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ÉDITO<br />
Cette 24 e édition du Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme de la Ville de Liège vise à récompenser des projets<br />
exemplaires en matière d’architecture et d’urbanisme réalisés au cours des cinq dernières années sur le<br />
territoire de la Ville de Liège.<br />
L’appel à candidatures a rencontré un vif succès. En effet, la qualité des projets témoigne du dynamisme et<br />
de la créativité de la Cité ardente, autant des propriétaires-commanditaires que des architectes et concepteurs-trices,<br />
voire des entrepreneurs-es et artisans-es spécialisés-es.<br />
Les processus d’émulation des commandes publiques ont donné naissance à des propositions qui expriment<br />
l’excellence de l’architecture extérieure et augmentent les espaces internes et leur confort.<br />
Les candidatures témoignent en outre d’un véritable engouement pour le réinvestissement et la revitalisation<br />
du centre-ville, ainsi que d’une volonté de contribuer à l’embellissement du cadre urbain. Propriétaires, commerçants,<br />
entrepreneurs et promoteurs agissent de concert avec les autorités de la Ville de Liège afin de la<br />
rendre toujours plus belle et attractive.<br />
Par ailleurs, de nombreux projets de restauration éveillent notre sensibilité à la mise en valeur du Patrimoine<br />
architectural liégeois ancien, qu’il s’agisse de bâtiments d’envergure ou d’interventions plus ciblées en micro-architecture.<br />
Rendez-vous en 2023 pour le Prix du Patrimoine et du Matrimoine et en 2024 pour célébrer la prochaine édition<br />
du Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme.<br />
Échevinat des Finances, du Budget, et des Cultes,<br />
de l'Urbanisme et du Patrimoine, de la Politique immobilière,<br />
de l'Égalité Femmes-Hommes et du Bien-être animal de la Ville de Liège<br />
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PRÉSENTATION<br />
Quatre catégories ont été distinguées :<br />
- Catégorie 1 : « Projet d’architecture-urbanisme privé avec un programme résidentiel ou majoritairement résidentiel »<br />
- Catégorie 2 : « Projet d’architecture-urbanisme privé avec un programme non résidentiel ou majoritairement non résidentiel »<br />
- Catégorie 3 : « Projet d’architecture-urbanisme public »<br />
- Catégorie 4 : « Projet de microarchitecture »<br />
Pour chaque catégorie, un.e lauréat.e a été proposé.e par le jury. Certains projets ont été également distingués<br />
par l'octroi d'une « mention ». Le jury a, en outre, décerné le « Grand Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme »<br />
de l'édition 2022 pour le projet le plus emblématique.<br />
Un prix du public a également été décerné au terme d’une campagne de votes en ligne organisée sur le site<br />
internet dédié à l’évènement.<br />
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LE JURY<br />
La Première échevine de la Ville de Liège et Présidente du jury était accompagnée de :<br />
Renaud Kinet-Poleur, Directeur du Département de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire - Ville de Liège<br />
Olivier Lejeune, Fonctionnaire délégué et Directeur a.i. de la Direction de Liège 1 - SPW<br />
Caroline Vervier, Architecte et attachée qualifiée à la Direction Liège 1 - SPW<br />
Sophie Denoël, Directrice de la Direction opérationnelle de la Zone Est - AWaP<br />
Claudine Houbart, Chargée de cours à la Faculté d’architecture - ULiège<br />
Kay Raddatz, Chef du Département de l’Urbanisme - Communauté germanophone de Belgique<br />
Isabel Strehel, Chef de Département, développement urbain, planification et infrastructure pour la mobilité - Ville d’Aachen<br />
Marc Genten, Policy Officer représentant de Liège - Eurégio Meuse-Rhin<br />
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PRIX DU PUBLIC<br />
Le Prix du public est décerné au projet ayant récolté le plus grand nombre de votes en ligne durant la période<br />
du 1 er décembre 2022 au 11 décembre 2022. Chaque personne a pu voter une seule et unique fois, pour l’un<br />
des projets présentés, toutes catégories confondues.<br />
Cette année, le projet qui remporte le prix avec 440 voix est :<br />
RUE HIPPOLYTE CORNET 11<br />
Auteur de projet :<br />
Eric Vandebroek - Atelier d'Architecture<br />
Be Mosan - Bureau d'étude en stabilité et Ingénieur<br />
Corman-Halleux - Entreprise Générale<br />
Maître d'ouvrage :<br />
ASBL Ecole Fondamentale Libre de Chênée<br />
©E. Vandebroek<br />
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CATÉGORIE 1<br />
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT RÉSIDENTIEL<br />
RUE DE JOIE 84<br />
Auteur de projet :<br />
Be-V scs - Atelier d'architecture<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Sylvie et Walter Haas-Burnotte<br />
C’est une maison mitoyenne située dans le quartier du Laveu, avec son terrain en contre haut. Cette disposition<br />
empêchait les habitants d’avoir une vue vers le jardin. Une transformation était souhaitable pour mettre<br />
les différents pièces de vie en communication, et créer une nouvelle relation avec la végétation tout en augmentant<br />
l’apport de lumière. L’ancienne terrasse à été recouverte pour dilater le séjour sur toute la largeur<br />
disponible. La nouvelle façade vitrée offre une vue sur les arbres et le ciel, par un jeu de marches et de terrasses<br />
intermédiaires. Le mur de soutènement principal se révèle comme une autre façade visible depuis le<br />
séjour. Le matériau auto-patinable utilisée en façade arrière permet aux nouveaux éléments de se fondre dans<br />
la végétation et les façades environnantes. L’intervention a permis d’améliorer considérablement et durablement<br />
la qualité de vie dans cette maison unifamiliale traditionnelle.<br />
©Be-V<br />
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RUE DE LA CHAÎNE 101<br />
Auteurs de projet :<br />
Bruno Sacré - Architecte, Sequoia - Menuisier<br />
Henri Doome - Couvreur, Van Lierop Electric - Electricité<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Isabelle et Olivier Debie-Lorigenne<br />
Peau sensible ou comment habiller un bâtiment vétuste, inconfortable car déprécié par un manque d’isolation, une<br />
infinité de ponts thermiques et infiltrations, aux murs bombés, fissurés, hors plomb et aux baies irrégulières, afin<br />
de le parer d’une enveloppe qui techniquement s’adapte à ce relief chaotique, utilise une technique d’isolation<br />
écologique qui en épouse les méandres, intègre la toiture à versants sans oublier de lui garder, au travers d’une<br />
architecture résolument contemporaine, son côté vibrant et chaleureux. Une création de haute couture, un vêtement<br />
de bois ajouré pour dialoguer avec la nature, du pur sur mesures où pas un cm² n’est le même que son voisin, mis<br />
au point et réalisé par tous avec rigueur et passion. Architecture, l’art au service de la technique. Et vice-versa.<br />
©B. Sacré<br />
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RUE DE MORESNET 10<br />
Auteur de projet :<br />
Diip_architectes - Architecte<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Pierre Willem<br />
Le terrain d'origine est composé d'une maison à rue, d'une annexe et d'un atelier en fond de parcelle. Le<br />
maître de l'ouvrage souhaite exploiter la surface à son maximum en y intégrant des appartements. Trois logements<br />
sont dès lors aménagés, apportant les qualités d’équipements, d’intimité, de lumière et d’espace<br />
nécessaires. Chaque appartement dispose d'un espace privatif extérieur tandis que l'ensemble propose une<br />
mixité de logements. L'organisation du plan induit des appartements fonctionnels aux séjours généreux. Au<br />
rez-de-chaussée sont aménagés un espace commun pour ranger les vélos ainsi qu’un appartement une<br />
chambre traversant avec accès au jardin. Le premier étage accueille un appartement deux chambres traversant<br />
avec accès au jardin. Le deuxième étage et les combles sont fusionnés afin de recevoir un duplex de trois<br />
chambres traversant avec accès à une terrasse. La toiture arrière est remontée afin de garantir les hauteurs<br />
d’usage minimales dans les chambres et la salle de bain.<br />
©M. Litt<br />
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RUE DES BERGERS 60<br />
Auteur de projet :<br />
Johanne Hubin - Architecte<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Johanne et Dany Hubin-Silvestre<br />
Au pied d’un terril, à quelques minutes à vélo du centre-ville, ce projet naît d’un coup de coeur pour un terrain<br />
enclavé redevenu friche. L’habitation s’implante sur les traces d’une ruine, au plus proche du relief naturel,<br />
elle s’organise en demi niveaux. Le dessin s’inspire des lignes du paysage, se sculpte suivant les limites du<br />
site, créant un volume différent à chaque angle de vue, des espaces de vie empreints du lieu. Vu la complexité<br />
d’accès, la construction en ossature bois est une évidence. L’habillage en bardeaux de cèdre brut se veut<br />
naturel et multiple à l’instar de nos amis qui l’ont réalisé tel un puzzle géant.<br />
©F. Rouwette<br />
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RUE DES GLACIS 185<br />
Auteur de projet :<br />
Atelier Nord - Architecte<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Françoise et Louis Schockert-Thomas<br />
L'agrandissement de la maison Schockert-Thomas a été pensé comme l'étirement du volume existant sur<br />
l'annexe existante. Le programme prévoit une nouvelle pièce de vie ouverte sur la nature, une grande terrasse,<br />
un petit local de service, deux chambres et une salle de bain supplémentaires. Toutes les parties rajoutées,<br />
à l'exception du pignon obligatoirement en maçonnerie, sont construites en structure bois, isolée en fibre de<br />
bois et bardées en cèdre.Les maçonneries ont été isolées par l'extérieur et crépies. Les nouvelles surfaces<br />
créées sont de plein-pied avec celles existantes. Le salon est largement ouvert sur le parc de la Citadelle situé<br />
de l'autre côté de la rue. L'arrière de la maison est ouvert sur le jardin et le Fond-des-Tawes.<br />
©L. Schockert<br />
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RUE DES RAMIERS 6<br />
Auteur de projet :<br />
Green Architecture & Design - Architecte<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Isabelle Lachaussée<br />
Le projet consistait en la création d'une habitation unifamiliale quatre façades dans le nouveau lotissement<br />
de Fayembois. Le maître de l'ouvrage souhaitait une habitation compacte, contemporaine, minimaliste et peu<br />
énergivore. Nous avons donc opté pour un design le plus minimaliste possible et compact. Les ouvertures<br />
sont établies de manière précises afin d'optimiser l'apport de lumière naturelle en traitant majoritairement<br />
certaines en bandeaux et d'obtenir un maximum de gains solaires passifs par de grandes baies en tenant<br />
compte des surchauffes estivales ; une toiture plate secondaire partant de la façade avant et se repliant sur la<br />
façade arrière termine en terrasse couverte pour annuler les effets de la surchauffe sur la grande baie arrière.<br />
Le matériau principal mis en place est le crépis qui permet d'avoir une effet minimaliste et compact. Un bois<br />
traité a également été mis œuvre en second matériaux pour effectuer à certains endroit une transition nette<br />
et chaleureuse. La toiture principale est plate permettant de cacher les panneaux solaires et d'en placer un<br />
maximum. Au niveau du programme : quatre chambres dont une au rez-de-chaussée. Un séjour ouvert , un car<br />
port, une cave et une terrasse couverte. Au niveau des performances énergétiques : une pompe à chaleur avec<br />
refroidissement par le sol possible, un chauffage sol, une VMC double flux et des panneaux photovoltaïque.<br />
L'habitation a été créée avec plusieurs détails architecturaux toujours dans un but minimaliste.<br />
©Green Architecture<br />
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RUE ELISE GRANDPREZ 12<br />
Auteurs de projet :<br />
Huguette Dumalin - Architecte, Xavier Meyers - Charpentier/couvreur<br />
Mersch A & Co SA - Menuiseries extérieures<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Nadine et Jean-Yves Boulanger-Dumalin<br />
L'extension vise à agrandir l'espace du séjour existant, et non à lui adjoindre une pièce supplémentaire.<br />
Connexion intérieur/extérieur améliorée et amplifiée (suppression des différences de niveau intérieur/extérieur).<br />
Intervention minimaliste sur l'existant (maintien du muret mitoyen et pergola, du pavement terrasses,<br />
adaptation de l'escalier vers le sous-sol). Davantage encore de lumière (paroi vitrée hauteur plancher/plafond<br />
sur le développement complet de l'extension). Confort thermique et visuel accrus (poêle à pellets, toiture végétalisée).<br />
©H. Dumalin<br />
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Auteurs de projet :<br />
Eric Vandebroek - Atelier d'Architecture, Cobatty - Entreprise Générale<br />
Stabili D. - Bureau d'étude en stabilité - Ingénieur<br />
RUE JACOB-MAKOY 48<br />
Pour remplacer une extension des années 80 qui avait fort vieilli et surtout qui confinait la cuisine dans l'annexe<br />
originelle, il fallait que le nouvel espace cuisine réponde aux critères actuels de cette famille nombreuse.<br />
La nouvelle extension s'ouvre donc au maximum sur le jardin montant et surtout englobe la cuisine pour créer<br />
un espace familial lumineux et multifonction. Avec les deux côtés totalement vitrés, l'architecture se veut la<br />
plus minimaliste possible pour estomper au maximum les barrières intérieures/extérieures, d'autant lorsque<br />
les deux coulissants sont ouverts par beau temps. Des protections solaires naturelle (un platane palissé horizontalement)<br />
et architecturale (un débordement de toiture) limitent la surchauffe en été. Sans feuilles sur le<br />
platane et avec des rayons plus bas, le soleil offre, aux autres saisons, un apport calorifique bienvenu.<br />
©E. Vandebroek<br />
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RUE NAGELMACKERS 11<br />
Auteurs de projet :<br />
Olivier Fourneau Architectes<br />
Corman-Halleux et Fils - Entreprise générale<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Under The Roof<br />
Le projet propose une attitude ambitieuse mais respectueuse des modes de vie existants, en évitant de stigmatiser<br />
les constructions voisines, par ses qualités d’intégration. Au niveau de l’habitat, nous avons privilégié une<br />
mixité de logements confortables. Pour les surfaces inférieures, nous avons tenté de créer des lieux marquants,<br />
positifs, ouverts sur l’espace public et la Meuse. Ils se caractérisent par une forte transparence et par une spatialité<br />
riche. Afin de marquer l’angle avec conviction et d’assumer une fermeture de l’îlot cohérente, le projet complète<br />
la couronne bâtie par un gabarit unitaire franc assumant le passage d’une échelle de typologie et gabarits.<br />
Le gabarit, massif aux étages pour la partie logement de la programmation, se dégage pour libérer les deux premiers<br />
niveaux. La démarche vise à intégrer spatialement et visuellement les espaces du rez-de-chaussée et de<br />
l’étage à l’espace public. Enfin, le couronnement de l’immeuble, constitué du grand duplex, est traité avec une<br />
structure plus légère, tissant des liens discrets avec la structure et le caractère plus vitré de l’immeuble voisin.<br />
Le soir, ce volume lumineux assume pleinement son rôle de repère visuel.<br />
©C. Dethier<br />
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QUAI GODEFROID KURTH 3<br />
Auteur de projet :<br />
Olivier Fourneau Architectes<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Charlotte et François Diliberto-Quevedo<br />
Le projet a consisté à transformer cet édifice néoclassique pour le mettre en relation avec le jardin, situé en<br />
net contrebas. Pour ce faire, le programme existant a été décalé de deux étages vers le bas, formant ainsi un<br />
triplex dont le séjour est de plain-pied avec les espaces extérieurs. Le nouveau volume est réalisé en ossature-bois.<br />
Il est largement vitré au Sud vers le jardin. Sa double hauteur permet de réaliser la relation entre les<br />
étages rez-de-chaussée et rez-de-jardin tout en maintenant des vues du salon vers l'intérieur d'îlot. La petite<br />
annexe existante est intégrée dans le nouveau volume. Une terrasse couverte est positionnée sous l'annexe<br />
existante, permettant une prolongation visuelle du séjour.<br />
©L. Brandajs<br />
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RUE DE LA CHAÎNE 11<br />
Auteurs de projet :<br />
William Thines - Architecte / Atelier Naos - Menuisier<br />
Christian Glineur - Entrepreneur<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Mélanie et Antoine Dominique-Nicaise<br />
Cette maison de rangé de type ouvrière construite dans les années 1900 s'organise de façon longitudinale. Dans<br />
cette configuration les pièces de vie se suivent depuis la rue vers le jardin. Dans la continuité de ces espaces<br />
une extension a été reconstruite pour y accueillir la cuisine ouverte sur l'extérieur.<br />
Afin de rendre les espaces plus spacieux et plus lumineux, les murs transversaux ont été démolis ainsi que le mur<br />
de la cage d'escalier pour ouvrir les espaces de circulation et permettant d'amener de la lumière dans cette pièce<br />
depuis le hall. La séparation des espaces se fait de façon discrète par le traitement des sols et par la conception<br />
de mobilier prenant naissance sur les traces du cloisonnement d'origine.<br />
©W. Thines<br />
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT RÉSIDENTIEL<br />
MENTION<br />
RUE LAIRESSE 93<br />
Auteurs de projet :<br />
Lorigami Architecture,<br />
Bonten s.a. - Entreprise générale gros-œuvre, toitures, ossatures bois, bardages, châssis,<br />
Thierry Daene - Sanitaire, Chauffage, Ventilation, Salvatore Salvatore - Electricité<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Hanna et Adrien Kölbel-Lambinet<br />
Ce projet est la concrétisation d’une démarche visant à réhabiliter une grande maison avec deux étages et des<br />
combles non aménagés en valorisant et rationnalisant l’existant afin d’y loger une famille nombreuse. Au rez-dechaussée,<br />
une très longue annexe étroite a été démolie pour créer une nouvelle interface plus large avec les espaces<br />
extérieurs. Cette intervention permet de créer une terrasse ample et conviviale de plain-pied en connexion<br />
directe avec la maison. L’espace salle à manger - cuisine devient ainsi un lieu de rassemblement vivant inondé<br />
de lumière. La façade arrière des étages est revêtue de liège, un matériau naturel combinant isolation et finition.<br />
La toiture principale de la maison a été entièrement renouvelée et le pan avant rehaussée pour permettre l’appropriation<br />
des combles.<br />
©KL<br />
Avant<br />
©KL<br />
Après<br />
©KL<br />
20
Avant<br />
Après<br />
Après<br />
Après<br />
©KL ©KL<br />
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT RÉSIDENTIEL<br />
MENTION<br />
BOULEVARD D'AVROY 24/011<br />
Auteur de projet :<br />
Post-a Architecture - Architecte<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Pierre Esser<br />
Situé au premier étage d’un immeuble des années 60, ce projet de reconversion raconte l’histoire d’une dérive<br />
conceptuelle du modernisme et démontre qu’il existe une opportunité de réhabilitation pour ce patrimoine bâti<br />
issu de la promotion immobilière de la fin du XX e siècle.<br />
©C. Dethier<br />
©C. Dethier<br />
Avant<br />
©M. Coq<br />
22
©C. Dethier<br />
©C. Dethier ©C. Dethier<br />
©C. Dethier ©C. Dethier<br />
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT RÉSIDENTIEL<br />
LE LAURÉAT<br />
RUE RENARDI 192<br />
Auteurs de projet :<br />
Atelier d'Architecture Tribolet, AVLN sprl - Spécialiste Lamellé collé<br />
Michel Linchet sprl - Menuiserie extérieure, Jean Bay sprl - Couverture<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Emile et Fanny Tribolet-Henin<br />
Logée entre les courbes des terrils du Thier-à-Liège, la maisonnette existante est ancrée solidement dans le relief<br />
pentu de la propriété. L’environnement naturel est exceptionnel. Des défauts de l’ancienne construction vont naître<br />
les fondements du projet. Pour pallier au besoin de lumière et à la sensation d’étouffement, une nouvelle enveloppe<br />
constituée de bois et de verre, est superposée à l’ancienne. La construction existante est alors perçue comme précieusement<br />
préservée. Désormais, la lumière, la nature et les saisons s’invitent au cœur de la maison. Les façades<br />
de verre sont un paysage changeant qui apporte à la fois douceur et vie à l’habitation.<br />
©L. Brendajs<br />
Avant<br />
©E. Tribolet<br />
24
©E. Tribolet<br />
©F. Brix<br />
©H. Colette<br />
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CATÉGORIE 2<br />
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME NON RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT NON RÉSIDENTIEL<br />
BOULEVARD EMILE DE LAVELEYE 36<br />
Auteur de projet :<br />
Jonathan Renson srl - Architecte<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Marine Pans<br />
Ce projet vise à transformer une maison de maître pour y créer un cabinet médical, deux cabinets d’orthodontie<br />
et deux logements. Le défi premier était d’assurer les spécificités des espaces de travail avec la<br />
morphologie de cette maison mitoyenne. Ensuite, la volonté était de sublimer le caractère et la prestance de<br />
cette maison de maître tout en l’associant à une esthétique contemporaine et épurée du projet. Pour ce, des<br />
matériaux nobles aux teintes s’associant parfaitement aux éléments authentiques du bâtiment sont employés.<br />
L’ensemble offre des espaces de travail harmonieux, lumineux et fonctionnels.<br />
©C. Dethier<br />
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QUAI EDOUARD VAN BENEDEN 1<br />
Auteurs de projet :<br />
Olivier Fourneau Architectes<br />
Corman-Halleux et Fils SPRL - Entrerprise générale<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Famille Van Damme<br />
Inoccupé pendant de nombreuses années, l'immeuble a fait l'objet d'une transformation en profondeur, dans<br />
un premier temps, par la création de surfaces privées aux étages et, tout récemment, par la réhabilitation<br />
d'une surface HORECA au rez-de-chaussée. Le projet tire parti des vues sur la Meuse, met en relation celle-ci<br />
avec le bar grâce au sol surélevé, la création d'une mezzanine et la présence de grandes baies vitrées avec<br />
ouverture à guillotine. Tout particulièrement, l'accent a été mis sur une volonté de créer un lieu révélant les<br />
différentes strates de vie du bâtiment, ses transformation successives (bétons, maçonneries de terre cuite<br />
remaniées, …) ainsi que de respecter la volumétrie d’origine tout en y ajoutant un système de circulation verticale<br />
de qualité. L'ensemble, avec sa décoration personnalisée, fait du bar à vin un lieu lumineux, généreux,<br />
convivial et où le plaisir de s'attarder et de partager se ressent à chaque instant.<br />
©C. Dethier<br />
27
RUE HULLOS 115A<br />
Auteur de projet :<br />
Giga Architectures - Architectes<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Estelle et Emilie Gathy-Gilliard<br />
Quand nous avons découvert cet atelier abandonné dans un lieu qui nous était inconnu à Liège, nous ne cherchions<br />
pas vraiment à investir. Mais nous avons été séduites par la beauté du lieu et avons immédiatement eu<br />
l'envie d'y installer notre bureau d’architecture. Mais pas uniquement. En voyant l’espace sous toiture, muni<br />
d'une belle ferme de charpente en bois, nous y avons vu un lieu magnifique pour donner des cours de danse ou<br />
de yoga. Nous avons aussi imaginé partager nos bureaux avec d’autres indépendants, en proposant quelques<br />
postes de travail en co-working. Ce serait un lieu de partage qui rassemble des personnes de milieux variés. Un<br />
espace où se mêlent travail et loisirs. Un lieu de rencontre où l’on partage. Des cours de sport, de yoga, de danse,<br />
des séminaires en hypnothérapie, des ateliers en psychologie, des ateliers parents-enfants sont organisés. La<br />
maison médicale du quartier, une maison des jeunes utilisent l’espace tout comme des coworkeurs. Ce projet<br />
architectural tente d’apporter une solution à l’une des difficultés de cette époque, de cette culture et de cette<br />
société de croissance dans laquelle nous vivons : il nous permet de ralentir dans cette cadence de vie infernale.<br />
©E. Ledure<br />
28
RUE MAGHIN 95<br />
Auteur de projet :<br />
Johanne Hubin - Architecte<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Claire et Pierre Nicolas Nanty-Bourcier<br />
Dans le quartier Nord de Liège, sur une parcelle mitoyenne entièrement construite naît le projet de « La<br />
Grande Ourse ». Le rez-de-chaussée de la maison, occupé par un ancien garage, est totalement transformé<br />
pour accueillir la librairie et un atelier ; les étages étant dédiés au logement des libraires. Une cour intérieure<br />
est créée pour apporter lumière et respiration aux nouveaux espaces. En réponse aux châssis existants et aux<br />
origines norvégienne de la libraire, les menuiseries et nouvelles façades arborent le rouge scandinave. Mis à<br />
part quelques pièces chinées, les mobiliers sont conçus sur mesure et réalisés par des artisans du quartier. Le<br />
Repaire attenant à la librairie permet à « La Grande Ourse » d’organiser des rencontres, expositions, ateliers<br />
intergénérationnels et même des concerts.<br />
©J. Hubin<br />
29
RUE SAINT-THOMAS 2<br />
Auteur de projet :<br />
Diip Architectes<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Diip Architectes<br />
La fonctionnalité est mise en avant afin de répondre aux standards de confort actuels : isolation, ventilation,<br />
éclairage, espace extérieur, ... Ce bâtiment mono-façade est légèrement agrandi à l’arrière afin de réaliser<br />
chaque entresol un local de service pour les pièces de vie, accessible depuis la cage d’escalier. Une terrasse a<br />
été installée sur le dernier niveau. La façade avant est conservée pour ses caractéristiques « traditionnelles ».<br />
Cependant, afin de pérenniser celle-ci, un ragréage important est indispensable. Elle est donc mise en peinture<br />
blanche afin d’homogénéiser l’ensemble de surface. Un bois de teinte naturelle est utilisé pour les menuiseries<br />
extérieures, et les pierres de taille sont nettoyées afin de retrouver la teinte naturelle. Pour l’ensemble des autres<br />
parois, l’isolation oblige la pose d’un parement neuf en ardoise de teinte grise clair. L’imposte commerciale et<br />
la corniche existante seront conservées et remise au blanc afin de préserver l’identité originelle de la maison.<br />
©M. Litt<br />
30
31
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME NON RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT NON RÉSIDENTIEL<br />
MENTION<br />
RUE DES BAYARDS 67<br />
Auteurs de projet :<br />
Substra Architectures srl, BSP Construction SA - Entreprise Générale<br />
Frédéric Cerfontaines - BEC Bureau d'Etudes Cerfontaines SPRL, W. Alter - Soutien financier<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Les Biens Communaux srl<br />
Ce projet est la première réalisation de la coopérative immobilière « Les Biens Communaux ». Il consiste en<br />
la rénovation d'un bâtiment industriel laissé à l'abandon en ruche associative et créative ; soit un espace<br />
accueillant un atelier de mécanique vélo, des bureaux d'associations mais également des lieux partagés de<br />
réunion et de partage des activités de tous les acteurs travaillant sur le site. Le bâtiment a fait l'objet d'une<br />
rénovation lourde sur les aspects spatiaux et techniques. La rénovation des lieux a été réalisée à l'aide de<br />
matériaux naturels apportant de la chaleur aux espaces intérieurs tout en mettant en valeur les structures<br />
industrielles conservées. Du point de vue technique, une isolation performante, la récupération des eaux de<br />
pluie et un système de chauffage par pompe à chaleur ont été mis en place.<br />
©N. Bomal<br />
Avant<br />
©N. Bomal<br />
Après<br />
©N. Bomal<br />
32
©N. Bomal<br />
©N. Bomal ©N. Bomal<br />
33
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME NON RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT NON RÉSIDENTIEL<br />
MENTION<br />
EN FÉRONSTRÉE 54<br />
Auteurs de projet :<br />
Assar l'Atelier Architects srl<br />
Pierre Berger - Bureau d'études - Ingénieurs<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Renaud Jamar de Bolzee<br />
Le projet « Féronstrée 54 » a reconverti l’ancien magasin de l’« Innovation ». Le bâtiment était auparavant<br />
utilisé comme lieu de stockage d’archives, soit un potentiel sous exploité au regard de son emplacement et<br />
de sa taille. Dans une volonté de mixité fonctionnelle, nous avons choisi de conserver un socle commercial au<br />
rez-de-chaussée et de convertir les étages en bureaux les plus modulables possible. Le bâtiment étant très<br />
profond, nous avons créé un grand atrium central qui permet aux bureaux de bénéficier d’une lumière naturelle<br />
généreuse. Les éléments en béton architectonique existants, fins et raffinés, inspirés des structures en pierre<br />
naturelle de l’architecture mosane ont été conservés, tandis qu’une nouvelle façade en verre, en recul par<br />
rapport à ces éléments, a été mise en œuvre.<br />
©assar<br />
©assar<br />
34
©assar<br />
©assar<br />
©assar ©assar<br />
35
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME NON RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT NON RÉSIDENTIEL<br />
LE LAURÉAT<br />
BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE 135<br />
Auteur de projet :<br />
Antoine Deprez R9 Studio - Architectes<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Dean Mitchell<br />
L’immeuble avait été transformé à de multiples reprises sans réflexion globale en oubliant les appartements au fur et<br />
à mesure. Une cage d’escalier centrale dessert l’immeuble avec un ascenseur « Jaspar » de 1938. Les trois étages<br />
d’appartements sont abandonnés depuis fin des années 90. L’objectif était de transformer l’ensemble du bâtiment<br />
afin d’accueillir les bureaux de l’entreprise « Eteamsys », tout en apportant les techniques actuelles (double flux<br />
dans tout l’immeuble, double vitrage, isolation, etc.). Concernant la transformation du bâtiment, les différents étages<br />
ont été décloisonnés, en réalisant plusieurs ouvertures, généreuses ou discrètes en fonction des lieux. Ces nouvelles<br />
configurations permettent de meilleures communications entre les espaces, tout en leur laissant à chacun leur identité.<br />
Un des plus du projet est d’avoir transformé les volumes des anciens sanitaires « greffés » en façade arrière au<br />
milieu du XXe siècle, en terrasses extérieures couvertes pour chaque niveau. Ceci représentant une plus value d’une<br />
part pour la façade, et d’autre part pour le bien-être des employés, qui, même en centre ville, bénéficient d’espaces<br />
extérieurs. La façade à rue, défigurée lors d’une intervention précédente, a été remodelée de manière sobre et élégante,<br />
tout en conservant sa structure originelle, telle que la grande hauteur de la porte du porche d’entrée, ou les<br />
trumeaux de la grande ouverture du rez-de-chaussée.<br />
©C. Dethier<br />
©C. Dethier<br />
©C. Dethier<br />
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©C. Dethier<br />
©C. Dethier ©C. Dethier<br />
37
CATÉGORIE 3<br />
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PUBLIC<br />
AVENUE DE LA CROIX-ROUGE 1-7<br />
Auteurs de projet :<br />
Ass. mom. : Altiplan° Architects scrl/Bag-Greisch Bureau<br />
d'Architecture et Ingénieurs en stabilité<br />
Lemaire - Bureau de stabilité, Technique spéciales<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Filiale Immobilière Publique<br />
Le nouvel îlot est appelé à jouer un rôle essentiel dans la dynamique de requalification du site de Droixhe,<br />
inspiré en son temps par le Corbusier puis tombé petit à petit dans la désuétude. Il traduit la promesse d’un<br />
renouveau devenu concret, l’espoir visible du changement pour les habitants, l’attention accordée au développement<br />
urbain du quartier. Le premier volet de 108 logements est le résultat d’un processus de 6 ans. La<br />
dernière phase devrait être concrétisée prochainement, refermant alors l’îlot.<br />
©G. de Kinder<br />
38
BOULEVARD PATIENCE ET BEAUJONC 2<br />
Auteurs de projet :<br />
SM Assar Architects - Artau architectures<br />
Greisch - Bureau d'Architecture et Ingénieurs en stabilité<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Groupe Santé CHC<br />
La nouvelle clinique du Montlégia, d’une surface approximative de 113.000 m² , regroupe en un lieu les activités<br />
de trois hôpitaux pour une capacité de près de 900 lits. Des réflexions importantes sur l’organisation<br />
interne ont fondé le projet, notamment par la création d’un pôle mère-enfant dissocié des services adultes,<br />
par la juxtaposition des services médico-techniques, mais aussi par les simplifications et dissociations des flux<br />
internes avec la création d’une rue publique et d’un axe médical. L’optimisation spatiale a permis de dégager<br />
du terrain pour la création de zone d’activité, d’un écoquartier et de logements sur la place des Marronniers.<br />
Pour rendre l’accès plus aisé et rapide, le site a été connecté à l’autoroute par la création d’un pont et de<br />
voies d’entrées et de sorties.<br />
©assar<br />
39
RUE DU BEAU-MUR 9<br />
Auteur de projet :<br />
Ville de Liège - Bâtiments communaux<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Ville de Liège<br />
Le projet d'extension d'un gabarit de R+2, s'intègre au site par la prise en compte du patrimoine arboré<br />
préservé (marronniers centenaires) par l'aspect esthétique des matériaux mis en œuvre (zinc vert, briques<br />
et capot coloré de certains élément de façade vitré qui confère une note colorée et ludique au projet). A<br />
l'intérieur du nouveau volume, le traitement des circulations et de la cage d'escalier nous projettent dans<br />
une vision 3D d'un tableau de Mondrian.<br />
©L. Delincé<br />
40
RUE DE LA CHARRETTE 110<br />
Auteur de projet :<br />
Bureau d'étude CHU Liège<br />
Maître d'ouvrage :<br />
CHU-asbl Valensart<br />
Le soubassement est réalisé en briques de teinte brun foncé et présentant un aspect rugueux qui ancre le<br />
bâtiment dans le sol, s’intègre au sol argilo-schisteux et, selon la position du soleil, offre un jeu d’ombre<br />
et de lumière captivant. L’entrée et les trois boîtes correspondant aux trois sections sont réalisées en total<br />
contraste avec ce soubassement et sont mises en évidence par l’utilisation d’un matériau lisse et coloré. En<br />
ce qui concerne l’aménagement intérieur, les trois sections sont traitées avec la même philosophie, de manière<br />
à ce que l’enfant ne soit pas totalement dépaysé lorsqu’il passe d’une section à l’autre ; les mobiliers<br />
sont traités sobrement en stratifié blanc avec chant en bois clair, la couleur étant apportée par les objets de<br />
puériculture et les jeux. Dans ces sections, les faux-plafonds sont traités de manière à accentuer l’ouverture<br />
vers la nature environnante. Toujours dans l’optique d’intégrer l’enfant dans la nature, les plafonds des<br />
chambres sont traités comme des ciels étoilés au moyen de fibres optiques intégrées dans un faux-plafond<br />
de teinte foncée. Le programme se développe sur deux niveaux. Au niveau 0, nous trouvons toute la partie<br />
accueil enfance comprenant les trois sections, les chambres de repos et des terrasses de jeux surveillées.<br />
Au niveau -1 se situent les zones administratives, logistiques et techniques.<br />
©Val<br />
41
RUE HIPPOLYTE CORNET 11<br />
Auteurs de projet :<br />
Eric Vandebroek - Atelier d'Architecture<br />
Be Mosan - Bureau d'étude en stabilité et Ingénieur<br />
Corman-Halleux - Entreprise Générale<br />
Maître d'ouvrage :<br />
ASBL Ecole Fondamentale Libre de Chênée<br />
Par manque de place et pour faire face aux exigences actuelles, l'Ecole Primaire Libre de Chênée devait<br />
impérativement agrandir ses bâtiments, datant de 1985, pour une salle des professeurs, un réfectoire et<br />
des salles de classe. La singularité de cette extension en toiture aux très bonnes perfomances énergétiques<br />
est d'avoir été légèrement déportée vers la rue afin de limiter l'impact d'emmurement de la cour en créant<br />
une architecture en gradin moins oppressante (préau-volume existant-nouvel étage). La façade rue Cornet<br />
étant exposée au soleil pendant toute la matinée, le débordement du nouvel étage, des stores extérieurs<br />
pour le nouvel étage et une coursive en caillebotis métallique intégrée à la structure métallique permettent<br />
de limiter les risques de surchauffe. Une nouvelle entrée à la jonction des deux ailes réservée aux élèves et<br />
en direct avec la cour permet l'accès PMR aux fonctions principales et à quatre classes.<br />
©E. Van de Broek<br />
42
RUE NESTO MICHEL 3-17<br />
Auteurs de projet :<br />
Formes et espaces - atelier d'architecture srl<br />
d.s. Daniel Stoffels sprl - Entrepreneur<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Le Logis Social de Liège<br />
Construction de huit habitations unifamiliales dans le cadre du développement urbanistique du quartier rue<br />
Nesto Michel dans lequel plusieurs nouvelles constructions destinées au logement sont en cours de réalisation<br />
ou en phase projet. Le projet s’implante sur un terrain à forte déclivité, formant un talus jusque la ruelle<br />
Falihe. Le projet de construire deux ensembles de quatre maisons mitoyennes a été retenu. Les immeubles<br />
les plus hauts (maisons cinq chambres) sont groupés au centre, les plus bas étant rejetés aux extrémités de<br />
l’ensemble. Une zone de recul est aménagée à front de voirie et un jardinet en partie arrière. Les façades à rue<br />
sont orientées sud-est et bénéficient chacune d'une terrasse. Toutes les maisons sont conçues sur le même<br />
plan, les logements cinq chambres bénéficiant d’un étage supplémentaire en retrait de la façade à rue pour<br />
une meilleure intégration visuelle.<br />
©M. Zwéber<br />
43
RUE RENNEQUIN SUALEM 15<br />
Auteurs de projet :<br />
Fontaine² - Architecte, G. Collard SA - Entreprise générale<br />
Lemaire - Bureau de stabilité, Techniques Spéciales et PEB<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Collège Sainte-Véronique<br />
Dans le cadre du Masterplan initié par le groupe scolaire en 2015, la nécessité de restructurer l’école secondaire<br />
s’est imposé pour répondre aux futurs objectifs du pacte d’excellence de l’enseignement. L’implantation<br />
d’un nouveau bâtiment de 18 classes et d’une grande salle polyvalente a été étudiée pour s’insérer en périphérie<br />
de l’îlot urbain densément construit en permettant de conserver un jardin central pour les cours de<br />
récréation. Le rez-de-jardin est évidé pour proposer une transparence entre l’espace rue et le jardin végétalisé<br />
et pour permettre l’utilisation comme préau de la surface de la nouvelle construction.<br />
©Fontaine 2<br />
44
45
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PUBLIC<br />
MENTION<br />
RUE DU SERGENT MERX 121<br />
Auteur de projet :<br />
AAEG sprl - Architecte, BPC - Entrepreneur<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Ville de Liège<br />
L’architecture du commissariat projette à la fois une image forte, en accord avec son temps et avec sa fonction,<br />
mais aussi une image de souplesse et de légèreté facilitant l’intégration sociale dans le site. Toute la<br />
conception s’est basée sur un jeu de dualités : Dualité de forme d’une part : le caractère rectiligne et orthogonal<br />
du soubassement est en opposition avec la douceur et la légèreté du volume de bureau de l’étage tout<br />
en courbe. De plus, l’espace généré sous le porte-à-faux se veut « protecteur » et accueille les visiteurs vers<br />
l’entrée principale. Dualité de matériaux d’autre part : par l’emploi du béton architectonique, qui confère à<br />
l’ensemble une force, toujours en relation avec la fonction, en opposition avec le bardage en bois qui permet<br />
une perception plus « chaleureuse » de ce volume. Nous avons également souhaité mettre en oeuvre des matériaux<br />
faciles d’entretien, durables et produits dans nos régions.<br />
©B. Valentin<br />
©B. Valentin<br />
46
©B. Valentin<br />
©B. Valentin ©B. Valentin<br />
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PUBLIC<br />
MENTION<br />
RUE DÉSIRÉ SIMONIS 39-45<br />
Auteur de projet :<br />
Formes et Espaces - Atelier d'architecture srl<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Le Logis Social de Liège<br />
Le bâtiment compte 4 entrées qui donnent accès chacune à 4 niveaux dans lesquels sont répartis 32 appartements<br />
comprenant 1, 2, 3 ou 4 chambres. Les cuisines, exigües comprennent chacune une petite terrasse.<br />
Les façades, principalement constituées de briques jaunes, sont typiques des années 50. Un parking sauvage<br />
s'est improvisé entre l'immeuble et l'espace publique. L'étude du dossier a été confiée à l'atelier d'architecture<br />
« Formes et Espaces srl ». Le projet de façades proposé est constitué d’une surface de crépi clair et de<br />
surfaces de bardage de zinc de cinq teintes différentes. L’une d’entre-elle est allouée à chaque entrée et sa<br />
cage d’escalier, alors que l’ensemble des cinq couleurs sont utilisées pour fermer les anciennes terrasses au<br />
profit de l’extension des cuisines. La zone de parking est rendue aux piétons, les véhicules étant autorisés à<br />
empiéter sur l’ancien trottoir.<br />
©M. Zwéber<br />
©M. Zwéber<br />
48
©M. Zwéber<br />
Avant<br />
©M. Zwéber ©M. Zwéber<br />
49
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PUBLIC<br />
LE LAURÉAT<br />
RUE SAINT-GILLES 173<br />
Auteurs de projet :<br />
Atelier 229 sprl - Architecte, Stabili.D - Ingénieur en stabilité<br />
Valentin Hautot - Ingénieur en techniques spéciales, S.A. Duchêne - Entreprise générale<br />
Maître d'ouvrage :<br />
ULiège<br />
Implantation/programmation : Le projet s’implante en front de la rue Saint-Gilles, ce qui marque ainsi la volonté de<br />
l’université de s’affirmer dans le centre-ville. Le volume joue avec différents gabarits, passant de rez-de-chaussée<br />
à R+5 afin de répondre au mieux au contexte urbain dense. Les espaces d’enseignement s’implantent aux premiers<br />
niveaux afin d’optimiser les flux des étudiants et les bureaux profitent eux du calme des niveaux supérieurs. Les<br />
salles de classe se situe en façade Nord, afin de bénéficier de la meilleure lumière naturelle. La « bande active » se<br />
développe en façade Sud abritant espace de circulation et de convivialité tout en intégrant au droit des drainantes<br />
techniques des zones de travail collectif et individuel.<br />
Flexibilité/adaptabilité : La rationalité structurelle offre un aménagement de l’espace riche et varié ainsi que grande<br />
flexibilité dans le temps.<br />
Matérialité : La façade avant en béton architectonique répond au caractère urbain tandis que les façades polycarbonates<br />
jouent avec la lumière. Au niveau intérieur, la chaleur du bois bardant la « bande active » vient contraster le<br />
béton en ponctuant les espaces de circulation/convivialité<br />
©T. Van de Velde<br />
©T. Van de Velde<br />
50
©T. Van de Velde<br />
©T. Van de Velde ©T. Van de Velde<br />
51
CATÉGORIE 4<br />
Projet de microarchitecture<br />
QUAI BANNING 6<br />
Auteurs de projet :<br />
Helium3 - Architecte, Corman-Halleux et Fils - Entreprise générale<br />
Delta Thermic - Entreprise HVAC<br />
Maître d'ouvrage :<br />
SPI<br />
Le projet concerne l'aménagement de 1.500 m² de bureaux et espaces de co-working selon les principes NWOW dans<br />
le bâtiment du Génie Civil, sur l’ancien site universitaire du Val Benoit par les architectes Baumans-Deffet et Alain Dirix.<br />
Une surface de 1.500 m² restait à aménager dans l’aile du bâtiment dédiée au service d’hydraulique, dont seule l’enveloppe<br />
avait fait l’objet de travaux. La SPI a souhaité y aménager des cellules de bureaux et un plateau de co-working<br />
organisés selon les concepts du NWOW. Le projet regorge d’interventions symboliques en mémoire du passé : un jeu<br />
de couleur au sol montre la trace du bassin de carène, les luminaires en forme de vagues ou montés sur un réseau de<br />
canalisations en cuivre ramènent au thème de l’eau. C’est dans la zone de détente et de rencontre que l’essence du<br />
lieu est la plus marquée. On se trouve dans un espace à la hauteur sous plafond impressionnante accentuée par une<br />
fresque colorée réalisée par l’artiste Oli B. L’escalier en colimaçon a été restauré et donne accès à une salle de réunion.<br />
©Oli B<br />
52
RUE DE LA LOI 48<br />
Auteurs de projet :<br />
Binario architectes, Stabili.D - Ingénieur en stabilité<br />
Zeugma Engineering - Techniques spéciales<br />
Maître d'ouvrage :<br />
ASBL Ecole Saint-André Outremeuse<br />
Quatre nouvelles classes créées à l’étage d’une aile de l’école. La circulation a dû être déportée à l’extérieur<br />
du bâtiment via une coursive métallique. Cette coursive s’appuie sur de fines colonnes en limitant son emprise<br />
dans les espaces de jeux. Elle joue le rôle de pare-soleil pour les classes exposées au sud. Elle devient aussi<br />
le support pour végétaliser la cour et « mettre en scène » les parcours des élèves sur une façade « dynamique<br />
». L’escalier se faufile entre bâtiment et préau et crée de nouveaux liens visuels avec le quartier. L’entrée de<br />
l’école était extrêmement vétuste et complètement aveugle. L’intervention apporte un nouveau dispositif de<br />
portes et de couronnement métalliques en ouvrant la vue sur la cour de l’école en réaffirmant la présence de<br />
celle-ci dans le quartier.<br />
©Binario architectes<br />
53
RUE DES WALLONS 185<br />
Auteur de projet :<br />
Be-V scs - Atelier d'architecture<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Pierre Minette<br />
La transformation de l'oriel donne une nouvelle identité à cet immeuble des années 50. L’ancien oriel présentait un<br />
parapet en béton armé, et un bandeau supérieur, qui réduisaient considérablement le fenestrage. Ici le parti pris est<br />
d’ouvrir au maximum, en vitrant jusqu’au sol. La lecture des angles est renforcée par un assemblage des vitres en<br />
overlap. Toutes les structures s’aplatissent pour former un parallélépipède minimaliste assorti aux autres fenêtres<br />
de la façade. Un jeu de bandes verticales, arythmique, apporte le sentiment de sécurité nécéssaire à l’utilisateur de<br />
l’oriel, avec un élément coloré qui vient ponctuer la composition.<br />
©Be-V<br />
54
QUAI BANNING 6<br />
Auteur de projet :<br />
Jonathan Renson srl - Architecte<br />
Maître d'ouvrage :<br />
SPI<br />
Ce projet vise à aménager le 3e étage du bâtiment E du Génie Civil au Val Benoît en espaces de travail fonctionnels<br />
et agréables. Dans la grande salle existante, des nouveaux volumes implantés de manière dynamique<br />
s’associent pour créer les différentes fonctions nécessaires à ses occupants. Les espaces de travail prennent<br />
place dans un open space et les bureaux dans la zone étroite rythmée par les baies et le mobilier. Dans un<br />
souci d’économie et de maintien du caractère industriel du site, le plafond et les poutres en béton restent<br />
apparents. L’esthétique forte de l’ensemble découle des volumes simples associés à l’unité des teintes et des<br />
matériaux. De cette manière, les éléments hiérarchisant les espaces se démarquent très distinctement du<br />
caractère industriel de l’enveloppe.<br />
©C. Dethier<br />
55
RUE EN GLAIN 85<br />
Auteurs de projet :<br />
Lorigami architecture<br />
Bonten sa - Entreprise générale<br />
Maître d'ouvrage :<br />
Annick Laplanche<br />
Ce projet a visé à créer une extension à l’étage de la maison et à harmoniser l’ensemble de la façade arrière<br />
tout en améliorant le confort des espaces intérieurs. L’extension prolonge une chambre pour lui adjoindre<br />
un espace détente-yoga. Un léger porte-à-faux surplombe la terrasse. Il lui confère une zone couverte et<br />
apporte un peu d’ombrage en été sur les vitrages de la cuisine.<br />
L’extension présente une face oblique pour :<br />
- orienter la vue vers le paysage lointain<br />
- limiter les ombres portées chez le voisin<br />
- maîtriser la structure du volume et limiter le porte-à-faux.<br />
Le châssis de fenêtre faisant face à la vallée comprend un dispositif de coulissant pour se transformer en<br />
balcon. Un système de screen intégré se combine au châssis vitré pour protéger le nouvel espace de la<br />
surchauffe en été.<br />
©Lorigami architecture<br />
56
RUE HENRI MAUS 215<br />
Auteurs de projet :<br />
Atelier d'architecture Lacomble, Frédéric Cerfontaine - Ingénieurs<br />
Les Ateliers Remy Artisan Ferronniers<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Françoise et Henri Dohet-Deltour<br />
Il est question ici de finaliser l’arrière de l’immeuble, non pas par une construction lourde, mais par un accessoire architectural.<br />
Le choix du matériau qui peut évoquer l’élancement et la finesse, tout en garantissant la stabilité, nous conduit vers<br />
l’acier. Pour gérer la différence de niveau et soutenir la plateforme nous proposons deux mâts inclinés, écartés des bords<br />
de la terrasse. Le porte-à-faux et l’inclinaison des colonnes donnent l’élancement voulu à cette terrasse. La recherche<br />
de légèreté nous amène à réfléchir sur le plancher et le garde-corps. Traditionnellement, le plancher s’appuie sur des<br />
poutres et le garde-corps est fixé dessus. Nous proposons de suspendre le plancher aux garde-corps, qui, lui-même, est<br />
la poutre treillis portante de la terrasse. Le plancher peut donc directement être repris par cette poutre, le bas de l’élément<br />
garde-corps dépourvu d’une masse inférieure. Cette synergie d’éléments rend l’approche minimaliste. La majorité des<br />
façades arrières étant peintes en blanc, la terrasse laquée en blanc à l’exception du plancher caillebotis qui restera en<br />
acier galvanisé. Les autres éléments sont des éléments standards de T ou L en acier.<br />
©H. Collette/1111 Photography<br />
57
Projet de microarchitecture<br />
LE LAURÉAT<br />
MONT SAINT-MARTIN 54<br />
Auteurs de projet :<br />
VIA architecture, étude & patrimoine SRL - Bureau d’architecture,<br />
Tychon S.A. - Menuiserie, Mélanie Pesser - Marbrerie Pesser SA<br />
Yves Liégeois - Entreprise générale<br />
Maîtres d'ouvrage :<br />
Elisabeth et Antoine Lejeune<br />
Les propriétaires de l’Hôtel de Donceel ont souhaité aménager leur cuisine dans une belle pièce lumineuse avec<br />
vue sur le jardin sans dénaturer l'harmonie de ce volume qui comporte deux grands châssis à crémone, trois<br />
grandes doubles portes, une cheminée XVIII e et des lambris. Afin de respecter les lieux, les auteurs de projet ont<br />
opté pour un îlot central et pour des meubles encastrés dans la maçonnerie. L'îlot central reprend la forme elliptique<br />
de la moulure du plafond et la couleur du plan de travail en quartzite « amarulla » réalisé en une seule pièce<br />
rappelle la tonalité des tablettes de fenêtre et celle de la cheminée. Les portes des armoires et du frigo encastré<br />
ont la même couleur que les murs de manière à s'intégrer discrètement dans ce volume à l'harmonie préservée.<br />
©via-archi<br />
©via-archi<br />
58
©via-archi<br />
©via-archi<br />
©via-archi ©via-archi<br />
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GRAND PRIX DE L'ARCHITECTURE ET DE L'URBANISME 2022<br />
RUE SAINT-GILLES 173<br />
Auteur de projet :<br />
Atelier 229 sprl - Architecte<br />
Maître d'ouvrage :<br />
ULiège<br />
Le projet se situe dans un tissu urbain relativement dense avec certains îlots aux alentours très fortement construits,<br />
et d’autres plus largement verdurisés. Une perméabilité visuelle et une certaine transparence ont été préservées<br />
entre la rue et l’intérieur d’îlot, et notamment avec le bâtiment patrimonial existant du XVII e siècle, créant un lien<br />
fort entre la ville et l’université en offrant un nouveau visage à la HEC Liège. Ce bâtiment abrite deux fonctions<br />
qui sont implantées de manière distincte, avec cependant plusieurs zones d’interaction. Suivant une stratification<br />
fonctionnelle claire, les espaces d’enseignement s’implantent au niveau « rue Louvrex » (niveau +0), niveau « rue<br />
Saint-Gilles » (niveau +380), et au premier étage du nouveau bâtiment. Les espaces de bureaux quant à eux, se<br />
développent aux niveaux supérieurs (du niveau +2 jusqu’au niveau +5). Une organisation spatiale claire permet de<br />
disposer toutes les salles de classe en façade Nord, afin de bénéficier de la meilleure lumière naturelle.<br />
Un très large espace de convivialité, une « bande habitée », d’environ 4m de largeur se développe en façade Sud,<br />
qui permet autant de circuler que de mettre à la disposition de tous des espaces de travail. Le patio avec son œuvre<br />
d’art, tout en offrant une orientation complémentaire aux classes qui le bordent, permet d’offrir une respiration<br />
visuelle, d’enrichir l’expérience spatiale urbaine et d’insister sur le lien fort entre la ville, ses habitants et l’Université.<br />
La simplicité et rationalité structurelle offre une flexibilité spatiale permettant d’une part un aménagement de<br />
l’espace riche et varié ainsi qu’une réorganisation plus profonde si les besoins de l’Université venaient à changer.<br />
Le bâtiment est souple et dispose d’espaces généreux et polyvalents, et de circulations permettant différentes configurations<br />
programmatiques. Ce principe permet de permuter si nécessaire les fonctions implantées respectivement<br />
au premier et au deuxième étage. Les grandes salles de classe peuvent être divisibles en plusieurs espaces ; les<br />
petites salles peuvent inversement être regroupées en un seul espace.<br />
La structure du bâtiment est réalisée en béton, qui est laissé le plus souvent à l’état brut et apparent. La chaleur du<br />
bois vient contraster avec le béton à certains endroits caractéristiques du projet, notamment au droit de la « bande<br />
habitée » qui ponctue l’espace de circulation aux étages dédiés à l’enseignement, ainsi qu’au droit des « cœurs<br />
centraux » disposés aux étages dédiés aux bureaux. La façade avant est réalisée en panneaux préfabriqués en béton<br />
architectonique. Les façades latérales et arrière sont réalisées en panneaux de polycarbonate.<br />
60
©T. Van de Velde<br />
©T. Van de Velde ©T. Van de Velde<br />
61
©T. Van de Velde<br />
©T. Van de Velde<br />
©T. Van de Velde ©T. Van de Velde<br />
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©T. Van de Velde<br />
©T. Van de Velde ©T. Van de Velde<br />
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Une réalisation de :<br />
Ville de Liège<br />
Département de l’Urbanisme – Service de l’Aménagement<br />
La Batte 10 à 4000 Liège – urbanisme@liege.be<br />
Cette brochure est également téléchargeable sur : www.liege.be<br />
Une initiative de :<br />
l'Échevinat des Finances, du Budget et des Cultes,<br />
de l'Urbanisme et du Patrimoine, de la Politique immobilière,<br />
de l'Égalite Femmes-Hommes et du Bien-Être animal de la Ville de Liège<br />
Féronstrée 94-96 à 4000 Liège