Activité d'histoire des sciences sur le développement du modèle ...
Activité d'histoire des sciences sur le développement du modèle ...
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Description de l’activité<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong><br />
<strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique<br />
Mo<strong>du</strong><strong>le</strong> 1 : Propriétés et structure<br />
Objectif terminal 4 : Le modè<strong>le</strong> atomique<br />
Jeu de rô<strong>le</strong> conçu par Cathy Delis<strong>le</strong> et Michel Dumont<br />
Université Laval<br />
Hiver 1999<br />
Cette activité de synthèse prend la forme d’un jeu de rô<strong>le</strong> qui se dérou<strong>le</strong> <strong>sur</strong> une période de cours. Les<br />
personnages joués sont Démocrite, Aristote, John Dalton, Joseph John Thomson, Ernest Rutherford et<br />
Niels Bohr. Chaque équipe représente un de ces personnages et chaque membre tient un rô<strong>le</strong> distinct,<br />
soit celui de présentateur, d’acteur ou de <strong>des</strong>sinateur.<br />
La présente activité a été conçue pour un groupe de 25 élèves. Il est cependant possib<strong>le</strong> d’intro<strong>du</strong>ire<br />
<strong>des</strong> personnages supplémentaires au jeu de rô<strong>le</strong>. Par exemp<strong>le</strong>, vous pourriez choisir de laisser par<strong>le</strong>r<br />
James Chadwick de la découverte <strong>du</strong> neutron, Max Planck de la théorie <strong>des</strong> quanta, Henri Becquerel de<br />
la découverte de la radioactivité, etc. Bien que ces personnages n’aient pas élaboré de modè<strong>le</strong><br />
atomique, <strong>le</strong>urs travaux ont permis à Rutherford et à Bohr de construire <strong>le</strong> <strong>le</strong>ur.<br />
Une dernière possibilité est de discuter <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique actuel, selon <strong>le</strong>quel <strong>le</strong>s protons et <strong>le</strong>s<br />
neutrons sont formés de quarks.<br />
Dérou<strong>le</strong>ment<br />
Les présentateurs exposent <strong>le</strong> contexte dans <strong>le</strong>quel ont évolué <strong>le</strong>s acteurs, qui, pour <strong>le</strong>ur part,<br />
décrivent <strong>le</strong>urs apports au modè<strong>le</strong> atomique. Enfin, <strong>le</strong>s <strong>des</strong>sinateurs sont responsab<strong>le</strong>s de repro<strong>du</strong>ire au<br />
tab<strong>le</strong>au <strong>le</strong> <strong>des</strong>sin <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> élaboré. Suite à l’exposé de l’acteur de l’équipe, <strong>le</strong> <strong>des</strong>sinateur doit<br />
expliquer brièvement <strong>le</strong>s éléments de son <strong>des</strong>sin. Pour rendre l’activité plus amusante, vous pouvez<br />
suggérer aux élèves de concevoir un costume pour l’acteur de <strong>le</strong>ur équipe.<br />
Équipement nécessaire<br />
♦ tab<strong>le</strong>au avec craie ou crayon<br />
♦ costumes (si désirés)<br />
Note<br />
Dans <strong>le</strong>s pages qui suivent, vous trouverez <strong>des</strong> textes déjà préparés pour chacun <strong>des</strong> rô<strong>le</strong>s à jouer. Si<br />
vous préférez plutôt laisser <strong>le</strong>s élèves préparer <strong>le</strong>s <strong>le</strong>urs, ils peuvent consulter <strong>le</strong>s biographies de<br />
chercheurs qui se trouvent <strong>sur</strong> <strong>le</strong> site Internet OPUS à cette adresse :<br />
http://www.fsg.ulaval.ca/opus/scphys4/comp<strong>le</strong>ments/matiere.shtml.<br />
© Chaire CRSNG/Alcan pour <strong>le</strong>s femmes en <strong>sciences</strong> et génie au Québec<br />
Vous avez <strong>le</strong> droit de repro<strong>du</strong>ire et de distribuer ce document à <strong>des</strong> fins strictement é<strong>du</strong>catives.<br />
Il ne doit cependant pas être intégré à un recueil de textes ou d’exercices ou utilisé à <strong>des</strong> fins lucratives.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 1
Présentateur 1<br />
Démocrite (v. 460-v. 370 av. J.-C.)<br />
Démocrite est un philosophe grec qui a vécu 400 ans avant Jésus-Christ.<br />
Démocrite<br />
Démocrite a été influencé par son maître, Leucippe, qui, dit-on, est <strong>le</strong> fondateur de la théorie<br />
atomiste. Leucippe a été <strong>le</strong> premier à dire que « tout est composé de particu<strong>le</strong>s insécab<strong>le</strong>s, qui<br />
matériel<strong>le</strong>ment sont toutes semblab<strong>le</strong>s. » Selon Leucippe, <strong>le</strong>s atomes se distinguent entre eux par la<br />
figure, la situation et l'agencement d'un composé.<br />
Démocrite est parti de la théorie atomiste pour établir <strong>le</strong> système <strong>du</strong> matérialisme. Il établit donc une<br />
théorie de la discontinuité de la matière.<br />
Présentateur 2<br />
Selon lui :<br />
1. L'âme est constituée d'atomes subtils, tout comme <strong>le</strong>s choses qui nous entourent.<br />
2. Il ne croit pas en la théorie de la création, pour lui cette idée est contradictoire car rien ne naît<br />
de rien.<br />
3. Tout ce qui existe est constitué d'atomes et de vide. Rien n'existe en dehors de l'atome et <strong>du</strong><br />
vide.<br />
4. Les atomes sont en nombre infini, emportés vers <strong>le</strong> bas dans un mouvement de chute.<br />
5. Et la rencontre <strong>des</strong> atomes pro<strong>du</strong>it <strong>des</strong> tourbillons dont certains deviendront <strong>des</strong> mon<strong>des</strong><br />
éphémères.<br />
Un autre philosophe grec <strong>du</strong> temps de Démocrite, Épicure, a précisé que l'atome était invisib<strong>le</strong> et que<br />
c'était l'atome qui constituait l'élément commun à la physique et à la psychologie.<br />
Laissons maintenant la paro<strong>le</strong> à Démocrite.<br />
Acteur<br />
Bonjour chers collègues de l'Académie,<br />
Moi, Démocrite, je suis venu vous présenter ma théorie atomiste, théorie de la matière discontinue.<br />
Selon moi, la matière est constituée de vide. El<strong>le</strong> est faite de particu<strong>le</strong>s séparées, tout comme <strong>le</strong> sab<strong>le</strong><br />
qui est composé de grains. Ainsi, la matière est constituée de particu<strong>le</strong>s, c'est-à-dire d'unités infiniment<br />
petites qui ne peuvent pas être divisées.<br />
L'arrangement et la disposition <strong>des</strong> atomes peuvent différer dans la matière. Ces différents<br />
arrangements expliquent <strong>le</strong>s différentes caractéristiques d'une substance par rapport à une autre.<br />
Prenez par exemp<strong>le</strong> l'or et <strong>le</strong> bois. Ces deux substances possèdent <strong>des</strong> caractéristiques différentes, mais<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 2
Démocrite<br />
sont composées d'atomes identiques. Cependant, l'or est plus lourd que <strong>le</strong> bois, parce que <strong>le</strong>s atomes de<br />
l'or sont plus rapprochés que <strong>le</strong>s atomes <strong>du</strong> bois. L'or est donc une matière plus dense que <strong>le</strong> bois.<br />
Selon moi, il y a une limite au nombre de fois qu'un objet peut-être divisé sans que sa substance ne soit<br />
modifiée. Cette particu<strong>le</strong> indivisib<strong>le</strong> de base, je lui ai donné <strong>le</strong> nom d'atome.<br />
Voilà mes amis, ce que je pense de l'infiniment petit. Constatez comme ma théorie <strong>sur</strong> la discontinuité<br />
de la matière est si bien pensée et réfléchie.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 3
Présentateur 1<br />
Aristote (384-322 av. J.-C.)<br />
Aristote<br />
Aristote a vécu un peu après Démocrite soit en 350 avant J-C. Il était un philosophe influent à son<br />
époque et il n'acceptait pas <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> de la discontinuité proposé par Démocrite.<br />
Selon lui, <strong>le</strong> vide ne peut pas exister. Il croyait en la théorie de la continuité. À cette époque, en<br />
Grèce, il y a confrontation entre <strong>le</strong>s idées d'Aristote et cel<strong>le</strong>s de Démocrite. Pour Aristote, dans la<br />
matière, l'essence n'existe qu'en puissance et el<strong>le</strong> parvient à la réalité que par la forme. Ainsi, selon lui,<br />
la matière a une forme qui est l'âme.<br />
Aristote croyait que <strong>le</strong> premier moteur de la matière était Dieu. Cependant, il affirmait que Dieu<br />
n'intervenait jamais dans <strong>le</strong> cours <strong>du</strong> monde, c'est-à-dire qu'il n'exerçait aucune influence.<br />
Présentateur 2<br />
Il est important de noter que Démocrite, Aristote et <strong>le</strong>urs collègues n'étaient pas <strong>des</strong> scientifiques, mais<br />
plutôt <strong>des</strong> philosophes. Les concepts qu'ils élaboraient étaient <strong>le</strong> fruit d'une réf<strong>le</strong>xion plutôt que d'une<br />
expérimentation. Il faudra attendre prêt de 2000 ans avant qu'on ne dépasse <strong>le</strong> stade de la réf<strong>le</strong>xion<br />
pour passer aux sta<strong>des</strong> de l'observation et de l'expérimentation. Pendant ces deux millénaires nous<br />
avons cru à la théorie de la continuité d'Aristote, puisque ce dernier avait été plus influent que<br />
Démocrite à l'époque de l'Antiquité grecque. Au Moyen-Âge, il était même interdit de croire en la<br />
théorie de la discontinuité, car on risquait d'être excommunié de l'Église catholique.<br />
Écoutons maintenant notre ami Aristote, l'homme qui a influencé la pensée de la majorité <strong>des</strong> hommes<br />
pendant près de 2000 ans.<br />
Acteur<br />
Il y a un certain Démocrite qui a essayé de répandre une théorie de la discontinuité de la matière.<br />
Selon moi, <strong>le</strong>s propos qu'il avance sont faux. On ne peut pas supposer que la matière est composée<br />
d'atomes libres aux arrangements multip<strong>le</strong>s. Admettre cette hypothèse, c'est admettre la possibilité<br />
d'un vide entre <strong>le</strong>s atomes. Serait-ce possib<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s êtres humains soient constitués de vide? Puisque<br />
nous nous voyons <strong>le</strong>s uns <strong>le</strong>s autres, nous pouvons constater faci<strong>le</strong>ment que nous sommes p<strong>le</strong>ins. Il est<br />
impossib<strong>le</strong> que la matière soit discontinue.<br />
Selon moi, la matière est continue, c'est-à-dire que n'importe quel<strong>le</strong> substance rempli complètement,<br />
et je dis bien complètement l'espace qu'el<strong>le</strong> occupe. Je suis persuadé que <strong>le</strong> vide n'existe pas. De plus,<br />
après plusieurs discussions avec mes amis philosophes, nous ne pouvons accepter <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> de la<br />
discontinuité, puisque ce dernier suggère que l'esprit humain est un agencement déterminé de<br />
particu<strong>le</strong>s. Admettre que l'esprit humain est un agencement donné de particu<strong>le</strong>s, c'est admettre que<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 4
Aristote<br />
notre esprit ne pense pas. Et moi, je pense, donc l'agencement <strong>des</strong> particu<strong>le</strong>s composant mon esprit<br />
serait modifié, si l'on se fie à cette théorie de la discontinuité de la matière. La théorie de Démocrite<br />
est parsemée de fail<strong>le</strong>s, puisqu'el<strong>le</strong> n'explique en rien la constitution de nos esprits.<br />
Merci de votre écoute attentive et ne vous laissez plus berner par de faux philosophes.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 5
Présentateur 1<br />
John Dalton (1766-1844)<br />
John Dalton<br />
Pendant près de 2000 ans, soit depuis Démocrite, peu de chercheurs ont été intéressés à conquérir « <strong>le</strong><br />
monde de l'infiniment petit ». Plusieurs chercheurs se sont inspirés de la méthode expérimenta<strong>le</strong> et ont<br />
mis en évidence certaines propriétés de la matière. Voici <strong>le</strong>s nombreux chercheurs qui ont contribué au<br />
<strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> de l'atome : Roger Bacon, Robert Boy<strong>le</strong>, William Gilbert, Nicolas Cabeo,<br />
Benjamin Franklin, Char<strong>le</strong>s Coulomb, Joseph Proust et Antoine Laurent Lavoisier.<br />
Ainsi, tous ces chercheurs ont contribué, par <strong>le</strong>urs recherches, au <strong>développement</strong> de la théorie<br />
atomique de Dalton. Leurs résultats s'avérèrent uti<strong>le</strong>s pour comprendre ultérieurement la structure de<br />
la matière. Les travaux de ces précurseurs préparèrent la voie aux travaux de John Dalton, celui qu'on<br />
appel<strong>le</strong> aujourd'hui <strong>le</strong> père de la théorie atomique.<br />
Présentateur 2<br />
Dalton a été é<strong>le</strong>vé à l'éco<strong>le</strong> de son village, loin <strong>des</strong> principaux centres intel<strong>le</strong>ctuels. Au début de la<br />
vingtaine, il enseignait la grammaire anglaise, <strong>le</strong> latin et <strong>le</strong>s mathématiques. Au début de sa vie, il ne<br />
portait pas l'étiquette de scientifique. Ce n'est qu'à 38 ans qu'il commença à enseigner la chimie.<br />
Il s'est intéressé à la solubilité <strong>des</strong> gaz dans l'eau. Il était intrigué par <strong>le</strong> fait que l'eau absorbe<br />
davantage certains gaz. Cela l'a amené à reprendre l'hypothèse de l'indivisibilité de la matière énoncée<br />
par Démocrite. Dalton a supposé que la matière se composait de particu<strong>le</strong>s distinctes séparées par <strong>des</strong><br />
espaces vi<strong>des</strong>. Cela lui permettait d'expliquer la solubilité <strong>des</strong> gaz dans l'eau.<br />
Laissons-<strong>le</strong> expliquer sa théorie à l'instant. La paro<strong>le</strong> est à vous monsieur Dalton.<br />
Acteur<br />
Bonjour, chers confrères et chères consœurs,<br />
Depuis près de 2000 ans, nous croyons à la théorie de notre ami philosophe Aristote, cel<strong>le</strong> de la<br />
continuité, alors que nous devrions plutôt faire confiance à celui qui l'a confronté, Démocrite. En<br />
reprenant sa théorie de la matière discontinue, j'ai supposé que la matière se composait de particu<strong>le</strong>s<br />
distinctes séparées par <strong>des</strong> espaces vi<strong>des</strong>. Pour prouver mes dires, je me suis basé <strong>sur</strong> de véritab<strong>le</strong>s<br />
observations scientifiques, contrairement à nos amis philosophes qui ne faisaient que réfléchir. Moi, j'ai<br />
observé et fait <strong>des</strong> expériences pour prouver ce que j'avance. L'observation de faits est, selon moi,<br />
beaucoup plus crédib<strong>le</strong> qu'une simp<strong>le</strong> réf<strong>le</strong>xion.<br />
J'ai supposé que chaque gaz était formé de particu<strong>le</strong>s ayant <strong>des</strong> caractéristiques différentes, dont la<br />
plus importante d'entre el<strong>le</strong>s est la masse. À partir de mes observations minutieuses à propos <strong>des</strong><br />
masses de divers éléments qui forment <strong>le</strong>s composés, j'ai formulé ma propre conception de la matière.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 6
John Dalton<br />
Selon moi, la matière est composée de petites particu<strong>le</strong>s indivisib<strong>le</strong>s appelées atomes. Démocrite avait<br />
avancé la même chose, sauf que ce dernier croyait que ces atomes étaient identiques. Moi je dis que<br />
tous <strong>le</strong>s atomes d'un même élément sont identiques. Il y a un atome spécifique pour chaque élément<br />
comme l'oxygène, l'azote, l'or, l'hydrogène, etc. Les atomes <strong>des</strong> différents éléments sont donc<br />
différents. Je crois aussi qu'il y a <strong>des</strong> réactions chimiques dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s atomes se combinent pour<br />
former de nouveaux pro<strong>du</strong>its. Ainsi, <strong>le</strong>s différentes combinaisons que peuvent faire <strong>le</strong>s atomes entre<br />
eux donnent naissance à différents composés comme l'eau et l'air. Ma théorie permet d'interpréter <strong>le</strong>s<br />
propriétés physiques <strong>des</strong> milieux gazeux. De plus, el<strong>le</strong> est très crédib<strong>le</strong> puisqu'el<strong>le</strong> est basée <strong>sur</strong> <strong>des</strong><br />
rapports mathématiques qui permettent d'expliquer <strong>le</strong>s lois <strong>des</strong> combinaisons chimiques. Ma théorie est<br />
basée <strong>sur</strong> <strong>des</strong> faits et <strong>sur</strong> une logique mathématique. J'aimerais aussi préciser que chaque atome est<br />
entouré d'une atmosphère de cha<strong>le</strong>ur qui attire <strong>le</strong>s autres atomes. Il y a attraction entre <strong>le</strong>s atomes et<br />
cela explique la formation <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its dans <strong>le</strong>s réactions chimiques.<br />
Merci beaucoup pour votre attention et n'oubliez pas qu'il est important de faire <strong>des</strong> observations avant<br />
d'élaborer <strong>des</strong> modè<strong>le</strong>s.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 7
Présentateur 1<br />
sir Joseph John Thomson (1856-1940)<br />
sir Joseph John Thomson<br />
Près de deux sièc<strong>le</strong>s plus tard, <strong>le</strong>s fondements de la théorie atomique énoncée par Dalton sont toujours<br />
reconnus comme vrais. On croit toujours qu'une substance quelconque est formée d'atomes et que <strong>le</strong>s<br />
phénomènes de transformation de la matière dépendent <strong>des</strong> réaménagements <strong>des</strong> atomes qui la<br />
composent.<br />
Cependant, <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> de Dalton, représentant l'atome comme une sphère uniforme et indivisib<strong>le</strong> va<br />
être modifié pour expliquer de nouvel<strong>le</strong>s observations.<br />
Les premières observations qui ont été à l'origine de la transformation <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> de Dalton furent<br />
associées à la découverte de particu<strong>le</strong>s négatives et positives dans un même atome.<br />
Présentateur 2<br />
Thalès de Mi<strong>le</strong>t, William Gilbert, Char<strong>le</strong>s Du Fay et Benjamin Franklin contribuèrent tous à la<br />
découverte de particu<strong>le</strong>s négatives et positives dans l'atome. Dès lors, une nouvel<strong>le</strong> théorie était née :<br />
la théorie moderne de l'é<strong>le</strong>ctrostatique. Suite à de nombreuses découvertes, un physicien anglais,<br />
nommé Joseph John Thomson, proposa un autre modè<strong>le</strong> de l'atome. Bien que plusieurs autres<br />
chercheurs aient contribué à la découverte de l'é<strong>le</strong>ctron, on attribue à Thomson cette découverte. Il a<br />
reçu <strong>le</strong> prix Nobel de physique en 1906 pour avoir établi l'existence de cette particu<strong>le</strong>.<br />
Suite à cette découverte, il a fourni la preuve que <strong>le</strong>s rayons cathodiques sont formés de particu<strong>le</strong>s<br />
dont la masse est bien moindre que cel<strong>le</strong> <strong>des</strong> atomes <strong>le</strong>s plus légers. Ses recherches l'on amené à<br />
inventer <strong>le</strong> spectrographe de masse, servant plus précisément à peser <strong>le</strong>s atomes. C'est ainsi que cette<br />
invention servira plus tard à son collaborateur Francis William Aston, pour découvrir et séparer <strong>le</strong>s<br />
isotopes.<br />
Nous allons faire un voyage dans <strong>le</strong> temps, pour al<strong>le</strong>r partager avec monsieur Joseph John Thomson sa<br />
théorie <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique.<br />
Acteur<br />
Bonjour chers confrères. N'ayez craintes, je serai très bref dans ma présentation.<br />
D'abord, je vais vous faire part de l'expérience qui m'a permis d'élaborer mon modè<strong>le</strong> de l'atome.<br />
À l'aide d'une plaque métallique et d'une lumière ultravio<strong>le</strong>tte, j'ai pu faci<strong>le</strong>ment conclure que l'atome<br />
n'était pas une unité indivisib<strong>le</strong>. J'ai découvert que la matière était constituée de particu<strong>le</strong>s 2000 fois<br />
plus légères que l'atome <strong>le</strong> plus léger.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 8
sir Joseph John Thomson<br />
En éclairant une plaque métallique avec une lumière ultravio<strong>le</strong>tte, j'ai pu remarquer qu'il était très<br />
faci<strong>le</strong> d'arracher <strong>des</strong> é<strong>le</strong>ctrons à la matière. S'il y a <strong>des</strong> sceptiques dans la sal<strong>le</strong>, je vous invite à vous<br />
présenter chez moi, où je vous en ferai la démonstration.<br />
L'atome est une unité divisib<strong>le</strong>, je dis bien divisib<strong>le</strong>, composée de charges négatives et positives réunies<br />
de façon homogène. Puisque l'atome est neutre, il m'a parût évident que la présence de charges<br />
négatives implique la présence de charges positives.<br />
L'atome est une sorte de pâte à charges positives dans laquel<strong>le</strong> sont enfouies <strong>des</strong> charges négatives ou<br />
si vous préférez <strong>des</strong> é<strong>le</strong>ctrons.<br />
Je crois que tous ici ont déjà mangé ou <strong>du</strong> moins regardé un pain aux raisins. Et bien, l'atome c'est<br />
pareil! L'atome c'est comme une pâte positive, où l'on a enfoui <strong>des</strong> raisins secs négatifs un peu partout.<br />
Vous pouvez observer au tab<strong>le</strong>au la simplicité de la constitution de l'atome. C'est ainsi que l'atome<br />
semb<strong>le</strong> fait. Rien de plus, rien de moins.<br />
Merci de votre attention.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 9
Présentateur 1<br />
lord Ernest Rutherford (1871-1937)<br />
lord Ernest Rutherford<br />
Les travaux de Thomson et de ses contemporains semblaient démontrer que <strong>le</strong>s atomes contenaient <strong>des</strong><br />
particu<strong>le</strong>s chargées négativement. Or, puisque <strong>le</strong>s atomes sont é<strong>le</strong>ctriquement neutres, il fallait en<br />
conclure qu'ils contenaient <strong>des</strong> particu<strong>le</strong>s chargées positivement. Mais personne n'avait encore prouvé<br />
l'existence de ces particu<strong>le</strong>s.<br />
Vers <strong>le</strong> début <strong>du</strong> sièc<strong>le</strong>, une cascade de découvertes allaient permettre de créer <strong>des</strong> outils pour sonder<br />
plus intimement <strong>le</strong> cœur de l'atome et mettre en évidence ces particu<strong>le</strong>s chargées positivement.<br />
Présentateur 2<br />
En 1896, <strong>le</strong> Français Henri Becquerel fit une découverte étonnante et <strong>sur</strong>prenante, grâce à l'intérêt qu'il<br />
portait au rayonnement émis par certaines substances lorsqu'el<strong>le</strong>s étaient exposées à la lumière <strong>du</strong><br />
so<strong>le</strong>il. Un jour, Becquerel rangea par hasard dans un tiroir une plaque photographique enveloppée dans<br />
<strong>du</strong> papier et portant <strong>des</strong> sels d'uranium. Après quelques jours, il constata à sa grande <strong>sur</strong>prise la<br />
présence d'une image noire qui épousait à peu près <strong>le</strong>s contours <strong>des</strong> sels d'uranium. Il devait y avoir une<br />
forme de rayonnement qui émanait spontanément <strong>des</strong> sels utilisés, sans que ceux-ci aient besoin d'être<br />
stimulés. Becquerel venait de découvrir par accident ce que Marie Curie appel<strong>le</strong>ra plus tard la<br />
radioactivité.<br />
Plusieurs recherches débutèrent par la suite <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s différentes caractéristiques <strong>des</strong> radiations.<br />
Marie Curie consacra une bonne partie de sa vie à l'étude <strong>des</strong> radiations. C'est el<strong>le</strong>-même qui proposa <strong>le</strong><br />
terme de radioactivité pour désigner l'émission pro<strong>du</strong>ite par l'uranium. Ces travaux lui valurent deux<br />
prix Nobel.<br />
Présentateur 3<br />
La découverte de la radioactivité par différents chercheurs a eu pour effet d'inviter d'autres chercheurs<br />
à se pencher <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s propriétés <strong>des</strong> radiations.<br />
Un dénommé Ernest Rutherford, physicien anglais et élève de Monsieur Thomson, entreprit <strong>des</strong><br />
recherches <strong>sur</strong> <strong>le</strong> pouvoir <strong>des</strong> radiations. Il fit <strong>des</strong> découvertes qui l'incita à raffiner <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> atomique<br />
de son maître, M.Thomson.<br />
En 1911, il présenta un nouveau modè<strong>le</strong> de l'atome, représenté cette fois-ci sous forme de modè<strong>le</strong><br />
planétaire. Cette idée de représentation avait, dix ans auparavant, été suggérée par un dénommé Jean<br />
Perrin. Rutherford n'est donc pas <strong>le</strong> premier à avoir pensé que l'atome pouvait ressemb<strong>le</strong>r à un système<br />
solaire miniature. Mais c'est pourtant à lui que reviennent tous <strong>le</strong>s mérites. Rutherford a su prouver son<br />
modè<strong>le</strong> par l'intermédiaire de ses résultats de recherches, ce que Jean Perrin ne su faire.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 10
lord Ernest Rutherford<br />
Je vous propose un voyage dans <strong>le</strong> passé, afin de mieux comprendre cette théorie planétaire proposée<br />
par M. Ernest Rutherford.<br />
Acteur<br />
Bonjour cher collègues!<br />
Je suis très fier d'être ici aujourd'hui parce que j'ai l'immense honneur de vous annoncer que j'ai<br />
découvert à quoi peut bien ressemb<strong>le</strong>r l'atome. Je vais vous faire part de l'expérience qui m'a permis de<br />
conclure <strong>sur</strong> la structure de l'atome.<br />
Au départ, cette expérience était très simp<strong>le</strong>, ce sont plutôt <strong>le</strong>s résultats que j'ai obtenus qui ont été<br />
plus diffici<strong>le</strong>s à interpréter. J'ai tout simp<strong>le</strong>ment dirigé, vers une mince feuil<strong>le</strong> d'or, un faisceau de<br />
particu<strong>le</strong>s alpha, ou encore un faisceau de particu<strong>le</strong>s positives, provenant <strong>du</strong> radium radioactif. Je<br />
m'étais muni éga<strong>le</strong>ment d'un écran fluorescent, que j'ai placé derrière la feuil<strong>le</strong> d'or. Cet écran émet<br />
une scintillation lorsqu'il est atteint par une particu<strong>le</strong> alpha.<br />
En considérant <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> de Monsieur Thomson, où l'atome neutre ressemb<strong>le</strong> à une bou<strong>le</strong> positive<br />
parsemée d'é<strong>le</strong>ctrons négatifs, je m'attendais à ce que <strong>le</strong>s particu<strong>le</strong>s alpha ne subissent qu'une légère<br />
déviation en traversant la feuil<strong>le</strong> de métal. Dans ce modè<strong>le</strong> atomique, il n'existe pas de particu<strong>le</strong>s ou de<br />
concentration de forces assez gran<strong>des</strong> pour faire dévier fortement <strong>le</strong>s particu<strong>le</strong>s alpha. Et bien j'ai été<br />
plus que <strong>sur</strong>pris!<br />
J'ai découvert que :<br />
♦ la majorité <strong>des</strong> particu<strong>le</strong>s alpha ont traversé la feuil<strong>le</strong> métallique en ligne droite.<br />
♦ plusieurs particu<strong>le</strong>s alpha traversent la feuil<strong>le</strong> d'or en étant déviées légèrement.<br />
♦ certaines particu<strong>le</strong>s alpha, environ 1/100 000, sont fortement déviées et rebondissent à un ang<strong>le</strong><br />
supérieur à 90 degrés.<br />
Et fina<strong>le</strong>ment, après plusieurs essais, j'ai conclu que la déviation <strong>des</strong> particu<strong>le</strong>s alpha est d'autant plus<br />
importante que la masse atomique <strong>du</strong> métal composant la feuil<strong>le</strong> est é<strong>le</strong>vée.<br />
Après avoir réfléchi longuement Mesdames et Messieurs, j'en suis venu à la conclusion que si la majorité<br />
<strong>des</strong> particu<strong>le</strong>s alpha passent à travers la feuil<strong>le</strong> métallique sans être déviées, c'est qu'el<strong>le</strong>s ne<br />
rencontrent pas de matière. L'atome est en grande partie composé de vide.<br />
Les particu<strong>le</strong>s qui sont fortement déviées doivent être entrées en collision avec un bloc massif à<br />
l'intérieur de l'atome. J'ai désigné ce point minuscu<strong>le</strong> et rare à l'intérieur de l'atome : noyau.<br />
L'atome contient un noyau très dense et chargé positivement. Il est entouré par <strong>des</strong> é<strong>le</strong>ctrons qui se<br />
déplacent dans un espace très grand par rapport à celui occupé par <strong>le</strong> noyau.<br />
L'atome ressemb<strong>le</strong> donc à un système solaire miniature avec un noyau au centre représentant <strong>le</strong> So<strong>le</strong>il,<br />
et <strong>des</strong> é<strong>le</strong>ctrons gravitant autour, tel<strong>le</strong>s <strong>des</strong> planètes.<br />
Je vous remercie et je tiens à remercier Hans Geiger, mon plus grand collaborateur, ainsi que<br />
M.Thomson, mon maître.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 11
Présentateur 1<br />
Niels Henrik David Bohr (1885-1962)<br />
Source de l’image : Whee<strong>le</strong>r Col<strong>le</strong>ction<br />
Une courtoisie de AIP Emilio Segrè Visual Archives<br />
Niels Henrik David Bohr<br />
Comme Rutherford fut l'élève de Thomson, Rutherford eut à son tour un élève appelé Niels Bohr. Bohr<br />
était un physicien danois, qui était décrit par Rutherford comme l'homme <strong>le</strong> plus intelligent qu'il n'ait<br />
jamais rencontré. Après avoir été fortement inspiré par la théorie <strong>des</strong> quanta de Max Planck, il élabora<br />
à son tour une nouvel<strong>le</strong> théorie de la structure de l'atome.<br />
En 1920, Rutherford avait évoqué l'existence d'une particu<strong>le</strong> neutre voisine à cel<strong>le</strong> <strong>du</strong> proton.<br />
Cependant la découverte de cette particu<strong>le</strong> ne se fit que douze ans plus tard par monsieur James<br />
Chadwick. Cette particu<strong>le</strong> fut appelée neutron.<br />
Présentateur 2<br />
Rutherford, Planck et Chadwick influencèrent grandement <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> proposé par Bohr.<br />
Bohr a précisé <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> proposé par Rutherford, en situant <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrons <strong>sur</strong> <strong>des</strong> couches é<strong>le</strong>ctroniques<br />
ou <strong>des</strong> niveaux énergétiques. Pour la dernière fois, nous allons nous transporter dans <strong>le</strong> passé pour al<strong>le</strong>r<br />
entendre monsieur Niels Bohr.<br />
Acteur<br />
Bonjour à tous! Je me présente, je suis Niels Bohr, élève de M. Rutherford, ici présent.<br />
Mes recherches, basées <strong>sur</strong> la théorie <strong>des</strong> quanta, m'incitent à apporter quelques modifications au<br />
modè<strong>le</strong> de M. Rutherford.<br />
Avec tout <strong>le</strong> respect que je vous dois M. Rutherford, il me faut vous dire que, selon <strong>le</strong>s lois de la<br />
physique classique, votre modè<strong>le</strong> de l'atome s'avère instab<strong>le</strong>.<br />
Dans votre modè<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrons seraient appelés à tomber <strong>sur</strong> <strong>le</strong> noyau. De ce fait, l'énergie émise par<br />
<strong>le</strong> rayonnement de l'atome serait perçue sous forme de spectre continu, contrairement à ceux connus<br />
jusqu'à maintenant, qui sont plutôt sous forme de spectre de raies. Mes recherches me suggèrent que<br />
<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrons peuvent seu<strong>le</strong>ment graviter <strong>sur</strong> un nombre limité d'orbites, correspondant à <strong>des</strong> niveaux<br />
d'énergie, appelées couches é<strong>le</strong>ctroniques. Lorsque <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrons changent de couche é<strong>le</strong>ctronique, ils<br />
absorbent ou émettent de l'énergie.<br />
De façon généra<strong>le</strong>, l'atome est une unité divisib<strong>le</strong> comportant <strong>des</strong> particu<strong>le</strong>s positives et <strong>des</strong> particu<strong>le</strong>s<br />
neutres, concentrées dans <strong>le</strong> noyau, et <strong>des</strong> particu<strong>le</strong>s négatives évoluant <strong>sur</strong> <strong>des</strong> couches é<strong>le</strong>ctroniques.<br />
Je vous remercie de votre attention et s'il y a <strong>des</strong> questions je me ferai un plaisir d'y répondre. Merci.<br />
<strong>Activité</strong> <strong>d'histoire</strong> <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> <strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>développement</strong> <strong>du</strong> modè<strong>le</strong> atomique 12