PRIX ENcRE D'ASIE 2011 - Lycée français de Singapour
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« Monsieur, madame, ma<strong>de</strong>moiselle, bienvenue à la base <strong>de</strong> lancement <strong>de</strong> la<br />
première fusée <strong>de</strong> l’Opération Mondiala. Veuillez me dire votre nom s’il vous plaît,<br />
que je vous enregistre.<br />
- Rivière. Victor, A<strong>de</strong>line et Océane Rivière.<br />
- Rivière ... Présents ... Bien. Veuillez prendre votre place dans la queue qui vous<br />
conduira à la fusée. »<br />
Océane soupira. Adieu la terre.<br />
***<br />
L’intérieur <strong>de</strong> la fusée avait encore plus étonné Océane que n’importe quel endroit sur<br />
terre. Un espace si renfermé mais si grand ! Tous ces boutons <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>, toutes<br />
ces couchettes … Mais elle ne put pas vraiment observer car, aussitôt entrés dans la<br />
fusée, tous les passagers durent s’allonger sur leur couchette pour le décollage. Une<br />
radio annonça :<br />
« Nous allons décoller dans cinq minutes. Préparez-vous, attachez-vous. Attention : le<br />
décollage risque d’être un peu brutal, atten<strong>de</strong>z-vous à un choc. Le voyage jusqu’à la navette<br />
spatiale va durer une heure et sept minutes, mais vous serez probablement endormis. Le<br />
compte à rebours va commencer. »<br />
Océane jeta un regard à ses parents qui lui sourirent. Puis elle ferma les yeux et<br />
attendit.<br />
« Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. Zéro ! »<br />
Le décollage fut effectivement brutal. Océane eut l’impression d’être clouée au sol<br />
par un poids énorme. Elle entendit quelques gémissements émis par ses voisins <strong>de</strong><br />
couchette… puis plus rien.<br />
Une heure et cinq minutes plus tard, elle se réveilla. La fusée allait arriver à <strong>de</strong>stination,<br />
la radio réveillait les passagers. Autour d’Océane, les gens commençaient à bouger,<br />
la plupart se <strong>de</strong>mandant où ils étaient. A<strong>de</strong>line avait ses yeux bleus grands ouverts et<br />
fixait le plafond. La fillette l’appela doucement :<br />
« Maman !<br />
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