La Mémoire du Droit - Librairie La Memoire du Droit
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LIBRAIRIE LA MÉMOIRE DU DROIT<br />
86. PortaLiS (Jean-Étienne-Marie), orGaniSation DeS cULteS:<br />
Discours <strong>du</strong> citoyen PortaLiS, orateur <strong>du</strong> Gouvernement, au corps législatif.<br />
Projet de loi.<br />
convention entre le Gouvernement français et le Pape.<br />
articles organiques de la convention.<br />
articles organiques des cultes protestans.<br />
rapport <strong>du</strong> citoyen PortaLiS sur les articles organiques de la convention.<br />
rapport <strong>du</strong> citoyen PortaLiS sur les articles organiques des cultes protestans<br />
Paris, imprimerie de la République An X (1801), in-8, couv. papier muette récente collée, massicoté un peu court, très<br />
bon état, 64-8-12-7-22-3 p.<br />
Édition originale pour cet ensemble de discours de Portalis et de pièces sur l’organisation <strong>du</strong> culte<br />
qui se révèle d’un caractère singulier. Edmond de Pressensé, dans L’église et la Révolution française<br />
(Paris, Meyrueis & Dantu, 1864) effectue une analyse ligne par ligne <strong>du</strong> « fameux » discours de Portalis<br />
sur l’organisation des cultes et résume ainsi celui-ci: « Portalis […] se chargea, dans un discours<br />
admirable de forme, de graver sur le bronze les maximes de ce despotisme mitigé qui allait peser sur<br />
la conscience d’un poids si lourd. C’est dans ces pages nerveuses et précises, expression fidèle de la<br />
volonté énergique qui entendait personnifier la France que l’on peut apprendre à quel point la cause<br />
de la religion est solidaire de celle de la liberté; tout ce qui blesse la seconde, dans ces paroles hautaines,<br />
offense également la première; tout ce qui est retranché à la liberté est enlevé à la dignité de<br />
la religion. Au fond le discours de Portalis repro<strong>du</strong>it, mais d’une manière grave et magistrale, la pensée<br />
qui avait jailli des paroles saccadées et parfois emportées <strong>du</strong> Premier consul. C’est la théorie<br />
savante et la justification éloquente des boutades originales <strong>du</strong> Général Bonaparte ». Le discours se<br />
termine par un hommage à la liberté d’un lyrisme absolu.<br />
(Réf. 27792) Prix 300 €<br />
87. PotHier (robert-Joseph), ŒUVreS De PotHier en SePt VoLUMeS: t. 1 à 4: traitÉS SUr<br />
DiFFÉrenteS MatiÈreS De <strong>Droit</strong> ciViL aPPLiQUÉeS À L’USaGe DU BarreaU et De JUriSPrUDence<br />
FranÇoiSe, seconde éd. revue (1781); t. 5 à 7: ŒUVreS PoStHUMeS DÉDiÉeS À<br />
MonSeiGneUr Le GarDe DeS SceaUX De France (1777 - 1778)<br />
Paris / Orléans, Debure l’Aîné et J. M. Rouzeau-Montaut / Julien-Jean Massot et Pierre-Théophile Barrois 1781 / 1777-<br />
1778, 7 vol. in-4, pl. veau raciné brun, tit. et tom. sur pc. bordeaux, dentelles, fleurons et filets encadrants dorés sur dos<br />
à 5 nerfs, tr. rouges, sur les coupes roulettes et peignes dorés sur les coiffes, qq. bandeaux et lettrines, hors-texte portraits<br />
de l’auteur au t. I de droit civil et celui de Armand Thomas Hue, Marquis de Miromesnil au 1er t. des œuvres posthumes,<br />
20 ff. sur papier bleu <strong>du</strong> t. I de droit civil, (plats lég. frottés, 3 coiffes de tête et 1 de queue. lég. accidentées, tom. <strong>du</strong><br />
dernier t. lég. effacée, coins émoussés avec ptt mq., ff. <strong>du</strong> portrait lég. détaché, tr. sup. des 2 premiers t. lég. blanchies<br />
avec qq. mouillures en marge sup.), bon état.<br />
Si on attribue le travail de « gestation » <strong>du</strong> Code civil à Portalis, Pothier est sans conteste l’auteur<br />
qui a le plus influencé ces rédacteurs. En effet, on retrouve dans chaque partie de ses traités des passages<br />
entiers repris presque mot pour mot dans les codes de 1804 [civil], 1806 [procé<strong>du</strong>re civile],<br />
1807 [commerce] et dans une moindre mesure dans celui de 1810 [pénal].<br />
Dans son approche, Pothier est le premier auteur à avoir, de la manière la plus générale, pris le parti<br />
d’écarter les principes <strong>du</strong> droit romain de la fondation <strong>du</strong> droit des obligations: « Les principes <strong>du</strong><br />
droit romain sur les différentes espèces de pactes et sur la distinction des contrats et des simples pactes<br />
n’étant pas fondés sur le droit naturel, et étant très éloignés de sa simplicité, ne sont pas admis dans<br />
notre droit » (p. 7). Outre les apports connus au droit des obligations contenus dans ce texte, on peut<br />
souligner quelques passages moins fréquemment cités comme celui qui contient (par. 91 ss.) les<br />
« règles pour l’interprétation des conventions » qui constitue en une dizaine de p. une précieuse analyse<br />
des 12 méthodes d’interprétation retenues par l’auteur.<br />
(Réf. 35261) Prix 2500 €<br />
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