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PROJETS Le quartier européen sort du tunnel - BECI

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ENJEUX<br />

Feuille de route 2018 -<br />

Quel avenir pour la zone<br />

métropolitaine bruxelloise ?<br />

CAFÉ COACH<br />

Comment se bâtir<br />

des projets fructueux?<br />

Magazine de Beci<br />

Brussels Enterprises Commerce & In<strong>du</strong>stry<br />

Février 2008 • n° 2<br />

Plan de développement<br />

international<br />

<strong>Le</strong> <strong>quartier</strong> <strong>européen</strong><br />

<strong>sort</strong> <strong>du</strong> <strong>tunnel</strong> !


edito<br />

Payer pour entrer à Bruxelles ?<br />

<strong>Le</strong> recours au « péage urbain », pour contrôler la qualité<br />

de l’air ou maîtriser la congestion automobile<br />

dans les centres urbains, est depuis quelques semaines,<br />

fréquemment évoqué par les médias ou dans les débats<br />

politiques, notamment à la lumière de l’expérience de<br />

plusieurs villes <strong>européen</strong>nes qui ont adopté ce dispositif<br />

récemment, comme Milan ou Stockholm ou plus traditionnellement,<br />

comme Londres et Rome.<br />

A Bruxelles, il ne semble pas, pour l’instant, y avoir de<br />

consensus politique en faveur de mesures structurelles<br />

visant à restreindre ou taxer l’accès à la ville ou la région.<br />

<strong>Le</strong> sujet n’y est donc pas encore d’actualité,<br />

mais on en parle beaucoup. Tout en<br />

concédant que cette problématique ne<br />

peut être livrée aux hypothèses et que<br />

ses incidences socio-économiques et<br />

son impact sur l’accessibilité et l’attractivité<br />

économique de la région, doivent<br />

être sérieusement étudiés.<br />

C’est précisément à ce niveau que se situent<br />

les arguments qui incitent <strong>BECI</strong><br />

à s’exprimer résolument à l’encontre<br />

de tout dispositif qui perturberait la<br />

mobilité à l’intérieur de « l’espace économique<br />

bruxellois », dont on sait qu’il<br />

dépasse très largement les limites institutionnelles<br />

de la Région. La gestion de<br />

cet hinterland exige une approche globale et concertée des<br />

politiques relatives à son développement économique et<br />

social. La mobilité des personnes et des marchandises en<br />

constitue probablement l’un des défi s majeurs.<br />

L’intro<strong>du</strong>ction d’un « péage urbain » intro<strong>du</strong>irait une barrière<br />

tarifaire à l’intérieur de cet ensemble sub-régional,<br />

alors même que la mobilité interrégionale relève de l’essence<br />

même des fonctions nationale et internationale de<br />

Bruxelles, et que la mobilité interrégionale des travailleurs<br />

doit être encouragée parce qu’elle constitue une réponse<br />

pertinente à la satisfaction de la demande d’emploi.<br />

Faut-il souligner une fois encore l’absence de RER, qui ne<br />

laissera souvent aux travailleurs rejoignant Bruxelles (et qui<br />

constituent plus de la moitié de l’emploi régional), d’autre<br />

choix que de s’acquitter de ce nouvel impôt. Il en sera de<br />

même pour le transport de marchandises, dont le renchérissement<br />

constituerait un handicap fi scal supplémentaire<br />

dont se passeraient bien les entreprises bruxelloises.<br />

L’argument de la santé publique, fréquemment avancé en<br />

faveur des péages urbains, semble par ailleurs peu résister<br />

La mobilité<br />

interrégionale des<br />

travailleurs doit être<br />

encouragée parce<br />

qu’elle constitue une<br />

réponse pertinente à<br />

la satisfaction de la<br />

demande d’emploi<br />

devant la constatation de l’amélioration constante de la<br />

qualité de l’air au cours des dix dernières années, en raison<br />

de l’amélioration constante des performances environnementales<br />

des moteurs et des carburants et malgré l’augmentation<br />

<strong>du</strong> nombre de véhicules en circulation.<br />

La réponse à la congestion, c’est la performance des transports<br />

en commun. Ce sont aussi des infrastructures de<br />

parkings en nombre suffi sant, bien situées et correctement<br />

signalées, en périphérie ou à l’intérieur de Bruxelles,<br />

pour favoriser le relais avec les transports en commun ou<br />

ré<strong>du</strong>ire l’encombrement des voiries dans les zones fortement<br />

fréquentées <strong>du</strong> centre urbain. La<br />

réponse à la préoccupation de la santé<br />

publique, que nous partageons totalement<br />

avec les pouvoirs publics, repose<br />

aussi sur l’utilisation d’un parc de véhicules<br />

récents et non polluants. Il nous<br />

semble que le rôle incitatif des pouvoirs<br />

publics doit en ces matières, prévaloir<br />

sur un réfl exe fi scal aussi traditionnel<br />

qu’inopérant pour l’environnement et<br />

pénalisant pour l’économie.<br />

Reste le fi nancement des infrastructures<br />

de mobilité. Nous estimons que cet<br />

objectif, qui sert autant Bruxelles que sa<br />

périphérie dans les deux autres régions,<br />

doit se concevoir dans un cadre supra<br />

régional. Pour ne pas in<strong>du</strong>ire par la disparité des prélèvements,<br />

des distorsions de charges dont pâtiraient surtout<br />

les activités économiques exercées à Bruxelles.<br />

Yvan Huyghebaert,<br />

Président de Beci -<br />

Chambre de Commerce<br />

de Bruxelles<br />

Emmanuel van Innis,<br />

Président de Beci -<br />

Union des Entreprises<br />

de Bruxelles<br />

3<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


4<br />

sommaire FÉVRIER 08<br />

Partenaires structurels de Beci<br />

BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE<br />

& INDUSTRY<br />

3 Edito<br />

6 Enjeux<br />

12 Espace membres<br />

18 Formation :<br />

Comment entretenir de bonnes relations avec<br />

ses partenaires ?<br />

19 Formation :<br />

Comment se bâtir des projets fructueux ?<br />

20 Europe :<br />

PME, sollicitez une assistance fi nancière !<br />

22 International :<br />

<strong>Le</strong>s rendez-vous de <strong>BECI</strong> International en 2008<br />

57 Bloc-Notes<br />

58 Demandes d’admission - Index publicitaire<br />

L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN<br />

23 Boîte à outils<br />

27 Repères<br />

30 BizzBox News<br />

31 Album :<br />

Exposition «Bruxelles, une capitale<br />

et ses habitants»<br />

58 Petites annonces<br />

DOSSIER<br />

Immobilier & Bâtiment<br />

33 Un nouveau visage pour Bruxelles<br />

38 <strong>Le</strong> <strong>quartier</strong> <strong>européen</strong> <strong>sort</strong> <strong>du</strong> <strong>tunnel</strong><br />

41 C’est quoi, l’immobilier <strong>du</strong>rable ?<br />

43 La performance énergétique comme horizon…<br />

45 Vers la simplifi cation en matière<br />

d’environnement ?<br />

DOSSIER<br />

Assurances<br />

47 Faire face à ses responsabilités<br />

52 Comment redémarrer après un incendie ?<br />

53 <strong>Le</strong>s indépendants assurent leurs arrières<br />

54 Protégez-vous contre l’invasion !<br />

55 S’assurer contre les nouveaux risques<br />

Entreprendre est le mensuel de Beci<br />

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Editeur responsable<br />

Olivier Willocx ow@beci.be<br />

Rédaction<br />

Responsable : Karima Amrous<br />

directrice de la Communication ka@beci.be<br />

Secrétaire de rédaction :<br />

Stéphanie Brisson sb@beci.be<br />

Collaborateurs : Guy Bernard • Jean Blavier •<br />

Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy • Arnaud<br />

Dellicour • Olivier Duquesne • Nicole Evans •<br />

Olivier Kahn • Aurore <strong>Le</strong>ster-Smith • Jacqueline<br />

Remits • Luc Rivet • Myriam Schellens • Harold<br />

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Pro<strong>du</strong>ction & Abonnements<br />

Administration: Didier Amandt da@beci.be<br />

Design : Megalunatriumviraat<br />

Graphisme – Impression: DB Print<br />

Tra<strong>du</strong>ction: BLS<br />

Photo de couverture : Marcel Van Hulst<br />

ISSN 0770 - 2264<br />

Tous droits réservés – Repro<strong>du</strong>ctions interdites sans autorisation<br />

écrite de l’éditeur<br />

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6<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

enjeux<br />

Deux critiques ont été formulées.<br />

La première prétend que<br />

l’équilibre budgétaire cache en<br />

réalité un défi cit (la cour des comptes<br />

est d’avis que certains investissements<br />

devraient être comptabilisés comme<br />

dépenses). La deuxième critique insiste<br />

sur le fait que le budget ne prévoit rien<br />

ou peu pour des besoins urgents ou des<br />

projets nouveaux, si ce n’est des annonces.<br />

Nous voilà tout de suite au cœur <strong>du</strong><br />

débat.<br />

1 Atteindre l’équilibre budgétaire<br />

dans un budget public ne signifi e pas<br />

l’équilibre entre les dépenses et les recettes.<br />

En réalité, il reste un solde brut<br />

à fi nancer (manque de recettes) de 429<br />

millions d’euros sur un total de 5.312<br />

millions d’euros de dépenses prévues.<br />

Rappelons qu’un budget public est un<br />

droit à des dépenses, dont la hauteur<br />

est fonction de l’ensemble des sources<br />

de fi nancement admises. L’équilibre<br />

doit répondre à des critères établis par<br />

le Conseil Supérieur des Finances et par<br />

des règles <strong>européen</strong>nes. <strong>Le</strong>s “budgets-<br />

Vanhengel” ont tous été des budgets<br />

sur le fi l <strong>du</strong> rasoir, mais techniquement<br />

parlant, en équilibre.<br />

2 <strong>Le</strong> budget 2008 ne dégage pas de<br />

marges. Si l’équilibre est atteint, c’est<br />

le résultat de nombreux arbitrages.<br />

Prenons dans le tableau l’exemple des<br />

budgets pour l’économie, qui sont restés<br />

globalement au même niveau par<br />

rapport à 2007, tandis que les moyens<br />

disponibles pour la R&D ainsi que les<br />

ANALYSE<br />

<strong>Le</strong> budget régional<br />

sur la corde raide<br />

Guy Vanhengel a présenté son 7ème budget au Parlement. <strong>Le</strong><br />

ministre des Finances l’a cuisiné suivant sa recette traditionnelle :<br />

un budget prudent et en équilibre. Rien d’étonnant qu’il ait été<br />

approuvé à la dernière réunion parlementaire de l’année. Mais<br />

les « budgets – Vanhengel » sont des exercices sur le fi l <strong>du</strong> rasoir.<br />

subsides ont été augmentés. <strong>Le</strong>s budgets<br />

pour l’emploi ont été augmentés<br />

de 4%, tout comme ceux en faveur des<br />

communes. Dans le domaine <strong>du</strong> logement,<br />

le budget total a diminué parce<br />

1 Financement <strong>du</strong> Parlement de la Région<br />

de Bruxelles-Capitale<br />

2 Financement <strong>du</strong> gouvernement de la Région<br />

de Bruxelles-Capitale<br />

3 Initiatives communes <strong>du</strong> gouvernement<br />

de la Région de Bruxelles- Capitale<br />

4 Gestion des ressources humaines et matérielles<br />

<strong>du</strong> ministère de la Région de<br />

Bruxelles-Capitale<br />

5 Développement d’une politique d’égalité<br />

des chances<br />

6 Gestion et contrôle fi nancier et budgétaire<br />

7 Gestion en matière de technologie de l’information<br />

et des communications (TIC)<br />

8 Gestion immobilière publique<br />

9 Protection contre l’incendie et aide médicale<br />

urgente<br />

10 Soutien et accompagnement des communes<br />

11 Financement des cultes et de l’assistance<br />

morale laïque<br />

12 Soutien à l’économie et à l’agriculture<br />

13 Promotion <strong>du</strong> commerce extérieur<br />

14 Soutien à la recherche scientifi que<br />

15 Promotion de l’utilisation rationnelle de<br />

l’énergie (U.R.E.) et régulation <strong>du</strong> secteur<br />

énergétique<br />

16 Assistance et médiation dans l’offre et la<br />

demande d’emplois<br />

17 Développement et promotion de la politique<br />

de mobilité<br />

que le secteur <strong>du</strong> logement social a<br />

été responsabilisé, ce qui a libéré des<br />

moyens pour le Fonds <strong>du</strong> Logement, et<br />

notamment pour des prêts à des taux<br />

intéressants.<br />

30 Missions de la Région comme base <strong>du</strong> budget régional<br />

18 Construction et gestion <strong>du</strong> réseau des<br />

transports en commun<br />

19 Construction, gestion et entretien des voiries<br />

régionales et des infrastructures et<br />

équipements routiers<br />

20 Développement des transports rémunérés<br />

de personnes, à l’exclusion des transports<br />

en commun<br />

21 Exploitation et développement <strong>du</strong> canal,<br />

<strong>du</strong> port, de l’avant-port et de leurs dépendances<br />

en vue d’une meilleure mobilité<br />

urbaine <strong>du</strong>rable par une approche multimodale<br />

et <strong>du</strong> développement économique<br />

créateur d’emplois<br />

22 Politique en matière de pro<strong>du</strong>ction et de<br />

distribution d’eau, de réglementation<br />

technique relative à la qualité de l’eau<br />

potable, d’épuration des eaux usées et<br />

d’égouttage<br />

23 Protection de l’environnement et conservation<br />

de la nature<br />

24 Enlèvement et traitement des déchets<br />

25 Logement et habitat<br />

26 Protection, conservation, restauration et<br />

promotion des Monuments et Sites<br />

27 Politique de la Ville<br />

28 Statistiques et analyses<br />

29 Relations extérieures et promotion de la<br />

Région de Bruxelles-Capitale<br />

30 Financement des Commissions communautaires


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8<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

enjeux<br />

Des arbitrages se font également au<br />

niveau des dépenses. La suppression<br />

de la taxe régionale par exemple, qui a<br />

été promise par le gouvernement, a été<br />

abandonnée pour des raisons d’équilibre<br />

budgétaire. <strong>Le</strong> pessimisme qui<br />

régnait après les vacances concernant<br />

les recettes des droits d’enregistrement<br />

s’est avéré plus que précoce. Si la Région<br />

réussit, pour la 7ème année consécutive,<br />

à atteindre avec beaucoup d’efforts<br />

ses objectifs budgétaires, il faut en tirer<br />

la conclusion logique : la Région n’a<br />

pas la possibilité de générer des marges<br />

signifi catives qui permettraient de<br />

fi nancer des besoins importants ou des<br />

projets nouveaux.<br />

3 La saga des budgets régionaux<br />

bruxellois contient quand même un<br />

chapitre remarquable. Il s’agit de la révolution<br />

silencieuse que Guy Vanhengel<br />

a effectuée dans le métier de trésorier<br />

régional. Au cours des années, le budget<br />

régional Bruxellois a subi un sérieux<br />

« lifting », par les nouveaux concepts et<br />

techniques qui ont été lancés.<br />

La priorité absolue à l’équilibre budgétaire<br />

est le premier fait à retenir. L’atteindre<br />

nécessitait chaque année de la<br />

haute voltige, et, à vrai dire, on n’avait<br />

pas le choix, mais ce principe n’est plus<br />

contesté par personne. Citons d’autres<br />

améliorations qui ont été apportées.<br />

<strong>Le</strong>s dépenses ont été fi xées sur base<br />

de dépenses déjà prévisibles et pas sur<br />

des réserves à provisionner. La Région<br />

bruxelloise a été le premier pouvoir politique<br />

en Belgique à intro<strong>du</strong>ire le système<br />

de la double comptabilité, principe<br />

évidemment bien connu dans les<br />

entreprises et qui permet une meilleure<br />

appréciation budgétaire des dépenses<br />

à prévoir et des réserves qui seront<br />

disponibles. Un centre de coordination<br />

fi nancière a été créé pour la gestion des<br />

réserves des parastatales et des communes<br />

qui le souhaitaient. Ce centre a<br />

déjà permis d’économiser des millions<br />

d’euros dont bénéfi cient les «clients» de<br />

ce CCF. <strong>Le</strong> lien entre le budget régional<br />

et les budgets communaux a été renforcé.<br />

Cette démarche est essentielle.<br />

La Région aide les communes par des<br />

interventions fi nancières, mais discute<br />

avec les communes les normes budgé-<br />

taires et les choix des investissements<br />

et des dépenses. Enfi n, il y a la nouvelle<br />

présentation <strong>du</strong> budget : celui-ci sera<br />

dorénavant articulé autour de la liste<br />

des missions de la région (voir tableau<br />

2) et plus en fonction des départements<br />

de l’administration. On pourra donc<br />

contrôler quels moyens sont réservés à<br />

quelles tâches de la Région. <strong>Le</strong> système<br />

de missions vaut également pour les recettes,<br />

ce qui permet une présentation<br />

plus complète des moyens de la Région<br />

en indiquant clairement les montants<br />

qui proviennent par exemple des fonds<br />

<strong>européen</strong>s ou de Beliris. Une des conséquences<br />

est que la comparaison avec<br />

les années précédentes ne sera plus<br />

possible. Par contre, il sera possible, à<br />

partir de 2009, de suivre l’évolution des<br />

efforts budgétaires par mission.<br />

4 Notre dernier point concerne une<br />

réfl exion et une demande que nous formulons<br />

depuis des années. A Bruxelles,<br />

le budget régional n’en est qu’un parmi<br />

beaucoup d’autres. Bruxelles n’est pas<br />

seulement une région. On y trouve un<br />

panthéon de pouvoirs publics qui établissent<br />

tous leur propre budget. En de-<br />

Conseil<br />

Cabinets<br />

Administration<br />

hors de la Région, il y a 19 communes,<br />

la Cocof et la Vlaamse Gemeentschapscommissie,<br />

la commission commune<br />

et les deux communautés.<br />

Un aperçu global, une intégration cohérente<br />

de ces budgets n’est pas un luxe<br />

superfl u. Au contraire. Il permettra de<br />

bien comprendre les moyens mis en<br />

œuvre dans la région, ce qui permettra<br />

de créer des économies d’échelle, des<br />

rationalisations et des améliorations de<br />

l’effi cacité. Avec les mêmes moyens on<br />

pourrait faire beaucoup plus. Certains<br />

ont manifesté un intérêt pour une politique<br />

d’achats groupés (par exemple<br />

de pro<strong>du</strong>its pétroliers) par la Région<br />

et les communes. On fait référence au<br />

Centre de Coordination fi nancière. Ceci<br />

montre bien la voie pour l’organisation<br />

future de la<br />

gestion fi nancière<br />

dans la<br />

Région. ●<br />

Frans<br />

De Keyser<br />

Conseiller<br />

général Beci<br />

fdk@beci.be<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2008<br />

2007<br />

25 062<br />

17 548<br />

366 928<br />

30 303<br />

17 815<br />

379 628<br />

19 000<br />

18 747<br />

394 121<br />

33 200<br />

56 851<br />

405 422<br />

34 700<br />

100 708<br />

418 764<br />

39 300<br />

126 024<br />

446 839<br />

38 125<br />

58 364<br />

457 793<br />

97,01%<br />

46,31%<br />

102,45%<br />

Développement économique 66 780 75 583 79 921 76 590 78 788 88 734 89 540 100,91%<br />

1. Support de la politique économique<br />

2. Aides aux entreprises et nouvelles initiatives<br />

Subventions-intérêts et autres subsides<br />

Primes en capital<br />

Centres d’entreprises<br />

Economie sociale<br />

Support des activités économiques développés<br />

par la SDRB<br />

3. Encouragement à la recherche scientifi que et<br />

technologique<br />

4. Promotion <strong>du</strong> Commerce extérieur<br />

5. Encouragements aux investissements<br />

étrangers<br />

6. Développement économique des <strong>quartier</strong>s<br />

4 166<br />

28 756<br />

10 496<br />

9 221<br />

695<br />

840<br />

4 119<br />

17 659<br />

7 446<br />

488<br />

6 548<br />

5 400<br />

35 662<br />

11 946<br />

9 009<br />

674<br />

1 126<br />

9 822<br />

21 976<br />

9 443<br />

166<br />

1 439<br />

5 721<br />

34 656<br />

11 146<br />

10 109<br />

473<br />

1 126<br />

9 610<br />

21 382<br />

9 280<br />

166<br />

7 705<br />

6365<br />

34197<br />

10261<br />

5 000<br />

473<br />

858<br />

9673<br />

23 342<br />

8530<br />

294<br />

2020<br />

6 825<br />

35 355<br />

13 959<br />

985<br />

858<br />

10 276<br />

22 366<br />

8 223<br />

3 271<br />

10 637<br />

36 359<br />

10 483<br />

9 459<br />

1 110<br />

0<br />

12 650<br />

26 423<br />

8 693<br />

3 972<br />

10 566<br />

34 886<br />

11 483<br />

9 651<br />

670<br />

0<br />

7 770<br />

30 099<br />

8 318<br />

99,33%<br />

95,95%<br />

109,54%<br />

102,03%<br />

60,36%<br />

61,42%<br />

113,91%<br />

95,69%<br />

4 150 104,48%<br />

Equipements et déplacements 517 099 478 388 567 730 616 940 664 921 701 439 715 687 102,03%<br />

Emploi 156 304 168 188 182 786 185 840 212 407 229 767 239 163 104,09%<br />

1. Support de la politique générale<br />

Fonctionnement de l’Orbem<br />

Primes à l’embauche<br />

2. Promotion de l’emploi<br />

Remise au travail et programmes de transition<br />

professionnelle<br />

Titres services<br />

Pouvoirs locaux<br />

Logement<br />

Aménagement <strong>du</strong> territoire<br />

Monuments et sites<br />

Environnement<br />

Energie<br />

Relations externes<br />

Dette<br />

Recherche non économique<br />

TIC<br />

Régie Foncière<br />

26 284<br />

19 804<br />

1 047<br />

129 902<br />

126 407<br />

2 478<br />

285 272<br />

81 033<br />

52 794<br />

15 212<br />

142 342<br />

2 084<br />

7 389<br />

198 621<br />

3 796<br />

34 167<br />

22 993<br />

1 370<br />

134 021<br />

130 526<br />

2 478<br />

300 787<br />

92 954<br />

49 435<br />

14 931<br />

166 813<br />

2 184<br />

6 876<br />

218 430<br />

4 362<br />

39 079<br />

26 958<br />

2 570<br />

143 707<br />

142 690<br />

-<br />

312 165<br />

93 361<br />

57 968<br />

14 412<br />

179 300<br />

2 648<br />

7 661<br />

190 662<br />

4 337<br />

42015<br />

29106<br />

2567<br />

143825<br />

142333<br />

500<br />

51 766<br />

34 452<br />

6 041<br />

160 641<br />

160 441<br />

200<br />

58 722<br />

35 195<br />

8 201<br />

171 045<br />

160 831<br />

200<br />

326 007 340 888 421 226<br />

102 166 108 637 122 913<br />

61 842 79 037 88 830<br />

20 304 19 492 22 010<br />

193 665 225 967 210 550<br />

3 951 5 622 16 697<br />

7 983 8 695 14 282<br />

200 049196.624<br />

** 221 171<br />

4 528 4 528 4 785<br />

26 336 27 644 37 204<br />

43 124 42 549<br />

61 327<br />

36 100<br />

5 000<br />

177 836<br />

171 900<br />

104,44%<br />

102,57%<br />

60,97%<br />

103,97%<br />

106,88%<br />

200 100,00%<br />

441 935<br />

113 866<br />

80 845<br />

22 102<br />

209 166<br />

20 365<br />

16 623<br />

353 407<br />

4 345<br />

38 809<br />

42 367<br />

104,92%<br />

92,64%<br />

91,01%<br />

100,42%<br />

99,34%<br />

121,97%<br />

116,39%<br />

159,79%<br />

90,80%<br />

104,31%<br />

99,57%<br />

TOTAL 1 938 264 2 006 677 2 124 819 2 295 338 2 570 546 2 837 388 2 851 251 100,49%


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Administration de l'Economie et de l'Emploi<br />

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10<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

enjeux<br />

FEUILLE DE ROUTE 2018<br />

Quel avenir pour la zone<br />

métropolitaine bruxelloise ?<br />

Afi n d’identifi er les possibilités de croissance économique et d’emploi et de fi xer les actions<br />

à entreprendre, les trois organisations régionales d’entreprises, Voka, Beci en UWE, avec le<br />

soutien et la participation active de la FEB, lancent la Feuille de Route-2018.<br />

<strong>Le</strong>s prévisions économiques et<br />

d’emploi dans la zone métropolitaine<br />

de Bruxelles au sens<br />

large, sont bonnes et continueront<br />

vraisemblablement à évoluer à la<br />

hausse dans le courant de la décennie<br />

suivante: 2008 - 2018. <strong>Le</strong>s opportunités,<br />

que ces prévisions impliquent,<br />

seront à matérialiser par les<br />

entreprises, indépendamment des<br />

évolutions politiques et administratives<br />

qui pourraient se pro<strong>du</strong>ire. Cette<br />

croissance profi tera à l’ensemble<br />

de l’économie belge entière, à condition<br />

que le fonctionnement optimal<br />

<strong>du</strong> bassin économique et d’emploi,<br />

constitué par Bruxelles en son hinterland,<br />

soit garanti.<br />

Afi n d’identifi er ces possibilités de<br />

croissance économique et d’emploi,<br />

de voir clair dans les tendances générales<br />

et pouvoir fi xer les actions à<br />

entreprendre, les trois organisations<br />

régionales d’entreprises, Voka, Beci<br />

en UWE, avec le soutien et la participation<br />

active de la FEB, lancent le projet<br />

: La Feuille de Route-2018. Ce projet<br />

vise à établir une vision d’avenir en<br />

un plan d’action pour la zone économique,<br />

constitué par Bruxelles et les<br />

arrondissements Halle-Vilvorde et<br />

Nivelles.<br />

L’évolution de Bruxelles et son hinterland<br />

sera examinée à travers dix<br />

domaines d’activité, qui joueront un<br />

La feuille de route 2018 vise à développer différents pôle dont la logistique<br />

rôle prédominant au niveau économique<br />

dans la décennie suivante. <strong>Le</strong><br />

projet examinera le rôle de la zone de<br />

Bruxelles et son hinterland comme :<br />

1 Centre économique interna-<br />

tional<br />

2 Centre de services fi nanciers<br />

3 Centre de services aux entreprises<br />

4 Capitale de l’Europe<br />

5 Région touristique, culturelle<br />

et de loisirs<br />

6 Pôle TIC et médias digitaux<br />

7 Pôle transport et logistique<br />

8 Pôle d’in<strong>du</strong>stries d’avenir<br />

9 Pôle de connaissances et de<br />

formation<br />

10 Pôle de soins et santé<br />

L’avis <strong>du</strong> monde de l’entreprise est<br />

au cœur <strong>du</strong> projet « Feuille de Route<br />

Bruxelles-Périphérie 2018. La vision<br />

et les propositions concrètes d’actions<br />

seront formulées à travers ces<br />

10 groupes thématiques, par des chefs<br />

d’entreprise actifs dans cette zone. La<br />

liste mentionne également les noms<br />

des présidents des groupes.<br />

<strong>Le</strong>s résultats des travaux des groupes<br />

thématiques seront intégrés dans un<br />

seul document dans le courant de<br />

l’été 2008, qui sera ren<strong>du</strong> public fi n<br />

septembre 2008.<br />

Après la présentation de la Feuille<br />

de Route 2018, les actions proposées<br />

seront discutées avec tous les parties<br />

prenantes, dans le but d’en concrétiser<br />

un maximum sur le terrain. ●


Vous<br />

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12<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

vous bougez !<br />

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Vous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, un<br />

déménagement de vos bureaux, des résultats fi nanciers en progrès…? Profi tez de la visibilité qui<br />

vous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué<br />

d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à sb@beci.be<br />

Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.<br />

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Un culte <strong>du</strong> vin pour une Culture<br />

d’entreprise<br />

<strong>Le</strong> monde <strong>du</strong> vin à portée<br />

de l’entreprise<br />

Après 20 ans passés dans l’hôtellerie<br />

internationale de luxe, le français<br />

Thierry Durand décide de convertir<br />

sa passion pour le vin et pour la<br />

gastronomie en activité professionnelle<br />

à plein temps. Il crée une formule<br />

inédite qui propose le monde<br />

<strong>du</strong> vin au sens large à une clientèle<br />

d’entreprises. Des<br />

négociants en vins<br />

qui proposent des<br />

colis cadeaux, la formule<br />

existe depuis<br />

longtemps. « Nous<br />

allons donc plus loin<br />

en proposant aux entreprises<br />

une offre de<br />

services complète et<br />

intégrée ». Ce concept<br />

est destiné à assister<br />

Thierry Durand, fondateur de<br />

TheWineAgency<br />

les entreprises dans<br />

leur communication<br />

de façon originale dès lors qu’elles<br />

intègrent l’événementiel dans leur<br />

stratégie. « Nous offrons le vin et<br />

la gastronomie comme vecteurs de<br />

communication ». Thierry Durand<br />

a choisi internet pour lancer sa société<br />

parce qu’il ne se positionne<br />

pas comme un commerçant de vins.<br />

Toutefois, les rapports humains<br />

restent au centre de toute transaction<br />

: chaque dossier est décortiqué<br />

avec le client de façon à déterminer<br />

besoins et objectifs, les dirigeants<br />

s’impliquent personnellement lors<br />

de l’exécution, la partie feedback est<br />

elle la clé qui permet de rester centré<br />

sur la démarche zéro-défaut. TheWineAgency<br />

est consciente que chaque<br />

demande est différente et que chaque<br />

client a ses propres exigences :<br />

« Aucune demande n’est ni trop petite,<br />

ni trop grande et nous assurons<br />

le même service de qualité pour une<br />

bouteille de vin joliment emballée<br />

que pour l’organisation d’un grand<br />

événement à thème ou d’un voyage<br />

dans le vignoble ». ●<br />

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1471 Loupoigne<br />

t +32 475 524 300<br />

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Forte <strong>du</strong> succès <strong>du</strong> premier Forum des Femmes Actives,<br />

JUMP, qui a rassemblé 1400 femmes en avril<br />

2007, Isabella <strong>Le</strong>nar<strong>du</strong>zzi (également organisatrice<br />

des Brussels Job Days pour Beci) vient de lancer un<br />

portail web intitulé « JUMP – <strong>Le</strong> Blog des Femmes<br />

Isabella <strong>Le</strong>nar<strong>du</strong>zzi Actives ».<br />

Réalisé par et pour les femmes, ce portail se veut<br />

avant tout une base d’informations théoriques et pratiques sur la vie<br />

professionnelle des femmes en Belgique ainsi qu’ailleurs en Europe. Il a<br />

aussi pour vocation d’être une plate-forme de visibilité pour les femmes<br />

d’affaires ainsi que pour les réseaux qui les regroupent.<br />

Accessible à la fois en français, néerlandais et anglais, le contenu <strong>du</strong> portail<br />

est mis à jour de manière régulière, grâce à une équipe technique et<br />

rédactionnelle à l’affût des dernières nouveautés concernant la vie professionnelle<br />

des femmes. Chaque semaine, une éditorialiste de renom, à<br />

savoir, Hilde Burie, HR-Manager de l’année 1997, y met en exergue une<br />

facette de l’actualité « féminine ». Une newsletter est diffusée à raison<br />

de deux fois par mois, à tous ceux et celles qui souhaitent s’y abonner,<br />

en envoyant un mail à info@blogjump.be. <strong>Le</strong> prochain Forum JUMP se<br />

déroulera les 25 et 26 avril 2008 à Bruxelles. ●<br />

Libris a décidé d’apporter son<br />

concours au renouveau de la Galerie<br />

Ravenstein, chef d’œuvre de l’architecture<br />

de l’après guerre (1958), en<br />

ouvrant cette nouvelle librairie sur<br />

deux étages dans la rotonde de la Galerie.<br />

Cette grande librairie générale<br />

qui s’étend sur plus de 800 m2 fait<br />

de Libris le plus grand libraire de la<br />

ville avec ses trois établissements :<br />

Libris Toison d’or, Libris Fort Jaco et<br />

enfi n Libris Ravenstein qui a ouvert<br />

ses portes juste avant les fêtes de<br />

Isamedia lance<br />

JUMP – <strong>Le</strong> Portail Web<br />

des Femmes Actives<br />

Isamedia<br />

Avenue Louise 500<br />

1050 Bruxelles<br />

t + 32 2 626 13 51<br />

f +32 2 626 13 52<br />

info@jumpforum.net<br />

www.forumjump.be<br />

www.blogjump.be<br />

Libris ouvre sa troisième librairie à Bruxelles<br />

fi n d’année. Libris a choisi cet emplacement<br />

prestigieux à la fois pour<br />

se trouver à la charnière de la ville<br />

haute et de la ville basse, à mi chemin<br />

entre le Palais Royal et la Grand Place,<br />

mais aussi pour les facilités d’accès,à<br />

deux pas de la gare Centrale. Ceci sera<br />

particulièrement apprécié en période<br />

de rentrée scolaire par tous les parents<br />

d’élèves de l’agglomération de<br />

Bruxelles qui pourront désormais<br />

trouver dans cette librairie Libris le<br />

plus grand rayon scolaire de la ville<br />

espace membres<br />

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intempéries, le matériel, les<br />

décors, les stands des expo-<br />

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sants, les tentes, la responsabilité<br />

civile et organisateur ou encore<br />

la perte d’affl uence <strong>du</strong> public. B.C.O.H<br />

veut traiter chaque dossier comme<br />

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info@bcoh.be – www.bcoh.be<br />

<strong>du</strong> fait de la fermeture de la Librairie<br />

Agora de l’avenue de la Couronne. La<br />

nouvelle librairie va pouvoir compter,<br />

dés le départ, sur l’expérience et<br />

le professionnalisme d’une équipe de<br />

libraires venant des autres Librairies<br />

Libris et Agora. ●<br />

Librairie Libris<br />

Espace Louise<br />

Avenue de la Toison d’Or 40-42<br />

1050 Bruxelles<br />

t +32 2 511 64 00 – f +32 2 514 09 61<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


14<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

vous bougez !<br />

<strong>Le</strong>s Mains Qui<br />

Ecoutent ou le<br />

massage anti-stress<br />

Stress, régime alimentaire mal approprié,<br />

état émotionnel négatif peuvent être<br />

sources de déséquilibre. Apaiser, soulager,<br />

stimuler grâce au massage sont les 3 idées<br />

maîtresses qui sous-tendent les activités<br />

des « Mains qui Ecoutent ». <strong>Le</strong>s « Mains<br />

qui écoutent » proposent 3 massages différents.<br />

<strong>Le</strong> massage aux huiles essentielles,<br />

lent et profond, pour permettre de se<br />

reconnecter à soi-même, d’harmoniser<br />

corps et esprit, d’apaiser le mental, et de<br />

détendre le corps en profondeur. <strong>Le</strong> massage<br />

Thaï – massage traditionnel qui se<br />

reçoit habillé – riche et complet. Il combine<br />

étirements, mobilisations douces et<br />

pressions le long des lignes d’énergie. Il<br />

stimule les fonctions physiologiques et libère<br />

des tensions. L’ensemble <strong>du</strong> corps est<br />

stimulé. <strong>Le</strong> massage des pieds : méthode<br />

thérapeutique douce mais d’une grande<br />

effi cacité qui favorise un état de relaxation,<br />

renforce le système immunitaire et<br />

améliore la circulation sanguine et lymphatique.<br />

<strong>Le</strong>s massages sont dispensés<br />

dans les locaux de la société, en entreprise<br />

ou sur les marchés. « <strong>Le</strong>s Mains qui Ecoutent<br />

» est présent tant que le temps le permet<br />

un dimanche par mois au Micromarché<br />

– marché <strong>du</strong> Midi. ●<br />

<strong>Le</strong>s Mains Qui Ecoutent<br />

Square Riga 60<br />

1030Schaerbeek<br />

t +32 2 241 91 81<br />

m +32 477 766 454<br />

marienoelle_vignaulous@hotmail.com<br />

Un massage aux huiles<br />

essentielles pour apaiser<br />

le mental<br />

Recrutement direct par Inexsa<br />

Cabinet multi-spécialiste, Inexsa (anciennement Daniel Henriet & Associates)<br />

réalise depuis 1974 ses missions exclusivement par la technique de l’approche directe.<br />

Daniel Henriet, Lidwina Kindermans et leurs consultants couvrent toutes<br />

les fonctions <strong>du</strong> Comité de Direction mais aussi des fonctions rares <strong>du</strong> up-middle<br />

management. En dehors des fonctions classiques, Inexsa se focalise en direct<br />

search sur les profi ls : de juristes d’entreprises, d’experts de l’environnement, des<br />

logisticiens, des ressources humaines ainsi que d’ingénieurs hautement spécialisés<br />

(technologies de pointe). Inexsa tient scrupuleusement compte <strong>du</strong> « matching<br />

» qui doit s’opérer entre le cadre et le client en termes de leurs propres personnalités,<br />

des compétences recherchées et des critères défi nis par chacun d’eux.<br />

Ce qui n’empêche pas ses consultants d’apporter leur propre dose de créativité et<br />

souvent de surprendre les deux parties. Inexsa est un membre actif d’un réseau<br />

pan-<strong>européen</strong> : International Search Partners. ●<br />

Inexsa<br />

Chaussée de Waterloo 880<br />

1000 Bruxelles<br />

t +32 2 375 89 33<br />

info@inexsa.com<br />

www.inexsa.com<br />

Daniel Henriet<br />

et Lidwina Kindermans<br />

Tradas fête ses 20 ans<br />

Tradas, société de services de tra<strong>du</strong>ction multilingue<br />

à Bruxelles, vient de fêter ses vingt ans d’existence<br />

lors d’une soirée organisée à la Basilique de<br />

Koekelberg dans le cadre prestigieux de l’exposition<br />

“<strong>Le</strong>onardo da Vinci. The European Genius”. La date et<br />

l’événement étaient symboliques. L’année coïncide<br />

avec le 50ème anniversaire de l’Union <strong>européen</strong>ne<br />

et l’exposition<br />

honore<br />

Ana Cruz Gómez, le créateur<br />

General Manager le plus emblématique<br />

de la culture occidentale. L’événement<br />

a connu un succès très important.<br />

La participation massive des<br />

clients a illustré la confi ance que ces<br />

sociétés, actives dans des domaines<br />

très diversifi és, témoignent à Tradas<br />

depuis des années. ●<br />

Tradas s.a.<br />

Avenue Marcel Thiry 79<br />

1200 Bruxelles<br />

t +32 2 346 71 17<br />

f +32 2 343 97 84.<br />

www.tradas.com<br />

La réception de Tradas<br />

dans l’expo Da Vinci


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Rendez-vous le week-end dans <strong>Le</strong> Soir, le mercredi<br />

dans L’Echo, le jeudi avec Trends/Tendances, le<br />

vendredi avec <strong>Le</strong> Vif/L’Express. En plus de centaines<br />

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L’actualité <strong>du</strong> travail et des ressources humaines.<br />

Chaque vendredi à 8h45, la chronique emploi<br />

qui vous parle autrement, co-présentée en direct<br />

par Frédérique Pintus de Références et<br />

Philippe Deraymaeker de Mint.<br />

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16<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

vous bougez !<br />

Prendre la balle au bond au<br />

Golf Château de la Tournette<br />

En 1988, la famille Snijders a repris<br />

le domaine de La Tournette : 160<br />

hectares, deux 18 trous, un 9 trous<br />

et des infrastructures d’entraînements<br />

dans un cadre verdoyant<br />

planté de tilleuls. <strong>Le</strong> Golf Château de<br />

la Tournette joint également l’utile<br />

à l’agréable avec ses séminaires et<br />

formations organisés dans des locaux<br />

aérés en plein cœur de son cadre<br />

de ver<strong>du</strong>re. Beaucoup d’investissements<br />

ont été consentis en 2006<br />

afi n d’améliorer l’infrastructure <strong>du</strong><br />

Château. <strong>Le</strong> Golf propose aux sociétés<br />

de combiner leurs séminaires<br />

par des événements (soirées à<br />

thèmes, incentives golf et autres),<br />

organisés par des agences événementielles<br />

spécialisées.<br />

La Tournette a plus d’un tour dans<br />

son sac : <strong>Le</strong> Corporate Club, un Business<br />

Club avec facilités golfi ques.<br />

Beaucoup de joueurs travaillant<br />

leur swing font dans le même<br />

<strong>Le</strong> Golf Château de la Tournette<br />

temps leur business sur les greens.<br />

D’où l’idée de créer à leur attention<br />

un Business Club. Ce club compte à<br />

ce jour 120 sociétés membres, allant<br />

de l’indépendant, la PME à la multinationale.<br />

Depuis peu, les chefs<br />

d’entreprise n’ayant pas d’intérêt<br />

golfi que peuvent également adhérer<br />

au Business Club et profi ter<br />

ainsi des activités de networking,<br />

afi n de rencontrer un panel varié<br />

de sociétés. A cet effet, des cocktails<br />

B2B, des Business Lunch ou encore<br />

des conférences sont organisés, la<br />

plupart d’entre eux ayant lieu dans<br />

et autours de Bruxelles. ●<br />

Golf Château de la Tournette<br />

Chemin de Baudemont 21<br />

1400 Nivelles<br />

t +32 67 89 42 90<br />

f +32 67 89 42 74<br />

info@tournette.com<br />

© Serge Marteaux<br />

BOB sur les<br />

bancs de l’école<br />

Depuis 2001, le package comptable<br />

de BOB Software est le standard utilisé<br />

par 99 % des écoles secondaires<br />

fl amandes de tous les réseaux d’enseignement.<br />

Une grande partie des<br />

écoles de la Communauté française<br />

de Belgique proposant des cours de<br />

comptabilité utilisent également ce<br />

package logiciel dans le cadre de leurs<br />

cours. Ces écoles sont totalement<br />

libres dans leur choix de solutions<br />

de comptabilité. « Conformément à<br />

notre devise “La jeunesse représente<br />

l’avenir”, nous nous sommes toujours<br />

efforcés de mettre BOB Software gratuitement<br />

à la disposition de l’enseignement.<br />

Nous voyons notre mission<br />

é<strong>du</strong>cative comme une relation winwin<br />

», explique Philippe Tailleur,<br />

administrateur délégué de Sage Bob<br />

Software. <strong>Le</strong>s écoles reçoivent tous les<br />

deux ans une mise à jour logicielle.<br />

<strong>Le</strong>s mini-entreprises effectuent elles<br />

aussi leur comptabilité avec le<br />

logiciel gratuit BOB Software. « <strong>Le</strong>s<br />

jeunes entrepreneurs actifs dans<br />

des mini-entreprises sont souvent<br />

confrontés pour la première fois de<br />

leur existence à une gestion complexe,<br />

à la TVA, aux charges sociales…<br />

Nous leur fournissons un outil puissant<br />

qui leur permet de profi ter au<br />

maximum <strong>du</strong> potentiel de leur minientreprise»,<br />

ajoute M. Tailleur. BOB<br />

Software est utilisé en Belgique par<br />

8.000 étudiants actifs dans 650 minientreprises.<br />

Si l’on considère que 6 %<br />

d’entre eux deviendront ensuite indépendants<br />

alors que ce chiffre tombe à<br />

2,5 % <strong>du</strong> total des diplômés belges, on<br />

peut en conclure que les mini-entreprises<br />

sont la véritable école des futurs<br />

décideurs <strong>du</strong> privé. ●<br />

Sage Bob Software<br />

Excelsiorlaan 3<br />

1930 Zaventem<br />

t + 32 70 22 21 20<br />

f + 32 2 721 93 96<br />

info@sagebobsoftware.be<br />

www.sagebobsoftware.be<br />

Pages coordonnées par Stéphanie Brisson


16<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

vous bougez !<br />

Prendre la balle au bond au<br />

Golf Château de la Tournette<br />

En 1988, la famille Snijders a repris<br />

le domaine de La Tournette : 160<br />

hectares, deux 18 trous, un 9 trous<br />

et des infrastructures d’entraînements<br />

dans un cadre verdoyant<br />

planté de tilleuls. <strong>Le</strong> Golf Château de<br />

la Tournette joint également l’utile<br />

à l’agréable avec ses séminaires et<br />

formations organisés dans des locaux<br />

aérés en plein cœur de son cadre<br />

de ver<strong>du</strong>re. Beaucoup d’investissements<br />

ont été consentis en 2006<br />

afi n d’améliorer l’infrastructure <strong>du</strong><br />

Château. <strong>Le</strong> Golf propose aux sociétés<br />

de combiner leurs séminaires<br />

par des événements (soirées à<br />

thèmes, incentives golf et autres),<br />

organisés par des agences événementielles<br />

spécialisées.<br />

La Tournette a plus d’un tour dans<br />

son sac : <strong>Le</strong> Corporate Club, un Business<br />

Club avec facilités golfi ques.<br />

Beaucoup de joueurs travaillant<br />

leur swing font dans le même<br />

<strong>Le</strong> Golf Château de la Tournette<br />

temps leur business sur les greens.<br />

D’où l’idée de créer à leur attention<br />

un Business Club. Ce club compte à<br />

ce jour 120 sociétés membres, allant<br />

de l’indépendant, la PME à la multinationale.<br />

Depuis peu, les chefs<br />

d’entreprise n’ayant pas d’intérêt<br />

golfi que peuvent également adhérer<br />

au Business Club et profi ter<br />

ainsi des activités de networking,<br />

afi n de rencontrer un panel varié<br />

de sociétés. A cet effet, des cocktails<br />

B2B, des Business Lunch ou encore<br />

des conférences sont organisés, la<br />

plupart d’entre eux ayant lieu dans<br />

et autours de Bruxelles. ●<br />

Golf Château de la Tournette<br />

Chemin de Baudemont 21<br />

1400 Nivelles<br />

t +32 67 89 42 90<br />

f +32 67 89 42 74<br />

info@tournette.com<br />

© Serge Marteaux<br />

BOB sur les<br />

bancs de l’école<br />

Depuis 2001, le package comptable<br />

de BOB Software est le standard utilisé<br />

par 99 % des écoles secondaires<br />

fl amandes de tous les réseaux d’enseignement.<br />

Une grande partie des<br />

écoles de la Communauté française<br />

de Belgique proposant des cours de<br />

comptabilité utilisent également ce<br />

package logiciel dans le cadre de leurs<br />

cours. Ces écoles sont totalement<br />

libres dans leur choix de solutions<br />

de comptabilité. « Conformément à<br />

notre devise “La jeunesse représente<br />

l’avenir”, nous nous sommes toujours<br />

efforcés de mettre BOB Software gratuitement<br />

à la disposition de l’enseignement.<br />

Nous voyons notre mission<br />

é<strong>du</strong>cative comme une relation winwin<br />

», explique Philippe Tailleur,<br />

administrateur délégué de Sage Bob<br />

Software. <strong>Le</strong>s écoles reçoivent tous les<br />

deux ans une mise à jour logicielle.<br />

<strong>Le</strong>s mini-entreprises effectuent elles<br />

aussi leur comptabilité avec le<br />

logiciel gratuit BOB Software. « <strong>Le</strong>s<br />

jeunes entrepreneurs actifs dans<br />

des mini-entreprises sont souvent<br />

confrontés pour la première fois de<br />

leur existence à une gestion complexe,<br />

à la TVA, aux charges sociales…<br />

Nous leur fournissons un outil puissant<br />

qui leur permet de profi ter au<br />

maximum <strong>du</strong> potentiel de leur minientreprise»,<br />

ajoute M. Tailleur. BOB<br />

Software est utilisé en Belgique par<br />

8.000 étudiants actifs dans 650 minientreprises.<br />

Si l’on considère que 6 %<br />

d’entre eux deviendront ensuite indépendants<br />

alors que ce chiffre tombe à<br />

2,5 % <strong>du</strong> total des diplômés belges, on<br />

peut en conclure que les mini-entreprises<br />

sont la véritable école des futurs<br />

décideurs <strong>du</strong> privé. ●<br />

Sage Bob Software<br />

Excelsiorlaan 3<br />

1930 Zaventem<br />

t + 32 70 22 21 20<br />

f + 32 2 721 93 96<br />

info@sagebobsoftware.be<br />

www.sagebobsoftware.be<br />

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18<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

formation<br />

NETWORKING<br />

Comment entretenir de<br />

bonnes relations avec<br />

ses partenaires ?<br />

Au cours de notre vie, nous tissons tous une toile<br />

relationnelle, que ce soit au sein de la famille, à<br />

l’école ou encore dans le milieu professionnel, et souvent les choses se passent sans réelle<br />

conscience <strong>du</strong> phénomène d’échanges. Apprenez à gérer vos bonnes relations grâce à une<br />

formation de Beci.<br />

Si la relation se créée, c’est que<br />

de part et d’autre, existent des<br />

valeurs et une éthique de la vie<br />

communes. Aussi, la principale qualité<br />

d’un bon partenariat est sans doute<br />

un partage d’émotions et de pratiques<br />

dans lesquelles nous nous épanouissons,<br />

même si cela n’est pas toujours<br />

facile à cause d’intérêts divergents.<br />

Un bon partenaire est avant tout un<br />

indivi<strong>du</strong> de confi ance partageant nos<br />

visions et nos interrogations et qui sait<br />

tirer profi t de cet échange en y trouvant<br />

des réponses à ses besoins. Sans<br />

complicité et partage de valeurs, il ne<br />

peut y avoir de bon partenariat. Plus<br />

la relation est pro<strong>du</strong>ctive d’échanges,<br />

plus le partenariat sera de qualité.<br />

Diriger en réseau<br />

Souvent, nous entendons dire qu’être<br />

chef d’entreprise implique une inévitable<br />

solitude, notamment pour les<br />

prises de décisions relatives au bon<br />

fonctionnement de son organisation.<br />

Or, pour beaucoup de dirigeants, il<br />

n’en est rien ! Ils fonctionnent en réseau,<br />

avec une multitude de partenaires<br />

dont les plus connus sont les<br />

experts comptables, les banquiers, les<br />

fournisseurs, les clients ou encore les<br />

instances sociales et administratives.<br />

Et, lorsque l’on observe le fonctionnement<br />

des dirigeants d’entreprise les<br />

plus performantes, nous remarquons<br />

la présence d’un nombre impressionnant<br />

de partenaires. Certaines entreprises<br />

font parties de clubs, d’associations<br />

qui fonctionnent en périphérie<br />

<strong>du</strong> corps de métier de l’entreprise.<br />

D’autres pratiquent le lobbysme pour<br />

infl uer sur les décideurs ; d’autres<br />

encore sont dans une approche dite<br />

de « relation portefeuille» où des cadres<br />

de l’entreprise sont recrutés afi n<br />

d’utiliser leur carnet d’adresses relatif<br />

à leurs expériences antérieures ou<br />

aux écoles fréquentées. Et, en vue <strong>du</strong><br />

développement futur de leur activité<br />

dans le monde, quelques-unes mettent<br />

en place un réseau international<br />

d’envergure.<br />

<strong>Le</strong>s conditions de réussite d’un bon<br />

partenariat dépendent d’abord d’une<br />

clarté dans les attentes et les complémentarités<br />

de chacun. La relation doit<br />

être basée sur des objectifs précis ; elle<br />

doit être « gagnant/ gagnant». Trop<br />

de partenariats sont basés sur des relations<br />

uniquement affectives, ce qui<br />

engendre des déconvenues dans la<br />

<strong>du</strong>rée de la relation. D’autres sont au<br />

contraire dans une attente de résultat<br />

absolu avec leur cortège de lassitude et<br />

de démotivation, sans relation affective,<br />

le partenariat est vide de sens car<br />

trop centré sur l’objectif à atteindre.<br />

Eviter les non-dits<br />

Un bon partenariat implique aussi la<br />

capacité à désamorcer des confl its potentiels.<br />

La dégradation des relations<br />

est quelquefois rapide, car elle se situe<br />

au niveau des non-dits ou des interprétations<br />

et des perceptions.<br />

Pour mener à bien un partenariat effi<br />

cace, il faut l’intégrer dans une stra-<br />

Un bon partenariat est basé sur des attentes réciproques<br />

bien défi nies<br />

tégie de développement. Trop d’entrepreneurs<br />

font des partenariats en<br />

fonction des situations rencontrées<br />

sans véritablement les anticiper.<br />

Aussi faut-il penser que les enjeux de<br />

l’entreprise en dépendent. Et les chefs<br />

d’entreprise ont tout à gagner dans<br />

cette démarche.<br />

Utiliser les compétences des autres et<br />

mettre en place les synergies qui en<br />

découlent sont les atouts signifi catifs<br />

des entreprises performantes. Pour<br />

cela, il est nécessaire d’adopter de<br />

bons comportements. Ces comportements<br />

passent par une organisation<br />

et une gestion précises des contacts<br />

avec des partenaires clairement identifi<br />

és et ciblés. Il s’agit donc de réserver<br />

un minimum de temps pour les<br />

découvrir, évaluer l’apport réciproque<br />

de la relation et la développer positivement.<br />

●<br />

Jean-Pierre Moronval<br />

Applicom<br />

Nous vous invitions à approfondir ces premiers<br />

éléments concernant la gestion des<br />

relations partenaires, et découvrir notamment<br />

la méthode RFI qui permet de la gérer<br />

simplement et effi cacement, au cours<br />

de la formation « Comment entretenir de<br />

bonnes relations avec ses partenaires» <strong>du</strong><br />

14 mars 2008, qui sera animée par Jean-<br />

Pierre Moronval, d’Applicom.<br />

Infos : Brigitte Van der Mensbrugghe,<br />

Responsable Formation au 02 643.78.30<br />

ou par mail à l’adresse bvdm@beci.be.


CAFÉ COACH<br />

Comment se bâtir des projets fructueux ?<br />

Ce qui fait la différence dans l’entreprise d’aujourd’hui et de demain,<br />

ce sont les hommes et les femmes qui la composent. Réfl échir à<br />

l’aspect humain devient un élément stratégique que le décideur ne<br />

peut ignorer. Beci vous invite à vous pencher sur cette question, en<br />

participant aux Café Coach, des débats dédiés à l’entreprise pour<br />

l’entreprise.<br />

Au-delà des compétences, c’est le<br />

niveau d’implication, la capacité<br />

d’adaptation, la façon dont les personnes<br />

vivent leur métier et abordent les<br />

problèmes qui vont porter l’entreprise vers<br />

un taux de réussite visant l’excellence.<br />

Pour le premier Café Coach de l’année 2008,<br />

sur le thème « Se bâtir des projets fructueux<br />

», vous apprendrez comment, dès le<br />

départ, vous garantir la réussite d’un projet.<br />

La vie de l’entreprise est semée d’embûches.<br />

Pour arriver au succès, il faut pouvoir surmonter<br />

les obstacles et fédérer l’entreprise<br />

autour d’un projet commun. Comment certaines<br />

personnes sont-elles arrivées au succès<br />

? Comment ont-elles fait pour contourner<br />

les obstacles et garder un mental à toute<br />

épreuve malgré les incertitudes ? Quelles<br />

ressources personnelles ont-elles utilisées ?<br />

Souvent, on entend cette expression « soyez<br />

orienté solution plutôt que de vous focaliser<br />

sur les problèmes ». Il faut bien déterminer<br />

l’objectif à atteindre. Si on concentre son<br />

attention sur l’endroit où on va « échouer »,<br />

son cerveau, malheureusement, y amène<br />

de la même manière. En apprentissage de<br />

con<strong>du</strong>ite automobile, on vous apprend la<br />

même chose : focalisez votre attention sur<br />

l’endroit qui permet d’éviter l’accident plutôt<br />

que sur l’endroit où vous risquez l’accident.<br />

Pour votre activité professionnelle, le principe<br />

est identique. En tant<br />

que manager et chef d’entreprise, vous êtes<br />

en permanence confronté à de nombreux<br />

problèmes. <strong>Le</strong> risque réside dans le fait que<br />

vous portiez votre attention principalement<br />

sur les obstacles et les craintes que ceux-ci<br />

engendrent car votre cerveau risque peut<br />

alors vous amener à l’échec.<br />

Pour vous bâtir des projets fructueux, vous devrez<br />

apprendre quelques fondements. Prenez<br />

le temps de défi nir un objectif précis et de déterminer<br />

les bénéfi ces pour l’entreprise, votre<br />

équipe et vous-même. Rappelez-vous régulièrement<br />

l’objectif à atteindre et ses bénéfi ces :<br />

dans l’entreprise, nous n’avons pas les mêmes<br />

repères visuels qu’à moto. Se construire une<br />

image visuelle de l’objectif ou relire l’objectif<br />

permet de rendre celui-ci plus présent. Enfi n,<br />

prenez régulièrement <strong>du</strong> recul pour vérifi er si<br />

vous êtes toujours en phase avec l’objectif. Se<br />

bâtir des projets fructueux dépend aussi de la<br />

façon dont nous entraînons notre raisonnement.<br />

C’est une é<strong>du</strong>cation <strong>du</strong> cerveau. ●<br />

Donald Niclaus<br />

New Horizon<br />

www.new-horizon.be<br />

<strong>Le</strong>s Café Coach de Beci (débats)<br />

● « Se bâtir des projets fructueux »<br />

– le 4 mars 2008 de 12h00 à 14h30.<br />

● « Vivre le changement comme une<br />

opportunité » – le 10 avril 2008 de<br />

12h00 à 14h30.<br />

● « Bien-être et performance :<br />

mariage impossible ? » – 29 mai<br />

2008 de 12h00 à 14h30.<br />

Infos et inscriptions :<br />

Brigitte Van der Mensbrugghe,<br />

Responsable Formation<br />

02 643 78 30 – bvdm@beci.be.<br />

Focalisez-vous sur votre objectif !<br />

BDO Atrio<br />

Nos atouts<br />

Intégrité<br />

BDO Atrio Bruxelles<br />

The Corporate Village<br />

Da Vincilaan 9 - Box E.6<br />

Elsinore Building<br />

B - 1935 Zaventem<br />

Tél.: +32 (0) 2/778.01.00<br />

Fax : +32 (0) 2/771.56.56<br />

bdobrussel@bdo.be<br />

Succes<br />

Supported by BDO Atrio<br />

■<br />

Proximité<br />

■<br />

Approche<br />

pragmatique<br />

■<br />

Disponibilité<br />

■<br />

Réseau<br />

international<br />

fort<br />

BDO Atrio<br />

AuditorsAccountantsAdvisors<br />

Auditors<br />

Accountants<br />

Advisors<br />

Fair-Play<br />

Supported by BDO Atrio<br />

BDO Atrio<br />

Official sponsor of the<br />

Belgian Federation<br />

of Hockey<br />

www.bdo.be<br />

Worldwide number five ■ Number one for you


20<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

europe<br />

L’AIDE LOCALE<br />

<strong>Le</strong> plus grand réseau <strong>européen</strong><br />

d’entreprises est arrivé !<br />

Enterprise Europe Network est le nouveau réseau créé par la<br />

Commission <strong>européen</strong>ne. Ce grand réseau <strong>européen</strong> d’entreprises<br />

vise à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME)<br />

et faire en <strong>sort</strong>e qu’elles soient bien préparées à tirer profi t des<br />

possibilités offertes par le marché unique de l’UE.<br />

<strong>Le</strong> réseau a pour mission d’informer,<br />

de conseiller et d’aider les entreprises<br />

dans les domaines liés à l’Union<br />

<strong>européen</strong>ne et de fournir à la Commission<br />

<strong>européen</strong>ne un retour d’information sur<br />

les questions communautaires qui ont une<br />

incidence sur les PME.<br />

Une des principales activités <strong>du</strong> réseau<br />

Enterprise Europe Network consiste à informer<br />

les entreprises sur les questions<br />

communautaires. <strong>Le</strong> réseau répond directement<br />

à environ 360 000 demandes de<br />

PME par jour ! Ces questions couvrent un<br />

grand éventail de sujets tels que la coopération<br />

entre les entreprises, les programmes<br />

et les fi nancements de la Commission,<br />

ainsi que les affaires de l’UE en général. <strong>Le</strong><br />

réseau dispose de compétences dans des<br />

domaines présentant un intérêt spécifi que<br />

pour les entreprises, notamment: les acquisitions<br />

publiques, la coopération entre<br />

entreprises, le fi nancement, les études de<br />

marché et la législation <strong>européen</strong>ne. Il aide<br />

également les entreprises à poser leur candidature<br />

aux projets de la Commission et à<br />

remplir les formalités administratives.<br />

En contact direct avec la Commission<br />

<strong>européen</strong>ne, le réseau bénéfi cie <strong>du</strong> soutien<br />

d’une équipe d’experts à Bruxelles qui<br />

les aide à répondre aux questions les plus<br />

complexes.<br />

<strong>Le</strong> réseau fournit également des informations<br />

aux entreprises par l’intermédiaire<br />

d’activités de sensibilisation (foires, séminaires,<br />

conférences, ateliers) et la publication<br />

de divers ouvrages proposés dans les<br />

langues locales (guides, circulaires, sites<br />

Internet).<br />

Promotion de partenariats et<br />

transfert de technologie<br />

Last but not least, le réseau fournit également<br />

une assistance au niveau local pour<br />

promouvoir les partenariats et transferts<br />

technologiques. Prestataire de services<br />

d’appui à l’innovation, Enterprise Europe<br />

Network s’efforce de faciliter et de<br />

promouvoir le transfert de technologies<br />

innovantes entre les PME <strong>européen</strong>nes.<br />

<strong>Le</strong> réseau des entreprises est en mesure<br />

d’apporter son aide aux entreprises, quel<br />

que soit leur niveau de développement<br />

ou leur degré de connaissance en matière<br />

d’affaires <strong>européen</strong>nes. Il permet aux entreprises<br />

de tirer profi t d’opportunités<br />

commerciales et leur présente, en un appel<br />

téléphonique, des informations sur les<br />

marchés et des listes de partenaires potentiels<br />

dans 46 pays. Soutenues par un réseau<br />

de proximité bien coordonné, les PME peuvent<br />

avoir la certitude de bénéfi cier d’une<br />

aide stratégique, effi cace et effective. <strong>Le</strong> réseau<br />

fait non seulement bénéfi cier les PME<br />

de ses ressources et compétences, mais les<br />

orientent également vers d’autres organismes<br />

de soutien lorsqu’une assistance spécifi<br />

que est nécessaire.<br />

Enterprise Europe Network compte environ<br />

450 points de contact répartis dans<br />

45 pays. Ils sont présents dans tous les États<br />

membres, dans les pays candidats, dans les<br />

régions les plus éloignées de l’UE, dans l’Espace<br />

économique <strong>européen</strong> et dans le bassin<br />

méditerranéen.<br />

A bon entrepreneur… ●<br />

Françoise Laeckmann<br />

Head of EIC<br />

fl @beci.be<br />

Portail <strong>européen</strong> destiné au PME :<br />

http://ec.europa.eu/enterprise/sme/<br />

index_fr.htm<br />

AIDES<br />

PME, sollicitez<br />

une assistance<br />

fi nancière !<br />

L’Union <strong>européen</strong>ne apporte<br />

une assistance aux petites et<br />

moyennes entreprises (PME)<br />

<strong>européen</strong>nes. Cette assistance<br />

est disponible sous différentes<br />

formes, telles que des subventions,<br />

des prêts et, dans certains<br />

cas, des garanties. Un outil<br />

online vous aide à savoir quelle<br />

aide solliciter.<br />

Une aide est disponible, soit directement,<br />

soit via des programmes gérés<br />

au niveau national ou régional, notamment<br />

les Fonds structurels de l’Union<br />

<strong>européen</strong>ne. <strong>Le</strong>s PME peuvent, en outre,<br />

bénéfi cier d’une série de mesures d’assistance<br />

non fi nancière prenant la<br />

forme de programmes et de services de<br />

soutien aux entreprises.<br />

<strong>Le</strong> portail internet <strong>européen</strong> destiné<br />

au PME a pour but de donner une vue<br />

d’ensemble des programmes <strong>européen</strong>s<br />

mis à disposition des PME et<br />

contient des informations succinctes<br />

ainsi que les adresses des principaux<br />

sites Internet pour chaque programme.<br />

Il convient de noter que l’information<br />

contenue dans cet outil ne revêt aucun<br />

caractère exhaustif.<br />

<strong>Le</strong>s mécanismes d’assistance sont classés<br />

en quatre catégories.<br />

1 Financement thématique<br />

Ce type de fi nancement, qui est essentiellement<br />

lié à la poursuite d’objectifs<br />

spécifi ques dans un certain nombre de<br />

domaines (environnement, recherche,<br />

é<strong>du</strong>cation), est conçu et mis en œuvre<br />

par divers services de la Commission


<strong>européen</strong>ne. <strong>Le</strong>s PME ou d’autres organisations<br />

peuvent intro<strong>du</strong>ire directement<br />

une demande de participation<br />

aux programmes, à condition de soumettre<br />

des projets transnationaux, <strong>du</strong>rables<br />

et à forte valeur ajoutée. Selon le<br />

programme, les candidats peuvent également<br />

être des regroupements in<strong>du</strong>striels,<br />

des associations d’entreprises,<br />

des prestataires de services de soutien<br />

aux entreprises et/ou des consultants.<br />

<strong>Le</strong> cofi nancement est la règle générale:<br />

l’assistance de l’Union <strong>européen</strong>ne se<br />

présente généralement sous la forme<br />

de subventions ne couvrant qu’une<br />

partie des coûts d’un projet.<br />

2 Fonds structurels<br />

<strong>Le</strong>s Fonds structurels, le Fonds <strong>européen</strong><br />

de développement régional (FE-<br />

DER) et le Fonds social <strong>européen</strong> (FSE)<br />

sont les plus importants instruments<br />

de fi nancement communautaires<br />

dont bénéfi cient les PME, par l’intermédiaire<br />

de différents programmes<br />

et initiatives communautaires mis en<br />

œuvre dans les régions. <strong>Le</strong>s bénéfi ciaires<br />

des fonds structurels reçoivent une<br />

contribution directe au fi nancement<br />

de leurs projets. Il est à noter que la<br />

gestion des programmes et la sélection<br />

des projets s’effectuent au niveau<br />

national et régional.<br />

3 Instruments fi nanciers<br />

La plupart de ces instruments fi -<br />

nanciers ne sont accessibles qu’indirectement,<br />

par des intermédiaires<br />

fi nanciers nationaux. Beaucoup d’instruments<br />

sont gérés par le Fonds <strong>européen</strong><br />

d’investissement.<br />

4 Soutien à l’internationalisation<br />

des PME<br />

Il s’agit généralement d’une assistance<br />

fournie à des organisations<br />

europe<br />

Une des aides permet aux PME d’accéder<br />

aux marchés à l’extérieur de l’UE<br />

intermédiaires et/ou aux autorités<br />

publiques dans le domaine de l’internationalisation<br />

afi n d’aider les PME à<br />

accéder aux marchés à l’extérieur de<br />

l’UE. ●<br />

21<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


22<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

✂<br />

international<br />

Futurallia<br />

2 jours de rencontres professionnelles personnalisées avec des<br />

entreprises en provenance de 25 pays<br />

Visitez Quebec lors de Futurallia 2008<br />

Futurallia se tiendra cette année à Québec<br />

<strong>du</strong> mardi 20 mai au jeudi 22 mai.<br />

Futurallia en est à sa 13 e édition comme<br />

forum international de la PME. Beci<br />

Faites votre marché ailleurs !<br />

<strong>Le</strong>s rendez-vous de <strong>BECI</strong> International en 2008<br />

Afi n de mieux vous aider dans vos démarches hors de nos frontières, le département International<br />

de Beci vous propose un panel d’activités tout au long de l’année.<br />

Vous pouvez dès à présent nous communiquer vos préférences et votre intérêt pour celles-ci en nous<br />

renvoyant une copie <strong>du</strong> tableau ci-dessous par fax 02 640 93 28 ou e-mail.<br />

Nous vous tiendrons informés tout au long de l’année <strong>du</strong> calendrier des activités dans notre newsletter,<br />

sur le site Internet de Beci, par e-mail et par courrier.<br />

TABLEAU DES ACTIVITES PREVUES EN 2008<br />

Vos suggestions sont les bienvenues, contactez-nous :<br />

Jean-Philippe Mergen – T +32 2 210 01 77 – jpm@beci.be<br />

Johanne Bellese – T +32 2 643 78 20 – jb@beci.be<br />

Activités Pays Date Intérêt<br />

MIDIS DE L’EXPORT<br />

Informations économiques,<br />

juridiques, bancaires pour<br />

une approche pratique<br />

<strong>du</strong> marché avec des experts<br />

et des témoignages<br />

d’entreprises<br />

MISSIONS ECONOMIQUES<br />

Organisation d’un programme<br />

de contacts B to B personnalisé<br />

pour chaque entreprise<br />

participante dans<br />

le pays visité<br />

Egypte<br />

Turquie<br />

Russie<br />

Argentine/Uruguay<br />

Indonésie/Singapour<br />

Ukraine<br />

Arabie Saoudite<br />

Hongrie<br />

Jordanie<br />

France (Est)<br />

Turquie<br />

Chine<br />

Maroc<br />

27 février<br />

11 mars<br />

22 avril<br />

3 juin<br />

23 septembre<br />

21 octobre<br />

18 novembre<br />

9-10 avril<br />

16-18 juin<br />

30 sept – 1er oct<br />

15-17 octobre<br />

14-20 novembre<br />

24-26 novembre<br />

FUTURALLIA (voir ci-dessous) Canada 20-23 mai £<br />

EXPORT DAY<br />

La journée de rencontre des exportateurs bruxellois<br />

pour optimiser leur développement international<br />

y participe comme chaque année, en<br />

regroupant et accompagnant les entreprises<br />

bruxelloises.<br />

Ce rendez-vous annuel est une plateforme<br />

unique pour rencontrer des partenaires<br />

potentiels venant des quatre<br />

coins <strong>du</strong> monde afi n de vous permettre<br />

entre autres de développer de nouveaux<br />

marchés, de rencontrer des entreprises<br />

pour des partenariats d’affaires, de<br />

vous renseigner sur les marchés internationaux,…<br />

Outre les 12 rendez-vous personnalisés<br />

possibles que nous vous proposons,<br />

vous aurez l’occasion de rencontrer<br />

plus d’un millier de chefs d’entreprises<br />

des 25 pays représentés. Une demi-jour-<br />

née de conférence internationale est<br />

également prévue pendant le séjour. <strong>Le</strong><br />

principe est simple : sur base de la description<br />

de votre profi l d’activités et de<br />

celui <strong>du</strong> partenaire ou contact que vous<br />

recherchez, des rendez-vous sont préorganisés<br />

tout en vous laissant l’opportunité<br />

de développer des contacts informels<br />

lors des rencontres plénières.<br />

Tout en faisant des affaires, vous profi<br />

terez des activités diverses que vous<br />

offre le Québec car en plus de l’événement<br />

Futurallia 2008, Québec célèbrera<br />

son 400 e anniversaire. ●<br />

Infos : Johanne Bellese<br />

– T +32 2 643 78 20 – jb@beci.be<br />

Bruxelles 14 octobre £<br />

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£<br />

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£


© Atomium asbl – SABAM Belgium 2008<br />

CONSEIL <strong>BECI</strong><br />

La cotisation annuelle de base est<br />

fi xée à 347,50 €. Toutefois, les<br />

sociétés dont le bilan comptable<br />

de l’avant-dernier exercice comptable<br />

clôturé est supérieur à 532.022,59 €,<br />

sont redevables d’une cotisation annuelle<br />

supérieure de 852,50 €.<br />

Délai de paiement et dé<strong>du</strong>ctibilité<br />

fi scale<br />

La cotisation doit être payée avant le<br />

1er juillet de chaque année ou au plus<br />

tard avant la fi n <strong>du</strong> troisième mois qui<br />

suit le mois de création de la société ou<br />

le mois de son assujettissement à l’impôt<br />

des non-résidents. Une majoration<br />

de 1% par mois civil de retard est appliquée<br />

sur la cotisation ou partie de celleci<br />

qui n’a pas été payée à temps.<br />

Au même titre que les cotisations sociales<br />

réclamées aux indépendants, la<br />

cotisation à charge des sociétés est dé<strong>du</strong>ctible<br />

fi scalement.<br />

Exonération de cotisation<br />

Certaines sociétés de personnes peuvent<br />

être exonérées <strong>du</strong> paiement de<br />

la cotisation annuelle pendant une<br />

période maximale de 3 ans à partir de<br />

l’année de la création.<br />

Conditions d’octroi :<br />

● La société est une société de personnes.<br />

● La société est inscrite à la Banque<br />

Carrefour des Entreprises comme<br />

entreprise commerciale.<br />

● Ni le(s) gérant(s), ni la majorité des<br />

boîte à outils<br />

La cotisation annuelle à charge des sociétés<br />

<strong>Le</strong>s sociétés soumises à l’impôt belge des sociétés ou des non-résidents sont tenues de<br />

s’affi lier à une caisse d’assurances sociales et d’y payer une cotisation annuelle forfaitaire.<br />

associés actifs (sans compter le gérant)<br />

de la société n’ont été assujettis<br />

au statut social des indépendants<br />

pendant plus de 3 ans <strong>du</strong>rant<br />

les 10 ans précédant la constitution<br />

de la société.<br />

<strong>Le</strong>s sociétés remplissant ces conditions<br />

peuvent faire la demande de<br />

l’exonération à la Caisse d’assurances<br />

sociales auprès de laquelle ils sont affi<br />

liés et devront à cet effet compléter<br />

une déclaration sur l’honneur. ●<br />

Pour contacter nos conseillers :<br />

Nadine Ndjeka Shango<br />

t 02 643 78 21<br />

ns@beci.be<br />

Mirella Zaccagnini<br />

t 02 643 78 46<br />

mz@beci.be<br />

La qualité suisse<br />

ne connaît pas<br />

de frontières:<br />

Vos envois postaux<br />

dans le monde entier<br />

en toute sécurité<br />

avec Swiss Post.<br />

Swiss Post International Belgium reflète la<br />

ponctualité, l’innovation et le service<br />

unique. En tant que partenaire expérimenté<br />

pour l’envoi de vos lettres et de vos<br />

mailings dans le monde entier, nous sommes<br />

en mesure de vous offrir des solutions<br />

personnifiées. Pour plus d’informations,<br />

contactez-nous au 078 15 21 45 ou<br />

www.swisspost.be<br />

23


Communiqué ING<br />

La hausse des taux d'intérêt affecte votre<br />

rendement ?<br />

6,00<br />

5,00<br />

4,00<br />

3,00<br />

2,00<br />

1,00<br />

0,00<br />

18/05/1998<br />

18/05/1999<br />

15/05/2000<br />

2008: une nouvelle année riche en bonnes<br />

résolutions et en opportunités. Qu’en est-il<br />

pour votre entreprise?<br />

En votre qualité d'entrepreneur, vous êtes<br />

bien placé pour le savoir: pour gérer<br />

fructueusement votre société, vous devez<br />

vous y connaître dans tous les domaines.<br />

En effet, le monde change et, chaque<br />

jour, vous rencontrez de nouveaux défis.<br />

Modifications de la législation, techniques<br />

de pro<strong>du</strong>ction innovantes, marchés émergents,<br />

... autant d'aspects qui requièrent<br />

des connaissances, de la créativité, de la<br />

persévérance, de l'inspiration et des partenaires<br />

fiables.<br />

En sa qualité de partenaire financier, ING<br />

vous aide dans votre réflexion. Ensemble,<br />

nous examinons où se situent les opportunités<br />

pour votre entreprise, de <strong>sort</strong>e que<br />

vous puissiez en permanence retirer le<br />

maximum de votre entreprise sur le plan<br />

15/05/2001<br />

Euribor 3 Months<br />

16/05/2002<br />

16/05/2003<br />

14/05/2004<br />

financier et que rien ne vous empêche de<br />

connaître une croissance exponentielle.<br />

En tant que professionnel de l’immobilier,<br />

vous êtes régulièrement confronté à des<br />

financements basés sur l’EURIBOR<br />

(European interbank offered rate). Comme<br />

vous pouvez le constater sur le graphique<br />

ci-dessus, l’EURIBOR connaît des fluctuations<br />

importantes. Aujourd'hui, ING vous<br />

offre l'opportunité de limiter la volatilité de<br />

ce taux dans le cadre de votre projet immobilier.<br />

Vous pouvez en effet vous couvrir<br />

contre la hausse de ce taux, de manière à<br />

avoir la certitude <strong>du</strong> coût financier pendant<br />

toute la <strong>du</strong>rée de votre projet. Ceci aussi<br />

bien pour des projets déjà en cours que<br />

futurs, financés chez ING ou dans une autre<br />

institution financière. Vous ne rencontrez<br />

10/05/2005<br />

02/05/2006<br />

24/04/2007<br />

pas de surprises désagréables et contrôlez,<br />

à tout moment de la construction, en bon<br />

père de famille, le coût des intérêts pour<br />

votre entreprise.<br />

Vous pouvez également profiter de notre<br />

protection <strong>du</strong> taux d'intérêt dans d'autres<br />

secteurs. Vous gardez ainsi un contrôle<br />

total sur le coût de vos intérêts.<br />

Intéressé? Contactez votre chargé de relations<br />

ou envoyez un e-mail avec vos coordonnées<br />

à l'adresse realestate@ing.be.<br />

Un collaborateur ING se fera un plaisir<br />

d'analyser votre situation personnelle.


CONTRAT<br />

Comment prévoir une clause<br />

de non-concurrence ?<br />

Pour qu’une clause<br />

de non-concurrence<br />

puisse être<br />

conclue avec un employé,<br />

la rémunération<br />

annuelle brute de cet<br />

employé doit être supérieure<br />

à 56.187 euros<br />

(montant au 1er janvier<br />

2007), sauf pour les fonctions<br />

qui sont exclues<br />

par une CCT sectorielle<br />

ou, sous certaines conditions,<br />

par une CCT d’entreprise.<br />

Pour les employés ayant une rémunération<br />

annuelle brute qui se situe<br />

entre 28.093 et 56.187 euros (montants<br />

au 1er janvier 2007), la clause de<br />

non-concurrence ne peut s’appliquer<br />

qu’aux fonctions déterminées par<br />

une CCT sectorielle ou, sous certaines<br />

conditions, par une CCT d’entreprise.<br />

Contenu de la clause de nonconcurrence<br />

Une convention écrite entre l’employeur<br />

et le travailleur est nécessaire.<br />

Cette convention peut être conclue<br />

tant au moment de l’entrée en service<br />

que pendant l’exécution <strong>du</strong> contrat.<br />

La clause de non-concurrence doit<br />

réunir les conditions suivantes :<br />

● se rapporter à des activités similaires<br />

;<br />

● être géographiquement limitée<br />

aux lieux où le travailleur peut<br />

faire une concurrence réelle à<br />

l’employeur, en considérant la<br />

nature de l’entreprise et son<br />

rayon d’action, mais ne peut toutefois<br />

pas s’étendre au-delà <strong>du</strong><br />

territoire national ;<br />

● avoir une <strong>du</strong>rée limitée (12 mois<br />

au maximum) ;<br />

● prévoir le paiement, par l’employeur,<br />

d’une indemnité compensatoire<br />

au moins égale à<br />

la moitié de la rémunération<br />

brute pour la <strong>du</strong>rée effective de<br />

la clause de non-concurrence.<br />

L’employeur peut renoncer à<br />

l’application de la clause de nonconcurrence<br />

dans un délai de 15<br />

jours calendrier à compter de la<br />

date de cessation <strong>du</strong> contrat de<br />

travail.<br />

La clause de non-concurrence n’est<br />

pas valable lorsqu’il est mis un terme<br />

au contrat de travail pendant la période<br />

d’essai ou après la période d’essai<br />

par l’employeur sans motif grave ou<br />

par le travailleur pour motif grave.<br />

boîte à outils<br />

Lorsqu’un de vos travailleurs quitte l’entreprise, vous préférez qu’il ne frappe ni à la<br />

porte de la concurrence, ni ne lance lui-même une activité concurrente. Pour éviter<br />

cela, la loi prévoit la possibilité de conclure avec le travailleur un contrat contenant<br />

une clause de non-concurrence. Cette clause doit toutefois répondre à un certain<br />

nombre de conditions.<br />

Protégez-vous des imitateurs issus de votre société!<br />

Sanctions<br />

L’employé qui ne respecte<br />

pas la clause de<br />

non-concurrence, doit<br />

rembourser l’indemnité<br />

qui lui a été versée par<br />

l’employeur. En outre,<br />

il devra payer à l’employeur<br />

un montant<br />

égal à cette indemnité.<br />

L’employeur peut toutefois<br />

réclamer une indemnité<br />

supérieure s’il<br />

fournit la preuve que<br />

ces 3 mois de rémunération<br />

ne couvrent pas le<br />

préjudice réellement subi.<br />

Non-concurrence internationale<br />

<strong>Le</strong>s entreprises qui ont un champ<br />

d’action international ou les entreprises<br />

qui disposent de leur propre<br />

service de recherche peuvent conclure<br />

une clause de non-concurrence dérogatoire.<br />

La clause de non-concurrence peut<br />

déroger aux conditions suivantes :<br />

- elle ne doit pas être limitée à la<br />

Belgique ;<br />

- elle peut avoir une <strong>du</strong>rée supérieure<br />

à 12 mois ;<br />

- elle peut pro<strong>du</strong>ire ses effets pendant<br />

la période d’essai ou en cas<br />

de démission sans motif grave. ●<br />

Françoise <strong>Le</strong>us<br />

Conseiller affaires juridiques HDP<br />

www.hdp.be<br />

25<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


26<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

boîte à outils<br />

FISCALITÉ<br />

Entrepreneurs solidaires<br />

pour les dettes fi scales et sociales<br />

Cet AR réactivera le volet fi scal de la responsabilité<br />

pour dettes fi scales des entrepreneurs<br />

Quels sont les travaux visés<br />

par le mécanisme de solidarité<br />

pour dettes fi scales et sociales<br />

? L’AR d’exécution n’énumère<br />

plus les travaux concernés par le<br />

mécanisme de solidarité mais renvoie<br />

simplement à un AR d’exécution <strong>du</strong><br />

code de la TVA, celui qui liste les travaux<br />

soumis au régime dit de « cocontractant<br />

» (AR n° 1, article 20§2).<br />

Il n’y a donc plus de référence aux activités<br />

relevant <strong>du</strong> champ d’application<br />

de la Commission paritaire de la<br />

construction pour la responsabilité<br />

solidaire entre entrepreneur et soustraitant.<br />

1. Détails pratiques de la solidarité<br />

pour dettes fi scales<br />

La solidarité proprement dite<br />

<strong>Le</strong> nouvel article 402 <strong>du</strong> Code des impôts<br />

sur les revenus (« CIR ») prévoit<br />

une solidarité pour les dettes fi scales<br />

de l’entrepreneur lorsqu’il est fait appel,<br />

pour l’exécution des travaux ci-dessus,<br />

à un entrepreneur qui a des dettes<br />

fi scales au moment de la conclusion <strong>du</strong><br />

contrat d’entreprise.<br />

<strong>Le</strong> SPF Finances doit mettre à disposition<br />

<strong>du</strong> public une banque de données<br />

permettant de savoir si un entrepreneur<br />

a des dettes fi scales. Cette banque<br />

de données n’étant pas encore opérationnelle,<br />

une loi (<strong>du</strong> 21 décembre 2007,<br />

publiée au moniteur belge <strong>du</strong> 31 décembre<br />

2007) a suspen<strong>du</strong> les effets de<br />

l’article 402 jusqu’au premier janvier<br />

2009 au plus tard ou avant cette date,<br />

si la banque de données devient opérationnelle<br />

(un AR pourra alors réactiver<br />

l’article 402 <strong>du</strong> CIR).<br />

Dans nos éditions précédentes, nous avons décrit le<br />

nouveau régime, en vigueur depuis le 1er janvier 2008,<br />

organisant la solidarité pour les dettes fi scales et sociales<br />

d’un entrepreneur et les sous-traitants de celui-ci. Voici<br />

quelques nouveautés intro<strong>du</strong>ites par l’AR d’exécution.<br />

Aujourd’hui donc et aussi longtemps<br />

que cette suspension aura cours, il n’y<br />

a pas de solidarité pour dettes fi scales<br />

pour les contrats conclus à partir <strong>du</strong><br />

premier janvier 2008.<br />

L’obligation de retenue pour<br />

dettes fi scales<br />

<strong>Le</strong>s formalités de versement de la retenue<br />

sont analogues à ce que nous<br />

connaissions déjà ; par contre le délai<br />

de restitution à l’entrepreneur des<br />

montants retenus qui excèdent ses<br />

dettes fi scales existantes est ré<strong>du</strong>it à 2<br />

mois (contre 6 dans l’ancien système).<br />

<strong>Le</strong>s obligations de retenues sont lourdement<br />

sanctionnées, mais un mécanisme<br />

de ré<strong>du</strong>ction des amendes est<br />

mis en place, identique au précédent<br />

sauf sur un point : il est désormais<br />

exigé que l’entrepreneur pour lequel<br />

les retenues n’avaient pas été faites<br />

correctement n’ait pas de dettes fi scales<br />

au moment de la conclusion <strong>du</strong><br />

contrat d’entreprise pour autant que<br />

les retenues n’aient pas été effectuées<br />

correctement.<br />

Ce mécanisme de retenues a été suspen<strong>du</strong><br />

de la même manière que décrit<br />

ci-dessus. Il n’y a donc pas de retenues<br />

à effectuer pour dettes fi scales à<br />

compter <strong>du</strong> premier janvier 2008 aussi<br />

longtemps que la base de données<br />

ne sera pas opérationnelle.<br />

2. Détails pratiques de la solidarité<br />

pour dettes sociales.<br />

La solidarité pour dettes sociales dépend<br />

de l’existence de dettes sociales<br />

au moment de la conclusion <strong>du</strong><br />

contrat d’entreprise. L’AR d’exécution<br />

a précisé ce qu’il fallait entendre par<br />

dettes sociales (les cotisations, majorations,<br />

indemnités forfaitaires, intérêts<br />

de retard, frais judiciaires).<br />

Etant donné que tout tiers peut<br />

consulter sur le site internet de l’ONSS<br />

la situation de tout entrepreneur au<br />

regard de l’obligation de retenue, le<br />

volet social est pleinement opérationnel<br />

au premier janvier 2008.<br />

L’AR d’exécution n’a pas fondamentalement<br />

changé les procé<strong>du</strong>res et formalités<br />

de versement des retenues à<br />

effectuer, mais a tout de même ramené<br />

à 3 mois (au lieu de 6) le remboursement<br />

des excédents retenus (tout en<br />

précisant que l’existence d’une enquête<br />

judiciaire ou administrative ou une<br />

procé<strong>du</strong>re pénale ne faisait pas courir<br />

le délai).<br />

En conclusion, les mesures d’application<br />

<strong>du</strong> volet fi scal ont été organisées,<br />

mais faute de base de données opérationnelle,<br />

l’ensemble <strong>du</strong> système de<br />

solidarité pour dettes fi scales a été<br />

neutralisé alors que le volet social est<br />

pleinement opérationnel. <strong>Le</strong>s sociétés<br />

seront attentives tout au long de cette<br />

année 2008 à la publication de cet AR<br />

qui réactivera le volet fi scal de la responsabilité<br />

pour dettes fi scales des<br />

entrepreneurs. ●<br />

Michel COMBLIN – Cindy DE BOCK


<strong>Le</strong> Musée des Instruments<br />

de Musique sera de la fête<br />

le 1er mars<br />

<strong>Le</strong> samedi 1er mars 2008, de 19 à 1h, sept<br />

musées <strong>du</strong> centre ville vous convieront à<br />

la première Nuit des Musées bruxellois.<br />

Ce soir-là, nos musées feront place aux<br />

DEBUuT est une coopérative d’activités<br />

bruxelloise. La coopérative accompagne<br />

des demandeurs d’emploi motivés, porteurs<br />

d’un projet qui pourrait aboutir à<br />

une activité indépendante. L’accompagnement<br />

se fait via un coaching indivi<strong>du</strong>el<br />

combiné à une dynamique coopérative.<br />

La <strong>du</strong>rée maximale <strong>du</strong> trajet est de 18<br />

mois. DEBUuT n’offre pas de fi nancement<br />

contrairement au Fonds de Participation<br />

ou à Crédal.<br />

Une coopérative d’activités est une association<br />

coopérative à fi nalité sociale<br />

qui guide sur la voie de l’entreprenariat<br />

indépendant, des demandeurs d’emploi<br />

ou des personnes vivant d’un revenu vital.<br />

Cet entrepreneuriatcoopéra-<br />

tif peut émerger<br />

sous différentes<br />

formes et formules<br />

: un réseau<br />

dans lequel des<br />

entrepreneurs<br />

indépendants<br />

collaborent régulièrement<br />

sur le terrain,<br />

un groupement<br />

© M. Vanhulst<br />

Museum Night<br />

Fever<br />

jeunes talents pour une programmation<br />

inédite. Vous découvrirez les musées<br />

comme vous ne les avez jamais vus.<br />

Pour les fêtards, une after-party avec DJ<br />

est prévue jusque 3h <strong>du</strong> matin au Palais<br />

des Beaux-Arts (BOZAR). Museum Night<br />

Fever se déroulera au Site archéologique<br />

<strong>du</strong> Coudenberg, au Musée BELvue, au<br />

Musée de la Ville de Bruxelles, au Musée<br />

des Instruments de Musique, au Palais<br />

des Beaux-Arts (BOZAR), au Musée de la<br />

Banque nationale et au Centre belge de<br />

la Bande dessinée.<br />

Vous pouvez vous procurer les pass pour<br />

Museum Night Fever à la Fnac et dans<br />

les musées participants. ●<br />

Programme complet sur<br />

www.museumnightfever.be<br />

www.museesdebruxelles.be<br />

DEBUuT crée de l’emploi indépendant<br />

depuis 1 an<br />

Un soutien pour se lancer<br />

comme indépendant<br />

d’entrepreneurs, une coopérative d’emploi…..<br />

Depuis janvier 2007, DEBUuT a<br />

accueilli 95 candidats entrepreneurs. Il<br />

n’y pas encore eu de candidat <strong>sort</strong>i en<br />

tant qu’entrepreneur indépendant. <strong>Le</strong><br />

premier est prévu pour début avril 2008.<br />

Cinq des candidats entrepreneurs sont<br />

<strong>sort</strong>is en trouvant un emploi. D’autres<br />

ont dû constater en cours de route qu’ils<br />

n’étaient pas encore prêts à se lancer<br />

comme indépendant. Il y a pour le moment<br />

21 ‘Buteurs’, entrepreneurs en trajet<br />

chez DEBUuT. ●<br />

www.debut-brussels.com<br />

DIXIT<br />

repères<br />

par Stéphanie Brisson<br />

Semaine de<br />

l’entrepreneur<br />

La Semaine de l’Entrepreneur en Région<br />

de Bruxelles-Capitale aura lieu<br />

dès le 12 mars. Organisée à l’initiative<br />

de Charles Picqué, Ministre-Président<br />

de la Région de Bruxelles-Capitale,<br />

cette semaine vise à promouvoir l’esprit<br />

d’entreprise, et si possible à susciter<br />

des vocations. Dans le cadre de<br />

cet événement, des écoles de la Région<br />

Bruxelloise pourront accueillir un<br />

entrepreneur qui expliquera son parcours<br />

– scolaire et professionnel – aux<br />

élèves de rhétorique afi n de leur parler<br />

de leur vision de l’action d’entreprendre.<br />

D’un autre côté, 75 entrepreneurs<br />

seront invités à se rendre au Parlement<br />

bruxellois pour un face à face avec les<br />

politiciens. Enfi n, des « Training Places<br />

» seront organisés : 3 étudiants (niveau<br />

école supérieure ou universitaire)<br />

prendront <strong>du</strong>rant une journée entière<br />

la place de C.E.O. de grandes entreprises.<br />

<strong>Le</strong>s activités seront clôturées<br />

lors <strong>du</strong> Salon Entreprendre, les 27 et<br />

28 mars 2008. Durant cet événement,<br />

les entrepreneurs ayant visité les écoles<br />

secondaires et les étudiants ayant<br />

participé au Training Places, viendront<br />

témoigner de leur expérience. ●<br />

www.semainedelentrepreneur.be<br />

277,5 millions<br />

de personnes ont utilisé<br />

en 2007 les métros, trams<br />

et bus de la Stib, une hausse<br />

de 3 % par rapport<br />

à 2006<br />

« Si l’on veut vraiment faire de Bruxelles<br />

la capitale de l’Europe, nous devons oser<br />

élargir les frontières de Bruxelles jusqu’aux<br />

frontières <strong>du</strong> Brabant fl amand et <strong>du</strong> Brabant<br />

Wallon et créer une agglomération<br />

avec une direction centrale ».<br />

Roland Duchâtelet,<br />

président <strong>du</strong> parti Vivant<br />

27<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


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dirigeants de PME, des indépendants et des comptables c’est tout<br />

simplement parce qu’il s’agit d’un salon orienté résultat*. Cette année,<br />

son contenu s’étoffe. Parmi les 230 exposants présents, une cinquantaine<br />

d’entre eux seront regroupés au sein d’un village e-commerce. <strong>Le</strong>s autres<br />

thèmes chers aux PME ne manquent pas à l’appel. Entreprendre grâce<br />

à la franchise, céder ou reprendre une PME dans le village consacré à la<br />

transmission. Tout y est, que ce soit par le biais de conférences et ateliers<br />

pratiques ou grâce à l’une des 750 consultations gratuites dispensées par<br />

les experts présents. Rendez-vous les 19 et 20 mars.<br />

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visiteurs sondés estiment avoir trouvé ce qu’ils cherchaient au salon!


30<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

bizzbox news l’actualité économique bruxelloise<br />

BIZZ BOX<br />

Dans un ouvrage pratique, Olivier<br />

de Wasseige tente de convaincre<br />

de l’indispensable nécessité et de<br />

la grande accessibilité d’Internet<br />

et de ses applications e-Business.<br />

Olivier de Wasseige, Administrateur<br />

délégué de la SA defi media qui propose<br />

ses services en e-Business, e-Governement,<br />

e-Communication, e-Marketing,<br />

e-<strong>Le</strong>arning, et enseignant à HEC/Ulg, a<br />

croisé nombre d’entrepreneurs belges<br />

en 20 ans d’activité dans le secteur. Fort<br />

de son parcours et de son expertise, il<br />

propose aujourd’hui un guide pratique<br />

de l’e-business. Concret, démonstratif,<br />

multiples exemples: le décor est planté.<br />

Ce livre, qu’apporte-t-il de nouveau<br />

sur Internet ?<br />

OLIVIER DE WASSEIGE: On en res<strong>sort</strong><br />

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l’e-Commerce et l’e-Marketing qui<br />

guide pas à pas les PME et grandes<br />

entreprises vers la croissance. De<br />

nombreuses études de cas et des témoignages<br />

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économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.<br />

FOCUS – L’e-business,<br />

un ouvrage pour s’en convaincre<br />

chez nous éclairent mes propos. J’y<br />

présente une « vue hélicoptère » des<br />

notions fondamentales et des bonnes<br />

pratiques en matière d’e-commerce et<br />

d’e-marketing.<br />

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faire passer ?<br />

L’e-Commerce et l’e-Marketing sont des<br />

outils ayant un fort impact sur la compétitivité,<br />

la croissance, la stratégie et<br />

l’organisation. Mais j’insiste : le ticket<br />

d’entrée est ‘accessible’, même pour<br />

les PME ! S’il est vrai que j’y aborde les<br />

technologies appelées ‘Web 2.0’ (par<br />

opposition au Web 1.0, première version<br />

des concepts d’e-business, e-commerce<br />

et e-marketing), cela ne prend<br />

qu’une petite partie <strong>du</strong> livre. Parce que<br />

nos entreprises, même si elles évoluent,<br />

ont encore beaucoup de chemin à<br />

parcourir.<br />

Après la lecture <strong>du</strong> livre, que<br />

reste-t-il ?<br />

Nombre de concepts n’auront plus de<br />

secrets : ergonomie, commerce électronique,<br />

paiement en ligne, sécurisation<br />

des transactions, éléments juridiques<br />

et fi scaux, personnalisation et customisation,<br />

gestion de catalogues, intermédiation,<br />

place de marché, centrale<br />

d’achat, enchères, e-commerce 2.0, social<br />

shopping, e-mail marketing, publicité<br />

en ligne, référencement, adwords,<br />

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lancer dans l’entrepreneuriat. Oui, nos<br />

entreprises peuvent devenir plus compétitives,<br />

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exporter… en développant des stratégies<br />

s’appuyant sur l’Internet. » ●<br />

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©Aéro-News<br />

l’album<br />

Exposition<br />

Bruxelles, une capitale et ses habitants<br />

La ville au jour le jour résulte de la coexistence mais également de la confrontation des<br />

différentes fonctions urbaines (activités économiques, logement, équipements publics,<br />

transports) et des intérêts variés des acteurs économiques (propriétaire, entrepreneur,<br />

promoteur), politiques et des habitants qui se partagent l’espace et l’usage de la ville.<br />

En 43 tableaux et 30 cartes originales accompagnés de photos et de documents souvent<br />

inédits, le passé de Bruxelles se dévoile et s’éclaire. Une exposition organisée à l’initiative<br />

<strong>du</strong> Ministre-Président <strong>du</strong> gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, à voir aux Halles Saint-Géry<br />

jusqu’au 30 mars 2008.<br />

Travaux de démolition effectués en 1933 dans le cadre de la<br />

construction de la jonction ferroviaire Nord-Midi.<br />

© LE SOIR<br />

Dans les années 1950,<br />

le tram constitue<br />

toujours le moyen de<br />

transport le plus utilisé<br />

pour se déplacer<br />

en ville. Photo prise<br />

en 1953 le long <strong>du</strong><br />

boulevard Anspach.<br />

Bruxelles, capitale de l’Europe. Vue d’ensemble des principaux<br />

bâtiments des institutions <strong>européen</strong>nes.<br />

Construction <strong>du</strong> <strong>tunnel</strong> routier à la porte Louise en 1962,<br />

entraînant la démolition de dizaines d’immeubles.<br />

Inauguration <strong>du</strong> boulevard de la Woluwe en mai 1965 en<br />

présence de plusieurs personnalités politiques.<br />

<strong>Le</strong>s Halles centrales, construites en 1872-74 et destinées à<br />

la vente des pro<strong>du</strong>its frais, sont un témoin remarquable de<br />

l’architecture métallique très en vogue à l’époque. Elles ont<br />

été démolies à la fi n des années 1950.<br />

©Régie des Bâtiments ©Régie des Bâtiments<br />

©Régie des Bâtiments


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DOSSIER<br />

Guy Bernard<br />

Immobilier<br />

& Bâtiment<br />

Un nouveau visage pour Bruxelles 33<br />

<strong>Le</strong> <strong>quartier</strong> <strong>européen</strong> <strong>sort</strong> (lentement)<br />

<strong>du</strong> <strong>tunnel</strong> 38<br />

C’est quoi, l’immobilier <strong>du</strong>rable ? 41<br />

La performance énergétique comme horizon… 43<br />

Vers la simplifi cation en matière<br />

d’environnement ? 45<br />

DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL<br />

Un nouveau<br />

visage pour Bruxelles<br />

Que recèle le tentaculaire Plan de développement international (PDI) de Bruxelles, mis sur<br />

papier par le Ministre-Président de la Région en octobre dernier? Un souffl e nouveau pour<br />

un devenir somptueux. Détails d’une ambition pharaonique, mais peut-être vitale.<br />

PDI. Lancé le 17 octobre 2007<br />

par Charles Picqué dans sa<br />

Déclaration de politique générale,<br />

le sigle ne cesse depuis, d’occuper<br />

le devant de la scène, en région<br />

bruxelloise. Eclairage sur la colossale<br />

ambition <strong>du</strong> Plan de développement<br />

international. « Il consiste à ramasser<br />

toute une série d’initiatives concoctées<br />

depuis un moment et à les compléter<br />

par d’autres, relatives à des zones<br />

stratégiques », résume son père<br />

spirituel, le Ministre-Président de la<br />

Région de Bruxelles-Capitale.<br />

La raison d’être de ce « programme<br />

global » ? La montée en puissance<br />

de quelques villes d’Europe, comme<br />

Amsterdam ou Barcelone, par exem-<br />

ple. « Elles investissent dans tous les<br />

domaines. Sans compter la menace<br />

de cités de l’Est : Varsovie, Prague, etc.<br />

Il fallait un programme mobilisateur<br />

pour les forces vives de Bruxelles »,<br />

avance encore le mandataire socialiste,<br />

relevant qu’à ce jour, la ville<br />

n’oscille, au niveau <strong>européen</strong>, qu’entre<br />

la 4e et 6e place. Avec un furieuse<br />

tendance à perdre pied.<br />

Cette exigence de « renforcement de<br />

l’image de Bruxelles » puise également<br />

sa source dans une « injustice » :<br />

celle qui veut que « d’autres captent<br />

ses richesses ». D’où l’espoir « que l’Etat<br />

prenne conscience de ce capital économique<br />

», tandis que les communes privilégieront<br />

« l’intérêt collectif ».<br />

Polir l’image<br />

L’esprit de ce catalogue de bonnes<br />

intentions à court, moyen et long<br />

terme se concrétise par cinq axes<br />

de travail : le citymarketing, les<br />

équipements, la qualité de vie, la<br />

gouvernance publique et le financement.<br />

<strong>Le</strong> citymarketing, ce ne sera rien<br />

d’autre qu’un plan de communication<br />

cohérent destiné à vendre l’attractivité,<br />

l’image <strong>du</strong> pentagone et<br />

de ses abords immédiats. Histoire,<br />

culture, tradition et développement<br />

<strong>du</strong>rable devraient être au centre de<br />

l’élaboration d’une charte graphique<br />

et d’un logo unique.<br />

33<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


34<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

© KVS - Toon Grobet<br />

<strong>Le</strong>s équipements, eux, constituent<br />

l’épine dorsale <strong>du</strong> PDI. Ils se circonscrivent<br />

en dix zones stratégiques : le<br />

<strong>quartier</strong> <strong>européen</strong> (voir le dossier sur<br />

le schéma directeur ad hoc) ; Tour et<br />

Taxis ; la cité administrative ; le Heysel<br />

; Josaphat ; Delta ; le <strong>quartier</strong> de<br />

la gare <strong>du</strong> Midi ; la gare de l’Ouest ;<br />

le <strong>quartier</strong> <strong>du</strong> Mont des Arts ; et le<br />

très médiatique Schaerbeek-Formation.<br />

« <strong>Le</strong> PDI n’est pas fi xé au dernier<br />

carat ! Il s’étale sur 10-15 ans. L’avoir<br />

vers 2015-2016 serait une bonne chose…<br />

», estime Pierre Dejemeppe, chef<br />

de cabinet adjoint de Charles Picqué<br />

et coordinateur de l’immense entreprise.<br />

« C’est dans son cadre que le<br />

gouvernement a privilégié certaines<br />

options. »<br />

Schaerbeek-Formation, c’est une friche<br />

in<strong>du</strong>strielle. Qu’il faut dépolluer.<br />

A coup de lourds travaux. Hormis le<br />

stade de football qui y serait érigé,<br />

le métro et le ring, au Nord-est de ce<br />

site, seraient aussi objet d’attentions.<br />

Avantages de l’option : un espace<br />

suffi sant et des nuisances limitées<br />

pour les riverains. <strong>Le</strong> gouvernement<br />

a donc lancé un schéma directeur<br />

sur la faisabilité de la chose et, de<br />

façon générale, sur l’aménagement<br />

global de la zone (le Musée national<br />

des chemins de fer s’y implanterait),<br />

bien qu’à ce jour l’affectation même<br />

de Schaerbeek-Formation soit blo-<br />

Mettre en avant, entre autres, l’offre culturelle de la capitale, ici le KVS<br />

quée (ZIRAD –zone d’intérêt régional<br />

à aménagement différé-, au Pras,<br />

Plan régional d’affectation <strong>du</strong> sol).<br />

Un stade, des spectacles, des<br />

congrès, etc.<br />

Ce chantier, désormais ouvert, est<br />

évidemment en étroite liaison avec<br />

le devenir <strong>du</strong> stade <strong>du</strong> Heysel, hors<br />

normes <strong>européen</strong>nes de football, dès<br />

2009. « La coupe <strong>du</strong> monde de foot,<br />

ce sera en 2018 », rappelle Pierre Dejemeppe.<br />

« La volonté d’ériger un stade<br />

multifonctionnel international, de<br />

par la diffi cultés de rentabilité, via des<br />

partenariats public-privé, existe indépendamment<br />

de cette éventualité. »<br />

Et le schéma directeur <strong>du</strong> Heysel ne se<br />

conçoit que dans l’optique d’un « pôle<br />

congrès-loisirs », étant admis que le<br />

poumon économique bruxellois représente<br />

la bagatelle de 20% <strong>du</strong> PIB<br />

–pro<strong>du</strong>it intérieur brut.<br />

<strong>Le</strong> gouvernement de la Région de<br />

Bruxelles-Capitale<br />

a encore la ferme<br />

intention de renforcer<br />

l’attractivité<br />

<strong>du</strong> Mont des Arts.<br />

Déjà hôte de bien<br />

des musées, ce<br />

<strong>quartier</strong> <strong>du</strong> cœur de<br />

Bruxelles s’ouvrira<br />

prochainement au<br />

Musée Magritte<br />

ainsi qu’à un « pôle<br />

d’accueil touristico-culturel<br />

» qui<br />

ne constituera rien<br />

d’autre qu’un lieu<br />

emblématique de<br />

l’image régionale.<br />

En plus, un groupe<br />

de travail planche<br />

dès à présent sur<br />

une probable Maison<br />

bruxelloise<br />

de la mode et <strong>du</strong><br />

design, histoire, là<br />

aussi, de conforter<br />

une place de choix<br />

dans le concert international.<br />

Autre axe de développement<br />

sur lequel se penchera un schéma<br />

prospectif, élaboré en collaboration<br />

avec la SNCB : les abords de la gare<br />

<strong>du</strong> Midi. Où s’avèrent primordiaux<br />

une inter-connectivité avec le centre<br />

de Bruxelles, le Heysel ou le <strong>quartier</strong><br />

<strong>européen</strong> et un développement<br />

cohérent des infrastructures de bureaux<br />

longeant la gare.<br />

Dans le même esprit, la ZIR (zone<br />

d’intérêt régional) de la gare de<br />

l’Ouest, se doit, selon le PDI, de devenir<br />

rien de moins que le « pôle<br />

multimodal le mieux desservi » <strong>du</strong>


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36<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

tout Bruxelles. Comprenez qu’en reliant<br />

les deux rives de Molenbeek, un<br />

master plan, mené conjointement<br />

avec la commune, la Stib et la SNCB<br />

mènerait à une convivialité retrouvée.<br />

Beliris, l’accord de coopération<br />

avec le fédéral, est censé fi naliser<br />

une étude pour ce début 2008.<br />

A proximité <strong>du</strong> ring, la zone-levier<br />

Delta (Auderghem) épousera, à<br />

moindre échelle, un dessein similaire,<br />

centré sur l’optimisation de<br />

son accessibilité et nombre d’aménagements.<br />

Là encore, un schéma<br />

directeur en défi nira les grandes<br />

orientations.<br />

L’administratif, aussi<br />

Charles Picqué et son équipe se sont<br />

également focalisés sur la zone Josaphat<br />

(englobant la zone d’in<strong>du</strong>strie<br />

urbaine contiguë) où Schaerbeek et<br />

Evere rêvent d’accueillir une partie<br />

de la commission <strong>européen</strong>ne. Soit<br />

un site, à terme, connecté au RER et<br />

dévolu, selon les options envisageables,<br />

majoritairement à des bureaux<br />

et à <strong>du</strong> logement.<br />

La création <strong>du</strong> plus grand parc urbain<br />

bruxellois et la réaffectation de<br />

la gare maritime confèrent à Tour<br />

& Taxis des atouts majeurs qu’un<br />

schéma directeur achève de mettre<br />

sur papier.<br />

Et puis, hormis le <strong>quartier</strong> <strong>européen</strong>, il<br />

y a la cité administrative. A Bruxelles-<br />

Ville de réaliser un PPAS (plan particulier<br />

d’affectation <strong>du</strong> sol), en vertu de<br />

l’arrêté de mise en œuvre, approuvé<br />

par le gouvernement régional en juin<br />

2007. De mise en œuvre de quoi ? Du<br />

souci de liaison des <strong>quartier</strong>s au-delà<br />

de la petite ceinture au centre-ville.<br />

Un mot encore sur une qualité de vie<br />

et une gouvernance meilleures, prônées<br />

dans le Plan de développement<br />

international. <strong>Le</strong> sentiment de bienêtre<br />

suppose la continuation des politiques<br />

urbaines de reconstruction <strong>du</strong><br />

lien social, concomitante à une gestion<br />

concertée des multiples acteurs.<br />

Impossible sans Beliris !<br />

Une ambition démesurée que celle<br />

<strong>du</strong> PDI ? A voir. <strong>Le</strong> défi premier de ce<br />

plan Marshall à la sauce bruxelloise<br />

Un des projets : renforcer l’attractivité <strong>du</strong> Mont des Arts<br />

réside dans sa capacité de mobilisation<br />

: des 19 communes et de l’hinterland<br />

bruxellois, <strong>du</strong> fédéral, des<br />

communautés. Parce que le puzzle<br />

est géant. Sans une collaboration de<br />

tous, les pièces ne s’accorderont pas.<br />

<strong>Le</strong> risque d’un échec n’est sans doute<br />

pas nul, si l’on songe que les dix zones<br />

étaient déjà, pour la plupart, au centre<br />

<strong>du</strong> PRD (Plan régional de développement)<br />

que lança Charles Picqué dès<br />

les années 90.<br />

« Bruxelles doit continuer à convaincre<br />

de son intérêt, de son rayonnement<br />

international. L’économie ne<br />

s’arrête pas aux frontières », ponctue<br />

Pierre Dejemeppe. 2008 s’inscrit<br />

d’ores et déjà comme une année<br />

charnière, toute vouée qu’elle sera<br />

à affi ner tous ces projets. Et le volet<br />

fi nancier ? Curieusement, c’est peutêtre<br />

celui qui tracasse le moins.<br />

« 80 % <strong>du</strong> coût des infrastructures<br />

proviendra <strong>du</strong> privé !, rappelle le<br />

chargé de projet. Et le budget annuel<br />

de Beliris est passé, en huit ans, de 50<br />

à 125 millions €. » Ce qui attesterait à<br />

suffi sance de l’attrait que la capitale<br />

exerce sur l’Etat fédéral. ●<br />

Guy Bernard<br />

© Vanhulst


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38<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

<strong>PROJETS</strong><br />

<strong>Le</strong> <strong>quartier</strong> <strong>européen</strong> <strong>sort</strong> <strong>du</strong> <strong>tunnel</strong><br />

Commerces, logements, convivialité : d’ici 10 à 15 ans, la physionomie <strong>du</strong> Bruxelles <strong>européen</strong><br />

aura changé. Du tout au tout. <strong>Le</strong> schéma directeur guidant cette certitude s’attache<br />

aussi à la mobilité. Où Belliard et Loi permuteraient et Schuman respirerait.<br />

est une aire<br />

de convoitise<br />

S’il<br />

<strong>du</strong> PDI (voir<br />

article sur le sujet), c’est<br />

bien la totalité <strong>du</strong> périmètre<br />

<strong>du</strong> <strong>quartier</strong> <strong>européen</strong><br />

sur lequel planche toute<br />

une équipe de l’Administration<br />

de l’aménagement<br />

<strong>du</strong> territoire et <strong>du</strong><br />

logement (ATTL). Ces services<br />

ont échafaudé un<br />

ensemble complexe d’hypothèses<br />

sur la mobilité<br />

au sens large dans et aux<br />

alentours de cette « zone<br />

majeure <strong>du</strong> rayonnement<br />

<strong>européen</strong> et international<br />

», telle que défi nie par<br />

Cédric Van Meerbeeck, attaché<br />

à la direction Etude<br />

et planifi cation. Projet<br />

aux visées titanesques<br />

par excellence, le schéma<br />

directeur dirigé par Marie-Laure<br />

Roggemans, a<br />

été élaboré entre mars et<br />

décembre 2006. Dans la<br />

continuité des quatre projets<br />

précédents, <strong>sort</strong>is en 1988, 2001,<br />

2002 et 2003.<br />

Stop au « ghetto administratif<br />

» !<br />

L’objectif central de ces études à répétition<br />

était de <strong>sort</strong>ir le <strong>quartier</strong> de<br />

son ghetto administratif, afi n de lui<br />

assurer une meilleure intégration<br />

dans le reste de la région bruxelloise.<br />

« <strong>Le</strong> principal défaut des premiers<br />

schémas », selon Cédric Van Meerbeeck,<br />

« c’est d’être restés <strong>du</strong> papier,<br />

des études urbanistiques. La cellule<br />

opérationnelle n’a même jamais vu le<br />

jour. »<br />

Aussi, la version 2007 s’est-elle avant<br />

tout appuyée sur semblable cellule. Et<br />

ce schéma-là va se construire sur une<br />

Un programme réorganisera les 800.000 m 2 de bureaux<br />

<strong>européen</strong>s © Theo Poelaert<br />

synthèse des moutures initiales, se<br />

basant sur le manque de mixité ainsi<br />

que sur les diffi cultés en termes de<br />

circulation. Avec, cerise sur le gâteau,<br />

le fait d’être allé nettement plus loin :<br />

« Nous voulions restructurer les institutions<br />

<strong>européen</strong>nes, réintégrer <strong>du</strong><br />

logement, installer <strong>du</strong> développement<br />

<strong>du</strong>rable et y promouvoir un carrefour<br />

culturel… »<br />

Tendre vers un <strong>quartier</strong> s’affi chant<br />

comme « le premier pôle administratif<br />

métropolitain de la région ». A l’horizon<br />

2020, on prédit jusqu’à 105.000<br />

emplois. En guise de comparaison, en<br />

2007, il y en avait 85.000. On recense<br />

encore 30.000 habitants qui, vers<br />

2020, seront 40, voire 45.000. De multiples<br />

scénarii ont été élaborés. Pour y<br />

voir plus clair, le schéma<br />

délimite d’abord le territoire<br />

concerné (le <strong>quartier</strong><br />

des squares, le <strong>quartier</strong><br />

Léopold, la vallée <strong>du</strong> Maelbeek,<br />

la place Jourdan, etc.)<br />

en trois axes de développement<br />

: l’axe Nord-Sud de<br />

la chaussée d’Etterbeek ;<br />

l’axe Est-Ouest <strong>du</strong> parc<br />

Léopold au Mont des Arts ;<br />

et la liaison entres les<br />

institutions <strong>européen</strong>nes<br />

–Parlement, Commission,<br />

Conseil des ministres.<br />

<strong>Le</strong> RER sous Jamblinnes<br />

de Meux…<br />

L’avant-projet porte surtout<br />

un plan de mobilité.<br />

Aux possibles conséquences<br />

sur tout le centre de<br />

Bruxelles. Il est notamment<br />

question d’intervertir<br />

les sens de circulation<br />

Belliard/Loi. « <strong>Le</strong>s options<br />

de base de ce plan de mobilité<br />

sont la suppression,<br />

sans en ré<strong>du</strong>ire le fl ux, <strong>du</strong><br />

trafi c automobile de surface sur le<br />

rond-point Schuman (d’où l’idée de<br />

l’inversion de sens), le renforcement<br />

des transports publics ou encore la<br />

mise au point d’une politique de stationnement<br />

», indique encore l’attaché<br />

à l’ATTL.<br />

De là, prennent corps les scénarii<br />

autour de la mobilité future <strong>du</strong> <strong>quartier</strong><br />

<strong>européen</strong>… « Il y a d’abord la<br />

ligne de train Namur-Bruxelles, passant<br />

par les gares <strong>du</strong> Luxembourg et<br />

Schuman. Lorsque la jonction Schuman-Josaphat<br />

sera réalisée, via un<br />

<strong>tunnel</strong>, une nouvelle gare RER sera<br />

envisageable sous la place Jamblinnes<br />

de Meux. <strong>Le</strong> chantier commencera<br />

début 2008. <strong>Le</strong> réaménagement<br />

de la gare de Schuman est aussi à


l’ordre <strong>du</strong> jour. Conçu dans les années 60, le dispositif de<br />

la Stib, les lignes 1 A et 1 B offre une desserte insuffi sante.<br />

A terme, leur dédoublement interviendra avec une halte<br />

commune à Luxembourg. Notre schéma dresse une liste<br />

des études encore à mener pour créer cette intermodalité<br />

trams-trains. Mais nous préconisons de profi ter <strong>du</strong> réaménagement<br />

de la chaussée d’Etterbeek pour implanter<br />

une ligne de tram de plus. Elle relierait Saint-Josse à Ixelles<br />

et au campus de la Plaine. »<br />

… et Belliard/Loi inversés ?<br />

Rond-point « très symbolique » pour l’Europe, Schuman,<br />

sera rangé des voitures de transit. Ses quatre bandes<br />

se déversant rue de la Loi en un fl ux peu propice à la<br />

convivialité seront revues via un concours international<br />

d’architecture qui sera mis sur rails à l’entame de 2009.<br />

<strong>Le</strong>s perspectives de concrétisation ? Dans les parages de<br />

2012.<br />

Quatre options tiennent la corde pour la création d’un<br />

<strong>tunnel</strong> répondant à cette volonté.<br />

L’une d’elle suppose une nouvelle trémie avenue de la<br />

Joyeuse Entrée. Elle amènerait les quatre roues en surface<br />

de l’avenue de Cortenbergh dans l’actuel <strong>tunnel</strong> Loi.<br />

Peu onéreuse, cette formule dite « courte » n’a aucun effet<br />

positif sur la mobilité et l’agrément <strong>du</strong> <strong>quartier</strong>.<br />

Dès févier 2008, une étude Beliris devrait faire le tri entre<br />

les différentes hypothèses. Parmi lesquelles celle dite<br />

« longue juxtaposée », apparaît plus pertinente aux yeux<br />

des concepteurs <strong>du</strong> schéma directeur : « On entrerait en<br />

ville via la rue Belliard et on en <strong>sort</strong>irait par la rue de la<br />

Loi. L’idée est née de ce que l’avenue de Cortenbergh représente<br />

une rupture entre le <strong>quartier</strong> résidentiel et le<br />

Cinquantenaire. Profi tons <strong>du</strong> <strong>tunnel</strong> pour que les autos<br />

res<strong>sort</strong>ent sur l’E 40 en le mettant à double sens… »<br />

En pratique, les voitures sous Schuman res<strong>sort</strong>iraient à<br />

Belliard. Celles quittant Bruxelles emprunteraient la rue<br />

de Loi, puis le <strong>tunnel</strong> au Berlaymont. Gros atouts : Cortenbergh,<br />

devenue, sur toute sa longueur, souterraine<br />

pour le trafi c de transit dégagerait une agréable perspective<br />

vers le Cinquantenaire ; une gestion aisée des fl ux<br />

de transit dans un sens comme dans l’autre ; un encouragement<br />

notable à la circulation piétonne et cycliste ;<br />

dépollution et convivialité accrue (via élargissement des<br />

trottoirs, etc.) de l’axe Loi.<br />

<strong>Le</strong>s désavantages de cette « ingénieuse » hypothèse numéro<br />

2 ? Un coût, forcément plus élevé, des travaux d’envergure<br />

auxquels s’ajoute l’écueil le plus conséquent aux<br />

yeux de notre interlocuteur : une apparente incompatibilité<br />

entre l’inversion de sens et l’éventuelle prolongation<br />

<strong>du</strong> tram 39/44 jusqu’à la porte de Namur.<br />

La 3e hypothèse se calque sur la précédente, le changement<br />

de sens de circulation en moins. Ici, la circulation<br />

de transit accaparerait le <strong>tunnel</strong> existant. Solution la plus<br />

simple, la moins dispendieuse, elle supposerait naturellement<br />

moins de travaux. Son inconvénient majeur ? Ne<br />

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39<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


40<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

pas aller aussi loin que les projections<br />

les plus osées de l’avant-projet<br />

de schéma directeur <strong>du</strong> <strong>quartier</strong><br />

<strong>européen</strong>.<br />

Convivialité garantie<br />

A en croire Cédric van Meerbeeck,<br />

peu de gens partagent la 4e hypothèse.<br />

Que l’on vous livre néanmoins.<br />

Elle con<strong>du</strong>it à une <strong>sort</strong>ie en surface à<br />

Cortenbergh et à un sous-sol sous la<br />

rue Da Vinci. Conséquence : un <strong>tunnel</strong><br />

se connectant à celui déjà existant<br />

sous le parc <strong>du</strong> Cinquantenaire<br />

pour res<strong>sort</strong>ir rue de la Loi. Travaux<br />

et coûts phénoménaux la mettent<br />

apparemment hors course.<br />

Ce n’est pas tout ! Tandis que s’opère<br />

ce choix déterminant pour le<br />

long terme, priorité sera donnée<br />

aux « modes doux ». Comprenez<br />

que piétons, cyclistes et handicapés<br />

Un rond-point Schuman ren<strong>du</strong> aux<br />

piétons ?<br />

© Marcel Van Hulst<br />

auront droit à des trottoirs « de minimum<br />

trois mètres de large si possible»,<br />

à des itinéraires ad hoc. La<br />

chaussée d’Etterbeek, pour 2009 ;<br />

Loi et Belliard, vers 2011. Mais dès<br />

2008, nombre de voiries seront<br />

relookées. On évoque, en plus, les<br />

squares et leurs abords ren<strong>du</strong>s aux<br />

promeneurs. Peut-être lors de la<br />

restructuration <strong>du</strong> Cinquantenaire,<br />

planifi ée pour 2008-2012.<br />

Last but not least, les 800.000 m 2<br />

de bureaux disséminés dans une<br />

cinquantaine de sièges passeront<br />

à la moulinette d’un programme<br />

qui les réorganisera, les complétera<br />

d’un bon 200.000 m2, en réaffectera<br />

à <strong>du</strong> logement, <strong>du</strong> commerce<br />

et des équipements culturels, etc.<br />

Mais là, se dessine seulement une<br />

ébauche… ●<br />

Guy Bernard


© A2M<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

CONSTRUCTION<br />

C’est quoi, l’immobilier <strong>du</strong>rable ?<br />

Tout est pensé<br />

pour ré<strong>du</strong>ire<br />

l’empreinte<br />

écologique<br />

Diffi cile, en cette aube de troisième millénaire, de<br />

penser architecture, rénovation, construction,<br />

en faisant fi d’une notion de plus en plus dans<br />

l’air <strong>du</strong> temps : l’immobilier <strong>du</strong>rable. Mais que recouvre<br />

ce concept par rapport aux notions d’immeubles verts,<br />

d’immeubles passifs, consécutif à une progressive prise<br />

de conscience ? « <strong>Le</strong>s changements climatiques justifi ent<br />

la nécessité d’une adaptation de comportement», analyse<br />

Antoine Crahay. Ce vent en poupe, le conseiller au cabinet<br />

d’Evelyne Huytebroeck (ministre bruxelloise de l’Environnement,<br />

de l’Energie, de la Politique de l’Eau et des Primes<br />

à la Rénovation urbaine), l’attribue également à des prix<br />

de l’énergie devenant « signifi catifs, y compris dans l’immobilier<br />

». En particulier à Bruxelles, estime l’expert.<br />

Initié en 2004 déjà par la responsable politique écolo,<br />

l’annuel « Défi Energie » invite des dizaines de ménages à<br />

contrôler leurs dépenses en eau, gaz, électricité, mazout…<br />

<strong>Le</strong>s relevés de consommation ont attesté que le secteur<br />

immobilier de la capitale pro<strong>du</strong>it 70 % des émissions de<br />

gaz à effet de serre. C’est donc à ce niveau-là qu’il importe<br />

de travailler afi n de tendre vers le respect des accords de<br />

Kyoto. Au reste, un appel à projets a été lancé. A la clé, une<br />

prime de 100 €/m 2 , à condition d’atteindre un haut niveau<br />

de performance. « Il est donc possible d’aller très loin sans<br />

que ce ne soit hors de prix. La preuve : 76 projets portant<br />

sur 190.000 m2 ont été remis. »<br />

15 kw/h par m 2 en 12 mois<br />

Il y a des arrêtés royaux légitimant des mesures d’encouragement<br />

à l’utilisation rationnelle de l’énergie mais pas,<br />

à proprement parler, de défi nition, de règles en la matière.<br />

L’immobilier <strong>du</strong>rable explose, à Bruxelles<br />

comme dans tout le pays. Il n’existe pas de<br />

règles strictes le régissant. Juste des réfl exions<br />

approfondies que tra<strong>du</strong>isent de plus en plus de<br />

professionnels <strong>du</strong> secteur.<br />

Si ce n’est un Guide pratique pour la construction et rénovation<br />

<strong>du</strong>rables de petits bâtiments. Ces fi ches, que l’on télécharge<br />

sur le Net sur www.ibgebim.be font, tout au plus,<br />

des recommandations dans cinq domaines : territoire et<br />

environnement, énergie, eau, matière, santé et confort.<br />

« <strong>Le</strong> standard passif, c’est 15 kw/h de consommation de<br />

chauffage par m2 par an », chiffre Antoine Crahay. « C’està-dire<br />

entre 8 et 10 fois moins qu’une consommation<br />

moyenne. Mis au point en Allemagne (en 1991, NDLR), le<br />

label de maison passive a été repris en Belgique. L’indice<br />

global E donne le niveau moyen de performance énergétique.<br />

Ce qui permet de classifi er les immeubles. »<br />

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41<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


42<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

Quant au bâti dit <strong>du</strong>rable, il va plus<br />

loin encore, s’étend à des dimensions<br />

environnementale et économique. Un<br />

but manifeste : ré<strong>du</strong>ire l’empreinte<br />

écologique et minimiser l’impact<br />

sur l’environnement. Pour atteindre<br />

cet objectif, le bâti <strong>du</strong>rable associe<br />

des matériaux (le bois, recyclable au<br />

contraire <strong>du</strong> béton ; des isolants naturels<br />

comme des caisson en bois avec de<br />

la cellulose), une meilleure gestion de<br />

l’eau (entre autres, en en ré<strong>du</strong>isant la<br />

pression, en récupérant l’eau de pluie)<br />

ou encore l’imperméabilité des sols.<br />

Aucune norme universelle<br />

« Nous incitons aussi à la pose de<br />

toitures vertes, à savoir une végétation,<br />

de 10 à 20 cm, de plantes grasses<br />

sur un substrat. L’effet ? Ré<strong>du</strong>ire<br />

l’impact sur les égouts en cas de pluie<br />

abondante et prolonger la vie <strong>du</strong> roofi<br />

ng. »<br />

Sans pour autant que soit acquise<br />

une norme universelle. « Ce n’est jamais<br />

qu’une réfl exion générale dont<br />

le seuil n’est pas défi ni ». Cette réfl<br />

exion pousse aussi les constructeurs<br />

à préserver des zones de végétation,<br />

Témoignage • Des compteurs tournant à l’envers…<br />

« L’immobilier <strong>du</strong>rable, je ne sais pas ce que c’est ! On y met ce<br />

qu’on veut… ». Sebastian Moreno Vacca, architecte de son état,<br />

n’y va pas par quatre chemins. Mais abordez cette notion avec<br />

cet administrateur co-fondateur de la Plateforme Maison Passive<br />

(PMP) et il se montre intarissable. « <strong>Le</strong> passif répond à deux<br />

critères. <strong>Le</strong> premier, ce sont les 15 kw/h par m2 par an. En Belgique,<br />

on monte en général jusqu’à 200-300 kw/h. <strong>Le</strong> deuxième,<br />

c’est une mesure sur chantier. <strong>Le</strong>s fuites ne peuvent excéder<br />

0,6 vol./h. Chez un privé, le renouvellement d’air se fait entre<br />

7 et 12 fois par heure. Du coup, toute la chaleur s’échappe. Une<br />

chose est sûre : le passif, sans tenir compte des énergies grises,<br />

à savoir la façon de construire les matériaux, rentre dans une<br />

enveloppe <strong>du</strong>rable. »<br />

Un élément supplémentaire : un immeuble qualifi é de <strong>du</strong>rable<br />

s’aménage aisément au fi l <strong>du</strong> temps (par l’adjonction de panneaux<br />

solaires ou photovoltaïques, par exemple) et a une <strong>du</strong>rée<br />

de vie allant <strong>du</strong> demi-siècle au siècle. Il dépasse de la <strong>sort</strong>e la<br />

rentabilité immédiate.<br />

Si 5 immeubles et 100 logements passifs sont en chantier en<br />

Belgique, on ne recense actuellement que 4 grands immeubles<br />

passifs. C’est au bureau d’achitectes A2M (dont Sebastian<br />

Moreno Vacca est administrateur) que l’on doit le premier <strong>du</strong><br />

genre à Bruxelles. Au siège de l’entreprise de construction CIT<br />

Blaton, 50 rue Jean Jaurès, à Schaerbeek.<br />

Ventiler le thermos<br />

« La rénovation avant se limite à de la très basse énergie. <strong>Le</strong>s<br />

quatre niveaux arrière dont le chantier touche à sa fi n, c’est <strong>du</strong><br />

passif. Nous y avons proposé de baisser la consommation en<br />

chauffage de 90 % ; de passer d’une facture de 5.000 €/an, à<br />

300 €/an. La facture électrique, elle, s’estompe de 60 %. » Ce<br />

résultat, A2M l’a obtenu, malgré une contrainte bloquant le<br />

budget aux environs de 900 € hTVA/m 2 .<br />

« Pas besoin de main d’œuvre spécialisée ! », se plaît à souligner<br />

l’architecte. « <strong>Le</strong>s ouvriers de chez Balton font parfaitement<br />

l’affaire. <strong>Le</strong> travail sur l’enveloppe se borne à trois choses.<br />

histoire que la biodiversité, la faune<br />

et la fl ore locale ne souffrent qu’un<br />

minimum des accumulations de superfi<br />

cies ou d’étages.<br />

De façon générale, pour y voir plus<br />

clair, rien de tel que de demander<br />

conseil au cabinet régional ou de jeter<br />

un œil attentif sur www.construction<strong>du</strong>rable.com<br />

et son rapport baptisé<br />

« La construction <strong>du</strong>rable : de la<br />

théorie à la pratique ». ●<br />

Guy Bernard<br />

<strong>Le</strong>s architectes de A2M ont imaginé le premier immeuble passif de Bruxelles. Visite étonnante<br />

des 1.000 m2 <strong>du</strong> siège de la CIT Blaton, 50 rue Jean Jaurès, à Schaerbeek.<br />

On a mis 30 à 40 cm d’isolants. On parle ici d’un manteau complet,<br />

d’une isolation continue. <strong>Le</strong>s raccords au sol sont isolés à<br />

leur tour. Ensuite, on évite les infi ltrations et exfi ltrations d’air<br />

en calfeutrant à l’aide de collants spécifi ques. »<br />

Il ne reste plus qu’à ventiler le « thermos », à l’aide d’un<br />

« échangeur, un caisson de la taille d’un ordinateur », chargé<br />

d’amener de l’air froid, de le chauffer à 25-28 degrés grâce à<br />

l’air chaud <strong>sort</strong>ant. Refroidissement et réchauffement s’y font<br />

de façon naturelle. Sans grossir la facture.<br />

Un café par mois<br />

Selon ce schéma, point n’est nécessaire de tabler sur des montants<br />

astronomiques pour arriver à ses fi ns. Même s’il importe<br />

tout de même de garder à l’esprit que la « passivité » d’une<br />

construction accroît l’enveloppe budgétaire de 10 à 15 %. Voire<br />

plus en cas de rénovation…<br />

Mais le plus spectaculaire, c’est que selon ce procédé, une habitation<br />

de 100 m 2 se chauffe avec 2 €/mois (« <strong>Le</strong> prix d’un<br />

café ! »). Mais couvrez-la en surplus de panneaux solaires ou<br />

photovoltaïques et elle pro<strong>du</strong>ira de l’énergie. « Tant en termes<br />

de chauffage que d’électricité, votre consommation sera nulle…<br />

et le compteur tournera à l’envers, décomptant de l’énergie. On<br />

rentre alors dans la gamme des certifi cats verts. »<br />

Etonnant, non ?<br />

www.maisonpassive.be<br />

<strong>Le</strong> siège social de CIT Blaton<br />

à Schaerbeek<br />

© A2M


Une étude d’Eurima (Association<br />

<strong>européen</strong>ne des pro<strong>du</strong>cteurs<br />

d’isolants en Europe)<br />

a attesté, l’an dernier, de la faiblesse<br />

des isolations en Belgique. « Celle<br />

des habitations bruxelloises est embryonnaire<br />

: 40 % des 478.000 logements<br />

n’ont pas de double vitrage ;<br />

85 % sont privés de murs isolés ; 76 %,<br />

le sont de con<strong>du</strong>ites isolées » indique<br />

l’étude. <strong>Le</strong>s pertes d’énergie s’avèrent<br />

ainsi dramatiques. La Performance<br />

énergétique des bâtiments (PEB), une<br />

norme que Bruxelles déclinera par-<br />

tiellement à compter <strong>du</strong> 1er juillet<br />

2008, attaque ce fl éau de front. La PEB<br />

est une directive <strong>européen</strong>ne remontant<br />

au 16 décembre 2002, que les<br />

Etats sont chargés de transposer en<br />

droit interne. A Bruxelles, on relève<br />

440 nouveaux bâtiments par an et<br />

1.280 rénovations dont 150 pour des<br />

superfi cies supérieures à 1000 m 2.<br />

Haut degré de performance<br />

Conseiller Energie au cabinet d’Evelyne<br />

Huytebroeck, ministre de l’Environnement<br />

et de l’Energie, Grégoire<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

ECONOMIES<br />

La performance énergétique<br />

comme horizon…<br />

Rénovations lourdes et constructions seront, dès le 1er juillet 2008, sous la coupe de la performance<br />

énergétique des bâtiments. L’Europe aide ses membres à sensibiliser les professionnels<br />

<strong>du</strong> secteur et les particuliers aux moyens d’isolation des biens. Certains anticipent<br />

l’inévitable mouvement.<br />

Clerfayt fait la lumière sur l’ordonnance<br />

bruxelloise à laquelle la PEB a<br />

donné naissance. « <strong>Le</strong> texte vise quatre<br />

choses. Exception faite des églises<br />

ou des halls in<strong>du</strong>striels dépourvus de<br />

besoins énergétiques intensifs, tout<br />

bâtiment neuf ou soumis à une transformation<br />

lourde (les superfi cies de<br />

plus de 1000 m2 dont on rénove plus<br />

de 25 % ou au moins 500 KW de l’installation<br />

technique) devra intégrer<br />

certaines exigences énergétiques. Ce<br />

degré de performance sera présent<br />

dans l’isolation de l’enveloppe. »<br />

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43<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


44<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

Prise isolément, cette<br />

mesure dépasse déjà la<br />

pratique quotidienne<br />

belge, laquelle se borne<br />

à n’appréhender que la<br />

consommation fi nale<br />

d’un bureau, d’un logement.<br />

A savoir : l’Europe<br />

n’impose qu’un système,<br />

pas de moyens.<br />

Aussi, le niveau de ladite<br />

exigence est-il laissé<br />

à l’appréciation des Etats membres.<br />

Ce volet initial entrera en vigueur au<br />

1er juillet de cette année. La région<br />

fl amande l’a déjà adopté. La Wallonie<br />

s’y est engagée pour 2008-2009.<br />

Second créneau : l’obligation d’obtention<br />

d’un certifi cat énergétique, préalable<br />

à toute transaction, de vente ou<br />

locative. « Ce bilan de l’état <strong>du</strong> bâtiment<br />

risque potentiellement d’entrer<br />

en ligne de compte dans les futurs prix<br />

<strong>du</strong> marché », admet Grégoire Clerfayt.<br />

Imposition légale numéro 3 : celle<br />

d’affi chage de cette performance dans<br />

tous les bâtiments publics. En 4, la PEB<br />

force la mise en place d’un système de<br />

contrôle et d’entretien des chaudières<br />

de plus de 20 KW et des systèmes de<br />

climatisation de plus de 12 KW.<br />

La performance énergétique passera par la révolution de l’isolation<br />

des bâtiments<br />

Impact fi nancier marginal<br />

Plus compliqués à mettre en place,<br />

ces trois derniers volets font l’objet<br />

de réfl exions, menées de concert avec<br />

des universités et le Centre scientifi -<br />

que et technique de la construction.<br />

L’objectif ? Défi nir des outils et des<br />

méthodes identiques dans tout le plat<br />

pays. On l’aura, somme toute, dé<strong>du</strong>it<br />

aisément : la réglementation compte<br />

ouvrir les yeux des gens <strong>du</strong> métier -<br />

architectes et autres entrepreneurs - à<br />

une conviction politique aujourd’hui<br />

bien ancrée. Celle qui veut que tout<br />

immeuble puisse être bien davantage<br />

à l’abri des déperditions d’énergie.<br />

« Rien qu’en conception, on peut<br />

ré<strong>du</strong>ire ces pertes de 30 %. Pourquoi ?<br />

Parce que pendant 30 ans, on s’en est<br />

foutu. Mais maintenant que le baril,<br />

à 10 dollars en 1985, a<br />

passé le cap des 100<br />

dollars… », affi rme Grégoire<br />

Clerfayt .<br />

La Région de Bruxelles-<br />

Capitale aura lancé, au<br />

printemps 2008, une<br />

vaste campagne d’infos<br />

sous forme de brochures,<br />

de séminaires, de<br />

formations, etc. « Mais<br />

à ce stade-ci », jure notre<br />

interlocuteur, « rien n’est de nature<br />

à rendre les choses plus chères.<br />

De toute façon, à coup de 100 €/m 2<br />

remboursés en moins de 10 ans, les<br />

surcoûts sont restreints. Et la rentabilité<br />

économique, incontestable… »<br />

Certains ont déjà pris les devants.<br />

Comme chez Cofi nimmo, par exemple.<br />

« Au niveau de la location, l’impact<br />

sera minime », estime la Communications<br />

Offi cer, Ingrid Schabon.<br />

« Nous sommes en passe d’obtenir la<br />

norme iso 1401. On cherche dès lors<br />

à l’appliquer dans notre patrimoine,<br />

plutôt moderne et rénové. Il s’agit<br />

de notre responsabilité. La PEB ? Une<br />

bonne chose… », affi rme-t-elle. ●<br />

Guy Bernard<br />

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en Région bruxelloise, classées par secteur d’activité<br />

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infl uentes<br />

● Un outil de prospection indispensable dans le cadre <strong>du</strong> développement<br />

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of Brussels<br />

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2007 | 2008<br />

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6/11/07 14:13:29


ENJEUX<br />

Vers la simplifi cation en matière<br />

d’environnement ?<br />

Cette demande récurrente de<br />

<strong>BECI</strong> est aujourd’hui partagée<br />

par l’Administration, confrontée<br />

comme les entreprises aux diffi -<br />

cultés d’application d’une législation<br />

complexe, objet d’ajustements successifs<br />

et pro<strong>du</strong>it de la transposition<br />

d’urgence, et donc souvent désordonnée,<br />

des nombreuses directives <strong>européen</strong>nes<br />

qui encadrent les activités<br />

économiques.<br />

Quinze années d’application de la législation<br />

relative aux permis d’environnement<br />

ont révélé de nombreux disfonctionnements<br />

de la procé<strong>du</strong>re, source<br />

d’ineffi cacité et d’un dépassement systématique<br />

des délais, mais également<br />

source d’insécurité juridique, pour les<br />

demandeurs de permis comme pour<br />

les pouvoirs publics régionaux et communaux<br />

chargés de les délivrer.<br />

Ce constat sans appel, conforté par<br />

une jurisprudence abondante de l’institution<br />

de recours, le Collège d’Environnement,<br />

est à l’origine d’une décision<br />

<strong>du</strong> Conseil de l’Environnement<br />

de se saisir de cette problématique<br />

d’initiative, et d’associer à ses travaux,<br />

des représentants de l’IBGE (Institut<br />

bruxellois de gestion de l’Environnement)<br />

et des communes.<br />

<strong>Le</strong> Conseil de l’Environnement s’est<br />

fi xé comme objectif de travailler en<br />

trois étapes. La première étape consiste<br />

à examiner un ensemble d’améliorations<br />

ponctuelles mais prioritaires<br />

de la législation, sur base d’une liste<br />

de quinze propositions de clarifi cation<br />

identifi ées par l’IBGE sur base de sa<br />

pratique quotidienne de la législation.<br />

Cette étape, qui comporte un « toilettage<br />

technique » de cette législation,<br />

est achevée et fait l’objet d’un premier<br />

avis ren<strong>du</strong> d’initiative par le Conseil<br />

de l’Environnement le 11 avril 2007<br />

(disponible auprès de notre secrétariat<br />

ou sur le site <strong>du</strong> Conseil de l’Environnement),<br />

et d’un projet d’ordon-<br />

nance qui en reprend les dispositions<br />

principales et que vient d’examiner le<br />

Conseil économique et social.<br />

Une seconde étape de travail devrait<br />

porter sur les améliorations possibles<br />

dans le cadre de la transposition des<br />

directives <strong>européen</strong>nes (IPPC, Seveso,<br />

COV et Déchets).<br />

Une troisième étape, à moyen terme,<br />

devrait permettre de formuler, au-delà<br />

des améliorations techniques évoquées<br />

dans le premier avis <strong>du</strong> 11 avril, des<br />

Beci a suggéré une<br />

modifi cation en<br />

profondeur <strong>du</strong> « certifi cat<br />

d’environnement »,<br />

dont la procé<strong>du</strong>re de<br />

délivrance, dans sa version<br />

actuelle, est aussi longue<br />

et complexe que celle <strong>du</strong><br />

permis<br />

améliorations de fond de la législation<br />

relative aux permis d’environnement.<br />

Cette phase de travail, qui est en cours,<br />

constitue pour <strong>BECI</strong>, l’essentiel de la démarche<br />

de simplifi cation.<br />

Elle s’impose, si l’objectif poursuivi<br />

est réellement d’accélérer le cours<br />

des procé<strong>du</strong>res, et d’adresser aux investisseurs<br />

le message d’un dynamisme<br />

administratif, dont l’image est<br />

aujourd’hui fortement érodée !<br />

<strong>Le</strong>s réfl exions portent actuellement<br />

sur quelques pistes de simplifi cation<br />

novatrices, qui devraient ré<strong>du</strong>ire le<br />

délai nécessaire à la constitution d’un<br />

dossier de demande de permis jugé<br />

« complet » par l’administration.<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

C’est en effet à partir de ce moment<br />

que les délais de procé<strong>du</strong>re commencent<br />

à courir. Or l’expérience montre<br />

que c’est à ce stade que les retards<br />

surviennent, le plus souvent en raison<br />

des nombreux « va et vient » entre les<br />

demandeurs de permis et l’administration,<br />

souvent <strong>du</strong>s à la méconnaissance<br />

de la législation ou la mauvaise<br />

compréhension réciproque <strong>du</strong> dossier.<br />

Ce travail en amont de la procé<strong>du</strong>re<br />

devrait donc faciliter la gestion ultérieure<br />

<strong>du</strong> dossier.<br />

<strong>BECI</strong> a suggéré dans cette perspective,<br />

une modifi cation en profondeur <strong>du</strong><br />

« certifi cat d’environnement », dont<br />

la procé<strong>du</strong>re de délivrance, dans sa<br />

version actuelle, est aussi longue et<br />

complexe que celle <strong>du</strong> permis. Ce qui<br />

lui ôte tout intérêt pratique. La proposition<br />

est donc d’en faire un réel accord<br />

de principe, liant l’autorité sur les<br />

éléments essentiels <strong>du</strong> dossier.<br />

Une autre voie de simplifi cation évoquée<br />

porte sur la simplifi cation des<br />

enquêtes publiques, en évitant la saisine<br />

de la commission de concertation<br />

pour les demandes les moins complexes.<br />

<strong>BECI</strong> propose par ailleurs une révision<br />

de la liste des projets soumis à étude<br />

d’incidences, pour en omettre ceux<br />

qui relèvent d’autres disciplines que<br />

de l’environnement. C’est le cas des<br />

parkings de plus de 200 places ou des<br />

grands immeubles de bureaux. Cette<br />

seule révision de la liste permettrait<br />

de gagner souvent plus de deux ans de<br />

procé<strong>du</strong>re !<br />

Nous reviendrons bien<br />

enten<strong>du</strong> sur ces projets<br />

fondamentaux pour l’attractivité<br />

économique de<br />

Bruxelles. ●<br />

Pierre Thonon<br />

pt@beci.be<br />

45<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


ENJEUX<br />

Vers la simplifi cation en matière<br />

d’environnement ?<br />

Cette demande récurrente de<br />

<strong>BECI</strong> est aujourd’hui partagée<br />

par l’Administration, confrontée<br />

comme les entreprises aux diffi -<br />

cultés d’application d’une législation<br />

complexe, objet d’ajustements successifs<br />

et pro<strong>du</strong>it de la transposition<br />

d’urgence, et donc souvent désordonnée,<br />

des nombreuses directives <strong>européen</strong>nes<br />

qui encadrent les activités<br />

économiques.<br />

Quinze années d’application de la législation<br />

relative aux permis d’environnement<br />

ont révélé de nombreux disfonctionnements<br />

de la procé<strong>du</strong>re, source<br />

d’ineffi cacité et d’un dépassement systématique<br />

des délais, mais également<br />

source d’insécurité juridique, pour les<br />

demandeurs de permis comme pour<br />

les pouvoirs publics régionaux et communaux<br />

chargés de les délivrer.<br />

Ce constat sans appel, conforté par<br />

une jurisprudence abondante de l’institution<br />

de recours, le Collège d’Environnement,<br />

est à l’origine d’une décision<br />

<strong>du</strong> Conseil de l’Environnement<br />

de se saisir de cette problématique<br />

d’initiative, et d’associer à ses travaux,<br />

des représentants de l’IBGE (Institut<br />

bruxellois de gestion de l’Environnement)<br />

et des communes.<br />

<strong>Le</strong> Conseil de l’Environnement s’est<br />

fi xé comme objectif de travailler en<br />

trois étapes. La première étape consiste<br />

à examiner un ensemble d’améliorations<br />

ponctuelles mais prioritaires<br />

de la législation, sur base d’une liste<br />

de quinze propositions de clarifi cation<br />

identifi ées par l’IBGE sur base de sa<br />

pratique quotidienne de la législation.<br />

Cette étape, qui comporte un « toilettage<br />

technique » de cette législation,<br />

est achevée et fait l’objet d’un premier<br />

avis ren<strong>du</strong> d’initiative par le Conseil<br />

de l’Environnement le 11 avril 2007<br />

(disponible auprès de notre secrétariat<br />

ou sur le site <strong>du</strong> Conseil de l’Environnement),<br />

et d’un projet d’ordon-<br />

nance qui en reprend les dispositions<br />

principales et que vient d’examiner le<br />

Conseil économique et social.<br />

Une seconde étape de travail devrait<br />

porter sur les améliorations possibles<br />

dans le cadre de la transposition des<br />

directives <strong>européen</strong>nes (IPPC, Seveso,<br />

COV et Déchets).<br />

Une troisième étape, à moyen terme,<br />

devrait permettre de formuler, au-delà<br />

des améliorations techniques évoquées<br />

dans le premier avis <strong>du</strong> 11 avril, des<br />

Beci a suggéré une<br />

modifi cation en<br />

profondeur <strong>du</strong> « certifi cat<br />

d’environnement »,<br />

dont la procé<strong>du</strong>re de<br />

délivrance, dans sa version<br />

actuelle, est aussi longue<br />

et complexe que celle <strong>du</strong><br />

permis<br />

améliorations de fond de la législation<br />

relative aux permis d’environnement.<br />

Cette phase de travail, qui est en cours,<br />

constitue pour <strong>BECI</strong>, l’essentiel de la démarche<br />

de simplifi cation.<br />

Elle s’impose, si l’objectif poursuivi<br />

est réellement d’accélérer le cours<br />

des procé<strong>du</strong>res, et d’adresser aux investisseurs<br />

le message d’un dynamisme<br />

administratif, dont l’image est<br />

aujourd’hui fortement érodée !<br />

<strong>Le</strong>s réfl exions portent actuellement<br />

sur quelques pistes de simplifi cation<br />

novatrices, qui devraient ré<strong>du</strong>ire le<br />

délai nécessaire à la constitution d’un<br />

dossier de demande de permis jugé<br />

« complet » par l’administration.<br />

dossier immobilier & bâtiment<br />

C’est en effet à partir de ce moment<br />

que les délais de procé<strong>du</strong>re commencent<br />

à courir. Or l’expérience montre<br />

que c’est à ce stade que les retards<br />

surviennent, le plus souvent en raison<br />

des nombreux « va et vient » entre les<br />

demandeurs de permis et l’administration,<br />

souvent <strong>du</strong>s à la méconnaissance<br />

de la législation ou la mauvaise<br />

compréhension réciproque <strong>du</strong> dossier.<br />

Ce travail en amont de la procé<strong>du</strong>re<br />

devrait donc faciliter la gestion ultérieure<br />

<strong>du</strong> dossier.<br />

<strong>BECI</strong> a suggéré dans cette perspective,<br />

une modifi cation en profondeur <strong>du</strong><br />

« certifi cat d’environnement », dont<br />

la procé<strong>du</strong>re de délivrance, dans sa<br />

version actuelle, est aussi longue et<br />

complexe que celle <strong>du</strong> permis. Ce qui<br />

lui ôte tout intérêt pratique. La proposition<br />

est donc d’en faire un réel accord<br />

de principe, liant l’autorité sur les<br />

éléments essentiels <strong>du</strong> dossier.<br />

Une autre voie de simplifi cation évoquée<br />

porte sur la simplifi cation des<br />

enquêtes publiques, en évitant la saisine<br />

de la commission de concertation<br />

pour les demandes les moins complexes.<br />

<strong>BECI</strong> propose par ailleurs une révision<br />

de la liste des projets soumis à étude<br />

d’incidences, pour en omettre ceux<br />

qui relèvent d’autres disciplines que<br />

de l’environnement. C’est le cas des<br />

parkings de plus de 200 places ou des<br />

grands immeubles de bureaux. Cette<br />

seule révision de la liste permettrait<br />

de gagner souvent plus de deux ans de<br />

procé<strong>du</strong>re !<br />

Nous reviendrons bien<br />

enten<strong>du</strong> sur ces projets<br />

fondamentaux pour l’attractivité<br />

économique de<br />

Bruxelles. ●<br />

Pierre Thonon<br />

pt@beci.be<br />

45<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


DOSSIER<br />

Aurore<br />

<strong>Le</strong>ster-Smith<br />

Assurances<br />

Faire face à ses responsabilités 47<br />

Comment redémarrer après un incendie ? 52<br />

<strong>Le</strong>s indépendants assurent leurs arrières 53<br />

Protégez-vous contre l’invasion ! 54<br />

S’assurer contre les nouveaux risques 55<br />

ADMINISTRATEURS<br />

Faire face à<br />

ses responsabilités<br />

Gare aux imprévoyants ! <strong>Le</strong>s administrateurs et les gérants de sociétés belges endossent<br />

de nouvelles responsabilités, liées aux dettes fi scales et sociales contractées par leur entreprise.<br />

Quels sont les risques encourus et comment peut-on s’en prémunir ?<br />

<strong>Le</strong>s administrateurs et les gérants<br />

de sociétés domiciliées<br />

en Belgique, doivent désormais<br />

faire face à de nouvelles responsabilités,<br />

sanctionnant des dettes fi scales<br />

et des dettes sociales, prévues par<br />

la loi programme <strong>du</strong> 20 juillet 2006.<br />

Quels sont les devoirs élargis des dirigeants<br />

de sociétés belges ? <strong>Le</strong>s administrateurs<br />

d’entreprises peuvent<br />

être tenus responsables, devant la<br />

loi, pour le paiement de dettes fi scales<br />

et de dettes sociales, contractées<br />

par leurs fi rmes en Belgique, sauf<br />

dans certaines conditions.<br />

Autrement dit, un administrateur<br />

pourrait se retrouver à payer de sa<br />

poche les dettes de son exploitation.<br />

Comment se prémunir contre l’éventuel<br />

défaut de paiement de son établissement<br />

? En fait, certains patrons<br />

choisissent de signer une convention<br />

avec leur société et les autres<br />

de prendre une police d’assurance<br />

auprès d’un assureur. <strong>Le</strong>s dirigeants<br />

sous-assurés risquent des amendes<br />

infl igées par le juge et les dirigeants<br />

bien assurés bénéfi cient de leur prévoyance.<br />

Clarifi er les règles<br />

Pourquoi le législateur fédéral belge<br />

a écrit ce texte ? Auparavant la responsabilité<br />

des dirigeants de société<br />

semblait confuse en Belgique, vu<br />

la jurisprudence contradictoire des<br />

tribunaux. Certains tribunaux jugeaient<br />

en affi rmant deux choses :<br />

le non versement <strong>du</strong> précompte de<br />

société transgresse la loi fi scale belge<br />

et l’administrateur est donc tenu<br />

pour responsable. D’autres tribunaux<br />

considéraient en revanche que<br />

le versement <strong>du</strong> précompte de société<br />

constitue une obligation pour<br />

la « personne morale » et non pour<br />

l’administrateur de société. C’est la<br />

raison pour laquelle le Parlement<br />

belge a dicté deux bases nouvelles,<br />

formant la responsabilité modifi ée<br />

de l’administrateur de société. L’es-<br />

47<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


48<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier assurances<br />

prit de la loi de 2006 ? Faciliter la<br />

récupération des arriérés d’impôts<br />

et de cotisations sociales, sur le patrimoine<br />

des administrateurs de sociétés,<br />

en cas de non paiement. <strong>Le</strong>s<br />

points forts de la loi de 2006 : allongement<br />

<strong>du</strong> délai de taxation et celui<br />

<strong>du</strong> délai de réclamation fi scale, rejet<br />

des pratiques abusives en TVA, modifi<br />

cation <strong>du</strong> régime de cotisation de<br />

solidarité sur les voitures de société,<br />

responsabilité solidaire des actionnaires<br />

de sociétés de liquidités et<br />

celle des gérants et administrateurs<br />

de sociétés faillies.<br />

Non paiement répété <strong>du</strong> précompte<br />

Quelles sont les nouvelles responsabilités<br />

de l’administrateur d’entreprise<br />

? Quand une société (une<br />

personne morale) ne paie pas ses<br />

dettes fi scales ou sociales, ses administrateurs<br />

sont tenus responsables<br />

de ce manquement, si celui-ci est dû<br />

à une faute de gestion. La loi <strong>du</strong> 20<br />

juillet 2006 distingue la dette fi scale<br />

et la dette sociale.<br />

<strong>Le</strong>s dettes fi scales sont le non-paiement<br />

<strong>du</strong> « précompte de société ».<br />

<strong>Le</strong>s dirigeants d’entreprises visés<br />

par la loi de 2006 sont les administrateurs<br />

qui sont chargés en droit ou<br />

en fait de la direction quotidienne et<br />

effective de l’entreprise. <strong>Le</strong>s autres<br />

administrateurs de la société peuvent<br />

être tenus responsables s’ils<br />

ont commis une faute provoquant<br />

le non paiement <strong>du</strong> précompte. C’est<br />

la responsabilité dite «en cascade».<br />

On considère qu’il y a « faute de<br />

gestion » lorsqu’une société ou une<br />

grande ASBL ne paie pas à l’administration<br />

le précompte et ce, à plusieurs<br />

reprises. Selon la loi de 2006,<br />

la faute est considérée « présumée »<br />

pour l’administrateur de société.<br />

Cependant le dirigeant peut se défendre<br />

auprès de l’administration,<br />

en prouvant qu’il n’a pas commis de<br />

faute.<br />

En quoi consiste le « non paiement<br />

<strong>du</strong> précompte répété » ? Soit la société<br />

ou la grande ASBL, assujettie<br />

trimestriellement, accuse en un an,<br />

La société et l’administrateur peuvent signer une convention pour protéger ce dernier<br />

deux retards de paiement <strong>du</strong> précompte<br />

à l’administration. Soit la<br />

société ou grande ASBL, assujettie<br />

mensuellement, accuse, en un an,<br />

trois retards de paiement <strong>du</strong> précompte.<br />

L’administrateur de société<br />

n’est pas considéré responsable de<br />

faute lorsque le non paiement est<br />

provoqué par des diffi cultés fi nancières,<br />

ouvrant un concordat judiciaire,<br />

une faillite ou une dissolution<br />

judiciaire. La responsabilité est<br />

« solidaire » : chaque administrateur<br />

peut être tenu responsable <strong>du</strong> paiement<br />

de la totalité des sommes et<br />

des intérêts des dettes qui concernent<br />

le précompte des sociétés. Ainsi<br />

qu’avec le non paiement de la TVA,<br />

des intérêts et des coûts accessoires.<br />

Rembourser l’ONSS<br />

<strong>Le</strong>s dettes sociales sont les montants<br />

que doit l’entreprise à l’Offi ce National<br />

belge de Sécurité Sociale (ONSS).


En cas de faillite de l’entreprise, les<br />

cotisations sociales, les majorations,<br />

les intérêts de retard et les indemnités<br />

éventuelles, restent <strong>du</strong>s à l’ONSS.<br />

C’est à l’administrateur de la société<br />

en faillite de payer les montants<br />

<strong>du</strong>s à l’administration. Attention,<br />

les sociétés concernées sont celles,<br />

dont la faillite a été prononcée par<br />

le tribunal de commerce à partir<br />

<strong>du</strong> 1er septembre 2006, vu le délai<br />

d’application de la loi, parue alors<br />

au Moniteur le 28 juillet. <strong>Le</strong>s dirigeants<br />

de sociétés, visés par les dettes<br />

sociales sont les administrateurs<br />

chargés de la gestion quotidienne de<br />

la société. <strong>Le</strong>s administrateurs sont<br />

responsables soit s’ils ont commis<br />

une « faute grave », soit s’ils ont été<br />

impliqués, <strong>du</strong>rant les cinq années<br />

précédant le prononcé de la faillite,<br />

dans deux faillites, dans des liquidations<br />

ou des opérations semblables<br />

accumulant des dettes à l’égard de<br />

l’ONSS.<br />

Toute fraude fi scale organisée<br />

constitue une faute grave. Il en va de<br />

même pour une société dirigée par<br />

un administrateur, mêlé dans deux<br />

faillites, dans des liquidations, accumulant<br />

des dettes envers l’ONSS.<br />

Il s’agit de « responsabilité personnelle<br />

et solidaire » puisque chaque<br />

administrateur est considéré responsable<br />

de dettes envers l’ONSS.<br />

L’administration peut réclamer aux<br />

administrateurs endettés à son<br />

égard, les données de clients ou de<br />

tiers, ainsi que les sommes en souffrance,<br />

dont ces clients sont redevables.<br />

L’ONSS informée peut saisir<br />

ces clients, pour prélever des dettes<br />

<br />

<br />

dossier assurances<br />

<strong>du</strong>es par l’employeur. Si les informations<br />

transmises par l’entreprise<br />

s’avèrent inexactes ou manquantes,<br />

c’est l’administrateur de société qui<br />

est tenu responsable envers l’ONSS.<br />

L’ONSS peut en effet exiger des renseignements<br />

quand la société ne<br />

paie pas les cotisations sociales de<br />

deux trimestres depuis douze mois<br />

ou qu’elle ne bénéfi cie pas d’un plan<br />

amiable d’apurement de la dette.<br />

L’administrateur de société est donc<br />

responsable de façon personnelle et<br />

solidaire des dettes à l’ONSS.<br />

Se protéger<br />

Diriger une société ou une ASBL demande<br />

désormais plus de précautions.<br />

Comment les administrateurs<br />

de société peuvent-ils se protéger<br />

contre d’éventuelles dettes fi scales<br />

<br />

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49<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


50<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier assurances<br />

et sociales ? <strong>Le</strong>s dirigeants d’entreprise avisés<br />

se protègent de trois façons. Primo, en<br />

cas de problèmes d’argent, la société doit<br />

désormais payer les dettes fi scales et sociales<br />

en priorité, afi n d’éviter tous retard et<br />

toute sanction.<br />

Secundo, la société et l’administrateur peuvent<br />

signer une convention selon laquelle<br />

la société s’engage par écrit à indemniser<br />

l’administrateur mis en cause par l’administration.<br />

Sauf bien sûr si l’administrateur<br />

de société a commis une « faute intentionnelle<br />

».<br />

Tertio, l’administrateur peut contracter<br />

une police d’assurance en « responsabilité<br />

civile pour dirigeant d’entreprise ». Une<br />

telle assurance est souscrite pour couvrir<br />

l’administrateur et est donc payée par la<br />

société. <strong>Le</strong> tribunal tranchera en cas de problème.<br />

Par conséquent, l’administrateur,<br />

condamné par le juge et non couvert par le<br />

contrat d’entreprise ou d’assurance, doit<br />

payer de sa poche à l’administration les<br />

dettes de la société. ●<br />

Il y a « faute de gestion »<br />

lorsqu’une société ne paie pas le<br />

précompte à plusieurs reprises<br />

Aurore <strong>Le</strong>ster-Smith<br />

ASBL : attention, danger !<br />

Comment réagissent les administrateurs de sociétés ? Certains<br />

dirigeants vigilants comprennent les risques constitués<br />

par ces responsabilités élargies, et d’autres moins.<br />

Des administrateurs de société préfèrent la convention<br />

privée et d’autres choisissent la police d’assurance « RC-Dirigeant<br />

», jugée plus effi cace. Selon des assureurs, malgré<br />

la réglementation plus sévère, des entreprises ne revoient<br />

pas les conditions, indiquées dans leur police, souscrite<br />

avant la loi <strong>du</strong> 20 juillet 2006. Et les ASBL signent peu de<br />

contrats d’assurance « RC-Dirigeant ». Or les petites, comme<br />

les grandes ASBL, doivent naturellement respecter les<br />

règles de comptabilité. Pourquoi ce phénomène<br />

de sous-assurance chez<br />

des administrateurs d’ASBL ?<br />

Parce que les administrateurs<br />

d’ASBL sont souvent<br />

bénévoles et donc moins<br />

prudents à l’égard <strong>du</strong><br />

droit d’entreprise. Alors<br />

qu’il existe, en Belgique,<br />

environ 100 000<br />

grandes et petites ASBL.<br />

<strong>Le</strong>s administrateurs<br />

sous-assurés risquent de<br />

négliger leurs responsabilités<br />

civiles, voire pénales.<br />

Et les administrateurs<br />

bien assurés voient leur<br />

prévoyance récompensée.


“Dommage qu'une radio comme BFM<br />

n’existe pas en Flandre!”<br />

Rudy Aernoudt<br />

Info & partenariat: christian.miroir@bfm.be<br />

La seule radio<br />

de l’économie.<br />

www.bfm.be


52<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier assurances<br />

DÉGÂTS<br />

Comment redémarrer après un incendie ?<br />

Nul n’est à l’abri d’un incendie dans son commerce. Minimes ou importantes, les détériorations<br />

peuvent freiner, voire stopper net les activités de l’entreprise. Comment se retourner<br />

après cet événement ? Qui est responsable et comment prévenir tout risque ? Exemple<br />

d’un café sinistré à l’appui, voici quelques pistes pour s’en <strong>sort</strong>ir.<br />

Relancer son activité après un incendie grâce à une<br />

bonne assurance<br />

Jos, 45 ans, est cafetier à Bruxelles.<br />

En pleine nuit, un incendie se<br />

déclare dans le café, gagnant les<br />

étages de la maison. La police et les<br />

pompiers débarquent. Jos, intoxiqué<br />

par la fumée, est hospitalisé. C’est un<br />

banal accident mais Jos est immobilisé<br />

<strong>du</strong>rant une semaine et son café<br />

est depuis fermé. Entre-temps, Jos<br />

doit payer des factures. Or le café, son<br />

gagne-pain, est gravement sinistré.<br />

Comment Jos peut-il rapidement redémarrer<br />

son entreprise endommagée<br />

? En fait, Jos est le sous-locataire<br />

d’une grande brasserie belge, locataire<br />

<strong>du</strong> café sinistré, qui loue l’immeuble<br />

au propriétaire, Robert Maurice,<br />

appelons-le ainsi. Après l’incendie,<br />

Jos, en chômage technique, ne peut<br />

plus distribuer la bière <strong>du</strong> brasseur.<br />

Jos n’encaisse plus d’argent de son<br />

activité stoppée nette, alors qu’il doit<br />

faire face à des frais provoqués par le<br />

feu.<br />

Cibler la responsabilité<br />

Qui va payer les dégâts <strong>du</strong> café ?<br />

Première étape : Jos prévient immédiatement<br />

son courtier d’assurance,<br />

qui entame la procé<strong>du</strong>re. Qui est responsable<br />

: le cafetier, le brasseur ou<br />

le propriétaire des lieux ? Selon la loi<br />

belge de l’assurance incendie de 1874,<br />

revue en 1992, ce sont les locataires et<br />

sous-locataires qui sont responsables<br />

de tout. Ainsi la brasserie, locataire<br />

<strong>du</strong> café, doit assurer sa responsabilité<br />

en matière d’incendie. Car le locataire,<br />

preneur <strong>du</strong> local, doit pouvoir restituer<br />

au propriétaire le bien loué, dans<br />

l’état qu’il l’a reçu, selon le contrat de<br />

bail signé. Comment établir la responsabilité<br />

de l’incendie <strong>du</strong> café ? D’abord<br />

les courtiers et les représentants des<br />

compagnies d’assurances de Jos (souslocataire),<br />

<strong>du</strong> brasseur (locataire) et<br />

de Robert Maurice (propriétaire) vont<br />

cerner les droits et les devoirs de chacun,<br />

en échangeant <strong>du</strong> courrier relatif<br />

au sinistre. Ensuite, les assureurs se<br />

retrouvent dans le café sinistré, afi n<br />

d’évaluer les responsabilités, les dégâts<br />

et les indemnités. Ils mesurent l’éten<strong>du</strong>e<br />

des pertes au rez-de-chaussée et<br />

aux étages <strong>du</strong> café. Et ils calculent la<br />

somme <strong>du</strong>e, selon les polices d’assurances<br />

respectives. En se fondant sur<br />

les rapports de police et des pompiers,<br />

les assureurs vérifi ent que l’incendie<br />

était bien accidentel. Et la procé<strong>du</strong>re<br />

suit son cours normal.<br />

Indemnisation<br />

Deuxième étape : les assureurs négocient<br />

entre eux pour s’accorder sur la<br />

somme totale <strong>du</strong>e à l’assuré victime.<br />

Jos attend de rouvrir le café et Robert<br />

Maurice s’inquiète de sa maison, subissant<br />

entre-temps les intempéries. Qui<br />

et quand va être payé en priorité ? C’est<br />

le propriétaire <strong>du</strong> café, selon la loi de<br />

l’assurance incendie <strong>du</strong> 11 juin 1874 (article<br />

38), qui touche « exclusivement »<br />

l’indemnité versée par les assureurs.<br />

<strong>Le</strong> propriétaire <strong>du</strong> local passe avant<br />

tout autre créancier. Même si le cafe-<br />

tier sous-locataire est couvert par une<br />

assurance incendie, selon la même loi<br />

modifi ée <strong>du</strong> 25 juin 1992 (article 48).<br />

Quand les assureurs s’entendent sur<br />

la somme <strong>du</strong>e, ils versent un acompte<br />

sur le compte bancaire <strong>du</strong> propriétaire<br />

<strong>du</strong> café. Soit une première somme,<br />

qui couvre 80% des dommages fi xés<br />

par l’expertise des assureurs. Puis les<br />

assureurs versent au propriétaire une<br />

seconde somme, soit le solde de 20% et<br />

la TVA, payables après présentation des<br />

factures de réparations de la maison.<br />

Réouverture de l’activité<br />

Troisième étape : rouvrir le café. Qui<br />

va organiser les réparations ? C’est<br />

toujours le propriétaire <strong>du</strong> café, selon<br />

la loi de l’assurance incendie, qui est<br />

obligé de procéder aux réparations.<br />

Avant de rouvrir le café, le propriétaire<br />

entend être payé pour éviter un<br />

trou dans sa trésorerie. C’est la compagnie<br />

d’assurance <strong>du</strong> propriétaire<br />

<strong>du</strong> café qui exerce le recours contre<br />

le brasseur, locataire responsable de<br />

l’incendie. Toutefois le montant <strong>du</strong><br />

recours reste inférieur à l’indemnité<br />

perçue. Puisque le bailleur est assuré,<br />

en tant que propriétaire en « valeur<br />

à neuf ». Et que l’assureur <strong>du</strong> bailleur<br />

peut récupérer, auprès <strong>du</strong> locataire,<br />

seulement la « valeur réelle » : c’està-dire<br />

la « valeur à neuf », moins la<br />

vétusté de l’immeuble qui a depuis<br />

vieilli. Il faut payer et réparer, dans<br />

les meilleurs délais. Robert Maurice, le<br />

bailleur, responsable des réparations,<br />

embauche rapidement un entrepreneur,<br />

spécialisé en réfection de bâtiments.<br />

Après plusieurs semaines, le<br />

café est retapé. Finalement, Jos, remis<br />

de ses émotions et couvert par les assurances,<br />

verse une bonne bière à ses<br />

habitués. ●<br />

Aurore <strong>Le</strong>ster-Smith


PETITS RISQUES<br />

La couverture médicale des indépendants<br />

n’était pas suffi<br />

sante. En Belgique, tous les<br />

salariés et indépendants doivent<br />

s’affi lier et cotiser à une mutuelle<br />

privée ou à la Caisse Auxiliaire<br />

d’Assurance Maladie-Invalidité (CAA-<br />

MI), selon l’Assurance obligatoire<br />

de Maladie Invalidité en vigueur.<br />

Toutefois, salariés et indépendants<br />

bénéfi ciaient d’une couverture médicale<br />

inégale : d’un côté, les salariés<br />

d’entreprises étaient automatiquement<br />

assurés pour les « petits et gros<br />

risques » de santé. Et de l’autre, les<br />

travailleurs indépendants (800 000<br />

en Belgique) n’étaient protégés que<br />

contre les « gros risques » et non contre<br />

les « petits risques ».<br />

<strong>Le</strong> gouvernement de Guy Verhofstadt<br />

a réformé, en 2007, l’Assurance Maladie-Invalidité.<br />

Objectif : harmoniser<br />

la couverture santé <strong>du</strong> salarié et celle<br />

de l’indépendant. Fin 2007, après un<br />

arrêté d’application pris en urgence,<br />

le texte sur les « petits risques » pour<br />

indépendants est fi nalement adopté.<br />

Parallèlement, un projet d’Arrêté<br />

Royal, portant sur le droit aux prestations<br />

de soins de santé, doit être aussi<br />

voté au Parlement belge. Il s’agit de<br />

défi nir les pourcentages et les seuils<br />

permettant aux caisses d’assurances<br />

sociales de calculer le montant des<br />

cotisations de chaque indépendant.<br />

<strong>Le</strong> taux pour indépendants passe de<br />

19,65% à 22%, dont un taux ré<strong>du</strong>it, favorisant<br />

l’indépendant débutant.<br />

Plus égaux<br />

En quoi consiste la réforme des soins<br />

pour indépendants ? Depuis janvier<br />

2008, les salariés et les indépendants<br />

sont plus égaux en soins de santé.<br />

D’abord l’indépendant bénéfi cie <strong>du</strong><br />

même remboursement qu’un salarié<br />

pour les prestations médicales ou<br />

pour le remboursement de médicaments.<br />

Ce sont les « petits risques » :<br />

consultation, visite et avis de médecins<br />

généralistes ou spécialistes,<br />

petites interventions chirurgicales,<br />

examens courants de labos, soins<br />

dentaires, kinés, infi rmiers à domicile,<br />

lunettes, semelles, médicaments<br />

prescrits par le médecin et disponibles<br />

en pharmacie, maisons de repos<br />

pour personnes âgées.<br />

<strong>Le</strong>s cotisations trimestrielles couvrent,<br />

désormais, ces « petits risques<br />

». <strong>Le</strong>s indépendants ne doivent<br />

plus cotiser une assurance supplémentaire<br />

à la mutuelle. Pour ces indépendants,<br />

le coût ne sera pas plus<br />

élevé car l’augmentation des cotisations<br />

sociales est compensée par le<br />

fait qu’ils ne doivent plus payer de cotisation.<br />

Par contre, les indépendants,<br />

qui jusqu’ici ne cotisaient pas à la<br />

mutuelle, doivent payer une cotisation<br />

plus élevée, tout en bénéfi ciant<br />

de droits plus éten<strong>du</strong>s.<br />

<strong>Le</strong> montant global, payé auparavant<br />

dans l’ancien système des indépendants,<br />

doit être maintenu pour fi nancer<br />

la réforme des « petits risques ».<br />

<strong>Le</strong>s cotisations, versées par les indépendants<br />

sont calculées dif-<br />

dossier assurances<br />

<strong>Le</strong>s indépendants assurent leurs arrières<br />

En Belgique, les travailleurs indépendants et les professions libérales doivent veiller à être<br />

couverts, médicalement et fi nancièrement, en cas de pépins. Depuis janvier 2008, le statut<br />

des salariés et celui des indépendants ont été harmonisés. <strong>Le</strong>s indépendants bénéfi cient<br />

désormais des « petits risques ».<br />

féremment : les indépendants aisés,<br />

isolés et jeunes doivent payer plus. <strong>Le</strong>s<br />

indépendants débutants, âgés et pauvres<br />

et les indépendants avec famille<br />

nombreuse, payent moins qu’avant.<br />

<strong>Le</strong>s indépendants qui ne cotisaient<br />

pas pour les « petits risques » doivent<br />

obligatoirement cotiser maintenant.<br />

<strong>Le</strong>s indépendants, à bas revenus, bénéfi<br />

cient <strong>du</strong> « maximum à facturer »,<br />

remboursant toutes dépenses en<br />

soins de santé, au-delà d’une somme<br />

limite. But <strong>du</strong> maximum à facturer :<br />

offrir, à chaque famille, la garantie de<br />

ne pas dépenser plus qu’un montant<br />

plafonné de frais en soins. Si les frais<br />

médicaux atteignent le « montant<br />

maximum », <strong>du</strong>rant l’année, l’indépendant<br />

est entièrement remboursé<br />

<strong>du</strong> reste des frais médicaux. Enfi n le<br />

maximum à facturer permet de limiter<br />

les dépenses de santé des patients.<br />

●<br />

Aurore <strong>Le</strong>ster-Smith<br />

L’accès aux soins est facilité pour<br />

les indépendants<br />

53<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


54<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

dossier assurances<br />

INFORMATIQUE<br />

Protégez-vous contre l’invasion !<br />

<strong>Le</strong> danger informatique guette l’entreprise : virus, piratages, courriers indésirables, logiciels<br />

défi cients et logiciels espions. Comment l’entreprise peut-elle protéger ses ordinateurs et<br />

ses données confi dentielles contre la pollution informatique ? Des programmes anti-virus<br />

aux services administratifs spécialisés dans la répression de la délinquance informatique,<br />

les solutions existent.<br />

<strong>Le</strong>s entreprises, situées en Belgique,<br />

doivent protéger leurs précieuses<br />

données informatiques.<br />

Pour cela, différentes parades s’imposent.<br />

Passage en revue.<br />

S’équiper<br />

La première façon de sécuriser les ordinateurs<br />

de l’entreprise, c’est d’installer<br />

un programme « anti-virus » disponible<br />

en magasin ou sur internet. <strong>Le</strong>s<br />

virus informatiques ralentissent, bloquent<br />

et même cassent l’ordinateur. Il<br />

y a trois types de protections pour trois<br />

types de virus. <strong>Le</strong> « cheval de Troie »,<br />

un petit logiciel incontrôlé se présentant<br />

comme connu, permet aux pirates<br />

d’accéder aux données informatiques<br />

confi dentielles de l’entreprise.<br />

<strong>Le</strong> spam revêt la forme d’un courrier<br />

électronique indésirable, commercial<br />

ou illégal avec de fausses identités. Un<br />

programme « anti-spam » permettra<br />

de s’en préserver. Faites<br />

aussi attention aux<br />

logiciels espions<br />

placés dans l’ordinateur<br />

(PC) pour<br />

espionner le surf<br />

sur internet. C’est<br />

grâce à un programme<br />

« anti-spyware »<br />

qu’ils seront détectés<br />

et neutralisés.<br />

Il faudra veiller également à télécharger<br />

régulièrement la mise à jour <strong>du</strong><br />

programme anti-virus. <strong>Le</strong>s fabricants<br />

de logiciels anti-virus proposent en effet<br />

des boucliers contrant les nouveaux<br />

virus. Vous pouvez aussi installer le<br />

« fi rewall », un logiciel refusant l’accès<br />

non autorisé au PC.<br />

Plusieurs fournisseurs proposent des<br />

anti-virus qui vérifi ent l’appareil informatique<br />

de l’entreprise : fi chiers,<br />

téléchargements, CD, disquettes. Elle<br />

veille aussi à copier souvent ses fi chiers<br />

sur disquettes (backup), CD-ROM, stick,<br />

disque <strong>du</strong>r extérieur. Objectif : éviter<br />

des pertes de données cruciales, en cas<br />

de panne. En cas d’opération bancaire,<br />

via internet, il faut ouvrir une fenêtre<br />

sur le navigateur et en cas d’échange<br />

d’informations secrètes, via internet,<br />

travailler sur une connexion sûre<br />

comme https et non http. Il faut activer<br />

des protections informatiques en utilisant<br />

des réseaux domestiques sans fi l :<br />

changer la confi guration standard <strong>du</strong><br />

PC, pour éviter des intrus risquant de<br />

détourner l’ordinateur de l’entreprise.<br />

Crypter également le trafi c sans fi l,<br />

devenant alors illisible. Sur chaque PC<br />

possédant une carte de réseau sans fi l,<br />

il faudra déconnecter la fonction sans<br />

fi l sur le PC afi n de rester confi dentiel.<br />

S’informer<br />

Du côté des institutions<br />

publiques, il existe<br />

l’Institut Belge pour<br />

les services Postaux et les<br />

Télécoms (IBPT), administration<br />

spécialisée en informatique,<br />

qui informe sur les nouveaux<br />

virus, paralysant des fi rmes, via des<br />

GSM et des SMS. Selon la loi belge sur<br />

les « communications électroniques »<br />

Pas besoin d’utiliser les gros moyens, la prévention suffi t…<br />

<strong>du</strong> 13 juin 2005, les télécoms et les fabricants<br />

de logiciels ont obligation de<br />

fournir gratuitement à leurs clients la<br />

sécurité contre les pirates. Et en cas<br />

d’attaque informatique, porter plainte<br />

auprès de la Police Judiciaire (Bruxelles),<br />

disposant d’une section informatique<br />

spécialisée dans la répression<br />

des pirates. Et côté privé, il y a le « Club<br />

de sécurité informatique belge » (Clusib/belcliv),<br />

une ASBL spécialisée en<br />

cryptologie informatique.<br />

S’assurer<br />

Enfi n il vous reste à consulter les assureurs<br />

: l’assureur AGF et « Backup<br />

Avenue » proposent aux fi rmes un<br />

service de télé-sauvegarde de données<br />

informatiques, abritées sur un site extérieur<br />

(2005). <strong>Le</strong>s données détruites<br />

accidentellement sont restaurées, en<br />

ligne, grâce à la technique d’IBM, pour<br />

permettre à l’entreprise de poursuivre<br />

ses activités après une panne ou un<br />

sinistre. L’assureur Deutsche Kranken<br />

Versicherung (DKV) préconise « Microsoft<br />

Fore Front », logiciel anti-virus<br />

(2006), pour sécuriser la communication<br />

informatique de l’entreprise<br />

contre les « spam ». Ainsi que VPN,<br />

fourni par « ISA-Server », permettant<br />

aux employés de se connecter au réseau<br />

de bureaux en sécurité. L’anti-virus<br />

de Microsoft protège les serveurs<br />

de courriers contre les menaces intérieures<br />

et extérieures, fi ltre, bloque<br />

et supprime les « spams ». Tout en libérant<br />

l’espace des disques des PC de<br />

l’entreprise. Enfi n « KBC Mastercard<br />

Business/assurance » offre un programme<br />

anti-virus gratuit (2007) aux<br />

entreprises, titulaires de la « Master<br />

card virus protection plan ». ●<br />

Aurore <strong>Le</strong>ster-Smith


Pour mieux se protéger, quelles sont les nouvelles assurances<br />

tous risques ?<br />

Comment les administrateurs<br />

d’entreprises peuvent-ils s’assurer,<br />

par contrat, contre les nouveaux<br />

risques, représentés par les dettes<br />

fi scales et des dettes sociales de<br />

leur entreprise ?<br />

FRANÇOIS DE CLIPPELE : <strong>Le</strong>s assureurs<br />

spécialisés dans la couverture<br />

des administrateurs et gérants<br />

d’entreprises tiennent compte des<br />

derniers développements législatifs<br />

qui accroissent considérablement la<br />

responsabilité des administrateurs,<br />

en rendant celle-ci solidaire pour des<br />

dettes de l’entreprise en matière de<br />

TVA ou de précompte professionnel.<br />

Pour les grandes entreprises, cela ne<br />

devrait pas poser trop de diffi cultés,<br />

d’autant plus qu’un administrateur<br />

bien assuré est aussi une garantie<br />

pour les actionnaires. Mais la responsabilité<br />

accrue peut freiner le recrutement<br />

d’administrateurs d’entreprises<br />

débutantes ou en diffi culté, et<br />

par conséquent le fait de vouloir les<br />

assurer.<br />

Comment les entreprises peuvent<br />

s’assurer contre l’incendie, pour<br />

redémarrer rapidement leurs<br />

activités après un sinistre ?<br />

Outre la couverture de leurs biens<br />

matériels, les entreprises doivent<br />

dossier assurances<br />

S’assurer contre les<br />

nouveaux risques<br />

<strong>Le</strong> monde des assurances bouge : les administrateurs,<br />

responsables des dettes de leurs entreprises,<br />

peuvent contracter des polices d’assurance.<br />

Et des indépendants, couverts dorénavant en<br />

cas de maladie ou d’accident, peuvent mieux se<br />

protéger. Quelles sont ces nouvelles assurances<br />

tous risques ? François de Clippele, porte-parole<br />

d’Assuralia, trace les grandes lignes de l’actualité<br />

de l’assurance.<br />

aussi tenir compte des conséquences<br />

immatérielles <strong>du</strong> péril (incendie,<br />

foudre, catastrophe naturelle, bris de<br />

vitrage, etc.) dans le contrat d’assurance<br />

incendie. <strong>Le</strong> redémarrage ou<br />

le maintien de l’activité implique<br />

l’engagement de moyens fi nanciers<br />

considérables: il faut dédommager<br />

le client, trouver éventuellement un<br />

autre entrepôt, relancer les machines,<br />

reconquérir le marché, rétablir<br />

sa réputation commerciale. Ce sont<br />

autant de risques « impalpables »<br />

dans lesquels entre une part de<br />

subjectivité. Pour cerner ce type de<br />

risques, les professionnels (risk managers<br />

et assureurs spécialisés) disposent<br />

de « typologies » qu’ils ont développées<br />

au fi l de leurs expériences.<br />

Cette « typologie » implique un degré<br />

de priorités à accorder à l’ensemble<br />

des risques répertoriés. Dès lors, l’assurance<br />

incendie des entreprises est<br />

un processus continu, où il convient<br />

pour accorder la couverture à la réalité,<br />

de suivre de très près l’évolution<br />

des risques mais aussi de l’offre sur<br />

le marché de l’assurance des entreprises,<br />

lui-même très fl uctuant. Ceci<br />

peut se répercuter sur les tarifs, mais<br />

aussi les plafonds d’intervention, les<br />

franchises ou encore les exigences de<br />

prévention.<br />

Comment les indépendants peuvent<br />

davantage s’assurer contre<br />

les « petits risques », en cas de<br />

maladie ou d’accident, les mettant<br />

dans l’incapacité temporaire<br />

ou non de travailler ?<br />

<strong>Le</strong>s indépendants sont désormais sur<br />

le même pied d’égalité que les salariés<br />

et les fonctionnaires, ce qui implique<br />

une augmentation de leurs cotisations<br />

sociales, qui compense la<br />

disparition de la cotisation facultative<br />

que la plupart d’entre<br />

eux versaient jusqu’à présent<br />

pour leurs petits risques auprès<br />

de leur caisse d’assurance sociale<br />

(ce qui prive certains assureurs<br />

privés d’une activité<br />

qui pouvait être importante).<br />

Pour certains indépendants,<br />

essentiellement ceux qui n’ont<br />

jamais effectué de versement François de Clippele,<br />

porte-parole d’Assuralia<br />

facultatif, le nouveau système<br />

est plus onéreux. Depuis le 1er<br />

juillet et à titre transitoire, les indépendants<br />

débutants étaient gratuitement<br />

couverts pour leurs petits risques<br />

pendant 18 mois. Dorénavant, ils<br />

cotiseront obligatoirement comme les<br />

autres, mais à un taux de démarrage<br />

inférieur. ●<br />

Aurore <strong>Le</strong>ster-Smith<br />

55<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


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<strong>Le</strong> jeudi 21 février 2008 de 9h à 17h30<br />

• Techniques de vente<br />

Formateur : Fabian Delahaut<br />

<strong>Le</strong>s 5 & 12 mars 2008 de 9h à 12h30<br />

Gestion/fi nance<br />

• <strong>Le</strong>s clés de la performance d’une PME<br />

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<strong>Le</strong> vendredi 22 février 2008 de 9h à 17h30<br />

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<strong>Le</strong> 4 mars 2008 de 9h à 17h30<br />

Organisation<br />

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coût, dynamiser votre business<br />

Formateur : Pierre CAT<br />

<strong>Le</strong> mardi 19 février 2008 de 9h à 17h30<br />

• Gérez vos projets<br />

Formateur : Michel SEIFERT<br />

<strong>Le</strong>s 20 et 27 février 2008 de 9h à 17h30<br />

• Sécurité et informatique dans les PME<br />

Formateur : Denys Bornauw<br />

<strong>Le</strong> 19 mars 2008 de 14h à 17h30<br />

• Optimisez votre communication grâce<br />

au courrier électronique<br />

Formateur : Anne Vervier<br />

<strong>Le</strong> 20 mars 2008 de 9h à 17h30<br />

Management<br />

• Energy Management<br />

Formateur : Dominique MONAMI<br />

<strong>Le</strong> 26 février 2008 de 9h à 17h30<br />

• Profi tez de votre stress pour accroître<br />

votre performance<br />

Formateur : Lucien STERU<br />

<strong>Le</strong>s 6 & 13 mars 2008 de 14h à 17h30<br />

• Gagnez en performance grâce à l’affi rmation<br />

de soi<br />

Formateur : Daniel Van Humbeeck<br />

<strong>Le</strong>s 11 & 18 mars 2008 de 9h à 17h30<br />

• Comment entretenir de bonnes relations<br />

avec ses partenaires<br />

Formateur : Jean-Pierre Moronval<br />

<strong>Le</strong> 14 mars 2008 de 9h à 17h30<br />

IAE Institut d’Administration<br />

des Entreprises<br />

• Diplôme en gestion des ressources<br />

humaines<br />

Formateurs : Alain HOSDEY, Gilbert<br />

CERTIJN, Pascal DEMAT, Thierry HUY-<br />

NEN, Alain DOPCHIE<br />

<strong>Le</strong>s mardis <strong>du</strong> 26 février 2008 au 1er<br />

juillet de 16h30 à 19h30<br />

• Diplôme en législation sociale<br />

Formateurs : Bruno-Henri VINCENT et<br />

Frédéric SIMON<br />

<strong>Le</strong>s jeudis <strong>du</strong> 28 février au 26 juin 2008<br />

de 16h à 19h<br />

• Diplôme en gestion fi nancière<br />

Formateur : François-J VOGELEER<br />

<strong>Le</strong>s jeudis <strong>du</strong> 26 février au 28 juin 2008<br />

de 18h à 21h<br />

Café Coach<br />

Formateur : Donald Niclaus<br />

• « Se bâtir des projets fructueux »,<br />

le 4 mars 2008 de 12h à14h30<br />

• « Vivre le changement »,<br />

le 10 avril 2008 de 12h à 14h30<br />

• « Bien-être et performance »,<br />

le 29 mai 2008 de 12h à 14h30<br />

Infos<br />

Brigitte van der Mensbrugghe<br />

t 02 643 78 30<br />

bvdm@beci.be<br />

Séminaires<br />

législation sociale<br />

• La prépension conventionnelle<br />

Orateurs : Murielle LEJEUNE et Sophie<br />

DU BLED<br />

<strong>Le</strong> lundi 25 février 2008 de 13h30 à 17h<br />

• <strong>Le</strong>s saisies et cessions de rémunération<br />

Orateur : Michel FORGES<br />

<strong>Le</strong> lundi 3 mars 2008 de 14h à 17h<br />

• Nouvelles technologies et droit <strong>du</strong><br />

travail<br />

Orateur : Frédéric ROBERT<br />

<strong>Le</strong> vendredi 14 mars 2008 de 14h à 17h<br />

• Fin <strong>du</strong> contrat de travail et accès à la<br />

pension légale<br />

Orateurs : Guy ELEBAUT et Christian<br />

WAMPACH<br />

<strong>Le</strong> lundi 14 avril 2008 de 14h à 17h<br />

• <strong>Le</strong> règlement de travail<br />

Orateurs : Damien DELATOUR et Olivier<br />

RIJCKAERT<br />

<strong>Le</strong> lundi 21 avril 2008 de 14h à 17h<br />

Infos<br />

Frédéric Simon<br />

t 02 643 78 17<br />

bvdm@beci.be<br />

Création d’entreprise<br />

• Séances d’info « Réalisez votre<br />

projet »<br />

De 10 à 11h30 : mercredi 27/2 - mercredi<br />

12/3 - mercredi 26/3<br />

De 14 à 15h30 : mercredi 20/2 - mercredi<br />

5/3 - mercredi 19/3<br />

Infos<br />

Nadine Ndjeka Shango<br />

t 02 643 78 21<br />

ns@beci.be<br />

Mirella Zaccagnini<br />

t 02 643 78 46<br />

mz@beci.be<br />

Activités <strong>du</strong> département<br />

international<br />

• Midi de l’Export<br />

Séminaire et déjeuner thématique sur<br />

tout ce que vous voulez savoir sur l’exportation<br />

dans un pays prédéfi ni.<br />

Mercredi 27 février<br />

Midi de l’Export : Egypte<br />

Mercredi 11 mars<br />

Midi de l’Export : Turquie<br />

• Missions<br />

Partez à la rencontre d’opportunités<br />

économiques et commerciales à<br />

l’étranger. Participez à des entretiens<br />

indivi<strong>du</strong>els, des séminaires, et des visites<br />

d’entreprises avec nos relais sur place.<br />

Du 9 au 14 mars<br />

Mission princière : Vancouver/Seattle<br />

Du 9 au 10 avril<br />

Mission économique en Hongrie<br />

Infos<br />

Jean-Philippe Mergen<br />

t 02 210 01 77<br />

jpm@beci.be<br />

• « Good Morning Brussels ! »<br />

29 février 2008 à 8h<br />

Luc Vandewalle, Président <strong>du</strong> Conseil<br />

d’Administration ING Belgique, «Diriger<br />

en inspirant»<br />

Infos<br />

Christine Godts<br />

t 02 643 78 02<br />

cg@beci.be<br />

Events<br />

12 / 03 / 2008 • Starters Night<br />

13 / 03 / 2008 • Soirée info<br />

www.beci.be/events<br />

events@beci.be<br />

57<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE


58<br />

N° 2 - FÉVRIER 2008 - ENTREPRENDRE<br />

DEMANDES D’ADMISSION<br />

à la Chambre de Commerce et d’In<strong>du</strong>strie de Bruxelles (Beci)<br />

PAR PRESENTATION DIRECTE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

Abay Engeneering SA, Rue de Genève<br />

4 - 1140 Bruxelles CODE NACE : 45250<br />

- Autres travaux de construction del. :<br />

Pierret Michel.<br />

Adaequatio Services SPRLU, Square<br />

Vergote 10B - 1200 Bruxelles del. :<br />

Remacle Audrey.<br />

Artscompil ASBL, Rue cardinal lavigerie<br />

2 bte 5 - 1040 Bruxelles CODE NACE :<br />

92312 - Pro<strong>du</strong>ction de spectacles par<br />

des ensembles artistique del. : Noël<br />

Pascal.<br />

Bump SPRL, Rue des Fidèles 44-46<br />

- 1180 Bruxelles CODE NACE : 72100<br />

- Conseil en systèmes informatiques<br />

del. : Verva Jérome.<br />

Business Club SA, Avenue Louise 475<br />

- 1050 Bruxelles CODE NACE : 74879 -<br />

Activités de services fournis principalement<br />

aux entreprises n.c.a del. : Moens<br />

de Fernig Patrick.<br />

Business Software Consulting SPRL,<br />

Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles<br />

CODE NACE : 72100 - Conseil en systèmes<br />

informatiques del. : Thiels Fabrice.<br />

Electronic Gallery NV, Steenweg op<br />

Ruisbroek 261 - 1620 Drogenbos CODE<br />

NACE : 51430 - Commerce de gros d’appareils<br />

électroménagers, de radio et de<br />

télévision del. : Arijs Didier.<br />

Erudis Consulting SPRL, Rue <strong>du</strong> Roetaert<br />

133 - 1180 Bruxelles CODE NACE :<br />

72100 - Conseil en systèmes informatiques<br />

del. : De Greef Didier.<br />

Field Fisher Waterhouse LLP, Boulevard<br />

Brand Whitlock 30 - 1200 Bruxelles<br />

CODE NACE : 74111 - Cabinets d’avocats<br />

et conseillers juridiques del. : Rijckaert<br />

Olivier.<br />

Germann Marc PPE, Square Van Bever<br />

- 1180 Bruxelles del. : Germann Marc.<br />

Imax SA, Esplanade <strong>du</strong> Heysel 1 bte 32<br />

- 1020 Bruxelles CODE NACE : 74401 -<br />

Agence de publicité - 51475 Commerce<br />

de gros d’articles de papeterie, de<br />

fournitures de bureau del. : Mounaim<br />

Mariane.<br />

Index<br />

La Maison de Couture SPRL, Rue Royale<br />

221 - 1210 Bruxelles del. : Cattelat<br />

Ysabel.<br />

Louys Consulting SPRL, Avenue Louise<br />

228 - 1050 Bruxelles del. : Abrahamian<br />

Anna.<br />

Natura SPRL, Chaussée de Neerstalle<br />

96 - 1190 Bruxelles CODE NACE : 15870<br />

- Fabrication de condiments, assaisonnements<br />

et sauces del. : Dheur Yvan.<br />

Sales Consult SA, Rue Henri Blès 29<br />

- 5000 Namur CODE NACE : 74142<br />

- Autres conseils pour les affaires et le<br />

management del. : <strong>Le</strong>one Angela.<br />

Serge <strong>Le</strong>sage SETR, Rue Jean Stas 30<br />

- 1060 Bruxelles CODE NACE : 52486<br />

- Commerce de détail de revêtements<br />

de murs et de sols del : <strong>Le</strong>pers Romain.<br />

SIB International SA, Avenue Kersbeek<br />

308 - 1180 Bruxelles CODE NACE :<br />

51430 - Commerce de gros d’appareils<br />

électroménagers, de radio et de télévision<br />

del. : Landman Henri.<br />

Sitem SPRL, Avenue Jean Dubrucq 36-<br />

38 - 1080 Bruxelles CODE NACE : 51410<br />

- Commerce de gros de textiles 51421 -<br />

Commerce de gros d’habillement, d’accessoires<br />

d’habillement et d’articles en<br />

fourrure del. : Massion Jean-Luc.<br />

Synapsis Group SPRL, Avenue Louise<br />

271 - 1050 Bruxelles CODE NACE :<br />

72300 - Traitement de données del. :<br />

Friedlingstein Eric.<br />

Syseco SPRL, rue Franz Merjay 140<br />

- 1050 Bruxelles CODE NACE : 72100<br />

- Conseil en systèmes informatiques<br />

del. : Schneegans Frédéric.<br />

Varlik SPRL, Avenue de l’Arbre Ballon 22<br />

- bte 80 - 1090 Bruxelles CODE NACE :<br />

51410 - Commerce de gros de textiles<br />

52441 - Commerce de détail de meubles<br />

del. : Aksoy Mehmet.<br />

* Ceux de nos membres qui auraient<br />

des doutes quant à la parfaite honorabilité<br />

des candidats présentés sont<br />

instamment priés de nous en avertir<br />

Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs que nous tenons à<br />

remercier pour leur soutien :<br />

· ACERTA<br />

· BDO<br />

· BFM<br />

· BLS<br />

· CECF CHINA<br />

· CHOCOPOLIS<br />

· COFINIMMO<br />

· DTZ<br />

· ELECTRABEL<br />

· ETHIAS<br />

· GLOBAL DESIGN, PROJECT &<br />

FACILITY MANAGEMENT<br />

· KBC<br />

· MENSURA<br />

· MINISTERE DE LA REGION DE<br />

BRUXELLES-CAPITALE – ADMIN-<br />

ISTRATION DE L’ECONOMIE ET DE<br />

L’EMPLOI<br />

· ING<br />

· OKTOPUS<br />

· REFERENCES<br />

· REGUS<br />

· SAGE BOB SOFTWARE<br />

· STEEL<br />

· VANBREDA<br />

d’urgence, en nous communiquant<br />

tous renseignements susceptibles de<br />

nous éclairer. La présente liste a simplement<br />

pour but de signaler à nos adhérents<br />

les candidatures des nouveaux<br />

membres. Elle ne préjuge en rien quant<br />

à l’admission, celle-ci n’étant acquise<br />

qu’après approbation par le Conseil<br />

d’Administration de la Chambre de<br />

Commerce et d’In<strong>du</strong>strie de Bruxelles.<br />

<strong>Le</strong>s candidats seront avisés indivi<strong>du</strong>ellement<br />

de l’admission.<br />

Offres et demandes<br />

Vous avez quelque chose à vendre ?<br />

Vous recherchez un nouveau collaborateur<br />

?<br />

Vous souhaitez entrer en contact avec<br />

de nouveaux partenaires ?<br />

Cette rubrique est pour vous ...<br />

Pour le prix de 5 € (HTVA) / la ligne,<br />

vous avez la possibilité d’insérer votre<br />

annonce.<br />

En outre, une ré<strong>du</strong>ction de 10% sera accordée<br />

aux membres de Beci.<br />

Interessé ?<br />

Contactez pour tout renseignement le<br />

Service des Publications<br />

Didier Amandt - Tél. 02-643 78 34<br />

- da@beci.be<br />

A remettre<br />

Entreprise générale souhaite céder l’activité<br />

d’importation/distribution développée<br />

récemment (3 ans), d’inserts feux ouverts à<br />

récupération de chaleur.<br />

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et le Luxembourg.<br />

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Gérer une entreprise dans le domaine de<br />

l’immobilier est un métier à part. Car bien<br />

souvent, entre les plans sur papier et la<br />

réalisation finale, la route est longue et<br />

semée d’embûches. Plus que dans tout<br />

autre secteur, vous êtes confronté à des<br />

problématiques financières compliquées,<br />

aussi bien au niveau de la législation que des différents types de crédits.<br />

Alors un conseil : parlez-en aux spécialistes ING. Expérimentés, ils connaissent<br />

parfaitement le secteur de l’immobilier, suivent chaque jour l’évolution des<br />

réglementations en vigueur et peuvent ainsi vous proposer les solutions les<br />

mieux adaptées à vos besoins. Simplement pour que vos rêves ne restent<br />

pas de simples dessins sur <strong>du</strong> papier.


Un accident <strong>du</strong> travail,<br />

c’est bien plus qu’un simple accident <strong>du</strong> travail.<br />

L’assurance accidents <strong>du</strong> travail de Mensura vous aide aussi à prévenir les accidents.<br />

Un accident <strong>du</strong> travail, ce n’est pas seulement ennuyeux<br />

pour la victime. Pour un employeur comme vous, cela<br />

annonce souvent d’autres ennuis: pertes de pro<strong>du</strong>ction,<br />

remplacements,... la liste est longue.<br />

Voilà pourquoi Mensura ne limite pas ses prestations à<br />

l’assurance accidents <strong>du</strong> travail obligatoire. Nous vous<br />

aidons aussi à prévenir ces accidents.<br />

Quand un problème survient, nos spécialistes analysent<br />

ses circonstances. Et ré<strong>du</strong>isent ainsi le risque de voir cet<br />

accident se repro<strong>du</strong>ire. Parallèlement, ils vous apprendront<br />

comment améliorer la sécurité grâce à la prévention.<br />

La preuve que l’assurance accidents <strong>du</strong> travail de<br />

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