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spécial emploi-formation<br />

Périodique bimestriel de l’uWe Mai-Juin 2013 | Numéro 243<br />

L’entreprise par ceux qui la font<br />

Sophie BERTHOLET<br />

(Randstad) :<br />

Le mot-clé<br />

pour le futur, c'est<br />

le changement<br />

» 06


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Jean-François HERIS,<br />

Président de l’Union<br />

Wallonne des Entreprises<br />

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Editorial<br />

Seule priorité : préparer l’avenir !<br />

Aujourd’hui, de nombreuses voix s’élèvent en faveur d’un<br />

relâchement des efforts de rigueur et d’assainissement des<br />

finances publiques, qui pourtant visent à préserver l’avenir,<br />

le nôtre et celui de nos enfants. On cherche en vain la logique :<br />

il est assez curieux de vouloir combattre une crise de la dette en<br />

augmentant la dette ! Sans doute l’exercice d’équilibre est-il difficile,<br />

entre rigueur et relance, celle-ci ne devant pas être étouffée par cellelà.<br />

Mais nous n’avons pas d’autre choix que de faire correspondre les<br />

engagements des pouvoirs publics avec les moyens disponibles.<br />

Deux approches doivent se conjuguer : d’une part, réduire les<br />

dépenses publiques et, d’autre part, augmenter les recettes de l’état.<br />

Non par un accroissement des impôts, mais par un élargissement<br />

de la base taxable, c'est-à-dire par la stimulation de l’activité<br />

économique et la création d’emplois.<br />

Comment ? Avant tout en réduisant le coût du travail. Ce n’est pas la<br />

seule mesure à prendre, mais elle est cruciale et urgente. Egalement<br />

en adoptant une politique énergétique sensée, ce qu’elle n’est pas à<br />

l’heure actuelle.<br />

Ce langage ne plaît pas, ni aux syndicats, ni à une bonne partie du<br />

monde politique. Mais voilà, les entreprises et les indépendants en ont<br />

assez de cette duplicité ambiante qui consiste à proclamer — souvent<br />

du bout des lèvres — la nécessité du développement économique,<br />

tout en chargeant les entreprises de tous les maux. Or, qui crée en<br />

définitive l’emploi qui permet de financer les besoins collectifs ?<br />

Qui assurera notre bien-être et celui de ceux qui nous suivront ?<br />

Qui, sinon les entreprises et les indépendants de ce pays ?<br />

Mais pas seuls : autorités publiques, syndicats et société civile ont<br />

leur rôle à tenir. Pour rassembler ces forces, il est grand temps d’en<br />

finir avec cette rhétorique stupide qui oppose les uns aux autres, cette<br />

dialectique nourrie de concepts du 19 e siècle, et cette manie de faire à<br />

tout propos le procès de l’argent, comme s’il était juste de le dépenser<br />

et immoral de le gagner.<br />

Que veulent les entreprises, en définitive ? Elles ont certes besoin<br />

d’un cadre légal autrement incitatif que ce n’est le cas aujourd’hui ,<br />

mais ce qu’elles veulent avant tout, c’est qu’on les laisse travailler<br />

sans jeter continuellement le discrédit sur elles. C’est sans aucun<br />

doute la meilleure mesure de relance que l’on puisse imaginer et<br />

mettre en application. Et elle ne coûte rien, qu’un peu de bon sens et<br />

d’honnêteté intellectuelle.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .3


PARLONS DE LA VRAIE VIE<br />

Pour ses investissements,<br />

on peut aussi dégager du cash au sein<br />

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06<br />

20<br />

24<br />

61<br />

PrOChAiN NuMérO<br />

Dynamisme<br />

Sommaire<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

L'InvITéE<br />

06 Plein feu | Sophie Bertholet (randstad)<br />

10 Grand angle | Etude uWE-Partena «Absences au travail»<br />

AMbITIon 2020<br />

14 Simplification administrative | E-report<br />

EnTREPRISES<br />

20 Portrait | Journée Découverte Entreprise : 20 ans !<br />

22 Gestion durable | le règlement rEACh<br />

ACTIonS<br />

24 ExPERTISE | Spécial «Social»<br />

52 Recherche | ACTE : récupérateur de chaleur<br />

LIFESTyLE<br />

54 MiCE : province de liège<br />

58 A la recherche d’une adresse pour un déjeuner d’affaires ?<br />

RéSEAUx<br />

60 Associations d'entreprises | AxE 4.25<br />

61 Manager positif | l'entreprise des pairs<br />

62 Les brèves de la qualité<br />

Spécial CongrèS De rentrée De l'UWe - Dynamisme consacrera ses colonnes au premier<br />

Congrès de rentrée de l'union Wallonne des Entreprises. Congrès qui se tiendra le 12 septembre<br />

à liège et aura pour thème : «Quel service public les entreprises wallonnes veulent-elles ?»<br />

réSErvEz<br />

le périodique bimestriel édité en commun par<br />

l’union Wallonne des Entreprises ASBl et la Maison des Entreprises wallonnes ASBl<br />

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• Rédaction : Yves-Etienne Massart (rédacteur en chef), Thierry Decloux • e-Mail : prenom.nom@uwe.be<br />

• Conseil de Rédaction : Jean de lame, André lebrun, Didier Paquot, vincent reuter, Jean-Jacques Westhof<br />

• Mise en page : Thierry Decloux • Impression : Paperland (Bruxelles) • Routage : Barbier (isnes)<br />

• Régie publicitaire : Expansion Partners SA, +32 (0) 81.40.91.59, +32 (0) 497.22.44.45, carole.mawet@expansion.be<br />

• Editeur Responsable : Jean de lame, Chemin du Stocquoy 3, B-1300 Wavre<br />

• Abonnement annuel (6 numéros) : 30 Eur à verser sur le compte de la Maison des Entreprises wallonnes 360-1149184-31<br />

• Tirage : 7.942 exemplaires (contrôle CiM)<br />

Toute reproduction, même partielle, des textes et des documents de ce numéro est soumise à l’approbation préalable de la rédaction.<br />

ISSn 0776-1716<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .5


l’invitée / Plein feu<br />

6. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Sophie Bertholet<br />

Emploi et formation :<br />

le mot clé pour le futur,<br />

c’est le changement !<br />

Chief Operations Officer et Directrice<br />

pour la Wallonie chez Randstad,<br />

Sophie Bertholet est aussi<br />

Vice-Présidente de<br />

l’UWE. En duo avec<br />

Marcel Miller, elle<br />

pilote l’un des plus<br />

gros chantiers<br />

d’Ambition 2020.<br />

Son expertise<br />

du monde du<br />

travail et de<br />

la formation<br />

est un atout<br />

pour l’UWE.<br />

par Yves-Etienne<br />

MASSART


Un constat pour baliser<br />

directement l’impact du travail<br />

mené depuis de longs mois<br />

par les membres de l’UWE : "Le lien<br />

direct entre la santé économique et le<br />

marché du travail, on n’en a peut-être<br />

jamais autant parlé !"<br />

Sophie Bertholet se défend d’être<br />

trop optimiste, mais elle a tendance<br />

à croire que le monde politique a<br />

résolument pris les problèmes à bras<br />

le corps, avec une vision plus globale.<br />

"Nous n’y sommes probablement pas<br />

pour rien, mais on sent clairement<br />

une prise de conscience. Il faut dire<br />

que notre travail associe l’ensemble<br />

des membres de l’UWE, mais aussi<br />

nos réseaux : que ce soient les<br />

Universités, les Hautes Ecoles, le<br />

monde de l’enseignement et celui<br />

de la formation. Il est donc difficile<br />

de passer à côté de ce mouvement".<br />

Pour elle, le rapprochement entre le<br />

monde économique et académique<br />

est crucial.<br />

Sophie Bertholet en veut aussi<br />

pour preuve l’attention que portent<br />

également les médias à ces questions<br />

essentielles pour l’avenir de la<br />

Wallonie. "C’est un plus indéniable<br />

pour que la prise de conscience<br />

soit maximale. Depuis une demidouzaine<br />

d’années, on percevait une<br />

évolution des mentalités par rapport<br />

au marché du travail et aux tensions<br />

qui y règnent, mais il ne faut pas se<br />

voiler la face : elle était l’apanage<br />

de personnes spécialisées dans ces<br />

matières. Le sentiment d’urgence<br />

n’avait pas encore autant percolé<br />

dans la société. Aujourd’hui, ces<br />

discussions occupent l’espace public".<br />

la Vice-Présidente de l’UWE y voit<br />

une autre explication : "L’importance<br />

du chômage touche énormément de<br />

familles, qui s’inquiètent pour leurs<br />

proches. Elles aussi sont aujourd’hui<br />

davantage convaincues des enjeux".<br />

Sophie Bertholet ne veut pas entrer<br />

dans un débat sur la qualité de<br />

l’enseignement, même si elle en<br />

relève deux défis : l’apprentissage<br />

des langues et l’amélioration de<br />

l’adéquation entre les formations<br />

et les compétences nécessaires au<br />

monde de l’entreprise.<br />

Elle est plutôt fière du travail abattu<br />

par les membres de l’UWE pour<br />

mettre ce défi à l’agenda politique.<br />

"Plus important encore : nous voyons<br />

clairement que les responsables<br />

politiques accélèrent le tempo et y<br />

associent l’ensemble des partenaires.<br />

C’est ensemble que nous réussirons.<br />

Nous, les employeurs (ou le patronat<br />

ou l’UWE), sommes disponibles pour<br />

partager notre expérience et apporter<br />

notre vision, mais c’est au monde<br />

politique de prendre le leadership.<br />

Il doit fixer l’agenda et les priorités.<br />

C’est son rôle et c’est lui qui a la<br />

légitimité pour prendre les décisions<br />

les plus fondées et les plus globales".<br />

Autre motif de satisfaction et véritable<br />

marque d’encouragement pour<br />

Ambition 2020 : la réaction du monde<br />

de l’enseignement. "C’est un vrai<br />

«plus» de pouvoir associer tous les<br />

acteurs concernés par ces enjeux.<br />

Cela n’a pu se réaliser par le passé<br />

alors que des discussions avaient<br />

été engagées. On pourrait passer, et<br />

donc perdre, du temps à chercher à<br />

identifier les responsabilités, mais<br />

cela n’a aucun intérêt aujourd’hui,<br />

alors que tout le monde se retrouve<br />

autour de la table pour relever<br />

ensemble les mêmes défis.<br />

Dans ces cas-là, il faut souligner<br />

l’investissement de chacun. Et je n’ai<br />

pas peur de dire que le monde de<br />

l’enseignement n’est pas en reste. Sur<br />

certains sujets, il est carrément en<br />

mode proactif".<br />

Seul le monde politique a le pouvoir<br />

de modifier durablement le cadre de<br />

la formation. L’enseignement doit<br />

être associé pour accompagner le<br />

mouvement.<br />

"Quant aux entreprises, leur rôle<br />

est de continuer à faire bouger les<br />

choses, à agiter les idées et à montrer<br />

l’exemple". Les principaux concernés,<br />

les jeunes, semblent aussi évoluer dans<br />

leur approche. "Regardez l’attractivité<br />

de l’Université de Maastricht sur les<br />

étudiants de la Province de Liège : c’est<br />

révélateur d’une prise de conscience<br />

de l’importance des langues. Et vous<br />

entendrez de plus en plus de familles se<br />

rendre compte que l’avenir de leurs enfants<br />

va dépendre du type de formation<br />

qu’ils vont suivre plutôt que du niveau<br />

de leur diplôme. C’est un phénomène<br />

très intéressant à observer".<br />

Les urgences<br />

Sophie Bertholet sait qu’elle ne surprendra<br />

personne en évoquant comme<br />

urgence à court terme le problème des<br />

métiers en pénurie. A moyen et à long<br />

terme, il faudra répondre à d’autres<br />

questions : "Par exemple, comment<br />

aider l’individu, à travers l’enseignement,<br />

à développer sa créativité et sa<br />

réactivité. Il y a 25 ans, le mot d’ordre<br />

était : allez à l’Univ et vous serez les rois<br />

du monde ! Aujourd’hui, la priorité est<br />

de recevoir une formation suffisamment<br />

ouverte pour pouvoir constamment<br />

s’adapter, se réadapter, se former en<br />

fonction des évolutions. Notamment des<br />

évolutions de l’économie, dont les cycles<br />

ont tendance à se raccourcir. La faculté<br />

de repositionnement sur le marché va<br />

devenir primordiale : c’en est fini d’avoir<br />

un diplôme et le contrat à vie qu’on croit<br />

aller avec". Une évolution qu’elle trouve<br />

passionnante.<br />

C’est un fait et c’est devenu incontournable<br />

: "Les nouvelles compétences<br />

techniques continueront à être exigées<br />

et il sera indispensable de les mettre à<br />

jour au rythme des évolutions techniques<br />

et technologiques. Mais à côté<br />

de cela, il y a les compétences transversales<br />

: développer son adaptabilité et sa<br />

faculté à se remettre en question, aussi<br />

bien par rapport à soi-même que par<br />

rapport à son environnement.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .7


l’invitée / Plein feu<br />

Je le constate au quotidien avec les<br />

entreprises que je côtoie : le mot clé<br />

pour le futur, c’est le changement".<br />

Pour Sophie Bertholet, la nature<br />

humaine est comme elle est : "C’est<br />

une constante, l’être humain ne bouge<br />

que quand il n’y a plus rien d’autre<br />

à faire que bouger. Que ce soit au<br />

niveau personnel, privé, ou que ce soit<br />

un groupe, par exemple en entreprise.<br />

Dans la situation économique<br />

actuelle, tout le monde sait et tout le<br />

monde comprend que ce n’est plus<br />

tenable. Mais tout le monde n’a pas<br />

nécessairement les mêmes objectifs à<br />

court terme, tout le monde n’a pas le<br />

même agenda. A un an des élections,<br />

je me demande quel parti va prendre<br />

le risque d’arriver avec les mesures<br />

qui seraient nécessaires : des<br />

mesures qui sont un peu extrêmes,<br />

innovantes, ...? Je me demande aussi<br />

quels sont les représentants syndicaux<br />

qui, aujourd’hui, vont monter au<br />

créneau pour dire qu’on perd aussi<br />

des emplois parce qu’on ne s’est pas<br />

assez adaptés ? Tout le monde sait,<br />

tout le monde comprend, mais pour<br />

des raisons propres, tout le monde<br />

ne peut pas le reconnaître publiquement".<br />

Un état de fait qu’elle trouve<br />

un peu désespérant, car elle est persuadée<br />

que c’est ensemble qu’il faut<br />

construire les solutions globales.<br />

Les entreprises ont aussi leur part<br />

de responsabilité. A assumer pour le<br />

passé et à prendre pour le présent et<br />

le futur. "Ambition 2020 est le projet le<br />

plus complet et le plus abouti que j’aie<br />

jamais vu. Il peut très bien n’être qu’un<br />

tremplin pour que les entreprises<br />

aillent encore plus loin. La plateforme<br />

qui fédère les énergies d’Ambition<br />

2020 est à la mesure des enjeux. Cela<br />

prend du temps, de l’énergie, mais<br />

c’est notre investissement pour ce<br />

défi de société. On ne peut pas tout<br />

attendre du politique. Nous innovons,<br />

nous lançons des projets concrets,<br />

des expériences-pilotes. L’entreprise<br />

doit prendre son leadership et avancer,<br />

mais cela ne compensera pas le<br />

manque de leadership d’autres. Cela<br />

donnera davantage de légitimité pour<br />

avancer certaines revendications".<br />

Facteur d’insertion<br />

Difficile de passer sous silence<br />

le rôle du Forem dans les défis<br />

du marché du travail. Il fait aussi<br />

partie de la solution. "Je continue<br />

à dire qu’il y a là-bas des gens<br />

fantastiques, qui veulent avancer<br />

et qui ont une vision claire de la<br />

situation, qui comprennent les<br />

enjeux des entreprises et qui<br />

8. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

soutiennent différents projets.<br />

Mais si on regarde le Forem en tant<br />

qu’organisation, en fonction de ses<br />

moyens, force est de constater que<br />

ce n’est pas optimal". Selon elle,<br />

le nouveau contrat de gestion met<br />

l’accent sur les efforts à faire pour<br />

dynamiser et professionnaliser le<br />

Forem. "Et le nouveau management<br />

mise clairement sur de nouvelles<br />

approches, notamment la nécessité<br />

de collaborer davantage entre acteurs<br />

publics et privés. Ceci dit, je tiens<br />

à souligner que sur les 5 dernières<br />

années, les choses ont déjà bougé.<br />

Surtout en termes d’implication.<br />

Par exemple, certains projets voient<br />

aujourd’hui le jour et avancent<br />

beaucoup plus rapidement parce que<br />

les collaborateurs du Forem y croient<br />

et les soutiennent. On est davantage<br />

dans une logique de résultats"...<br />

Un fameux pas en avant alors que<br />

d’autres défis viendront s’ajouter avec<br />

le défi des transferts de compétences.<br />

Son poste de COO lui offre un point de<br />

vue privilégié sur la situation actuelle.<br />

De tous temps, le secteur de l’interim<br />

a été en première ligne et fait office de<br />

véritable baromètre de l’économie. La<br />

crise actuelle n’échappe pas à la règle :<br />

"Il faut compter que le secteur est<br />

toujours en avance de 6 à 9 mois<br />

sur les mouvements de fond.<br />

Nous n’avons pas de prise<br />

sur les grandes évolutions<br />

internationales. La dimension<br />

internationale de notre<br />

groupe nous permet<br />

d’observer des disparités<br />

d’évolution des économies.<br />

Ce qu’il va nous falloir<br />

ici, c’est un marché du<br />

travail en mesure de réagir<br />

rapidement. Je ne vais pas<br />

mettre en avant la flexibilité<br />

à tous crins : je préfère<br />

mettre en avant la nécessité<br />

de pouvoir réagir et s’adapter<br />

aux situations changeantes.<br />

Pour retrouver rapidement une<br />

croissance le jour venu, il faut<br />

accélérer certaines réformes. Pour<br />

cela, il faut probablement prendre<br />

des décisions maintenant, sans<br />

attendre la reprise ou des élections,<br />

afin d’accélérer l’adéquation<br />

entre la formation et les<br />

besoins du<br />

marché".<br />

Un secteur qui confirme chaque<br />

jour son utilité dans l’insertion sur<br />

le marché du travail. "Même si je<br />

peux être considérée comme juge<br />

et partie, c’est tellement évident<br />

que nous aidons à résoudre les<br />

tensions sur le marché du travail.<br />

Si on compare à quelques pays<br />

environnants, il me semble clair que<br />

c’est un outil qui prouve chaque jour<br />

son efficacité en termes de mise<br />

à l’emploi et de dynamisation du<br />

marché du travail . Regardons les<br />

Pays-Bas, l’Allemagne… Et chez nous,<br />

tout le monde connaît un exemple<br />

d’entreprise qui renoncerait à engager<br />

si l'intérim n’existait pas".<br />

Le secteur a aussi développé des<br />

expertises pointues en marge de<br />

son métier de base, l'intérim. En<br />

fonction de sa connaissance pointue<br />

du marché du travail le secteur peut<br />

aujourd’hui proposer aux personnes<br />

qui ont des compétences et qui ont<br />

perdu leur job un groupe d’entreprises<br />

dans lesquelles ces compétences sont<br />

attendues. Cela accélère leur rentrée<br />

sur le marché du travail.


De nos jours,<br />

deux bonnes nouve les<br />

fiscales, ce n’est pas<br />

monnaie courante.<br />

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les employeurs et les employés y gagnent.<br />

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l’invité / grand angle<br />

la septième étude<br />

sur l’absentéisme<br />

au travail en région<br />

wallonne réalisée par<br />

le Secrétariat Social<br />

Partena (Partena hr)<br />

et l’union Wallonne<br />

des Entreprises a<br />

été publiée en mars<br />

dernier. l’étude met<br />

en lumière le temps<br />

réel presté par les<br />

salariés wallons.<br />

«Dynamisme»<br />

revient sur ses<br />

principaux résultats.<br />

par Laura bELTRAME<br />

(1) Echantillon de 76.000 travailleurs<br />

occupés par 8.312 employeurs.<br />

10. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

ETuDE uWE-PArTENA<br />

Temps de travail en<br />

Wallonie : 38 heures ?<br />

Si la durée maximum du travail est de 38<br />

heures par semaine en Belgique, le salarié<br />

wallon, dans les faits, preste sur base<br />

annuelle l’équivalent de 31h42 par semaine et<br />

même 28h00 après déduction des congés légaux<br />

obligatoires. Comment arrive-on à ce résultat ?<br />

Prestation théorique (38h00/semaine)<br />

=<br />

Prestation effective (28h00/semaine)<br />

+ congés légaux (3h42/semaine)<br />

+ autres absences (6h18/semaine)<br />

En plus de chiffrer l’absence, cette étude (1) identifie<br />

les motifs pour lesquels un travailleur n’est pas<br />

présent sur son lieu de travail en Région wallonne<br />

(pour la période 2011-2012). Ces «absences» ont<br />

été abordées en fonction de cinq paramètres (statut,<br />

sexe et âge du travailleur, taille et secteur d’activité<br />

de l’entreprise) dont certains ont été croisés.<br />

Rappelons également que cette étude est<br />

actualisée annuellement et poursuit deux<br />

grands objectifs : mesurer d’une part l’impact<br />

des absences en termes d’heures de production<br />

perdues et d’autre part, l’impact financier de ces<br />

absences pour l’ensemble des acteurs (collectivité,<br />

entreprises et le travailleur lui-même).<br />

Absents un quart de l’année !<br />

Sur les sept périodes étudiées, l’ensemble des<br />

travailleurs prestent en moyenne moins de trois<br />

quarts de l’année et sont absents durant le quart<br />

restant. Ainsi, sur un espace-temps théorique<br />

prestable de 38 heures/semaine, le travailleur<br />

travaille en réalité 28 heures/semaines. 10 heures<br />

ne sont dès lors pas prestées pour des raisons<br />

volontaires ou involontaires de la part du travailleur.<br />

Ces 10 heures qui sont «des heures non prestées»,<br />

se répartissent en deux catégories d’absences :<br />

les congés légaux (= les vacances annuelles et les<br />

jours fériés légaux) imposés au travailleur et les<br />

autres absences. Ces 10 heures sont réparties<br />

en moyenne en 3,42 heures de congés légaux et<br />

en 6,18 heures d’autres absences pour diverses<br />

causes (maladie par exemple).<br />

Ces 6,18 heures sont principalement dues aux incapacités<br />

non professionnelles de longue et de courte<br />

durée, au chômage temporaire et au crédit temps.<br />

"On constate une augmentation continue depuis 7<br />

ans des incapacités de travail non professionnelles,<br />

essentiellement de longue durée (plus d’un mois).<br />

Ces dernières constituent généralement la première<br />

cause d’absence quel que soit le critère considéré<br />

dans l’étude (âge, sexe, secteur, …)" précise Rony<br />

Baert, Conseiller Général auprès du Secrétariat<br />

Social Partena. "Le chômage temporaire, dont le<br />

recours est marginal chez les employés, reste très


important chez les ouvriers, mais il poursuit sa décroissance<br />

par rapport au pic connu en 2009-2010.<br />

Quant aux absences pour crédit-temps, celles-ci<br />

enregistrent un accroissement constant", ajoute-t-il.<br />

Si on croise les données relatives au statut<br />

(ouvrier/employé) à celles du sexe, il apparaît<br />

que les employés masculins connaissent le<br />

meilleur taux de présence au travail à l’inverse<br />

des ouvrières qui enregistrent le taux d’absences<br />

le plus élevé. Ce constat est surtout lié aux<br />

différences entre les statuts, plus qu’aux écarts<br />

entre les genres au sein d’un même statut.<br />

L’étude relève que tous sexes confondus, le temps<br />

presté diminue avec l’âge en raison essentiellement<br />

de l’importance des incapacités non professionnelles<br />

de longue durée.<br />

Il faut toutefois souligner que le temps presté<br />

est le plus important chez les jeunes femmes de<br />

moins de 25 ans et le plus faible chez les hommes<br />

de 55 ans et plus.<br />

Ensuite, le constat établi pour les six périodes<br />

précédentes selon lequel le taux des absences<br />

s’élève en fonction de la taille de l’entreprise,<br />

se confirme pour 2011-2012. Ainsi, il est 5%<br />

plus élevé dans une entreprise de plus de 100<br />

personnes que dans une entreprise de moins de<br />

20 personnes même si le total des absences est<br />

en augmentation dans ces structures.<br />

Enfin, le taux de présence au travail varie très fort<br />

selon les secteurs d’activité : il culmine dans les<br />

secteurs où prédominent les prestations intellectuelles<br />

(par exemple, le secteur des activités financières)<br />

et il est le moins élevé dans les secteurs<br />

principalement axés sur les activités manuelles<br />

(par exemple, le secteur de la construction).<br />

Différences significatives<br />

La dernière édition de l’étude a mis en évidence<br />

les différences significatives relatives à la nature<br />

des absences par rapport à la période précédente :<br />

• Une augmentation des congés légaux (vacances<br />

annuelles et jours fériés légaux) qui ont connu<br />

une évolution en dents de scie depuis 2005 pour<br />

atteindre en 2011-2012 un plafond jamais atteint ;<br />

• Une augmentation continue des incapacités de<br />

travail non professionnelles, essentiellement de<br />

longue durée (plus d’un mois). Ces dernières<br />

sont majoritairement présentes à la première<br />

place quels que soient les critères étudiés<br />

(âge, sexe, secteur, …) ;<br />

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LES AbSEnCES<br />

DIRECTEMEnT à CHARGE<br />

DES EMPLoyEURS SonT<br />

En AUGMEnTATIon<br />

PAR RAPPoRT à LA<br />

PéRIoDE PRéCéDEnTE<br />

(+ 0,97%) ET ELLES<br />

REPRéSEnTEnT 55% DU<br />

ToTAL DES AbSEnCES.<br />

Jean de LAME,<br />

Secrétaire Général de l'UWE<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .11


l’invité / grand angle<br />

• Le chômage temporaire reste très important,<br />

mais il poursuit sa décroissance par rapport au<br />

pic connu en 2009-2010;<br />

• Un accroissement constant des absences pour<br />

crédit-temps.<br />

Les absences coûtent de plus en<br />

plus cher aux employeurs<br />

"En ce qui concerne les coûts, de façon générale,<br />

les absences directement à charge des employeurs<br />

sont en augmentation par rapport à la période<br />

précédente (+0,97%) et elles représentent 55%<br />

du total des absences. Cette situation entraîne<br />

12. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

logiquement une diminution des coûts pour la<br />

collectivité qui représentent toutefois 42% du total<br />

des absences et dont l’essentiel est financé par les<br />

cotisations sociales et l’impôt sur les revenus du<br />

travail", signale Jean de Lame, Secrétaire Général<br />

de l’UWE. Les 3% restant sont des coûts pris en<br />

charge directement pour le travailleur.<br />

On peut encore lire que les absences sans coût<br />

pour l’employeur ou la collectivité ont diminué au<br />

cours de la dernière période étudiée et s’élèvent à<br />

3% des absences totales.<br />

Pour plus d’information, téléchargez gratuitement<br />

l’étude dans son intégralité sur : www.uwe.be.


Nous inventons les réseaux qui raccorderont les énergies de demain<br />

Au-delà des énergies classiques, de nouvelles sources se présentent à nous. Le soleil, la mer, le vent nous<br />

offrent aujourd’hui des possibilités infinies mais aussi d’incroyables défis. Elia les relève. Acteur international<br />

du transport de l’électricité, le groupe Elia invente les réseaux des énergies de demain.


Ambition 2020 / Simplification administrative<br />

le département<br />

«gestion financière» de<br />

la DgO6, responsable<br />

des paiements de<br />

toutes les aides à<br />

la recherche, a mis<br />

en œuvre un vaste<br />

plan de simplification<br />

administrative qui va<br />

améliorer la vie des<br />

usagers, réduire les<br />

délais de paiement,<br />

mais aussi augmenter<br />

la qualité et l’efficacité<br />

des contrôles.<br />

par Didier PAQUoT<br />

14. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

E-rEPOrT<br />

Une vraie avancée<br />

dans la simplification !<br />

La genèse du plan «e-report»<br />

En matière de R&D et innovation, il existe une<br />

quarantaine d’aides différentes qui donnent lieu<br />

à près de 700 nouveaux dossiers par an. Ceux-ci<br />

génèrent pas moins de 5.300 demandes de<br />

liquidation (de paiement) annuellement, gérées par<br />

une grosse dizaine d’agents au sein de la direction<br />

de la Gestion Financière, elle-même relevant du<br />

département «Gestion financière» de la DGO6.<br />

"Le nombre de dossiers non seulement augmente<br />

mais les dossiers deviennent aussi de plus en<br />

plus complexes, explique Jean-Marie Cordewener,<br />

Inspecteur Général du département. Beaucoup<br />

de dossiers, comme par exemple ceux du Plan<br />

Marshall, sont des projets à multi-partenaires<br />

nécessitant un traitement plus lourd qu’un projet<br />

«classique». En parallèle, les tâches assignées<br />

au département ont aussi augmenté pour un<br />

même nombre d’agents. Les délais de paiement<br />

s’allongeaient, avec le mécontentement croissant<br />

des usagers (entreprises, universités, centres de<br />

recherche). Les agents, noyés dans la paperasse,<br />

étaient frustrés de leur impuissance. Il fallait agir !"<br />

C’est toute la direction concernée qui, avec l’aval<br />

et les encouragements du Cabinet du Ministre de<br />

la Recherche, Jean-Marc Nollet, a pris le taureau<br />

par les cornes. Les agents, en sus du travail<br />

quotidien, ont conçu et mis en œuvre le projet de<br />

simplification administrative «e-report».<br />

Le projet e-report<br />

La philosophie du projet «e-report» est d’harmoniser<br />

les procédures, d’éviter au maximum les<br />

documents-papiers, de moderniser et d’augmenter<br />

l’efficacité des procédures de contrôle. "C’est<br />

un gros changement pour tout le<br />

monde, admet Pol Barbier,<br />

Directeur de la Direction<br />

de la Gestion Financière,<br />

mais avec, au bout du compte, un meilleur confort<br />

de vie, tant pour les usagers que pour les agents<br />

de l’administration." «E-report» concernera la<br />

plupart des aides à la recherche, à l’exception, par<br />

exemple, des aides plus spécifiques comme les<br />

aides préalables ou les programmes First.<br />

Détaillons quelque peu ces principaux changements<br />

mis en place, comme tient à le souligner<br />

Jean-Marie Cordewener, en parfaite collaboration<br />

avec les départements «techniques» de la<br />

recherche et de la technologie, dirigés par<br />

Pierre Villers et Michel Charlier.<br />

Tout d’abord le budget d’un projet de recherche<br />

présenté pour obtenir un subside est désormais<br />

consigné dans des feuilles excel harmonisées.<br />

Des feuilles excel intelligentes puisque, avec<br />

les renseignements fournis par les porteurs de<br />

projet, elles procéderont à certains calculs, évitant<br />

erreurs et malentendus. Les usagers seront aussi<br />

aidés dans la confection de leur budget par un<br />

nouveau guide «le guides des dépenses éligibles»<br />

qui épargnera aussi bien des confusions et donc<br />

des pertes de temps et des crispations.<br />

Mais la réforme ne tient pas seulement à la forme.<br />

L’administration a aussi profité de l’occasion pour<br />

simplifier les demandes de remboursement en<br />

forfaitisant certains frais : frais de fonctionnement<br />

additionnels, frais généraux, taux de chargement<br />

des charges patronales.<br />

C’est ensuite les déclarations de créance (c’està-dire<br />

les demandes de remboursement qui sont<br />

rentrées à l’administration au fur et à mesure de<br />

l’avancée du projet de recherche) qui sont, elles<br />

aussi, standardisées et qui deviennent «intelligentes»<br />

en calculant les sommes dues par la<br />

Région et en générant des courriers informant<br />

le porteur de projet du montant des dépenses<br />

acceptées.


L’application du<br />

principe de confiance<br />

Mais c’est ici que prend place le changement<br />

le plus fondamental. En vertu du principe de<br />

confiance, dont l’application est précisée dans<br />

une circulaire administrative de 2012, les<br />

déclarations de créance ne devront plus être<br />

accompagnées des pièces justificatives. Une<br />

déclaration sur l’honneur engagera le signataire<br />

de la déclaration de créance sur la véracité de<br />

celle-ci. Fini les caisses de papiers accompagnant<br />

la déclaration de créance, fini les dépouillements<br />

fastidieux par les agents de l’administration : un<br />

énorme gain de temps pour tout le monde.<br />

Est-ce à dire qu’il n’y aura plus de contrôle ? "Au<br />

contraire, insiste Pol Barbier, les contrôles seront<br />

désormais plus serrés et plus efficaces qu’ils ne<br />

l’étaient par la simple vérification des pièces justificatives".<br />

Les contrôles s’opéreront en trois étapes.<br />

Un contrôle préalable lors de la rédaction de la<br />

convention liant le porteur de projets à l’administration,<br />

contrôle facilité par les tableaux excel «intelligents»<br />

et qui portera par exemple sur le respect des<br />

taux de forfaitisation. Viennent ensuite des contrôles<br />

de cohérence quand les déclarations de créance<br />

sont introduites auprès de l’administration : cohérence<br />

budgétaire, financière, technique, détection<br />

d’anomalies. Et enfin l’administration procèdera à<br />

des contrôles approfondis, au moins une fois par<br />

convention, qui consisteront à des vérifications sur<br />

place des pièces authentiques de la comptabilité<br />

de l’entreprise et de la réalité des dépenses. "En<br />

somme, résume Jean-Marie Cordewener, nous<br />

procèderons comme les réviseurs d’entreprises qui<br />

agissent par audit dans les entreprises. Pourquoi<br />

cette procédure qui est reconnue comme efficace<br />

pour contrôler les comptes des entreprises ne<br />

pourrait-elle pas être utilisée par l’administration ?"<br />

Les objectifs<br />

concrets<br />

Tous ces changements<br />

vont<br />

déboucher sur<br />

un gain de<br />

temps et une<br />

réduction des<br />

tracasseries<br />

administratives<br />

pour les entreprises.<br />

"Mais notre ambition ne s’arrête pas là, nous avons<br />

comme objectif de réduire les délais de liquidation<br />

des déclarations de créance de 150 jours actuellement<br />

(une moyenne avec un grand écart-type selon<br />

les aides) à 30-60 jours".<br />

Les nouvelles procédures «e-Report» sont entrées<br />

en vigueur à partir du 1er avril 2013. Avec quels<br />

premiers retours ? "Tout le monde doit s’adapter,<br />

répond Pol Barbier, mais il y a une réelle motivation<br />

au sein de l’administration de mener à bien<br />

ces changements, et les premiers échos du<br />

«terrain» sont positifs. Certaines entreprises<br />

devront modifier leurs propres procédures pour<br />

répondre aux exigences de nos nouveaux tableaux,<br />

mais les entreprises comprennent tous les avantages<br />

de ces nouvelles procédures. De leur côté<br />

aussi nous constatons une réelle bonne volonté.<br />

Mes agents sont d’ailleurs à la disposition des<br />

entreprises qui le souhaitent. Nous organisons<br />

aussi des séances d’information dont le calendrier<br />

se trouve sur notre site. Le processus est aussi<br />

évolutif. Une évaluation des nouvelles procédures<br />

sera faite dans quelques mois. Elle tiendra compte<br />

des retours, commentaires et suggestions. Nous<br />

procèderons alors aux adaptations nécessaires".<br />

Une réforme administrative<br />

majeure pour les aides R&D<br />

Pour les entreprises, «e-report» est une<br />

concrétisation importante de certaines demandes<br />

fondamentales en matière de simplification<br />

administrative notamment le progrès vers<br />

des formulaires intelligents et l’application du<br />

principe de confiance. Plus globalement, cette<br />

réforme est guidée par le souci de rendre la vie de<br />

l’usager plus facile, tout en améliorant l’efficacité<br />

de l’administration.<br />

Bien sûr, ce n’est qu’une étape : la traçabilité<br />

des dossiers tant à l’instruction que dans son<br />

processus de paiement, renforcée par une<br />

informatisation complète du back office reste une<br />

demande essentielle pour les entreprises. "Nous<br />

en sommes bien conscients, conclut Jean-Marie<br />

Cordewener, et le projet est en chantier dans la<br />

DG06-recherche. L’idéal qu’il faudrait poursuivre<br />

c’est la création d’un espace personnel pour<br />

chaque usager où il pourrait suivre ses dossiers<br />

et être en interaction avec l’administration. Mais<br />

cette ambition dépasse la seule DGO6".<br />

Savourons déjà ce premier accomplissement et<br />

souhaitons que d’autres parties de l’administration<br />

wallonne emboîtent le pas au département de la<br />

DG06 en mettant en œuvre les simplifications administratives<br />

déjà possibles, comme le<br />

principe de confiance.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .15


Ambition 2020 / Croissance et internationalisation<br />

Shangai, genève,<br />

upsala, le Japon :<br />

un simple coup<br />

d’œil sur les news<br />

et l’agenda du site<br />

internet de Jema<br />

donne déjà le ton.<br />

l’activité de cette<br />

entreprise basée à<br />

louvain-la-Neuve<br />

est tournée vers<br />

l’international et<br />

les clients sont<br />

prestigieux. Bref :<br />

l’entreprise wallonne<br />

est une référence<br />

de premier plan<br />

dans son secteur.<br />

par yves-Etienne MASSART<br />

Une histoire qui s’accélère<br />

16. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Une réputation d’excellence qu’elle s’est bâtie<br />

au cours des dernières décennies. JEMA<br />

(également connue sous le nom JEMA Elec)<br />

est le spécialiste belge incontesté des alimentations<br />

DC hautes performances tout en restant une référence<br />

dans la réalisation sur mesure de transformateurs<br />

secs et de résistances bobinées. Spécialiste<br />

belge, mais faisant partie des leaders mondiaux !<br />

Depuis la fin des années 70, JEMA est fortement<br />

impliqué dans l’étude, le développement et la<br />

réalisation d’alimentations hautes performances<br />

destinées aux accélérateurs de particules. Dans ce<br />

domaine d’application, chaque réalisation fait l’objet<br />

d’un développement particulier. Ces alimentations<br />

sont très souvent des pièces uniques ou sont produites<br />

en très petites séries. L’accélération de particules<br />

nécessite de nombreux électro-aimants tout le<br />

long de la chaine, de l’accélérateur à la constitution<br />

de la ligne de transport faisceau. Chaque aimant, en<br />

fonction de son rôle dans cette chaine requiert une<br />

alimentation électrique présentant des caractéristiques<br />

de tension et de courant bien spécifiques. Ces<br />

caractéristiques vont des hautes tensions aux hauts<br />

courants sur une large gamme de puissance, avec<br />

de plus, un besoin de précision souvent très élevé<br />

sur ces valeurs de tension et de courant.<br />

Croissance à l’international<br />

Jean Crahay, Administrateur Délégué définit le<br />

coeur de métier de Jema comme “l’électronique<br />

de puissance au service de la mécatronique.<br />

Concrètement, nous devons convertir l’énergie<br />

électrique alternative en énergie électrique<br />

courant continu pour des applications hautes<br />

performances. Ce n’est pas l’électricité de monsieur-tout-le-monde,<br />

c’est vraiment de la très<br />

haute technologie. Nous devons garantir une très<br />

grande stabilité dans le temps, une non-perturbation<br />

du réseau, et des rendements toujours<br />

meilleurs pour générer des économies d’énergie<br />

et un respect de l’environnement. C’est donc une<br />

spécialité de pointe et un marché de niche".<br />

Fondée en 1937, la société a évolué dans ses métiers. De fabricant de transformateurs et<br />

résistances, elle a ensuite capitalisé sur une très forte expertise de l’électromagnétisme<br />

pour évoluer vers des applications plus complexes en électronique de puissance et vers<br />

les applications de haute précision. les développements pour accélérateurs de particules<br />

viendront plus tard, à la faveur d’une collaboration qui se poursuit toujours, avec iBA.<br />

résultat : après avoir récemment fêté son 75 e anniversaire, Jema peut revendiquer une<br />

très forte expertise dans les convertisseurs courant continu hautes performances et<br />

fait partie des leaders dans les alimentations hautes stabilités pour accélérateurs de<br />

particules. le développement de nouveaux produits du type modulaire lui permet, ainsi<br />

qu’à son client historique, de consolider sa position sur ces marchés, mais aussi sur de<br />

nouvelles applications industrielles.<br />

JEAN CrAhAY, JEMA<br />

La compétiti<br />

clé de la croi<br />

Si le métier de l’entreprise est spécifique, le<br />

profil de son personnel l’est tout autant. “Nous<br />

sommes une société d’ingénieurs (c’est notre<br />

capital «savoir») et d’ouvriers qualifiés (c’est notre<br />

capital «savoir-faire»). L’effectif tourne autour de la<br />

trentaine de personnes et toutes sont hautement<br />

spécialisées. Les ingénieurs sont au nombre de 10.<br />

Environ 60% du personnel est de formation supérieure<br />

ou universitaire, nous consacrons 10% du<br />

chiffre d’affaires en R&D et plus de 4% de la masse<br />

salariale est consacrée à la formation. Autant dire<br />

que Jema investit beaucoup dans son personnel".<br />

Autre chiffre-clé fruit des données chiffrées qui<br />

précèdent : la part du chiffre d’affaire en électronique<br />

de puissance réalisée à l’exportation. Jema<br />

y dépasse les 90% (un cinquième de son chiffre<br />

d’affaires seulement reste réalisé sur la Belgique,<br />

dont la majeure partie en Flandre). Donc, clairement,<br />

sa croissance est à l’exportation.<br />

Lorsqu’il a repris l’entreprise avec ses partenaires<br />

actionnaires en 2008, Jean Crahay lui a d’ailleurs<br />

fait prendre un tournant. Jusqu’alors tournée vers<br />

l’exportation indirecte, l’entreprise s’est depuis<br />

développée sur l’exportation directe. Elle a clairement<br />

mis le cap sur la croissance, aidée en cela<br />

par plusieurs initiatives de la Région wallonne,<br />

"notamment les pôles de compétitivité, mais aussi<br />

les subsides à la recherche et développement<br />

ainsi que les avances récupérables ont été pour<br />

nous une vraie aubaine. Aujourd’hui, cela nous<br />

permet d’avoir une stratégie produits-marchés<br />

claire : une expertise pointue, dans un marché de<br />

niche, reposant sur des développements technologiques<br />

toujours plus poussés".<br />

Au cours des trois dernières années, l’entreprise a<br />

beaucoup misé sur l’innovation et sur la diversification,<br />

afin de partir mieux armée à la conquête des<br />

marchés étrangers. Avec rapidement une consécration<br />

en termes de référence clients : "Dès la fin<br />

2011, nous avons réussi à convaincre le prestigieux<br />

CERN de faire confiance à notre expertise et à nos<br />

produits. Pour nous, c’est extraordinaire de travailler<br />

sur le nouvel accélérateur de particules qui est en<br />

construction (LINAC4) et qui sera mis en activité en<br />

2017". Un travail de développement qui s’effectue<br />

aujourd’hui en partenariat avec les ingénieurs du<br />

CERN, aussi bien à Genève qu’à Louvain-la-Neuve.<br />

Second marché en importance à l’exportation dans<br />

son portefeuille de clients : le Japon. Un marché où<br />

la bataille est aujourd’hui plus rude avec la dépréciation<br />

du Yen. Jean Crahay est intarissable sur les<br />

problèmes de compétitivité : "Notre avance technologique<br />

est un argument important et l’évolution de<br />

notre métier d’électronicien vers celui d’ architecte<br />

électronicien nous offre un positionnement plus<br />

important. Mais quand la différence de prix monte à<br />

10-15%, ces arguments ne sont plus suffisants".


vité,<br />

ssance<br />

La compétitivité pour Jema, "c’est autant la masse salariale<br />

que la qualification du personnel. Or, il y a autant pénurie<br />

d’ingénieurs que d’ouvriers qualifiés. Il manque déjà 3.000<br />

ingénieurs en Belgique, alors imaginez les ingénieurs<br />

électroniciens : il n’en sort pas beaucoup par an : peut-être<br />

moins d’une dizaine. Il faut donc une montagne d’efforts<br />

et entre 6 mois à un an pour en embaucher de nouveaux.<br />

D’ailleurs les derniers engagés ne sont plus belges !<br />

Notre volonté est clairement de maintenir notre activité en<br />

Wallonie alors que certains concurrents ont déjà choisi la<br />

délocalisation. Nous luttons de toutes nos forces pour ne<br />

pas devoir nous y résoudre un jour, mais nous luttons à<br />

armes inégales !" Sur trente personnes, sept nationalités<br />

se côtoient et 20% des ingénieurs viennent de l’étranger,<br />

une proportion que Jean Crahay considère comme énorme,<br />

mais aussi une réelle opportunité multiculturelle, la<br />

connaissance en langues étrangères étant un sérieux atout.<br />

Sans ce problème de recrutement, Jema aurait pu avoir<br />

une croissance plus importante, c’est la conviction de ses<br />

dirigeants. La société doit provoquer des ruptures technologiques,<br />

ce qui nécessite de disposer des bonnes personnes<br />

au bon moment et de leur permettre de s’investir dans la<br />

recherche, dans la formation, dans le recyclage.<br />

www.tauw.be<br />

Cœur de métier<br />

les alimentations DC hautes performances JEMA contribuent<br />

chaque jour au traitement de centaines de patients soignés<br />

dans les nombreux centres de proton thérapie (traitement du<br />

cancer par faisceaux de protons) en Europe, en Asie et aux<br />

états-unis.<br />

De manière générale et au-delà d’une forte présence dans<br />

le secteur des technologies médicales, les alimentations<br />

en courant continu JEMA trouvent leurs applications dans<br />

de nombreux secteurs ayant recours aux accélérateurs de<br />

particules (laboratoires de recherches, stérilisation industrielle<br />

ou alimentaire…) et dans les domaines les plus exigeants de<br />

l’industrie (dépôt de couches minces en phase vapeur – pvd,<br />

polymérisation,…).<br />

Tauw Belgique fournit des conseils et<br />

offre un soutien sur mesure depuis une<br />

perspective durable et socialement responsable.<br />

Notre objectif consiste à améliorer, à vos côtés,<br />

la qualité de l’environnement. Nous sommes à<br />

votre disposition pour vous aider à élaborer une<br />

politique environnementale, atteindre une situation<br />

de conformité et résoudre les problèmes<br />

environnementaux.<br />

Pour ce faire, vous pouvez compter chaque jour<br />

sur nos collaborateurs qui maîtrisent leur sujet à<br />

la perfection et qui affichent une passion pour<br />

leur travail.<br />

Apporter des solutions durables pour un environment meilleur<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .17<br />

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Ambition 2020 / Economie<br />

En 2007, le bureau<br />

d’études suisse Bak<br />

Basel publie une<br />

étude européenne<br />

comparative de la<br />

situation économique<br />

d’une quinzaine<br />

de métropoles<br />

européennes, dont la<br />

métropole bruxelloise.<br />

Dans la foulée, BECi,<br />

le voka, l’uWE et la<br />

FEB établissent une<br />

stratégie à dix ans<br />

intitulée «Brussels<br />

Metropolitan Business<br />

route 2018» afin de<br />

promouvoir Bruxelles<br />

comme une partie<br />

d’un territoire socioéconomique<br />

élargi<br />

et une des zones<br />

les plus productives<br />

d’Europe. A la miparcours<br />

du projet,<br />

un bilan s’impose.<br />

Après l’enthousiasme<br />

du départ et certains<br />

résultats acquis, des<br />

efforts restent à fournir<br />

pour atteindre tous les<br />

objectifs inscrits dans<br />

la vision développée<br />

par les organisations<br />

patronales. Entretien<br />

avec Emmanuel<br />

van innis, Président<br />

de Brussels<br />

Metropolitan.<br />

propos recueillis par<br />

xavier DEHAn et<br />

Sophie LEMAHIEU<br />

18. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

ENTrETiEN AvEC EMMANuEl vAN iNNiS, PréSiDENT<br />

où en est le projet bruss<br />

Quels étaient les objectifs<br />

primordiaux lors de la création du<br />

projet Brussels Metropolitan (BM) ?<br />

Emmanuel Van Innis : Brussels Metropolitan<br />

intervient dans un contexte de réflexion sur la<br />

gestion de Bruxelles. Il existe alors un sentiment<br />

général et partagé selon lequel la métropole<br />

bruxelloise devrait être gérée en concertation par<br />

les trois régions. En effet, agir sur les aspects<br />

économiques et sociaux de Bruxelles implique<br />

de prendre en compte un territoire beaucoup<br />

plus large, la métropole, et l’objectif de Brussels<br />

Metropolitan était donc de créer cette plate-forme<br />

de concertation interrégionale au sein même des<br />

fédérations d’entreprises des trois régions et du<br />

niveau fédéral. Il y a d’ailleurs eu un prélude à<br />

cette concertation avec la publication du Pacte<br />

pour l’Emploi, signé par les quatre fédérations<br />

patronales. Les objectifs sont de promouvoir<br />

les domaines économiques, de renforcer<br />

l’attractivité de la métropole, de renforcer son<br />

caractère international, et le tout avec un socle de<br />

développement durable. Les préparatifs ont été<br />

longs et complets. Nous avons travaillé pendant<br />

un an sur une série de thèmes, avec une centaine<br />

de responsables d’entreprises…<br />

Parmi les objectifs qui ont été fixés<br />

lors de la création de BM, lesquels<br />

ont, selon vous, été atteints (ou<br />

presque) à ce jour ?<br />

On ne peut pas dire que tous les objectifs de<br />

BM ont été atteints à ce jour. Néanmoins,<br />

la sensibilisation au concept de Brussels<br />

Metropolitan a bien été atteinte.<br />

L’idée qu’il faille une plate-forme de concertation<br />

interrégionale est, à présent, intégrée chez tous.<br />

Nous avons d’ailleurs remarqué l’enthousiasme<br />

de nos interlocuteurs par rapport au projet. En<br />

ce qui concerne l’emploi, BM peut également<br />

se féliciter d’avoir stimulé la coopération entre<br />

les services publics régionaux d’emploi et de<br />

formation. Un même bilan de satisfaction en ce<br />

qui concerne la problématique de la mobilité.<br />

Quelles ont été les principales<br />

difficultés rencontrées dans la mise<br />

en œuvre du projet BM ces dernières<br />

années ?<br />

BM a travaillé avec des moyens limités, tant en<br />

termes financiers qu’en termes de ressources<br />

humaines. Le soutien financier constant des<br />

trois Régions est par ailleurs à souligner. Pareil<br />

pour le support humain et logistique des quatre<br />

organisations patronales. On devrait cependant<br />

envisager désormais un renforcement de notre<br />

équipe interne. Et s’il est un point à améliorer<br />

également, c’est notre communication. BM n’a<br />

pas eu assez de visibilité dans la presse. Il y a eu,<br />

et il y a toujours, un manque d’intérêt apparent de<br />

la part des médias pour le projet, mais je pense<br />

que c’est notre responsabilité de le promouvoir<br />

davantage, en ce compris au-delà des cénacles<br />

économiques ou politiques.<br />

Les thèmes prioritaires énoncés<br />

dans la Business Route 2018 sont<br />

nombreux (TIC, tourisme, Horeca).<br />

Outre la mobilité, quels sont, selon<br />

vous, les thèmes à garder prioritaires<br />

pour la deuxième période ?


els Metropolitan ?<br />

Les thèmes prioritaires pour la deuxième période<br />

du projet restent identiques. Nous pensons en<br />

effet qu’il faut poursuivre l’effort pour les projets<br />

qui ont démarré et lancer les projets non aboutis,<br />

comme par exemple celui de la reconnaissance de<br />

l’anglais dans les démarches administratives pour<br />

les expatriés et les sociétés internationales qui<br />

veulent s’établir dans la métropole, mais ce n’est<br />

qu’un exemple. Citons encore l’attractivité de la<br />

métropole, son positionnement international etc.<br />

Envisagez-vous déjà des<br />

changements concrets à opérer dans<br />

la mise en œuvre de BM dès 2013 ?<br />

En ce qui concerne les changements concrets<br />

à apporter à BM, je pense tout d’abord à un<br />

soutien accru de la part des organisations<br />

fondatrices. Il faut également que BM repense<br />

sa communication. BM, en tant que groupe<br />

d’influence, se doit de sensibiliser un plus large<br />

public. On ne peut pas porter l’idée de notre projet<br />

sans un relais efficace de la part des médias.<br />

De plus, nous devons élargir l’adhésion autour<br />

du projet dans le monde politique, académique,<br />

culturel, à côté du monde des entreprises.<br />

Quels aménagements préconisezvous<br />

concernant les ressources<br />

externes et internes de BM ?<br />

Je souhaiterais un nouvel élan en ce qui concerne<br />

les ressources humaines. Il faudrait tout d’abord<br />

renforcer l’équipe et songer sérieusement à<br />

trouver un porte-parole qui porte notre message.<br />

C’est ce qui manque à BM. Nous avons besoin<br />

d’une personne avec un rayonnement certain,<br />

et qui a le temps nécessaire pour se consacrer<br />

pleinement au projet. En ce qui concerne les<br />

stakeholders, nous avons élaboré une charte<br />

d’adhésion afin d’élargir notre influence.<br />

BM doit également renforcer les liens avec<br />

le milieu politique.<br />

La majorité des politiques sont favorables au<br />

projet, il faut donc chercher à concrétiser cette<br />

volonté par la mise en œuvre de la communauté<br />

métropolitaine prévue par la sixième réforme<br />

de l’Etat.<br />

On a pu constater, notamment lors<br />

du Symposium 2012, le manque<br />

de visibilité du projet BM. Quelles<br />

actions concrètes préconisez-vous<br />

pour pallier ce problème ?<br />

Le dernier Symposium n'a pas connu le succès de<br />

foule que l'on pouvait espérer bien que le thème<br />

et le contenu étaient excellents. Serait-ce dû à<br />

un manque de communication ? Peut-être, mais<br />

le Symposium de l'année d'avant avait démontré<br />

que le public pouvait répondre présent y compris<br />

l'ensemble du monde politique.<br />

Je le répète, en général l’idée de BM a été<br />

accueillie avec faveur, personne n’a jamais remis<br />

en question le projet et c’est pourquoi il faut<br />

continuer à le promouvoir et chercher les soutiens<br />

nécessaires.<br />

Si j’ai décidé de mettre un terme à ma présidence<br />

d’ici la fin de 2013, c’est également pour que mon<br />

successeur puisse donner un second souffle au<br />

projet et le mener à bonne fin.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .19


entreprises / Portrait<br />

Plus de 2.500<br />

entrePrises et<br />

institutions ont<br />

déjà ouvert<br />

leurs Portes<br />

en Wallonie<br />

dans le cadre<br />

de la «jde».<br />

l’entreprise de<br />

2033 emploiera<br />

moins de personnes<br />

qu’aujourd’hui, et<br />

les indépendants y<br />

auront plus de place.<br />

l’organisation du<br />

travail sera moins<br />

centralisée, mais il<br />

faudra travailler plus,<br />

et plus longtemps. Et<br />

pour être au «top»,<br />

une entreprise devra<br />

être capable d’innover<br />

et de réinventer<br />

les relations avec<br />

ses clients. Telles<br />

sont les principales<br />

conclusions d’une<br />

enquête réalisée<br />

fin avril auprès<br />

des lecteurs de<br />

Trends-Tendances<br />

à l’occasion<br />

du vingtième<br />

anniversaire de la<br />

Journée Découverte<br />

Entreprises.<br />

20. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

évéNEMENT<br />

Journée Découverte<br />

Entreprises : 20 ans !<br />

le 7 mai dernier, à Namur, la Journée<br />

Découverte Entreprises fêtait ses vingt<br />

années d'existence en présence des forces<br />

vives du monde économique wallon. "le monde<br />

change et bouge de plus en plus vite, et le besoin<br />

de communication et de transparence est plus<br />

que jamais d’actualité. il le sera certainement<br />

encore dans vingt ans ! C’est pourquoi je<br />

soutiens ardemment et depuis plusieurs années<br />

une opération telle que la Journée Découverte<br />

Entreprises, qui contribue à l’ouverture du monde<br />

de l’entreprise, en donne une image positive, la<br />

valorise, la fait reconnaître comme acteur central<br />

de nos sociétés", a indiqué le Ministre wallon de<br />

l'Economie Jean-Claude Marcourt.<br />

Plus de 2.500 entreprises et institutions différentes<br />

ont déjà ouvert leurs portes en Wallonie dans le<br />

cadre de la Journée Découverte Entreprises. le<br />

principe ? Permettre aux entreprises de faire un<br />

exercice de communication, parfois le premier, en<br />

étant accompagnées par des professionnels de la<br />

communication et dans le contexte médiatisé d’un<br />

événement grand public qui crée du trafic. Qualité<br />

et quantité sont les leitmotivs de l’opération.<br />

"la première année, en 1994, nous avions un panel<br />

de 50 entreprises participantes, avec déjà une bonne<br />

représentativité de taille, de secteurs d’activité et de<br />

provenance géographique, partout en Wallonie et à<br />

Bruxelles. rapidement nous avons atteint le rythme<br />

de croisière de plus de 100 entreprises", retrace<br />

Pascal Deleersnyder, initiateur de l’événement.<br />

Pour 2013, des sociétés telles que le transporteur<br />

groupe Pierre, OrES, la Ferme d’Artagnan, les<br />

Cafés liégeois, Sopura, le Campus automobile de<br />

Spa-Francorchamps, l’Afsca, sont d'ores et déjà<br />

inscrites.<br />

la vingtième édition est programmée le<br />

6 octobre 2013. Elle mettra l’accent sur une<br />

Wallonie en mouvement, au travers d’entreprises<br />

qui démarrent, qui engagent, qui exportent…<br />

A côté de cet angle « généraliste », un secteur<br />

est mis en avant lors de chaque édition. En 2013,<br />

ce sera l’agro-alimentaire. En collaboration<br />

étroite avec le pôle de compétitivité Wagralim et<br />

Fevia Wallonie (aile wallonne de la Fédération de<br />

l’industrie alimentaire belge), le grand public va<br />

pouvoir découvrir les coulisses des entreprises<br />

qui fabriquent nos aliments de tous les jours et<br />

autres acteurs du secteur.<br />

vous êtes une Moving Entreprise ? vous innovez,<br />

vous démarrez, vous exportez, vous êtes lauréats<br />

d’un prix ? Participez au prochaines JDE et<br />

profitez des retombées médiatiques ! le secteur<br />

agro-alimentaire sera également mis à l’honneur.<br />

inscrivez-vous sur www.jde.be !


entreprises / Développement Durable<br />

de plus en plus<br />

d'organisation<br />

reconnaissent la<br />

valeur ajoutée<br />

d’effectuer une<br />

communication sur<br />

leur performance<br />

en matière de<br />

développement<br />

durable.<br />

Comme l’an dernier,<br />

les locaux du Service<br />

Public fédéral de<br />

Programmation<br />

Développement<br />

Durable (SPP DD)<br />

situés dans la<br />

Tour des Finances<br />

à Bruxelles<br />

constitueront le<br />

décor pour la remise<br />

de l’Award pour le<br />

meilleur rapport belge<br />

de développement<br />

durable le<br />

3 décembre 2013.<br />

par Harry EvERAERTS, Président<br />

du Jury, et Stéphanie QUInTART,<br />

Responsable Award best belgian<br />

Sustainability Report, Institut des<br />

Réviseurs d’Entreprises<br />

les organisations qui souhaitent<br />

participer peuvent s'inscrire et envoyer<br />

leur rapport de développement durable<br />

jusqu'au 30 août via le site de l'Award :<br />

www.bestbelgiansustainabilityreport.be<br />

éDiTiON 2013<br />

Award for best belgian<br />

sustainability report<br />

le nombre croissant de participants à l’Award<br />

(plus de 260 en 2012) et d’organisations qui<br />

introduisent un rapport démontre que de<br />

plus en plus d’organisations (grandes et petites,<br />

autorités publiques, fédérations, écoles et ONg)<br />

reconnaissent la valeur ajoutée d’effectuer une<br />

communication sur leur performance en matière<br />

de développement durable.<br />

Cette année, les organisateur recevront Servais<br />

verherstraeten, Secrétaire d'Etat à la régie des<br />

bâtiments et du Développement durable, adjoint<br />

au Ministre des Finances, ainsi que Philippe<br />

Peuch-lestrade, Deputy CEO, international<br />

integrated reporting Council (iirC) qui prendra<br />

la parole en qualité de keynote speaker.<br />

les principales tendances que les organisateurs<br />

et les membres du Jury souhaitent mettre en<br />

évidence sont :<br />

• Le reporting intégré. il ne fait plus de doute que<br />

le futur de la communication des organisations<br />

passe par l’intégration des résultats financiers<br />

et non-financiers (aspects sociaux et environnementaux).<br />

Des initiatives au niveau international<br />

visent à développer des normes financières<br />

dans ce domaine tel que l’international<br />

integrated reporting Committee (iirC) dont<br />

l’objectif est de créer un cadre de référence du<br />

reporting intégré globalement accepté.<br />

• Le rôle du CFo qui change de plus en plus.<br />

De plus en plus, on voit que les investisseurs, les<br />

clients, les fournisseurs, les gouvernements et les<br />

autres parties prenantes ont un besoin croissant<br />

d’établir des liens entre la performance/prestation<br />

financière d’une organisation et l’impact<br />

environnemental et social de l’organisation.<br />

En raison de cette interconnexion croissante<br />

de ce que l’on appelle la triple bottom<br />

line (aspects sociaux, environnementaux<br />

et économiques, en ce compris la gouvernance<br />

d’entreprise), les directeurs financiers<br />

d’aujourd’hui sont de plus en plus impliqués dans<br />

la gestion des activités de développement durable<br />

d’une organisation.<br />

• L’approche sectorielle. il convient de souligner<br />

le développement de rapports sectoriels<br />

ces dernières années ainsi que la difficulté<br />

particulière de l’exercice de rassembler en un<br />

rapport toutes les données d’un secteur.<br />

• Le monde académique. la participation d’organisations<br />

du secteur de l’enseignement a<br />

été très appréciée en particulier en raison du<br />

fait que les données chiffrées dans ce secteur,<br />

principalement pour des raisons techniques,<br />

ne sont pas évidentes à rassembler. le Jury<br />

encourage les autres institutions de l’enseignement<br />

à se lancer dans cette démarche !<br />

• La lisibilité versus développements ICT.<br />

il convient d’attirer l’attention des organisations/<br />

entreprises sur la nécessité de fournir une<br />

information lisible et facilement accessible<br />

pour tous. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue<br />

que la réussite de la démarche de reporting en<br />

matière de développement durable dépend plus<br />

du contenu que de la forme.<br />

• L’importance de la vérification externe. Certains<br />

rapports font l’objet d’une vérification externe.<br />

Même si cet audit externe des informations non<br />

financières n’est pas encore obligatoire, cet effort<br />

de vérification mériterait d’être poursuivi et étendu<br />

à tous les rapports de développement durable de<br />

façon analogue aux attestations délivrées pour les<br />

états financiers de ces organisations. les organisations<br />

sont encouragées à confier la vérification de<br />

celui-ci soit à un expert externe, soit à un groupe de<br />

parties prenantes indépendantes, soit à un réviseur<br />

d’entreprises (auditeur) de l’irE, qui utilise des<br />

normes professionnelles acceptées globalement et<br />

qui dispose d’une expérience élargie en matière de<br />

contrôle des procédures et des systèmes utilisés<br />

lors du rassemblement des données.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .21


entreprises / gestion durable<br />

«REACH» imposE<br />

dEs obligAtions<br />

difféREntEs<br />

En fonCtion du<br />

RôlE dE votRE<br />

EntREpRisE pAR<br />

RAppoRt Aux<br />

substAnCEs<br />

dAngEREusEs.<br />

Entré en vigueur<br />

le 1 er juin 2007, le<br />

règlement rEACh<br />

(registration,<br />

Evaluation,<br />

Autorisation and<br />

restriction of<br />

Chemicals) impose<br />

aux fabricants<br />

et importateurs<br />

de substances<br />

chimiques de fournir<br />

des informations<br />

spécifiques sur les<br />

caractéristiques de<br />

ces substances à<br />

l’EChA (European<br />

Chemicals Agency)<br />

afin d’en assurer<br />

une utilisation en<br />

toute sécurité.<br />

il oblige également<br />

les utilisateurs de<br />

ces substances à<br />

respecter certaines<br />

conditions.<br />

par Stéphanie FoUREZ<br />

22. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

SuBSTANCES DANgErEuSES<br />

«REACH» : quelles impli<br />

votre entreprise est-elle concernée ?<br />

Contrairement à de nombreuses croyances, le<br />

règlement rEACh ne s’applique pas uniquement<br />

aux entreprises du secteur de la chimie, il peut<br />

également toucher de plein fouet les PME qui<br />

utilisent et/ou importent une certaine quantité<br />

de produits chimiques dans le cadre de leurs<br />

activités professionnelles (ex : carrossiers).<br />

Ainsi, en fonction du rôle de votre entreprise par<br />

rapport à ces substances (importateur, fabricant ou<br />

utilisateur) et en fonction des quantités fabriquées,<br />

rEACh impose des obligations différentes.<br />

Afin de mieux cerner ces impositions, faisons<br />

le point aux différents niveaux de la chaine<br />

d’approvisionnement des substances chimiques.<br />

Fabricant<br />

toluène<br />

Utilisateur<br />

industriel<br />

Fabrique des meubles<br />

et utilise le vernis<br />

vous êtes importateur ou fabricant<br />

de substances dangereuses<br />

il est avant tout important de signaler que<br />

l’importation dont il est question dans rEACh<br />

concerne bien une importation de substances telles<br />

quelles, dans des mélanges ou des articles hors<br />

Communauté européenne et non pas hors Belgique.<br />

En qualité d’importateur ou de fabricant<br />

de substances chimiques, vous êtes tenu<br />

d’enregistrer ces substances si les quantités<br />

importées ou fabriquées sont supérieures ou<br />

égales à 1T/an. Cela signifie que vous devez<br />

transmettre à l’EChA un dossier type permettant<br />

d’identifier et gérer les risques liés aux<br />

substances en question.<br />

exemple : dans le cas d’un meuble vernis, différents opérateurs entrent en ligne de compte dans<br />

la chaîne d’approvisionnement : les fabricants de substances chimiques, les utilisateurs en aval («Du»)<br />

et les consommateurs, chacun soumis à des obligations spécifiques.<br />

Formulateur<br />

solvant<br />

Formulateur<br />

vernis<br />

Consommateur<br />

Achète des meubles<br />

et utilise le vernis<br />

Source : helpdesk rEACh belge<br />

«DU»<br />

Fabricant<br />

xylène<br />

Utilisateur<br />

professionnel<br />

Traite les chassis en<br />

bois avec ce vernis


cations pour les PME ?<br />

le règlement a prévu différentes phases d’enregistrement<br />

pour les substances existantes en fonction<br />

des quantités produites ou importées à condition<br />

qu’un pré-enregistrement ait été réalisé.<br />

En effet, le dossier d’enregistrement doit être<br />

introduit pour :<br />

• le 1 er décembre 2010 pour les quantités<br />

supérieures à 1000 tonnes/an ;<br />

• le 1 er juin 2013 pour les quantités comprises<br />

entre 100 et 1000 tonnes/an ;<br />

• le 1 er juin 2018 pour les quantités comprises<br />

entre 1 et 100 tonnes/an.<br />

A ce jour, ce sont plus de 30.000 substances qui<br />

ont été enregistrées.<br />

Par ailleurs, vous êtes tenus de diffuser des<br />

informations spécifiques (particularité d’utilisation,<br />

risques, …) sur celles-ci aux différents utilisateurs<br />

de vos substances via les fiches de données de<br />

sécurité (FDS) et ce, sans délai.<br />

Notons également que certaines substances très<br />

dangereuses nécessitent une autorisation avant<br />

de pouvoir être utilisées et que l’utilisation de<br />

celles-ci peut faire l’objet de diverses restrictions.<br />

vous êtes utilisateur de substances dangereuses<br />

Si, de par votre activité professionnelle,<br />

vous êtes amenés à acheter des substances<br />

dangereuses sur le marché européen (quelle que<br />

soit la quantité), reach vous confère la qualité<br />

d'«utilisateur en aval» (Du) et vous devez :<br />

• vous assurer auprès de vos fournisseurs que les<br />

substances importées ont bien été enregistrées<br />

par les importateurs ou fabricants> s’informer<br />

auprès de ses fournisseurs,<br />

• veiller à disposer des fiches de données de<br />

sécurité des substances dangereuses que vous<br />

utilisez,<br />

• observer les instructions données dans ces<br />

fiches,<br />

• communiquer à vos fournisseurs toute nouvelle<br />

information en votre possession concernant<br />

les dangers et l’inadéquation éventuelle des<br />

mesures de gestion des risques prévues dans<br />

les fiches FDS.<br />

vous êtes consommateur de substances<br />

dangereuses<br />

les consommateurs (ex : acheteurs d’un meuble<br />

vernis) de ces substances ne sont soumis à<br />

aucune obligation issue du règlement.<br />

la gestion des risques liée à la fabrication,<br />

l’importation et l’utilisation de substances<br />

dangereuses dans le cadre du règlement<br />

rEACh n’est donc pas chose aisée. il convient<br />

à chaque entreprise de se poser la question<br />

de l’identification de son rôle dans la chaîne<br />

d’approvisionnement de ces substances afin de<br />

connaitre ses obligations. le SPF économie se<br />

tient à votre disposition pour vous aider à mieux<br />

comprendre le règlement et à en dénouer toutes<br />

les ficelles.<br />

Répartition par secteur<br />

d’activité des demandes<br />

d’information<br />

introduites auprès du<br />

helpdesk REACH en<br />

belgique.<br />

A titre d’information<br />

et pour l’ensemble<br />

de la Communauté<br />

européenne, ce<br />

sont plus de 30.000<br />

substances qui ont été<br />

enregistrées à ce jour.<br />

Statistiques disponibles<br />

sur le site de l’EChA<br />

(http : //echa.europa.eu)<br />

Plus d’infos ?<br />

Help Desk REACH belge :<br />

SPF Economie, Classes<br />

moyennes et énergie<br />

0800 120 33<br />

reachinfo@economie.fgov.be<br />

European CHemicals Agency :<br />

http : //echa.europa.eu<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .23


Spécial économie<br />

24 formation<br />

» Les entreprises prennent leur responsabilités !<br />

26 EnsEignEmEnt Et EntrEprisEs<br />

» Interview de Marie-Dominique Simonet<br />

28 métiErs sciEntifiquEs Et tEchniquEs<br />

» Inventaire des actions de sensibilisation<br />

30 stagEs En EntrEprisE<br />

» Les entreprises, partenaires de formation<br />

» Stages en entreprise : quels objectifs ?<br />

34 formation En altErnancE<br />

» L'alternance a sa place dans le supérieur<br />

37 EnsEignEmEnt dE promotion socialE<br />

» Combiner travail et études<br />

40 stagEs dEs pôlEs<br />

» optimisez vos recherches de stagiaires qualifiés !<br />

42 formation profEssionnEllE<br />

» Mise en oeuvre des «bassins de vie»<br />

46 validation dEs compétEncEs<br />

» La carte d'identité professionnelle<br />

49 crédit-adaptation<br />

» Un soutien financier à la formation de vos salariés<br />

50 chèquE-formation<br />

» Le couteau suisse de la formation ?<br />

24. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Spécial Social<br />

FOrMATiON<br />

Les entrepris<br />

leurs respons<br />

Personne ne conteste que notre société<br />

est en pleine mutation technologique.<br />

Et pourtant, les jeunes préfèrent<br />

opter pour des études de médecine<br />

plutôt que pour celles d’ingénieur civil<br />

ou choisissent de devenir assistant<br />

social plutôt qu’informaticien.<br />

les entreprises participent activement<br />

à la sensibilisation des jeunes aux<br />

métiers techniques et scientifiques,<br />

elles accueillent un grand nombre<br />

de jeunes en stages. Et pourtant,<br />

la liste des métiers en pénurie<br />

n’a jamais été aussi longue. un<br />

paradoxe qui n’arrange personne et<br />

certainement pas les entreprises.<br />

par Jean de LAME


es prennent<br />

abilités !<br />

Dynamisme consacre un dossier aux<br />

liens «entreprise–enseignement–<br />

formation». Dans un premier temps, nous<br />

tenterons de synthétiser les efforts faits par<br />

l’enseignement, la formation et les entreprises<br />

pour sensibiliser les jeunes aux réalités des<br />

entreprises.<br />

Ces efforts sont considérables, mais leur effet est<br />

tout relatif étant donné qu’aujourd’hui encore, trop<br />

peu de jeunes choisissent des études qui préparent<br />

à une profession pour laquelle existe une pénurie<br />

de main-d’œuvre. La Ministre de l’enseignement<br />

obligatoire le rappelle dans l’interview qu’elle nous<br />

a consacré (lire en page 26).<br />

Autre témoignage-clé, celui du secteur de<br />

l’intérim, charnière importante entre les<br />

demandeurs d’emploi et le marché de l’emploi.<br />

Son rôle est parfaitement complémentaire à<br />

celui du FOREM et des centres de formation,<br />

comme le précise Sophie Bertholet notre<br />

entrepreneur témoin (lire en page 6).<br />

Nous avons également tenu à aligner à côté des<br />

faits, des chiffres. Vous trouverez donc dans le<br />

présent dossier :<br />

• Un relevé des +/- 90 actions de sensibilisation<br />

aux métiers scientifiques et techniques<br />

• L’aperçu des stages organisés par l’enseignement<br />

qualifiant dont un grand nombre se<br />

déroule en entreprise<br />

• La formation en alternance (CEFA et IFAPME)<br />

ainsi que les formules ouvertes aux jeunes dans<br />

le cadre des programmes FOREM et IFAPME<br />

• Le réseau des centres de compétence, centres<br />

de formation IFAPME et centre de technologie<br />

avancées.<br />

Ces relevés se veulent le plus exhaustifs possible.<br />

Ils seront actualisés sur www.dynamismewallon.be<br />

en fonction des compléments qui seront adressés<br />

à la rédaction de la revue.<br />

Par ailleurs, nous avons également voulu mettre<br />

en valeur différents mécanismes qui participent<br />

à la formation continuée des travailleurs : le<br />

crédit-adaptation et les chèques-formation.<br />

LES EnTREPRISES<br />

PARTICIPEnT<br />

ACTIvEMEnT à LA<br />

SEnSIbILISATIon<br />

DES JEUnES AUx<br />

MéTIERS TECHnIQUES<br />

ET SCIEnTIFIQUES.<br />

ELLES ACCUEILLEnT<br />

éGALEMEnT Un<br />

GRAnD noMbRE DE<br />

JEUnES En STAGE.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .25


Spécial Social<br />

MAriE-DOMiNiQuE SiMONET<br />

"L’immersion en entreprise, une tro<br />

26. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

lors d’un récent débat au Cercle de Wallonie, Marie-Dominique Simonet a rappelé l’intérêt<br />

majeur, voire vital, d'approfondir la coopération entre l’enseignement et l’entreprise.<br />

Objectif : préparer les jeunes et futurs travailleurs aux défis de demain.<br />

par yves-Etienne MASSART<br />

Face aux bouleversements de certains<br />

modèles économiques, sociaux, politiques,<br />

Marie-Dominique Simonet reste convaincue<br />

que l’avenir de la Wallonie, et de l’Europe, passe par<br />

une industrie performante. "Et si l’on veut travailler<br />

résolument au développement économique, au<br />

redressement de la Wallonie, nous devons accorder<br />

toute l’attention qu’elle mérite à la formation<br />

technique, dont nous manquons cruellement !"<br />

Et d’ajouter que la colonne vertébrale de sa politique<br />

"se situe réellement autour de la refondation de<br />

l’enseignement technique et professionnel, de<br />

son amélioration qualitative, de la lutte contre<br />

l’échec scolaire qui bien sûr est un des freins<br />

à une prospérité mieux assurée demain".<br />

l’urgence est là : "les enjeux qui nous attendent<br />

sont tels que nous ne pouvons nous<br />

permettre aucun ralentissement<br />

dans la réflexion et surtout la mise<br />

en oeuvre de mesures destinées<br />

à encore faire mieux demain dans<br />

la qualité de la formation pour les<br />

jeunes en obligation scolaire et pour<br />

les adultes dans l’enseignement de<br />

promotion sociale". Son premier<br />

axe de travail : la mobilisation des<br />

ressources humaines internes, en<br />

associant les personnels concernés<br />

par les projets : "Cette politique<br />

partait d’un constat d’inefficacité sur<br />

un certain nombre de réformes antérieures<br />

qui avaient été mal appliquées ou<br />

rejetées par un grand nombre d’enseignants,<br />

par manque de communication<br />

et d’explications sur le bien-fondé des<br />

réformes". un tournant qu’elle<br />

juge crucial dans la gestion de<br />

l’enseignement, en plaçant<br />

les acteurs de première<br />

ligne au coeur des changements<br />

souhaitables<br />

et attendus. "Cela ne<br />

signifie nullement devoir<br />

freiner nos ambitions<br />

d’amélioration du<br />

système, mais plutôt<br />

de les préparer de<br />

telle manière qu’elles<br />

suscitent adhésion et<br />

mobilisation intelligente<br />

de la part de<br />

celles et ceux qui<br />

devront mettre en<br />

pratique".<br />

L’entreprise, un partenaire<br />

Second axe, une alliance renforcée avec le monde<br />

de l’entreprise. "Dès le départ, j’ai veillé à placer<br />

l’enseignement technique et professionnel dans<br />

une double perspective : tout d’abord diminuer<br />

l’échec et l’abandon scolaire, qui laissent sur<br />

le bord de la route des milliers de jeunes : la<br />

Fédération Wallonie-Bruxelles se caractérisant<br />

par un haut taux d’ASP (abandon scolaire précoce)<br />

au sein de l’union européenne et, également,<br />

améliorer la qualité des formations proposées, en<br />

les rapprochant au maximum du monde réel dans<br />

lequel les futurs travailleurs exerceront, à savoir<br />

les entreprises". Elle insiste pour que l’un ne<br />

puisse se faire au détriment de l’autre.<br />

Elle avance de premiers résultats : la définition<br />

des profils métiers et des unités d’acquis<br />

d’apprentissage, les réalisations en matière<br />

d’équipement (les CTA et les collaborations avec<br />

les Centres de compétences) et la formation<br />

au sein de l’entreprise, suivant les formules<br />

de stages, d’immersion et d’alternance. Trois<br />

priorités dont elle rappelle qu’elles font partie des<br />

mesures préconisées par Ambition 2020.<br />

A propos des profils métiers et la définition des<br />

unités d’acquis d’apprentissage, Marie-Dominique<br />

Simonet souligne qu’il s’agit d’une étape essentielle<br />

dans le paysage francophone : "Tous les opérateurs<br />

se sont mis d’accord pour utiliser le même profil<br />

de formation sur base d’un profil métier établi<br />

par le secteur. Cette opération, coordonnée par le<br />

Service francophone des Métiers et Qualifications,<br />

permettra à l’avenir d’avoir un vocabulaire commun,<br />

des critères d’évaluation identiques et surtout de<br />

permettre à la personne en formation un parcours<br />

facilité entre opérateurs, lui évitant des doublons<br />

ou redémarrages à zéro". Et de rappeler que dans<br />

la foulée, l’enseignement qualifiant a initié la<br />

certification par unités au sein du troisième degré<br />

de l’enseignement technique et professionnel, afin<br />

d’encourager l’élève dans ses progrès et de faciliter<br />

les procédures de remédiation.<br />

Autre avancée : la mise en oeuvre d’un plan<br />

d’équipement partagé multi-opérateurs, réalisée<br />

grâce aux efforts ininterrompus des différents<br />

gouvernements francophones depuis 10 ans. "la<br />

Wallonie et Bruxelles bénéficient d’un réseau de<br />

centres de formation extrêmement bien équipés,<br />

qui serviront tant aux jeunes en obligation scolaire<br />

qu’aux demandeurs d’emploi, aux étudiants du<br />

supérieur et aux travailleurs en formation continue".


isième voie vers l’emploi !"<br />

PEnSER QU’on PEUT AUGMEnTER noTRE RICHESSE CoLLECTIvEMEnT En LAISSAnT DES MILLIERS DE JEUnES SE<br />

DébATTRE DAnS LA SoUS-QUALIFICATIon ET DAnS LE non-EMPLoI REPRéSEnTE bIEn EnTEnDU Un LEURRE : JE DoIS DonC<br />

ASSURER LA RéUSSITE PoUR LE PLUS GRAnD noMbRE, ToUT En PERMETTAnT AUx MEILLEURS, à CEUx QUI onT LE PLUS<br />

D’AMbITIonS ET DE CAPACITéS, D’ALLER LE PLUS HAUT PoSSIbLE PoUR DEvEnIR LES FUTURS TRAvAILLEURS, CADRES ET<br />

CHEFS D’EnTREPRISE QUI PoURSUIvRonT LE TRAvAIL QUE voUS MEnEZ AUJoURD’HUI.<br />

Marie-Dominique SIMonET, Ministre de l'Enseignement obligatoire et de Promotion sociale<br />

Ce réseau, constitué des Centres de Technologies<br />

avancées, des centres de compétences et des<br />

centres de référence, "s’est étoffé largement<br />

ces dernières années et devrait être en mesure<br />

de répondre aux défis de la formation initiale et<br />

continue des travailleurs, dans les domaines de<br />

pointe pour l’économie wallo-bruxelloise. les<br />

partenaires sociaux sont présents dans tous les<br />

comités d’accompagnement ou de gestion de ces<br />

centres, et auront donc à coeur de les orienter vers<br />

les besoins les plus criants du marché de l’emploi".<br />

Formation au sein de l’entreprise<br />

Jusqu’ici, les collaborations «directes»<br />

empruntaient deux chemins : les stages de<br />

l’enseignement de plein exercice et l’alternance.<br />

"S’il a paru nécessaire de démarrer une variante<br />

des dispositifs de stage ou d’alternance, ce n’est<br />

pas pour le plaisir d’inventer ou d’innover : mais<br />

nous ne parvenions pas à résoudre des difficultés<br />

liées essentiellement au recrutement des élèves<br />

dans l’enseignement de plein exercice ou dans<br />

les CEFA. l’alternance n’ayant pas encore acquis<br />

ses lettres de noblesse comme chez nos voisins<br />

allemands ou nordiques, le profil des jeunes<br />

ne correspondait pas à l’attente de certaines<br />

entreprises, désireuses principalement de profils<br />

techniques (électricien automaticien, technicien<br />

en usinage…)". Elle précise que c’est la raison<br />

principale du démarrage de l’immersion en<br />

entreprise, au début de cette année scolaire.<br />

Sur le court terme : "l’immersion constitue une<br />

réponse au cri d’alarme lancé par un certain<br />

nombre d’opérateurs économiques. Oui, il<br />

manque des jeunes qualifiés dans certains<br />

métiers. Oui, cela crée des difficultés pour<br />

le développement ou la survie de certaines<br />

entreprises. J’ai voulu répondre rapidement à ce<br />

cri d’alarme, en dérogeant au cadre légal, afin de<br />

démarrer immédiatement des expériences.<br />

De plus, la première entreprise à me solliciter<br />

était Audi Belgique , forte d’une culture de formation<br />

venant de la maison mère et pouvant donc<br />

proposer un processus déjà rôdé et expérimenté<br />

en Allemagne". Elle se félicite de l’approche que<br />

permet l’immersion, fruit d’une négociation intelligente<br />

entre acteurs économiques et établissements<br />

scolaires "et d’une approbation par la<br />

Ministre du fruit de cette négociation.<br />

C’est une souplesse maximale, qui respecte les<br />

objectifs transversaux de l’enseignement et les<br />

possibilités futures pour le jeune d’évoluer professionnellement<br />

ou académiquement".<br />

Sur le moyen terme, la Ministre voit dans cette<br />

troisième voie l’occasion de redynamiser les<br />

collaborations entre l’école et l’entreprise, autour<br />

des compétences attendues et espérées des<br />

entreprises par rapport à ses futurs travailleurs.<br />

Selon elle, "il serait heureux que tous les jeunes<br />

de l’enseignement qualifiant aient la possibilité de<br />

se frotter aux réalités de l’entreprise durant leur<br />

cursus scolaire. Pour y arriver, un effort d’accueil<br />

devra encore être réalisé du côté des entreprises.<br />

En priorité, vous serez certainement d’accord<br />

pour développer les stages dans les métiers en<br />

pénurie ou en tension, afin d’augmenter leur<br />

attractivité auprès des élèves et de leur famille".<br />

Elle va même plus loin : l’immersion serait "un<br />

moyen de différenciation positive entre filières de<br />

l’enseignement qualifiant, au bénéfice des filières<br />

à plus haute valeur ajoutée. Cela nous obligera<br />

à établir de manière permanente un dialogue<br />

renforcé, qui aujourd’hui peut déjà se matérialiser<br />

au travers des conventions sectorielles". Son<br />

souhait : que cette participation structurelle des<br />

entreprises à la formation des jeunes devienne<br />

une habitude culturelle, comme chez nos proches<br />

voisins, de l’Allemagne et de la communauté<br />

germanophone. il faudra le faire dans la spécificité<br />

du cadre francophone, mais avec la même volonté<br />

collective d’investir dans notre futur.<br />

Enfin, sur le long terme : "la Wallonie fut longtemps<br />

une terre réputée pour l’excellence de sa<br />

main-d’oeuvre. Au fil des reconversions industrielles,<br />

nous avons perdu le lien fort qui existait<br />

entre les opérateurs économiques et les filières<br />

d’apprentissage et de formation. le challenge à<br />

relever passe donc par une augmentation du nombre<br />

d’inscrits dans les filières porteuses (l’électromécanique,<br />

la soudure, l’usinage, l’automobile,<br />

l’habitat, l’énergie…) où nous peinons aujourd’hui à<br />

attirer des jeunes". Ambition affichée : augmenter<br />

de 20% à l’horizon 2020 les jeunes inscrits dans<br />

ces filières, en s’appuyant sur l’immersion comme<br />

facteur d’attractivité des métiers à mettre en avant<br />

auprès des familles, autre partenaire qu’elle tient<br />

résolument à associer à sa démarche.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .27


Spécial Social<br />

Actions de sensibilisation aux métier<br />

28. Dynamisme Mai-Juin 2013


s scientifiques et techniques<br />

De nombreuses initiatives ont été mises en place notamment par les entreprises pour<br />

sensibiliser les jeunes aux métiers scientifiques et techniques. Nous avons jugé opportun<br />

d’en publier l’inventaire. Celui-ci a été réalisé à l’aide des recensements effectués<br />

notamment par Agoria, Essenscia et Fevia et a été par la suite complété et mis à jour par l’uWE.<br />

Bien que cet inventaire ne soit pas exhaustif au vu de l’importance des<br />

actions et de leur durée parfois limitée, il permet néanmoins de donner<br />

un aperçu global de la situation et de se rendre compte de ce qui se fait<br />

en matière de sensibilisation aux métiers scientifiques et techniques.<br />

Par ailleurs, cet inventaire sera publié sur le site de «Dynamisme»<br />

(www.dynamismewallon.be) – avec des hyperliens menant directement<br />

au site de chaque action – et sera complété et mis à jour avec les<br />

par Julien FLAGoTHIER<br />

actions qui nous seront communiquées.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .29


Spécial Social<br />

STAgES EN ENTrEPriSE<br />

Les entreprises participent à la form<br />

par Géraldine LEEMAnS<br />

30. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

les entreprises participent activement à la formation des jeunes et des moins jeunes. Cette participation<br />

sur des périodes plus ou moins longues et communément appelées « stages ». Chaque année, près de 9<br />

demandeurs d’emploi ou aux étudiants au sein des entreprises de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Que<br />

une partie de leur formation en entreprise ?<br />

Ath<br />

Forem Secteurs verts<br />

Strépy<br />

Forem PIGmENTS<br />

Technofutur Industrie - métal<br />

mons<br />

Forem Environnement<br />

TechnocITé<br />

Technofutur Industrie - miniusines<br />

Ciney<br />

Techno.bel<br />

Pour répondre à cette question, l’uWE<br />

a réalisé l’inventaire des formations<br />

où l’entreprise se positionne en tant<br />

que partenaire. Au niveau méthodologique,<br />

plusieurs portes d’entrée peuvent évidemment<br />

être envisagées (organisation, conditions<br />

d’admission,…). l'outil mis en place par l’uWE<br />

à destination des candidats à la formation se<br />

présente sous forme d’un schéma de type<br />

«arborescence» (voir ci-contre). le premier<br />

critère d'entrée est l’âge du candidat. Arrivent<br />

ensuite, son statut et son diplôme.<br />

Même si cet inventaire est un premier travail<br />

et devra certainement être complété, l’uWE a<br />

souhaité qu’il soit le plus complet possible.<br />

La Louvière<br />

Forem Logistique - Hainaut<br />

Département Autotech<br />

marche-en-Famenne<br />

Forem Tourisme<br />

Seneffe<br />

CEFoCHIm<br />

Libramont<br />

Forem Wallonie Bois<br />

Huy<br />

Epicuris<br />

Liège<br />

AutoForm<br />

ConstruForm - Liège<br />

Forem Logistique - Liège<br />

Technifutur<br />

Verviers<br />

Forem FormAlim<br />

Forem Polygone de l’Eau<br />

Spa - Francorchamps<br />

Campus Automobile<br />

Charleroi<br />

CEFoVErrE<br />

ConstruForm - Hainaut<br />

Design Innovation<br />

Forem Cepegra<br />

Forem management &<br />

Commerce<br />

Technofutur Industrie<br />

- maintenance<br />

- mécanique et matériaux<br />

Technofutur TIC<br />

WAN<br />

Dès lors, une arborescence «AuTrES» reprise<br />

sur la gauche du schéma est prévue et reprend<br />

des formes de stages qui ne peuvent être<br />

organisées selon la logique de classification<br />

reprise ci-dessus. Exemple : les stages<br />

d’immersion langues en entreprises du FOrEM<br />

où le niveau de scolarité exigé va dépendre du<br />

pays où le stage va être réalisé.<br />

Ce recensement, réalisé en collaboration<br />

avec les fédérations sectorielles et les<br />

organismes de d’enseignement et de formation<br />

(FOrEM, iFAPME,…) révèle, de manière nonexhaustive,<br />

qu’il existe près de 37 types de<br />

stages différents.<br />

Le Réseau des CentRes de CompétenCe :<br />

un ConCept innovant dans Le domaine de La foRmation<br />

La formation professionnelle est la mission principale des Centres de compétence. Ces centres proposent un large choix de<br />

formations, sur catalogue ou sur mesure, en phase avec les besoins du marché de l’emploi.<br />

Ouverts à tous, ces centres accueillent des publics variés. Ils participent à l’insertion des demandeurs d’emploi, collaborent à<br />

la formation initiale des apprentis et des étudiants des classes terminales et à la formation continue des chefs d’entreprise,<br />

des cadres, des travailleurs et des enseignants.<br />

Estaimpuis<br />

Forem Logistique -<br />

Hainaut<br />

Les Centres de compétence sont le fruit<br />

de partenariats entre le secteur public<br />

et le secteur privé.<br />

Les Centres de compétence sont ancrés<br />

dans des zones à fort potentiel de<br />

développement économique.<br />

Informations :<br />

Coordination du réseau des Centres<br />

de compétence<br />

Boulevard Tirou 104 - 6000 Charleroi<br />

Tél. : 071/20 65 89<br />

www.centresdecompetence.be


ation des jeunes<br />

se traduit par l’accueil de ces derniers<br />

0 000 places de stage sont ouvertes aux<br />

ls sont les profils des candidats qui suivent<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .31


Spécial Social<br />

ENSEigNEMENT QuAliFiANT<br />

Stages en entreprise : quels objec<br />

les stages ont pour objectif de compléter les connaissances acquises à l’école par leur mise en pratique<br />

dans une ou plusieurs entreprises.<br />

par Jean de LAME<br />

Service aux personnes<br />

27%<br />

Sciences appliquées<br />

2%<br />

Industrie<br />

17%<br />

32. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Dans le cadre d’un stage, l’étudiant se trouve<br />

soit en observation dans l’entreprise, soit<br />

en perfectionnement. Dans ce dernier<br />

cas, il est question de stages d’immersion. Selon<br />

un recensement effectué auprès des écoles de<br />

l’enseignement secondaire qualifiant de plein<br />

exercice, il y aurait de l’ordre de 33.000 étudiants<br />

du secondaire à effectuer chaque année un stage<br />

pour mettre en pratique leurs connaissances<br />

théoriques. Autant de stages qui impliquent<br />

généralement les entreprises et qui représentent<br />

donc un investissement de leur part.<br />

En fonction des secteurs, ces stages durent en effet<br />

de 3 semaines à 7 semaines par an. Construction et<br />

industrie représentent les durées de stages les plus<br />

courtes, respectivement 3 et 3 et demi. hôtelleriealimentation,<br />

économie et vente et enfin sciences<br />

appliquées sont tous à 4 semaines. C’est le service<br />

aux personnes, en ce compris le commerce qui concentre<br />

les stages de plus longue durée : 7 au total.<br />

Dans le cadre d’horizon 2022, il est question de<br />

généraliser la pratique des stages à l’ensemble des<br />

élèves du 3e degré de l’enseignement qualifiant soit<br />

de l’ordre de 54.000 jeunes alors qu’actuellement<br />

33.500 participent à un stage.<br />

Répartition des 55.840 élèves du 3 e degré<br />

de l'enseignement de qualification<br />

Hôtellerie et<br />

alimentation<br />

9%<br />

Agronomie<br />

4%<br />

Arts appliqués<br />

5%<br />

Habillement<br />

et textile<br />

1%<br />

Construction<br />

11%<br />

Economie<br />

27%<br />

Ainsi qu’il ressort du tableau ci-dessous, les<br />

élèves de l’enseignement qualifiant étudient<br />

principalement dans les sections économie<br />

et services aux personnes, les étudiants<br />

en construction et industrie représentent<br />

respectivement 11% et 17%.<br />

Enquête 2007-2008 auprès des éc<br />

Total des élèves du 3 e degré de l'enseignement qualif<br />

Total des élèves du 3 e degré de l'enseignement qualifiant<br />

Secteurs<br />

nombre<br />

d’élèves<br />

nombre<br />

d’élèves<br />

en stage<br />

Industrie 9.031 (17%) 4.826 (14%)<br />

Construction 4.058 (8%) 2.900 (9%)<br />

Hôtellerie-Alimentation 2.662 (5%) 2.115 (6%)<br />

Economie (dont vente) 12.002 (22%) 6.940 (21%)<br />

Service aux personnes<br />

(commerce compris)<br />

18.657 (35%) 13.403 (40%)<br />

Sciences appliquées 1.473 (3%) 601 (2%)<br />

Ceux qui réalisent un stage représentent<br />

une proportion par rapport au total d’élèves<br />

comparable sauf pour les sections industries<br />

où le taux de stage par rapport aux nombres<br />

d’élèves est proportionnellement inférieur.<br />

généraliser les stages à tous les élèves du<br />

dernier degré du qualifiant devrait se faire<br />

progressivement et de manière volontaire, tout en<br />

mettant la priorité sur les études qui débouchent<br />

sur des métiers en forte demande c'est-à-dire les<br />

métiers en pénurie. Cet examen est en cours au<br />

sein des différentes fédérations sectorielles.<br />

Audi veut incarner<br />

l’excellence<br />

la réalité du constructeur automobile installé à Forest :<br />

un environnement de travail avancé sur le plan technologique<br />

et un besoin élevé de salariés compétents<br />

et motivés. Audi a donc lancé le projet «Enseignement<br />

associé», un projet sur-mesure qui permet aux<br />

étudiants de technique de qualification électricien-<br />

automaticien de faire une partie de leur cursus<br />

chez Audi Brussels. De quoi former des techniciens<br />

et susciter un intérêt grandissant pour la<br />

technique. la collaboration menée avec deux écoles<br />

permet un partenariat win-win, ce qui permet un<br />

enseignement avec du matériel Audi, une formation<br />

sur les robots d’Audi Brussels et un stage dans les<br />

halls de production d’Audi Brussels. une première,<br />

un véritable projet pionnier en Belgique !


tifs ?<br />

oles<br />

iant : 53.908<br />

en stage : 33.516<br />

Durée moyenne<br />

du stage (en<br />

semaines)<br />

3,5<br />

3<br />

4<br />

4<br />

7<br />

4<br />

Job In Meca : tremplin<br />

vers l’emploi !<br />

Autre approche, celle développée par une<br />

vingtaine d’entreprises de la Province de liège<br />

spécialisées dans les techniques d’usinage<br />

(et membres de l’AihE), en partenariat avec<br />

l’Athénée royal de Soumagne. Au cœur du<br />

partenariat, les élèves du 3e degré de l'enseignement<br />

technique de qualification (option<br />

technicien en usinage). Au menu : un parcours<br />

de formation en immersion préparée, suivie et<br />

accompagnée par l'école, avec une répartition<br />

du temps de formation de 30% en entreprise<br />

et 70% au sein de l'école, ce qui représente<br />

52 jours en 5e TQ et 64 jours en 6e TQ.<br />

Objectif des entreprises : tenter de remédier<br />

à la pénurie de techniciens qualifiés en proposant<br />

aux élèves de participer à la vie active<br />

de l'entreprise et aux tâches qui s'intègrent<br />

dans le processus de production. Au-delà de la<br />

formation, cette immersion permet aux élèves<br />

de développer des compétences liées au<br />

savoir-être via le programme de sensibilisation<br />

intitulé «TO BE+», des modules d'activité et<br />

de réflexion sur les attitudes et le savoir-être<br />

dans le monde du travail. Originalité du projet,<br />

il a même débouché sur des jobs d’étudiant,<br />

la demande venant des élèves eux-mêmes.<br />

une preuve de leur motivation.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .33


Spécial Social<br />

FOrMATiON EN AlTErNANCE<br />

L'alternance a sa place dans l'ens<br />

par Laura bELTRAME<br />

(1) loi-programme du 2/08/2002,<br />

art.104 à 109.<br />

34. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Que ce soit dans les plans politiques du gouvernement wallon (Plan Marshall 2.vert, horizon 2022) que d<br />

l’alternance dans le supérieur est inscrite comme une des solutions au redéploiement social et économ<br />

L'alternance dans le supérieur<br />

est une action prioritaire<br />

Mais commençons par le commencement. En<br />

2010, le Ministre de l’enseignement supérieur,<br />

Jean-Claude Marcourt, réunit les différents<br />

partenaires (fédérations sectorielles, UWE,<br />

syndicats, enseignement, …) pour débattre de<br />

la possibilité d’implémenter la formation en<br />

alternance dans l’enseignement supérieur. Cette<br />

proposition, qui avait été largement débattue<br />

sous l’ancienne législature avec la Ministre de<br />

l’enseignement supérieur de l’époque, Marie-<br />

Dominique Simonet, avait été portée par les<br />

plus grands industriels de la Wallonie (citons<br />

notamment : Caterpillar, Baxter, Alstom).<br />

Pour officialiser les grands principes de mise<br />

en œuvre de l’alternance, une convention est<br />

signée, en mai 2011, entre le Ministre et les divers<br />

partenaires dont les fédérations sectorielles<br />

partenaires (Agoria, Essenscia et la CCW) et<br />

l’UWE. Cette convention lance formellement les<br />

inscriptions de l’alternance pour la rentrée 2011.<br />

Les bases de la formation en<br />

alternance dans le supérieur<br />

Etudes dispensées<br />

Pour Marcel Miller, President of Alstom Belgium<br />

et Président d’Agoria Wallonie, "le postulat de<br />

départ à la création de ces filières était le suivant :<br />

il fallait miser sur des formations inexistantes<br />

répondant à des besoins réels du monde<br />

économique et nécessitant obligatoirement la<br />

participation de l’entreprise pour être complète<br />

en termes de compétences à acquérir". Ainsi,<br />

les filières du technique et de l’économique ont<br />

été privilégiées dans le cadre d’un Master. Dès<br />

lors, les étudiants doivent être détenteurs d’un<br />

bachelier professionnalisant faisant partie d’une<br />

liste précise.<br />

Trois Hautes Ecoles qui couvrent territorialement<br />

une grande partie de la Wallonie ont été choisies<br />

pour dispenser sur deux ans les masters en<br />

alternance.<br />

• Master en gestion de la production dans<br />

les Hautes Ecoles de Louvain en Hainaut et<br />

Province de Liège<br />

• Master en gestion de chantier orientation<br />

construction durable dans la Haute Ecole<br />

Robert Schuman<br />

• Master en génie analytique finalité biochimie<br />

dans la Haute Ecole de Louvain en Hainaut<br />

• Master facility manager dans la Haute Ecole<br />

Province de Liège<br />

Implication pour les entreprises<br />

Dans la pratique, l’étudiant est dans l’entreprise<br />

pendant 100 jours par année académique. Le lien<br />

contractuel qui liera l’entreprise au jeune sera<br />

soit une convention d’immersion professionnelle<br />

(convention de formation en entreprise dans le<br />

cadre de laquelle l’étudiant acquiert des compétences<br />

en entreprise en participant aux activités<br />

et à la productivité de l’entreprise (1) ) ou un contrat<br />

de travail à temps partiel. Cette relation juridique<br />

sera complétée par une convention académique<br />

liant la Haute Ecole, l’entreprise et l’étudiant. Cette<br />

convention modalise les relations et contractualise<br />

les engagements et missions de chacun.<br />

Le rôle de l’entreprise en tant que partenaire de la<br />

formation recouvre différentes facettes :<br />

• Préparer l’arrivée de l’étudiant ;<br />

• Se concerter avec l’école pour définir un<br />

programme permettant à l’étudiant d’acquérir<br />

les compétences ;<br />

• Former l’étudiant à ces nouvelles compétences<br />

pendant un an, voire deux ans ;<br />

• Respecter l’ensemble des prescriptions légales<br />

de sécurité, de santé, et de GRH (Dimona, police<br />

d’assurance de l’entreprise, ONSS, …) ;<br />

• Indemniser l’étudiant à concurrence de 7.510<br />

euros/an via un forfait mensuel de 751 euros ou<br />

journalier de 75,10 euros soumis au précompte<br />

professionnel. L’entreprise n’est pas contrainte<br />

de payer ni un pécule de vacances, ni les jours<br />

de maladie (à charge de l'assurance maladie<br />

dès le deuxième jour)<br />

• L’entreprise bénéficiera d’une réduction structurelle<br />

et l’étudiant d’une réduction jeune à bas<br />

salaire.<br />

Il est à préciser que la formation en alternance<br />

impose au jeune de renoncer à tout job d’étudiant<br />

lorsque sa convention d’immersion professionnelle<br />

est en cours même dans une autre entreprise et<br />

supprime les allocations familiales.<br />

Premiers chiffres et premières évaluations !<br />

Gestion de<br />

production<br />

Génie<br />

analytique<br />

Chef de<br />

chantier<br />

Services<br />

généraux<br />

Inscription<br />

en 2 e année<br />

(2012-2013)<br />

Inscription<br />

en 1 ère année<br />

(2012-2013)<br />

Inscription<br />

en 1 ère année<br />

(2011-2012)<br />

15 35 17<br />

4 13 4<br />

7 17 7<br />

17 22 18<br />

Total 43 87 46


eignement supérieur<br />

ans ceux des entreprises (Ambition 2020),<br />

ique de la Wallonie.<br />

"La rentrée académique 2011/2012 a permis<br />

d’attirer 46 étudiants au total. Sachant que le<br />

système avait été mis en place en mai 2011, on<br />

peut considérer ceci comme un succès", nous fait<br />

part Marcel Miller.<br />

Le taux de réussite est élevé (93% en moyenne à<br />

comparer aux 38% au taux de réussite dans une<br />

première année dans le supérieur). Les raisons<br />

sont essentiellement à trouver dans la motivation<br />

de ces étudiants-pionniers et dans la présélection<br />

au départ puisqu’il faut posséder un diplôme de<br />

bachelier professionnalisant pour s’inscrire.<br />

Marcel Miller précise également que "la<br />

deuxième année montre une croissance des<br />

inscriptions de 46 à 87, soit une croissance de<br />

89%, ce qui est très encourageant".<br />

Les plus-values de l’alternance<br />

Taux de<br />

croissance<br />

entrepriSe JeUne HAUteS eColeS WAllonie<br />

Compétences techniques<br />

et professionnelles<br />

pointues des jeunes<br />

Futurs travailleurs<br />

pleinement opérationnels<br />

Des jeunes au fait des<br />

réalités de la vie et<br />

de l’organisation de<br />

l’entreprise<br />

Exprimer leur besoin via<br />

une collaboration étroite<br />

avec les hautes Ecoles<br />

Taux de<br />

réussite<br />

106% 88%<br />

225% 100%<br />

143% 100%<br />

22% 94%<br />

89% 93%<br />

Découverte du monde de<br />

l’entreprise<br />

Acquisition de<br />

compétences techniques,<br />

professionnelles et<br />

sociales<br />

Position UWE<br />

l’uWE, qui a participé à la mise en place du projet<br />

depuis le premier jour, se réjouit que la formation<br />

en alternance trouve désormais sa place dans<br />

l’enseignement supérieur et ce pour plusieurs<br />

raisons.<br />

Collaboration étroite avec<br />

les entreprises<br />

Opportunité d’actualiser<br />

le contenu des formations<br />

en suivant les évolutions<br />

technologiques et<br />

organisationnelles<br />

Master Opportunité d’enrichir<br />

l’approche pédagogique<br />

par la mise en pratique<br />

sur le terrain<br />

Etudiants diplômés dans<br />

des filières en demande<br />

une voie de solution aux<br />

métiers en pénurie<br />

Des entreprises plus<br />

compétitives et plus<br />

performantes<br />

indemnité une économie en<br />

croissance<br />

Premièrement, l’alternance<br />

permet l’amélioration des<br />

compétences pour certaines<br />

formations par l’intermédiaire<br />

d’une collaboration<br />

plus étroite entre le monde<br />

académique et le monde des<br />

entreprises. Ces améliorations<br />

porteront tant sur le<br />

plan pédagogique (une nouvelle<br />

manière d’apprendre),<br />

que sur le plan technique via<br />

la mise à disponibilité de techniques de pointe par<br />

les entreprises ou encore sur le suivi de l’apprentissage<br />

par l’intermédiaire de tuteurs en entreprise<br />

et en institution scolaire.<br />

Ensuite, cet enseignement tout en étant différent<br />

de l’enseignement classique, apporte les mêmes<br />

qualifications et diplômes et peut être une<br />

nouvelle offre de formation pour des étudiants<br />

qui ne se retrouvent pas dans un enseignement<br />

«traditionnel». Pensons ici aux jeunes en<br />

réorientation scolaire ou encore aux travailleurs<br />

qui veulent parfaire leurs compétences.<br />

Enfin, l’uWE continuera son investissement dans<br />

les travaux de développement de la formation en<br />

alternance pour notamment préciser les besoins<br />

des entreprises, assurer un relai auprès des<br />

secteurs et assurer une promotion efficace du<br />

dispositif.<br />

LA FéDéRATIon<br />

WALLonIE-bRUxELLES<br />

S’ALIGnE SUR LES<br />

APPREnTISSAGES<br />

DES PAyS voISInS<br />

(FRAnCE, ALLEMAGnE).<br />

Intéressé<br />

par le projet ?<br />

Téléchargez gratuitement le<br />

vade Mecum «Entreprises»<br />

sur le site de l’uWE :<br />

www.uwe.be.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .35


Ne cherchez<br />

pas si loin !<br />

Pour vos projets<br />

d’innovation, trouvez<br />

vos stagiaires qualifiés sur<br />

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ENSEigNEMENT DE PrOMOTiON SOCiAlE<br />

Combiner travail et études<br />

Encore très souvent ancré dans les esprits comme n’étant qu’un enseignement de «cours du soir»,<br />

l’enseignement de promotion sociale (EPS) se positionne comme un pionnier en matière d’enseignement<br />

modulaire, d’enseignement par compétences et de formation par la valorisation des acquis de l’expérience (vAE).<br />

par Géraldine LEEMAnS<br />

(1) CE1D : Certificat d'études<br />

du 1er degré, délivré à l’issue<br />

de la 2e année du secondaire.<br />

CESDD : Certificat d'enseignement<br />

du 2e degré, délivré à l’issue de la<br />

4e année du secondaire.<br />

CESS : Certificat d’Enseignement<br />

Secondaire Supérieur, délivré<br />

à l’issue de la 6e année de<br />

l’enseignement général, technique,<br />

artistique ou à l’issue de la 7e année<br />

du professionnel.<br />

(2) Brevet d’Enseignement Supérieur,<br />

titre spécifique de l’enseignement<br />

de promotion sociale, qui a un<br />

caractère professionnalisant et<br />

donne accès à un métier clairement<br />

identifié (article 49<br />

du décret du 14/11/2008).<br />

permet à un public adulte, en majeur<br />

partie âgé entre 25 et 35 ans de continuer<br />

L’EPS<br />

à se former dans le but d’acquérir de<br />

nouvelles compétences, de compléter ses acquis<br />

ou de se réorienter, tout en étant déjà engagé<br />

dans la vie active.<br />

Structure et organisation de l’EPS<br />

L’EPS est organisé par réseaux d’enseignement<br />

(officiel, officiel subventionné, libre subventionné<br />

de type confessionnel, libre subventionné<br />

de type non confessionnel) et compte plus<br />

de 160.000 étudiants répartis dans les 163<br />

établissements en Fédération Wallonie-Bruxelles<br />

(liste des établissements disponible sur www.<br />

enseignement.be ).<br />

L’EPS est actuellement le seul organisme de<br />

formation qui offre aux adultes l’opportunité<br />

de se former en vue d’acquérir l’ensemble des<br />

certificats de l’enseignement secondaire (CE1D,<br />

CESDD et CESS) (1) . Pour plus de la moitié des<br />

demandeurs d’emploi en Région Wallonne qui<br />

ne sont pas, au maximum, en possession de leur<br />

CESS, l’EPS représenterait donc un enseignement<br />

de la «seconde chance».<br />

L’enseignement supérieur de type court<br />

(baccalauréat) et de type long (Master) est<br />

également dispensé par l’EPS, aussi bien en<br />

soirée qu’en journée et représente 30 000<br />

étudiants dont 70% sont des travailleurs.<br />

L’UCL,<br />

TOUT UN MONDE<br />

L’enseignement supérieur de l'EPS<br />

en Fédération Wallonie-Bruxelles<br />

a) Offre de formation et organisation<br />

Dans le cadre de l’enseignement supérieur de type<br />

court, l’EPS organise 6 Brevets d’Enseignement<br />

Supérieur (2) (ex : Brevet d’Enseignement Supérieur<br />

de gestionnaire d’unités commerciales) et<br />

28 baccalauréats professionnalisants dans<br />

les domaines technique (ex : Bachelier en<br />

Electromécanique), scientifique (ex : Bachelier<br />

en Chimie), agricole, arts appliqués, social,<br />

économique, pédagogique et paramédical.<br />

Pour le type long, deux masters sont actuellement<br />

proposés, à savoir : le master en Ingénieur<br />

industriel (finalité chimie, électromécanique<br />

et électronique) et le master en Urbanisme et<br />

aménagement du territoire.<br />

Toutes les formations sont organisées via<br />

un système modulaire composé d’unités de<br />

formation (UF) capitalisables. Chaque UF est<br />

sanctionnée par une attestation de réussite. Une<br />

épreuve finale, appelée épreuve intégrée validera<br />

la maîtrise des compétences acquises durant<br />

la totalité du cursus. Pour obtenir un titre de<br />

l’enseignement supérieur de promotion sociale,<br />

l’étudiant devra être en possession de l’ensemble<br />

des attestations de réussite des UF qui composent<br />

la formation. L’étalement des UF ne peut<br />

se faire que sur maximum six années.<br />

L’UCL MONS,<br />

LA RÉFÉRENCE<br />

EN MASTER<br />

HORAIRE DÉCALÉ<br />

Master HD de l’UCL Mons > Sciences<br />

politiques | Administration publique |<br />

Sciences de gestion | Sciences de gestion,<br />

spécialisation en fiscalité et expertise<br />

comptable | Information et communication |<br />

Agrégation<br />

UCL Mons | www.uclouvain.be/mons<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .37


Spécial Social<br />

Ce système de module permet une grande flexibilité.<br />

Les étudiants ont l’opportunité de planifier<br />

leur parcours de formation, en choisissant le<br />

nombre d’UF qu’ils veulent suivre en fonction de<br />

leurs contraintes professionnelles, familiales,…<br />

Dans le cadre d’une formation en baccalauréat,<br />

l’étudiant aura l’occasion de réaliser trois types<br />

de stages. En première année, le stage d’insertion<br />

socioprofessionnelle consistera en un premier<br />

contact avec le monde de l’entreprise. Les<br />

étudiants «travailleurs» sont dispensés de ce<br />

stage. En deuxième année, le stage d’intégration<br />

concerne la mise en pratique des compétences<br />

déjà acquises. Les étudiants «travailleurs» ont<br />

l’opportunité de réaliser ce stage dans leur<br />

entreprise, pour autant que le poste<br />

occupé soit en lien avec la formation<br />

suivie. Bien souvent, lorsque l’objectif<br />

de la formation est la réorientation,<br />

l’étudiant devra réaliser son stage<br />

dans un autre département de son<br />

entreprise ou alors au sein d’une<br />

autre entreprise. Cette dernière<br />

option sera rendue possible par, entre<br />

autre, la possibilité de prendre des<br />

congés éducation payés (3) . Enfin, en<br />

dernière année, le stage d’activité<br />

professionnelle de formation, sera<br />

l’occasion pour l’étudiant de traiter<br />

d’une thématique en lien avec<br />

son travail de fin d’étude (TFE)<br />

et d’intégrer de manière quasiautonome<br />

la gestion d’un projet au<br />

sein de l’entreprise. Ce système de<br />

stage «évolutif» est organisé, pour<br />

chaque année, à raison de 120 à 240 heures<br />

de présence en entreprise.<br />

Les titres délivrés à l’issue de la formation<br />

correspondent à des grades de bacheliers ou<br />

masters de niveau équivalant à ceux délivrés<br />

par l’enseignement supérieur de plein exercice<br />

ou sont des titres spécifiques à l’enseignement<br />

supérieur de promotion sociale (brevets,<br />

certificats et autres titres de l’enseignement<br />

supérieur de promotion sociale relevant d’une<br />

réglementation particulière).<br />

38. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Luxembourg<br />

3%<br />

En complément de son catalogue de formations,<br />

l’EPS met en place des modules «sur mesure»<br />

en vue de remplir l’un de ses objectifs qui est de<br />

«répondre aux besoins et demandes en formation<br />

émanant des entreprises, des administrations,<br />

de l’enseignement et d’une manière générale des<br />

milieux socio-économiques et culturels».<br />

b) Quelques chiffres<br />

Sur l’année académique 2009-2010, l’EPS<br />

en Fédération Wallonie-Bruxelles comptait<br />

171.108 étudiants, dont 31.465 pour l'enseignement<br />

supérieur (31.212 en type court et 253 en type long) (4) .<br />

La répartition de ces derniers selon la province de<br />

l'établissement fréquenté est la suivante :<br />

En Fédération Wallonie-bruxelles :<br />

Liège<br />

19%<br />

Namur<br />

11%<br />

Hainaut<br />

27%<br />

Bruxelles<br />

35%<br />

Brabant wallon<br />

5%<br />

Luxembourg<br />

5%<br />

Pour plus de renseignement sur l’Enseignement<br />

de Promotion Sociale, consultez le site :<br />

www.enseignement.be.<br />

(3) le congé-éducation payé est un dispositif qui permet à un travailleur<br />

du secteur privé de suivre une formation reconnue et de s'absenter<br />

du travail avec maintien de sa rémunération. une fois la formation<br />

terminée, l’employeur peut recevoir une indemnité visant à couvrir<br />

en partie le coût salarial du salarié qui a été absent pour formation.<br />

(4) Chiffres pour l’année scolaire 2009-2010 et provenant du<br />

Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles.<br />

Hors bruxelles (118.997 étudiants) :<br />

Namur<br />

17%<br />

Liège<br />

29%<br />

Brabant wallon<br />

8%<br />

Hainaut<br />

41%


Un regard neuf sur le recrutement durable<br />

SD Worx lance une vision novatrice et moderne sur le recrutement et la sélection. L’idée centrale est une<br />

approche plus durable. De nombreuses organisations, dont peut-être la vôtre, cherchent assidûment<br />

les mêmes profi ls, mais peinent à exploiter le potentiel dont elles disposent déjà. Une approche durable<br />

exige une analyse approfondie du contexte (organisation, équipe, rôles) et de son impact sur les<br />

personnes, ainsi qu’une attention portée sur le potentiel, les motivations et les préférences.<br />

C’est pourquoi nous offrons de nouveaux outils et méthodes, et introduisons trois<br />

étapes essentielles d’une approche durable du Staf ng.<br />

➜ Lisez notre brochure “Shape, Match, Blend : l’approche globale du recrutement<br />

durable” que vous pouvez télécharger sur www.sdworx.be/staffi ng.<br />

(*) Nous vous offrons désormais nos solutions Staf ng<br />

aussi sous la marque SD Worx au lieu de Dip.<br />

Staffi ng*


Spécial Social<br />

STAgES DES PôlES<br />

optimisez vos recherches de stagia<br />

par Géraldine LEEMAnS<br />

et Aurélie HoGGE<br />

(1) Partenaires du programme :<br />

- les pôles de compétitivité :<br />

Biowin, greenwin,<br />

logistics in Wallonia,<br />

Mecatech, Skywin, Wagralim ;<br />

- 4 fédérations sectorielles :<br />

Agoria, Confédération Construction<br />

Wallonne, Essenscia, Fevia ;<br />

- ADiSiF ;<br />

- la Wallonie ;<br />

- l’uWE en tant que porteur<br />

du programme depuis 2012.<br />

LE PRoGRAMME<br />

«STAGES DES PôLES »<br />

A PoUR obJECTIF<br />

D’ASSURER LA<br />

vISIbILITé DES<br />

EnTREPRISES à<br />

LA RECHERCHE DE<br />

STAGIAIRES, ET PLUS<br />

PARTICULIèREMEnT<br />

CELLE DES PME.<br />

40. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

le stage en entreprise, une étape importante dans le parcours des étudiants de l’enseignem<br />

d’atouts pour répondre aux attentes des candidats stagiaires, mais contrairement aux grand<br />

notoriété. le programme «Stage des Pôles» a donc un rôle crucial à jouer pour faire réussir<br />

Les étudiants en dernière année des Hautes<br />

Ecoles et des Universités doivent, pour la plupart,<br />

réaliser un stage de fin d’études en entreprise.<br />

D’emblée, la majorité de ces jeunes vont<br />

diriger leurs recherches vers les grandes entreprises.<br />

Le programme «Stages des Pôles» (1) (SDP),<br />

lancé en 2009 par les pôles de compétitivité dans le<br />

cadre des appels à projet du Plan Marshall, a pour<br />

objectif d’assurer la visibilité des entreprises à la<br />

recherche de stagiaires, et plus particulièrement<br />

celle des PME qui n’ont pas les mêmes moyens de<br />

publicité que les grandes entreprises.<br />

La rencontre entre les étudiants en dernière année<br />

de l’enseignement supérieur de la Fédération<br />

Wallonie-Bruxelles et les entreprises wallonnes,<br />

dans le cadre de la réalisation d’un stage de<br />

minimum 12 semaines dans les domaines<br />

scientifique, technologique et de gestion se fait via<br />

la plateforme interactive, www.stagesdespoles.be,<br />

par la publication d’offres de stage en ligne.<br />

Vincent Stephenne, directeur de la jeune PME<br />

BephareBel Manufacturing, a contacté «Stages<br />

des Pôles», fin 2012, avec la volonté d’intégrer un<br />

jeune stagiaire dans son équipe. Le stage proposé<br />

était le développement d’une méthode analytique<br />

de contrôle qualité d’un produit pharmaceutique<br />

pour la libération sur le marché.<br />

Début avril 2013, l’équipe SDP a rendu visite à<br />

Vincent Stephenne et à Antoine, le jeune étudiant<br />

stagiaire, dans les locaux de la PME.<br />

SDP : Pourquoi avoir choisi<br />

de réaliser un stage chez<br />

BePharBel Manufacturing?<br />

Antoine : Dans ma formation de bachelier en<br />

chimie à l’ISET, deux options s’offraient à moi :<br />

chimie industrielle ou chimie pharmaceutique.<br />

J’avais décidé d’étudier la chimie industrielle.<br />

Ce stage, au sein d’une société pharmaceutique<br />

comme BePharBel, me permet donc de découvrir<br />

l’autre facette de la chimie et d’élargir mes<br />

connaissances. Et d’un autre côté, ce stage<br />

me conforte aussi dans mon futur choix de<br />

carrière. Bien que ce stage soit très intéressant,<br />

à l’obtention de mon diplôme, je souhaiterais<br />

travailler en production.<br />

Quels sont les avantages de réaliser<br />

un stage au sein d’une PME?<br />

Vincent Stéphenne : Dans une petite structure,<br />

il est offert à l’étudiant d’être plus polyvalent. Il<br />

a l’occasion de suivre le sujet de A à Z, et peut<br />

facilement rentrer en contact ou collaborer avec<br />

les différents départements de la société.


ires qualifiés !<br />

ent supérieur. Les PME ne manquent pas<br />

es entreprises, elles manquent encore de<br />

le «matching».<br />

Par contre, dans une grande société, un stagiaire<br />

a généralement un travail peut-être bien défini,<br />

au sein d’un seul département. Les possibilités de<br />

développer des connaissances variées sont donc<br />

plus limitées. Mais, concernant les systèmes<br />

qualité/sécurité, ceux-ci restent évidemment plus<br />

développés dans une grande entreprise, et cela<br />

peut être intéressant d’en prendre connaissance.<br />

Antoine : Tout d’abord, l’entreprise compte peu<br />

d’employés. Ils sont dès lors tous très accessibles.<br />

Aussi, le fait de travailler dans une petite structure<br />

m’a permis de connaitre les différents départements<br />

de la société. J’ai l’occasion de m’y rendre<br />

régulièrement et je suis bien informé du travail qui<br />

y est réalisé. C’est certainement beaucoup plus<br />

cloisonné dans une grande entreprise.<br />

Pourquoi avoir choisi «Stages des<br />

Pôles» pour votre recherche d’un<br />

stagiaire/stage ?<br />

Antoine : «Stages des Pôles» a fortement facilité<br />

mes recherches de stage. Sans ce programme, je<br />

n’aurais pas connu BePharBel Manufacturing.<br />

Vincent Stéphenne : Notre société étant très<br />

jeune et de petite taille, nous n’avons pas encore<br />

les moyens d’être connus auprès des écoles ou<br />

universités.<br />

Antoine : Aussi, je trouve qu’il est plus rassurant<br />

de passer par «Stages des Pôles», car on sait<br />

qu’on aura une réponse à nos candidatures,<br />

positive ou négative. En effet, avant de postuler<br />

via www.stagesdespoles.be, j’avais envoyé de<br />

nombreuses candidatures, mais peu de sociétés<br />

sont revenues vers moi pour me faire connaitre<br />

leur décision. Quelle que soit la réponse, cela<br />

permet de se positionner.<br />

Quels profils de stagiaires<br />

recherchez-vous ?<br />

Vincent Stéphenne : BePharBel<br />

Manufacturing est une jeune société aux<br />

projets de développement multiples. Dès lors,<br />

de nombreux profils sont les bienvenus :<br />

électromécaniciens, chimistes, logisticiens,<br />

ingénieurs, pharmaciens, …<br />

Soirée Formation Continue<br />

de l’UMONS<br />

en collaboration avec le Biopark Charleroi Brussels South<br />

Se former tout au long de la vie à l’Université<br />

mercredi 26 juin 2013<br />

de 17h30 à 21h<br />

Campus Charleroi, Boulevard Joseph II, 38-42<br />

Infos :<br />

+32(0)65 37 37 12-14-15 - patricia.lorent@umons.ac.be<br />

www.umons.ac.be/formationcontinue<br />

Plus d'infos ?<br />

Contactez l'équipe du SDP :<br />

04/246.50.35, stages@uwe.be,<br />

www.stagesdespoles.be.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .41


Spécial Social<br />

CENTrES DE FOrMATiON PrOFESSiONNEllE<br />

Mise en œuvre des «bassins<br />

de vie» : quelle répartition ?<br />

Dans le cadre de la Déclaration de politique régionale et du Plan Marshall 2.vert du gouvernement wallon,<br />

une réflexion est actuellement menée au sein du gouvernement et des pouvoirs publics en vue d’une éventuelle<br />

reconfiguration du territoire en différents bassins de vie.<br />

par Julien FLAGoTHIER<br />

42. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Concernant les matières liées à l’enseignement<br />

et à la formation, un projet d’accord de<br />

coopération entre la Fédération Wallonie-<br />

Bruxelles, la Wallonie et la COCOF relatif à la mise<br />

en œuvre des Bassins de vie Emploi-Formation-<br />

Enseignement a été approuvé le 7 février 2013.<br />

Ce projet prévoit de mettre en place 8 bassins de<br />

vie en Wallonie et 1 à Bruxelles.<br />

Bien que la délimitation de ces bassins ne soit pas<br />

encore arrêtée, nous avons essayé de présenter<br />

ce à quoi la Wallonie pourrait ressembler une<br />

fois ceux-ci mis en place (voir carte ci-contre et<br />

tableaux ci-dessous et en pages suivantes).<br />

L’intérêt de cette carte tient de la répartition<br />

des Centres de compétence (CDC), des Centres<br />

IFAPME et des Centres de technologie avancée<br />

(CTA) par bassin de vie.<br />

25 CEnTRES DE CoMPéTEnCE (12 ASbL ET 13 DU FoREM) RéPARTIS SUR 28 SITES<br />

bassins de vie Centres de Compétence Domaine<br />

WALLonIE PICARDE<br />

MonS<br />

LA LoUvIèRE<br />

Forem Formation – logistique (Estaimpuis) Transport & logistique<br />

Forem Formation – Secteurs verts (Ath) Agriculture & horticulture<br />

Forem Formation – logistique (la louvière) Transport & logistique<br />

Forem Formation – Pigments (Strepy) Peinture & Traitements de surface<br />

Forem Formation – Environnement (Mons) Environnement<br />

Technofutur industrie – Métal (Strepy) Mécanique & Matériaux<br />

Technofutur industrie – Mini-usines (Mons) Mécanique & Matériaux<br />

TechnociTé (Mons) TiC*<br />

CEFOChiM (Seneffe) Chimie & Pharmaceutique<br />

Forem Formation – Cepegra (Charleroi) graphisme<br />

Forem Formation – Management & Commerce (Charleroi) Management & Commerce<br />

Forem Formation – ConstruForm (Charleroi) Construction<br />

CHARLERoI<br />

CEFOvErrE (Charleroi) verre<br />

HAInAUT SUD<br />

Design innovation (Péronnes-lez-Binche) Design & innovation<br />

Technofutur industrie – Mécanique et matériaux (Charleroi) Mécanique & Matériaux<br />

Technofutur TiC (Charleroi) TiC*<br />

WAN (Charleroi) Aéronautique<br />

bRAbAnT WALLon /<br />

nAMUR Techno.bel (Ciney) TiC*<br />

Forem Formation – FormAlim (verviers) Alimentaire<br />

vERvIERS<br />

Forem Formation – Polygone de l’eau (verviers) Eau<br />

Campus automobile (Spa-Francorchamps) Automobile<br />

Forem Formation – ConstruForm (liège) Construction<br />

Forem Formation – logistique (liège) Transport & logistique<br />

HUy-LIèGE<br />

AutoFOrM (liège) Automobile<br />

TEChNiFuTur (liège) industrie technologique<br />

Epicuris (huy) Alimentaire<br />

LUxEMboURG<br />

Forem Formation – Wallonie Bois (libramont)<br />

Forem Formation – Tourisme (Marche)<br />

Bois<br />

Tourisme<br />

*TiC = Technologies de l'information et de la Communication


Comparaison CDC-IFAPME-CTA par bassins de vie<br />

28 centres de compétence (sites)<br />

15 centres iFApMe (sites)<br />

23 centres de technologie avancée<br />

Brabant wallon Wallonie picarde Mons - la louvière Charleroi - Hainaut-Sud namur luxembourg Verviers liège<br />

/ 2 CDC 7 CDC 8 CDC 1 CDC 2 CDC 3 CDC 5 CDC<br />

1 iFAPME 1 iFAPME 3 iFAPME 1 iFAPME 4 iFAPME 2 iFAPME 1 iFAPME 2 iFAPME<br />

/ 4 CTA 2 CTA 2 CTA 5 CTA 3 CTA / 7 CTA<br />

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Dynamisme Mai-Juin 2013 .43


Spécial Social<br />

p u b l i - r e d a c t i o n n e l<br />

44. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

8 CEnTRES DE FoRMATIon IFAPME (ASbL) RéPARTIS SUR 15 SITES<br />

bassins de vie Centres de formation IFAPME<br />

WALLonIE PICARDE Foclam (Tournai)<br />

MonS<br />

LA LoUvIèRE<br />

CHARLERoI<br />

HAInAUT SUD<br />

Centre de formation M.B.C. (Braine-le-Comte)<br />

Centre de formation M.B.C. (la louvière)<br />

Centre de formation M.B.C. (Mons)<br />

Centre iFAPME de Charleroi (Charleroi)<br />

bRAbAnT WALLon FormatPME (Wavre)<br />

Centre de formation (Dinant)<br />

FormatPME (gembloux)<br />

nAMUR<br />

FormatPME (Namur)<br />

greenwal (isnes)<br />

vERvIERS Centre iFAPME verviers (verviers)<br />

Formation PME (liège)<br />

HUy-LIèGE<br />

Formation PME (villers-le-Bouillet)<br />

Centre iFAPME luxembourg (Arlon)<br />

LUxEMboURG<br />

Centre iFAPME libramont (libramont)<br />

Les Centres de Compétence<br />

Les Centres de<br />

compétence labellisés<br />

par la Wallonie sont<br />

au nombre de 25<br />

et assurent un<br />

maillage sectoriel et<br />

géographique de<br />

la Région.<br />

Deux types de Centres de compétence<br />

coexistent : les Centres de compétence<br />

constitués en asbl (regroupant les<br />

partenaires sociaux et sectoriels ainsi que Forem<br />

Formation et dans certains cas l’IFAPME) et les<br />

Centres de compétence organisés en gestion propre<br />

par le Forem. Ils résultent de partenariats entre<br />

le Forem, les partenaires sociaux des secteurs<br />

professionnels, les centres de recherche et les<br />

universités. Ces partenariats sont concrétisés par<br />

un financement mixte : Wallonie, Fonds sectoriels et<br />

Fonds structurels européens (FEDER et FSE).<br />

Centres de ressources multi-utilisateurs, les<br />

Centres de compétence sont des plates-formes<br />

techniques performantes et dotées d’équipements<br />

modernes, mises à la disposition des utilisateurs<br />

particuliers et des entreprises.<br />

La formation est leur mission principale.<br />

Au-delà des actions de formation initiale<br />

ou de formation continue tout au long<br />

de la vie, les Centres de compétence ont<br />

aussi à intervenir sur des actions qui<br />

se situent en amont (veille, information,<br />

sensibilisation,..) et en aval (validation<br />

des compétences, amélioration des<br />

filières d’insertion …) de la formation.<br />

Ils organisent des formations pour<br />

des publics variés : chefs d’entreprise,<br />

apprentis, demandeurs d’emploi,<br />

travailleurs, professeurs et étudiants.<br />

Les Centres de compétence couvrent<br />

les secteurs suivants :<br />

• aéronautique<br />

• agriculture et horticulture<br />

• assemblage, maintenance, mécanique<br />

et matériaux, mécatronique, métal,<br />

micro-technologies, productique<br />

• construction<br />

• design<br />

• environnement<br />

• filière du bois<br />

• industrie alimentaire<br />

• industrie automobile et des sports moteurs<br />

• industrie chimique et pharmaceutique<br />

• industrie graphique<br />

• industrie verrière<br />

• management<br />

• métiers de bouche<br />

• métiers de l’eau<br />

• peinture industrielle<br />

• tourisme<br />

• transports et logistique<br />

• TIC …<br />

Au cours de l’année 2012, les 25 Centres<br />

de compétence du Réseau ont formé près de<br />

120.000 personnes pour un total de 5.292.000<br />

heures de formation.<br />

Pour plus d’informations : www.centresdecompetence.be


23+1 CEnTRES DE TECHnoLoGIES AvAnCéES<br />

bassins de vie Centres de Technologies Avancées Domaine<br />

Athénée Provincial de leuze (leuze-en-hainaut) Mécanique des moteurs<br />

WALLonIE PICARDE<br />

Collège Saint-Joseph de la lys (Comines)<br />

institut Technique libre (Ath)<br />

Métiers du bois et éco-construction<br />

équipements énergétiques<br />

institut Technique val-iTMA de la CF (Tournai) Agro-alimentaire industriel<br />

MonS institut Technique de la CF (Morlanwelz) Charpente en bois<br />

LA LoUvIèRE institut Technique Saint-luc (Mons) Technologies écologiques des véhicules<br />

CHARLERoI Collège des Aumoniers du travail (Charleroi) Domotique – immotique<br />

HAInAUT SUD iETS de l'université du travail (Charleroi) Mécanique appliquée<br />

bRAbAnT WALLon /<br />

Collège Saint-Servais (Namur) Sciences appliquées<br />

Ecole hôtelière provinciale (Namur) gestion hôtelière<br />

nAMUR<br />

institut Saint-Joseph (Ciney) Techniques du Bâtiment<br />

institut Technique henri-Maus de la CF (Namur) Automobile / Mécanique – Carrosserie<br />

institut Technique horticole de la CF (gembloux) Secteurs verts<br />

vERvIERS /<br />

Athénée Provincial guy lang (Flémalle) industrie graphique<br />

Athénée royal de Soumagne (Soumagne) usinage sur machines CNC<br />

école d'hôtellerie et de tourisme (liège) Métiers de bouche<br />

HUy-LIèGE<br />

institut Don Bosco (liège) Domaine du bois / PvC<br />

institut Marie-Thérèse (liège) infographisme<br />

institut Saint-laurent (liège) Mini-usine/automation<br />

institut Saint-louis (Waremme) Sciences appliquées environnement<br />

institut des Arts et Métiers Automatisme industriel<br />

LUxEMboURG institut Saint-roch (Marche) Travail de la tôle<br />

institut Technique de la CF Centre Ardenne (libramont) Métiers de l'alimentation<br />

+ 1 CTA à vEnIR établissement et lieu inconnus (en projet) Soins aux personnes<br />

CENTRE DE FORMATION AUX MÉTIERS DE PRODUCTION ET DE MAINTENANCE<br />

DE L’INDUSTRIE CHIMIQUE ET (BIO)PHARMACEUTIQUE<br />

Nos coordonnées<br />

Cefochim asbl<br />

Zoning Industriel Zone C<br />

7180 Seneffe<br />

Tél : 064 31 07 00<br />

Fax : 064 26 02 97<br />

www.cefochim.be<br />

secretariat@cefochim.be<br />

CEFO-11-10308-Annonce 186X132-af-070611-r2.indd 1 7/06/11 14:38:24<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .45


Spécial Social<br />

vAliDATiON DES COMPETENCES<br />

La carte d'identité professionnelle<br />

C’est en forgeant que l’on devient forgeron. En effet, une personne peut acquérir des compétences professionn<br />

diverses expériences de la vie (apprentissage en famille, stage, expérience professionnelle, etc.) le dispositif de v<br />

ces compétences. Ainsi, une personne de plus de 18 ans n’ayant pas de diplôme de l’enseignement, peut se faire<br />

Ce titre de compétence est un document légal reconnu par les trois gouvernements de la Belgique Francophone e<br />

(Forem, Bruxelles Formation, l’Enseignement de Promotion Sociale, l’iFAPME et le SFPME).<br />

par Laura bELTRAME<br />

LA vALIDATIon DES<br />

CoMPéTEnCES DoIT<br />

êTRE RéELLEMEnT<br />

Un PLUS PoUR<br />

LE DEMAnDEUR<br />

D’EMPLoI DAnS<br />

SA RECHERCHE<br />

D’EMPLoI.<br />

46. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Concrètement, le candidat passe une ou<br />

plusieurs épreuves liées à un métier<br />

dans un centre de validation agréé (en<br />

Wallonie ou à Bruxelles). Ces épreuves sont des<br />

reconstitutions de situations professionnelles<br />

réelles et non un examen de type scolaire.<br />

Il existe 57 centres agréés (1) dont font partie<br />

certains centres de compétences. Ainsi, les<br />

centres de compétences suivants ont été<br />

agréés pour un ou plusieurs métiers : Autoform<br />

(mécanicien d’entretien de voiture), Technifutur<br />

(tuyauteur industriel, tôlier…), Logistique<br />

(magasinier…), Cefoverre (opérateur de production<br />

des industries du verre), Technocité et Technobel<br />

(technicien Pc&réseau), Technofutur Industrie<br />

(mécanicien automaticien), Cefochim (opérateur<br />

de production des industies chimiques).<br />

En cas de réussite, le candidat se verra attribuer<br />

un ou plusieurs titres de compétence. Par exemple,<br />

pour le métier de carreleur, il existe quatre unités<br />

de compétence :<br />

• Titre 1 : Réaliser une pose de carreaux au sol<br />

sur chape fraîche.<br />

• Titre 2 : Réaliser une pose collée de carreaux de<br />

sol sur chape sèche (ou durcie) existante et de<br />

carreaux sur des parois verticales.<br />

• Titre 3 : Poser des carreaux au sol selon la<br />

méthode traditionnelle.<br />

• Titre 4 : Réaliser une chape et un cimentage<br />

destinés à être carrelés.<br />

Ces titres sont élaborés sur base des «référentiels»<br />

définis par les entreprises. Maintenant que le Service<br />

Francophone des métiers et des qualifications est<br />

complètement opérationnel, ces référentiels sont<br />

identiques à ceux utilisés dans l’enseignement.<br />

Pour l’UWE, la validation des compétences répond<br />

à trois enjeux :<br />

1. Aider à l’orientation professionnelle (objectivation<br />

des savoirs et compétences acquis) ;<br />

2. Optimaliser le parcours de formation<br />

via une évaluation en amont, et via un<br />

accompagnement et une individualisation ;<br />

3. Favoriser le recrutement (formalisation des<br />

acquis pour l’entreprise et candidats éclairés<br />

sur le métier).<br />

La validation des compétences en 2011, c’est :<br />

• 1.301 titres possibles<br />

• 36 métiers possibles (un métier pouvant couvrir<br />

plusieurs titres)<br />

• Top 5 des métiers validés : Aide-ménagère,<br />

employé administratif, Aide-comptable, Peintre<br />

en bâtiment, Technicien en PC et réseaux.<br />

• Taux de réussite moyen = 67, 37% mais variation<br />

importante entre les métiers : Aide-ménagère :<br />

78,67%, employé administratif : 62,93%, Aidecomptable<br />

: 60,44%, Peintre en bâtiment :<br />

58,57%, Technicien en PC et réseaux : 43,21%<br />

• 63,3% des candidats sont des demandeurs<br />

d’emploi (24,7% sont des travailleurs)


elles liées à un métier (mécanicien, boucher…) «sur le tas» et non à l’école via<br />

alidation des compétences a précisément pour but de reconnaître officiellement<br />

valider et ainsi recevoir un titre décrivant ses compétences liées à un métier précis.<br />

t par les principaux opérateurs du secteur de l’emploi et de la formation<br />

Evaluation du dispositif<br />

Après 10 ans de fonctionnement, la validation a<br />

fait l’objet d’une évaluation externe afin de savoir<br />

d’une part quelle connaissance les demandeurs<br />

d’emploi, les travailleurs et les entreprises<br />

avaient du dispositif et d’autre part quel impact<br />

concret ces titres avaient sur le marché du travail.<br />

Cette étude est donc le premier bilan du dispositif<br />

auprès de 409 candidats et 300 employeurs.<br />

Premier constat : 88% des employeurs interrogés<br />

ne connaissent pas le dispositif.<br />

Une fois une explication donnée, 74% estiment<br />

que le titre est aussi important que le diplôme/<br />

certification.<br />

Pour les employeurs, un titre c’est : une façon<br />

de motiver et de valoriser les compétences ; un<br />

moyen pour accéder à un autre emploi ; ou un<br />

outil RH à l’engagement.<br />

Par ailleurs, dans le cadre de cette étude, est<br />

ressorti le «hit parade» des critères retenus par<br />

l’employeur lors d’un engagement :<br />

1) Motivation<br />

2) Comportement<br />

3) Polyvalence<br />

4) Expérience professionnelle<br />

5) Compétences techniques<br />

6) Diplôme/Certification<br />

Le diplôme passe en critère 5 lors d’un<br />

engagement d’un employé et reste en 6e position<br />

pour l’engagement d’un ouvrier.<br />

On y apprend également que 80% des employeurs<br />

n’utilisent pas de mécanisme en interne de<br />

reconnaissance des compétences.<br />

54% des employeurs ont des craintes par rapport<br />

au dispositif et plus particulièrement les suivantes :<br />

compétences validées ne correspondent pas au<br />

métier, personnel validés quittent l’entreprise,<br />

demande d’un salaire plus élevé.<br />

Position UWE<br />

Sur le fond du dispositif, l’UWE estime que<br />

l’objectif premier de la validation des compétences<br />

doit rester l’insertion ou la réinsertion des<br />

demandeurs d’emploi. Ainsi, la priorité est de cibler<br />

prioritairement les demandeurs d’emploi, plutôt<br />

que les travailleurs et mêmes les demandeurs<br />

d’emploi qui ont été récemment licenciés. De<br />

plus, cette validation/vérification des compétences<br />

doit être réellement un plus pour le demandeur<br />

d’emploi dans sa recherche d’emploi (renforcement<br />

de son estime de soi ; renforcement de ses<br />

compétences…) et pour ce faire, le FOREM devrait<br />

systématiquement informer le demandeur d’emploi<br />

de l’intérêt de passer les titres correspondant à ses<br />

compétences «métiers». En effet, le demandeur<br />

d’emploi pourra faire reconnaître ses compétences<br />

métiers et donc avoir une «attestation» ou bien une<br />

partie de ses compétences, et donc bénéficier d’une<br />

passerelle dans le cadre d’une formation.<br />

Il est évident, pour l’UWE, qu’il est nécessaire<br />

d’aligner les titres de compétences avec les<br />

besoins des entreprises et donc en priorité avec<br />

les métiers en pénurie.<br />

Enfin, un travail visant la diminution du délai<br />

entre l’inscription à l’épreuve et l’épreuve ellemême<br />

doit encore être renforcé.<br />

Sur la visibilité et la compréhension du dispositif,<br />

l’UWE propose d’étudier l’opportunité de placer le<br />

logo/cachet des fédérations sectorielles participantes<br />

à la description des profils métiers sur<br />

le titre de compétence. Cette proposition aurait<br />

pour effet de rassurer les craintes qui peuvent<br />

être émises par les entreprises au sujet<br />

des titres.<br />

(1) La liste complète des opérateurs agréés est consultable<br />

sur le site www.validationdescompetences.be.<br />

Plus d'infos ?<br />

Consultez le site<br />

www.validationdescompetences.be.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .47


p u b l i - r e d a c t i o n n e l<br />

JOurNéE DE l’ExCEllENCE DES PME<br />

Au programme<br />

du 6 juin :<br />

• Eric EvERARD<br />

(Artexis, manager de l’année)<br />

• Pierre RIon<br />

(EvS, iris group),<br />

• Thomas SPITAELS<br />

(TPF, entreprise de l’année),<br />

• Thierry HUET<br />

(Biscuiterie Desobry),<br />

• René bRAnDERS<br />

(FiB, Agoria),<br />

• Pierre PoRTIER<br />

(groupe Portier),<br />

• Philippe SUInEn (Awex),<br />

• Jean-François HERIS et<br />

vincent REUTER (uWE),<br />

• olivier WILLoCx (BECi).<br />

"J’ai été subJugué par la qualité<br />

des participants et l’intérêt de<br />

leurs interventions. Je suis sorti<br />

de cet après-midi plein de nouvelles<br />

idées pour mon entreprise"<br />

Forcez le succès !<br />

Le 6 juin, 15 entrepreneurs débarquent pour vous à Genval. Cet événement<br />

annuel, désormais incontournable pour les dirigeants de PME et leurs équipes,<br />

rassemble une nouvelle fois les meilleurs idées et solutions PME de l’année,<br />

débattues avec une palette d’entrepreneurs d’exception. Leurs réalisations,<br />

leurs succès et leurs idées vous inspireront dans la gestion de votre PME.<br />

Thème 2013 : FORCEZ LE SUCCES !<br />

Entrez dans le cercle vertueux du<br />

développement : Investissements -<br />

Croissance - Rentabilité.<br />

Dans un contexte économique morose, des<br />

entrepreneurs forcent le succès en investissant<br />

dans des projets de croissance ou d’amélioration<br />

de rentabilité. Ils témoigneront le 6 juin. Serontils<br />

sources d’inspiration ? Pour les concepteurs<br />

de ce 7e rendez-vous annuel, "à coup sûr, cet<br />

après-midi exclusif pourra s’avérer pour vous<br />

et vos collaborateurs un investissement très<br />

rentable ! Sur scène, cinq PME entreprenantes<br />

seront réunies, les «JPME Stars 2013» : Bedimo,<br />

Capaul, Distrinox, OpenERP et PhysIOL. Elles<br />

ont été sélectionnées par un jury indépendant<br />

parce qu’elles brillent : elles ont réussi un projet<br />

d’excellence, une initiative, un investissement qui<br />

a favorisé leur croissance rentable… et elles ont<br />

accepté de partager leurs expériences réussies".<br />

Les principaux critères de la sélection 2013 :<br />

comment des investissements judicieux ont<br />

permis à la PME de croître en valeur, d’être<br />

plus efficace et compétitive, entre autres dans<br />

l’attaque des marchés :<br />

"des approches originales<br />

ou innovantes de cibles de<br />

prospects, une démarche<br />

commerciale forte à<br />

l’export, l’élargissement<br />

de la distribution (réseaux<br />

sociaux, e-commerce…),<br />

l’adjonction de produits ou<br />

d’activités nouvelles, l’ajout<br />

d’un avantage compétitif".<br />

maximilien Hayez, imprimerie Hayez<br />

"La Journée de L’exceLLence des<br />

PMe est une occasion de «Poser<br />

nos vaLises» Pendant un aPrès-<br />

Midi avec Mes associés et Les<br />

resPonsabLes de déParteMent.<br />

QueLs Que soient Les suJets<br />

traités, iLs sont tous une base de<br />

réfLexion et nous PerMettent,<br />

voire nous obLigent, à nous<br />

Pencher sur nous-MêMes, sur<br />

notre ProPre structure, sur<br />

notre Manière d’être et de<br />

fonctionner… beLLe forMuLe très<br />

dynaMiQue à recoMMander sans<br />

Modération ! "<br />

Jean-Jacques adaM, euroconsultants<br />

Une approche transposable ailleurs que dans<br />

l’attaque des marchés, comme par exemple<br />

dans une fusion/acquisition réussie, porteuse de<br />

nouvelles valeurs ajoutées et de développement<br />

ou dans le développement d’une culture<br />

d’entreprise dynamisante, dans l’organisation,<br />

l’acquisition et le management des talents, clés<br />

pour la réalisation des conquêtes.


CréDiT-ADAPTATiON<br />

Un soutien financier à la<br />

formation de vos salariés !<br />

la formation des salariés est un enjeu primordial dans le développement économique et social de la Wallonie,<br />

c’est pourquoi la Wallonie a souhaité soutenir l’investissement des entreprises dans la formation de leur<br />

personnel via un incitant financier nommé «crédit-adaptation».<br />

par Laura bELTRAME<br />

Pour plus d’information<br />

sur l’introduction d’un<br />

dossier, contactez votre<br />

fédération sectorielle et/ou les<br />

conseillers crédit-adaptation<br />

du FOrEM : creditadaptation.<br />

siegecentral@forem.be<br />

En 2012, LE<br />

CRéDIT-ADAPTATIon<br />

A bénéFICIé à 13.616<br />

TRAvAILLEURS ET<br />

262 EnTREPRISES,<br />

REPRéSEnTAnT<br />

822.606 HEURES<br />

DE TRAvAIL ET Un<br />

bUDGET ToTAL DE<br />

6,3 MILLIonS D'EURoS.<br />

Cette aide financière (destinée à couvrir en<br />

partie les frais inhérents à la formation des<br />

salariés) est octroyée pour une formation qui<br />

répond aux trois conditions suivantes : être qualifiante,<br />

spécifique et collective. Par ailleurs, l’entreprise<br />

peut, le cas échéant, bénéficier d’un régime<br />

d’aide spécifique dans le cadre du tutorat en cas de<br />

formation d’un nouveau membre du personnel. Le<br />

FOREM assume la gérance du dispositif.<br />

Pour quels salariés, pour quelles<br />

entreprises, pour quelles formations ?<br />

Pour vos salariés liés par un contrat de travail<br />

mais aussi pour les intérimaires occupés au<br />

moment de la formation dans votre entreprise.<br />

Pour les entreprises, quels que soient leur taille<br />

et leur secteur d’activité à condition d’avoir au<br />

moins un siège en région de langue française.<br />

Les ASBL sont exclues.<br />

La formation doit répondre à des objectifs précis<br />

(par exemple : la remise à niveau des compétences,<br />

la mise en place d’un nouvel outil ou de<br />

nouvelles méthodes de travail, ou encore la formation<br />

liée à un système de management de qualité,<br />

de la sécurité ou de l’environnement) ; doit<br />

concerner au minimum 3 salariés/intérimaires ;<br />

doit avoir une durée maximale de 150 heures en<br />

moyenne par personne, réparties sur une période<br />

comprise entre 1 an minimum et 2 ans maximum.<br />

Cette période débute à la date de l’accusé de<br />

réception de la demande initiale de l’entreprise.<br />

Concrètement ?<br />

Le Crédit-Adaptation consiste en une intervention<br />

horaire forfaitaire/personne : 6 €/h/pers. ou<br />

9 €/h/pers. s’il s’agit d’une PME au sens européen<br />

du terme (à savoir : moins de 250 travailleurs et<br />

dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas<br />

50 millions d’euros ou le total du bilan annuel<br />

n’excède pas 43 millions d’euros).<br />

Si le siège d’exploitation de votre entreprise se<br />

situe dans une zone de développement reconnue<br />

par la Région wallonne, le forfait horaire est porté<br />

respectivement à 7 ou 10 euros.<br />

Le subventionnement est plafonné. Une<br />

même entreprise ne peut bénéficier d’une aide<br />

supérieure à 80.000 euros par période de 2 ans<br />

à la date de la signature de la convention.<br />

Il ne peut pas y avoir de cumul avec une autre<br />

aide pour les mêmes coûts de formation. Il faut<br />

entendre par coût de formation par exemple les<br />

rémunérations des formateurs, leurs frais de<br />

déplacement, les coûts de personnel des participants<br />

au projet de formation, les matériaux<br />

et fournitures, etc. Ainsi, certains frais d'une<br />

formation spécifique peuvent être couverts par<br />

le Crédit-Adaptation, les autres frais de la même<br />

formation par une autre aide publique (avec un<br />

plafond fixé par la réglementation européenne) ou<br />

sectorielle (couverture complète sans dépassement<br />

du montant total de la formation).<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .49


Spécial Social<br />

ChèQuE-FOrMATiON<br />

Le couteau suisse<br />

de la formation ?<br />

Connu de nombreuses entreprises, largement utilisé par certaines, le chèque formation va être réformé.<br />

On oublie trop sa philosophie et ses enjeux.<br />

par Arnaud LE GRELLE<br />

AUJoURD’HUI, PLUS<br />

DE 3.074 FoRMATIonS<br />

ET 431 EnTREPRISES<br />

SonT AGRéES<br />

DAnS LE CADRE DES<br />

CHèQUES-FoRMATIon.<br />

50. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Pour rappel, le système est éligible à tous<br />

types d’entreprises (personne physique,<br />

personne morale sous forme de société<br />

commerciale, groupement d’intérêt économique,<br />

indépendant à titre principal ou complémentaire<br />

ainsi que conjoints aidants) répondant aux quatre<br />

conditions cumulatives suivantes :<br />

• Posséder un siège principal d’activités situé en<br />

Wallonie ;<br />

• Compter au maximum 250 travailleurs OU être<br />

indépendant ;<br />

• Compter un CA de max 50 millions d'euros OU<br />

un total bilantaire inférieur à 43 millions d'euros ;<br />

• Etre une entreprise autonome.<br />

Le principe général est que ce Chèque est valable<br />

pour une heure de formation par travailleur. Il<br />

s'achète 15 euros par l’entreprise «employeur»<br />

et a une valeur de 30 euros auprès de l’entreprise<br />

«opérateur de formation».<br />

Les formations comme les prestataires de formation<br />

qui les organisent doivent être préalablement agréés<br />

par la Région. Aujourd’hui, plus de 3.074 formations<br />

et 431 entreprises sont agréées dans ce cadre.<br />

Le chèque formation est le seul mécanisme<br />

wallon où la demande crée l’offre. C’est, sans<br />

nul doute, la raison première de son succès.<br />

A l’inverse de nombreux dispositifs publics mûs<br />

par l’offre, le chèque formation n’existe que par<br />

ces utilisateurs. Son utilisation est fonction des<br />

besoins exprimés par l’entreprise cliente.<br />

Economiquement, ce système présente un profil de<br />

coût inférieur à celui d’une organisation basée sur<br />

l’offre. Ce dernier oblige à offrir en vitrine, nombre<br />

de modules, et donc autant de formateurs, même<br />

s’ils ne sont pas immédiatement demandés. La<br />

réconciliation par rapport aux besoins du marché<br />

y est donc plus lente.<br />

D’aucun font un mauvais procès au chèqueformation<br />

en comparant la liste des formations<br />

agréées à un inventaire à la Prévert. Mauvais<br />

procès puisqu’il ne suffit évidemment pas d’être<br />

agréé pour être consommé. Et les modules<br />

consommés restent largement centrés sur les<br />

besoins reconnus des entreprises.<br />

Le dispositif est néanmoins confronté à trois défis :<br />

• L’épuisement de plus en plus rapide d’un budget<br />

sans cesse croissant (+/-9,7 millions d'euros) et<br />

sa finalité au regard des priorités wallonnes ;<br />

• Son fonctionnement ;<br />

• La question de la qualité et du contrôle par<br />

rapport à l’octroi de moyens publics.<br />

Le dispositif a été régulièrement élargi à de<br />

nouvelles cibles, élargissant les modules éligibles<br />

contribuant à l’épuisement plus rapide du budget.<br />

Aucune priorité ou orientation en regard avec les<br />

objectifs du Gouvernement régional n’est fixée. Par<br />

ailleurs, nombre d’organismes subsidiés (Forem,<br />

IFAPME, …) en sont aussi de gros bénéficiaires en<br />

tant qu’opérateur de formation posant la question<br />

de la subsidiation multiple, de son contrôle et<br />

contribuant d’autant à l’épuisement du système.


Si le dispositif est mû par la demande, une<br />

administration très complexe et coûteuse a été mise<br />

en amont et en aval. Sa valeur ajoutée est limitée.<br />

En amont, le prestataire et chacun des modules<br />

proposés de formation doivent être audités.<br />

Cette tâche déléguée à des certificateurs privés<br />

vise à cerner le sérieux de l’entreprise et du/<br />

des modules. Cependant, le principe même de la<br />

certification permet difficilement d’appréhender<br />

des éléments autres que formels. Divers milieux<br />

plaident pour un audit spécifique, exclusivement<br />

wallon face à la reconnaissance de l’existence des<br />

certifications privées, reconnues par le monde de<br />

la formation et de l’entreprise. Le principe même<br />

de la certification privée est jugé source de bien<br />

des maux : absence de valeur intrinsèque, vénalité<br />

du certificateur, supériorité du contrôle public, etc..<br />

Cette exigence d’audit visait pourtant à éclairer<br />

l’Administration. Certification et qualité sont un<br />

débat déjà récurrent qui n’épargne pas le dispositif.<br />

Les dossiers font l’objet d’une analyse par un<br />

service très restreint de la DG06. Ce dernier<br />

octroie ou non l’agrément. En cas de doute, il<br />

soumet les dossiers à une commission composée<br />

d’interlocuteurs sociaux, hébergée au sein du<br />

CESW. Nul besoin de préciser que la variété des<br />

formations ne peut y être mieux appréhendée.<br />

La Commission décide néanmoins avec autorité,<br />

tentant de créer une jurisprudence dont la<br />

fragilité est le reflet de la difficile maîtrise des<br />

domaines d’expertise, de la qualité de présentation<br />

des dossiers et des affects personnels. Peu de<br />

constantes, hormis les soft skills, jugées d’un<br />

apport trop faible à l’économie wallonne et ne<br />

donnant plus lieu à subsidiation. A méditer.<br />

Le système est donc un hybride entre régulation par<br />

la demande et contrôle a priori exercé au travers<br />

d’une construction administrative complexe. Rien<br />

ne démontre que l’on aboutisse à un résultat de<br />

meilleure qualité par cette construction. Nous<br />

sommes convaincus que face à des acteurs économiques<br />

rationnels et exigeants, la régulation par le<br />

marché se suffirait à elle-même. Le système serait<br />

plus rapide et moins coûteux donc plus efficient.<br />

En aval, le dispositif est promu par le Forem qui<br />

répond aux questions des entreprises, les oriente<br />

vers un prestataire si nécessaire, etc. Orienteur<br />

mais également prestataire, il se pose clairement<br />

un problème de gouvernance. Enfin, le chèque est<br />

octroyé par une société privée, Sodexo à ce jour.<br />

WARNING<br />

DEVENIR CLIENT CHEZ<br />

WESTLEASE PEUT PROVOQUER<br />

DES CRISES DE JALOUSIE<br />

A posteriori, l’Administration et le Forem assurent<br />

le suivi du dispositif et transmettent les dossiers<br />

douteux afin que soient diligentés les contrôles<br />

nécessaires de l’Inspection.<br />

Enfin, la qualité. Nul n’en nie la nécessité. Mais<br />

quelle unité de mesure adopter ? D’aucuns requièrent<br />

la preuve de l’accroissement de la rentabilité<br />

de l’entreprise, d’autres imaginent copier les<br />

systèmes de mesure issus de l’enseignement, etc…<br />

La Commission Européenne enjoint les systèmes<br />

de formation à s’intégrer dans des processus de<br />

mesure et d’amélioration de la qualité. Il nous<br />

semble qu’hormis de rares cas de fraudes, toujours<br />

médiatisés et choquants, la régulation par la qualité<br />

exigée par le client se suffit à elle-même. Si l’entreprise<br />

bénéficie d’un subside, l’essentiel des coûts<br />

reste bien à sa charge (salaire, coût de l’absence,<br />

etc.), moteur puissant pour exiger de la performance,<br />

de la qualité à son prestataire de formation.<br />

Le Ministre de tutelle a placé le dispositif sous<br />

moratoire en 2013 : aucun nouveau module ou<br />

prestataire n’est plus admis, exception faite en<br />

matière éco-climat. Ce moratoire annonce une<br />

réforme plus vaste à bref délai. Dans le cadre<br />

d’un décret programme annoncé pour cette<br />

année, il serait hautement souhaitable que :<br />

• des lignes directrices fortes soient imaginées,<br />

comme, par exemple, une limitation aux<br />

formations créant la plus grande plus value<br />

pour l’économie et/ou l’emploi ;<br />

• une ou des certifications démontrant<br />

l’excellence du prestataire, voire de ses<br />

modules, soient mises en place et valorisables<br />

par le monde de l’entreprise ;<br />

• une simplification administrative drastique<br />

soit organisée privilégiant un basculement<br />

des barrières à l’entrée vers un contrôle a<br />

posteriori efficace : à l’entreprise la recherche<br />

d’un prestataire performant, à l’Administration,<br />

et plus particulièrement à l’Inspection, le<br />

contrôle du bon usage des moyens publics mis<br />

à disposition de l’entreprise.<br />

• soit mis fin aux situations de concurrence<br />

déloyale et de subsidiation multiples dans le<br />

cadre d’une application stricte des principes<br />

définis par le droit européen.<br />

Diverses Régions et pays européens disposent de<br />

systèmes comparables. Comparaison n’est pas<br />

raison mais formation.<br />

Un service personnalisé, du sur-mesure flexible, des conseils indépendants…<br />

Nos solutions de location de véhicules longue durée vont rendre tous vos amis<br />

et concurrents verts de jalousie. Raison de plus de nous contacter sans tarder.<br />

Appelez-nous au 081 33 11 69 ou surfez sur www.westlease.be.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .51


Actions / recherche européenne<br />

éNErgiE<br />

La récupération de chaleur :<br />

un gisement gigantesque !<br />

52. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

récupérer la chaleur présente dans les émissions gazeuses<br />

pour produire de l’énergie, telle est la spécialité de la société<br />

liégeoise ACTE.<br />

par Isabelle TREUTTEnS<br />

Luc Prieels est de ces entrepreneurs qui n’ont<br />

pas froid aux yeux. Son diplôme d’ingénieur<br />

civil en poche, il débute sa carrière dans<br />

une grande société, où son avenir semble tout<br />

tracé. Mais doté d’un tempérament audacieux,<br />

il postule auprès de la société ACTE, dont il est…<br />

le premier employé. Sa mission : y développer<br />

un récupérateur de chaleur pour turbines à gaz.<br />

"C’était au moment de la naissance de la microcogénération,<br />

explique Luc Prieels. Au lieu d’avoir<br />

de grandes centrales électriques, on se tournait<br />

vers de petites unités décentralisées pour les<br />

hôpitaux, centres sportifs, concessionnaires…<br />

Pour produire de l’électricité, on avait besoin<br />

d’un récupérateur de chaleur aux performances<br />

très pointues en termes de résistance aux chocs<br />

thermiques, de rendement et de transfert de<br />

chaleur. Ce type de récupérateur n’existait pas sur<br />

le marché. Nous l’avons créé." Composé d’inox,<br />

le récupérateur développé par ACTE permet de<br />

diminuer de moitié la consommation du moteur<br />

grâce à son incroyable compacité.<br />

Une vision très claire<br />

des besoins du marché<br />

Aujourd’hui, la société compte 10 employés,<br />

possède sa propre ligne de production et travaille<br />

avec Capstone, le leader mondial de la fabrication<br />

des micro-turbines et turbines à gaz.<br />

Mais le temps nécessaire pour développer<br />

et mettre un moteur sur le marché<br />

est très long : de l’ordre de 5 à 10 ans.<br />

Une réflexion a donc été entamée en<br />

interne pour valoriser le savoir-faire et la<br />

technologie de l’entreprise. Réflexion qui l’a<br />

poussée à s’engager dans les programmes<br />

de recherche européens. Elle participe<br />

actuellement à deux projets, l’un visant à<br />

remplacer les chaudières domestiques par<br />

des micro-turbines, l’autre à concevoir un<br />

système de récupération d’énergie sur un<br />

moteur aéronautique. Pour Luc Prieels,<br />

"faire du développement dans son coin ne sert à<br />

rien. Grâce aux projets européens, une petite PME<br />

avec un savoir-faire précis peut aller convaincre<br />

les plus grosses sociétés qui ne possèdent pas<br />

cette compétence. Ces partenariats augmentent<br />

notre savoir-faire et nous permettent d’avoir une<br />

vision très claire des besoins du marché."<br />

Un marché qui se diversifie au fil du temps.<br />

Luc Prieels a ainsi intégré le secteur de la<br />

ventilation en créant, en 2008, la société<br />

Greencom Development. "On isole de plus en<br />

plus les bâtiments pour réduire la consommation<br />

d’énergie et on s’est rendu compte que la<br />

ventilation allait devenir le problème numéro un.<br />

Dans une pièce, il faut renouveler l’air toutes les<br />

heures. Or, cet air renouvelé doit être chauffé… et<br />

de qualité." Pour répondre à cette problématique,<br />

Greencom Development a développé, dans le<br />

cadre d’un projet du Pôle Mecatech, un système<br />

capable d’atteindre 80% de récupération de<br />

chaleur. Il se présente sous la forme d’un boitier<br />

muni d’un échangeur de chaleur miniature qui<br />

réchauffe l’air entrant avec la chaleur de l’air<br />

sortant. Ce nouveau produit, qui a été présenté<br />

lors du dernier salon Batibouw, s’adapte<br />

à tous les types de châssis et peut<br />

également être intégré aux murs.<br />

"Il y a plein d’applications possibles de notre<br />

technologie, constate Luc Prieels. Nous avons<br />

un projet de récupération de chaleur sur moteur<br />

d’hélicoptère et nous aimerions également<br />

valoriser la chaleur rejetée par les industriels,<br />

comme les grosses boulangeries. Nous sommes<br />

spécialisés dans les échanges entre deux fluides<br />

gazeux. C’est moins populaire qu’un panneau<br />

solaire, moins sexy qu’une éolienne, mais le<br />

gisement est gigantesque."<br />

GRâCE AUx<br />

PRoJETS EURoPéEnS,<br />

UnE PETITE PME AvEC<br />

Un SAvoIR-FAIRE PRéCIS<br />

PEUT ConvAInCRE LES<br />

PLUS GRoSSES SoCIéTéS<br />

QUI nE PoSSèDEnT PAS<br />

CETTE CoMPéTEnCE.<br />

Luc PRIEELS,<br />

Directeur de ACTE<br />

une idée innovante à développer au<br />

niveau international ? adressez-vous<br />

au ncp-Wallonie ! Il accompagne les<br />

entreprises, universités et centres<br />

de recherche wallons dans les<br />

projets de recherche européens.<br />

0800 1 6279 - www.ncpwallonie.be


Actions / innovation<br />

ATEliErS EN gESTiON DE l’iNNOvATiON<br />

L’innovation, ça se gère et…<br />

ça s’apprend !<br />

Aujourd’hui devenue un acteur incontournable quand on parle<br />

d’innovation en Belgique, la louvain School of Management étoffe<br />

son programme de formation et propose aujourd’hui des ateliers<br />

à la carte d’une demi-journée.<br />

par Jean-Christophe DEHALU<br />

TIME TO MARKET<br />

Nous avons trop de<br />

projets… Comment<br />

priorétiser nos efforts?<br />

IDEATION<br />

A little less talk, a<br />

little more action!<br />

CONNAISSANCES<br />

Je sais ce que je ne<br />

sais pas, je ne sais<br />

pas ce que je sais.<br />

Au-delà du désormais célèbre «Certificat<br />

universitaire en gestion de l’innovation»,<br />

produit phare du programme de formation<br />

continue de l’UCL, la Louvain School of<br />

Management (LSM) propose aujourd’hui une<br />

formule abrégée, fidèle au concept de la «boîte<br />

à outils» répondant aux besoins spécifiques des<br />

PMEs : les Vendredis de l’Innovation !<br />

Proposés à la carte, ces ateliers de demi-journées<br />

permettent de maîtriser et exploiter les facteursclés<br />

de succès de la gestion de l’innovation dans<br />

l’entreprise. Chaque atelier est animé par un<br />

expert en innovation de la LSM et comprend une<br />

mini-étude de cas (mise en situation concrète), la<br />

présentation d’une approche concrète de gestion<br />

de l’innovation, l’accent étant<br />

placé sur le partage<br />

Ateliers à la carte<br />

Les « vendredis de l’innovation »<br />

EQUIPE<br />

Feu d’artifice ou<br />

mare stagnante?<br />

Comment gérer des<br />

équipes innovantes?<br />

STRATEGIE<br />

Où allons-nous?<br />

Comment définir le cap?<br />

RENFORCEZ VOS<br />

COMPETENCES<br />

VALORISATION<br />

On investit ou pas?<br />

Comment évaluer<br />

une opportunité?<br />

d’expériences<br />

et la mise en<br />

pratique «dès<br />

le lundi matin».<br />

ADOPTION<br />

Perturbez vos<br />

concurrents, pas<br />

vos clients!<br />

PROPRIETE<br />

INTELLECTUELLE<br />

IP or not IP, les clés<br />

d’un bon brevet.<br />

MOBILISATION<br />

Quelles bonnes fées<br />

rassembler autour<br />

de l’innovation?<br />

PARTICIPER AUx ATELIERS DE<br />

GESTIon DE L’InnovATIon M’A APPRIS<br />

QUE TRAnSFoRMER UnE bonnE IDéE En<br />

RéALITé nE S’IMPRovISE PAS. LoRS DE<br />

CHAQUE ATELIER AUQUEL J’AI PARTICIPé,<br />

J’AI APPRIS à UTILISER DES oUTILS<br />

SIMPLES ET TRAnSPoSAbLES DAnS<br />

Mon oRGAnISATIon. CELA M’A PERMIS<br />

DE PREnDRE CERTAInES DéCISIonS En<br />

MEILLEURE ConnAISSAnCE DE CAUSE ET<br />

D’évITER DES ERREURS DoMMAGEAbLES<br />

PoUR Mon PRoJET. DEPUIS à LA FERME<br />

LE CHAnGEMEnT nE S’IMPRovISE PLUS !<br />

benoît CEySEnS,<br />

Directeur de la ferme «nos Pilifs»<br />

Les thèmes abordés vont de l’intégration de<br />

l’innovation dans la stratégie de l’entreprise à<br />

sa valorisation, en passant par la priorétisation<br />

des projets et la gestion d’équipes innovantes.<br />

Les ateliers se terminent par une discussion<br />

ouverte (lunch ou un drink) avec l’intervenant et<br />

les participants. En tout, ce ne sont pas moins de<br />

neuf ateliers, et autant de thématiques, qui sont<br />

prévus pour cette année. La programmation<br />

s’étalera de septembre à décembre en<br />

comptant que chaque atelier est reproduit<br />

deux fois durant la période.<br />

Le public visé est bien entendu assez<br />

spécifique : les cadres et dirigeants de<br />

PME confrontés à l’innovation, les créateurs<br />

d’entreprises innovantes et leurs équipes ou<br />

encore les porteurs de projets innovants au sein<br />

d’organisations existantes. Dans tous les cas,<br />

les participants doivent pouvoir justifier d’une<br />

expérience professionnelle de 5 ans au moins.<br />

Les ateliers se donnent en petits groupes<br />

(8 à 15 personnes maximum), soit au Cercle du<br />

Lac de Louvain-la-Neuve, soit, sur demande,<br />

directement au sein l’entreprise/organisation.<br />

Tous les détails du programme ainsi que les tarifs<br />

et les modalités d’inscription sont disponibles<br />

sur www.louvaininnovation.be ou par email :<br />

gestion-innovation@uclouvain.be.<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .53


Un DoSSIER DE LA RéGIE<br />

PUbLICITAIRE DE DynAMISME<br />

Lifestyle<br />

54. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

MiCE (MEETiNg iNCENTivE CONgrESS EvENT)<br />

Liège : une évidence pou<br />

Pourquoi Liège?<br />

Le choix de la destination qui accueillera<br />

votre événement figure parmi les éléments<br />

déterminants de sa réussite. Opter pour une<br />

région attrayante ne suffit pas. Il importe que<br />

la destination choisie se révèle être un véritable<br />

partenaire dans la réalisation de votre projet.<br />

Liège entend relever ce défi en vous proposant<br />

les services gratuits de Liège Congrès :<br />

• Un interlocuteur unique, véritable interface<br />

entre l'organisateur et les prestataires de<br />

services ;<br />

• Une structure neutre et professionnelle qui<br />

canalise et confronte objectivement toutes les<br />

données du secteur du tourisme d'affaires ;<br />

• Une coopération à la structuration de votre<br />

projet et à l'identification de vos besoins réels ;<br />

• Un conseil quant aux dates les plus favorables<br />

et dans le choix de l'infrastructure propice à<br />

accueillir votre événement ;<br />

• Une étude conjointe des possibilités<br />

d'hébergement et de restauration ainsi que des<br />

dernières offres en matière d'incentives ;<br />

• Une information sur les sources potentielles de<br />

financement de votre projet ;<br />

• In fine, une proposition de solution globale<br />

personnalisée.<br />

Mais aussi…<br />

Une situation et une<br />

accessibilité enviables<br />

La première ville de congrès de Wallonie se situe<br />

au carrefour de nombreux axes européens.<br />

Elle est aussi membre de l’Euregio Meuse-Rhin<br />

qui regroupe les régions de Liège, Aachen, Hasselt,<br />

Heerlen et Maastricht, couvrant une superficie de<br />

10.500 km² où vivent près de 3,9 millions d’habitants.<br />

A seulement 30 km des Pays-Bas et 45 km de<br />

l’Allemagne, Liège est idéalement située sur la<br />

route des TGV Londres-Bruxelles-Berlin.<br />

La situation géographique de Liège lui confère<br />

donc naturellement une ouverture exceptionnelle<br />

sur l’Europe soutenue par un important réseau<br />

autoroutier, ferroviaire, fluvial et aérien.<br />

Un Palais des Congrès et un vaste<br />

choix de lieux événementiels<br />

Niché entre le Parc de la Boverie et la Meuse,<br />

le Palais des Congrès jouit d’un environnement<br />

particulièrement agréable. Le complexe dispose<br />

de trois niveaux et plus de vingt salles modulables<br />

dont le plus grand auditoire peut accueillir<br />

confortablement jusqu’à un millier de personnes.<br />

En complément de cet outil incontournable, Liège<br />

propose une multitude de lieux de réunion alternatifs.<br />

Le Cadran vous offre 2.700 m 2 en plein centre<br />

de Liège. C’est aussi l’histoire de lieux oubliés,<br />

de couloirs abandonnés, d’espaces souterrains<br />

désertés au cœur même de la Cité ardente. De<br />

vastes espaces au cachet unique métamorphosés<br />

en un nouveau lieu d’exception dont la seule visite<br />

est une expérience en soi. Le résultat : trois espaces<br />

singuliers pouvant accueillir au total jusqu’à 1.000<br />

personnes. La modularité du Cadran permet d’orga-<br />

niser du plus simple dîner d’entreprise jusqu’à la<br />

manifestation audiovisuelle de grande ampleur.<br />

Au cœur de la ville, vous trouverez des havres<br />

de paix comme la Cour Saint-Paul, immeuble<br />

portant l’élégance du 18 e siècle et blotti dans<br />

l’ombre d’une cathédrale homonyme.<br />

Pétrie de sérénité, sa cour intérieure est flanquée<br />

d’une façade sobre et classique en style Régence<br />

Mosane qui abrite trois salles et une galerie<br />

disponibles pour l’organisation d’événements.<br />

Le Musée des Transports en commun du Pays de<br />

Liège, est une alternative originale pour convier vos<br />

invités dans un ancien dépôt de trams qui, au-delà<br />

de ses fonctions muséales, permet aujourd’hui l’organisation<br />

d’événements au milieu de diligences, de<br />

trams à traction chevaline, de trolleybus ou de taxis.


le tourisme d’affaires<br />

En proche périphérie, le Château de Colonster est<br />

un îlot au milieu d’une nature préservée dans le<br />

vaste domaine universitaire du Sart-Tilman. Huit<br />

salles sont mises à la disposition de séminaires et<br />

de manifestations culturelles.<br />

Citons encore parmi tant d’autres la Ferme du<br />

Banneway, pour des séminaires dans un cadre<br />

champêtre, la Fabrik, site postindustriel en<br />

proche périphérie réhabilité en lieu événementiel,<br />

le Château du Val Saint-Lambert, site de<br />

renommée internationale, où une ancienne<br />

abbaye cistercienne et un château du 18e siècle<br />

se côtoient pour vous offrir un haut lieu de<br />

séminaires «high-tech» composé de 18 salles aux<br />

capacités et ambiances variées ou encore la Salle<br />

Académique de l’Université de Liège, inscrite au<br />

Patrimoine exceptionnel de Wallonie.<br />

Mais l’offre en matière de tourisme d’affaires ne<br />

s’arrête pas là. Les lieux historiques, insolites<br />

ou originaux foisonnent pour satisfaire les<br />

organisateurs d’événements soucieux d’un<br />

service professionnel et irréprochable.<br />

Une offre hôtelière riche et variée<br />

Disposant d’un parc hôtelier ambitieux, Liège<br />

est en mesure de satisfaire une clientèle<br />

professionnelle en proposant un vaste choix<br />

où culminent les 5* du Crowne Plaza et son<br />

concept original de l’Urban Resort®. Si l’offre<br />

s’est considérablement étoffée ces dernières<br />

années avec les arrivées successives des Ramada<br />

Plaza****, Jala****, Park Inn***, ou autre Husa<br />

Couronne***, la cité ardente poursuit néanmoins<br />

son développement en accueillant dès 2014<br />

trois nouveaux établissements (Ibis***, Etap* et<br />

une enseigne indépendante). Liège peut aussi<br />

compter sur de nombreux hôtels de charme qui,<br />

au centre de la ville ou en périphérie, accueillent<br />

le visiteur dans une atmosphère particulièrement<br />

conviviale.<br />

Des activités incentive inoubliables<br />

Découvrez la ville et ses endroits insolites en participant<br />

au Lied’Jeux, cuisinez en équipes dans le<br />

cadre idyllique du Château d’Harzé en adhérant<br />

au Natural Teamcooking, sillonnez une région<br />

d’exception en enfourchant le concept V’Spa,<br />

dépassez vos limites en vous mesurant dans le<br />

Fort Adventure ou initiez vous à la fabrication du<br />

Belgian Whisky en compagnie du maître-distillateur,<br />

les multiples opportunités thématiques ne manqueront<br />

pas de vous surprendre.<br />

Une hospitalité et<br />

une atmosphère uniques<br />

Huit siècles d’histoire au coeur d’une principauté<br />

indépendante de l’Empire Germanique ont contribué<br />

à forger l’«Esprit de Liège», à la foi fier et tenace,<br />

rebelle et chaleureux mais toujours accueillant.<br />

Pour s'en rendre compte, il suffit de flâner le<br />

dimanche matin sur le marché de la Batte.<br />

Berceau de culture, on ne peut que succomber<br />

aux charmes de son Opéra Royal, de son Orchestre<br />

Philarmonique, de son Archéoforum, de son Grand<br />

Curtius, de ses galeries d’art et de ses expositions<br />

prestigieuses. Liège vous propose surtout de<br />

rencontrer la spontanéité de sa population qui vous<br />

invitera à goûter aux nuits trépidantes du «Carré»<br />

ou à l’ambiance insolite des ruelles pittoresques du<br />

quartier d’Outremeuse. En toute convivialité, vous<br />

pourrez rejoindre les tables de succulentes recettes<br />

régionales au pékèt ou au véritable sirop de Liège.<br />

A la porte des Ardennes et de ses forêts propices<br />

à l’évasion et aux activités de détente, la «Cité<br />

Ardente» s’ouvre aussi sur un chapelet de villes<br />

thermales qui s’égrène au départ de la terre<br />

natale de Charlemagne et de Georges Simenon.<br />

Liège cultive son fabuleux héritage et, à l’image<br />

de ses habitants, fait voeu louable de le partager<br />

avec ses hôtes.<br />

Alors Liège, Where else… ?<br />

Contact :<br />

Pierre Alderson<br />

liègE CONgrèS<br />

Esplanade de l'Europe 2<br />

4020 liège<br />

Tél. +32 4 343 08 38<br />

Fax : +32 4 342 59 95<br />

info@liegecongres.be<br />

www.liegecongres.be<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .55


Un DoSSIER DE LA RéGIE<br />

PUbLICITAIRE DE DynAMISME<br />

Lifestyle<br />

Placez votre société en Pole Position<br />

Vos invités<br />

s’en souviendront<br />

toute leur vie !<br />

Pourquoi venir au Circuit de Spa-Francorchamps en séminaire, si ce n’est pour bénéfi cier de l’atmosphère unique du Circuit de<br />

Formule 1 le plus prisé au monde ? Bénéfi ciant d’un cadre naturel de toute beauté, le Circuit vous offre une grande variété de<br />

salles (jusqu’à 600 m 2 ) et d’activités (baptême de piste, visite guidée), dans l’ambiance toute particulière d’un circuit mythique.<br />

56. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

b2Lux connecte les<br />

entreprises entre elles<br />

I 07 NOVEMBRE 2013<br />

• Vous souhaitez présenter votre savoir-faire et développer votre chiffre d’affaires ;<br />

Jeudi 7 novembre 2013<br />

– MARChE-EN-FAMENNE<br />

WEX,<br />

Marche-en-Famenne b2lux : un maximum de contacts en une seule journée !<br />

www.b2lux.be<br />

b2lux@wex.be<br />

Une collaboration de la Chambre de Commerce et d’Industrie<br />

du Luxembourg belge, d’IDELUX et de Wallonie Expo S.A.<br />

Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter Chantal Bantz, Convention Manager :<br />

087 29 37 10 - 0477 13 30 96 - chantal.bantz@spa-francorchamps.be ou vous rendre sur notre site :<br />

www.spa-francorchamps.be<br />

b2lux@wex.be<br />

En 2012, la première édition de b2lux rassemblait 110 entreprises poursuivant<br />

toutes un même objectif : développer des relations d’affaires avec des sociétés<br />

voisines. En 2013, l’esprit de b2lux est resté le même : faciliter la rencontre et les<br />

collaborations entre acheteurs, donneurs d’ordres et fournisseurs de produits et services.<br />

En bref, croiser l’offre et la demande !<br />

Pour cette seconde édition, pas moins de 150 exposants et 2.000 visiteurs sont attendus<br />

au Wex à Marche-en-Famenne.<br />

b2lux est fait pour vous si…<br />

• Votre entreprise est localisée dans la Grande Région (provinces de<br />

Luxembourg, Liège et Namur, Grand-Duché et Lorraine française) ;<br />

• Vous voulez privilégier la proximité géographique dans le développement<br />

de vos futures relations d’affaires ;<br />

• Vous êtes à la recherche de nouveaux fournisseurs, prestataires de services<br />

ou sous-traitants ;<br />

• Vous cherchez des partenaires fiables et proches de vous pour concrétiser<br />

vos ambitions et faire grandir votre entreprise.<br />

Une collaboration de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Luxembourg belge,<br />

d’IDELUx et de Wallonie Expo S.A.


Enfin un salon réservé aux entreprises !<br />

Union Wallonne des Entreprises, asbl<br />

Chemin du Stockoy 3 - 1300 Wavre<br />

Save the date !<br />

jEUDI 07 NOVEMBRE 2013<br />

WEX – MARChE-EN-FAMENNE<br />

Le premier CONGRÈS DE RENTRÉE de l’Union Walonne des<br />

Entreprises se tiendra le jeudi 12 septembre 2013<br />

(de 14 à 18h00) au Cercle de Wallonie à Liège.<br />

Les invitations parviendront prochainement aux membres UWE par courrier postal.<br />

Conditions<br />

« early booking »<br />

Réservez votre stand<br />

dès maintenant !<br />

b2lux@wex.be<br />

www.b2lux.be Une collaboration de la Chambre de Commerce et d’Industrie<br />

du Luxembourg belge, d’IDELUX et de Wallonie Expo S.A.<br />

EN ACTION !<br />

Thème du jour :<br />

«Quel service<br />

public les<br />

entreprises<br />

wallonnes<br />

veulent-elles ?»<br />

w w w . u w e . b e<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .57


Un DoSSIER DE LA RéGIE<br />

PUbLICITAIRE DE DynAMISME<br />

Lifestyle<br />

58. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

A lA rEChErChE D’uNE ADrESSE POur uN DéJEuN<br />

Gault&Millau vous ouvre s<br />

Où aller manger lorsque l’un de vos clients ou fournisseurs vient en visite chez vous ?<br />

Manger un petit bout entre collaborateurs, avec un ami ou faire l’évaluation de l’un<br />

de vos employés au cours d’un déjeuner informel… Autant d’occasions diverses<br />

requérant des endroits attablés… appropriés. Nous vous proposons pour cette<br />

nouvelle thématique les terrasses de l’été. Avec les beaux jours qui arrivent,<br />

quoi de plus agréable que de prendre l’apéro ou son repas au jardin !<br />

voici quelques adresses du gault&Millau.<br />

Chronique de Philippe LIMboURG, Directeur GaultMillau belux<br />

La villa du Hautsart à Mélin 14/20<br />

Superbe villa sur les hauteurs de l’un des plus beaux villages de Wallonie.<br />

A la barre, Olivier Wilbers a confié le piano à une jeune équipe et veille lui-même sur la salle.<br />

Nous avons opté ce jour-là pour un menu «Au coeur des saveurs». Pour débuter, un saumon fumé au<br />

bois de cèdre et sa glace à la moutarde de très belle facture. Pour suivre, magret de canard de la Ferme<br />

de la Tour servi avec quelques cerises sur un lit de pommes de terre goûteuses. En finale, les fraises<br />

rivalisaient de goût avec le chocolat pour un ensemble ponctuant la soirée de très belle manière.<br />

Profitez du calme des environs pour prendre votre repas dans le magnifique jardin.<br />

rue de hussompont 29, 1370 Mélin - www.lavilladuhautsart.be<br />

Lemonnier à Lavaux-Sainte-Anne 17/20<br />

Eric et Tristan Martin, le père et le fils, jouent les duettistes parfaitement accordés et désormais rôdés.<br />

ils signent des envois impeccablement exécutés et équilibrés qui font de chaque assiette un moment<br />

unique.<br />

Faites entrer un bœuf Simmental en carpaccio et son pendant iodé, l’huître en tartare agrémentée de<br />

pied de mouton, pour ensuite faire la révérence devant cette langoustine royale, échalote et citron vert.<br />

En saison de chasse, le chevreuil fait le beau devant une mirabelle et un lard de Colonnata.<br />

On apprécie la très belle carte des vins, le sourire de madame, les compétences aiguisées du<br />

sommelier et la vue magnifique depuis le jardin.<br />

rue Baronne lemonnier 82, 5580 lavaux-Sainte-Anne - www.lemonnier.be


Er D’AFFAirES ?<br />

on carnet d’adresses…<br />

L’Etang bleu à Lobbes 15/20<br />

Qu’il fait bon, au bord de l’étang de Mont-Ste-geneviève. les beaux jours, c’est sur la belle terrasse<br />

de bois qu’on s’installe pour déguster les préparations de Stéphane Chermanne, accompagnées des<br />

sélections de vins de geoffrey Monturier. Cette année, une belle constance dans la qualité. Elle s’est<br />

exprimée dans ce magnifique plat de foie gras dans un bouillon de poule au thé vert, bulots, courge<br />

spaghetti, petites herbes, lardons et crumble. Que du plaisir, également, dans la longe de veau en<br />

cuisson lente et son beurre à la sauge.<br />

rue de Binche 8, 6540 lobbes - www.letangbleu.be<br />

Le Cor de Chasse à Wéris 15/20<br />

Nouveau cadre et nouvelle cuisine pour Mario Elias et son équipe au cœur d’un petit village pittoresque,<br />

Wéris. Cette magnifique ferme-château a été complètement rénovée : parquet et tables hautes en bois,<br />

cuisine semi-ouverte, et l’on profite du calme ambiant depuis la terrasse. Superbe vue sur le jardin<br />

rehaussé d’un superbe plan d’eau où l’on peut barboter si l’on réside dans l’une des très belles chambres<br />

à l’étage. Côté cuisine, c’est un Mario plus épanoui que jamais qui nous distille une cuisine inventive<br />

au travers de son menu prestige. Nous commençons par un maquereau mariné rafraîchi d’une glace<br />

au concombre avant deux belles langoustines à la panure croustillante. Explosion de saveurs avec ce<br />

tandem joue de veau et foie gras surmonté d’un espuma de pommes de terre et quelques petits pois frais<br />

et croquants. En finale, on se lèche les babines sur cette crème de calisson de Provence, framboises et<br />

glace à l’amande. Madame et son équipe familiale assurent un service au diapason de la cuisine.<br />

rue des Combattants 16-18, 6940 Wéris - www.lecordechasse.be<br />

Aux Etangs de la vieille Ferme à Herve 15/20<br />

Comme son nom l'indique, Aux étangs de la vieille Ferme est une ferme joliment rénovée qui offre<br />

une vue idyllique sur le beau pays de herve. Sa terrasse et son agréable bar extérieur lui confèrent<br />

une dose de charme supplémentaire. Nous entrons dans le vif du sujet avec un velouté de scampi des<br />

plus onctueux. Notre choix d'entrée se porte sur les scampi aux poivrons épluchés et fines rondelles<br />

de citron, nappés d'une sauce asiatique très digeste. la présentation du plat principal est classique,<br />

il s'agit d'un agneau escorté de ses deux crèmes, l'une aux carottes et l'autre au panais, ainsi que de<br />

carottes râpées superflues. le tout est relevé d'une sauce à base de romarin et de curry. Côté douceur,<br />

les tartelettes aux fraises mélangées sont délicieusement fraîches.<br />

Maison du Bois 66, 4650 herve - www.auxetangs.be<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .59


éseau / Associations d’entreprises : ces patrons qui collaborent<br />

lOuvAiN-lA-NEuvE / MONT-ST-guiBErT<br />

"AxE 4.25 regroupe<br />

des entreprises plus que<br />

des chefs d'entreprises"<br />

Actrices essentielles du développement économique, social et<br />

environnemental de la Wallonie, les associations d’entreprises<br />

sont encore trop peu connues aujourd’hui. via cette rubrique,<br />

la Cellule «Parcs d’Activité Durables» de l’uWE souhaite leur<br />

amener une plus grande visibilité. Focus sur l’une d’entre elles.<br />

par Gaëlle HERMAnS, CPAD<br />

Déjà en 1989, les entreprises de<br />

Louvain-la-Neuve ressentent l'intérêt de<br />

s'associer pour développer des partenariats<br />

fructueux et innovants dans la région. C'est alors,<br />

avec le concours de l'Université Catholique de<br />

Louvain et l'Intercommunale du Brabant wallon,<br />

qu'ils formalisent cette union et deviennent<br />

l'Union Des Entreprises de Louvain (UDEL). Début<br />

des années 2000, à Mont-Saint-Guibert, c'est au<br />

tour de quelques jeunes entrepreneurs, soucieux<br />

de favoriser le dynamisme local, de s'unir et de<br />

créer l'association Guibert.com.<br />

La proximité géographique, les relations de premier<br />

ordre avec l'université ainsi que des objectifs communs<br />

ne pouvaient que rapprocher les deux associations.<br />

C'est pourquoi, en 2007, l'UDEL et Guibert.<br />

com deviennent l'AxE 4.25. Cet acronyme a été<br />

choisi en référence au croisement des axes routiers,<br />

N4 et N25, qui en constitue le centre dynamique.<br />

Carrefour de l'information<br />

Comme toutes les associations d'entreprises,<br />

AxE 4.25 a pour objectif premier de susciter et de<br />

promouvoir les relations entre ses membres. Mais<br />

le rôle de l'association va bien au-delà. AxE 4.25<br />

Votre association<br />

en trois mots ?<br />

"Renforcer (mon réseau<br />

local), défendre<br />

(mes intérêts), promouvoir<br />

(mon activité)"<br />

60. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

s’attache à<br />

défendre les<br />

intérêts de<br />

ses membres<br />

de manière<br />

constructive.<br />

Représentant<br />

200 entreprises,<br />

l’association<br />

veut être l’interlocuteur économique auprès des<br />

autorités locales. Charles Caprasse, nouveau président<br />

d’AxE 4.25, souhaite d’ailleurs que l’association<br />

d’entreprises soit davantage consultée par<br />

les pouvoirs publics lorsque le volet économique<br />

est présent dans un dossier. AxE 4.25 propose des<br />

informations pratiques de qualité sur toutes les matières<br />

susceptibles d'intéresser ses membres. C'est<br />

pourquoi, en plus d'une newsletter, le groupement<br />

organise régulièrement des événements comme<br />

les petits-déjeuners d'information sur des thèmes<br />

variés (expérience de ses membres, fiscalité, RH,<br />

gestion, informatique, environnement, etc.).<br />

C P A D<br />

Cellule Parcs d’Activité Durables<br />

Union Wallonne des Entreprises<br />

Carrefour de l'innovation<br />

Selon bon nombre d'experts du monde<br />

économique, la reprise (économique)<br />

passera inévitablement par l'innovation et<br />

la création de TPE/PME, c'est également la<br />

conviction de Dominic Rousselle et Charles<br />

Caprasse, respectivement ancien et nouveau<br />

président d’AxE 4.25. C'est pourquoi l'association<br />

et l'UCL ont développé, depuis 2009, le projet<br />

Mind & Market. Celui-ci vise à stimuler le<br />

développement et la mise sur le marché de<br />

nouveaux produits et services en démontrant<br />

que les synergies entre le monde entrepreneurial<br />

et le monde universitaire sont sources de<br />

développement.<br />

En facilitant la<br />

mise en relation<br />

des futurs<br />

partenaires et<br />

en assurant une<br />

belle visibilité<br />

aux projets,<br />

l'AxE 4.25 et<br />

ce dont manque votre<br />

association ?<br />

"Des moyens financiers<br />

pour développer<br />

efficacement la<br />

communication"<br />

l'UCL espèrent catalyser la transformation<br />

des idées en entreprises créatrices de richesses<br />

[voir également Dynamisme 238, p. 44-45].<br />

Carrefour de l'action<br />

AxE 4.25 est également un acteur dynamique de la<br />

vie socio-économique locale. Le groupement souhaite<br />

donc proposer des services et des solutions<br />

concrètes à ses membres.<br />

Actuellement, deux thématiques sont mises à<br />

l'honneur : l'énergie et la mobilité. Comme expliqué<br />

dans un précédent article [voir Dynamisme 240,<br />

p.12-13], AxE 4.25 a mis en place un groupement<br />

d'achat d'énergie opérationnel depuis mars de<br />

cette année. Quant à la mobilité, les initiatives et les<br />

actions de l'association sont nombreuses : guide<br />

pratique sur la mobilité durable réalisé en partenariat<br />

avec la Cellule Mobilité de l'UWE, participation à<br />

l'action "Tous vélos actifs", participation à la pétition<br />

concernant le parking RER de Louvain-la-Neuve,<br />

lancement d’une concertation entre entreprises et<br />

communes autour de l’accessibilité des parcs d’activité<br />

économique, etc.<br />

LoCALISATIon :<br />

Brabant Wallon<br />

CRéATIon : 2007<br />

MEMbRES : 200<br />

PLUS D’InFoS :<br />

www.axe425.be<br />

Cellule «parcs d’Activité Durables» (CpAD) de l’UWe<br />

010/47.19.43 - www.environnement-entreprise.be (onglet «Parcs d’Activité Durables»)


éseaux / Manager positif<br />

hiérArChiE<br />

De l’entreprise du père<br />

vers l’entreprise des pairs<br />

© image : Alain Elorza<br />

ISAAC GETZ EST<br />

PrOFESSEur DE<br />

lEADErShiP ET<br />

iNNOvATiON à l’ESCP<br />

EurOPE, CONFérENCiEr<br />

iNTErNATiONAl ET CO-<br />

AuTEur DE «liBErTé &<br />

CiE» PAru ChEz FAYArD,<br />

2012/FlAMMAriON, 2013<br />

(www.liberteetcie.com).<br />

«Chef, on fait quoi ?» Depuis la révolution industrielle, cette phrase raisonnait<br />

parfaitement dans l’entreprise. Le travail divisé en de nombreuses tâches a posé<br />

le défi de leur coordination et le rôle du chef a constitué la réponse à ce défi.<br />

par Isaac GETZ, Expert APM<br />

le chef investi de l’autorité et de la compétence<br />

dans l’entreprise – comme le père<br />

dans la famille – a conduit à l’entreprise<br />

«hiérarchique». Mais même compétents, les<br />

chefs se sont vite aperçus qu’ils ne peuvent pas<br />

être partout, tout le temps. Alors, ils ont créé des<br />

procédures – «les horaires de travail et les sanctions<br />

pour les retards», «la politique des congés»,<br />

«la politique de rémunérations» – qui ont conduit<br />

à l’entreprise «bureaucratique». Depuis, son<br />

apparition elle ne cesse de croître car tout problème<br />

conduit à une nouvelle procédure.<br />

Soyons justes : les bureaucraties hiérarchiques<br />

ont fait progresser l’humanité. Depuis les<br />

années 1820, pour la première fois dans<br />

l’histoire, cet efficace mode d’entreprise a<br />

permis à une partie significative de la population<br />

de vivre dans la dignité. Telle une montre suisse,<br />

il est réglé pour satisfaire les besoins clairs et<br />

prévisibles du marché. Bien sur, cet idéal ne<br />

dure pas infiniment : seul 1% des entreprises<br />

survit encore après 40 ans. Ceci dit, pendant ces<br />

40 ans de vie, les entreprises rémunèrent les<br />

actionnaires et les salariés.<br />

le problème est que les entreprises croient<br />

que cette stabilité va continuer. Elles le font<br />

pour le besoin de leur boucle classique «remontée<br />

de l’information - délibérations de chefs -<br />

communication de décisions et procédures vers<br />

le bas». Si les faits du terrain les pressent et leur<br />

demandent des actions immédiates, elles en<br />

sont incapables et préfèrent souvent les rejeter.<br />

Mais nous avons rencontré des dirigeants qui<br />

ont accepté les faits – stabilité qui disparait,<br />

besoin d’agir dans l’instantané, incapacité pour<br />

la bureaucratie hiérarchique de le faire.<br />

Expérience<br />

APM belgique Luxembourg - boulevard Kleyer 19 A32 - 4000 LIèGE<br />

04/232.10.36 - apm.belux@skynet.be<br />

Aussi, ils savaient que ce sont les salariés en<br />

première ligne qui identifient les problèmes et<br />

les opportunités et qui sont à même d'apporter<br />

les solutions immédiates. Ainsi, ces dirigeants<br />

ont décidé de transformer leurs entreprises<br />

pour libérer l’initiative et la responsabilité de ces<br />

salariés. De «l’entreprise du père», elles sont<br />

devenues «l’entreprise des pairs» – des salariés<br />

libres et responsables d’entreprendre toute action<br />

considérée comme bonne pour l’entreprise.<br />

Quant aux chefs, ils ont évolué vers un rôle de<br />

leaders au service de leurs équipes. Certains<br />

n’ont pas réussi et ont étés demandés à évoluer<br />

vers des rôles transverses, sans responsabilité<br />

d’encadrement. Mais personne n’a été laissé au<br />

bord de la route.<br />

la bonne nouvelle est que les entreprises<br />

libérées s’établissent toutes au sommet de leur<br />

secteur, avec des taux de croissance organique<br />

moyens de 15% et des marges hors comparaison<br />

avec la concurrence. la moins bonne<br />

nouvelle est que la libération d’entreprise est<br />

hasardeuse et longue – de 3 ans pour les PME à<br />

10 ans pour harley-Davidson. Notre recherche<br />

visait justement à fournir une méthode pour<br />

accélérer cette transformation en évitant aux<br />

patrons des écueils et des tâtonnements. un<br />

patron, Alexandre gérard dit s’être inspiré<br />

de notre ouvrage pour libérer son entreprise<br />

Chrono Flex de 300 personnes en moins d’un<br />

an. Comme l'un des indicateurs principaux de<br />

la libération est le besoin déclinant du «père»,<br />

Alexandre a pu assumer pleinement le rôle du<br />

vrai père en amenant toute sa famille en voyage<br />

du tour du monde pendant un an. Quant à son<br />

entreprise – autodirigée par les salariés-pairs –<br />

elle a décollé.<br />

Henri VAn De KrAAtS, DireCteUr iMA BenelUx - ApM liège SiMenon : "le style de<br />

management de notre entreprise relevait déjà d’une certaine décontraction, ponctuée par les portes<br />

ouvertes, la mienne en premier, le tutoiement quasi généralisé et une charge de travail raisonnable.<br />

A la lecture de «liberté & Cie», j'ai eu immédiatement envie de laisser respirer davantage<br />

l’entreprise, de démonter les derniers obstacles permettant de la rendre créative, innovante,<br />

agréable et attractive. Pour cela, isaac donne un itinéraire sinueux et puissant, à partir d’exemples<br />

de leadership observés et analysés dans différents pays. instinctivement nous souhaitons aller<br />

vers un modèle qui célèbre l’être humain et le place vraiment au centre. il faut oser entreprendre<br />

cette démarche, qui heureusement n’est pas une recette définitive. redevenez un collègue des vos<br />

employés, et un véritable porteur d’eau. lâchez les brides et observez la créativité et les résultats<br />

positifs qui s’en dégagent. Osez la confiance et la «validation à priori». votre organisation fera un<br />

bond en avant. A lire en urgence pour les personnes «à épaulettes». Aujourd'hui je suis convaincu du<br />

bonheur au travail et de l'urgence de le provoquer. Et du tailormade, au détriment du Taylormade".<br />

Dynamisme Mai-Juin 2013 .61


éseaux / les brèves de la Qualité<br />

FoCUS<br />

ISo 10018 :<br />

«Lignes directrices<br />

pour l’implication et les<br />

compétences du personnel»<br />

Cette norme donne un cadre<br />

pour obtenir le meilleur des personnes<br />

dans la mise en oeuvre<br />

de systèmes de management<br />

de la qualité (SMQ) fondés sur<br />

l’iSO 9001 : 2008. Elle s'applique<br />

à toute organisation, quelle que<br />

soit sa taille, son type ou son<br />

activité. Elle est destinée aux<br />

responsables, dirigeants, surveillants,<br />

praticiens de la qualité,<br />

représentants du management<br />

de la qualité et responsables<br />

des ressources humaines. Son<br />

application peut se conjuguer<br />

avec celle d'autres normes de<br />

systèmes de management.<br />

les huit principes de management<br />

de la qualité à l'origine de<br />

la famille iSO 9000 impliquent<br />

que les aspects des SMQ liés aux<br />

personnes soient abordés plus<br />

nettement.<br />

le principe de l'implication du<br />

personnel dans l’iSO 9001 est le<br />

suivant : "les personnes, à tous<br />

les niveaux, sont l'essence même<br />

d'un organisme et une totale<br />

implication de leur part permet<br />

d'utiliser leurs aptitudes au profit<br />

de l'organisme". Cet énoncé est<br />

lié au principe du leadership :<br />

"les dirigeants établissent la<br />

finalité et les orientations de<br />

l'organisme. il convient qu'ils<br />

créent et maintiennent un<br />

environnement interne dans<br />

lequel les personnes peuvent<br />

pleinement s'impliquer dans<br />

la réalisation des objectifs de<br />

l'organisme". un processus pour<br />

encourager l'implication et la<br />

compétence des personnes a été<br />

mis au point dans cette norme.<br />

Plus d'infos : www.iso.org<br />

oUvRAGE<br />

UTILE<br />

«Fonction Responsable<br />

formation - Maîtriser,<br />

optimiser, faire évoluer<br />

sa fonction»<br />

véritable vademecum de la fonction,<br />

ce livre propose des outils<br />

essentiels (tableaux de bord,<br />

lettres types, fiches d'entretien,<br />

d'évaluation...) et des exemples<br />

des meilleures pratiques sous<br />

forme de témoignages qui aideront<br />

le responsable formation<br />

à devenir : Stratège auprès des<br />

dirigeants, pour engager à bon<br />

escient la parole de l'entreprise.<br />

bibliographie :<br />

Auteur : Philippe Bernier<br />

Edition : Dunod 2011 (2 e édition)<br />

Pages : 368<br />

EAN13 : 9782100553716<br />

62. Dynamisme Mai-Juin 2013<br />

Le LA déveLoppement QUALITé, ADoPTEZ des Un compétences,<br />

CoMPoRTEMEnT<br />

éLément PoSITIF ET essentieL DURAbLE ! de performance !<br />

Dans une économie mondialisée où la concurrence s'exacerbe, où<br />

les entreprises se restructurent en permanence au gré des fusionsacquisitions,<br />

des cessions et des délocalisations, le développement des<br />

compétences, celles des hommes et des organisations, constitue un défi<br />

quotidien.<br />

par Stéphanie Dubois – Collaboratrice Communication MWQ<br />

Investors in People : un référentiel<br />

pour l’amélioration de la performance<br />

et de la compétitivité de l’organisation<br />

©MWQ<br />

le capital humain est essentiel et les connaissances, l’expérience et la motivation sont<br />

les fondements de l’avenir. iiP se définit comme un modèle stratégique pour le développement<br />

des collaborateurs. il ne couvre pas seulement le domaine de la grh, mais également d’autres<br />

tels que la communication, la reconnaissance et l’appréciation, les compétences des responsables et<br />

l’orientation des améliorations à atteindre. Ce référentiel s’appuie sur la mission, la vision, la stratégie<br />

et la définition d’objectifs mesurables déclinés de manière cohérente et graduelle à tous les niveaux.<br />

iiP s’inscrit parfaitement tant dans le cadre de la Qualité totale en matière de gestion d’entreprise que<br />

dans le cadre de la responsabilité Sociétale des Entreprises (rSE). Avec 40.000 entreprises concernées<br />

dans plus de 70 pays, la norme est aujourd’hui internationalement reconnue. A ce jour, en Belgique, une<br />

trentaine d’entreprises sont certifiées et une vingtaine ont entamé le trajet de certification. Depuis le 1er janvier 2012, notre pays dispose d’un secrétariat national chargé de promouvoir la norme et de développer<br />

tous les contacts et réseaux nécessaires. Par le biais d’un diagnostic, les organisations peuvent sonder<br />

l’efficacité et l’efficience de leurs stratégies rh au sens large. Pour décrocher le label d’une durée de trois<br />

ans, l’organisation doit répondre favorablement aux 39 preuves de base composant le Standard.<br />

les organisations qui produisent des efforts complémentaires (au-delà des 39 preuves de base), par<br />

le biais d’approches thématiques, peuvent décrocher une reconnaissance de type Bronze (65 preuves),<br />

Argent (115 preuves) ou Or (165 preuves).<br />

Source : Qualiguide® 2013 édité par le Mouvement Wallon<br />

En savoir plus : www.hrquality.be<br />

pour la Qualité – hr QuAliTY est membre adhérent du MWQ.<br />

outil ! Le Cahier individuel de compétences<br />

le «Conseil régional de la Formation» a choisi le partage de bonnes<br />

pratiques, en permettant à toute personne qui le souhaite, de<br />

pouvoir remplir son Cahier individuel de compétences (CiC).<br />

le Cahier individuel de compétences est un portefeuille électronique des<br />

acquis d’une personne qui lui permet de regrouper et de conserver dans<br />

un même endroit et sur un même support, diverses informations sur son parcours (enseignement,<br />

formations continues, certificats,…) et sur ses différentes expériences professionnelles et extraprofessionnelles.<br />

une des finalités essentielles du CiC est qu’il permet également de générer<br />

instantanément un curriculum vitae (Europass). le CiC est accessible gratuitement à toute personne<br />

dès l’âge de 16 ans, c’est un document personnel. l’utilisateur en est l’unique propriétaire, c’est lui<br />

qui le crée et l’alimente (confidentialité des données assurées). le CiC aide à identifier, recenser et<br />

structurer toute forme de compétence concernant la personne et ce, tout au long de sa carrière. il<br />

peut être utilisé en différentes occasions comme lors d’une demande de formation, d’un entretien<br />

d’évaluation, d’un entretien de recrutement, d’une promotion ou d’une évaluation de carrière, …<br />

Comment y accéder ? il suffit d’aller sur le site www.crf.wallonie.be, de cliquer sur «Cahier individuel<br />

de compétences», et de créer son compte. Dans les quelques minutes qui suivent, l’utilisateur reçoit<br />

un courriel de confirmation donnant un accès au CCi avec un lien.<br />

Source : Qualiguide® 2013 édité par le Mouvement Wallon pour la Qualité – CrF est membre effectif du MWQ.<br />

Mouvement Wallon pour la Qualité<br />

Parc CrEAlYS, @trium, 2 rue Camille hubert, 5032 isnes, 081/63.49.09, www.mwq.be


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