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Figure 6 : Schéma de l’appareillage d’électrophysiologie : les 2 microélectrodes (1) qui<br />
empalent l’ovocyte sont reliées à l’amplificateur (2), lui-même connecté à l’enregistreur (3) ;<br />
le boîtier de commande (4) permet de contrôler le système de perfusion (5).<br />
Concrètement, l’ovocyte est placé dans une chambrette où il est maintenu en place par un<br />
système d’aspiration, relié à une pompe à vide (figure 6). Un système de perfusion contrôlé à<br />
distance (électrovannes) permet de modifier la composition du bain dans lequel se trouve<br />
l'ovocyte. Le débit de perfusion et d’aspiration sont identiques. Le bain est totalement changé<br />
en moins d’1 seconde. Dans ce travail, les ovocytes ont ainsi été perfusés par une solution de<br />
Ringer adaptée à l’amphibien en alternance avec une solution de Pi 1 mM.<br />
Les microélectrodes introduites dans l'ovocyte sont formées de tubes de verre borosilicate<br />
munis d’une fibre interne (Clark Electromedical Instruments) dont le diamètre externe est de<br />
2 mm, étirés par l’étireuse Narishige. Elles sont ensuite remplies de KCl 3 M et connectées à<br />
des électrodes Ag/AgCl, elles mêmes reliées à un amplificateur Axoclamp 2A (Axon<br />
instrument). Leur résistance est voisine de 5 mégohms. Les différents paramètres (ddp<br />
transmembranaire en circuit ouvert, puis Vc et courant) sont enregistrés par un enregistreur<br />
Arc-En-Ciel (Sefram, Servofram, France).<br />
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