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Chefs d'entreprise : Qu'est-ce qui les motive ? - CCI Côte-d'Or

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Martine Gil<strong>les</strong> :<br />

« Une entreprise,<br />

même petite, doit être<br />

performante »<br />

DOSSIER<br />

<strong>Chefs</strong> d’entreprise :<br />

Qu’est-<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> <strong>les</strong> <strong>motive</strong> ?<br />

<br />

L’INTERVIEW<br />

R 28331F : 3,00 €


DOSSIER <strong>Chefs</strong> d’entreprise<br />

Qu’est-<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> <strong>les</strong> <strong>motive</strong> ?<br />

ÉDITO<br />

Ces chefs d’entreprise <strong>qui</strong><br />

carburent à la motivation<br />

Du jeune créateur au chef d’entreprise confirmé ; du<br />

chercheur que rien ne destinait à l’entreprenariat à <strong>ce</strong>lui <strong>qui</strong><br />

le porte de façon quasi-génétique ; de <strong>ce</strong>lui <strong>qui</strong> se trouve en<br />

difficultés au « créateur en série », autant de personnes et de<br />

parcours uniques pour un seul but : entreprendre. Et s’il est<br />

bien une chose qu’ils ont en commun, c’est la motivation.<br />

Une motivation qu’il leur faut garder en permanen<strong>ce</strong>, quelle<br />

que soit la complexité de l’environnement économique.<br />

Comment faire ? C’est tout l’objet de notre dossier.<br />

Avoir l’envie d’entreprendre passe par la découverte de<br />

métiers et de savoir-faire, la rencontre d’hommes et la visite<br />

d’entreprises. Bonne nouvelle, « Entrez dans l’entreprise ! »,<br />

c’est tout ça à la fois, et pendant deux jours, <strong>les</strong> 26 et 27 mars,<br />

près de 50 entreprises ouvriront leurs portes. Consultez la<br />

liste et inscrivez-vous sur www.entrezdanslentreprise.fr.<br />

Cette opération illustre bien notre volonté de valoriser des<br />

hommes, des entreprises, des territoires. À <strong>ce</strong>tte promesse,<br />

nous avons ajouté des objectifs, dont <strong>ce</strong>lui de rompre<br />

l’isolement du chef d’entreprise. Un bel exemple : 31 clubs<br />

d’entreprises et plus de 1 000 entreprises <strong>qui</strong> ont choisi<br />

de connecter leurs expérien<strong>ce</strong>s au sein du RECO (Réseau<br />

Entreprises <strong>Côte</strong>-d’Or). Vous avez la motivation de <strong>les</strong> rejoindre<br />

alors connectez-vous sur www.nosactionsontdusens.fr !<br />

Bonne lecture !<br />

Patrick Laforêt, Président de la <strong>CCI</strong> Dijon<br />

Benoît de Charette, Président de la <strong>CCI</strong> Beaune<br />

Sommaire //<br />

// L’INTERVIEW Martine Gil<strong>les</strong><br />

Une entreprise, même petite, doit être performante 4<br />

// TABLEAU DE BORD<br />

Indicateurs de performan<strong>ce</strong> 7<br />

// DOSSIER<br />

<strong>Chefs</strong> d’entreprise : qu’est-<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> <strong>les</strong> <strong>motive</strong> ? 9-13<br />

// MADE IN CÔTE-DOR 15<br />

// ENTREPRENDRE EN CÔTE-D’OR<br />

Création d’entreprises<br />

Auto-entrepreneurs : à savoir avant de vous lan<strong>ce</strong>r 17-18<br />

É<strong>qui</strong>pements<br />

Espa<strong>ce</strong> en Plus : le self stockage dans tous ses états 19<br />

// L’ACTUALITÉ DES <strong>CCI</strong> DE CÔTE-D’OR<br />

L’École des Managers de Dijon ouvre ses portes I-IV<br />

// PASSION D’ENTREPRENEUR<br />

Retour d’as<strong>ce</strong>nseur 21<br />

// DANS L’AIR DU TEMPS<br />

Coaching<br />

Coach d’entreprise : pour <strong>qui</strong>, pour quoi ? 23<br />

// L’ÉCO DES TERRITOIRES<br />

Aménagement du territoire<br />

Les <strong>CCI</strong> de <strong>Côte</strong>-d’Or prennent la main 25-27<br />

// VU AILLEURS<br />

Export<br />

Le V.I.E., une expérien<strong>ce</strong> concluante 29<br />

// ARRÊT SUR IMAGE<br />

Comme si vous y étiez 30<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

3<br />

N°23 Mars Avril 2010


Photo : J.-M. Schwartz<br />

1956<br />

naissan<strong>ce</strong> à Nolay<br />

1970<br />

obtention du<br />

<strong>ce</strong>rtificat d’études<br />

1975<br />

intègre l’entreprise<br />

Michel Meyer SA<br />

comme aidecomptable<br />

1991<br />

intègre THP dont elle<br />

devient le PDG<br />

en 1993<br />

2005<br />

crée THPS dont elle<br />

est la gérante<br />

4<br />

// L’interview Martine Gil<strong>les</strong><br />

“ Une entreprise, même petite,<br />

doit être performante”<br />

BIO express<br />

Quand elle <strong>qui</strong>tte Nolay, à 18 ans, elle n’est munie que de son seul<br />

<strong>ce</strong>rtificat d’études. Revenue 30 ans plus tard dans son village natal,<br />

Martine Gil<strong>les</strong> dirige THPS, une entreprise de propreté <strong>qui</strong> emploie<br />

une <strong>ce</strong>ntaine de personnes. Retour sur un sacré parcours.<br />

Née à Nolay, vous y dirigez<br />

aujourd’hui une entreprise. Pourtant, l’instituteur<br />

du village n’aurait pas forcément misé sur<br />

vous, n’est-<strong>ce</strong> pas ?<br />

Martine Gil<strong>les</strong> : Tout à fait ! J’étais une élève « en<br />

échec scolaire » comme on dit aujourd’hui. C’est un<br />

terme réducteur que je n’aime pas car <strong>ce</strong> n’est pas<br />

par<strong>ce</strong> qu’on n’est pas bon élève qu’on ne réussit pas sa<br />

vie professionnelle… et j’espère que mon témoignage<br />

redonnera du courage aux jeunes.<br />

Comment avez-vous mené<br />

votre barque dans une société où, malgré tout,<br />

<strong>les</strong> diplômes sont importants ?<br />

M. G. : Après le <strong>ce</strong>rtificat d’études, j’ai préparé, en trois<br />

ans, un diplôme d’aide-comptable… que je n’ai pas<br />

eu ! À 18 ans, je me suis mariée et je suis partie vivre<br />

à Montbéliard, où j’ai travaillé comme aide-comptable<br />

au sein de l’entreprise de montage industriel Michel<br />

Meyer. Six mois après mon arrivée, suite au départ du<br />

comptable, le Pdg m’a proposé de prendre la relève.<br />

Par la suite, je lui ai demandé pour quelle raison il<br />

m’avait fait <strong>ce</strong>tte proposition. Il m’a répondu : « J’ai vu<br />

que vous aviez un bon état d’esprit. » C’est peut-être<br />

ça le secret de la réussite… Chacune de mes évolutions<br />

professionnel<strong>les</strong> correspond à une opportunité que j’ai<br />

saisie. Autant je n’aimais pas l’école, autant j’aime l’action<br />

qu’apporte la vie d’une entreprise !<br />

En 1991, vous intégrez la<br />

société Techniques Hygiène et Propreté (THP), à<br />

Mulhouse, avec pour objectif de redresser une<br />

entreprise au bord du dépôt de bilan. Quelle a<br />

été votre méthode ?<br />

M. G. : Cette société perdait un million de francs.<br />

Redresser financièrement l’entreprise, c’est le challenge<br />

que m’a proposé un des actionnaires. J’ai hésité quelques<br />

semaines avant de me lan<strong>ce</strong>r, d’abord en qualité<br />

de responsable administrative et commerciale, ensuite<br />

MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />

en qualité de Pdg, actionnaire et administrateur. Je me<br />

suis retrouvée sur un terrain inconnu, l’action commerciale,<br />

dans un métier plus complexe qu’on ne le<br />

croit, <strong>qui</strong> demande qualité, productivité, gestion fine<br />

du personnel… Comment ai-je fait ? J’ai vérifié tous <strong>les</strong><br />

postes, pour limiter <strong>les</strong> gaspillages : l’achat d’un ordinateur,<br />

etc. Puis j’ai retroussé mes manches, pour aller<br />

chercher de nouveaux marchés, tout en me formant<br />

auprès de l’INHNI *. Il m’a fallu deux ans pour réé<strong>qui</strong>librer<br />

<strong>les</strong> comptes de l’entreprise. Ma réussite, ou plutôt<br />

notre réussite, est due aux nombreux collaborateurs<br />

<strong>qui</strong> ont rejoint l’entreprise durant toutes <strong>ce</strong>s années.<br />

Ils avaient sans aucun doute eux aussi « un bon état<br />

d’esprit… » Apprendre à manager, avec le recul, c’est<br />

du respect, de la justi<strong>ce</strong>, de l’autorité et beaucoup de<br />

patien<strong>ce</strong>.


Vous êtes restée 16 ans chez<br />

THP où, de 40 salariés, vous avez permis à l’entreprise<br />

d’atteindre <strong>les</strong> 400 salariés. Pourquoi avoir<br />

tout <strong>qui</strong>tté, pour revenir à Nolay ?<br />

M. G. : J’ai développé THP en ouvrant cinq autres établissements<br />

: Monbéliard, Saint-Louis, Colmar et Mosheim. Le 14<br />

janvier 2003, j’ai ouvert l’agen<strong>ce</strong> de Nolay par<strong>ce</strong> que j’avais<br />

envie de revenir aux sour<strong>ce</strong>s, même si <strong>ce</strong> n’est pas facile après<br />

30 ans d’être ac<strong>ce</strong>ptée dans un village <strong>qui</strong> m’a vue partir en<br />

ado<strong>les</strong><strong>ce</strong>nte timide et revenir en chef d’entreprise décidé. Je<br />

souhaitais aussi me re<strong>ce</strong>ntrer sur une entreprise de taille plus<br />

humaine. Fin 2005, j’ai créé une nouvelle entité indépendante,<br />

Technicité Hygiène et Propreté Servi<strong>ce</strong>s (THPS), une SARL dont<br />

je suis gérante, avec pour associés mes deux enfants. THPS a<br />

racheté le fonds de commer<strong>ce</strong> à THP SA.<br />

Depuis 2005, l’entreprise s’est<br />

considérablement développée ?<br />

M. G. : Nous sommes passés de 20 salariés à une <strong>ce</strong>ntaine<br />

aujourd’hui. Autant en Alsa<strong>ce</strong> <strong>les</strong> clients étaient majoritairement<br />

impliqués dans <strong>les</strong> secteurs industriel et tertiaire, autant<br />

l’activité se <strong>ce</strong>ntre ici sur le tourisme, avec beaucoup d’hôtels<br />

et de chambres d’hôtes, auxquels il faut ajouter <strong>les</strong> maisons<br />

de vin et tonnelleries. Ma règle : ne pas dépasser <strong>les</strong> 30 %<br />

de « gros » clients. Cela exige un travail de fourmi. Je mise<br />

beaucoup sur le relationnel. Mes clients sont mes meilleurs<br />

porte-parole, par exemple au sein du Club des entreprises de<br />

la <strong>Côte</strong> de Beaune, dont je suis adhérente, où j’ai retrouvé des<br />

clients et où j’ai fait la connaissan<strong>ce</strong> d’entreprises dans des<br />

activités très différentes. Je suis aussi présidente de l’UCIA **<br />

de Nolay où nous nous efforçons, avec mes collègues, de<br />

dynamiser l’économie du village. Et là aussi, il faut du courage…<br />

Nous avons créé une manifestation professionnelle,<br />

<strong>qui</strong> a vu le jour en 2007 à Nolay et <strong>qui</strong> a lieu tous <strong>les</strong> deux<br />

ans. Elle permet aux commerçants, artisans, industriels et aux<br />

associations, tous locaux, de se faire connaître.<br />

Avez-vous senti <strong>les</strong> effets de<br />

la crise chez vos clients ?<br />

M. G. : Si un client doit diminuer ses charges, le budget de<br />

la propreté est en première ligne, mais <strong>ce</strong>la n’a pas empêché<br />

THP Servi<strong>ce</strong>s d’augmenter son chiffre d’affaires de 23 % en<br />

2009. Par<strong>ce</strong> que nous pouvons proposer des solutions intermédiaires<br />

à nos clients : modifier le cahier des charges,etc. Il<br />

ne s’agit surtout pas de pleurer sur l’économie mondiale ! Il<br />

faut toujours faire preuve de courage en allant conquérir de<br />

nouveaux marchés. Je suis aujourd’hui secrétaire générale<br />

du syndicat patronal Grand-Est Propreté. Cela me permet<br />

d’avoir le point de vue de l’ensemble des professionnels et<br />

d’amener dans mon entreprise un servi<strong>ce</strong> plus performant,<br />

car contrairement aux idées reçues notre métier est un<br />

métier d’avenir et dynamique. Je travaille par exemple au<br />

sein d’un comité de pilotage <strong>qui</strong> élabore actuellement une<br />

charte sur le développement durable. Une entreprise, même<br />

petite, doit être à la pointe dans son domaine d’activité.<br />

NOS PERFORMANCES<br />

// Un chiffre d’affaires de<br />

850 000 euros (+ 23 % en 2009)<br />

// Pascal Evrard, premier au<br />

concours des laveurs de vitre<br />

de Bourgogne Franche-Comté,<br />

septième au concours européen<br />

LES PERSONNES CLÉS<br />

// « Les clients ! »<br />

// Stéphanie Laage, chargée des<br />

ressour<strong>ce</strong>s humaines<br />

// Pascal Evrard, contremaître<br />

// Justine Sennepart, secrétaire<br />

comptable<br />

// Sans oublier l’ensemble des<br />

collaborateurs<br />

EN SAVOIR +<br />

THPS<br />

67 rue de la République<br />

21340 Nolay<br />

03 80 21 75 03<br />

* INHNI : Organisme de formation<br />

et de conseil du secteur de la propreté<br />

et des servi<strong>ce</strong>s associés.<br />

** UCIA : Union Commerciale<br />

Industrielle et Artisanale de Nolay<br />

5<br />

N°23 Mars Avril 2010


www.braintrust.fr<br />

6<br />

Pour <strong>ce</strong>ux <strong>qui</strong> savent<br />

qu’on est plus effica<strong>ce</strong><br />

quand on est bien informé.<br />

GESTION DES FLUX<br />

DES INFORMATIONS<br />

CLAIRES ET RAPIDES<br />

POUR MIEUX GÉRER<br />

VOS FLUX FINANCIERS<br />

La maîtrise des flux bancaires et financiers est capitale pour<br />

une entreprise. C’est pourquoi <strong>les</strong> experts en région<br />

des Banques Populaires vous proposent aujourd’hui des outils<br />

<strong>qui</strong> optimisent la gestion des frais professionnels,<br />

<strong>les</strong> échanges sécurisés dématérialisés,<br />

la vente des produits à distan<strong>ce</strong>, l’organisation de la transmission<br />

des ordres bancaires, la <strong>ce</strong>ntralisation des re<strong>ce</strong>ttes,<br />

la gestion de la trésorerie<br />

ou la simplification des règlements fournisseurs.<br />

De quoi garder le contrôle.<br />

MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR


Tableau de bord Indicateurs de performan<strong>ce</strong><br />

Structure commerciale de l’agglomération dijonnaise<br />

(Sour<strong>ce</strong> : <strong>CCI</strong> Dijon - Extrait de l’étude « Les activités commercia<strong>les</strong> et de servi<strong>ce</strong>s de l’Agglomération<br />

Dijonnaise» en vente au <strong>ce</strong>ntre de documentation de la Chambre de Commer<strong>ce</strong> et d’Industrie de Dijon.)<br />

2 045 servi<strong>ce</strong>s re<strong>ce</strong>nsés<br />

35 %<br />

30 %<br />

25 %<br />

20 %<br />

15 %<br />

10 %<br />

5 %<br />

0 %<br />

1,9 %<br />

Pressing<br />

12,6 %<br />

3 713 <strong>ce</strong>llu<strong>les</strong><br />

dont 1 668 commer<strong>ce</strong>s<br />

et 2 045 servi<strong>ce</strong>s<br />

Coiffure<br />

8,2 %<br />

33,7 %<br />

14,5 %<br />

La Haute <strong>Côte</strong>-d’Or en chiffres<br />

Servi<strong>ce</strong>s Commer<strong>ce</strong>s<br />

55,1 % 44,9 %<br />

1,4 % 0,8 % 2,0 %<br />

Banques<br />

Ets financiers<br />

Hôtels - Cafés<br />

Restaurants<br />

Réparation et<br />

commer<strong>ce</strong>s auto<br />

Agen<strong>ce</strong>s<br />

de voyages<br />

Servi<strong>ce</strong>s artistiques<br />

Cinémas<br />

Réparations<br />

(cordonneries…)<br />

1 668 <strong>ce</strong>llu<strong>les</strong> commercia<strong>les</strong> pour une surfa<strong>ce</strong> de vente de 495 343 m 2<br />

28,2 %<br />

22,6 %<br />

0,1 %<br />

21,2 %<br />

18,9 %<br />

9,1 %<br />

Autres commer<strong>ce</strong>s spécialisés<br />

É<strong>qui</strong>pement personne<br />

É<strong>qui</strong>ment maison<br />

Santé<br />

Alimentation<br />

Grands magasins<br />

13,0 %<br />

2,2 %<br />

29,9 %* 27,4 %<br />

24,3 %<br />

En nombre de <strong>ce</strong>llu<strong>les</strong> En surfa<strong>ce</strong> de vente<br />

24,9 %<br />

Servi<strong>ce</strong>s divers<br />

* dont<br />

28,7 % de bricolage<br />

11,3 % de sport<br />

11,1 % de librairie<br />

3,2 %<br />

Nombre de salariés du secteur privé au 1er janvier 2009<br />

Nombre de salariés % des salariés de<br />

Auxois- Pays Haute <strong>Côte</strong>-d’Or la HCO dans la<br />

Morvan châtillonnais<br />

% <strong>Côte</strong>-d’Or<br />

Industrie B et TP * 5 582 1 567 7 149 49,8 16,0<br />

Commer<strong>ce</strong> 1 147 624 2 371 16,5 8,8<br />

Servi<strong>ce</strong>s privés ** 3 595 1 234 4 829 33,7 7,3<br />

Total 10 924 3 425 14 349 100,0 10,4<br />

* Industrie Agro et alimentaire, de biens de consommation, de biens d’é<strong>qui</strong>pements, de biens<br />

intermédiaires, industrie automobile, l’énergie et la construction<br />

** Activités financières, immobilières, servi<strong>ce</strong>s aux entreprises, aux particuliers, éducation, santé,<br />

actions socia<strong>les</strong>, administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire et transports<br />

(Sour<strong>ce</strong> : ASSEDIC, données provisoires au 01-01-2009)<br />

Flashs<br />

Dernières publications<br />

L’Agglomération<br />

dijonnaise en fiches<br />

Janvier 2010<br />

Les<br />

activités commercia<strong>les</strong> et de<br />

servi<strong>ce</strong>s des quatre grands pô<strong>les</strong><br />

commerciaux de l’Agglomération<br />

Dijonnaise (document en vente)<br />

Octobre 2009<br />

Les<br />

<strong>ce</strong>llu<strong>les</strong> commercia<strong>les</strong> et de servi<strong>ce</strong>s<br />

de l’Agglomération dijonnaise<br />

(document en vente) Octobre 2009<br />

Les<br />

<strong>ce</strong>llu<strong>les</strong> commercia<strong>les</strong> et de servi<strong>ce</strong>s<br />

du <strong>ce</strong>ntre-ville de Dijon (document<br />

en vente) Septembre 2009<br />

Les<br />

<strong>ce</strong>ntres commerciaux de Dijon<br />

et de l’Agglomération dijonnaise<br />

( document en vente) Dé<strong>ce</strong>mbre 2009<br />

Tableau<br />

de bord de l’économie <strong>Côte</strong>d’orienne<br />

(document téléchargeable :<br />

www.dijon.cci.fr) Février2010<br />

Surfa<strong>ce</strong> de vente de plus de 300 m2 par canton en Haute <strong>Côte</strong>-d’Or<br />

Sour<strong>ce</strong>s : <strong>CCI</strong> Beaune et <strong>CCI</strong> Dijon,<br />

septembre 2009<br />

7<br />

N°23 Mars Avril 2010


Restaurants et sal<strong>les</strong> de séminaires


DOSSIER<br />

<strong>Chefs</strong> d’entreprise :<br />

Qu’est-<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> <strong>les</strong> <strong>motive</strong> ?<br />

Certains sont animés par le goût des responsabilités. D’autres ont fait le choix de<br />

l’indépendan<strong>ce</strong>, du challenge… Mais s’il devait y avoir un point commun à tous<br />

<strong>les</strong> chefs d’entreprise, qu’ils débutent ou affichent une expérien<strong>ce</strong> confirmée,<br />

commerçants ou industriels, <strong>ce</strong> serait sûrement le désir de vivre une aventure<br />

humaine à part. Comme en témoignent <strong>les</strong> huit chefs d’entreprise que nous avons<br />

rencontrés.


10<br />

GÉRALDINE PELLETIER : LICENCIÉE, ELLE CRÉE SON EMPLOI<br />

« Je voulais mon indépendan<strong>ce</strong> »<br />

EN SAVOIR +<br />

Vitamines et vous<br />

6 route de Saint-Seine<br />

21440 Francheville<br />

06 43 52 16 94<br />

EN SAVOIR +<br />

Bourgogne Énergie Solaire<br />

1 bd de Champagne<br />

Tour Elithis<br />

21000 Dijon<br />

03 45 60 80 50<br />

Li<strong>ce</strong>nciée pour raison économique, Géraldine Pelletier<br />

en a profité pour créer son propre emploi. De facto,<br />

elle est devenue chef d’entreprise. « Je venais de passer<br />

sept ans à faire du secrétariat pour une entreprise<br />

JORDAN AZUELOS : NOUVEAU DANS LE MÉTIER<br />

Jordan Azuelos est un jeune homme <strong>qui</strong> ne perd pas<br />

de temps. La preuve ? À 25 ans, il compte déjà une<br />

dizaine de collaborateurs et depuis le 4 janvier 2010,<br />

son entreprise Bourgogne Énergie Solaire occupe<br />

pas moins de 150 m 2 de bureaux au sein de la Tour<br />

Elithis flambant neuve. De quoi donner le tournis à<br />

de nombreux entrepreneurs en herbe. Mais, à ses<br />

yeux, il n’y a là rien de très surprenant : « Dans ma<br />

famille, <strong>les</strong> chefs d’entreprise sont nombreux. J’ai<br />

grandi au milieu de <strong>ce</strong>tte éviden<strong>ce</strong>. J’ai toujours su<br />

que je me lan<strong>ce</strong>rais un jour. » Après avoir bénéficié<br />

des conseils de la <strong>CCI</strong> Dijon, Jordan Azuelos a investi<br />

avec conviction des milliers d’euros. Et peu importe<br />

la crise économique : « Pour moi, elle n’a pas été un<br />

frein car elle n’a pas touché le secteur dans lequel je<br />

voulais travailler. Au contraire, elle a servi de moteur.<br />

MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />

travaillant dans l’industrie automobile. C’était l’occasion<br />

de passer à autre chose. Comme je voulais mon<br />

indépendan<strong>ce</strong>, j’ai réfléchi et j’ai décidé de créer une<br />

épi<strong>ce</strong>rie fine. Un vrai défi pour moi. » Vitamines et vous<br />

est ainsi venue au monde, en octobre 2008, avec de<br />

modestes moyens. Géraldine Pelletier n’a, en effet,<br />

investi que 5 000 euros afin de réduire <strong>les</strong> risques. Le<br />

temps de mieux connaître son nouveau secteur d’activité.<br />

Rétrospectivement, elle ne regrette pas <strong>ce</strong> choix.<br />

« À cause du contexte, c’est assez difficile. Je vais finir<br />

<strong>ce</strong>tte année et, en fonction de mes résultats, je tirerai<br />

des conclusions. Mais je suis toujours très motivée<br />

par<strong>ce</strong> que j’aime mon indépendan<strong>ce</strong>, mes produits,<br />

le contact avec <strong>les</strong> gens. Je me rends compte que<br />

lorsqu’on est chef d’entreprise on a des soucis jour et<br />

nuit, mais je préfère <strong>ce</strong>tte vie à <strong>ce</strong>lle que j’avais avant.<br />

Je ne connais pas la routine », dit-elle avec le sourire.<br />

Vitamines et vous est aujourd’hui une épi<strong>ce</strong>rie fine<br />

originale en <strong>ce</strong> sens qu’elle n’existe pas sous la forme<br />

d’une boutique. Géraldine Pelletier a, là aussi, fait un<br />

vrai choix : elle travaille différemment. Elle vend des<br />

produits haut de gamme tantôt à domicile, tantôt sur<br />

<strong>les</strong> marchés gourmands, marchés de Noël ou marchés<br />

artisanaux, mais également en exposant ses produits<br />

dans des lieux aussi variés que <strong>les</strong> comités d’entreprise,<br />

<strong>les</strong> hôtels, <strong>les</strong> maisons de retraite ou encore <strong>les</strong> offi<strong>ce</strong>s<br />

de tourisme.<br />

« Je suis attiré par l’idée du challenge »<br />

Soit on se laisse abattre par la crise, soit on se bat<br />

pour y faire fa<strong>ce</strong> et passer la vague… ». Surmotivé,<br />

il ambitionne de hisser le plus rapidement possible<br />

Bourgogne Énergie Solaire au rang de numéro un<br />

sur le marché à la mode de l’énergie renouvelable,<br />

en Bourgogne. Conscient des nombreuses difficultés<br />

inhérentes au métier de chef d’entreprise, le<br />

goût de l’aventure est pour Jordan Azuelos plus fort<br />

que <strong>les</strong> doutes : « Entre <strong>les</strong> risques en tous genres,<br />

<strong>les</strong> nuits très courtes, <strong>les</strong> responsabilités diverses<br />

et variées et l’investissement de ses fonds propres,<br />

il y a effectivement beaucoup de difficultés. Mais<br />

quand ça marche, c’est une vraie fierté. Pour moi,<br />

c’est un choix de vie. Je sais qu’il implique des<br />

efforts, des sacrifi<strong>ce</strong>s, mais je suis attiré par l’idée du<br />

challenge. »


MICHEL PAINDAVOINE :<br />

DE L’UNIVERSITÉ AU MONDE DE L’ENTREPRISE<br />

« Dans mon domaine, il<br />

existait un vide industriel »<br />

EN SAVOIR +<br />

EyeNetics<br />

Université de Bourgogne<br />

21000 Dijon<br />

03 80 79 22 39<br />

www.eyenetics.fr<br />

ZOOM<br />

Enseignant-chercheur en électronique au sein de l’Université<br />

de Bourgogne depuis <strong>les</strong> années 1980, Michel Paindavoine<br />

ne semblait pas de prime abord appelé à rejoindre le monde<br />

de l’entreprise. Pourtant, en 2006, il a activement participé,<br />

aux côtés de Laurent Haas, à la création de EyeNetics, entreprise<br />

innovante dans le domaine des caméras intelligentes.<br />

Pourquoi a-t-il franchi le Rubicon ? Pour deux raisons, dit-il :<br />

« D’abord, je me suis aperçu qu’il existait un vide industriel<br />

entre mes recherches et <strong>les</strong> utilisateurs potentiels. Certains<br />

sportifs me demandaient : « Êtes-vous capable d’analyser,<br />

de décomposer tous mes mouvements ? » Ensuite, dans<br />

<strong>les</strong> années 2000, une loi sur l’innovation a permis aux<br />

enseignants-chercheurs de participer à la création et à la<br />

vie d’une entreprise. En sa qualité de conseiller scientifique<br />

chez EyeNetics, Michel Paindavoine réfléchit aujourd’hui à<br />

de nouveaux projets de caméras rapides, intelligentes. Et<br />

quatre ans après, il est convaincu qu’en se lançant dans le<br />

monde de l’entreprise il a fait le bon choix : « Au-delà de ma<br />

recherche fondamentale, <strong>les</strong> aspects sociétaux m’intéressent<br />

fortement. Être membre d’EyeNetics, tout en poursuivant<br />

ma carrière de professeur à l’université de Bourgogne, a<br />

donc beaucoup d’importan<strong>ce</strong> pour moi aujourd’hui puisque<br />

<strong>ce</strong>la me permet d’être l’interfa<strong>ce</strong> entre la recherche et<br />

la société. »<br />

La mini-entreprise pour apprendre à entreprendre<br />

Fa<strong>ce</strong> au constat que <strong>les</strong> jeunes ne connaissent pas le monde de l’entreprise au moment<br />

où ils l’intègrent, la commission « Création » de la <strong>CCI</strong> Dijon, présidée par François Battault,<br />

a aidé l’association nationale Entreprendre Pour Apprendre (EPA) à s’installer<br />

en Bourgogne. Khalifa Hajjaji, coordinatri<strong>ce</strong> régionale de <strong>ce</strong>tte association, explique :<br />

« Entreprendre pour Apprendre développe le con<strong>ce</strong>pt de mini-entreprise dans <strong>les</strong><br />

établissements scolaires dans l’idée de transmettre la culture de l’entreprise et de la<br />

création d’entreprise à un jeune public. Ce type de dispositif est intéressant par<strong>ce</strong> qu’il<br />

permet vraiment de susciter l’envie d’entreprendre. » Concrètement, de quoi s’agit-il ?<br />

De mini-entreprises créées par <strong>les</strong> élèves pendant leur scolarité. Après avoir recherché<br />

une idée de création d’activité, <strong>les</strong> mini-entrepreneurs construisent leur projet de création<br />

en rencontrant leurs futurs fournisseurs et leurs clients potentiels. Tout au long de<br />

l’année, ils font vivre l’entreprise au quotidien puis clôturent son exerci<strong>ce</strong> et décident<br />

de la répartition du bénéfi<strong>ce</strong>. Pour faire vivre leur projet, ils sont accompagnés par des<br />

professionnels de l’entreprise, mais aussi par un enseignant. Dans le cadre du réseau<br />

européen des Junior Entreprises (JAYE), <strong>les</strong> mini-entreprises intègrent également une<br />

dynamique de concours régional, national puis européen. Le succès de <strong>ce</strong> dispositif ne<br />

se dément pas. Pour la seule année scolaire 2009-2010, pas moins de 19 établissements<br />

de Bourgogne ont participé à l’opération « mini-entreprise ».<br />

En savoir plus : Entreprendre pour Apprendre Bourgogne<br />

Khalifa Hajjaji – 03 80 65 91 00 – www.entreprendre-pour-apprendre.fr<br />

11<br />

N°23 Mars Avril 2010<br />

Le Le nettoyage nettoyage 100% 100% écologique<br />

écologique<br />

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12<br />

FRANÇOIS VASSARD : UNE HISTOIRE DE FAMILLE<br />

« C’est une très belle aventure ! »<br />

EN SAVOIR +<br />

Régis Martelet<br />

22 rue de La Brot<br />

21075 Dijon Cedex<br />

03 80 77 59 77<br />

www.martelet.fr<br />

EN SAVOIR +<br />

Peignot Mécanique<br />

ZA Les Écugnières<br />

21390 Precy-sous-Thil<br />

03 80 64 45 70<br />

Dans la famille Vassard, tout le monde travaille<br />

pour l’entreprise de transport et de logistique Régis<br />

Martelet, du nom de son fondateur. Le père, Roland<br />

Vassard, entré dans la maison en 1975, en est devenu<br />

l’actionnaire unique en 1996. Il préside aujourd’hui<br />

avec son épouse le conseil de surveillan<strong>ce</strong> de <strong>ce</strong>tte<br />

entreprise. Depuis 2010, <strong>les</strong> trois enfants sont au<br />

directoire : François en est le président, Bénédicte<br />

MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />

est à la direction des ressour<strong>ce</strong>s humaines et Élodie<br />

à la direction administrative, financière et juridique.<br />

Les études des trois enfants <strong>les</strong> prédestinaient à<br />

occuper <strong>ce</strong>s différents<br />

“Nous sommes fiers<br />

d’être indépendants”<br />

postes : commer<strong>ce</strong> pour<br />

François, psychologie<br />

pour Bénédicte et droit<br />

pour Élodie. L’entreprise<br />

Régis Martelet c’est aujourd’hui 37 millions d’euros<br />

de chiffre d’affaires, 220 personnes, 150 moteurs et<br />

70 000 m 2 de surfa<strong>ce</strong>s couvertes avec une offre de<br />

servi<strong>ce</strong> diversifiée sur une zone géographique large.<br />

« Nous sommes fiers d’être indépendants. Il n’y a que<br />

le marché <strong>qui</strong> nous oriente. Si nous voulons développer<br />

une activité en particulier, aucun autre actionnaire<br />

ne va venir nous imposer ses directives. Nous avons <strong>les</strong><br />

coudées franches, c’est <strong>ce</strong> <strong>qui</strong> nous permet de mettre<br />

en application notre slogan : « L’imagination et le<br />

transport ! », affirme François Vassard, avant d’ajouter<br />

: « C’est une très belle aventure. Je pense que c’est<br />

grâ<strong>ce</strong> à <strong>ce</strong>t esprit familial et indépendant que nous<br />

avons pour leitmotiv d’apporter de « la chaleur ajoutée<br />

» et de faire en sorte que nos salariés et clients<br />

ne soient pas de simp<strong>les</strong> numéros. » 2010, année du<br />

150 e anniversaire de l’entreprise Régis Martelet, s’annon<strong>ce</strong><br />

sous <strong>les</strong> meilleurs auspi<strong>ce</strong>s.<br />

PATRICK RICHARDET : MALGRÉ LES DIFFICULTÉS, IL Y CROIT<br />

« Cette entreprise, c’est ma vie ! »<br />

La crise ? Peignot Mécanique l’a<br />

subie de plein fouet. En 2009,<br />

son chiffre d’affaires a connu<br />

une baisse de… 50 %. Cette<br />

entreprise spécialisée dans la<br />

mécanique de précision, la<br />

mécano-soudure et la maintenan<strong>ce</strong><br />

sur sites, a été victime de<br />

la santé économique de ses plus<br />

gros clients. « Quand <strong>les</strong> grosses<br />

entreprises s’enrhument, <strong>les</strong><br />

plus petites comme nous toussent<br />

aussi », affirme son dirigeant Patrick Richardet.<br />

Si <strong>ce</strong>lui-ci est fier d’avoir préservé <strong>les</strong> emplois de tous<br />

ses salariés, il ne cache pas que l’année écoulée a été<br />

très dure. Mais à la question <strong>qui</strong> consiste à savoir comment<br />

il a fait pour garder l’envie dans un tel contexte,<br />

sa réponse ne se fait pas attendre : « Cette entreprise,<br />

c’est ma vie. Depuis 1974, je tourne, je fraise, je<br />

soude… J’ai débuté chez Peignot Mécanique comme<br />

salarié, j’en suis devenu actionnaire en 1987 et, depuis<br />

2003, j’en ai pris la direction. On va relever <strong>les</strong> manches<br />

et ça va repartir. » Autrement dit, pour rien au<br />

monde Patrick Richardet n’abandonnerait la direction<br />

de son entreprise. Non seulement il aime chercher des<br />

solutions aux problèmes <strong>qui</strong> ne manquent pas de se<br />

poser jour après jour, mais il apprécie d’avoir à changer<br />

de casquette tout au long de la journée. « Certains<br />

pensent que <strong>les</strong> chefs d’entreprise n’ont que l’objectif<br />

de s’en mettre plein <strong>les</strong> poches. C’est vrai dans <strong>ce</strong>rtains<br />

grands groupes, mais <strong>ce</strong> n’est pas le cas chez <strong>les</strong><br />

dirigeants de PME. Pour nous, l’entreprise c’est notre<br />

bébé. On y a tout mis : notre vie personnelle, etc. On<br />

joue le jeu à fond », confie-t-il.


JEAN-PHILIPPE GIRARD : EXPERT EN CRÉATION D’ENTREPRISES<br />

Le goût d’entreprendre<br />

Jean-Philippe Girard est l’un des poids lourds de l’économie<br />

bourguignonne. Mais <strong>ce</strong>la ne l’empêche pas de<br />

regarder dans le rétroviseur avec humilité : « Quand<br />

j’ai créé Eurogerm, en 1989, il s’agissait d’une aventure<br />

humaine. Il était impossible d’imaginer <strong>ce</strong> qu’il en<br />

serait vingt ans plus tard. Et puis nous avons saisi notre<br />

chan<strong>ce</strong>. Eurogerm a grandi plus vite que prévu. » De la<br />

chan<strong>ce</strong>, peut-être, sûrement, mais pas seulement. Jean-<br />

Philippe Girard a, en effet, incontestablement la bosse<br />

des affaires. Après Eurogerm – groupe agro-alimentaire<br />

de tout premier plan avec un CA de 52 millions<br />

d’euros en 2009 – c’est avec brio qu’il a continué à<br />

entreprendre, à développer de nouvel<strong>les</strong> activités.<br />

En 1994, il devient ainsi copropriétaire du golf de<br />

Norges avec Jacques Laffite et Denis Liébé, puis actionnaire<br />

du circuit automobile de Prenois. Aujourd’hui,<br />

Jean-Philippe Girard est également président de la<br />

Fédération Nationale des Banques Populaires, la banque<br />

<strong>qui</strong> lui a fait confian<strong>ce</strong> quand il a créé Eurogerm.<br />

Sans compter que par le biais de ACG Participations<br />

et Rubis Capital Bourgogne, il est présent dans une<br />

dizaine de secteurs d’activité différents : « Je ne m’engage<br />

jamais seul dans une entreprise, mais toujours<br />

L’avenir de la planète étant en jeu, aujourd’hui, tout<br />

le monde est conscient que le recyclage est une priorité.<br />

Pour Jean Desmon, <strong>ce</strong>la fait trente ans qu’elle est<br />

au <strong>ce</strong>ntre de sa vie. En 1980, il débute comme chauffeur<br />

au sein du groupe Soulier, leader européen du<br />

recyclage. Une dizaine d’années plus tard, il devient<br />

directeur d’agen<strong>ce</strong> pour la Générale des Eaux avant de<br />

créer Reval Servi<strong>ce</strong>s, en 1998, avec son associé Hervé<br />

Gouverneur : « On traitait tout : le papier, le carton,<br />

le plastique. Au début, on a commencé avec un petit<br />

tonnage quotidien, mais nous avons fini par recycler<br />

environ 45 000 tonnes par an », se souvient-il. Jean<br />

Desmon parle au passé par<strong>ce</strong> qu’en 2008 il a revendu<br />

Reval Servi<strong>ce</strong>s au groupe SITA Suez. De <strong>ce</strong>tte dé<strong>ce</strong>nnie<br />

passée à la tête de son entreprise, Jean Desmon en<br />

avec deux ou trois associés complémentaires. Je suis<br />

pour la complémentarité dans l’action. Ce n’est pas<br />

l’argent <strong>qui</strong> me <strong>motive</strong>, mais le porteur de projet et le<br />

projet. Prendre des participations minoritaires, accompagner<br />

<strong>ce</strong>s participations sont pour moi énergisant.<br />

Cela me permet d’être toujours en mouvement et me<br />

dispense de tomber dans la routine que je redoute plus<br />

que tout. J’ai toujours eu le goût d’entreprendre. »<br />

JEAN DESMON : UN ANCIEN TOUJOURS AUSSI PASSIONNÉ<br />

« Ce furent dix<br />

années extrêmement<br />

riches »<br />

parle avec émotion. Il<br />

se souvient, en effet,<br />

que sans un appel du<br />

pied de son ami Hervé<br />

Gouverneur, jamais<br />

il n’aurait connu <strong>les</strong><br />

joies du métier de chef<br />

d’entreprise : « Sans lui,<br />

je ne me serais pas lancé. Il a constitué un heureux<br />

déclic. Si je n’étais pas devenu chef d’entreprise, je<br />

serais indéniablement passé à côté de quelque chose.<br />

J’ai beaucoup aimé le fait de devoir prendre des décisions<br />

en peu de temps, la gestion du personnel, la<br />

né<strong>ce</strong>ssité de chercher de nouveaux débouchés… Ce<br />

furent vraiment dix années extrêmement riches. »<br />

EN SAVOIR +<br />

Eurogerm<br />

2 rue Champ Doré<br />

21850 Saint-Apollinaire<br />

03 80 73 07 77<br />

www.eurogerm.com<br />

EN SAVOIR +<br />

Reval Servi<strong>ce</strong>s<br />

Route de Gray<br />

21850 Saint-Apollinaire<br />

03 80 60 09 50<br />

13<br />

N°23 Mars Avril 2010


Made in <strong>Côte</strong>-d’Or Flashs<br />

Marmelure & Confitade<br />

Dégus tations<br />

au naturel<br />

D’un côté, des voisins, puis des clients<br />

<strong>qui</strong> ont voulu continuer à <strong>les</strong> déguster…<br />

De l’autre, deux amies, passionnées de<br />

confitures, marmelades, gelées et autres<br />

condiments aigres-doux vinaigrés <strong>qui</strong> souhaitaient<br />

concilier vie professionnelle et vie<br />

de famille en milieu rural. Tels sont <strong>les</strong> ingrédients<br />

de la réussite depuis bientôt trois<br />

ans pour Cécile Ayad et Dominique Lafor<strong>ce</strong><br />

aujourd’hui co-associées au sein de Marmelure<br />

& Confitade à Villaines-<strong>les</strong>-Prévôtes<br />

(06 37 00 43 55 – www.marmeluretconfitade.fr).<br />

Leur secret : la transformation de fruits<br />

et légumes par leurs soins, pour réaliser,<br />

dans un espa<strong>ce</strong> dédié à domicile, des<br />

compositions origina<strong>les</strong>, à partir des productions<br />

saisonnières de leurs vergers et<br />

potagers respectifs. Résultat : 90 produits<br />

différents, des commandes en développement,<br />

des perspectives de développement<br />

à l’international.<br />

Raids é<strong>qui</strong>pements<br />

Frissons et plaisir<br />

pour airsofteurs<br />

Un magasin où sont proposés à la vente plus<br />

de 300 répliques d’airsoft de très faible puissan<strong>ce</strong><br />

(moins de 2 jou<strong>les</strong>) et <strong>les</strong> ac<strong>ce</strong>ssoires<br />

appropriés, un stand de tir et une aire de<br />

jeu (environ 700 m 2 ) en intérieur et un terrain<br />

de jeu dès le printemps prochain sur <strong>les</strong><br />

communes d’Ahuy et d’Hauteville-lès-Dijon,<br />

prochainement un atelier de réparation…<br />

Le con<strong>ce</strong>pt global est unique en Fran<strong>ce</strong>, à<br />

l’initiative de Gérald Graziani (06 47 94 95 90<br />

– www.raids-e<strong>qui</strong>pements.com), le jeune gérant<br />

de Raids É<strong>qui</strong>pements à Marsannay-la-<br />

<strong>Côte</strong>. Son entreprise, créée en octobre<br />

2009, a vocation à faciliter en toute sécurité<br />

l’airsoft. Ses adeptes, <strong>les</strong> airsofteurs, pratiquent<br />

le tir avec des bil<strong>les</strong> en plastique sans<br />

aucun danger avec des répliques d’airsoft.<br />

Cette activité ludique est encadrée par des<br />

professionnels, dans le cadre de scénarios<br />

très variés, associant plaisir, détente et frissons<br />

à la portée de tous. La convivialité est<br />

au rendez-vous.<br />

Jacquenet-Malin<br />

Manches d’outils<br />

dans tous leurs états<br />

L’activité principale de l’entreprise est<br />

restée depuis sa création, en 1912, la<br />

fabrication de manches d’outils en bois.<br />

Secret de la longévité et du développement<br />

de Jaquenet-Malin à Touillon<br />

près de Montbard (03 80 89 00 30 –<br />

contact@jacquenet-malin.com) dirigée<br />

par Bruno Jacquenet, arrière-petit-fils du<br />

fondateur : <strong>les</strong> investissements constants<br />

dans <strong>les</strong> é<strong>qui</strong>pements, l’aménagement et<br />

la modernisation des postes de travail,<br />

la formation de son personnel, une présentation<br />

moderne en magasin des 400<br />

référen<strong>ce</strong>s produits de la société. Et deux<br />

constantes : le tri et le recyclage de ses<br />

déchets. Résultat : une clientèle nationale<br />

dans des secteurs très diversifiés : travaux<br />

publics, horticulture, jardinage.<br />

Handirect<br />

Routage citoyen<br />

Depuis le 1 er janvier 2010, la Société Handirect<br />

Servi<strong>ce</strong>s est reconnue « Entreprise<br />

Adaptée ». Une labellisation en cohéren<strong>ce</strong><br />

avec la charte citoyenne <strong>qui</strong> s’impose à<br />

tout franchisé du réseau national Handirect<br />

et à laquelle adhère bien évidemment<br />

la boutique dijonnaise, (03 80 730 000 –<br />

dijon@handirect.com) créée et dirigée par<br />

Philippe Rondeau depuis novembre 2007.<br />

Traduction concrète : recruter au moins<br />

80 % de salariés handicapés. Challenge<br />

réussi puisque des clients de référen<strong>ce</strong><br />

lui font confian<strong>ce</strong> pour réaliser différents<br />

travaux administratifs : <strong>CCI</strong> Dijon, Caisse<br />

d’Épargne Bourgogne Franche-Comté,<br />

Radian<strong>ce</strong> Bourgogne, mais aussi des<br />

con<strong>ce</strong>ssionnaires automobi<strong>les</strong> comme<br />

Espa<strong>ce</strong> Premium Honda ou bien des<br />

commerçants comme Les As du Placard<br />

à Dijon ou la Bijouterie Lacagne à Beaune<br />

pour ne citer qu’eux. Saisie, impression,<br />

gestion de fichiers, mailing, mise sous<br />

pli, conditionnement, routage sont ainsi<br />

réalisés sous 48 h à 72 h chrono, délai<br />

de rigueur, pour de petits volumes – 200<br />

documents – ou des volumes importants<br />

jusqu’à 30 000 documents.<br />

Villaines<strong>les</strong>-Prévôtes<br />

Ahuy<br />

Hautevillelès-DijonMarsannayla-<strong>Côte</strong><br />

15<br />

N°23 Mars Avril 2010


16<br />

// Entreprendre en <strong>Côte</strong>-d’Or Flashs<br />

WB Vision<br />

Contrôle optimal<br />

Présente depuis plusieurs années dans le<br />

monde de l’industrie, la vision industrielle<br />

est une forme de contrôle non destructeur<br />

des pro<strong>ce</strong>ssus de fabrication. Elle s’effectue<br />

à l’aide d’une caméra pour la prise<br />

d’images et le traitement des défauts<br />

des produits sur <strong>les</strong> lignes de production.<br />

Les systèmes de vision industrielle<br />

présentent de nombreux avantages : un<br />

contrôle précis, une mesure répétitive et<br />

objective, un temps de calcul rapide…<br />

En la matière, l’une des dernières réalisations<br />

de WB Vision consiste à valider<br />

plusieurs contrô<strong>les</strong> sur une bouteille de<br />

vin : le niveau du li<strong>qui</strong>de à l’intérieur de<br />

la bouteille, la présen<strong>ce</strong> de l’étiquette, de<br />

la capsule.<br />

EN SAVOIR +<br />

WB Vision – 4 c, rue Jacques de Molay<br />

21200 Beaune – 09 52 59 35 45<br />

wbvision.free.fr<br />

Com’une image<br />

Une communication<br />

100 % sur mesure<br />

Motiver son é<strong>qui</strong>pe, séduire ses prospects,<br />

réussir son événement, fidéliser sa<br />

clientèle, faire la différen<strong>ce</strong>, remercier…<br />

Autant de raisons pour une entreprise<br />

MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />

d’avoir recours aux servi<strong>ce</strong>s de Com’une<br />

image. Cette société créée en 2005,<br />

aujourd’hui 100 % féminine, s’est en<br />

effet spécialisée dans l’objet d’image afin<br />

d’offrir à ses clients une communication<br />

sur mesure. En 2010, Com’une image<br />

a décidé d’axer ses propositions sur le<br />

développement durable avec de nouvel<strong>les</strong><br />

matières comme le lin, le chanvre,<br />

le bambou <strong>qui</strong> rempla<strong>ce</strong>nt avantageusement<br />

le PVC, et des produits 100 %<br />

personnalisab<strong>les</strong> issus d’une production<br />

française.<br />

EN SAVOIR +<br />

Com’une image – 27 bld Albert Einstein –<br />

21070 Dijon Cedex – 03 80 73 09 90<br />

ADEE electronic<br />

Fusadee : parafoudre<br />

pour photovoltaïque<br />

Quand François Girard crée, en 1978,<br />

la société ADEE (Applications Domestiques<br />

de l’Électricité et de l’Électronique),<br />

c’est avec la volonté de développer une<br />

innovation : le dé<strong>les</strong>teur proportionnel<br />

destiné à gérer et réguler <strong>les</strong> installations<br />

de chauffage électrique. Depuis, fort<br />

logiquement, le cœur de métier de ADEE<br />

electronic a évolué. Mais <strong>ce</strong>tte entreprise<br />

continue d’innover, notamment avec son<br />

produit baptisé Fusadee, un parafoudre.<br />

Aujourd’hui, ADEE electronic, <strong>qui</strong> compte<br />

21 salariés, entend développer <strong>ce</strong> système<br />

de protection pour <strong>les</strong> installations<br />

photovoltaïques.<br />

EN SAVOIR +<br />

ADEE electronic – 300 rue des Arts et Métiers<br />

21410 Pont-de-Pany – 03 80 49 76 75<br />

www.fusadee.com<br />

SPIE<br />

L’art d’aménager<br />

le cadre de vie<br />

Leader européen des servi<strong>ce</strong>s en génie<br />

électrique, mécanique et climatique, de<br />

l’énergie et des systèmes de communication,<br />

SPIE accompagne <strong>les</strong> collectivités et<br />

<strong>les</strong> entreprises dans la con<strong>ce</strong>ption, la réalisation,<br />

l’exploitation et la maintenan<strong>ce</strong><br />

de leurs installations. Responsable commercial<br />

pour la Bourgogne, Hubert Morel<br />

souligne que SPIE a notamment « apporté<br />

des solutions techniques performantes<br />

à des clients aussi variés que le CEA Valduc,<br />

<strong>les</strong> trois <strong>ce</strong>ntres de tri de La Poste à<br />

Dijon ou encore une soixantaine de gares<br />

SNCF ». Aujourd’hui et pour la phase 2<br />

jusqu’en 2013, SPIE a un nouveau défi de<br />

taille : l’é<strong>qui</strong>pement électrique et la plomberie<br />

sanitaire de l’hôpital du Bocage, à<br />

Dijon. Un défi <strong>qui</strong> devrait être relevé car<br />

SPIE a déjà l’expérien<strong>ce</strong> des hôpitaux de<br />

Chalon-sur-Saône, Dôle, Lons-le-Saunier<br />

ou encore Auxerre.<br />

EN SAVOIR +<br />

SPIE – 3 rue Bastogne – BP 88<br />

21850 Saint-Apollinaire – 03 80 60 61 00<br />

www.spie.com<br />

Pont-de-<br />

Pany<br />

Saint-<br />

Apollinaire


Entreprendre en <strong>Côte</strong>-d’Or<br />

Auto-entrepreneurs :<br />

à savoir avant<br />

de vous lan<strong>ce</strong>r<br />

Accompagné et conseillé par sa <strong>CCI</strong>, tout porteur de<br />

projet devra faire un choix parmi <strong>les</strong> nombreux statuts<br />

<strong>qui</strong> s’offrent à lui : SA, SARL, EURL… Le dernier né, l’autoentrepreneur,<br />

possède, comme tous <strong>les</strong> autres, des<br />

avantages et des inconvénients. Votre situation correspond<br />

à <strong>ce</strong> statut ? Vous êtes tenté par <strong>ce</strong> challenge, mais vous<br />

vous posez des questions ? Le vrai-faux en huit réponses.<br />

TÉMOIGNAGE<br />

Le point de vue d’un ban<strong>qui</strong>er<br />

Un an après l’entrée en vigueur du régime de l’autoentrepreneur,<br />

l’ensemble des acteurs économiques<br />

est en mesure de livrer une première analyse. Aux<br />

yeux de Gérard GRUER responsable local du marché<br />

des professionnels à la Caisse d’Épargne de Bourgogne-Franche-Comté,<br />

il s’agit d’un statut plein<br />

d’avenir : « Je pense qu’il existe quelques bel<strong>les</strong><br />

perspectives d’avenir parmi <strong>les</strong> nombreux autoentrepreneurs<br />

<strong>qui</strong> se lan<strong>ce</strong>nt. Mais à mon sens <strong>ce</strong><br />

statut est une passerelle vers un régime différent.<br />

Preuve en est que parmi <strong>les</strong> 500 comptes bancaires<br />

que nous avons ouverts en 2009 pour des autoentrepreneurs,<br />

seulement un sur cinq réalise un<br />

chiffre d’affaires proche du plafond autorisé par la<br />

loi. » Quoi qu’il en soit, un an après, forte de <strong>ce</strong><br />

constat, la Caisse d’Épargne ne regrette pas d’avoir<br />

été l’une des premières enseignes bancaires à se<br />

positionner sur <strong>ce</strong> nouveau segment : « Nous souhaitions<br />

être un acteur de référen<strong>ce</strong> sur <strong>ce</strong> marché<br />

propre à la création d’entreprises. Parmi <strong>les</strong> avantages<br />

de notre offre, nous proposons notamment<br />

un forfait de compte rémunéré à 0,5 %, plafonné<br />

à 2 500 euros. Pour nous, il s’agit d’une offre de<br />

servi<strong>ce</strong> à succès. »<br />

CRÉATION D’ENTREPRISES<br />

L’auto-entrepreneur est un vrai chef d’entreprise<br />

VRAI : L’auto-entrepreneur est un authentique chef d’entreprise,<br />

avec <strong>les</strong> responsabilités civi<strong>les</strong> et péna<strong>les</strong> que <strong>ce</strong>tte fonction implique.<br />

Il s’agit d’un entrepreneur individuel, régulièrement déclaré,<br />

muni d’un numéro d’identification à l’INSEE <strong>qui</strong> bénéficie de<br />

formalités simplifiées (déclaration auprès du CFE de la Chambre<br />

de Commer<strong>ce</strong> et d’Industrie ou de la Chambre de Métiers et de<br />

l’Artisanat ou par inscription<br />

via Internet). Il peut prétendre<br />

à l’Aide au Chômeur Créateur<br />

Repreneur d’Entreprise (ACCRE).<br />

L’auto-entrepreneur peut<br />

exer<strong>ce</strong>r toutes <strong>les</strong> activités<br />

sous <strong>ce</strong> régime<br />

FAUX : Certaines activités ne<br />

peuvent être déclarées sous le<br />

régime de l’auto-entrepreneur,<br />

notamment <strong>ce</strong>l<strong>les</strong> <strong>qui</strong> relèvent<br />

du régime social agricole, <strong>les</strong><br />

activités immobilières, le transport,<br />

<strong>les</strong> agents commerciaux,<br />

<strong>les</strong> activités pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> l’inscription<br />

au RCS est exigée par<br />

la loi ainsi que <strong>ce</strong>l<strong>les</strong> <strong>qui</strong> sont<br />

exclues du régime fiscal de la<br />

micro-entreprise.<br />

Il y a un décalage entre l’activité<br />

et le paiement des<br />

cotisations socia<strong>les</strong><br />

FAUX : Le paiement des cotisations<br />

socia<strong>les</strong> se fait au choix<br />

17<br />

N°23 Mars Avril 2010<br />

DCG&A


18<br />

// Entreprendre en <strong>Côte</strong>-d’Or CRÉATION D’ENTREPRISES<br />

de l’auto-entrepreneur, mensuellement ou trimestriellement.<br />

La somme payée correspond à un pour<strong>ce</strong>ntage<br />

du chiffre d’affaires réalisé (12 % pour la vente de<br />

marchandises, 21,3 % pour <strong>les</strong> prestations de servi<strong>ce</strong>s,<br />

18,3 % pour <strong>les</strong> activités libéra<strong>les</strong>). S’il n’y a pas d’encaissement,<br />

il n’y a pas de paiement.<br />

On peut être auto-entrepreneur quel que soit le<br />

chiffre d’affaires réalisé<br />

FAUX : L’entreprise individuelle doit relever du régime<br />

fiscal de la micro-entreprise, c’est-à-dire réaliser un chiffre<br />

d’affaires ne dépassant pas :<br />

– 80 300 euros pour une activité de vente de marchandises,<br />

d’objets, de fournitures, de denrées à emporter<br />

ou à consommer sur pla<strong>ce</strong> ou pour une activité de<br />

fourniture de logement ;<br />

– 32 100 euros pour <strong>les</strong> prestations de servi<strong>ce</strong>s relevant<br />

de la catégorie des bénéfi<strong>ce</strong>s industriels et commerciaux<br />

(BIC) ou des bénéfi<strong>ce</strong>s non commerciaux (BNC).<br />

L’auto-entrepreneur ne récupère pas la TVA<br />

VRAI : L’auto-entrepreneur est obligatoirement soumis<br />

au régime fiscal de la micro-entreprise. Il ne récupère<br />

pas la TVA sur ses achats et ne la facture pas sur ses<br />

ventes. Ses factures doivent comporter la mention<br />

« TVA non applicable, article 293 B du CGI ».<br />

L’auto-entrepreneur a peu d’obligations adminis<br />

tra tives<br />

VRAI : Seule la tenue d’un livre-journal détaillant <strong>les</strong> re<strong>ce</strong>ttes<br />

est obligatoire. Il est <strong>ce</strong>pendant préconisé de conserver<br />

l’ensemble des factures et piè<strong>ce</strong>s justificatives relatives<br />

aux achats, ventes et prestations de servi<strong>ce</strong>s réalisées. Par<br />

ailleurs, la souscription d’une assuran<strong>ce</strong> professionnelle<br />

pour toutes <strong>les</strong> activités exercées est obligatoire.<br />

MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />

L’auto-entrepreneur paye son impôt sur le revenu<br />

de son activité en temps réel<br />

VRAI : L’auto-entrepreneur peut opter pour le versement<br />

libératoire de l’impôt sur le revenu, qu’il paiera<br />

trimestriellement ou mensuellement. À condition que<br />

le revenu du foyer fiscal de référen<strong>ce</strong> de l’avant-dernière<br />

année ne dépasse pas :<br />

– 25 926 pour une personne seule ;<br />

– 51 852 pour un couple ;<br />

– 77 778 pour un couple avec deux enfants.<br />

Comme pour <strong>les</strong> cotisations socia<strong>les</strong>, le montant de<br />

l’impôt sur le revenu correspond à un pour<strong>ce</strong>ntage du<br />

chiffre d’affaires réalisé (1 % pour la vente de marchandises,<br />

1,7 % pour <strong>les</strong> prestations de servi<strong>ce</strong>, 2,2 % pour<br />

<strong>les</strong> activités libéra<strong>les</strong>).<br />

L’auto-entrepreneur peut exer<strong>ce</strong>r une activité<br />

réglementée sans diplôme et sans autorisation<br />

d’exerci<strong>ce</strong><br />

FAUX : Le régime d’auto-entrepreneur ne dispense pas<br />

d’être titulaire des diplômes ou autorisations né<strong>ce</strong>ssaires<br />

à l’exerci<strong>ce</strong> de l’activité déclarée (ex : bâtiment,<br />

automobile, de brocante, commer<strong>ce</strong> ambulant, esthétique…).<br />

ZOOM<br />

Les auto-entrepreneurs en <strong>Côte</strong>-d’Or<br />

360<br />

des 800 rendez-vous individuels réalisés<br />

par <strong>les</strong> conseillers à la création d’entreprise de<br />

la <strong>CCI</strong> Dijon ont abordé la question du régime<br />

de l’auto-entrepreneur.<br />

En<br />

2009, le CFE de la <strong>CCI</strong> Dijon a enregistré<br />

789 créations d’entreprises « classiques » et 400<br />

auto-entrepreneurs se sont déclarés par l’intermédiaire<br />

de la <strong>CCI</strong> Dijon.<br />

En<br />

2009, il y aurait eu 960 inscriptions d’autoentrepreneurs<br />

en <strong>Côte</strong>-d’Or.<br />

En<br />

<strong>Côte</strong>-d’Or :<br />

– 75 % des auto-entrepreneurs font de l’achat<br />

pour revendre (63 % sont commerçants<br />

ambulants et 37 % sont commerçants sédentaires).<br />

– 25 % des auto-entrepreneurs sont des prestataires<br />

de servi<strong>ce</strong>s.<br />

Les<br />

secteurs <strong>qui</strong> ont le vent en poupe :<br />

– commer<strong>ce</strong> (31 %)<br />

– servi<strong>ce</strong> aux entreprises (14,8 %)<br />

– conseil et formation (12 %)<br />

– servi<strong>ce</strong>s à la personne (10 %).<br />

(Sour<strong>ce</strong> : observatoire <strong>CCI</strong> – Entreprendre en Fran<strong>ce</strong> –<br />

30 000 créateurs interrogés)<br />

EN SAVOIR +<br />

Espa<strong>ce</strong> Entreprendre<br />

03 80 65 91 47/46<br />

C.F.E.<br />

03 80 65 91 43<br />

www.creation.dijon.cci.fr


Entreprendre en <strong>Côte</strong>-d’Or ÉQUIPEMENTS<br />

Espa<strong>ce</strong> en Plus :<br />

le self stockage dans tous ses états<br />

EN SAVOIR +<br />

Espa<strong>ce</strong> en Plus<br />

Zone Dijon CapNord<br />

Rue-en-Rosey<br />

21850 St-Apollinaire<br />

03 80 28 52 85<br />

www.espa<strong>ce</strong>-en-plus.fr<br />

Saint-<br />

Apollinaire<br />

Proposer en location des espa<strong>ce</strong>s de stockage en libre accès et<br />

sécurisés… C’est le challenge que Claude Estivalet, créateur et gérant<br />

d’Espa<strong>ce</strong> en Plus, partage avec sa fille Camille Estivalet, directri<strong>ce</strong><br />

de l’entreprise. L’art et la manière de se partager effica<strong>ce</strong>ment <strong>les</strong><br />

rô<strong>les</strong> sur un secteur très porteur en gérant la plus grande surfa<strong>ce</strong><br />

disponible sur l’agglomération dijonnaise.<br />

Après avoir porté haut et fort <strong>les</strong> couleurs d’Estivalet<br />

Technygiène, spécialisée dans le nettoyage industriel et<br />

l’assainissement et qu’il avait lui-même créée il y a plus<br />

de 20 ans, Claude Estivalet a cédé son activité en 2008.<br />

Mais sa passion d’entreprendre est restée intacte.<br />

Traduction concrète : la création le 15 avril 2009 d’une<br />

sarl, « Espa<strong>ce</strong> en Plus », implantée sur la zone Dijon<br />

Cap Nord à Saint-Apollinaire, dont il est le gérant. Le<br />

nouveau métier de Claude Estivalet : le self stockage,<br />

c’est-à-dire la mise à disposition par location d’un lieu<br />

de stockage sécurisé et normalisé. Sur 2 000 m 2 de surfa<strong>ce</strong>,<br />

Espa<strong>ce</strong> en Plus abrite 160 boxes, 68 boîtes aux<br />

lettres pour domiciliation entreprise, 72 casiers à vins,<br />

26 garages, et comprend 90 pla<strong>ce</strong>s de parking en extérieur,<br />

ac<strong>ce</strong>ssib<strong>les</strong> 24 heures sur 24, avec contrôle d’accès<br />

par digicode et surveillés par caméras. Des entreprises<br />

sous-traitantes et artisana<strong>les</strong> sont déjà clientes d’Espa<strong>ce</strong><br />

en Plus pour y entreposer du matériel. « J’avais constaté<br />

une réelle pénurie de terrains et d’espa<strong>ce</strong>s de stockage,<br />

pour <strong>les</strong> TPE et <strong>les</strong> PME implantées sur l’agglomération<br />

dijonnaise dont le développement se trouvait pour<br />

<strong>ce</strong>tte raison directement retardé voire remis ou annulé.<br />

Jusqu’ici, <strong>ce</strong>l<strong>les</strong> <strong>qui</strong> souhaitaient s’agrandir devaient<br />

envisager de s’éloigner fort loin de Dijon : un frein financier<br />

et un temps passé trop important pour qu’el<strong>les</strong><br />

sautent le pas. Mon acti-<br />

Des entreprises<br />

sous-traitantes<br />

sont déjà clientes<br />

vité va donc pouvoir <strong>les</strong><br />

aider très directement,<br />

avec des inciden<strong>ce</strong>s sans<br />

doute favorab<strong>les</strong> sur la<br />

création d’emplois »,<br />

précise-t-il. Avec une<br />

extension prévue à 4 000 m 2 fin 2010, Claude Estivalet<br />

table sur une croissan<strong>ce</strong> de son activité orientée vers<br />

des secteurs diversifiés. « Mais je ne souhaitais pas me<br />

lan<strong>ce</strong>r dans <strong>ce</strong>tte nouvelle aventure tout seul. Camille,<br />

ma fille, avait rallié la <strong>Côte</strong>-d’Or en 2008 pour des raisons<br />

professionnel<strong>les</strong>. Dès le départ, je l’ai associée à la<br />

création d’Espa<strong>ce</strong> en Plus », tient-il à préciser. L’évidente<br />

conniven<strong>ce</strong> entre le père et la fille est enracinée dans la<br />

confian<strong>ce</strong> de leurs compéten<strong>ce</strong>s respectives : le premier<br />

s’appuyant sur un savoir-faire reconnu en tant qu’ancien<br />

prestataire de servi<strong>ce</strong>s et sa connaissan<strong>ce</strong> du tissu<br />

économique et industriel bourguignon, la seconde sur<br />

une double formation universitaire et en management<br />

– avec en particulier l’obtention d’un mastère spécialisé<br />

du Groupe ESC Dijon Bourgogne – et des expérien<strong>ce</strong>s<br />

professionnel<strong>les</strong> de référen<strong>ce</strong> dans l’encadrement, la<br />

gestion commerciale, l’informatique et la communication.<br />

Et une envie affirmée que Camille Estivalet partage<br />

avec Claude Estivalet – bon sang ne saurait mentir – de<br />

s’impliquer à la direction d’une entreprise.<br />

19<br />

N°23 Mars Avril 2010


CHATEAU DE POMMARD<br />

L'écrin idéal de vos événements professionnels<br />

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Pour tout renseignement<br />

Tél. +33 (0)3 80 22 12 59<br />

contact@chateaudepommard.com<br />

Château de Pommard, à 5 mn de la sortie<br />

Beaune <strong>ce</strong>ntre par <strong>les</strong> autoroutes A6 et A37<br />

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Passion d’entrepreneur ANDRÉ GOICHOT<br />

Retour d’as<strong>ce</strong>nseur<br />

BIO express<br />

1959<br />

naissan<strong>ce</strong><br />

à Mer<strong>ce</strong>uil<br />

1979<br />

obtention d’un<br />

bac scientifique<br />

1982<br />

rejoint l’entreprise<br />

familiale dont il<br />

devient le PDG<br />

en 1987<br />

2009<br />

élu président du<br />

C.S. Beaune<br />

EN SAVOIR +<br />

Société: Maison<br />

André Goichot<br />

Avenue Char<strong>les</strong><br />

de Gaulle<br />

21200 Beaune<br />

03 80 25 91 30<br />

Club :<br />

www.csbeaune.fr<br />

André Goichot est propriétaire et président directeur général<br />

de la maison de vins <strong>qui</strong> porte son nom, située avec son<br />

magasin de vente, La Ronde des Vignerons, à Beaune. Il est<br />

également le président du C.S. Beaune, le seul club de rugby<br />

côte-d’orien inscrit en Fédérale 2.<br />

Du vin au rugby, il y a un<br />

sacré fossé ou n’est-<strong>ce</strong> qu’une idée ?<br />

André Goichot : Depuis mon enfan<strong>ce</strong>, ma passion,<br />

c’est le sport. Dès 10 ans, je faisais de l’athlétisme à<br />

Beaune en compétition puis, ado<strong>les</strong><strong>ce</strong>nt, du handball<br />

en milieu scolaire. Mon seul désir était de faire du sport<br />

mon métier. Mais mon père, <strong>qui</strong> avait créé sa propre<br />

entreprise de négo<strong>ce</strong> en vins, n’a pas ac<strong>ce</strong>pté mes projets<br />

sportifs. Il a souhaité que j’intègre sa société, <strong>ce</strong><br />

que j’ai fait après des études d’œnologie… et quelques<br />

regrets au départ ! Mais il a su très vite me transmettre<br />

sa propre passion : le vin.<br />

Et comment êtes-vous passé<br />

de l’athlétisme au rugby ?<br />

A. G. : J’ai fait du rugby lorsque j’étais étudiant. Mais je<br />

me suis investi davantage dans <strong>ce</strong> sport lorsque j’ai inscrit<br />

mes garçons au club de Beaune. Personnellement,<br />

je n’ai jamais oublié <strong>les</strong> bénévo<strong>les</strong> <strong>qui</strong> se sont occupés<br />

de nous, enfants (Danny et Claude Henne<strong>qui</strong>n, Michel<br />

Pousson, M.Barthet…). Je souhaitais faire la même<br />

chose qu’eux, me sentant redevable de leur générosité.<br />

Je me suis occupé de l’école de rugby de 1985 à 1988.<br />

Mais la gestion de l’entreprise et la vie familiale étant<br />

diffici<strong>les</strong> à concilier, j’ai dû avec regret interrompre mon<br />

activité au C.S. Beaune. L’arrivée de mon fils aîné dans<br />

l’entreprise m’a soulagé dans mon emploi du temps et<br />

m’a permis de réintégrer le club, il y a trois ans.<br />

Depuis <strong>ce</strong>tte saison, vous<br />

êtes même président du CS Beaune. N’y a-t-il pas<br />

un grand décalage entre vos deux activités ?<br />

A. G. : Absolument pas ! Structurer le club, tenir une<br />

comptabilité rigoureuse et la soumettre à la FFR, gérer<br />

<strong>les</strong> relations entre <strong>les</strong> joueurs… Tous <strong>ce</strong>s actes sont très<br />

proches de <strong>ce</strong>ux exercés en entreprise. Il faut consacrer<br />

beaucoup de temps, être très souvent disponible<br />

pour <strong>les</strong> réunions, plusieurs fois par semaine, pour <strong>les</strong><br />

trois entraînements hebdomadaires et pour <strong>les</strong> matches<br />

tous <strong>les</strong> week-ends. C’est un problème : je crains<br />

que <strong>les</strong> jeunes gens, aujourd’hui, n’aient plus toujours<br />

l’âme bénévole…<br />

Pas de regrets, que du<br />

bonheur ?<br />

A. G. : Parfois, je me dis que j’aurais mieux fait de rester<br />

couché ! Il y a des problèmes financiers à régler car<br />

nous sommes en permanen<strong>ce</strong> à la recherche de sponsors<br />

et donc d’argent. Bien que notre budget soit passé<br />

de 240 000 à 320 000 euros, depuis mon arrivée, nous<br />

sommes encore à <strong>ce</strong> jour « le Petit Pou<strong>ce</strong>t » de la poule.<br />

Mon objectif est d’atteindre 400 000 euros dans <strong>les</strong><br />

deux ans à venir. C’est un pari difficile dans la conjoncture<br />

économique actuelle : beaucoup d’entreprises<br />

ont réduit leur participation. Or <strong>les</strong> dons des sponsors<br />

représentent la moitié de notre budget et nous avons<br />

dix salariés (dont deux joueurs) à rémunérer.<br />

Quel intérêt peut-on avoir à<br />

soutenir votre club ?<br />

A. G. : C’est important, tout d’abord pour l’image de<br />

notre ville. Nous nous occupons de 150 enfants tous<br />

<strong>les</strong> mercredis et samedis après-midi et nous sommes,<br />

grâ<strong>ce</strong> à eux, <strong>les</strong> ambassadeurs de la région. À chaque<br />

ré<strong>ce</strong>ption d’après match, avec notre club des sommeliers,<br />

nous faisons découvrir aux joueurs et aux<br />

dirigeants venant de toute la Fran<strong>ce</strong> notre région et<br />

nos vins. Nous avons d’ailleurs pour projet la création<br />

d’un coffret de vins de Bourgogne à l’effigie du C.S.<br />

Beaune. Notre ville rayonnera ainsi dans tous <strong>les</strong> clubs<br />

de notre poule et portera haut et fort <strong>les</strong> couleurs de<br />

la Bourgogne !<br />

21<br />

N°23 Mars Avril 2010


Professionnels<br />

Rejoignez<br />

la banque<br />

n°<br />

de la<br />

relation<br />

client<br />

(1)<br />

(1) Super Trophée de la Meilleure banque 2009, dé<strong>ce</strong>rné par le magazine Le Revenu,<br />

sur la base d’une enquête auprès de 1 700 clients et de 270 critères, dont l’innovation<br />

technologique et la qualité de la relation client.<br />

Annon<strong>ce</strong>ur : Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Centre Est Europe et Caisses affiliées<br />

(A<strong>qui</strong>taine, Alsa<strong>ce</strong>, Bourgogne, Champagne, Franche-Comté, Ile-de-Fran<strong>ce</strong>, Lorraine,<br />

Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes) – 34, rue du Wacken – 67000 Strasbourg<br />

RCS B 588 505 354.


Dans l’air du temps COACHING<br />

Coach d’entreprise :<br />

pour <strong>qui</strong>, pour quoi ?<br />

EN SAVOIR +<br />

<strong>CCI</strong> Dijon<br />

03 80 65 92 74<br />

L’École du dirigeant<br />

www.dijon.cci.fr<br />

International Coach<br />

Federation Fran<strong>ce</strong><br />

www.coachfederation.fr<br />

ZOOM<br />

Démocratiser le coaching<br />

De la PME au grand groupe<br />

industriel, <strong>les</strong> entreprises ont<br />

désormais recours au coaching.<br />

Mais de nombreux dirigeants<br />

hésitent encore à se lan<strong>ce</strong>r, faute<br />

de savoir en quoi consistent <strong>les</strong><br />

servi<strong>ce</strong>s d’un coach. Ni gourou,<br />

ni psy, ni meilleur ami, le coach<br />

serait plutôt… une paire de<br />

lunette doublée d’un miroir.<br />

Qu’est-<strong>ce</strong> que c’est qu’un coach ? « Quelqu’un <strong>qui</strong> aide<br />

une personne ou une é<strong>qui</strong>pe à trouver elle-même la<br />

solution à son problème. » Yves Noirot, lui-même coach,<br />

chef d’entreprise et président de la Chambre professionnelle<br />

des consultants de Bourgogne, décrypte un<br />

métier plutôt mal connu. « Le coach n’a pas de solution,<br />

contrairement au consultant <strong>qui</strong> conseille un chef<br />

d’entreprise en s’appuyant sur une formation ou sur<br />

une expérien<strong>ce</strong> professionnelle. » S’il n’apporte pas de<br />

solution, par quel moyen peut-il être effica<strong>ce</strong> ? « Pour<br />

qu’un chef d’entreprise réorganise bien sa société, il doit<br />

commen<strong>ce</strong>r par se réorganiser lui-même. C’est là que le<br />

coaching permet de réussir, en travaillant sur la relation,<br />

le comportement, <strong>les</strong> notions de confian<strong>ce</strong> en soi et<br />

en l’autre et de connaissan<strong>ce</strong> de soi et des autres. » Ni<br />

gourou ni psy, le coach ne peut être effica<strong>ce</strong> que si son<br />

client est prêt à changer et à œuvrer lui-même. Aider le<br />

coaché à être clairvoyant, ne pas émettre de jugement<br />

mais se positionner sur un pied d’égalité, comme un<br />

Difficile de déterminer soi-même si l’on a besoin d’une formation,<br />

d’une prestation de conseil ou de coaching. C’est la raison pour laquelle<br />

l’École du dirigeant de la <strong>CCI</strong> Dijon propose aux chefs d’entreprise un<br />

pré-diagnostic, « une sorte de gare d’aiguillage », précise son animateur<br />

Philippe Bugeau. « Notre objectif est de démystifier et de démocratiser<br />

le coaching, et pas seulement pour <strong>les</strong> entreprises <strong>qui</strong> ont de gros<br />

moyens. » L’École du dirigeant prépare aussi <strong>les</strong> futurs coachés à ac<strong>ce</strong>pter<br />

le regard d’un tiers sur leur façon de manager, et à remettre en cause<br />

leur propre mode de fonctionnement.<br />

observateur à la neutralité bienveillante, voilà la mission<br />

du coach. Mission <strong>qui</strong>, bien que la profession ne soit<br />

pas actuellement réglementée, doit répondre à quelques<br />

règ<strong>les</strong> de base. Elle doit notamment faire l’objet<br />

d’un contrat fondé sur un objectif mesurable et daté,<br />

<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> permet au coaché non seulement d’éviter <strong>les</strong><br />

mauvaises surprises côté budget, mais aussi de parer<br />

au risque de dépendan<strong>ce</strong>.<br />

Prise de fonction, relations conflictuel<strong>les</strong>…<br />

Autres obligations du coach : il doit avoir déjà mené<br />

un travail sur lui-même, et être supervisé par un pair.<br />

« Le superviseur est une soupape en cas de problème<br />

entre le coach et le coaché », indique Yves Noirot. En<br />

outre, le coach doit lui-même continuer à évoluer par<br />

une démarche de formation permanente, et s’engager<br />

à respecter des règ<strong>les</strong> déontologiques tel<strong>les</strong> que l’absolue<br />

confidentialité. S’il connaît né<strong>ce</strong>ssairement le<br />

monde de l’entreprise, en revanche, il n’a pas besoin<br />

pour être effica<strong>ce</strong> de connaître le secteur d’activité de<br />

son client, puisqu’il ne donne pas de conseil. Quant<br />

aux raisons pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> un chef d’entreprise fait<br />

appel au coaching, el<strong>les</strong> sont multip<strong>les</strong> : changement<br />

d’organisation dans l’entreprise, prise de fonction, relations<br />

conflictuel<strong>les</strong>… D’ailleurs, <strong>ce</strong>lui <strong>qui</strong> a recours à<br />

un coach n’a pas toujours déterminé avec précision le<br />

point critique <strong>qui</strong> lui pose problème. La mission commen<strong>ce</strong><br />

donc avec l’identification de l’objet de <strong>ce</strong>tte<br />

mission. Est-<strong>ce</strong> là un aveu d’échec de la part de l’entrepreneur<br />

? Au contraire, affirme Yves Noirot : « À mon<br />

sens, la responsabilité de tout dirigeant passe par son<br />

évolution. C’est une preuve d’intelligen<strong>ce</strong> et de respect<br />

pour ses collaborateurs, et un gage de pérennité pour<br />

son entreprise. » Et de conclure : « Dommage que <strong>les</strong><br />

prestations de coaching ne puissent pas passer en budget<br />

de formation, contrairement à <strong>ce</strong> <strong>qui</strong> se pratique<br />

dans <strong>les</strong> pays anglo-saxons. »<br />

23<br />

N°23 Mars Avril 2010


Dans l’air du temps COACHING<br />

Coach d’entreprise :<br />

pour <strong>qui</strong>, pour quoi ?<br />

EN SAVOIR +<br />

<strong>CCI</strong> Dijon<br />

03 80 65 92 74<br />

L’École du dirigeant<br />

www.dijon.cci.fr<br />

International Coach<br />

Federation Fran<strong>ce</strong><br />

www.coachfederation.fr<br />

ZOOM<br />

Démocratiser le coaching<br />

De la PME au grand groupe<br />

industriel, <strong>les</strong> entreprises ont<br />

désormais recours au coaching.<br />

Mais de nombreux dirigeants<br />

hésitent encore à se lan<strong>ce</strong>r, faute<br />

de savoir en quoi consistent <strong>les</strong><br />

servi<strong>ce</strong>s d’un coach. Ni gourou,<br />

ni psy, ni meilleur ami, le coach<br />

serait plutôt… une paire de<br />

lunette doublée d’un miroir.<br />

Qu’est-<strong>ce</strong> que c’est qu’un coach ? « Quelqu’un <strong>qui</strong> aide<br />

une personne ou une é<strong>qui</strong>pe à trouver elle-même la<br />

solution à son problème. » Yves Noirot, lui-même coach,<br />

chef d’entreprise et président de la Chambre professionnelle<br />

des consultants de Bourgogne, décrypte un<br />

métier plutôt mal connu. « Le coach n’a pas de solution,<br />

contrairement au consultant <strong>qui</strong> conseille un chef<br />

d’entreprise en s’appuyant sur une formation ou sur<br />

une expérien<strong>ce</strong> professionnelle. » S’il n’apporte pas de<br />

solution, par quel moyen peut-il être effica<strong>ce</strong> ? « Pour<br />

qu’un chef d’entreprise réorganise bien sa société, il doit<br />

commen<strong>ce</strong>r par se réorganiser lui-même. C’est là que le<br />

coaching permet de réussir, en travaillant sur la relation,<br />

le comportement, <strong>les</strong> notions de confian<strong>ce</strong> en soi et<br />

en l’autre et de connaissan<strong>ce</strong> de soi et des autres. » Ni<br />

gourou ni psy, le coach ne peut être effica<strong>ce</strong> que si son<br />

client est prêt à changer et à œuvrer lui-même. Aider le<br />

coaché à être clairvoyant, ne pas émettre de jugement<br />

mais se positionner sur un pied d’égalité, comme un<br />

Difficile de déterminer soi-même si l’on a besoin d’une formation,<br />

d’une prestation de conseil ou de coaching. C’est la raison pour laquelle<br />

l’École du dirigeant de la <strong>CCI</strong> Dijon propose aux chefs d’entreprise un<br />

pré-diagnostic, « une sorte de gare d’aiguillage », précise son animateur<br />

Philippe Bugeau. « Notre objectif est de démystifier et de démocratiser<br />

le coaching, et pas seulement pour <strong>les</strong> entreprises <strong>qui</strong> ont de gros<br />

moyens. » L’École du dirigeant prépare aussi <strong>les</strong> futurs coachés à ac<strong>ce</strong>pter<br />

le regard d’un tiers sur leur façon de manager, et à remettre en cause<br />

leur propre mode de fonctionnement.<br />

observateur à la neutralité bienveillante, voilà la mission<br />

du coach. Mission <strong>qui</strong>, bien que la profession ne soit<br />

pas actuellement réglementée, doit répondre à quelques<br />

règ<strong>les</strong> de base. Elle doit notamment faire l’objet<br />

d’un contrat fondé sur un objectif mesurable et daté,<br />

<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> permet au coaché non seulement d’éviter <strong>les</strong><br />

mauvaises surprises côté budget, mais aussi de parer<br />

au risque de dépendan<strong>ce</strong>.<br />

Prise de fonction, relations conflictuel<strong>les</strong>…<br />

Autres obligations du coach : il doit avoir déjà mené<br />

un travail sur lui-même, et être supervisé par un pair.<br />

« Le superviseur est une soupape en cas de problème<br />

entre le coach et le coaché », indique Yves Noirot. En<br />

outre, le coach doit lui-même continuer à évoluer par<br />

une démarche de formation permanente, et s’engager<br />

à respecter des règ<strong>les</strong> déontologiques tel<strong>les</strong> que l’absolue<br />

confidentialité. S’il connaît né<strong>ce</strong>ssairement le<br />

monde de l’entreprise, en revanche, il n’a pas besoin<br />

pour être effica<strong>ce</strong> de connaître le secteur d’activité de<br />

son client, puisqu’il ne donne pas de conseil. Quant<br />

aux raisons pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> un chef d’entreprise fait<br />

appel au coaching, el<strong>les</strong> sont multip<strong>les</strong> : changement<br />

d’organisation dans l’entreprise, prise de fonction, relations<br />

conflictuel<strong>les</strong>… D’ailleurs, <strong>ce</strong>lui <strong>qui</strong> a recours à<br />

un coach n’a pas toujours déterminé avec précision le<br />

point critique <strong>qui</strong> lui pose problème. La mission commen<strong>ce</strong><br />

donc avec l’identification de l’objet de <strong>ce</strong>tte<br />

mission. Est-<strong>ce</strong> là un aveu d’échec de la part de l’entrepreneur<br />

? Au contraire, affirme Yves Noirot : « À mon<br />

sens, la responsabilité de tout dirigeant passe par son<br />

évolution. C’est une preuve d’intelligen<strong>ce</strong> et de respect<br />

pour ses collaborateurs, et un gage de pérennité pour<br />

son entreprise. » Et de conclure : « Dommage que <strong>les</strong><br />

prestations de coaching ne puissent pas passer en budget<br />

de formation, contrairement à <strong>ce</strong> <strong>qui</strong> se pratique<br />

dans <strong>les</strong> pays anglo-saxons. »<br />

23<br />

N°23 Mars Avril 2010


L’éco des territoires AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE<br />

Les <strong>CCI</strong> de <strong>Côte</strong>-d’Or<br />

prennent la main<br />

Les <strong>CCI</strong> de Dijon et Beaune ont initié et développent depuis plusieurs<br />

années des projets structurants pour l’aménagement du territoire de la<br />

<strong>Côte</strong>-d’Or et de la Bourgogne. Les zones d’activités, le terminal de Pagny,<br />

la plateforme multimodale de Perrigny, l’Aéroport Dijon-Bourgogne…<br />

autant de réalisations où <strong>les</strong> <strong>CCI</strong> ont été for<strong>ce</strong> de proposition et<br />

d’action dans l’intérêt des chefs d’entreprise et du territoire.<br />

Les Chambres de Commer<strong>ce</strong> et d’Industrie de <strong>Côte</strong>d’Or<br />

ont toujours contribué à la mise en valeur de leurs<br />

territoires. À la tête de la Direction Aménagement du<br />

Territoire, Jean-François Damongeot, rappelle en effet<br />

que <strong>les</strong> <strong>CCI</strong> sont traditionnellement des aménageurs :<br />

« Avant que la compéten<strong>ce</strong> ne revienne aux communautés<br />

de communes et communautés d’agglomération,<br />

la <strong>CCI</strong> Dijon a aménagé la zone d’activité de Longvic<br />

(330 hectares). Ré<strong>ce</strong>mment, elle a été l’ensemblier du<br />

Terminal rail route Dijon-Bourgogne de Perrigny. Et la<br />

<strong>CCI</strong> Beaune et la <strong>CCI</strong> Dijon <strong>qui</strong> formeront bientôt une<br />

<strong>CCI</strong> <strong>Côte</strong>-d’Or unique, sont majoritaires de la société<br />

de gestion et d’exploitation de la plateforme multimodale<br />

Pagny Terminal. » Les Chambres de Commer<strong>ce</strong> et<br />

d’Industrie possèdent donc un réel savoir-faire en terme<br />

d’aménagement et entendent faire valoir la voix du<br />

ZOOM<br />

CAPP21 en appui<br />

La nouvelle Direction Aménagement du Territoire<br />

coiffe la <strong>ce</strong>llule CAPP21, spécialisée dans<br />

le « conseil et solutions d’implantation auprès<br />

des porteurs de projets structurants ou très<br />

conséquents », précisent ses chargés de mission<br />

Emmanuel Bughin et Anne-Gaëlle Arbez. Puisque<br />

tout projet d’implantation a besoin d’appuis,<br />

d’informations et de réseaux, la <strong>CCI</strong> a créé, en<br />

2009, <strong>ce</strong>tte structure interdirectionnelle, située<br />

à la confluen<strong>ce</strong> de l’animation économique et<br />

du conseil à l’entreprise. « Nous sommes partenaires<br />

des agen<strong>ce</strong>s de développement, comme<br />

Beaune Saône Auxois Développement, mais aller<br />

prospecter n’est pas notre métier. » Quant à ses<br />

outils, ils sont sans é<strong>qui</strong>valent. CAPP21 bénéficie<br />

tout d’abord des ressour<strong>ce</strong>s de Baseco, « une<br />

mine d’informations <strong>qui</strong> peuvent être moulinées<br />

à la demande sur des thématiques économiques<br />

et sociodémo graphiques ». La <strong>ce</strong>llule a mis en<br />

œuvre aussi une bourse des locaux d’activité et<br />

des terrains, et un système d’informations géographiques<br />

<strong>qui</strong> re<strong>ce</strong>nsent sur le département<br />

chaque par<strong>ce</strong>lle où l’implantation d’un projet<br />

est éventuellement envisageable. Sans oublier<br />

l’expertise financière et la connaissan<strong>ce</strong> urbanistique<br />

internes à la <strong>CCI</strong>, et le réseau de partenaires<br />

acteurs et finan<strong>ce</strong>urs.<br />

25<br />

N°23 Mars Avril 2010


Prévadiès,<br />

première mutuelle<br />

interprofessionnelle<br />

de Fran<strong>ce</strong>.<br />

C’est par<strong>ce</strong> que nous connaissons très bien <strong>les</strong> entreprises qu’ensemble<br />

nous protégeons encore mieux vos salariés.<br />

Par une connaissan<strong>ce</strong> approfondie du tissu socio-économique local.<br />

Par une expertise des risques spécifi ques à vos différents métiers.<br />

Par un accompagnement juridique et technique sur-mesure.<br />

Par la mise en pla<strong>ce</strong> d’actions de prévention santé au sein<br />

de votre entreprise.<br />

Aujourd’hui, plus de 15 000 entreprises<br />

font confi an<strong>ce</strong> à Prévadiès.<br />

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L’éco des territoires AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE<br />

EN SAVOIR +<br />

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www.technoport-pagnybourgogne.eu<br />

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monde économique dans <strong>les</strong> dossiers <strong>qui</strong> relèvent de la<br />

compéten<strong>ce</strong> des collectivités : « La <strong>CCI</strong> ne peut plus être<br />

considérée comme une entité <strong>qui</strong> n’aurait pas légitimité<br />

à être consultée. » Pour exemple, une réflexion est lancée<br />

avec le Grand Dijon pour que <strong>les</strong> besoins du monde<br />

économique soient bien pris en compte dans le dossier<br />

dijonnais du tramway. « Les entreprises constatent que<br />

leur taxe transport a été doublée et qu’il y aura beaucoup<br />

de contraintes pendant <strong>les</strong> travaux. El<strong>les</strong> se demandent<br />

donc quels seront <strong>les</strong> avantages obtenus pour el<strong>les</strong> et<br />

leurs salariés », explique Jean-François Damongeot. À<br />

défaut d’avoir été consultées à l’origine, el<strong>les</strong> peuvent<br />

être écoutées : le tramway et ses alternatives doivent<br />

être en mesure d’apporter une solution à leurs besoins<br />

en termes de tracés, d’horaires, etc.<br />

Un organe pertinent pour alerter <strong>les</strong> élus<br />

Ce dossier déjà très avancé montre qu’il est indispensable<br />

d’intervenir en amont, dès l’ébauche des projets<br />

structurants. Quitte à <strong>ce</strong> que <strong>les</strong> <strong>CCI</strong> s’autosaisissent si<br />

besoin est. Ou à organiser la réflexion des différents<br />

acteurs du territoire : « Dans <strong>ce</strong>rtains dossiers, nous<br />

sommes très éloignés du <strong>ce</strong>ntre de décision, constate<br />

Jean-François Damongeot. Le TGV Rhin-Rhône par<br />

exemple. Il s’agit d’une opération nationale dans<br />

laquelle la voix locale pourrait se faire entendre, mais à<br />

condition d’être con<strong>ce</strong>rtée au préalable. » Les <strong>CCI</strong> possèdent<br />

ainsi la structure adéquate pour se positionner<br />

comme chefs de file. Outre ses missions réglementaires<br />

de gestion d’é<strong>qui</strong>pements (lire encadré) et sa fonction<br />

consultative sur <strong>les</strong> projets structurants, la nouvelle<br />

direction est aussi un organe particulièrement pertinent<br />

pour alerter <strong>les</strong> politiques sur <strong>les</strong> enjeux économiques<br />

de leur territoire. « La <strong>CCI</strong> est un important producteur<br />

d’études, reprend Jean-François Damongeot.<br />

Nous devons capitaliser sur <strong>ce</strong>tte connaissan<strong>ce</strong> fine du<br />

territoire pour aviser <strong>les</strong> élus. » En lien avec la Direction<br />

des Études Économiques, il s’agira de mettre en pratique<br />

<strong>les</strong> études réalisées en leur donnant une orientation<br />

prospective. À l’heure de la dé<strong>ce</strong>ntralisation, <strong>les</strong> collectivités<br />

ont besoin de nouvel<strong>les</strong> sour<strong>ce</strong>s d’informations :<br />

« La <strong>CCI</strong> pourra monter en puissan<strong>ce</strong> dans <strong>ce</strong> domaine<br />

auprès des collectivités territoria<strong>les</strong> <strong>qui</strong> n’ont pas la<br />

capacité de mener <strong>ce</strong>s études en interne. » Sans concurren<strong>ce</strong>r<br />

<strong>les</strong> cabinets privés, la Direction Aménagement<br />

du Territoire, avec ses précieuses ressour<strong>ce</strong>s, a en effet<br />

toute compéten<strong>ce</strong> pour jouer un rôle de conseil en<br />

matière de bonnes pratiques de l’aménagement.<br />

ZOOM<br />

Deux é<strong>qui</strong>pements à développer<br />

Outre l’Aéroport Dijon-Bourgogne, deux é<strong>qui</strong>pements<br />

publics majeurs créés et/ou gérés par <strong>les</strong><br />

<strong>CCI</strong> con<strong>ce</strong>rnent l’Aménagement du Territoire. Tout<br />

d’abord, le Terminal Dijon-Bourgogne. La plateforme<br />

rail-route de Perrigny-lès-Dijon a en effet<br />

été relancée en 2009 avec deux liaisons régulières<br />

vers Le Havre et Fos-sur-Mer, grâ<strong>ce</strong> à l’action<br />

des partenaires économiques et institutionnels<br />

dont la <strong>CCI</strong> Dijon. Et bien sûr le Technoport de<br />

Pagny, dans lequel le réseau consulaire est très<br />

impliqué associant <strong>les</strong> <strong>CCI</strong> de Beaune, de Dijon,<br />

de Saône-et-Loire et du Jura. Au terme de la<br />

fusion entre <strong>les</strong> deux Chambres de Commer<strong>ce</strong> et<br />

d’Industrie, « la <strong>CCI</strong> de <strong>Côte</strong>-d’Or détiendra plus<br />

de 50 % de la SAS », commente Mauri<strong>ce</strong> Methy,<br />

chargé de mission pour le compte du Syndicat<br />

mixte du Technoport. L’activité vrac a connu un<br />

fort développement en 2009 (+ 30 %). L’effort<br />

portera plus particulièrement sur <strong>les</strong> containers<br />

<strong>ce</strong>tte année avec le soutien du Port de Marseille<br />

(PAM) entré ré<strong>ce</strong>mment au capital de la SAS.<br />

27<br />

N°23 Mars Avril 2010


Vu ailleurs<br />

Le V.I.E.<br />

une expérien<strong>ce</strong> concluante<br />

EN SAVOIR +<br />

<strong>CCI</strong> International<br />

Bourgogne<br />

Yves Louaisil<br />

03 80 65 92 70<br />

Servi<strong>ce</strong> des formalités<br />

internationa<strong>les</strong><br />

<strong>CCI</strong> Dijon<br />

Emmanuelle<br />

Gentilhomme<br />

03 80 65 92 71<br />

<strong>CCI</strong> Beaune :<br />

Maria Prevost<br />

03 80 26 39 41<br />

Ubifran<strong>ce</strong><br />

Valérie Merle<br />

06 31 48 85 33<br />

EXPORT<br />

À l’aide du Volontariat International en Entreprise (V.I.E.), dispositif<br />

soutenu par l’Agen<strong>ce</strong> française pour le développement international<br />

des entreprises Ubifran<strong>ce</strong>, Eurogerm se développe sur le continent<br />

africain. Depuis le Sénégal, le jeune Fabri<strong>ce</strong> Cottez parcourt l’Afrique<br />

de l’Ouest pour diffuser <strong>les</strong> améliorants de boulangerie de la marque<br />

côte-d’orienne…<br />

Fabri<strong>ce</strong> Cottez mesure tous <strong>les</strong> jours combien sa mission de<br />

Volontaire International en Entreprise (VIE), au Sénégal, est<br />

importante.<br />

« En Afrique, le pain est un aliment de base. Les<br />

Africains mangent du pain avec tout. Il leur sert vraiment<br />

de complément nutritif. » Depuis septembre<br />

2009, Fabri<strong>ce</strong> Cottez mesure tous <strong>les</strong> jours combien<br />

sa mission de Volontaire International en Entreprise<br />

(V.I.E.), au sein d’Eurogerm Sénégal, filiale du groupe<br />

côte-d’orien Eurogerm, est importante. Au sein des<br />

pays de l’UEMOA (Union Économique et Monétaire<br />

Ouest Africaine), il ne chôme pas : contrôle de la<br />

qualité des productions loca<strong>les</strong> d’Eurogerm, formation<br />

de personnel local, assistan<strong>ce</strong> technique auprès<br />

de la clientèle, développement de produits adaptés<br />

au marché local… À 21 ans, avec ses BEP pâtissier et<br />

BP boulangerie en poche, il ne pouvait rêver mieux :<br />

« Le VIE m’a tout de suite intéressé par<strong>ce</strong> que <strong>ce</strong>la me<br />

permettait de partir découvrir un coin du globe. Je<br />

ne le regrette pas. » Dix-huit mois avant le terme de<br />

son séjour, il est ravi : « C’est vraiment passionnant.<br />

Les boulangers africains aiment qu’on leur attache<br />

de l’importan<strong>ce</strong>, qu’on se dépla<strong>ce</strong> jusqu’à eux. Ils<br />

apprécient le fait que <strong>les</strong> produits Eurogerm que je<br />

leur propose, des améliorants de boulangerie et des<br />

pains spéciaux, soient préalablement testés en Fran<strong>ce</strong>,<br />

vendus à des prix attractifs et livrés avec des pro<strong>ce</strong>ss<br />

d’utilisation. »<br />

Une expérien<strong>ce</strong> concluante<br />

Chez Eurogerm, leader dans <strong>les</strong> ingrédients et auxiliaires<br />

technologiques vendus aux boulangers industriels,<br />

l’expérien<strong>ce</strong> du VIE est également jugée concluante à<br />

tout point de vue. Serge Momus, directeur de l’export,<br />

explique : « Ce dispositif permet à un jeune de l’entreprise<br />

d’avoir une expérien<strong>ce</strong> internationale dans<br />

un cadre administratif et financier très attractif pour<br />

nous. L’organisme Ubifran<strong>ce</strong> et le Conseil Général<br />

nous aident en effet considérablement en assumant<br />

une grande partie du salaire de notre expatrié. » Outre<br />

<strong>ce</strong>s avantages logistiques et économiques, Eurogerm<br />

apprécie également le dispositif VIE pour <strong>ce</strong> qu’il<br />

lui offre comme perspectives sur son marché : « La<br />

présen<strong>ce</strong> de Fabri<strong>ce</strong> Cottez au Sénégal participe au<br />

développement de notre filiale en Afrique de l’Ouest.<br />

Mécaniquement, <strong>ce</strong> développement va augmenter <strong>les</strong><br />

ventes d’Eurogerm Dijon en direction du continent<br />

africain. Et son retour d’expérien<strong>ce</strong> va nous permettre<br />

d’adapter nos produits et leur utilisation, mais aussi à<br />

l’avenir de disposer d’un homme prêt à partir sur une<br />

nouvelle mission à l’étranger. » Pour l’heure, Fabri<strong>ce</strong><br />

Cottez a encore du pain sur la planche au Sénégal. Sa<br />

mission se termine en effet en août 2011. Pour sa plus<br />

grande joie.<br />

29<br />

N°23 Mars Avril 2010


30<br />

// Arrêt sur image<br />

Comme si vous y étiez<br />

1 2<br />

3 4<br />

5<br />

7 8<br />

<br />

MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />

6<br />

© Alain Doire (Bourgogne Tourisme)<br />

1. et 2. Inauguration<br />

du salon Loisiroscope<br />

: Didier Martin,<br />

représentant du Grand<br />

Dijon, Patrick Laforêt,<br />

Président de la Chambre<br />

de Commer<strong>ce</strong> et<br />

d’Industrie de Dijon<br />

et François Sauvadet,<br />

Président du Conseil<br />

Général de <strong>Côte</strong>-d’Or<br />

sur le stand Aéroport<br />

Dijon Bourgogne.<br />

Jean-Marc Petit,<br />

responsable du développement<br />

commercial<br />

de l’Aéroport Dijon<br />

Bourgogne présente<br />

<strong>les</strong> vols vacan<strong>ce</strong>s pour<br />

l’été 2010.<br />

3. et 4. L’ambassadeur<br />

de Cuba, Orlando<br />

Requeiro, accueilli à la<br />

<strong>CCI</strong> Dijon par son Président,<br />

Patrick Laforêt<br />

et par une délégation<br />

de chefs d’entreprise<br />

de la CGPME. Orlando<br />

Requeiro a exprimé sa<br />

volonté de travailler à<br />

des rapprochements<br />

entre son pays et la<br />

Bourgogne. La visite<br />

s’est poursuivie par<br />

la « traditionnelle »<br />

signature du livre d’or<br />

et la remise d’un s<strong>ce</strong>au<br />

protocolaire.<br />

5. et 6. Daniel<br />

Lefebvre, Directeur de<br />

l’Aéroport Dijon Bourgogne,<br />

accueille <strong>les</strong><br />

principaux décideurs<br />

de l’événementiel<br />

parisien pour une<br />

soirée de rêve éveillé<br />

« découverte de la<br />

Bourgogne », organisée<br />

par Bourgogne<br />

Events, en partenariat<br />

avec Charter Connections.<br />

7. La Banque de<br />

Fran<strong>ce</strong> présente <strong>les</strong><br />

résultats de l’enquête<br />

« Les entreprises en<br />

Bourgogne : bilan<br />

2009 et perspectives<br />

2010 » en présen<strong>ce</strong> de<br />

Patrick Laforêt, Président<br />

de la <strong>CCI</strong> Dijon,<br />

Lauren<strong>ce</strong> Kin, Banque<br />

de Fran<strong>ce</strong>, Pierre du<br />

Peloux, Directeur<br />

Régional de la Banque<br />

de Fran<strong>ce</strong> ; Jean-Louis<br />

Paquet, Président<br />

de la Fédération<br />

Française du Bâtiment<br />

<strong>Côte</strong>-d’Or et William<br />

Forestier, Président de<br />

la Chambre de métiers<br />

et de l’artisanat de la<br />

<strong>Côte</strong>-d’Or.<br />

8. La Journée Portes<br />

Ouvertes du Groupe<br />

ESC Dijon Bourgogne<br />

du 16 janvier dernier a<br />

permis au grand public<br />

de rencontrer <strong>les</strong><br />

directeurs et <strong>les</strong> étudiants,<br />

de s’informer<br />

sur l’ensemble des programmes<br />

du Groupe et<br />

de visiter le Campus.<br />

Cet événement marque<br />

le début des manifestations<br />

<strong>qui</strong> rythmeront<br />

en 2010 l’anniversaire<br />

des 110 ans de l’École.


© con<strong>ce</strong>ption/rédaction tempsRéel Dijon - 02/10<br />

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Demain, la part des énergies renouvelab<strong>les</strong> dans la production d’électricité nationale<br />

doit être portée à 23 %. Il faudra alors compter sur BIOVAL ENVIRONNEMENT.<br />

Implanté en Bourgogne, BIOVAL ENVIRONNEMENT a imaginé un modèle économique<br />

unique en se positionnant sur la totalité de la filière biomasse : collecte du bois,<br />

transformation en bio-combustible, valorisation énergétique.<br />

Aujourd'hui, BIOVAL ENVIRONNEMENT se tourne vers <strong>les</strong> forestiers et <strong>les</strong> agriculteurs<br />

pour réussir son pari : faire vivre l'énergie verte en Bourgogne.<br />

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Photo Photodisc


La soirée dédiée à la transmission familiale, le 3 mars dernier,<br />

à la <strong>CCI</strong> Dijon, a réuni des représentants des conseils<br />

avocats, experts comptab<strong>les</strong>, notaires pour répondre aux<br />

questions techniques des cédants et repreneurs familiaux.<br />

Parmi <strong>les</strong> questions évoquées, <strong>les</strong> procédures d’engagement<br />

de conservation de titres ainsi que <strong>les</strong> dernières nouveautés<br />

en matière fiscale, le principe de préparation des repreneurs<br />

internes (autant enfants que salariés) avec la présentation du<br />

parcours de formation de l’École des Managers, totalement<br />

adapté aux besoins de la plupart des repreneurs familiaux.<br />

Des témoins ont aussi évoqué le fait qu’il fallait préparer son<br />

plan d’action de reprise et que la formation est un temps<br />

idéal pour le formaliser.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Apprendre à manager, à gérer, à anticiper, à organiser, à<br />

commercialiser… Tels sont <strong>les</strong> maîtres mots de <strong>ce</strong>tte formation.<br />

Suite au diagnostic exhaustif de l’entreprise, plusieurs<br />

projets concrets sont menés à terme et sont suivis de près<br />

par des intervenants très impliqués et très professionnels. La<br />

diversité de métiers des participants offre une vision élargie<br />

sur la profession de « chef d’entreprise ». De plus, l’esprit<br />

d’é<strong>qui</strong>pe étant inculqué dès le départ, il se crée une forte complicité<br />

et une grande confian<strong>ce</strong> entre <strong>les</strong> participants et <strong>les</strong><br />

intervenants. Cette formation m’a permis d’avoir une vision<br />

complète de la société et d’apporter des solutions aux divers<br />

problèmes du quotidien. À <strong>ce</strong> jour, <strong>les</strong> progrès considérab<strong>les</strong><br />

réalisés avec l’aide de toute l’é<strong>qui</strong>pe (direction, intervenants<br />

et participants) me permettront d’accéder à la tête de la<br />

société dans <strong>les</strong> meilleures conditions possib<strong>les</strong> ».


« En participant à <strong>ce</strong>tte formation, je prépare ma seconde<br />

reconversion professionnelle. L’entreprise Elithis, que j’ai<br />

choisie et à laquelle je suis associé dans le cadre du contrat<br />

de professionnalisation pour mener à bien la formation, est<br />

emblématique de <strong>ce</strong> <strong>qui</strong> peut se faire dans le domaine du<br />

développement durable. C’est aussi choisir de s’orienter<br />

vers un secteur très porteur. »


INFOS PRATIQUES<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Devenir chef d’entreprise ne s’improvise pas. Pour informer <strong>les</strong> porteurs de<br />

projet, la <strong>CCI</strong> Dijon a mis en pla<strong>ce</strong> un dispositif en trois étapes, dans ses<br />

locaux, pla<strong>ce</strong> Jean Bouhey à Dijon.<br />

1) Des réunions généra<strong>les</strong> sur le thème « Se mettre à son compte » sans inscription<br />

préalable présentent <strong>les</strong> différentes étapes de la création, l’accompagnement de<br />

Mise en ligne du portail de la soustraitan<strong>ce</strong><br />

:<br />

l’École du Créateur, le statut de l’auto-entrepreneur. El<strong>les</strong> ont lieu lundi de 16 h 30 www.bourgogne-soustraitan<strong>ce</strong>.fr,<br />

à 18 h 30, mercredi de 14 h 30 à 16 h 30 et vendredi de 9 h à 11 h.<br />

rencontres donneurs d’ordre/sous-traitants ;<br />

2) Des sessions d’une heure et demie, sur inscription préalable, sont proposées accompagnement d’entreprises au MIDEST,<br />

sur <strong>les</strong> thèmes suivants : l’évaluation de la capacité à entreprendre, l’étude de enquêtes bi-annuel<strong>les</strong> donneurs d’ordre<br />

marché, la préparation des comptes prévisionnels, la découverte du panorama et sous-traitants… Toutes <strong>ce</strong>s actions<br />

des aides, la définition de la structure juridique, fiscale et sociale, le formalisme. s’inscrivent dans le cadre de l’opération<br />

Un calendrier de <strong>ce</strong>s sessions est remis en réunion générale.<br />

R’MES, (Ressour<strong>ce</strong>s et Méthodes pour<br />

3) Les porteurs de projets peuvent rencontrer des conseillers ou des spécialistes <strong>les</strong> Entreprises de Sous-Traitan<strong>ce</strong> en<br />

dans le cadre de rendez-vous individualisés.<br />

Bourgogne) conduite depuis 2008 par la <strong>CCI</strong><br />

<br />

<br />

Dijon <strong>qui</strong> s’implique aux côtés des <strong>CCI</strong> de<br />

Bourgogne. Pas de croissan<strong>ce</strong> possible sans<br />

<br />

développement commercial. Il fait lui aussi<br />

partie des accompagnements proposés par<br />

<br />

la <strong>CCI</strong> Dijon pour <strong>les</strong> entreprises de la sous-<br />

<br />

traitan<strong>ce</strong> en Bourgogne en deux étapes :<br />

Depuis son lan<strong>ce</strong>ment il y a un an, l’Incub’ESC Dijon a fait la preuve de une alternan<strong>ce</strong> de séan<strong>ce</strong>s en groupe sur<br />

son efficacité. Sur <strong>les</strong> sept porteurs de projets l’ayant intégré début 5 jours et un suivi individuel au sein de<br />

2009, trois d’entre eux sont déjà devenus chefs d’entreprise. À leur actif, chaque entreprise en 9 séan<strong>ce</strong>s d’une demi-<br />

deux créations (une agen<strong>ce</strong> de communication et un portail Internet) et une journée. Cette action de terrain <strong>qui</strong> s’inscrit<br />

reprise d’entreprise (une miroiterie). La prochaine commission de sélection dans la durée, sur 8 à 12 mois, permet à la<br />

doit se pronon<strong>ce</strong>r sur des projets de reprise et création d’entreprise dans fois d’aider <strong>les</strong> entreprises à structurer leur<br />

le domaine du vin, des nouvel<strong>les</strong> technologies, ainsi que sur un projet organisation commerciale et à développer<br />

d’entrepreneuriat social en Afrique. L’Incub’ESC Dijon est une figure de leur chiffre d’affaires. À moyen terme, elle<br />

proue de l’entrepreneuriat au sein de l’École, <strong>qui</strong> fait du management facilitera <strong>les</strong> coopérations, <strong>les</strong> partenariats<br />

entrepreneurial une des dimensions <strong>ce</strong>ntra<strong>les</strong> de sa mission d’enseignement et l’instauration d’une image forte de la<br />

et de recherche depuis plusieurs années. Associée à des acteurs de référen<strong>ce</strong> sous-traitan<strong>ce</strong> bourguignonne.<br />

en soutien à la création d’entreprise (Réseau Entreprendre Bourgogne, <br />

Bourgogne Angels et <strong>CCI</strong> Dijon), <strong>ce</strong>tte structure est une véritable valeur<br />

ajoutée pour le territoire.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le 12 janvier dernier à l’Hôtel Ibis, à Beaune, Gérard Mori<strong>ce</strong>, Président de la Commission Tourisme de la <strong>CCI</strong> Beaune,<br />

a souhaité passer la main pour le pilotage du Club Hôtelier du Sud <strong>Côte</strong>-d’Or et maintenir ainsi une dynamique au<br />

sein du Club. C’est donc Stéphane Guyot <strong>qui</strong> lui succède, avec la volonté de poursuivre l’action entreprise et développée<br />

par son prédé<strong>ce</strong>sseur. Son leitmotiv : que le Club soit for<strong>ce</strong> de propositions et privilégie l’efficacité. Après un passage<br />

à l’école hôtelière de Poligny, puis quelques haltes de Lyon à Narbonne, à Dijon, en passant par la Corrèze, c’est<br />

finalement à Beaune que Stéphane Guyot choisit de s’établir en 2004. Depuis cinq ans, il supervise l’exploitation de<br />

plusieurs hôtels en Bourgogne et Franche-Comté. Le Club a <strong>ce</strong>tte année trois champs d’actions : formation-emploi dans<br />

l’hôtellerie, développement des partenariats sur l’événementiel, observation de l’activité hôtelière.

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