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Plicariella flavovirens comb. nov. (Ascomycota, Pezizales),<br />
une pézize remarquable<br />
Nicolas VAN VOOREN Gilbert MOYNE<br />
36 rue de la Garde 12 rue Radieuse<br />
F-69005 Lyon F-25000 Besançon<br />
nicolas@vanvooren.info gilbert.moyne@wanadoo.fr<br />
Ascomycete.org, 4 (1) : 11-14.<br />
Février 2<strong>01</strong>2<br />
Mise en ligne le 11/02/2<strong>01</strong>2<br />
Introduction<br />
La découverte, pendant l’été 2<strong>01</strong>1, d’une nouvelle station<br />
de Scabropezia flavovirens (Fuckel) Dissing & Pfister nous a<br />
permis d’étudier précisément cette espèce et de rectifier<br />
une erreur de détermination commise sur une précédente<br />
récolte (VAN VOOREN, 2006). En effet, nous avions mal interprété<br />
la clé proposée par HANSEN & KNUDSEN (2000 : 67 et<br />
fig. 36) au regard du dessin de spores illustrant S. flavovirens<br />
et l’absence de « vert » dans l’hyménium de nos spécimens<br />
récoltés. Cette nouvelle récolte est donc l’occasion de<br />
présenter l’espèce en détail et en écho à la présentation de<br />
DOUGOUD (2<strong>01</strong>2) relative à Plicariella scabrosa (Cooke) Spooner.<br />
Matériel et méthode<br />
Les spécimens ont été étudiés sur le frais. Les caractères<br />
ont été observés au microscope optique, dans l’eau, à différents<br />
grossissements pour les décrire et les mesurer. Nous<br />
avons utilisé le réactif de Lugol (IKI) pour vérifier l’amyloïdie<br />
des asques. Les mesures de spores sont données sur la<br />
base de 25 spores libres. Les dessins microscopiques sont<br />
réalisés à main levée.<br />
Résumé : Plicariella flavovirens comb. nov. (syn. Scabropezia flavovirens) est une espèce<br />
remarquable appartenant à un genre de Pezizaceae à spores sphériques, présentant<br />
des similitudes avec les genres Plicaria et Pachyphloeus. Une nouvelle<br />
récolte, effectuée durant l’été 2<strong>01</strong>1, permet une description complète et une illustration<br />
de ce taxon rare. Des précisions taxinomiques et systématiques sont également<br />
données.<br />
Mots-clés : Pezizomycetes, Pezizaceae, Scabropezia, Plicaria, Pachyphloeus, taxinomie.<br />
Summary: Plicariella flavovirens comb. nov. (syn. Scabropezia flavovirens) is a remarkable<br />
species belonging to a Pezizaceae genus with spherical spores, showing similarities<br />
with the genera Plicaria and Pachyphloeus. A new collection, made during<br />
the summer 2<strong>01</strong>1, enables a complete description and illustration of this rare taxon.<br />
Some taxonomical and systematical precisions are also given.<br />
Keywords: Pezizomycetes, Pezizaceae, Scabropezia, Plicaria, Pachyphloeus, taxonomy.<br />
Taxinomie<br />
SPOONER (20<strong>01</strong>) en étudiant le type de Peziza radula Berk. &<br />
Broome 1846 a démontré sa congénéricité avec le genre<br />
Scabropezia Dissing & Pfister. Il proposa dès lors de réhabiliter<br />
le genre Plicariella Rehm — dont le lectotype est P. radula<br />
— faisant ainsi tomber, selon le principe d’antériorité, le<br />
genre Scabropezia en synonymie. Bien que la classification<br />
proposée par LUMBSCH & HUHNDORF (2<strong>01</strong>0) ne retienne pas le<br />
genre Plicariella, nous suivons la proposition de Spooner. À<br />
notre connaissance, la combinaison de S. flavovirens dans<br />
le genre Plicariella n’ayant pas encore été effectuée, nous la<br />
proposons ici :<br />
Plicariella flavovirens (Fuckel) Van Vooren & Moyne, comb.<br />
nov.<br />
Basionyme : Plicaria flavovirens Fuckel, Jahrb. Nassau. Ver.<br />
Naturk., 27-28 : 64 (1874).<br />
≡ Peziza flavovirens (Fuckel) Cooke, Mycographia : 68<br />
(1876).<br />
≡ Scypharia flavovirens (Fuckel) Quél., Enchir. fung. : 282<br />
(1886).<br />
≡ Sphaerospora flavovirens (Fuckel) Sacc., Syll. fung., 8 :<br />
189 (1889).<br />
≡ Sphaerosporula flavovirens (Fuckel) Kuntze, Rev. Gen. Pl.,<br />
3 (3) : 530 (1898).<br />
≡ Scabropezia flavovirens (Fuckel) Dissing & Pfister, Nord. J.<br />
Bot., 1 (1) : 1<strong>04</strong> (1981).<br />
11
12<br />
1 2<br />
Synonymes taxinomiques : voir DISSING & PFISTER (1981 :<br />
1<strong>04</strong>).<br />
Mycobank n° MB 564369.<br />
Diagnose princeps :<br />
279. Plicaria Fuckl. P. flavo-virens nov. sp.<br />
Cupulis sessilibus, sparsis, primo concavis, demum magis explanatis,<br />
ad unciam latis, extus tomento denso, ferrugineo tectis,<br />
disco amoene flavo-viridi, plerumque immutabili; ascis longissimis,<br />
cylindraceis, 8 sporis, 128 Mik. long. (pars sporifer.), 20 Mik.<br />
crass.; sporidiis in asci superiori parte monostichis, perfecte globosis,<br />
reticulatis, flavo-fuscis, 16 Mik. diam.<br />
Auf feuchtem Sandboden in Gebüsch, sehr selten, im Nachsommer.<br />
Am Rheinufer bei Ragaz, Schweiz.<br />
Type : conservé dans l’herbier Fuckel au Conservatoire et<br />
Jardin botaniques de Genève (G).<br />
Iconographie : COOKE (1876, fig. 122) 1 ; HANSEN (in HANSEN et<br />
al., 20<strong>01</strong> : 959, fig. 7) ; JAMONI (20<strong>01</strong> : planche photographique<br />
n° 1, en bas) ; ŠVIDROŇ (2<strong>01</strong>0) ; RUBIO (in RUBIO et al.,<br />
2<strong>01</strong>0 : 311).<br />
Description<br />
Plicariella flavovirens.<br />
1. Récolte NV 2<strong>01</strong>1.08.11 (photo : N. Van Vooren). 2. Spores dans le bleu coton.<br />
3. Récolte du 11.VIII.2<strong>01</strong>0 (photo G. Moyne).<br />
Apothécies sessiles, cupuliformes, de 5–22 (26) mm de diamètre<br />
et 4–15 mm de hauteur, d’abord fermées, ne laissant<br />
paraître qu’une fente, puis s’ouvrant, mais parfois restant<br />
comprimées latéralement par pression du substrat, à hy-<br />
ménium noirâtre avec des reflets olivacés nets, plus rarement<br />
rougeâtres (spécimens de la collection NV<br />
2005.08.09) ; surface externe brun chocolat, fortement verruqueuse,<br />
à verrues plus ou moins pyramidales. Chair brun<br />
olivâtre, succulente, à suc incolore.<br />
Sous-hyménium formé d’hyphes plus ou moins intriquées,<br />
allongées, mêlées d’autres plus larges ou boudinées. Excipulum<br />
médullaire épais de 400–550 µm, de textura intricata,<br />
à hyphes brunâtres, de formes variées, allongées,<br />
boudinées, clavées ou subsphériques. Excipulum ectal de<br />
textura angularis à subglobulosa, à cellules brunes, larges<br />
de 22–80 µm, s’agrégeant, dans la partie la plus externe, en<br />
structures pyramidales hautes jusqu’à 600 µm ; cellules<br />
composant les structures pyramidales anguleuses, plus ou<br />
moins mêlées d’autres plus allongées, brun noirâtre. Présence<br />
à la base des apothécies de quelques « poils », courts,<br />
cloisonnés et finement incrustés. Asques cylindracés, (260)<br />
300–340 × 17–22,5 µm, atténués à la base, pleurorynques,<br />
octosporés, à paroi et sommet réagissant en bleu<br />
en présence de Lugol (IKI). Paraphyses cylindracées, hyalines,<br />
peu élargies au sommet (5–8 µm), avec présence d’un<br />
pigment extracellulaire jaune-brun qui entoure leur sommet.<br />
Ascospores sphériques, (12) 12,5–14 µm sans les ornements,<br />
hyalines, puis brun pâle ou brun-jaune à pleine maturité,<br />
uniguttulées, verruqueuses, à verrues assez denses,<br />
isolées, cyanophiles, plus ou moins arrondies, obtuses, plus<br />
rarement coniques 2, de 1 µm de diamètre environ et hautes<br />
jusqu’à 1 µm.<br />
1 COOKE semble ne pas avoir étudié lui-même le champignon et se base sur les indications de Fuckel pour illustrer cette espèce,<br />
d’où la représentation de spores réticulées !<br />
2 La présence de verrues coniques a été relevée par HIRSCH (1985) sur des spores immatures.<br />
3
C<br />
Habitat et récoltes :<br />
Au sol, près d’un ruisseau, parmi les graviers sur terrain calcaire,<br />
sous feuillus, plusieurs spécimens, à Amancey<br />
(Doubs), Grand Bois, source Comboyer, le 17.VIII.2<strong>01</strong>1,<br />
leg. G. Moyne, P. Chaillet et N. Van Vooren ; herbier personnel<br />
NV 2<strong>01</strong>1.08.11. Amondans (Doubs), Moulins Saillard,<br />
tufière, le 11.VIII.2<strong>01</strong>0, leg. G. Moyne ; herbier personnel GM<br />
2008 08 <strong>04</strong>. Amancey (Doubs), MEN 3424D, Grand Bois,<br />
tufière en dessous de la source Comboyer, le 24.VIII.2009,<br />
leg. G. Moyne. Sur sable de tuf, à Châteauvieux-les-Fossés<br />
(Doubs), MEN 3424AC, ruisseau de Vergetolle, le 2.IX.20<strong>04</strong>,<br />
le 14.VII.2006 et 13.IX.2007, leg. G. Moyne. Au sol, à Ornans<br />
(Doubs), MEN 3424A, ruisseau de Vau Narbey, cascade de<br />
la Peusse, le 16.VIII.2005, leg. G. Moyne. Au sol, sur les<br />
bords d’une rivière, près de petites mousses, quelques spécimens,<br />
à Châteauvieux-les-Fossés (Doubs), ruisseau de Vergetolle,<br />
le 17.VIII.2005, leg. G. Moyne et N. Van Vooren ;<br />
herbier NV 2005.08.09. Sur sable de tuf, à Châteauvieuxles-Fossés<br />
(Doubs), MEN 3424AC, ruisseau de Vergetolle, le<br />
2.IX.20<strong>04</strong>, leg. G. Moyne.<br />
A<br />
D<br />
Fig. 1 – Plicariella flavovirens. Caractères microscopiques.<br />
A. Sommet d’asque et de paraphyses. B. Ascospores. C. Réaction amyloïde du sommet d’un asque. D. Base d’asque.<br />
Barres d’échelle = 10 µm. Dessin : N. Van Vooren<br />
Répartition européenne<br />
Hormis la récolte princeps effectuée en Suisse, l’espèce est<br />
connue d’Allemagne (HIRSCH, 1985 ; BANDINI, 2009, site Ascofrance.fr),<br />
du Danemark (DISSING & PFISTER, 1981), d’Espagne<br />
(RUBIO et al., 2<strong>01</strong>0), d’Italie (JAMONI, 20<strong>01</strong>), du<br />
Monténégro (PERIĆ, comm. pers.), de Norvège (KRISTIANSEN,<br />
1985), de Slovaquie (ŠVIDROŇ, 2<strong>01</strong>0) et de Suède (DISSING &<br />
PFISTER, 1981). En France, nous n’avons trouvé aucune référence<br />
à cette espèce dans la littérature, alors que P. scabrosa<br />
a déjà été signalé sur le territoire (COURTECUISSE et al.,<br />
1986 ; DEÏANA, in BIDAUD et al., 2002 ; RIBOLLET, 2008).<br />
Systématique<br />
La réaction amyloïde des asques de cette espèce place naturellement<br />
le genre Plicariella Rehm (syn. Scabropezia Dissing<br />
& Pfister) au sein de la famille des Pezizaceae, ce que<br />
les travaux de phylogénie moléculaire de HANSEN et al.<br />
(20<strong>01</strong>) ont confirmé. On notera au passage que ce genre<br />
est assez éloigné du genre Plicaria Fuckel, avec lequel il pré-<br />
B<br />
13
14<br />
sente quelques affinités morphologiques et microscopiques<br />
(spores sphériques et ornées). DISSING & PFISTER (1981) ont<br />
également mis en avant une certaine analogie avec le genre<br />
Pachyphloeus Tul. & C. Tul., un genre hypogé au sein des Pezizaceae<br />
(voir par exemple HEALY et al., 2009) dont le caractère<br />
mycorrhizique a été démontré (TEDERSOO et al., 2006 ;<br />
ERŐS-HONTI & JAKUCS, 2009). Des travaux de biologie moléculaire<br />
notamment ceux de LÆSSØE & HANSEN (2007) ont<br />
confirmé cette affinité phylogénétique en plaçant les espèces<br />
du genre Scabropezia au sein d’un clade comprenant<br />
notamment Pachyphloeus melanoxanthus (Berk.) Tul. & C.<br />
Tul., espèce type du genre. Une étude plus complète du<br />
genre Pachyphloeus est en cours à l’université du Minnesota<br />
et devrait permettre d’y voir plus clair (HEALY, comm.<br />
pers.). Il faudra également résoudre un problème nomenclatural<br />
important concernant le nom Pachyphloeus publié<br />
par les frères Tulasne en 1845, celui-ci étant illégitime, car<br />
préoccupé par Pachyphloeus Göppert 1836. C’est pourquoi,<br />
dans l’immédiat, nous utilisons le nom de genre Plicariella<br />
pour l’espèce traitée dans cet article.<br />
Discussion<br />
Si, à l’origine, FUCKEL (1874) a décrit Plicaria flavovirens avec<br />
des spores réticulées, la révision du type par DISSING & PFIS-<br />
TER (1981) a permis de mettre en lumière, en réalité, une ornementation<br />
simplement verruqueuse, formée de verrues<br />
plutôt basses et isolées. C’est principalement ce caractère<br />
et la structure du sous-hyménium qui permettent de distinguer<br />
Plicariella flavovirens de P. scabrosa. Pour le reste, leur<br />
morphologie générale nous parait extrêmement proche. Il<br />
faut cependant noter que P. flavovirens présente, selon nos<br />
observations, un suc incolore contrairement à P. scabrosa<br />
qui présente un suc hyalin devenant blanc après quelques<br />
minutes (RIBOLLET, 2008 ; DOUGOUD, 2<strong>01</strong>2).<br />
Sur le plan écologique, cette espèce montre une nette préférence<br />
pour les terrains calcaires, car nous l’avons effectivement<br />
récoltée plusieurs fois directement sur le tuf en<br />
formation.<br />
Remerciements<br />
Nous tenons à remercier Martin Bemmann et Branislav Perić<br />
pour la fourniture de documents, Rosanne Healy (université<br />
du Minnesota) pour nos échanges concernant le genre Pachyphloeus<br />
et René Dougoud pour les discussions concernant<br />
la présente espèce.<br />
ef<br />
Bibliographie<br />
BIDAUD A., DEPARIS L., DEÏANA J.-C., CAVET J. & MARTIN M. 2002. Journée<br />
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RIBOLLET P. 2008. — Récoltes intéressantes. Cahiers mycologiques<br />
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fúngica del Parque natural de Somiedo. Ayuntamiento de<br />
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Fiche présentée sur le site Nahuby.sk : http://www.nahuby.sk/<br />
TEDERSOO L., HANSEN K., PERRY B.A. & KJØLLER R. 2006. — Molecular<br />
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VAN VOOREN N. 2006. — Ascomycètes, saison 2005. Bulletin mycologique<br />
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