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Nouvelle Biographie Nationale - Académie royale de Belgique

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LOHEST LOUANT<br />

du Condroz, <strong>de</strong> la plaine alluviale <strong>de</strong> la Meuse à<br />

Liège, l'altération superficielle <strong>de</strong>s roches, aux<br />

secousses sismiques, au dynamo-métamorphisme,<br />

aux modèles expérimentaux en<br />

tectonique, etc. On le voit, il est difficile <strong>de</strong><br />

rendre compte, même rapi<strong>de</strong>ment, <strong>de</strong>s 261 notes<br />

et mémoires que Max Lohest a produits seul ou<br />

en collaboration. En raison du grand retentissement<br />

que cette découverte a eu, il faut signaler<br />

celle du crâne <strong>de</strong> Spy, faite en collaboration avec<br />

son ami Julien Fraipont et Marcel <strong>de</strong> Puydt. Il<br />

serait injuste <strong>de</strong> ne pas souligner la contribution<br />

importante que Max Lohest apporta à l'élaboration<br />

<strong>de</strong> la carte géologique détaillée au 40.000 e .<br />

Mais avant tout, Max Lohest fut un admirable<br />

professeur sachant communiquer son enthousiasme<br />

à ses étudiants dont il suivait la carrière<br />

avec intérêt et sollicitu<strong>de</strong>. Aussi sont-ils<br />

nombreux ses élèves qui, par le mon<strong>de</strong>, ont porté<br />

les métho<strong>de</strong>s et l'expérience du Maître. N'est ce<br />

pas là un beau titre <strong>de</strong> gloire que d'avoir eu pour<br />

élève et successeur, Paul Fourmarier ?<br />

En 1897, Max Lohest épouse Marie-<br />

Françoise-Augustine Lambert dont il eut cinq<br />

enfants. Deux <strong>de</strong> ses trois fils sont <strong>de</strong>venus <strong>de</strong>s<br />

ingénieurs coloniaux <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> classe tandis que<br />

le troisième fut avocat.<br />

Les charges et les honneurs ne manquèrent<br />

pas à Max Lohest qui fut : prési<strong>de</strong>nt du Comité<br />

scientifique <strong>de</strong> l'Association <strong>de</strong>s Ingénieurs<br />

sortis <strong>de</strong> l'Ecole <strong>de</strong> Liège, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

ladite association, correspondant (1909), puis<br />

membre (1910) <strong>de</strong> la Classe <strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong><br />

l'<strong>Académie</strong> <strong>royale</strong> <strong>de</strong> <strong>Belgique</strong> et prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

l'<strong>Académie</strong> en 1924 (il reçut le prix décennal<br />

<strong>de</strong>s Sciences minéralogiques en 1908); il fut<br />

membre d'honneur <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Ingénieurs<br />

civils <strong>de</strong> France, correspondant <strong>de</strong> l'Ecole<br />

d'Anthropologie <strong>de</strong> Paris, membre <strong>de</strong> la Société<br />

d'Anthropologie <strong>de</strong> Paris, membre <strong>de</strong> l'Institut<br />

<strong>de</strong> Paléontologie humaine du Prince <strong>de</strong> Monaco,<br />

Prési<strong>de</strong>nt du Comité national belge <strong>de</strong><br />

Géographie, membre <strong>de</strong> la Société <strong>royale</strong> <strong>de</strong>s<br />

Sciences, <strong>de</strong> la Société belge <strong>de</strong> Géologie, <strong>de</strong> la<br />

Société géologique du Nord, membre correspondant<br />

<strong>de</strong> la Société géologique <strong>de</strong> Londres.<br />

Artiste dans l'âme, Max Lohest était<br />

mélomane, sculpteur et surtout peintre,<br />

notamment au pastel. Ce <strong>de</strong>rnier trait achève<br />

notre portrait d'un chercheur généreux à l'enthousiasme<br />

communicatif dont l'Ecole <strong>de</strong><br />

Géologie <strong>de</strong> Liège gar<strong>de</strong> encore la trace.<br />

282<br />

P. Fourmarier, Notice sur Max Lohest, dans Annuaire<br />

<strong>de</strong> l'<strong>Académie</strong> <strong>royale</strong> <strong>de</strong> <strong>Belgique</strong>, vol. 119,<br />

Bruxelles, 1953, p. 279-386, portrait d'après un lino<br />

<strong>de</strong> J. Gers et bibliographie. — L. Fré<strong>de</strong>ricq, Paroles<br />

prononcées le jeudi 9 décembre 1926 aux funérailles<br />

<strong>de</strong> Max Lohest, dans Bulletin <strong>de</strong> la Classe <strong>de</strong>s<br />

Sciences, <strong>Académie</strong> <strong>royale</strong> <strong>de</strong> <strong>Belgique</strong>, 5 e série, t.<br />

12, 1926, p. 888-889. — Notices biographiques et<br />

bibliographiques concernant les membres, les correspondants<br />

et les associés, Bruxelles, 1909, p. 177-188.<br />

— Discours prononcés aux funérailles <strong>de</strong> Max<br />

Lohest, ancien prési<strong>de</strong>nt, dans Annales <strong>de</strong> la Société<br />

géologique <strong>de</strong> <strong>Belgique</strong>, t. 50, 1926-1927, p. B57-<br />

B84.<br />

André Delmer<br />

LOUANT, Armand, Jean, Elisa, archiviste,<br />

historien, né à Drogenbos le 18 février 1905,<br />

décédé à Walhain-Saint-Paul le 12 septembre<br />

1985.<br />

Après <strong>de</strong>s humanités gréco-latines à l'Institut<br />

Notre-Dame <strong>de</strong> Cureghem, Armand Louant<br />

s'inscrit à l'Université <strong>de</strong> Louvain où il<br />

conquiert en 1927 un doctorat en histoire<br />

mo<strong>de</strong>rne et, en 1929, en philologie romane. La<br />

même année, il est lauréat du Concours inter<br />

universitaire et se voit proposer une mission <strong>de</strong><br />

trois ans à l'Institut historique belge <strong>de</strong> Rome. Il<br />

y poursuit, à la suite <strong>de</strong> Léon Van <strong>de</strong>r Essen,<br />

l'édition <strong>de</strong> la correspondance du premier nonce<br />

<strong>de</strong> Flandre Ottavio Mirto Frangipani (1596-<br />

1606). Le séjour d'Armand Louant dans la<br />

capitale italienne sera écourté, car l'archiviste<br />

général du Royaume Joseph Cuvelier le rappelle<br />

à Bruxelles pour le faire entrer, le 1 er janvier<br />

1931, aux Archives générales du Royaume en<br />

qualité <strong>de</strong> stagiaire, comme son diplôme d'archiviste<br />

paléographe obtenu en novembre 1927<br />

le lui permettait.<br />

Sous la direction <strong>de</strong> l'archiviste général, il<br />

dresse l'inventaire <strong>de</strong>s archives <strong>de</strong> la Chambre<br />

pupillaire <strong>de</strong> Louvain, repris dans le second<br />

tome <strong>de</strong>s Travaux du Cours pratique d'archivéconomie<br />

publié en 1932. La même année paraît<br />

le volume <strong>de</strong> la correspondance <strong>de</strong> Frangipani<br />

relative aux années 1597-1598, les années 1599-<br />

1606 formant la matière d'un autre volume<br />

publié en 1942.<br />

Armand Louant est nommé archiviste paléographe<br />

aux Archives <strong>de</strong> l'Etat à Mons à partir du<br />

31 décembre 1931. Il y est chargé <strong>de</strong> la direction

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