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■Htltlll LE 3 DECEMBRE 1933 IIIMIIHIIIMIIIIIlIMMIIIIIIIIIIIIIIIIMIlIMMIIIIIIIIIlimilllHIMIimillllllllllllllllll 7 Illllilllllllllllllllllllllllllllilllllllllllllltlllllllllllll^/I'MIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII DIMANCHE-ILLUSTRÉ IIIIIHMl<br />
PROCHAIN NUMÉRO<br />
Aventurer Moderne-r<br />
NiSSON<br />
CHAPITRES PARUS<br />
geait vers un repaire d'émigrés<br />
chinois. Non loin de là<br />
est une colonie russe. Pol<br />
Givrine cherche à s'y renseigner,<br />
mais en vain. 11 rentre<br />
à Paris avec plus d'espoirs<br />
que de renseignements précis.<br />
Sur ces entrefaites, il<br />
rencontre Marie-Rose qui<br />
lui annonce l'assassinat<br />
d'un garde de Qavellier, en<br />
Auvergne. Ce crime aurait<br />
rapport avec l'affaire Jardevin.<br />
Pol Givrine se décide<br />
à partir pour l'Auvergne<br />
avec son ami Jacques<br />
Ecortey. Auparavant,<br />
retournant à Billancourt,<br />
il y est victime d'un mystérieux<br />
attentat. (Lire<br />
Dimanche - Illustré, depuis<br />
le numéro du 15 octobre.)<br />
main à Griotte ou la préserver d'un<br />
branchage.<br />
Au bout de dix minutes de marche<br />
pénible, ils arrivèrent enfin<br />
en terrain découvert. Il ne pleuvait<br />
plus, la lande terne s'étendait devant<br />
eux. Sur la droite, à trois<br />
cents mètres, environ une dépression<br />
faisait deviner les marais. Des<br />
nuages bas encombraient le ciel,<br />
des vapeurs traînaient sur le sol.'<br />
Un frisson secoua la jeune fille.<br />
— Dieu ! que c'est triste ! murmura-t-elle.<br />
■— Lugubre, fit Pol Givrine.<br />
En avant Jacques Ecortey marchait,<br />
l'œil aux aguets, incliné vers<br />
le sol. Il se dirigeait du côté des<br />
marais.<br />
— Que cherche-t-il ? sé demandait<br />
le reporter.<br />
Mais soudain, Marie-Rose lui<br />
Saisit le bras avec un cri étouffé.<br />
-— Là, là ! faisait-elle.<br />
Il regarda dans la direction<br />
qu'elle lui montrait : rien, il ne vit<br />
rien que quelques maigres sapins<br />
en bordure de la forêt, mais un sursaut<br />
de Griotte en lui faisant détourner<br />
la tête, lui montra à dix<br />
pas à peine, trois ombres falottes<br />
qui se mouvaient sans bruit, des<br />
ombres ou des brouillards.<br />
— Les hommes gris ! soupira-tell<br />
e dans un souffle.<br />
Il se jeta en avant, les bras étendus...<br />
Déjà ces formes vagues s'effaçaient,<br />
se résorbaient dans l'ombre<br />
des sapins.<br />
— Mais non, dit Pol d'une voix<br />
mal .assurée. Il n'y a personne, je<br />
Vous assure.<br />
— Excùsez-moi, j'avais cru voir,<br />
balbutia Marie-Rose... Et encore<br />
là,' tenez, voyez, ils se rapprochent.<br />
Les vapeurs flottantes semblaient<br />
Se jouer d'eux, tantôt opaques et<br />
blanches, tantôt : se fondant dans,<br />
l'espace.<br />
Une seconde fois, échappant à<br />
la jeune fille qui voulait le retenir,<br />
Pol Givrine s'élança prêt à saisir...<br />
Ses mains s'agitèrent dans le vide.<br />
I— Vous voyez bien, mademoiselle<br />
Griotte, ce sont des nuages<br />
au ras du sol, rien que des nuages,<br />
il ne faut pas...<br />
Mais lui-même tressaillit, la parole<br />
coupée.., Faible, mais distinct,<br />
un frôlement glissait entre les branches.<br />
— J'ai peur ! haleta Griotte.<br />
— Jacques ! Jacques ! cria le reporter,<br />
est-ce toi ?<br />
Personne ne répondit.<br />
Le glissement furtif se précipita,<br />
se perdit dans la forêt.<br />
Pol Givrine s'efforça de recouvrer<br />
son sang froid pour calmer sa<br />
compagne.<br />
— C'est un animal, sans doute,<br />
dit-il. H ne faut pas être aussi nerveuse.<br />
Nous ne courons aucun danaer,<br />
je vous l'affirme.<br />
" _ Et Cloquet? C'est par ici<br />
qu'on l'a trouvé mort... ou tué...<br />
Pol Givrine saisit son bras.<br />
— Je vous garantis qu'il ne vous<br />
arrivera rien. Mais ces brouillards<br />
dans cette lande déserte, c'est sinistre,<br />
Jacques a eu tort de vous<br />
entraîner ici, {e vais vous reconduire<br />
au taxi, je voudrais seulement<br />
l'avertir. Il n'aurait pas dû<br />
marcher si vite en avant.<br />
De nouveau, il appela :<br />
—• Jacques ! Ohé Jacques ! Oh !<br />
Oh!<br />
Cette fois, une réponse ouatée<br />
leur arriva à travers le brouillard<br />
et presque aussitôt, émergea une<br />
forme imprécise.<br />
Pol sentit sous son bras frémir le<br />
bras de Marie-Rose et il resserra<br />
aussitôt son étreinte.<br />
— Pourquoi ne venez-vous pas ?<br />
demanda Jacques en s'approchant.<br />
Vous est-il arrivé quelque chose ?<br />
— Non, rien fît Pol Givrine,<br />
après une seconde d'hésitation. Et<br />
toi?<br />
— Moi non plus, fit-il, ces nuages<br />
sont hallucinants.,<br />
Il était très pâle et sa voix mal<br />
affermie. Les yeux de Griotte cherchèrent<br />
les siens, mais il détourna<br />
la tête.<br />
— Voulez-vous, quand même,<br />
venir avec moi jusqu'au marais ?<br />
demandat-il humblement.<br />
— Pourquoi quand même ? fit<br />
Pol Givrine avec humeur. Quand<br />
même, quoi ? Tu as filé comme un<br />
lièvre, mademoiselle ne pouvait pas<br />
courir ; avec cette brume on n'y<br />
voit pas à deux pas ; il y a des<br />
pierres, des souches qui sortent de<br />
terre. Ce n'est, vraiment pas une<br />
promenade à offrir à une jeune fille<br />
après une huit de chemin de fer...<br />
— Tu as raison, et je vous fais<br />
toutes mes excuses, mais je dois<br />
absolument venir voir les abords<br />
du marais, et vous qui connaissez<br />
le pays, mademoiselle...<br />
— Oh! par un témps pareil! je<br />
ne connais rien, protesta Marie-<br />
Rose.<br />
—- Vous saurez bien pourtant,<br />
des deux marais voisins reconnaître<br />
celui qui est à votre grand'père.<br />
— Ça oui, je crois, bien qu'ils<br />
se ressemblent beaucoup. En plein<br />
jour, ce serait facile, mais...<br />
—■ C'est tout ce que je vous demande,<br />
dit vivement Ecortey sans<br />
l'écouter davantage. J'ai bien un<br />
plan, mais tout se confond aujourd'hui<br />
dans ce brouillard, et j'ai<br />
peine à m'y reconnaître.<br />
Ils arrivaient, en effet, en terrain<br />
marécageux, le sol spongieux s'enfonçait<br />
sous leurs pas, par place<br />
luisaient de petites flaques d'eau.<br />
— Attention, dit Marie - Rose,<br />
nous approchons et par endroits<br />
les marais sont profonds.<br />
Avec son parapluie elle fâtait le<br />
terrain.<br />
— Il y a deux grands marais,<br />
mais des petits tout autour, on ne<br />
les voit pas bien. Je me souviens<br />
que Cloquet me guidait dans ce dédale.<br />
Il y a des passages, je ne suis<br />
pas sûre de les reconnaître.<br />
— Mais, dit Pol Givrine, que<br />
diable veux-tu aller faire dans ces<br />
marais ? Ce n'est même pas là qu'on<br />
a trouvé le cadavre. Nous avons<br />
dû dépasser l'endroit.<br />
— Attendez, fit Ecortey, sans<br />
accorder la moindre attention à la<br />
sage remarque du reporter.. J'ai<br />
mon plan, nous allons bien voir.<br />
Il tira de sa poche un grand papier<br />
collé sur toile, strié de liqnes<br />
et de pointillés rouges et bleus.<br />
Quelques croix noires semblaient<br />
avoir unè particulière importance.<br />
— Voilà, dit-il, ces croix doivent<br />
se retrouver fichées dans la terre,<br />
ce sont des points de repère.<br />
— Pour repérer quoi ? questionna<br />
encore Pol. Tu ferais mieux<br />
d'aller voir le cadastre à la mairie<br />
et de revenir cet après-midi avec<br />
le garde-champêtre, si tu tiens à<br />
connaître personnellement les limites<br />
de la propriété Dambri. On<br />
gèle ici, mademoiselle est trempée,<br />
c'est absurde...<br />
Il ne cachait pas son mécontentement.<br />
— Enfin, dit Griotte conciliante,<br />
puisque nous avons tant fait que<br />
de venir, regardons votre plan,<br />
monsieur, et cherchons vos croix.<br />
Tous les trois se penchèrent sur<br />
le papier que Jacques tenait étendu<br />
sous ses yeux.<br />
Elle n'acheva pas, secouée soudain d'un frisson nerveux. « Il g a quelqu'un... il y a quelqu'un<br />
derrière nous t murmura-t-elle d'une voix étranglée /... Je le sens... j'en suis... Ah!... ah!...<br />
jeune fille, après une minute d'exavère commencèrent à sonner, à — Alors, je vais apporter, le<br />
men, le nôtre est plus à gauche. Les grands coups espacés qui tombaient café ! Et puis vous devriez dormir<br />
croix sont entre...<br />
comme des larmes.<br />
un moment...<br />
Elle n'acheva pas, secouée sou- Alors, brusquement, se prenant La jeune fille se se fit pas.prier;<br />
dain d'un frisson nerveux. par la main, les trois jeunes gens les émotions diverses de la matinée,<br />
— H y a quelqu'un, il y a 'quel- s'enfuirent vers le Bois-Mort, le bien plus que la nuit en chemin de<br />
qu'un derrière nous ! murmura-t-elle sentier broussailleux, la routé,- l'au- fer, 1 avaient exténuée.<br />
d'une voix étranqlée. Je le sens, j'en to qui les ramènerait dans un monde Aussi, dès. que les jeunes gens<br />
suis... Ah !... ah !...<br />
habité.<br />
m<br />
l'eurent laissée seule, s'étendît-elle<br />
Elle n'avait pas achevé que d'in-<br />
avec volupté sur le grand lit moelnombrables<br />
mains s'abattaient sur<br />
leux que Mélie avait recouvert d'un<br />
eux, des mains menues et agiles<br />
drap parfumé de lavande.<br />
comme des mains de singe, elles<br />
De leur côté, Jacques et Pol<br />
s'agrippaient à leurs bras, à leurs<br />
n'étaient pas fâchés de se retrou-<br />
jambes, glissaient sur leurs visages,<br />
ver seuls et de pouvoir parler libre-<br />
accrochaient leurs cheveux, fouil- A cérémonie funèbre s'était dément des singuliers événements de<br />
laient leurs poches en un clin d'œil, roulée au milieu d'une grande la matinée.<br />
arrachaient le plan des doigts cris- L affluence.<br />
— Eh bien ? fit Pol Givrine, auspés<br />
d'Ecortey ; elles étaient partout De toute la région on était sitôt que, pardessus relevés jus-<br />
ces mains, froides et fuyantes, et venu rendre avec empressement ce u'au menton, ils se trouvèrent hors<br />
pourtant ils ne voyaient rien. Un suprême hommage au pauvre Clo- s: e l'auberge.<br />
épais nuage noir les enveloppait, les quet, non seulement parce qu'il — Eh bien, ce sont les mêmes...<br />
empêchant de voir leurs agresseurs était connu, aimé et estimé dans — Qu'au Panthéon... je n'en<br />
les empêchant de se distinguer eux- tout le pays, mais aussi parce que doute pas. Mais que diable nous<br />
mêmes. L'attaque avait été si brus- sa mort soudaine et quelque peu veulent-ils ?<br />
que qu'ils étaient frappés de stu- mystérieuse inspirait une compas- ; — Là-bas, je ne sais pas... le papeur<br />
et d'angoisse, incapables de se sion mêlée d'inquiétude et de cuquet de thé... peut-être... Ici ? le<br />
défendre, muets d'horreur. Et riosité. Le docteur Vrayron, ap- plan !<br />
comme l'opaque nuage noir les capelé à donner son avis, n'avait pu — Mais qu'est-ce que ce plan,<br />
chait les uns aux autres, chacun se prononcer bien nettement sur enfin, pour lequel tu as tenu, bon<br />
pouvait se croire seul, isolé, séparé cette fin subite ; ce n'était ni une gré malgré à nous entraîner à_ ces<br />
de ses compagnons, livré sans re- rupture d'anévrisme, ni une con- damnés marais ?... Réponds, qu'estcours<br />
à ces étranges et mystérieux gestion cérébrale... D'autre part, on ce que cela signifie ?..: Ce n'est pas<br />
ennemis.<br />
n'avait relevé aucune trace de avec moi, Jacques, aue tu vas faire<br />
Cela ne dura que deux minutes, coups ou blessures. Les autorités des cachotteries... Tu sais quelque<br />
mais ces minutes leur parurent des locales n'avaient pas jugé bon de chose.<br />
siècles, deux minutes d'odieux frô- demander l'autopsie, et comme Le jeune homme secoua la tête.<br />
lements, de bruissements, d'enve- Cloquet était un vieux célibataire — Je ne sai3 rien, j'entrevois<br />
loppements invisibles, de sourds sans proche famille, on avait célé- quelque chose... peut-être... ou plus<br />
chuchotements, deux minutes d'ébré les obsèques, très convenables exactement, M. Dambri, qui m'a<br />
pouvante et de muette terreur. et très recueillies, sans plus appro- imposé la plus stricte discrétion.<br />
Puis tout s'effaça, tout se tut, et fondir les causes du décès. Bien des D'ailleurs, je ne pourrais rien te<br />
aussi soudainement qu'il s'était gens, pourtant, au sortir du cime- dire à présent. Il est deux heures,<br />
abattu sur eux, l'essaim humain tière, hochaient la tête et chucho- je vais lui téléphoner, c'est convenu<br />
s'évanouit, l'épaisse brume noire taient à voix basse.<br />
avec lui.<br />
s'allégea, s'amincit et disparut, ne Marie-Rose, émue, troublée et<br />
— Laisse-moi parler d'abord à<br />
laissant plus sur la lande que les fatiguée, avait demandé une cham-<br />
mon journal, veux-tu? J'en ai pour<br />
traînées livides des brouillards disbre à l'auberge du village et s'y<br />
persés. Peu à peu, les trois silhouet- était fait servir à déjeuner avec ses<br />
dix minutes, et ensuite je retournetes<br />
dés jeunes gens émergèrent de deux compagnons. La maison de<br />
rai à l'auberge.<br />
ces vapeurs. Ils se regardaient pé- son grand'père, distante de huit — Accordé, fit Jacques avec un<br />
trifiés, anéantis, n'osant proférer cents mètres du petit bourg, était<br />
sourire indulgent... à condition<br />
une parole.<br />
trop froide, fermée depuis des mois, pourtant qu'on ne fasse trop atten-<br />
Avaient-ils rêvé ? Les autres pour qu'elle y cherchât un refuge. dre la communication.<br />
avaient-ils été victimes du même De plus, c'était Cloquet qui en Pol Givrine s'imposa de ne re-<br />
mirage, de cet hallucinant vertige? avait la garde et les clefs étaient joindre Mlle Gavellier qu'à deux<br />
A présent qu'autour d'eux, dans restées dans la maison mortuaire heures et demie, ça lui parut un<br />
cette vaste lande, tout était si calme aux volets clos maintenant. temps bien suffisant accordé au<br />
et si désert, que restait-il du cau- Le repas s'achevait, un copieux sommeil.<br />
chemar à peine achevé ? Où était et substantiel repas qui dépassait Aussi fut-ll un peu étonné lors-<br />
le rêve ? Où étyii la réalité ? de beaucoup l'appétit des trois qu'une voix dolente l'eût invité à<br />
Ils demeuraient immobiles, silen- jeunes gens, mais auquel, en bas, entrer de trouver la jeune fille étencieux,<br />
comme frappés de paralysie- dans la grande salle basse et surdue sur le lit, toute enroulée dans<br />
Ce fut Jacques Ecortey qui se chauffée, on faisait grand honneur. sa couverture de voyage.<br />
reprit le premier. Lentement il re- -— Non, vraiment, je ne puis Elle ne fit pas mine de se lever<br />
mua les bras, la tête, regarda au- plus, dit Marie-Rose en repoussant en le voyant, mais elle lui sourit et<br />
tour de lui, distingua sous les son assiette emplie d'une épaisse d'un geste las, lui tendit la main.<br />
brouillards traînants, les flaques crème au chocolat.<br />
-— Ce n'est pas encore l'heure<br />
d'eau, la dépression verdâtre des<br />
•— Mademoiselle n'a rien mangé, de partir, n est-ce pas ? Je voudrais<br />
marais proches.<br />
protesta, l'air navré, la fille aînée me reposer encore, dit-elle, comme<br />
— Je n'ai plus mon plan, dit-il de l'aubergiste qui avait tenu à pour s'excuser. Je crois que j'ai un<br />
enfin d'une voix éteinte... servir elle-même la « jeune demoi- peu de migraine. La nuit de chemin<br />
Pol Givrine, l'air encore hébété, selle » connue et aimée dans tout de fer, ce n'était rien, mais la ma-<br />
eut un geste vague d'impuissance. le pays. Prenez au moins des bistinée, toute la matinée... fit-elle en<br />
Ils jetèrent un regard machinal aucuits, des pommes, des châtaignes insistant sur les derniers mots.<br />
tour d'eux, comme pour le chercher, au lait caillé. C'est bon.<br />
CLAUDE NISSON.<br />
mais ils savaient bien qu'ils ne le — Très bon, Mélie, mais vous<br />
retrouveraient pas.<br />
nous avez fait un tel festin ! Je n'ai (Illustrations dé G DUTRIAC.)<br />
— Voici votre marais, dit la î Au loin, les cloches de Saint-Syl- plus faim, je vous assuie,<br />
(A suivre.).