Fiche de lecture fée Carabine
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Mais la drogue, outre qu'elle participe à l'intrigue centrale du roman, y est<br />
aussi présente sous d'autres aspects. L'inspecteur Van Thian est un « grand<br />
consommateur <strong>de</strong> médicaments» (p. 62) dont les parents, qui tenaient autrefois<br />
un «entrepôt <strong>de</strong> pinard», dissimulaient une fumerie d'opium dans leur arrièreboutique,<br />
un lieu fréquenté notamment par le père <strong>de</strong> Julie Corrençon (p. 201 et<br />
202), le gouverneur colonial Corrençon, qui est ensuite «passé <strong>de</strong> l'opium à<br />
l'héroïne, <strong>de</strong> la longue pipe à la froi<strong>de</strong> seringue» (p. 284). Et sa fille Julie, qui<br />
enquête après la mort <strong>de</strong> son père sur le trafic <strong>de</strong> drogue, se retrouve à l'hôpital<br />
après avoir été torturée et «droguée à mort» (p. 96), où elle est traitée par un<br />
mé<strong>de</strong>cin qui la drogue encore plus, malgré les reproches d'un collègue qui prédit<br />
qu'il lui transformera le « cerveau en sauce blanche»<br />
(p. 147). Il Y a donc, dans le roman, plus d'une histoire d'abus <strong>de</strong> consommation<br />
<strong>de</strong> drogue.<br />
Les relations familiales et la solitu<strong>de</strong><br />
Le thème <strong>de</strong>s relations familiales est aussi très présent dans le roman. Pastor<br />
est hanté par le souvenir <strong>de</strong> ses parents adoptifs; Van Thian est confronté au<br />
souvenir <strong>de</strong> ses parents (p. 200 et 201); Julie enquête sur le trafic <strong>de</strong> drogue<br />
parce que son père a souffert <strong>de</strong> dépendance et Edith Ponthard-Delmaire se<br />
suici<strong>de</strong> parce que son père est un «ogre» (p. 195)... Et puis, bien sûr, il y a la<br />
famille Malaussène, caricature s'il en est <strong>de</strong> la famille mo<strong>de</strong>rne et <strong>de</strong> l'éclatement<br />
<strong>de</strong>s structures traditionnelles. En effet, dans la famille Malaussène, «les grandspères<br />
ne sont<br />
pas authentiques et les papas sont portés disparus» (p. 82). Ce modèle familial<br />
quelque peu inusité peut être considéré comme une fantaisie <strong>de</strong> l'auteur, mais<br />
aussi, d'un autre point <strong>de</strong> vue, comme une solution à un problème <strong>de</strong> société très<br />
actuel, celui <strong>de</strong> la solitu<strong>de</strong> et, tout particulièrement, celui <strong>de</strong> la solitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
personnes âgées, autre thème important du roman. Ce sont en effet <strong>de</strong>s<br />
vieillards solitaires dont l'architecte Ponthard-Delmaire et ses acolytes veulent se<br />
débarrasser, et ce sont <strong>de</strong> vieilles dames sans défense auxquelles s'attaque<br />
Risson. Dans La <strong>fée</strong> carabine, les vieillards font donc figure <strong>de</strong> victimes qu'il est<br />
nécessaire <strong>de</strong> protéger.<br />
Les personnages<br />
Les personnages importants du roman sont Benjamin Malaussène, l'inspecteur Pastor,<br />
l'inspecteur Van Thian, Julie Corrençon, Risson et le divisionnaire Cercaire.<br />
Benjamin Malaussène est le personnage principal du récit, bien que l'inspecteur Pastor<br />
semble avoir une importance presque aussi gran<strong>de</strong> dans le roman. On traitera donc <strong>de</strong> ces<br />
<strong>de</strong>ux personnages.