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Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
MASSY - COLOMIERS 16-20<br />
Pas <strong>de</strong> bouclier pour <strong>Massy</strong><br />
Quatorze ans après son titre <strong>de</strong> champion <strong>de</strong> Fédérale 3, <strong>Massy</strong> n’est pas parvenu à soulever hier un<br />
nouveau bouclier <strong>de</strong> Brennus. Il revient à Colomiers que les Massicois retrouveront en Pro D2 la saison<br />
prochaine.<br />
Sébastien Blondé | Le Parisien | Publié le 17.06.2012, 08h05<br />
SAINT-JUNIEN (HAUTE-VIENNE), SAMEDI. Florent Maleville et Grégory Coudol, les capitaine et vice-capitaine <strong>de</strong><br />
<strong>Massy</strong>, soulèvent ensemble le trophée <strong>de</strong> vice-champion <strong>de</strong> France, à défaut d’un nouveau bouclier <strong>de</strong> Brennus.<br />
(LP/ARNAULT SERRIÈRE.)<br />
SAINT-JUNIEN (HAUTE-VIENNE), HIER. Malgré la détermination <strong>de</strong> l’arrière massicois Thomas Girard (avec la<br />
balle), les Essonniens se sont fait doubler sur le fil par Colomiers.
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
Les larmes ont vite laissé place aux sourires, hier sur le champêtre sta<strong>de</strong> du Chalet <strong>de</strong> Saint-Junien (Haute-<br />
Vienne). Et la déception <strong>de</strong> la défaite en finale face à Colomiers à la fierté d’avoir réussi une saison<br />
extraordinaire, ponctuée par une montée en Pro D2. Mais le Rugby Club <strong>Massy</strong> Essonne n’aura pas réussi à<br />
installer la cerise sur le gâteau qu’il dégustera la saison prochaine.<br />
« On voulait ramener le bouclier pour toute cette ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> potes qu’on est et qui va se quitter, reconnaît, les<br />
yeux rougis, le trois-quarts centre Jean-Baptiste Di Martino, auteur du seul essai massicois après avoir<br />
remplacé provisoirement Mani Vakaola pour un saignement. C’est la déception, mais ça n’enlève rien à ce<br />
qu’on a fait. »<br />
Comble du sort, le RCME s’incline sur un essai en force <strong>de</strong> Bortolaso, après un gros temps fort à quatre<br />
minutes <strong>de</strong> la fin. Exactement au même moment que son essai victorieux pour la montée, il y a quinze jours<br />
face à Lille. Justement, le sort n’a pas été tendre avec <strong>Massy</strong> qui, malgré une entame difficile, réussit à relever<br />
la tête et à atteindre l’en-but adverse par Di Martino (10-6, 21e).<br />
Vite dans le rouge après une semaine <strong>de</strong>rnière passée à fêter la montée, les organismes n’étaient plus aussi<br />
frais, mais, à force <strong>de</strong> volonté, les Massicois ont su rivaliser avec leurs adversaires au passé glorieux qui<br />
enlèvent là leur troisième trophée Jean-Prat.<br />
Les Essonniens auraient même pu l’emporter si Bonetti n’avait pas vu son essai (20e), parfaitement valable à<br />
la suite d’un double contre, refusé par M. Maciello, l’arbitre <strong>de</strong> la rencontre. Ce <strong>de</strong>rnier donna même dans la<br />
foulée une mêlée avec introduction aux Massicois ! Et si Taumei Hikila, le long <strong>de</strong> la touche, n’avait pas<br />
manqué le ballon (62e) alors qu’il était quasiment sur la ligne d’en-but adverse, la fin <strong>de</strong> l’histoire aurait été plus<br />
heureuse.<br />
« En gros, c’était notre premier match <strong>de</strong> Pro D2, lance Florent Maleville, le capitaine malheureux <strong>de</strong> la <strong>de</strong>mifinale<br />
(touché aux <strong>de</strong>nts après six minutes <strong>de</strong> jeu, il avait dû laisser ses partenaires), qui, inapte pour la finale,<br />
a soulevé hier le trophée <strong>de</strong> vice-champion avec Grégory Coudol. On a eu l’occasion <strong>de</strong> s’étalonner. On aurait<br />
pu s’attendre à ce que Colomiers soit au-<strong>de</strong>ssus, mais on se mange la feuille <strong>de</strong> match un peu tout seuls. »<br />
« Ça se joue à pas grand-chose, déplore Benoit Bonetti. Mais Colomiers a été réaliste, nous un peu moins. On<br />
a eu un petit aperçu <strong>de</strong> ce qui nous attend la saison prochaine. »<br />
« Oui, mais c’est du bas <strong>de</strong> tableau <strong>de</strong> Pro D2, répond en écho Jeff Dubois, l’entraîneur du RCME. Colomiers a<br />
l’avantage d’avoir les points forts <strong>de</strong> la Pro D2, c’est-à-dire qu’ils sont soli<strong>de</strong>s <strong>de</strong>vant et qu’ils ont un bon buteur.<br />
Mais peut-être trouveront-ils plus forts qu’eux. A nous désormais <strong>de</strong> progresser sur ces petits détails qui font<br />
basculer un match, car dans le jeu, on a été présents. Nos choix ont été relativement bons. On est dans le vrai.<br />
Je ne suis pas inquiet pour la suite. Au contraire, cela nous servira. »<br />
Comme l’erreur administrative dont a été victime le talonneur initialement titulaire Mike Tadjer avant la<br />
rencontre : sa licence, qui a expiré vendredi, n’avait pas été vérifiée avant la finale. Il n’a donc pas pu jouer. Il<br />
n’y a pas que sur le terrain que le RCME doit se professionnaliser. Une leçon <strong>de</strong> plus à retenir.<br />
MASSY - COLOMIERS 16-20 (13-12)<br />
Spectateurs : 3 000.<br />
Arbitre : M.Maciello.<br />
<strong>Massy</strong>. Un essai : DiMartino (21e).<br />
Trois pénalités : Bonetti (17e, 32e), Barraud (68e).<br />
Une transformation : Bonetti.<br />
Colomiers. Un essai : Bortolaso (76e).<br />
Cinq pénalités : Perkins (2e, 13e, 29e, 40e, 45e).<br />
<strong>Massy</strong> : Girard - Vakaola (Di Martino, 41e), Rougé (Barraud, 59e), Ratinaud, Rodrigues - (o) Bonetti<br />
(Champagne, 66e), (m) Coudol (Razafindrafahatra, 69e) - Sutiashvili, Delarue, A. Clarke - Molitika, Hikila -<br />
Ashvetia (Kesteman, 41e, puis Ashvetia, 77e), Verrier, Strain (Dufrenois, 66e, puis Strain, 77e). Entr. : Dubois<br />
et Di<strong>de</strong>bulidze.<br />
Colomiers : Couzier - Perkins, Genthieu, Nicot, Belzunce - (o) Lafforgue, (m) Inigo - Béco (Lledos, 44e),<br />
Bortolaso, Berneau -Mémain,Williams - Rayssac (Campergue, 47e), Rioux (Bourdin, 47e), Ba<strong>de</strong>l (Weber, 47e).<br />
Entr. : Broncan et Baragnon.<br />
Le Parisien
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
PUBLIE LE 17/06/2012 09:26 - MODIFIE LE 17/06/2012 A 10:22 | JEAN-PAUL PRONZATO, A SAINT-JUNIEN<br />
Colomiers au bout du suspense<br />
Un troisième titre national après ceux <strong>de</strong> 2005 et 2008.<br />
Bortolaso, auteur <strong>de</strong> l'essai qui a offert le titre à Colomiers./Photo DDM Michel Viala.<br />
Après avoir obtenu sa troisième montée en Pro D2, Colomiers a remporté, hier, sur le sta<strong>de</strong> champêtre <strong>de</strong><br />
Saint-Junien fleurant bon le rugby d'antan, son troisième titre <strong>de</strong> Fédérale 1. Le tout en sept ans.<br />
Ce titre, les puissants <strong>Massy</strong>cois l'ont longtemps contesté aux Columérins, gâchant <strong>de</strong>s ballons d'essais,<br />
notamment par Hikila qui a commis à <strong>de</strong>ux reprises un en-avant alors qu'il s'apprêtait à conclure (32e, 62e).<br />
Tel un boxeur, Colomiers a résisté avant <strong>de</strong> travailler progressivement son adversaire au corps. Gênés en<br />
mêlée vingt-cinq minutes durant, les hommes <strong>de</strong> Pierre-Henry Broncan et Olivier Baragnon ont pu s'appuyer<br />
sur <strong>de</strong>s ballons portés pour faire mal à leurs adversaires et sur la botte <strong>de</strong> Jeffrey Perkins (5/5P) pour rester<br />
dans la course. Ils ont également essayé d'écarter le jeu pour les déstabiliser.<br />
Un travail qui n'a finalement payé qu'à cinq minutes du terme <strong>de</strong> la rencontre lorsque Guillaume Bortolaso, en<br />
bout <strong>de</strong> ligne, a plongé dans l'en-but après avoir récupéré une passe sautée <strong>de</strong> Yannick Lafforgue pour l'essai<br />
<strong>de</strong> la victoire. Une victoire longue à se <strong>de</strong>ssiner, mais pas imméritée même si les <strong>Massy</strong>cois, qui ont proposé<br />
un rugby chatoyant, doivent nourrir <strong>de</strong> gros regrets, comme sur le choix <strong>de</strong> la touche <strong>de</strong> pénalité à 15-13 pour<br />
Colomiers (50e). Se sentaient-ils forts ? Sans doute. Et ils pouvaient y croire. Mais les Columérins ont su faire<br />
le dos rond, se montrer présents en défense, ne se faisant transpercer que par Jean-Baptiste Di Martino (20e)<br />
<strong>de</strong>ux minutes après un essai refusé à Benoît Bonetti pour un en-avant préalable.<br />
Après la réalisation <strong>de</strong> Guillaume Bortolaso, encore leur fallait-il verrouiller le match. Obligés <strong>de</strong> marquer un<br />
essai, les <strong>Massy</strong>cois allaient faire connaître une ultime frayeur aux supporters columérins en obtenant une<br />
touche <strong>de</strong> pénalité (là, ils n'avaient plus le choix) à cinq mètres <strong>de</strong> la ligne. Et, sur le lancer, Aurélien Beco leur<br />
volait le ballon. La messe était dite, Et le titre pour Colomiers.<br />
colomiers 20 - massy 16<br />
A Saint-Junien. MT: 12-13. 2 500 spectateurs; arbitre : M. Maciello (Côte d'Azur).<br />
Vainqueurs : 1 E Bortolaso (79); 5 P Perkins (2, 15, 29, 40, 45).<br />
Vaincus : 1 E Di Martino; 1 T et 2 P (17, 34) Bonetti, 1 P Barraud (68).<br />
Evolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 6-10, 9-10, 9-13, 12-13/15-13, 15-16, 20-16
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
COLOMIERS: Couzier; Perkins, Genthieu, Nicot, Belzunce; (o) Lafforgue, (m) Inigo (Culinat 69); Beco (cap,<br />
Lledos 55), Bortolaso, Berneau (Beco 55); Mémain (Bourdin 46), Williams (Cholley 59); Rayssac (Delmas 69),<br />
Rioux (Campergue 46, Rioux, 48), Ba<strong>de</strong>l (Weber 46).<br />
MASSY: Girard (Rougé 41, Bonetti 59, Champagne 65); Vakaloa (Girard 41), Rougé (Di Martino 41), Ratinaud,<br />
Rodrigues; (o) Bonetti (Barraud59), (m) Coudol (cap, Razafindrafahatra 68) ; Sutiashvili, Delarue (Desassis<br />
59), A. Clarke; Molitika (Delarue 59), Hikila (Gomez 65); Ashvetia (Kesterman 41; Ashvetia 77), Verrier, Strain<br />
(Dufrenois 65, Strain 77).Rempl. tempo.: Vakaloa par Di Martino, (14-27).<br />
La note du match : 13/20, L'homme du match : Guillaume BORTOLASO (Colomiers).<br />
PUBLIE LE 17/06/2012 09:48 | J.-P. P. ET D.N.<br />
Pour Colomiers, le bonheur est total<br />
Un troisième titre pour l'USC après 2005 et 2008.<br />
C'est le moment qu'ils attendaient tant: soulever le fameux Trophée Jean-Prat. C'est fait. Chapeau Colomiers!/<br />
Photo DDM, Michel Viala<br />
Les Columérins ont réussi leur pari. Après la montée en Pro D2 obtenue il y a quinze jours, ils ont posé la<br />
cerise sur le gâteau en <strong>de</strong>venant champions <strong>de</strong> France, hier, à Saint-Junien, aux dépens <strong>de</strong> <strong>Massy</strong>, 20 à 16.<br />
« On est les champions, on est les champions ! » Sur le podium, les Columérins hurlent leur bonheur, celui<br />
d'un troisième titre obtenu au bout d'une saison éprouvante et sous une forte pression en raison <strong>de</strong> l'absolue<br />
nécessité <strong>de</strong> remonter en Pro D2.<br />
Pendant que Gérôme Cholley lance <strong>de</strong>s « Yes, yes, yes », Sébastien Inigo savoure : « Ce titre il est pour nous,<br />
pour une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> copains. Ce souvenir restera gravé pour toujours. Je suis très fier d'avoir joué avec cette<br />
équipe. Je suis content pour ceux qui vont nous quitter. Ils peuvent partir la tête haute. »<br />
Guillaume Bortolaso, le héros du match, leur rend également hommage : « Merci à Nicolas Agnesi, Frédéric<br />
Couzier, Grégoire Maurino, Sven Holtzinger, Alain-Bertrand Nuetsa Fotso. Ils nous ont aidés à gagner <strong>de</strong>s<br />
matchs importants cette saison. Ils ne sont pas conservés pour <strong>de</strong>s raisons budgétaires, mais je leur souhaite<br />
<strong>de</strong> retrouver très vite un club. »<br />
« U n essai à la Bortolaso »<br />
Puis « Guitou » nous raconte son essai : « Un essai à la Bortolaso, tout en finesse, en débor<strong>de</strong>ment. » Et il<br />
éclate <strong>de</strong> rire. « Plus sérieusement, je suis le long <strong>de</strong> la ligne et ils serrent en défense sous les poteaux.<br />
J'appelle Yannick (Lafforgue) une première fois, mais nous refaisons un temps <strong>de</strong> jeu. Je l'appelle une<br />
<strong>de</strong>uxième fois et, là, c'est bon. Nous avions bossé cette situation dans la semaine et il a fallu attendre les<br />
<strong>de</strong>rnières minutes pour la réussir. »<br />
Fabien Berneau est aux anges : « C'est <strong>de</strong> la joie, <strong>de</strong> la joie et encore <strong>de</strong> la joie. Cette saison, on nous a<br />
critiqués, on nous a dit que notre poule était faible, qu'on ne méritait pas notre rang. Face à une belle équipe <strong>de</strong><br />
<strong>Massy</strong>, ce titre on est tout <strong>de</strong> même allé le chercher. »<br />
« On ne pourra jamais nous l'enlever, renchérit Yannick Lafforgue. Et j'éprouve une gran<strong>de</strong> fierté car nous<br />
avons fait remonter le club après l'avoir fait <strong>de</strong>scendre. En finale, nous n'avons peut-être pas fait notre meilleur<br />
match, mais nous l'avons gagné. »
« Un banc décisif »<br />
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
Aurélien Beco était sur ses terres, lui, l'ancien limougeaud : « Personnellement, je suis gâté. La saison fut<br />
extraordinaire. Nous montons et, pour couronner le tout, il y a ce titre avec une équipe <strong>de</strong> copains. Je<br />
n'oublierai pas cette <strong>de</strong>rnière touche. Nous avons fait l'effort nécessaire pour prendre ce ballon à <strong>Massy</strong>. »<br />
Pierre-Henry Broncan, qui venait <strong>de</strong> diriger son <strong>de</strong>rnier match à la tête <strong>de</strong> Colomiers, restait luci<strong>de</strong> à l'heure <strong>de</strong><br />
l'analyse : « <strong>Massy</strong>, en terme <strong>de</strong> jeu, <strong>de</strong> construction, était bien meilleur que nous. À la mi-temps, nous avons<br />
bien insisté auprès <strong>de</strong>s joueurs. Nous leur avons dit qu'ils allaient remettre la main sur le ballon et marquer <strong>de</strong>s<br />
points. Ce qui a fait la différence en fin <strong>de</strong> match, c'est la qualité <strong>de</strong> notre banc qui a été décisif. »<br />
Quelques mots avant <strong>de</strong> conclure, pour le pauvre Lionel Campergue. Lui était amer <strong>de</strong> n'avoir pu jouer que<br />
<strong>de</strong>ux minutes, sorti à peine entré pour s'être blessé sur un lancer en touche. Ce titre, il le mérite tout autant que<br />
les autres car il est évi<strong>de</strong>mment le fruit d'un collectif.<br />
PUBLIE LE 17/06/2012 09:48 | DIDIER NAVARRE<br />
Colomiers. Rioux : "Je ne m'en lasse pas"<br />
Benjamin Rioux, un habitué du bouclier./ Photo DDM, M.V.<br />
Il est heureux, Benjamin Rioux, le talonneur columérin. Au coup <strong>de</strong> sifflet final <strong>de</strong> Franck Maciello, il a sauté <strong>de</strong><br />
joie, embrassé ses camara<strong>de</strong>s, ses proches, ses dirigeants. Pour la troisième fois en sept ans sous les<br />
couleurs columérines, il décroche le titre <strong>de</strong> champion <strong>de</strong> France <strong>de</strong> Fédérale 1. Après 2005, 2008, il va ajouter<br />
sur sa carte <strong>de</strong> visite 2012 après cette victoire aux dépens <strong>de</strong> <strong>Massy</strong>. « Nous avons été mis en difficultés.<br />
Pendant vingt-cinq minutes, <strong>Massy</strong> nous a posé <strong>de</strong>s problèmes en mêlée. Par la suite, nous avons rectifié le<br />
tir. La fin du match est particulièrement difficile. Mais, il y a une telle solidarité dans cette équipe que rien ne<br />
pouvait nous arriver en fin <strong>de</strong> match » résume le talonneur <strong>de</strong> l'USC.<br />
Déjà titré face à <strong>Massy</strong><br />
Ce <strong>de</strong>rnier aura disputé toute la partie puisque son remplaçant, Lionel Campergue n'a joué qu'une minute, une<br />
douleur intercostale ayant fait en sorte que Benjamin Rioux revienne dans l'arène jusqu'au terme <strong>de</strong> la<br />
rencontre.<br />
Si, Benjamin Rioux savoure ce troisième sacre avec Colomiers, il s'était déjà confectionné une belle carte <strong>de</strong><br />
visite avec les équipes jeunes du Sta<strong>de</strong> toulousain. Champion <strong>de</strong> France Reichel en 2002, Crabos en 2000 et<br />
avec les ca<strong>de</strong>ts Alamercery en 1999. Pour la petite histoire, c'était déjà face à… <strong>Massy</strong> (19-13). « Cette finale<br />
en ca<strong>de</strong>ts, elle était au Sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> France. Cette fois, c'est à Saint-Junien mais ce n'est pas pour autant que je<br />
vais bou<strong>de</strong>r mon plaisir. Aujourd'hui, c'est mon sixième titre et je ne m'en lasse pas. »
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
PUBLIE LE 14/06/2012 08:45 | XAVIER THOMAS<br />
Colomiers : numéro un sur toute la ligne?<br />
Les Columérins disputent la finale du championnat <strong>de</strong> France, samedi, face à<br />
<strong>Massy</strong>, à Saint-Junien (87).<br />
Nicot, Weber, Saout, Cholley, Mémain, c'est tout Colomiers qui fonce vers un troisième sacre en Jean-<br />
Prat./ photo DDM, Michel Viala<br />
Un an après l'avoir quittée, Colomiers a regagné sa place en Pro D2. Samedi, face à <strong>Massy</strong>, les Columérins<br />
viseront un troisième trophée Jean-Prat. Pour finir sur une (très) belle note.<br />
Un parcours presque sans faute. Juste <strong>de</strong>ux accros sur le maillot (défaites à Lavaur et Hagetmau). Rien <strong>de</strong><br />
plus. Pas <strong>de</strong> quoi déstabiliser une équipe qui a assumé tout au long <strong>de</strong> la saison son statut <strong>de</strong> favorite.<br />
Première <strong>de</strong> sa poule à l'issue <strong>de</strong> la saison régulière, classée numéro un au plan national au moment <strong>de</strong><br />
dresser le tableau <strong>de</strong>s phases finales, l'US Colomiers a ensuite enchaîné la pério<strong>de</strong> la plus cruciale <strong>de</strong> sa<br />
saison avec une terrible pression sur les épaules.<br />
« Longue et éprouvante »<br />
Mais les coéquipiers d'Aurélien Béco n'ont pas failli dans la <strong>de</strong>rnière ligne droite : six matches, autant <strong>de</strong><br />
victoires face à Mâcon (1/8e), Montauban (1/4 <strong>de</strong> finale) et Valence d'Agen (1/2 finale) dans ces matches allerretour<br />
couperets. Avec au bout, la délivrance, après laquelle tout un club courrait <strong>de</strong>puis le <strong>25</strong> juillet : remonter<br />
en Pro D2. « Oui, la saison a été longue et éprouvante », admet le prési<strong>de</strong>nt Alain Carré, soulagé <strong>de</strong> cette<br />
issue, conscient « que nous aurions pu tout perdre sur un seul match comme la <strong>de</strong>mi-finale retour. »<br />
On n'ose pas imaginer ce qu'il aurait pu advenir en cas d'échec. Alain Carré qui se bat pour installer<br />
durablement l'USC en Pro D2 n'aurait peut-être pas trouvé le courage <strong>de</strong> repartir une saison <strong>de</strong> plus en<br />
Fédérale 1. C'est la troisième fois en effet que l'USC chute à ce niveau. Et donc la troisième qu'elle reprend<br />
immédiatement sa place à l'échelon supérieur. Beaucoup plus difficile à faire qu'à dire. Preuve <strong>de</strong> l'état d'esprit<br />
qui anime ce club si particulier, qui a tenu bon malgré l'énorme pancarte <strong>de</strong> favori accrochée à son dos et qu'il<br />
a fallu assumer car les Columérins étaient attendus partout, <strong>de</strong> Lavaur à Saint-Nazaire, <strong>de</strong> Morlaas à Saint-<br />
Junien.<br />
Saint-Junien justement. C'est là-bas, à quelques encablures <strong>de</strong> Limoges, que va s'écrire l'épilogue d'une<br />
saison interminable étalée sur neuf mois, avec vingt-quatre matches au compteur (phase préliminaire et phase<br />
finale comprises).<br />
Une sorte <strong>de</strong> « Grand Chelem » en vue<br />
Le vingt-cinquième est donc cette finale face à <strong>Massy</strong>, redoutable formation <strong>de</strong> l'Essonne, drivée par un ancien<br />
columérin (Jeff Dubois), qui elle aussi a réussi son pari d'accé<strong>de</strong>r (enfin) à l'échelon supérieur.<br />
Déjà titré en 2005 et 2008, Colomiers aimerait bien ajouter 2012 à son palmarès. Et faire ainsi une sorte <strong>de</strong> «<br />
Grand Chelem » en ayant terminé premier <strong>de</strong> sa poule, premier club national, invaincu en phase finale, sans<br />
oublier le sacre <strong>de</strong> la réserve, championne <strong>de</strong> France <strong>de</strong> Fédérale 1B. Le succès serait ainsi total. Désormais<br />
libérés <strong>de</strong> toute pression et sortis in<strong>de</strong>mnes <strong>de</strong> phases finales intenses, épuisantes, stressantes, les hommes<br />
<strong>de</strong> Pierre-Henri Broncan et Olivier Baragnon n'ont plus qu'une marche à franchir. Celle qui les consacrera<br />
définitivement numéro un sur toute la ligne.
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
PUBLIE LE 13/06/2012 09:15 | J.-P. P.<br />
Mémain, Rioux et Saout voient triple<br />
Finale Colomiers-<strong>Massy</strong> samedi (16 h 30) à Saint-Junien.<br />
Et maintenant, Romain Mémain, Morgan Saout et Benjamin Rioux veulent un troisième titre./ Photo DDM, Thierry<br />
Bordas<br />
Romain Mémain, Benjamin Rioux et Morgan Saout ont vécu trois montées en Pro D2 avec Colomiers. Avant<br />
leur troisième finale, samedi, contre <strong>Massy</strong>, ils racontent.<br />
Comme les trois Mousquetaires, ils ne sont pas quatre. Mais bien trois, pour trois montées. Romain Mémain<br />
(28 ans), Benjamin Rioux (29 ans) et Morgan Saout (28 ans) ont participé aux trois retours <strong>de</strong> Colomiers en<br />
Pro D2 : 2005, 2008 et 2012.<br />
2005: un seul élu<br />
Avant leur troisième finale <strong>de</strong> Fédérale 1, samedi à Saint-Junien contre <strong>Massy</strong>, les trois compères nous en<br />
parlent.<br />
« La montée la moins évi<strong>de</strong>nte à décrocher fut peut-être la première », lâche Morgan Saout. Benjamin Rioux<br />
renchérit : « Car, cette année-là, en 2005, seul le champion montait. »<br />
Après une <strong>de</strong>mi-finale hallucinante contre Gaillac et une qualification pour un point (51-50) sur l'ensemble <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>ux matchs (9-14 à l'aller dans le Tarn ; 37-31 au retour), Colomiers avait battu Oloron 40 à 22 en finale, le 12<br />
juin 2005, à Tarbes, <strong>de</strong>vant plus <strong>de</strong> 13 000 spectateurs.<br />
Romain Mémain, lui, rappelle la fête qui suivit avec un souvenir particulier : « Le <strong>de</strong>ntier <strong>de</strong> Gildas (Moro)<br />
tournait <strong>de</strong> verre en verre. » Et les trois larrons éclatent <strong>de</strong> rire…<br />
2008: l'humilité <strong>de</strong> Saout<br />
En 2008, Colomiers avait encore souffert pour éliminer Périgueux en <strong>de</strong>mi-finale (9-9 à l'aller en Dordogne ; 9-6<br />
au retour à Michel-Bendichou). Et Morgan Saout fut l'un <strong>de</strong>s héros <strong>de</strong> la finale, gagnée 36 à 3, le 7 juin, à<br />
Istres, en inscrivant trois essais. « Je me souviens surtout d'un sta<strong>de</strong> pas très rempli (4 000 spectateurs,<br />
N.D.L.R.) dans un pays <strong>de</strong> foot », raconte l'intéressé qui minimise sa performance.<br />
« Il dit ça parce qu'il est humble », rigole Romain Mémain.<br />
2012: pression énorme<br />
Et 2012 ? « Vraiment très compliqué avec Montauban en quart puis Valence d'Agen en <strong>de</strong>mi-finale », reprend<br />
Benjamin Rioux. Ce qui n'a pas empêché Colomiers <strong>de</strong> signer quatre succès (18-14 et 18-10 ; 22-15 et <strong>25</strong>-19),<br />
acquis sous pression.<br />
« Une pression énorme car la montée était obligatoire pour le club », reconnaît Morgan Saout.<br />
« En fait, ces trois montées furent très différentes les unes <strong>de</strong>s autres », avouent-ils en chœur.<br />
« Le rugby a évolué, les joueurs aussi », précise Morgan Saout.<br />
Niveau plus élevé, plaisir i<strong>de</strong>ntique<br />
« Le niveau s'est élevé, ajoute Benjamin Rioux. Cela dit, même si le contexte est différent, le plaisir est toujours<br />
i<strong>de</strong>ntique. Cette année, l'effectif a été renouvelé à 60 % et rajeuni. Et cela a fait un bien fou dans le vestiaire au<br />
niveau <strong>de</strong> la vie du groupe. »
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
Reste donc maintenant à gagner la finale, comme en 2005 et 2008. Ren<strong>de</strong>z-vous samedi après-midi, à partir<br />
<strong>de</strong> 16 h 30, à Saint-Junien.<br />
PUBLIE LE 07/06/2012 09:03 | J.-P. P.<br />
Colomiers : la maîtrise <strong>de</strong> la pression<br />
Pour Fabien Berneau (ballon en main) et les Columérins, le match contre Saint-Médard constitue une<br />
référence./Photo DDM, Xavier <strong>de</strong> Fenoyl<br />
Avec une pancarte <strong>de</strong> grand favori qui n'était pas facile à porter, les Columérins ont signé un parcours proche<br />
du sans-faute en Fédérale 1. Numéro 1 national au terme <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong> poule avec seize victoires pour <strong>de</strong>ux<br />
défaites, Colomiers a <strong>de</strong>puis enlevé les six rencontres <strong>de</strong> play off pour décrocher le droit <strong>de</strong> retrouver la Pro D2<br />
la saison prochaine, un an après l'avoir quittée.<br />
Avec le témoignage <strong>de</strong> Fabien Berneau, l'un <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> l'équipe, nous revenons sur les moments clés <strong>de</strong> la<br />
saison en attendant la finale, pour le prestige, contre <strong>Massy</strong> le samedi 16 juin, à 16 h 30, à Saint-Junien<br />
(Haute-Vienne).<br />
La saison dans l'ensemble.- Il a fallu gérer sa longueur et les coupures imposées par le calendrier avec, dans<br />
un premier temps, <strong>de</strong>s blocs <strong>de</strong> trois matchs entrecoupés <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux week-ends <strong>de</strong> repos. « Ce calendrier, c'était<br />
n'importe quoi, lâche Fabien Berneau. C'était pénible. Cela nous coupait dans notre élan. Dur <strong>de</strong> conserver<br />
une dynamique dans ces conditions. »<br />
Le temps faible.- Il y a bien sûr les <strong>de</strong>ux défaites, celle d'Hagetmau (22-15 le <strong>25</strong> mars) - « Nous sommes tous<br />
passés complètement à côté », Berneau dixit -, mais aussi la première, à Lavaur (14-9 le 19 février) : « Après<br />
un match référence contre Saint-Médard (52-3 le 21 janvier) où tout nous avait souri, il y a eu une interruption<br />
<strong>de</strong> quatre semaines, plus longue que prévue en raison du froid. Elle ne nous a pas réussi. »<br />
Le temps fort.- « Notre réaction après la défaite à Hagetmau. Finalement, ça nous a fait du bien car elle a été<br />
suivie d'une prise conscience collective, explique Fabien. Dans la foulée, nous avons gagné nettement à Saint-<br />
Nazaire (31-8). Ensuite, nous avons connu une montée en puissance en enchaînant les matchs avec une<br />
seule coupure entre les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières journées <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong> poules. L'équipe avait besoin <strong>de</strong> ça.<br />
» Nous n'avons jamais douté, sachant nous remettre en question en comprenant qu'il fallait s'investir<br />
davantage. Nous savions que le groupe était <strong>de</strong> qualité et qu'il avait les moyens <strong>de</strong> faire la différence,<br />
sportivement et physiquement. »<br />
La phase finale.- L'équipe a affiché une gran<strong>de</strong> maîtrise gérant parfaitement les six matchs sans connaître la<br />
défaite. Colomiers, même si tout fut loin d'être facile, a parfaitement abordé tactiquement ces rencontres.<br />
Malgré la pression, très dure à supporter : « C'est sûr. L'objectif était <strong>de</strong> rebondir <strong>de</strong> suite. »<br />
La finale.- Après une semaine <strong>de</strong> repos - « Nous avions besoin <strong>de</strong> souffler » -, les Columérins reprendront lundi<br />
le chemin du sta<strong>de</strong> pour la préparer. « Même si l'objectif du club est atteint, il n'y aura aucun relâchement. Tout<br />
le mon<strong>de</strong> a envie <strong>de</strong> la gagner. Dans le groupe, il y a beaucoup <strong>de</strong> joueurs qui n'ont jamais été titrés. »
Place aux choses sérieuses<br />
F.G. | Publié le 09.06.2012, 07h00<br />
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
Six jours après avoir acquis sa montée en Pro D2 sur le pré, le RC <strong>Massy</strong>-Essonne a composté son billet hier.<br />
Les dirigeants ont réussi leur examen <strong>de</strong> passage <strong>de</strong>vant la DNACG, qui a validé le budget <strong>de</strong> 4 M€. Ils vont<br />
pouvoir activer le recrutement, resté à l’état embryonnaire. Si le club ne laisse rien filtrer, il serait en contact<br />
avec plusieurs joueurs.<br />
En quête, en priorité, <strong>de</strong> piliers, il pourrait jeter son dévolu sur le Portugais Francisco Fernan<strong>de</strong>s (Béziers, Pro<br />
D2), Damien Tussac (Toulon, Top14) ou le Géorgien Beka Sheklashvili (Agen, Top14). Pressenti,<br />
l’expérimenté talonneur Joan Caudullo (Montpellier, Top14) prendrait plutôt la direction <strong>de</strong> Mont-<strong>de</strong>-Marsan<br />
(promu en Top14). Le 2e ligne sud-africain Luan Velthuizen (Béziers, Pro D 2), l’ouvreur Benjamin Dambielle<br />
(La Rochelle, Pro D2) et l’ailier Mathias Atayi (Brive, Top14) seraient aussi sur les tablettes essonniennes.<br />
Le retour d’anciens, comme les Géorgiens Giorgi Nemsadze (Valence d’Agen, Féd. 1) en 2e ligne et Georgi<br />
Chkhaidze (Saint-Junien, Féd. 1) en 3e ligne, restent d’actualité. En revanche, celui du 3e ligne Bakary Meité<br />
(Béziers, Pro D2) ne l’est plus. L’ailier Stéphane Gervais et le pilier Houcine Amraoui ne feront plus partie du<br />
groupe. Après une semaine <strong>de</strong> repos, les Massicois retrouvent l’entraînement lundi pour préparer la finale<br />
contre Colomiers samedi (16h30) à Saint-Junien (Haute-Vienne).<br />
Le Parisien<br />
« C’est monstrueux! »<br />
ARISTIDE BARRAUD <strong>de</strong>mi d’ouverture <strong>de</strong> <strong>Massy</strong><br />
Propos recueillis par Sé.B. | Publié le 05.06.2012, 07h00<br />
(LP/F.L.)<br />
Dans les couloirs <strong>de</strong>s vestiaires après la victoire sur Lille, Aristi<strong>de</strong> Barraud, perdu dans ses pensées, relâchait<br />
la pression accumulée <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux semaines. Des confessions pleines d’émotion.<br />
Dans quel état vous trouvez-vous?<br />
ARISTIDE BARRAUD. Je ne réalise pas. Je me suis empêché <strong>de</strong> penser à certaines choses <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux<br />
semaines et là, ça remonte.<br />
Je repense à toute ma vie… J’ai commencé le rugby ici, j’en suis parti à 18 ans, je ne pensais pas revenir.<br />
Mais je me suis décidé après Périgueux, après avoir vu le niveau <strong>de</strong> jeu <strong>de</strong> <strong>Massy</strong>.<br />
Et vous voilà en Pro D2…<br />
Cela paraissait inaccessible. C’est monstrueux comme parcours! On n’est que <strong>de</strong>ux sur quarante à monter. Ça<br />
fait drôle <strong>de</strong> réaliser cela avec <strong>de</strong>s mecs avec lesquels j’ai commencé le rugby, comme Tadjer et d’autres que<br />
j’admirais à l’époque, comme Nounours (Maleville). <strong>Massy</strong> n’est pas un club comme les autres. On s’est fait<br />
insulter. On s’est fait traiter <strong>de</strong> riches, <strong>de</strong> mercenaires… Alors qu’on pouvait toucher trois à quatre fois plus
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
ailleurs. C’est extra ce qu’on vit ici et <strong>de</strong> voir tous ces anciens du club en larmes. Ça s’est tellement joué à rien.<br />
C’est un moment qu’on aurait pu regretter toute notre vie et finalement, c’est le plus beau.<br />
Vous ne regrettez donc pas votre choix d’être revenu?<br />
Cette montée le concrétise. Maintenant, on veut vraiment aller chercher le titre pour que le nom <strong>de</strong> notre<br />
équipe soit gravé sur les murs <strong>de</strong> la Maison du rugby, comme les autres équipes massicoises championnes <strong>de</strong><br />
France, pour marquer l’histoire du club. J’ai joué la finale du Tournoi <strong>de</strong>s Six Nations moins <strong>de</strong> 20 ans, mais<br />
c’était un ca<strong>de</strong>au qu’on me faisait. Là, c’était vital, beaucoup plus grave. Il y avait énormément <strong>de</strong><br />
conséquences. La défaite aurait été terrible. Mais c’est le truc le plus énorme <strong>de</strong> ma vie!<br />
Le Parisien<br />
Les gran<strong>de</strong>s manœuvres<br />
La montée acquise dimanche, les dirigeants massicois peuvent enfin avancer sur les chantiers<br />
seulement initiés jusque-là en coulisses. Etat <strong>de</strong>s lieux.<br />
Sébastien Blondé et Franck Gineste | Publié le 05.06.2012, 07h00<br />
MASSY, DIMANCHE. Enorme face à Lille sous la houlette du Géorgien Davit Ashvetia (37 ans) (en bleu au<br />
premier plan) qui va poursuivre sa carrière encore une saison, la mêlée massicoise <strong>de</strong>vra tout <strong>de</strong> même être<br />
renforcée en prévision <strong>de</strong>s joutes <strong>de</strong> la Pro D2. |<br />
Le bouclier <strong>de</strong> Brennus attendra le 16 juin. Alors que la fête bat son plein <strong>de</strong>puis dimanche et le succès (16-13)<br />
en <strong>de</strong>mi-finale <strong>de</strong>vant Lille synonyme <strong>de</strong> montée, le Rugby Club <strong>Massy</strong> Essonne prépare activement la saison<br />
prochaine afin <strong>de</strong> tenir la route en Pro D2.<br />
Budget : objectif 4 M€<br />
Après être « passé près <strong>de</strong> la <strong>de</strong>scente <strong>de</strong>ux fois en quatre ans à cause <strong>de</strong> problèmes financiers », selon le<br />
prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la SASP, Michel Antoine, le club a dégagé <strong>de</strong>s bénéfices cette saison.<br />
Les dirigeants disposent d’une bonne base pour doubler le budget et ainsi atteindre les 4 M€. Ils pourront<br />
compter sur les droits TV (900 000 €) et sur une augmentation <strong>de</strong>s subventions. « On avait déjà accordé une<br />
subvention exceptionnelle <strong>de</strong> 100 000 € cette année, pour 360 000 € au total, et on va passer à 400 000 € »,<br />
annonce le maire <strong>de</strong> <strong>Massy</strong>, Vincent Delahaye. Jérôme Guedj, prési<strong>de</strong>nt du conseil général, dont la subvention<br />
s’élevait à 262 000 €, ne veut, lui, pas avancer <strong>de</strong> chiffre. « On verra, mais le business plan est déjà à peu près<br />
vu. La force du club, c’est qu’il n’est pas mono-dépendant, avec un tiers <strong>de</strong> public, un tiers <strong>de</strong> sponsoring et un<br />
tiers <strong>de</strong> recettes », précise l’élu, tout en soulignant l’importance d’améliorer l’accueil <strong>de</strong>s partenaires.<br />
Recrutement : d’anciens Massicois dans le viseur<br />
Là encore, <strong>Massy</strong> peut s’appuyer sur une bonne base pour construire un effectif taillé pour la Pro D2. « On a<br />
dit aux joueurs qu’on les gar<strong>de</strong>rait tous si on montait, et on en a déjà plus <strong>de</strong> quinze qui ont le niveau », précise<br />
Antoine, qui mise pour le recrutement sur un retour d’anciens et sur les réseaux <strong>de</strong> son entraîneur, Jeff Dubois.<br />
Le temps <strong>presse</strong> jusqu’à la fermeture du marché, le 5 juillet. « Beaucoup attendaient <strong>de</strong> connaître l’issue <strong>de</strong><br />
notre <strong>de</strong>mie, expliquait Dubois dimanche. Ça <strong>de</strong>vrait se décanter cette semaine. Il nous faudrait 8 ou 9 recrues,
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
surtout <strong>de</strong>s piliers. » La piste menant à d’ex-Massicois, le 3e ligne Bakary Méïté (Béziers, relégué en Féd. 1) et<br />
le 2e ligne géorgien Giorgi Nemsadze (Valence d’Agen, Féd. 1), pourtant annoncé à Tarbes (Pro D2), semble<br />
chau<strong>de</strong>. Comme celle <strong>de</strong> l’ouvreur Benjamin Dambielle (La Rochelle, Pro D2). L’éventualité d’un retour du<br />
trois-quarts aile ivoirien Jean-Maurice Oulouma serait, elle, oubliée. Au niveau du staff, rien n’est encore fait<br />
concernant Olivier Magne, consultant technique du club cette année et que les dirigeants souhaitent conserver.<br />
Sta<strong>de</strong> : une mise aux normes nécessaire<br />
Les représentants <strong>de</strong> la LNR ne vont pas tar<strong>de</strong>r à inspecter le sta<strong>de</strong> Jules-Ladoumègue pour déterminer les<br />
travaux à entreprendre en vue <strong>de</strong> le mettre aux normes <strong>de</strong> la Pro D2. Le RCME aurait un an pour ce faire. La<br />
capacité <strong>de</strong> l’enceinte, en configuration normale, passerait <strong>de</strong> 1000 à <strong>25</strong>00 places grâce à l’installation d’une<br />
tribune démontable. « Les travaux ne commenceront pas avant septembre, car les procédures <strong>de</strong>s marchés<br />
publics prennent du temps, mais on <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra une dérogation », précise Delahaye, qui espère « 4000 à 5000<br />
spectateurs par match comme aujourd’hui (dimanche) ». Le conseil général verrait, lui, d’un bon œil la venue<br />
<strong>de</strong>s Massicois au sta<strong>de</strong> Robert-Bobin <strong>de</strong> Bondoufle, dont il est propriétaire, malgré <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong><br />
consolidation prévus à la rentrée. « Je maintiens la proposition d’aller jouer là-bas. Ils sont les bienvenus »,<br />
assure Guedj. « Pour les grosses affiches, pourquoi pas? », déclare Antoine.<br />
Du travail <strong>de</strong> pro pour Colomiers et <strong>Massy</strong><br />
Publié le 05/06/2012 à 16:16, mis à jour le 05/06/2012 à 17:54<br />
Colomiers et <strong>Massy</strong> évolueront dans le mon<strong>de</strong> professionnel l'an prochain. Mais avant <strong>de</strong> monter, ils<br />
se disputeront le titre <strong>de</strong> champion <strong>de</strong> France.<br />
Colomiers remonte en Pro D2<br />
<strong>Massy</strong> l'emporte face à Lille (16-13) et accè<strong>de</strong> au Pro D2<br />
Other<br />
Ouf !! Vainqueurs respectivement <strong>de</strong> Valence-d’Agen et <strong>de</strong> Lille, Colomiers et <strong>Massy</strong> évolueront la saison<br />
prochaine en Pro D2. Pour les <strong>de</strong>ux clubs l’objectif est atteint. Pourtant ils leur restent encore un match à<br />
disputer. Une finale plutôt, à l’issue <strong>de</strong> laquelle sera connue le champion <strong>de</strong> France <strong>de</strong> Fédérale 1.<br />
Columérins et Massicois ont <strong>de</strong>ux semaines pour évaporer les vapeurs jouissives que procure une accession.<br />
Deux semaines pour conquérir un titre. Un trophée qui pourrait paraître dérisoire dès lors que l’objectif <strong>de</strong> toute<br />
une saison est rempli.<br />
Pas pour les joueurs <strong>de</strong> l’Essonne qui auront l’occasion <strong>de</strong> ramener en Île-<strong>de</strong>-France un premier titre majeur<br />
après celui <strong>de</strong> champion <strong>de</strong> France <strong>de</strong> troisième division en 1998. Des ambitions légitimes tant <strong>Massy</strong> est<br />
soli<strong>de</strong> cette saison. Invaincus en phase finales, les Franciliens ont terminé la phase régulière avec un bilan <strong>de</strong><br />
quatorze succès pour quatre défaites. Avec 67 unités, le club compte le troisième meilleur ratio <strong>de</strong> points <strong>de</strong> la
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
division juste <strong>de</strong>rrière Tyrosse et … Colomiers. Car si <strong>Massy</strong> fait figure d’épouvantail, Colomiers lui s’apparente<br />
à un ogre. Un ogre affamé qui a tout dévasté cette année. Statistiques à l’appui : <strong>de</strong>ux défaites en vingt quatre<br />
matchs toutes phases confondues.<br />
Deux clubs aux caractéristiques bien différentes<br />
Deux finalistes au parcours sensiblement similaire. Mais le rapprochement s’arrête là. Car ce sont <strong>de</strong>ux clubs<br />
bien différents qui se disputeront le trophée Jean-Prat le 17 juin prochain. L’un est implanté dans le berceau du<br />
rugby français quand l’autre évolue dans une région où le rugby est plus marginal. Une opposition nord-sud<br />
mais pas seulement.<br />
Colomiers ancienne gloire <strong>de</strong>s années 2000 a connu l’ivresse <strong>de</strong>s grands ren<strong>de</strong>z-vous. Finaliste malheureux<br />
<strong>de</strong> la H Cup en 1999 et du championnat <strong>de</strong> France en 2000, l’USCR a remporté en 1998 le Challenge<br />
européen. 1998 année du seul titre <strong>de</strong> champion <strong>de</strong> France <strong>de</strong> troisième division <strong>de</strong> <strong>Massy</strong>. Un contraste<br />
saisissant. Mais <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> l’eau a coulé sous les ponts et le club Haut-Garonnais a perdu <strong>de</strong> sa superbe. L’an<br />
prochain tous <strong>de</strong>ux seront promus et <strong>de</strong>vront batailler pour ne pas <strong>de</strong>scendre. Mais l’un d’entre eux aura tout<br />
<strong>de</strong> même un statut en plus, celui <strong>de</strong> champion <strong>de</strong> France <strong>de</strong> Fédérale 1. Pas si anecdotique.<br />
Rugbyrama - Benjamin BERTHOLLET<br />
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait<br />
Posted By Christophe Négi On 5 juin 2012 @ 6 h 24 min In Essonne,<strong>Massy</strong> /<br />
Longjumeau,Rugby,Sports | 2 Comments<br />
Sport. Le RCME a gagné son ticket pour la finale <strong>de</strong> Fédérale 1 et pour la Pro D 2 la<br />
saison prochaine. Plus <strong>de</strong> quatre mille cinq cents spectateurs sont venus encourager<br />
leur équipe au Sta<strong>de</strong> Jules-Ladoumègue <strong>de</strong> <strong>Massy</strong>. Essonne Info revient sur cette<br />
victoire synonyme <strong>de</strong> changement <strong>de</strong> dimension pour ce club formateur <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong><br />
trente ans.<br />
• Photo. (© Jean-Daniel Lapèze/RCME)
Le jour où tout a commencé<br />
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
Quel chemin parcouru par le RCME, quelle saison jusqu’à ce dimanche 3 juin 2012, qui restera<br />
sans aucune mesure dans la mémoire du club et <strong>de</strong> ses supporters. Ceux-ci n’ont pas manqué le<br />
ren<strong>de</strong>z-vous du sta<strong>de</strong> Jules-Ladoumègue, plein à craquer pour accueillir la très belle opposition<br />
lilloise. Le match aller avait été très indécis et avant l’entame, l’avantage pour le RCME n’était<br />
que <strong>de</strong> un petit point. A l’issue d’un match âpre et terriblement indécis, les Massicois s’imposent<br />
finalement 16 à 13, s’assurant ainsi la montée en Pro D 2 la saison prochaine. « Ils auraient<br />
gagné <strong>de</strong> dix ou vingt points, j’aurais pleuré pareil. Cela fait <strong>de</strong>s années que j’attends ça<br />
et ça y est ils l’ont fait. » lâche une supportrice, encore sur le coup <strong>de</strong> ce match, véritable<br />
ascenseur émotionnel. Et ils seront passés par tous les états, joie, peur, tension, espoir, puis<br />
enfin la délivrance. A la fin du match, les supporters ont envahi le terrain. Embrassa<strong>de</strong>s,<br />
accola<strong>de</strong>s ou même soulevé <strong>de</strong> journaliste, joueurs et dirigeants ont communié avec leur public<br />
pendant plus d’une heure, prolongeant au maximum cet instant historique pour le RCME. Les<br />
Lillois, valeureux, ont été applaudis au moment où ils ont regagné le vestiaire. Le moment choisi<br />
par le peuple massicois <strong>de</strong> faire couler la bière, et commencer la fête qui s’est prolongée par un<br />
repas en début <strong>de</strong> soirée.<br />
Un match déconseillé aux âmes sensibles<br />
En tout début <strong>de</strong> match, le capitaine <strong>de</strong>s Bleu et Noir, Florent Maleville sort avec trois <strong>de</strong>nts<br />
cassés. Il laisse là ses partenaires à leur <strong>de</strong>stin après n’avoir disputé que sept minutes sur le<br />
terrain. <strong>Massy</strong> rentre à la pause avec six points d’avance après avoir bataillé ferme contre une<br />
équipe <strong>de</strong> Lille toujours aussi difficile à jouer. En effet, <strong>de</strong>s la reprise, les Diables Rouges<br />
redoublent d’intensité et poussent les Massicois à la faute. Les dieux du sta<strong>de</strong> essonniens vont<br />
même disputer quelque minutes à treize contre quinze. Une aubaine que les Lillois ne vont pas<br />
tar<strong>de</strong>r à exploiter. Scrabrough, l’arrière nordiste inscrit un essai entre les poteaux après avoir<br />
perforé la défense massicoise amoindrie à la 64e minute. Douche froi<strong>de</strong> dans les travées <strong>de</strong><br />
Ladoumègue qui croient alors revivre le scénario <strong>de</strong> la saison passée. « C’est une victoire<br />
acquise à l’envie », réagit à froid le prési<strong>de</strong>nt du RCME, Michel Antoine. Et pour cause. Revenu<br />
à armes égales, le XV francilien déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> s’en remettre à sa mêlée et d’aller chercher la victoire.<br />
Le bulldozer essonnien finit par faire craquer la défense <strong>de</strong>s Lillois à la 76e minute, permettant à<br />
Fakataha Molitika d’incrire l’essai <strong>de</strong> la délivrance pour tout un peuple. Une <strong>de</strong>rnière<br />
transformation <strong>de</strong> Benoit Bonnetti, un coup <strong>de</strong> sifflet final et <strong>de</strong>s supporters qui portent en<br />
triomphe leurs héros du jour. Ça y est, c’est fait. Le RCME <strong>de</strong>vient le troisième club <strong>de</strong> rugby<br />
francilien et accè<strong>de</strong> enfin au haut niveau, dans un sport dominé <strong>de</strong>puis toujours par le grand<br />
Sud-Ouest.<br />
Vers <strong>de</strong> nouvelles ambitions<br />
<strong>Massy</strong> affrontera la très bonne équipe <strong>de</strong> Colommiers le 17 juin prochain sur terrain neutre et<br />
aura l’occasion <strong>de</strong> terminer la feuille <strong>de</strong> route fixée par son prési<strong>de</strong>nt. Michel Antoine est déjà<br />
dans la préparation du budget pour la saison prochaine.<br />
« On s’était fixé un plan sur quatre ans avec la montée comme objectif cette saison. Le<br />
meilleur moyen était <strong>de</strong> viser le titre. On va jouer cette finale pour la gagner et soulever<br />
le bouclier, même si ce ne sera pas facile contre Colommiers. On <strong>de</strong>vient la troisième<br />
meilleure équipe d’Ile-<strong>de</strong>-France après le Sta<strong>de</strong> Français et le Racing Métro. Maintenant il<br />
faut se donner les moyens <strong>de</strong> jouer le maintien, et on va repartir sur un nouveau plan.<br />
S’il y a un grand sta<strong>de</strong> en 2017 à Ris Orangis (la décision sera rendue le 30 juin à la Baule),<br />
ce serait bien d’y jouer, en Top 14, mais il ne faut pas brûler les étapes. On soutient bien<br />
évi<strong>de</strong>mment ce projet et forcément cette victoire <strong>de</strong>vrait peser dans la balance.<br />
L’important dans l’immédiat, c’est <strong>de</strong> se concentrer sur le recrutement, on a jusqu’au 5<br />
Juillet. Jeff Dubois et Olivier Magne ont déjà fait appel à leurs contacts. On part avec un
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
peu <strong>de</strong> retard, mais l’important c’était d’abord <strong>de</strong> se mobiliser pour assurer cette montée<br />
et ne pas re<strong>de</strong>scendre directement comme Périgueux cette saison. »<br />
De l’ombre à la lumière<br />
En Pro D 2, ils <strong>de</strong>vront notamment en découdre avec Bourgoin, club mythique du rugby français<br />
passé totalement à côté <strong>de</strong> sa saison et <strong>de</strong> son recrutement. Cette montée est un véritable<br />
changement <strong>de</strong> palier vers la professionnalisation du club. Un rêve qui <strong>de</strong>vient aujourd’hui<br />
réalité. La <strong>de</strong>uxième division est un championnat relevé, véritable antichambre du Top 14 et <strong>de</strong><br />
ses têtes d’affiches comme Toulouse, Clermont, ou encore le Sta<strong>de</strong> Français. C’est aussi une<br />
nouvelle couverture médiatique qui <strong>de</strong>vrait offrir une toute autre exposition au RCME dès la<br />
saison prochaine. Les médias nationaux feront passer ce club formateur <strong>de</strong> l’ombre à la lumière.<br />
Un changement mûrement préparé qui <strong>de</strong>vrait donner <strong>de</strong> nouvelles ambitions et un nouvel élan<br />
au rugby en Essonne. Premier match <strong>de</strong> prestige le 17 juin contre Colommiers, ancienne gloire<br />
<strong>de</strong> l’élite du rugby français qui accompagnera les Massicois en division supérieure la saison<br />
prochaine. Le RCME tient déjà son premier véritable test-match, digne d’une affiche <strong>de</strong> Top 14.<br />
Publié le mer 13/06/2012 15:<strong>25</strong><br />
Titulaire à 6 reprises cette saison en Challenge Européen (pour 3 essais marqués), Mathias Atayi (photo) ne<br />
sera pas conservé par le CA Brive.<br />
Selon La Montagne, l'ailier ou arrière <strong>de</strong> 23 ans, champion <strong>de</strong> France espoirs en 2009 avec le CABCL, <strong>de</strong>vrait<br />
rejoindre <strong>Massy</strong>, récent promu en Pro D2.<br />
LA FICHE DE MATHIAS ATAYI<br />
clément médina, ailier, en route pour massy<br />
http://www.montlucon-rugby.com/fiche.joueur/MEDINA.php<br />
Publié le mer 06/06/2012 10:50<br />
Une nouvelle piste pour Gerber<br />
Déjà sur les tablettes <strong>de</strong> Brive pour la saison prochaine, Danré Gerber ne <strong>de</strong>vrait pas rester en Fédérale 1 la<br />
saison prochaine.<br />
L'arrière sud-africain <strong>de</strong> Lille (23 ans, 1,89 m pour 97 kg), cousin du Bayonnais Sam Gerber, intéresse au plus<br />
haut point Albi, comme l'indique Henry Broncan dans une interview donnée à La Dépêche.<br />
Cette saison, Danré Gerber aura inscrit au total 11 essais et 234 points au pied avec Lille, qui il a échoué en<br />
<strong>de</strong>mi-finale du Jean-Prat contre <strong>Massy</strong>.
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
Publié le mer 06/06/2012 16:01<br />
Un Castrais en route pour Colomiers ?<br />
Arrivé au Castres Olympique en provenance <strong>de</strong> Bayonne en 2010, Vincent Inigo a peu joué cette saison (2<br />
titularisations en Top 14) et n'a pas été prolongé par le club Tarnais.<br />
Désormais sur le marché, le centre ou ailier <strong>de</strong> 29 ans, ancien international français à VII, pourrait rejoindre<br />
Colomiers, fraîchement promu en Pro D2, comme l'indique L'Equipe.<br />
Publié le mer 06/06/2012 09:49<br />
Colomiers piste un pilier Géorgien<br />
De retour en Pro D2 après une saison passée en Fédérale 1, Colomiers s'active actuellement sur le marché<br />
<strong>de</strong>s transferts afin <strong>de</strong> renforcer son équipe.<br />
En première ligne, les dirigeants <strong>de</strong> l'USC lorgnent sur Elizbar Kuparadze (28 ans, 1,82 m pour 109 kg), qui<br />
évolue <strong>de</strong>puis 2008 à Montluçon, comme l'indique Midi Olympique. L'affaire pourrait être conclue dans la<br />
semaine.<br />
Limousin > Rugby > Limoges 12/06/12 - 17h05<br />
Thomas Masurel à l'USAL<br />
Thomas Masurel rejoint l'USAL<br />
C'est une nouvelle qui va faire beaucoup <strong>de</strong> bruit dans le lan<strong>de</strong>rneau du rugby haut-viennois : après huit<br />
saisons sous le maillot <strong>de</strong> l'AS Saint-Junien, Thomas Masurel s'est engagé en faveur <strong>de</strong> l'USAL. A 33 ans,<br />
cette mutation est un retour aux sources pour le flanker qui avait déjà évolué au sein du club limougeaud en<br />
ca<strong>de</strong>ts et juniors.
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
PUBLIE LE 09/06/2012 12:55 | LAURENT LASSERRE.<br />
Montauban. Le constat réaliste <strong>de</strong> Xavier Péméja<br />
Xavier Péméja poursuite l'aventure avec l'USM, «ce club <strong>de</strong> passionnés». / Photos DDM, Chantal longo.<br />
Le recrutement 2012/2013 a été dicté par un constat aussi froid que réaliste. Xavier Péméj s'en est expliqué<br />
jeudi soir <strong>de</strong>vant les partenaires du club.<br />
Jeudi soir, il y avait du mon<strong>de</strong>, beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> à Sapiac pour la présentation aux partenaires <strong>de</strong>s<br />
nouvelles recrues du club qui seront finalement au nombre <strong>de</strong> six (lire notre précé<strong>de</strong>nte édition). Jeudi soir<br />
l'ensemble <strong>de</strong> l'effectif était présent ; on notait simplement l'absence du capitaine Anthony Biscay, en<br />
rééducation à Capbreton après sa grave blessure en phase finale. Finalement un recrutement pas si imposant<br />
que celui auquel on aurait pu s'attendre; un recrutement qui fait donc la part belle à la qualité plutôt qu'à la<br />
quantité et qui se porte essentiellement sur le huit <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant. Un recrutement réfléchi à partir d'un constat<br />
simple. « Bien sûr que nous ne sommes pas contents ; bien sûr, j'ai <strong>de</strong> gros regrets <strong>de</strong> ne pas être en ProD2 la<br />
saison prochaine. Mais il faut se rendre à l'évi<strong>de</strong>nce que nous avons été beaucoup trop irréguliers cette saison.<br />
Colomiers qui monte et qui jouera la finale l'a été beaucoup plus que nous, surtout au creux <strong>de</strong> l'hiver. Il y a<br />
bien évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s choses qu'il faut revoir et nous nous sommes efforcés <strong>de</strong> tenter d'y remédier avec ce<br />
recrutement. En rentrant dans les détails, on s'aperçoit que nos trois-quarts ont été réguliers cette saison et ont<br />
une progression qui va dans le même sens. Nous pensons donc qu'il est intéressant <strong>de</strong> continuer avec les<br />
mêmes. En revanche notre paquet d'avant n'a pas eu la même constance sur toute la durée <strong>de</strong> la compétition<br />
et en phase régulière. Il y a eu du très bon mais aussi du moins bon. C'est pour cela que nous avons fait ce<br />
choix <strong>de</strong> nous renforcer <strong>de</strong>vant » a tenu à expliquer le coach <strong>de</strong> l'équipe.<br />
UNE FINALE COMME PREMIERE RENCONTRE OFFICIELLE<br />
Xavier Péméja qui insiste : « Je suis arrivé sur un projet <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans. Depuis que je suis ici à Montauban je<br />
travaille avec <strong>de</strong>s passionnés à tous les étages. Ce sont <strong>de</strong>s personnes qui sont motivées pour que ce projet<br />
aboutisse et j'ai envie <strong>de</strong> faire aboutir ce projet avec eux. J'ai eu <strong>de</strong>s contacts, bien sûr, mais je répète que je<br />
suis à fond ici, à Sapiac ».<br />
Les joueurs <strong>de</strong> l'effectif resteront dans la cuvette avant <strong>de</strong> partir en vacances. La reprise officielle est prévue le<br />
23 juillet. Il sera alors temps <strong>de</strong> se préparer pour le premier gros match <strong>de</strong> la saison, à savoir la finale du<br />
Challenge <strong>de</strong> l'Espérance face à Oloron. Une rencontre qui <strong>de</strong>vrait se jouer normalement le samedi 18 ou le<br />
dimanche 19 août. « Oloron souhaite qu'on joue chez eux ; pourquoi pas s'ils mettent à notre disposition <strong>de</strong><br />
bonnes conditions pour faire un stage avant la rencontre » insiste Xavier Péméja. Une finale pour commencer<br />
l'année, ça peut donner <strong>de</strong>s idées, non ?<br />
Dans quelle poule ?<br />
Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la composition <strong>de</strong> l'équipe, toujours très importante, la composition <strong>de</strong> la poule est toujours un<br />
moment très attendu. Et c'est peut-être aussi cette composition délicate qui a un peu plombé la fin <strong>de</strong> saison<br />
<strong>de</strong>s Sapiacains la saison <strong>de</strong>rnière. Au point que tout le mon<strong>de</strong> attend avec impatience la publication <strong>de</strong>s<br />
prochains adversaires. Si l'officialisation <strong>de</strong>s poules n'est pas pour tout <strong>de</strong> suite il semblerait que les joueurs <strong>de</strong><br />
l'USM changeraient <strong>de</strong> poule en septembre prochain pour se retrouver avec <strong>de</strong>s trajets beaucoup moins<br />
importants que l'an <strong>de</strong>rnier. Une poule où se retrouveraient la plupart <strong>de</strong>s équipes qui affrontaient l'Avenir<br />
valencien. Il semblerait également que Valence ne serait plus dans cette poule donc qu'il n'y aura pas <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>rby. Réponse dans quelques jours.
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
PUBLIE LE 08/06/2012 09:02 | LAURENT LASSERRE.<br />
Montauban. "Plus le droit à l'erreur"<br />
Les joueurs, sages comme <strong>de</strong>s images, étaient évi<strong>de</strong>mment au premier rang hier soir l'ors <strong>de</strong> la présentation.<br />
/Photos DDM, Chantal Longo.<br />
Trois ans en Fédérale 1, ça suffira ! Tel est en substance le message que les dirigeants sapiacains ont décidé<br />
<strong>de</strong> faire passer hier à Sapiac à l'occasion <strong>de</strong> la première gran<strong>de</strong> soirée <strong>de</strong> la saison 2012/2013. Une soirée qui<br />
s'adressait d'abord aux partenaires, soutiens indéfectibles du club, mais qui fut aussi l'occasion d'une gran<strong>de</strong><br />
revue d'effectif pour les prochaines échéances. Comme nous l'annoncions, le groupe sapiacain <strong>de</strong>vrait être<br />
moins étoffé que celui <strong>de</strong> cette année mais tout aussi efficace. Et c'est <strong>de</strong>vant que les changements sont à<br />
souligner. Hier soir six nouvelles recrues ont été présentées aux partenaires : Elvis Tekassala (Blagnac, pilier<br />
gauche), Romain Lauga (Bor<strong>de</strong>aux-Bègles, talonneur), Karim Dahbi (Nice, pilier droit), Salim Boukanoucha<br />
(Nice, 2e ou 3e ligne), Antoine Derstroff (Nice, 2e ligne) et Dimitri Maola (Brive, 3e ligne); seuls les cinq<br />
premiers étaient présents hier soir. Les dirigeants se laissent encore l'opportunité d'engager une nouvelle<br />
recrue mais « si c'est une recrue encore meilleure que celles-là » ont-ils expliqué. Qui dit recrues dits départs.<br />
De ce côté-là Maxime Escur, Sylvain Pagès, Anthony Alvès, Cyril Montet, Anthony Lacassagne, Éric Espagno<br />
(arrêt <strong>de</strong> carrière mais qui reste à Montauban) et Vincent Jaca ne seront plus Sapiacains la saison prochaine.<br />
La formation à l'USM, ça marche !<br />
Par ailleurs (et ce fut un grand moment d'émotion <strong>de</strong> la soirée) le co-prési<strong>de</strong>nt Max Lafargue a confirmé que<br />
<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s espoirs <strong>de</strong> l'USM Baptiste Perrot et Jean-Blaise Lespinasse feront bien partie <strong>de</strong> l'effectif l'an<br />
prochain ; le premier intégrant même le pôle espoirs <strong>de</strong> Marcoussis alors que le second en est tout près. «<br />
C'est une t rès gran<strong>de</strong> fierté <strong>de</strong> voir ces <strong>de</strong>ux talents issus <strong>de</strong> notre formation qui ont choisis <strong>de</strong> rester ici alors<br />
que les meilleurs clubs les avaient sollicités » a expliqué, visiblement très ému, Max Lafargue. On le voit le<br />
groupe sapiacain est encore plus armé pour affronter les dures joutes <strong>de</strong> la Fédérale 1 la saison prochaine. « Il<br />
est clair que nous n'avons pas le droit à l'erreur. Nous n'y sommes pas arrivés cette saison, je suis persuadé<br />
que nous y arriverons la saison prochaine. Comme pour le conte <strong>de</strong> Perrot, nous semons nos cailloux chaque<br />
année. Et la saison prochaine ces petits cailloux nous mèneront tout droit en ProD2. Le professionnalisme<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la rigueur, du temps et du sérieux » a expliqué Max Lafargue. De son côté l'autre coprési<strong>de</strong>nt<br />
Thierry Eychenne a confirmé le budget <strong>de</strong> 3M€ pour la saison prochaine. « Ce budget est réaliste, approuvé<br />
par la DNACG. Nous, nous ne partirons jamais avec un budget déficitaire » a-t-il expliqué.<br />
Xavier Péméja a enfin confirmé qu'il restait bien le coach <strong>de</strong> l'USM aux côtés <strong>de</strong> Philippe Mothe, Michel Ambal<br />
prenant un peu <strong>de</strong> retrait quant à l'équipe première. Mais cela ne l'empêchera pas bien entendu <strong>de</strong> venir «<br />
donner un petit coup <strong>de</strong> main » <strong>de</strong> temps en temps. Éric Blanc continuera également à distiller son savoir. Ce<br />
qui confirme a priori et sans trop s'avancer qu'il n'y aura aucun recrutement au niveau <strong>de</strong>s entraîneurs la saison<br />
prochaine.<br />
CA Périgueux : « Ça a été un déchirement »<br />
Olivier Laurent, le nouvel entraîneur <strong>de</strong>s avants du CAP, revient sur son choix <strong>de</strong> quitter Trélissac après <strong>de</strong>ux<br />
saisons pour rallier le club ciel et blanc
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
Le coach <strong>de</strong>s avants capistes veut axer le recrutement sur <strong>de</strong>s joueurs périgourdins. (photo arnaud loth)<br />
«Une évi<strong>de</strong>nce. » Édouard Reinhart, le coprési<strong>de</strong>nt du CAP, n'avait pu dire mieux pour définir le profil du<br />
nouvel entraîneur <strong>de</strong>s avants du CAP, lors <strong>de</strong> la conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> qui scellait les adieux <strong>de</strong> Marc Dantin.<br />
Si le coprési<strong>de</strong>nt, cachottier, n'avait alors pas lâché le nom <strong>de</strong> l'heureux élu, il n'avait fallu que quelques jours<br />
pour que l'intéressé confirme. Après <strong>de</strong>ux ans à la tête <strong>de</strong> Trélissac, voilà donc Olivier Laurent promu en<br />
Fédérale 1.<br />
« Sud Ouest ». Comment s'est déroulée votre arrivée au CAP ?<br />
Olivier Laurent. J'étais en plein dans le recrutement <strong>de</strong> Trélissac, dans la structuration du club. Et puis j'ai eu<br />
un appel du prési<strong>de</strong>nt Reinhart, qui voulait qu'on se voie.<br />
Avez-vous hésité quand il vous a proposé le poste d'entraîneur <strong>de</strong>s avants ?<br />
On se connaît, puisque le SAT et le CAP avaient signé une charte <strong>de</strong> parrainage. Je ne savais pas que Marc<br />
Dantin allait partir. Je n'ai pas dit oui <strong>de</strong> suite. J'étais en plein dans le projet Trélissac. Et même si ça se passe<br />
très bien, on ne peut pas partir comme ça. J'ai pris ma décision rapi<strong>de</strong>ment, mais la réflexion a été menée <strong>de</strong><br />
bout en bout. La structuration <strong>de</strong> Trélissac était bien avancée, mais pas terminée. Ça a été un déchirement.<br />
Trélissac, c'est un groupe, nous avons bossé tous ensemble.<br />
Vous auriez pu refuser.<br />
On peut toujours dire non. Mais c'est le contexte et les gens qui m'ont poussé à la réflexion. Je pense<br />
notamment à Dorian Kenil (le nouveau manager général, NDLR), qui est quelqu'un <strong>de</strong> confiance. Je connais<br />
son état d'esprit. Comme Pierre Cheyrou, d'ailleurs. Mais j'avais posé <strong>de</strong>s conditions sportives.<br />
Lesquelles ?<br />
Travailler sur la durée. Travailler sur l'équipe première, qui est la vitrine, mais aussi en profon<strong>de</strong>ur sur<br />
l'organisation du club. Avoir un état d'esprit un peu plus i<strong>de</strong>ntitaire.<br />
Comment pouvez vous mettre tout cela en place ?<br />
Nous <strong>de</strong>vons donner un peu plus <strong>de</strong> crédit et <strong>de</strong> compétences à la formation. Le CAP doit être le grand frère. Il<br />
faut montrer l'exemple, et tendre la main. Le recrutement doit être plus orienté sur ce qui se fait <strong>de</strong> mieux dans<br />
le département. Que ce soit en Fédérale 1, Fédérale 2 ou Fédérale 3. Il y a <strong>de</strong> bons joueurs. Ceci dit, il n'est<br />
pas interdit <strong>de</strong> renforcer les postes clés avec <strong>de</strong>s joueurs extérieurs.<br />
Où en est le recrutement capiste ?<br />
Pour les recrues, on a appelé <strong>de</strong>s joueurs. Certains ont dit oui, d'autres hésitent, d'autres ont dit non. Rien n'est<br />
fait. Et pour les départs, on discute. La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mutations n'est pas ouverte, <strong>de</strong> toute façon.<br />
Quels seront vos objectifs ?<br />
Être le meilleur possible et se faire plaisir. Le résultat viendra.
Les souvenirs au goût du jour<br />
Numéro <strong>25</strong> du 18/06/2012<br />
Six joueurs massicois ont déjà été champions <strong>de</strong> France avec le RCME. Un passé commun qu’ils<br />
espèrent revivre <strong>de</strong>main.<br />
étienne martin | Publié le 15.06.2012, 07h00<br />
Benoît Bonetti et Jordi Rougé faisaient partie <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> <strong>Massy</strong> championne <strong>de</strong> France ca<strong>de</strong>ts en 2004. Huit<br />
ans plus tard, ils ont l’occasion <strong>de</strong> décrocher un nouveau titre avec leur club formateur. | (dr.)<br />
La sensation <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir champions <strong>de</strong> France avec <strong>Massy</strong>, ils l’ont déjà connue. Six éléments du groupe<br />
appelé à affronter Colomiers lors <strong>de</strong> la finale <strong>de</strong> Fédérale 1, <strong>de</strong>main (16h30) à Saint-Junien (Haute-Vienne), ont<br />
déjà été sacrés avec le RCME.<br />
Les divisons Fédérales en danger<br />
Publié le 18/06/2012 à 14:09, mis à jour le 18/06/2012 à 14:18<br />
Dans son édition <strong>de</strong> lundi, Midi Olympique révèle une situation <strong>de</strong>s plus embarrassantes pour le rugby<br />
amateur français. A l’heure actuelle, pas moins <strong>de</strong> douze clubs seraient, <strong>de</strong> gré ou forcés par la<br />
DNACG <strong>de</strong>s structures amateurs, contraints <strong>de</strong> revoir à la baisse leur futur division.<br />
Des incertitu<strong>de</strong>s très nombreuses, trop nombreuses et qui tirent la sonnette d’alarme quant à la situation<br />
financière du rugby amateur français. La constitution <strong>de</strong>s poules <strong>de</strong>s trois divisions Fédérales, pour la saison<br />
2012/2013, s’en trouve par ailleurs bloquée et pourrait ne pas être dévoilée à l’occasion du congrès national <strong>de</strong><br />
la FFR, les 29 et 30 juin prochain à La Baule, comme il est <strong>de</strong> coutume.<br />
Retrouvez toutes les informations sur ce sujet dans Midi Olympique, dans l'édition du lundi 18 juin