à noter : fermeture des bureaux CSC-E du 23 juillet au 3 août inclus.

Actualité
Gouverner, c’est, paraît-il, prévoir !
En décembre 2011, malgré l’opposition
ferme des organisations syndicales,
le Parlement de la Fédération
Wallonie-Bruxelles modifie les aménagements
de fin de carrière du personnel
de l’enseignement.
En décembre 2011, le Parlement fédéral
modifie les conditions d’admission
à la pension de retraite et les interruptions
de carrière, malgré la grève
dans les services publics et l’opposition
des organisations syndicales.
En mai 2012, alors que la rentrée scolaire
se profile à l’horizon, les textes
officiels (arrêtés royaux, lois…) ne sont
CSC-Educ n°60 / juin 2012
toujours pas publiés. Dans ces conditions,
comment renseigner correctement
les membres du personnel qui
doivent modifier un plan de carrière,
établi parfois depuis de nombreuses
années ? Comment les membres du
personnel peuvent-ils prendre correctement
une décision importante pour
leurs revenus, leur pension future ?
Comment les directions et les pouvoirs
organisateurs peuvent-ils préparer
sereinement l’année scolaire
prochaine ?
Après des mois de vacance du pouvoir,
après des décisions prises à la hussar-
de, dans la précipitation et en l’absence
de concertation, nous sommes
face à un vide législatif. Celui-ci place
des milliers de membres du personnel
dans une incertitude intolérable, rend
plus complexe encore, la préparation
de la rentrée scolaire pour des centaines
de milliers d’élèves et d’étudiants.
On nous a annoncé responsabilité
et nouvelle gouvernance, nous ne
constatons qu’errance et irresponsabilité.
INDEXO, grattez et gagnez la sécurité
de revenus i
Un nouveau billet à gratter
vient d’apparaître sur le marché.
« Indexo » est édité par
la CSC. Ce n’est ni un billet de
loterie ni un jeu de chance.
C’est un billet gagnant pour
lutter contre les clichés et gagner
plus de revenus.
Ces billets renvoient vers le
site internet «www.indexo.
be». Celui-ci apporte des réponses
courtes et accessibles
à tous à une série de questions
sur la thématique de l’index.
Tout cela permet de comprendre
pourquoi la CSC s’est toujours
mobilisée et se mobilise
plus que jamais pour le maintien
de l’indexation automatique
des salaires.
Un système équitable. L’index est
en effet le seul système qui permette
de garantir le pouvoir d’achat des
travailleurs, des pensionnés, des allocataires
sociaux. Et c’est bien nécessaire.
Au supermarché, un caddie qui
coûtait 100 euros à la caisse l’an dernier,
coûte minimum 103 euros cette
année. Sans l’indexation du salaire ou
de l’allocation sociale, on serait 3 %
plus pauvres.
Sans l’indexation, le pouvoir d’achat
de la population diminuerait aussi et
la consommation diminuerait. C’est
mauvais pour l’économie car les entreprises
ont évidemment besoin de
clients qui veulent et qui peuvent
acheter leurs produits… Sans l’indexation,
les revenus des pouvoirs publics
et de la sécurité sociale diminueraient
également, car ils dépendent des recettes
versées par les travailleurs et
les entreprises.
Une diminution des recettes de l’Etat
impliquerait de nouvelles économies
Eugène Ernst
au niveau des pensions, des allocations,
des soins de santé, de l’enseignement,
de la sécurité, des routes,…
FMI, OCDE, Institutions européennes.
Depuis plusieurs années, l’indexation
automatique des salaires se
trouve dans le viseur des employeurs,
de certains responsables politiques
mais aussi de la Commission européenne,
du FMI (Fonds monétaire
international), etc. Ces attaques ne
sont pas neuves. Elles durent depuis
longtemps mais deviennent de plus en
plus virulentes.
Or, la Belgique n’est pas le seul pays
où existe un système d’indexation des
salaires. De nombreux autres pays
disposent d’un mécanisme formel
ou informel qui permet de prendre
l’inflation en compte, totalement ou
partiellement, dans la négociation salariale.
Le FMI, l’OCDE, les institutions euro-