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Thèse intention 2.1 (post) - Ostéopathie Mascouche

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Chapitre 2 Revue de littérature 1 re partie<br />

et l’exploration d’une vérité plus vaste, la majorité de l’établissement scientifique a préféré<br />

simplement tirer le rideau sur toutes ces observations. » (Tiller, Dibble, Kohane, 2001,<br />

386) T<br />

Il faut donc éviter l’erreur mentionnée par Wayne Jonas, médecin. « Certains scientifiques prennent<br />

donc pour acquis que si la science actuelle n’est pas en mesure d’expliquer le processus de guérison,<br />

celui-ci ne peut être validé. C’est une perspective qui va profondément à l’encontre des principes de la<br />

science. Nous avons tendance à croire que la vérité scientifique est absolue. » (Jonas, Crawford,<br />

2003, 182) T<br />

Comme nous pourrons le voir plus loin par les conclusions de recherches de Braud, les implications<br />

des découvertes dans le domaine de l’<strong>intention</strong> et de la conscience sont si lourdes que c’est toute la<br />

démarche scientifique qu’il faudrait reconsidérer de fond en comble. Ce que bien sûr personne n’est<br />

actuellement prêt à faire.<br />

« Les constituants ultimes de l’univers peuvent rester liés entre eux en ignorant les<br />

distances qui les séparent à nos yeux : tels sont les enseignements de la physique<br />

quantique, confirmés par les récentes expériences. Cependant, ces données<br />

fondamentales restent ignorées de la plupart de nos contemporains, y compris de<br />

nombre de scientifiques non physiciens. La philosophie de base de notre civilisation reste<br />

le matérialisme mécaniste : les idées simples (voire simplistes) ont une force redoutable,<br />

et leurs échecs n’impressionnent que les spécialistes. » (Ortoli, Pharabod, 2004, 125)<br />

À la lumière de ses réflexions et de ses découvertes, Tiller nous suggère une avenue de travail que<br />

plusieurs chercheurs empruntent actuellement.<br />

« La séparation de l’esprit et de la science, réalisée il y a plusieurs siècles, fut une très<br />

importante décision. Nous avons pu ainsi apprendre comment faire de la science. Mais<br />

nous l’avons maintenant appris et nous pouvons désormais nous engager dans la tâche<br />

plus noble consistant à apprendre à faire de la science en incluant la conscience dans<br />

l’expérience. » (Tiller in Arntz, Chasse, Vicente, 2006, 210)<br />

La difficulté consiste à concilier les deux, science et conscience. Conjuguer l’infiniment objectif avec<br />

l’infiniment subjectif. Quelques téméraires osent s’avancer sur cette voie au risque d’être discrédités<br />

par leurs pairs. Et leur courage est important car :<br />

« Durant les périodes de révolution scientifique, c’est-à-dire quand un paradigme établi<br />

est de plus en plus sur la sellette, les fables des chercheurs avant-gardistes acquièrent<br />

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