Bulletin de Saint-Georges - EGLISE SAINT GEORGES à Lyon

Bulletin de Saint-Georges
Bulletin n° 254
Juin 2013
Eglise Saint-Georges
Quai Fulchiron 69005 Lyon
Nouveau site internet de Saint-Georges : www.eglisesaintgeorges.com
adresse courriel : secretariatsaintgeorges@gmail.com
Logement des prêtres : Maison Sainte-Blandine (MSB) 12 bis rue Sala 69002 Lyon 04 72 77 07 90
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Chapelains : abbé Timothée PATTYN 06 60 77 87 19 abbepattyn@gmail.com
abbé Laurent SPRIET 06 14 18 07 61 laurent.spriet@free.fr
L
a fête de la Pentecôte, que
nous avons eu la joie de
prolonger pendant huit jours
grâce à l’octave liturgique, vient à
peine de s’achever, et avec elle le
temps pascal. Nous avons supplié
l’Esprit Saint, de renouveler en nos
âmes son œuvre transformante de la
première Pentecôte. Bien ! Et
maintenant ? Ne sommes-nous pas
tentés de dire : « Passons à autre
chose » ? Plaise à Dieu que non !
Par pitié, ne congédions pas l’Esprit
que nous avons appelé et qui nous a
été donné, si du moins nous Lui
avons ouvert la porte de notre cœur!
Relisons attentivement ce que le
Christ nous dit de l’Esprit dans
l’Évangile, si nous voulons
comprendre le merveilleux cadeau
qu’Il est pour nous. S’Il nous
communique les dons de Dieu, en
particulier les sept dons sacrés, c’est
avant tout Lui-même qui est par
excellence le don de Dieu, «
Altissimi Donum Dei », comme
nous le chantons dans le Veni
Creator, don du Père et du Fils, don
promis d’abord de façon confuse
dans l’Ancien Testament, puis de
façon explicite par le Christ. Dans
Altissimi Donum Dei
les magnifiques chapitres 14 à 16 de
l’Évangile de saint Jean – mais y at-il
une page de saint Jean qui ne
soit pas magnifique ? – le Seigneur
insiste tantôt sur le fait que l’Esprit
est envoyé par le Père, tantôt sur le
fait qu’Il est envoyé par le Père et le
Fils. Dans l’Esprit, c’est Dieu qui se
donne tout entier. Nos mots sont
bien pauvres pour le dire et nous
avons conscience de balbutier, mais
l’Esprit nous en donne une certaine
intelligence. « Venez, Esprit Saint !
Et, du haut du ciel, envoyez un
rayon de votre lumière. Venez, Père
des pauvres, Venez, auteur de tous
dons, Venez, lumière des cœurs. »
(séquence Veni sancte Spiritus).
Qu’elle est belle et riche cette prose
de la Pentecôte ! Nous gagnerions
certainement à la lire et à la méditer
plus souvent, à la prier surtout, car
c’est par la prière que nous nous
disposons à accueillir l’Esprit,
comme les apôtres réunis autour de
Marie au Cénacle.
Réfléchissons encore sur ce Don.
Si nous parlons de don, c’est qu’il
ne s’agit pas d’un prêt. L’Esprit
nous a été donné. Il est à nous et Il
vient pour nous. Il veut faire en
nous sa demeure. Le Seigneur avait
bien prévenu ses apôtres qu’Il ne les
laisserait pas orphelins en montant
vers son Père (cf Jn 14,18). Et
même, chose mystérieuse, qu’il
était de leur intérêt qu’Il monte vers
son Père (cf Jn 16,7) et qu’ils
devaient s’en réjouir (cf Jn 14,28).
Nous en sommes là, nous aussi.
Nous aimerions peut-être voir le
Christ, ou L’entendre, ou sentir sa
présence, mais cela ne nous est pas
encore donné. Que cela creuse en
nous le désir du ciel ! Cependant,
nous ne sommes pas orphelins, nous
ne sommes pas abandonnés, nous
ne sommes pas seuls, nous ne
sommes pas perdus. Jamais ! Le
Saint-Esprit nous est donné, comme
défenseur et consolateur. Et ce que
les hommes ne peuvent faire
qu’imparfaitement, d’une manière
humaine, Il le fait parfaitement,
d’une manière divine… Venez,
Esprit Saint, et demeurez en nous !
« Consolateur souverain, Doux hôte
de l'âme, Adoucissante fraîcheur ».
Il peut nous arriver de Le laisser
dans un coin, à la cave ou au grenier
de notre âme, et de L’oublier. Nous
pouvons même Le reléguer dehors.

Mais Il est à nous et pour nous, et
les dons de Dieu sont sans
repentance. Si bien que nous
pouvons toujours nous ressaisir.
Dieu se laissera trouver, si nous
n’abandonnons pas trop vite nos
recherches ! Quelle joie, alors, de
comprendre que nous étions riches
d’un si grand trésor ! Et nous ne le
savions pas ! Pleurs de joie,
d’Amour et de contrition… Le Saint
Esprit essuiera nos larmes et
pansera nos blessures. « Lavez ce
qui est souillé, Arrosez ce qui est
sec, Guérissez ce qui est blessé. /
Fléchissez ce qui est raide,
Réchauffez ce qui est froid,
Redressez ce qui faussé ».
Le Saint-Esprit vient donc
demeurer en nous. Mais pour quelle
œuvre ? Est-ce seulement pour nous
consoler et nous guérir ? Non, c’est
essentiellement pour former en nous
l’homme parfait, nous
communiquer sa sainteté, la sainteté
de Dieu. Il est le « Sanctificateur ».
C’est sa mission propre. C’est
pourquoi nous le désignons Lui seul
par ce terme d’ « Esprit Saint »,
alors qu’Il partage avec le Père et le
Fils le fait d’être esprit (Dieu n’a
pas de corps, et la nature humaine
du Christ, assumée par sa Personne
divine, n’affecte pas et ne modifie
pas sa nature divine) et d’être saint.
L’Esprit Saint vient en nos âmes
pour nous conformer au Christ,
former en nous l’image du Fils par
nature, nous qui sommes fils par
adoption (cf Rm 8,29). Nous serons
saints dans l’exacte mesure de notre
ressemblance avec le Christ. Et la
conformité avec le Crucifié ne peut
se faire sans la croix. Qui veut
entrer dans les profondeurs de la vie
spirituelle doit entrer dans les
profondeurs du mystère de la croix.
Sainte Thérèse d’Avila nous
enseigne même que la conformité à
Jésus crucifié a plus de valeur et
d’importance que toutes les grâces
mystiques.
Il n’est donc pas présomptueux
d’aspirer à être non seulement unis
au Christ, mais à Lui être
semblable, « alter Christus ».
Comme Il a formé en Marie le
Verbe Incarné, le Saint-Esprit veut
aussi former en nous le Christ. Saint
Louis-Marie Grignion de Montfort
a approché ce grand mystère, et
c’est pourquoi il associe si
intimement la dévotion à la Sainte
Vierge et celle à l’Esprit Saint. Quel
profond mystère que celui de notre
divinisation dans le Christ ! Il s’agit
d’une transformation réelle de notre
être même. C’est l’élévation
sublime de la nature humaine à
l’état surnaturel par le don de la
grâce sanctifiante (qui nous rend
saints, objectivement et réellement),
participation à la nature divine (cf 2
Pierre 1,4).
Le Saint-Esprit vient nous
transformer ; laissons-nous envahir
par Lui… Car il n’est pas question
d’autre chose avec Lui. Il suffit de
relire les textes de la liturgie de la
Pentecôte, à commencer par l’introït
du dimanche : « Spiritus Domini
replevit orbem terrarum » «
L’Esprit du Seigneur remplit la
terre » et Il veut remplir notre âme.
Ne dit-on pas dans cette si belle
prière – qu’on me pardonne cette
insistance quelque peu répétitive sur
la beauté de tous ces textes, mais
quand on aborde la liturgie antique
ou les prières de l’Église qui ont
traversé les siècles, on va de beauté
en beauté - du Veni Sancte Spiritus
(non plus la séquence cette fois) : «
Venez Esprit Saint, emplissez les
cœurs de vos fidèles… » ! Il est
venu en nous, dans la mesure de
notre disponibilité. Il s’est donné à
nous dès notre baptême, Il a
perfectionné son œuvre à notre
confirmation. Chacun l’a reçu selon
l’ouverture de son propre cœur.
Ceux qui Lui ont ouvert tout grand
les portes, sans mettre de borne à
son action divine, ont été
littéralement envahis par Lui. «
Esurientes implevit bonis » « Dieu
comble de bien les affamés » (Lc
1,53). Heureux sont-ils ! Ils n’ont
plus qu’à déborder de son Amour !
L’Esprit Saint est cette eau vive
annoncée par Jésus à la
Samaritaine, source vive jaillissante
en vie éternelle (cf Jn 4,14). Il est la
source, et nous sommes devant Lui
comme une terre assoiffée. « Dieu,
c'est toi mon Dieu, je te cherche dès
l’aube, mon âme a soif de toi, après
toi languit ma chair, terre sèche,
altérée, sans eau » (Ps 62,2-3).
Que celui qui a été comblé ne se
dise donc pas : « Maintenant je ne
puis plus espérer davantage, Dieu
m’a tant donné ! » Sans doute Dieu
nous a beaucoup donné, mais Il peut
nous donner plus encore, et Il veut
nous donner plus encore. Non que
le don de demain soit supérieur à
celui d’aujourd’hui. Il est déjà infini
et parfait, puisque c’est Dieu Luimême
qui se donne. Mais nos
capacités à Le recevoir étant
toujours réduites, nous pouvons
toujours recevoir davantage, parce
que nous pouvons toujours élargir
notre cœur, par l’humilité et la
charité. Qui peut prétendre n’avoir
plus à lutter contre des tentations
d’amour-propre, de vaine gloire,
d’attachement à sa volonté propre ?
Le grand obstacle au règne du Saint
Esprit dans notre âme c’est toujours
l’orgueil. Et c’est l’Amour qui
L’attire et le retient. « Celui qui
M’aime, il gardera ma parole, mon
Père l’aimera, et nous viendrons à
lui, et nous ferons chez lui notre
demeure » (Jn 14,23).
Le Saint-Esprit vient nous
envahir, laissons-nous enfin
embraser par son feu. Nous le
demandons dans la prière du Veni
Sancte Spiritus déjà citée : « … et
allumez en eux le feu de votre
amour ». Comment pourrait-il en
être autrement pour celui qui est
habité par le Saint-Esprit ? Pourraiton
contenir en soi un feu et ne pas
brûler ? Un feu qui purifie – et il y a
tant à purifier dans nos vies ! – un
feu qui éclaire, un feu qui réchauffe.
Un feu de joie assurément ! C’est le
feu de l’Amour Divin, plus
sanctifiant que celui du purgatoire,
comme le disait déjà la petite
Thérèse. Comme nous devons
désirer brûler nous-mêmes de ce feu
pour le propager autour de nous !
Hélas, nous sommes souvent
comme des glaçons pour nos frères.
La paresse, l’égoïsme, l’orgueil
engourdissent facilement notre
charité. « Jésus, doux et humble de
cœur, rendez mon cœur semblable
au vôtre ». Il ne s’agit pas de brader
l’Évangile et d’en rabaisser les
exigences, mais d’être une image
vivante de Notre Seigneur. Y
pensons-nous assez ? Nous devrions
toujours y penser. Ce devrait être
notre obsession : imiter le Christ,

vivre de son Esprit. Ne pas se
contenter d’une étiquette. Il ne suffit
pas d’avoir un autocollant sur la
voiture pour être derrière l’étendard
du Christ ! Examinons-nous
humblement, et demandons à Dieu
sa grâce pour progresser encore.
Nous y trouverons beaucoup de
joie, une joie divine qui ne finit pas.
« Laissez-vous mener par
l'Esprit et vous ne risquerez pas de
satisfaire la convoitise charnelle.
(…) Le fruit de l'Esprit est charité,
joie, paix, longanimité, serviabilité,
bonté, confiance dans les autres,
douceur, maîtrise de soi : contre de
telles choses il n'y a pas de loi. Or
ceux qui appartiennent au Christ
Jésus ont crucifié la chair avec ses
passions et ses convoitises. Puisque
l'Esprit est notre vie, que l'Esprit
nous fasse aussi agir » (Gal 5, 16 ;
22-25).
Abbé Hugues de MONTJOYE
+ Recteur
Prose ou Séquence de la Pentecôte (Veni Sancte Spiritus)
V
enez, Esprit Saint,
Et, du haut du ciel envoyez
Un rayon de Votre lumière.
Venez, Père des pauvres,
Venez, auteur de tous dons,
Venez, lumière des cœurs.
Consolateur souverain,
Doux hôte de l'âme,
Adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos,
Dans la fièvre, l'apaisement,
Dans les larmes, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse
Remplissez jusqu'à l'intime
Les cœurs de Vos fidèles.
Sans Votre secours divin,
Il n'est rien qui en l'homme,
Rien qui ne soit pas péché.
Lavez ce qui est souillé,
Arrosez ce qui est asséché,
Guérissez ce qui est blessé.
Fléchissez ce qui est raide,
Réchauffez ce qui est froid,
Redressez ce qui faussé.
Donnez à Vos fidèles,
Qui se confient en Vous,
Vos sept dons sacrés.
Donnez mérite et vertu,
Donnez le salut final,
Donnez la joie éternelle.
Le mystère de la foi face au mystère d’iniquité
N
ous allons célébrer le jeudi
30 mai (et solenniser le
dimanche 02 juin) la fête du
Très Saint Sacrement (appelée
communément Fête-Dieu)
L’Eucharistie est le condensé de
notre foi, et appelée à juste titre
« mystère de la foi ». C’est
d’ailleurs ce qui a poussé l’Eglise
dès l’Antiquité, à insérer ces mots
dans les paroles de la consécration
du vin (après la deuxième élévation
depuis la réforme liturgique du pape
Paul VI). Il faudrait relire la forte
encyclique Mysterium fidei de ce
même Pape, datée du 3 septembre
1965, jour de la fête du Pape Saint
Pie X, grand restaurateur de la
liturgie et pape de la communion
fréquente et de la communion des
enfants. Et nous savons que le choix
des dates de publication des
encycliques est généralement riche
de sens. Le pape Benoît XVI a
commencé son pontificat pendant
l’année de l’Eucharistie ouverte par
le Bienheureux Jean-Paul II et il a
terminé son pontificat pendant
l’année de la foi. Un beau parcours
sépare ces deux années données à
toute l’Eglise ! De belles occasions
à saisir pour mieux prendre
conscience du trésor que le
Seigneur a confié à son Eglise. Non
seulement pour admirer les
merveilles de la foi, des sacrements,
spécialement de la très Sainte
Eucharistie, mais plus encore pour
en vivre : vivre de la foi ; vivre du
Christ qui se donne à nous dans
l’Hostie.
Le Pape a demandé, dans le
cadre de l’année de la foi, que ce
jour soit marqué par une adoration
de 17h à 18h dans toutes les
cathédrales du monde et les églises
paroissiales. Le cardinal Barbarin,
notre archevêque, a voulu répondre
à cette demande, en joignant à
l’adoration une procession publique
dans les rues de Lyon, tout d’abord
de l’amphithéâtre des Trois Gaules
à Saint Nizier pour célébrer les
martyrs de Lyon (fêtés
liturgiquement le 02 juin), témoins
et héraut de la foi, eux dont le sang
versé à fait germer les chrétiens sur
cette terre (« Sanguis martyrum,
semen christianorum » Tertullien),
puis de Saint Nizier à la Primatiale
pour la procession eucharistique,
pour honorer publiquement Celui
qui est Roi du Ciel et de la terre
(pas à la manière des dictateurs de
ce monde…), Celui par qui tout a
été fait, et en dehors de qui il n’y a
pas de salut.
Si notre monde souffre de
l’absence de Dieu, comme Benoît
XVI l’a souvent dit, c’est aussi
parce que les chrétiens se sont trop
souvent cachés par honte, par peur,
ou fausse pudeur. « Ils sont la
lumière du monde et ils rasent les
murs » constatait déjà Bernanos.
Nous avons eu et nous aurons
encore de nombreuses occasions de
manifester pour le respect de la vie
ou le respect de l’institution
naturelle du mariage (on ne lâchera
rien !), mais les grandes
manifestations publiques de notre

foi sont suffisamment rares pour
que nous ne les manquions pas.
Depuis l’Ascension et le
Pentecôte, le Seigneur compte sur
nous pour porter son Nom par toute
la terre, pour témoigner devant les
hommes de ce qui nous fait vivre,
pour témoigner humblement et
paisiblement, mais aussi
irrésistiblement de la foi qui nous
anime, de l’espérance qui nous
soulève, de la charité qui nous
brûle. « Caritas Christi urget nos »
(2 Cor 5,4).
Le Pape François, au langage
toujours assez direct, nous met en
garde régulièrement contre la
tiédeur, la mondanité, la
superficialité. En digne fils de saint
Ignace, il nous engage au beau
combat de la foi, sans céder au
découragement devant les échecs
d’un jour apparents ou réels ; à ne
pas céder à la peur devant les
obstacles de toutes sortes. Ne
soyons pas des chrétiens de salon,
des esprits chagrins ou
pusillanimes, des sportifs en
chambre, des « crocodiles » (grande
bouche et petits bras…) toujours
premiers pour mordre ou pérorer,
mais derniers pour agir, pour
s’engager, pour se battre, désertant
lamentablement l’arène de la
conversion personnelle, du combat
spirituel (qu’il s’agisse de celui de
la prière, premier lieu de ce combat,
ou de tout autre vertu), ou de la
défense du bien commun de la
famille ou de la société.
Parmi les engagements de notre
temps, celui pour la culture de Vie
est impérieux et primordial. Comme
l’a souvent rappelé Benoît XVI,
c’est un point non négociable. Les
catholiques devront s’en souvenir
quand ils exerceront leur droit de
vote (si les élections ne sont pas
repoussées les unes après les autres
aux calendes grecques…).
Prenons exemples sur nos frères
de Pologne à l’époque soviétique
qui triomphèrent de la dictature.
Comment ? Par quelles armes ? Par
la force tranquille de leur
conscience qui refusait de plier sous
les menaces et les violences subies,
par le maintien d’une culture à
laquelle ils tenaient comme à la
prunelle de leur yeux, culture
appuyée sur la foi, plus encore
nourrie et forgée par la foi
chrétienne dont ils étaient héritiers.
Il nous faut résister à la contreculture
étatique et ambiante de
l’individualisme triomphant, du
relativisme universel, de
l’hédonisme corrupteur. Et on
voudrait nous faire prendre tout cela
pour des progrès ! Mensonge à
peine déguisé et martelé à longueur
d’antennes ou d’articles, de livres,
de films et de publicités,
matraquage implacable de cette
nouvelle police de la pensée qui
tient la « culture » et veut la rendre
universelle et obligatoire.
Il va falloir du cran, des nerfs, de
la persévérance aux familles
françaises pour élever leurs enfants
dans ce climat délétère, s’ils ne
veulent pas voir ces derniers happés
par la Bête Immonde. « Bête
Immonde » : le mot est lâché, et je
ne crois pas qu’il soit déplacé. Nous
sommes bien engagés depuis 2000
ans dans un combat entre le Fils de
l’Homme et le Prince de ce monde,
et il semble que ce combat redouble
d’intensité de nos jours. Il y a
quelque chose de diabolique dans
l’orchestration mondiale de la
culture de mort, dans l’inversion
des valeurs (ce qui est le propre de
la perversion diabolique).
La France connait depuis un an
un déchainement des forces hostiles
à la Vie, à la famille, cellule de base
de la société, à sa liberté d’éduquer
les enfants. Pour garder cette liberté
fondamentale, les écoles horscontrat
vont être plus que jamais
nécessaires, et pour cette raison
certainement attaquées. Il faudra les
défendre, les encourager, les
favoriser, les multiplier.
Reprenons les écrits de Jean-
Paul II, en particulier dans ses
livres souvenirs Levez-vous !
Allons ! (Plon/Mame 2004) et
Mémoire et identité (Flammarion
2005). A lire ou à relire ! (voir texte
ci-dessous : le courage face à la
dictature du relativisme). Il y a de
quoi alimenter la réflexion et bien
des méditations pour les Veilleurs !
Terminons à nouveau par notre
Pape François, dont le courage et la
clarté de vue va commencer à
déplaire aux propagandistes de la
culture de mort. Les media de
l’oligarchie n’ont pas trop rapporté
sa présence à la marche pour la Vie
à Rome le 12 mai dernier. Il n’a pas
fait qu’encourager les 40 000
manifestants de Rome, mais il est
allé au-devant d’eux.
Voici ce qu’il disait aux évêques
espagnols en 2006, à l’occasion
d’une retraite qu’il leur prêchait
dans l’esprit des exercices spirituels
de saint Ignace (retraites de saint
Ignace à recommander plus que
jamais : voir annonces dans le bulletin
ou sur le site de la paroisse, et tracts et
affiches à l’église) :
« Une des tentations les plus
graves, de celles qui nous privent
du contact avec le Seigneur, est la
connivence avec l’échec. Face à
une foi combattive par définition,
l’ennemi, mauvais ange de lumière,
sème les graines du pessimisme.
Personne ne peut entreprendre une
lutte s’il n’est pas intimement
convaincu au préalable qu’il sera le
vainqueur. Celui qui part battu a
perdu d’avance la moitié de la
bataille. Le triomphe chrétien est
toujours une croix, mais une croix
dressée comme une bannière de
victoire. Cette foi invincible, c’est
parmi les humbles que nous allons
l’acquérir et l’alimenter. Pendant
ces exercices spirituels, nous
revient l’image de nombreux
visages, visages de ceux dont nous
avons la charge pastorale. Le
visage de l’humble, le visage de
celui qui a une piété simple, est
toujours un visage de triomphe et
une croix l’accompagne presque
toujours. En revanche le visage de
l’orgueilleux est toujours un visage
de défaite. Il n’accepte pas la croix
et veut une résurrection sans en
payer le prix. Il sépare ce que Dieu
a uni » (Amour, service & humilité,
Magnificat 2013, p. 42-43). Un
livre simple et fort à lire
absolument pour mieux connaître
notre Pape. Et de quoi relever les
courages abattus.
Abbé Hugues de MONTJOYE

N
ous vivons un véritable
combat contre la
«dictature du
relativisme». Ceux qui, aujourd’hui,
osent parler de la Loi naturelle au
sujet de la bioéthique sont «
disqualifiés » parce que l’on
n’accepte pas une soi-disant éthique
de conviction. Mais pourquoi refuser
cette éthique de conviction ? Il s’agit
d’un combat de fond avec les
nouvelles lois de bioéthique en
France, en Europe et dans le monde.
Le Président des USA, Monsieur
Obama, en parlant de l’avortement, a
distingué la morale de l’éthique. Pour
lui, l’avortement est une question
personnelle de la femme. C’est à elle
seule de décider. Pour l’Eglise et la
Loi naturelle, l’avortement est
toujours un mal. On ne peut pas
justifier ce mal en distinguant loi
morale et éthique. L’éthique du «
relativisme » ou du « consensus » que
l’on oppose à l’éthique de conviction,
fondée sur la Loi naturelle, est tout
simplement la reconnaissance du
comportement majoritaire. Ce n’est
pas parce que 51% de personnes
seraient d’accord avec le mariage
homosexuel, la contraception,
l’avortement, l’euthanasie, que ces
actes humains deviendraient «bons».
Comprenons l’enjeu du combat actuel
: si la Loi naturelle n’a plus de « droit
de cité » dans nos Etats de Droit, cela
signifierait que la vérité n’a plus de
droit dans la dictature du relativisme !
Le dernier chapitre du dernier
livre de Jean-Paul II « Levez-vous !
Allons ! » s’intitule : « Dieu et le
courage ». Il a un sous-titre tiré de la
lettre aux Hébreux (He 10, 7) : «Me
voici, je viens ! ». Jean-Paul rappelle
des paroles du même Cardinal Stefan
Wyszynski : « Pour un évêque, le
manque de force est le début de la
défaite. Peut-il continuer à être
apôtre ? Pour un apôtre, en effet, le
témoignage rendu à la vérité est
essentiel. Et cela exige toujours la
force. La plus grande faiblesse de
l’apôtre est la peur. C’est le manque
de foi dans la puissance du Maître
qui réveille la peur ; cette dernière
oppresse le coeur et serre la gorge.
L’apôtre cesse alors de professer.
Reste-t-il apôtre ? Les disciples, qui
Le courage face à la dictature du relativisme
(tiré du très bon site de la Famille Missionnaire de ND : http://fmnd.org)
abandonnèrent le Maître,
augmentèrent le courage des
bourreaux. Celui qui se tait face aux
ennemis d’une cause enhardit ces
derniers. La peur de l’apôtre est le
premier allié des ennemis de la
cause. « Par la peur contraindre à se
taire », telle est la première besogne
de la stratégie des impies. La terreur
utilisée par toute dictature est
calculée sur la peur des apôtres. Le
Christ ne s’est pas laissé terroriser
par les hommes. Sorti dans la foule,
il dit avec courage : « c’est moi ».
Après avoir cité ces paroles de
l’énergique Cardinal Stefan
Wyszynski, Jean-Paul II écrivait : «
On ne peut vraiment pas tourner le
dos à la vérité, ni arrêter de
l’annoncer, ni la cacher, même s’il
s’agit d’une vérité difficile, dont la
révélation s’accompagne d’une
grande souffrance. « Vous connaîtrez
la vérité et la vérité vous rendra
libres » (Jn 8,32), disait Jésus, telle
est notre tâche et, en même temps,
notre appui ! En cela, il n’y a pas
d’espace pour des compromissions,
ni pour un recours opportuniste à la
diplomatie humaine. Il faut rendre
témoignage à la vérité, même au prix
de persécutions, jusqu’au prix du
sang, comme le Christ Lui-même l’a
fait et comme l’a fait en son temps
un de mes saints prédécesseurs à
Cracovie, l’évêque Saint Stanislas.
Nous serons certainement confrontés
à des épreuves. Il n’y a là rien
d’extraordinaire. Cela fait partie de
la vie de la foi. En certaines
circonstances, les épreuves sont
légères, en d’autres, beaucoup plus
difficiles et même dramatiques. Dans
les épreuves, nous pouvons nous
sentir seuls, mais jamais ne nous
abandonne la grâce divine, la grâce
d’une foi victorieuse. C’est pourquoi
nous pouvons fermement envisager de
surmonter de manière victorieuse
toutes épreuves, même les plus
difficiles ».
Jean-Paul II a rappelé ensuite ce
qu’il avait dit à des jeunes polonais
en 1987 pour les inviter à imiter les
jeunes courageux qui, en 1939, avait
donné leur vie. Il les avait invités à
bien réfléchir sur le rapport « entre
être plus et avoir plus ». «Je les mis
en garde, écrivait-il : «jamais ne doit
l’emporter seulement l’avoir plus.
Car l’homme peut alors perdre la
chose la plus précieuse : son
humanité, sa conscience, sa dignité ».
Dans cette perspective, je les exhortai
: « vous devez l’exiger de vousmêmes,
même si les autres ne
l’exigent pas de vous.» Et je
développai : «chacun de vous, aussi,
jeunes, trouve dans sa vie une
dimension des devoirs qu’il doit
assumer et accomplir. Une cause
juste, pour laquelle on ne peut pas
ne pas combattre. Un devoir, une
obligation, à laquelle on ne peut pas
se soustraire ; qu’il n’est pas
possible de déserter. En définitive,
un certain ordre de vérités et de
valeurs qu’il faut « maintenir » et «
défendre » : en soi et autour de soi.
Oui : le défendre pour soi et pour les
autres ». Les hommes ont toujours eu
besoin de modèles à imiter. Ils en ont
surtout besoin aujourd’hui, en notre
temps si exposé à des incitations
changeantes et contradictoires».
Commentaire de ces paroles : Ces
paroles fortes de Jean-Paul II, Benoît
XVI les met héroïquement en
pratique, comme notre Père les a
mises héroïquement en pratique.
Notre Saint-Père actuel n’a vraiment
pas peur. Il nous donne le témoignage
d’un vrai courage. Ses adversaires
emploient les moyens des dictateurs
décrits par Jean-Paul II pour
l’intimider et le faire taire. Mais il ne
se laisse pas intimider, il est fort
contre la dictature du relativisme !
Imitons-le, suivons-le : Levons-nous !
Allons !
Demandons à Dieu le courage
pour témoigner de la vérité de la Loi
naturelle – dans la charité et le
respect de toutes les personnes - qui
s’impose à tous les hommes. Que
l’Esprit Saint éclaire les esprits des
hommes de bonne volonté afin que la
dictature du relativisme ne l’emporte
pas. Jésus a dit : « J’ai vaincu le
monde » ! Appuyons-nous sur sa
Grâce et soyons convaincus qu’il est
la Splendeur de la Vérité. Cette
Vérité ne veut pas supprimer la
liberté des hommes mais au contraire
la Vérité rend libre.

Un cadeau du Seigneur : 4 catéchumènes dans notre communauté
Le 19 mars dernier, à l’issue de la messe célébrée en l’honneur de saint Joseph, trois personnes sont venues me
voir pour demander le sacrement de baptême. Quelle merveille ! Quel beau don de Dieu ! Nous venions de chanter
l’oraison suivante : « accordez-nous Seigneur, nous vous en supplions, de persévérer dans l’accomplissement de
votre volonté, afin qu’en ce monde, le peuple de vos serviteurs croisse en mérites et en nombre. Par Jésus… »
(Postcommunion du mardi de la Passion). Quel clin d’œil du Seigneur ! Je vous invite donc tous à rendre grâce au
Seigneur pour ce cadeau fait à notre Communauté et à ces trois jeunes femmes (deux sœurs jumelles de 15 ans et
leur maman). Une semaine plus tard, une autre jeune femme d’origine bulgare venait elle aussi demander le
baptême ! Pour les préparer à recevoir les sacrements de baptême, de confirmation et d’eucharistie (les trois
sacrements « de l’initiation chrétienne ») des fidèles se sont proposées pour les accompagner dans leur
cheminement. Si les catéchumènes ont beaucoup à apprendre, les « accompagnateurs » apprennent aussi beaucoup
en se mettant à leur service. Nous constituerons ensemble une petite équipe pour aider ces catéchumènes à
« connaître, aimer, louer et servir Dieu et moyennant cela sauver leur âme » (cf. « principe et fondement » des
Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola). Chaque membre de la Communauté est appelé à porter ces
catéchumènes dans sa prière. Nous pourrons tous expérimenter bientôt combien le don de catéchumènes à une
communauté de type paroissial est un grand cadeau de Dieu. Comme à la Samaritaine, le Seigneur nous dit à tous :
« si tu savais le don de Dieu » !
Abbé Laurent Spriet +
L
a vie nouvelle d’enfant de
Dieu que nous avons reçue
au baptême peut être
affaiblie (péché véniel) et même
perdue (péché mortel ou grave) par
le péché. Pour nous ressusciter
spirituellement ou pour faire grandir
en nous la grâce de Dieu en nous
guérissant, le Christ Jésus nous a
laissés un sacrement : le sacrement
de pénitence, de la confession, de la
réconciliation. Pour mieux en
profiter, voici quelques conseils.
Comment mieux se confesser ?
Contrition ?
Le saint curé d’Ars disait : « Il
faut mettre plus de temps à
demander la contrition qu'à
s'examiner ». Quelle sagesse ! La
contrition est une grâce de Dieu. Il
n’est pas nécessaire de pleurer (au
sens propre) ses péchés pour avoir
la contrition de nos péchés. Il y a
deux éléments dans la contrition : le
regret du mal volontaire que nous
avons commis et la ferme résolution
avec la grâce de Dieu de ne pas
recommencer et donc d’éviter les
occasions de recommencer. Mais en
tout état de cause, la contrition est
un don de Dieu, une grâce qu’il
nous faut demander au Seigneur
dans la prière. « Convertis-nous,
Seigneur, et nous serons convertis »
(Lm 5, 21). Prenons donc plus de
temps à demander la contrition dans
la prière que de temps à examiner
notre conscience. Mais prenons le
temps d’examiner notre
conscience… car se confesser c’est
prendre la résolution de se
convertir, de mieux aimer Dieu et
notre prochain. Il s’agit de
reconnaître la vérité pour être
pardonnés et prendre un nouveau
départ avec la grâce de Dieu. « Le
cœur humain se convertit en
regardant vers Celui que nos péchés
ont transpercé » (CEC 1432).
Comment examiner sa
conscience ?
Saint Ignace de Loyola, qui fut
aussi un grand pécheur, nous donne
un bon conseil dans ses « Exercices
spirituels ». Il nous propose de voir
les lieux où nous vivons, les
personnes avec qui nous vivons (n°
56). Nous pouvons bien entendu
confronter notre vie, nos pensées,
nos actions, nos omissions aux 10
commandements, mais aussi aux 8
béatitudes (Mt 5), ou encore à
« l’hymne à la charité » de saint
Paul (1 Co 13). Le « Catéchisme de
l’Eglise Catholique » indique enfin
quelques passages du Nouveau
Testament que nous pouvons
prendre comme base de notre
examen de conscience : Rm 12 à
15; 1 Co 12 à 13 ; Ga 5 ; Ep 4 à 6.
Et pour finir, le plus simple et
souvent le plus efficace : il suffit
d’invoquer l’Esprit-Saint qui est
l’Amour du Père et du Fils éternels
et donc Celui qui met en lumière
notre péché dans notre cœur. Une
petite prière à notre ange gardien
peut aussi nous aider : il a été
témoin de nos péchés, il peut donc
nous éclairer sans difficulté. En tout
cas : « Si nous disons que nous
sommes sans péché, nous nous
abusons nous-mêmes, et la vérité
n’est pas en nous » (1 Jn 1,8).

La confession
Certaines personnes aiment dire
leur « confiteor » avant de
demander pardon : pourquoi pas ?
Cela les aide à se tourner vers Dieu
et à tourner de façon juste leur cœur
vers le Seigneur qu’ils ont offensé.
Car nous ne nous confessons pas à
un prêtre. Nous confessons nos
péchés à Dieu. Certes, le prêtre
nous entend en confession. Il entend
notre confession mais ce n’est pas à
lui que nous demandons pardon. Il
sera l’instrument vivant par lequel
le Christ va nous pardonner 1 mais il
n’est pas celui à qui nous
confessons nos péchés. Il est beau
d’entendre des personnes
dire : « Mon Dieu, je vous demande
pardon pour … » Cela démontre
que ces personnes ont bien compris
ce qu’est la confession.
Quels péchés faut-il confesser ?
Je dirais simplement : tous ceux
dont on se souvient. L’Eglise, elle,
est plus précise mais sa réponse
n’est pas contradictoire à la mienne
(heureusement) : « Les pénitents
doivent, dans la confession,
énumérer tous les péchés mortels 2
dont ils ont conscience après s’être
examinés sérieusement » (Concile
de Trente). « Sans être strictement
nécessaire, la confession des fautes
quotidiennes (péchés véniels) est
néanmoins vivement recommandée
par l’Église. En effet, la confession
régulière de nos péchés véniels nous
aide à former notre conscience, à
lutter contre nos penchants mauvais,
à nous laisser guérir par le Christ, à
progresser dans la vie de l’Esprit »
(CEC 1458).
La pénitence sacramentelle
ou « satisfaction »
Nos péchés ont des
conséquences néfastes pour nous,
pour notre prochain, dans nos
relations aux autres. Il faut aussi
réparer les conséquences de nos
péchés (par exemple restituer des
choses volées, rétablir la réputation
de celui qui a été calomnié,
compenser des blessures, demander
pardon à notre prochain, prier pour
ceux que nous avons blessés et que
nous avons offensés en retour,
etc…). C’est ce que nous faisons
lors du carême. C’est ce que nous
ferons dans l’état du purgatoire
après notre mort si nous ne l’avons
pas fait ici-bas sur terre avant de
paraître devant le Seigneur. C’est le
but de « la pénitence
sacramentelle» que le prêtre nous
donne après avoir reçu le pardon de
Dieu (absolution sacramentelle).
« Comme pénitence, vous ferez ceci
ou cela, vous direz telle prière,
etc… » Ne tardons pas à « faire
notre pénitence » après être sortis
du confessionnal.
Abbé Laurent Spriet +
1 « Dieu seul pardonne les péchés (cf.
Mc 2, 7). Parce que Jésus est le Fils de
Dieu, il dit de lui-même : " Le Fils de
l’homme a le pouvoir de remettre les
péchés sur la terre " (Mc 2, 10) et il
exerce ce pouvoir divin : " Tes péchés
sont pardonnés ! " (Mc 2, 5 ; Lc 7, 48).
Plus encore : en vertu de sa divine
autorité, il donne ce pouvoir aux
hommes (cf. Jn 20, 21-23) pour qu’ils
l’exercent en son nom » CEC 1441.
2 Compendium ou abrégé du CEC n°
291 « Qu’est-il exigé pour recevoir la
Communion? » « Pour recevoir la
Communion, il faut être pleinement
incorporé à l’Église catholique et être
en état de grâce, c’est-à-dire sans
conscience d’avoir commis de péché
mortel. Celui qui est conscient d’avoir
commis un péché grave doit recevoir le
sacrement de la Réconciliation avant
d’accéder à la Communion. Il importe
aussi d’avoir un esprit de recueillement
et de prière, d’observer le jeûne prescrit
par l’Église et d’avoir des attitudes
corporelles dignes (gestes, vêtements),
comme marques de respect envers le
Christ ».
Quelques citations
du Saint Curé d’Ars
pour nous encourager
« Il n'y a rien qui offense tant le
Bon Dieu que de désespérer de sa
miséricorde ».
« Le bon Dieu aura plus tôt
pardonné à un pécheur repentant
qu’une mère n’aura retiré son enfant
du feu ».
« Les péchés que nous cachons
reparaîtront tous. Pour bien cacher
ses péchés il faut bien les
confesser ».
« Il ne faut pas écouter le démon
qui cherche toujours après qu'il
nous a fait faire le mal à nous jeter
dans le désespoir ».
« Ce n’est pas le pécheur qui
revient à Dieu pour lui demander
pardon ; mai c’est Dieu Lui-même
qui court après le pécheur et qui le
fait revenir à Lui ».
« Donnons cette joie à ce bon
Père : revenons à Lui… et nous
serons heureux ».
« Nos fautes sont des grains de
sable à côté de la grande montagne
des miséricordes de Dieu ».

La première Garde d’Honneur du Sacré-Cœur
POINT DE DÉPART
« Je veux former autour de mon
Cœur une couronne de douze étoiles
composée de mes plus chers et
fidèles serviteurs » (Jésus à sainte
Marguerite-Marie).
Par ces paroles, Jésus ne semblet-il
pas indiquer d’avance à sainte
Marguerite-Marie, la triple union
des âmes consolatrices,
réparatrices et victimes, issue de
son Cœur, et qui composerait un
jour sa Garde d’Honneur ?
Du haut du Calvaire, ne l’a-t-il
pas déjà contemplée, consacrée et
bénie, dans ces disciples aimants,
fidèles, héroïques qui l’ont suivi
jusqu’au pied de sa croix ?...
Au Golgotha, comme
aujourd’hui, les camps étaient
nettement tranchés ; la haine et
l’amour veillaient chacun à son
poste.
Une garde déicide prodiguait
l’ironie et le blasphème. Ils
crucifient Jésus, puis s’étant assis,
ils restaient là à le garder (Mt 27,
36). Ils étaient assis dans leur
triomphe, car Satan, le Prince de ce
monde, se croyait vainqueur ; et
cependant, selon la parole du
Maître, il allait être jugé et vaincu.
« Je ne m’entretiendrai plus
beaucoup avec vous, car il vient, le
Prince de ce monde ; sur moi il n’a
aucun pouvoir, mais il faut que le
monde reconnaisse que j’aime le
Père et que je fais comme le Père
m’a commandé » (Jn 14, 30-31).
Tout près de Jésus crucifié, une
autre Garde veillait ! prosternée
dans l’adoration, les larmes et
l’amour ; debout dans la fidélité, le
dévouement et le sacrifice : c’était
Madeleine, la généreuse amante ;
c’était Jean, le disciple bien-aimé ;
c’était Marie, mère de Jésus.
Qui dira les consolations que
Jésus reçut de cette héroïque
première Garde d’Honneur pendant
les trois heures de son
crucifiement ?
Madeleine avait mis aux pieds
de Jésus ses parfums et ses larmes,
Jésus l’inondait de son très précieux
Sang, faisait de la pécheresse d’hier
le marchepied de son autel et le
piédestal de son trône ; car Pilate
l’avait écrit : le Crucifié était ROI !
Rex Judæorum (Mt 26, 37).
Jean, seul entre les douze, avait
courageusement suivi son Maître ;
et Jésus lui léguait sa Mère, et il
l’associait à cette première et
solennelle messe du Calvaire que
Lui, le Pontife éternel, célébrait à la
gloire de son Père et pour le salut
du monde, assisté de la Vierge, sa
coopératrice dans l’œuvre de la
rédemption. C’est pourquoi Jean et
Marie étaient debout, aux deux
côtés de l’autel du sacrifice.
Quant à la Vierge immaculée,
parce qu’elle avait consenti à ce que
Jésus sacrifie sa vie pour nous, une
génération d’âmes allait lui être
donnée : en la personne de Jean,
elle devenait notre mère ! Ève nous
avait perdus sous l’arbre des
délices ; Marie nous enfantait sous
l’arbre des douleurs.
Mais la récompense suprême,
réservée aux Gardes d’Honneur du
Calvaire, a été d’assister à
l’ouverture du Cœur de Jésus ! Les
premiers, ils ont contemplé ce Cœur
plein de douceur, transpercé par la
lance, et ils lui ont offert les
prémices du culte que professent
aujourd’hui ses humbles
consolateurs.
Marie, Jean, Madeleine sont
ainsi comme les prémices et en
même temps le symbole parfait de
la Garde d’Honneur. Ils en ont
rempli l’office ; et par leurs actes et
leurs sentiments, ils ont inauguré,
d’une manière admirable, les
fonctions diverses de ses membres.
Tel est le POINT DE DÉPART de
la Garde d’Honneur : elle remonte
au Calvaire ! Elle poursuit, après
2 000 ans, la grande et sainte veille
des trois consolateurs de Jésus,
pour la continuer sans interruption
jusqu’à la fin des temps. Elle rend
continuels et ininterrompus les
témoignages de reconnaissance,
d’amour et de dévouement qui sont
partout offerts au Cœur de Jésus, et
leur donne plus particulièrement ce
caractère spécial de réparation
qu’exigent l’ingratitude et les
péchés actuels.
Quant à sa RAISON D’ÊTRE, qui
ne l’aperçoit ? Le monde va mal…
c’est le refrain que nous entendons
tous les jours, la réalité que nous
touchons du doigt dans notre
entourage : famille, école, travail ;
les médias nous en font une
représentation quotidienne. Les
ruines morales sont partout. Le
cœur de l’homme surtout est
gravement atteint. C’est à lui qu’il
faut courir d’abord ; car le cœur
guéri, l’humanité est sauvée.
Mais qui sauvera l’homme de
ses blessures incurables ? Le Cœur
blessé de Jésus ! « Mais lui, il a été
transpercé à cause de nos crimes,
écrasé à cause de nos fautes. Le
châtiment qui nous rend la paix est
sur lui, et dans ses blessures nous
trouvons la guérison » (Is 53, 5).
SON OBJET
L’objet spécial de la Garde
d’Honneur est le Sacré-Cœur de
Jésus, en tant que blessé visiblement
par la lance, et blessé invisiblement
par la flèche acérée de l’oubli, de
l’ingratitude et des péchés des
hommes.
Objet matériel : le Cœur de
Jésus, transpercé d’un coup de
lance. Blessure ineffable, prévue,
voulue, acceptée par le Sauveur
pendant sa vie, subie par un dernier
excès d’amour, après sa mort, et
digne de toutes nos adorations !
Objet formel : le cœur vivant de
Jésus, perpétuellement blessé :
― dans sa Paternité, par l’oubli
et l’ingratitude des hommes : « J’ai
nourri des enfants et ils m’ont
méprisé » (Is 1, 2) ;

― dans sa Royauté, par
l’apostasie des peuples qui
repoussent son règne social : « Ils
ont conspiré contre le Seigneur et
son Christ » ;
― dans son Sacerdoce, par la
profanation de son sacrifice et de
son sacrement d’amour, par les
trahisons sacrilèges de ceux qu’il a
choisis pour le suivre dans le
sacerdoce ou la vie consacrée :
« Les autres frappent sur mon corps,
mais ceux-ci frappent sur mon
Cœur » (Jésus à sainte Marguerite-
Marie).
Trois grandes blessures qui ont
crucifié et qui crucifient chaque jour
Jésus en son Cœur comme il l’a été
en son corps.
Marguerite-Marie les avait
symbolisées en disposant trois clous
dans ce Cœur adorable, sur la
première image crayonnée par elle
et offerte à la vénération de ses
sœurs.
SON BUT
Le BUT de la Garde d’Honneur
est de répondre à ces trois grandes
douleurs du Cœur de Jésus, par un
culte perpétuel de consolation, de
réparation et d’amour, résumé
dans :
― l’Heure de Garde,
― la Très Précieuse Offrande,
― l’Union au Sauveur
perpétuellement immolé.
Au premier degré. Avec
MADELEINE, les Gardes d’Honneur
de tout âge, de toute condition,
consolent et réparent les outrages
faits à Jésus dans sa Paternité
divine, en se pressant à ses pieds,
comme des fils respectueux et
aimants, pour pleurer leurs fautes et
celles de leurs frères.
C’est l’amour repentant, filial,
reconnaissant, prosterné devant le
Cœur blessé de Jésus.
L’exercice propre en est l’Heure
de Garde (appelée aussi Heure de
Présence au Cœur de Jésus), durant
laquelle, tout en se livrant à ses
occupations habituelles, on
s’efforce de les accomplir avec plus
de fidélité, de courage, de charité
fraternelle, de recueillement.
Au deuxième degré. Avec saint
JEAN, le privilégié de l’amour, les
Gardes d’Honneur (spécialement les
âmes sacerdotales) réparent les
atteintes faites à Notre Seigneur
dans sa Royauté divine, en offrant à
son Cœur blessé des sentiments de
zèle, des actes généreux et
pleinement dévoués.
C’est l’amour réparateur,
DEBOUT en face du côté transpercé
du Christ, s’emparant du Sang et de
l’Eau sortis de la Blessure de son
Cœur et faisant de cette oblation
pure, de ce calice très précieux, une
arme réparatrice et apostolique en
faveur de l’Église, des âmes, et du
retour des peuples sous le sceptre
d’amour de Jésus-Christ.
L’exercice propre en est la
mystique et perpétuelle offrande du
calice de bénédiction.
Nous n’offrons pas seulement à
Dieu nos actions, paroles, pensées,
travaux, joies et peines… aussi
parfaitement soient-ils accomplis.
Mais nous unissons cette offrande
de notre quotidien au Sacrifice de
Jésus, pour la gloire du Père et le
salut du monde. Cette très précieuse
Offrande peut se faire selon la
formule propre à la Garde
d’Honneur, ou par un simple élan
du cœur.
Au troisième degré. Avec
MARIE, les Gardes d’Honneur (en
particulier les âmes sacerdotales et
consacrées) consolent Jésus-Christ
Prêtre et Victime, des blessures
qu’il reçoit dans son Sacerdoce, en
unissant leur immolation à celle du
Sauveur perpétuellement immolé,
en devenant une seule et même
victime avec lui.
C’est l’amour héroïque montant
jusqu’à l’autel du sacrifice,
glorifiant le suprême amour et
coopérant avec lui au salut du
monde.
L’office spécial en est l’union au
Sauveur perpétuellement immolé.
FRUITS
Les FRUITS de ces exercices sont
vraiment des fruits de vie :
Au premier degré, on demande
et on obtient plus de haine du
péché, un plus grand repentir de ses
fautes, un amour tendre, filial,
reconnaissant envers Jésus.
Au deuxième degré, on acquiert
plus de générosité, de zèle, de
dévouement à Dieu et aux âmes, un
esprit de réparation et des
dispositions d’apôtre.
Au troisième degré, on se pénètre
de l’esprit de sacrifice, d’immolation ;
on s’unit étroitement à la vie et aux
états de victime de Jésus, notre
Sauveur.
NB : La division en trois degrés
n’implique pas une distinction formelle
entre les Associés ; elle indique
seulement les diverses pratiques que
chaque associé peut remplir en suivant
son attrait particulier.
Rappel : indulgence plénière (aux conditions habituelles) accordée par l’Eglise :
le jour de l’engagement, le jour de la première consécration au Sacré-Cœur, et aux fêtes de la Garde d’Honneur
(en juin : vendredi 7 juin, en la fête du Sacré-Cœur ou le dimanche 9 en la solennité)
Des engagements peuvent avoir lieu le 7 ou le 9 juin.
Pour rejoindre la Garde d’Honneur, contactez Marie-Odile Bonfils, zélatrice 06 38 66 45 27 ou l’abbé de Montjoye
Saint-Georges a été érigé en centre de la Garde d’Honneur par le cardinal Barbarin en juin 2012
Renseignements sur le site http://www.gardedhonneurdusacrecoeur.org/
Prière d'offrande de l’Heure de garde :
Seigneur Jésus, présent au tabernacle, je Vous offre cette heure avec toutes mes actions, mes joies et
mes peines, pour glorifier votre Cœur par ce témoignage d’amour et de réparation. Puisse cette
offrande profiter à mes frères et sœurs et faire de moi un instrument de votre dessein d’amour.

Mois du sacré Cœur :
Formule de Consécration en union à la Basilique Montmartre (1896)
Cet Acte figurait dans le Livre des Heures d'Adoration en Union avec le sanctuaire du Sacré-Cœur de
Montmartre, et était récité 3 fois par heure par les fidèles en adoration (Paris, Bureaux de la Basilique, 1897).
O Cœur adorable de mon divin Rédempteur, source féconde de toutes grâces, Roi de tous les cœurs,
je vous consacre aujourd'hui le mien avec tous ses mouvements et le dévoue entièrement à votre service. Venez donc y
régner, ô mon Dieu, venez y commander en Souverain, bannissez-en tout ce qui vous déplaît, redressez ses inclinations,
corrigez ses dérèglements, purifiez ses intentions, imprimez en lui l'amour de vos saintes lois. Faites que la douceur, la
patience, l'humilité, le mépris et le détachement des biens de la terre, et toutes les vertus qui ont fait vos délices fassent
aussi les délices de mon cœur. Soyez son guide dans les routes dangereuses de ce monde, son consolateur dans ses
misères, son asile dans les persécutions et son défenseur contre les portes de l'enfer. Mais surtout je vous conjure par le
sang précieux que vous avez répandu pour moi d'embraser au plus tôt mon cœur de ce feu sacré que vous avez apporté
sur la terre. J'ai tout à craindre de sa fragilité, mais je mets en vous toute ma confiance, et j'espère tout de votre bonté.
Consumez donc en moi tout ce qui vous déplaît, éloignez de moi tout ce qui peut vous résister, imprimez si avant votre
amour dans mon cœur que jamais je ne puisse ni vous offenser ni vous oublier, ni être séparé de vous. Que mon nom soit
écrit en votre Cœur, et que mon cœur soit semblable au vôtre afin qu'en vous et par vous il aime Dieu éternellement.
Ainsi soit-il.
Chaque jour les litanies du Sacré-Cœur seront récitées après la messe de 18h30 (chantées le vendredi)
Prière pour la France de Marcel Van
"Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute ta
tendresse. Fais que, remplie d'amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la
terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester à jamais fidèles et de travailler d'un
coeur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers. Amen".
Cette prière a été dictée par le Christ le 14 novembre 1945 au jeune novice
rédemptoriste Marcel Van (1928-1959). Jésus la lui avait ainsi présentée : "Petit enfant de mon
Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent."
Il lui dit ensuite : "Ô mon enfant, dis aux Français que cette prière est celle-là même que je veux
entendre de leur bouche. Elle est sortie de mon coeur brûlant d'amour et je veux que les Français
soient les seuls à la réciter. Quant à toi, mon enfant, je veux que tu la récites aussi, mais tu la
réciteras également en français."
Les « Mères veilleuses » à Lyon
Après Paris, Caen, Rennes, Nantes, Nice, des Mères veilleuses prendront le relais à Lyon pour veiller sur la flamme
représentant la filiation humaine.
Cette semaine aura lieu du 2 juin à 20 h au 9 juin à 20 h. Pour cela, nous avons besoin de vous. Il faut entre 7 et 10
mères de famille qui acceptent pendant 24 heures consécutives de veiller ensemble sur cette flamme. Le relais se fait
donc au bout de 24h et ainsi de suite, pendant 7 jours (il est éventuellement possible de venir pour 12 h quand 24 h pose
problème)
Pour celles qui ne connaitraient pas, voici le lien où le projet est présenté : http://www.meresveilleuses.com
Les mères veilleuses seront installées dans le vieux Lyon, sur un lieu passant, où elles offriront par leur présence
discrète un espace de rencontres pacifiques et d'échanges en profondeur. Leur action est amenée à s'inscrire dans la durée,
pour être une lumière qui éveille les consciences. Elles viennent les mains vides. Elles partagent ce qui leur est donné.
Vous souhaitez veiller sur la flamme représentant la filiation humaine ? Inscrivez-vous en nous précisant vos nom et
prénom, âge, jour(s) disponible(s), n° de téléphone portable via lesmeresveilleuses.lyon@gmail.com
Nous vous recontacterons très vite pour vous communiquer les modalités. Vous souhaitez avoir plus d'informations,
contactez-nous sur cette même adresse mail, nous vous rappellerons très vite.
Merci de diffuser très largement à vos connaissances du Rhône et des départements limitrophes.
L’équipe d’organisation

O
Journée de prière pour la sanctification des prêtres (vendredi 7 juin)
(chaque année en la fête du Sacré-Cœur, le vendredi après l’octave de la Fête-Dieu)
mon Jésus, je te prie pour toute l'Église,
accorde-lui l'amour et la lumière de ton Esprit,
Donne vigueur aux paroles
des prêtres,
de sorte que les cœurs endurcis s'attendrissent et reviennent à toi, Seigneur.
O Seigneur, donne-nous de
saints prêtres ; conserve les toi-même dans la sainteté.
O Divin et Souverain Prêtre, que la puissance de ta
miséricorde
les accompagne partout et les défende des embûches et des lacets que le diable
tend continuellement aux
âmes des prêtres. Que la puissance de ta miséricorde,
o Seigneur, brise et anéantisse tout ce qui peut obscurcir la sainteté
des prêtres,
puisque tu peux tout. Mon Jésus très aimé, je te prie pour le triomphe de l'Église,
pour que tu bénisses le
Saint Père et tout le clergé ;
pour obtenir la grâce de la conversion des pécheurs endurcis dans le péché ;
pour une
bénédiction et une lumière spéciales, je t'en prie, Jésus, pour les prêtres
auprès de qui je me confesserai au cours de la
vie.
Prière à Saint Louis de Gonzague
Sainte Faustine Kowalska
(Fêté le 21 juin)
V
ous nous avez été donné par Dieu et par l’Eglise comme guide et comme modèle. Soutenu par la force de la grâce
divine et par la fermeté de votre volonté, vous avez pris, avec Jésus et Marie, le chemin vers le Père. Un "non"
absolu au péché, un "oui" généreux à l’appel du Saint-Esprit, une amitié confiante avec le Sauveur dans
l’Eucharistie et une profonde dévotion mariale, un parfait accomplissement de vos saints vœux et une fidélité surnaturelle
à la règle, l’amour de la prière, un esprit apostolique prêt à se sacrifier et un profond amour de la Croix : ce fut par ces
moyens que vous êtes devenu saint. Saint Louis de Gonzague, obtenez-nous le courage et la force de l’héroïsme chrétien.
Aidez-nous à combattre, comme vous l’avez fait constamment, pour obtenir une pureté parfaite, grâce à la force du
Seigneur dans l’Eucharistie, et sous la protection de la Vierge Immaculée. Aidez-nous à soumettre, selon votre exemple,
notre volonté à la volonté de Dieu, et à suivre ainsi le Christ, qui fut obéissant jusqu’à la mort sur la Croix. Obtenez-nous
un amour courageux du Sauveur, amour qui soit prêt à s’unir à la Croix du Christ. Ne nous laissez pas chercher dans cette
vie autre chose que l’honneur de Dieu en tout. Conduisez-nous à un véritable esprit de prière et de recueillement, et à un
grand amour de Dieu, qui SEUL nous comblera. Amen.
13 mai 2013 – Notre Dame de Fatima
Chers amis ou proches du collège Bienheureux François et Jacinthe de Fatima,
En cette fête de Notre Dame de Fatima –Patronne et Protectrice du Collège – le Cardinal
Barbarin vient de nous faire à tous le plus beau cadeau depuis la fondation : il vient d’accorder
ce jour, la reconnaissance officielle du Diocèse, et donc de l’Eglise Universelle, du caractère
Catholique du Collège Bx. François et Jacinthe de Fatima !
Le Conseil d’Administration, depuis plus d’un an, avait en effet entamé des discussions
avec la Direction de l’Enseignement Catholique de Lyon (D.E.C.) en vue de formaliser la relation qui lie – dans
l’esprit – le Collège au Diocèse depuis toujours, mais qui le laissait néanmoins « orphelin » d’un lien officiel avec
l’Eglise.
Nous avons notamment réaffirmé, dans ces échanges, que le projet du Collège est une initiative de parents et de
prêtres attachés avant tout à la foi catholique et qui ont voulu – face à la crise de l’enseignement et du « collège
unique » – apporter une alternative éducative, en fondant leur action sur les enseignements de l’Eglise, sans esprit
d’opposition, mais avec une volonté de participer à la diversité dans l’éducation.
L’accueil de la D.E.C. à notre demande fut particulièrement chaleureux et constructif.
Pleinement conscients désormais de notre nouvelle responsabilité vis-à-vis du diocèse en demandant à devenir
Ecole Catholique, et assurés – dans le même temps – que notre identité d’Ecole Libre n’était pas remise en cause par
ce lien, nous avons sollicité officiellement la reconnaissance de notre Archevêque et venons aujourd’hui de l’obtenir
!
En ce mois de Marie, et en l’année anniversaire des 10 ans du Collège, nous ne pouvions espérer de plus grande
grâce pour les élèves, leurs familles, les professeurs et tous ceux qui ont œuvré inlassablement pour le Collège !
Nous pouvons louer les Bienheureux Enfants de Fatima et Notre Dame pour leur intercession.
Abbé Timothée PATTYN

RETRAITES DE 5 JOURS
selon les exercices de saint Ignace
Pour tous (à partir de 17 ans) :
du 6 juillet (10h) au 10 juillet (17h) à Ars avec l’abbé de Servigny et l’abbé Spriet
Renseignements et inscriptions : Abbé G. de Servigny : 01 30 83 95 42.
http://www.retraite-st-ignace.net/ou : retraite.st.ignace@wanadoo.fr
Exercices spirituels donnés par les "Pères de Chabeuil" CPCR : www.cpcr.org
Pour hommes (à partir de 17 ans) :
du samedi 27 juillet (10h00) au mercredi 31 juillet (17h00) à l'abbaye Notre Dame de
FONTGOMBAULT (Indre) avec l’abbé de Servigny
Renseignements et inscriptions : Abbé G. de Servigny : 01 30 83 95 42.
Exercices spirituels donnés par les Pères de l’Abbaye Saint Joseph à Flavigny.
Renseignements et inscriptions : Abbaye de Clairval, 21150 Flavigny-sur-Ozerain, 03 80 96 22 31
http://clairval.com ou retraites@clairval.com
DATES A RETENIR :
Catéchisme (GS à CM2) : chaque mercredi de 9h30 à 11h à la MSB
Collégiens : mercredis 5 et 19 de 19h30 à 20h30 à la MSB
Lycéens : lundi 10 (19h30-20h30) ou mercredi 12 (20h-21h) : dernier cours. Dîner pour tous le
mercredi 26 juin à la MSB avec l’abbé Spriet.
Etudiants et Jeunes professionnels : jeudi 6 dernier cours, suivi d’un dîner-frites (PAF) de
20h à 22h. Jeudi 20 juin : sortie de fin d’année : barbecue au collège F. & J. de Fatima
Soirées jeunes couples: diner-film-débat (avec un prêtre). Jeudi 20 juin à 20h
Contact : Clémence Quilton 06 60 21 95 23
Pèlerinage à Ars : Pèlerin d’un jour : habituellement un vendredi par mois, nous proposons à ceux
qui n’ont pas l’occasion, d’aller à Ars et à ceux qui le souhaitent, de se regrouper et d’aller dans ce beau lieu de
miséricorde. Départ 9h devant l’église St Georges, retour vers 16h. Contact impératif : Isabelle Tixier 06 15 40
40 68. Prochaine date : 7 juin
Nuit d'adoration : Adoration mensuelle du premier vendredi du mois : vendredi 7 juin de 19h30
jusqu’à 07h (prochaine nuit complète d’adoration le 6 septembre)
Garde d’Honneur du Sacré-Cœur : messe chantée vendredi 7 juin, suivie de l’adoration de
19h30 à 20h30 (pour tout renseignement : Marie-Odile BONFILS, zélatrice : 06 38 66 45 27) ou
http://www.gardedhonneurdusacrecoeur.org/)
Ménage: samedi 8 juin après la messe de 9h
Exposition d’artisanat monastique : samedi 1 er et dimanche 2 juin
Vente proposée par les sœurs du monastère Sainte Elisabeth en Biélorussie (monastère orthodoxe de 107
Moniales) au profit de l’orphelinat dont elles ont la charge et qui accueille des enfants handicapés.

Dimanche 2 juin 2013
Solennité de la Fête-Dieu
Fête de Sainte Blandine et Saint Pothin
Sommet de l’année de la Foi et fête des témoins de la foi
Messe solennelle à 10h30,
suivie d’un pique-nique (lieu en attente de réponse)
Grande procession
dans les rues de la ville
présidée par le Cardinal Barbarin
Départ à 15h de l’amphithéâtre des Trois Gaules
Procession des reliques des martyrs jusqu’à Saint-Nizier
Procession eucharistique de Saint Nizier jusqu’à la cathédrale
Adoration à la Primatiale de 17h à 18h
comme dans toutes les cathédrales du monde (demandée par le Pape)
Le cardinal attend le plus de monde possible de toutes les paroisses à cette procession.
Faites-le savoir autour de vous.
Chargés par le cardinal de l’organisation, nous recherchons des volontaires pour :
- Le service d’ordre (besoin de 50 à 60 hommes de + de 20 ans) : Frédéric Espieux : 06 59 03 19 58
- La chorale : Sarah Lyonnet : 06 65 01 42 82
- L’encadrement des enfants jetant les pétales de fleurs devant le dais : Brigitte Horiot : 06 84 23 51 75
Coordination générale : Philippe Beligné : 06 22 42 61 14
Premières Communions : dimanche 9 juin (Sacré-Cœur)
Récollection le samedi 8 à Ars
Les enfants sont attendus le 2 juin à la procession de la Fête-Dieu
Apéritif paroissial : Dimanches 16 et 23 juin après la messe de 10h30.
Merci à tous ceux qui pourront apporter quelque chose : bouteille (muscat, vin blanc ou jus de fruit) ou des
chips, cacahuètes, brioches tranchées…
Rosaire pour la Vie à LYON
Depuis de nombreuses années, de vaillants fidèles tenaient leurs rosaires pour une prière mensuelle de réparation
pour les enfants avortés, leurs mères, leurs proches. Ce rosaire complet, trois chapelets récités et médités, tous les 3°
samedis du mois, avait lieu devant l'Hôtel-Dieu. Le colonel Richard a été suffisamment tenace et persévérant pour que
nous citions son exemple ici. Certains de ces rosaires ont été héroïques, face à la haine ou à la réprobation "musclée" de
ses détracteurs. Face au changement de situation de l'Hôtel-Dieu, qui devient un hôtel de luxe, il devenait nécessaire de
trouver une autre solution. Il a été décidé de prier à l'extérieur, mais sur un lieu plus propice au recueillement et à la
prière, tout en le laissant apparaître comme une prière de réparation. Le recteur de Fourvière, le président de la fondation
de Fourvière, comme le cardinal Barbarin, ont accepté que cela se fasse désormais sur le parvis de la Basilique, face à la
statue de Jean-Paul 2, grand défenseur de la Vie naissante. Il est temps de se remobiliser pour cette prière, qui demande
bien plus de participants : elle aura lieu samedi 15 juin prochain, à 10h30. Venez nombreux, soyez apôtres de la prière
pour la Vie.
Abbé Timothée PATTYN

Pèlerinages à Cotignac :
mères de famille avec l’abbé Spriet les 14,15 et 16 juin
pères de famille avec l’abbé de Montjoye les 5, 6 et 7 juillet.
N’attendez pas pour vous inscrire ou vous renseigner.
ATTENTION : Pèlerinage paroissial à Rome reporté aux vacances de Pâques 2014
Pèlerinage étudiants et Jeunes Pros à Rome du 4 au 10 août
Inscriptions dès maintenant auprès de l’abbé de Montjoye.
Le prix est approximativement de 300 € pour les frais sur place (hébergement, nourriture, visites,
transports en commun) à quoi il faut ajouter le voyage
(autour de 200 € en ce moment en avion, autour de 100 € en voiture pour les premiers inscrits)
Clôture des inscriptions le 10 juin
Denier de l’Eglise
Le Denier de l’Eglise est destiné à rémunérer les prêtres et les laïcs qui œuvrent
pour l’Eglise. Le don de chacun est indispensable pour permettre à l’Eglise de
poursuivre sa mission au service de tous. Proposer la foi, transmettre un message
d’espérance, accompagner les familles dans toutes les étapes de la vie, être
présent auprès des plus fragiles, des personnes isolées, démunies, malades, et faire vivre des communautés
fraternelles. Tout don, aussi modeste soit-il est précieux. Il manifeste notre reconnaissance et notre attachement
à l’action de l’Eglise dans notre diocèse. NB : si vous voulez que votre don revienne à Saint-Georges, libellezle
ADL-St Georges (pour avoir un reçu fiscal)
Annonces diverses
Missels : Des missels du Barroux sont en vente à la sacristie (50 €).
Offrande des messes : Messe : 16 € ; Neuvaine : 160 €
Communion aux malades et visites de personnes âgées : N’hésitez pas à leur demander s’ils veulent voir un
prêtre pour se confesser, recevoir le sacrement des malades ou communier, et merci de nous prévenir. Nous pouvons
visiter des personnes qui ne fréquentent pas Saint-Georges si elles le demandent (en raison notamment de difficulté à
avoir un prêtre qui les visite)
Des annonces logements (offres et recherches) sont sur le site www.eglisesaintgeorges.com (rubrique « agenda,
petites annonces »). Si vous quittez un logement ou si vous connaissez des arrivants pour l’année prochaine, faites-le
nous savoir.
Ecole libre, hors contrat, garantie « 100% sans GENDER »
L’école Saint Dominique Savio est une école primaire privée, située à Ecully, près de Lyon. Fondée par
quelques parents en 1977, elle accueille les enfants de la grande section au CM2. L’école Saint
Dominique Savio a encore des places libres pour l’année prochaine .
Merci de téléphoner au 04.78.35.41.76 pour tout renseignement.
Ecolesaintdominiquesavio.com
Scouts Saint-Louis (unités non mixtes pour garçons et filles de 8 à 12 ; de 12 à 16 et après 16 ans) : samedi 21
septembre chez les Chartreux (Croix-Rousse). Recherche de chefs et cheftaines également. Contacter Xavier
Desroche : xdesroche@ gmail.com
Chants de France et de Chrétienté : vendredi 21 juin de 20h15 à 21h à Saint-Georges avec la Joyeuse
Garde

Adoration Eucharistique :
Adoration du lundi au vendredi de 17h00 à 18h30 (sauf si pas de messe à 18h30)
NB : Adoration mensuelle du premier vendredi du mois : vendredi 7 juin de 19h30 jusqu’à minuit.
La première heure d’adoration est méditée pour la Garde d’Honneur du Sacré-Cœur (19h30-20h30)
Chapelet : chaque jour du lundi au vendredi à 18h
Rite lyonnais : messe en rite lyonnais chaque samedi à 9h et le dimanche à 8h30
SERVICES
Equipe Sainte Marthe le « panier du curé », pour porter des repas ou des courses à la MSB.
Proposez votre aide à Caroline Manhès : cma69600 @ gmail.com Merci d’avance.
Equipe Ménage : prochaine date : samedi 8 juin (10h-12h)
Garderie : Nous rappelons qu’il y a une garderie pour les enfants pendant la
messe de 10h30. Merci aux parents d’y penser si leurs enfants perturbent leurs voisins ou les empêchent
d’assister correctement à la messe.
CHORALES :
POLYPHONIE : chaque mardi à 20h à l’église
GREGORIEN : pour les hommes : Répétitions vendredis 14, 21 et 28 juin de 19h15 à 20h00
Service de Messe :
Sortie détente: samedi 1 er juin de 14h à 17h au collège B x F&J de Fatima (foot)
Répétition : samedi 15 juin de 14h30 à 15h30
Responsable : Thierry Villette : 06 11 71 15 03
Nos joies :
CARNET DE FAMILLE
BAPTEMES : Grégoire ENGELMANN (21 avril), Joseph BERNAERT (1 er mai), Antoine PIERRE (11
mai) et Malo VERNY (20 mai)
MARIAGES : Philippe GABORIT et Clotilde BREVET (12 mars), Olivier d’ESCAYRAC et Alix de
MAUROY (4 mai), Charles CORBET et Mathilde QUILTON (10 mai)
CONFIRMATIONS : Maylis et Thérèse BALLANDRAS, Madeleine BAUMGARTEN, Maximilien
BOUFFARD, Geneviève CECCACCI, Henri CHARLON, Agathe CHEVALLIER-CHANTEPIE, Gladys
DANG, Maguelonne et Géraud de COLIGNY, Amaury de FOUGEROUX, Loïcia et Soazig de LA
ROCHEFOUCAULD, Ysabeau de MALLIARD, Sybille de MEAUX, Louis DESCOURS, Humbert
DUCARROZ, Laure-Anne DUCHON, Cindy FORNELLI, Yedidya-Joseph KERE, Gabin LAFAYE,
Arnaud LEFEBVRE, Priscille MAIRE, Anne-Flore MANHES, Clémence MENNESSIER, Rui
PENFORNIS, Théophile RODDE, Clémence ROMBAUT, Quitterie Van GAVER.
PROFESSIONS DE FOI : Paul et Théophane BALLANDRAS, Marie GABILLY, Cécile et François
LONDOS, Marie-Laetitia RICHARD du MONTELLIER le 26 mai
PREMIERES COMMUNIONS : Madeleine BALLANDRAS et Mayeul PALLIERE le 26 mai ; Solange
SUNBATY le 02 juin. Les suivantes le 9 juin.
Nos peines :
Mme Thérèse BERERD, mère de Didier et grand-mère de François, Marion, Marie-Pauline, Inès, et
Pierre-Marie Bérerd. Ses obsèques ont été célébrées à Quincieux le 18 mai. Nous assurons ses enfants et
petits-enfants de nos prières pour le repos de son âme et pour la consolation de ceux qui la pleurent.

Jeudi 30
JUIN 2013 à SAINT-GEORGES
Du lundi au vendredi (sauf indication contraire) : adoration et confessions de 17h à 18h15 ; chapelet à 18h
Date Fête Messes NB
Fête du Très Saint Sacrement
Fête-Dieu
Vendredi 31 Bse Vierge Marie Reine
9h
18h30
(chantée)
6h30
18h30
18h30 messe chantée
Etudiants et jeunes pro. 20h à 22h (avec le P. Elie)
grégorien (hommes) de 19h15 à 20h
Samedi 1er Ste Angèle Merici, vierge 9h Sortie détente pour les enfants de chœur (14h-17h)
Dimanche 2 Solennité de la Fête-Dieu
8h30
10h30
19h
Procession présidée par le cardinal Barbarin,
départ 15h à l’amphithéâtre des 3 Gaules
Pas d’adoration à St Georges, mais vêpres à 18h30
Lundi 3 de la férie
6h30
18h30
Mardi 4 St François Caracciolo, confesseur 18h30 pas de messes Chorale polyphonique à 20h
Mercredi 5 St Boniface, évêque. et martyr 18h30 à 9h - abbé Collégiens de 19h30 à 20h30
Jeudi 6 St Agobard, év. de LYON 18h30 Spriet absent Etudiants et jeunes pros à 20h
Vendredi 7
Fête du Sacré-Cœur de Jésus
(indulgence plénière pour la GH)
6h30
19h
(chantée)
Ars, pèlerinage d’un jour
Engagements dans la Garde d’Honneur après la messe
Nuit d’adoration jusqu’à 9h du matin
Samedi 8 De la Sainte Vierge 9h Ménage après la messe (10h-12h)
8h30
Dimanche 9 Solennité du Sacré-Coeur 10h30
19h
Lundi 10 Ste Marguerite, reine d’Ecosse
6h30
18h30
Mardi 11 St Barnabé, apôtre 9h
et
Jeudi 13 St Antoine de Padoue, conf. et doct ; 18h30
Vendredi 14 St Basile le grand, év ,conf. et doct ;
6h30
18h30
Premières Communions
Vêpres et Salut à 18h
Lycéens de 19h30 à 20h30
Mercredi 12 St Jean de Saint-Facond, conf.
Chorale polyphonique à 20h
Lycéens de 20h à 21h
grégorien (hommes) à 19h15
Samedi 15 de la Sainte Vierge 9h Répétition enfants de chœur
Dimanche 16 Quatrième après la Pentecôte
Lundi 17 St Prisque, év. de LYON
8h30
10h30
19h
6h30
18h30
Apéritif après la messe de 10h30
Vêpres et salut à 18h
Pèlerinage
à
Cotignac
pour les
mères de
famille
Mardi 18 St Ephrem de Syrie, conf. et doct.
Chorale polyphonique à 20h
Mercredi 19 Ste Julienne de Falconieri, vierge
9h
et
Collégiens de 19h30 à 20h30
Jeudi 20 de la férie
18h30 Soirée jeunes couples à 20h
Dîner fin d’année étudiants et jeunes pro (à BFF)
Vendredi 21 St Louis de Gonzague, confesseur
6h30
18h30
grégorien (hommes) de 19h15 à 20h
Chants de France et de Chrétienté par la Joyeuse
Garde à St Georges de 20h15 à 21h
Samedi 22 B x
Innocent V, Pape (LYON) 9h
Dimanche 23 Cinquième après la Pentecôte
8h30
10h30
19h
Apéritif après la messe de 10h30
Vêpres et Salut à 18h
Lundi 24 Nativité de Saint Jean-Baptiste
6h30
18h30
Mardi 25 St Guillaume, abbé 18h30 Pas de Chorale polyphonique à 20h
Mercredi 26
Jeudi 27
Sts Jean et Paul, martyrs
de la férie
18h30
18h30
messe à 9h
Abbé de
M. absent
Dîner pour les lycéens des 2 groupes
Vendredi 28
Saint Irénée, Docteur et martyr,
Patron du diocèse de LYON
6h30
18h30
grégorien (hommes) de 19h15 à 20h
Samedi 29 Sts Pierre et Paul, apôtres 9h
8h30
Dimanche 30 Sixième après la Pentecôte 10h30
19h
Vêpres et Salut à 18h