Avril 2005 - Commission scolaire de la Rivière-du-Nord

Table des matières
Le partage de la réussite …
Volume 1, numéro 3
Avril 2005
2 . . . . . . Un plan stratégique
3 . . . . . . . . Famille et société
4 . . . L’éducation en question
5 . . . . . . . . . . . . . . . . Portrait
6 . . .Coups de cœur à l’école
8 . . . . . . . . . . . . À l’honneur
www.csrdn.qc.ca

Un plan stratégique CSRDN
Dans le cadre de ce troisième numéro « Coups de cœur », nous souhaitons vous
entretenir brièvement de la démarche du Plan stratégique de la CSRDN, plan
adopté le 29 juin 2004. C’est une démarche fondamentale qui oriente le futur de
la commission scolaire en devenant le référentiel déterminant pour les décisions
de priorités et d’investissements. C’est surtout une volonté manifeste d’assurer la
plus grande convergence et cohérence possibles des actions de tous et chacun
pour améliorer la réussite des élèves et leur diplomation.
Tout comme les écoles ont désormais l’obligation d’élaborer un projet éducatif
accompagné d’un plan de réussite, la commission scolaire a aussi l’obligation
d’élaborer son plan stratégique d’une durée de trois ans. Il vise essentiellement à
déterminer les actions les plus porteuses auprès des écoles et des centres afin
qu’ils réalisent avec succès leur projet-école. Le Plan stratégique de la CSRDN
fera prochainement l’objet d’une large diffusion à la fois à l’interne et à l’externe.
En concertation avec les écoles et les centres, nous avons opté pour une autre
approche d’élaboration du plan stratégique, c’est-à-dire une approche
différente du modèle classique partant de la direction générale. Essentiellement,
durant deux ans, la commission scolaire a mis en place des outils diagnostics
permettant aux écoles de faire le point sur le milieu. Nous avons dégagé des
sommes d’argent afin de faciliter la libération ponctuelle du personnel de chaque
école pour participer à cette démarche. C’est donc à partir des 41 projets
éducatifs et plans de réussite des écoles et des 5 plans de réussite des centres de
l’éducation des adultes que nous avons dégagé les orientations prioritaires ainsi
que les axes d’intervention de la commission scolaire.
Pour nous, ce plan stratégique est celui des écoles et des centres car il est fondé
sur la prise en compte de tout le travail fait par les milieux depuis deux ans. À
titre d’exemple d’impact du plan stratégique, songeons à la transformation des
écoles secondaires vers des écoles de la 1 re à la 5 e secondaire. Depuis janvier 2005,
nous avons mis en place un premier programme d’intégration à la fonction pour
les nouveaux enseignants. Nous voulons accentuer l’approche orientante à tous
les niveaux et bien d’autres.
Différents moyens d’action sont prévus dans le cadre des trois prochaines années.
Les défis sont grands car il y a chez nous une urgence de la persévérance scolaire.
Nous prendrons chaque étape à la fois pour réussir ensemble ce devenir de nos
jeunes. Le plan stratégique est déposé sur le site Web de la CSRDN.
Le directeur général adjoint, Le directeur général, La présidente,
Marc St-Pierre Yves Sylvain
Claudette Larivée
Coordination
Secrétariat général
Mise en page
Pour nous soumettre des textes ou idées
de reportages Coups de cœur, n’hésitez
pas à communiquer avec France Quilico
à : quilicotf@csrdn.qc.ca
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Les traits distinctifs du nouveau
programme de formation ont incontestablement un impact
direct sur nos pratiques. La concertation entre les enseignants
d’une même cohorte d’élèves, le recours systématique à des
situations multidisciplinaires d’apprentissage, la mise en
commun de ressources et de stratégies, le partage des
responsabilités et la recherche de solutions adéquates aux
problèmes propres à chaque milieu devraient constituer des
éléments importants au niveau de la gestion quotidienne,
tant de la classe que de l’école.
La structure de « famille » établie dans plusieurs écoles
secondaires de notre commission scolaire est constituée de
l’ensemble des éducateurs (environ une dizaine) qui
accompagnent un même groupe d’élèves. Ces adultes se
rencontrent régulièrement afin d’implanter des projets
pédagogiques interdisciplinaires, de développer des activités
pour leurs élèves, d’assurer un suivi serré et, ultérieurement,
d’arriver à harmoniser le tout, comme le supposent les
orientations du programme de formation.
Bien que cette structure prenne des allures différentes
d’une école à l’autre, elle présente tout de même des
caractéristiques communes importantes. Le travail par
« équipe-famille » permet de détecter et de résoudre plus
rapidement les difficultés d’apprentissage, en plus d’établir
des stratégies d’intervention efficaces et partagées de façon
plus adéquate. Grâce à la concertation des divers
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LA STRUCTURE « FAMILLE » : UN ATOUT POUR L’ÉCOLE …
intervenants de la « famille », les tâches et les
groupes peuvent être répartis de façon plus
appropriée, en fonction des situations à dénouer
et des projets à réaliser. Cette prise en charge
commune accroît l’efficacité et la cohérence des
interventions, en plus de favoriser l’évolution
d’une expertise collective.
La structure « famille » a vu le jour au sein de notre
commission scolaire, plus précisément à l’école
secondaire Cap-Jeunesse, il y a près de deux ans. Les
autres écoles secondaires ont vite identifié les
bénéfices potentiels d’une telle forme d’organisation
et l’ont rapidement développée sur leur propre
terrain.
Une importance particulière a été accordée à ce type
de structure l’an dernier au sein des écoles qui ont organisé
des journées de perfectionnement pour
les enseignants qui
animent les « familles ».
Cette démarche avait,
pour premier objectif, de
créer un réseau favorisant
les collaborations et les
échanges mutuels. D’autre
part, on souhaitait préciser
le rôle de la « famille » et
celui de l’enseignant-animateur, tout en outillant correctement
ce dernier dans la réalisation de son mandat.
Une école doit-elle absolument se doter d’une telle structure
pour atteindre les finalités du programme de formation? Pas
nécessairement. L’école doit d’abord se donner une méthode
de travail qui permette une meilleure communication entre
les adultes qui oeuvrent auprès des mêmes groupes
d’élèves. La structure de « famille » permet ce genre de
communication.
Félicitations à ceux qui y collaborent!
Source : Jean-Claude Ruel
Coordonnateur au secondaire
Le travail par « équipe-famille »
permet de détecter et de résoudre
plus rapidement les difficultés
d’apprentissage, en plus d’établir
des stratégies d’intervention
efficaces et partagées de façon
plus adéquate.

Marc St-Pierre
Directeur général adjoint
Normand Maurice
est décédé le 31
décembre 2004 à
l'âge de 58 ans. Le
Québec a perdu un grand pédagogue. On a souligné à
juste titre sa contribution exceptionnelle au
développement durable au moyen de la récupération et
du recyclage. On a dit de lui qu'il était le père de la
récupération au Québec. Mais son apport au
développement d'une pédagogie adaptée aux besoins
des élèves laissés pour compte du système scolaire n'est
pas moins remarquable.
En ce sens, il n'est pas exagéré de dire qu'il est mort au
combat, le combat sans merci et sans compromis pour
la dignité des jeunes que la vie n'a pas choyés. Ceux
qu'il appelait avec beaucoup de respect les rebuts du
système scolaire et qu'il avait fait le pari de recycler par
le truchement des activités de récupération!
Pédagogie originale
Après avoir conduit avec succès l'expérience des
« ateliers de culture » dont l'objectif était de mieux
rejoindre et d'intéresser les élèves de l'enseignement
professionnel aux matières plus abstraites de formation
générale, lui et ses camarades de la polyvalente Le
Boisé, de Victoriaville, ont mis sur pied le premier
centre de formation en entreprise et récupération
(CFER) en 1990.
Dans le système scolaire québécois, le CFER est un
cheminement particulier d'insertion sociale et
professionnelle (ISPJ) destiné à des élèves de 16 ans
et plus qui connaissent un retard scolaire quasi
irrattrapable. La caractéristique principale du CFER est
d'intégrer à l'école l'entreprise dans laquelle les élèves
font des stages qui les préparent à l'exercice de leurs
fonctions de travail de faible niveau de qualification.
La formation en entreprise, tout comme la formation
proprement scolaire, est assumée de façon intégrée
par les mêmes enseignants réunis en équipe et
fonctionnant dans l'optique dite de la « tâche globale ».
Il existe aujourd'hui près d'une vingtaine de CFER
répartis sur le territoire québécois. Chaque CFER a
donc son entreprise, son école-usine, dont l'activité
principale consiste en de la récupération dans la
perspective du développement durable. On y fait donc,
selon le cas, la récupération des ordinateurs, du mobilier
scolaire, des palettes de transport, de la quincaillerie
J’aime bien prendre la plume, mais il est des moments où ce qu’on a envie d’écrire, d’autres l’ont fait
bien mieux que nous. Le texte qui suit, je l’ai lu il y a peu de temps dans les pages du Devoir. C’est un
texte dont j’aurais assumé la paternité sans aucun problème, tellement j’endosse chacune des lignes qui
y sont écrites. Je suis même un peu jaloux de ne pas l’avoir écrit moi-même. Mais enfin… l’important
c’est que vous puissiez le lire à votre tour!!!
Marc St-Pierre
LES LEÇONS D'UN GRAND PÉDAGOGUE
électrique d'Hydro-Québec, de la peinture, du papier et
du carton.
Avec ses camarades de la première heure, Normand
Maurice a marqué de façon très particulière le
développement d'une pédagogie originale propre aux
CFER. Pour peu qu'on s'arrête à étudier cette expérience
originale, on remarque qu'il y a laissé l'empreinte des
principales caractéristiques de sa personnalité.
Pas de pédagogie de complaisance
Normand Maurice était un être paradoxal au sens le
plus fort du terme. Au premier abord, il n'annonçait
pas toujours ce qu'il était. Et surtout, il n'était pas
toujours ce qu'il annonçait. Le ton facilement bourru,
la riposte parfois cinglante, le sens de la réplique
péremptoire, un goût du paradoxe qu'il lui arrivait de
pousser jusqu'à l'absurde, autant de dispositions
personnelles qui pouvaient à l'occasion déconcerter,
voire intimider l'interlocuteur d'une première
rencontre. Il croyait aux vertus didactiques du
paradoxe, et comment!
S'il était capable d'être catégorique, voire fendant, il
fallait peu de temps pour découvrir et apprécier,
par-delà les apparences, son côté sensible, ouvert et
conciliant. Doté d'une personnalité charismatique et
flamboyante, cela ne l'empêchait pas d'être altruiste et
modeste, n'utilisant son ascendant très fort que pour
les causes dans lesquelles il croyait, jamais pour en tirer
des avantages personnels. [...] Jamais complaisant,
toujours compatissant, tel était le pédagogue Normand
Maurice.
La pédagogie de Normand Maurice, que j'ai eu
l'occasion d'étudier de manière approfondie, était,
à l'image de l'homme, paradoxale. Le propos
pédagogique était, d'entrée de jeu, traditionnel,
autoritaire et conservateur. Comme pour contrer les
propos lénifiants des pédagogies de complaisance, il lui
fallait vanter rapidement les vertus de l'obéissance, de
l'ordre, de la discipline et du respect de l'autorité.
« J'en vaux la peine »
Contre toute attente, ce type de pédagogie, que les
paradigmes pédagogiques dominants dénoncent comme
attentatoire aux droits et libertés de l'enfant-roi, avait
des effets émancipateurs chez de tels élèves auxquels il
redonnait une confiance en soi perdue dans les couloirs
et les dédales de la polyvalente. Même autoritaire, la
pédagogie céférienne, loin d'écraser l'élève, lui révèle
au contraire qu'il vaut la peine qu'on soit exigeant avec
lui.
En entrevue, des élèves me racontaient que, depuis
qu'ils étaient au CFER, ils avaient le sentiment de
renaître tout simplement parce que les professeurs
prenaient le temps de regarder leurs travaux et de les
commenter sans complaisance, ce qu'on ne faisait plus
avec eux depuis quelque temps déjà à la polyvalente,
où ils ne valaient souvent même plus une remontrance.
« Si les profs du CFER sont exigeants avec moi, me
disait l'un d'eux, ça doit être parce que je suis capable
de faire la job! »
Mais là ne s'arrêtent pas les effets bénéfiques de cette
pédagogie paradoxale. Outre le fait de redonner
confiance à ces poqués de la vie et du système scolaire,
la pédagogie du CFER les invite aussi à quitter le
monde des illusions dans lequel se réfugient trop
souvent les laissés-pour-compte et à faire des projets
d'avenir réalistes, à la mesure de leurs véritables
capacités, redécouvertes et assumées.
Je pense à ces élèves reçus en entrevue qui, à 16 ans,
n'avaient pas l'équivalent d'un cours primaire réussi et
qui, avant d'entrer au CFER, rêvaient de devenir qui
pilote de chasse, qui notaire, qui paléontologue! Au
sortir du CFER, ces mêmes élèves songeaient à devenir
l'un préposé aux pièces dans un grand atelier, l'autre
préposé au recyclage dans une usine et le troisième
préposé à la collecte sur un camion de recyclage. Et,
comble du paradoxe, ils envisageaient tous les trois
l'avenir avec plus d'optimisme que du temps où ils se
berçaient d'illusions.
Cette expérience pédagogique qui dure depuis près de
15 ans témoigne de la capacité des enseignants de
l'école publique d'innover et, peut-être davantage, de
leur attachement aux élèves mis en difficulté par une
école débordée parce que devenue avec le temps le site
d'enfouissement sanitaire par excellence de tous les
problèmes de la société. En ce sens, le Québec doit
beaucoup à des pédagogues comme Normand Maurice.
Antoine Baby
Sociologue, auteur d'un ouvrage qui doit paraître ce
printemps aux Presses de l'Université du Québec sous le
titre Pédagogie des poqués
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Un monde (sous-marin) à découvrir
Titulaire d’un diplôme universitaire en biologie
environnementale, Éric Thibodeau enseigne les
mathématiques aux élèves de 1 re à l’école secondaire
Frenette depuis 1995.
Suite à un colloque sur les sciences auquel il assiste en
1996, Éric décide d’instaurer une activité parascolaire
à caractère environnemental à l’intention des élèves de
son école. Ses intentions de départ se limitent à
mesurer l’état de santé d’un système aquatique, par le
biais de l’analyse des macro-invertébrés et des poissons
qui y vivent. Compte tenu de la proximité de la rivière
du Nord par rapport à l’école, il cible le tronçon situé
entre les ponts Vanier et Castonguay comme premier
site d’observation. Il recrute une quinzaine d’élèves,
âgés entre 12 et 14 ans, et démarre le Projet rivière du
Nord.
En attente de subventions, l’équipe d’Éric se débrouille
avec les moyens du bord. On fabrique des équipements
destinés à recueillir différents spécimens en bordure de
la rivière, qu’on analyse par la suite sous divers aspects.
Peu à peu, le projet se développe et commence à
recevoir des reconnaissances qui lui permettent
d’obtenir de nouveaux appuis financiers. Plusieurs
partenaires locaux contribuent financièrement au
développement du Projet rivière du Nord.
En 2000, le Fonds de l’environnement Shell verse une
subvention de 5 000 $ au Projet rivière du Nord,
permettant l’acquisition d’un bateau Zodiac et d’un
moteur, grâce auxquels l’équipe de recherche peut
dorénavant larguer à une plus grande profondeur, les
cages servant à la capture de spécimens.
Des prix encourageants
En 2001, le Projet rivière du Nord reçoit le Prix Phénix
de l’environnement, dans la catégorie Éducation et
sensibilisation au niveau provincial. En novembre
2003, le CRELA (Conseil régional de l’environnement
des Laurentides) lui décerne son Prix régional en
environnement. Ces diverses reconnaissances
contribuent grandement à confirmer la crédibilité du
projet.
Éric Thibodeau évalue à près de 43 000 $ la valeur des
équipements de toutes sortes dont dispose aujourd’hui
le Projet rivière du Nord. L’inventaire compte
désormais cinq embarcations, diverses caméras et
appareils photographiques sous-marins, un poste
informatique, de même qu’un laboratoire servant aux
analyses d’échantillons d’eau prélevés de façon
régulière. Les données recueillies en marge de ces
analyses constituent la banque de données officielles
de la SEPAQ, entre septembre et juin de chaque
année. La firme AMENATECH de Sherbrooke a
d’ailleurs utilisé ces données dans le cadre d’une étude
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portant sur le rejet des eaux usées de la Rolland. Le
nom du Projet rivière du Nord figure sur le rapport
fédéral en la matière.
Trois volets distincts
En plus d’effectuer des sorties hebdomadaires
systématiques pour procéder à la collecte et à la
comparaison de données, telles que la température, le
pH, la turbidité de l’eau, la vitesse des courants, etc,
l’équipe du Projet rivière du Nord coordonne trois
volets de recherche distincts.
ROPED
Sanctionné par la Biosphère de Montréal, le
programme ROPED consiste à évaluer la qualité d’un
cours d’eau par le biais de l’analyse des espèces qui y
vivent. L’équipe du Projet rivière du Nord procède à la
capture de poissons à l’aide de huit immenses cages
d’aluminium dotées d’une entrée conique à sens unique
et munies de filets de rétention. Ces cages, à l’intérieur
desquelles sont disposés divers appâts, sont immergées
pour une période de 24 heures, après quoi elles sont
ramenées à la surface et vidées de leur
contenu. Il s’agit d’une nouvelle technique de
piégeage, reconnue par les autorités provinciales en la
matière. Le programme J’ADOPTE UN COURS
D’EAU est également affilié au ROPED (RÉSEAU
D’OBSERVATION DES POISSONS EN EAU
DOUCE).
PROJET RÉCIFS
Unique au Québec, le PROJET RÉCIFS constitue une
première en eau douce! Reconnu auprès de la SEPAQ
et de Pêches et Océans Canada, il consiste à implanter
des récifs artificiels, placés délibérément sur le fond
aquatique, de façon à imiter les caractéristiques des
zones rocheuses naturelles. L’objectif visé par cette
opération est d’améliorer l’habitat des poissons qui est
pratiquement inexistant dans certains secteurs de la
rivière du Nord et de favoriser la survie des diverses
espèces, en leur procurant la nourriture et la protection
dont elles ont besoin pour se reposer et se
reproduire.
Trois impressionnantes
structures artificielles de
forme pyramidale, confectionnées
à l’école à l’aide de
caisses de lait et de tuyaux
A.B.S., sont immergées au
centre de la rivière et gardées
en place par des blocs de
béton. La surface des tuyaux a
été rendue rugueuse, afin d’y
favoriser l’adhérence des
micro-organismes. Après deux
ans d’implantation, on
peut observer la formation d’algues, de même
que l’apparition d’espèces juvéniles de poissons,
confirmant qu’une certaine forme de vie commence à
s’installer à même les structures et que diverses espèces
de poissons sont en voie d’y établir leur habitat.
L’évolution du projet est filmée sous l’eau, à l’aide des
équipements dont dispose l’équipe de recherche.
PROJET ÉCREVISSES
Les écrevisses contribuent grandement à nettoyer le
fond des cours d’eau au sein desquels elles vivent. Leur
taux de population est cependant relativement faible à
l’intérieur de la rivière du Nord. Le plus récent volet du
Projet rivière du Nord se déroule depuis 2003, en
collaboration avec la SEPAQ. À l’aide de cages
installées à un intervalle de 4,5 mètres et immergées à
de faibles profondeurs, les élèves capturent des
écrevisses dans le but de les élever et de les reproduire,
pour ensuite les remettre à l’eau. Les spécimens ainsi
recueillis sont gardés à l’intérieur d’un vivier, où ils
sont par la suite mesurés et identifiés à l’aide d’un
numéro qu’on fixe sur leur carapace grâce à une colle
spéciale, avant d’être réintégrés dans leur milieu
naturel.
Grâce aux nombreux volets de recherche développés
par l’équipe d’Éric Thibodeau, l’école secondaire
Frenette est désormais considérée comme École Bleue.
Pour tout voir et tout savoir du Projet rivière du Nord,
visitez le site www.rdn.fr.st
Violaine Lainesse
Agente de développement partenarial
Commission scolaire de la Rivière-du-Nord

PREMIER COLLOQUE DES SERVICES DE GARDE DE LA COMMISSION
SCOLAIRE DE LA RIVIÈRE-DU-NORD
Le 7 janvier dernier, se déroulait le
premier colloque des services de
garde de la Commission scolaire
de la Rivière-du-Nord sous le thème
« L’intervention sous toutes ses
coutures ». Plus de 160 personnes
comprenant des éducateurs, éducatrices
et responsables des services de
garde étaient au rendez-vous pour
commencer du bon pied l’année 2005.
En plus de participer à différents
ateliers tout au long de la journée, un
salon des exposants a été organisé afin
que le personnel puisse explorer du
nouveau matériel ou tout simplement
s’informer sur divers sujets touchant
les enfants. De plus, en après-midi, des
ateliers ont été donnés par des
enseignants en technique d’éducation
à l’enfance du Cégep de Saint-Jérôme.
Les formations nous ont permis
d’apprendre de nombreuses techniques
afin de mieux intervenir auprès des
enfants tout en favorisant le partage et
l’échange entre le personnel des
différents services de garde de la
commission scolaire. Cette journée fut
Journée de l’employeur à Performance Plus
Un franc succès!
Un franc succès pour le Centre de formation
professionnelle Performance Plus qui a organisé
sa deuxième Journée de l’employeur regroupant
plus d’une vingtaine d’établissements du secteur
de la santé des Hautes-Laurentides et
des Basses -Laurentides ainsi que de
l’Outaouais, le 4 février dernier à Lachute.
Les quelques 100 élèves des métiers d’infirmiers
auxiliaires, de préposés aux bénéficiaires et
d’auxiliaires en assistance familiale et sociale,
ont pu remettre leur curriculum vitae aux
représentants des ressources humaines des divers
établissements. On retrouvait tous les
principaux hôpitaux des Laurentides ainsi que
plusieurs centres de soins de longue durée et
centres locaux de services communautaires.
« C’est une chance unique pour nos élèves et
tous l’ont appréciée énormément. Ça leur
évite de faire la tournée des établissements
une fois leur formation terminée », de
souligner Mylène Deschamps, qui
chapeautait le comité organisateur. Plusieurs
élèves ont même obtenu un rendez-vous pour
une entrevue de sélection sur le champ. Nous
voulons, bien sûr, répéter l’expérience l’année
prochaine.
fort appréciée par la majorité et le désir de
revivre l’expérience est présent.
Sincères remerciements :
École de l’Horizon-Soleil
Mme Monique Deschamps, directrice
par intérim
MM. Jacques Roy et Marc Beaudry,
concierges
Mme Danielle Landry, responsable du
service de garde
École Saint-Joseph
Madame Josée Lalonde, responsable du
service de garde, pour sa précieuse
collaboration au salon des exposants
Tous les participants et formateurs pour
leur participation active à la réussite de
cette journée.
En espérant vous revoir lors d’une
prochaine édition!!!
Cathy Beaudoin, organisatrice du
colloque et conseillère pédagogique
service de garde
Les élèves du secteur Santé du Centre de
formation professionnelle Performance Plus ont
rencontré les employeurs de différents milieux
des Laurentides et de l’Outaouais lors de la 2 e
Journée de l’employeur, le 4 février dernier.
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Dans le cadre du carnaval de l’école Jean-Moreau,
les élèves de l’école secondaire Cap-Jeunesse sont
retournés en classe primaire pour s’impliquer auprès des
élèves du second cycle dans un projet multidisciplinaire.
Initialement, lors d’une période de sciences de la nature, les enseignantes
ont invité les élèves à dessiner un flocon de neige. Les élèves ont ensuite
enfilé leur habit de neige pour se diriger à la chasse aux flocons de neige.
Une fois capturés, les flocons étaient observés et décrits par les élèves dans
leur carnet de projet.
Le lendemain, deux élèves
du cheminement particulier,
Stéphanie Bélanger et Kathy
D. Pellerin, ont pris en charge
la suite du projet dans
chacune des six classes
impliquées. L’activité a
débuté par un atelier des
directeurs d’école, M. Éric
Morissette et M. Francis
Charest, sur la fabrication
d’un flocon de neige. Des
photos de vrais flocons de
neige agrandis ont servi à
répondre aux interrogations des enfants.
Puis, nos deux grandes filles ont donné le cours de mathématiques. Le but
était de fabriquer un flocon de neige symétrique en introduisant les notions
de géométrie.
Une fois les six branches fabriquées, l’assemblage de celles-ci donnait
naissance à un flocon de neige multicolore. Grâce à l’engouement que
suscite le travail collectif, les élèves résistants aux tâches scolaires
complexes ont pu se surpasser.
Grammaire et semaine du français
Quand les élèves du secondaire
retournent au primaire!
Pour souligner la semaine du français, la direction a profité de l’occasion
pour valider quelques notions grammaticales auprès des participants. Trois
ateliers ont été offerts : poésie, histoire et conte ainsi que bande dessinée.
Les enseignantes, Martine Nantel, Karine Mainguy, Lucie Gagné, Natacha
Leclerc, Suzie Carrier et Chantal Charois, ont pu compter sur l’appui de 37
élèves du programme d’éducation internationale de 2 e secondaire. Ceux-ci
se sont divisés pour accompagner les élèves dans la réalisation de leur
production écrite portant sur le
sujet : « La merveilleuse histoire d’un
flocon de neige ». Le support offert
par les adolescents de Cap-Jeunesse
se déployait autant pour la
calligraphie, le choix d’idées,
l’organisation du texte que
la syntaxe et la grammaire.
Léa Clermont-Dion, élève de 2 e secondaire, nous
résume l’activité en ses mots : « C’était un véritable plaisir! Le sentiment
d’apporter un sourire sur les lèvres de ces enfants, plus attachants les uns
que les autres, fiers de leurs réalisations en français écrit a été gratifiant. La
tâche n’a pas été facile pour certains enfants, mais nous avons
persévéré! Avec nos encouragements et nos suggestions combinés à leurs
multiples efforts, un poème était né de leur cru après quelques heures. Ce
fut avec fierté qu’un petit me montra avec ses yeux pétillants de joie son
histoire du petit flocon. Notre départ de l’école a été marqué par des
échanges de sourires entre nous et les élèves de Jean-Moreau. Des activités
comme celles-ci on en veut toujours. »
Le partenariat entre l’école primaire et secondaire a constitué la clé
essentielle pour la réussite de ce projet intégrateur. Nous sommes en mesure
de constater l’importance des aspects affectif et relationnel au cours des
différentes étapes d’apprentissage liées à la réalisation de cette activité. Le
jumelage entre des enfants de 8 et 9 ans et des adolescents de 14 ans a eu
un effet boule de neige; il était bon d’apprécier l’hiver et ses flocons!
Eric Morissette
Directeur adjoint
Service d’intervention éducative et d’encadrement
École secondaire Cap-Jeunesse

Remise des bourses de vie étudiante
Le 17 août dernier, lors du deuxième tournoi de golf de la
Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, 20 000 $ ont été
amassés. Ce montant nous a permis de remettre 48 bourses de vie
étudiante de 100 $ chacune aux élèves des écoles primaires du
secteur Argenteuil et 151 bourses aux élèves des écoles primaires
du secteur Saint-Jérôme.
Étant donné que la commission scolaire a à cœur la réussite de ses
élèves, le programme de bourses de vie étudiante vient soutenir et renforcer leur motivation scolaire, valoriser leurs
efforts et leur ténacité en leur permettant de participer à un projet à caractère éducatif, culturel ou sportif. Ce programme
a été rendu possible grâce à la grande générosité de nos partenaires.
Secrétariat général
5 000 $ remis aux ensembles musicaux
Le 17 janvier dernier, pour une sixième année consécutive, le Club Richelieu a versé une contribution de 2 500 $
encourageant ainsi la cause de la musique dans nos écoles.
Comme par le passé, la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord a
ajouté le même montant, soit 2 500 $ qui porte le don total à 5 000 $
distribué de façon égale aux polyvalentes Saint-Jérôme et Lavigne ainsi
qu’aux écoles secondaires suivantes : Mgr-Lacourse, Frenette,
Saint-Stanislas, Cap-Jeunesse et nouvelle école secondaire Lafontaine.
La contribution du Club Richelieu vient manifester son engagement à
la cause de la musique et nous les remercions de leur appui et de leur
soutien.
Secrétariat général
« L’école Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, une école du monde »
Le programme d’éducation internationale, programme régional offert au primaire à
l’école Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, a été évalué en avril 2004 par des
membres de l’Organisation du Baccalauréat International dont le siège social est à
Genève en Suisse.
C’est avec beaucoup de fierté que nous vous annonçons que, suite à une
évaluation très positive, notre école a obtenu l’autorisation officielle de cet
organisme de continuer à dispenser leur programme au primaire.
Notre école fait maintenant partie de la grande famille des écoles du Baccalauréat
International dans le monde.
Suzanne Hébert, directrice
Carole Goudreau, directrice adjointe
www.csrdn.qc.ca