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20 cas thorax c proust 2011 - RADIOLOGIE BRABOIS

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Quizz thoracique :<br />

<strong>20</strong> <strong>cas</strong> cliniques pédagogiques et didactiques<br />

C PROUST, D GAMONDÈS, L BOUSSEL, P DOUEK, D REVEL ‐ LYON‐ FRANCE


Objectifs : tester et approfondir ses connaissances en pathologie thoracique. Connaître les<br />

signes scanographiques spécifiques des pathologies les plus fréquentes. Connaître les<br />

principaux arbres diagnostiques des signes radiologiques élémentaires (micro‐nodules,<br />

plages en verre dépoli, kystes …). Savoir adapter les protocoles d'acquisition en fonction de<br />

la pathologie suspectée.<br />

Principales sources de travail : Dictionnaire radio‐clinique de Gilles Genin. Imagerie<br />

Thoracique de l’adulte de Philippe Grenier et Imaging of the Chest de Müller et Silva.<br />

Un grand merci au Pr Régent et àtoute son équipe pour m’avoir permis d’utiliser pour la<br />

réalisation de ce poster un grand nombre d’images issues du Service de Radiologie de<br />

Brabois‐Vandoeuvre.<br />

!!! Il est impératif d’utiliser les boutons d’action pour naviguer dans le poster car il n’est fait<br />

que des liens +++


1<br />

CAT devant une lésion cavitaire<br />

CAT devant du verre dépoli<br />

CAT devant un épaississement<br />

septal<br />

CAT devant des micro‐nodules<br />

Mode d’emploi : vous pouvez au choix :<br />

‐ Faire le quizz en cliquant directement sur chaque numéro des <strong>20</strong> <strong>cas</strong> cliniques.<br />

‐ Consulter indépendamment les fiches pédagogiques en cliquant dessus.<br />

Quizz <strong>cas</strong> cliniques<br />

2 3 4 5 6 7 8 9 1<br />

1<br />

0<br />

1<br />

Difficulté<br />

1<br />

2<br />

Fiches pédagogiques<br />

Lorsque cela a été<br />

possible, un lien a été<br />

créé pour chaque<br />

étiologie proposée au<br />

sein de ces fiches de<br />

gamme diagnostique.<br />

Il suffit de cliquer sur la<br />

flèche suivant :<br />

1<br />

3<br />

1<br />

4<br />

1<br />

5<br />

1<br />

6<br />

1<br />

7<br />

1<br />

8<br />

CAT devant des nodules ou<br />

masses multiples<br />

CAT devant une perfusion en<br />

mosaïque<br />

CAT devant un crazy paving<br />

CAT devant une PID<br />

1<br />

9<br />

2<br />

0


Homme 32 ans. Toux<br />

chronique et otites à<br />

répétition.<br />

Cas N°1 ? Solutio<br />

n


Cas N°1<br />

Syndrome de Kartagener


Le syndrome de Kartagener<br />

associe :<br />

1) Un situs inversus +/‐<br />

complet<br />

2) Une polypose nasosinusienne<br />

3) Une dyskinésie ciliaire<br />

primitive


Dans le <strong>cas</strong> présent, le situs<br />

inversus est complet<br />

Situs inversus complet


Dans un situs inversus complet, les lobes<br />

pulmonaires sont également inversés !!!<br />

Dans le <strong>cas</strong> présent, le lobe moyen est à<br />

gauche avec des bronchéctasies variqueuses<br />

Lobe moyen àgauche


L’atteinte ORL se caractérise par une<br />

polypose nasosinusienne, bilatérale et<br />

symétrique +++<br />

Il existe un comblement polypoïde de<br />

l’ensemble des sinus avec, comme dans une<br />

pansinusite chronique, une hyperostose en<br />

cadre<br />

Polypose nasosinusienne


La dyskinésie ciliaire primitive se traduit par :<br />

• Des bronchéctasies de tous type (le plus<br />

souvent cylindrique avec une atteinte quasi<br />

similaire àla mucovisidose).<br />

• Des foyers de micro‐nodules branchés réalisant<br />

un « aspect d’arbre en bourgeon » associés à une<br />

perfusion pulmonaire en mosaïque traduisant<br />

des lésions de bronchiolites réspiratoires<br />

constrictives (oblitérantes).<br />

Bronchéctasies<br />

Micronodules branchés<br />

Perfusion en<br />

mosaïque


‐ Asthme / BPCO<br />

‐ Bronchiolite oblitérante :<br />

=> Infections (séquelle de virose de l’enfance, pneumocystose,<br />

mycoplasme, tuberculose bronchogène)<br />

=> Inhalation de fumée toxique (SO2, NO2).<br />

=> Collagénose : Sjögren et PR +++<br />

=> Médicaments (pénicillamine et sels d’or)<br />

=> Rejet chronique après transplantation coeur et/ ou poumon<br />

=> Rejet de greffe de moelle osseuse<br />

=> Hyperplasie de cellules neuro‐endocrines<br />

=> MICI<br />

=> Idiopathique<br />

‐ Mucovisidose<br />

‐ Dyskinésie cilliaire primitive (DCP)<br />

Taille des vaisseaux<br />

: NORMALE ou AUGMENTEE<br />

CAT devant une perfusion en mosaïque<br />

Atteinte interstitielle ?<br />

TRAPPAGE EXPIRATOIRE ?<br />

Pathologies infiltrantes :<br />

‐ Aiguës :<br />

=> Pneumocystose<br />

=> Pneumophatie éosinophile<br />

=> Pneumopathie d’hypesensibilité<br />

‐ Subaiguës<br />

‐ Chronique (PID...)<br />

Taille des vaisseaux<br />

: NORMALE<br />

‐ Coeur pulmonaire chronique post‐embolique +++<br />

‐ HTAP primitive +<br />

‐ Angiomatose pulmonaire capillaire<br />

‐ Maladie veino‐occlusive<br />

‐ PAN<br />

‐ Sclérodermie<br />

‐ Sarcome des artères pulmonaires<br />

Taille des vaisseaux<br />

: AUGMENTEE<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />

2) Toujours rechercher des emboles pulmonaires chroniques : pariétalisés +++<br />

3) ! Devant situs inversus : penser à Kartagener = associé à DCP +++


Syndrome de Kartagener<br />

Maladie ciliaire à transmission récessive autosomique, pouvant entraîner une détresse respiratoire<br />

néonatale.<br />

Elle associe typiquement une polypose nasale, un situs inversus, une immobilité ciliaire (dyskinésie<br />

ciliaire primitive) avec une asthénospermie (hypofertilité masculine) et des bronchectasies.<br />

CLINIQUE : cette maladie prédispose àdes complications infectieuses ORL àtype d’otites moyennes<br />

ou de sinusites à répétition. La maladie peut se révéler chez l’enfant par une bronchorrhée et une<br />

toux chroniques. L’immobilité ciliaire de l’oreille interne peut se révéler par une surdité.<br />

TRAITEMENT: actuellement il n’existe pas de moyen de rétablir des battements ciliaires normaux.<br />

Les principales mesures thérapeutiques sont la physiothérapie quotidienne pour faciliter le drainage<br />

des sécrétions bronchiques, les broncho‐dilatateurs inhalés, les vaccinations et les antibiotiques en<br />

<strong>cas</strong> d’infection.


Syndrome de Kartagener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 3 atteintes typiques :<br />

• Polypose nasale.<br />

• Situs inversus (le plus souvent complet).<br />

• Dyskinésie ciliaire primitive responsable de :<br />

• Bronchectasies de tous type (le plus souvent cylindrique avec une atteinte quasi similaire àla<br />

mucovisidose).<br />

• Des foyers de micro‐nodules branchés réalisant un «aspect d’arbre en bourgeon » associés à<br />

une perfusion pulmonaire en mosaïque traduisant des lésions de bronchiolites réspiratoires<br />

oblitérantes.


Femme 73 ans. Crépitants<br />

Cas N°2 ?<br />

bilatéraux et sepsis.


Femme 73 ans. Crépitants<br />

Cas N°2 ?<br />

bilatéraux et sepsis.


Femme 73 ans. Crépitants<br />

Cas N°2 ?<br />

bilatéraux et sepsis.<br />

Solutio<br />

n


OAP<br />

sur endocardite infectieuse


L’OAP associe classiquement:<br />

1) Un syndrome alvéolo‐interstitiel<br />

2) Des épaississement septaux<br />

3) Des épanchements pleuraux


Dans l’OAP, le syndrome alvéolo‐<br />

interstitiel prédomine aux apex<br />

avec, le plus souvent, une bande<br />

d’épargne sous pleurale.<br />

L’épaississement des septa<br />

prédomine également aux apex.<br />

Dans le <strong>cas</strong> présent, il existe<br />

également des signes d’insuffisance<br />

cardiaque droite (reflux au sein de<br />

la VCI et des Veines sus hépatiques).<br />

Syndrome alvéolo‐<br />

interstitiel<br />

Epaississement septaux Signe d’insuffisance droite<br />

Il est possible, parfois, de déceler les<br />

végétations d’une endocardite, mais il faut<br />

être prudent sur valve opérée car ces images<br />

peuvent correspondre également àde la colle<br />

chirurgicale post‐opératoire banale.<br />

Végétations


Ici la radiographie thoracique chez<br />

le même patient avec l’aspect<br />

typique d’opacités peri‐hilaires,<br />

bilatérales et symétriques en «aile<br />

de papillon »


Nodules : cf<br />

Perfusion en mosaïque : cf<br />

Crazy paving : cf<br />

Repartition périphérique<br />

sous pleurale<br />

‐ Fibrose pulmonaire<br />

idiopathique (FPI)<br />

débutante<br />

‐ PINS<br />

‐ Pneumopathie<br />

desquamative<br />

Atteinte focale<br />

‐ Pneumopathie à éosinophile<br />

‐ Wegener<br />

‐ Infections (CMV, HSV...)<br />

Répartition pan lobulaire<br />

diffuse<br />

‐ OAP +++<br />

‐ Pneumocystose +++<br />

‐ Médicament ++<br />

‐ Hémorragies<br />

‐ SDRA<br />

‐ Vascularite :<br />

=> Churg and Strauss<br />

=> Lupus<br />

=> Good Pasture<br />

=> Micro‐angéïte<br />

‐ Sarcoïdose<br />

CAT devant du verre dépoli<br />

Autres signes d’atteintes<br />

interstitielles ?<br />

Répartition ? Kystes<br />

‐Pneumopathie<br />

interstitielle<br />

lymphocytaire +++<br />

‐ Pneumocystose +++<br />

Epaississement<br />

péribronchovasculaire<br />

et / ou nodules<br />

‐ Sarcoïdose +++<br />

=> nodules de distribution<br />

lymphatiques<br />

‐ Pneumopathie<br />

d’hypersensibilité<br />

=> nodules centro‐lobulaire<br />

à contours flous<br />

Rayons de miel,<br />

bronchectasie<br />

par traction,<br />

syndrome<br />

réticualire...<br />

‐ FPI +++<br />

‐ UIP +++<br />

‐ Sclérodermie +++<br />

‐ Sarcoïdose ++<br />

‐ Asbsestose<br />

‐ PINS...<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours regarder si présence de kyste : pneumocystose et PIL +++<br />

2) Toujours regarder si présence de bronchectasies par traction : poumon médicament, PID +++<br />

3) !!! Répartition sous pleurale sans autres signes radiologiques : PID +++<br />

4) !!! Atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile, pneumocystose, CMV+++


Œdème aigue pulmonaire<br />

Il s’agit d’un œdème pulmonaire hydrostatique avec une augmentation de la pression transcapillaire.<br />

Les principales étiologies des OAP cardiogéniques sont l’ischémie myocardique, l’hypertension<br />

artérielle, les cardiopathies valvulaires, les cardiomyopathies primitives ou hypertrophiques,<br />

l’embolie pulmonaire, et les troubles du rythme.<br />

CLINIQUE : dyspnée intense volontier précédée d’un chatouillement laryngotrachéal ou d’une toux<br />

quinteuse. Il s’agit d’une tachypnée particulièrement angoissante et oppressante. Chez le sujet âgé,<br />

il existe des formes trompeuses avec une dyspnée asthmatiforme, encore appelée «l’asthme<br />

cardiaque».<br />

Capillaires pulmonaires<br />

Alvéoles<br />

Secteur interstitiel<br />

Œdème interstitiel Alvéoles<br />

Œdème alvéolaire


Œdème aigue pulmonaire<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Syndrome alvéolo‐interstitiel bilatéral, symétrique, péri‐hilaire en aile de papillon.<br />

• Gradient apico‐basal et/ ou ou déclive postérieur +++<br />

• Bande d’épargne sous pleurale ++<br />

• Association avec épanchement pleuraux +++<br />

• Au maximum : condensations alvéolaires.<br />

• Adénomégalies centimétriques hypodenses fréquentes régressant après traitement ++<br />

• Cardiomégalie ++


Cas N°3<br />

Femme de 44 ans suivie<br />

depuis plusieurs mois pour<br />

broncho‐pneumopathie kystique.<br />

Bio : RAS. Pas d’hyperthermie<br />

?


Cas N°3<br />

Femme de 44 ans suivie<br />

depuis plusieurs mois pour<br />

broncho‐pneumopathie kystique.<br />

Bio : RAS. Pas d’hyperthermie<br />

?


Cas N°3<br />

Femme de 44 ans suivie<br />

depuis plusieurs mois pour<br />

broncho‐pneumopathie kystique.<br />

Bio : RAS. Pas d’hyperthermie<br />

?<br />

Solutio<br />

n


Séquestration pulmonaire


Dans une séquestration<br />

pulmonaire, il existe :<br />

Une masse pseudo‐kystique<br />

Un parenchyme adjacent pathologique


Dans une séquestration pulmonaire, il est<br />

essentiel de toujours rechercher l’artère<br />

systémique. Dans le <strong>cas</strong> présent, l’artère<br />

systémique est issue de l’aorte.<br />

Artère systémique


Dans une séquestration pulmonaire, il est<br />

essentiel de toujours rechercher l’artère<br />

systémique. Dans le <strong>cas</strong> présent, l’artère<br />

systémique est issue de l’aorte.<br />

Artère systémique


Dans une séquestration pulmonaire, la<br />

masse pseudo‐kystique est le plus<br />

souvent à gauche en situation postéro‐<br />

basale.<br />

Dans le <strong>cas</strong> présent, sur les reformations<br />

VR, on voit bien les modifications<br />

architecturales des voies aériques.<br />

Masse pseudo‐kystique<br />

Modifications<br />

architecturales<br />

Les séquestrations peuvent se surinfecter et<br />

prendre l’aspect d’une pneumopathie avec<br />

un comblement des structures cavitaires.


Dans le <strong>cas</strong> présent, sur les reformations<br />

VR, on voit bien les modifications<br />

architecturales du parenchyme<br />

pathologique. La séquestratrion, c’est un<br />

«poumon dans un poumon »<br />

Modifications<br />

architecturales


Le principal diagnostic différentiel est la malformation<br />

adénoïde kystique +++<br />

Mais dans ce <strong>cas</strong>, il n’existe pas de vascularisation<br />

propre de la masse pseudo‐kystique +++<br />

En pratique, toujours penser à la séquestration<br />

pulmonaire devant une masse pseudo‐kystique<br />

postéro‐basale +++. Toujours rechercher l’artère<br />

systémique +++<br />

Toujours penser également à une séquestration devant<br />

une pneumopathie postéro‐basale récidivante +++<br />

Malformation adénoïde<br />

kystique +++


Séquestration pulmonaire<br />

Les séquestrations sont des malforrmations congénitales développées àpartir des principaux<br />

constituants du parenchyme pulmonaire (vaisseaux, bronches, tissu alvéolaire).<br />

Les séquestrations intra ‐ lobaires : parenchyme anormal inclus dans le parenchyme pulmonaire.<br />

Les séquestrations extra ‐ lobaires : pas de connexions avec le poumon et développement àpartir<br />

d’un bourgeon bronchique surnuméraire. Elles possèdent leur propre enveloppe pleurale viscérale, il<br />

existe donc une séparation anatomique et physiologique complète.<br />

75 % des SEL siègent entre le diaphragme et le lobe inférieur et dans 80 % des <strong>cas</strong> àgauche, alors<br />

que les SIL siègent dans la région postéro‐basale du lobe inférieur sans prédominance de côté.<br />

CLINIQUE : Les circonstances de découverte des séquestrations pulmonaires sont trés variables<br />

selon leurs types. Si les SEL sont le plus souvent asymptomatiques, donc de découverte radiologique<br />

ou opératoire, les SIL peuvent se révéler par des épisodes d’hémoptysies, par des douleurs<br />

thoraciques isolées, par une pleurésie mais, surtout à l’oc<strong>cas</strong>ion d’infections pulmonaires<br />

récidivantes avec fièvre.


Séquestration pulmonaire<br />

Diagnostic différentiel :<br />

®Kyste bronchogénique.<br />

®Malformation adénomatoïde du poumon ( pas de connexion vasculaire )<br />

®Emphysème lobaire congénital ( le plus souvent lobaire supérieure gauche)<br />

®Bronchectasties variqueuses et kystiques séquellaires….<br />

Le traitement des séquestrations pulmonaires est chirurgical vu le risque inévitable d’infections à<br />

répétition et de complications spontanées possibles, en particulier un hémo<strong>thorax</strong>, parfois<br />

mortelles. Traitement par segmentectomie<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Présentation radiologique très polymorphe :<br />

• Masse tantôt solide, plus ou moins homogène, avec une composante alvéolaire en<br />

<strong>cas</strong> de surinfection<br />

• Masse tantôt cavitaire avec des niveaux hydroaériques ou des lésions kystiques<br />

pures (à ne pas confondre avec des bronchectasies).<br />

• On recherche le vaisseau artériel afférent systémique sur l’angioscanner +++<br />

• Localisation postéro‐basale +++<br />

• Atteinte préférentielle àgauche +++


Femme 65 ans. Dyspnée<br />

Cas N°4 ?<br />

chronique.<br />

Solutio<br />

n


Coeur pulmonaire chronique (CPC) post embolique


Réduction de calibre de<br />

l’artère occluse<br />

Dans un CPC post embolique,<br />

on recherche des embolies<br />

pulmonaires chroniques +++<br />

Les embolies pulmonaires chroniques sont<br />

caractérisées par :<br />

Calcification du thrombus<br />

Embols pulmonaires chroniques<br />

Pseudo-épaississement de la<br />

paroi artérielle


Dans un CPC post embolique, il existe des remaniements<br />

du parenchyme pulmonaire avec un aspect de perfusion<br />

en mosaïque +++<br />

Dans les zones hyperclaires, les vaisseaux sont de taille<br />

diminuée contrairement aux zones hyperdenses (verre<br />

dépoli) où les vaisseaux sont de taille augmentée.<br />

Contrairement aux étiologies bronchiques, il<br />

n’existe pas de majoration de la perfusion en<br />

mosaïque en expiration +++<br />

Inspi Expi<br />

Bronchiolite<br />

oblitérante<br />

Zones hyperdenses saines avec gros vaisseaux<br />

Zones hyperclaires pathologiques avec petits<br />

vaisseaux


‐ Asthme / BPCO<br />

‐ Bronchiolite oblitérante :<br />

=> Infections (séquelle de virose de l’enfance, pneumocystose,<br />

mycoplasme, tuberculose bronchogène)<br />

=> Inhalation de fumée toxique (SO2, NO2).<br />

=> Collagénose : Sjögren et PR +++<br />

=> Médicaments (pénicillamine et sels d’or)<br />

=> Rejet chronique après transplantation coeur et/ ou poumon<br />

=> Rejet de greffe de moelle osseuse<br />

=> Hyperplasie de cellules neuro‐endocrines<br />

=> MICI<br />

=> Idiopathique<br />

‐ Mucovisidose<br />

‐ Dyskinésie cilliaire primitive (DCP)<br />

Taille des vaisseaux<br />

: NORMALE ou AUGMENTEE<br />

CAT devant une perfusion en mosaïque<br />

Atteinte interstitielle ?<br />

TRAPPAGE EXPIRATOIRE ?<br />

Pathologies infiltrantes :<br />

‐ Aiguës :<br />

=> Pneumocystose<br />

=> Pneumophatie éosinophile<br />

=> Pneumopathie d’hypesensibilité<br />

‐ Subaiguës<br />

‐ Chronique (PID...)<br />

Taille des vaisseaux<br />

: NORMALE<br />

‐ Coeur pulmonaire chronique post‐embolique +++<br />

‐ HTAP primitive +<br />

‐ Angiomatose pulmonaire capillaire<br />

‐ Maladie veino‐occlusive<br />

‐ PAN<br />

‐ Sclérodermie<br />

‐ Sarcome des artères pulmonaires<br />

Taille des vaisseaux<br />

: AUGMENTEE<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />

2) Toujours rechercher des embols pulmonaires chroniques : pariétalisés +++<br />

3) ! Devant situs inversus : penser à Kartagener = associé à DCP +++


Cœur pulmonaire chronique (CPC)<br />

Ensemble des dysfonctionnements ventriculaires droits secondaire à une pathologie fonctionnelle<br />

ou vasculaire pulmonaire.<br />

Elle complique classiquement une hypertension artérielle pulmonaire. Elle peut également<br />

compliquer de nombreuses maladies pulmonaires chroniques comme une BPCO, un emphysème<br />

pulmonaire, une fibrose pulmonaire, des embolies pulmonaires à répétition.<br />

CLINIQUE : installation insidieuse avec une légère dyspnée d’effort, une bradycardie sinusale, des<br />

vertiges, parfois des syncopes àl’effort ou àla toux.<br />

TRAITEMENT: essentiellement le traitement de la cause (embolie chronique : traitement médical ou<br />

chirurgical…).


Cœur pulmonaire chronique (CPC) post embolique<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte parenchymateuse :<br />

• Perfusion en « mosaïque »: images constituées de plages en « verre dépoli » bien<br />

limitées touchant un ou plusieurs lobules secondaires de Miller (selon le territoire<br />

vasculaire) au sein desquels les artères centro‐lobulaires sont dilatées.<br />

• Les zones apparaissant normales présentent des artères centro‐lobulaires de<br />

petite taille, et correspondent en fait aux territoires vasculaires amputés ou il existe<br />

une vasoconstriction.<br />

• Pas de modifications des images en expiration +++<br />

• Signes d’embolies pulmonaires chroniques :<br />

• Réduction de calibre de l’artère occluse.<br />

• Calcification du thrombus.<br />

• Pseudo‐épaississement de la paroi artérielle.<br />

• Recanalisation d’un thrombus ancien.


Cas N°5<br />

Homme de 47 ans , tabagique,<br />

ouvrier dans une imprimerie.<br />

Dyspnée rapidemment invalidante.<br />

Bronchite trainante sous<br />

antibiotiques.<br />

?


Homme de 47 ans , tabagique,<br />

ouvrier dans une imprimerie.<br />

Dyspnée rapidemment<br />

invalidante.Bronchite trainante<br />

sous antibiotiques.<br />

Cas N°5 ? Solutio<br />

n


Protéinose alvéolaire


L’aspect classique d’une<br />

protéinose alvéolaire est celui<br />

d’un crazy paving +++<br />

Crazy paving


Verre dépoli + Epaississement des septas = Crazy Paving<br />

Le crazy paving correspond à l’association de plages en<br />

verre dépoli et d’épaississement des septa.<br />

Dans la protéinose, l’atteinte est importante, le plus<br />

souvent bilatérale avec une prédominance aux lobes<br />

supérieurs.<br />

Il n’existe pas classiquement d’épanchements pleuraux<br />

+++<br />

Les étiologies devant un crazy paving sont nombreuses mais<br />

la protéinose doit être évoquée en première intention<br />

devant une atteinte bilatérale sévère +++


Voici, la physiopathologie de la construction des images de<br />

crazy paving dans la protéinose alvéolaire.


Correspondance chez le même patient avec la<br />

radiographie thoracique.


Infections<br />

Pneumocystose +++<br />

CMV ++<br />

Sanguine Toxique<br />

Hémorragie /<br />

SDRA<br />

CAT devant un crazy paving<br />

Atteinte aiguë ou chronique ?<br />

‐ Pneumopathie<br />

d’hypersensibilté<br />

‐ Pneumopathie<br />

médicamenteuse<br />

Idiopathique<br />

Protéinose alvéolaire +++<br />

Inflammatoire<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />

2) Toujours rechercher des embols pulmonaires chroniques : pariétalisés +++<br />

3) ! Devant situs inversus : penser à Kartagener = associé à DCP +++<br />

Néoplasme<br />

Bronchiolo‐<br />

alvéolaire ++<br />

‐ Pneumopathie chronique à éosinophile<br />

‐ COP<br />

Inhalation<br />

Pneumopathie<br />

Lipidique


Définition : accumulation d’un matériel lipo‐protéinacé amorphe dans les espaces aériens distaux<br />

des poumons. 3 formes: primitives, congénitales, secondaires.<br />

Etiologie inconnue en dehors de facteurs favorisants comme une exposition silicotique (« silico‐<br />

protéinose »), les hémopathies malignes (ex : leucémie aiguë myéloïde) ou toute autre<br />

immunodépression, y compris le SIDA.<br />

PHYSOPATHOLOGIE :<br />

Primitive : déficit de la fonction macrophagique dans la clearance du surfactant intra‐alvéolaire,<br />

avec pour conséquence son accumulation dans les espaces respiratoires et une perturbation de<br />

l’hématose.<br />

Congénitale : mutations génétiques<br />

Protéinose alvéolaire<br />

Formes secondaires :<br />

* Formes non exogènes: transplantation d’organe ou affections chroniques :<br />

‐ Leucémie myéloïde chronique<br />

‐ Leucémie lymphocytaire<br />

‐ Syndrome myélo‐dysplasique<br />

‐SIDA<br />

* Formes exogènes ou liées à une exposition professionnelle : On recherche de principe une<br />

exposition àla poussière ou aux solvants, et notamment la « silicoprotéinose ».


Protéinose alvéolaire<br />

Clinique :Dyspnée ++, détresse respiratoire. Toux non productive +/‐ expectoration de produit<br />

gélatineux. AEG, fébricule. Parfois hippocratisme digital et cyanose.<br />

DIAGNOSTIC :<br />

•Fibroscopie bronchique + LBA:<br />

•Liquide blanc laiteux montrant un abondant matériel granulaire, acellulaire, éosinophile,<br />

lipoprotéïnacé.<br />

•Au microscope optique: Macrophages spumeux, PAS +.<br />

•Au microscope électronique: Corps lamellaires.<br />

•Fibroscopie bronchique + Biopsie:<br />

•Au microscope optique: Granulations ++ , jaunâtre.<br />

•Au microscope électronique: Hématoxyline‐éosine et PAS +.<br />

•Architecture de l’interstitium et de l’alvéole conservée.<br />

•Coloration spécifique par anticorps antiprotéïne A = aspect homogène.<br />

TRAITEMENT : Lavage Broncho‐Alvéolaire thérapeutique +++<br />

Il se fait au bloc opératoire sous AG en présence des anesthésistes.<br />

L’Oxygénation extracorporelle manométrique (ECMO) est utilisée pour les patients très dyspnéiques.<br />

Substrat de GM‐CSF ( non curatif, rechute après arrêt du traitement ).<br />

Transplantation pulmonaire.


Protéinose alvéolaire<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Foyers de verre dépoli et de condensation nettement démarqués par des septa<br />

interlobulaires épaissis dessinant des lésions polygonales en carte géographique ou en «<br />

pavage »(«crazy paving »).<br />

• Peut simuler OAP mais pas d’épanchement +++<br />

Verre dépoli + Epaississement des septas = Crazy Paving


Femme 35 ans. Hospitalisée pour<br />

Cas N°6 ?<br />

bilan d’érythème noueux.<br />

Solutio<br />

n


Sarcoïdose


Dans le <strong>cas</strong> présent, la<br />

sarcoïdose est caractérisée par :<br />

Une micronodulation diffuse<br />

Un regroupement des micronodules : signe de la<br />

galaxie<br />

Des adénomégalies hilaires


Devant des micronodules, la première<br />

question àse poser est s’il existe des nodules<br />

sous pleuraux et / ou scissuraux +++<br />

Micronodules sous pleuraux et scissuraux<br />

Regroupement des micronodules<br />

: signe de la galaxie<br />

Devant des micronodules de distribution<br />

lymphatique, 3 diagnostics sont à évoquer :<br />

sarcoïdose, silicose et lymphangite<br />

carcinomateuse +++


Radiographie thoracique chez la même<br />

patiente, comparée à une radiographie<br />

thoracique normale àdroite<br />

Radiographie thoracique normale


Chez la même patiente, atteinte<br />

granulomateuse splénique<br />

Atteinte splénique<br />

Toujours regarder la rate et le foie àla recherche d’une<br />

atteinte hépato‐splénique +++<br />

Cette atteinte peut être le <strong>cas</strong> échéant une aide précieuse<br />

pour affirmer le diagnostic de sarcoïdose +++


Après<br />

Après<br />

Evolution après 5 mois de<br />

corticothérapie<br />

Avant<br />

Avant


Evolution après 5 mois de<br />

corticothérapie<br />

Avant Avant<br />

Après Après


Autre exemple de signe de la galaxie<br />

chez un autre patient atteint de<br />

sarcoïdose


Lympho hématogène<br />

périlymphatique<br />

Sous pleural + interstitium<br />

axial<br />

périlymphatique<br />

Sarcoïdose<br />

Lymphangite K<br />

Silicose<br />

Aléatoire<br />

hématogène<br />

Miliaire :<br />

‐ Infectieuse BK<br />

‐ tumorale<br />

‐ virale<br />

CAT devant des micro‐<br />

nodules<br />

Micro‐nodules sous pleuraux ?<br />

oui<br />

bronchogène<br />

Bronchiolite inflam/ infectieuse<br />

asthme, ABPA<br />

Cancer bronchiolo‐alvéolaire<br />

hétérogène / multifocal<br />

Bronchiolite respiratoire<br />

Bronchio infl /infec, COP<br />

PID débutante / Histio X<br />

Arbre en bourgeons?<br />

Centrolobulaire<br />

= broncho centré<br />

non<br />

bronchogène<br />

vasculaire<br />

distribution<br />

homogène / diffus<br />

P d’hypersensibilité<br />

Pneumoconioses,vascularite<br />

K bronchioloA, OAP


Sarcoïdose<br />

DEFINITION : Maladie d’étiologie inconnue avec une atteinte préférentielle thoracique dont le<br />

diagnostic histologique repose sur la mise en évidence d’un granulome épithélio‐giganto‐cellulaire,<br />

dépourvu de nécrose <strong>cas</strong>éeuse, en dehors de toute autre maladie granulomateuse.<br />

Localisation pulmonaire de la sarcoïdose décrite dans 90 % des <strong>cas</strong>. Les granulomes<br />

sarcoïdosiques sont péribronchovasculaires, dans les parois alvéolaires, et dans les septa<br />

interlobulaires et sous‐pleuraux.<br />

Le lavage broncho‐alvéolaire reconnaît une alvéolite lymphocytaire, et plus rarement une alvéolite à<br />

neutrophiles dans les évolutions vers la fibrose. Cette fibrose est la principale complication<br />

pulmonaire de la sarcoïdose, mais reste rare (5 à8 % des <strong>cas</strong>).


Sarcoïdose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 4 stades :<br />

• Stade 0 : radiographie normale.<br />

• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />

• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />

• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non compressives et<br />

symétriques + micronodulation diffuse prédominant dans le lobe supérieur et dans<br />

les régions sous‐pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition lymphatique<br />

des micro‐nodules +++<br />

• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />

• Masses pseudo‐tumorales fibrosantes hilaires symétriques avec extension aux<br />

lobes supérieurs et distortion de bronches proximales +++<br />

• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.


<strong>20</strong>08<br />

Femme 59 ans. Asthénie<br />

Cas N°7 ?<br />

fluctuante et toux sèche.


<strong>20</strong>09<br />

Femme 59 ans. Asthénie<br />

Cas N°7 ?<br />

fluctuante et toux sèche.<br />

Solutio<br />

n


Pneumopathie organisée cryptogénique


Dans le <strong>cas</strong> présent, il existe<br />

deux signes radiologiques<br />

pathognomoniques :<br />

<strong>20</strong>08<br />

<strong>20</strong>09<br />

Nodules avec signe du halo inversé<br />

Migration des foyers


COP<br />

Wegener<br />

Le signe du halo inversé correspond àun<br />

nodule en verre dépoli cerné d’un liseré dense,<br />

contrairement au signe classique du «halo »<br />

ou le nodule est dense cerné d’un liseré en<br />

verre dépoli. Ici deux autres exemples<br />

Signe du halo<br />

Liseré dense<br />

Nodule en verre dépoli<br />

Deux principaux diagnostics sont à évoquer<br />

devant le signe du halo inversé : COP et<br />

Wegener +++<br />

Aspergilose invasive


La COP, c’est la «chéloïde du poumon ». C’est<br />

en quelque sorte une cicatrisation anormale<br />

du poumon en réponse à une agression qq<br />

soit l’étiologie. Voici quelques exemples de<br />

manifestations typiques.


‐ Bronchiolo‐alvéoalaire +++<br />

‐ Pneumopathie<br />

d’hypersensibilité +++<br />

‐ Hyperplasie pneumocytaire<br />

atypique<br />

Contours irréguliers<br />

voire spiculés<br />

CAT devant des nodules ou masses multiples<br />

En verre dépoli<br />

ASPECT ?<br />

Densité, contours...<br />

‐ Aspergillose pulmonaire invasive +++<br />

‐ Candidose ++<br />

‐ CMV ++<br />

‐ HSV +<br />

‐ Wegener<br />

‐ Métastases d’angiosarcome<br />

‐ Kaposi<br />

Excavés<br />

‐ Wegener +++<br />

‐ COP ++<br />

‐ Wegener +++<br />

‐ Embols septiques +++<br />

‐ Broncho‐pneumopathie<br />

(staphylocoque, BK..) ++<br />

‐ Aspergillose +++<br />

‐ Papillomatose<br />

‐ Métastases<br />

‐ Hystiocytose<br />

‐ Sarcoïdose<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />

Signe du halo Signe du halo Contours réguliers<br />

inversé<br />

et lisses<br />

‐ Métastases +++<br />

‐ Embols septiques ++<br />

‐ Kyste hydatiques +<br />

‐ Wegener<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />

‐ Hystiocytose débutante<br />

‐ Léiomyomatose<br />

REFLEXES :<br />

1) Si sujet immunodéprimé toujours penser à: aspergillose, candidose, CMV, HSV, BK, COP ou lymphome +++<br />

2) Si présence de calcifications au sein du nodule : métastases (sarcome +++), amylose, séquelles BK et chondromes +++<br />

3) Un nodule en verre dépoli est un carcinome bronchiolo‐alvéolaire jusqu’à preuve du contraire et ! pas de fixation au PET‐SCAN


Pneumopathie organisée cryptogénique<br />

DEFINITION : Forme de bronchiolite proliférative répondant àun faisceau d’arguments cliniques,<br />

histologiques, radiologiques et évolutifs. Sur les examens anatomopathologiques, il existe un tissu<br />

de granulation (« corps de Masson ») qui occupe la lumière alvéolaire et les canaux alvéolaires.<br />

Le plus souvent il n’existe pas de facteur prédisposant : POC «idiopathique».<br />

Plus rarement il s’agit d’une réponse du parenchyme pulmonaire àdes agressions diverses :<br />

principalement une immunodépression, une pneumopathie infectieuse (virale, bactérienne ou<br />

fungique), une transplantation d’organe (mœlle osseuse, poumon), une pneumopathie<br />

médicamenteuse (sels d’or, cordarone, interféron, acébutolol, bléomycine, mais aussi avec la<br />

mitomycine, le sirolimus, le méthotrexate et le cyclophosphamide) ou toxique (Paraquat, colorants<br />

dans l’industrie textile, cocaïne), une rectocolite hémorragique, une vascularite, une collagénose<br />

(polyarthrite rhumatoïde, dermatopolymyosite, lupus) ou une radiothérapie.<br />

CLINIQUE : tableau chronique ou subaigu, pseudo‐grippal avec une toux sèche, une hyperthermie,<br />

une perte de poids, une altération de l’état général, une dyspnée et un syndrome inflammatoire.<br />

L’examen clinique est pauvre en dehors de la présence de râles crépitants épars. Le diagnostic n’est<br />

souvent fait qu’après plusieurs semaines ou mois d’évolution.<br />

TRAITEMENT : corticothérapie (sert également parfois de test diagnostic).


Pneumopathie organisée cryptogénique<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 3 types radiologiques :<br />

• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />

• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />

• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à limites mal définies, migratrices<br />

+++, périphériques +++, avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />

• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />

• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant aux lobes inférieurs (COP<br />

médicamenteuse +++).<br />

• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo inversé +++<br />

• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés àcontours flous.


Femme 55 ans. AEG, toux et<br />

Cas N°8 ?<br />

amaigrissement.<br />

Solutio<br />

n


Maladie de Carrington


La maladie de Carrington correspond à<br />

une pneumopathie chronique<br />

idiopathique à éosinophiles. Elle se<br />

caractérise ici par :<br />

Des plages en verre dépoli<br />

Des foyers de condensation<br />

alvéolaire<br />

Un épaississement<br />

péri‐bronchovasculaire


Dans la maladie de Carrington, l’atteinte est<br />

préférentiellement bi‐apicale. Les foyers de<br />

condensation alvéolaire sont périphériques<br />

parallèles àla paroi thoracique +++. Il peut exister<br />

des signes de distorsion architecturale +++ avec<br />

bronchéctasies par traction ce qui aide àfaire le<br />

diagnostic différentiel avec une pneumopathie<br />

infectieuse +++<br />

Devant des foyers de condensations alvéolaires<br />

périphériques sous pleuraux et bi‐apicaux : évoquer :<br />

COP / Carrington/ Churg Strauss / Lymphome /<br />

Kaposi +++<br />

Devant la présence de bronchéctasie par traction au<br />

sein d’un foyer de condensation alvéolaire<br />

périphérique sous pleurale, toujours évoquer une<br />

autre étiologie qu’une pneumopathie inféctieuse<br />

+++


Pneumopathie inféctieuse<br />

Dans une maladie de Carrington, tout comme dans<br />

une COP, le parenchyme pulmonaire adjacent peut<br />

être rétracté avec des signes de distorsion,<br />

contrairement au parenchyme adjacent à une<br />

pneumopathie infectieuse comme ci dessus. Ces<br />

signes de distorsion architecturale doivent interpeler<br />

+++ et faire évoquer une autre étiologie qu’une<br />

simple infection +++<br />

Devant la persistance d’un foyer de condensation<br />

alvéolaire malgré tt anti‐infectieux bien conduit,<br />

penser à:<br />

COP/ Carrignton/ Lymphome/ Kaposi / Bronchiolo‐<br />

alvéolaire +++


Maladie de Carrington<br />

DEFINITION : pneumopathie chronique idiopathique àéosinophiles. Le diagnostic est retenu devant<br />

l’association d’infiltrats pulmonaires à prédominance périphérique et d’une éosinophilie circulante<br />

et /ou alvéolaire, d’évolution chronique, avec un bilan étiologique négatif.<br />

CLINIQUE : symptomatologie initiale non spécifique, mais après quelques semaines d’évolution<br />

l’altération de l’état général est constante, associant asthénie, amaigrissement parfois important,<br />

fièvre et sueurs nocturnes. La toux est constante, initialement non productive, puis avec une<br />

expectoration muqueuse ou mucopurulente. Les hémoptysies, toujours de faible abondance, sont<br />

exceptionnelles. La dyspnée est inconstante. Des antécédents de crises bronchospastiques d’allure<br />

asthmatique sont retrouvés chez la moitié des malades.<br />

BIOLOGIE : L’hyperéosinophilie sanguine est très fréquente. Son importance est très variable, mais<br />

généralement élevée, atteignant jusqu’à 74 % de la formule leucocytaire. Elle est en règle supérieure<br />

à1G/L. L’étude du liquide de lavage broncho‐alvéolaire montre constamment une alvéolite à<br />

éosinophiles (avec des taux moyens autour de 50 %, les extrêmes allant de 14 à86 %).<br />

TRAITEMENT : corticothérapie : les signes généraux rétrocèdent en quelques heures, les anomalies<br />

radiologiques en quelques jours. L’éosinophilie sanguine disparaît en moins de 24 heures. Les<br />

corticoïdes ont d’ailleurs pu être proposés comme un véritable test diagnostique. L’évolution àlong<br />

terme de la PCIE reste mal connue, et souvent considérée comme favorable. Une évolution<br />

fibrosante dans les territoires initialement concernés par les infiltrats radiologiques est<br />

exceptionnelle.


Maladie de Carrington<br />

EVOLUTION :L’évolution spontanée (sans traitement) se fait généralement vers une aggravation<br />

progressive, pouvant conduire au décès par insuffisance respiratoire aiguë.<br />

L’évolution àlong terme reste mal connue, et souvent considérée comme favorable. Une évolution<br />

fibrosante dans les territoires initialement concernés par les infiltrats radiologiques est<br />

exceptionnelle. De rares <strong>cas</strong> d’évolution vers un asthme sévère corticodépendant ont été rapportés<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Infiltrats parenchymateux peu denses, périphériques +++, parallèles àla paroi thoracique avec<br />

bronchogramme aérique.<br />

• Le plus souvent, l’atteinte est bilatérales, bi‐apicale +++ et non systématisée.<br />

• Ces infiltrats peuvent devenir confluents (pseudo pneumopathies infectieuses) ++<br />

• Il existe classiquement un respect des régions moyennes hilaires et péri‐hilaires, donnant l’image<br />

d’œdème pulmonaire en négatif (« image en aile de papillon inversée »).<br />

• Les lésions excavées, exceptionnelles, apparaissent soit d’emblée, soit à l’oc<strong>cas</strong>ion d’une rechute.<br />

• Les adénopathies médiastinales sont également exceptionnelles.<br />

• Les épanchements pleuraux, toujours de faible abondance.


Homme 32 ans. Douleurs des<br />

Cas N°9 ?<br />

mains.


Homme 32 ans. Douleurs des<br />

Cas N°9 ?<br />

mains.


Cas N°9<br />

?<br />

Homme 32 ans. Douleurs des<br />

mains.<br />

Solutio<br />

n


Sclérodermie


L’atteinte pulmonaire est<br />

caractérisée ici par :<br />

Dilatation de haut en bas de l’oesophage<br />

Syndrome interstitiel bilatéral avec lésions de fibroses<br />

Des plages en verre dépoli<br />

Devant une pneumopathie infiltrative diffuse (PID) ,<br />

toujours rechercher une dilatation de l’oesophage +++<br />

pour le diagnotic de sclérodermie +++


L’atteinte pulmonaire dans<br />

une sclérodermie peut être<br />

PID de type UIP ou PINS<br />

Syndrome interstitiel bilatéral<br />

avec lésions de fibroses<br />

Gradient apico-basal<br />

Dans l’UIP, typiquement :<br />

‐L’ atteinte est sous pleurale,<br />

postérieure avec gradient apico‐<br />

basal +++<br />

‐ Lésions de fibrose déstructrice<br />

: rayons de miel +++<br />

‐ Bronchectasie par traction ++<br />

‐ Verre dépoli focal.<br />

‐ Syndrome réticulaire<br />

périphérique sous pleural<br />

‐ Dilatation de l’oesophage +++


Radiographie thoracique chez le même<br />

patient, on devine les rayons de miel<br />

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) a exactement<br />

la même présentation radiologique que ce <strong>cas</strong> typique<br />

présenté d’UIP. On ne conclut à une FPI que lorsque<br />

l’on a éliminé toutes les causes secondaires d’UIP.


Acro‐ostéolyse :<br />

‐ Sclérodermie.<br />

‐ Dematopolymyosite.<br />

‐ Hyperparathyroïdie.<br />

‐ Psoriasis.<br />

‐ Vascularite.<br />

‐ Sarcoïdose.<br />

‐ Tumeurs.<br />

‐ Toxiques, arthrose, inféctions…<br />

Résorption des houppes phalangiennes<br />

= acro‐ostéolyse


‐ Atteinte hétérogène<br />

‐ Gradient apico‐basal<br />

+++<br />

‐ Atteinte sous pleurale<br />

postérieure<br />

‐ Rayons de miel +++<br />

‐ Bronchectasie par<br />

traction ++<br />

‐ Verre dépoli focal<br />

‐ Synd réticulaire<br />

périphérique sous<br />

pleural<br />

CAT devant une pneumopathie infiltrative diffuse<br />

UIP PINS COP DIP RI‐BLD<br />

‐ Atteinte homogène<br />

‐ Pas de gradient<br />

‐ Atteinte antérieure et<br />

postérieure +++<br />

‐ Verre dépoli diffus<br />

‐ Peu de rayon de miel<br />

et bronchectasie par<br />

traction +++<br />

‐ Bande d’epargne<br />

postérieure +++<br />

‐ Synd réticulo‐<br />

nodulaire modéré.<br />

‐ Foyers de<br />

condensation alvéolaire<br />

périph<br />

‐ Foyers migrants +++<br />

‐ Centrés sur<br />

bronchectasie par<br />

traction<br />

‐ Quelques réticulations<br />

et verre dépoli<br />

‐ Verre dépoli diffus<br />

sous pleural +++<br />

‐ Qq kyste et<br />

réticulations<br />

‐ Atteinte apicale +++<br />

‐ Micro‐nodules centro‐<br />

lobulaires<br />

‐ Epaississement paroi<br />

bronchique<br />

‐ Verred dépoli apical<br />

‐ Fibrose sous pleurale<br />

mineure prédominant<br />

aux lobes inférieures<br />

Rouge = DDB, Vert = Kystes, Gris = verre dépoli, Bleu = réticulation, Points rouges = micro‐nodules<br />

UIP : Pneumopathie interstitielle usuelle, PINS : Pneumopathie interstitielle non spécifique, COP : Pneumopathie cryptogénique organisée, DIP : Pneumopathie interstitielle desquamative, RI‐BLD :<br />

bronchiolite oblitérante avec atteinte interstielle . Source schéma : radiographics.


CAT devant une pneumopathie infiltrative diffuse<br />

UIP PINS COP DIP RI‐BLD


Sclérodermie<br />

DEFINITION : Maladie systémique d’étiologie inconnue, prédominante chez l’adulte, avec<br />

notamment des manifestations cutanées, osseuses, et viscérales surtout pulmonaires ou<br />

digestives.<br />

On décrit une activation persistante des gènes codant pour les différents types de collagène ; ces<br />

gènes sont stimulés par les multiples cytokines produites en particulier par les lymphocytes T. Il en<br />

résulte une activation immunitaire aberrante, une vasculopathie et une fibrose touchant la peau et<br />

de multiples organes.<br />

CLINIQUE : les manifestations cutanées sont représentées par l’infiltration scléreuse des<br />

téguments, des télangiectasies, des anomalies de la pigmentation (mélanodermie, achromie) ou<br />

des troubles des phanères.<br />

L’extension de l’atteinte cutanée permet de différencier les atteintes limitées aux doigts (type 1 ou<br />

« sclérodactylie »), une atteinte cutanée initiale distale des membres et du visage (type 2 ou «<br />

acrosclérose ») et une atteinte cutanée diffuse d’évolution centripète (type 3 de Barnett et<br />

Coventry).<br />

Le syndrome de Raynaud est quasiment constant.


Sclérodermie<br />

L’atteinte digestive (près de 50 % des <strong>cas</strong>) se manifeste par des anomalies motrices<br />

œsophagiennes «dyskinésie œsophagienne » parfois révélatrices de la maladie, auxquelles<br />

s’associent<br />

fréquemment un reflux et une oesophagite peptique (60 % des <strong>cas</strong>)<br />

Il existe une hypertension artérielle pulmonaire dans 12 % des <strong>cas</strong> secondaire àla fibrose<br />

pulmonaire.<br />

Les anticorps anti‐noyaux sont présents dans 90 % des <strong>cas</strong> de sclérodermie systémique : anti‐Scl<br />

70, anti‐centromère…<br />

Les principales anomalies osseuses sont une résorption des phalanges distales, des calcifications<br />

des parties molles (syndrome de Thieberge Weissenbach), volontiers prédominantes aux points de<br />

pression.<br />

Les atteintes pulmonaires sont soit àtype de pneumopathie infiltrative diffuse (type NSIP ou UIP)<br />

ou de fibrose soit àtype de cancer bronchiolo‐alvéolaire.<br />

Il peut exister également des atteintes costo‐claviculaires avec une résorption des extrémités<br />

claviculaires, des érosions du bord supérieur des côtes, et des épaississements pleuraux.


Sclérodermie<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• SI PINS (atteinte principale) :<br />

• Atteinte homogène sans gradient ++ avec atteinte antérieure et postérieure +++<br />

• Verre dépoli diffus.<br />

• Peu de lésions de fibrose destructrice (rayon de miel) et bronchectasie par traction +++<br />

• Bande d’epargne postérieure +++ (signe quasi pathognomonique pour certains).<br />

• Syndrome réticulo‐nodulaire modéré.<br />

• SI UIP :<br />

• Atteinte hétérogène avec gradient apico‐basal +++, sous pleurale postérieure +++<br />

• Lésions de fibrose déstructrice : Rayons de miel +++<br />

• Bronchectasie par traction ++<br />

• Verre dépoli focal.<br />

• Syndrome réticulaire périphérique sous pleural.<br />

• Dilatation de l’oesophage +++<br />

Nb : Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la composante active de la maladie.


Homme 18 ans. Sepsis sévère.<br />

Cas N°10 ?<br />

Antécédents récents d’angine.


Homme 18 ans. Sepsis sévère.<br />

Cas N°10 ?<br />

Antécédents récents d’angine.<br />

Echographie cervicale<br />

Solutio<br />

n


Echographie cervicale<br />

Syndrome de Lemierre


Le syndrome de Lemierre<br />

est caractérisé par<br />

l’association de :<br />

Lésions nodulaires multiples<br />

pour certaines excavées<br />

=Embols septiques<br />

pulmonaires<br />

Thrombose de la veine<br />

jugulaire interne<br />

Echographie cervicale


THROMBOSE JUGULAIRE<br />

ADENOPATHIES CERVICALES


Diagnostics à évoquer devant des<br />

nodules multiples excavés :<br />

• Bronchopneumopathie<br />

( Staph, tuberculose)<br />

• Embolies septiques<br />

• Métastases pulmonaires<br />

• Histocytose X<br />

• Polyarthrite rhumatoïde<br />

• Wegener<br />

• Sarcoïdose<br />

Toujourpenseràsyndrome de<br />

Lemierre chez un jeune avec<br />

antécédents d’angine mal traitée +++<br />

Toujours rechercher la thrombose<br />

jugulaire +++


Radiographie thoracique chez le même<br />

patient, visualise bien les lésions<br />

excavées<br />

Lésions nodulaires excavées =<br />

embols septiques pulmonaires


Scanner de contrôle après 6 semaines d’antibiothérapie


Contrôle après 5 semaines<br />

d’antibiothérapie<br />

AVANT TT<br />

APRES TT


Kyste ?<br />

= paroi fine < à2 mm<br />

Lésion unique ou multiples ?<br />

Unique Multiples<br />

‐ Embol septique<br />

‐ Pneumatocèle<br />

‐ Cavitation résiduelle<br />

après gangrène<br />

‐ Kyste hydatique rompu<br />

‐ Métastase (sarcome,<br />

tératome, papillomatose<br />

laryngotrachéobronchique)<br />

‐ Kyste bronchogénique<br />

CAT devant une lésion cavitaire<br />

‐ Histiocytose X :<br />

formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />

moyen et supérieur<br />

‐ Lymphangioléiomyomatose :<br />

répartition diffuse et homogène,<br />

parenchyme adjacent normal<br />

‐ Pneumonie interstitielle<br />

lymphocytaire (PIL) :<br />

plages en verre dépoli autour des kystes,<br />

répartition autour des gaines broncho‐<br />

vasculaires<br />

‐ Pneumocystose<br />

Contexte +++, possible pneumo<strong>thorax</strong>,<br />

plages en verre dépoli autour ou crazy<br />

paving, localisation apicale<br />

‐ Métastases<br />

Kysteoucavité?<br />

Unique<br />

‐ Tuberculose +++<br />

‐ Abcès +++<br />

‐ Cancer pulmonaire +++<br />

‐ Métastase<br />

‐ Nécrose d’une masse<br />

fibrosée (silcicose,<br />

pneumoconiose des<br />

mineurs de charbon)<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours regarder le sexe : si femme = lymphangio‐léiomyomatose +++<br />

2) Toujours rechercher si sujet tabagique : histiocytose +++<br />

3) ! Si présence de calcifications ou nodules au sein des kystes + PIL + Sjögren : Amylose +++<br />

4) ! Si patient immunodéprimé : penser à la pneumocystose ++<br />

Eliminer fausse cavitation :<br />

Fibrose pulmonaire / Emphysème<br />

/Bronchectasies<br />

Cavité ?<br />

= paroi épaisse > à2 mm<br />

Lésion unique ou multiples ?<br />

Multiples<br />

‐ Wegener +++<br />

‐ Embols septiques +++<br />

‐ Broncho‐pneumopathie<br />

(staphylocoque, BK..) +++<br />

‐ Aspergillose +++<br />

‐ Métastases<br />

‐ Hystiocytose<br />

‐ Sarcoïdose<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde


Syndrome de Lemierre<br />

DEFINITION : syndrome associant une angine (« septicémie postangine » décrite initialement par<br />

Courmont en 1900), une thrombose veineuse jugulaire et des embolies septiques pulmonaires.<br />

Il s’agit habituellement d’une infection oropharyngée avec un germe anaérobique gram négatif (le<br />

plus souvent de type Fusobacterium necrophorum) touchant l’adolescent ou l’adulte jeune sans<br />

aucun contexte d’immunosuppression.<br />

CLINIQUE : La thombose jugulaire peut se manifester par un torticolis, un trismus et une atteinte<br />

sévère de l’état général. On décrit dans des formes sévères des localisations septiques secondaires<br />

ostéo‐articulaires. Il existe d’autres localisations des thromboses veineuses, notamment une<br />

atteinte des veines hépatiques et des abcès hépatiques.<br />

TRAITEMENT : antibiothérapie IV. Bonne évolution sous traittement.<br />

NB : pour certains <strong>cas</strong> de thromboses portales en association avec une infection à Fusobacterium<br />

nucleatum ou à Fusobacterium necrophorum (en association avec un abcès appendiculaire) ; en<br />

l’absence de porte d’entrée ORL, on parle de « syndrome de Lemierre digestif ».


Syndrome de Lemierre<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Thrombose jugulaire bien mise en évidence en échographie ou scanner.<br />

• Atteinte pulmonaire :<br />

• Nodules typiquement multiples, de tailles inégales, d’évolution rapide, avec souvent une<br />

excavation àparois fines (sans niveau hydroaérique) +++<br />

• Epanchement pleural avec adénopathies médiastinales.<br />

• Plus rarement : opacités triangulaires àbase périphérique pleurale (infarctus) ou foyers<br />

alvéolaires d’aspect bronchopneumopathique aspécifique.


Femme 24 ans. Douleur<br />

thoracique.<br />

Cas N°11 ? Solutio<br />

n


Pneumo<strong>thorax</strong> compliquant une<br />

lymphangioléiomyomatose (LAM)


Les principaux éléments de<br />

sémiologie ànoter sont :<br />

Pneumo<strong>thorax</strong> chez la femme jeune, penser<br />

LAM et endométriose thoracique +++<br />

Pneumo<strong>thorax</strong> cloisonné<br />

Kystes pulmonaires


Les kystes sont arrondis de 2 à6<br />

mm de forme régulière +++<br />

Ils sont distribués de façon<br />

homogène dans les deux champs .<br />

Kystes pulmonaires<br />

Un kyste a, contrairement à des lésions<br />

d’emphysème centro‐lobulaire, une paroi<br />

propreet ne possède pas d’artère centro‐<br />

lobulaire +++<br />

Pafois le nombre de kystes rend difficile le<br />

diagnostic différentiel avec l’emhysème.<br />

Astuce : rechercher des signes de distension<br />

thoracique présents dans l’emphysème +++<br />

Emphysème centro‐lobulaire


Même patiente, 2 ans plus tard,<br />

notez l’évolution des kystes +++<br />

Par ailleurs sur les coupes<br />

abdominales, on visualise un<br />

angiomyolipome hépatique (<br />

atteinte rénale et hépatique<br />

classique) +++<br />

Kystes pulmonaires<br />

Angiomylipome


Angiomylipome<br />

Même patiente 2 ans plus tard, notez l’évolution<br />

des kystes +++<br />

Par ailleurs sur les coupes abdominales on<br />

visualise un angiomyolipome hépatique (<br />

atteinte rénale et hépatique classique) +++


PIL<br />

Histiocytose X :<br />

Lymphangioléiomyomatose :<br />

Principales différences des 3 grandes<br />

pathologies kystiques :<br />

‐ Histiocytose X :<br />

formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />

moyen et supérieur<br />

‐ Lymphangioléiomyomatose :<br />

répartition diffuse et homogène,<br />

parenchyme adjacent normal<br />

‐ Pneumonie interstitielle<br />

lymphocytaire (PIL) :<br />

plages en verre dépoli autour des kystes,<br />

répartition autour des gaines broncho‐<br />

Vasculaires


Kyste ?<br />

= paroi fine < à2 mm<br />

Lésion unique ou multiples ?<br />

Unique Multiples<br />

‐ Embol septique<br />

‐ Pneumatocèle<br />

‐ Cavitation résiduelle<br />

après gangrène<br />

‐ Kyste hydatique rompu<br />

‐ Métastase (sarcome,<br />

tératome, papillomatose<br />

laryngotrachéobronchique)<br />

‐ Kyste bronchogénique<br />

CAT devant une lésion cavitaire<br />

‐ Histiocytose X :<br />

formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />

moyen et supérieur<br />

‐ Lymphangioléiomyomatose :<br />

répartition diffuse et homogène,<br />

parenchyme adjacent normal<br />

‐ Pneumonie interstitielle<br />

lymphocytaire (PIL) :<br />

plages en verre dépoli autour des kystes,<br />

répartition autour des gaines broncho‐<br />

vasculaires<br />

‐ Pneumocystose<br />

Contexte +++, possible pneumo<strong>thorax</strong>,<br />

plages en verre dépoli autour ou crazy<br />

paving, localisation apicale<br />

‐ Métastases<br />

Kysteoucavité?<br />

Unique<br />

‐ Tuberculose +++<br />

‐ Abcès +++<br />

‐ Cancer pulmonaire +++<br />

‐ Métastase<br />

‐ Nécrose d’une masse<br />

fibrosée (silcicose,<br />

pneumoconiose des<br />

mineurs de charbon)<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours regarder le sexe : si femme = lymphangio‐léiomyomatose +++<br />

2) Toujours rechercher si sujet tabagique : histiocytose +++<br />

3) ! Si présence de calcifications ou nodules au sein des kystes + PIL + Sjögren : Amylose +++<br />

4) ! Si patient immunodéprimé : penser à la pneumocystose ++<br />

Eliminer fausse cavitation :<br />

Fibrose pulmonaire / Emphysème<br />

/Bronchectasies<br />

Cavité ?<br />

= paroi épaisse > à2 mm<br />

Lésion unique ou multiples ?<br />

Multiples<br />

‐ Wegener +++<br />

‐ Embols septiques +++<br />

‐ Broncho‐pneumopathie<br />

(staphylocoque, BK..) +++<br />

‐ Aspergillose +++<br />

‐ Métastases<br />

‐ Hystiocytose<br />

‐ Sarcoïdose<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde


Lymphangioléiomyomatose (LAM)<br />

DEFINITION : Histologiquement, il s’agit d’une affection caractérisée par une prolifération<br />

interstitielle de cellules ressemblant àdes cellules musculaires lisses dystrophiques.<br />

Les lésions histologiques pulmonaires sont superposables de la LAM et de l’atteinte pulmonaire des<br />

scléroses tubéreuses de Bourneville, la LAM étant alors considérée comme une forme fruste de STB.<br />

Deux faits cependant marquent les différences nosologiques entre les deux entités : l’absence au<br />

cours de la LAM, d’atteinte cutanée, cérébrale (retard mental, épilepsie, adénomes sébacés) ou<br />

d’autres atteintes plus rares (calcifications intra‐crâniennes, phacomes rétiniens, rhabdomyomes<br />

cardiaques, tumeurs de Koenen périunguéales, pseudo‐kystes osseux), l’absence de caractère<br />

familial dans la LAM.<br />

CLINIQUE : Cette maladie frappe les femmes +++ presque toujours en période d’activité<br />

génitale(l’âge moyen de survenue est de 30‐35 ans). Les circonstances de découverte sont<br />

dominées par une dyspnée d’effort croissante, parfois variable en fonction des épisodes de la vie<br />

génitale (règles, grossesse), mais les manifestations pleurales (surtout pneumo<strong>thorax</strong>, chylo<strong>thorax</strong>),<br />

sont des accidents évolutifs souvent révélateurs. La biopsie pulmonaire par vidéo chirurgie trans‐<br />

cutanée est donc souhaitable pour obtenir une certitude histologique.


Lymphangioléiomyomatose<br />

(LAM)<br />

EVOLUTION : L’évolution spontanée se fait vers l’insuffisance respiratoire mortelle en quelques<br />

années, en général 2 à10 ans avec possibilités de formes plus prolongées. Les grossesses peuvent<br />

jouer un rôle déterminant qui accompagne parfois une aggravation de la maladie et doivent être<br />

déconseillées, de même que les traitements œstroprogestatifs ou les béta‐HCG.<br />

TRAITEMENT : traitement des complications (pneumo<strong>thorax</strong>, chylo<strong>thorax</strong>). La transplantation<br />

pulmonaire est possible au stade d’insuffisance respiratoire chronique grave ; le taux de survie des<br />

<strong>cas</strong> transplantés pour LAM est de 58 % à2 ans.<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Kystes arrondis de 2 à6 mm de forme régulière +++<br />

• Syndrome interstitiel très discret ou inexistant ++<br />

• Les lésions sont distribuées de façon homogène dans les deux champs .<br />

• Si présence de nodules aux contours bien limités : association avec sclérose tubereuse de<br />

Bourneville +++<br />

• Adénomégalies médiastinales infra‐centimétrique fréquentes.<br />

• Complication classique : pneumo<strong>thorax</strong> +++ Chylo<strong>thorax</strong> +<br />

• Classiquement, pas d’HTAP.


Temps tardif<br />

Femme 78 ans. Insuffisance<br />

Cas N°12 ?<br />

cardiaque droite aiguë.


Temps tardif<br />

Femme 78 ans. Insuffisance<br />

Cas N°12 ?<br />

cardiaque droite aiguë.


Femme 78 ans. Insuffisance<br />

Cas N°12 ?<br />

cardiaque droite aiguë.<br />

Temps tardif<br />

Solutio<br />

n


Temps tardif<br />

Sarcome des artères pulmonaires


L’atteinte est<br />

caractérisée ici par:<br />

Temps tardif<br />

Un comblement du tronc de<br />

l’AP avec extension aux artères<br />

pulmonaires<br />

Une prise de contraste<br />

de ce comblement


Diastole Systole<br />

Il existe ici des signes de cœur droit avec<br />

VD/VG > 1 et mise en évidence en systole<br />

d’un septum paradoxale correspondant à<br />

une HTAP sévère<br />

VD/VG > 1<br />

Septum paradoxal<br />

Le rapport VD/VG en coupe axiale native > à<br />

1 est le seul critère radiologique<br />

reproductible validé par la littérature aussi<br />

bien pour des EP que pour toutes les autres<br />

causes d’HTAP


IRM réalisée en pré‐opératoire<br />

chez la même patiente pour<br />

confirmer l’absence d’extension<br />

au médiastin.<br />

Remarquez comme la masse est<br />

mobile, c’est souvent le <strong>cas</strong> car<br />

développée àla superficie de la<br />

paroi +++


Comparatif IRM et scanner qui<br />

retrouve la prise de contraste<br />

significative contrairement à une<br />

embolie pulmonaire standard +++<br />

Prise de contraste


Vues per‐opératoires<br />

Avec la collaboration de l’équipe du Pr Tronc<br />

du CHU de Lyon<br />

Sarcome<br />

Paroi de l’artère


Avec la collaboration de l’équipe du Pr Tronc<br />

du CHU de Lyon<br />

Vues per‐opératoires<br />

Sarcome


Vues per‐opératoire<br />

Mise en place d’un tube<br />

prothétique entre les deux<br />

artères pulmonaires<br />

Avec la collaboration de l’équipe du Pr Tronc<br />

du CHU de Lyon


Contrôle post opératoire


Sarcome des artères pulmonaires<br />

DEFINITION : Tumeur développée à partir des cellules mésenchymateuses multipotentes de<br />

l’intima des vaisseaux pulmonaires et s’étendant vers les branches de division segmentaires sous<br />

forme d’une masse polypoïde.<br />

Premier <strong>cas</strong> décrit par Mandelstann en 1923. Moins de 150 <strong>cas</strong> recensés dans la littérature.<br />

PHYSIOPATHOLOGIE : Se développe le plus souvent au dépend du tronc de l’artère pulmonaire,<br />

Mais peut aussi naître des artères pulmonaires droite ou gauche et même des valves pulmonaires.<br />

Extension dans le sens du flux sanguin, mais extension possible au ventricule droit et au myocarde<br />

50 % des <strong>cas</strong> : extension à travers la paroi artérielle au parenchyme pulmonaire<br />

30 % des <strong>cas</strong> : métastases essentiellement pulmonaires, plus rarement hépatiques.<br />

CLINIQUE : présentation clinique aspécifique +++ : Tableau d’embolie pulmonaire grave +++,<br />

dyspnée (72 %), douleurs thoraciques (45 %) et toux (42 %). Hémoptysie (24 %), amaigrissement<br />

(21 %) et syncope (9 %) si tumeur plus évoluée. Se méfier si : absence de phlébite périphérique,<br />

hémo<strong>thorax</strong>, aggravation clinique sous anti‐coagulants +++<br />

EVOLUTION : Pronostic grave avec médiane de survie de 6 à12mois. Rallongée jusqu’à 5 ans si<br />

association chirurgie et chimiothérapie adjuvante.


Sarcome des artères pulmonaires<br />

TRAITEMENT : Résection complète de la tumeur en tissu non envahi, avec reconstruction souvent<br />

nécessaire de l’infundibulum, artère et valve pulmonaires. Traitement aussi par transplantation<br />

cardiaque ou du bloc cœur‐poumon (si métastases pulmonaires).<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

•Permet le bilan d’extension :<br />

• transmurale vers le hile, le médiastin, le parenchyme pulmonaire ou le péricarde àdistance.<br />

• Signes aspécifiques +++<br />

• formes endovasculaires pures : défect endoluminal proximal, le plus souvent unilatéral<br />

• foyers d’infarctus<br />

• épanchement pleuro‐péricardique.<br />

• Signes plus spécifiques:<br />

• Masse tissulaire lobulée àbords arrondis, se rattachant àangle aigu àla paroi artérielle et<br />

responsable d’une dilatation artérielle par la tumeur<br />

• Fin rehaussement hétérogène +++


Cas N°13 Homme 67 ans. Toux chronique. ?


Cas N°13 Homme 67 ans. Toux chronique. ?<br />

Solutio<br />

n


Syndrome d’Erasmus


Le syndrome d’Erasmus est défini<br />

par l’association d’une silicose et<br />

d’une sclérodermie


Les signes en faveur d’une<br />

sclérodermie sont :<br />

Dilatation de haut en bas de l’oesophage<br />

Des plages en verre dépoli<br />

compatibles avec une PINS ou<br />

UIP débutante


Les signes en faveur d’une silicose<br />

sont :<br />

Microndules de distribution lymphatique :<br />

sous pleuraux + setpa inter lobulaires + scissures<br />

Masses fibrosantes pseudo tumorales péri‐<br />

hilaires avec extension aux lobes supérieurs<br />

Adénomégalies avec calcifications<br />

en coquilles d’oeuf


Devant des micronodules de distribution<br />

lymphatique, 3 diagnostics sont à evoquer :<br />

sarcoïdose, silicose et lymphangite<br />

carcinomateuse +++<br />

Devant des masses para‐hilaires bilatérales et<br />

symétriques fibrosantes, pseudo‐tumorales, 2<br />

diagnostics sont à évoquer : silicose et<br />

sarcoïdose +++<br />

Devant des adénomégalies calcifiées<br />

médiastinales , 4 diagnotics sont à évoquer :<br />

silicose, sarcoïdose, amylose et Castelman +++


Lympho hématogène<br />

périlymphatique<br />

Sous pleural + interstitium<br />

axial<br />

périlymphatique<br />

Sarcoïdose<br />

Lymphangite K<br />

Silicose<br />

Aléatoire<br />

hématogène<br />

Miliaire :<br />

‐ Infectieuse BK<br />

‐ tumorale<br />

‐ virale<br />

CAT devant des micro‐<br />

nodules<br />

Micro‐nodules sous pleuraux ?<br />

oui<br />

bronchogène<br />

Bronchiolite inflam/ infectieuse<br />

asthme, ABPA<br />

Cancer bronchiolo‐alvéolaire<br />

hétérogène / multifocal<br />

Bronchiolite respiratoire<br />

Bronchio infl /infec, COP<br />

PID débutante / Histio X<br />

Arbre en bourgeons?<br />

Centrolobulaire<br />

= broncho centré<br />

non<br />

bronchogène<br />

vasculaire<br />

distribution<br />

homogène / diffus<br />

P d’hypersensibilité<br />

Pneumoconioses,vascularite<br />

K bronchioloA, OAP


Syndrome d’Erasmus<br />

DEFINITION : association d’une sclérodermie systémique et d’une silicose .<br />

Le risque de développer une sclérodermie est 110 fois supérieur chez un patient silicotique.<br />

L’exposition àla silice est suffisante pour donner une sclérodermie avec ou sans silicose<br />

pulmonaire.<br />

PHYSIOPATHOLOGIE : La silice a un effet adjuvant sur l’immunité humorale, mais un effet<br />

dépresseur sur l’immunité cellulaire, ce qui expliquerait la diversité des pathologies<br />

dysimmunitaires possiblement associées (sclérodermie, lupus, dermatopolymyosite, polyarthrite<br />

rhumatoïde, connectivite mixte).<br />

CLINIQUE : dominée par une dyspnée d’effort, le plus souvent invalidante. La toux et les râles<br />

crépitants sont présents en <strong>cas</strong> de fibrose. Les épreuves fonctionnelles respiratoires montrent un<br />

syndrome restrictif surtout sévère en <strong>cas</strong> de fibrose diffuse.<br />

L’analyse du liquide de lavage broncho‐alvéolaire objective une hypercellularité témoin d’une<br />

alvéolite. La présence d’une polynucléose neutrophile alvéolaire ne s’observe pas dans les silicoses<br />

habituelles mais elle est constatée en <strong>cas</strong> d’association silicose‐fibrose sclérodermique. Toute<br />

anomalie du LBA chez le pneumoconiotique doit faire rechercher une pathologie associée


Syndrome<br />

d’Erasmus<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Signes de silicose :<br />

• Atteinte apicale et postérieure +++<br />

• Micro‐nodules de distribution lymphatique avec atteinte sous‐pleurale, septale et péri‐<br />

bronchovasculaire +++<br />

• Adénopathies médiastinales et hilaires avec calcifications en coquille d’oeuf +++<br />

• Masses pseudo‐tumorales fibrosantes hilaires symétriques avec extension aux lobes<br />

supérieurs et distortion de bronches proximales +++<br />

• Nodules parenchymateux de 7 à<strong>20</strong> mm de distribution aléatoire pouvant être calcifiés.<br />

• Emphysème centro‐lobulaire fréquemment associé ++<br />

• A terme, lésions de fibrose.<br />

• + atteinte spécifique pulmonaire de la sclérodermie :<br />

• Atteinte interstitielle type PINS ou UIP +++<br />

• Dilatation de l’œsophage sur toute sa hauteur +++


Femme 59 ans. AEG et toux<br />

Cas N°14 ?<br />

sèche


Femme 59 ans. AEG et toux<br />

sèche<br />

Cas N°14 ? Solutio<br />

n


Wegener


Ici l’atteinte thoracique est<br />

caractérisée par :<br />

Devant des nodules ou masses<br />

multiples excavées, toujours<br />

évoquer la maladie de Wegener<br />

Nodules excavés<br />

Fistule broncho‐pleurale avec pneumo<strong>thorax</strong> cloisonné<br />

Pleurite


Même patiente 1 an après,<br />

apparition d’un nouveau trajet<br />

fistuleux<br />

Nodules excavés<br />

Fistule broncho‐pleurale avec pneumo<strong>thorax</strong> cloisonné


Même patiente 1 an après,<br />

apparition d’un nouveau trajet<br />

fistuleux<br />

Fistule broncho‐pleurale avec pneumo<strong>thorax</strong> cloisonné


‐ Bronchiolo‐alvéoalaire +++<br />

‐ Pneumopathie<br />

d’hypersensibilité +++<br />

‐ Hyperplasie pneumocytaire<br />

atypique<br />

Contours irréguliers<br />

voire spiculés<br />

CAT devant des nodules ou masses multiples<br />

En verre dépoli<br />

ASPECT ?<br />

Densité, contours...<br />

‐ Aspergillose pulmonaire invasive +++<br />

‐ Candidose ++<br />

‐ CMV ++<br />

‐ HSV +<br />

‐ Wegener<br />

‐ Métastases d’angiosarcome<br />

‐ Kaposi<br />

Excavés<br />

‐ Wegener +++<br />

‐ COP ++<br />

‐ Wegener +++<br />

‐ Embols septiques +++<br />

‐ Broncho‐pneumopathie<br />

(staphylocoque, BK..) ++<br />

‐ Aspergillose +++<br />

‐ Papillomatose<br />

‐ Métastases<br />

‐ Hystiocytose<br />

‐ Sarcoïdose<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />

Signe du halo Signe du halo Contours réguliers<br />

inversé<br />

et lisses<br />

‐ Métastases +++<br />

‐ Embols septiques ++<br />

‐ Kyste hydatiques +<br />

‐ Wegener<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />

‐ Hystiocytose débutante<br />

‐ Léiomyomatose<br />

REFLEXES :<br />

1) Si sujet immunodéprimé toujours penser à : aspergillose, candidose, CMV, HSV, BK, COP ou lymphome +++<br />

2) Si présence de calcifications au sein du nodule : métastases (sarcome +++), amylose, séquelles BK et chondromes +++<br />

3) Un nodule en verre dépoli est un carcinome bronchiolo‐alvéolaire jusqu’à preuve du contraire et ! pas de fixation au PET‐SCAN


Wegener<br />

DEFINITION : angéite granulomateuse nécrosante débutant et prédominant sur les voies<br />

aériennes supérieures et les poumons.<br />

CLINIQUE : Elle peut survenir àtous les âges de la vie, avec une moyenne aux alentours de 40 ans,<br />

touchant 1,5 homme pour 1 femme. L’atteinte naso‐sinusienne et rénale sont présentes dans 70 %<br />

des <strong>cas</strong>. L’atteinte cutanée et les manifestations articulaires sont présentes dans 50 % des <strong>cas</strong>. Les<br />

manifestations pulmonaires sont également précoces : toux sèche, douleurs thoraciques, dyspnée<br />

ou hémoptysies.<br />

BIOLOGIE : Sur le plan biologique, on recherche des anticorps anticytoplasmes des polynucléaires<br />

neutrophiles (ANCA) surtout les c‐ANCA (cytoplasmiques). La biopsie permet de confirmer le<br />

diagnostic de granulomatose (typiquement sarcoïdosique dans 25 % des <strong>cas</strong>) et d’angéite.


Wegener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />

• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />

• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du halo inversé) +++<br />

• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />

• Autre forme :<br />

• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte<br />

rénale concomitante).<br />

• Atteinte ORL typique :<br />

• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive pseudo‐tumorale +++<br />

• Nodules sur le septum nasal.


Femme 45 ans. SIDA et AEG<br />

Cas N°15 ?<br />

depuis plusieurs semaines.


Femme 45 ans. SIDA et AEG<br />

Cas N°15 ?<br />

depuis plusieurs semaines.<br />

Solutio<br />

n


Lymphome pulmonaire primitif (LPP)


Ici l’atteinte thoracique est<br />

caractérisée par :<br />

Des foyers de condensation alvéolaire<br />

périphériques, sous pleuraux rétractiles<br />

Des nodules pulmonaires


La sémiologie radiologique pour le LPP est trés polymorphe +++<br />

Ici la topographie des lésions, le caractère rétractile, l’extension<br />

le long des axes broncho‐vasculaires ( ) ainsi que le<br />

contexte sont des signes d’alertes +++<br />

L’association àdes nodules pulmonaires va également contre<br />

l’hypothèse d’une simple pneumopathie +++<br />

Devant des foyers de condensation alvéolaire périphériques sous<br />

pleuraux et bi‐apicaux : évoquer :<br />

COP / Carrington/ Churg Strauss / Lymphome / Kaposi +++<br />

Devant la persistance d’un foyer de condensation alvéolaire<br />

malgré traitement anti‐infectieux bien conduit, penser à :<br />

COP/ Carrignton/ Lymphome/ Kaposi / Bronchiolo‐alvéolaire<br />

+++


Radiographie thoracique chez le même<br />

patient, on devine les foyers de<br />

condensation alvéolaire sous pleuraux


Lymphome pulmonaire primitif (LPP)<br />

DEFINITION : prolifération lymphoïde clonale atteignant un ou les deux poumons<br />

(parenchyme et/ou bronche) sans mise en évidence d’atteinte extrathoracique au moment<br />

du diagnostic et dans les trois mois qui suivent.<br />

Les lymphomes pulmonaires de type MALT (« maltome »), qui représentent plus de la moitié des<br />

lymphomes pulmonaires primitifs sont de faible malignité et de bon pronostic. Ils peuvent avoir,<br />

initialement ou lors d’une rechute, des atteintes extrathoraciques (tractus gastrointestinal, glandes<br />

salivaires) traduisant un tropisme particulier pour le tissu lymphoïde muqueux.<br />

Le LPP reste une atteinte rare : 3‐4% des LMNH extra ganglionnaires. Il représente moins de 1% des<br />

tumeurs malignes pulmonaires. L’âge moyen de survenue est d’environ 55 ans (les sujets de moins<br />

de trente ans sont exceptionnellement atteints). Les LPP se développent parfois chez des malades<br />

porteurs de maladies dysimmunitaires comme le lupus érythémateux disséminé, la sclérose en<br />

plaque, ou le syndrome de Gougerot‐Sjögren.<br />

Chez les patients immunodéprimés (transplantés, SIDA…) le LPP a la particularité de régresser<br />

souvent àla levée de l’immunodépression et àla mise sous anti‐viraux.<br />

CLINIQUE : dans près de la moitié des <strong>cas</strong> les patients sont asymptomatiques. Dans les autres <strong>cas</strong>,<br />

les symptômes respiratoires sont aspécifiques (toux, dyspnée, douleur thoracique, voire<br />

hémoptysie) avec des signes généraux (fièvre, amaigrissement, altération de l’état général).


Lymphome pulmonaire primitif (LPP)<br />

EVOLUTION : Les lymphomes de type MALT ont une survie prolongée de plus de 80 % à5 ans et<br />

une médiane de survie supérieure à10 ans. Dans le <strong>cas</strong> d’un lymphome de type MALT, il est<br />

conseillé de rechercher l’atteinte d’une autre muqueuse par la réalisation d’une fibroscopie<br />

gastrique avec biopsie antrale systématique, et d’un examen des glandes salivaires, lacrymales et<br />

thyroïdienne.<br />

TRAITEMENT : non codifié. Chirurgie et/ ou radio‐chimiothérapie. Traitement du facteur favorisant<br />

(immunodépression…).<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules pulmonaires, multiples, à croissance rapide, broncho‐centrés, confluents, sans<br />

adénomégalie médiastinale, et sans épanchement pleural. Possibles excavations.<br />

• Autres formes :<br />

• Foyers de consolidation avec un bronchogramme aérique, périphériques, sous pleuraux avec<br />

parfois signes de distorsion (bronchéctasies…).<br />

• Masse tissulaire unique bien délimitée.<br />

• Infiltrat péribronchovasculaire en verre dépoli, épaississement septal et bronchectasies.


Homme 47ans aux antécédents de greffe<br />

monopulmonaire droite pour emphysème.<br />

Dyspnée aiguë. Antécédent récent de nettoyage<br />

d’une cave avec cuve àfioul récurée.<br />

Cas N°16 ? Solutio<br />

n


Ici l’atteinte thoracique est<br />

caractérisée par :<br />

Pneumopathie aiguë à éosinophile<br />

Des plages en verre dépoli<br />

confluentes localisées au lobe<br />

supérieur


Par ailleurs on retrouve<br />

l’atteinte emphysémateuse du<br />

poumon contro‐latéral non<br />

opéré :<br />

Signe de distension thoracique<br />

Déviation du médiastin<br />

Emphysème pan lobulaire


Contrôle après 1 semaine de<br />

corticothérapie


Le diagnostic de pneumopathie aiguë à éosinophile<br />

est difficile à faire radiologiquement car les signes<br />

ne sont pas spécifiques. Mais il faut y penser devant<br />

des plages en verre dépoli bi‐apicales isolées ou un<br />

épaississement des septa également isolé et bi‐<br />

apical chez un sujet jeune +++


Idiopathique Liée àune vascularite<br />

Pneumopathie à éosinophiles simple<br />

( sd de Loëffler)<br />

Pneumopathie aiguë idiopathique à<br />

éosinophiles<br />

Pneumopathie chronique<br />

idiopathique àéosinophiles<br />

(Carrington)<br />

Syndrome hyperéosinophilique<br />

idiopathique<br />

De façon plus générale, le poumon éosinophile<br />

correspond à l’ensemble d’affections caractérisées<br />

par des infiltrats pulmonaires, associées à une<br />

hyperéosinophilie sanguine ou alvéolaire. On peut<br />

les classer comme ci dessous :<br />

Syndrome de Churg et<br />

Strauss<br />

Autres étiologies :<br />

Aspergillose broncho‐<br />

pulmonaire allergique<br />

Pneumopathie<br />

médicamenteuse<br />

Pneumopathie à<br />

éosinophiles d’origine<br />

parasitaire<br />

Granulomatose<br />

bronchocentrique


Autre exemple de pneumopathie aiguë à éosinophile. Notez la présence de<br />

bronchéctasie par traction ce qui va contre l’hypothèse d’une simple<br />

infection comme une pneumocystose +++<br />

Notez également la symétrie des lésions et la prédominance aux lobes<br />

supérieurs +++


Evolution de pneumopathie aiguë à éosinophile après traitment


Récidive un mois après le traitement


Nodules : cf<br />

Perfusion en mosaïque : cf<br />

Crazy paving : cf<br />

Repartition périphérique<br />

sous pleurale<br />

‐ Fibrose pulmonaire<br />

idiopathique (FPI)<br />

débutante<br />

‐ PINS<br />

‐ Pneumopathie<br />

desquamative<br />

Atteinte focale<br />

‐ Pneumopathie à éosinophile<br />

‐ Wegener<br />

‐ Infections (CMV, HSV...)<br />

Répartition pan lobulaire<br />

diffuse<br />

‐ OAP +++<br />

‐ Pneumocystose +++<br />

‐ Médicament ++<br />

‐ Hémorragies<br />

‐ SDRA<br />

‐ Vascularite :<br />

=> Churg and Strauss<br />

=> Lupus<br />

=> Good Pasture<br />

=> Micro‐angéïte<br />

‐ Sarcoïdose<br />

CAT devant du verre dépoli<br />

Autres signes d’atteintes<br />

interstitielles ?<br />

Répartition ? Kystes<br />

‐Pneumopathie<br />

interstitielle<br />

lymphocytaire +++<br />

‐ Pneumocystose +++<br />

Epaississement<br />

péribronchovasculaire<br />

et / ou nodules<br />

‐ Sarcoïdose +++<br />

=> nodules de distribution<br />

lymphatiques<br />

‐ Pneumopathie<br />

d’hypersensibilité<br />

=> nodules centro‐lobulaire<br />

à contours flous<br />

Rayons de miel,<br />

bronchectasie<br />

par traction,<br />

syndrome<br />

réticualire...<br />

‐ FPI +++<br />

‐ UIP +++<br />

‐ Sclérodermie +++<br />

‐ Sarcoïdose ++<br />

‐ Asbsestose<br />

‐ PINS...<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours regarder si présence de kyste : pneumocystose et PIL +++<br />

2) Toujours regarder si présence de bronchectasies par traction : poumon médicament, PID +++<br />

3) !!! Répartition sous pleurale sans autres signes radiologiques : PID +++<br />

4) !!! Atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile, pneumocystose, CMV+++


Pneumopathie aiguë à éosinophile<br />

DEFINITION : atteinte dans la majorité des <strong>cas</strong> idiopathique, associant la plus souvent,<br />

dyspnée aiguë et hyperéosinophilie au LBA.<br />

Plus fréquente chez les adultes jeunes ( ≈30 ans ), elle peut être également iatrogène ou liée à<br />

l’exposition de toxiques, de fumée de cigarettes, plus particulièrement chez les nouveaux fumeurs.<br />

CLINIQUE : tableau de dyspnée rapidement progressive, avec évolution possible vers un tableau de<br />

détresse respiratoire aiguë. Les autres signes, aspécifiques sont la fièvre, les myalgies et les douleur<br />

pleurale.<br />

6 critères diagnostic nécessaires :<br />

• Début brutal : délai d’apparition des symptômes inférieur à1 semaine<br />

• Hyperthermie supérieure à37°5<br />

• Opacités infiltrantes bilatérales àl’imagerie<br />

• Hypoxémie : PaO2 en air ambiant inférieure à 60mm Hg, ou SaO2 en air<br />

ambiant inférieure à90%<br />

• Eosinophilie pulmonaire affirmée par un un taux supérieur à 25% dans le LBA ou par la présence<br />

d’éosinophiles abondants sur une biopsie pulmonaire<br />

• Pas de notion d’allergie médicamenteuse, pas de contexte d’infection, pas de cause connue de<br />

pneumopathie éosinophilique.


Pneumopathie aiguë à éosinophile<br />

EVOLUTION : bone évolution sous traitement. Possible rechute.<br />

TRAITEMENT : corticothérapie. Eviction du facteur favorisant.<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Plages en verre dépoli diffuses bilatérales prédominant aux apex avec souvent bande d’épargne<br />

sous pleurale +++<br />

• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs pulmonaires.<br />

• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />

• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐pleurales peuvent se compliquer de<br />

pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />

• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire réviser le diagnostic.


Homme 34 ans. Dyspnée et toux chroniques.<br />

Cas N°17 ?<br />

Paysagiste.


Homme 34 ans. Dyspnée et toux chroniques.<br />

Cas N°17 ?<br />

Paysagiste.<br />

Solutio<br />

n


Pneumopathie lipidique exogène


Ici l’atteinte thoracique est<br />

caractérisée par :<br />

Des épaississements septaux<br />

Des plages en verre dépoli centro‐<br />

lobulaires<br />

Des micronodules de distribution<br />

lymphatique<br />

Deux éléments de sémiologie sont importants à noter :<br />

‐L’absence d’épanchements pleuraux ce qui va contre<br />

de la surchage vasculaire +++<br />

‐ L’absence de nodule le long des septa ce qui va contre<br />

une lymphangite carcinomateuse +++


Notez la composante graisseuse macroscopique (ROI = ‐ 45 UH) +++<br />

Toujours placer une ROI dans une pneumopathie postéro‐basale<br />

droite (en faveur d’inhalation) atypique à la recherche d’une<br />

composante graisseuse +++<br />

Y penser c’est faire le diagnostic !!!<br />

‐ 45 UH<br />

Dans le <strong>cas</strong> présenté, l’atteinte<br />

thoracique n’est pas la plus<br />

habituelle, c’est l’âge et le<br />

contexte (paysagiste) qui<br />

oriente le diagnostic. Voici un<br />

exemple typique de<br />

pneumopathie lipidique<br />

exogène.


LYMPHANGITE CARCINOMATEUSE +++<br />

Localisation preferentielle des nodules ?<br />

Atteinte interstitielle<br />

touchant les gaines<br />

péri‐bronchovasculaires:<br />

‐ Lymphangite K +++<br />

‐ Sarcoïdose +++<br />

‐ Lymphome ++<br />

‐ Kaposi<br />

CAT devant un épaississement septal<br />

Pas d’atteinte des gaines<br />

péri‐bronchovasculaires:<br />

‐ Amylose<br />

‐ Silicose<br />

‐ Pneumopathie interstitielle<br />

lymphoïde<br />

Nodules le long des septa ?<br />

‐ Fibrose pulmonaire<br />

idiopathique<br />

‐ UIP, PINS...<br />

‐ Sarcoïdose<br />

+ Verre dépoli<br />

= Crazy paving : cf.<br />

Autres signes d’atteinte interstitielle ?<br />

(réticulation, rayon de miel, distortion<br />

architecturale ....)<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours regarder si présence d’épanchements : surcharge vasculaire, OAP +++<br />

2) Toujours regarder si adénomégalies médiastinales : sarcoïdose, silicose, maladie veino‐occlusive +++<br />

3) Toujours regarder si atteinte trachéale (nodules) : amylose +++<br />

4) !!! Si sujet jeune et atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile ou lipidique +++<br />

OUI<br />

NON<br />

‐ Surcharge vasculaire, OAP<br />

‐ Pneumopathie éosinophile<br />

‐ Pneumopathie lipidique<br />

‐ Maladie veino‐occlusive


Pneumopathie lipidique exogène<br />

DEFINITION : pneumopathie huileuse, paraffinose. Forme de pneumonie chronique secondaire soit<br />

àdes instillations huileuses nasales soit àdes prises d’huiles laxatives (type paraffine) avec un<br />

reflux gastro‐œsophagien ou un désordre neuro‐musculaire (fausses routes). Elle résulte de<br />

l’inhalation de substances huileuses minérales, végétales ou animales.<br />

Le diagnostic repose sur le lavage broncho‐alvéolaire, l’analyse cytologique montrant des<br />

macrophages spumeux, extrêmement vacuolisés, prenant une coloration rouge par le soudan IV.<br />

TRAITEMENT : Son traitement n’est pas «systématisé ». L’arrêt de la prise de la substance<br />

incriminée est essentiel. Certains <strong>cas</strong> ont été traités avec succès par lavage broncho‐alvéolaire,<br />

corticothérapie et oxygénothérapie.<br />

EVOLUTION : insuffisance réspiratoire progressive


Pneumopathie lipidique exogène<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Opacités spiculaires parfois pseudotumorales où seule la mesure de densité permet de<br />

reconnaître des lésions graisseuses (densités négatives de ‐ 30 à ‐ 75 UH) associées parfois à<br />

des calcifications.<br />

• Localisation lobe inférieure droit +++ (inhalation).<br />

• Autre formes radiologiques :<br />

• Plages en verre dépoli et parfois crazy paving avec atteinte bi‐apicale +++<br />

• Epaississement septal non nodulaire bi‐apicale +++


Femme 50 ans. Antécédent de greffe de moelle<br />

Cas N°18 ?<br />

osseuse. AEG, dyspnée et toux chronique.


Femme 50 ans. Antécédent de greffe de moelle<br />

Cas N°18 ?<br />

osseuse. AEG, dyspnée et toux chronique.<br />

Solutio<br />

n


GVH pulmonaire<br />

post greffe moelle<br />

osseuse


Après greffe de moelle osseuse, l’atteinte<br />

pulmonaire de la GVH se traduit par :<br />

‐une bronchiolite constrictive (oblitérante)<br />

avec perfusion en mosaïque en rapport avec<br />

des trappages expiratoires, bronchéctasies et<br />

micronodules branchée.<br />

‐ de possibles foyers de COP.<br />

Foyers de COP<br />

Micronodules branchés<br />

Perfusion en<br />

mosaïque


Foyers de COP<br />

Micronodules branchés<br />

Perfusion en<br />

mosaïque<br />

Devant la présence de bronchéctasie par<br />

traction au sein d’un foyer de condensation<br />

alvéolaire périphérique sous pleural, toujours<br />

évoquer une autre étiologie qu’une<br />

pneumopathie inféctieuse +++ En l’occurrence<br />

ici une COP


‐ Asthme / BPCO<br />

‐ Bronchiolite oblitérante :<br />

=> Infections (séquelle de virose de l’enfance, pneumocystose,<br />

mycoplasme, tuberculose bronchogène)<br />

=> Inhalation de fumée toxique (SO2, NO2).<br />

=> Collagénose : Sjögren et PR +++<br />

=> Médicaments (pénicillamine et sels d’or)<br />

=> Rejet chronique après transplantation coeur et/ ou poumon<br />

=> Rejet de greffe de moelle osseuse<br />

=> Hyperplasie de cellules neuro‐endocrines<br />

=> MICI<br />

=> Idiopathique<br />

‐ Mucovisidose<br />

‐ Dyskinésie cilliaire primitive (DCP)<br />

Taille des vaisseaux<br />

: NORMALE ou AUGMENTEE<br />

CAT devant une perfusion en mosaïque<br />

Atteinte interstitielle ?<br />

TRAPPAGE EXPIRATOIRE ?<br />

Pathologies infiltrantes :<br />

‐ Aiguës :<br />

=> Pneumocystose<br />

=> Pneumophatie éosinophile<br />

=> Pneumopathie d’hypesensibilité<br />

‐ Subaiguës<br />

‐ Chronique (PID...)<br />

Taille des vaisseaux<br />

: NORMALE<br />

‐ Coeur pulmonaire chronique post‐embolique +++<br />

‐ HTAP primitive +<br />

‐ Angiomatose pulmonaire capillaire<br />

‐ Maladie veino‐occlusive<br />

‐ PAN<br />

‐ Sclérodermie<br />

‐ Sarcome des artères pulmonaires<br />

Taille des vaisseaux<br />

: AUGMENTEE<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />

2) Toujours rechercher des embols pulmonaire chronique : pariétalisés +++<br />

3) ! Devantsitusinversus: penser à Kartagener = associé à DCP +++


Greffon contre l’hôte<br />

DEFINITION : La réaction du greffon contre l’hôte est essentiellement observée après une greffe de<br />

mœlle osseuse allogénique, chez 45 à 70% des patients. Les atteintes peuvent être multiples :<br />

cutanée, digestive, neurologique et pulmonaire.<br />

Elle peut être aiguë moins de 3 mois suivant la greffe (60% des <strong>cas</strong>) ou chronique entre 3 et 12 mois<br />

suivant la greffe (environ 25% des <strong>cas</strong>).<br />

Dans 50% des <strong>cas</strong>, il existe une infection associée à cytomégalovirus.<br />

Dans la forme pulmonaire de GVH, l’atteinte est caractérisée par une bronchiolite constrictive<br />

associée parfois àdes foyers de COP. Le diagnostic de bronchiolite constrictive avec trouble<br />

ventilatoire obstructif repose sur les explorations fonctionnelles respiratoires, l’anamnèse, et<br />

l’imagerie.<br />

CLINIQUE : La dyspnée progressivement croissante est au premier plan, parfois associée àune toux<br />

sèche. L’auscultation peut montrer des couinements inspiratoires (« squeaks ») assez<br />

caractéristiques. Au fil de l’évolution apparaissent souvent des manifestations en rapport avec des<br />

bronchectasies (bronchorrhée, surinfections bronchiques àgermes rapidement résistants aux<br />

antibiotiques, comme le Pseudomonas) et des signes d’insuffisance respiratoire chronique<br />

obstructive.


Greffon contre l’hôte<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Lésions de bronchiolite constrictive : 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />

• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage<br />

et/ou vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative hyperdensité (verre dépoli). Ces<br />

images sont visibles en inspiration et surtout en expiration.<br />

• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type cylindrique, avec des parois fine.<br />

• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou linéaires branchées, d’éventuelles<br />

lésions emphysémateuses (de type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />

une oblitération des lumières bronchiques.<br />

• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le plus fréquent.<br />

• Foyers de COP :<br />

• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à limites mal définies, migratrices<br />

+++, périphériques +++, avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />

• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />

• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant aux lobes inférieurs (COP<br />

médicamenteuse +++).<br />

• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo inversé +++<br />

• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés àcontours flous.


Homme 62 ans. Dyspnée d’effort et syndrome<br />

Cas N°19 ?<br />

de Gougerot‐Sjögren.


Homme 62 ans. Dyspnée d’effort et syndrome<br />

Cas N°19 ?<br />

de Gougerot‐Sjögren.<br />

Solutio<br />

n


Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />

(PIL)<br />

+ amylose pulmonaire


Ici l’atteinte thoracique est<br />

caractérisée par :<br />

De multiples kystes<br />

Une densification du parenchyme pulmonaire<br />

Des condensations avec calcifications<br />

et adénomégalies calcifiées


Dans une PIL, la répartition des kystes est<br />

typiquement centro‐pulmonaire +++, le long<br />

des axes péri‐bronchovasculaires +++<br />

contrairement à la LAM et l’hystiocytose<br />

Un kyste a, contrairement à des lésions<br />

d’emphysème centro‐lobulaire, une paroi<br />

propreet ne possède pas d’artère centro‐<br />

lobulaire +++<br />

Pafois le nombre de kystes rend difficile le<br />

diagnostic différentiel avec l’emhysème.<br />

Astuce : rechercher des signes de distension<br />

thoracique présents dans l’emphysème +++<br />

Emphysème centro‐lobulaire


L’association PIL et amylose est un classique<br />

chez le patient connu également pour<br />

syndrome de Goujerot Sjögren +++<br />

Toujours y penser devant kystes +<br />

condensations calcifiées +++


Kyste ?<br />

= paroi fine < à2 mm<br />

Lésion unique ou multiples ?<br />

Unique Multiples<br />

‐ Embol septique<br />

‐ Pneumatocèle<br />

‐ Cavitation résiduelle<br />

après gangrène<br />

‐ Kyste hydatique rompu<br />

‐ Métastase (sarcome,<br />

tératome, papillomatose<br />

laryngotrachéobronchique)<br />

‐ Kyste bronchogénique<br />

CAT devant une lésion cavitaire<br />

‐ Histiocytose X :<br />

formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />

moyen et supérieur<br />

‐ Lymphangioléiomyomatose :<br />

répartition diffuse et homogène,<br />

parenchyme adjacent normal<br />

‐ Pneumonie interstitielle<br />

lymphocytaire (PIL) :<br />

plages en verre dépoli autour des kystes,<br />

répartition autour des gaines broncho‐<br />

vasculaires<br />

‐ Pneumocystose<br />

Contexte +++, possible pneumo<strong>thorax</strong>,<br />

plages en verre dépoli autour ou crazy<br />

paving, localisation apicale<br />

‐ Métastases<br />

Kysteoucavité?<br />

Unique<br />

‐ Tuberculose +++<br />

‐ Abcès +++<br />

‐ Cancer pulmonaire +++<br />

‐ Métastase<br />

‐ Nécrose d’une masse<br />

fibrosée (silcicose,<br />

pneumoconiose des<br />

mineurs de charbon)<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours regarder le sexe : si femme = lymphangio‐léiomyomatose +++<br />

2) Toujours rechercher si sujet tabagique : histiocytose +++<br />

3) ! Si présence de calcification ou nodules au sein des kystes + PIL + Sjögren : Amylose +++<br />

4) ! Si patient immunodéprimé : penser à la pneumocystose ++<br />

Eliminer fausse cavitation :<br />

Fibrose pulmonaire / Emphysème<br />

/Bronchectasies<br />

Cavité ?<br />

= paroi épaisse > à2 mm<br />

Lésion unique ou multiples ?<br />

Multiples<br />

‐ Wegener +++<br />

‐ Embols septiques +++<br />

‐ Broncho‐pneumopathie<br />

(staphylocoque, BK..) +++<br />

‐ Aspergillose +++<br />

‐ Métastases<br />

‐ Hystiocytose<br />

‐ Sarcoïdose<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde


Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />

(PIL)<br />

DEFINITION : Infiltration lymphocytaire (surtout faite de lymphocytes T CD8 cytotoxiques),<br />

histiocytaire plasmocytaire ou immunoblastique au sein de l’interstitium pulmonaire en réponse à<br />

une exposition virale (VIH, virus Epstein‐Barr), dans certaines pathologies dysimmunitaires<br />

(syndrome de Sjögren, lupus, myasthénie, anémie pernicieuse, hépatite chronique active,<br />

thyroïdite) et en association avec la maladie de Castelman.<br />

CLINIQUE : la présentation clinique associe de multiples adénopathies périphériques, une<br />

hypertrophie parotidienne et amygdalienne, une hépatosplénomégalie, une toux non productive,<br />

une dyspnée d’effort, voir un syndrome de Sjögren.<br />

L’étude anatomopathologique d’une pièce de biopsie pulmonaire est la seule méthode permettant<br />

d’affirmer le diagnostic avec une infiltration des septa interalvéolaires et péribronchiques par des<br />

lymphocytes àtous les stades de maturation.<br />

Il existe un risque élevé de pneumonie à Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae, ou<br />

Staphylococcus aureus.<br />

EVOLUTION : régression sous corticothérapie. Très rare évolution vers lymphome.


Pneumopathie interstitielle lymphocytaire (PIL)<br />

et amylose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• PIL :<br />

• Formations kystiques centropulmonaires +++<br />

• Epaississement de l’interstitium péribronchovasculaire ou sous‐pleural.<br />

• Opacités en verre dépoli +++<br />

• Foyers de consolidation sous pleuraux lobaires inférieurs.<br />

• Micronodules centrolobulaires et parfois adénopathies médiastinales.<br />

• Amylose thoracique : il existe 3 formes radiologiques :<br />

• Une forme trachéobronchique avec un épaississement nodulaire ou diffus dont les<br />

calcifications peuvent simuler une trachéopathie ostéoplastique.<br />

• Une forme parenchymateuse diffuse avec un tableau de pneumopathie infiltrative diffuse.<br />

• Une forme nodulaire ou multinodulaire, avec des condensations àcontours lobulés, des<br />

calcifications centrales ou diffuses. Les nodules amyloïdes pulmonaires sont calcifiés dans 40 %<br />

des <strong>cas</strong>.<br />

• Le médiastin peut également être atteint avec des adénopathies calcifiées (calcifications<br />

diffuses ou en coquille d’œuf).


Cas N°<strong>20</strong><br />

Homme 18 ans. Toux chronique. Douleur<br />

thoracique intermittente. Adressé pour bilan<br />

étiologique de pneumo<strong>thorax</strong> récidivant<br />

EFR : RAS<br />

?


Cas N°<strong>20</strong><br />

Homme 18 ans. Toux chronique. Douleur<br />

thoracique intermittentes. Adressé pour bilan<br />

étiologique de pneumo<strong>thorax</strong> récidivant<br />

EFR : RAS<br />

?<br />

Solutio<br />

n


Microlithiase alvéolaire<br />

pulmonaire


La micolithiase alvéolaire est<br />

définie par la présence de<br />

microlithes dans les espaces<br />

alvéolaires, classiquement on<br />

trouve :<br />

Multiples micronodules calcifiés, très fins,<br />

confluents donnant des amas calcifiés<br />

Des plages en verre dépoli diffuses<br />

Remaniements microkystiques entre<br />

le parenchyme pulmonaire et les<br />

côtes (« paracostal black line » sign)


Atteinte fréquente de la plèvre médiastinale,<br />

diaphragmatique,des zones de réflexion<br />

pleurales ainsi que du secteur péri‐<br />

bronchovasculaire ++++<br />

Multiples micronodules calcifiés, très fins,<br />

confluents donnant des amas calcifiés<br />

Il est nécessaire de visualiser les images avec<br />

un filtre dur et parfois en MIP sans quoi on<br />

peut passer àcôtédes microlithes et du<br />

diagnostic !!!


Devant la présence de micro‐calcifications, 4<br />

diagnostics sont à évoquer :<br />

‐ Insuffisance rénale chronique +++<br />

‐ Microlithiase alvéolaire +++<br />

‐ Amylose pulmonaire ++<br />

‐ Fibrose pulmonaire idiopathique +<br />

Multiples micronodules calcifiés, très fins,<br />

confluents donnant des amas calcifiés


Les remaniements<br />

microkystiques entre le<br />

parenchyme pulmonaire et<br />

les côtes (« paracostal black<br />

line » sign) sont<br />

pathognomoniques +++


La micolithiase alvéolaire peut<br />

se compliquer de<br />

pneumo<strong>thorax</strong>. Ici persistance<br />

d’un petit pneumo<strong>thorax</strong><br />

apical cloisonné


Radiographics, <strong>20</strong>11<br />

Ici un autre<br />

exemple de la<br />

littérature<br />

Radiographics, <strong>20</strong>11


Microlithiase alvéolaire pulmonaire<br />

DEFINITION : maladie plutôt de l’adulte, mais décrite àtous les âges de la vie, sans prédominace de<br />

sexe, familiale dans la moitié des <strong>cas</strong> (transmission récessive autosomique), et plus fréquente dans<br />

le bassin méditérranéen (surtout en Turquie). Histologiquement on décrit des microlithes dans les<br />

espaces alvéolaires avec un aspect feuilleté en « bulbe d’oignon », des cristaux d’hydroxyapatite en<br />

microscopie électronique.<br />

Maladie rare, génétique à transmission autosomique récessive. Le diagnostic de certitude se fait à<br />

la biopsie chirurgicale, mais l’aspect typique en imagerie peut suffire.<br />

Il peut s’agir d’une maladie polyviscérale avec une atteinte du système nerveux sympathique et<br />

une atteinte gonadique (microlithiase testiculaire).<br />

CLINIQUE : très longtemps asymptomatique, sinon dyspnée, toux sèche ou cœur pulmonaire<br />

chronique, et tardivement insuffisance respiratoire. Bilan phospho‐calcique normal. Des microlithes<br />

peuvent être retrouvés dans le lavage broncho‐alvéolaire.<br />

TRAITEMENT : aucun traitement efficace. Pronostic réservé au long cours.<br />

EVOLUTION : en l’absence de traitement curatif, évolution vers l’insuffisance respiratoire<br />

chronique pour certains.


Microlithiase alvéolaire pulmonaire<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Multiples micronodules calcifiés, très fins, en «tempête de sable », àcontours nets, souvent<br />

confluents donnant des amas calcifiés et des plages en verre dépoli<br />

• Atteinte péribronchovasculaire, sous‐pleurale<br />

• Épaississement des septa interlobulaires<br />

• Prédominent aux segments postérieurs des lobes inférieurs et aux segments antérieurs des lobes<br />

supérieurs, aux régions médianes<br />

• Atteinte fréquente de la plèvre médiastinale, diaphragmatique, zones de réflexion pleurales<br />

• Remaniements microkystiques entre le parenchyme pulmonaire et les côtes (« paracostal black<br />

line » sign)<br />

• Petites bulles apicales, souvent associées àun pneumo<strong>thorax</strong>.


Lympho hématogène<br />

périlymphatique<br />

Sous pleural + interstitium<br />

axial<br />

périlymphatique<br />

Sarcoïdose<br />

Lymphangite K<br />

Silicose<br />

Aléatoire<br />

hématogène<br />

Miliaire :<br />

‐ Infectieuse BK<br />

‐ tumorale<br />

‐ virale<br />

CAT devant des micro‐<br />

nodules<br />

Micro‐nodules sous pleuraux ?<br />

Bronchiolite fumeur<br />

Bronchiolite infectieuse<br />

Asthme, ABPA<br />

oui<br />

bronchogène<br />

hétérogène / multifocal<br />

Bronchiolite respiratoire<br />

Bronchio infl /infec , COP<br />

PID débutante / Histio X<br />

Cancer bronchiolo‐alvéolaire<br />

Arbre en bourgeons?<br />

Centrolobulaire<br />

= broncho centré<br />

non<br />

bronchogène<br />

vasculaire<br />

distribution<br />

homogène / diffus<br />

P d’hypersensibilité<br />

COP<br />

Pneumoconioses,vascularite<br />

K bronchioloA, OAP


Sarcoïdose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 4 stades :<br />

• Stade 0 : radiographie normale.<br />

• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />

• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />

• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />

compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />

prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />

pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />

lymphatique des micro‐nodules +++<br />

• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />

• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />

avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />

bronches proximales +++<br />

• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.


Sarcoïdose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 4 stades :<br />

• Stade 0 : radiographie normale.<br />

• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />

• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />

• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />

compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />

prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />

pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />

lymphatique des micro‐nodules +++<br />

• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />

• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />

avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />

bronches proximales +++<br />

• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.


MAC : mycobactérium avium complex<br />

MAC : mycobactérium avium complex<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Les lésions caractéristiques au scanner associent des<br />

micronodules acinaires et une bronchectasie ou une<br />

bronchiolectasie de voisinage.<br />

• Multiples nodules aux contours flous +++ centro‐lobulaires +++<br />

• Terrain : SIDA +++ Immunodéprimés +++


Miliaire métastatique rein<br />

Miliaire métastatique rein<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Micronodules interstitiels à contours nets, de densité soutenue,<br />

àlimites régulières ou irrégulières.<br />

• Atteinte bilatérale, asymétrique avec localisation également<br />

sous pleurale +++<br />

• Dissémination hématogène.


Pneumopathie cryptogénique organisée<br />

Pneumopathie cryptogénique organisée<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 3 types radiologiques :<br />

• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />

• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />

• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />

• Présentations radiologiques :<br />

• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />

limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />

avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />

• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />

• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />

aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />

• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />

inversé +++<br />

• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />

contours flous.


Pneumopathie d’hypersensibilité<br />

Pneumopathie d’hypersensibilité<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Stade aigu :<br />

• Le scanner peut être normal.<br />

• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />

aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />

• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />

• Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />

• Stade chronique :<br />

• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />

cavités microkystiques ou plus rarement des<br />

bronchiolectasies.<br />

• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />

• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).


Miliaire BK<br />

Miliaire BK<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Micronodules interstitiels à contours nets, de densité soutenue,<br />

àlimites régulières ou irrégulières.<br />

• Atteinte bilatérale, asymétrique avec localisation également<br />

sous pleurale +++<br />

• Dissémination hématogène.


Silicose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte apicale et postérieure +++<br />

• Micro‐nodules de distribution lymphatique avec atteinte sous‐<br />

pleurale, septale et péri‐bronchovasculaire +++<br />

• Micro‐nodules sous pleuraux souvent calcifiés +++<br />

• Adénopathies médiastinales et hilaires avec calcification en<br />

coquille d’oeuf +++<br />

• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques avec<br />

extension aux lobes supérieurs et distortion de bronches<br />

proximales +++<br />

• Nodules parenchymateux de 7 à<strong>20</strong> mm de distribution<br />

aléatoire pouvant être calcifiés.<br />

• Emphysème centro‐lobulaire fréquemment associé ++<br />

• A terme, lésions de fibrose.


Bronchiolo‐alvéolaire<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme radiologique nodulaire :<br />

• Nodule périph p riphérique rique unique pouvant aller jusqu’à 10cm.<br />

Bien limité avec +/‐ contours spiculés.<br />

• Aspect en verre dépoli d poli pur +++ ou mixte sub‐solide.<br />

• Forme radiologique pseudo‐pneumonique :<br />

• Condensation d’aspect pseudo‐pneumonique avec le plus<br />

souvent un bronchogramme aérique et une bonne<br />

visualisation des vaisseaux (hépatisation +++).<br />

• Contrairement àun foyer de pneumopathie, pas de<br />

réhaussement de la condensation ++<br />

• Souvent plage en verre dépoli autour de la condensation ++<br />

• Autres formes :<br />

• Crazy paving (comme pour une lymphangite<br />

carcinomateuse).<br />

• Forme mixte : nodules + pseudo‐pneumonique.


Bronchiolite respiratoire du fumeur<br />

Bronchiolite respiratoire du fumeur<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Verre dépoli (<strong>20</strong> % des <strong>cas</strong>, surtout apical) et surtout des<br />

micronodules (27 %) des <strong>cas</strong>.<br />

• Les micronodules ont des contours flous et prédominent dans<br />

les régions supérieures +++<br />

• Les micronodules sont centrolobulaires, branchés réalisant un<br />

aspect d’arbre en bourgeon. Il est parfois difficile de voire la<br />

connection +++<br />

• Bandes secondaires àdes troubles de ventilation ou des<br />

micronodules.<br />

• Si atteinte interstitielle associée : RI‐BLD.


Bronchiolite virale<br />

Bronchiolite virale<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Multiples micronodules aux contours le plus souvent souvent<br />

flous. Ces micronodules sont branchés et réalisent un aspect<br />

typique d’arbre en bourgeon.<br />

• Pas de nodules sous pleural +++<br />

• Si association avec condensation alvéolaire = broncho‐<br />

pneumopathie.


Lymphangite carcinomateuse<br />

Lymphangite carcinomateuse<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Epaississements nodulaires et irréguliers des septas +++<br />

• Micronodules de distribution lymphatiques (septa, sous<br />

pleural et péri‐bronchonvasculaire) +++<br />

• L’épaississement péribronchovasculaire est habituel et le plus<br />

souvent régulier +++<br />

• Pas de distortion architecturale contrairement àla sarcoïdose<br />

(un des principaux diagnostic différentiel avec le lymphome le<br />

Kaposi).<br />

• Parfois lignes septales longues régulières, et plus rarement<br />

courtes .<br />

• Il peut exister par ailleurs quelques plages en verre dépoli.<br />

• Association fréquente avec métastases hématogènes<br />

(nodules…) +++<br />


‐ Bronchiolo‐alvéoalaire +++<br />

‐ Pneumopathie<br />

d’hypersensibilité +++<br />

‐ Hyperplasie pneumocytaire<br />

atypique<br />

Contours irréguliers<br />

voire spiculés<br />

CAT devant des nodules ou masses multiples<br />

En verre dépoli<br />

ASPECT ?<br />

Densité, contours...<br />

‐ Aspergillose pulmonaire invasive +++<br />

‐ Candidose ++<br />

‐ CMV ++<br />

‐ HSV +<br />

‐ Wegener<br />

‐ Métastases d’angiosarcome<br />

‐ Kaposi<br />

‐Wegener +++<br />

‐ COP ++<br />

Excavés<br />

‐ Wegener +++<br />

‐ Embols septiques +++<br />

‐ Broncho‐pneumopathie ++<br />

(staphylocoque , BK )<br />

‐ Aspergillose +++<br />

‐ Papillomatose<br />

‐ Métastases<br />

‐ Histiocytose<br />

‐ Sarcoïdose<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />

Signe du halo Signe du halo Contours réguliers<br />

inversé<br />

et lisses<br />

‐ Métastases +++<br />

‐ Embols septiques ++<br />

‐ Kyste hydatiques +<br />

‐ Wegener<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />

‐ Hystiocytose débutante<br />

‐ Léiomyomatose<br />

REFLEXES :<br />

1) Si sujet immunodéprimé toujours penser à : aspergillose, candidose, CMV, HSV, BK, COP ou lymphome +++<br />

2) Si présence de calcifications au sein du nodule : métastases (sarcome +++), amylose, séquelles BK et chondromes +++<br />

3) Un nodule en verre dépoli est un carcinome bronchiolo‐alvéolaire jusqu’à preuve du contraire et ! pas de fixation au PET‐SCAN


Léiomyomatose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Nodules pulmonaires multiples, de tailles variables (0,5 à10<br />

cm) pouvant prendre l’aspect d’une miliaire de type macro‐ ou<br />

micronodulaire.<br />

• Les nodules se stabilisent ou régressent lors d’une grossesse,<br />

d’une ovariectomie bilatérale ou àla ménopause .<br />

• Les nodules ont un contour bien limité +++ et peuvent parfois<br />

s’excavés.<br />

• Aspects radiologiques atypiques : des formes réticulo‐<br />

nodulaires et des formes kystiques.


Aspergillose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

•Nodules uniques ou multiples, àcontours flous, avec<br />

typiquement un verre dépoli périlésionnel ou «signe du<br />

halo »+++ (surtout en phase d’aplasie profonde).<br />

• Excavasation secondaire possible «signe du croissant<br />

aérique » +++ (surtout lors de la reprise de la fonction<br />

granulocytaire).<br />

• Possible anévrisme de Rasmussen (ectasie vasculaire<br />

intrapulmonaire développée au contact d’un foyer infectieux<br />

avec des hémoptysies plus ou moins cataclysmiques), à<br />

rechercher systématiquement +++<br />

• Autre forme radiologique :<br />

• Plage en verre dépoli.<br />

• Foyers de condensationalvéolaire avec composante<br />

nécrotique et excavasation secondaire.


COP<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 3 types radiologiques :<br />

• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />

• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />

• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />

limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />

avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />

• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />

• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />

aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />

• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />

inversé +++<br />

• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />

contours flous.


Wegener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />

• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />

• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />

halo inversé) +++<br />

• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />

• Autre forme :<br />

• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />

alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />

concomitante).<br />

• Atteinte ORL typique :<br />

• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />

pseudo‐tumorale +++<br />

• Nodules sur le septum nasal.


Kyste hydatiques<br />

Kyste hydatiques<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Il n’existe en règle jamais de calcifications, en dehors des rares<br />

localisations médiastinales.<br />

• Il existe des disséminations hématogènes avec des nodules<br />

multiples.<br />

• Il existe des localisations hydatiques primitives pleurales ou<br />

médiastinales.<br />

• Enfin on décrit des embolies pulmonaires et des «lâcher de<br />

ballon» hydatique


Nocardiose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Abcès intraparenchymateux typiquement mal limité, avec des<br />

nodules excavés +++ ou un simple foyer de consolidation.<br />

• Possible envahissement de la paroi thoracique avec des abcès<br />

localisés ou des empyèmes pleuraux.<br />

• Composante nécrotique ++


Broncho‐pneumopathie BK<br />

Broncho‐pneumopathie BK<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Abcès intraparenchymateux typiquement mal limité, avec des<br />

nodules excavés +++ ou un simple foyer de consolidation.<br />

• Possible envahissement de la paroi thoracique avec des abcès<br />

localisés ou des empyèmes pleuraux.<br />

• Composante nécrotique ++


Aspergillose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

•Nodules uniques ou multiples, àcontours flous, avec<br />

typiquement un verre dépoli périlésionnel ou «signe du<br />

halo »+++ (surtout en phase d’aplasie profonde).<br />

• Excavasation secondaire possible «signe du croissant<br />

aérique » +++ (surtout lors de la reprise de la fonction<br />

granulocytaire).<br />

• Possible anévrisme de Rasmussen (ectasie vasculaire<br />

intrapulmonaire développée au contact d’un foyer infectieux<br />

avec des hémoptysies plus ou moins cataclysmiques), à<br />

rechercher systématiquement +++<br />

• Autre forme radiologique :<br />

• Plage en verre dépoli.<br />

• Foyers de condensationalvéolaire avec composante<br />

nécrotique et excavasation secondaire.<br />

Analyse du <strong>cas</strong> présenté :<br />

Ici en plus myélome multiple +++


Papillomatose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Prolifération tumorale bénigne malpighienne responsable de<br />

sténose trachéo‐bronchique avec épaisssissement sur le versant<br />

externe +++<br />

• Lésions nodulaires et cavitaires de taille variable (ressemblent<br />

àdes bronchectasies kystiques, avec des parois épaisses).<br />

Souvent postérieures ++<br />

• Parfois niveau liquide dans les cavités (surinfection).<br />

• Le larynx est atteint dans 97,9% alors que les atteintes<br />

pulmonaires ne se voient que dans 2,5% des <strong>cas</strong>.


Wegener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />

• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />

• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />

halo inversé) +++<br />

• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />

• Autre forme :<br />

• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />

alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />

concomitante).<br />

• Atteinte ORL typique :<br />

• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />

pseudo‐tumorale +++<br />

• Nodules sur le septum nasal.


Kaposi<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Anomalies focales ou diffuses, essentiellement de deux types :<br />

• Opacités nodulaires ou tumorales :<br />

• Uniques ou multiples, denses, homogènes, périphériques,<br />

mal limitées ou spiculées.<br />

• Opacités linéaires :<br />

• Bilatérales, avec un épaississement de l’interstitium<br />

péribronchovasculaire (comme ligne de Kerley).<br />

• L’atteinte péribronchovasculaire se traduit par un<br />

allongement des masses tumorales «en forme de flamme ».<br />

• Autres signes fréquents : épanchement pleural et / ou<br />

péricardique, plage en verre dépoli autour des masses tumorales,<br />

masses pleurales et ostéolyse sternale.<br />

• Autre forme :<br />

• Atteinte cavitaire plus rare.<br />

• Sténose bronchique (comme Wegener).


Staph<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Nodules multiples macronodulaires à bords flous qui peuvent<br />

s’excaver secondairement ou être àl’origine de pneumatocèles<br />

+++<br />

• Atteinte bilatérale et asymétrique +++<br />

• Pyopneumo<strong>thorax</strong> rare.


PR<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Formes radiologiques :<br />

• Atteinte interstitielle : PINS +++ ou UIP +<br />

• Nodules pulmonaires bien limités (surtout sous‐pleuraux<br />

plus ou moins cavitaires réalisant l’aspect de « nodule<br />

nécrobiotique »).<br />

• Bronchopathies chroniques avec bronchectasies.<br />

• Bronchiolites oblitérantes (BO) +++<br />

• Atteinte mixte : BO + nodules…<br />

• Possible association :<br />

• Syndrome Caplan‐Colinet : association avec une silicose.<br />

• Tuberculose plus fréquente notamment au cours des<br />

traietments.


Silicose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte apicale et postérieure +++<br />

• Micro‐nodules de distribution lymphatique avec atteinte sous‐<br />

pleurale, septale et péri‐bronchovasculaire +++<br />

• Adénopathies médiastinales et hilaires avec calcification en<br />

coquille d’oeuf +++<br />

• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques avec<br />

extension aux lobes supérieurs et distortion de bronches<br />

proximales +++<br />

• Nodules parenchymateux de 7 à<strong>20</strong> mm de distribution<br />

aléatoire pouvant être calcifiés.<br />

• Emphysème centro‐lobulaire fréquemment associé ++<br />

• A terme, lésions de fibrose.


PR<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Formes radiologiques :<br />

• Atteinte interstitielle : PINS +++ ou UIP +<br />

• Nodules pulmonaires bien limités (surtout sous‐pleuraux<br />

plus ou moins cavitaires réalisant l’aspect de «nodule<br />

nécrobiotique »).<br />

• Bronchopathies chroniques avec bronchectasies.<br />

• Bronchiolites oblitérantes (BO) +++<br />

• Atteinte mixte : BO + nodules…<br />

• Possible association :<br />

• Syndrome Caplan‐Colinet : association avec une silicose.<br />

• Tuberculose plus fréquente notamment au cours des<br />

traietments.


Sarcoïdose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 4 stades :<br />

• Stade 0 : radiographie normale.<br />

• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />

• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />

• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />

compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />

prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />

pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />

lymphatique des micro‐nodules +++<br />

• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />

• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />

avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />

bronches proximales +++<br />

• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.


Sarcoïdose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 4 stades :<br />

• Stade 0 : radiographie normale.<br />

• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />

• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />

• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />

compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />

prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />

pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />

lymphatique des micro‐nodules +++<br />

• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />

• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />

avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />

bronches proximales +++<br />

• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.


Wegener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />

• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />

• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />

halo inversé) +++<br />

• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />

• Autre forme :<br />

• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />

alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />

concomitante).<br />

• Atteinte ORL typique :<br />

• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />

pseudo‐tumorale +++<br />

• Nodules sur le septum nasal.


Wegener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />

• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />

• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />

halo inversé) +++<br />

• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />

• Autre forme :<br />

• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />

alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />

concomitante).<br />

• Atteinte ORL typique :<br />

• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />

pseudo‐tumorale +++<br />

• Nodules sur le septum nasal.


Carcinome bronciolo‐alvéolaire :<br />

Carcinome bronciolo‐alvéolaire :<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme radiologique nodulaire :<br />

• Nodule périph p riphérique rique unique pouvant aller jusqu’à 10cm.<br />

Bien limité avec +/‐ contours spiculés.<br />

• Aspect en verre dépoli d poli pur +++ ou mixte sub‐solide.<br />

• Forme radiologique pseudo‐pneumonique :<br />

• Condensation d’aspect pseudo‐pneumonique avec le plus<br />

souvent un bronchogramme aérique et une bonne<br />

visualisation des vaisseaux (hépatisation +++).<br />

• Contrairement àun foyer de pneumopathie, pas de<br />

réhaussement de la condensation ++<br />

• Souvent plage en verre dépoli autour de la condensation ++<br />

• Autres formes :<br />

• Crazy paving (comme pour une lymphangite<br />

carcinomateuse).<br />

• Forme mixte : nodules + pseudo‐pneumonique.<br />

A RETENIR :<br />

• Un nodule en verre dépoli pur est un carcinome bronchiolo‐<br />

alvéolaire jusqu’à preuve du contraire +++<br />

• !!! Le carcinome bronchiolo‐alvéolaire fixe peu voire pas du<br />

tout au PET‐SCAN.<br />

•!!! Se mefier des pneumopathies qui persistent sous<br />

antibioques.


Embols septiques<br />

Embols septiques<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Nodules typiquement multiples, de tailles inégales, d’évolution<br />

rapide, avec souvent une excavation àparois fines (sans niveau<br />

hydroaérique) +++<br />

• Epanchement pleural avec adénopathies médiastinales.<br />

• Plus rarement : opacités triangulaires àbase périphérique<br />

pleurale (infarctus) ou foyers alvéolaires d’aspect<br />

bronchopneumopathique aspécifique


Wegener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />

• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />

• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />

halo inversé) +++<br />

• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />

• Autre forme :<br />

• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />

alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />

concomitante).<br />

• Atteinte ORL typique :<br />

• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />

pseudo‐tumorale +++<br />

• Nodules sur le septum nasal.


Pneumopathie d’hypersensibilité<br />

Pneumopathie d’hypersensibilité<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Stade aigu :<br />

• Le scanner peut être normal.<br />

• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />

aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />

• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />

Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />

• Stade chronique :<br />

• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />

cavités microkystiques ou plus rarement des<br />

bronchiolectasies.<br />

• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />

• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).


Hyperplasie adénomateuse atypique<br />

Hyperplasie adénomateuse atypique<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Nodule en verre dépoli strict < à5 mm en général +++<br />

• Localisation périphérique.<br />

• Volume stable dans le temps +++<br />

• ! : principal diagnostic differentiel : carcinome bronchiolio‐<br />

alvéolaire +++


Sarcoïdose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 4 stades :<br />

• Stade 0 : radiographie normale.<br />

• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />

• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />

• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />

compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />

prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />

pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />

lymphatique des micro‐nodules +++<br />

• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />

• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />

avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />

bronches proximales +++<br />

• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.


Histiocytose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte pulmonaire :<br />

• Nodules excavés àparoi fine et/ou kystes àparoi fine ou<br />

épaisse +++<br />

• Evolution vers une destruction parenchymateuse en «<br />

rayon de miel »réalisant l’aspect de poumon «dentelle».<br />

• Les lésions prédominent dans les régions moyennes et<br />

supérieures et respectent typiquement les culs‐de‐sac costo‐<br />

diaphragmatiques +++<br />

• A l’inverse de la lymphangiomyomatose, les kystes ont une<br />

taille variable et sont parfois confluents perdant leurs<br />

contours arrondis.<br />

• Possible pneumo<strong>thorax</strong>.<br />

• Atteinte médiastinale :<br />

• Adénomégalies, infiltrations thymiques avec parfois des<br />

calcifications punctiformes, hypertrophie thymique ou<br />

même masse kystique thymique.


Nodules : cf<br />

Perfusion en mosaïque : cf<br />

Crazy paving : cf<br />

Repartition périphérique<br />

sous pleurale<br />

‐ Fibrose pulmonaire<br />

idiopathique (FPI)<br />

débutante<br />

‐ PINS<br />

‐ Pneumopathie<br />

desquamative (PID)<br />

Atteinte focale<br />

‐ Pneumopathie à éosinophile<br />

‐ Wegener<br />

‐Infections (CMV, HSV...)<br />

‐ Pneumopathie lipidique<br />

Répartition pan lobulaire<br />

diffuse<br />

‐ OAP +++<br />

‐ Pneumocystose +++<br />

‐ Médicament ++<br />

‐ Hémorragies<br />

‐ SDRA<br />

‐ Vascularite :<br />

=> Churg and Strauss<br />

=> Lupus<br />

=> Good Pasture<br />

=> Micro‐angéïte<br />

‐ Sarcoïdose<br />

CAT devant du verre dépoli<br />

Autres signes d’atteintes<br />

interstitielles ?<br />

Répartition ? Kystes<br />

‐Pneumopathie<br />

interstitielle<br />

lymphocytaire +++<br />

‐Pneumocystose +++<br />

‐Pneumopathie<br />

d’hypersensibilité<br />

Epaississement<br />

péribronchovasculaire<br />

et / ou nodules<br />

‐ Sarcoïdose +++<br />

=> nodules de distribution<br />

lymphatiques<br />

‐ Pneumopathie<br />

d’hypersensibilité<br />

=> nodules centro‐lobulaire<br />

à contours flous<br />

Rayons de miel,<br />

bronchectasie<br />

par traction,<br />

syndrome<br />

réticualire...<br />

‐ FPI +++<br />

‐ UIP +++<br />

‐ Sclérodermie ++<br />

‐ Sarcoïdose ++<br />

‐ Asbsestose<br />

‐ PINS...<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours regarder si présence de kyste : pneumocystose et PIL +++<br />

2) Toujours regarder si présence de bronchectasies par traction : poumon médicament, PID +++<br />

3) !!! Répartition sous pleurale sans autres signes radiologiques : PID +++<br />

4) !!! Atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile, pneumocystose, CMV+++


Poumon fermier<br />

Poumon fermier<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Stade aigu :<br />

• Le scanner peut être normal.<br />

• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />

aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />

• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />

Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />

• Stade chronique :<br />

• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />

cavités microkystiques ou plus rarement des<br />

bronchiolectasies.<br />

• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />

• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).


OAP<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Syndrome alvéolo‐interstitiel bilatéral, symétrique, péri‐hilaire<br />

en aile de papillon.<br />

• Gradient apico‐basal et/ ou ou déclive postérieur +++<br />

• Bande d’épargne sous pleurale ++<br />

• Association avec épanchement pleuraux +++<br />

• Au maximum : condensations alvéolaire.<br />

• Adénomégalies centimétrique hypodenses fréquentes<br />

régressant après traitment ++<br />

• Cardiomégalie ++


Pneumopathie lipidique exogène<br />

Pneumopathie lipidique exogène<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Opacités spiculaires parfois pseudotumorales où seule la<br />

mesure de densité permet de reconnaître des lésions<br />

graisseuses (densités négatives de ‐ 30 à ‐ 75 UH) associées<br />

parfois àdes calcifications.<br />

• Localisation lobe inférieure droit +++ (inhalation).<br />

• Autre formes radiologiques :<br />

• Plages en verre dépoli et parfois crazy paving avec atteinte<br />

bi‐apicale +++<br />

• Epaississement septal non nodulaire bi‐apicale +++


Lupus<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Le plus souvent pleurésie séro‐fibrineuse.<br />

• Pneumonie lupique (condensation alvéolaire) : diagnostic<br />

d’élimination.<br />

• Plages en verre dépoli diffuses = hémorragie alvéolaire.<br />

• Fibrose pulmonaire de type FPI/UIP.<br />

• Complications possibles : thrombo‐emboliques +++


Hémorragie<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Plages en verre dépoli +++ ou au maximum condensation<br />

alvéolaire.<br />

• Répartition focale ou diffuse.<br />

• Micronodules intraparenchymateux à bords flous +++<br />

• Possible épaississement septal par résorption de l’hémorragie<br />

alvéolaire.<br />

• Recherche facteurs favorisant : cancer, bronchéctasies,<br />

hypertrophie du réseau bronchique…<br />

• L’hémosidérose pulmonaire est le terme évolutif d’une<br />

hémorragie alvéolaire répétée.<br />

Hémosidérose


SDRA<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Plages en verre dépoli et foyers de condensation alvéolaire de<br />

répartition bilatérale et asymétrique +++<br />

• Epaississement des septas avec “crazy paving”.<br />

• Aspect de perfusion en mosaïque.<br />

• Epanchement pleuraux.


Asbestose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Les premiers signes d’asbestose pulmonaire sont des plages en<br />

verre dépoli sous pleurale, le plus souvent parralèle à la plèvre<br />

+++


Pneumopathie interstitielle desquamative<br />

Pneumopathie interstitielle desquamative<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Opacités en verre dépoli +++ sous‐pleurales+++, surtout dans<br />

les lobes inférieurs.<br />

• Peu de réticulations et kystes.<br />

• Possible évolution vers la fibrose avec multiples foyers de<br />

fibrose circonscrite (multiples images kystiques en rayon de miel)<br />

et bronchéctasies par traction.


Sarcoïdose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 4 stades :<br />

• Stade 0 : radiographie normale.<br />

• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />

• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />

• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />

compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />

prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />

pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />

lymphatique des micro‐nodules +++<br />

• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />

• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />

avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />

bronches proximales +++<br />

• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.


UIP Sclérodermie<br />

UIP Sclérodermie<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte hétérogène.<br />

• Gradient apico‐basal +++<br />

• Atteinte sous pleurale postérieure +++<br />

• Rayons de miel +++<br />

• Bronchectasie par traction ++<br />

• Verre dépoli focal.<br />

• Synd réticulaire périphérique sous pleural.<br />

• Si sclérodermie : dilatation de l’oesophage +++<br />

• Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la<br />

composante active de la maladie.


Pneumocystose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Plages en verre dépoli diffuse bilatérale prédominant aux apex<br />

avec souvent bande d’épargne sous pleurale +++<br />

• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs<br />

pulmonaires.<br />

• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />

• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐<br />

pleurales peuvent se compliquer de pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />

• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire<br />

réviser le diagnostic.


Pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)<br />

Pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte homogène.<br />

• Pas de gradient ++<br />

• Atteinte antérieure et postérieure +++<br />

• Verre dépoli diffus.<br />

• Peu de rayon de miel et bronchectasie par traction +++<br />

• Bande d’epargne postérieure +++<br />

• Synd réticulo‐nodulaire modéré.


Pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)<br />

Pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte homogène.<br />

• Pas de gradient ++<br />

• Atteinte antérieure et postérieure +++<br />

• Verre dépoli diffus.<br />

• Peu de rayon de miel et bronchectasie par traction +++<br />

• Bande d’epargne postérieure +++<br />

• Synd réticulo‐nodulaire modéré.


Poumon fermier<br />

Poumon fermier<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Stade aigu :<br />

• Le scanner peut être normal.<br />

• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />

aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />

• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />

Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />

• Stade chronique :<br />

• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />

cavités microkystiques ou plus rarement des<br />

bronchiolectasies.<br />

• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />

• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).


Pneumopathie aigu éosino<br />

Pneumopathie aigu éosino<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Opacités de type verre dépoli dans 100% des <strong>cas</strong>.<br />

• Zones de condensation pulmonaire dans 92% des <strong>cas</strong>.<br />

• Épaississements septaux dans 69 % des <strong>cas</strong>.<br />

• Epanchement pleural fréquent.<br />

• Topographie des lésions non systématisée : atteinte diffuse ou<br />

focale avec préférence pour l’atteinte bi‐apicale +++


Pneumocystose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Plages en verre dépoli diffuse bilatérale prédominant aux apex<br />

avec souvent bande d’épargne sous pleurale +++<br />

• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs<br />

pulmonaires.<br />

• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />

• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐<br />

pleurales peuvent se compliquer de pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />

• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire<br />

réviser le diagnostic.


Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />

Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Formations kystiques centropulmonaires +++<br />

• Epaississement de l’interstitium péribronchovasculaire ou sous‐<br />

pleural.<br />

• Opacités en verre dépoli +++<br />

• Foyers de consolidation sous pleuraux lobaires inférieurs.<br />

• Micronodules centrolobulaires et parfois adénopathies<br />

médiastinales.


Goodpasture<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

•Plages en verre dépoli diffuses = hémorragie alvéolaire. Au<br />

maximum, plages de condensation alvéolaire.<br />

• Fibrose pulmonaire de type FPI/UIP.<br />

• Complications possibles : thrombo‐emboliques +++


Pneumopathie interstitielle usuelle (UIP)<br />

Pneumopathie interstitielle usuelle (UIP)<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte hétérogène.<br />

• Gradient apico‐basal +++<br />

• Atteinte sous pleurale postérieure +++<br />

• Rayons de miel +++<br />

• Bronchectasie par traction ++<br />

• Verre dépoli focal.<br />

• Synd réticulaire périphérique sous pleural.<br />

• Si sclérodermie : dilatation de l’oesophage +++<br />

• Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la<br />

composante active de la maladie.


Firbrose pulmonaire idiopathique<br />

Firbrose pulmonaire idiopathique<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte hétérogène.<br />

• Gradient apico‐basal +++<br />

• Atteinte sous pleurale postérieure +++<br />

• Rayons de miel +++<br />

• Bronchectasie par traction ++<br />

• Verre dépoli focal.<br />

• Synd réticulaire périphérique sous pleural.<br />

• Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la<br />

composante active de la maladie.


CMV<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Lésions interstitielles diffuses, ou parfois formes pseudo‐<br />

tumorales en «lâcher de ballon ».<br />

• Dans les autres <strong>cas</strong>, il peut exister des épaississements<br />

péribronchovasculaires, des opacités en verre dépoli, des<br />

micronodules, des bronchiolectasies ou un foyer de<br />

consolidation.


Wegener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />

• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />

• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />

halo inversé) +++<br />

• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />

• Autre forme :<br />

• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />

alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />

concomitante).<br />

• Atteinte ORL typique :<br />

• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />

pseudo‐tumorale +++<br />

• Nodules sur le septum nasal.


Poumon cordarone : COP<br />

Poumon cordarone : COP<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 3 types radiologiques :<br />

• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />

• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />

• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />

limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />

avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />

• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />

• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />

aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />

• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />

inversé +++<br />

• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />

contours flous.


Infections<br />

Pneumocystose +++<br />

CMV ++<br />

Sanguine Toxique<br />

Hémorragie /<br />

SDRA<br />

CAT devant un crazy paving<br />

Atteinte aiguë ou chronique ?<br />

‐ Pneumopathie<br />

d’hypersensibilté<br />

‐ Pneumopathie<br />

médicamenteuse<br />

Idiopathique<br />

Protéinose alvéolaire +++<br />

Inflammatoire<br />

Néoplasme<br />

Bronchiolo‐<br />

alvéolaire ++<br />

‐ Pneumopathie chronique à éosinophile<br />

‐ COP<br />

REFLEXES :<br />

Toujours évoquer 2 grands diagnostics : protéinose alvéolaire et pneumocystose +++<br />

Inhalation<br />

Pneumopathie<br />

Lipidique


Poumon lipidique<br />

Poumon lipidique<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Opacités spiculaires parfois pseudotumorales où seule la<br />

mesure de densité permet de reconnaître des lésions<br />

graisseuses (densités négatives de ‐ 30 à ‐ 75 UH) associées<br />

parfois àdes calcifications.<br />

• Localisation lobe inférieure droit +++ (inhalation).<br />

• Autre formes radiologiques :<br />

• Plages en verre dépoli et parfois crazy paving avec<br />

atteinte bi‐apicale +++<br />

• Epaississement septal non nodulaire bi‐apicale +++


Pneumopahtie éosinophile<br />

Pneumopahtie éosinophile<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Opacités de type verre dépoli dans 100% des <strong>cas</strong>.<br />

• Zones de condensation pulmonaire dans 92% des <strong>cas</strong>.<br />

• Épaississements septaux dans 69 % des <strong>cas</strong>.<br />

• Epanchement pleural fréquent.<br />

• Topographie des lésions non systématisée : atteinte diffuse ou<br />

focale avec préférence pour l’atteinte bi‐apicale +++.


Poumon cordarone = COP<br />

Poumon cordarone = COP<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 3 types radiologiques :<br />

• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />

• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />

• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />

limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />

avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />

• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />

• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />

aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />

• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />

inversé +++<br />

• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />

contours flous.


Pneumocystose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Plages en verre dépoli diffuse bilatérale prédominant aux apex<br />

avec souvent bande d’épargne sous pleurale +++<br />

• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs<br />

pulmonaires.<br />

• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />

• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐<br />

pleurales peuvent se compliquer de pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />

• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire<br />

réviser le diagnostic.


CMV<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Lésions interstitielles diffuses, ou parfois formes pseudo‐<br />

tumorales en «lâcher de ballon ».<br />

• Dans les autres <strong>cas</strong>, il peut exister des épaississements<br />

péribronchovasculaires, des opacités en verre dépoli et/ ou crazy<br />

paving, des micronodules, des bronchiolectasies ou un foyer de<br />

consolidation.


Carninome bronchiolo‐alvéolaire<br />

Carninome bronchiolo‐alvéolaire<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme radiologique nodulaire :<br />

• Nodule périph p riphérique rique unique pouvant aller jusqu’à 10cm.<br />

Bien limité avec +/‐ contours spiculés.<br />

• Aspect en verre dépoli d poli pur +++ ou mixte sub‐solide.<br />

• Forme radiologique pseudo‐pneumonique :<br />

• Condensation d’aspect pseudo‐pneumonique avec le plus<br />

souvent un bronchogramme aérique et une bonne<br />

visualisation des vaisseaux (hépatisation +++).<br />

• Contrairement àun foyer de pneumopathie, pas de<br />

réhaussement de la condensation ++<br />

• Souvent plage en verre dépoli autour de la condensation ++<br />

• Autres formes :<br />

• Crazy paving (comme pour une lymphangite<br />

carcinomateuse).<br />

• Forme mixte : nodules + pseudo‐pneumonique.


SDRA<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Plages en verre dépoli et foyers de condensation alvéolaire de<br />

répartition bilatérale et asymétrique +++<br />

• Epaississement des septas avec “crazy paving”.<br />

• Aspect de perfusion en mosaïque.<br />

• Epanchement pleuraux.


Poumon fermier<br />

Poumon fermier<br />

Flors L, AJR <strong>20</strong>10<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Stade aigu :<br />

• Le scanner peut être normal.<br />

• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />

aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />

• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />

Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />

• Stade chronique :<br />

• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />

cavités microkystiques ou plus rarement des<br />

bronchiolectasies.<br />

• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />

• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).


Protéinose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Foyers de verre dépoli et de condensation nettement<br />

démarqués par des septas interlobulaires épaissis dessinant des<br />

lésions polygonales en carte géographique ou en « pavage » («<br />

crazy paving »).<br />

• Peut simuler OAP mais pad d’épanchements +++


LYMPHANGITE CARCINOMATEUSE +++<br />

Localisation preferentielle des nodules ?<br />

Atteinte interstitielle<br />

touchant les gaines<br />

péri‐bronchovasculaire:<br />

‐ Lymphangite K +++<br />

‐ Sarcoïdose +++<br />

‐ Lymphome ++<br />

‐ Kaposi<br />

CAT devant un épaississement septal<br />

Pas d’atteinte des gaines<br />

péri‐bronchovasculaire:<br />

‐ Amylose<br />

‐ Silicose<br />

‐ Pneumopathie interstitielle<br />

lymphoïde<br />

Nodules le long des septa ?<br />

‐ Fibrose pulmonaire idiopathique<br />

‐ UIP, PINS...<br />

‐ Sarcoïdose<br />

+ Verre dépoli<br />

= Crazy paving : cf.<br />

Autres signes d’atteinte interstitielle ?<br />

(réticulation, rayon de miel, distortion<br />

architecturale ....)<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours regarder si présence d’épanchements : surcharge vasculaire, OAP +++<br />

2) Toujours regarder si adénomégalies médiastinales : sarcoïdose, silicose, maladie veino‐occlusive +++<br />

3) Toujours regarder si atteinte trachéale (nodules) : amylose +++<br />

4) !!! Si sujet jeune et atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile ou lipidique +++<br />

OUI<br />

NON<br />

‐ Surcharge vasculaire, OAP<br />

‐ Pneumopathie éosinophile<br />

‐ Pneumopathie lipidique<br />

‐ Maladie veino‐occlusive


Maladie veino‐occlusive<br />

Maladie veino‐occlusive<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Epaississement septal diffus et lisse, sans prédominance<br />

topographique +++<br />

• Epaississement scissural et micro‐nodules.<br />

• Plages en verre dépoli centro‐lobulaires (forme débutante) ou<br />

pan‐lobulaires (forme évoluée).<br />

• Adénomégalies médiastinales +++


Sarcoïdose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 4 stades :<br />

• Stade 0 : radiographie normale.<br />

• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />

• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />

• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />

• Présentation radiologique :<br />

• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />

compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />

prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />

pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />

lymphatique des micro‐nodules +++<br />

• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />

• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />

avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />

bronches proximales +++<br />

• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.


OAP<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Syndrome alvéolo‐interstitiel bilatéral, symétrique, péri‐hilaire<br />

en aile de papillon.<br />

• Epaississement des septas aux apex +++<br />

• Gradient apico‐basal et/ ou ou déclive postérieur +++<br />

• Bande d’épargne sous pleurale ++<br />

• Association avec épanchement pleuraux +++<br />

• Au maximum : condensations alvéolaire.<br />

• Adénomégalies centimétrique hypodenses fréquentes<br />

régressant après traitment ++<br />

• Cardiomégalie ++


Lymphangite<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Epaississements nodulaires et irréguliers des septas +++<br />

• Micronodules de distribution lymphatiques (septa, sous pleural<br />

et péri‐bronchonvasculaire) +++<br />

• L’épaississement péribronchovasculaire est habituel et le plus<br />

souvent régulier +++<br />

• Pas de distortion architecturale contrairement àla sarcoïdose<br />

(un des principaux diagnostic différentiel avec le lymphome le<br />

Kaposi).<br />

• Parfois lignes septales longues régulières, et plus rarement<br />

courtes .<br />

• Il peut exister par ailleurs quelques plages en verre dépoli.<br />

• Association fréquente avec métastases hématogènes<br />

(nodules…) +++<br />


Poumon lipidique<br />

Poumon lipidique<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Opacités spiculaires parfois pseudotumorales où seule la<br />

mesure de densité permet de reconnaître des lésions<br />

graisseuses (densités négatives de ‐ 30 à ‐ 75 UH) associées<br />

parfois àdes calcifications.<br />

• Localisation lobe inférieure droit +++ (inhalation).<br />

• Autre formes radiologiques :<br />

• Plages en verre dépoli et parfois crazy paving avec atteinte<br />

bi‐apicale +++<br />

• Epaississement septal non nodulaire bi‐apicale +++


Kyste ?<br />

= paroi fine < à2 mm<br />

Lésion unique ou multiples ?<br />

Unique Multiples<br />

‐ Embol septique<br />

‐ Pneumatocèle<br />

‐ Cavitation résiduelle<br />

après gangrène<br />

‐ Kyste hydatique rompu<br />

‐ Métastase (sarcome,<br />

tératome, papillomatose<br />

laryngotrachéobronchique)<br />

‐ Kyste bronchogénique<br />

CAT devant une lésion cavitaire<br />

‐ Histiocytose X :<br />

formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />

moyen et supérieur<br />

‐ Lymphangioléiomyomatose<br />

répartition diffuse et homogène,<br />

parenchyme adjacent normal<br />

‐ Pneumonie interstitielle<br />

lymphocytaire (PIL) :<br />

plages en verre dépoli autour des kystes,<br />

répartition autour des gaines broncho‐<br />

vasculaires<br />

‐ Pneumocystose<br />

Contexte +++, possible pneumo<strong>thorax</strong>,<br />

plages en verre dépoli autour ou crazy<br />

paving, localisation apicale<br />

‐ Métastases<br />

Kysteoucavité?<br />

Unique<br />

‐ Tuberculose +++<br />

‐ Abcès +++<br />

‐ Cancer pulmonaire +++<br />

‐ Métastase<br />

‐ Nécrose d’une masse<br />

fibrosée (silcicose,<br />

pneumoconiose des<br />

mineurs de charbon)<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours regarder le sexe : si femme = lymphangioléiomyomatose +++<br />

2) Toujours rechercher si sujet tabagique : histiocytose +++<br />

3) ! Si présence de calcification ou nodules au sein des kystes + PIL + Sjögren : Amylose +++<br />

4) ! Si patient immunodéprimé : penser à la pneumocystose ++<br />

Eliminer fausse cavitation :<br />

Fibrose pulmonaire / Emphysème<br />

/Bronchectasies<br />

Cavité ?<br />

= paroi épaisse > à2 mm<br />

Lésion unique ou multiples ?<br />

Multiples<br />

‐ Wegener +++<br />

‐ Embols septiques +++<br />

‐ Broncho‐pneumopathie ++<br />

(staphylocoque , BK )<br />

‐ Aspergillose +++<br />

‐ Papillomatose<br />

‐ Métastases<br />

‐ Histiocytose<br />

‐ Sarcoïdose<br />

‐ Polyarthrite rhumatoïde


Métastase sarcome<br />

Métastase sarcome<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Lésions kystique à paroi fines +++<br />

• Croissance en nombre et en taille rapide +++


Lymphangioléiomyomatose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Kystes arrondis de 2 à6 mm de forme régulière +++<br />

• Syndrome interstitiel très discret ou inexistant ++<br />

• Les lésions sont distribuées de façon homogène dans les deux<br />

champs .<br />

• Si présence de nodules aux contours bien limités : association<br />

avec sclérose tubereuse de Bourneville +++<br />

• Adénomégalies médiastinales infra‐centimétrique fréquentes.<br />

• Complication classique : pneumo<strong>thorax</strong> +++ Chylo<strong>thorax</strong> +<br />

• Classiquement, pas d’HTAP.


Tuberculose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• il existe trois types de lésions :<br />

• des nodules.<br />

• des infiltrats.<br />

• des cavernes (40% des tuberculoses post‐primaires au lieu<br />

de 10% des formes primaires) sous formes d’excavations<br />

isolées ou au sein des infiltrats pulmonaires.<br />

• Des microcalcifications sont possibles au sein des adénopathies<br />

mais également au sein d’un foyer de condensation pulmonaire.<br />

• Autres formes radiologiques : pleurésie tuberculeuse isolée , la<br />

lobite ou pneumonie tuberculeuse, la tuberculose bronchique<br />

avec une simple trouble ventilatoire (surtout dans le lobe moyen)<br />

et la miliaire tuberculeuse.<br />

• NB : Le scanner permet par les coupes fines d’appréhender les<br />

bronchiolites et l’aspect en «mimosa »de la dissémination<br />

bronchogène de la tuberculose ; le regroupement en grappe de<br />

ces nodules acinaires (« signe de la galaxie » comme dans<br />

sarcoïdose).


Abcés<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Lésion unique ou nodules (voire masse) multiples, excavés avec<br />

niveau liquidien +++<br />

• Terrain +++ : diabétique, immunodéprimés…


Histiocytose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte pulmonaire :<br />

• Nodules excavés àparoi fine et/ou kystes àparoi fine ou<br />

épaisse +++<br />

• Evolution vers une destruction parenchymateuse en «<br />

rayon de miel »réalisant l’aspect de poumon «dentelle».<br />

• Les lésions prédominent dans les régions moyennes et<br />

supérieures et respectent typiquement les culs‐de‐sac costo‐<br />

diaphragmatiques +++<br />

• A l’inverse de la lymphangiomyomatose, les kystes ont une<br />

taille variable et sont parfois confluents perdant leurs<br />

contours arrondis.<br />

• Possible pneumo<strong>thorax</strong>.<br />

• Atteinte médiastinale :<br />

• Adénomégalies, infiltrations thymiques avec parfois des<br />

calcifications punctiformes, hypertrophie thymique ou<br />

même masse kystique thymique.


Pneumocystose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Plages en verre dépoli diffuse bilatérale prédominant aux apex<br />

avec souvent bande d’épargne sous pleurale +++<br />

• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs<br />

pulmonaires.<br />

• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />

• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐<br />

pleurales peuvent se compliquer de pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />

• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire<br />

réviser le diagnostic.


Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />

Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Formations kystiques centropulmonaires +++<br />

• Epaississement de l’interstitium péribronchovasculaire ou sous‐<br />

pleural.<br />

• Opacités en verre dépoli +++<br />

• Foyers de consolidation sous pleuraux lobaires inférieurs.<br />

• Micronodules centrolobulaires et parfois adénopathies<br />

médiastinales.


Métastase sarcome<br />

Métastase sarcome<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Lésions kystique à paroi fines +++<br />

• Croissance en nombre et en taille rapide +++


Wegener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />

• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />

• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />

halo inversé) +++<br />

• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />

• Autre forme :<br />

• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />

alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />

concomitante).<br />

• Atteinte ORL typique :<br />

• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />

pseudo‐tumorale +++<br />

• Nodules sur le septum nasal.


Wegener<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />

• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />

• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />

halo inversé) +++<br />

• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />

• Autre forme :<br />

• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />

alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />

concomitante).<br />

• Atteinte ORL typique :<br />

• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />

pseudo‐tumorale +++<br />

• Nodules sur le septum nasal.


Staph<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Nodules multiples macronodulaires à bords flous qui peuvent<br />

s’excaver secondairement ou être àl’origine de pneumatocèles<br />

+++<br />

• Atteinte bilatérale et asymétrique +++<br />

• Pyopneumo<strong>thorax</strong> rare.


Broncho‐pneumopathie BK<br />

Broncho‐pneumopathie BK<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Abcès intraparenchymateux typiquement mal limité, avec des<br />

nodules excavés +++ ou un simple foyer de consolidation.<br />

• Possible envahissement de la paroi thoracique avec des abcès<br />

localisés ou des empyèmes pleuraux.<br />

• Composante nécrotique ++


Aspergillose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Forme classique :<br />

•Nodules uniques ou multiples, àcontours flous, avec<br />

typiquement un verre dépoli périlésionnel ou «signe du<br />

halo »+++ (surtout en phase d’aplasie profonde).<br />

• Excavasation secondaire possible «signe du croissant<br />

aérique » +++ (surtout lors de la reprise de la fonction<br />

granulocytaire).<br />

• Possible anévrisme de Rasmussen (ectasie vasculaire<br />

intrapulmonaire développée au contact d’un foyer infectieux<br />

avec des hémoptysies plus ou moins cataclysmiques), à<br />

rechercher systématiquement +++<br />

• Autre forme radiologique :<br />

• Plage en verre dépoli.<br />

• Foyers de condensationalvéolaire avec composante<br />

nécrotique et excavasation secondaire.


Papillomatose<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Prolifération tumorale bénigne malpighienne responsable de<br />

sténose trachéo‐bronchique avec épaisssissement sur le versant<br />

externe +++<br />

• Lésions nodulaires et cavitaires de taille variable (ressemblent<br />

àdes bronchectasies kystiques, avec des parois épaisses).<br />

Souvent postérieures ++<br />

• Parfois niveau liquide dans les cavités (surinfection).<br />

• Le larynx est atteint dans 97,9% alors que les atteintes<br />

pulmonaires ne se voient que dans 2,5% des <strong>cas</strong>.


PR<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Formes radiologiques :<br />

• Atteinte interstitielle : PINS +++ ou UIP +<br />

• Nodules pulmonaires bien limités (surtout sous‐pleuraux<br />

plus ou moins cavitaires réalisant l’aspect de «nodule<br />

nécrobiotique »).<br />

• Bronchopathies chroniques avec bronchectasies.<br />

• Bronchiolites oblitérantes (BO) +++<br />

• Atteinte mixte : BO + nodules…<br />

• Possible association :<br />

• Syndrome Caplan‐Colinet : association avec une silicose.<br />

• Tuberculose plus fréquente notamment au cours des<br />

traietments.


Embols septiques<br />

Embols septiques<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Nodules typiquement multiples, de tailles inégales, d’évolution<br />

rapide, avec souvent une excavation àparois fines (sans niveau<br />

hydroaérique) +++<br />

• Epanchement pleural avec adénopathies médiastinales.<br />

• Plus rarement : opacités triangulaires àbase périphérique<br />

pleurale (infarctus) ou foyers alvéolaires d’aspect<br />

bronchopneumopathique aspécifique


‐ Asthme / BPCO :<br />

‐ Bronchiolite constrictive (oblitérante) :<br />

=> Infections (séquelle de virose de l’enfance, pneumocystose,<br />

mycoplasme, tuberculose bronchogène)<br />

=> Inhalation de fumée toxique (SO2, NO2).<br />

=> Collagénose : Sjögren et PR +++<br />

=> Médicaments (pénicillamine et sels d’or)<br />

=> Rejet chronique après transplantation coeur et/ ou poumon<br />

=> Rejet de greffe de moelle osseuse<br />

=> Hyperplasie de cellules neuro‐endocrines<br />

=> MICI<br />

=> Idiopathique<br />

‐ Mucovisidose<br />

‐ Dyskinésie cilliaire primitive (DCP)<br />

Taille des vaisseaux<br />

: NORMALE ou AUGMENTEE<br />

CAT devant une perfusion en mosaïque<br />

Atteinte interstitielle ?<br />

TRAPPAGE EXPIRATOIRE ?<br />

Pathologies infiltrantes :<br />

‐ Aiguës :<br />

=> Pneumocystose<br />

=> Pneumophatie éosinophile<br />

=> Pneumopathie d’hypesensibilité<br />

‐ Subaiguës<br />

‐ Chronique (PID...)<br />

Taille des vaisseaux<br />

: NORMALE<br />

‐ Coeur pulmonaire chronique post‐embolique +++<br />

‐ HTAP primitive +<br />

‐ Angiomatose pulmonaire capillaire<br />

‐ Maladie veino‐occlusive<br />

‐ PAN<br />

‐ Sclérodermie<br />

‐ Sarcome des artères pulmonaires<br />

Taille des vaisseaux<br />

: AUGMENTEE<br />

REFLEXES :<br />

1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />

2) Toujours rechercher des embols pulmonaire chronique : pariétalisés +++<br />

3) ! Devantsitusinversus: penser à Kartagener = associée à DCP +++


CPC post embolique<br />

CPC post embolique<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte parenchymateuse :<br />

• Perfusion en « mosaïque »: images constituées de plages<br />

en «verre dépoli » bien limitées touchant un ou plusieurs<br />

lobule secondaire de Miller (selon le territoire vasculaire) au<br />

sein desquels les artères centro‐lobulaires sont dilatées.<br />

• Les zones apparaissant normales présentent des artères<br />

centro‐lobulaires de petite taille, et correspondent en fait<br />

aux territoires vasculaires amputés ou il existe une<br />

vasoconstriction.<br />

• Pas de modifications des images en expiration +++<br />

• Signes d’embolies pulmonaire chronique :<br />

• Réduction de calibre de l’artère occluse<br />

• Calcification du thrombus.<br />

• Pseudo‐épaississement de la paroi artérielle.<br />

• Recanalisation d’un thrombus ancien


Inspi<br />

Expi<br />

Bronchiolite constrictive post PR<br />

Bronchiolite constrictive post PR<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />

• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />

d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />

vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />

hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />

inspiration et surtout en expiration.<br />

• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />

cylindrique, avec des parois fine.<br />

• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />

linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses (de<br />

type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />

une oblitération des lumières bronchiques.<br />

• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le<br />

plus fréquent.


Inspi<br />

Expi<br />

Bronchiolite constrictive post DDB<br />

Bronchiolite constrictive post DDB<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />

• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />

d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />

vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />

hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />

inspiration et surtout en expiration.<br />

• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />

cylindrique, avec des parois fine.<br />

• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />

linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses (de<br />

type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />

une oblitération des lumières bronchiques.<br />

• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le<br />

plus fréquent.


Bronchiolite constrictive post BPCO<br />

Bronchiolite constrictive post BPCO<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />

• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />

d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />

vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />

hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />

inspiration et surtout en expiration.<br />

• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />

cylindrique, avec des parois fine.<br />

• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />

linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses (de<br />

type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />

une oblitération des lumières bronchiques.<br />

• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le<br />

plus fréquent.


GVH post greffe moelle osseuse<br />

GVH post greffe moelle osseuse<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Lésions de bronchiolite constrictive : 2 principales lésions :<br />

mosaïque et bronchéctasies :<br />

• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />

d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />

vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />

hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />

inspiration et surtout en expiration.<br />

• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />

cylindrique, avec des parois fine.<br />

• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />

linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses<br />

(de type centrolobulaire), un épaississement pariétal<br />

bronchique, ou une oblitération des lumières bronchiques.<br />

• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et<br />

le plus fréquent.<br />

• Foyers de COP :<br />

• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />

limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />

avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />

• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />

• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />

aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />

• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />

inversé +++<br />

• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />

contours flous.


UIP<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• Atteinte hétérogène.<br />

• Gradient apico‐basal +++<br />

• Atteinte sous pleurale postérieure +++<br />

• Rayons de miel +++<br />

• Bronchectasie par traction ++<br />

• Verre dépoli focal.<br />

• Synd réticulaire périphérique sous pleural.<br />

• Perfusion en mosaïque<br />

• Si sclérodermie : dilatation de l’oesophage +++<br />

• Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la<br />

composante active de la maladie.


Bronchiolite constrictive post DCP<br />

Bronchiolite constrictive post DCP<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />

• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />

d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />

vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />

hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />

inspiration et surtout en expiration.<br />

• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />

cylindrique, avec des parois fine.<br />

• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />

linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses (de<br />

type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />

une oblitération des lumières bronchiques.<br />

• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le<br />

plus fréquent.


Inspi Expi<br />

Bronchiolite constrictive post greffe pulmonaire<br />

Bronchiolite constrictive post greffe pulmonaire<br />

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />

• 2 principales lésions : mosaïque et<br />

bronchéctasies :<br />

• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des<br />

plages d’hyperclartés plurilobulaires (par<br />

piégeage et/ou vasoconstriction hypoxique)<br />

et des plages de relative hyperdensité (verre<br />

dépoli). Ces images sont visibles en<br />

inspiration et surtout en expiration.<br />

• Les bronchectasies sont fréquemment<br />

observées, de type cylindrique, avec des<br />

parois fine.<br />

• Autres signes : opacités centrolobulaires<br />

nodulaires ou linéaires branchées, d’éventuelles<br />

lésions emphysémateuses (de type<br />

centrolobulaire), un épaississement pariétal<br />

bronchique, ou une oblitération des lumières<br />

bronchiques.<br />

• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus<br />

sensible et le plus fréquent.


‐ Atteinte hétérogène<br />

‐ Gradient apico‐basal<br />

+++<br />

‐ Atteinte sous<br />

pleurale postérieure<br />

‐ Rayons de miel +++<br />

‐ Bronchectasie par<br />

traction ++<br />

‐ Verre dépoli focal<br />

‐ Synd réticulaire<br />

périphérique sous<br />

pleural<br />

CAT devant une pneumopathie infiltrative diffuse<br />

UIP PINS COP DIP RI‐BLD<br />

‐ Atteinte homogène<br />

‐ Pas de gradient<br />

‐ Atteinte antérieure<br />

et postérieure +++<br />

‐ Verre dépoli diffus<br />

‐ Peu de rayon de miel<br />

et bronchectasie par<br />

traction +++<br />

‐ Bande d’epargne<br />

postérieure +++<br />

‐ Synd réticulo‐<br />

nodulaire modéré.<br />

‐ Foyers de<br />

condensation<br />

alvéolaire périph<br />

‐ Foyers migrants +++<br />

‐ Centrés sur<br />

bronchectasie par<br />

traction<br />

‐ Quelques<br />

réticulations et verre<br />

dépoli<br />

‐ Verre dépoli diffus<br />

sous pleural +++<br />

‐ Qq kyste et<br />

réticulations<br />

‐ Atteinte apicale +++<br />

‐ Micro‐nodules<br />

centro‐lobulaires<br />

‐ Epaississement paroi<br />

bronchique<br />

‐ Verred dépoli apical<br />

‐ Fibrose sous pleurale<br />

mineure prédominant<br />

aux lobes inférieures<br />

Rouge = DDB, Vert = Kystes, Gris = verre dépoli, Bleu = réticulation, Points rouges = micro‐nodules<br />

UIP : Pneumopathie interstitielle usuelle, PINS : Pneumopathie interstitielle non spécifique, COP : Pneumopathie cryptogénique organisée, DIP : Pneumopathie interstitielle desquamative, RI‐BLD :<br />

bronchiolite oblitérante avec atteinte interstielle . Source schéma : radiographics.


CAT devant une pneumopathie infiltrative diffuse<br />

UIP PINS COP DIP RI‐BLD

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