Mémoire DESC - Antoine Mouton - desc orthopedie
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Discussion<br />
Il n’a pas été retrouvé d’article dans la littérature reportant des séries<br />
d’ostéotomie de cheville pour cal vicieux articulaire. Cheleuitte en<br />
2003 décrit une série de techniques « à la carte », dont certaines sont<br />
similaires, mais il ne publie pas de résultats cliniques[2].<br />
Pourtant ce type de « sauvetage » de cheville peut sembler logique<br />
dans certains cas.<br />
Dans le cadre des séquelles de fracture de la cheville, il faut dégager<br />
les indications chirurgicales en fonction de plusieurs éléments.<br />
L’âge est un premier facteur à prendre en compte, en effet plus le<br />
patient est jeune plus on sera tenté « de se battre » pour sauver la<br />
cheville. Les tares du malade interviennent également dans la décision<br />
finale.<br />
L’état du cartilage restant est primordial à évaluer. C’est le rôle du<br />
scanner et de l’arthroscanner. Les patients qui ont le plus de chance<br />
d’avoir un cartilage préservé sont ceux qui ont des mobilités<br />
extrêmement réduites. En effet on comprend que des mobilités<br />
conservées sur une arête tibiale ainsi créée par le cal vicieux entraînent<br />
une dégradation articulaire rapide. En revanche si la cheville n’a<br />
quasiment aucune mobilité, parce que le talus est à cheval sur la<br />
marche d’escalier, le reste du cartilage est préservé, et cela peut durer<br />
longtemps, même chez des patients qui ont repris l’appui, c’est ce qui<br />
explique l’intervalle très long entre le traumatisme initial et<br />
l’ostéotomie « idéale » de la série.<br />
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