20 cas thorax c proust 2011 - RADIOLOGIE BRABOIS
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20 cas thorax c proust 2011 - RADIOLOGIE BRABOIS
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Quizz thoracique :<br />
<strong>20</strong> <strong>cas</strong> cliniques pédagogiques et didactiques<br />
C PROUST, D GAMONDÈS, L BOUSSEL, P DOUEK, D REVEL ‐ LYON‐ FRANCE
Objectifs : tester et approfondir ses connaissances en pathologie thoracique. Connaître les<br />
signes scanographiques spécifiques des pathologies les plus fréquentes. Connaître les<br />
principaux arbres diagnostiques des signes radiologiques élémentaires (micro‐nodules,<br />
plages en verre dépoli, kystes …). Savoir adapter les protocoles d'acquisition en fonction de<br />
la pathologie suspectée.<br />
Principales sources de travail : Dictionnaire radio‐clinique de Gilles Genin. Imagerie<br />
Thoracique de l’adulte de Philippe Grenier et Imaging of the Chest de Müller et Silva.<br />
Un grand merci au Pr Régent et àtoute son équipe pour m’avoir permis d’utiliser pour la<br />
réalisation de ce poster un grand nombre d’images issues du Service de Radiologie de<br />
Brabois‐Vandoeuvre.<br />
!!! Il est impératif d’utiliser les boutons d’action pour naviguer dans le poster car il n’est fait<br />
que des liens +++
1<br />
CAT devant une lésion cavitaire<br />
CAT devant du verre dépoli<br />
CAT devant un épaississement<br />
septal<br />
CAT devant des micro‐nodules<br />
Mode d’emploi : vous pouvez au choix :<br />
‐ Faire le quizz en cliquant directement sur chaque numéro des <strong>20</strong> <strong>cas</strong> cliniques.<br />
‐ Consulter indépendamment les fiches pédagogiques en cliquant dessus.<br />
Quizz <strong>cas</strong> cliniques<br />
2 3 4 5 6 7 8 9 1<br />
1<br />
0<br />
1<br />
Difficulté<br />
1<br />
2<br />
Fiches pédagogiques<br />
Lorsque cela a été<br />
possible, un lien a été<br />
créé pour chaque<br />
étiologie proposée au<br />
sein de ces fiches de<br />
gamme diagnostique.<br />
Il suffit de cliquer sur la<br />
flèche suivant :<br />
1<br />
3<br />
1<br />
4<br />
1<br />
5<br />
1<br />
6<br />
1<br />
7<br />
1<br />
8<br />
CAT devant des nodules ou<br />
masses multiples<br />
CAT devant une perfusion en<br />
mosaïque<br />
CAT devant un crazy paving<br />
CAT devant une PID<br />
1<br />
9<br />
2<br />
0
Homme 32 ans. Toux<br />
chronique et otites à<br />
répétition.<br />
Cas N°1 ? Solutio<br />
n
Cas N°1<br />
Syndrome de Kartagener
Le syndrome de Kartagener<br />
associe :<br />
1) Un situs inversus +/‐<br />
complet<br />
2) Une polypose nasosinusienne<br />
3) Une dyskinésie ciliaire<br />
primitive
Dans le <strong>cas</strong> présent, le situs<br />
inversus est complet<br />
Situs inversus complet
Dans un situs inversus complet, les lobes<br />
pulmonaires sont également inversés !!!<br />
Dans le <strong>cas</strong> présent, le lobe moyen est à<br />
gauche avec des bronchéctasies variqueuses<br />
Lobe moyen àgauche
L’atteinte ORL se caractérise par une<br />
polypose nasosinusienne, bilatérale et<br />
symétrique +++<br />
Il existe un comblement polypoïde de<br />
l’ensemble des sinus avec, comme dans une<br />
pansinusite chronique, une hyperostose en<br />
cadre<br />
Polypose nasosinusienne
La dyskinésie ciliaire primitive se traduit par :<br />
• Des bronchéctasies de tous type (le plus<br />
souvent cylindrique avec une atteinte quasi<br />
similaire àla mucovisidose).<br />
• Des foyers de micro‐nodules branchés réalisant<br />
un « aspect d’arbre en bourgeon » associés à une<br />
perfusion pulmonaire en mosaïque traduisant<br />
des lésions de bronchiolites réspiratoires<br />
constrictives (oblitérantes).<br />
Bronchéctasies<br />
Micronodules branchés<br />
Perfusion en<br />
mosaïque
‐ Asthme / BPCO<br />
‐ Bronchiolite oblitérante :<br />
=> Infections (séquelle de virose de l’enfance, pneumocystose,<br />
mycoplasme, tuberculose bronchogène)<br />
=> Inhalation de fumée toxique (SO2, NO2).<br />
=> Collagénose : Sjögren et PR +++<br />
=> Médicaments (pénicillamine et sels d’or)<br />
=> Rejet chronique après transplantation coeur et/ ou poumon<br />
=> Rejet de greffe de moelle osseuse<br />
=> Hyperplasie de cellules neuro‐endocrines<br />
=> MICI<br />
=> Idiopathique<br />
‐ Mucovisidose<br />
‐ Dyskinésie cilliaire primitive (DCP)<br />
Taille des vaisseaux<br />
: NORMALE ou AUGMENTEE<br />
CAT devant une perfusion en mosaïque<br />
Atteinte interstitielle ?<br />
TRAPPAGE EXPIRATOIRE ?<br />
Pathologies infiltrantes :<br />
‐ Aiguës :<br />
=> Pneumocystose<br />
=> Pneumophatie éosinophile<br />
=> Pneumopathie d’hypesensibilité<br />
‐ Subaiguës<br />
‐ Chronique (PID...)<br />
Taille des vaisseaux<br />
: NORMALE<br />
‐ Coeur pulmonaire chronique post‐embolique +++<br />
‐ HTAP primitive +<br />
‐ Angiomatose pulmonaire capillaire<br />
‐ Maladie veino‐occlusive<br />
‐ PAN<br />
‐ Sclérodermie<br />
‐ Sarcome des artères pulmonaires<br />
Taille des vaisseaux<br />
: AUGMENTEE<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />
2) Toujours rechercher des emboles pulmonaires chroniques : pariétalisés +++<br />
3) ! Devant situs inversus : penser à Kartagener = associé à DCP +++
Syndrome de Kartagener<br />
Maladie ciliaire à transmission récessive autosomique, pouvant entraîner une détresse respiratoire<br />
néonatale.<br />
Elle associe typiquement une polypose nasale, un situs inversus, une immobilité ciliaire (dyskinésie<br />
ciliaire primitive) avec une asthénospermie (hypofertilité masculine) et des bronchectasies.<br />
CLINIQUE : cette maladie prédispose àdes complications infectieuses ORL àtype d’otites moyennes<br />
ou de sinusites à répétition. La maladie peut se révéler chez l’enfant par une bronchorrhée et une<br />
toux chroniques. L’immobilité ciliaire de l’oreille interne peut se révéler par une surdité.<br />
TRAITEMENT: actuellement il n’existe pas de moyen de rétablir des battements ciliaires normaux.<br />
Les principales mesures thérapeutiques sont la physiothérapie quotidienne pour faciliter le drainage<br />
des sécrétions bronchiques, les broncho‐dilatateurs inhalés, les vaccinations et les antibiotiques en<br />
<strong>cas</strong> d’infection.
Syndrome de Kartagener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 3 atteintes typiques :<br />
• Polypose nasale.<br />
• Situs inversus (le plus souvent complet).<br />
• Dyskinésie ciliaire primitive responsable de :<br />
• Bronchectasies de tous type (le plus souvent cylindrique avec une atteinte quasi similaire àla<br />
mucovisidose).<br />
• Des foyers de micro‐nodules branchés réalisant un «aspect d’arbre en bourgeon » associés à<br />
une perfusion pulmonaire en mosaïque traduisant des lésions de bronchiolites réspiratoires<br />
oblitérantes.
Femme 73 ans. Crépitants<br />
Cas N°2 ?<br />
bilatéraux et sepsis.
Femme 73 ans. Crépitants<br />
Cas N°2 ?<br />
bilatéraux et sepsis.
Femme 73 ans. Crépitants<br />
Cas N°2 ?<br />
bilatéraux et sepsis.<br />
Solutio<br />
n
OAP<br />
sur endocardite infectieuse
L’OAP associe classiquement:<br />
1) Un syndrome alvéolo‐interstitiel<br />
2) Des épaississement septaux<br />
3) Des épanchements pleuraux
Dans l’OAP, le syndrome alvéolo‐<br />
interstitiel prédomine aux apex<br />
avec, le plus souvent, une bande<br />
d’épargne sous pleurale.<br />
L’épaississement des septa<br />
prédomine également aux apex.<br />
Dans le <strong>cas</strong> présent, il existe<br />
également des signes d’insuffisance<br />
cardiaque droite (reflux au sein de<br />
la VCI et des Veines sus hépatiques).<br />
Syndrome alvéolo‐<br />
interstitiel<br />
Epaississement septaux Signe d’insuffisance droite<br />
Il est possible, parfois, de déceler les<br />
végétations d’une endocardite, mais il faut<br />
être prudent sur valve opérée car ces images<br />
peuvent correspondre également àde la colle<br />
chirurgicale post‐opératoire banale.<br />
Végétations
Ici la radiographie thoracique chez<br />
le même patient avec l’aspect<br />
typique d’opacités peri‐hilaires,<br />
bilatérales et symétriques en «aile<br />
de papillon »
Nodules : cf<br />
Perfusion en mosaïque : cf<br />
Crazy paving : cf<br />
Repartition périphérique<br />
sous pleurale<br />
‐ Fibrose pulmonaire<br />
idiopathique (FPI)<br />
débutante<br />
‐ PINS<br />
‐ Pneumopathie<br />
desquamative<br />
Atteinte focale<br />
‐ Pneumopathie à éosinophile<br />
‐ Wegener<br />
‐ Infections (CMV, HSV...)<br />
Répartition pan lobulaire<br />
diffuse<br />
‐ OAP +++<br />
‐ Pneumocystose +++<br />
‐ Médicament ++<br />
‐ Hémorragies<br />
‐ SDRA<br />
‐ Vascularite :<br />
=> Churg and Strauss<br />
=> Lupus<br />
=> Good Pasture<br />
=> Micro‐angéïte<br />
‐ Sarcoïdose<br />
CAT devant du verre dépoli<br />
Autres signes d’atteintes<br />
interstitielles ?<br />
Répartition ? Kystes<br />
‐Pneumopathie<br />
interstitielle<br />
lymphocytaire +++<br />
‐ Pneumocystose +++<br />
Epaississement<br />
péribronchovasculaire<br />
et / ou nodules<br />
‐ Sarcoïdose +++<br />
=> nodules de distribution<br />
lymphatiques<br />
‐ Pneumopathie<br />
d’hypersensibilité<br />
=> nodules centro‐lobulaire<br />
à contours flous<br />
Rayons de miel,<br />
bronchectasie<br />
par traction,<br />
syndrome<br />
réticualire...<br />
‐ FPI +++<br />
‐ UIP +++<br />
‐ Sclérodermie +++<br />
‐ Sarcoïdose ++<br />
‐ Asbsestose<br />
‐ PINS...<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours regarder si présence de kyste : pneumocystose et PIL +++<br />
2) Toujours regarder si présence de bronchectasies par traction : poumon médicament, PID +++<br />
3) !!! Répartition sous pleurale sans autres signes radiologiques : PID +++<br />
4) !!! Atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile, pneumocystose, CMV+++
Œdème aigue pulmonaire<br />
Il s’agit d’un œdème pulmonaire hydrostatique avec une augmentation de la pression transcapillaire.<br />
Les principales étiologies des OAP cardiogéniques sont l’ischémie myocardique, l’hypertension<br />
artérielle, les cardiopathies valvulaires, les cardiomyopathies primitives ou hypertrophiques,<br />
l’embolie pulmonaire, et les troubles du rythme.<br />
CLINIQUE : dyspnée intense volontier précédée d’un chatouillement laryngotrachéal ou d’une toux<br />
quinteuse. Il s’agit d’une tachypnée particulièrement angoissante et oppressante. Chez le sujet âgé,<br />
il existe des formes trompeuses avec une dyspnée asthmatiforme, encore appelée «l’asthme<br />
cardiaque».<br />
Capillaires pulmonaires<br />
Alvéoles<br />
Secteur interstitiel<br />
Œdème interstitiel Alvéoles<br />
Œdème alvéolaire
Œdème aigue pulmonaire<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Syndrome alvéolo‐interstitiel bilatéral, symétrique, péri‐hilaire en aile de papillon.<br />
• Gradient apico‐basal et/ ou ou déclive postérieur +++<br />
• Bande d’épargne sous pleurale ++<br />
• Association avec épanchement pleuraux +++<br />
• Au maximum : condensations alvéolaires.<br />
• Adénomégalies centimétriques hypodenses fréquentes régressant après traitement ++<br />
• Cardiomégalie ++
Cas N°3<br />
Femme de 44 ans suivie<br />
depuis plusieurs mois pour<br />
broncho‐pneumopathie kystique.<br />
Bio : RAS. Pas d’hyperthermie<br />
?
Cas N°3<br />
Femme de 44 ans suivie<br />
depuis plusieurs mois pour<br />
broncho‐pneumopathie kystique.<br />
Bio : RAS. Pas d’hyperthermie<br />
?
Cas N°3<br />
Femme de 44 ans suivie<br />
depuis plusieurs mois pour<br />
broncho‐pneumopathie kystique.<br />
Bio : RAS. Pas d’hyperthermie<br />
?<br />
Solutio<br />
n
Séquestration pulmonaire
Dans une séquestration<br />
pulmonaire, il existe :<br />
Une masse pseudo‐kystique<br />
Un parenchyme adjacent pathologique
Dans une séquestration pulmonaire, il est<br />
essentiel de toujours rechercher l’artère<br />
systémique. Dans le <strong>cas</strong> présent, l’artère<br />
systémique est issue de l’aorte.<br />
Artère systémique
Dans une séquestration pulmonaire, il est<br />
essentiel de toujours rechercher l’artère<br />
systémique. Dans le <strong>cas</strong> présent, l’artère<br />
systémique est issue de l’aorte.<br />
Artère systémique
Dans une séquestration pulmonaire, la<br />
masse pseudo‐kystique est le plus<br />
souvent à gauche en situation postéro‐<br />
basale.<br />
Dans le <strong>cas</strong> présent, sur les reformations<br />
VR, on voit bien les modifications<br />
architecturales des voies aériques.<br />
Masse pseudo‐kystique<br />
Modifications<br />
architecturales<br />
Les séquestrations peuvent se surinfecter et<br />
prendre l’aspect d’une pneumopathie avec<br />
un comblement des structures cavitaires.
Dans le <strong>cas</strong> présent, sur les reformations<br />
VR, on voit bien les modifications<br />
architecturales du parenchyme<br />
pathologique. La séquestratrion, c’est un<br />
«poumon dans un poumon »<br />
Modifications<br />
architecturales
Le principal diagnostic différentiel est la malformation<br />
adénoïde kystique +++<br />
Mais dans ce <strong>cas</strong>, il n’existe pas de vascularisation<br />
propre de la masse pseudo‐kystique +++<br />
En pratique, toujours penser à la séquestration<br />
pulmonaire devant une masse pseudo‐kystique<br />
postéro‐basale +++. Toujours rechercher l’artère<br />
systémique +++<br />
Toujours penser également à une séquestration devant<br />
une pneumopathie postéro‐basale récidivante +++<br />
Malformation adénoïde<br />
kystique +++
Séquestration pulmonaire<br />
Les séquestrations sont des malforrmations congénitales développées àpartir des principaux<br />
constituants du parenchyme pulmonaire (vaisseaux, bronches, tissu alvéolaire).<br />
Les séquestrations intra ‐ lobaires : parenchyme anormal inclus dans le parenchyme pulmonaire.<br />
Les séquestrations extra ‐ lobaires : pas de connexions avec le poumon et développement àpartir<br />
d’un bourgeon bronchique surnuméraire. Elles possèdent leur propre enveloppe pleurale viscérale, il<br />
existe donc une séparation anatomique et physiologique complète.<br />
75 % des SEL siègent entre le diaphragme et le lobe inférieur et dans 80 % des <strong>cas</strong> àgauche, alors<br />
que les SIL siègent dans la région postéro‐basale du lobe inférieur sans prédominance de côté.<br />
CLINIQUE : Les circonstances de découverte des séquestrations pulmonaires sont trés variables<br />
selon leurs types. Si les SEL sont le plus souvent asymptomatiques, donc de découverte radiologique<br />
ou opératoire, les SIL peuvent se révéler par des épisodes d’hémoptysies, par des douleurs<br />
thoraciques isolées, par une pleurésie mais, surtout à l’oc<strong>cas</strong>ion d’infections pulmonaires<br />
récidivantes avec fièvre.
Séquestration pulmonaire<br />
Diagnostic différentiel :<br />
®Kyste bronchogénique.<br />
®Malformation adénomatoïde du poumon ( pas de connexion vasculaire )<br />
®Emphysème lobaire congénital ( le plus souvent lobaire supérieure gauche)<br />
®Bronchectasties variqueuses et kystiques séquellaires….<br />
Le traitement des séquestrations pulmonaires est chirurgical vu le risque inévitable d’infections à<br />
répétition et de complications spontanées possibles, en particulier un hémo<strong>thorax</strong>, parfois<br />
mortelles. Traitement par segmentectomie<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Présentation radiologique très polymorphe :<br />
• Masse tantôt solide, plus ou moins homogène, avec une composante alvéolaire en<br />
<strong>cas</strong> de surinfection<br />
• Masse tantôt cavitaire avec des niveaux hydroaériques ou des lésions kystiques<br />
pures (à ne pas confondre avec des bronchectasies).<br />
• On recherche le vaisseau artériel afférent systémique sur l’angioscanner +++<br />
• Localisation postéro‐basale +++<br />
• Atteinte préférentielle àgauche +++
Femme 65 ans. Dyspnée<br />
Cas N°4 ?<br />
chronique.<br />
Solutio<br />
n
Coeur pulmonaire chronique (CPC) post embolique
Réduction de calibre de<br />
l’artère occluse<br />
Dans un CPC post embolique,<br />
on recherche des embolies<br />
pulmonaires chroniques +++<br />
Les embolies pulmonaires chroniques sont<br />
caractérisées par :<br />
Calcification du thrombus<br />
Embols pulmonaires chroniques<br />
Pseudo-épaississement de la<br />
paroi artérielle
Dans un CPC post embolique, il existe des remaniements<br />
du parenchyme pulmonaire avec un aspect de perfusion<br />
en mosaïque +++<br />
Dans les zones hyperclaires, les vaisseaux sont de taille<br />
diminuée contrairement aux zones hyperdenses (verre<br />
dépoli) où les vaisseaux sont de taille augmentée.<br />
Contrairement aux étiologies bronchiques, il<br />
n’existe pas de majoration de la perfusion en<br />
mosaïque en expiration +++<br />
Inspi Expi<br />
Bronchiolite<br />
oblitérante<br />
Zones hyperdenses saines avec gros vaisseaux<br />
Zones hyperclaires pathologiques avec petits<br />
vaisseaux
‐ Asthme / BPCO<br />
‐ Bronchiolite oblitérante :<br />
=> Infections (séquelle de virose de l’enfance, pneumocystose,<br />
mycoplasme, tuberculose bronchogène)<br />
=> Inhalation de fumée toxique (SO2, NO2).<br />
=> Collagénose : Sjögren et PR +++<br />
=> Médicaments (pénicillamine et sels d’or)<br />
=> Rejet chronique après transplantation coeur et/ ou poumon<br />
=> Rejet de greffe de moelle osseuse<br />
=> Hyperplasie de cellules neuro‐endocrines<br />
=> MICI<br />
=> Idiopathique<br />
‐ Mucovisidose<br />
‐ Dyskinésie cilliaire primitive (DCP)<br />
Taille des vaisseaux<br />
: NORMALE ou AUGMENTEE<br />
CAT devant une perfusion en mosaïque<br />
Atteinte interstitielle ?<br />
TRAPPAGE EXPIRATOIRE ?<br />
Pathologies infiltrantes :<br />
‐ Aiguës :<br />
=> Pneumocystose<br />
=> Pneumophatie éosinophile<br />
=> Pneumopathie d’hypesensibilité<br />
‐ Subaiguës<br />
‐ Chronique (PID...)<br />
Taille des vaisseaux<br />
: NORMALE<br />
‐ Coeur pulmonaire chronique post‐embolique +++<br />
‐ HTAP primitive +<br />
‐ Angiomatose pulmonaire capillaire<br />
‐ Maladie veino‐occlusive<br />
‐ PAN<br />
‐ Sclérodermie<br />
‐ Sarcome des artères pulmonaires<br />
Taille des vaisseaux<br />
: AUGMENTEE<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />
2) Toujours rechercher des embols pulmonaires chroniques : pariétalisés +++<br />
3) ! Devant situs inversus : penser à Kartagener = associé à DCP +++
Cœur pulmonaire chronique (CPC)<br />
Ensemble des dysfonctionnements ventriculaires droits secondaire à une pathologie fonctionnelle<br />
ou vasculaire pulmonaire.<br />
Elle complique classiquement une hypertension artérielle pulmonaire. Elle peut également<br />
compliquer de nombreuses maladies pulmonaires chroniques comme une BPCO, un emphysème<br />
pulmonaire, une fibrose pulmonaire, des embolies pulmonaires à répétition.<br />
CLINIQUE : installation insidieuse avec une légère dyspnée d’effort, une bradycardie sinusale, des<br />
vertiges, parfois des syncopes àl’effort ou àla toux.<br />
TRAITEMENT: essentiellement le traitement de la cause (embolie chronique : traitement médical ou<br />
chirurgical…).
Cœur pulmonaire chronique (CPC) post embolique<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte parenchymateuse :<br />
• Perfusion en « mosaïque »: images constituées de plages en « verre dépoli » bien<br />
limitées touchant un ou plusieurs lobules secondaires de Miller (selon le territoire<br />
vasculaire) au sein desquels les artères centro‐lobulaires sont dilatées.<br />
• Les zones apparaissant normales présentent des artères centro‐lobulaires de<br />
petite taille, et correspondent en fait aux territoires vasculaires amputés ou il existe<br />
une vasoconstriction.<br />
• Pas de modifications des images en expiration +++<br />
• Signes d’embolies pulmonaires chroniques :<br />
• Réduction de calibre de l’artère occluse.<br />
• Calcification du thrombus.<br />
• Pseudo‐épaississement de la paroi artérielle.<br />
• Recanalisation d’un thrombus ancien.
Cas N°5<br />
Homme de 47 ans , tabagique,<br />
ouvrier dans une imprimerie.<br />
Dyspnée rapidemment invalidante.<br />
Bronchite trainante sous<br />
antibiotiques.<br />
?
Homme de 47 ans , tabagique,<br />
ouvrier dans une imprimerie.<br />
Dyspnée rapidemment<br />
invalidante.Bronchite trainante<br />
sous antibiotiques.<br />
Cas N°5 ? Solutio<br />
n
Protéinose alvéolaire
L’aspect classique d’une<br />
protéinose alvéolaire est celui<br />
d’un crazy paving +++<br />
Crazy paving
Verre dépoli + Epaississement des septas = Crazy Paving<br />
Le crazy paving correspond à l’association de plages en<br />
verre dépoli et d’épaississement des septa.<br />
Dans la protéinose, l’atteinte est importante, le plus<br />
souvent bilatérale avec une prédominance aux lobes<br />
supérieurs.<br />
Il n’existe pas classiquement d’épanchements pleuraux<br />
+++<br />
Les étiologies devant un crazy paving sont nombreuses mais<br />
la protéinose doit être évoquée en première intention<br />
devant une atteinte bilatérale sévère +++
Voici, la physiopathologie de la construction des images de<br />
crazy paving dans la protéinose alvéolaire.
Correspondance chez le même patient avec la<br />
radiographie thoracique.
Infections<br />
Pneumocystose +++<br />
CMV ++<br />
Sanguine Toxique<br />
Hémorragie /<br />
SDRA<br />
CAT devant un crazy paving<br />
Atteinte aiguë ou chronique ?<br />
‐ Pneumopathie<br />
d’hypersensibilté<br />
‐ Pneumopathie<br />
médicamenteuse<br />
Idiopathique<br />
Protéinose alvéolaire +++<br />
Inflammatoire<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />
2) Toujours rechercher des embols pulmonaires chroniques : pariétalisés +++<br />
3) ! Devant situs inversus : penser à Kartagener = associé à DCP +++<br />
Néoplasme<br />
Bronchiolo‐<br />
alvéolaire ++<br />
‐ Pneumopathie chronique à éosinophile<br />
‐ COP<br />
Inhalation<br />
Pneumopathie<br />
Lipidique
Définition : accumulation d’un matériel lipo‐protéinacé amorphe dans les espaces aériens distaux<br />
des poumons. 3 formes: primitives, congénitales, secondaires.<br />
Etiologie inconnue en dehors de facteurs favorisants comme une exposition silicotique (« silico‐<br />
protéinose »), les hémopathies malignes (ex : leucémie aiguë myéloïde) ou toute autre<br />
immunodépression, y compris le SIDA.<br />
PHYSOPATHOLOGIE :<br />
Primitive : déficit de la fonction macrophagique dans la clearance du surfactant intra‐alvéolaire,<br />
avec pour conséquence son accumulation dans les espaces respiratoires et une perturbation de<br />
l’hématose.<br />
Congénitale : mutations génétiques<br />
Protéinose alvéolaire<br />
Formes secondaires :<br />
* Formes non exogènes: transplantation d’organe ou affections chroniques :<br />
‐ Leucémie myéloïde chronique<br />
‐ Leucémie lymphocytaire<br />
‐ Syndrome myélo‐dysplasique<br />
‐SIDA<br />
* Formes exogènes ou liées à une exposition professionnelle : On recherche de principe une<br />
exposition àla poussière ou aux solvants, et notamment la « silicoprotéinose ».
Protéinose alvéolaire<br />
Clinique :Dyspnée ++, détresse respiratoire. Toux non productive +/‐ expectoration de produit<br />
gélatineux. AEG, fébricule. Parfois hippocratisme digital et cyanose.<br />
DIAGNOSTIC :<br />
•Fibroscopie bronchique + LBA:<br />
•Liquide blanc laiteux montrant un abondant matériel granulaire, acellulaire, éosinophile,<br />
lipoprotéïnacé.<br />
•Au microscope optique: Macrophages spumeux, PAS +.<br />
•Au microscope électronique: Corps lamellaires.<br />
•Fibroscopie bronchique + Biopsie:<br />
•Au microscope optique: Granulations ++ , jaunâtre.<br />
•Au microscope électronique: Hématoxyline‐éosine et PAS +.<br />
•Architecture de l’interstitium et de l’alvéole conservée.<br />
•Coloration spécifique par anticorps antiprotéïne A = aspect homogène.<br />
TRAITEMENT : Lavage Broncho‐Alvéolaire thérapeutique +++<br />
Il se fait au bloc opératoire sous AG en présence des anesthésistes.<br />
L’Oxygénation extracorporelle manométrique (ECMO) est utilisée pour les patients très dyspnéiques.<br />
Substrat de GM‐CSF ( non curatif, rechute après arrêt du traitement ).<br />
Transplantation pulmonaire.
Protéinose alvéolaire<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Foyers de verre dépoli et de condensation nettement démarqués par des septa<br />
interlobulaires épaissis dessinant des lésions polygonales en carte géographique ou en «<br />
pavage »(«crazy paving »).<br />
• Peut simuler OAP mais pas d’épanchement +++<br />
Verre dépoli + Epaississement des septas = Crazy Paving
Femme 35 ans. Hospitalisée pour<br />
Cas N°6 ?<br />
bilan d’érythème noueux.<br />
Solutio<br />
n
Sarcoïdose
Dans le <strong>cas</strong> présent, la<br />
sarcoïdose est caractérisée par :<br />
Une micronodulation diffuse<br />
Un regroupement des micronodules : signe de la<br />
galaxie<br />
Des adénomégalies hilaires
Devant des micronodules, la première<br />
question àse poser est s’il existe des nodules<br />
sous pleuraux et / ou scissuraux +++<br />
Micronodules sous pleuraux et scissuraux<br />
Regroupement des micronodules<br />
: signe de la galaxie<br />
Devant des micronodules de distribution<br />
lymphatique, 3 diagnostics sont à évoquer :<br />
sarcoïdose, silicose et lymphangite<br />
carcinomateuse +++
Radiographie thoracique chez la même<br />
patiente, comparée à une radiographie<br />
thoracique normale àdroite<br />
Radiographie thoracique normale
Chez la même patiente, atteinte<br />
granulomateuse splénique<br />
Atteinte splénique<br />
Toujours regarder la rate et le foie àla recherche d’une<br />
atteinte hépato‐splénique +++<br />
Cette atteinte peut être le <strong>cas</strong> échéant une aide précieuse<br />
pour affirmer le diagnostic de sarcoïdose +++
Après<br />
Après<br />
Evolution après 5 mois de<br />
corticothérapie<br />
Avant<br />
Avant
Evolution après 5 mois de<br />
corticothérapie<br />
Avant Avant<br />
Après Après
Autre exemple de signe de la galaxie<br />
chez un autre patient atteint de<br />
sarcoïdose
Lympho hématogène<br />
périlymphatique<br />
Sous pleural + interstitium<br />
axial<br />
périlymphatique<br />
Sarcoïdose<br />
Lymphangite K<br />
Silicose<br />
Aléatoire<br />
hématogène<br />
Miliaire :<br />
‐ Infectieuse BK<br />
‐ tumorale<br />
‐ virale<br />
CAT devant des micro‐<br />
nodules<br />
Micro‐nodules sous pleuraux ?<br />
oui<br />
bronchogène<br />
Bronchiolite inflam/ infectieuse<br />
asthme, ABPA<br />
Cancer bronchiolo‐alvéolaire<br />
hétérogène / multifocal<br />
Bronchiolite respiratoire<br />
Bronchio infl /infec, COP<br />
PID débutante / Histio X<br />
Arbre en bourgeons?<br />
Centrolobulaire<br />
= broncho centré<br />
non<br />
bronchogène<br />
vasculaire<br />
distribution<br />
homogène / diffus<br />
P d’hypersensibilité<br />
Pneumoconioses,vascularite<br />
K bronchioloA, OAP
Sarcoïdose<br />
DEFINITION : Maladie d’étiologie inconnue avec une atteinte préférentielle thoracique dont le<br />
diagnostic histologique repose sur la mise en évidence d’un granulome épithélio‐giganto‐cellulaire,<br />
dépourvu de nécrose <strong>cas</strong>éeuse, en dehors de toute autre maladie granulomateuse.<br />
Localisation pulmonaire de la sarcoïdose décrite dans 90 % des <strong>cas</strong>. Les granulomes<br />
sarcoïdosiques sont péribronchovasculaires, dans les parois alvéolaires, et dans les septa<br />
interlobulaires et sous‐pleuraux.<br />
Le lavage broncho‐alvéolaire reconnaît une alvéolite lymphocytaire, et plus rarement une alvéolite à<br />
neutrophiles dans les évolutions vers la fibrose. Cette fibrose est la principale complication<br />
pulmonaire de la sarcoïdose, mais reste rare (5 à8 % des <strong>cas</strong>).
Sarcoïdose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 4 stades :<br />
• Stade 0 : radiographie normale.<br />
• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />
• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />
• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non compressives et<br />
symétriques + micronodulation diffuse prédominant dans le lobe supérieur et dans<br />
les régions sous‐pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition lymphatique<br />
des micro‐nodules +++<br />
• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />
• Masses pseudo‐tumorales fibrosantes hilaires symétriques avec extension aux<br />
lobes supérieurs et distortion de bronches proximales +++<br />
• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.
<strong>20</strong>08<br />
Femme 59 ans. Asthénie<br />
Cas N°7 ?<br />
fluctuante et toux sèche.
<strong>20</strong>09<br />
Femme 59 ans. Asthénie<br />
Cas N°7 ?<br />
fluctuante et toux sèche.<br />
Solutio<br />
n
Pneumopathie organisée cryptogénique
Dans le <strong>cas</strong> présent, il existe<br />
deux signes radiologiques<br />
pathognomoniques :<br />
<strong>20</strong>08<br />
<strong>20</strong>09<br />
Nodules avec signe du halo inversé<br />
Migration des foyers
COP<br />
Wegener<br />
Le signe du halo inversé correspond àun<br />
nodule en verre dépoli cerné d’un liseré dense,<br />
contrairement au signe classique du «halo »<br />
ou le nodule est dense cerné d’un liseré en<br />
verre dépoli. Ici deux autres exemples<br />
Signe du halo<br />
Liseré dense<br />
Nodule en verre dépoli<br />
Deux principaux diagnostics sont à évoquer<br />
devant le signe du halo inversé : COP et<br />
Wegener +++<br />
Aspergilose invasive
La COP, c’est la «chéloïde du poumon ». C’est<br />
en quelque sorte une cicatrisation anormale<br />
du poumon en réponse à une agression qq<br />
soit l’étiologie. Voici quelques exemples de<br />
manifestations typiques.
‐ Bronchiolo‐alvéoalaire +++<br />
‐ Pneumopathie<br />
d’hypersensibilité +++<br />
‐ Hyperplasie pneumocytaire<br />
atypique<br />
Contours irréguliers<br />
voire spiculés<br />
CAT devant des nodules ou masses multiples<br />
En verre dépoli<br />
ASPECT ?<br />
Densité, contours...<br />
‐ Aspergillose pulmonaire invasive +++<br />
‐ Candidose ++<br />
‐ CMV ++<br />
‐ HSV +<br />
‐ Wegener<br />
‐ Métastases d’angiosarcome<br />
‐ Kaposi<br />
Excavés<br />
‐ Wegener +++<br />
‐ COP ++<br />
‐ Wegener +++<br />
‐ Embols septiques +++<br />
‐ Broncho‐pneumopathie<br />
(staphylocoque, BK..) ++<br />
‐ Aspergillose +++<br />
‐ Papillomatose<br />
‐ Métastases<br />
‐ Hystiocytose<br />
‐ Sarcoïdose<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />
Signe du halo Signe du halo Contours réguliers<br />
inversé<br />
et lisses<br />
‐ Métastases +++<br />
‐ Embols septiques ++<br />
‐ Kyste hydatiques +<br />
‐ Wegener<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />
‐ Hystiocytose débutante<br />
‐ Léiomyomatose<br />
REFLEXES :<br />
1) Si sujet immunodéprimé toujours penser à: aspergillose, candidose, CMV, HSV, BK, COP ou lymphome +++<br />
2) Si présence de calcifications au sein du nodule : métastases (sarcome +++), amylose, séquelles BK et chondromes +++<br />
3) Un nodule en verre dépoli est un carcinome bronchiolo‐alvéolaire jusqu’à preuve du contraire et ! pas de fixation au PET‐SCAN
Pneumopathie organisée cryptogénique<br />
DEFINITION : Forme de bronchiolite proliférative répondant àun faisceau d’arguments cliniques,<br />
histologiques, radiologiques et évolutifs. Sur les examens anatomopathologiques, il existe un tissu<br />
de granulation (« corps de Masson ») qui occupe la lumière alvéolaire et les canaux alvéolaires.<br />
Le plus souvent il n’existe pas de facteur prédisposant : POC «idiopathique».<br />
Plus rarement il s’agit d’une réponse du parenchyme pulmonaire àdes agressions diverses :<br />
principalement une immunodépression, une pneumopathie infectieuse (virale, bactérienne ou<br />
fungique), une transplantation d’organe (mœlle osseuse, poumon), une pneumopathie<br />
médicamenteuse (sels d’or, cordarone, interféron, acébutolol, bléomycine, mais aussi avec la<br />
mitomycine, le sirolimus, le méthotrexate et le cyclophosphamide) ou toxique (Paraquat, colorants<br />
dans l’industrie textile, cocaïne), une rectocolite hémorragique, une vascularite, une collagénose<br />
(polyarthrite rhumatoïde, dermatopolymyosite, lupus) ou une radiothérapie.<br />
CLINIQUE : tableau chronique ou subaigu, pseudo‐grippal avec une toux sèche, une hyperthermie,<br />
une perte de poids, une altération de l’état général, une dyspnée et un syndrome inflammatoire.<br />
L’examen clinique est pauvre en dehors de la présence de râles crépitants épars. Le diagnostic n’est<br />
souvent fait qu’après plusieurs semaines ou mois d’évolution.<br />
TRAITEMENT : corticothérapie (sert également parfois de test diagnostic).
Pneumopathie organisée cryptogénique<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 3 types radiologiques :<br />
• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />
• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />
• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à limites mal définies, migratrices<br />
+++, périphériques +++, avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />
• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />
• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant aux lobes inférieurs (COP<br />
médicamenteuse +++).<br />
• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo inversé +++<br />
• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés àcontours flous.
Femme 55 ans. AEG, toux et<br />
Cas N°8 ?<br />
amaigrissement.<br />
Solutio<br />
n
Maladie de Carrington
La maladie de Carrington correspond à<br />
une pneumopathie chronique<br />
idiopathique à éosinophiles. Elle se<br />
caractérise ici par :<br />
Des plages en verre dépoli<br />
Des foyers de condensation<br />
alvéolaire<br />
Un épaississement<br />
péri‐bronchovasculaire
Dans la maladie de Carrington, l’atteinte est<br />
préférentiellement bi‐apicale. Les foyers de<br />
condensation alvéolaire sont périphériques<br />
parallèles àla paroi thoracique +++. Il peut exister<br />
des signes de distorsion architecturale +++ avec<br />
bronchéctasies par traction ce qui aide àfaire le<br />
diagnostic différentiel avec une pneumopathie<br />
infectieuse +++<br />
Devant des foyers de condensations alvéolaires<br />
périphériques sous pleuraux et bi‐apicaux : évoquer :<br />
COP / Carrington/ Churg Strauss / Lymphome /<br />
Kaposi +++<br />
Devant la présence de bronchéctasie par traction au<br />
sein d’un foyer de condensation alvéolaire<br />
périphérique sous pleurale, toujours évoquer une<br />
autre étiologie qu’une pneumopathie inféctieuse<br />
+++
Pneumopathie inféctieuse<br />
Dans une maladie de Carrington, tout comme dans<br />
une COP, le parenchyme pulmonaire adjacent peut<br />
être rétracté avec des signes de distorsion,<br />
contrairement au parenchyme adjacent à une<br />
pneumopathie infectieuse comme ci dessus. Ces<br />
signes de distorsion architecturale doivent interpeler<br />
+++ et faire évoquer une autre étiologie qu’une<br />
simple infection +++<br />
Devant la persistance d’un foyer de condensation<br />
alvéolaire malgré tt anti‐infectieux bien conduit,<br />
penser à:<br />
COP/ Carrignton/ Lymphome/ Kaposi / Bronchiolo‐<br />
alvéolaire +++
Maladie de Carrington<br />
DEFINITION : pneumopathie chronique idiopathique àéosinophiles. Le diagnostic est retenu devant<br />
l’association d’infiltrats pulmonaires à prédominance périphérique et d’une éosinophilie circulante<br />
et /ou alvéolaire, d’évolution chronique, avec un bilan étiologique négatif.<br />
CLINIQUE : symptomatologie initiale non spécifique, mais après quelques semaines d’évolution<br />
l’altération de l’état général est constante, associant asthénie, amaigrissement parfois important,<br />
fièvre et sueurs nocturnes. La toux est constante, initialement non productive, puis avec une<br />
expectoration muqueuse ou mucopurulente. Les hémoptysies, toujours de faible abondance, sont<br />
exceptionnelles. La dyspnée est inconstante. Des antécédents de crises bronchospastiques d’allure<br />
asthmatique sont retrouvés chez la moitié des malades.<br />
BIOLOGIE : L’hyperéosinophilie sanguine est très fréquente. Son importance est très variable, mais<br />
généralement élevée, atteignant jusqu’à 74 % de la formule leucocytaire. Elle est en règle supérieure<br />
à1G/L. L’étude du liquide de lavage broncho‐alvéolaire montre constamment une alvéolite à<br />
éosinophiles (avec des taux moyens autour de 50 %, les extrêmes allant de 14 à86 %).<br />
TRAITEMENT : corticothérapie : les signes généraux rétrocèdent en quelques heures, les anomalies<br />
radiologiques en quelques jours. L’éosinophilie sanguine disparaît en moins de 24 heures. Les<br />
corticoïdes ont d’ailleurs pu être proposés comme un véritable test diagnostique. L’évolution àlong<br />
terme de la PCIE reste mal connue, et souvent considérée comme favorable. Une évolution<br />
fibrosante dans les territoires initialement concernés par les infiltrats radiologiques est<br />
exceptionnelle.
Maladie de Carrington<br />
EVOLUTION :L’évolution spontanée (sans traitement) se fait généralement vers une aggravation<br />
progressive, pouvant conduire au décès par insuffisance respiratoire aiguë.<br />
L’évolution àlong terme reste mal connue, et souvent considérée comme favorable. Une évolution<br />
fibrosante dans les territoires initialement concernés par les infiltrats radiologiques est<br />
exceptionnelle. De rares <strong>cas</strong> d’évolution vers un asthme sévère corticodépendant ont été rapportés<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Infiltrats parenchymateux peu denses, périphériques +++, parallèles àla paroi thoracique avec<br />
bronchogramme aérique.<br />
• Le plus souvent, l’atteinte est bilatérales, bi‐apicale +++ et non systématisée.<br />
• Ces infiltrats peuvent devenir confluents (pseudo pneumopathies infectieuses) ++<br />
• Il existe classiquement un respect des régions moyennes hilaires et péri‐hilaires, donnant l’image<br />
d’œdème pulmonaire en négatif (« image en aile de papillon inversée »).<br />
• Les lésions excavées, exceptionnelles, apparaissent soit d’emblée, soit à l’oc<strong>cas</strong>ion d’une rechute.<br />
• Les adénopathies médiastinales sont également exceptionnelles.<br />
• Les épanchements pleuraux, toujours de faible abondance.
Homme 32 ans. Douleurs des<br />
Cas N°9 ?<br />
mains.
Homme 32 ans. Douleurs des<br />
Cas N°9 ?<br />
mains.
Cas N°9<br />
?<br />
Homme 32 ans. Douleurs des<br />
mains.<br />
Solutio<br />
n
Sclérodermie
L’atteinte pulmonaire est<br />
caractérisée ici par :<br />
Dilatation de haut en bas de l’oesophage<br />
Syndrome interstitiel bilatéral avec lésions de fibroses<br />
Des plages en verre dépoli<br />
Devant une pneumopathie infiltrative diffuse (PID) ,<br />
toujours rechercher une dilatation de l’oesophage +++<br />
pour le diagnotic de sclérodermie +++
L’atteinte pulmonaire dans<br />
une sclérodermie peut être<br />
PID de type UIP ou PINS<br />
Syndrome interstitiel bilatéral<br />
avec lésions de fibroses<br />
Gradient apico-basal<br />
Dans l’UIP, typiquement :<br />
‐L’ atteinte est sous pleurale,<br />
postérieure avec gradient apico‐<br />
basal +++<br />
‐ Lésions de fibrose déstructrice<br />
: rayons de miel +++<br />
‐ Bronchectasie par traction ++<br />
‐ Verre dépoli focal.<br />
‐ Syndrome réticulaire<br />
périphérique sous pleural<br />
‐ Dilatation de l’oesophage +++
Radiographie thoracique chez le même<br />
patient, on devine les rayons de miel<br />
La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) a exactement<br />
la même présentation radiologique que ce <strong>cas</strong> typique<br />
présenté d’UIP. On ne conclut à une FPI que lorsque<br />
l’on a éliminé toutes les causes secondaires d’UIP.
Acro‐ostéolyse :<br />
‐ Sclérodermie.<br />
‐ Dematopolymyosite.<br />
‐ Hyperparathyroïdie.<br />
‐ Psoriasis.<br />
‐ Vascularite.<br />
‐ Sarcoïdose.<br />
‐ Tumeurs.<br />
‐ Toxiques, arthrose, inféctions…<br />
Résorption des houppes phalangiennes<br />
= acro‐ostéolyse
‐ Atteinte hétérogène<br />
‐ Gradient apico‐basal<br />
+++<br />
‐ Atteinte sous pleurale<br />
postérieure<br />
‐ Rayons de miel +++<br />
‐ Bronchectasie par<br />
traction ++<br />
‐ Verre dépoli focal<br />
‐ Synd réticulaire<br />
périphérique sous<br />
pleural<br />
CAT devant une pneumopathie infiltrative diffuse<br />
UIP PINS COP DIP RI‐BLD<br />
‐ Atteinte homogène<br />
‐ Pas de gradient<br />
‐ Atteinte antérieure et<br />
postérieure +++<br />
‐ Verre dépoli diffus<br />
‐ Peu de rayon de miel<br />
et bronchectasie par<br />
traction +++<br />
‐ Bande d’epargne<br />
postérieure +++<br />
‐ Synd réticulo‐<br />
nodulaire modéré.<br />
‐ Foyers de<br />
condensation alvéolaire<br />
périph<br />
‐ Foyers migrants +++<br />
‐ Centrés sur<br />
bronchectasie par<br />
traction<br />
‐ Quelques réticulations<br />
et verre dépoli<br />
‐ Verre dépoli diffus<br />
sous pleural +++<br />
‐ Qq kyste et<br />
réticulations<br />
‐ Atteinte apicale +++<br />
‐ Micro‐nodules centro‐<br />
lobulaires<br />
‐ Epaississement paroi<br />
bronchique<br />
‐ Verred dépoli apical<br />
‐ Fibrose sous pleurale<br />
mineure prédominant<br />
aux lobes inférieures<br />
Rouge = DDB, Vert = Kystes, Gris = verre dépoli, Bleu = réticulation, Points rouges = micro‐nodules<br />
UIP : Pneumopathie interstitielle usuelle, PINS : Pneumopathie interstitielle non spécifique, COP : Pneumopathie cryptogénique organisée, DIP : Pneumopathie interstitielle desquamative, RI‐BLD :<br />
bronchiolite oblitérante avec atteinte interstielle . Source schéma : radiographics.
CAT devant une pneumopathie infiltrative diffuse<br />
UIP PINS COP DIP RI‐BLD
Sclérodermie<br />
DEFINITION : Maladie systémique d’étiologie inconnue, prédominante chez l’adulte, avec<br />
notamment des manifestations cutanées, osseuses, et viscérales surtout pulmonaires ou<br />
digestives.<br />
On décrit une activation persistante des gènes codant pour les différents types de collagène ; ces<br />
gènes sont stimulés par les multiples cytokines produites en particulier par les lymphocytes T. Il en<br />
résulte une activation immunitaire aberrante, une vasculopathie et une fibrose touchant la peau et<br />
de multiples organes.<br />
CLINIQUE : les manifestations cutanées sont représentées par l’infiltration scléreuse des<br />
téguments, des télangiectasies, des anomalies de la pigmentation (mélanodermie, achromie) ou<br />
des troubles des phanères.<br />
L’extension de l’atteinte cutanée permet de différencier les atteintes limitées aux doigts (type 1 ou<br />
« sclérodactylie »), une atteinte cutanée initiale distale des membres et du visage (type 2 ou «<br />
acrosclérose ») et une atteinte cutanée diffuse d’évolution centripète (type 3 de Barnett et<br />
Coventry).<br />
Le syndrome de Raynaud est quasiment constant.
Sclérodermie<br />
L’atteinte digestive (près de 50 % des <strong>cas</strong>) se manifeste par des anomalies motrices<br />
œsophagiennes «dyskinésie œsophagienne » parfois révélatrices de la maladie, auxquelles<br />
s’associent<br />
fréquemment un reflux et une oesophagite peptique (60 % des <strong>cas</strong>)<br />
Il existe une hypertension artérielle pulmonaire dans 12 % des <strong>cas</strong> secondaire àla fibrose<br />
pulmonaire.<br />
Les anticorps anti‐noyaux sont présents dans 90 % des <strong>cas</strong> de sclérodermie systémique : anti‐Scl<br />
70, anti‐centromère…<br />
Les principales anomalies osseuses sont une résorption des phalanges distales, des calcifications<br />
des parties molles (syndrome de Thieberge Weissenbach), volontiers prédominantes aux points de<br />
pression.<br />
Les atteintes pulmonaires sont soit àtype de pneumopathie infiltrative diffuse (type NSIP ou UIP)<br />
ou de fibrose soit àtype de cancer bronchiolo‐alvéolaire.<br />
Il peut exister également des atteintes costo‐claviculaires avec une résorption des extrémités<br />
claviculaires, des érosions du bord supérieur des côtes, et des épaississements pleuraux.
Sclérodermie<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• SI PINS (atteinte principale) :<br />
• Atteinte homogène sans gradient ++ avec atteinte antérieure et postérieure +++<br />
• Verre dépoli diffus.<br />
• Peu de lésions de fibrose destructrice (rayon de miel) et bronchectasie par traction +++<br />
• Bande d’epargne postérieure +++ (signe quasi pathognomonique pour certains).<br />
• Syndrome réticulo‐nodulaire modéré.<br />
• SI UIP :<br />
• Atteinte hétérogène avec gradient apico‐basal +++, sous pleurale postérieure +++<br />
• Lésions de fibrose déstructrice : Rayons de miel +++<br />
• Bronchectasie par traction ++<br />
• Verre dépoli focal.<br />
• Syndrome réticulaire périphérique sous pleural.<br />
• Dilatation de l’oesophage +++<br />
Nb : Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la composante active de la maladie.
Homme 18 ans. Sepsis sévère.<br />
Cas N°10 ?<br />
Antécédents récents d’angine.
Homme 18 ans. Sepsis sévère.<br />
Cas N°10 ?<br />
Antécédents récents d’angine.<br />
Echographie cervicale<br />
Solutio<br />
n
Echographie cervicale<br />
Syndrome de Lemierre
Le syndrome de Lemierre<br />
est caractérisé par<br />
l’association de :<br />
Lésions nodulaires multiples<br />
pour certaines excavées<br />
=Embols septiques<br />
pulmonaires<br />
Thrombose de la veine<br />
jugulaire interne<br />
Echographie cervicale
THROMBOSE JUGULAIRE<br />
ADENOPATHIES CERVICALES
Diagnostics à évoquer devant des<br />
nodules multiples excavés :<br />
• Bronchopneumopathie<br />
( Staph, tuberculose)<br />
• Embolies septiques<br />
• Métastases pulmonaires<br />
• Histocytose X<br />
• Polyarthrite rhumatoïde<br />
• Wegener<br />
• Sarcoïdose<br />
Toujourpenseràsyndrome de<br />
Lemierre chez un jeune avec<br />
antécédents d’angine mal traitée +++<br />
Toujours rechercher la thrombose<br />
jugulaire +++
Radiographie thoracique chez le même<br />
patient, visualise bien les lésions<br />
excavées<br />
Lésions nodulaires excavées =<br />
embols septiques pulmonaires
Scanner de contrôle après 6 semaines d’antibiothérapie
Contrôle après 5 semaines<br />
d’antibiothérapie<br />
AVANT TT<br />
APRES TT
Kyste ?<br />
= paroi fine < à2 mm<br />
Lésion unique ou multiples ?<br />
Unique Multiples<br />
‐ Embol septique<br />
‐ Pneumatocèle<br />
‐ Cavitation résiduelle<br />
après gangrène<br />
‐ Kyste hydatique rompu<br />
‐ Métastase (sarcome,<br />
tératome, papillomatose<br />
laryngotrachéobronchique)<br />
‐ Kyste bronchogénique<br />
CAT devant une lésion cavitaire<br />
‐ Histiocytose X :<br />
formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />
moyen et supérieur<br />
‐ Lymphangioléiomyomatose :<br />
répartition diffuse et homogène,<br />
parenchyme adjacent normal<br />
‐ Pneumonie interstitielle<br />
lymphocytaire (PIL) :<br />
plages en verre dépoli autour des kystes,<br />
répartition autour des gaines broncho‐<br />
vasculaires<br />
‐ Pneumocystose<br />
Contexte +++, possible pneumo<strong>thorax</strong>,<br />
plages en verre dépoli autour ou crazy<br />
paving, localisation apicale<br />
‐ Métastases<br />
Kysteoucavité?<br />
Unique<br />
‐ Tuberculose +++<br />
‐ Abcès +++<br />
‐ Cancer pulmonaire +++<br />
‐ Métastase<br />
‐ Nécrose d’une masse<br />
fibrosée (silcicose,<br />
pneumoconiose des<br />
mineurs de charbon)<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours regarder le sexe : si femme = lymphangio‐léiomyomatose +++<br />
2) Toujours rechercher si sujet tabagique : histiocytose +++<br />
3) ! Si présence de calcifications ou nodules au sein des kystes + PIL + Sjögren : Amylose +++<br />
4) ! Si patient immunodéprimé : penser à la pneumocystose ++<br />
Eliminer fausse cavitation :<br />
Fibrose pulmonaire / Emphysème<br />
/Bronchectasies<br />
Cavité ?<br />
= paroi épaisse > à2 mm<br />
Lésion unique ou multiples ?<br />
Multiples<br />
‐ Wegener +++<br />
‐ Embols septiques +++<br />
‐ Broncho‐pneumopathie<br />
(staphylocoque, BK..) +++<br />
‐ Aspergillose +++<br />
‐ Métastases<br />
‐ Hystiocytose<br />
‐ Sarcoïdose<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde
Syndrome de Lemierre<br />
DEFINITION : syndrome associant une angine (« septicémie postangine » décrite initialement par<br />
Courmont en 1900), une thrombose veineuse jugulaire et des embolies septiques pulmonaires.<br />
Il s’agit habituellement d’une infection oropharyngée avec un germe anaérobique gram négatif (le<br />
plus souvent de type Fusobacterium necrophorum) touchant l’adolescent ou l’adulte jeune sans<br />
aucun contexte d’immunosuppression.<br />
CLINIQUE : La thombose jugulaire peut se manifester par un torticolis, un trismus et une atteinte<br />
sévère de l’état général. On décrit dans des formes sévères des localisations septiques secondaires<br />
ostéo‐articulaires. Il existe d’autres localisations des thromboses veineuses, notamment une<br />
atteinte des veines hépatiques et des abcès hépatiques.<br />
TRAITEMENT : antibiothérapie IV. Bonne évolution sous traittement.<br />
NB : pour certains <strong>cas</strong> de thromboses portales en association avec une infection à Fusobacterium<br />
nucleatum ou à Fusobacterium necrophorum (en association avec un abcès appendiculaire) ; en<br />
l’absence de porte d’entrée ORL, on parle de « syndrome de Lemierre digestif ».
Syndrome de Lemierre<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Thrombose jugulaire bien mise en évidence en échographie ou scanner.<br />
• Atteinte pulmonaire :<br />
• Nodules typiquement multiples, de tailles inégales, d’évolution rapide, avec souvent une<br />
excavation àparois fines (sans niveau hydroaérique) +++<br />
• Epanchement pleural avec adénopathies médiastinales.<br />
• Plus rarement : opacités triangulaires àbase périphérique pleurale (infarctus) ou foyers<br />
alvéolaires d’aspect bronchopneumopathique aspécifique.
Femme 24 ans. Douleur<br />
thoracique.<br />
Cas N°11 ? Solutio<br />
n
Pneumo<strong>thorax</strong> compliquant une<br />
lymphangioléiomyomatose (LAM)
Les principaux éléments de<br />
sémiologie ànoter sont :<br />
Pneumo<strong>thorax</strong> chez la femme jeune, penser<br />
LAM et endométriose thoracique +++<br />
Pneumo<strong>thorax</strong> cloisonné<br />
Kystes pulmonaires
Les kystes sont arrondis de 2 à6<br />
mm de forme régulière +++<br />
Ils sont distribués de façon<br />
homogène dans les deux champs .<br />
Kystes pulmonaires<br />
Un kyste a, contrairement à des lésions<br />
d’emphysème centro‐lobulaire, une paroi<br />
propreet ne possède pas d’artère centro‐<br />
lobulaire +++<br />
Pafois le nombre de kystes rend difficile le<br />
diagnostic différentiel avec l’emhysème.<br />
Astuce : rechercher des signes de distension<br />
thoracique présents dans l’emphysème +++<br />
Emphysème centro‐lobulaire
Même patiente, 2 ans plus tard,<br />
notez l’évolution des kystes +++<br />
Par ailleurs sur les coupes<br />
abdominales, on visualise un<br />
angiomyolipome hépatique (<br />
atteinte rénale et hépatique<br />
classique) +++<br />
Kystes pulmonaires<br />
Angiomylipome
Angiomylipome<br />
Même patiente 2 ans plus tard, notez l’évolution<br />
des kystes +++<br />
Par ailleurs sur les coupes abdominales on<br />
visualise un angiomyolipome hépatique (<br />
atteinte rénale et hépatique classique) +++
PIL<br />
Histiocytose X :<br />
Lymphangioléiomyomatose :<br />
Principales différences des 3 grandes<br />
pathologies kystiques :<br />
‐ Histiocytose X :<br />
formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />
moyen et supérieur<br />
‐ Lymphangioléiomyomatose :<br />
répartition diffuse et homogène,<br />
parenchyme adjacent normal<br />
‐ Pneumonie interstitielle<br />
lymphocytaire (PIL) :<br />
plages en verre dépoli autour des kystes,<br />
répartition autour des gaines broncho‐<br />
Vasculaires
Kyste ?<br />
= paroi fine < à2 mm<br />
Lésion unique ou multiples ?<br />
Unique Multiples<br />
‐ Embol septique<br />
‐ Pneumatocèle<br />
‐ Cavitation résiduelle<br />
après gangrène<br />
‐ Kyste hydatique rompu<br />
‐ Métastase (sarcome,<br />
tératome, papillomatose<br />
laryngotrachéobronchique)<br />
‐ Kyste bronchogénique<br />
CAT devant une lésion cavitaire<br />
‐ Histiocytose X :<br />
formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />
moyen et supérieur<br />
‐ Lymphangioléiomyomatose :<br />
répartition diffuse et homogène,<br />
parenchyme adjacent normal<br />
‐ Pneumonie interstitielle<br />
lymphocytaire (PIL) :<br />
plages en verre dépoli autour des kystes,<br />
répartition autour des gaines broncho‐<br />
vasculaires<br />
‐ Pneumocystose<br />
Contexte +++, possible pneumo<strong>thorax</strong>,<br />
plages en verre dépoli autour ou crazy<br />
paving, localisation apicale<br />
‐ Métastases<br />
Kysteoucavité?<br />
Unique<br />
‐ Tuberculose +++<br />
‐ Abcès +++<br />
‐ Cancer pulmonaire +++<br />
‐ Métastase<br />
‐ Nécrose d’une masse<br />
fibrosée (silcicose,<br />
pneumoconiose des<br />
mineurs de charbon)<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours regarder le sexe : si femme = lymphangio‐léiomyomatose +++<br />
2) Toujours rechercher si sujet tabagique : histiocytose +++<br />
3) ! Si présence de calcifications ou nodules au sein des kystes + PIL + Sjögren : Amylose +++<br />
4) ! Si patient immunodéprimé : penser à la pneumocystose ++<br />
Eliminer fausse cavitation :<br />
Fibrose pulmonaire / Emphysème<br />
/Bronchectasies<br />
Cavité ?<br />
= paroi épaisse > à2 mm<br />
Lésion unique ou multiples ?<br />
Multiples<br />
‐ Wegener +++<br />
‐ Embols septiques +++<br />
‐ Broncho‐pneumopathie<br />
(staphylocoque, BK..) +++<br />
‐ Aspergillose +++<br />
‐ Métastases<br />
‐ Hystiocytose<br />
‐ Sarcoïdose<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde
Lymphangioléiomyomatose (LAM)<br />
DEFINITION : Histologiquement, il s’agit d’une affection caractérisée par une prolifération<br />
interstitielle de cellules ressemblant àdes cellules musculaires lisses dystrophiques.<br />
Les lésions histologiques pulmonaires sont superposables de la LAM et de l’atteinte pulmonaire des<br />
scléroses tubéreuses de Bourneville, la LAM étant alors considérée comme une forme fruste de STB.<br />
Deux faits cependant marquent les différences nosologiques entre les deux entités : l’absence au<br />
cours de la LAM, d’atteinte cutanée, cérébrale (retard mental, épilepsie, adénomes sébacés) ou<br />
d’autres atteintes plus rares (calcifications intra‐crâniennes, phacomes rétiniens, rhabdomyomes<br />
cardiaques, tumeurs de Koenen périunguéales, pseudo‐kystes osseux), l’absence de caractère<br />
familial dans la LAM.<br />
CLINIQUE : Cette maladie frappe les femmes +++ presque toujours en période d’activité<br />
génitale(l’âge moyen de survenue est de 30‐35 ans). Les circonstances de découverte sont<br />
dominées par une dyspnée d’effort croissante, parfois variable en fonction des épisodes de la vie<br />
génitale (règles, grossesse), mais les manifestations pleurales (surtout pneumo<strong>thorax</strong>, chylo<strong>thorax</strong>),<br />
sont des accidents évolutifs souvent révélateurs. La biopsie pulmonaire par vidéo chirurgie trans‐<br />
cutanée est donc souhaitable pour obtenir une certitude histologique.
Lymphangioléiomyomatose<br />
(LAM)<br />
EVOLUTION : L’évolution spontanée se fait vers l’insuffisance respiratoire mortelle en quelques<br />
années, en général 2 à10 ans avec possibilités de formes plus prolongées. Les grossesses peuvent<br />
jouer un rôle déterminant qui accompagne parfois une aggravation de la maladie et doivent être<br />
déconseillées, de même que les traitements œstroprogestatifs ou les béta‐HCG.<br />
TRAITEMENT : traitement des complications (pneumo<strong>thorax</strong>, chylo<strong>thorax</strong>). La transplantation<br />
pulmonaire est possible au stade d’insuffisance respiratoire chronique grave ; le taux de survie des<br />
<strong>cas</strong> transplantés pour LAM est de 58 % à2 ans.<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Kystes arrondis de 2 à6 mm de forme régulière +++<br />
• Syndrome interstitiel très discret ou inexistant ++<br />
• Les lésions sont distribuées de façon homogène dans les deux champs .<br />
• Si présence de nodules aux contours bien limités : association avec sclérose tubereuse de<br />
Bourneville +++<br />
• Adénomégalies médiastinales infra‐centimétrique fréquentes.<br />
• Complication classique : pneumo<strong>thorax</strong> +++ Chylo<strong>thorax</strong> +<br />
• Classiquement, pas d’HTAP.
Temps tardif<br />
Femme 78 ans. Insuffisance<br />
Cas N°12 ?<br />
cardiaque droite aiguë.
Temps tardif<br />
Femme 78 ans. Insuffisance<br />
Cas N°12 ?<br />
cardiaque droite aiguë.
Femme 78 ans. Insuffisance<br />
Cas N°12 ?<br />
cardiaque droite aiguë.<br />
Temps tardif<br />
Solutio<br />
n
Temps tardif<br />
Sarcome des artères pulmonaires
L’atteinte est<br />
caractérisée ici par:<br />
Temps tardif<br />
Un comblement du tronc de<br />
l’AP avec extension aux artères<br />
pulmonaires<br />
Une prise de contraste<br />
de ce comblement
Diastole Systole<br />
Il existe ici des signes de cœur droit avec<br />
VD/VG > 1 et mise en évidence en systole<br />
d’un septum paradoxale correspondant à<br />
une HTAP sévère<br />
VD/VG > 1<br />
Septum paradoxal<br />
Le rapport VD/VG en coupe axiale native > à<br />
1 est le seul critère radiologique<br />
reproductible validé par la littérature aussi<br />
bien pour des EP que pour toutes les autres<br />
causes d’HTAP
IRM réalisée en pré‐opératoire<br />
chez la même patiente pour<br />
confirmer l’absence d’extension<br />
au médiastin.<br />
Remarquez comme la masse est<br />
mobile, c’est souvent le <strong>cas</strong> car<br />
développée àla superficie de la<br />
paroi +++
Comparatif IRM et scanner qui<br />
retrouve la prise de contraste<br />
significative contrairement à une<br />
embolie pulmonaire standard +++<br />
Prise de contraste
Vues per‐opératoires<br />
Avec la collaboration de l’équipe du Pr Tronc<br />
du CHU de Lyon<br />
Sarcome<br />
Paroi de l’artère
Avec la collaboration de l’équipe du Pr Tronc<br />
du CHU de Lyon<br />
Vues per‐opératoires<br />
Sarcome
Vues per‐opératoire<br />
Mise en place d’un tube<br />
prothétique entre les deux<br />
artères pulmonaires<br />
Avec la collaboration de l’équipe du Pr Tronc<br />
du CHU de Lyon
Contrôle post opératoire
Sarcome des artères pulmonaires<br />
DEFINITION : Tumeur développée à partir des cellules mésenchymateuses multipotentes de<br />
l’intima des vaisseaux pulmonaires et s’étendant vers les branches de division segmentaires sous<br />
forme d’une masse polypoïde.<br />
Premier <strong>cas</strong> décrit par Mandelstann en 1923. Moins de 150 <strong>cas</strong> recensés dans la littérature.<br />
PHYSIOPATHOLOGIE : Se développe le plus souvent au dépend du tronc de l’artère pulmonaire,<br />
Mais peut aussi naître des artères pulmonaires droite ou gauche et même des valves pulmonaires.<br />
Extension dans le sens du flux sanguin, mais extension possible au ventricule droit et au myocarde<br />
50 % des <strong>cas</strong> : extension à travers la paroi artérielle au parenchyme pulmonaire<br />
30 % des <strong>cas</strong> : métastases essentiellement pulmonaires, plus rarement hépatiques.<br />
CLINIQUE : présentation clinique aspécifique +++ : Tableau d’embolie pulmonaire grave +++,<br />
dyspnée (72 %), douleurs thoraciques (45 %) et toux (42 %). Hémoptysie (24 %), amaigrissement<br />
(21 %) et syncope (9 %) si tumeur plus évoluée. Se méfier si : absence de phlébite périphérique,<br />
hémo<strong>thorax</strong>, aggravation clinique sous anti‐coagulants +++<br />
EVOLUTION : Pronostic grave avec médiane de survie de 6 à12mois. Rallongée jusqu’à 5 ans si<br />
association chirurgie et chimiothérapie adjuvante.
Sarcome des artères pulmonaires<br />
TRAITEMENT : Résection complète de la tumeur en tissu non envahi, avec reconstruction souvent<br />
nécessaire de l’infundibulum, artère et valve pulmonaires. Traitement aussi par transplantation<br />
cardiaque ou du bloc cœur‐poumon (si métastases pulmonaires).<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
•Permet le bilan d’extension :<br />
• transmurale vers le hile, le médiastin, le parenchyme pulmonaire ou le péricarde àdistance.<br />
• Signes aspécifiques +++<br />
• formes endovasculaires pures : défect endoluminal proximal, le plus souvent unilatéral<br />
• foyers d’infarctus<br />
• épanchement pleuro‐péricardique.<br />
• Signes plus spécifiques:<br />
• Masse tissulaire lobulée àbords arrondis, se rattachant àangle aigu àla paroi artérielle et<br />
responsable d’une dilatation artérielle par la tumeur<br />
• Fin rehaussement hétérogène +++
Cas N°13 Homme 67 ans. Toux chronique. ?
Cas N°13 Homme 67 ans. Toux chronique. ?<br />
Solutio<br />
n
Syndrome d’Erasmus
Le syndrome d’Erasmus est défini<br />
par l’association d’une silicose et<br />
d’une sclérodermie
Les signes en faveur d’une<br />
sclérodermie sont :<br />
Dilatation de haut en bas de l’oesophage<br />
Des plages en verre dépoli<br />
compatibles avec une PINS ou<br />
UIP débutante
Les signes en faveur d’une silicose<br />
sont :<br />
Microndules de distribution lymphatique :<br />
sous pleuraux + setpa inter lobulaires + scissures<br />
Masses fibrosantes pseudo tumorales péri‐<br />
hilaires avec extension aux lobes supérieurs<br />
Adénomégalies avec calcifications<br />
en coquilles d’oeuf
Devant des micronodules de distribution<br />
lymphatique, 3 diagnostics sont à evoquer :<br />
sarcoïdose, silicose et lymphangite<br />
carcinomateuse +++<br />
Devant des masses para‐hilaires bilatérales et<br />
symétriques fibrosantes, pseudo‐tumorales, 2<br />
diagnostics sont à évoquer : silicose et<br />
sarcoïdose +++<br />
Devant des adénomégalies calcifiées<br />
médiastinales , 4 diagnotics sont à évoquer :<br />
silicose, sarcoïdose, amylose et Castelman +++
Lympho hématogène<br />
périlymphatique<br />
Sous pleural + interstitium<br />
axial<br />
périlymphatique<br />
Sarcoïdose<br />
Lymphangite K<br />
Silicose<br />
Aléatoire<br />
hématogène<br />
Miliaire :<br />
‐ Infectieuse BK<br />
‐ tumorale<br />
‐ virale<br />
CAT devant des micro‐<br />
nodules<br />
Micro‐nodules sous pleuraux ?<br />
oui<br />
bronchogène<br />
Bronchiolite inflam/ infectieuse<br />
asthme, ABPA<br />
Cancer bronchiolo‐alvéolaire<br />
hétérogène / multifocal<br />
Bronchiolite respiratoire<br />
Bronchio infl /infec, COP<br />
PID débutante / Histio X<br />
Arbre en bourgeons?<br />
Centrolobulaire<br />
= broncho centré<br />
non<br />
bronchogène<br />
vasculaire<br />
distribution<br />
homogène / diffus<br />
P d’hypersensibilité<br />
Pneumoconioses,vascularite<br />
K bronchioloA, OAP
Syndrome d’Erasmus<br />
DEFINITION : association d’une sclérodermie systémique et d’une silicose .<br />
Le risque de développer une sclérodermie est 110 fois supérieur chez un patient silicotique.<br />
L’exposition àla silice est suffisante pour donner une sclérodermie avec ou sans silicose<br />
pulmonaire.<br />
PHYSIOPATHOLOGIE : La silice a un effet adjuvant sur l’immunité humorale, mais un effet<br />
dépresseur sur l’immunité cellulaire, ce qui expliquerait la diversité des pathologies<br />
dysimmunitaires possiblement associées (sclérodermie, lupus, dermatopolymyosite, polyarthrite<br />
rhumatoïde, connectivite mixte).<br />
CLINIQUE : dominée par une dyspnée d’effort, le plus souvent invalidante. La toux et les râles<br />
crépitants sont présents en <strong>cas</strong> de fibrose. Les épreuves fonctionnelles respiratoires montrent un<br />
syndrome restrictif surtout sévère en <strong>cas</strong> de fibrose diffuse.<br />
L’analyse du liquide de lavage broncho‐alvéolaire objective une hypercellularité témoin d’une<br />
alvéolite. La présence d’une polynucléose neutrophile alvéolaire ne s’observe pas dans les silicoses<br />
habituelles mais elle est constatée en <strong>cas</strong> d’association silicose‐fibrose sclérodermique. Toute<br />
anomalie du LBA chez le pneumoconiotique doit faire rechercher une pathologie associée
Syndrome<br />
d’Erasmus<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Signes de silicose :<br />
• Atteinte apicale et postérieure +++<br />
• Micro‐nodules de distribution lymphatique avec atteinte sous‐pleurale, septale et péri‐<br />
bronchovasculaire +++<br />
• Adénopathies médiastinales et hilaires avec calcifications en coquille d’oeuf +++<br />
• Masses pseudo‐tumorales fibrosantes hilaires symétriques avec extension aux lobes<br />
supérieurs et distortion de bronches proximales +++<br />
• Nodules parenchymateux de 7 à<strong>20</strong> mm de distribution aléatoire pouvant être calcifiés.<br />
• Emphysème centro‐lobulaire fréquemment associé ++<br />
• A terme, lésions de fibrose.<br />
• + atteinte spécifique pulmonaire de la sclérodermie :<br />
• Atteinte interstitielle type PINS ou UIP +++<br />
• Dilatation de l’œsophage sur toute sa hauteur +++
Femme 59 ans. AEG et toux<br />
Cas N°14 ?<br />
sèche
Femme 59 ans. AEG et toux<br />
sèche<br />
Cas N°14 ? Solutio<br />
n
Wegener
Ici l’atteinte thoracique est<br />
caractérisée par :<br />
Devant des nodules ou masses<br />
multiples excavées, toujours<br />
évoquer la maladie de Wegener<br />
Nodules excavés<br />
Fistule broncho‐pleurale avec pneumo<strong>thorax</strong> cloisonné<br />
Pleurite
Même patiente 1 an après,<br />
apparition d’un nouveau trajet<br />
fistuleux<br />
Nodules excavés<br />
Fistule broncho‐pleurale avec pneumo<strong>thorax</strong> cloisonné
Même patiente 1 an après,<br />
apparition d’un nouveau trajet<br />
fistuleux<br />
Fistule broncho‐pleurale avec pneumo<strong>thorax</strong> cloisonné
‐ Bronchiolo‐alvéoalaire +++<br />
‐ Pneumopathie<br />
d’hypersensibilité +++<br />
‐ Hyperplasie pneumocytaire<br />
atypique<br />
Contours irréguliers<br />
voire spiculés<br />
CAT devant des nodules ou masses multiples<br />
En verre dépoli<br />
ASPECT ?<br />
Densité, contours...<br />
‐ Aspergillose pulmonaire invasive +++<br />
‐ Candidose ++<br />
‐ CMV ++<br />
‐ HSV +<br />
‐ Wegener<br />
‐ Métastases d’angiosarcome<br />
‐ Kaposi<br />
Excavés<br />
‐ Wegener +++<br />
‐ COP ++<br />
‐ Wegener +++<br />
‐ Embols septiques +++<br />
‐ Broncho‐pneumopathie<br />
(staphylocoque, BK..) ++<br />
‐ Aspergillose +++<br />
‐ Papillomatose<br />
‐ Métastases<br />
‐ Hystiocytose<br />
‐ Sarcoïdose<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />
Signe du halo Signe du halo Contours réguliers<br />
inversé<br />
et lisses<br />
‐ Métastases +++<br />
‐ Embols septiques ++<br />
‐ Kyste hydatiques +<br />
‐ Wegener<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />
‐ Hystiocytose débutante<br />
‐ Léiomyomatose<br />
REFLEXES :<br />
1) Si sujet immunodéprimé toujours penser à : aspergillose, candidose, CMV, HSV, BK, COP ou lymphome +++<br />
2) Si présence de calcifications au sein du nodule : métastases (sarcome +++), amylose, séquelles BK et chondromes +++<br />
3) Un nodule en verre dépoli est un carcinome bronchiolo‐alvéolaire jusqu’à preuve du contraire et ! pas de fixation au PET‐SCAN
Wegener<br />
DEFINITION : angéite granulomateuse nécrosante débutant et prédominant sur les voies<br />
aériennes supérieures et les poumons.<br />
CLINIQUE : Elle peut survenir àtous les âges de la vie, avec une moyenne aux alentours de 40 ans,<br />
touchant 1,5 homme pour 1 femme. L’atteinte naso‐sinusienne et rénale sont présentes dans 70 %<br />
des <strong>cas</strong>. L’atteinte cutanée et les manifestations articulaires sont présentes dans 50 % des <strong>cas</strong>. Les<br />
manifestations pulmonaires sont également précoces : toux sèche, douleurs thoraciques, dyspnée<br />
ou hémoptysies.<br />
BIOLOGIE : Sur le plan biologique, on recherche des anticorps anticytoplasmes des polynucléaires<br />
neutrophiles (ANCA) surtout les c‐ANCA (cytoplasmiques). La biopsie permet de confirmer le<br />
diagnostic de granulomatose (typiquement sarcoïdosique dans 25 % des <strong>cas</strong>) et d’angéite.
Wegener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />
• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />
• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du halo inversé) +++<br />
• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />
• Autre forme :<br />
• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte<br />
rénale concomitante).<br />
• Atteinte ORL typique :<br />
• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive pseudo‐tumorale +++<br />
• Nodules sur le septum nasal.
Femme 45 ans. SIDA et AEG<br />
Cas N°15 ?<br />
depuis plusieurs semaines.
Femme 45 ans. SIDA et AEG<br />
Cas N°15 ?<br />
depuis plusieurs semaines.<br />
Solutio<br />
n
Lymphome pulmonaire primitif (LPP)
Ici l’atteinte thoracique est<br />
caractérisée par :<br />
Des foyers de condensation alvéolaire<br />
périphériques, sous pleuraux rétractiles<br />
Des nodules pulmonaires
La sémiologie radiologique pour le LPP est trés polymorphe +++<br />
Ici la topographie des lésions, le caractère rétractile, l’extension<br />
le long des axes broncho‐vasculaires ( ) ainsi que le<br />
contexte sont des signes d’alertes +++<br />
L’association àdes nodules pulmonaires va également contre<br />
l’hypothèse d’une simple pneumopathie +++<br />
Devant des foyers de condensation alvéolaire périphériques sous<br />
pleuraux et bi‐apicaux : évoquer :<br />
COP / Carrington/ Churg Strauss / Lymphome / Kaposi +++<br />
Devant la persistance d’un foyer de condensation alvéolaire<br />
malgré traitement anti‐infectieux bien conduit, penser à :<br />
COP/ Carrignton/ Lymphome/ Kaposi / Bronchiolo‐alvéolaire<br />
+++
Radiographie thoracique chez le même<br />
patient, on devine les foyers de<br />
condensation alvéolaire sous pleuraux
Lymphome pulmonaire primitif (LPP)<br />
DEFINITION : prolifération lymphoïde clonale atteignant un ou les deux poumons<br />
(parenchyme et/ou bronche) sans mise en évidence d’atteinte extrathoracique au moment<br />
du diagnostic et dans les trois mois qui suivent.<br />
Les lymphomes pulmonaires de type MALT (« maltome »), qui représentent plus de la moitié des<br />
lymphomes pulmonaires primitifs sont de faible malignité et de bon pronostic. Ils peuvent avoir,<br />
initialement ou lors d’une rechute, des atteintes extrathoraciques (tractus gastrointestinal, glandes<br />
salivaires) traduisant un tropisme particulier pour le tissu lymphoïde muqueux.<br />
Le LPP reste une atteinte rare : 3‐4% des LMNH extra ganglionnaires. Il représente moins de 1% des<br />
tumeurs malignes pulmonaires. L’âge moyen de survenue est d’environ 55 ans (les sujets de moins<br />
de trente ans sont exceptionnellement atteints). Les LPP se développent parfois chez des malades<br />
porteurs de maladies dysimmunitaires comme le lupus érythémateux disséminé, la sclérose en<br />
plaque, ou le syndrome de Gougerot‐Sjögren.<br />
Chez les patients immunodéprimés (transplantés, SIDA…) le LPP a la particularité de régresser<br />
souvent àla levée de l’immunodépression et àla mise sous anti‐viraux.<br />
CLINIQUE : dans près de la moitié des <strong>cas</strong> les patients sont asymptomatiques. Dans les autres <strong>cas</strong>,<br />
les symptômes respiratoires sont aspécifiques (toux, dyspnée, douleur thoracique, voire<br />
hémoptysie) avec des signes généraux (fièvre, amaigrissement, altération de l’état général).
Lymphome pulmonaire primitif (LPP)<br />
EVOLUTION : Les lymphomes de type MALT ont une survie prolongée de plus de 80 % à5 ans et<br />
une médiane de survie supérieure à10 ans. Dans le <strong>cas</strong> d’un lymphome de type MALT, il est<br />
conseillé de rechercher l’atteinte d’une autre muqueuse par la réalisation d’une fibroscopie<br />
gastrique avec biopsie antrale systématique, et d’un examen des glandes salivaires, lacrymales et<br />
thyroïdienne.<br />
TRAITEMENT : non codifié. Chirurgie et/ ou radio‐chimiothérapie. Traitement du facteur favorisant<br />
(immunodépression…).<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules pulmonaires, multiples, à croissance rapide, broncho‐centrés, confluents, sans<br />
adénomégalie médiastinale, et sans épanchement pleural. Possibles excavations.<br />
• Autres formes :<br />
• Foyers de consolidation avec un bronchogramme aérique, périphériques, sous pleuraux avec<br />
parfois signes de distorsion (bronchéctasies…).<br />
• Masse tissulaire unique bien délimitée.<br />
• Infiltrat péribronchovasculaire en verre dépoli, épaississement septal et bronchectasies.
Homme 47ans aux antécédents de greffe<br />
monopulmonaire droite pour emphysème.<br />
Dyspnée aiguë. Antécédent récent de nettoyage<br />
d’une cave avec cuve àfioul récurée.<br />
Cas N°16 ? Solutio<br />
n
Ici l’atteinte thoracique est<br />
caractérisée par :<br />
Pneumopathie aiguë à éosinophile<br />
Des plages en verre dépoli<br />
confluentes localisées au lobe<br />
supérieur
Par ailleurs on retrouve<br />
l’atteinte emphysémateuse du<br />
poumon contro‐latéral non<br />
opéré :<br />
Signe de distension thoracique<br />
Déviation du médiastin<br />
Emphysème pan lobulaire
Contrôle après 1 semaine de<br />
corticothérapie
Le diagnostic de pneumopathie aiguë à éosinophile<br />
est difficile à faire radiologiquement car les signes<br />
ne sont pas spécifiques. Mais il faut y penser devant<br />
des plages en verre dépoli bi‐apicales isolées ou un<br />
épaississement des septa également isolé et bi‐<br />
apical chez un sujet jeune +++
Idiopathique Liée àune vascularite<br />
Pneumopathie à éosinophiles simple<br />
( sd de Loëffler)<br />
Pneumopathie aiguë idiopathique à<br />
éosinophiles<br />
Pneumopathie chronique<br />
idiopathique àéosinophiles<br />
(Carrington)<br />
Syndrome hyperéosinophilique<br />
idiopathique<br />
De façon plus générale, le poumon éosinophile<br />
correspond à l’ensemble d’affections caractérisées<br />
par des infiltrats pulmonaires, associées à une<br />
hyperéosinophilie sanguine ou alvéolaire. On peut<br />
les classer comme ci dessous :<br />
Syndrome de Churg et<br />
Strauss<br />
Autres étiologies :<br />
Aspergillose broncho‐<br />
pulmonaire allergique<br />
Pneumopathie<br />
médicamenteuse<br />
Pneumopathie à<br />
éosinophiles d’origine<br />
parasitaire<br />
Granulomatose<br />
bronchocentrique
Autre exemple de pneumopathie aiguë à éosinophile. Notez la présence de<br />
bronchéctasie par traction ce qui va contre l’hypothèse d’une simple<br />
infection comme une pneumocystose +++<br />
Notez également la symétrie des lésions et la prédominance aux lobes<br />
supérieurs +++
Evolution de pneumopathie aiguë à éosinophile après traitment
Récidive un mois après le traitement
Nodules : cf<br />
Perfusion en mosaïque : cf<br />
Crazy paving : cf<br />
Repartition périphérique<br />
sous pleurale<br />
‐ Fibrose pulmonaire<br />
idiopathique (FPI)<br />
débutante<br />
‐ PINS<br />
‐ Pneumopathie<br />
desquamative<br />
Atteinte focale<br />
‐ Pneumopathie à éosinophile<br />
‐ Wegener<br />
‐ Infections (CMV, HSV...)<br />
Répartition pan lobulaire<br />
diffuse<br />
‐ OAP +++<br />
‐ Pneumocystose +++<br />
‐ Médicament ++<br />
‐ Hémorragies<br />
‐ SDRA<br />
‐ Vascularite :<br />
=> Churg and Strauss<br />
=> Lupus<br />
=> Good Pasture<br />
=> Micro‐angéïte<br />
‐ Sarcoïdose<br />
CAT devant du verre dépoli<br />
Autres signes d’atteintes<br />
interstitielles ?<br />
Répartition ? Kystes<br />
‐Pneumopathie<br />
interstitielle<br />
lymphocytaire +++<br />
‐ Pneumocystose +++<br />
Epaississement<br />
péribronchovasculaire<br />
et / ou nodules<br />
‐ Sarcoïdose +++<br />
=> nodules de distribution<br />
lymphatiques<br />
‐ Pneumopathie<br />
d’hypersensibilité<br />
=> nodules centro‐lobulaire<br />
à contours flous<br />
Rayons de miel,<br />
bronchectasie<br />
par traction,<br />
syndrome<br />
réticualire...<br />
‐ FPI +++<br />
‐ UIP +++<br />
‐ Sclérodermie +++<br />
‐ Sarcoïdose ++<br />
‐ Asbsestose<br />
‐ PINS...<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours regarder si présence de kyste : pneumocystose et PIL +++<br />
2) Toujours regarder si présence de bronchectasies par traction : poumon médicament, PID +++<br />
3) !!! Répartition sous pleurale sans autres signes radiologiques : PID +++<br />
4) !!! Atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile, pneumocystose, CMV+++
Pneumopathie aiguë à éosinophile<br />
DEFINITION : atteinte dans la majorité des <strong>cas</strong> idiopathique, associant la plus souvent,<br />
dyspnée aiguë et hyperéosinophilie au LBA.<br />
Plus fréquente chez les adultes jeunes ( ≈30 ans ), elle peut être également iatrogène ou liée à<br />
l’exposition de toxiques, de fumée de cigarettes, plus particulièrement chez les nouveaux fumeurs.<br />
CLINIQUE : tableau de dyspnée rapidement progressive, avec évolution possible vers un tableau de<br />
détresse respiratoire aiguë. Les autres signes, aspécifiques sont la fièvre, les myalgies et les douleur<br />
pleurale.<br />
6 critères diagnostic nécessaires :<br />
• Début brutal : délai d’apparition des symptômes inférieur à1 semaine<br />
• Hyperthermie supérieure à37°5<br />
• Opacités infiltrantes bilatérales àl’imagerie<br />
• Hypoxémie : PaO2 en air ambiant inférieure à 60mm Hg, ou SaO2 en air<br />
ambiant inférieure à90%<br />
• Eosinophilie pulmonaire affirmée par un un taux supérieur à 25% dans le LBA ou par la présence<br />
d’éosinophiles abondants sur une biopsie pulmonaire<br />
• Pas de notion d’allergie médicamenteuse, pas de contexte d’infection, pas de cause connue de<br />
pneumopathie éosinophilique.
Pneumopathie aiguë à éosinophile<br />
EVOLUTION : bone évolution sous traitement. Possible rechute.<br />
TRAITEMENT : corticothérapie. Eviction du facteur favorisant.<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Plages en verre dépoli diffuses bilatérales prédominant aux apex avec souvent bande d’épargne<br />
sous pleurale +++<br />
• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs pulmonaires.<br />
• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />
• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐pleurales peuvent se compliquer de<br />
pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />
• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire réviser le diagnostic.
Homme 34 ans. Dyspnée et toux chroniques.<br />
Cas N°17 ?<br />
Paysagiste.
Homme 34 ans. Dyspnée et toux chroniques.<br />
Cas N°17 ?<br />
Paysagiste.<br />
Solutio<br />
n
Pneumopathie lipidique exogène
Ici l’atteinte thoracique est<br />
caractérisée par :<br />
Des épaississements septaux<br />
Des plages en verre dépoli centro‐<br />
lobulaires<br />
Des micronodules de distribution<br />
lymphatique<br />
Deux éléments de sémiologie sont importants à noter :<br />
‐L’absence d’épanchements pleuraux ce qui va contre<br />
de la surchage vasculaire +++<br />
‐ L’absence de nodule le long des septa ce qui va contre<br />
une lymphangite carcinomateuse +++
Notez la composante graisseuse macroscopique (ROI = ‐ 45 UH) +++<br />
Toujours placer une ROI dans une pneumopathie postéro‐basale<br />
droite (en faveur d’inhalation) atypique à la recherche d’une<br />
composante graisseuse +++<br />
Y penser c’est faire le diagnostic !!!<br />
‐ 45 UH<br />
Dans le <strong>cas</strong> présenté, l’atteinte<br />
thoracique n’est pas la plus<br />
habituelle, c’est l’âge et le<br />
contexte (paysagiste) qui<br />
oriente le diagnostic. Voici un<br />
exemple typique de<br />
pneumopathie lipidique<br />
exogène.
LYMPHANGITE CARCINOMATEUSE +++<br />
Localisation preferentielle des nodules ?<br />
Atteinte interstitielle<br />
touchant les gaines<br />
péri‐bronchovasculaires:<br />
‐ Lymphangite K +++<br />
‐ Sarcoïdose +++<br />
‐ Lymphome ++<br />
‐ Kaposi<br />
CAT devant un épaississement septal<br />
Pas d’atteinte des gaines<br />
péri‐bronchovasculaires:<br />
‐ Amylose<br />
‐ Silicose<br />
‐ Pneumopathie interstitielle<br />
lymphoïde<br />
Nodules le long des septa ?<br />
‐ Fibrose pulmonaire<br />
idiopathique<br />
‐ UIP, PINS...<br />
‐ Sarcoïdose<br />
+ Verre dépoli<br />
= Crazy paving : cf.<br />
Autres signes d’atteinte interstitielle ?<br />
(réticulation, rayon de miel, distortion<br />
architecturale ....)<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours regarder si présence d’épanchements : surcharge vasculaire, OAP +++<br />
2) Toujours regarder si adénomégalies médiastinales : sarcoïdose, silicose, maladie veino‐occlusive +++<br />
3) Toujours regarder si atteinte trachéale (nodules) : amylose +++<br />
4) !!! Si sujet jeune et atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile ou lipidique +++<br />
OUI<br />
NON<br />
‐ Surcharge vasculaire, OAP<br />
‐ Pneumopathie éosinophile<br />
‐ Pneumopathie lipidique<br />
‐ Maladie veino‐occlusive
Pneumopathie lipidique exogène<br />
DEFINITION : pneumopathie huileuse, paraffinose. Forme de pneumonie chronique secondaire soit<br />
àdes instillations huileuses nasales soit àdes prises d’huiles laxatives (type paraffine) avec un<br />
reflux gastro‐œsophagien ou un désordre neuro‐musculaire (fausses routes). Elle résulte de<br />
l’inhalation de substances huileuses minérales, végétales ou animales.<br />
Le diagnostic repose sur le lavage broncho‐alvéolaire, l’analyse cytologique montrant des<br />
macrophages spumeux, extrêmement vacuolisés, prenant une coloration rouge par le soudan IV.<br />
TRAITEMENT : Son traitement n’est pas «systématisé ». L’arrêt de la prise de la substance<br />
incriminée est essentiel. Certains <strong>cas</strong> ont été traités avec succès par lavage broncho‐alvéolaire,<br />
corticothérapie et oxygénothérapie.<br />
EVOLUTION : insuffisance réspiratoire progressive
Pneumopathie lipidique exogène<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Opacités spiculaires parfois pseudotumorales où seule la mesure de densité permet de<br />
reconnaître des lésions graisseuses (densités négatives de ‐ 30 à ‐ 75 UH) associées parfois à<br />
des calcifications.<br />
• Localisation lobe inférieure droit +++ (inhalation).<br />
• Autre formes radiologiques :<br />
• Plages en verre dépoli et parfois crazy paving avec atteinte bi‐apicale +++<br />
• Epaississement septal non nodulaire bi‐apicale +++
Femme 50 ans. Antécédent de greffe de moelle<br />
Cas N°18 ?<br />
osseuse. AEG, dyspnée et toux chronique.
Femme 50 ans. Antécédent de greffe de moelle<br />
Cas N°18 ?<br />
osseuse. AEG, dyspnée et toux chronique.<br />
Solutio<br />
n
GVH pulmonaire<br />
post greffe moelle<br />
osseuse
Après greffe de moelle osseuse, l’atteinte<br />
pulmonaire de la GVH se traduit par :<br />
‐une bronchiolite constrictive (oblitérante)<br />
avec perfusion en mosaïque en rapport avec<br />
des trappages expiratoires, bronchéctasies et<br />
micronodules branchée.<br />
‐ de possibles foyers de COP.<br />
Foyers de COP<br />
Micronodules branchés<br />
Perfusion en<br />
mosaïque
Foyers de COP<br />
Micronodules branchés<br />
Perfusion en<br />
mosaïque<br />
Devant la présence de bronchéctasie par<br />
traction au sein d’un foyer de condensation<br />
alvéolaire périphérique sous pleural, toujours<br />
évoquer une autre étiologie qu’une<br />
pneumopathie inféctieuse +++ En l’occurrence<br />
ici une COP
‐ Asthme / BPCO<br />
‐ Bronchiolite oblitérante :<br />
=> Infections (séquelle de virose de l’enfance, pneumocystose,<br />
mycoplasme, tuberculose bronchogène)<br />
=> Inhalation de fumée toxique (SO2, NO2).<br />
=> Collagénose : Sjögren et PR +++<br />
=> Médicaments (pénicillamine et sels d’or)<br />
=> Rejet chronique après transplantation coeur et/ ou poumon<br />
=> Rejet de greffe de moelle osseuse<br />
=> Hyperplasie de cellules neuro‐endocrines<br />
=> MICI<br />
=> Idiopathique<br />
‐ Mucovisidose<br />
‐ Dyskinésie cilliaire primitive (DCP)<br />
Taille des vaisseaux<br />
: NORMALE ou AUGMENTEE<br />
CAT devant une perfusion en mosaïque<br />
Atteinte interstitielle ?<br />
TRAPPAGE EXPIRATOIRE ?<br />
Pathologies infiltrantes :<br />
‐ Aiguës :<br />
=> Pneumocystose<br />
=> Pneumophatie éosinophile<br />
=> Pneumopathie d’hypesensibilité<br />
‐ Subaiguës<br />
‐ Chronique (PID...)<br />
Taille des vaisseaux<br />
: NORMALE<br />
‐ Coeur pulmonaire chronique post‐embolique +++<br />
‐ HTAP primitive +<br />
‐ Angiomatose pulmonaire capillaire<br />
‐ Maladie veino‐occlusive<br />
‐ PAN<br />
‐ Sclérodermie<br />
‐ Sarcome des artères pulmonaires<br />
Taille des vaisseaux<br />
: AUGMENTEE<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />
2) Toujours rechercher des embols pulmonaire chronique : pariétalisés +++<br />
3) ! Devantsitusinversus: penser à Kartagener = associé à DCP +++
Greffon contre l’hôte<br />
DEFINITION : La réaction du greffon contre l’hôte est essentiellement observée après une greffe de<br />
mœlle osseuse allogénique, chez 45 à 70% des patients. Les atteintes peuvent être multiples :<br />
cutanée, digestive, neurologique et pulmonaire.<br />
Elle peut être aiguë moins de 3 mois suivant la greffe (60% des <strong>cas</strong>) ou chronique entre 3 et 12 mois<br />
suivant la greffe (environ 25% des <strong>cas</strong>).<br />
Dans 50% des <strong>cas</strong>, il existe une infection associée à cytomégalovirus.<br />
Dans la forme pulmonaire de GVH, l’atteinte est caractérisée par une bronchiolite constrictive<br />
associée parfois àdes foyers de COP. Le diagnostic de bronchiolite constrictive avec trouble<br />
ventilatoire obstructif repose sur les explorations fonctionnelles respiratoires, l’anamnèse, et<br />
l’imagerie.<br />
CLINIQUE : La dyspnée progressivement croissante est au premier plan, parfois associée àune toux<br />
sèche. L’auscultation peut montrer des couinements inspiratoires (« squeaks ») assez<br />
caractéristiques. Au fil de l’évolution apparaissent souvent des manifestations en rapport avec des<br />
bronchectasies (bronchorrhée, surinfections bronchiques àgermes rapidement résistants aux<br />
antibiotiques, comme le Pseudomonas) et des signes d’insuffisance respiratoire chronique<br />
obstructive.
Greffon contre l’hôte<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Lésions de bronchiolite constrictive : 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />
• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage<br />
et/ou vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative hyperdensité (verre dépoli). Ces<br />
images sont visibles en inspiration et surtout en expiration.<br />
• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type cylindrique, avec des parois fine.<br />
• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou linéaires branchées, d’éventuelles<br />
lésions emphysémateuses (de type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />
une oblitération des lumières bronchiques.<br />
• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le plus fréquent.<br />
• Foyers de COP :<br />
• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à limites mal définies, migratrices<br />
+++, périphériques +++, avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />
• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />
• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant aux lobes inférieurs (COP<br />
médicamenteuse +++).<br />
• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo inversé +++<br />
• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés àcontours flous.
Homme 62 ans. Dyspnée d’effort et syndrome<br />
Cas N°19 ?<br />
de Gougerot‐Sjögren.
Homme 62 ans. Dyspnée d’effort et syndrome<br />
Cas N°19 ?<br />
de Gougerot‐Sjögren.<br />
Solutio<br />
n
Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />
(PIL)<br />
+ amylose pulmonaire
Ici l’atteinte thoracique est<br />
caractérisée par :<br />
De multiples kystes<br />
Une densification du parenchyme pulmonaire<br />
Des condensations avec calcifications<br />
et adénomégalies calcifiées
Dans une PIL, la répartition des kystes est<br />
typiquement centro‐pulmonaire +++, le long<br />
des axes péri‐bronchovasculaires +++<br />
contrairement à la LAM et l’hystiocytose<br />
Un kyste a, contrairement à des lésions<br />
d’emphysème centro‐lobulaire, une paroi<br />
propreet ne possède pas d’artère centro‐<br />
lobulaire +++<br />
Pafois le nombre de kystes rend difficile le<br />
diagnostic différentiel avec l’emhysème.<br />
Astuce : rechercher des signes de distension<br />
thoracique présents dans l’emphysème +++<br />
Emphysème centro‐lobulaire
L’association PIL et amylose est un classique<br />
chez le patient connu également pour<br />
syndrome de Goujerot Sjögren +++<br />
Toujours y penser devant kystes +<br />
condensations calcifiées +++
Kyste ?<br />
= paroi fine < à2 mm<br />
Lésion unique ou multiples ?<br />
Unique Multiples<br />
‐ Embol septique<br />
‐ Pneumatocèle<br />
‐ Cavitation résiduelle<br />
après gangrène<br />
‐ Kyste hydatique rompu<br />
‐ Métastase (sarcome,<br />
tératome, papillomatose<br />
laryngotrachéobronchique)<br />
‐ Kyste bronchogénique<br />
CAT devant une lésion cavitaire<br />
‐ Histiocytose X :<br />
formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />
moyen et supérieur<br />
‐ Lymphangioléiomyomatose :<br />
répartition diffuse et homogène,<br />
parenchyme adjacent normal<br />
‐ Pneumonie interstitielle<br />
lymphocytaire (PIL) :<br />
plages en verre dépoli autour des kystes,<br />
répartition autour des gaines broncho‐<br />
vasculaires<br />
‐ Pneumocystose<br />
Contexte +++, possible pneumo<strong>thorax</strong>,<br />
plages en verre dépoli autour ou crazy<br />
paving, localisation apicale<br />
‐ Métastases<br />
Kysteoucavité?<br />
Unique<br />
‐ Tuberculose +++<br />
‐ Abcès +++<br />
‐ Cancer pulmonaire +++<br />
‐ Métastase<br />
‐ Nécrose d’une masse<br />
fibrosée (silcicose,<br />
pneumoconiose des<br />
mineurs de charbon)<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours regarder le sexe : si femme = lymphangio‐léiomyomatose +++<br />
2) Toujours rechercher si sujet tabagique : histiocytose +++<br />
3) ! Si présence de calcification ou nodules au sein des kystes + PIL + Sjögren : Amylose +++<br />
4) ! Si patient immunodéprimé : penser à la pneumocystose ++<br />
Eliminer fausse cavitation :<br />
Fibrose pulmonaire / Emphysème<br />
/Bronchectasies<br />
Cavité ?<br />
= paroi épaisse > à2 mm<br />
Lésion unique ou multiples ?<br />
Multiples<br />
‐ Wegener +++<br />
‐ Embols septiques +++<br />
‐ Broncho‐pneumopathie<br />
(staphylocoque, BK..) +++<br />
‐ Aspergillose +++<br />
‐ Métastases<br />
‐ Hystiocytose<br />
‐ Sarcoïdose<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde
Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />
(PIL)<br />
DEFINITION : Infiltration lymphocytaire (surtout faite de lymphocytes T CD8 cytotoxiques),<br />
histiocytaire plasmocytaire ou immunoblastique au sein de l’interstitium pulmonaire en réponse à<br />
une exposition virale (VIH, virus Epstein‐Barr), dans certaines pathologies dysimmunitaires<br />
(syndrome de Sjögren, lupus, myasthénie, anémie pernicieuse, hépatite chronique active,<br />
thyroïdite) et en association avec la maladie de Castelman.<br />
CLINIQUE : la présentation clinique associe de multiples adénopathies périphériques, une<br />
hypertrophie parotidienne et amygdalienne, une hépatosplénomégalie, une toux non productive,<br />
une dyspnée d’effort, voir un syndrome de Sjögren.<br />
L’étude anatomopathologique d’une pièce de biopsie pulmonaire est la seule méthode permettant<br />
d’affirmer le diagnostic avec une infiltration des septa interalvéolaires et péribronchiques par des<br />
lymphocytes àtous les stades de maturation.<br />
Il existe un risque élevé de pneumonie à Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae, ou<br />
Staphylococcus aureus.<br />
EVOLUTION : régression sous corticothérapie. Très rare évolution vers lymphome.
Pneumopathie interstitielle lymphocytaire (PIL)<br />
et amylose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• PIL :<br />
• Formations kystiques centropulmonaires +++<br />
• Epaississement de l’interstitium péribronchovasculaire ou sous‐pleural.<br />
• Opacités en verre dépoli +++<br />
• Foyers de consolidation sous pleuraux lobaires inférieurs.<br />
• Micronodules centrolobulaires et parfois adénopathies médiastinales.<br />
• Amylose thoracique : il existe 3 formes radiologiques :<br />
• Une forme trachéobronchique avec un épaississement nodulaire ou diffus dont les<br />
calcifications peuvent simuler une trachéopathie ostéoplastique.<br />
• Une forme parenchymateuse diffuse avec un tableau de pneumopathie infiltrative diffuse.<br />
• Une forme nodulaire ou multinodulaire, avec des condensations àcontours lobulés, des<br />
calcifications centrales ou diffuses. Les nodules amyloïdes pulmonaires sont calcifiés dans 40 %<br />
des <strong>cas</strong>.<br />
• Le médiastin peut également être atteint avec des adénopathies calcifiées (calcifications<br />
diffuses ou en coquille d’œuf).
Cas N°<strong>20</strong><br />
Homme 18 ans. Toux chronique. Douleur<br />
thoracique intermittente. Adressé pour bilan<br />
étiologique de pneumo<strong>thorax</strong> récidivant<br />
EFR : RAS<br />
?
Cas N°<strong>20</strong><br />
Homme 18 ans. Toux chronique. Douleur<br />
thoracique intermittentes. Adressé pour bilan<br />
étiologique de pneumo<strong>thorax</strong> récidivant<br />
EFR : RAS<br />
?<br />
Solutio<br />
n
Microlithiase alvéolaire<br />
pulmonaire
La micolithiase alvéolaire est<br />
définie par la présence de<br />
microlithes dans les espaces<br />
alvéolaires, classiquement on<br />
trouve :<br />
Multiples micronodules calcifiés, très fins,<br />
confluents donnant des amas calcifiés<br />
Des plages en verre dépoli diffuses<br />
Remaniements microkystiques entre<br />
le parenchyme pulmonaire et les<br />
côtes (« paracostal black line » sign)
Atteinte fréquente de la plèvre médiastinale,<br />
diaphragmatique,des zones de réflexion<br />
pleurales ainsi que du secteur péri‐<br />
bronchovasculaire ++++<br />
Multiples micronodules calcifiés, très fins,<br />
confluents donnant des amas calcifiés<br />
Il est nécessaire de visualiser les images avec<br />
un filtre dur et parfois en MIP sans quoi on<br />
peut passer àcôtédes microlithes et du<br />
diagnostic !!!
Devant la présence de micro‐calcifications, 4<br />
diagnostics sont à évoquer :<br />
‐ Insuffisance rénale chronique +++<br />
‐ Microlithiase alvéolaire +++<br />
‐ Amylose pulmonaire ++<br />
‐ Fibrose pulmonaire idiopathique +<br />
Multiples micronodules calcifiés, très fins,<br />
confluents donnant des amas calcifiés
Les remaniements<br />
microkystiques entre le<br />
parenchyme pulmonaire et<br />
les côtes (« paracostal black<br />
line » sign) sont<br />
pathognomoniques +++
La micolithiase alvéolaire peut<br />
se compliquer de<br />
pneumo<strong>thorax</strong>. Ici persistance<br />
d’un petit pneumo<strong>thorax</strong><br />
apical cloisonné
Radiographics, <strong>20</strong>11<br />
Ici un autre<br />
exemple de la<br />
littérature<br />
Radiographics, <strong>20</strong>11
Microlithiase alvéolaire pulmonaire<br />
DEFINITION : maladie plutôt de l’adulte, mais décrite àtous les âges de la vie, sans prédominace de<br />
sexe, familiale dans la moitié des <strong>cas</strong> (transmission récessive autosomique), et plus fréquente dans<br />
le bassin méditérranéen (surtout en Turquie). Histologiquement on décrit des microlithes dans les<br />
espaces alvéolaires avec un aspect feuilleté en « bulbe d’oignon », des cristaux d’hydroxyapatite en<br />
microscopie électronique.<br />
Maladie rare, génétique à transmission autosomique récessive. Le diagnostic de certitude se fait à<br />
la biopsie chirurgicale, mais l’aspect typique en imagerie peut suffire.<br />
Il peut s’agir d’une maladie polyviscérale avec une atteinte du système nerveux sympathique et<br />
une atteinte gonadique (microlithiase testiculaire).<br />
CLINIQUE : très longtemps asymptomatique, sinon dyspnée, toux sèche ou cœur pulmonaire<br />
chronique, et tardivement insuffisance respiratoire. Bilan phospho‐calcique normal. Des microlithes<br />
peuvent être retrouvés dans le lavage broncho‐alvéolaire.<br />
TRAITEMENT : aucun traitement efficace. Pronostic réservé au long cours.<br />
EVOLUTION : en l’absence de traitement curatif, évolution vers l’insuffisance respiratoire<br />
chronique pour certains.
Microlithiase alvéolaire pulmonaire<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Multiples micronodules calcifiés, très fins, en «tempête de sable », àcontours nets, souvent<br />
confluents donnant des amas calcifiés et des plages en verre dépoli<br />
• Atteinte péribronchovasculaire, sous‐pleurale<br />
• Épaississement des septa interlobulaires<br />
• Prédominent aux segments postérieurs des lobes inférieurs et aux segments antérieurs des lobes<br />
supérieurs, aux régions médianes<br />
• Atteinte fréquente de la plèvre médiastinale, diaphragmatique, zones de réflexion pleurales<br />
• Remaniements microkystiques entre le parenchyme pulmonaire et les côtes (« paracostal black<br />
line » sign)<br />
• Petites bulles apicales, souvent associées àun pneumo<strong>thorax</strong>.
Lympho hématogène<br />
périlymphatique<br />
Sous pleural + interstitium<br />
axial<br />
périlymphatique<br />
Sarcoïdose<br />
Lymphangite K<br />
Silicose<br />
Aléatoire<br />
hématogène<br />
Miliaire :<br />
‐ Infectieuse BK<br />
‐ tumorale<br />
‐ virale<br />
CAT devant des micro‐<br />
nodules<br />
Micro‐nodules sous pleuraux ?<br />
Bronchiolite fumeur<br />
Bronchiolite infectieuse<br />
Asthme, ABPA<br />
oui<br />
bronchogène<br />
hétérogène / multifocal<br />
Bronchiolite respiratoire<br />
Bronchio infl /infec , COP<br />
PID débutante / Histio X<br />
Cancer bronchiolo‐alvéolaire<br />
Arbre en bourgeons?<br />
Centrolobulaire<br />
= broncho centré<br />
non<br />
bronchogène<br />
vasculaire<br />
distribution<br />
homogène / diffus<br />
P d’hypersensibilité<br />
COP<br />
Pneumoconioses,vascularite<br />
K bronchioloA, OAP
Sarcoïdose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 4 stades :<br />
• Stade 0 : radiographie normale.<br />
• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />
• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />
• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />
compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />
prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />
pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />
lymphatique des micro‐nodules +++<br />
• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />
• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />
avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />
bronches proximales +++<br />
• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.
Sarcoïdose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 4 stades :<br />
• Stade 0 : radiographie normale.<br />
• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />
• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />
• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />
compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />
prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />
pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />
lymphatique des micro‐nodules +++<br />
• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />
• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />
avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />
bronches proximales +++<br />
• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.
MAC : mycobactérium avium complex<br />
MAC : mycobactérium avium complex<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Les lésions caractéristiques au scanner associent des<br />
micronodules acinaires et une bronchectasie ou une<br />
bronchiolectasie de voisinage.<br />
• Multiples nodules aux contours flous +++ centro‐lobulaires +++<br />
• Terrain : SIDA +++ Immunodéprimés +++
Miliaire métastatique rein<br />
Miliaire métastatique rein<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Micronodules interstitiels à contours nets, de densité soutenue,<br />
àlimites régulières ou irrégulières.<br />
• Atteinte bilatérale, asymétrique avec localisation également<br />
sous pleurale +++<br />
• Dissémination hématogène.
Pneumopathie cryptogénique organisée<br />
Pneumopathie cryptogénique organisée<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 3 types radiologiques :<br />
• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />
• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />
• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />
• Présentations radiologiques :<br />
• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />
limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />
avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />
• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />
• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />
aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />
• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />
inversé +++<br />
• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />
contours flous.
Pneumopathie d’hypersensibilité<br />
Pneumopathie d’hypersensibilité<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Stade aigu :<br />
• Le scanner peut être normal.<br />
• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />
aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />
• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />
• Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />
• Stade chronique :<br />
• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />
cavités microkystiques ou plus rarement des<br />
bronchiolectasies.<br />
• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />
• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).
Miliaire BK<br />
Miliaire BK<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Micronodules interstitiels à contours nets, de densité soutenue,<br />
àlimites régulières ou irrégulières.<br />
• Atteinte bilatérale, asymétrique avec localisation également<br />
sous pleurale +++<br />
• Dissémination hématogène.
Silicose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte apicale et postérieure +++<br />
• Micro‐nodules de distribution lymphatique avec atteinte sous‐<br />
pleurale, septale et péri‐bronchovasculaire +++<br />
• Micro‐nodules sous pleuraux souvent calcifiés +++<br />
• Adénopathies médiastinales et hilaires avec calcification en<br />
coquille d’oeuf +++<br />
• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques avec<br />
extension aux lobes supérieurs et distortion de bronches<br />
proximales +++<br />
• Nodules parenchymateux de 7 à<strong>20</strong> mm de distribution<br />
aléatoire pouvant être calcifiés.<br />
• Emphysème centro‐lobulaire fréquemment associé ++<br />
• A terme, lésions de fibrose.
Bronchiolo‐alvéolaire<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme radiologique nodulaire :<br />
• Nodule périph p riphérique rique unique pouvant aller jusqu’à 10cm.<br />
Bien limité avec +/‐ contours spiculés.<br />
• Aspect en verre dépoli d poli pur +++ ou mixte sub‐solide.<br />
• Forme radiologique pseudo‐pneumonique :<br />
• Condensation d’aspect pseudo‐pneumonique avec le plus<br />
souvent un bronchogramme aérique et une bonne<br />
visualisation des vaisseaux (hépatisation +++).<br />
• Contrairement àun foyer de pneumopathie, pas de<br />
réhaussement de la condensation ++<br />
• Souvent plage en verre dépoli autour de la condensation ++<br />
• Autres formes :<br />
• Crazy paving (comme pour une lymphangite<br />
carcinomateuse).<br />
• Forme mixte : nodules + pseudo‐pneumonique.
Bronchiolite respiratoire du fumeur<br />
Bronchiolite respiratoire du fumeur<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Verre dépoli (<strong>20</strong> % des <strong>cas</strong>, surtout apical) et surtout des<br />
micronodules (27 %) des <strong>cas</strong>.<br />
• Les micronodules ont des contours flous et prédominent dans<br />
les régions supérieures +++<br />
• Les micronodules sont centrolobulaires, branchés réalisant un<br />
aspect d’arbre en bourgeon. Il est parfois difficile de voire la<br />
connection +++<br />
• Bandes secondaires àdes troubles de ventilation ou des<br />
micronodules.<br />
• Si atteinte interstitielle associée : RI‐BLD.
Bronchiolite virale<br />
Bronchiolite virale<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Multiples micronodules aux contours le plus souvent souvent<br />
flous. Ces micronodules sont branchés et réalisent un aspect<br />
typique d’arbre en bourgeon.<br />
• Pas de nodules sous pleural +++<br />
• Si association avec condensation alvéolaire = broncho‐<br />
pneumopathie.
Lymphangite carcinomateuse<br />
Lymphangite carcinomateuse<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Epaississements nodulaires et irréguliers des septas +++<br />
• Micronodules de distribution lymphatiques (septa, sous<br />
pleural et péri‐bronchonvasculaire) +++<br />
• L’épaississement péribronchovasculaire est habituel et le plus<br />
souvent régulier +++<br />
• Pas de distortion architecturale contrairement àla sarcoïdose<br />
(un des principaux diagnostic différentiel avec le lymphome le<br />
Kaposi).<br />
• Parfois lignes septales longues régulières, et plus rarement<br />
courtes .<br />
• Il peut exister par ailleurs quelques plages en verre dépoli.<br />
• Association fréquente avec métastases hématogènes<br />
(nodules…) +++<br />
•
‐ Bronchiolo‐alvéoalaire +++<br />
‐ Pneumopathie<br />
d’hypersensibilité +++<br />
‐ Hyperplasie pneumocytaire<br />
atypique<br />
Contours irréguliers<br />
voire spiculés<br />
CAT devant des nodules ou masses multiples<br />
En verre dépoli<br />
ASPECT ?<br />
Densité, contours...<br />
‐ Aspergillose pulmonaire invasive +++<br />
‐ Candidose ++<br />
‐ CMV ++<br />
‐ HSV +<br />
‐ Wegener<br />
‐ Métastases d’angiosarcome<br />
‐ Kaposi<br />
‐Wegener +++<br />
‐ COP ++<br />
Excavés<br />
‐ Wegener +++<br />
‐ Embols septiques +++<br />
‐ Broncho‐pneumopathie ++<br />
(staphylocoque , BK )<br />
‐ Aspergillose +++<br />
‐ Papillomatose<br />
‐ Métastases<br />
‐ Histiocytose<br />
‐ Sarcoïdose<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />
Signe du halo Signe du halo Contours réguliers<br />
inversé<br />
et lisses<br />
‐ Métastases +++<br />
‐ Embols septiques ++<br />
‐ Kyste hydatiques +<br />
‐ Wegener<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde<br />
‐ Hystiocytose débutante<br />
‐ Léiomyomatose<br />
REFLEXES :<br />
1) Si sujet immunodéprimé toujours penser à : aspergillose, candidose, CMV, HSV, BK, COP ou lymphome +++<br />
2) Si présence de calcifications au sein du nodule : métastases (sarcome +++), amylose, séquelles BK et chondromes +++<br />
3) Un nodule en verre dépoli est un carcinome bronchiolo‐alvéolaire jusqu’à preuve du contraire et ! pas de fixation au PET‐SCAN
Léiomyomatose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Nodules pulmonaires multiples, de tailles variables (0,5 à10<br />
cm) pouvant prendre l’aspect d’une miliaire de type macro‐ ou<br />
micronodulaire.<br />
• Les nodules se stabilisent ou régressent lors d’une grossesse,<br />
d’une ovariectomie bilatérale ou àla ménopause .<br />
• Les nodules ont un contour bien limité +++ et peuvent parfois<br />
s’excavés.<br />
• Aspects radiologiques atypiques : des formes réticulo‐<br />
nodulaires et des formes kystiques.
Aspergillose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
•Nodules uniques ou multiples, àcontours flous, avec<br />
typiquement un verre dépoli périlésionnel ou «signe du<br />
halo »+++ (surtout en phase d’aplasie profonde).<br />
• Excavasation secondaire possible «signe du croissant<br />
aérique » +++ (surtout lors de la reprise de la fonction<br />
granulocytaire).<br />
• Possible anévrisme de Rasmussen (ectasie vasculaire<br />
intrapulmonaire développée au contact d’un foyer infectieux<br />
avec des hémoptysies plus ou moins cataclysmiques), à<br />
rechercher systématiquement +++<br />
• Autre forme radiologique :<br />
• Plage en verre dépoli.<br />
• Foyers de condensationalvéolaire avec composante<br />
nécrotique et excavasation secondaire.
COP<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 3 types radiologiques :<br />
• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />
• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />
• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />
limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />
avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />
• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />
• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />
aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />
• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />
inversé +++<br />
• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />
contours flous.
Wegener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />
• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />
• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />
halo inversé) +++<br />
• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />
• Autre forme :<br />
• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />
alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />
concomitante).<br />
• Atteinte ORL typique :<br />
• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />
pseudo‐tumorale +++<br />
• Nodules sur le septum nasal.
Kyste hydatiques<br />
Kyste hydatiques<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Il n’existe en règle jamais de calcifications, en dehors des rares<br />
localisations médiastinales.<br />
• Il existe des disséminations hématogènes avec des nodules<br />
multiples.<br />
• Il existe des localisations hydatiques primitives pleurales ou<br />
médiastinales.<br />
• Enfin on décrit des embolies pulmonaires et des «lâcher de<br />
ballon» hydatique
Nocardiose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Abcès intraparenchymateux typiquement mal limité, avec des<br />
nodules excavés +++ ou un simple foyer de consolidation.<br />
• Possible envahissement de la paroi thoracique avec des abcès<br />
localisés ou des empyèmes pleuraux.<br />
• Composante nécrotique ++
Broncho‐pneumopathie BK<br />
Broncho‐pneumopathie BK<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Abcès intraparenchymateux typiquement mal limité, avec des<br />
nodules excavés +++ ou un simple foyer de consolidation.<br />
• Possible envahissement de la paroi thoracique avec des abcès<br />
localisés ou des empyèmes pleuraux.<br />
• Composante nécrotique ++
Aspergillose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
•Nodules uniques ou multiples, àcontours flous, avec<br />
typiquement un verre dépoli périlésionnel ou «signe du<br />
halo »+++ (surtout en phase d’aplasie profonde).<br />
• Excavasation secondaire possible «signe du croissant<br />
aérique » +++ (surtout lors de la reprise de la fonction<br />
granulocytaire).<br />
• Possible anévrisme de Rasmussen (ectasie vasculaire<br />
intrapulmonaire développée au contact d’un foyer infectieux<br />
avec des hémoptysies plus ou moins cataclysmiques), à<br />
rechercher systématiquement +++<br />
• Autre forme radiologique :<br />
• Plage en verre dépoli.<br />
• Foyers de condensationalvéolaire avec composante<br />
nécrotique et excavasation secondaire.<br />
Analyse du <strong>cas</strong> présenté :<br />
Ici en plus myélome multiple +++
Papillomatose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Prolifération tumorale bénigne malpighienne responsable de<br />
sténose trachéo‐bronchique avec épaisssissement sur le versant<br />
externe +++<br />
• Lésions nodulaires et cavitaires de taille variable (ressemblent<br />
àdes bronchectasies kystiques, avec des parois épaisses).<br />
Souvent postérieures ++<br />
• Parfois niveau liquide dans les cavités (surinfection).<br />
• Le larynx est atteint dans 97,9% alors que les atteintes<br />
pulmonaires ne se voient que dans 2,5% des <strong>cas</strong>.
Wegener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />
• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />
• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />
halo inversé) +++<br />
• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />
• Autre forme :<br />
• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />
alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />
concomitante).<br />
• Atteinte ORL typique :<br />
• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />
pseudo‐tumorale +++<br />
• Nodules sur le septum nasal.
Kaposi<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Anomalies focales ou diffuses, essentiellement de deux types :<br />
• Opacités nodulaires ou tumorales :<br />
• Uniques ou multiples, denses, homogènes, périphériques,<br />
mal limitées ou spiculées.<br />
• Opacités linéaires :<br />
• Bilatérales, avec un épaississement de l’interstitium<br />
péribronchovasculaire (comme ligne de Kerley).<br />
• L’atteinte péribronchovasculaire se traduit par un<br />
allongement des masses tumorales «en forme de flamme ».<br />
• Autres signes fréquents : épanchement pleural et / ou<br />
péricardique, plage en verre dépoli autour des masses tumorales,<br />
masses pleurales et ostéolyse sternale.<br />
• Autre forme :<br />
• Atteinte cavitaire plus rare.<br />
• Sténose bronchique (comme Wegener).
Staph<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Nodules multiples macronodulaires à bords flous qui peuvent<br />
s’excaver secondairement ou être àl’origine de pneumatocèles<br />
+++<br />
• Atteinte bilatérale et asymétrique +++<br />
• Pyopneumo<strong>thorax</strong> rare.
PR<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Formes radiologiques :<br />
• Atteinte interstitielle : PINS +++ ou UIP +<br />
• Nodules pulmonaires bien limités (surtout sous‐pleuraux<br />
plus ou moins cavitaires réalisant l’aspect de « nodule<br />
nécrobiotique »).<br />
• Bronchopathies chroniques avec bronchectasies.<br />
• Bronchiolites oblitérantes (BO) +++<br />
• Atteinte mixte : BO + nodules…<br />
• Possible association :<br />
• Syndrome Caplan‐Colinet : association avec une silicose.<br />
• Tuberculose plus fréquente notamment au cours des<br />
traietments.
Silicose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte apicale et postérieure +++<br />
• Micro‐nodules de distribution lymphatique avec atteinte sous‐<br />
pleurale, septale et péri‐bronchovasculaire +++<br />
• Adénopathies médiastinales et hilaires avec calcification en<br />
coquille d’oeuf +++<br />
• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques avec<br />
extension aux lobes supérieurs et distortion de bronches<br />
proximales +++<br />
• Nodules parenchymateux de 7 à<strong>20</strong> mm de distribution<br />
aléatoire pouvant être calcifiés.<br />
• Emphysème centro‐lobulaire fréquemment associé ++<br />
• A terme, lésions de fibrose.
PR<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Formes radiologiques :<br />
• Atteinte interstitielle : PINS +++ ou UIP +<br />
• Nodules pulmonaires bien limités (surtout sous‐pleuraux<br />
plus ou moins cavitaires réalisant l’aspect de «nodule<br />
nécrobiotique »).<br />
• Bronchopathies chroniques avec bronchectasies.<br />
• Bronchiolites oblitérantes (BO) +++<br />
• Atteinte mixte : BO + nodules…<br />
• Possible association :<br />
• Syndrome Caplan‐Colinet : association avec une silicose.<br />
• Tuberculose plus fréquente notamment au cours des<br />
traietments.
Sarcoïdose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 4 stades :<br />
• Stade 0 : radiographie normale.<br />
• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />
• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />
• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />
compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />
prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />
pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />
lymphatique des micro‐nodules +++<br />
• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />
• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />
avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />
bronches proximales +++<br />
• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.
Sarcoïdose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 4 stades :<br />
• Stade 0 : radiographie normale.<br />
• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />
• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />
• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />
compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />
prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />
pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />
lymphatique des micro‐nodules +++<br />
• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />
• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />
avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />
bronches proximales +++<br />
• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.
Wegener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />
• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />
• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />
halo inversé) +++<br />
• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />
• Autre forme :<br />
• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />
alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />
concomitante).<br />
• Atteinte ORL typique :<br />
• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />
pseudo‐tumorale +++<br />
• Nodules sur le septum nasal.
Wegener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />
• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />
• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />
halo inversé) +++<br />
• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />
• Autre forme :<br />
• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />
alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />
concomitante).<br />
• Atteinte ORL typique :<br />
• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />
pseudo‐tumorale +++<br />
• Nodules sur le septum nasal.
Carcinome bronciolo‐alvéolaire :<br />
Carcinome bronciolo‐alvéolaire :<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme radiologique nodulaire :<br />
• Nodule périph p riphérique rique unique pouvant aller jusqu’à 10cm.<br />
Bien limité avec +/‐ contours spiculés.<br />
• Aspect en verre dépoli d poli pur +++ ou mixte sub‐solide.<br />
• Forme radiologique pseudo‐pneumonique :<br />
• Condensation d’aspect pseudo‐pneumonique avec le plus<br />
souvent un bronchogramme aérique et une bonne<br />
visualisation des vaisseaux (hépatisation +++).<br />
• Contrairement àun foyer de pneumopathie, pas de<br />
réhaussement de la condensation ++<br />
• Souvent plage en verre dépoli autour de la condensation ++<br />
• Autres formes :<br />
• Crazy paving (comme pour une lymphangite<br />
carcinomateuse).<br />
• Forme mixte : nodules + pseudo‐pneumonique.<br />
A RETENIR :<br />
• Un nodule en verre dépoli pur est un carcinome bronchiolo‐<br />
alvéolaire jusqu’à preuve du contraire +++<br />
• !!! Le carcinome bronchiolo‐alvéolaire fixe peu voire pas du<br />
tout au PET‐SCAN.<br />
•!!! Se mefier des pneumopathies qui persistent sous<br />
antibioques.
Embols septiques<br />
Embols septiques<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Nodules typiquement multiples, de tailles inégales, d’évolution<br />
rapide, avec souvent une excavation àparois fines (sans niveau<br />
hydroaérique) +++<br />
• Epanchement pleural avec adénopathies médiastinales.<br />
• Plus rarement : opacités triangulaires àbase périphérique<br />
pleurale (infarctus) ou foyers alvéolaires d’aspect<br />
bronchopneumopathique aspécifique
Wegener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />
• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />
• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />
halo inversé) +++<br />
• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />
• Autre forme :<br />
• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />
alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />
concomitante).<br />
• Atteinte ORL typique :<br />
• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />
pseudo‐tumorale +++<br />
• Nodules sur le septum nasal.
Pneumopathie d’hypersensibilité<br />
Pneumopathie d’hypersensibilité<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Stade aigu :<br />
• Le scanner peut être normal.<br />
• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />
aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />
• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />
Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />
• Stade chronique :<br />
• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />
cavités microkystiques ou plus rarement des<br />
bronchiolectasies.<br />
• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />
• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).
Hyperplasie adénomateuse atypique<br />
Hyperplasie adénomateuse atypique<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Nodule en verre dépoli strict < à5 mm en général +++<br />
• Localisation périphérique.<br />
• Volume stable dans le temps +++<br />
• ! : principal diagnostic differentiel : carcinome bronchiolio‐<br />
alvéolaire +++
Sarcoïdose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 4 stades :<br />
• Stade 0 : radiographie normale.<br />
• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />
• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />
• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />
compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />
prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />
pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />
lymphatique des micro‐nodules +++<br />
• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />
• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />
avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />
bronches proximales +++<br />
• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.
Histiocytose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte pulmonaire :<br />
• Nodules excavés àparoi fine et/ou kystes àparoi fine ou<br />
épaisse +++<br />
• Evolution vers une destruction parenchymateuse en «<br />
rayon de miel »réalisant l’aspect de poumon «dentelle».<br />
• Les lésions prédominent dans les régions moyennes et<br />
supérieures et respectent typiquement les culs‐de‐sac costo‐<br />
diaphragmatiques +++<br />
• A l’inverse de la lymphangiomyomatose, les kystes ont une<br />
taille variable et sont parfois confluents perdant leurs<br />
contours arrondis.<br />
• Possible pneumo<strong>thorax</strong>.<br />
• Atteinte médiastinale :<br />
• Adénomégalies, infiltrations thymiques avec parfois des<br />
calcifications punctiformes, hypertrophie thymique ou<br />
même masse kystique thymique.
Nodules : cf<br />
Perfusion en mosaïque : cf<br />
Crazy paving : cf<br />
Repartition périphérique<br />
sous pleurale<br />
‐ Fibrose pulmonaire<br />
idiopathique (FPI)<br />
débutante<br />
‐ PINS<br />
‐ Pneumopathie<br />
desquamative (PID)<br />
Atteinte focale<br />
‐ Pneumopathie à éosinophile<br />
‐ Wegener<br />
‐Infections (CMV, HSV...)<br />
‐ Pneumopathie lipidique<br />
Répartition pan lobulaire<br />
diffuse<br />
‐ OAP +++<br />
‐ Pneumocystose +++<br />
‐ Médicament ++<br />
‐ Hémorragies<br />
‐ SDRA<br />
‐ Vascularite :<br />
=> Churg and Strauss<br />
=> Lupus<br />
=> Good Pasture<br />
=> Micro‐angéïte<br />
‐ Sarcoïdose<br />
CAT devant du verre dépoli<br />
Autres signes d’atteintes<br />
interstitielles ?<br />
Répartition ? Kystes<br />
‐Pneumopathie<br />
interstitielle<br />
lymphocytaire +++<br />
‐Pneumocystose +++<br />
‐Pneumopathie<br />
d’hypersensibilité<br />
Epaississement<br />
péribronchovasculaire<br />
et / ou nodules<br />
‐ Sarcoïdose +++<br />
=> nodules de distribution<br />
lymphatiques<br />
‐ Pneumopathie<br />
d’hypersensibilité<br />
=> nodules centro‐lobulaire<br />
à contours flous<br />
Rayons de miel,<br />
bronchectasie<br />
par traction,<br />
syndrome<br />
réticualire...<br />
‐ FPI +++<br />
‐ UIP +++<br />
‐ Sclérodermie ++<br />
‐ Sarcoïdose ++<br />
‐ Asbsestose<br />
‐ PINS...<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours regarder si présence de kyste : pneumocystose et PIL +++<br />
2) Toujours regarder si présence de bronchectasies par traction : poumon médicament, PID +++<br />
3) !!! Répartition sous pleurale sans autres signes radiologiques : PID +++<br />
4) !!! Atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile, pneumocystose, CMV+++
Poumon fermier<br />
Poumon fermier<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Stade aigu :<br />
• Le scanner peut être normal.<br />
• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />
aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />
• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />
Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />
• Stade chronique :<br />
• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />
cavités microkystiques ou plus rarement des<br />
bronchiolectasies.<br />
• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />
• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).
OAP<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Syndrome alvéolo‐interstitiel bilatéral, symétrique, péri‐hilaire<br />
en aile de papillon.<br />
• Gradient apico‐basal et/ ou ou déclive postérieur +++<br />
• Bande d’épargne sous pleurale ++<br />
• Association avec épanchement pleuraux +++<br />
• Au maximum : condensations alvéolaire.<br />
• Adénomégalies centimétrique hypodenses fréquentes<br />
régressant après traitment ++<br />
• Cardiomégalie ++
Pneumopathie lipidique exogène<br />
Pneumopathie lipidique exogène<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Opacités spiculaires parfois pseudotumorales où seule la<br />
mesure de densité permet de reconnaître des lésions<br />
graisseuses (densités négatives de ‐ 30 à ‐ 75 UH) associées<br />
parfois àdes calcifications.<br />
• Localisation lobe inférieure droit +++ (inhalation).<br />
• Autre formes radiologiques :<br />
• Plages en verre dépoli et parfois crazy paving avec atteinte<br />
bi‐apicale +++<br />
• Epaississement septal non nodulaire bi‐apicale +++
Lupus<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Le plus souvent pleurésie séro‐fibrineuse.<br />
• Pneumonie lupique (condensation alvéolaire) : diagnostic<br />
d’élimination.<br />
• Plages en verre dépoli diffuses = hémorragie alvéolaire.<br />
• Fibrose pulmonaire de type FPI/UIP.<br />
• Complications possibles : thrombo‐emboliques +++
Hémorragie<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Plages en verre dépoli +++ ou au maximum condensation<br />
alvéolaire.<br />
• Répartition focale ou diffuse.<br />
• Micronodules intraparenchymateux à bords flous +++<br />
• Possible épaississement septal par résorption de l’hémorragie<br />
alvéolaire.<br />
• Recherche facteurs favorisant : cancer, bronchéctasies,<br />
hypertrophie du réseau bronchique…<br />
• L’hémosidérose pulmonaire est le terme évolutif d’une<br />
hémorragie alvéolaire répétée.<br />
Hémosidérose
SDRA<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Plages en verre dépoli et foyers de condensation alvéolaire de<br />
répartition bilatérale et asymétrique +++<br />
• Epaississement des septas avec “crazy paving”.<br />
• Aspect de perfusion en mosaïque.<br />
• Epanchement pleuraux.
Asbestose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Les premiers signes d’asbestose pulmonaire sont des plages en<br />
verre dépoli sous pleurale, le plus souvent parralèle à la plèvre<br />
+++
Pneumopathie interstitielle desquamative<br />
Pneumopathie interstitielle desquamative<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Opacités en verre dépoli +++ sous‐pleurales+++, surtout dans<br />
les lobes inférieurs.<br />
• Peu de réticulations et kystes.<br />
• Possible évolution vers la fibrose avec multiples foyers de<br />
fibrose circonscrite (multiples images kystiques en rayon de miel)<br />
et bronchéctasies par traction.
Sarcoïdose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 4 stades :<br />
• Stade 0 : radiographie normale.<br />
• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />
• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />
• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />
compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />
prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />
pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />
lymphatique des micro‐nodules +++<br />
• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />
• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />
avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />
bronches proximales +++<br />
• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.
UIP Sclérodermie<br />
UIP Sclérodermie<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte hétérogène.<br />
• Gradient apico‐basal +++<br />
• Atteinte sous pleurale postérieure +++<br />
• Rayons de miel +++<br />
• Bronchectasie par traction ++<br />
• Verre dépoli focal.<br />
• Synd réticulaire périphérique sous pleural.<br />
• Si sclérodermie : dilatation de l’oesophage +++<br />
• Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la<br />
composante active de la maladie.
Pneumocystose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Plages en verre dépoli diffuse bilatérale prédominant aux apex<br />
avec souvent bande d’épargne sous pleurale +++<br />
• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs<br />
pulmonaires.<br />
• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />
• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐<br />
pleurales peuvent se compliquer de pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />
• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire<br />
réviser le diagnostic.
Pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)<br />
Pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte homogène.<br />
• Pas de gradient ++<br />
• Atteinte antérieure et postérieure +++<br />
• Verre dépoli diffus.<br />
• Peu de rayon de miel et bronchectasie par traction +++<br />
• Bande d’epargne postérieure +++<br />
• Synd réticulo‐nodulaire modéré.
Pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)<br />
Pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS)<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte homogène.<br />
• Pas de gradient ++<br />
• Atteinte antérieure et postérieure +++<br />
• Verre dépoli diffus.<br />
• Peu de rayon de miel et bronchectasie par traction +++<br />
• Bande d’epargne postérieure +++<br />
• Synd réticulo‐nodulaire modéré.
Poumon fermier<br />
Poumon fermier<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Stade aigu :<br />
• Le scanner peut être normal.<br />
• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />
aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />
• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />
Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />
• Stade chronique :<br />
• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />
cavités microkystiques ou plus rarement des<br />
bronchiolectasies.<br />
• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />
• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).
Pneumopathie aigu éosino<br />
Pneumopathie aigu éosino<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Opacités de type verre dépoli dans 100% des <strong>cas</strong>.<br />
• Zones de condensation pulmonaire dans 92% des <strong>cas</strong>.<br />
• Épaississements septaux dans 69 % des <strong>cas</strong>.<br />
• Epanchement pleural fréquent.<br />
• Topographie des lésions non systématisée : atteinte diffuse ou<br />
focale avec préférence pour l’atteinte bi‐apicale +++
Pneumocystose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Plages en verre dépoli diffuse bilatérale prédominant aux apex<br />
avec souvent bande d’épargne sous pleurale +++<br />
• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs<br />
pulmonaires.<br />
• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />
• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐<br />
pleurales peuvent se compliquer de pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />
• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire<br />
réviser le diagnostic.
Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />
Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Formations kystiques centropulmonaires +++<br />
• Epaississement de l’interstitium péribronchovasculaire ou sous‐<br />
pleural.<br />
• Opacités en verre dépoli +++<br />
• Foyers de consolidation sous pleuraux lobaires inférieurs.<br />
• Micronodules centrolobulaires et parfois adénopathies<br />
médiastinales.
Goodpasture<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
•Plages en verre dépoli diffuses = hémorragie alvéolaire. Au<br />
maximum, plages de condensation alvéolaire.<br />
• Fibrose pulmonaire de type FPI/UIP.<br />
• Complications possibles : thrombo‐emboliques +++
Pneumopathie interstitielle usuelle (UIP)<br />
Pneumopathie interstitielle usuelle (UIP)<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte hétérogène.<br />
• Gradient apico‐basal +++<br />
• Atteinte sous pleurale postérieure +++<br />
• Rayons de miel +++<br />
• Bronchectasie par traction ++<br />
• Verre dépoli focal.<br />
• Synd réticulaire périphérique sous pleural.<br />
• Si sclérodermie : dilatation de l’oesophage +++<br />
• Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la<br />
composante active de la maladie.
Firbrose pulmonaire idiopathique<br />
Firbrose pulmonaire idiopathique<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte hétérogène.<br />
• Gradient apico‐basal +++<br />
• Atteinte sous pleurale postérieure +++<br />
• Rayons de miel +++<br />
• Bronchectasie par traction ++<br />
• Verre dépoli focal.<br />
• Synd réticulaire périphérique sous pleural.<br />
• Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la<br />
composante active de la maladie.
CMV<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Lésions interstitielles diffuses, ou parfois formes pseudo‐<br />
tumorales en «lâcher de ballon ».<br />
• Dans les autres <strong>cas</strong>, il peut exister des épaississements<br />
péribronchovasculaires, des opacités en verre dépoli, des<br />
micronodules, des bronchiolectasies ou un foyer de<br />
consolidation.
Wegener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />
• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />
• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />
halo inversé) +++<br />
• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />
• Autre forme :<br />
• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />
alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />
concomitante).<br />
• Atteinte ORL typique :<br />
• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />
pseudo‐tumorale +++<br />
• Nodules sur le septum nasal.
Poumon cordarone : COP<br />
Poumon cordarone : COP<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 3 types radiologiques :<br />
• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />
• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />
• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />
limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />
avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />
• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />
• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />
aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />
• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />
inversé +++<br />
• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />
contours flous.
Infections<br />
Pneumocystose +++<br />
CMV ++<br />
Sanguine Toxique<br />
Hémorragie /<br />
SDRA<br />
CAT devant un crazy paving<br />
Atteinte aiguë ou chronique ?<br />
‐ Pneumopathie<br />
d’hypersensibilté<br />
‐ Pneumopathie<br />
médicamenteuse<br />
Idiopathique<br />
Protéinose alvéolaire +++<br />
Inflammatoire<br />
Néoplasme<br />
Bronchiolo‐<br />
alvéolaire ++<br />
‐ Pneumopathie chronique à éosinophile<br />
‐ COP<br />
REFLEXES :<br />
Toujours évoquer 2 grands diagnostics : protéinose alvéolaire et pneumocystose +++<br />
Inhalation<br />
Pneumopathie<br />
Lipidique
Poumon lipidique<br />
Poumon lipidique<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Opacités spiculaires parfois pseudotumorales où seule la<br />
mesure de densité permet de reconnaître des lésions<br />
graisseuses (densités négatives de ‐ 30 à ‐ 75 UH) associées<br />
parfois àdes calcifications.<br />
• Localisation lobe inférieure droit +++ (inhalation).<br />
• Autre formes radiologiques :<br />
• Plages en verre dépoli et parfois crazy paving avec<br />
atteinte bi‐apicale +++<br />
• Epaississement septal non nodulaire bi‐apicale +++
Pneumopahtie éosinophile<br />
Pneumopahtie éosinophile<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Opacités de type verre dépoli dans 100% des <strong>cas</strong>.<br />
• Zones de condensation pulmonaire dans 92% des <strong>cas</strong>.<br />
• Épaississements septaux dans 69 % des <strong>cas</strong>.<br />
• Epanchement pleural fréquent.<br />
• Topographie des lésions non systématisée : atteinte diffuse ou<br />
focale avec préférence pour l’atteinte bi‐apicale +++.
Poumon cordarone = COP<br />
Poumon cordarone = COP<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 3 types radiologiques :<br />
• Type I : opacités alvéolaires multiples.<br />
• Type II : opacité alvéolaire unique.<br />
• Type III: atteinte interstitielle diffuse.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />
limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />
avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />
• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />
• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />
aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />
• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />
inversé +++<br />
• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />
contours flous.
Pneumocystose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Plages en verre dépoli diffuse bilatérale prédominant aux apex<br />
avec souvent bande d’épargne sous pleurale +++<br />
• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs<br />
pulmonaires.<br />
• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />
• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐<br />
pleurales peuvent se compliquer de pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />
• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire<br />
réviser le diagnostic.
CMV<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Lésions interstitielles diffuses, ou parfois formes pseudo‐<br />
tumorales en «lâcher de ballon ».<br />
• Dans les autres <strong>cas</strong>, il peut exister des épaississements<br />
péribronchovasculaires, des opacités en verre dépoli et/ ou crazy<br />
paving, des micronodules, des bronchiolectasies ou un foyer de<br />
consolidation.
Carninome bronchiolo‐alvéolaire<br />
Carninome bronchiolo‐alvéolaire<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme radiologique nodulaire :<br />
• Nodule périph p riphérique rique unique pouvant aller jusqu’à 10cm.<br />
Bien limité avec +/‐ contours spiculés.<br />
• Aspect en verre dépoli d poli pur +++ ou mixte sub‐solide.<br />
• Forme radiologique pseudo‐pneumonique :<br />
• Condensation d’aspect pseudo‐pneumonique avec le plus<br />
souvent un bronchogramme aérique et une bonne<br />
visualisation des vaisseaux (hépatisation +++).<br />
• Contrairement àun foyer de pneumopathie, pas de<br />
réhaussement de la condensation ++<br />
• Souvent plage en verre dépoli autour de la condensation ++<br />
• Autres formes :<br />
• Crazy paving (comme pour une lymphangite<br />
carcinomateuse).<br />
• Forme mixte : nodules + pseudo‐pneumonique.
SDRA<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Plages en verre dépoli et foyers de condensation alvéolaire de<br />
répartition bilatérale et asymétrique +++<br />
• Epaississement des septas avec “crazy paving”.<br />
• Aspect de perfusion en mosaïque.<br />
• Epanchement pleuraux.
Poumon fermier<br />
Poumon fermier<br />
Flors L, AJR <strong>20</strong>10<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Stade aigu :<br />
• Le scanner peut être normal.<br />
• Plages en verre dépoli diffuses, en mottes bilatérales ou<br />
aspect en mosaïque. Parfois crazy paving.<br />
• Micro‐nodules centro‐lobulaire à contours flous +++<br />
Atteinte diffuse, bilatérale et symétrique +++<br />
• Stade chronique :<br />
• Fibrose interstitielle avec des opacités réticulaires, des<br />
cavités microkystiques ou plus rarement des<br />
bronchiolectasies.<br />
• Tropisme apicale +++ (Contrairement àUIP et FPI).<br />
• Les kyste peuvent devenir très grand (5 à8 cm).
Protéinose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Foyers de verre dépoli et de condensation nettement<br />
démarqués par des septas interlobulaires épaissis dessinant des<br />
lésions polygonales en carte géographique ou en « pavage » («<br />
crazy paving »).<br />
• Peut simuler OAP mais pad d’épanchements +++
LYMPHANGITE CARCINOMATEUSE +++<br />
Localisation preferentielle des nodules ?<br />
Atteinte interstitielle<br />
touchant les gaines<br />
péri‐bronchovasculaire:<br />
‐ Lymphangite K +++<br />
‐ Sarcoïdose +++<br />
‐ Lymphome ++<br />
‐ Kaposi<br />
CAT devant un épaississement septal<br />
Pas d’atteinte des gaines<br />
péri‐bronchovasculaire:<br />
‐ Amylose<br />
‐ Silicose<br />
‐ Pneumopathie interstitielle<br />
lymphoïde<br />
Nodules le long des septa ?<br />
‐ Fibrose pulmonaire idiopathique<br />
‐ UIP, PINS...<br />
‐ Sarcoïdose<br />
+ Verre dépoli<br />
= Crazy paving : cf.<br />
Autres signes d’atteinte interstitielle ?<br />
(réticulation, rayon de miel, distortion<br />
architecturale ....)<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours regarder si présence d’épanchements : surcharge vasculaire, OAP +++<br />
2) Toujours regarder si adénomégalies médiastinales : sarcoïdose, silicose, maladie veino‐occlusive +++<br />
3) Toujours regarder si atteinte trachéale (nodules) : amylose +++<br />
4) !!! Si sujet jeune et atteinte bi‐apicale : penser à pneumopathie aiguë à éosinophile ou lipidique +++<br />
OUI<br />
NON<br />
‐ Surcharge vasculaire, OAP<br />
‐ Pneumopathie éosinophile<br />
‐ Pneumopathie lipidique<br />
‐ Maladie veino‐occlusive
Maladie veino‐occlusive<br />
Maladie veino‐occlusive<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Epaississement septal diffus et lisse, sans prédominance<br />
topographique +++<br />
• Epaississement scissural et micro‐nodules.<br />
• Plages en verre dépoli centro‐lobulaires (forme débutante) ou<br />
pan‐lobulaires (forme évoluée).<br />
• Adénomégalies médiastinales +++
Sarcoïdose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 4 stades :<br />
• Stade 0 : radiographie normale.<br />
• Stade 1 : adénopathies sans atteinte interstitielle.<br />
• Stade 2 : atteinte interstitielle sans fibrose.<br />
• Stade 3 : fibrose pulmonaire.<br />
• Présentation radiologique :<br />
• Association polyadénopathies hilaires, médiastinales non<br />
compressives et symétriques + micronodulation diffuse<br />
prédominant dans le lobe supérieur et dans les régions sous‐<br />
pleurales et péri‐bronchovasculaires +++ = répartition<br />
lymphatique des micro‐nodules +++<br />
• Regroupement de micro‐nodules : signe de la galaxie ++<br />
• Masses pseudo‐tumorale fibrosante hilaire symétriques<br />
avec extension aux lobes supérieurs et distortion de<br />
bronches proximales +++<br />
• Lignes septales irrégulieres. Parfois nodules excavés.
OAP<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Syndrome alvéolo‐interstitiel bilatéral, symétrique, péri‐hilaire<br />
en aile de papillon.<br />
• Epaississement des septas aux apex +++<br />
• Gradient apico‐basal et/ ou ou déclive postérieur +++<br />
• Bande d’épargne sous pleurale ++<br />
• Association avec épanchement pleuraux +++<br />
• Au maximum : condensations alvéolaire.<br />
• Adénomégalies centimétrique hypodenses fréquentes<br />
régressant après traitment ++<br />
• Cardiomégalie ++
Lymphangite<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Epaississements nodulaires et irréguliers des septas +++<br />
• Micronodules de distribution lymphatiques (septa, sous pleural<br />
et péri‐bronchonvasculaire) +++<br />
• L’épaississement péribronchovasculaire est habituel et le plus<br />
souvent régulier +++<br />
• Pas de distortion architecturale contrairement àla sarcoïdose<br />
(un des principaux diagnostic différentiel avec le lymphome le<br />
Kaposi).<br />
• Parfois lignes septales longues régulières, et plus rarement<br />
courtes .<br />
• Il peut exister par ailleurs quelques plages en verre dépoli.<br />
• Association fréquente avec métastases hématogènes<br />
(nodules…) +++<br />
•
Poumon lipidique<br />
Poumon lipidique<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Opacités spiculaires parfois pseudotumorales où seule la<br />
mesure de densité permet de reconnaître des lésions<br />
graisseuses (densités négatives de ‐ 30 à ‐ 75 UH) associées<br />
parfois àdes calcifications.<br />
• Localisation lobe inférieure droit +++ (inhalation).<br />
• Autre formes radiologiques :<br />
• Plages en verre dépoli et parfois crazy paving avec atteinte<br />
bi‐apicale +++<br />
• Epaississement septal non nodulaire bi‐apicale +++
Kyste ?<br />
= paroi fine < à2 mm<br />
Lésion unique ou multiples ?<br />
Unique Multiples<br />
‐ Embol septique<br />
‐ Pneumatocèle<br />
‐ Cavitation résiduelle<br />
après gangrène<br />
‐ Kyste hydatique rompu<br />
‐ Métastase (sarcome,<br />
tératome, papillomatose<br />
laryngotrachéobronchique)<br />
‐ Kyste bronchogénique<br />
CAT devant une lésion cavitaire<br />
‐ Histiocytose X :<br />
formes irrégulières en dentelle, tropisme<br />
moyen et supérieur<br />
‐ Lymphangioléiomyomatose<br />
répartition diffuse et homogène,<br />
parenchyme adjacent normal<br />
‐ Pneumonie interstitielle<br />
lymphocytaire (PIL) :<br />
plages en verre dépoli autour des kystes,<br />
répartition autour des gaines broncho‐<br />
vasculaires<br />
‐ Pneumocystose<br />
Contexte +++, possible pneumo<strong>thorax</strong>,<br />
plages en verre dépoli autour ou crazy<br />
paving, localisation apicale<br />
‐ Métastases<br />
Kysteoucavité?<br />
Unique<br />
‐ Tuberculose +++<br />
‐ Abcès +++<br />
‐ Cancer pulmonaire +++<br />
‐ Métastase<br />
‐ Nécrose d’une masse<br />
fibrosée (silcicose,<br />
pneumoconiose des<br />
mineurs de charbon)<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours regarder le sexe : si femme = lymphangioléiomyomatose +++<br />
2) Toujours rechercher si sujet tabagique : histiocytose +++<br />
3) ! Si présence de calcification ou nodules au sein des kystes + PIL + Sjögren : Amylose +++<br />
4) ! Si patient immunodéprimé : penser à la pneumocystose ++<br />
Eliminer fausse cavitation :<br />
Fibrose pulmonaire / Emphysème<br />
/Bronchectasies<br />
Cavité ?<br />
= paroi épaisse > à2 mm<br />
Lésion unique ou multiples ?<br />
Multiples<br />
‐ Wegener +++<br />
‐ Embols septiques +++<br />
‐ Broncho‐pneumopathie ++<br />
(staphylocoque , BK )<br />
‐ Aspergillose +++<br />
‐ Papillomatose<br />
‐ Métastases<br />
‐ Histiocytose<br />
‐ Sarcoïdose<br />
‐ Polyarthrite rhumatoïde
Métastase sarcome<br />
Métastase sarcome<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Lésions kystique à paroi fines +++<br />
• Croissance en nombre et en taille rapide +++
Lymphangioléiomyomatose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Kystes arrondis de 2 à6 mm de forme régulière +++<br />
• Syndrome interstitiel très discret ou inexistant ++<br />
• Les lésions sont distribuées de façon homogène dans les deux<br />
champs .<br />
• Si présence de nodules aux contours bien limités : association<br />
avec sclérose tubereuse de Bourneville +++<br />
• Adénomégalies médiastinales infra‐centimétrique fréquentes.<br />
• Complication classique : pneumo<strong>thorax</strong> +++ Chylo<strong>thorax</strong> +<br />
• Classiquement, pas d’HTAP.
Tuberculose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• il existe trois types de lésions :<br />
• des nodules.<br />
• des infiltrats.<br />
• des cavernes (40% des tuberculoses post‐primaires au lieu<br />
de 10% des formes primaires) sous formes d’excavations<br />
isolées ou au sein des infiltrats pulmonaires.<br />
• Des microcalcifications sont possibles au sein des adénopathies<br />
mais également au sein d’un foyer de condensation pulmonaire.<br />
• Autres formes radiologiques : pleurésie tuberculeuse isolée , la<br />
lobite ou pneumonie tuberculeuse, la tuberculose bronchique<br />
avec une simple trouble ventilatoire (surtout dans le lobe moyen)<br />
et la miliaire tuberculeuse.<br />
• NB : Le scanner permet par les coupes fines d’appréhender les<br />
bronchiolites et l’aspect en «mimosa »de la dissémination<br />
bronchogène de la tuberculose ; le regroupement en grappe de<br />
ces nodules acinaires (« signe de la galaxie » comme dans<br />
sarcoïdose).
Abcés<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Lésion unique ou nodules (voire masse) multiples, excavés avec<br />
niveau liquidien +++<br />
• Terrain +++ : diabétique, immunodéprimés…
Histiocytose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte pulmonaire :<br />
• Nodules excavés àparoi fine et/ou kystes àparoi fine ou<br />
épaisse +++<br />
• Evolution vers une destruction parenchymateuse en «<br />
rayon de miel »réalisant l’aspect de poumon «dentelle».<br />
• Les lésions prédominent dans les régions moyennes et<br />
supérieures et respectent typiquement les culs‐de‐sac costo‐<br />
diaphragmatiques +++<br />
• A l’inverse de la lymphangiomyomatose, les kystes ont une<br />
taille variable et sont parfois confluents perdant leurs<br />
contours arrondis.<br />
• Possible pneumo<strong>thorax</strong>.<br />
• Atteinte médiastinale :<br />
• Adénomégalies, infiltrations thymiques avec parfois des<br />
calcifications punctiformes, hypertrophie thymique ou<br />
même masse kystique thymique.
Pneumocystose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Plages en verre dépoli diffuse bilatérale prédominant aux apex<br />
avec souvent bande d’épargne sous pleurale +++<br />
• Plus tardivement : opacités alvéolaires dans les deux champs<br />
pulmonaires.<br />
• Autre aspect radiologique : crazy paving +++<br />
• Lésions kystiques (10 % des <strong>cas</strong>) dont les localisations sous‐<br />
pleurales peuvent se compliquer de pneumo<strong>thorax</strong> ++<br />
• La présence d’adénopathies hilaires est inhabituelle et doit faire<br />
réviser le diagnostic.
Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />
Pneumopathie interstitielle lymphocytaire<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Formations kystiques centropulmonaires +++<br />
• Epaississement de l’interstitium péribronchovasculaire ou sous‐<br />
pleural.<br />
• Opacités en verre dépoli +++<br />
• Foyers de consolidation sous pleuraux lobaires inférieurs.<br />
• Micronodules centrolobulaires et parfois adénopathies<br />
médiastinales.
Métastase sarcome<br />
Métastase sarcome<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Lésions kystique à paroi fines +++<br />
• Croissance en nombre et en taille rapide +++
Wegener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />
• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />
• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />
halo inversé) +++<br />
• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />
• Autre forme :<br />
• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />
alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />
concomitante).<br />
• Atteinte ORL typique :<br />
• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />
pseudo‐tumorale +++<br />
• Nodules sur le septum nasal.
Wegener<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
• Nodules multiples, plus ou moins excavés +++<br />
• Epaississement laryngo‐trachéal circonférentiel ++<br />
• Nodules en verre dépoli avec liseré dense autour (signe du<br />
halo inversé) +++<br />
• Complications : fistule bronchique, broncho‐pleurale…<br />
• Autre forme :<br />
• Plages en verre dépoli multi‐focales = hémorragie<br />
alvéolaire diffuse (surtout quant atteinte rénale<br />
concomitante).<br />
• Atteinte ORL typique :<br />
• Pan sinusite avec destruction nasosinusienne progressive<br />
pseudo‐tumorale +++<br />
• Nodules sur le septum nasal.
Staph<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Nodules multiples macronodulaires à bords flous qui peuvent<br />
s’excaver secondairement ou être àl’origine de pneumatocèles<br />
+++<br />
• Atteinte bilatérale et asymétrique +++<br />
• Pyopneumo<strong>thorax</strong> rare.
Broncho‐pneumopathie BK<br />
Broncho‐pneumopathie BK<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Abcès intraparenchymateux typiquement mal limité, avec des<br />
nodules excavés +++ ou un simple foyer de consolidation.<br />
• Possible envahissement de la paroi thoracique avec des abcès<br />
localisés ou des empyèmes pleuraux.<br />
• Composante nécrotique ++
Aspergillose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Forme classique :<br />
•Nodules uniques ou multiples, àcontours flous, avec<br />
typiquement un verre dépoli périlésionnel ou «signe du<br />
halo »+++ (surtout en phase d’aplasie profonde).<br />
• Excavasation secondaire possible «signe du croissant<br />
aérique » +++ (surtout lors de la reprise de la fonction<br />
granulocytaire).<br />
• Possible anévrisme de Rasmussen (ectasie vasculaire<br />
intrapulmonaire développée au contact d’un foyer infectieux<br />
avec des hémoptysies plus ou moins cataclysmiques), à<br />
rechercher systématiquement +++<br />
• Autre forme radiologique :<br />
• Plage en verre dépoli.<br />
• Foyers de condensationalvéolaire avec composante<br />
nécrotique et excavasation secondaire.
Papillomatose<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Prolifération tumorale bénigne malpighienne responsable de<br />
sténose trachéo‐bronchique avec épaisssissement sur le versant<br />
externe +++<br />
• Lésions nodulaires et cavitaires de taille variable (ressemblent<br />
àdes bronchectasies kystiques, avec des parois épaisses).<br />
Souvent postérieures ++<br />
• Parfois niveau liquide dans les cavités (surinfection).<br />
• Le larynx est atteint dans 97,9% alors que les atteintes<br />
pulmonaires ne se voient que dans 2,5% des <strong>cas</strong>.
PR<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Formes radiologiques :<br />
• Atteinte interstitielle : PINS +++ ou UIP +<br />
• Nodules pulmonaires bien limités (surtout sous‐pleuraux<br />
plus ou moins cavitaires réalisant l’aspect de «nodule<br />
nécrobiotique »).<br />
• Bronchopathies chroniques avec bronchectasies.<br />
• Bronchiolites oblitérantes (BO) +++<br />
• Atteinte mixte : BO + nodules…<br />
• Possible association :<br />
• Syndrome Caplan‐Colinet : association avec une silicose.<br />
• Tuberculose plus fréquente notamment au cours des<br />
traietments.
Embols septiques<br />
Embols septiques<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Nodules typiquement multiples, de tailles inégales, d’évolution<br />
rapide, avec souvent une excavation àparois fines (sans niveau<br />
hydroaérique) +++<br />
• Epanchement pleural avec adénopathies médiastinales.<br />
• Plus rarement : opacités triangulaires àbase périphérique<br />
pleurale (infarctus) ou foyers alvéolaires d’aspect<br />
bronchopneumopathique aspécifique
‐ Asthme / BPCO :<br />
‐ Bronchiolite constrictive (oblitérante) :<br />
=> Infections (séquelle de virose de l’enfance, pneumocystose,<br />
mycoplasme, tuberculose bronchogène)<br />
=> Inhalation de fumée toxique (SO2, NO2).<br />
=> Collagénose : Sjögren et PR +++<br />
=> Médicaments (pénicillamine et sels d’or)<br />
=> Rejet chronique après transplantation coeur et/ ou poumon<br />
=> Rejet de greffe de moelle osseuse<br />
=> Hyperplasie de cellules neuro‐endocrines<br />
=> MICI<br />
=> Idiopathique<br />
‐ Mucovisidose<br />
‐ Dyskinésie cilliaire primitive (DCP)<br />
Taille des vaisseaux<br />
: NORMALE ou AUGMENTEE<br />
CAT devant une perfusion en mosaïque<br />
Atteinte interstitielle ?<br />
TRAPPAGE EXPIRATOIRE ?<br />
Pathologies infiltrantes :<br />
‐ Aiguës :<br />
=> Pneumocystose<br />
=> Pneumophatie éosinophile<br />
=> Pneumopathie d’hypesensibilité<br />
‐ Subaiguës<br />
‐ Chronique (PID...)<br />
Taille des vaisseaux<br />
: NORMALE<br />
‐ Coeur pulmonaire chronique post‐embolique +++<br />
‐ HTAP primitive +<br />
‐ Angiomatose pulmonaire capillaire<br />
‐ Maladie veino‐occlusive<br />
‐ PAN<br />
‐ Sclérodermie<br />
‐ Sarcome des artères pulmonaires<br />
Taille des vaisseaux<br />
: AUGMENTEE<br />
REFLEXES :<br />
1) Toujours réaliser des séquences en expiration +++<br />
2) Toujours rechercher des embols pulmonaire chronique : pariétalisés +++<br />
3) ! Devantsitusinversus: penser à Kartagener = associée à DCP +++
CPC post embolique<br />
CPC post embolique<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte parenchymateuse :<br />
• Perfusion en « mosaïque »: images constituées de plages<br />
en «verre dépoli » bien limitées touchant un ou plusieurs<br />
lobule secondaire de Miller (selon le territoire vasculaire) au<br />
sein desquels les artères centro‐lobulaires sont dilatées.<br />
• Les zones apparaissant normales présentent des artères<br />
centro‐lobulaires de petite taille, et correspondent en fait<br />
aux territoires vasculaires amputés ou il existe une<br />
vasoconstriction.<br />
• Pas de modifications des images en expiration +++<br />
• Signes d’embolies pulmonaire chronique :<br />
• Réduction de calibre de l’artère occluse<br />
• Calcification du thrombus.<br />
• Pseudo‐épaississement de la paroi artérielle.<br />
• Recanalisation d’un thrombus ancien
Inspi<br />
Expi<br />
Bronchiolite constrictive post PR<br />
Bronchiolite constrictive post PR<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />
• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />
d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />
vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />
hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />
inspiration et surtout en expiration.<br />
• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />
cylindrique, avec des parois fine.<br />
• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />
linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses (de<br />
type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />
une oblitération des lumières bronchiques.<br />
• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le<br />
plus fréquent.
Inspi<br />
Expi<br />
Bronchiolite constrictive post DDB<br />
Bronchiolite constrictive post DDB<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />
• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />
d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />
vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />
hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />
inspiration et surtout en expiration.<br />
• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />
cylindrique, avec des parois fine.<br />
• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />
linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses (de<br />
type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />
une oblitération des lumières bronchiques.<br />
• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le<br />
plus fréquent.
Bronchiolite constrictive post BPCO<br />
Bronchiolite constrictive post BPCO<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />
• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />
d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />
vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />
hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />
inspiration et surtout en expiration.<br />
• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />
cylindrique, avec des parois fine.<br />
• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />
linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses (de<br />
type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />
une oblitération des lumières bronchiques.<br />
• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le<br />
plus fréquent.
GVH post greffe moelle osseuse<br />
GVH post greffe moelle osseuse<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Lésions de bronchiolite constrictive : 2 principales lésions :<br />
mosaïque et bronchéctasies :<br />
• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />
d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />
vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />
hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />
inspiration et surtout en expiration.<br />
• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />
cylindrique, avec des parois fine.<br />
• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />
linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses<br />
(de type centrolobulaire), un épaississement pariétal<br />
bronchique, ou une oblitération des lumières bronchiques.<br />
• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et<br />
le plus fréquent.<br />
• Foyers de COP :<br />
• Condensations alvéolaires multiples, non systématisées, à<br />
limites mal définies, migratrices +++, périphériques +++,<br />
avec souvent un bronchogramme aérique+++.<br />
• Plages en verre dépoli également périphériques.<br />
• Condensations alvéolaires péri‐bronchiques prédominant<br />
aux lobes inférieurs (COP médicamenteuse +++).<br />
• Nodule en verre dépoli avec liseré dense : signe du halo<br />
inversé +++<br />
• Micro‐nodules péri‐bronchovasculaires branchés à<br />
contours flous.
UIP<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• Atteinte hétérogène.<br />
• Gradient apico‐basal +++<br />
• Atteinte sous pleurale postérieure +++<br />
• Rayons de miel +++<br />
• Bronchectasie par traction ++<br />
• Verre dépoli focal.<br />
• Synd réticulaire périphérique sous pleural.<br />
• Perfusion en mosaïque<br />
• Si sclérodermie : dilatation de l’oesophage +++<br />
• Les plages en verre dépoli peuvent correspondre à la<br />
composante active de la maladie.
Bronchiolite constrictive post DCP<br />
Bronchiolite constrictive post DCP<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 2 principales lésions : mosaïque et bronchéctasies :<br />
• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des plages<br />
d’hyperclartés plurilobulaires (par piégeage et/ou<br />
vasoconstriction hypoxique) et des plages de relative<br />
hyperdensité (verre dépoli). Ces images sont visibles en<br />
inspiration et surtout en expiration.<br />
• Les bronchectasies sont fréquemment observées, de type<br />
cylindrique, avec des parois fine.<br />
• Autres signes : opacités centrolobulaires nodulaires ou<br />
linéaires branchées, d’éventuelles lésions emphysémateuses (de<br />
type centrolobulaire), un épaississement pariétal bronchique, ou<br />
une oblitération des lumières bronchiques.<br />
• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus sensible et le<br />
plus fréquent.
Inspi Expi<br />
Bronchiolite constrictive post greffe pulmonaire<br />
Bronchiolite constrictive post greffe pulmonaire<br />
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE : POINTS CLEFS :<br />
• 2 principales lésions : mosaïque et<br />
bronchéctasies :<br />
• Perfusion en mosaïque : juxtaposition des<br />
plages d’hyperclartés plurilobulaires (par<br />
piégeage et/ou vasoconstriction hypoxique)<br />
et des plages de relative hyperdensité (verre<br />
dépoli). Ces images sont visibles en<br />
inspiration et surtout en expiration.<br />
• Les bronchectasies sont fréquemment<br />
observées, de type cylindrique, avec des<br />
parois fine.<br />
• Autres signes : opacités centrolobulaires<br />
nodulaires ou linéaires branchées, d’éventuelles<br />
lésions emphysémateuses (de type<br />
centrolobulaire), un épaississement pariétal<br />
bronchique, ou une oblitération des lumières<br />
bronchiques.<br />
• NB : Le piégeage expiratoire est le signe le plus<br />
sensible et le plus fréquent.
‐ Atteinte hétérogène<br />
‐ Gradient apico‐basal<br />
+++<br />
‐ Atteinte sous<br />
pleurale postérieure<br />
‐ Rayons de miel +++<br />
‐ Bronchectasie par<br />
traction ++<br />
‐ Verre dépoli focal<br />
‐ Synd réticulaire<br />
périphérique sous<br />
pleural<br />
CAT devant une pneumopathie infiltrative diffuse<br />
UIP PINS COP DIP RI‐BLD<br />
‐ Atteinte homogène<br />
‐ Pas de gradient<br />
‐ Atteinte antérieure<br />
et postérieure +++<br />
‐ Verre dépoli diffus<br />
‐ Peu de rayon de miel<br />
et bronchectasie par<br />
traction +++<br />
‐ Bande d’epargne<br />
postérieure +++<br />
‐ Synd réticulo‐<br />
nodulaire modéré.<br />
‐ Foyers de<br />
condensation<br />
alvéolaire périph<br />
‐ Foyers migrants +++<br />
‐ Centrés sur<br />
bronchectasie par<br />
traction<br />
‐ Quelques<br />
réticulations et verre<br />
dépoli<br />
‐ Verre dépoli diffus<br />
sous pleural +++<br />
‐ Qq kyste et<br />
réticulations<br />
‐ Atteinte apicale +++<br />
‐ Micro‐nodules<br />
centro‐lobulaires<br />
‐ Epaississement paroi<br />
bronchique<br />
‐ Verred dépoli apical<br />
‐ Fibrose sous pleurale<br />
mineure prédominant<br />
aux lobes inférieures<br />
Rouge = DDB, Vert = Kystes, Gris = verre dépoli, Bleu = réticulation, Points rouges = micro‐nodules<br />
UIP : Pneumopathie interstitielle usuelle, PINS : Pneumopathie interstitielle non spécifique, COP : Pneumopathie cryptogénique organisée, DIP : Pneumopathie interstitielle desquamative, RI‐BLD :<br />
bronchiolite oblitérante avec atteinte interstielle . Source schéma : radiographics.
CAT devant une pneumopathie infiltrative diffuse<br />
UIP PINS COP DIP RI‐BLD