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FACTEURS DE RISQUES ET ASSURANCES
3.1.2.2 Secteur TV
Le secteur de la télévision reste fortement concentré et dominé notamment par les groupes TF1
et M6 qui captent la grande majorité des revenus publicitaires.
Concernant les chaînes d’information en particulier, BFMTV est concurrencée uniquement par
I>Télé à ce jour. Le CSA a reconnu courant 2011 l’impossibilité pour LCI de passer en gratuit
dans l’état actuel de la législation. Cependant, une telle éventualité ne peut être totalement
exclue et viendrait nécessairement réduire la part d’audience et la part de recettes publicitaires
de BFMTV.
Les nouveaux modes de consommation des médias et de l’information en particulier,
l’émergence de la télévision connectée pourraient réduire la consommation de la TNT et par
conséquent l’audience et le chiffre d’affaires de BFMTV.
3.1.2.3 Secteur du Pôle NextInteractiveMedia
(i) Internet
Le marché internet sur lequel intervient le Groupe est un marché en forte évolution. La
concurrence pour rechercher de nouveaux utilisateurs, annonceurs et marchands est intense et
est appelée à s’intensifier de façon significative ces prochaines années.
La capacité à générer une audience élevée repose notamment sur la notoriété de la marque, la
qualité des services proposés et une expertise technique et marketing.
La multiplicité des offres sur les segments de marché occupés par le Groupe et la présence
d’acteurs très importants pourraient contraindre le Groupe à investir massivement afin de rester
compétitif et capter une audience élevée.
L’audience internet de l’ensemble du Groupe peut être amenée à fluctuer en fonction du
référencement de ses sites dans les moteurs de recherche.
Le développement des supports tablettes et smartphones pourrait réduire le volume de
téléchargement de logiciels sur internet dont le site 01net.com tire une large partie de son
audience et de son chiffre d’affaires.
(ii) Presse
Le secteur de la presse, notamment la presse high-tech, connaît actuellement un déclin important
lié à la multiplication des offres médias et au développement d’internet et des offres mobiles
(smartphones, tablettes). Cette crise affecte les revenus publicitaires et de diffusion de l’activité
presse du Groupe.
3.1.3 Dépendance vis-à-vis des clients
Le 1 e annonceur, tous secteurs confondus, représente environ 2,0% du total des recettes
publicitaires du Groupe. Les 5 premiers annonceurs représentent quant à eux environ 8,8% de
ces mêmes recettes publicitaires totales du Groupe (contre 10% en 2010).
Au 31 décembre 2011, 20 annonceurs représentent 27,4% du chiffre d’affaires publicitaire net
radio du Groupe, (contre 30,6% en 2010) ce qui est conforme aux normes du secteur. Parmi ces
20 annonceurs, 10 d’entre eux représentent 17,4% du chiffre d’affaires (contre 20,3% en 2010), 5
annonceurs représentent 11% du chiffre d’affaires (contre 13,1% en 2010) et le premier
annonceur représente quant à lui 3,2% du chiffre d’affaires (contre 1,2% en 2010). Ces chiffres
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