux a été fait et rendu public en mars 2015 . Même si les avis recueillis auprès des familles, des élèves, des agents municipaux et des associations étaient majoritairement encourageants à la rentrée 2014-2015, même si les enseignants confirmaient en particulier l’intérêt, pour les enfants et leur apprentissage, de privilégier des temps d’enseignements plus longs le matin, il est apparu que les marges de progrès restaient importantes. En effet, les points faibles restent notables : fatigue accrue des enfants (notamment pour les élèves de maternelle), coûts et contraintes logistiques souvent considérés comme préoccupants, qualité inégale des interventions. D’autre part, les familles ne perçoivent pas toujours l’intérêt des temps périscolaires - dont la qualité reste variable selon les quartiers. Enfin, il est difficile de trouver et de former des nouveaux intervenants en nombre suffisant. Au total, le constat est fait du peu d’effet de la réforme sur la hausse des inégalités, problème majeur de l’école d’aujourd’hui. Le moment des réorientations de plus grande ampleur est venu près de deux ans après le déploiement d’un dispositif ambitieux mais … perfectible. Cette demie journée est ouverte à tous ceux qui se préoccupent d’éducation, à tous les acteurs de la co-éducation (familles, institutionnels, associations…). A tous ceux qui pensent que les destins ne sont pas écrits d’avance. Pour le bien de nos enfants, un nouveau cap s’impose : place au débat ! 2 3