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Intégrale Federico Fellini - Cinémathèque suisse

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Documentaires<br />

CYCLES<br />

43<br />

Block-notes di un regista Bloc-notes d’un cinéaste - France, Italie, 1969, 49 min., v.o. s-t fr.<br />

Documentaire de <strong>Federico</strong> <strong>Fellini</strong> Avec Marcello Mastroianni, Nino Rota, Ennio Antonelli<br />

Sorte de «<strong>Fellini</strong> par lui-même» qui annonce I Clowns et Intervista, ce reportage TV bouscule les règles du genre. C’est<br />

un véritable essai-documentaire, où le maestro donne un échantillonnage de ses délires. «Avant-propos au Satyricon,<br />

préface à Roma, introduction à Huit et demi (…). Ça n’est rien, ça dure une trentaine de minutes, ça ne date pas d’hier<br />

(1968) et c’est formidable. Un portrait de l’artiste par lui-même ou plutôt le jeu des portraits: et si l’artiste était un<br />

cinéaste humoriste? On dit toujours de <strong>Fellini</strong> qu’il a des fantasmes et de ses films qu’ils sont autobiographiques.<br />

Alors, il en remet. En voulez-vous, en voilà» (Claude Sarraute, Le Monde). Suivi de Ciao, <strong>Federico</strong>! (1970).<br />

21.06 18:30<br />

12 16<br />

Ciao, <strong>Federico</strong>! - Italie, 1970, 60 min., v.o. s-t fr.<br />

Documentaire de Gidéon Bachmann Avec <strong>Federico</strong> <strong>Fellini</strong>, Max Born, Dante Ferretti<br />

Ami fidèle de <strong>Fellini</strong> et écrivain de cinéma, Gidéon Bachmann suit le tournage haut en couleurs de Satyricon pour en<br />

ramener seize heures de pellicule et plus de vingt heures de son. On découvre ainsi comment naît un film de <strong>Fellini</strong>:<br />

dans le chaos, la passion et l’acharnement... «Ce documentaire unique reste à ce jour le film le plus fidèle sur le maestro<br />

au travail, sa démesure, sa maîtrise du chaos, sa truculence, son exigence artistique, sa stricte direction d’acteurs,<br />

bref sur la force créatrice de <strong>Fellini</strong>. Le tout conçu avec la liberté de pensée propre à ces années-là et le point de<br />

vue généreux d’un spectateur privilégié» (Véronique Le Bris, Zurban). Précédé de Block-notes di un regista (1969).<br />

21.06 18:30<br />

12 16<br />

Diario segreto di Amarcord Le Journal secret d’Amarcord - Italie, 1973, 43 min., v.o. s-t fr.<br />

Documentaire de Liliana Betti, Maurizio Mein<br />

Liliana Betti et Maurizio Mein, assistants de <strong>Fellini</strong>, lui proposent la réalisation d’un documentaire autour du tournage<br />

d’Amarcord. D’abord réticent, il accepte. Puis, c’est au tour de ses acteurs, assistants et collaborateurs de dévoiler<br />

petit à petit l’envers du décor. Le film – qui n’a rien d’un making of – met en évidence le rapport obscur entretenu par<br />

le cinéaste avec ses comédiens. Leurs témoignages dévoile (un peu) le mystère <strong>Fellini</strong>: quand Sandra Milo explique<br />

les raisons de son refus du rôle de Gradisca ou lors de cette table ronde avec des figurants de ses films, souvent issus<br />

du monde du cirque, sur le thème: «<strong>Fellini</strong> cherche-t-il des acteurs ou des personnages?». Suivi de Amarcord (1973).<br />

25.06 17:30 présenté par Gérald Morin<br />

12 16<br />

E il Casanova di <strong>Fellini</strong>? - Italie, 1975, 1h13, v.o. s-t fr.<br />

Documentaire de Liliana Betti, Gianfranco Angelucci Avec Olimpia Carlisi, Marcello Mastroianni, Alberto Sordi<br />

Sous-titré «Dissertation sur un film à faire», ce documentaire fut réalisé lors de l’interruption de la production du<br />

Casanova di <strong>Federico</strong> <strong>Fellini</strong> à la demande du cinéaste, par son assistante Liliane Betti et Gianfranco Angelucci. En<br />

quête d’inspiration, le maestro cherche à cerner l’énigmatique personnage-titre, dont l’interprète n’a pas encore été<br />

choisi. Il invite ainsi cinq comédiens de renom, tous candidats pour le rôle, à lui donner leur propre interprétation<br />

du mythe: Marcello Mastroianni, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman, Alain Cuny et Alberto Sordi. L’enquête, menée par<br />

Olimpia Carlisi, convoque aussi le scénariste du film Bernardino Zapponi, les écrivains Roberto Gervaso et Piero<br />

Chiara, le psychologue Ignazio Maiore ou encore le sexologue Luigi de Marchi.<br />

02.07 15:00 présenté par Gérald Morin<br />

14 16<br />

<strong>Fellini</strong>: I’m a Born Liar <strong>Fellini</strong> - Je suis un grand menteur / <strong>Federico</strong> <strong>Fellini</strong>, sono un gran bugiardo<br />

- France, Royaume-Uni, Italie, 2002, 1h45, v.o. s-t fr.<br />

Documentaire de Damian Pettigrew Avec <strong>Federico</strong> <strong>Fellini</strong>, Roberto Benigni, Terence Stamp<br />

Organisé autour d’un entretien passionnant, ce portrait lyrique et singulier de <strong>Fellini</strong> explore sa créativité exubérante,<br />

mais aussi les côtés profondément contradictoires d’un cinéaste décrit comme la combinaison de Proust<br />

et Picasso… «Parvenir à ce que <strong>Fellini</strong>, génialement mystérieux et dans le privé très secret, reste et résiste calmement<br />

huit heures d’affilée sous le faisceau de trois caméras avec la contrainte d’analyser, de fouiller la complexité<br />

de son processus créatif, fut un coûteux et épuisant tour de force. (…) Pour un metteur en scène tel que <strong>Fellini</strong>, qui<br />

avait été interviewé maintes fois, j’ai senti qu’il était impératif de susciter son anti-intellectualisme pour parvenir<br />

à des réponses qui ne seraient pas du recyclage d’idées» (Damian Pettigrew).<br />

30.06 15:00<br />

12 16<br />

L’Ultima sequenza The Lost Ending - Italie, 2003, 50 min., v.o. s-t angl.<br />

Documentaire de Mario Sesti<br />

Ayant découvert une photographie insolite du tournage d’Otto e mezzo, Mario Sesti s’est aperçu qu’il existait une<br />

autre séquence finale pour le film. <strong>Fellini</strong> avait tourné une dernière scène onirique, un peu inquiétante: le cinéaste<br />

interprété par Mastroianni retrouvait les différents personnages dans un train à la blancheur immaculée. Puis le<br />

maestro avait imaginé la ronde joyeuse sur la plage qu’on connait. Au lieu de conclure sur une vision symbolisant la<br />

tristesse du personnage, il a préféré mettre en avant l’imaginaire et le cirque comme rédemption possible, refusant<br />

ainsi une structure dramatique trop univoque. Et les images de cette fin alternative ont disparu.<br />

04.07 18:30<br />

12 16

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