Guide de reconnaissance des types écologiques - Ministère des ...
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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e<br />
Dans les régions <strong>écologiques</strong> 4d et 4e, les végétations potentielles RB1 (pessière<br />
blanche ou cédrière issue d’agriculture), RS5 (sapinière à épinette rouge), FO1 (ormaie<br />
à frêne noir) et MS4 (sapinière à bouleau blanc montagnar<strong>de</strong>) sont rares. La végétation<br />
potentielle FE4 (érablière à bouleau jaune et hêtre) est inexistante dans la région 4e.<br />
Les sapinières à épinette rouge sur <strong>de</strong>s stations hydriques sont incluses dans la végétation<br />
potentielle RS3.<br />
3.42<br />
MISE EN GARDE<br />
Les perturbations récentes peuvent fausser l’i<strong>de</strong>ntification d’une végétation potentielle<br />
en affectant l’abondance, voire la présence <strong>de</strong> certaines espèces essentielles<br />
<strong>de</strong> même que leur recouvrement. Ici encore, on recomman<strong>de</strong> d’attendre au moins<br />
quatre ans après une perturbation importante avant <strong>de</strong> déterminer la végétation<br />
potentielle d’une station. Si l’on ne peut attendre, on doit être particulièrement vigilant<br />
et tenter d’imaginer le peuplement d’origine ou, mieux encore, transposer les<br />
résultats obtenus dans un même milieu physique environnant (MMPE) dans un peuplement<br />
qui a évolué <strong>de</strong> façon naturelle.<br />
Ainsi, le bouleau jaune peut être gran<strong>de</strong>ment affecté par les coupes et les feux. Sur<br />
les sites qui ont subi <strong>de</strong> telles perturbations, on doit déployer <strong>de</strong>s efforts particuliers<br />
pour détecter la présence <strong>de</strong> cette essence et vérifier si l’on est dans l’un <strong>de</strong> ses<br />
milieux physiques <strong>de</strong> prédilection. Sinon, on pourrait ne pas reconnaître la végétation<br />
potentielle MS1. Habituellement, les peuplements mélangés, qui croissent dans <strong>de</strong>s<br />
milieux physiques favorables au bouleau jaune, <strong>de</strong>vraient être classés comme <strong>de</strong>s<br />
MS1. Rappelons que le bouleau jaune préfère les altitu<strong>de</strong>s inférieures à 600 mètres,<br />
les dépôts <strong>de</strong> texture moyenne ou fine à drainage mésique et les pentes régulières<br />
d’une longueur supérieure à 100 mètres. Il est habituellement associé aux groupes<br />
d’espèces indicatrices à ERE.<br />
Dans les stations <strong>de</strong> prédilection du bouleau jaune, qui sont situées dans <strong>de</strong>s<br />
secteurs au climat plus rigoureux, ou qui ont subi <strong>de</strong>s feux intenses ou <strong>de</strong>s coupes à<br />
la fois inappropriées et répétées, c’est l’érable rouge qui s’installe. Il peut en être <strong>de</strong><br />
même dans les secteurs moins favorables (dépôts très minces) <strong>de</strong> basse altitu<strong>de</strong>. La<br />
végétation potentielle <strong>de</strong> ces stations est <strong>de</strong> type MS6. Elle est répandue dans les<br />
unités <strong>de</strong> paysage régional 56, 57, 59 et 60. Les <strong>de</strong>ux végétations potentielles MS1 et<br />
MS6 sont très près l’une <strong>de</strong> l’autre en matière <strong>de</strong> stations colonisées; on les distingue<br />
essentiellement à partir <strong>de</strong> leurs dynamiques respectives.<br />
Afin <strong>de</strong> faciliter le travail <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> l’inventaire, soulignons qu’il est important<br />
<strong>de</strong> bien distinguer les végétations potentielles qui cohabitent dans un milieu<br />
physique donné avant d’en déterminer le type écologique. Il faut se rappeler que la<br />
classification écologique sert notamment à distinguer les stations et qu’il est important<br />
<strong>de</strong> le faire à partir <strong>de</strong> critères constants. Ainsi, il nous semble illogique <strong>de</strong> considérer<br />
<strong>de</strong>s peuplements <strong>de</strong> feuillus intolérants qui croissent sur le flanc d’une colline<br />
donnée comme <strong>de</strong>s végétations potentielles MS1, MS2 ou MS6 en se basant sur le<br />
seul fait qu’on a repéré ou non l’une ou l’autre <strong>de</strong>s espèces essentielles. Il nous semble<br />
plus logique <strong>de</strong> regrouper les feuillus intolérants qui croissent dans les mêmes<br />
conditions, dans un secteur donné, sous une seule et même étiquette.