T - Mairie de Toulouse

^ A fôïTÔCfUBR£ i921 - 30°Année - K° 10.453
Téléphone : 5.12 - Chèque l rtal : C. -IV 4.938
16 e
OZXiBCTION
êt Religieuse
£15. Sl.«»QLia.©i-a4si«, xousiouasi
PRIX DES ABONNEMENTS
1 —"«ÏV»
B moti A mot* * Ml
France «I colonies 12 fr
Etranger 15 •
24 fr.
30 <
«S ff,
60 »
P t Paul protestait dimanche
' i^ieetion prochaine, à Metz, d'une
T° NTL ' E AP Déroulède, sous prétexte que
19l*tue. un brave homme », s'il fut un
•'U " il fut quelquefois brouillon, et
son
pren
io-îe patriotisme se manifestait en
dimanches la statue
Mit « tous le;
T bourg alors que, depuis vingt
tco, (ra.rAnit four-
Secret
CHRONIQUE
vannée française gardait au four
anS' es baïonnettes. »
reau îùmes pas toujours, ici, d ac-
NoUS pc Déroulède ; il eut avec les nô-
cord f démêlés retentissants et nos pré-
ire ,r3 ne se firent jamais faute de
Perses écarts et ses maladresses.
Mais Déroulède est un symbole, le
«bole de la revanche toujours atten-
? ? Il en maintint la flamme au cœur
S Français ; il eut la constance do
Inpre quotidiennement la consigne qui
voulait qu'on n'en parlât jamais ; il fut
1» protestation vivante contre les aban-
dons tacites. Au point que lorsque les
troupes françaises firent leur entrée a
Metz, au milieu des acclamations et des
larmes de nos frères retrouvés , chacun
semblait chercher un homme qui man-
quait à la fête. L'ombre de Déroulède
est entrée à Metz avec tes troupes fran-
çaises ; nous saluerons, dans sa statue,
la revanche réalisée.
En évoquant ses premiers pas dans la
vie politique, le Père la Victoire a mar-
qué de même ce qui le sépare de nous.
L'hommage rendu par lui aux aumô-
niers militaires, qu'il comprend dans son
amour général du peuple français, et à
l'Eglise qui « enseigne des choses subli-
mes », alors que « tes hommes font sou-
vent des choses inférieures », ne sau-
rait effacer un long passé au cours
auquel il fut surtout destructeur.
Mais au milieu du to-rrent de littéra-
ture dans lequel il a enguirlandé son
œuvre de guerre et son action de négo-
ciateur, distribué les coups d'épingle à ses
successeurs ou aux. responsables de l'im-
îM'éparatàon à la guerre, sans vouloir
voir que les fautes des hommes furent
SOT tout les fautes du régime, et multi-
plié les appels à nos alliés, dont les em
gagements n'ont pas été tenus, et qui ne
sauraient vouloir « pour la hantise d'un
trafic supérieur favoriser la reprise da
l'activité économique de l'Allemagne aux
dépens de notre pays, puisque ce serait
une trahison », M. Clemenceau a dégagé
très nettement le symbole que nous vou-
lons voir dans le monument de Sainte-
Hermine.
C'est l'amour de la Patrie mis au-
dessus de tout, amour hérité des tradi-
tions de « ceux qui ont écrit avec leur
sang l'histoire de France » et qui doit
nous guider « dans les pièges de la paix
comme dans les convulsions le la
guerre ».
C'est cette exaltation du sentiment pa-
triotique qui a permis à Clemenceau de
ûeblayer le chemin de la Victoire, et
ne lui fait retenir aujourd'hui de tout
un passé souvent douloureux « que la
jeçon des devoirs suprêmes envers la
latrie, renouvelé des devoirs en actions
et non plus en discours, avec le noble
«m de cet esprit français de chevalerie
hum- '
tous
-victoire.
La Patrie au-dessus de tout ! C'est seu-
lement autour de cette règle de notre
^politique que l'on peut faire l'union
«es blancs de M. de Baudry d'Asson,
dfu
de M ' Pacaud 6t des tricolores
« M. de Fontaine ; mais cette union est
«îmsive des traîtres dont M. Clemen-
^au, ministre, sut faire bonne et promp-
nJ ' réalisa »t ainsi les conditions
tin i an ' es m développement de l'ac-
10n de Poch, le vainqueur.
non es .' Un troisième symbole matérialisé
ou

MARDI ï (5ÊT0BUE 1921
I* Conférence
de Washington
ET L'OPINION PUBLIQUE AMÉRICAINE
New-York, 3 octobre.
On apprend ici que le président Holding et
»es collaborateurs ont l'intention durant toute
la Conférence de Washington de demeurer en
contact étroit avec l'opinion publique pour
connaître ses désirs.
A oet effet, le président Harding a .l'inten-
tion de créer une commission civile qui sera
souvient consultée par lui ou ses collègues
«ur les différents problèmes qui se poseront
«avant la grande réunion internationale.
Cette commission sera formée do tous les
éléments de la nation américaine. Elle com-
prendra notamment des femmes, un députe
fiu parti travailliste et un député des anciens
•oldats.
Lorsqu'une question importante sera pré-
sentée devant la grande Conférence, les minis-
tres américains tiendront une séance avec
cette commission qui leur fera connaître ce
que désire l'opinion publique américaine.
«*»— • -—« 1 —
La Question du Burgenland
L'ACTION DU PRINCE SIXTE
Vienne, 3 octobre.
Le Viener Monlags Zcitung dit savoir, de
source diplomatique ibien informée, que le
prince Sixte de Bourbon-Parme so trouverait
à Stoinamanger, dans le Burgenland.
« *S*
La Çae?tioi) de Vijija
LE PROJET HYMANS ET LA LITHUANIE
Genève, 3 octobre.
On apprend à Genève que le Parlement li-
thuanien vient de rejeter par 37 voix contre 33
le projet de M. Hymans, relatif au règlement
de la question de Vilna. Le Parlement lithua-
nien estime qu'il ne peut accepter cet accord,
car il affecte la souveraineté de l'Etat. D'autre
part, on apprend que les organisations polo-
naises de la région de Vilna ont résolu égale-
ment de s'opposer à l'application du projet
îi^M. Hymans.
•*•€;•> «
L'Insurrection du Darfour
Le Caire, 3 octobre.
Au cours de l'attaque de Nyalj, (Darfour
méridional) par un certain nombre die fana-
tiques 'le la tribu Messala lo 2G septembre
600 insurgés ont < té tués. Les pertes anglaises
8'élèvent à 61 [ crsoaar.es.
Les Pourparlers
Anglo-Irlandais
LA PROCHAINE CONFÉRENCE
Londres, 3 octobre.
Les dernières nouvelles confirment ce qui
a été dit hier après-midi, que si la Conférence
anglo-irlandaise se développe d'une façon fa-
vorable elle durera très longtemps.
Les journaux du soir apprennent môme
qu'aucune législation ne pourrait être envi-
sagée avant le mois de lévrier au plus tôt.
Bien que les délégués anglais n'aient pas
encore été définitivement choisis, certains
fjournaux ajoutent aux noms déjà donnés ce-
lui de lord Curaon, d'autres celui de M. Chur-
chll.
VEvcning News apprend de source autori-
sée qu'il se pourrait que les délégués irlan-
dais offrent d'abandonner leur revendication
d'indépendance de l'Irlande si on leur accor-
de en retour une Irlande unifiée.
Dans ces conditions, l'Ulster devrait donc
se joindre à un unique Parlement irlandais.
Or, on sait quelle serait en ce cas la réponse
du gouvernement britannique qui a déjà re-
fusé fermement de reconnaître en aucune fa-
çon la revendication de souveraineté indépen-
dante des sinn-feiners.
La presse irlandaise est d'avis qu'une at-
mosphère de paix a été créée et insiste sur
ce point que tout doit être fait pour la main-
tenir. ,
; A ce propos, un journaj nationaliste semble
soulever une autre question : celle de la mise
on liberté des prisonniers sinn-feiners, car il
estime que l'existence de camps d'interne-
ment est un danger qui peut créer un jour
ou l'autre quelques incidents fâcheux et né-
fastes h l'atmosphère de paix qu'on prévoit
en ce moment.
21 travers les Journaux
Le Cabinet Suédois
ta Sitaatioi) ei) Egypte
Alexandrie, 3 octobre.
Zagoul pacha, accompagné de quatre mem-
bres travaillistes du Parlement britannique,
a visité hier Mansourah, la principale ville
Intérieure de la Basse-Egypte.
Dans toutes les stations, sur le parcours,
une foule nombreuse s'était assemblée pour
acclamer le chef nationaliste. L'enthousiasme
partout est très grand et a atteint son maxi-
mum à Mansourah, où Zagloul a été l'objet
ie frénétiques acclamations.
La Question de l'Ile Yap.
Washington, 3 octobre.
Le gouvernement américain vient de donner
ies instructions afin que toutes les formalités
?elatives à la ratification de l'accord intervenu
între le Japon et les Etats-Unis, au sujet de
l'île Yap, soient réduites au minimum. Dès
£ue ces formalités seront exécutées, une copie
de l'accord sera adressée à toutes les puissan-
ces alliées, avant que le texte ne soit publié.
M. BRANTINC EST RAPPELÉ EN SOÈDE
Genève, 3 octobre.
M. Branting a rruitté dans la Soirée d'Hier
Genève. Il rentre en Suède, où il est rappelé
par le roi pour former le nouveau cabinet.
Un Cyclone au Canada
Montréal, 3 octobre.
Un ouragan d'une très grande vioïance
vient de dévaster de grandes régions au Ca-
nada Les ville- do Québec, de Mont.-éal, do
Ottawa et de Tojxrito ont subi des dégîPe im-
portants.
Le Général Moi gravement malade
Paris, 3 octobre.
Le général Niox, ancien commandant de
l'Hùtei des Invalides, ancien directeur du
Muséie de l'armée, a été frappé, hier, d'une
attaque de paralysie, et étant donné son âge,
81 ans, son état inspire de vives inquiétudes.
Cet après-midi, les médecins qui le soignent
ont signé un bulletin de santé constatant que
l'état est stationnaire.
Jia £ajs de ta pain)
L'ENVOI DES SECOURS DE LA SUËDE
Stockholm. 3 octobre.
Le Comité formé par le gouvernement sué-
dois et la Croix-Rouge suôdpise pour les se-
cours à la Russie affamée, a virtuellement
accepté les garanties obtenues par le docteur
Nansen et il est maintenant prêt à envoyer
un premier train de. secours à Samara. Ce
Comité s'occupe de faire une collecte géné
raie en Suède en faveur de l'œuvre de se-
cours.
VIOLENT COMBAT PRÈS DE BAKOU
Paris. 3 octobre.
Le bureau d'informations de 1 Azerbaïdjan
communique 1 information suivante :
« Une violente bataille, au roofs do laquelle
il y aurait eu plusieurs milliers de tués et de
iblessés, a été livrée outre les troupes bolche-
yistes russes et les musulmans de Bakou.
t De leurs bateaux datrs la mer Casi iienne,
les troupes rouges ouvrirent le feu sur la
Vttlïe Après une résistance acharnée, les Ti.ir
tares se retirerait au-deta de la ville poarr
éviter sa destruction. v.
« Un régiment do TOUHCS azei-fbeidians i.
fait cause commune avec les insui«-X
« Les bolcheviks auraient offert de négo
cie-r »
-—s»*»-
Commissaire condamné
Paris, 3 octobre.
La cour d'assises do la Seine a rondamnê
à quatre ans de prison Louis Eïpitalié, 46 ans,
commissaire spécial adjoint à la gaae Saint-
Laziare, accusé de corruption de fonction-
naire.
Lsipdtalié avait fait verser 4.000 francs à ti-
tre d'aimendo a line personne arrêtée et n'a-
vait pas transmis la procédure à la polico
judiciaire.
—— »:»s-> —
7m wcidénl â'Âutaobik
Les Troubles de Lisbonne
Lisbonne, 3 octobre.
Le gouvernement portugais fait savoir que
flevant la découverte du coniiplot qui tendait
à son renversement, il se trouve dans l'oMiga-
>ion de pie ndne des mesures sévères afin d'em
jpêoher toute nouvelle tentative de se produire,
Le président du Conseil fut averti a temps
des machinations des conspirateurs. Le mou-
vement insurrectionnel devait éclater diman-
che matin, mais les insurgés se heurtèrent a
des forces militaires imposantes. Plusieurs
arrestations ont été opérées et le calme est
de nouveau complet à Lisbonne.
Au Maroc Espagnol
LE RACHAT DU GÉNÉRAL NAVARnO
Madrid, 3 octobre.
On se montre très inquiet au sujet des gran-
«os dilftoultes auxquelles se heurte le rachat
au igéiiéa-al Navarre et des autres prisonniers
espagnols qui sont aux mains d'Aixl ei Krim.
Oos difficultés viendraient de ce que ce der-
nier préférerait les conserver comme caution
pour Sa sécurité personnelle en cas de défaite
complète de sa harka.
NOUVEAUX COMBATS
Mlelilla. 3 octobre (officiel).
On annonce qu'après une intense prépara-
tion d'artillerie et un bombardement effectué
Daa- l'aviation, trois fortes colonnes, sous le
«omniandemeiit des généraux Cabanelas, San
Ourjo et Beringruor, sont sorties de Nador, en
opérant une action combinée.
Un violent engagement a eu lieu et les tron-
ipes do toutes armes, au cours d'assauts, de
charges et de luttes corps à corps pour s'em-
parer des tranchées ennemies, défendues avec
acharnement, ont fait prouve de grandes qua-
lités de résistance et de valeur,
Nous avons pris les importantes positions
de Sebl-Ulad-Daud et Us douars voisins de
Seggangan. ce gui facilitera grandement les
çpérations futures. Les positions enlevées,
ainsi Que les tranchées gui les précèdent, ont
été trouvées pleines de cadavres ennemis.
Le communiqué fait le plus brillant élo«e
)le la Conduite des troupes, dont les chefs
avaient de nombreux actes d'Héroïsme
Pendant la bataille, un avion a heurté et
«OUDÔ U cable d'un ballon d'observation :
'Jhiatairé quelques avaries, l'avlén Et pu atterrir.
ÏJO ballon, rendu libre, a pria la direction de
la mer, où une canonnière l'a recueilli, avec
*o& observât ours.
Auxerre, 3 octobre.
M. Maurice Soisson, négociant à Auxerre,
revenait en automobile de sa propriété des
Luneaux, accompagné de sa femme, de sa
fille, .Mme Pitiiois, de son petit-fils, Bernard
Pithois, âgé de M) mois, de M. Fijalkovski, ar-
chitecte, et de M. Rousseau, entrepreneur.
A Auxerre, pour éviter une chèvre sur la
route, M. Soisson donna un coup de volant
trop brusque et la voiture alla heurter une
borne kilométrique. Les voyageurs furent pro-
jetés violemment sur le soi. Mme Soisson et
le béhé furent" tués sur le coup ; M. Soisson,
grièvement blessé .porte une fracture à la ba-
se du crâne ; Mme Pithois, MiM. Fijalkovski
et Rousseau sont légèrement blessés.
PETITES NOUVELLES
Du 3 octobre
— Les dcokers de New-York se sont mis en
grève brusquement, sans l'autorisation do leu-
syndicat, clans la journée de vendredi. De ce
lait le départ de plusieurs trunsatlanti lues a
été it'tardé Tout iaisse penser que le travail
renrendra aarourd'luii iùnli,
- La '/ foiie de I yon a été inaugurée nie?,
sous la présidence de M Herriot, maire et
député. ,, . . .
— L'ex-roi de Wurtemberg est dec-éde hier
matin ,
— Une mission écossaise est. arrivée hier a
Paris : elle est présidée pa." Lord Stair, prési-
dent do la l-ranee-Scoltisli-Sociéty
— Le roi Alphonse Xtll a préside lner a
Madrid, l'ouverture des cours univiersitaircs
et a été' très acclamé.
— Un lr.id très vif a occasionné des dégâts
aux récoltes de Saône-ot-Loire Lo thermo-
mèire a marqué, à Gharolles hier, 3° au-
dessous de zéro.
— Le Pap* a délégué le cardinal Vanutclli
pour le représenter aux cérémonies qui au-
ront lieu à Palestrina à 1 occasion de l'inau-
guration du monument élevé il Pierre Luigi,
de Palestrifia', célèbre compositeur de musique
sacrée du K' siècle
— 13 ouvriers italiens ont été tués, hier
après-midi, à Tautiena, par l'explosion d'un
dépôt de grenades à main.
— A l'issue d'une réunion mouvementée où
il fut hué par les éléments cheminots com-
munistes, M1. Thomas, président de la Fédé-
ration des cheminots, a déclaré qu'il refuse-
rait d'accepter le régime communiste qui
plongerait rapidement l'Angleterre dans une
situation analogue a celle de la Russie.
— Ix) Sénat, péruvien a approuvé les droits
additionnels de 10 % à l'importation dos li-
queurs, vins, parfums et bonbons.
LE DISCOURS CLEMENCEAU
Du Temps :
« L'union reste le plus impérieux, le plus
sacré des devoirs. Union à l'extérieur entre
les alliés, union à l'intérieur entre les ci-
toyens. Pour npns notre choix est fait. Entne
mi incident minureule comme une élection
municipale dans un quartier 6e Paris cù les
socialistes attisent les discordes et la cérémo-
nie grandiose où le général Pershlng repré-
sente les Etats-Unis, la France n'hésite pas. 11\
y a. d'un *ôté. un soldat révolté. 11 y a de
l'autre, sous 1 Arc de Triomphe, un soldat in-
connu, peut-être quelqu'un de ces ipuys ms du
sol français qu'a exaltés M ClomoniOîau. Ce-
lui-là n'a songé à la minute suprême, qu'à la
France, que son s;rcriiice total, ajouté aux
autres, a sauvée. L'union ontre les alliée que
réclame M. Clemenceau, la voila : lo ConaiK»
de Washington votant la création d'ime mé-
daille commémonative aux Héros de l'Arc de
Triomphe le général Pershing venant pieu-
sement la remettre sur la tombe du Soldat de
France. Chaque fois que les peuples qui ont
fait la guerre ensemble contre l'Allemagne
écouteront les veux de leurs (Ils morts côte à
côte, l'écho (m! leur en viendra leur rendra
facile* les accords qui leur semblaient d'abord
les plus malaisés. »
Do la Lanterne :
» Jusqu'à 1 heure où M. Poinearé, dans l'ex-
trémité du péril, crut devoir recourir à Cle-
menceau, le grand polémiste avait dit et
écrit cent articles qui eussent fait fusiller ou
bannir tout autre Français. 11 va dénonçait
pas seulement les erreurs et les fautes des
militaires et des gouvernants, il semait la pa-
nique avec une macabre jovialité... Pute cette
puissance en quelque sorte volcanique fut
ani-w au service de la victoire, et c'est là où
commence nctre reconnaissance .»
De Léon F ailby. cttns 1 Intransigeant :
« L'amthéoso de M. Clemenceau célébrée
par lui-même devant sa propre statue, c'est
une idée originale, qui révèle une certaine
dose d'humour, et ce mépris de l'humanité
an
appan- „, Qr,f 98 50 : placés ; Le Rc-
iïdÏÉ o\ Smateur. 17 50 ; Pomponctte.
vo
18 50
A ENCHIEN
Jlomain,
I)ro:liaMC6 !
Prix du y«f
(,A. HonsonO
•M od) .
'l'IllliVlO
courses a Engliicn.
Pltrtt; 3 octobre
Parlants et montos
TÎod lî (L- Touflan), Yeller-Foller
Jf(» nrayton). Overtlne (P. Ifi-
ïzSTih Bernard!. Branlehas (V
L'AYTO (X 1
(V.rtso (:(',. M "/j. ' 1 'wuVat'oi-e (G. lnijardll.)
WlK du g^^) i^-Oatorl^ôo (A. BylW
V •'n^'ÎM 1%1 ifnanronrl !K Hardy). Grcon-Gra-
War Rorket iK»a (J lBoilMaie), nainylte i R
GlaWo (J.
Prix du
M' ^^«rV
Partant douteux ; Vvarmily ix
W MlSVll nS«~« WUliaras) nying-Tol
ta' 1 v'j kli....fra (F. llorloaux). Lfl inerrcnx A.
Kalley) iÙcliobourK {A. llcnson). Indiscrète (
"pïîx de la Tu^do. - MonasWry (V. IUM
(X.). A«k (O..«awkUis;1. O.lin III..(*
wnrurkl Napo A. lîonson), Cassis II (R
wf ie l'M««l. - Marque au Choix (H S»
mon) Miriiio) Ansre (E. LanoajVar) , rsmen (i.. i>fli
fTivu'oll) Ui»t ".
TSaweffttaM minima. *S°; maxlma, 27*,
Vent a midi, vent d'autan.
Soleil : lever, 5 h. 67; Cyuchar, 5 h. 29.
Lune : premier quartier le 9. ,
ProbabUités : tendance orageuse.
Le Rapport
de l'Inspecteur d'Académie
Le rapport de l'inspecteur d'académie aï
pit-Jcit meaite toujours l'attention.
Nous y relevons cette année que le nornWe
des élèves dana les écoles primaires a été tf»
42 m, dont 34.039 dans les ccoues puDudiiei
et ' 8.332 danâ les éùoies ai tes privées tim
que la loi les reoomisiit egaiumient, «laie avec
cette dlfforenco que l'Etat, les uépa.rt«aiewsei
les communes chargeait les budgets de dépen-
ses énormes pour les unes et ignorent les au-
tres, entretenues par les saoï-inces i-épeies ue»
catholiques. A . .,„
Las chiffrée que nous avons dannos i-iui
haut accusent une prujwjrtioe qu» vaue *u»
gulièrenicait si nous considérons lea noowwj
des flhes au-dessus de 13 ans. Dans les
150 dana les écoles dites privé*.
Les écoles primaires laïques sont au no 1 "
bre de 932, ayant 1.314 classes • neee^g»
1.410 emplois, 493 instituteurs et W;J if"*
trices, dont 79 ont do, emplois dans ies e*"»""
iiiiaterncilcs ou enleiitimes. . „„» a'J
Les écoles primaires dites privées sont «
nombre de 191, Civant 351 classes. i r.
Deux remarques : la première est que *
mi ies écoles piibliqiies se trouvent WJ '
les inixtee, alwis que dans les ôcolef P"'«
nous n'avons qu'une seule école inlM( r- &9
La seconde remarque est que lo non ou;
classes affectées à l'enseigmement p - ,.
supérieur est le même, soit 12. dansio»
les publiques et daine les écoles priw.-.
Les écoles sont destinée? a fornnei i« .
fants, à les élever aussi avons-nc-us
ché dans le rapport oe qui avait trau * 4J
formation morale ; il nocs faut con '^V «wH
sobriété. Nous y lisons toutefois ce «"'«lia»
dans le chapitre consacré au lycée aes
de Toulouse : miaiO-'K) •
« Situation morale. — L'année v {^^a>.
été pénible au point de vue de la diix'v
L'éducation des enfants a souffert de w M
parition do la vie de famille, psf&i*
guerre - le père au front, la rriciv a l "" Li
les ftlhltss ont grandi sans siirvcuJa'^-^».
résultats de ces conditions de vue se 1^ fll
tir maintwrant. Ne us avons du élu ru". p rt.,
l'école 15 élèves de 1" année. La fllpM
l'instruction et de l'édiux-tion des l'-;» ^.0ii
est certeinenent r-'"s difficile G*fejfc
conscience plus vive da sa ^°^f t*
SttiMé pour ce qui est de la san
Q'te. * •
Et voilfi tout ! Mais
de ce vide dans l'" 1 ' 0 ," d»**!
dc*n% une analyse dos prog wn** la r»
ri.,n.s o;s écoles noiniini'-" rfI)« .'
IM'-
seignemont dans les éeoles
liguan en est tellement absente
fp"Ure en grosses lottnefc
et sans sanction II v
toiro de-; rtlteiows
mais sans \

«MARDI 4 OCTOBRE Ï92t
. arbitrale des Loyers
iSSl» «issant en employant la
CRÈMfc tel IDÉALE
===== et la ========
POUBHE lues IDÉALE
En vente : A L'IDÉAL - Toulouse
t -ADIES OE POlïBiPfE
Blt0 HCHITE CHRONIQUE ..- TUBERCULOSE
fjU,_ Consultations de 10 à 12 h. et de S à 6 h
. : 9, Rue Croix-Baragnon, TOULOUSE
AVIS ET CONVOCATION!
ASSOCIATION DES BEAUX-ARTS . — Reprise de
l'action pour l'année scolaire 1991-1022. Les quittan-
ces sont à la disposition de tous les membres, quel
que soit le groupe auquel ils aippartiennent, au
secrétariat, 5, quai de la Daurade.
Les recouvrements postaux ne seront envoyés que
du 1er au 10 novembre, mate majorés de i fr. 50
pour frais généraux.
LA BOURSE NATIONALE DU TRAVAIL rappelle
aux parents désireux de faire suivre à leurs en-
fants les cours professionnels gratuits que les ins-
criptions sont reçues tous les jours, de 8 h. à
midi de 2 h. à 7 h., Bourse Nationale du Travail,
27. rue des Changes.
RETBAINTÈS OUVRIÈRES ET. PAYSANNES. —
tes assurés domiciliés dans les communes rura-
les du département de la Haute-Garonne doivent
faire l'échange de leurs cartes périmées du 5 au
15 du mois qui suit celui de leurs anniversaires
de naissance entre les mains du facteur des postes.
Les assurés nés en septembre qui ne se con-
formeraient pas à ces prescriptions s'exposeront à
perdes à GO ans les allocations ou bonifications de
l'Etat. . •
UNION CIIOR..VLE TOULOUSAINE. — Ce soir
mardi et vendredi 7 octobre, répétition d'ensem-
ble au siège, café Lague.rre, allées Lafayette, en
vue de l'exécution du 9 octobre. Présence de
rigueur.
SYNDICAT DE IL'OOTROI. — Réunion extraor-
dinaire à la Faculté des Lettres, le mercredi 5
octobTe, a deux heures (service de nuit) et à neuf
lieures (service de jour).
AMICALE DES POILUS. — Assemblée générale,
jeudi C octobre, à neul heures, 17, rue do Rémusat.
TROtrvAII-LBS. — Réclamer : A M. PonsoPJes,
rue Arnaud-ilie.rnard, 19, un portemonnaie ; M. De-
nat, rue de Bellort, 4, une magnéto; à l'Adminis-
tration des omniums et tramways, un tour do cou
en plumes ; à Cime Souligsnac, rue Saint-Bruno
(Amidonniers) un portemonnaie ; à M. Délaruelle,
rue des Pults-Creusés, 14, un stylo.
PUBLICATIONS DE MARIAGES DU 1" OCTOBRE 1921
Louis Bélissonc, ajust.-mêc., Côte-Pavée, 79, et
Catherine Mouillères. à Croix-Daurade.
Jules Fauïé, emp. à la Poudrerie Gr.-Rue Saint
Michel, 36, et Jeanne Tropis, r. de la Fonderie, 26
Léon Meyer trompeur à Saint-Hlppolyte (Douibs),
et Baptistine Bénazet, à Toulouse.
Barthélémy Moya. chaut, r. de la République, 68,
et Yvonne Bouche, gainière, r. de la RépuMjque,68.
Jacques Bédrignans. mécan., r. Joly, 26. et Irma
Vergés, place Mareng;o. 9.
Henri Comboul, moi. en sièges, r. Tourn.-de-Lup-
pê, 45, et Jeanne Fcurest. rue Auber, 35. - «
Alexis Bonneearrère. inétajâurglsto à Colomiers,
et Marie Ar.pizou, quartier Lafourguette.
Raymond Biern, souffleur de verre, avenue des
Minimes, S, et Anne Bousquet, môme adresse.
André Bousquet, dactylographe, boul. Lasorosses,
7, et Marie Dartigues, à l'Isle-Jorardain.
Jean Jany, paveur, allée iSaint-Agne, et Mar-
guerite Gabriel, à Auzcville.
NAISSANCES DES 1" ET 2 OCTOBRE 1921
^Odette Terraube, r. Escoussière Arn.Bernards, 31.
Julien Cartan, place Laganno, 10.
Gilberte Arat'on rue Varsovie, 10.
(Lucien Barraux, G.-R. Saint-Miohel, S5.
Simonne Proy, av. de Paris, 55.
Louis Dulourd, r. de la Poste, 4.
DÉCÈS DES 1" ET 2 OCTOBRE 1921
Thomas W'illv, 4 mois, r. des Pénit .-Blancs, 41.
Antoinette Denat, 72 ans, r. de la Daurade, 3.
Elisa Lacaze. 7S ans, à Lardenne.
Françoise veuve Anouilh, 80 ans, r. Agathoise, 41.
Jeanne Gourd, 85 ans, r. des Récollets, 95.
Marie Chaminade. ,73 ans, r. des Quêteurs, 19.
Jeanne Bourdieu, 48 ans, r. Aragon, 15.
Pierre Margery, 40 ans, r. de Metz, 6.
Léontine Moulis. 83 ans r. Sa.int-Rooh, 50.
Clément Jalama, 10 mois, route de Blagnac,
Louis Munch, 81 ans, r. Pargaimlnières, 2t.
Pierre Belous, 85 ans, r. Saint-Louis, 30.
Zulma Cazalet. C0 ans, r. Caraman, 16.
Françoise Plnel, 65 ans, r. Lafayette, 15.
Alphonse Camlbours, 51 ans, boul. Riquet, 11.
Marthe Lemcnne, un mois. r. Frizac, 8.
Hospices : 1.
L'ABitatlOB Ouvrière
LA GRÈVE DU BATIMENT
Paris, 4 octobire.
A la fin de la réunion tenue hier soir, les
ouvriers du bâtiment ont adopté un ordre du
jour décidant de continuer la grève à ou-
trance.
LES GRÈVES DU TEXTILE
LA RÉUNION DES MAIRES
Lille, 4 octobre.
Les maires des lqcalitée de la région rou-
haisienne, touchées par la grève du textile, se
sont, réunis hier matin à l'hôtel de ville de
Hi ubaiix dans le but d'envisager les mesu-
res à prendre en présence de ' la situati m
créée par le conflit.
Une motion présentée par M. Lobas, député,
maire do Boubaix, a été adoptée. Cette mo-
tion demande au gouvernement de prendre
sur les crédite dont il dispose les somiines né-
oeissaires pour venir en aide au bureau de
bif-nfaisance en vue de la répartition des
secours aux grévistes et toutes personnes tou-
chées par la grève. Il a été décidé que chaque
maire écrirait au président du Conseil pour
que celui-ci donne des ordres on vue de cette
i ( partition. .
En outre, MM. Lebae, maire de Roubaix ;
Leduc, maire de Tourcoing et Bnffaut, many.
de Watrelos, conseillers généraux, ont de-
mandé au préfet à quelle époque le crédit
de 100.000 francs pour les chômeurs, voté par
le Conseil général, au cours de la deriiièra
session, sera réparti. Une lettre sera adres-
sée â M. Lcucheur, ministre des régions libé-
rées et au préfet du Nord pour leur demande';
le règlement aussi rapide que possible des
arriérés des sommes dues par le ministère
des régions obérées pour les secours aux
ch&meurs.
L'EXODE DES ENFANTS
Lille, 4 octobre.
Un premier groupe d'une vingtaine d'en-
fants a quitté Tourcoing hier. Les enfants
vent être hébergés dans les localités nou
atteintes par la grève.
Des grévistes les ont escortés jusqu'au point
de départ du tramway sur lequel ils sont
montés pour se rendre à Lille.
Lille, 4 octobre.
En même temps que partaient de Tourcoing
vingt enfants de grévistes de cette ville, vingt
autres partaient de Roubaix et dix autres de
Lannoy. La concentration s'est faite à l'arri-
vée à Lille, où les cinquante enfants ont été
reçus à la Bourse du Travail.
Des gâteaux et de la bière leur ont été
offerts par le comité de grève.
Escortés par 500 grévistes des tissages jus
qu'aux portes de Lille ,les enfants ont con
tinué sur Hellèmes, où une réception les
attendait. Ils ont été remis à leurs parents
adoptiîs de cette ville.
LES POURPARLERS
ENTRE PATRONS ET OUVRIERS
Lille, 4 octobre.
Au cours de l'entrevue qui avait eu lieu
samedi, à la préfecture du Nord, entre pa
trons et ouvriers des tissages lillois en grève
les patrons avaient accepté de faire parvenir
lundi matin leurs propositions écrites au
comité de grève. Les grévistes auraient en
suite après référendum, décidé de l'attitude
à tenir.
Les patrons ayant adressé hier une lettre
à l'inspecteur du travail, demandant de faire
procéder d'abord au référendum sans faire
connaître leurs propositions, le comité de
grève a décidé de rejeter les propositions
patronales : les grévistes se sont ensuite réu-
nis à la Bourse du Travail de Lille et ont
décidé de continuer la lutte.
NOUVEAUX POURPARLERS A PARIS
Boubaix, 4 octobre.
MM. J. Vibaux, président, et Ley, secrétaire
général du consortium patronal textile de
Boulbaix, sont partis pour Paris.
Le bruit court que leur départ se rapporte
à la reprise des pourparlers en vue de trouver
une solution au conflit entre les patrons et
les ouvriers du textile.
L'espoir de ceux-ci, envisageant à bref délai
la fin du conflit, se trouve fortifié par les
déclarations faites hier matin par M. Du-
moulin, de la C. G. T., au cours de la réunion
quotidienne des grévistes. M. Dumoulin a, en
effet, affirmé que le nombre des patrons qui
demandent à rouvrir leurs usines sans bais-
ser les salaires va en. augmentant et qu'une
solution est proche.
. Il semble donc que ce soit de nouveau à
Paris que se trouve transporté le centre d'in-
térêt de la situation.
LAccûrd FniB^TBro
LES KÉMALISTES
LIBÈRENT LES PRISONNIERS FRANÇAIS
Paris. 4 oct;ice._
Le gouvernement français vient d'obtenir
du gouvernement d'Angora la libération to-
nals ot irtimédiate des prisonniers frança's
tombés aux mains des Turcs laa dernier.
On sait que des démarches étaient faites
depuis longtemps par les aut nàtés fianoaises
pour obtenir le rapatriement de nos prison-
niers, réunis au nombre de plus de 800, dont
une dizaine d officiera, au camp de Cesarée.
Ce rapatriement était une des conditions es-
sentielle; de 1 acciCffd conclu à Londres entre
Bekir Sami Bey et M. Briand.
Mullheuiensement oot accord n'avait pas été
ratifié a Angora. Des libérations partielles
avaient eu lien déjà dans le courant du mois
dernier , 108 sous-officiers, caporanix et sol-
dats, pour la plupart malades et invalides,
avaient été renvoyés en France. Ces premiers
rapatriés provenaient des aflaiieis d'Aïn-Tab
Lorfa Marah Etzanti.
L'intervention do M. Franklin-Bouillon au-
près des dirigeants lfOmalistes a contribué à
obtenir cette importante mesure.
Société des Chemins de Fer
et Hôtels de Montagne aux Pyrénées
Société anonyme au capital de 5 millions de fr.
Siège social, 54, boulevard Haussmann, à Paris
EMISSIONS d'OBLIGATIONS 7 %
ri» H n 11 ^ d 'hnpôts présents et futurs
ne i .ooo fr. nominal, jouissance 1 Août 192f
^Ï M 18 semestriels de 35 fr. chacun
payables le l« février et le 1« août
Prix d'omission jusqu'au 31 octobre 1031 985 fr.
Les souscriptions sont reçues à la lîan m«
Nationale de Crédit et dans* les Gares "t B*
reanx de ville de la Compagnie des Chemins
de fer du Midi, où 1 on trouvera tous les ren-
seignements nécessaires.
La nublication légale a été faite au « Bulle-
tin des Annonces Légales » du 17 janvier 1321.
Da ns îous les cafés DEMANDE*
Une « SUZON
Agent"*
Reconnue licite 122 janvier 1920)
BONNET. 37. rue de Languedoc,
a.^^fSE VALLÉE, rue des Pctiers, 23.
rriarai , a "> successeur, Reprise dts cours.
1 1 octobr-
Htesr 1 "* RE NTRÉE DES TRIBUNAUX
ÎSL.pèu. dï 1 ^ 6 ' notre vieux Palais a n
ï?, nlr ^ des son
t--, aspect habituel : c'était la
rtbunaux. après deux mois de
Au Tribu
K midi t ' de Première instance
chl 0 * a teu„ nte ' le tribunal de première ins-
o!^ lbr es rin, une audience solennelle, toutes
* M- G-l^n s ' sou s la présidence de M.
is l'onvo V P'Wreur Ue la République,
*wture de l'année judiciaire et
S*- Ai" ,p V5 ? n cllef . a lu le décret d'ou-
t ,£n, 1
ÊQÎIFPÎ8P IF
THÉÂTRE DES VARIÉTÉS
Reprise du « Petit Duc »
La température estivale dont nous jouissons
ferait-eille ipéur au public ? On serait porté à le
CTOMES, car la reprise du Petit Duc avait attiré
peu de monde. La pièce a été cependant bien pré-
sentée.
Le rideau se lève sur un décor lumineux ; les
costumas sont brillants, de couleurs vives et agréa-
bles, la gaiotlc du début est délicieusement réglée
et dansée ; les ciliceurs donnent franctanent
leurs voix. Ténors et itsasses, à l'organe bien tim-
bré, dominent l'orchestre. On se croirait au grand I
opàra et l'on regrette que le grand opéra, délaissé
honni, abandonné, n'en puisse profiter.
Mlle Feii.iiande de Ter porte avec désinvolture
et élégance le travesti. ; son personnage (le duc de
Panihenay) est bien campé. Elle a de l'aisance en
scène et met une certaine flamme dans son chant.
Cette flânante est-elle comniunicativo ? Je n'ose
encore l'assurer. 11 faut laisser cette artiste qui
ooniaatt évidemment son métier, se familiariser' avec
le public.
Mlle Lacoste fait une mignonne ducihesse Elle
a de petits airs de petite pensionnaire minaudant
et timide, souvent fort plaisants mais les yeux pé-
tillent et souvent aussi Us ont de l'audace.
Mme (lilles-Raiinlba.iDlt dont c'était le premier
début et M. Mk-hail lurent la joie de la soirée.
Mme GEVes-Raimlbault, après (plusieurs années d'ab-
sence, revient à Toulouse • où elle avait laissé le
meilleur souvenir. Sûrement, son nom n'a pas été
oublié par les anciens habitués des Variétés. Drôle,
tirés drôle, mats sans tomber dans l'excès et le
ridicule, pleine d'esprit et de fantaisie, comédienne
OMperte. Mme CHUes-Rainvbault (Diane de Ghateau-
Lansac), cttitlnt, principalement dans la leçon de
chant, un succès fort mérité.
Elle, eut dans M, Michail, Frimousse aux mines
effarées et cooasses, le plus jovial des partenaires.
En un rôle plus effacé

REVUE VMCOLE
Bordelais. — Bordeaux, 30 septembre : Les
. endanges sont favorisées par- un tenirps vrai-
iient remarquable ; les raisins que i on re-
liasse sont sains et beaux a voir ; ils donne-
ont des vins colorés et probablement tendres
aussi- malgré la chaleur ; ils auront du degré,
0 qui n'entre pas en ligne de compte pour
es vins de cru. mais qui a sa valeur pour les
ordinaires. En somme, au point de vue qua-
titê on est bien traité, surtout si l'on compare
-ette situation à celle du Midi, qui se plaint
aàyejienicnt d'avoir vendangé dans la houe.
#