Industrial Automation (FR) 2025-02

INDUSTRIAL AUTOMATION

PLATEFORME SUR L’AUTOMATISATION DE LA PRODUCTION ET DES PROCESSUS

PLATEFORME SUR L’AUTOMATISATION DE LA PRODUCTION ET DES PROCESSUS INDUSTRIALAUTOMATION.BE/FR ANNÉE 4

2

21 2025 2019 • octobre januari -– novembre februari

INDUSTRIALAUTOMATION.BE/FR

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Adoptez une approche axée sur le numérique qui intègre

de manière transparente la durabilité dans chaque aspect de

votre entreprise, en offrant une vue holistique de l’ensemble

de la chaîne de valeur. Cela vous permet de prendre des

décisions plus intelligentes pour l’avenir.

Nous sommes votre partenaire essentiel pour faire du zéro

émission nette une réalité. La durabilité est intégrée dans les

solutions que nous offrons, les produits que nous fabriquons

et les installations où nous les produisons.

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ÉDITORIAL

Les jumeaux numériques, défi ou opportunité ?

Depuis la création du terme en 2002 par l’entrepreneur Michael Grieves et John Vickers, directeur à la NASA, le jumeau numérique

est adopté dans un nombre toujours plus croissant de domaines. Mais son succès grandissant et ses vastes promesses, particulièrement

dans l’industrie, n’éludent pas les défis qui restent à surmonter.

Schématiquement, le jumeau numérique est une machine virtuelle auto-apprenante sur base de données collectées via des capteurs

et calculées par des algorithmes de simulation pour réaliser une copie digitale d’un objet physique, d'un processus, d'un système ou

d'un environnement. En d'autres termes, vous rassemblez toutes les informations numériques d'un produit tout au long de son cycle

de vie afin de faire des prévisions sur la base d'analyses et de simulations virtuelles.

Anno 2025, les jumeaux numériques ne sont toujours pas si courants dans l'industrie et, a fortiori, dans le secteur public. Certes,

la technologie n’est plus une totale inconnue et ses applications concrètes se retrouvent dans les domaines les plus divers et les

plus surprenants. Connaissiez-vous, par exemple, l’existence de l’écosystème numérique N-dam qui enregistre toutes les données

et les connaissances scientifiques connues autour de la cathédrale de Notre-Dame de Paris et sa reconstruction après l’incendie de

2019 ? Et les travaux autour de jumeaux numériques d’organes comme le cœur pour prévenir les maladies ou prédire l’évolution de

tumeurs cancéreuses ?

Plus près de chez nous, il y a deux ans déjà, Bruges présentait son propre jumeau numérique. Une ville imprégnée d'histoire, mais

qui souhaitait mettre en place une politique de mobilité tournée vers l'avenir. Cette représentation numérique de l'environnement

physique, construite en collaboration avec imec, VITO et Cegeka, aide les décideurs politiques et les urbanistes de Bruges à prendre,

suivre et communiquer les décisions concernant leur ville. À l'heure actuelle, ce prototype est équipé pour cartographier la mobilité et

la qualité de l'air, ainsi que leur relation mutuelle.

Quid dans les entreprises manufacturières wallonnes ?

Les chiffres clés sur les entreprises du secteur du numérique en Wallonie publiés sur la plateforme « Digital Wallonia » montrent que

10% de ces entreprises actives dans l’offre de solution en « advanced ICT » proposent des produits et services liés aux technologies

de jumeau et simulation numériques. Un beau début, pourrait-on dire. Des secteurs tels que l’aéronautique, l’automobile, l’énergie, la

logistique ou les infrastructures en font déjà un usage croissant. Car les avantages sont réels et tangibles, tels que la réduction des

coûts, le gain de temps, l’amélioration de la qualité, la sécurité et la conformité.

Cependant, le challenge est tout aussi concret et pertinent. La mise en œuvre d’un jumeau numérique dans une entreprise pose des

défis techniques et organisationnels : fiabilité des données collectées, interopérabilité complexe des systèmes hétérogènes (ERP, MES,

SCADA), sécurité informatique, compétences disponibles en data science et modélisation.

Une chose est sûre, le jumeau numérique évolue d'un outil spécialisé destiné aux premiers utilisateurs vers un pilier fondamental de

la transformation, qui aide les entreprises manufacturières et les constructeurs de machines à relever des défis complexes et à réaliser

des améliorations tangibles en matière de performances, de durabilité et d'innovation. Ne soyez donc pas le dernier à vous y mettre.

Bonne lecture !

Luc Ophals

industrialautomation.be/fr |

5

Année 4 | numéro 2 | 2025

Paraît 2 x par an

ÉDITEUR

Kapellestraat 132/1

Bâtiment G

8020 Oostkamp

+32 50 36 81 70

info@louwersmediagroep.be

louwersmediagroep.com

RÉDACTION FINALE

Luc Ophals

ÉQUIPE DE RÉDACTION

Valérie Couplez, Johan Debaere,

GESTION DE PROJET

Alexander Dewaele

a.dewaele@louwersmediagroep.be

Freddy Fierens

f.fierens@louwersmediagroep.be

Jonathan Huppez

j.huppez@louwersmediagroep.be

SECRÉTARIAT

Elke Kina

Nancy Priem

Sylvie Vanneste

16

28

PUBLICITÉ

Un PDF en haute résolution doit être fourni via

AdPortal. Si vous n’avez pas encore reçu de lien pour

le téléchargement, envoyez un mail à

traffic@louwersmediagroep.be

ABONNEMENT

Belgique: € 90,00 par an, hors tva

Hors Belgique: € 142,00 par an, hors tva

ING Bank BE33 3631 9320 5246

BIC BBRUBEBB

À l’att. de: Louwers Mediagroep

avec mention «Industrial Automation»

Information sur les abonnements

+32 50 36 81 70

CHANGEMENT D’ADRESSE

A signaler par écrit au moins 3 semaines avant le

déménagement à :

Kapellestraat 132/1 Bâtiment G, 8020 Oostkamp

RÉSILIATION

Sans avis écrit de résiliation deux mois avant

la fin de la période d’abonnement, celui-ci est

automatiquement prolongé d’un an.

LECTEURS CONTRÔLÉS

Le public cible englobe architectes,ingénieurs et

bureaux d’étude, entrepreneurs et promoteurs,

villes et communes,ministères et autorités,

organismes publics, centres de recherche et

d’excellence pour la construction (civile).

Pour rester gratuitement au courant de l’actualité,

suivez-nous sur les réseaux sociaux et inscrivez-vous

à notre newsletter.

38

40

Des médias avec un plus 8

Une cuisine de rêve abordable grâce à une automatisation poussée 12

« Tout cocher pour un bureau prêt pour l’avenir » 16

Fortop apporte une réponse à chaque problème de détection 18

Précision, efficacité et durabilité en parfaite harmonie 20

Variateur de fréquence de nouvelle génération 24

La sécurité OT exige plus qu’une approche IT 26

Le plus petit scanner de sécurité du marché 28

Carte blanche, Johan Geeroms: Directeur Risk Underwriting Benelux chez Allianz Trade 30

EPLAN Efficiency Days 2025: prêts pour la prochaine étape dans l’ingénierie 32

GRAPHISME/DIRECTION ARTISTIQUE

studio@louwersmediagroep.be

IMPRESSION

Imprimerie Pattyn, Veurne

Contrôle parfait de la production de briques de parement à empreinte carbone négative 36

L’usinage de demain : une nouvelle solution d’automatisation qui fonctionne sans accroc 40

Aucune partie de cette publication ne peut être reprise ou reproduite

sans l’autorisation écrite de l’éditeur et sans mention de la source.

Bien que ce magazine ait été réalisé avec le plus grand soin, éditeur

et auteurs ne peuvent être tenus responsables de la justesse et de

l’exhaustivité de l’information. Ils n’acceptent en conséquence aucune

responsabilité pour les dommages de toute nature, résultant d’actions

et/ou de décisions basées sur cette information.

SOMMAIRE

58

60

62

66

Avec igus, l’automatisation ne coûte pas nécessairement une fortune 46

La technologie des capteurs intelligents fait passer les engins mobiles au niveau supérieur 48

Cinq signes indiquant que votre gestion coûte plus cher que vous ne le pensez 50

Le lavage industriel tourne à plein régime grâce à l’assistance à distance 52

Conseils pour améliorer les performances de votre prochain système d’entraînement électrique 56

« L’avenir du contrôle de mouvement est ouvert, évolutif et axé sur les données » 58

Photo couverture :

Siemens

Effectuer une analyse du cycle vapeur-eau en toute sécurité et efficacité 60

Technologie d’entraînement évolutive et automatisation de bout en bout 62

Liste de contrôle pour un réseau industriel sécurisé 64

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industrialautomation.be/fr

Une précision maximale pour le dosage, l’analyse et le diagnostic 66

Partenaire de Industrial Automation 68


7

des médias avec UN PLUS

Louwers Mediagroep, éditeur néerlandais et belge et valeur sûre en tant que partenaire média dans une diversité

de secteurs B2B, se repositionne stratégiquement avec une nouvelle baseline : 'des médias avec UN PLUS'.

Parallèlement, l’implantation belge déménage vers un nouveau site tourné vers l’avenir, le centre

d’affaires O-Forty, à Oostkamp.

Texte | Louwers Mediagroep

Photos | Thom Alblas

Ce double renouvellement souligne l’ambition du groupe de développer

son rôle en tant que partenaire média spécialisé qui crée du

lien. Nous nous sommes entretenus avec les gérants Stefan Louwers

et Wim Fierens sur des sujets tels que la vision, le changement, le

contenu ciblé et le dynamisme retrouvé des supports imprimés.

Quel a été l’élément décisif qui vous a incité à renouveler l’image

de Louwers Mediagroep ? Y a-t-il

eu un moment ou un signal qui a tout déclenché ?

Stefan Louwers : Louwers Mediagroep est une entreprise familiale

qui a été fondée par mon père il y a environ quarante ans.

Pendant tout ce temps, nous avons suivi une courbe ascendante.

J’ai poursuivi sur cette voie et apporté à mon tour diverses améliorations.

Wim a fait de même en Belgique, jusqu’au jour où il m’a

demandé : pourquoi travaillons-nous séparément en Belgique et

aux Pays-Bas ? Pourquoi ne pas écrire une histoire commune, avec

une seule équipe solide ? Par réflexe, j’ai énuméré les raisons qui

justifiaient de conserver deux entités… mais aucun argument ne tenait

vraiment la route. Cette conversation a constitué le moment

charnière. À partir de là, les pièces du puzzle ont commencé à se

mettre en place.

Wim Fierens : Pour moi, cela semblait être une suite logique.

Malgré notre envergure, nous étions encore souvent considérés

comme une petite entreprise. Le moment crucial est survenu

lorsque je me trouvais à un salon et que j’ai entendu quelqu’un

s’adresser à un collègue en lui disant : « Ah, vous travaillez pour ce

petit magazine ». Cela nous a marqués. Notre offre est tellement

plus vaste, mais elle n’était tout simplement pas perçue comme

telle. Il fallait que cela change. Il était temps de montrer plus clairement

notre force et notre valeur ajoutée.

Que diriez-vous si vous deviez aujourd’hui présenter brièvement

Louwers Mediagroep à quelqu’un qui ne connaît pas l’entreprise ?

Stefan : Nous étions un éditeur classique ayant évolué pour devenir

une entreprise de médias, et nous sommes aujourd’hui un partenaire

média à part entière. Notre contenu ciblé touche désormais

des milliers de professionnels dans le Benelux, répartis sur

plus de 50 plateformes B2B. Autrefois, tout tournait autour des

supports imprimés, mais aujourd’hui, nous adoptons un regard

plus large sur la consommation de contenu qui, outre les magazines

traditionnels, passe aussi par les canaux en ligne, les réseaux

sociaux, les podcasts, les vidéos et les événements.

8 | industrialautomation.be/fr

Wim : Quiconque visite nos nouveaux bureaux ou passe devant le remarque immédiatement : nous sommes une équipe qui bouge.

Wim : Je dirais que nous sommes un interlocuteur unique pour tout

ce qui a trait à la communication professionnelle dans les secteurs

de la construction et de l’industrie, sans toutefois jouer le rôle

d’agence publicitaire. Tout ce que nous faisons passe par nos propres

plateformes de médias. Nous associons créativité et contenu

impactant – et c’est cela qui fait la différence. D’ailleurs, j’aimerais

ajouter que les supports imprimés sont loin d’être révolus. Bien au

contraire. Nous constatons que de plus en plus de clients – y compris

de jeunes entrepreneurs – demandent expressément davantage

de visibilité dans un magazine. Car c’est quelque chose de

tangible. Quelque chose qui reste. Et il s’en dégage une certaine

crédibilité, dans un monde où l’on scrolle de plus en plus vite.

Qu’est-ce qui reste inchangé, malgré ce renouvellement ?

Quels aspects sont tellement ancrés dans l’ADN de

Louwers Mediagroep qu’ils persisteront toujours ?

Stefan : Pour moi, cela a trait au caractère personnel de ce que

nous faisons. C’est un travail que l’on ne peut pas faire à moitié

– il faut être passionné. Nous ne sommes pas une usine avec

des objectifs chiffrés, mais faisons un travail humain. Et cela ne

changera jamais.

Wim : Quelle que soit l’ampleur de notre expansion ou de notre

ouverture au numérique, l’humain restera toujours au premier plan.

Il s’agit là d’une motivation profondément ancrée. Nous ne visons

pas la croissance comme une fin en soi, mais comme un moyen de

faire mieux. De continuer à nous développer en tant que personnes.

C’est de là que nous tirons notre énergie.

Comment souhaitez-vous que vos collaborateurs, clients et

partenaires se reconnaissent dans cette nouvelle philosophie ?

Stefan : Nous voulons que les gens aient le sentiment que tout est

fondé. Depuis le moment où ils entrent dans notre bâtiment jusqu’à

celui où ils écoutent un podcast enregistré. Tout doit respirer

le professionnalisme. Si l’ensemble du tableau fait sens, les gens

adopteront d’eux-mêmes notre philosophie.

Wim : C’est une question de confiance et de ressenti. Les clients

doivent avoir le sentiment qu’une valeur ajoutée leur est vraiment

apportée – que chaque collaboration vaut la peine d’être réitérée.

C’est le meilleur moyen de bâtir des relations durables.

Vous misez pleinement sur une stratégie multicanal intelligente

axée sur cinq piliers stratégiques : magazines, contenus en ligne,

vidéo, podcasts et événements de réseautage. Comment ces piliers

se renforcent-ils mutuellement, dans votre vision ?

Wim : Nos clients évoluent. Vu les budgets plus serrés et la demande

croissante en mesurabilité, un seul média ne suffit plus.

Nous ne pouvons avoir un impact réel qu’en harmonisant intelligemment

magazines, événements, audio, vidéo et contenu en

ligne. Chaque canal alimente les autres.

Stefan : Il n’y a pas d’approche standard. Nous partons toujours

du contenu pour développer un mix sur mesure. Ce que nous apportons

dépend de la personne que nous avons en face de nous

– et de ce dont elle a besoin. Il ne s’agit pas de faire du copiercoller,

mais de développer une stratégie ayant un impact.

Quelle est votre plus grande ambition pour les années à venir ?

En quoi souhaitez-vous que Louwers Mediagroep se

démarque vraiment ?

Wim : Notre objectif est d’être un partenaire média extrêmement

performant pour nos cinq secteurs : Construction, Industrie &

Production, Business & Hospitality, Infra & Outdoor et Architecture.

Dans les limites du budget marketing du client, nous tirons le

maximum de chaque euro – en améliorant l’impact et la mesurabilité

des campagnes, et donc également le fidélisation

de notre clientèle.

Stefan : Dans le même temps, nous voulons que notre entreprise

soit un lieu où les gens aiment travailler. Comme en témoigne

le nombre de collègues qui nous accompagnent depuis de

nombreuses années. Cela en dit long. Tout comme le fait que les

clients se sentent vraiment bien chez nous. Il ne s’agit pas d’un

nouveau départ, mais d’une confirmation sans équivoque de notre

identité – et de l’objectif que nous visons.

Le déménagement de l’implantation belge coïncide avec le

repositionnement. Comment voyez-vous cette symbolique ?

Stefan : En ce qui me concerne, je vois cela comme le

couronnement de tout ce que nous avons fait ces dernières

années. Et comme un signal clair : voilà ce que nous avons

réalisé ensemble.

Stefan : Nous voulons être une entreprise où les gens aiment travailler. Cela se reflète dans le nombre de collègues qui évoluent ici depuis de nombreuses années.

Wim : C’est aussi un message explicite adressé au marché. Un

message clairement visible, car notre nouveau siège occupe un

excellent emplacement. Il suffit de nous rendre visite ou même de

passer devant notre bâtiment pour se rendre compte que nous

sommes une équipe qui bouge.

Qu’aimeriez-vous que ressentent vos collaborateurs, clients et

partenaires lorsqu’ils entreront prochainement dans vos nouveaux

bureaux ?

Stefan : Qu'ils nous correspondent. Au niveau de l’aménagement,

de l’atmosphère, de l’accueil. Nous voulons qu’ils se disent : je veux

faire partie de cette aventure.

Imaginons que nous nous reparlions dans cinq ans.

Vous serez vraiment satisfaits si… ?

Stefan : Si tout le monde est toujours content de travailler chez

nous. S’il y a de la vie, et que tout le monde a trouvé sa place dans

le cadre plus vaste.

Wim : Si nous pouvons dire : tout ce que nous visions, nous l’avons

réalisé. Et si nous sommes prêts à passer à l’étape suivante. C’est

alors que nous pourrons être fiers.

Wim : Notre nouvelle implantation doit afficher notre ambition d’être

professionnels, dynamiques, chaleureux et avant-gardistes. Elle ne

doit pas être un lieu de travail comme les autres, mais un endroit

qui donne envie de collaborer, d’évoluer et de regarder vers l’avant.

Pourriez-vous citer un moment au cours du processus

de repositionnement qui vous restera en mémoire – qu’il

s’agisse d’un moment positif, difficile ou inattendu ?

Wim : Je dirais lorsque nous avons commencé à développer des

offres combinées, avant la pandémie de covid. À ce moment-là,

je me suis dit : il ne s’agit plus de ventes ponctuelles, nous pouvons

réaliser des gains d’échelle. Cette prise de conscience a donné une

orientation. Nous pouvions vraiment bâtir quelque chose – quelque

chose de plus grand que la somme des parties.

Stefan : Pour moi, il n’y a pas eu de grande révélation. Mais quand

je vois comment tourne l’entreprise – les clients qui passent, les collègues

qui appellent, qui se concertent, qui s’impliquent – je sens

qu’il y a de la vie dans ce que nous faisons. Et cela me donne de

l’énergie, jour après jour.

Wim : L’évolution de Louwers Mediagroep en taille ou en digitalisation n'altère

pas l'essence de son engagement : tout tourne toujours autour de l’humain.


Nous traduisons votre expertise

en contenu accessible et pertinent,

sur mesure pour votre secteur.

Par des publications imprimées ou en ligne,

en passant par des vidéos, des podcasts ou

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Nous transmettons votre message

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Pays-Bas Schatbeurderlaan 6 6002 ED Weert +31 495 45 00 95

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Texte & photos Valérie Couplez

Une cuisine de rêve

abordable grâce à une

automatisation poussée

Aucun Belge n'entend le slogan « Nous fabriquons votre cuisine en Belgique » sans penser spontanément à Dovy.

Le spot publicitaire est gravé dans notre mémoire collective. Mais avez-vous déjà vu de près à quel point cette

production en Belgique est impressionnante ? Industrial Automation s'y est rendu en juillet et a pu constater

comment des prouesses techniques relient les machines à bois pour former un ensemble automatisé. Les moteurs

et variateurs Lenze sont des maillons importants de cette chaîne.

Si vous commandez une cuisine chez Dovy et

optez pour un plan de travail en pierre naturelle,

vous pouvez venir le choisir vous-même

à Roulers. Une voiturette de golf conduit les

clients jusqu'au stock d'environ 3 500 plaques

de pierre naturelle. Non pas pour faire les fous

ou se donner en spectacle, ce n'est pas dans les

habitudes des habitants du centre de la Flandre

occidentale, mais pour permettre à leurs invités

de traverser confortablement le hall de production

de 55 000 m². En chemin, ils passent

devant un impressionnant appareil de production

entièrement automatisé. « C'est la seule

façon de concrétiser notre slogan et d'offrir à

nos clients la cuisine de leurs rêves à un prix

abordable », résume Donald Muylle.

Tout a commencé par du

porte-à-porte

On a du mal à croire que tout a commencé

par du porte-à-porte. « Travailler le bois est

une passion. Petit garçon, je passais tout mon

temps dans l'atelier de mes grands-parents.

Ils fabriquaient des meubles, mais quand j'ai

quitté l'école, je ne voyais plus d'avenir dans

ce marché. Tout se déplaçait vers les pays de

l'Est. » Nous sommes dans les années 70.

Donald Muylle a alors 14 ans et fait ses premières

armes dans une autre entreprise. Mais

cette passion ne le quitte pas. En 1980, il décide

avec son épouse de se lancer sur le marché des

cuisines. « Une porte sous le bras, je suis allé

sonner chez les gens. Mais cela n'a pas fonctionné.

Nous avons donc emprunté ce que

nous pouvions à la banque pour ouvrir notre

propre salle d'exposition de 150 m² à Roulers. »

L'automatisation entre les machines pour manipuler efficacement les plaques et les pièces est l'œuvre de

l'équipe technique de Dovy. L'ingénieur en automatisation Wouter Scherpereel apprécie de pouvoir compter sur

la technologie de contrôle de mouvement de Lenze pour ces projets.


Un bon produit à un prix abordable

Les temps sont difficiles : le secteur de la

construction est en crise. Pourtant, la scie tourne

de plus en plus d'heures dans l'atelier de 300 m²

situé derrière le showroom. Petit à petit, Donald

Muylle étoffe sa réputation et développe son

activité. « En nous concentrant dans un premier

temps sur les « commandes spéciales », que les

autres fabricants de cuisines refusaient. Trop

hautes, trop étroites, aux formes trop étranges,

nous avons appliqué le même principe de base à

chaque cuisine : un bon produit à un prix abordable.

C'est ce que nous faisions à l'époque, et

c'est ce que nous faisons encore aujourd'hui. Il

n'y a pas de secret. » Une première extension

de l'atelier a rapidement suivi, puis même un

deuxième showroom à Waregem en 1986.

Aujourd'hui, Dovy en compte 41 en Belgique

et quelques-uns dans le nord de la France.

« Comme nous construisons des cuisines de trop

bonne qualité, nous devons toujours rechercher

de nouveaux clients », confie Donald Muylle

avec un clin d'œil et un large sourire. ❯

De gauche à droite : Wouter Scherpereel, Donald Muylle, Francis Denayer, Marc Vissers et Sarah Den Hond.

« On peut acheter des machines et des moteurs,

mais ce sont les gens qui font la différence.

Chez Lenze, mais aussi chez nous. »

De nos jours, on trouve des servomoteurs partout. Mais Lenze offre une solution complète :

le moteur, le réducteur et l'entraînement.


13

La nouvelle ligne de production regorge de technologie Lenze. Dovy y a créé une zone tampon entre les scies à l'aide d'une cinquantaine de convoyeurs.

Trente cuisines par jour

Le cœur de Dovy bat toujours à Roulers, où

l'entreprise dispose désormais d'un site de

production de 55 000 m². Le sur-mesure est

également resté. Le parc de machines est aménagé

de manière à traiter aussi efficacement les

pièces uniques que les autres séries de produits.

Chaque jour, environ trente cuisines sortent des

machines. Tout se fait de manière entièrement

automatique, du dessin à l'armoire. « C'est mon

dada, oui, j'aime m'en occuper », avoue Donald

Muylle. « Mon rituel du dimanche consiste à

regarder des vidéos sur YouTube consacrées à

la technologie. Qu'est-ce qui existe ? Et que

pouvons-nous utiliser pour optimiser notre production

? Quand on démarre sans argent, on

apprend à être créatif. À faciliter un peu le travail

grâce à des interventions simples. C'est ainsi

que nous avons toujours procédé. »

Lenze, s'il vous plaît

L'automatisation entre les machines permettant

de manipuler efficacement les plaques et

les pièces est le travail de l'équipe technique

de Dovy. L'ingénieur en automatisation Wouter

Scherpereel apprécie de pouvoir compter sur

la technologie de contrôle de mouvement de

Lenze pour ces projets. « De nos jours, on trouve

des servomoteurs partout. Mais Lenze offre

une solution complète : le moteur, le réducteur

et l'entraînement. Et surtout, le savoir-faire

nécessaire pour en faire un ensemble fonctionnel

avec nos machines. Lorsque Hans part d'ici,

nous savons que tout fonctionne à la perfection.

» Wouter Scherpereel cite l'exemple du

magasin de plaques en pierre naturelle. Celui-ci

a été installé juste après la crise du coronavirus,

alors que les composants étaient rares partout.

« Nous avons fait appel à une autre marque,

car elle pouvait livrer plus rapidement. Grosse

erreur, nous l'avons regretté. Cela n'a jamais

fonctionné comme prévu. Dès que nous en

aurons le temps, nous repasserons entièrement

à Lenze. »

Ligne de production deux

Heureusement, la nouvelle ligne de production

regorge de technologie Lenze (tout comme

de nombreux autres projets d'automatisation

dans la production d'ailleurs). Dovy y a créé

une zone tampon entre les scies à l'aide d'une

cinquantaine de convoyeurs. Le rôle principal

revient à la nouvelle génération de servotechnologie

avec l'i950, équipée de la technologie

monocâble et déjà entièrement préparée pour

la loi sur la cyber-résilience. « Une solution

décentralisée. Le contrôle se fait au niveau des

moteurs à tambour, ce qui nous a permis de

réduire le câblage nécessaire pour les connecter.

C'est aussi ce qui fait la force de Lenze : l'étendue

de son offre. Quelle que soit la solution

que nous recherchons pour notre production,

ils ont les moyens de nous la fournir. Grâce à

l'Easy System Designer, nous pouvons calculer

nous-mêmes ce dont nous avons besoin, mais

Francis (Denayer, account manager) est toujours

disponible au bout du fil. »

Ce sont les gens qui font avancer

les choses

« C'est finalement le plus important », conclut

Donald Muylle. « On peut acheter des


machines et des moteurs, mais ce sont les

personnes qui font la différence. Chez Lenze,

mais aussi chez nous. C'est le dévouement des

personnes qui y travaillent qui fait avancer les

choses. » Et chez Dovy, cela fonctionne très

bien pour l'instant. Ils ont été élus marque de

cuisine de l'année en Belgique deux années

de suite. « Cela en dit long sur la qualité que

nous recherchons, pour travailler sans erreurs.

Là aussi, l'automatisation est cruciale. Avec la

production telle qu'elle est actuellement, nous

pouvons encore tenir un certain temps. En

ajoutant de nouveaux moteurs Lenze à nos

machines, nous pouvons même facilement

augmenter notre capacité. Et pour l'avenir,

nous disposons encore de trois hectares sur

ce site. Je ne peux pas prédire l'avenir, mais

j'espère que nous en aurons besoin un jour »,

conclut Donald Muylle avec ambition. ■

L’acteur principal est la nouvelle génération de servotechnologie avec l'i950, équipé de la technologie à câble

unique et déjà entièrement préparé pour la loi sur la cyber-résilience.

« Nous avons choisi une autre marque, car elle pouvait livrer plus rapidement.

Nous l'avons regretté. »

En ajoutant les nouveaux moteurs de Lenze à ses machines, Dovy pourrait même facilement augmenter encore sa capacité.


15

Texte Valérie Couplez | Photos Ekkow

« TOUT COCHER POUR

UN BUREAU PRÊT

POUR L'AVENIR »

Pour VEGA, un bureau est plus qu'un simple bâtiment. Le nouveau siège social devait donc avant tout être un lieu

où les dix-neuf employés pourraient se sentir chez eux. La visite guidée effectuée par Industrial Automation dans

les nouveaux locaux a clairement montré que l'entreprise avait largement atteint son objectif. L'aspect industriel des

lieux n'a en rien altéré la chaleur que nous avons ressentie.

Peter Leemans : « L'idée de départ était d'apporter

une touche chaleureuse au bureau. La pandémie

du Covid nous a fait prendre conscience de

l'importance des discussions informelles autour de

la machine à café. »

Les anciens et les nouveaux locaux de VEGA,

situés à la périphérie de Bruxelles, sont distants

de 1,4 kilomètre. « Réduire cette distance

au maximum était le critère principal

dans la recherche d'un nouveau site. Après

tout, c'est pour nos collaborateurs que nous

déménageons. En raison de la croissance enregistrée

ces dernières années, les locaux datant

des années 70 n'offraient plus suffisamment

d'espace. Nous ne pouvions même plus tous

occuper un seul étage, alors que chez VEGA,

nous croyons fermement à la cohésion. Notre

nouveau siège devait littéralement nous réunir

à nouveau et être proche, afin de garder tout le

monde à bord », entame Peter Leemans, directeur

général de VEGA SA.

« Le nouveau siège devait littéralement nous

rapprocher et être situé à proximité, afin de

garder tout le monde à bord. »

1500 m²

Cela n'a toutefois pas facilité la recherche d'un

nouveau site. Celle-ci a finalement duré cinq

16

| industrialautomation.be/fr

L'équipe de VEGA est particulièrement satisfaite du nouveau siège social.

ans et s'est terminée par la construction d'un

nouveau bâtiment sur l'Alfons Gossetlaan à

Dilbeek, à l'emplacement de l'ancienne imprimerie

Corelio. Depuis quelques mois, VEGA

occupe tout un étage du numéro 36, d'une

superficie d'un peu moins de 1 500 m². Le

jaune caractéristique de VEGA est le leitmotiv

de ce bâtiment. Il relie tous les espaces, de la

cuisine aux trois salles de réunion en passant

par les postes de travail flexibles, pour créer un

lieu de travail particulièrement accueillant. La

conception est l'œuvre de Captif. « Le point de

départ était d'apporter une touche chaleureuse

au bureau. La pandémie du Covid a certes

permis à de nombreuses entreprises de découvrir

le télétravail, mais pour nous, cela a surtout

été l'occasion de réaliser à quel point les

conversations informelles autour de la machine

à café sont importantes. Il faut donc donner

à vos employés une bonne raison de venir au

siège social. C'est ce que nous essayons de faire

ici, avec des chaises ergonomiques, un bureau

assis-debout, un espace de détente... et même

des douches. »

« Entre-temps, nous avons déjà organisé nos

premières formations. À terme, nous souhaitons

mettre en place une offre complète. »

Salle de formation

Mission clairement réussie pour les dix-neuf

employés de VEGA. Peter Leemans : « L'un des

collaborateurs externes a déjà fait savoir avec un

clin d'œil qu'il préférait désormais rester un peu

plus longtemps dans le plus beau siège social

du monde. Nous espérons que tout le monde se

plaît ici. » Le bâtiment est donc bien plus qu'un

simple pas en avant et une taille supplémentaire.

« Nous avons pu cocher toutes les cases pour en

faire un siège social prêt pour l'avenir », commente

Pieter Leemans en nous faisant visiter

leurs nouveaux locaux. Une salle de formation

pour les clients figurait ainsi en tête de liste des

desiderata. « Dans le passé, nous résolvions ce

problème en nous rendant chez les clients. Mais

tout le matériel ne peut pas être transporté

aussi facilement. » Il montre les deux modèles

de démonstration, qui sont manifestement

assez lourds et occupent une place importante

dans la salle de formation, qui dispose d'ailleurs

de sa propre cuisine et terrasse. « Entre-temps,

nous avons déjà organisé nos premières formations.

À terme, nous voulons mettre en place

une offre complète : des cours théoriques aux

formations pratiques sur des solutions très

spécifiques. Nous cherchons également à être

reconnus comme prestataire de services dans

le portefeuille des PME, mais dans tous les cas,

tout le monde repart avec un certificat. »

Techniques de pointe

Et bien sûr, les techniques de pointe ne pouvaient

pas manquer à l'appel. « Il y a des

panneaux solaires sur le toit, nous chauffons

avec des pompes à chaleur, il y a un système

de ventilation, une protection solaire pilotée,

des bornes de recharge pour les véhicules de

société... En résumé, nous travaillons désormais

dans un bureau BEN », déclare Peter Leemans

avec le sourire. Il ne reste plus qu'à régler les

derniers détails avant l'inauguration officielle. «

Le parking vient d'être construit. Il faut encore

installer la signalisation. Les espaces verts

doivent encore être aménagés... mais nous

sommes tout de même très heureux d'être déjà

installés ici et nous sommes impatients de partager

cela avec nos clients. ■

L'équipe de service a également reçu son propre espace,

baigné de lumière et partageant le même look

& feel industriel que le reste du siège social.


17

Texte Valérie Couplez | Photos Fortop

Fortop apporte une

réponse à chaque

problème de détection

La base de l'Industrie 4.0 ? La détection intelligente. Ce sont les capteurs et les caméras installés dans les machines

et les lignes de production qui fournissent les données indispensables pour rendre les processus plus efficaces, plus

sûrs et plus productifs. Une gamme qui ne peut évidemment pas manquer chez le spécialiste de l'automatisation

fortop. « Grâce aux atouts et à la complémentarité de nos marques, nous sommes toujours en mesure d'offrir la

meilleure solution technique à nos clients », déclare Ton Kanters, directeur de fortop.

Ton Kanters, directeur de fortop : « La technologie

est devenue plus intelligente et les possibilités

sont plus étendues, ce qui signifie que vous

pouvez accomplir beaucoup grâce à la détection

intelligente. Mais comment s'y prendre ? »

18


Alors qu'auparavant, les capteurs ne fournissaient

que deux signaux – marche ou

arrêt, bon ou mauvais –, l'arrivée des nouvelles

technologies a radicalement changé la

donne. Aujourd'hui, ils fournissent des données

précises pour divers processus. Ton Kanters

explique : « La détection intelligente est

extrêmement polyvalente. Que vous souhaitiez

mesurer la position, la couleur, l'angle ou la surface,

il existe des solutions. Elles transmettent

non seulement des valeurs, mais aussi l'écart

d'un paramètre et l'emplacement exact d'un

produit, afin qu'un robot puisse le saisir. En

résumé, les possibilités d'optimisation des processus

sont infinies. »

Réponses techniques

Dans le monde de l'industrie 4.0, il est essentiel

pour les constructeurs de machines de disposer

d'une base solide en matière de détection

intelligente. « Nous le constatons à travers les

questions de nos clients. La technologie est

devenue plus intelligente et les possibilités sont

plus étendues, ce qui signifie que la détection

intelligente offre de nombreuses possibilités.

Mais comment s'y prendre ? Parallèlement, les

questions sont également devenues plus complexes

», explique Ton Kanters. « Nous réfléchissons

activement avec nos clients afin d'extraire

de leurs machines exactement les informations

nécessaires pour mieux les contrôler ou les

suivre. Fortop aborde toujours cette question

à partir d'une offre large, car nous partons de

la technologie et ne nous concentrons pas uniquement

sur un produit. »

Essor de la technologie de vision

Ton Kanters constate depuis quelques années

un intérêt croissant pour la technologie de

vision. « Nous faisons la distinction entre les

caméras avec logiciel intégré et les caméras

qui fonctionnent avec un PC industriel », précise-t-il.

« L'avantage de cette dernière option

est que la caméra peut être plus compacte et

offrir des résolutions plus élevées. Mais cela

Outre SensoPart, fortop fournit également des solutions

de détection de Basler, Rechner, Reer et Steute.

Cette photo présente quelques produits de Basler.

En utilisant la lumière bleue à la place de la lumière rouge conventionnelle, le capteur Blue Light Sensor de

SensoPart fonctionne sur une autre longueur d'onde, ce qui améliore ses propriétés de détection.

« Nous réfléchissons activement avec nos clients afin

d’extraire de leurs machines exactement les informations

nécessaires pour mieux les contrôler ou les suivre. »

nécessite des connaissances suffisantes en programmation.

Nous aidons nos clients à faire le

bon choix : quelle solution offre les meilleurs

résultats pour leur application spécifique ? Car

parfois, un simple capteur suffit. »

Faire la différence en matière de

détection fiable

Ton Kanters donne un exemple de la manière

dont fortop a aidé un client proposant divers

emballages à obtenir une détection fiable. « La

variété des matériaux – différentes couleurs,

surfaces réfléchissantes et emballages froissés

– compliquait le travail précis d'un capteur

standard. Dans ce cas particulier, nous avons

recommandé le capteur Blue Light Sensor de

SensoPart. En utilisant la lumière bleue au lieu

de la lumière rouge conventionnelle, le capteur

fonctionne sur une autre longueur d'onde, ce

qui améliore ses propriétés de détection. Un

capteur simple, mais doté d'une technologie

de pointe », explique Ton Kanters. Outre

SensoPart, fortop fournit également des solutions

de détection de Basler, Rechner, Reer et

Steute. « Toutes ces marques ne couvrent pas

l'ensemble du spectre, mais elles excellent dans

leur domaine et font ainsi vraiment la différence

pour nos clients. » ■

Intelligent

Detection

Dans un monde marqué par l'industrie 4.0, il est

essentiel pour les constructeurs de machines de

disposer d'une base solide en matière de détection

intelligente.


19

Texte & photos Evoke PR / Henkel

PRÉCISION, EFFICACITÉ

ET DURABILITÉ EN

PARFAITE HARMONIE

Stoneridge, fabricant de systèmes avancés de caméras et de surveillance, fait confiance depuis des années aux

adhésifs et aux systèmes automatisés de LOCTITE, l'une des marques renommées de Henkel. Cette collaboration

offre non seulement des performances d'adhérence exceptionnelles, mais aussi des avantages quantifiables : une

précision et une efficacité de production accrues, moins de temps d'arrêt et de déchets grâce à des emballages plus

grands et moins de gaspillage de colle. Stoneridge continue ainsi de renforcer sa position d'innovateur sur le marché.

Stoneridge, Inc. est un fabricant international de

systèmes de caméras et de surveillance destinés

notamment aux camions, aux machines agricoles

et aux véhicules industriels. Le système MirrorEye,

qui remplace les rétroviseurs traditionnels,

est l'un des produits phares de leur offre. Il

permet d'améliorer la visibilité, de réduire les

angles morts et de diminuer la consommation

de carburant et les émissions de CO 2

.

Doser, verser et coller

L'encollage des différents éléments des systèmes

est une étape importante du processus

de production. Pour cela, Stoneridge fait

confiance depuis deux décennies à l’offre de

produits LOCTITE. La plupart de ces colles sont

des colles à deux composants. Cela signifie

que, pour une adhérence optimale, les volumes

doivent être parfaitement dosés et que les deux

« Alors qu'auparavant, le dosage de colle variait de

10 %, nous en sommes désormais à seulement 1 %. »

composants de la colle doivent être mélangés

au bon moment. De plus, la colle doit être

versée ou appliquée avec précision.

C'est pourquoi Stoneridge utilise également

les équipements LOCTITE pour les adhésifs

industriels et les accessoires, qui permettent

d'automatiser ces processus. Aujourd'hui, la

plupart des lignes de production sont équipées

de robots desktop capables de se déplacer en

trois dimensions et d'appliquer les adhésifs

dans les doses appropriées avec une précision

de 99,9 %.

Plus précis et plus stable

« Les solutions LOCTITE sont essentielles pour

nous », explique Ton Hafkamp, ingénieur logiciel

chez Stoneridge. « Les solutions de dosage

automatique, qui conviennent également aux

colles à deux composants, garantissent un

dosage précis. Associées à la colle, qui assure

une étanchéité fiable contre les fuites, elles

garantissent la qualité professionnelle de nos

caméras. Grâce à LOCTITE, nous pouvons

continuer de garantir le niveau de qualité élevé

qui fait notre réputation. »

« Grâce à nos systèmes automatisés, nous

avons pu augmenter considérablement l'efficacité

chez Stoneridge. Alors qu'auparavant,

le dosage de colle variait de 10 %, nous ne

constatons plus aujourd'hui qu'une variation

de 1 %, ce qui garantit la stabilité du processus

», ajoute Remco Broekhuizen, ingénieur

technico-commercial chez LOCTITE.

Le distributeur LOCTITE ® Pulse RC50 intégré I4.0 réunit un régulateur de dosage et un réservoir de dosage

en un seul appareil.

Plus sûr et plus efficace

Grâce à une optimisation continue de l'automatisation,

nous sommes également passés

à des emballages de colle plus grands. Aupa-

20


Le distributeur LOCTITE ® Pulse RC50 intégré I4.0 réunit un régulateur de dosage et un réservoir de dosage en un seul appareil.

ravant, nous utilisions de petites cartouches

dans la production. Cela entraînait une perte

de temps précieux due aux changements et

contrôles constants.

« Chez LOCTITE, nous avons recommandé ce

changement. Remplacer une cartouche n'est

pas aussi simple que de changer un gobelet :

cela implique des produits chimiques et nécessite

parfois le port d'un masque à gaz pour des

raisons de sécurité. De plus, chaque changement

nécessite un nouveau contrôle d'étalonnage.

Avec des emballages plus grands, vous

pouvez souvent passer une semaine sans les

changer. Outre la sécurité et le gain de temps,

il s'agit donc aussi d'une question de durabilité.

Les emballages plus grands génèrent moins

de déchets, moins de résidus et donc une

empreinte écologique plus faible », témoigne

Remco Broekhuizen.

minutes par jour. Cela a considérablement augmenté

notre productivité et notre durabilité,

avec moins de surveillance et d'ajustements »,

explique Ton Hafkamp.

Partenaires pour l'avenir

Il y a quelque temps, les partenaires ont décidé

d'équiper une partie des systèmes automatisés,

tels que les contrôleurs et les réservoirs,

d'une connexion Wi-Fi. Cela permet d'envoyer

automatiquement un signal au technicien, par

exemple lorsque le volume de colle descend en

dessous d'un certain niveau et qu'il faut remplir

le réservoir. Cette numérisation sera progressivement

étendue à l'avenir. « Stoneridge

progresse rapidement dans son automatisation

et nous oblige ainsi à anticiper. Notre collaboration

va donc au-delà de la simple livraison

de produits. Ce sont cette dynamique et cette

attention commune portée à l'innovation

qui renforcent le succès de Stoneridge et de

Henkel », conclut Rémy Broekhuizen. ■

« Grâce aux emballages plus grands, nous

avons non seulement réduit le coût par produit,

mais aussi le gaspillage de colle (jusqu'à 20 %).

Les emballages plus grands nécessitent moins

de changements d'emballage, ce qui réduit les

pertes de colle lors du changement et nécessite

moins de contrôles lors du redémarrage du

dosage de colle, soit un gain de temps considérable.

Auparavant, avec les petites cartouches,

nous devions effectuer un calibrage de cinq

à huit minutes après chaque production de

cent pièces de caméra. Alors qu'auparavant,

nous perdions environ 45 minutes par jour en

contrôles et calibrages, un seul contrôle par

pause suffit désormais, soit seulement deux

La combinaison de solutions de dosage automatiques et des colles LOCTITE garantit la haute qualité

des caméras.


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RECOVAR-E signifie RENK ECOnomic VARiator.

L'efficacité de RENK est la meilleure de sa catégorie.

Texte RENK, Evi Husson | Photos RENK, A.Z. Hollink

VARIATEUR DE FRÉQUENCE

DE NOUVELLE GÉNÉRATION

Dans l'industrie pétrolière et gazière, la pétrochimie, la chimie, la production d'hydrogène et d'autres industries

de transformation, une disponibilité élevée des pompes et des compresseurs est essentielle, même lorsqu'ils

fonctionnent à vitesse variable. C'est pourquoi RENK a lancé sur le marché le variateur de fréquence RECOVAR-E,

qui impressionne par sa fiabilité exceptionnelle, son rendement maximal et sa fonctionnalité de secours ingénieuse.

Au cours des vingt dernières années, l'industrie a

développé des solutions permettant de faire fonctionner

les compresseurs et les pompes à vitesse

variable afin d'économiser l'énergie. Auparavant,

la puissance de ces machines ne pouvait

être régulée que par le papillon des gaz. Dans

de nombreux cas, cela entraînait toutefois une

perte de plus de la moitié de la puissance d'entrée.

RENK a désormais trouvé une solution innovante

à ce problème. « RENK est un spécialiste

de premier plan dans le domaine des solutions

d'entraînement innovantes pour les applications

industrielles. Ses produits et solutions sont synonymes

de qualité, de précision et de fiabilité. Le

RECOVAR-E est une nouveauté dans leur assortiment.

Avec ce produit, ils souhaitent redéfinir

le marché des variateurs de fréquence (jusqu'à

25 MW et 15 000 tr/min) », commente Lucas

Bosma, directeur commercial chez A.Z. Hollink,

fournisseur d'accouplements, de paliers lisses, de

réducteurs et d'autres produits de distribution

d'énergie de haute qualité de RENK.

Grande flexibilité

RECOVAR-E signifie RENK ECOnomic VARiator.

« La solution repose sur un entraînement électrique

SI (superimposition system). Elle utilise un

moteur à induction piloté par un convertisseur

frontal actif (VFD) afin de faire tourner un élément

spécifique d'un réducteur planétaire – le

porte-satellites – avec une fraction de la puissance

du moteur principal. La solution offre ainsi

une grande flexibilité avec des rapports de transmission

de 3 à 15, une plage de vitesse variable

24


La solution est conçue non seulement pour des vitesses variables, mais aussi pour une utilisation

continue à vitesse constante. Cela garantit une disponibilité maximale du système.

« Le système peut continuer à fonctionner à vitesse constante lorsque

le moteur supérieur est désactivé via le frein de sécurité. »

de 70 à 105 % à vitesse d'entrée constante, une

transmission de puissance jusqu'à 150 MW et

un rendement d'environ 97 %. L'efficacité de

RENK est la meilleure de sa catégorie. »

Fonctionnalité de secours

ingénieuse

L'un des principaux atouts de cette solution

est son temps de fonctionnement élevé. « La

solution est non seulement conçue pour des

vitesses variables, mais aussi pour une utilisation

continue à vitesse constante. Cela garantit

une disponibilité maximale du système. En

effet, le système peut continuer à fonctionner

à vitesse constante si le moteur supérieur est

désactivé via le frein de sécurité. Dans ce mode,

RECOVAR-E fonctionne comme un réducteur

planétaire sans couronne. Ainsi, si un incident

survient au niveau de la chaîne cinématique

et nécessite le remplacement du réducteur, le

moteur électrique continue de fonctionner à

la même vitesse. Pendant ce temps, le réducteur

peut être remplacé sur place en un rien de

temps, ce qui réduit considérablement le temps

d'arrêt du système. »

Il existe encore d'autres avantages.

Le système constitue une solution rentable lorsqu'un

système d'entraînement d'une puissance

supérieure à 3 MW nécessite une régulation de

vitesse variable, ce qui est le cas pour environ

50 % de tous les systèmes de compresseurs

et de pompes. « Le principe SI dans le réducteur

est utilisé pour réguler la vitesse de sortie

au-dessus et en dessous du rapport de vitesse

de l’accélérateur. Contrairement aux configurations

SI conventionnelles, ce moteur SI est

directement couplé à la partie planétaire. »

Lucas Bosma mentionne d'autres avantages.

« RECOVAR-E est conçu pour une inspection

et un démontage efficaces sans démontage de

l'arbre. La conception mécanique simple sans

couronne dentée facilite l'accès et est très facile

à entretenir par rapport aux réducteurs planétaires

conventionnels. »

Cette solution est également intéressante

lorsque l'espace et le poids sont limités. « Le

convertisseur consomme moins de 20 % de

la puissance par rapport aux VFD pleine taille.

Cela se traduit par une charge thermique minimale

des armoires électriques et des dimensions

compactes du convertisseur. »

« Nous attendons beaucoup de ce variateur

de fréquence prometteur », conclut Lucas

Bosma. « Si vous souhaitez en savoir plus sur

cette solution ou sur d'autres solutions de la

gamme RENK, n'hésitez pas à nous contacter

afin que nous puissions vous proposer une

configuration optimale adaptée à votre application

spécifique. » ■


25

Dans les environnements industriels, une visibilité continue sur l’état de la

cybersécurité est essentielle pour gérer les risques et protéger les investissements.

La sécurité OT nécessite des connaissances spécialisées, des outils et

une approche qui font défaut aux équipes IT traditionnelles.

Texte & photos Siemens

LA SÉCURITÉ OT EXIGE

PLUS QU'UNE APPROCHE IT

Alors que la transformation numérique devient la norme, la cybersécurité est devenue une priorité absolue. Mais

alors que de nombreuses entreprises se concentrent principalement sur la sécurité de leur infrastructure IT, la

sécurité des technologies opérationnelles (OT) reste souvent négligée. Pourtant, le besoin d'une sécurité OT robuste

est plus urgent que jamais, et la protection des deux systèmes nécessite des approches différentes.

Bien que l'environnement OT (pensez aux chaînes de production, aux

contrôleurs industriels et aux réseaux SCADA) soit le cœur battant de

nombreuses entreprises industrielles, seule une minorité d'entre elles

parviennent pour l'instant à le protéger suffisamment. Les chiffres

montrent en effet que pas moins de 61 % des usines intelligentes ont

déjà subi au moins un cyberincident. L’environnement OT représente

un tiers de toutes les cyberattaques ciblées. Ce n'est pas un hasard :

bon nombre de ces systèmes sont obsolètes ou difficiles à corriger sans

perturber la production.

Conséquences graves

« Ne pas donner la priorité à la sécurité OT peut toutefois avoir de graves

conséquences pour les entreprises », prévient Koen Pauwelyn, responsable

des Services de Cybersécurité Industrielle chez Siemens Belgique.

« Une cyberattaque qui perturbe la production peut entraîner des arrêts

importants, des pertes de production et le gaspillage de produits défectueux,

ce qui peut à son tour générer de graves pertes financières. La

propriété intellectuelle peut être volée et vendue sur le marché noir, ce

qui nuit à l'avantage concurrentiel et à la réputation d'une entreprise. Les

26


« 61 % des usines intelligentes ont

déjà subi au moins un cyberincident.

L'OT représente un tiers de toutes les

cyberattaques ciblées. »

Le principe de « Défense en profondeur » est au cœur de cette approche : une

architecture de sécurité multicouche soutenue par les principes Zero Trust, avec

une attention particulière pour la sécurité de l'usine, la protection du réseau et

l'intégrité du système.

IT sont de mieux en mieux protégés contre les attaques sophistiquées,

les systèmes OT restent vulnérables. Dans l'urgence, les organisations se

tournent souvent vers leurs équipes IT pour obtenir de l'aide, mais la

sécurité OT nécessite des connaissances spécialisées, des outils et une

approche qui font défaut aux équipes IT traditionnelles. »

retards de livraison peuvent entraîner l'annulation de commandes, ce qui

affecte encore davantage la confiance des clients et les revenus. » Le défi

consiste à toujours traiter les données de manière optimale et sécurisée.

Convergence

« Parallèlement, nous constatons une convergence croissante entre l’IT

et l'OT. C'est une bonne chose, car cela permet aux données de circuler

verticalement, des équipements de terrain et des capteurs vers l'edge

computing et le cloud », poursuit Koen Pauwelyn. En appliquant les

méthodes de développement de l'IT et des logiciels au monde de l'OT et

en collectant, contextualisant et utilisant les données OT avec des mécanismes

IT, une production modulaire, flexible, sûre et durable devient une

réalité. Mais si cette connexion croissante entre les réseaux de production

et les réseaux de bureau présente de nombreux avantages, elle augmente

également le risque de cybermenaces. « Alors que les environnements

Une approche globale

Une sécurité OT efficace commence par une approche holistique, qui mise

non seulement sur la prévention, mais aussi sur la détection précoce des

menaces, une réponse rapide en cas d'incident et une protection durable

à long terme. « Dans les environnements industriels, une visibilité continue

sur l'état de la cybersécurité est essentielle pour gérer les risques et protéger

les investissements. Siemens traduit cette vision en une stratégie de sécurité

intégrée de bout en bout, qui s'étend de l'usine au cloud. Cette approche

est profondément ancrée dans notre propre expérience pratique : dès la

phase de conception, tous nos produits sont protégés contre les vulnérabilités

potentielles et sont équipés de mesures de sécurité dès leur sortie

d'usine, ce qui les protège contre d'éventuelles failles. Notre connaissance

pratique acquise sur nos propres sites de production constitue la base d'une

offre étendue de solutions de sécurité, allant du conseil et de l'analyse des

risques à la mise en œuvre, la surveillance et l'optimisation. »

Une protection complète à tous les niveaux

Le principe « Défense en profondeur » est au cœur de cette approche :

une architecture de sécurité multicouche soutenue par les principes

Zero Trust, qui met l'accent sur la sécurité de l'usine, la protection du

réseau et l'intégrité du système. Siemens offre ainsi aux entreprises non

seulement des outils individuels, mais aussi un ensemble cohérent qui

assure une protection complète et actualisée à tous les niveaux de l'infrastructure

opérationnelle. ■


27

Texte Valérie Couplez | Photos Leuze Electronic

Le plus petit scanner

de sécurité du marché

Certains aiment se vanter d'avoir le plus grand, mais chez Leuze Electronic, c'est tout le contraire. Au début de cette

année, Leuze Electronic a lancé le plus petit scanner de sécurité du marché : le RSL 200. Avec ses dimensions de 80 x

80 x 86 millimètres, le RSL 200 est petit à l'extérieur, mais grand à l'intérieur. Il intègre en effet toute la technologie

nécessaire pour guider en toute sécurité les AGV et AMR modernes dans leurs environnements de production, sans

prendre beaucoup de place.

Cybersécurité

Ce qui est tout aussi recherché par les constructeurs

de machines, c'est ce qui n'est pas

présent : la communication avec le monde

extérieur. « Aujourd'hui, là où il y a communication,

il y a aussi une cybermenace. C'est pourquoi

de nombreux constructeurs de machines

optent délibérément pour des applications sans

connexion à l'IoT ou au cloud. Car sans cette

connexion vers l'extérieur, vous n'avez pas

besoin de prendre des mesures élaborées pour

empêcher les pirates d'accéder à vos machines.

La cybersécurité coûte cher. Vous ne voulez pas

qu'un pirate informatique prenne le contrôle

de vos AGV ou AMR. À cet égard, nous avons

été très attentifs aux souhaits de nos clients. Et

s'ils ont tout de même besoin de ces interfaces

de communication, notre RSL 400 leur permet

de les obtenir. Nous considérons notre nouveau

produit comme le complément parfait à ce que

nous avions déjà. Ces solutions ne sont certainement

pas près d'être retirées du marché. »

Rob Vrijburg, directeur général de Leuze Electronic Benelux, présente fièrement le RSL 200, le plus petit scanner

laser de sécurité du marché.

Les AGV et les AMR ont le vent en poupe, car ils

offrent une solution très flexible pour la manutention

automatique. « Alors qu'auparavant,

dans les aéroports, un réseau de convoyeurs

était nécessaire pour acheminer vos bagages

vers le bon avion, cela se fait aujourd'hui beaucoup

plus facilement. Un petit AGV ou AMR

récupère la valise après l'enregistrement et

l’amène vers le conteneur approprié. Cela libère

beaucoup d'espace supplémentaire. Ce type de

solutions compactes est également de plus en

plus fréquent dans l'industrie, où l'espace est

peut-être encore plus précieux. Et cela nécessite

des composants compacts », explique Rob

Vrijburg, directeur général de Leuze Benelux.

Compact avec un large champ

de vision

Le RSL200 répond précisément à cette tendance.

Mais son format compact n'est pas le seul atout

du nouveau scanner de sécurité de Leuze. Il

ajoute en effet un œil qui voit tout. « Ou plutôt

un œil de 275°, qui lui permet de surveiller deux

côtés de la machine. Le RSL 200 est d'ailleurs

parfait pour les AGV et les AMR grâce à ses

sorties commutables. Vous pouvez configurer

jusqu'à 32 champs de protection commutables,

afin que le scanner réagisse en temps réel aux

mouvements du véhicule et s'adapte de manière

flexible aux virages, aux vitesses et aux conditions

de chargement », précise Rob Vrijburg.

Connexion à l'application

Cependant, l'absence de connexion directe

avec le monde extérieur ne signifie pas que les

utilisateurs restent dans l'ignorance. « Grâce

à l'application, ils peuvent lire à distance les

informations du scanner via Bluetooth. Cela

peut se faire simplement via le téléphone, car

les ordinateurs portables ne sont souvent pas

les bienvenus dans les environnements de

production. De cette manière, vous pouvez

envoyer un fichier de service à Leuze en dehors

du réseau de l'entreprise, et donc à l'abri des

cyberpirates » Pour Rob Vrijburg, c'est peutêtre

la caractéristique la plus distinctive du

RSL 200 : l'entreprise familiale qui le commercialise.

« Nous cherchons toujours à garder

une longueur d'avance. Même en période de

difficultés économiques, nous investissons massivement

dans l'innovation. Après tout, nous

ne sommes pas redevables envers des actionnaires,

mais uniquement envers nos clients.

Notre objectif est de leur permettre de travailler

mieux, plus efficacement et plus rapidement. »

Élogieux quant à la précision

Le RSL 200 est disponible à la commande

depuis juin. Mais il n'arrivera pas sans expérience.

En Belgique et aux Pays-Bas, des

28


bêta-testeurs ont déjà commencé à l'utiliser.

« Ils sont unanimes pour vanter la précision

qu'un appareil aussi petit peut offrir. Nous

pouvons travailler avec une précision de 1 millimètre

sur une portée de 3 mètres », confie

Rob Vrijburg, en évoquant le rapport impressionnant

du RSL 200. « Cette précision est

d’emblée la raison pour laquelle un scanner

de sécurité reste indispensable. Aujourd'hui,

l'IA peut déjà prendre en charge la navigation,

mais pour se déplacer en toute sécurité dans

des environnements très fréquentés tels que

les environnements de production et les entrepôts,

cette précision est indispensable. » ■

« « Les bêta-testeurs sont unanimes quant à la

précision que peut offrir un appareil aussi petit. »

Le RSL 200 dispose d'un champ de vision de 275°, ce qui lui permet de surveiller les deux côtés de la machine.

Grâce à ses 32 champs de protection commutables, le RSL 200 s'adapte de

manière flexible aux virages, aux vitesses et aux conditions de chargement.

Avec ses dimensions de 80 x 80 x 86 millimètres, le RSL 200 est petit à l'extérieur,

mais grand à l'intérieur, ce qui le rend idéal pour les AGV et les AMR compacts.


29

Carte blanche


Carte blanche

Johan Geeroms

Directeur Risk Underwriting Benelux chez Allianz Trade

NO COUNTRY FOR OLD ROBOTS

Dans la course mondiale à la robotique, l'Europe a perdu sa position de leader et

risque de prendre rapidement du retard. Sans une action immédiate, l'industrie

européenne connaîtra le même déclin que celui que traverse actuellement l'industrie

automobile européenne.

La Chine dépasse l'Europe. Plus de la moitié de tous les robots industriels dans le monde ont été mis en service

en Chine l'année dernière. Avec des programmes tels que « Made in China », le pays mise pleinement sur

l'automatisation et la robotisation. Non seulement pour augmenter la production, mais aussi pour compenser

les conséquences du vieillissement de la population. Au cours des cinq dernières années, le secteur mondial de

la robotique a connu une croissance de 230 % et devrait dépasser la barre des 100 milliards de dollars en 2030.

L'Europe, avec des pays comme l'Allemagne, la Suède et la Suisse comme acteurs majeurs, est à la traîne.

Alors que l'Europe était autrefois à la pointe de la robotique, elle risque aujourd'hui de passer au second

plan. La Chine investit massivement dans la production de robots et l'innovation technologique. La robotique

est au cœur de la stratégie de développement chinoise. En Europe, cette détermination et cette vision font

défaut. Nous avons vu ce qui se passe dans l'industrie automobile. Le marché des véhicules électriques est

entièrement entre les mains de la Chine. La robotique n'est pas seulement une question de progrès technologique,

elle est aussi une nécessité économique. L'Europe vieillit rapidement et est confrontée à des pénuries

structurelles de main-d'œuvre, en particulier dans des secteurs tels que l'agriculture, la logistique et les soins

de santé. Les robots peuvent compenser en partie ces pénuries et maintenir ainsi la productivité et la compétitivité

de l'Europe.

Le rapport d'Allianz Trade intitulé « No country for old robots » (Pas de place pour les vieux robots) souligne

cinq mesures cruciales pour inverser la tendance. Premièrement, élaborer une feuille de route européenne

pour la robotique : l'Europe a besoin d'une stratégie commune pour lutter contre la fragmentation. L'absence

d'un marché mature du capital-risque freine l'innovation. Il convient donc d'investir davantage de capitaux

dans les start-ups et les innovateurs. L'Europe excelle dans la recherche, mais peine à transformer les innovations

en entreprises prospères. Il faut donc accélérer le passage de l'innovation du laboratoire au marché.

Quatrièmement, il faut investir dans la formation et la reconversion professionnelle. La pénurie de personnel

technique est criante. Sans une formation continue à grande échelle, le déploiement des robots risque de

stagner. Enfin, il faut mettre en place une réglementation plus intelligente qui stimule l'innovation. L'Europe

est à la pointe de la réglementation en matière d'IA, mais des règles strictes peuvent freiner l'innovation.

Si l'Europe ne fait rien aujourd'hui, notre position de grande puissance industrielle sera menacée et nous risquons

de perdre définitivement le contact. Il doit être clair pour tout le monde que la robotique n'est pas une

utopie lointaine, mais un moteur indispensable pour une Europe compétitive et résiliente. Agir aujourd'hui,

c'est gagner demain... en termes de productivité, de capacité d'innovation et d'autonomie géopolitique. ■


31

Texte Eplan / Kris Vandekerckhove | Photos Eplan

EPLAN Efficiency Days 2025 :

prêts pour la prochaine

étape dans l'ingénierie

Depuis des années, EPLAN est synonyme d'efficacité dans le domaine de l'ingénierie. Grâce à ses solutions,

l'entreprise aide ses clients du monde entier à travailler de façon plus rapide, plus cohérente et plus intelligente dans

leurs processus de conception et de production. Pour renforcer cette mission, EPLAN organise à nouveau les EPLAN

Efficiency Days en Belgique le 21 octobre 2025. Cet événement promet d'être le lieu de rencontre incontournable

pour les ingénieurs, les managers et les décideurs de divers secteurs.

Les Efficiency Days s'adressent aussi bien aux utilisateurs actifs d'EPLAN qu'aux cadres et dirigeants qui souhaitent découvrir les grandes lignes stratégiques.


Le thème central de cette édition est « What

is your next level ». EPLAN met l'accent sur la

transformation numérique et la manière dont

les entreprises peuvent mieux connecter leurs

processus entre eux. De la phase de conception

à l'ingénierie, en passant par la production

et la mise en service : chaque étape de la

chaîne peut être rendue plus efficace et plus

intelligente grâce à l'intégration et à l'automatisation.

Au cours des Efficiency Days, les participants

découvrent comment faire passer leur

propre organisation au niveau supérieur.

Programme sur mesure pour

les visiteurs

Le programme de la journée combine des sessions

plénières et des options sur mesure. Outre

un discours inspirant prononcé par l'expert

en technologie Jeroen Baert, les participants

peuvent choisir eux-mêmes les sessions en

petits groupes et les présentations de produits

qui correspondent à leur profil et à leurs intérêts.

Les thèmes abordés vont des ateliers pratiques

tels que « Comment démarrer avec eBuild à un

niveau basique » ou « Câblage des machines –

Cable proD » aux sessions stratégiques sur l'intégration

avec les systèmes PLM et les premières

étapes vers un jumeau numérique. L'avenir de

la Plateforme EPLAN 2026, qui sera présenté

en détail lors des Efficiency Days, constituera

également un point important.

La modératrice Dorien Leyers assure

la liaison

Les sessions et les tables rondes sont animées

par Dorien Leyers, modératrice expérimentée et

animatrice multilingue. Grâce à son expérience

dans les médias et à son talent pour captiver

les intervenants et le public, elle assure une

modération dynamique et fluide. Dorien Leyers

sait rester concentrée sur le contenu, poser les

bonnes questions au bon moment et veiller à ce

que chaque session soit non seulement informative,

mais aussi interactive et passionnante.

Réseautage dans le Partner Lounge

Outre le transfert de connaissances, le réseautage

occupe également une place centrale. Le

Partner Lounge est le cœur battant des Efficiency

Days, où les visiteurs peuvent discuter

longuement avec leurs collègues, des experts

et des partenaires (ABB, Siemens, Phoenix

Contact, Trace-software & Rittal) lors de réceptions,

de pauses et de déjeuners. Des stands

aménagés de manière uniforme offrent une

vue d'ensemble claire et garantissent que l'accent

reste mis sur les rencontres et le contenu.

Pour les partenaires, c'est une occasion unique

d'entrer en contact avec des décideurs et des

utilisateurs issus de secteurs tels que l'automobile,

la construction mécanique, l'énergie, l'alimentation

et le traitement de l'eau.

Lieu: La Sucrerie, Wavre

L'édition 2025 se tiendra à La Sucrerie à Wavre,

un lieu moderne et polyvalent pouvant accueillir

à la fois des sessions plénières et des « breakouts

» parallèles. Avec son auditorium spacieux,

ses différentes salles et son Partner Lounge central,

c'est le cadre idéal pour une journée riche

en inspiration et en échanges.

Pour qui ?

Les Efficiency Days s'adressent aussi bien aux

utilisateurs actifs d'EPLAN qu'aux cadres et

dirigeants qui souhaitent découvrir les grandes

lignes stratégiques. Grâce à la diversité du programme,

chacun – de l'ingénieur au membre

de la direction – peut composer un parcours

personnalisé qui correspond parfaitement à

ses besoins.

Les inscriptions sont encore ouvertes via : ■

« Chaque étape de la chaîne peut être rendue

plus efficace et plus intelligente grâce à l'intégration

et à l'automatisation. »

Avec son vaste auditorium, ses différentes salles et son Partner Lounge central, La Sucrerie à Wavre est le cadre idéal pour une journée riche en inspiration et en échanges.


33

Taille minimale,

sécurité maximale.

Le plus petit scanner laser

de sécurité du marché.

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norme en matière de miniaturisation et

d'intégration des scanners laser de sécurité.

Son format exceptionnellement compact et

sa technologie de connexion innovante

ouvrent des possibilités inédites en matière

d'intégration de capteurs. Cet appareil

puissant assure la sécurité des machines,

des systèmes, des véhicules à guidage

automatique et des robots mobiles autonomes

de manière fiable. Et tout cela dans

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PIA-link ® :

Solution de surveillance pour les objectifs

énergétiques et de durabilité

Pour une armoire de régulation de combustion en Belgique, un producteur international de gaz industriels a

choisi, en plus d’une mesure de débit fiable, la solution KROHNE PIA-link ® .

L’opérateur combine des données de débit précises avec un accès à distance – ce qui permet de réduire les

émissions de CO₂, d’accélérer les interventions et d’assurer une gestion des procédés plus durable.

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mais aussi une solution de surveillance numérique qui contribue directement à leur

efficacité énergétique et à leur stratégie de durabilité.

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européen en matière de durabilité (EU ETS)

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et le service

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Avec une capacité de départ de 20 millions de briques par an, Vandersanden montre

sa volonté de faire la différence pour un secteur de la construction plus durable.

Texte & photos Valérie Couplez

CONTRÔLE PARFAIT DE LA

PRODUCTION DE BRIQUES

DE PAREMENT À EMPREINTE

CARBONE NÉGATIVE

Les Belges ont une brique dans le ventre. Chez Vandersanden, 500 millions de briques sont cuites chaque année

pour satisfaire cette demande. Cependant, le terme « cuisson » ne s'applique plus à tous les produits. En effet,

les briques de parement Pirrouet ne passent pas dans un four à forte consommation d'énergie. Elles sont plutôt

durcies dans une chambre climatique à l'aide de CO 2

. Pour la production d'un million de briques, ils retirent ainsi

150 tonnes de CO 2

des émissions d'autres processus industriels. C'est l'un des moyens utilisés par cette entreprise

familiale ambitieuse pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Vandersanden compte sur la technologie de

KROHNE pour contrôler parfaitement ce processus de carbonatation.


efficacité énergétique, la transition des produits,

la transition énergétique et le CCS (« carbon

capture and storage », ou captage et stockage

du CO 2

) », poursuit Rudi Vandormael.

44 briques toutes les 40 secondes

L'introduction du processus de carbonatation

dans les briques de parement Pirrouet illustre

parfaitement la manière dont Vandersanden

concrétise ses ambitions. Pour ce faire, l'entreprise

s'est inspirée d'Orbix, qui a développé le

processus de carbonatation. La ligne pilote et,

une fois le procédé suffisamment éprouvé, la

toute nouvelle usine Pirrouet ont été installées

sur le site de Lanklaar. Une partie des flux résiduels

minéraux purifiés par Orbix est d'abord

séchée à l'aide de la chaleur résiduelle provenant

de la cheminée de la briqueterie voisine.

Après mélange et ajout d'additifs, de colorants

et de charges, un système d'automatisation

performant presse toutes les 40 secondes

une plaque de 44 briques à partir du mélange.

Dès qu'un nombre suffisant de briques a été

collecté, le processus de carbonatation peut

commencer. ❯

Le 17 septembre 2024, l'usine de Pirrouet a été officiellement inaugurée par Johan Deburchgrave,

PDG de Vandersanden.

La carbonatation est le processus par lequel

l'hydroxyde de calcium et le dioxyde de carbone

se lient pour former du carbonate de calcium,

c'est-à-dire du calcaire dur. Il s'agit donc d'un

procédé de fabrication de briques entièrement

durable. « On part en effet d'un flux résiduel

de résidus minéraux provenant de l'industrie de

l'acier inoxydable, que l'on mélange avec du

sable et de l'eau. Nos briques de parement Pirrouet

sont ainsi composées à 80 % de matières

premières circulaires. Elles sont ensuite séchées

ici à l'aide d'électricité verte, pressées, puis

durcies dans une chambre climatique à forte

concentration de CO 2

. Un processus qui ne

nécessite d'ailleurs aucune énergie supplémentaire,

ce qui nous permet d'obtenir un produit

à empreinte carbone négative », explique Rudi

Vandormael, directeur de l'usine Vandersanden.

Penser en termes de générations

Vandersanden est une entreprise familiale dans

l'âme, forte de plus de 100 ans d'expérience.

Elle dispose de onze sites de production et

de quatorze succursales répartis en Belgique,

aux Pays-Bas, en Allemagne, en France et en

Angleterre. « Nous voulons être un partenaire

durable et innovant pour les produits produits

et solutions de façade et de voirie », résume

Rudi Vandormael. « C'est là tout l'avantage

d'une entreprise familiale : nous pouvons

penser en termes de générations plutôt qu'en

termes d'années et ainsi construire à long

terme un monde meilleur et plus durable. »

Vandersanden y associe également des chiffres

et des objectifs concrets. « D'ici 2050, nous

voulons être neutres en CO 2

. Pour y parvenir,

nous nous appuyons sur quatre piliers : notre

Entre-temps, la gamme initiale de couleurs unies a

été élargie avec des couleurs multicolores.

« Après 24 heures dans la chambre à une température de 50 à 60°C,

les briques sont durcies. Cela nécessite environ 5 tonnes de CO 2

. »


37

Cinq chambres climatiques

« Une chambre climatique (Vandersanden en

possède cinq) peut contenir au total 35 000

briques. Une fois hermétiquement fermée,

nous remplissons la chambre de CO 2

jusqu'à

atteindre une concentration de 30 %. Le CO 2

est livré sous forme liquide et transformé ici en

gaz. Une fois les conditions de processus adéquates

réunies, la réaction de carbonatation

démarre et le CO 2

est absorbé par la pierre. »

Après 24 heures dans la chambre à une température

de 50 à 60 °C, les briques sont durcies.

Cela nécessite environ 5 tonnes de CO 2

. Elles

reçoivent ensuite un revêtement protecteur

avant d'être emballées et transportées. Cette

partie de l'installation est également entièrement

automatisée.

débitmètres, Messer s'est adressé à KROHNE.

« Au départ, ils avaient opté pour une mesure

de débit par vortex. Cela fonctionnait parfaitement

en laboratoire. Cependant, à l'échelle

industrielle, il n'était pas possible de garantir le

débit minimum requis pour ce type de débitmètres.

Dans le cas d'applications fluctuantes

comme celle-ci, un débitmètre Coriolis, avec sa

large plage de mesure et sa grande précision

dans les plages de mesure élevées et basses, est

le meilleur choix »,précise Jorgen Oorts, ingénieur

technico-commercial chez KROHNE.

La sécurité avant tout

KROHNE a également recommandé d'opter

pour l'OPTIMASS 6400, un modèle équipé

de tubes de mesure courbés qui garantit une

mesure encore plus précise dans cette application.

En principe, chaque chambre climatique

nécessite un seul débitmètre, mais un débitmètre

supplémentaire a été ajouté en réserve.

Rudi Vandormael : « La sécurité est primordiale.

L'installation a été conçue de manière

à s'arrêter complètement si le débit dépasse la

plage de mesure du débitmètre. » Vandersanden

est particulièrement satisfait du fonctionnement

des chambres climatiques en général

et des débitmètres en particulier. « Ils ont déjà

fait leurs preuves en tant que solution très

robuste. Tout fonctionne parfaitement comme

il se doit. Et nous apprécions également le service

de KROHNE. »

Débitmètre Coriolis

Messer a construit la chambre climatique. Il

était essentiel d'y installer un circuit de régulation

pour surveiller la concentration de

CO 2

. « La mesure du débit détermine en fait

la stabilité du processus. Au début, le processus

est très réactif et nécessite un débit plus

important. La demande diminue au fil des

heures », explique Rudi Vandormael. Pour les

« Dans le cas d’applications fluctuantes,

un débitmètre Coriolis, avec sa large plage de mesure

et sa grande précision, est le meilleur choix. »

Chaque chambre climatique, conçue par Messer, nécessite en principe un seul débitmètre, mais en a reçu un supplémentaire en réserve.


De gauche à droite : Rudi Vandormael (Vandersanden), Jorgen Oorts (KROHNE) et Stefan Verheyen posent avec des briques Pirrouet « fraîches ».

3 000 tonnes de CO 2

par an

Avec une capacité initiale de 20 millions de

briques par an, Vandersanden montre qu'elle

est déterminée à faire la différence pour un

secteur de la construction plus durable. « Nous

donnons ainsi chaque année une seconde vie

à 30 000 tonnes de flux résiduels minéraux et

utilisons 3 000 tonnes de CO 2

», calcule Rudi

Vandormael. L'installation est déjà prévue pour

être agrandie. Avec une deuxième presse, la

capacité pourrait doubler. Les briques de parement

Pirrouet apparaissent désormais dans un

nombre croissant de projets et bénéficient d'un

carnet de commandes bien rempli. De plus en

plus d'entreprises et d'organisations adoptent

la durabilité. Elles sont notamment présentes

dans le nouveau bâtiment Living Tomorrow,

mais elles déterminent également l'apparence

du centre culturel de Neeroeteren, des magasins

Colruyt à Temse et contribuent au développement

urbain durable à Sint-Lievens-Houtem.

KROHNE a recommandé d'opter pour l'OPTIMASS 6400, un modèle avec des tubes de mesure courbés pour

une mesure encore plus précise dans cette application.

Développement en termes de

couleurs et de formats

Mais Vandersanden anticipe déjà l'avenir.

« Nous souhaitons désormais poursuivre le développement

de nos briques de parement Pirrouet,

en nous concentrant principalement sur l'optimisation

des processus et des techniques, ainsi

que sur le développement de nouveaux produits.

La gamme initiale de couleurs unies s'est désormais

enrichie d'une gamme de couleurs multiples.

Nous sommes convaincus que nos briques

de parement Pirrouet ont un bel avenir devant

elles », conclut Rudi Vandormael. ■


39

Texte Valérie Couplez | Photos Beckhoff Automation

L'USINAGE DE DEMAIN :

UNE NOUVELLE SOLUTION

D'AUTOMATISATION QUI

FONCTIONNE SANS ACCROC

Au cours des dix dernières années, peu de constructeurs de machines ont autant attiré l'attention au niveau

international que RoboJob. Grâce à ses solutions d'automatisation pour machines d'usinage, l'entreprise a rendu

l'automatisation accessible à tous les ateliers. Son dernier produit, le « Wall », montre à quoi ressemble l'industrie

4.0 dans la transformation des métaux. Un entrepôt central dans lequel les matières premières, les pièces finies, les

outils et les dispositifs de serrage trouvent automatiquement leur place, le tout contrôlé de manière infaillible par

la technologie Beckhoff.

Sam Haeverans et Enzio Cominotto : « Pour chaque choix technologique, nous avons longuement réfléchi à la manière de maximiser la flexibilité. »

40


Le nouveau siège social de RoboJob à Heist-opden-Berg,

où l'entreprise a trouvé plus d'espace

pour construire ses installations, est la meilleure

preuve de sa croissance. L'entreprise compte

désormais plus de 2 000 robots actifs dans l'industrie

métallurgique à travers le monde. « Et

dire que nous avons nous-mêmes commencé

comme entreprise d'usinage », raconte Steven

Craenen, directeur marketing. Le tournant s'est

produit il y a dix-huit ans, lorsque le directeur

n'a pas trouvé de solution appropriée pour

automatiser sa production. « Nous avons été

confrontés aux mêmes défis que ceux que

doivent affronter aujourd'hui les métallurgistes

: la contraction des marges et la pénurie

de personnel techniquement qualifié. Partant

de la question de savoir comment rendre la production

plus rapide et plus performante malgré

ces carences, y compris pour la PME du coin,

nous avons commencé à développer des solutions

d'automatisation. Non pas des systèmes

lourds destinés aux grandes séries, mais une

automatisation flexible et conviviale qui a un

impact immédiat. »

Pionniers de l'automatisation

Avec un franc succès. Les Mill-Assist et

Turn-Assist ont acquis une renommée nationale

et internationale. Outre Heist-op-den-

Berg, RoboJob est désormais également

présente en Allemagne et aux États-Unis, où

l'entreprise emploie au total une centaine

de collaborateurs. Son portefeuille ne cesse

de s'étoffer. « En fait, c'est simple : où que

vous soyez dans le monde, quelle que soit

la taille de votre entreprise, le défi est toujours

le même. Nous essayons d'y apporter

une réponse simple et accessible. Lorsque

nous nous sommes lancés dans l'aventure

en 2007, l'automatisation n'était pas encore

aussi répandue qu'aujourd'hui. Nous étions

des pionniers, car notre fondateur et actuel

PDG, Helmut De Roovere, était convaincu que

cela deviendrait une nécessité dans l'usinage.

Nous répétons aujourd'hui cette histoire avec

le Wall. C'est notre vision de ce à quoi ressemblera

l'usine du futur. Ce n'est peut-être pas

encore d'actualité dans la plupart des entreprises,

mais cela montre la direction que nous

prenons », affirme Steven Craenen.

Au cœur de la production

Qualifier le Wall d'entrepôt automatisé serait

lui faire injure. Car en réalité, il y a beaucoup

plus derrière – et à l'intérieur. Sam Haeverans,

ingénieur électricien chez RoboJob : « Il constituera

le cœur de la production. D'une simple

pression sur un bouton, l'opérateur lance le

processus. Tout ce dont il a besoin pour traiter

sa commande est préparé (matières premières,

outils, dispositifs de serrage) et réglé dans sa

machine CNC qui y est reliée. La commande

est prête ? Les pièces sont alors stockées dans

le Wall pour une utilisation ultérieure ou un

traitement supplémentaire, ou un AGV vient

chercher la commande et l'apporte à l'expédition.

Les possibilités sont nombreuses, ce qui

nécessite une nouvelle façon d'envisager votre

production. C'est pourquoi nous avons opté

pour un concept modulaire, capable d'évoluer

en fonction de vos besoins en automatisation.

Nous sommes convaincus que la prochaine

amélioration en termes d'efficacité sera obtenue

en éliminant la manutention. Et c'est exactement

ce que fait notre Wall. »

Le cerveau de la solution

Le Wall ne peut constituer le cœur de la production

que grâce à un cerveau efficace qui

coordonne l'ensemble. Bien que les utilisateurs

travaillent dans l'environnement logiciel familier

RoboJob Jobcontrol, c'est un PLC Beckhoff

(CX9020) qui assume ce rôle en coulisses.

Un choix et une collaboration qui ont vu le

jour après la crise du coronavirus, lorsque les

composants étaient rares chez les autres fabricants.

« Beckhoff était en mesure de fournir

ce dont nous avions besoin pour honorer nos

commandes. Cela a ouvert la voie, le service a

fait le reste », résume Sam Haeverans. Pour les

produits existants, il s'agit d'un simple changement

: seul le PLC entre en jeu. En revanche,

RoboJob construit ses nouveaux produits standard

sur une architecture Beckhoff complète.

Dans le cas du Wall, les protagonistes sont les

entraînements AX5000. Pour chaque module,

trois pièces sont nécessaires pour commander

chaque axe : pour retirer les produits de leur

compartiment à l'aide de bras télescopiques

(ou inversement) et pour les déplacer horizontalement

et verticalement jusqu'à leur destination

finale. ❯

Le Wall ne peut constituer le cœur de la production que grâce à un cerveau capable de tout coordonner : le PLC Beckhoff CX9020.


41

« En mettant nos idées en commun avec

l'équipe de Beckhoff, nous avons très rapidement

obtenu une validation du concept. »

Facile à utiliser à l'extérieur,

complexe à l'intérieur

La solution s'articule autour de quatre composants.

Le squelette du Wall est un profilé

de rayonnage standard de Stow. Des rails de

guidage situés en haut alimentent en énergie

le palan (la navette qui se déplace par-dessus

le rayonnage). Le palan actionne le « trayslider

» (coulisseau à plateau) à l'aide de câbles.

Le trayslider a la taille nécessaire pour actionner

un seul plateau. Vous pouvez ainsi ajouter facilement

module après module jusqu'à obtenir la

taille souhaitée pour votre production. En bas,

il reste toujours un passage disponible pour un

chariot élévateur ou un robot mobile, afin de

limiter l'impact sur le lieu de travail. Simple ?

« En théorie peut-être, mais dans la pratique,

il faut beaucoup de savoir-faire pour que cela

fonctionne de manière conviviale », sourit Sam

Haeverans. « Surtout en raison de la flexibilité

que nous avions en tête. Cela signifie que le

palan devait se déplacer aussi facilement, qu'il

y ait 5 ou 500 kilos sur le plateau et quel que

soit l'emplacement exact de ce poids sur le

plateau. Nous avons également fait appel à

Beckhoff pour mettre au point un concept de

sécurité parfaitement cohérent. Après tout, le

Wall interagit avec les opérateurs. »

Safety first

Le concept de sécurité était peut-être le plus

grand défi. Chaque poste opérateur et robot

est équipé d'un PLC et d'un contrôleur de sécurité

(EL1918) distincts qui contrôlent chacun

leur propre circuit de sécurité. Celui-ci comprend

au moins un arrêt d'urgence, mais peut

également contenir un scanner de sécurité ou

une barrière immatérielle. « Mettre en place un

système modulaire dans lequel les différents

contrôleurs de sécurité peuvent interagir sans

nécessiter de programmation supplémentaire à

chaque fois », explique Enzio Cominotto, ingénieur

commercial chez Beckhoff, pour décrire le

défi. « Pour cela, nous avons utilisé le protocole

Fail Safe over EtherCAT (FSoE) en combinaison

avec l'EAP (EtherCAT Automation Protocol).

Dans la communication Safety over EtherCAT,

le moyen de transport est considéré comme un

« black channel », ce qui signifie que le protocole

FSoE peut être transmis via n'importe

RoboJob a fait appel à Beckhoff pour mettre au

point un concept de sécurité parfaitement cohérent.

Après tout, le Wall interagit avec les opérateurs.

quelle technologie de communication – dans

ce cas-ci, via un réseau Ethernet avec communication

optique vers l'ascenseur. »

Encodeurs pour la répartition

de la charge

Deuxième défi : résoudre le problème de la

charge inégale. La plateforme élévatrice est suspendue

à deux câbles. Ceux-ci peuvent présenter

un allongement différent en fonction de la

répartition de la charge sur la plateforme. Mais

pour un fonctionnement fluide, la plateforme

élévatrice doit toujours rester parfaitement

horizontale, même lors de l'accélération ou du

ralentissement de la plateforme. Sam Haeverans

: « C'est pourquoi nous avons opté pour

des encodeurs supplémentaires (en plus de

l'encodeur du moteur) qui mesurent l'allongement

des suspensions. Un capteur d'inclinaison

détecte la charge asymétrique. La question qui

se posait alors était de savoir si nous devions

lire les encodeurs via une carte externe ou

directement sur chaque servomoteur en tant

qu'encodeur secondaire. Nous avons opté pour

la dernière solution, car la boucle de contrôle

de position s'exécute alors dans les entraînements

proprement dit et permet de choisir un

PLC légèrement moins performant. »

Qualifier le Wall d'entrepôt automatisé serait lui faire injure. Car il y a beaucoup plus derrière – et à l'intérieur.

Flexibilité maximale

Sam Haeverans : « Pour chaque choix technologique,

nous avons longuement réfléchi à

la manière dont nous pouvions maximiser la

flexibilité. En mettant nos idées en commun

avec l'équipe de Beckhoff, nous avons très rapidement

obtenu une validation du concept. À

partir de là, nous avons pu continuer seuls, mais

nous pouvions toujours compter sur l'aide d'un

collaborateur de Beckhoff si nécessaire. » ■

42


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rapide dans divers environnements de travail.

Igus est une entreprise allemande spécialisée

dans les « motion plastics » (plastiques en mouvement).

Il s'agit de produits innovants fabriqués

à partir de plastiques autolubrifiants. Ils comprennent

des chaînes porte-câbles, des câbles,

des paliers lisses, la technologie des entraînements

à vis, des guidages linéaires et des robots.

La plupart des robots industriels ont un prix

élevé. Ils ne sont donc pas rentables pour toutes

les entreprises. Igus contourne ce problème en

proposant des robots abordables sous le nom

de « Low Cost Automation ». Il s'agit d'un nom

générique désignant des robots et des appareils

d'automatisation qui sont beaucoup moins

chers que les produits similaires sur le marché.

Nouveauté dans la gamme

Low Cost Automation

Les derniers ajouts à la gamme Low Cost Automation

sont le ReBeLMove et le ReBeLMove

Pro. Tous deux sont des appareils autonomes,

capables de se déplacer de manière totalement

indépendante. « La principale raison

pour laquelle ces appareils sont utilisés dans les

usines est de compenser les pertes de temps »,

explique Joren Kestens, responsable produit

chez igus en Flandre orientale et occidentale.

« Les collaborateurs peuvent désormais se

consacrer à d'autres tâches et n'ont plus besoin

de se déplacer partout. »

Les nouveaux produits permettent non seulement

de gagner du temps, mais aussi de

réduire les besoins en main-d'œuvre. Le

ReBelMove Pro peut porter jusqu'à 200 kg et

tirer jusqu'à 900 kg. Il est même possible d'y

atteler un chariot. « Nous sommes conscients

que ni le ReBeLMove ni le ReBelMove Pro ne

peuvent supporter des charges extrêmement

lourdes », souligne Joren Kestens. « Mais sou-

La capacité de charge de 200 kg suffit pour la

plupart des entreprises.

46


« Le retour sur investissement doit être rapide.

C'est pourquoi nos produits sont environ 40 % plus rentables

que les alternatives comparables disponibles sur le marché. »

Le ReBelMove Pro avec un élévateur cobot.

vent, les entreprises n'ont pas besoin d'une

telle puissance. Pourquoi dépenser autant

d'argent pour une capacité de charge ou de

traction inutile ? »

40 % plus rentable que la

concurrence

Bien sûr, l'automatisation à faible coût doit

également rester réellement « à faible coût ».

Chez igus, la vision à ce sujet est très claire.

« Nous voulons vraiment nous démarquer de

la concurrence en proposant des produits rentables

», explique Tim Küsters, directeur marketing.

« Le retour sur investissement doit être

rapide. Nous y parvenons grâce à nos produits

qui sont environ 40 % plus rentables que les

produits comparables commercialisés par

d'autres fabricants. »

Outre l'accessibilité financière, igus mise également

fortement sur la convivialité et la facilité

d'intégration. Les ReBeLMove et ReBeLMove

Pro sont conçus pour être rapidement déployés

dans divers environnements. Les appareils

peuvent naviguer de manière totalement autonome

grâce à des capteurs intégrés et sont

commandés via une application intuitive. Cela

les rend particulièrement intéressants pour les

entreprises qui ne disposent pas de connaissances

approfondies en IT ou en robotique.

Grâce à leur caractère plug-and-play, les robots

peuvent être activés rapidement sans configuration

complexe ou infrastructure d'installation.

Ce qui rend cette solution particulièrement

intéressante, c'est sa conception modulaire.

Le ReBeLMove Pro peut être complété par

des options supplémentaires telles qu'un bras

cobot, ce qui permet des applications de type «

pick-and-place ». De plus, le client peut également

connecter le robot à des chariots de transport

ou à des systèmes de support adaptés, en

fonction de ses besoins. Grâce à cette flexibilité,

les entreprises peuvent augmenter progressivement

leur niveau d'automatisation et ce, à un

prix très avantageux. ■

Avec ce crochet, le ReBelMove Pro peut tirer jusqu'à 900 kg.


47

Le capteur de pression Gefran KMC résiste aux

vibrations et aux variations de température.

Texte KDV – Language & More | Photos Gefran

La technologie des capteurs

intelligents fait passer les engins

mobiles au niveau supérieur

Quiconque travaille dans le domaine des engins mobiles sait que la précision, la fiabilité et la durabilité ne sont

pas un luxe, mais des conditions fondamentales. Prenons l'exemple des machines agricoles, des engins de chantier

ou des grues : ils fonctionnent dans des conditions extrêmes et doivent être performants jour après jour. Gefran y

répond en proposant une large gamme de capteurs et de systèmes d’automatisation qui rendent les machines plus

intelligentes, plus sûres et plus efficaces.

L'environnement dans lequel les machines

mobiles opèrent est souvent tout sauf clément

: boue, eau, poussière, vibrations, variations de

température... Ce ne sont là que quelques-uns

des facteurs à prendre en compte lors du choix

des composants électroniques. C'est pourquoi

Gefran développe tous ses produits dans un

souci de robustesse et de fiabilité maximales.

Prenons l'exemple du nouveau capteur de position

GR3P, spécialement conçu pour offrir des

performances stables dans des environnements

soumis à des contraintes élevées. Grâce à sa

technologie sans contact à effet Hall, son indice

de protection IP67/IP69K et sa grande résistance

aux contraintes mécaniques, le GR3P est idéal

pour les applications dans lesquelles les composants

standards tombent rapidement en panne.

Outre les capteurs de position, les capteurs de

pression Gefran sont également disponibles

dans des versions avec membranes et joints

en acier inoxydable qui résistent aux fluides

hydrauliques, aux pressions élevées et aux

changements de température, indispensables

pour un fonctionnement sûr dans les excavatrices

et les engins de levage, par exemple.

Technique de mesure et de

régulation performante

Outre le GR3P, Gefran continue de s'investir

fortement dans ses produits phares : les cap-

« L'avenir des machines

mobiles est intelligent,

connecté et durable. »

teurs de pression et les capteurs de position.

Ces composants sont indispensables dans les

machines mobiles pour garantir un fonctionnement

sûr et fiable. Prenons l'exemple d'une

48


excavatrice dont le bras doit pouvoir se déplacer

avec une extrême précision, ou d'un véhicule

agricole qui effectue automatiquement

des corrections de hauteur ou de profondeur

sur la base des données des capteurs.

Grâce à l'utilisation de la technologie magnétostrictive

ou des capteurs à effet Hall, ces

mesures peuvent être effectuées avec une

extrême précision et sans usure. De plus, les

capteurs Gefran sont disponibles dans différents

boîtiers et configurations, adaptés aux

besoins des fabricants OEM.

Production italienne, qualité

internationale

Gefran est une entreprise familiale italienne

fortement axée sur l'intégration verticale. Une

grande partie de la production, de la conception

à l'assemblage final, est toujours réalisée

en Italie. Cela permet à Gefran d'offrir à ses

clients du monde entier une qualité élevée, un

travail sur mesure et une grande flexibilité.

L'accent sur la durabilité

Outre l'innovation technologique, Gefran mise

également fortement sur la durabilité. L'entreprise

utilise des matériaux durables, investit

dans des lignes de production efficaces sur le

plan énergétique et vise une approche circulaire

dans le développement de ses produits.

Cet engagement se reflète non seulement dans

le processus de production, mais aussi dans les

solutions développées par l'entreprise. En utilisant

des technologies sans contact et des capteurs

à longue durée de vie, Gefran contribue

à réduire la maintenance, les déchets et l'empreinte

écologique des utilisateurs finaux.

L'avenir des machines mobiles est intelligent,

connecté et durable. En tant que partenaire sur

mesure, Gefran joue un rôle important dans ce

domaine, avec des produits innovants conçus

pour des applications exigeantes. Le lancement

du GR3P, associé à une offre solide de solutions

de mesure et de régulation, prouve que l'entreprise

mise à la fois sur la performance technique,

la durabilité et la fiabilité. ■

Les capteurs de pression Gefran sont disponibles

dans des versions avec membranes et joints en acier

inoxydable qui résistent aux fluides hydrauliques, aux

pressions élevées et aux variations de température.

Avec plus de cinquante ans d'expérience et des

succursales dans plus de quatorze pays, Gefran

est aujourd'hui un acteur de premier plan dans

le domaine de l'automatisation industrielle et

des applications mobiles.

Performances stables dans des conditions très contraignantes : le nouveau capteur de position GR3P.

Les plus grandes installations de production de Gefran se trouvent dans le nord de l'Italie.


49

Texte Valérie Couplez | Photos Arcadel

Cinq signes indiquant que

votre gestion coûte plus

cher que vous ne le pensez

Tout chef d'entreprise connaît les performances de ses machines. Il est facile de mesurer le nombre de pièces

produites par heure et le taux de rebut. Mais qu'en est-il des coûts cachés ? Connaissez-vous, par exemple, le coût

réel du transport d'un produit du point A au point B et son impact sur votre personnel, votre productivité et, en fin

de compte, votre rentabilité ? La première étape vers une manutention efficace consiste à identifier le problème.

Reconnaissez-vous l'un des cinq signaux mentionnés dans l'article ? Dans ce cas, un dispositif d'aide au levage

Dalmec ne sera pas un luxe superflu, mais un investissement stratégique pour la santé de votre entreprise.

Le levage manuel d'objets lourds, volumineux

ou de forme peu pratique est une cause importante

de blessures liées au travail, telles que les

blessures au dos, les problèmes d'épaule et le

syndrome du canal carpien. Le coût d'une blessure

va bien au-delà des frais médicaux et des

absences prolongées. Chaque incident entraîne

une réaction en chaîne de coûts directs et indirects

: augmentation des primes d'assurance

accidents du travail, perte de productivité, coûts

de remplacement temporaire et pression supplémentaire

sur les équipes RH et sécurité. Une

seule blessure grave au dos peut avoir des conséquences

financières durables. Si vous constatez

une récidive de ce type de blessures, c'est que

votre manutention n'est pas « assez bonne ».

La solution Dalmec : un manipulateur industriel

Dalmec est essentiellement un outil ergonomique.

Il s'intègre parfaitement à l'opérateur,

mais supporte 100 % du poids de la charge.

Cette lourde boîte de 35 kg ou ce panneau

encombrant de 70 kg ne pèse plus rien dans les

mains de l'opérateur.

Signal 2 : temps de cycle

incohérents ou ralentis

La première heure de service est-elle plus productive

que la dernière ? Vous n'atteignez

systématiquement pas vos objectifs de production

? La fatigue de l'opérateur en est souvent

la cause. Quelques secondes de retard par opération

peuvent sembler insignifiantes, mais sur

des centaines ou des milliers de cycles par jour,

cela représente des heures de perte de production.

Cela peut entraîner des délais non respec-

Investir dans des dispositifs d'aide au levage ergonomiques, c'est aussi investir dans votre personnel. Cela

montre que vous accordez de l'importance à leur bien-être et que vous leur offrez un environnement de travail

moderne et sûr.

50


Les manipulateurs industriels offrent une précision et un contrôle impossibles à obtenir avec un levage manuel.

Grâce à des préhenseurs faits sur mesure, les produits sont déplacés en toute sécurité et avec précaution.

En supprimant la charge physique, un manipulateur

élimine la cause principale des retards liés à la fatigue.

tés, des coûts de main-d'œuvre plus élevés par

produit et des goulets d'étranglement dans le

flux de travail.

La solution Dalmec : en supprimant la charge

physique, un manipulateur élimine la cause

principale des retards liés à la fatigue. Les opérateurs

peuvent maintenir un rythme constant

du début à la fin.

Signal 3 : Rotation élevée du

personnel dans les postes clés

Vous devez constamment publier des offres

d'emploi pour les mêmes fonctions difficiles ?

Les taux de rotation élevés sont l'un des coûts

cachés les plus élevés dans une usine. Le remplacement

d'un seul employé peut coûter des

dizaines de milliers d'euros en recrutement,

formation et perte de productivité. Les emplois

pénibles et physiquement exigeants sapent le

moral des employés et les poussent à quitter leur

poste pour des fonctions moins contraignantes.

La solution Dalmec : investir dans des aides au

levage ergonomiques, c'est aussi investir dans

votre personnel. Cela montre que vous vous

souciez de leur bien-être et que vous leur offrez

un environnement de travail moderne et sûr.

Cela améliore la satisfaction au travail, réduit

l'absentéisme et renforce la loyauté.

Signal 4 : Niveau acceptable de

détérioration des produits

De nombreuses entreprises considèrent un certain

niveau de détérioration ou de perte comme

une « dépense inévitable ». Les produits tombent,

se rayent ou se cassent lors de leur manipulation

manuelle. Mais toute détérioration est un pur

gaspillage. Elle implique une perte de matériel,

de main-d'œuvre et d'heures de machine. Pour

les produits coûteux, cela peut représenter une

charge financière énorme.

De plus, la livraison d'un article endommagé

nuit à la satisfaction du client. La solution

Dalmec : les manipulateurs industriels offrent

une précision et un contrôle impossibles à

obtenir avec le levage manuel. Grâce à des

préhenseurs faits sur mesure, les produits sont

déplacés en toute sécurité et avec précaution,

sans dommage ni impact.

Signal 5 : Compromis sur la

qualité finale

C'est le signal le plus subtil. Si un opérateur doit

concentrer toute son attention sur le levage et

l'équilibrage d'une charge lourde, il ne peut

pas se concentrer sur les détails de la qualité

du produit. Une précision réduite peut entraîner

un assemblage incorrect, des défauts ou

des erreurs de qualité qui ne seront découverts

que plus tard. Cela entraîne des retouches,

des réclamations au titre de la garantie et une

atteinte à la réputation. La solution Dalmec :

Le fait de rendre la charge aussi légère qu'une

plume permet à l'opérateur de se concentrer

entièrement sur la précision et le contrôle de la

qualité plutôt que sur l'effort physique.

Des coûts cachés à l'investissement

stratégique

Ces cinq signaux ne sont pas des inconvénients

mineurs : ils ont un impact considérable sur

la sécurité, la productivité et la rentabilité. Un

manipulateur Dalmec est plus qu'une simple

aide au levage, c'est une solution complète

qui permet de prévenir les blessures, les pertes

de production, la rotation du personnel, les

dommages et les problèmes de qualité. Cessez

d'accepter les coûts cachés d'un processus

« suffisant ». Considérez les aides au levage

ergonomiques pour ce qu'elles sont réellement

: l'un des investissements les plus judicieux

pour l'avenir de votre entreprise. ■

« Vous reconnaissez l'un des cinq signaux mentionnés dans l'article ?

Dans ce cas, un dispositif d'aide au levage Dalmec n'est pas un luxe superflu,

mais un investissement stratégique dans la santé de votre entreprise. »


51

Texte & photos Bintz Technics

LE LAVAGE INDUSTRIEL TOURNE

À PLEIN RÉGIME GRÂCE À

L'ASSISTANCE À DISTANCE

« Petites lessives, grandes lessives, laissez tourner... » : le célèbre tube de Trafassi met immédiatement en évidence

ce qui est si important pour les blanchisseries industrielles. Partout dans le monde, ces entreprises utilisent volontiers

les machines de CLM Texfinity. Depuis plus de dix ans, le spécialiste établi à Arendonk fournit également un service

de surveillance en ligne pour chaque projet. Pour ce faire, l'entreprise utilise les passerelles Ewon Cosy de HMS

Networks, distribuées par Bintz Technics. « La combinaison de ces excellents appareils et du soutien efficace de

Bintz Technics est inestimable pour nous et nos clients », déclare Erwin Vanspauwen, PDG.

Texfinity a débuté il y a environ vingt ans en

tant que distributeur de machines à laver industrielles

d'occasion. En 2014, l'entreprise a considérablement

amélioré son modèle commercial

en développant elle-même de nouvelles solutions

pour les processus de lavage, de séchage,

de repassage et de pliage destinés aux blanchisseries

industrielles. « Grâce à une joint-venture

avec un partenaire asiatique puissant et de

qualité (CLM), nous leur confions la production,

tandis que nous nous chargeons du développement,

de la mise en œuvre et de la mise en

service. Un parc de machines de haute qualité

est d'une importance capitale pour ces blanchisseries,

qui traitent chaque jour des dizaines

de milliers de kilos de linge provenant notamment

du secteur hôtelier et des soins de santé.

Il s'agit pour elles d'investissements de plusieurs

centaines de milliers d'euros, afin qu'elles

n'aient plus besoin que de quelques profils spécifiques,

tels que des opérateurs, du personnel

de tri et des plieurs de serviettes », témoigne

Erwin Vanspauwen.

Chaque installation CLM Texfinity est équipée

en série d'un système de surveillance en ligne via Ewon.

CLM Texfinity gère des projets sur tous les

continents, du Chili à Vladivostok. « La question

que nos clients nous posent à juste titre à

chaque fois est de savoir comment nous abordons

la question du service. Depuis 2012, nous

avons une réponse toute prête à cette question.

Cette année-là, nous avons commencé à fournir

en standard une passerelle Ewon Cosy pour

chaque projet. »

Automatisation

Erwin Vanspauwen a trouvé ce produit après

une étude de marché minutieuse, au cours de

laquelle il a découvert que l'offre de produits

de qualité était alors très limitée. « Ewon, qui

fait désormais partie de HMS Networks, était

le seul à pouvoir répondre à nos besoins. Nous

avons trouvé ces produits chez Bintz Technics,

qui distribue et assure le support technique de

ces solutions d'automatisation. »

CLM Texfinity développe des machines innovantes pour les processus de lavage, de séchage, de repassage et

de pliage.

Depuis plus de cinquante ans, l'entreprise

de Zaventem se consacre à la fourniture de

composants industriels pour l'automatisation.

« Nous fournissons notamment des fabricants

de machines, des sociétés d'ingénierie, des intégrateurs

industriels, des utilisateurs finaux et

des institutions publiques », explique Maxime

Blanchard, responsable marketing et communication

chez Bintz Technics. « L'offre d'Ewon

s'inscrit parfaitement dans ce cadre. Ces rou-

52


aussi bien toutes les machines utilisées dans

un processus de blanchisserie. »

Les blanchisseries industrielles traitent chaque jour

des dizaines de milliers de kilos de linge pour des

secteurs tels que les soins de santé et l'hôtellerie.

L'approche actuelle est beaucoup plus efficace,

pour toutes les parties. « S'il y a des temps d'arrêt,

nous pouvons les réduire au strict minimum

grâce aux possibilités étendues de l'accès à distance.

C'est très rentable. De plus, cela nous rassure

de pouvoir compter sur l'excellent support

de Bintz Technics. Si un Ewon ne fonctionne pas

correctement – ce qui est très rare –, nous pouvons

compter sur le service d'assistance de notre

partenaire à Zaventem, où l'ingénieur support

Dries Debouver nous offre le service adéquat. On

peut affirmer sans crainte qu'un Ewon est devenu

pour nous aussi indispensable qu'un smartphone

pour un être humain. Les appareils plug-andplay

fonctionnent de manière très intuitive et ne

nécessitent en outre que peu de formation. »

« Une assistance en ligne rapide réduit

considérablement les temps d'arrêt chez les clients. »

teurs VPN industriels ont été développés pour

contrôler et commander à distance et en toute

simplicité des machines et des installations. »

La valeur ajoutée d'Ewon s'est immédiatement

fait sentir de manière très positive chez CLM

Texfinity. « C'est assez simple : sans un tel routeur

VPN industriel, nous ne nous lancerions

même plus dans un projet. Nous obligeons

chaque client à en faire installer un, ce qu'ils

font sans broncher, car ils comprennent immédiatement

à quel point il est précieux. »

Service rapide

Grâce aux appareils Ewon, les techniciens de

CLM Texfinity ont accès à tout moment et en

un clin d'œil à l'ensemble du parc de machines

d'un client. « Si un problème survient quelque

part, un simple appel téléphonique du client

suffit pour nous mettre immédiatement au travail.

Nous pouvons en effet consulter tous les

écrans et PLC de chaque client sur nos ordinateurs

portables, tablettes et smartphones. Il est

donc toujours possible d'accéder à distance au

cœur d'une machine et de prendre le contrôle

des écrans. En quelques clics, nous voyons où

se situe le problème et pouvons immédiatement

prendre les mesures appropriées en ligne.

Nous parvenons à analyser le problème en un

rien de temps et à le résoudre rapidement. Cela

nous permet d'intervenir très rapidement et de

manière adéquate. »

C'est une différence énorme par rapport à

avant. « À l'époque, il y avait deux possibilités :

soit le client nous appelait, nous expliquait du

mieux possible le problème et nous proposions

une solution sur cette base. C'était en

fait du travail à l'aveuglette, car nous devions

nous fier entièrement aux informations fournies

par le client et n'avions donc aucune certitude

que la solution proposée serait efficace.

La deuxième alternative consistait à se rendre

sur place, mais cela prenait beaucoup plus de

temps et ne garantissait pas non plus le succès,

car tous les techniciens ne connaissent pas

Nouvelles possibilités

Erwin s'attend à ce que les routeurs VPN industriels

prennent encore plus d'importance à l'avenir.

« Ces appareils conviviaux offrent d'énormes

possibilités. À l'heure actuelle, nous n'exploitons

pas encore toutes leurs fonctionnalités. Ils permettent,

par exemple, de planifier la maintenance

préventive sur la base des informations

qu'ils génèrent. Nous présumons que davantage

de clients en comprendront la valeur ajoutée à

terme. Nous recevons déjà régulièrement des

demandes de blanchisseries qui souhaitent

obtenir davantage de données des appareils afin

d'améliorer encore les performances de leurs

processus opérationnels. Nous transmettons

également ces commentaires à Bintz Technics,

ce qui, grâce à l'excellente communication avec

le fabricant, nous permettra sans aucun doute

de bénéficier régulièrement, dans les années à

venir, de mises à jour qui augmenteront encore

la satisfaction de nos clients et la nôtre. » ■

Les appareils Ewon sont devenus aussi indispensables pour CLM Texfinity qu'un smartphone dans la vie

quotidienne.


53

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WE KEEP YOUR APPLICATIONS GOING

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Texte Festo Belgium NV | Photos Festo Belgium NV

Conseils pour améliorer les

performances de votre prochain

système d'entraînement électrique

L'automatisation électrique peut offrir une efficacité, une cohérence et une précision accrues par rapport à la

pneumatique traditionnelle dans de nombreuses applications d'automatisation industrielle. Cependant, de simples

oublis lors de la conception et de la spécification peuvent entraîner de graves problèmes, transformant votre rêve

d'automatisation électrique en « axe du mal », selon le spécialiste de l'automatisation industrielle Festo.

« Les erreurs que nous constatons couramment

comprennent des moteurs sous-dimensionnés

sur les axes verticaux, des rapports de transmission

incorrects et un mauvais alignement

des guides, ce qui entraîne des performances

machines sous-optimales et des défaillances

prématurées des composants », explique Ben

Lloyd, chef de produit EA chez Festo. Les répercussions

pour les utilisateurs finaux peuvent

inclure une consommation d'énergie plus

élevée, des coûts de maintenance accrus et une

productivité réduite.

Sur la base des conclusions d'enquêtes sur

les défaillances prématurées des composants,

Festo a compilé les 10 erreurs les plus courantes

avec les axes électriques, un guide téléchargeable

gratuitement qui identifie les erreurs

courantes et offre des conseils sur les meilleures

pratiques pour optimiser les performances des

systèmes d'automatisation électrique. Voici les

principaux conseils de Festo :

1. Tenir compte des vibrations

Lorsqu'ils choisissent un axe linéaire, les prescripteurs

se réfèrent à juste titre à la fiche

technique du fabricant pour obtenir des informations

sur les paramètres de puissance et de

couple appropriés. Cependant, les conditions

environnementales telles que les vibrations

doivent également être prises en compte

afin de garantir la durée de vie souhaitée. Si

les conditions environnementales ne sont pas

prises en compte, la durée de vie réelle peut

être beaucoup plus courte que prévu, sur la

base de la puissance et du couple choisis.

Cet axe électrique n'était pas aligné avec suffisamment de précision dans le système, ce qui a finalement

entraîné la défaillance de la cassette à recirculation de billes. Le guidage de l'axe a subi des dommages

importants et plusieurs roulements à billes sont sortis de la cassette.

Il est possible d'obtenir des prévisions plus

précises de la durée de vie des composants en

appliquant un facteur spécifique à la charge,

en fonction des vibrations attendues, lors des

calculs. Ce facteur se situe entre 1³ et 2³, et

56


(advertorial)

indique l'impact des vibrations sur la durée de

vie. La fiche technique de chaque composant

indique comment calculer l'impact des vibrations

sur la durée de vie.

2. Assurez une lubrification

complète

Les composants d'automatisation électriques

doivent parfois effectuer des mouvements très

courts et précis de manière répétée. Cela peut

poser des problèmes de lubrification efficace,

ce qui entraîne le collage ou la défaillance des

composants. Par exemple, un entraînement à

vis à billes dispose d'un réservoir de graisse qui

assure la lubrification continue de l'entraînement

pendant son fonctionnement. Dans les

applications où seule une longueur de course

très limitée est utilisée, les billes de l'ensemble

vis à billes ne bougent pratiquement pas et ne

sont donc pas recouvertes de graisse neuve.

Dans de tels cas, une course prolongée, ou

« course de lubrification », doit être effectuée

périodiquement. Idéalement, cette action devrait

être programmée dans le logiciel de la machine :

par exemple, à la fin de chaque quart de travail

ou de chaque série de production. Les exigences

en matière de lubrification doivent être prises en

compte lors de la phase de conception afin de

garantir qu'un mouvement sur une longueur de

course plus longue soit possible.

3. Performances thermiques

Le modèle thermique du moteur et de l'entraînement

joue un rôle important dans le choix

correct de l'entraînement. Les cycles de chauffage

et de refroidissement sont généralement

influencés par le fait que l'application nécessite

Les systèmes cartésiens sont souvent utilisés en raison de leur grande surface de travail, de leurs vitesses

élevées et de leur conception simple. De petites erreurs lors de la phase de conception peuvent avoir un

impact important sur les performances. Consultez les conseils dans la rubrique « erreurs les plus fréquentes »

pour les éviter.

un fonctionnement continu ou intermittent de

l'entraînement électrique. Dans les applications

à fonctionnement intermittent, les composants

ont le temps de refroidir. Cela a un impact positif

sur leur durée de vie, ce qui signifie qu'il est

souvent possible de choisir une version moins

puissante que pour un fonctionnement continu.

L'outil Electric Motion Sizing de Festo aide les

prescripteurs et les constructeurs de machines

à prendre cela en compte. Les utilisateurs n'ont

qu'à saisir les temps d'arrêt entre les mouvements

ainsi que d'autres exigences typiques

de l'application, telles que le mouvement, la

masse et la vitesse. L'outil en ligne fournit des

conseils supplémentaires utiles, indépendants

du fabricant, à prendre en compte dans la

conception de nouvelles machines.

La prise en compte des vibrations, de la lubrification

et des performances thermiques ne

représente que trois façons d'améliorer les performances

et le cycle de vie de votre entraînement

électronique. Cependant, pour offrir une

vue d'ensemble plus large, Festo a rassemblé

d'autres conseils, basés sur son expérience dans

ce domaine, et les a compilés dans un guide

téléchargeable gratuitement intitulé « Les dix

erreurs les plus courantes avec les axes électriques

». Utilisez-le la prochaine fois que vous

concevrez un système afin d'éviter les erreurs

évitables et de garantir que vos entraînements

électriques durent toute

leur durée de vie.

Les axes électriques ont une durée de vie calculée et testée. Celle-ci est influencée négativement par les facteurs

décrits ici. Les vibrations, la température, le couple, l'alignement, etc. sont des facteurs importants à prendre

en compte lors du calcul et du choix des composants afin d'atteindre la durée de vie prévue.

Le guide « Les dix erreurs

les plus courantes avec

les axes électriques »

de Festo peut être téléchargé

ici : ■


57

Texte Valérie Couplez | Photos Schneider Electric

« L'AVENIR DU CONTRÔLE DE

MOUVEMENT EST OUVERT, ÉVOLUTIF

ET AXÉ SUR LES DONNÉES »

L'automatisation industrielle évolue à un rythme effréné. Et c'est une nécessité : les défis auxquels sont confrontés

les constructeurs de machines et les utilisateurs finaux ne sont en effet pas négligeables. Les machines doivent être

plus efficaces sur le plan énergétique, offrir plus de flexibilité, être commercialisées plus rapidement et, si possible,

répondre à toutes les exigences en matière de cybersécurité et de durabilité. « Le contrôle de mouvement est donc

devenu encore plus crucial. Mais il n'est plus purement mécanique comme autrefois. Il s'agit désormais de systèmes

avancés et complexes qui combinent matériel et logiciels. L'avenir du contrôle de mouvement est ouvert, évolutif et

axé sur les données », résume Jochen Weiland, vice-président du contrôle de mouvement chez Schneider Electric.

Le contrôleur Modicon M660 est une

approche radicalement innovante dans

laquelle Schneider Electric combine le contrôle

de mouvement, l'informatique de pointe et la

cybersécurité dans un seul appareil.


Jochen Weiland : « C'est ce que nous voulons en tant qu'entreprise. Aider nos

clients, nos collaborateurs et notre environnement à aller de l'avant ».

Le module EcoStruxure Automation Expert – Motion est l'environnement

d'ingénierie du futur, car il intègre déjà tous les outils dont vous avez besoin, y

compris l'IA et les jumeaux numériques.

Il travaille depuis le site de Marktheidenfeld en

Allemagne, le centre d'innovation de Schneider

Electric dédié à la technologie du contrôle de

mouvement. Il y accueille régulièrement, avec

son équipe, des clients belges et néerlandais

afin de construire ensemble cet avenir. « Nous

croyons fermement à la standardisation et aux

systèmes ouverts. Depuis des années, nous

choisissons des normes ouvertes pour développer

notre architecture d'automatisation. Nous

sommes actuellement en train de redéfinir notre

portefeuille afin que les utilisateurs puissent

travailler dans un environnement d'ingénierie

unique, avec une plateforme de contrôle et un

système I/O uniformes, ainsi qu'une approche

système qui répond aux besoins des constructeurs

de machines et des utilisateurs finaux,

quels qu'ils soient. Que ce soit avec les technologies

existantes ou nouvelles. Cela permettra

à l'utilisateur de passer facilement à l’échelle

supérieure s'il souhaite ajouter des fonctionnalités

à ses machines. »

Intégration transparente du

mouvement et des données

Un premier exemple de cette nouvelle approche

est déjà disponible sur le marché : le contrôleur

innovant Modicon M660. Il a reçu un accueil

particulièrement chaleureux de la part des

entreprises qui l'ont déjà adopté. « Parce que

le Modicon M660 est bien plus qu'un simple

contrôleur dernier cri offrant des performances

légèrement supérieures à celles de la génération

précédente. Il s'agit d'une approche radicalement

innovante qui combine le contrôle du

mouvement, l'edge computing et la cybersécurité

dans un seul appareil. Cela permet une

intégration transparente de la commande, du

traitement des données et de la communication

en temps réel. Une approche qui a d'ailleurs été

développée sur la base des commentaires des

clients. » Pour rendre cela possible, Schneider

Electric fait œuvre de pionnier avec un système

d'exécution 64 bits. « Cela nous permet de

franchir une nouvelle étape en matière de puissance

de calcul et de vitesse. »

Jumeaux numériques

Une base idéale pour mettre en place même les

applications de contrôle de mouvement les plus

avancées. Mais comment les programmer ?

Schneider Electric répond à cette question

avec EcoStruxure Automation Expert – Motion

Module. « L'environnement d'ingénierie du

futur, car tous les outils dont vous avez besoin

y sont déjà intégrés. Grâce à cette intégration

directe, vous disposez immédiatement de

toutes les données nécessaires pour construire

des machines plus numérisées. » Jochen Weiland

mentionne deux de ces outils : l'intelligence

artificielle et les jumeaux numériques.

« Avec un jumeau numérique, un client peut

concevoir et optimiser une machine sans avoir

à construire un prototype. Pour nos clients qui

l'utilisent déjà, cela permet un gain de temps

de 30 à 60 %. Mais cela nécessite également

moins de matériaux, ce qui contribue à réduire

les coûts et l'empreinte carbone. » EcoStruxure

« Grâce à un jumeau numérique,

un client peut concevoir et optimiser une machine

sans avoir à construire de prototype. »

Automation Expert se distingue également par

son évolutivité. « Les connaissances que les

clients y ont déjà accumulées restent préservées.

Mais vous pouvez aussi facilement ajouter de

nouveaux logiciels si vous souhaitez étendre les

fonctionnalités de la machine ultérieurement.

Nouveau système I/O

Le troisième élément de l'histoire est le système

I/O. « Auparavant, les signaux sortaient simplement

comme ils entraient. Mais aujourd'hui,

votre système I/O joue un rôle central dans la

capture complète des données au sein de votre

machine et dans la communication à l'extérieur

de celle-ci. Avec le Modicon Edge I/O NTS, nous

avons développé une solution qui répond déjà

aux exigences de la loi sur la cyber-résilience. Il

permet de connecter 1 à 250 modules sur un

seul îlot, le tout basé sur Ethernet et OPC UA,

et entièrement cybersécurisé. Très flexible et

également très évolutif, car même les appareils

de bus de terrain classiques peuvent être

connectés sans avoir besoin d'une passerelle.

Durabilité et efficacité

Avec ces trois éléments constitutifs dans son

portefeuille, Schneider Electric s'engage à

accompagner ses clients vers un avenir ouvert,

flexible et évolutif. « Au-delà du matériel et des

logiciels, nous nous considérons comme un

partenaire qui aide ses clients à améliorer leurs

machines en leur fournissant des conseils, une

assistance et des services. Car en fin de compte,

la durabilité va de pair avec l'efficacité. Opter

pour l'électrification avec servo plutôt que pour

la pneumatique ou l'hydraulique, par exemple,

permet non seulement de réduire la consommation

d'énergie, mais aussi d'améliorer la précision

et la flexibilité. Notre servotechnologie,

pour laquelle nous allons bientôt déployer une

approche de plateforme similaire, peut donc

contribuer à une plus grande durabilité. C'est

ce que nous voulons en tant qu'entreprise.

Aider nos clients, nos collaborateurs et notre

environnement à aller de l'avant. » ■


59

Systèmes d'échantillonnage et d'analyse de haute qualité pour les centrales électriques, les raffineries et l'industrie chimique.

Texte Evi Husson | Photos Elscolab

Effectuer une analyse du

cycle vapeur-eau en toute

sécurité et efficacité

Dans de nombreux processus industriels où la vapeur joue un rôle clé dans

la production, il est essentiel de surveiller en permanence la qualité de l'eau,

car celle-ci doit répondre à des exigences strictes. Une analyse du cycle

vapeur-eau (analyse SWAS) est donc importante. Kevin Boels, Sales Support

Manager Process chez Elscolab, nous explique cette technique plus en détail.

Garantissez une qualité optimale de votre vapeur.

« L'analyse continue du pH, de la conductivité

et de l'oxygène dissous est inscrite dans

l'ADN d'Elscolab. Or ces trois paramètres

sont justement les plus importants pour un

cycle vapeur-eau », entame Kevin Boels. « La

vapeur est le moteur de nombreux processus

qui se déroulent dans les centrales électriques,

les raffineries et l'industrie chimique. L'eau est

chauffée pour produire de la vapeur, dont la

température peut dépasser 500 degrés sous

haute pression. À un moment donné, la vapeur

se condense à nouveau, après quoi le cycle

peut reprendre. Il est important que l'eau utilisée

dans le cycle vapeur-eau soit de haute qua-

lité. En effet, les contaminations ont un impact

négatif sur les conduites ou les composants du

circuit de vapeur. Si la qualité est bonne, vous

êtes à l'abri des temps d'arrêt indésirables en

cas de rupture de pièces. C'est pourquoi une

analyse et une surveillance continues sont souhaitables,

afin de pouvoir réagir rapidement et

de manière adéquate en cas de changement.

Après tout, mesurer, c'est savoir. »

Analyse SWAS

Une analyse du cycle vapeur-eau ou analyse

SWAS vous permet de mesurer différentes

valeurs à partir d'un échantillon de vapeur,

60


d'eau d'alimentation, d'eau de chaudière ou

de condensat. « Lorsque vous prélevez un

échantillon, celui-ci présente encore les conditions

actuelles présentes dans les processus,

telles qu'une pression élevée, une température

élevée, etc. Il est nécessaire de le refroidir

et de réduire la pression avant de procéder à

l'analyse. Les analyseurs proposés par Elscolab

dans sa gamme de produits garantissent

un prélèvement d'échantillons en toute sécurité.

Le système SWAS de Dr. Thiedig est ainsi

équipé de refroidisseurs d'échantillons. Ceux-ci

sont conçus conformément aux directives VGB/

DGRL et ASTM, fabriqués en acier inoxydable

de haute qualité et résistent à 600 °C et 400

bar. Afin de garantir la sécurité de l'utilisateur,

tous les composants pouvant être manipulés,

tels que les vannes et les soupapes, sont protégés

contre les contacts accidentels. Les systèmes

peuvent être équipés, selon les besoins,

de vannes d'arrêt de sécurité pour les situations

d'urgence, de régulateurs de contre-pression et

de manomètres, de thermomètres et de débitmètres,

de filtres et d'échangeurs d'ions.

Facilité d'entretien

Par ailleurs, une attention particulière a été

accordée à la facilité d'entretien lors de la

conception des instruments d'analyse du Dr

Thiedig. « Les refroidisseurs doivent uniquement

être détachés par le haut et sont faciles à

démonter. Ces produits se distinguent par leur

flexibilité en matière de sécurité », explique

Kevin Boels.

Au moins cinq ans sans problème

Une analyse SWAS permet de mesurer différentes

valeurs : pH, conductivité, oxygène dissous,

sodium, silice ou phosphate. « Pour les

chaudières, par exemple, il est important que

le pH soit supérieur à sept, car un pH inférieur

réagit de manière agressive sur les conduites.

Pour y parvenir, des produits chimiques sont

ajoutés afin d'optimiser la durée de vie de la

Mesurer, c'est savoir : optez pour la bonne analyse.

« En fonction de la demande ou des besoins,

différents analyseurs sont assemblés pour former

une solution spécifique au client.»

chaudière, ce qui a également un effet sur la

conductivité. C'est pourquoi, en plus d'une

mesure du pH, une mesure des cations est

nécessaire. Pour déterminer la conductivité

avant d'ajouter des produits chimiques, vous

pouvez faire passer l'échantillon à travers une

colonne de résine après refroidissement. Afin

d'éviter de devoir remplacer régulièrement la

résine, la déionisation électronique continue

assure une régénération automatique. Cela

permet à l'utilisateur d'utiliser le système sans

problème pendant au moins cinq ans. »

Dans certains cas, vous souhaitez également

éliminer le CO 2

. « La DCC (Degassed Cation

Conductivity) est également possible. Elle vous

permet de détecter plus rapidement si l'eau a le

degré de pureté adéquat pour être transformée

en vapeur. »

Panneaux SWAS modulaires : sur un rack, intégrés dans un panneau ou dans un conteneur.

Modularité

Les analyseurs sont modulaires. En fonction de

la demande ou des besoins, différents analyseurs

sont assemblés pour former une solution

spécifique au client. « Lorsque nous démarrons

un projet avec un client, nous cartographions

tous les aspects de l'eau de refroidissement.

Échantillonnage, refroidissement, réduction

de pression, échangeurs d'ions, régulateurs de

débit, tout est pris en compte. Nous effectuons

également des calculs de refroidissement, afin

de garantir, grâce à nos nombreuses années

d'expérience et d'expertise, que les instruments

que nous proposons sont adaptés au

projet du client. » ■


61

Lors du salon Labelexpo, Lenze mettra l'accent sur

l'automatisation des flux de travail d'ingénierie afin de

réduire les processus manuels, de raccourcir les temps

de réglage et d'assurer une production rentable de

petites séries avec un grand nombre de variantes.

Texte Valérie Couplez | Photos Lenze

Technologie d'entraînement

évolutive et automatisation

de bout en bout

La dernière édition du salon Labelexpo, plus grande que jamais, s'est déroulée pour la première fois à Barcelone et

non à Bruxelles. Un nouveau décor, mais les mêmes atouts. En tant que partenaire expérimenté des constructeurs

de machines, Lenze connaît en effet les défis de cette industrie, des flux de travail numériques et de l'impression à la

demande aux solutions d'emballage durables. Elle y répond avec une série ouverte de technologies d'automatisation

et d'entraînement qui offrent une liberté maximale dans la conception des machines tout en étant conformes aux

nouvelles exigences en matière de durabilité et de numérisation.

Lenze se sentait comme un poisson dans

l'eau au salon Labelexpo, cette année au

stand 4E53. Marc Vissers, directeur marketing

et communication EMEA Ouest chez Lenze,

explique pourquoi : « Si l'on remonte aux

débuts de l'entreprise, nous avons déjà près

de 80 ans d'expérience dans les applications

d'enroulement. C'est encore aujourd'hui l'un

des principes fondamentaux de ce marché. »

En jetant un œil sous le capot moteur chez de

nombreux exposants proposant des machines

d'emballage au salon Labelexpo, on trouvait

forcément la technologie Lenze. « Un salon

où nous étions donc tout simplement parmi

nos clients avec une technologie innovante

qui optimise de manière holistique le processus

d'impression numérique, de la préparation

à la finition. Car c'est aussi ce que nous faisons

dans la pratique. Avec nos clients, nous

convainquons le client final que notre technologie

offre une valeur ajoutée. Lors du salon

L'i650 motec dispose d'une fonction de positionnement intégrée et d'un PLC logique, idéal pour les

réglages de format, les tables élévatrices ou les enrouleurs de film. La récupération d'énergie intégrée offre

une efficacité supplémentaire.

62


Labelexpo, nous nous sommes concentrés sur

l'automatisation des flux de travail d'ingénierie

afin de réduire les processus manuels, de

raccourcir les temps de réglage et d'assurer

une production rentable des petites séries avec

un grand nombre de variantes », explique

Marc Vissers.

Concepts de machines modulaires,

flexibilité maximale

Et c'est nécessaire. Le secteur de l'impression

et de la conversion n'est pas épargné

par la crise et doit faire face à une baisse des

marges. « Le secret réside dans la standardisation,

la modularisation et l'évolutivité des

machines. C'est vraiment ce que demande le

marché. » Jörn Krimpenfort, global segment

manager converting & printing, confirme :

« Nos clients sont soumis à une pression croissante

pour réagir toujours plus rapidement

aux exigences changeantes du marché. C'est

pourquoi nous les aidons à mettre en œuvre

des concepts de machines modulaires, avec

une technologie d'entraînement évolutive, une

automatisation de bout en bout et une plateforme

logicielle standardisée. Cela permet de

modéliser de manière flexible les variantes de

machines, d'activer ou de désactiver des fonctions

selon les besoins et d'apporter des modifications

de manière efficace, même pendant

le fonctionnement. »

Un puissant contrôle de

mouvement pour toutes les

exigences des machines

Des concepts de machines qui seront tout aussi

pertinents demain qu'aujourd'hui. Lenze a également

présenté à Labelexpo le matériel et les

logiciels qui rendent cela possible. La puissante

série de contrôles de mouvement i950-servodrive

en est un excellent exemple. « Idéal

pour ceux qui accordent de l'importance à la

précision des mouvements, à la flexibilité du

choix des moteurs (servo ou CA), aux systèmes

de bus de terrain et de rétroaction modulaires,

ainsi qu'aux fonctions de visualisation et de

sécurité intégrées », résume Jörn Krimpenfort.

Grâce à son PLC embarqué et à la possibilité

d'activer des fonctions directement dans la

machine, l'i950 soutient le développement de

concepts de machines modulaires – efficaces,

évolutifs et pérennes.

Des performances en harmonie avec

l'efficacité énergétique

Lenze propose également à ses clients des solutions

bien pensées, intelligentes et rentables en

matière d'efficacité énergétique et de transparence

des systèmes. Le nouveau système

d'entraînement IE5/IE6 combine le variateur

de fréquence décentralisé i650 motec avec le

moteur synchrone m550. « Le moteur est aussi

facile à utiliser qu'un moteur asynchrone, mais

offre un rendement nettement supérieur grâce

à son aimant permanent et à sa régulation

précise. La combinaison du moteur, du réducteur

et du variateur réduit les pertes du moteur

jusqu'à 60 % et offre un couple de surcharge de

300 % », détaille Jörn Krimpenfort en énumérant

quelques-uns des avantages. L’i650-motec

dispose d'une fonction de positionnement intégrée

et d'un PLC logique, idéal pour les réglages

de format, les tables élévatrices ou les enrouleurs

de film. La récupération d'énergie intégrée offre

une efficacité supplémentaire. ■

Grâce à son PLC embarqué et à la possibilité d'activer

des fonctions directement dans la machine, l'i950 favorise le

développement de concepts de machines modulaires, efficaces, évolutifs et pérennes.

« Le secret réside dans la standardisation, la modularisation

et l'évolutivité de vos machines. C'est vraiment ce que demande le marché. »


63

Texte Johan Debaere | Photos Technolec/Moxa

LISTE DE CONTRÔLE

POUR UN RÉSEAU

INDUSTRIEL SÉCURISÉ

Des produits numériques sécurisés sont indispensables pour concevoir des produits OT et des systèmes industriels

sécurisés. Les équipements réseau sont l'un des composants essentiels des produits numériques OT. En tant

qu'expert dans le domaine des réseaux industriels, Moxa a élaboré une liste de contrôle pour aider les utilisateurs

à choisir les équipements réseau appropriés, à mettre en place une protection multicouche et à gérer efficacement

les équipements réseau. Cela permet de sélectionner les meilleures solutions pour créer un réseau industriel sécurisé

pour les systèmes et produits OT.

Moxa propose une gamme complète

d'appareils sécurisés pour la

mise en place de réseaux sécurisés.

« Des appareils sécurisés constituent la base

d'un réseau industriel sécurisé. C'est pourquoi

il est préférable d'opter pour des produits

dotés d'une authentification forte pour la vérification

d'identité et le contrôle d'accès, qui

désactivent en outre les paramètres par défaut

non sécurisés et les services inutilisés. Vérifiez

également que le pack comprend un manuel

sur la sécurisation des appareils réseau »,

explique Karel Mus de Technolec. « Afin d'accroître

la confidentialité et de réduire le risque

de modifications non autorisées, les données

de configuration doivent être cryptées. Vérifiez

également les systèmes autorisés avant qu'ils

n'accèdent au réseau et puissent communiquer

avec d'autres appareils. Mon conseil :

recherchez un fournisseur qui met en œuvre

un cycle de développement sécurisé et conçoit

ses appareils réseau conformément aux

normes industrielles de cybersécurité telles que

la norme CEI 62443-4-2. »

Protection et gestion efficace

du réseau

Un autre aspect important est la sécurité de

l'infrastructure réseau. Pensez, par exemple,

à la mise en place de sous-réseaux pour isoler

les problèmes potentiels et éviter ainsi de perturber

l'ensemble du réseau, au contrôle des

connexions externes pour protéger les données

OT sensibles ou au filtrage du trafic non autorisé

et au blocage des accès non autorisés. Ce

ne sont là que quelques exemples, mais en fin

de compte, une protection multicouche est la

meilleure solution.

« Accordez également toute l'attention nécessaire

à la gestion de ce réseau. Veillez, par

exemple, à ce que tous les appareils soient

configurés selon le niveau de sécurité requis et

informez les utilisateurs s'il existe des systèmes

dont la configuration n'est pas sécurisée. Il est

64


en outre important de contrôler régulièrement

ce réseau à la recherche d'appareils inconnus

et d'effectuer périodiquement des évaluations

de sécurité de tous les appareils connectés afin

de préserver l'intégrité totale du réseau. Enregistrez

également les événements critiques, tels

que les redémarrages, les connexions ou les

modifications de configuration, ainsi que les

événements de sécurité. Comparez les configurations

réseau avant et après les incidents afin

d'en déterminer la cause et assurez-vous de disposer

d'une sauvegarde authentique des paramètres

de configuration pour une récupération

rapide après les incidents de sécurité. Et ce n'est

pas tout », poursuit Karel Mus. « Il est clair que

la gestion quotidienne de la sécurité du réseau

et la prévention des menaces constituent une

tâche colossale. Utilisez donc un outil de gestion

de réseau pour planifier, mettre en œuvre,

surveiller et maintenir la sécurité du réseau. »

Minimiser les risques de

cyberattaques

Moxa propose des équipements sécurisés et

accorde une attention constante à la sécurité

de l'infrastructure réseau. Le PSIRT permet de

réagir rapidement en cas de nouvelle notification

de vulnérabilité de l'un des appareils du

fabricant. Grâce à un contrôle strict de la version

logicielle et à des analyses de sécurité régulières

du micrologiciel, ils minimisent également les

risques de cyberattaques. De plus, les produits

sont également équipés de fonctions de sécurité

permettant notamment de valider l'intégrité et

l'authenticité du micrologiciel et des processus

de démarrage (Secure Boot), de vérifier l'identification

des utilisateurs lors de la connexion en

fonction de différents privilèges ou de contrôler

quels appareils ont accès au réseau et peuvent

communiquer avec d'autres systèmes.

« Investissez dans des équipements sécurisés

et veillez à toujours assurer une protection

multicouche de l'infrastructure réseau. »

MXview One est un logiciel de gestion de réseau développé par Moxa.

« Mettez également en place une protection

multicouche. Utilisez des pare-feux pour accéder

au réseau afin de bloquer les cyberattaques,

ainsi que des VLAN et des sous-réseaux afin

de garantir la fiabilité des communications.

Enfin, protégez les équipements plus anciens

contre les actions malveillantes à l'aide d'un

IPS industriel », conclut Karel Mus. « Pour

terminer, il est important d'avoir en permanence

une vision claire de l'état du réseau. Il

existe, par exemple, des outils permettant de

surveiller la sécurité du réseau via un tableau

de bord, de contrôler le flux de données entre

les appareils du réseau, de gérer de manière

centralisée les comptes et les mots de passe

de plusieurs appareils, de détecter les produits

qui n'apparaissent pas dans la topologie

actuelle, de visualiser le niveau de sécurité

des appareils et de fournir simultanément des

suggestions pour des paramètres sécurisés ou

de gérer les équipements du réseau avec des

sauvegardes et des correctifs de micrologiciel.

Moxa aide ainsi les utilisateurs à mettre en

place des réseaux industriels sécurisés. » ■

Une protection multicouche est la meilleure solution pour protéger efficacement les réseaux contre d'éventuelles cyberattaques.


65

Texte Faulhaber | Photos Faulhaber

Une précision maximale

pour le dosage, l'analyse

et le diagnostic

Automatisation d’équipements de laboratoire – moteurs C.C.

La médecine moderne repose sur des diagnostics rapides et précis. Qu’il s’agisse d’examens de routine ou d’urgences,

les procédures d’analyse fournissent les données essentielles pour choisir un traitement adéquat. Ces diagnostics

s’appuient sur l’examen de sang, d’urine ou d’autres liquides biologiques, réalisés soit dans de grands laboratoires

centralisés, soit directement sur site grâce à des systèmes de test sur les lieux de soin (PoC). Dans les deux cas,

efficacité, rapidité et fiabilité sont essentielles. Pour répondre à la demande croissante d’analyses précises, les

laboratoires misent de plus en plus sur l’automatisation. Tant pour l’agitation, la mise en température, le dosage

que le transport d’échantillons, les systèmes automatisés réduisent l’intervention humaine et augmentent ainsi la

productivité, la reproductibilité et la fiabilité des processus.

66


Moteurs sans balais.

Moteurs pas à pas.

Les systèmes d’entraînement FAULHABER

jouent un rôle déterminant dans bon nombre

d'applications de l’automatisation de laboratoire.

On les retrouve à divers endroits, pour

la manipulation de liquides, le décapsulage et

le rebouchage, la prise et la mise en place des

tubes à essai, le transport d'échantillons ou

encore le dosage de haute précision à l'aide de

pipettes. Grâce à sa large gamme de solutions

d’entraînement compactes, légères et à faible

inertie, FAULHABER propose des systèmes

standards et sur mesure qui répondent aux exigences

élevées de l’automatisation de laboratoire

moderne.

Traitement automatisé des

échantillons

Un processus typique de diagnostic en laboratoire

commence par la préparation et le

tri des échantillons. Les systèmes modernes

d’automatisation de laboratoire identifient les

échantillons au moyen de code-barres et les

transportent automatiquement vers les unités

d’analyse appropriées. Des systèmes linéaires

et des entraînements rotatifs très dynamiques

sont nécessaires pour pouvoir garantir la

rapidité et la précision de ces processus. Les

moteurs C.C. sans balais de la série BX4 de

FAULHABER sont parfaitement adaptés à ces

tâches. Leur conception compacte, leur densité

de puissance élevée et leur longue durée de vie

en font le choix idéal pour les applications exigeant

un mouvement continu et un positionnement

précis.

Manipulation précise et analyse

hautement dynamique

Dans de nombreuses applications de laboratoire,

il est nécessaire de pipeter ou de doser

de très faibles quantités de liquide avec une

grande précision. Que ce soit dans les systèmes

microfluidiques, le développement de médicaments

ou les appareils d’analyse, la précision du

mouvement est déterminante pour la qualité

du résultat. C’est ici que les moteurs linéaires

de FAULHABER entrent en jeu : la série LM

offre une grande dynamique et garantit des

mouvements précis et sans à-coups. Associés

à des codeurs haute résolution comme l'IE3,

ces moteurs permettent le dosage de volumes

extrêmement faibles tout en garantissant une

reproductibilité élevée.

De nombreuses techniques d’analyse exigent

par ailleurs un transport rapide des échantillons

ou un positionnement précis des capteurs.

Dans le cadre d’une analyse PCR, par exemple,

où les changements de température et de réactifs

doivent être rigoureusement cadencés, l’utilisation

de moteurs extrêmement dynamiques

est essentielle. Ce type de tâches est idéal pour

les micromoteurs C.C. sans fer de FAULHABER

qui fournissent un couple élevé avec un faible

poids et une inertie minimale. Ils sont ainsi parfaitement

adaptés aux systèmes pick-and-place,

aux changeurs d’échantillons ou encore aux

modules de pipetage automatisés.

Fiabilité et longévité dans

l’automatisation de laboratoire

En régime continu, les systèmes d’automatisation

de laboratoire sont soumis à de fortes

contraintes. Les composants installés doivent

non seulement fonctionner avec précision,

mais aussi avec fiabilité sur le long terme.

FAULHABER utilise des matériaux de haute

qualité et une fabrication de précision pour

garantir une sécurité opérationnelle maximale.

Grâce à la technologie sans balais sans maintenance

et à des roulements à billes robustes,

les entraînements de FAULHABER profitent

d'une longue durée de vie, un atout crucial

pour les fabricants de dispositifs médicaux qui

doivent satisfaire à des exigences réglementaires

strictes.

Une technologie sans faille est indispensable

en laboratoire. Grâce à son système modulaire,

FAULHABER propose des solutions

polyvalentes adaptées à une large gamme

d’applications en laboratoire. Les micromoteurs

C.C., les moteurs linéaires, les codeurs

haute résolution et les réducteurs puissants

peuvent être combinés individuellement et

intégrés de manière optimale dans les systèmes

existants. ■

Servomoteurs C.C. linéaires.


67

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E info@retec.be

W www.retec.be

SDT INTERNATIONAL

Boulevard de l’Humanite 415

1190 BRUXELLES

T +32 02 332 32 25

E info@sdtultrasound.com

W www.sdtultrasound.com

ROUTECO B.V.

Everdongenlaan 23

KROHNE BELGIUM NV

Noordkustlaan 16

1702 GRAND-BIGARD

T +32 2 466 00 10

E krohnebelgium@krohne.com

W www.krohne.be

LAPP BENELUX

Van Dijklaan 16

5581 WG WAARLE

T +31 40 228 50 00

E sales.lappbenelux@lappgroup.com

W www.lappbenelux.lappgroup.com

OHIS INDUSTRIE

Rue de Foudries 16

7288 GHISLENGHIEN

T +32 2 897 34 64

E sales@ohis.be

W www.ohis.be

PHOENIX MECANO

Karrewegstraat 124

9800 DEINZE

T + 32 9 220 70 50

E info.pmb@pmk.be

W www.phoenix-mecano.be

2300 TURNHOUT

T +32 14 39 43 40

E info-be@routeco.com

W www.routeco.com

Schmersal Belgium NV/SA

Nieuwlandlaan 73,

Industriezone B413

3200 AARSCHOT

T +32 16-57 16 18

E info@schmersal.be

W www.schmersal.be

SCHNEIDER ELECTRIC NV/SA

Dieweg 3

1180 BRUXELLES

T +32 2 37 37 502

E customer-service.be@

schneider-electric.com

W www.se.com

STÄUBLI BENELUX N.V.

Engelse Wandeling 2D bus 21

8500 COURTRAI

T +32 56 36 40 04

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TECHNOLEC

Hoogkamerstraat 337 bus 2

9140 TEMSE

T +32 3 710 69 69

E info@technolec.be

W www.technolec.be

VEGA

J. Tieboutstraat 67

1731 ZELLIK

T +32 2 466 05 05

T +32 2 466 88 91

E info.be@vega.com

W www.vega.be

LENZE BVBA

Rijksweg 10c

2880 BORNEM

T +32 3 542 62 00

E sales.be@lenze.com

W www.lenze.com

PILZ BELGIUM

Poortakkerstraat 37/0201

9051 SINT-DENIJS-WESTREM

T +32 9 321 75 70

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SCHUNK INTEC S.A.

Industrielaan 4, Zuid III

9320 EREMBODEGEM

T +32 53 85 35 04

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W www.be.schunk.com

WEG BENELUX S.A.

Rue de l’Industrie 30 D

1400 NIVELLES

T +32 67 88 84 20

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