Charte Architecturale, Urbaine et Paysagère de la Communauté de ...

Restaurer et construire en 

Vère Grésigne 

Charte Architecturale, Urbaine et Paysagère de la 

Communauté de Communes Vère Grésigne 

juin 2012

Charte réalisée par l’Atelier Lavigne SARL - Architectes Associés 

architecture et patrimoines 

8,rue Duplaa 64000 PAU 

05 59 62 37 50 

Etienne Lavigne, architecte du Patrimoine directeur d’étude 

Alexandra San, architecte chargée d’étude 

Charte Architecturale, Urbaine et Paysagère de la C.C. Vère Grésigne - Atelier Lavigne SARL - Architectes Associés 

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Le souci des élus de la Communauté de Communes quand ils ont pris la décision 

de construire un Plan Local d’Urbanisme intercommunal était certes d’organiser 

sur notre territoire la gestion des règles de l’urbanisme et de l’application du 

droit des sols. 

De la même façon, notre souci est de garder le caractère rural de nos villages et 

de nos campagnes. 

Nous avons la chance de vivre dans un environnement dont tout le monde dit 

qu’il est remarquable, tant par ses paysages que par son patrimoine. 

Ainsi, notre réflexion s’est aussi portée sur les actions qu’il serait souhaitable de 

conduire. 

C’est la raison de cette Charte. 

LE MOT DES ELUS 


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Préambule 

Histoire et structures du territoire 

Sommaire 

Les grandes structures et itinéraires anciens page 11 

Un patrimoine monumental à reconnaître page 13 

Grouper les maisons pour former des hameaux et des villages 

1- Continuer un hameau de façon mesurée page 17 

2- Etendre un bourg page 19 

3- Intégrer du bâti neuf dans un tissu bâti dense page 21 

4- Former et aménager des rues et des places page 23 

Restaurer et construire les maisons 

Restaurer le bâti ancien 

Les caractères du pays page 29 

5- Améliorer les performances énergétiques , 

mettre en valeur et respecter le bâti ancien page 31 

6- Restaurer le bâti ancien, les structures page 33 

7- Restaurer le bâti ancien les murs et les enduits page 35 

8- Restaurer le bâti ancien, les toits et leurs ouvrages page 37 

9- Restaurer le bâti ancien, la composition page 39 

10- Restaurer le bâti ancien, les menuiseries page 41 

Agrandir le bâti ancien 

11- Réussir une extension mesurée du bâti ancien page 45 

Construire une maison 

12- Implanter, orienter le bâti et l’articuler à l’espace public page 49 

13- Implanter le bâti dans la pente page 51 

14- Proportionner et organiser des volumes simples page 53 

15- Organiser et planter les espaces autour de la maison page 55 

16- Intégrer du bâti isolé récent dans le paysage page 57 

Construire un bâtiment agricole ou artisanal 

17- Implanter un bâtiment agricole ou artisanal 

et l’insérer dans le paysage page 61 

18- Harmoniser le bâti neuf et ancien dans l’identité du pays : 

par les couleurs , les matériaux des murs et des toits page 63 

Aménager des espaces naturels de loisirs 

19- Traiter et aménager les espaces naturels de loisirs page 67 

Où se renseigner ? page 69 


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Préambule 

Le Territoire de Vère Grésigne s’est façonné au cours de l’histoire. Aujourd’hui, ce 

territoire connait de nouvelles évolutions liées au maintien et au renouvellement de la 

population, au maintien de l’agriculture et du vignoble, l’accueil du tourisme. L’ambition de la 

communauté de communes Vère Grésigne est d’accompagner ces évolutions. 

L’enjeu pour ce territoire est de faire le lien entre son héritage, ses qualités de pays et 

son devenir. Cela s’exprime notamment par les formes bâties qu’elles soient à l’échelle du 

groupement et à l’échelle de la maison. 

La charte porte sur les principaux actes du bâti qui marquent le paysage. Elle donne 

pour chacun de ces actes des orientations d’aménagement particulières. 

Ainsi, quand il s’agit du bâti ancien, l’enjeu est de savoir employer les matériaux 

adéquats avec les structures existantes. Quand il s’agit d’implanter une construction neuve, 

l’enjeu est de savoir implanter, orienter et proportionner des volumes dans l’esprit du pays. 

Quand il s’agit d’intégrer un bâti neuf, l’enjeu est de l’accompagner, par le végétal par exemple. 

Quand il s’agit de créer un quartier, l’enjeu est de tracer et d’organiser les espaces et le bâti. 

Quand il s’agit de de construire dans un village, l’enjeu est de former et d’aménager des 

espaces de vie commun. 

Chaque chapitre de la charte précise à l’aide de recommandations et de croquis, les 

principes à mettre en œuvre. Ces exemples ne sont pas limitatifs et à chaque projet il convient 

d’apporter une qualité dans cet état d’esprit. Cette charte est donc conçue comme une aide et 

un guide pour les différents projets qui concourent à la vitalité du pays mais dans le respect de 

son identité originale. 

Cette charte s’adresse donc aussi bien aux élus, aux techniciens et à chacun des 

acteurs d’un projet qu’il soit urbain et/ou architectural. 

Elle fait également le lien avec des documents existants mais aussi des acteurs locaux: 

le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine (STAP), le Conseil d’Architecture, de 

l’urbanisme et de l’environnement (CAUE), l’association des paysages tarnais…


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Histoire et structures du territoire 


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Une histoire et un patrimoine remarquable 

La carte de Cassini nous donne à voir le territoire vers 1778 : les éléments de topographie, les forêts de 

Grésigne, Sivens et Tonnac et les villages ,hameaux et le bâti isolé. 

Le village sur 

l’éperon rocheux 

Le village en 

ligne de crête 

GAILLAC 

Les villages sur les 

crêtes secondaires de 

la Vervère 

Le village et la 

route en fond de 

vallée 


10 

Les villages en dessous de 

la crête, en limite Nord du 

territoire 

CORDES 

CORDES 

La route de crête 

Le village en promontoire 

sur la vallée

Menhir au lieudit « Peire Lebade, Vieux 

Château de Mayragues à Castelnau de Montmiral 

Les grandes structures et itinéraires anciens 

Le territoire de Vère Grésigne est situé dans une région avec une forte valeur patrimoniale , dont 

Toulouse, Albi, Gaillac et Cordes sur Ciel sont les villes les plus reconnues. 

Il est occupé depuis la Préhistoire, en témoignent les dolmens, les neuf « oppida » en forêt de Grésigne, 

ou les grottes de Larroque. 

Plus tard, ce territoire est au cœur des grands enjeux antiques et médiévaux. Plusieurs « villas » galloromaines 

et une voie romaine sont répertoriées. Une abbaye est fondée au V siècle, par Saint Eugène 

sur le tombeau de Saint Amarand, située aux abords de l’actuel village de Vieux. 

Au X siècle, deux châteaux sont établis à Puycelsi et Cahuzac. Plus tard le Comte de Toulouse crée la 

bastide de Castelnau. Durant les siècles suivants châteaux (Loubers, Campagnac, Noailles, Tonnac, 

Alos…) et églises sont construits, autour desquels se développent les villages. 

De cette longue histoire associée à la topographie, découlent des logiques d’itinéraire et d’implantation 

des villages : les cheminements des vallées et sur les crêtes, les chemins historiques vers Cordes sur Ciel 

et Gaillac, les bourgs structurés autour des châteaux implantés sur des points hauts, le groupement du 

bâti à l’écart des zones inondables et des terres les plus fertiles. Il en résulte également un patrimoine 

architectural ancien et de très grande qualité. 


11 

Grottes de Larroque 

Eglise de Vieux


La carte de Cassini nous donne à voir le territoire vers 1778 : les éléments de topographie, les forêts de 

Grésigne, Sivens et Tonnac et les villages ,hameaux et le bâti isolé. 

Chapelle Saint André, Amarens 


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Ferme Les Davids, Loubers 

Pigeonnier , Le Verdier 

Moulin de Graddé, Campagnac 


Tour et chapelle à Brugnac, Castelnau de Montmiral 

Le territoire de Vère Grésigne est parsemé d’édifices de grande valeur qui sont aujourd’hui non 

protégés. Construits à différentes époques, les églises et chapelles, les châteaux, les demeures 

remarquables et leurs jardins, les pigeonniers, les moulins et lavoirs …. constituent une vraie richesse. 

pays. 

Un patrimoine monumental à reconnaître 

Un des enjeux aujourd’hui est de savoir les reconnaitre et les valoriser afin d’ affirmer l’identité du 


13 

Château , Alos


14

Pour les communes, les lotisseurs et promoteurs d’opérations d’ensemble et pour 

chaque habitant 

Grouper les maisons pour former 

des hameaux et des villages 


15


Comment implanter une construction neuve dans un petit hameau 

Etat actuel 

Etat projeté: dans la 

stricte continuité du bâti 

existant 

Etat projeté: aménager 

des espaces de 

transition 

Continuité du bâti sur le chemin- 

murs, bâti 

Espace de transition, 

verger, potager 


16 

Partition à petits 

carreaux 

Volumétries 

simples 

Aménagement 

d’une cour 

Bâti implanté le 

long du chemin,


1- Continuer un hameau de façon mesurée 

Préconisations 

Implanter les nouvelles constructions : 

1.1 → en dehors des sites sensibles identifiés 

1.2 → dans la logique de la trame et du tissu du hameau 

1.3 → dans les dents creuses 

1.4 → en poursuivant la logique d’implantation du bâti par rapport au chemin, l’organisation dans la 

parcelle et l’orientation des bâtiments 

1.5 → si la construction est un peu plus éloignée, aménager des espaces de transition par exemple un 

verger, un jardin 


17 

Linteau droit 

Imposte vitrée 

Pilastre en 

pierre taillée 

Etoffer un petit hameau de deux à trois constructions, exemple Hameau de Candèze, 

Sainte Cécile de Cayrou 

Etat actuel 

Le bâti est isolé 

au milieu de la 

parcelle sans 

lien à l’espace 

public 

Les nouvelles 

constructions bordent 

le chemin et continuent 

l’organisation du bâti 

existante 

Etat actuel Etat projeté


Comment poursuivre un bourg : rester dans la logique du site, former des ilots, tracer des rues 

Etat actuel 

Etat projeté 

rivière 

vallée 

rivière 

vallée 

Espace de transition, 

verger, potager 

1- bourg castral 

implanté sur le 

promontoire 


18 

2- prolongement 

du bourg entre 

les chemins 

talus 

rivière 

3- développement 

possible 

plateau 

vallée 

axe de 

développement 

îlot 

îlot 

îlot 

Bâti implanté le long du chemin, 

aménagement d’une cour maillage 

talus 

rivière 

vallée 

chemin du plateau 

Logique de site, ancien bourg castral implanté au dessus des vallées, en position 

dominante et à l’écart des crues 

chemin du plateau 

maillage 

secondaire 

plateau 

Evolution possible –délimitation d’ilots par le tracé d’un maillage de rues et de chemins


Ruisseau Le 

Rial 

Le thème dans le bâti ancien 

Le hameau 

Dalgues 

Le bourg sur la 

crête Le lavoir dans 

le talweg 

Le cimetière 

dans le vallon 

2- Etendre un bourg 


Les bourgs dont la plupart ont une origine liée à un château (castrum) sont situés sur un promontoire 

ou sur une ligne de crête. Ils se sont développés suivant une trame, une organisation dictée par la 

topographie et les chemins. Ils sont aujourd’hui constitués de rues, de petites places et d’îlots (bloc de 

construction, isolé par des rues). 

Les préconisations visent à donner des clefs pour leur permettre de s’étendre en poursuivant la 

logique de site : 

2.1 → tracer des rues et des chemins en continuité du réseau existant, 

2.2 → créer des maillages secondaires ou transversaux entre les grands axes ou chemins, 

2.3 → organiser des ilots bâtis à l’échelle des ilots anciens, 

2.4 → créer et aménager de nouveaux espaces publics : rues et places 


19 

La maison rurale sur 

une seconde ligne de 

crête 

axe de 

développement 

Le hameau s’étire sur la 

ligne de crête


Construire dans un tissu villageois dense 

Alignement du 

bâti sur la rue 

Sens de faîtage 

parallèle à la rue 

Parcellaire en long 


20 


carreaux 

Gabarit dicté par les 

constructions environnantes 

(hauteur de l'égout, du 

faitage…. 

composition de la 

façade intégrant une 

porte de garage 

Les éléments régulateurs pour l’implantation et la construction d’une maison de village 

Mur en 

continuité 

Jardin aménagé 

à l’arrière


Analyse des qualités et des règles 


Lecture du rythme parcellaire sur les façades Alignement et continuité du bâti sur la rue 

3- Intégrer du bâti neuf dans un tissu bâti 

dense 


3.1 → implanter la nouvelle construction sur l’alignement existant 

3.2 → poursuivre la trame du parcellaire : la largeur et le rythme participent au paysage des rues 

3.3 → implanter la construction sur au moins une limite séparative 

3.4 → poursuivre la logique d’implantation dans la parcelle : bâti sur la rue, jardin à l’arrière … 

3.5 → étudier le gabarit en tenant compte du bâti mitoyen : la hauteur est limitée à la hauteur moyenne 

des faîtages des immeubles existants sur les parcelles mitoyennes , sens de faîtage …. 

3.6 → composer la façade suivant les ordonnancement des façades l’encadrant : hauteur des niveaux de 

baies, proportion ….. 

3.7 → dans le cas d’une maison située entre deux immeubles plus élevés, il sera possible de la surélever 

jusqu’à la hauteur moyenne des égouts des immeubles voisins. 


21 

Linteau droit 

Hauteur de l’égout-sens 

de faîtage


Composer et aménager des espaces publics dans les nouveaux quartiers 

Les couverts hérités 

de la bastide 

La place dessinée 

par le bâti 

Les façades sont 

alignées sur la rue 

médiévale étroite 

Deux arbres « urbains » 

encadrent le monument 

le carrefour s’élargit 

Les murs des maisons et 

pour former une place 

Organiser les Monument volumes nouveaux aux morts pour former une cour, 

des clôtures bordent 

au centre de la place 

l’espace public. 

plantée 


22 

les resserrements et 

élargissements de la 

rue 

Les façades principales 

sont tournées vers 

l’espace public



les espaces publics villageois: rue, placette et place plantée 

les ruelles médiévales étroites et pavées le chemin piéton tenu par l’angle de la maison et 


le mur de la cour. traitement simple en stabilisé 

4- Former et aménager des rues et des places 


Les maisons se rassemblent le long du chemin. Les murs des maisons, des jardins, des cours modèlent 

des lieux ouverts, au passage, au rassemblement : un espace public. 

Cet espace public prend différente forme : rue étroite dans les bourgs castraux, parvis de l’église, place 

aux couvert dans la bastide. L’enchainement et le séquençage de ces espaces donnent un cœur au 

village, une ambiance aussi, que l’on cherchera à prolonger dans les nouveaux quartiers. 

4.1 → structurer les nouveaux quartiers par des rues et des places 

4.2 → dessiner un maillage de rues qui délimitent des ilots bâtis ou non bâtis pour cela accompagner la 

création d’un quartier par un plan de composition urbaine. 

4.3 → implanter du bâti le long des rues et de façon continue permet de former des rues et des places 

qui structurent les nouveaux quartiers du village. 

4.4 → composer des nouvelles places en y intégrant un bâtiment public ou neuf si celui-ci est programmé 

par la commune. Une place est souvent composer avec un bâtiment public, à étudier dans les extensions 

de village si besoin de bâtiments public ou petite activité 

4.5 → prendre en compte la proportion des espaces : le rapport entre les arbres, les volumes bâtis et la 

largeur des voies 

4.6 → affirmer leur type et leur caractère : la rue, la ruelle, la chemin, le pré planté, la place … pour cela 

adapter : - la palette des matériaux de sol , chemin avec accotement en herbe, rue avec fil d’eau et 

trottoir, pré planté en stabilisé ….place en pavés… 

- les tracés en tenant compte des fonctions, rue principale, rue secondaire… 

- les plantations trame et essence : arbres feuillus sur les chemins dans la palette des 

essences existantes, arbres d’alignement sur le pré planté, arbre ornemental sur les placettes… 


23


24

Pour les habitants et les communes 



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26

Restaurer le bâti ancien 


27


Couverture en tuiles canal 

Génoise à deux rangs 

Maçonnerie en pierre 

Modénature peinte à la 

chaux : bandeaux, 

encadrement de baie , 

chaîne d’angle … 

Menuiserie en bois peint 

Mur protégé par un enduit 

gratté chaux/sable 

Etage de combles 

avec lucarnes 

Etage 

Rez de chaussée 

Ouvrage de toiture, rives, 

faitages réalisés en tuiles canal 

Les matériaux de construction 

Maison à Graddé, Campagnac 

La composition de la façade 

Axes de travée d’ouvertures 


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Trous d’envol

Jeu de lumière sur les toits à Savignats, Andillac 

Maçonnerie en moellons taillés et assisés 


29 


Enduit rose, Sainte Cécile de Cayrou 

Les caractères du pays 

Le bâti de Vère Grésigne se caractérise entre autre par ces matériaux , leur texture et leur 

couleur. Les matériaux sont issus du sol : la pierre calcaire du plateau, le grès roses et la terre rouge : 

« les rougiers » de la Grésigne, les sables blonds… 

Trois grandes formes de bâti sont recensées sur le territoire : 

- la maison isolée ou la ferme bloc, habitation et bâtiments agricoles et annexes (grange, étable, 

pigeonnier, …) sont organisés autour d’une cour, 

- le bâti villageois des bourgs et des hameaux, maisons, cours et petits bâtiments agricoles s’organisant 

le long de la rue, 

- la maison de ville à Castelnau de Montmiral, Puycelsi et Cahuzac sur Vère, bordant les espaces publics, 

rues et places. 

Ces formes de bâti présentent des caractéristiques communes et des éléments régulateurs d’ordre 

architectural et d’ordre " urbain " pour composer et organiser la maison : 

- les gabarits et volumes 

- les matériaux et les couleurs 

- l’implantation du bâti en rapport à l’espace public, 

- l’orientation par rapport au soleil et au vent dominant, 

- l’organisation des bâtiments et des fonctions dans la parcelle.


Importance et proportion des déperditions thermiques pour divers types d’habitat 

Document de « l’isolation thermique écologique », Jean-Pierre Oliva et Samuel Courgey , ed Terre vivante. 

Gestion de l’humidité dans une maison ancienne (pierre, 

pisé…) 

A gauche, solution conventionnelle : des matériaux concentrent 

l’humidité dans les murs et les pièces de bois et peuvent entrainer 

de graves désordres. 

A droite, solution avec des matériaux adaptés : l’emploi d’isolants 

perméables à la vapeur d’eau permettront au mur de sécher. 

Document de « la rénovation écologique », Pierre Lévy, ed Terre vivante. 

Principe de la ventilation naturelle 


30 

1- enduit ciment 

2- mur en pierre ou en pisé 

3- poutre en bois 

4- isolation avec pare-vapeur 

5- enrobé 

6-chape en ciment 

7-polystyrène 

8- polyanne 

9- enduit chaux 

10- mortier de chaux 

11- chape de chaux 

12- dalle chaux-chanvre 

13-sol perméable 

14- drain, protégé par un géotextile

Maisons en continuité et alignement dans le bourg. Ce mode 

constructif permet de réduire les déperditions thermiques par 

les murs. 

Lorsqu’il est isolé, le bâti est de plan massé, 

réduisant les déperditions thermiques par sa 

compacité 


Le bâti ancien possède de grandes qualités en terme d’économie d’énergie. Par ces matériaux d’une part 

mais aussi par son implantation en habitat groupé dans les bourgs (mitoyenneté) qui offre l’avantage de 

réduire les déperditions thermiques de chaque logement et répond aux préoccupations de développement 

durable et d’économies d’énergie. Le chapitre précédent préconise d’ailleurs ce type d’implantation tant 

pour assurer les continuités urbaines que pour des raisons d’économies d’énergie. 

5.1 → mettre l’accent sur des techniques passives de maîtrise de l’énergie plutôt que sur des technologies 

impactantes pour l’environnement et énergivores. 

5.2 → Pour la restauration ou la restitution de façades, utiliser des matériaux naturels et perspirants 

respectant le fonctionnement hygrométrique des murs et permettant de réduire les besoins en chauffage 

dans un souci de développement durable. Dans ce sens le retour aux matériaux anciens sera la 

prescription de base : chaux, terre, badigeons... 

5.3 → améliorer les qualités du bâti ancien par une gestion raisonnée du renouvellement de l’air. 

5.4 → isoler les combles : on procédera à une isolation entre et sous chevrons pour les rampants avec 

pose d’un freine vapeur. Les combles perdus seront isolés au dessus du plafond. On privilégiera les 

matériaux naturels à forte densité (laine de bois, ouate de cellulose insufflée à 60 kg/m3) permettant 

d’apporter un bon confort thermique hivernal et un déphasage important en été. 


31 



5- Améliorer les performances énergétiques, mettre en 

valeur et respecter le bâti ancien


Fléchissement des 

poutres et poussée de 

charpente 

Affaiblissement des 

encastrements de 

poutres 

Fissuration du mur 

pignon et 

déversement du mur 

Affaissement des 

fondations 

Avant restauration 

Assemblages cassés 

Réfection des assemblages 

Coulinage ou injonction de 

mortier de chaux 

Reprise des 

encastrements au 


Pose de tirants 

métalliques pour bloquer 

l’écartement des murs 

Création de percement 

dans le respect des 

proportions et matériaux 

de l’existant 

Après restauration 


32 

Pièces de charpente 

défectueuses 

Ecartement des 

murs gouttereaux 

Remontées d’humidité dues 

à un enduit étanche: 

ciment/peinture 

plastique… 

Sol étanche en pied 

de façade empêchant 

l’évaporation de l’eau 

Pose d’agrafes et 

coulinage 

Réfection d’un enduit 

perméable à la chaux et 

d’un badigeon coloré à la 

chaux 

Installation d’un drain 

périphérique 

Changement des 

pièces de charpente 

défectueuses après 

tri sélectif 

Réfection des 

arases de murs par 

une semelle au 


Restitution d’un décor 

pour souligner la 

modénature 

(encadrement de baies, 

soubassement )

Dans certains cas, des mesures d’urgence sont 

nécessaires telle la mise en place les étaiements. 

Sur un bâti vacant, l’entretien de la couverture 

et de la charpente est un minimum. Il permet 

de mettre en hors d’eau l'édifice. 


Lorsqu’un bâti ancien présente des problèmes du gros œuvre, il est nécessaire d’établir un diagnostic 

soigné afin ce cibler les désordres qui peuvent être liés aux maçonneries, aux charpentes et au sol, de 

hiérarchiser les travaux prioritaires pour sa sauvegarde et sa restauration. 

6.1 → établir un diagnostic 

6.2 → consolider ou remplacer les pièces défectueuses de charpente ou de plancher par exemple, 

6.3 → lorsqu'une intervention plus lourde est nécessaire, veiller à rebâtir en utilisant des principes 

constructifs et des matériaux en accord avec les mises en œuvres plus anciennes : utilisation de 

matériaux compatibles avec le pierre, le bois… de façon à ne pas venir rapporter d’autres désordres. 


33 



6- Restaurer le bâti ancien, 

les structures


Assainir un mur 

Extrait de « Maisons du Pays des Coteaux» par CAUE des Hautes Pyrénées 

Jointoyer et enduire un mur pour évacuer l’humidité 

Finition, par exemple 

badigeon de chaux coloré 

Joint d’assemblage 

Corps d’enduit 

Nouveau joint 

Finition 

Joint 

d’assemblage 


34 

Corps d’enduit 

Vide 

Joint d’assemblage 

Dans les murs anciens, l’évacuation de 

l’humidité est assurée par le mortier de 

joints et par l’enduit. Celui ci doit être 

capillaire, perméable à la vapeur d’eau et 

appliqué en parfaite adhérence avec la 

maçonnerie pour assurer au mieux la 

« traction capillaire ». L’enduit à la chaux 

augmente la surface d’évaporation. 

Traction capillaire (eau liquide) 

Transfert de vapeur d’eau


Les murs et les enduits : 

7.1 → Les murs peuvent être édifiés en moellons bruts ou équarris, en pierre de taille, en brique de terre 

crue et en pan de bois, ou en brique. La restauration d’un mur , pour assurer la pérennité de l’édifice 

s’attachera à utiliser les mêmes matériaux (ou des matériaux « compatibles) et les mêmes techniques de 

mise en œuvre. 

7.2 → Les murs autre que les parements en pierre de taille, doivent être protégés par un enduit au 

mortier de chaux naturelle et de sable issu de carrière locale afin d’assurer la cohésion avec les 

maçonneries en place et l’homogénéité avec les autres constructions existantes. 

7.3 → Hiérarchiser les façades et les bâtiments par leur traitement : distinguer les façades (façades 

principales-enduit et badigeons colorés, façades secondaires et bâtiments secondaires simplement enduit 

ou rejointoyés. 

7.4 → L’enduit participe aussi du décor de la façade. Une attention particulière sera apportée à sa finition 

rugueuse ou lisse et à sa couleur à accorder avec les bâtiments environnants. 

7.5 → Afin d’améliorer les performances énergétiques d’un mur, des enduits type chaux/chanvre pourront 

être mis en œuvre. 


35 


Les murs montés en briques de terre crue , en alternance avec un rang de moellons calcaire. Ces maçonneries 

très fragiles à l’eau doivent être protégés par un enduit. 

Maçonnerie en moellons taillés 

Maçonnerie en soubassement , pans de 

bois avec remplissage en brique à l’étage. 

Brique et moellons 


les murs et les enduits


Restaurer ou construire une génoise et une rive en tuile canal 

Débord de toit simple sur chevron 

Génoise à 2 rangs de tuile canal et 

barrots 

Génoise à 3 rangs de tuile canal et 

barrots 

Rive en pignon 

La génoise et un bandeau sont 

passés au blanc de chaux. 

Les matériaux de construction 

Maison à Graddé, Campagnac 


36 

La tuile canal ancienne 

et son gabarit 

Coupe 

Coupe 

Coupe 

Extrait de « Pour restaurer ou construire des maisons dans le 

Tarn » par Bernard Caner, 1973 

Débords de toiture simples sur chevrons.


Les toits et les couvertures : 

8.1 → Les toitures sont couvertes en tuile canal dans les teintes ocre brun, ocre rouge. 

8.2 → Selon les édifices, le toit peut compter de un à quatre pans. La pente des toits varie de 30 à 

33%, elle est adaptée au matériau de couverture. 

8.3 → Sur le bâti patrimonial identifié, on privilégiera une restauration des couvertures avec de la tuile 

canal ancienne. 

8.4 → Les édifices et ouvrages particuliers tels que les pigeonniers tour couverts dans un autre 

matériaux, par exemple la tuile plate seront restaurés avec ce même matériau en respectant la pente 

compatible à celui ci. 

8.5 → Les ouvrages de toiture (faîtage, rive, égouts…) sont réalisés dans le même matériau que la 

couverture 


37 


Les toits ont une grande importance dans les paysages de Vère Gresigne. Le soin apporté à la couverture de 

chaque maison, participe à la qualité de l’ensemble. 


les toits et leurs ouvrages


Modifier et agrandir les ouvertures 

Etat actuel 

La façade est ordonnée par travée 

d’ouverture verticalement et 

horizontalement 


38 

Coupe 

En rez de chaussée, l’alignement horizontal des 

baies est rompu. La proportion des nouvelles 

baies déstructure la façade. 

Les baies ont été allongées et respectent 

l’ordonnancement de la façade et la proportion 

de baie existante. 

La baie de droite est remplacée par deux baies 

de même proportion. 

Barres et écharpes 

Une grande baie 

aménagée. 

type charretière est




9.1 → Il est important de distinguer une façade de maison et une façade de bâtiment agricole – chacune 

doit être modifiée ou évoluée selon son caractère propre. 

9.2 → Lors de la modification d’une façade, il est recommandé de respecter sa composition : son 

ordonnancement en travée d’ouverture, la hiérarchisation des baies par niveau, le rapport entre les pleins 

et les vides … 

9.3 → Les baies des maisons sont plus hautes que larges. La création de nouvelles ouvertures pourra 

reprendre les proportions des baies existantes ou appliquée cette règle. 


39 


9 - Restaurer le bâti ancien, 

la composition 

Grange dont la composition obéit à l’axe 

donnée par la porte charretière : grandes 

ouvertures du fenil, petites baies 

d’aération…


Proportionner les ouvertures, dessiner les menuiseries 

Volets à barres et 

écharpes 

Encadrement en 

pierre 

Menuiserie en bois 

peint 

Partition à grands 

carreaux 

La baie est plus 

haute que large 

Baie à traverse en pierre et 

encadrement mouluré 

Petites baies, volet ancien en bois 

peint 

Volets à barres 


40 

Barres et écharpes 

Coupe 

Menuiserie en bois 

qui reprend la forme 

cintré du linteau 


carreaux 

Croisée en pierre, moulure du XV 

Appui de baie mouluré 

Extrait de « Pour restaurer ou construire des 

maisons dans le Tarn » par Bernard Caner, 1973


Les baies et les menuiseries sont des éléments majeurs de l’architecture. Elles sont les témoins de 

l’histoire. Il est important de les conserver et de les restaurer 

10.1 → Restaurer les menuiseries et les peindre. Dessiner de nouvelles menuiseries en bois en adaptant 

la composition à l’époque de la façade et leur forme à l’ouverture de la baie. 

10.2 → Pour les menuiseries à réparer, calfeutrer les menuiseries 

10.3 → Installer des doubles vitrages sur les façades Nord, Est et Ouest. Au Sud, le double vitrage n’est 

forcément nécessaire afin de disposer des apports solaires. 

10.4 → Pour les menuiseries anciennes à conserver et dont les bois ne peuvent soutenir un double 

vitrage, implanter une seconde fenêtre dans l’embrasure intérieure 

10.5 → Si les menuiseries sont étanches, mettre en place un système de ventilation afin de garantir 

l’aération de la maison 


41 


Linteau droit 


Menuiserie à 

panneaux moulurés 




les menuiseries


42

Agrandir le bâti ancien 


43

A l’échelle de la maison, l’art de bâtir 

Etendre la maison avec des volumes simples 

Ajouter des volumes simples en continuité de la maison 

Organiser les volumes nouveaux pour former une cour, 


44 


carreaux


Petite annexe accrochée 

à l’angle- volume plus 

bas à un seul pan 


Petit bâtiment qui vient 

fermer la cour 


Volume principalmaison 

11.1 → Composer des volumes simples en continuité directe de la maison : travée supplémentaire 

rajoutée à la maison ou volumes plus bas. Références aux bâtiments secondaires que l’on voit sur le bâti 

traditionnel. 

11.2 → Lorsque l’extension n’est pas accrochée à la maison, aménager des espaces de transition : une 

cour, un jardin ou bâtir un mur. 

11.3 → Veiller à l’harmonisation des couleurs d’enduit et des matériaux de couverture par l’emploi de la 

terre cuite de tonalité vieillie et en forme de tuile canal. 


45 


Linteau droit 

Menuiserie à 

panneaux Volume moulurés secondaire en 

continuité 



11- Réussir une extension mesurée du bâti 

ancien


46

Construire une maison 


47


Comment organiser le bâti en rapport à la rue 

Bâti secondaire et 

mur forment la 

continuité bâtie 

mur en continuité 

de la maison 

Parcellaire en long 

suivant la logique de la 

trame urbaine 

Bâti principal en retrait 

façade orientée à l’est 

Façade principale orientée 

au sud ou à l’est 


48 

Bâti principal implanté 

perpendiculairement à la rue 

Le bâtiment secondaire 

ferme la cour


Cour 

Cour 

La maison s’implante 

le long du chemin 


La maison s’implante 

en retrait 

Chemin 


12.1 → un ou plusieurs volumes s’implante le long du chemin sinon c’est un mur qui forme la continuité 

bâtie 

12.2 → la maison peut être implantée en retrait – au devant un espace de transition sera aménagé : 

cour, petit jardin… 

12.3 → les façades principales sont orientées au sud ou à l’est. 


49 


Linteau droit 

La cour constitue un espace 

de transition entre la maison 

et le chemin 

Le bâti borde la rue 

Le mur de clôture 

forme la continuité 

bâtie 

12- Implanter, orienter le bâti et l’articuler à 

l’espace public


Adapter le bâti à la pente 

Accès par la cour 

Les volumes sont 

implantés en escalier 

dans la pente 

Aménagement du terrain 

en terrasse pour créer les 

accès 

Première construction 

implantée dans la pente 

Extension possible 

Le faîtage est 

perpendiculaire à la pente 


50 

chemin 


carreaux 

Les volumes et les faitages sont perpendiculaires à la pente 

Le faîtage est parallèle 

à la pente 

chemin 

Organiser les volumes nouveaux pour former une cour, 

Les volumes et les faitages sont parallèles à la pente 

Accès par le chemin 

Accès par le chemin 

Aménagement du terrain 

en terrasse –cour ou jardin 

pour créer des accès aux 

différents niveaux 

Mur de soutènement


Exemple de bâtis combinant 

les deux solutions possibles 

d’adaptation à la pente 

Le bâti rural 



Le volume se développe en long 

parallèlement à la pente 

Chemin 

Cour 

Le bâti est 

perpendiculaire à la 

pente –accès par le 

chemin et par la cour 

13.1 → Le volume et le faitage sont perpendiculaires à la pente : cela permet d’aménager le terrain en 

terrasses et différents accès à la maison. 

13.2 → le volume et le faitage sont parallèles à la pente : les volumes s’étagent dans le sens de la pente. 

Plusieurs accès sont possibles, le terrain peut être aménagé en terrasse successives pour former des 

cours ou jardins suspendus. Le bâti peut être étendu sur le même principe. 


51 


Place 

Le bâti villageois 

Le Bâti perpendiculaire à 

la pente ouvre sur la place 

et la rue en contrebas 

13- Implanter le bâti dans la pente 

Rue 

Bâti entre rue et jardin 

Jardin


Proportionner et assembler des volumes simples 

Éviter les plans engendrant des 

volumes compliqués, sans rapport 

avec les volumes traditionnels du 

bâti ancien 

Pour obtenir des volumes plus 

élaborés, assembler des 

parallépipèdes rectangles plus 

longs que larges. 

Gabarit sur un niveau - volumes simples et toit à deux pans 

Gabarit sur deux niveaux- volumes ramassés et toit à 4 pans 


52



Le bâti secondaire est plus 

bas que la maison. Le toit 

est à deux pentes 


14.1 → plan de base un parallépipède rectangle plus long que large. 

14.2 → hauteur peut varier : rez de chaussée ou rez de chaussée plus un étage. 

14.3 → Pour obtenir des volumes plus élaborés, assembler les parallépipèdes. Une variété de combinaison 

est possible. Elle sera d’autant plus étendue si on joue avec les volumes et les pentes de toit. 

14.4 → 


53 


Sur la maison le toit a 4 

pans 

La maison s’étend sur 

deux niveaux 

Le volume est plus 

long que large 

14- Proportionner et organiser des volumes 

simples


Organiser et planter un jardin 

cour 

Implanter la maison de façon à garder beaucoup d’espace pour la cour et le jardin. 

Toutes ensembles elles forment un quartier aéré et varié 

Jardin composé qui 

intègre la piscine dans 

son dessin 

cour 

jardin en long 

Haie composée arbres et 

arbustes 

Organiser le jardin et ses différentes fonctions 

Aménagement 

d’une cour 

jardin à l’arrière 

verger entre deux 

constructions 


54 

cour plantée 

haie brise vent contre les 

vents dominants 

jardin à l’arrière 

Plantation d’un petit 

verger 

Plantation de haie champêtre en 

transition avec l’espace agricole




15.1 → clôtures - planter des haies arbustives, de fruitiers, coupe-vent 

15.2 → aménager des espaces distincts, structurés sur le terrain, la cour, le jardin d’agrément, le jardin 

potager, le verger 

15.3 → intégrer une piscine dans la composition d’ensemble, jeu de haie par exemple pour dégager des 

espaces protégés du vent et de la vue, 

15.4 → adapter les sols en pente par des jeux de petits talus enherbés, des murs de soutènement… 

15.5 → adapter la palette végétale au sol et à la nature des lieux. 

Le choix des végétaux pourra se faire dans la palette des essences locales, soit à titre indicatif : 

arbres à feuilles caduques : chêne, hêtre, charme, robinier, frêne, robinier, saule, érable, platane 

commun… 

arbustes : fusain, noisetier en touffe, cornouiller, églantier, cytise, sorbier domestique 

Une liste complète est disponible dans le guide de l’association « Arbres et Paysages Tarnais », Arbres et 

Arbustes. 


55 


Linteau droit 

l’arbre remarquable 

La cour aménagée au devant 

de la maison – le portail 

le mur de clôture qui forme la 

transition avec l’espace public 

15- Organiser et planter les espaces autour de 

la maison


Soigner l’environnement paysager, étendre de façon mesurée , harmoniser 

les couleurs avec le bâti traditionnel 

Etat actuel 

Etat projeté: 

accompagnement 

paysager, extension 

mesurée 

Etat projeté: 

aménagement du jardin, 

de la pente, travail sur 

la couleur des matériaux 

Plantations variées dans la 

haie en transition avec 

l’espace agricole 

Aménagement de 

talus plantés pour 

traiter la pente 

Plantation d’un 

verger 

Couleur de façade et de toit se 

rapprochant de la palette du bâti 

traditionnel 


56 

Arbre de haute tige qui 

accompagne la volumétrie 

Extension qui peut se 

raccrocher au chemin 

Plantations d’essences variées 

dans la haie


16.1 → Travailler sur la couleur des enduits et des couverture lorsqu’ils sont refaits ou réparés. 

16.2 → Un projet d’extension mesurée de la maison peut être l’occasion d’améliorer l’accroche du bâti 

aux espaces publics et d’améliorer l’aspect de la volumétrie générale. 

16.3 → Afin de mieux intégrer le bâti dans le paysage, l’environnement de la maison pourra être 

recomposer par exemple en plantant des arbres de hautes tiges choisis dans la palette végétale du pays, 

en recomposant le jardin, en plantant des haies champêtres…. 


57 


Linteau droit 


Etat actuel – la maison par sa couleur a un impact fort dans le paysage 



Etat actuel 

Proposition, les murs sont repeints dans un ton ocre brun en référence au bâti ancien, les menuiseries en rouge 

brun 

16- Intégrer du bâti isolé récent dans le 

paysage


58

Construire un bâtiment agricole ou artisanal 


59


Adapter le bâti au sol 

Le bâtiment est posé sur une aire plane 

artificielle – le rapport entre la construction et le 

paysage est coupé 


60 

Le bâtiment s’adapte au sol, il est scindé en 

deux volumes. 

Le bâtiment est simplement enterré visuellement Le bâtiment est enterré physiquement 

Intégrer le bâti dans le paysage 

Essences végétales étrangères à la région-banalisation du paysage, pas d’intégration du volume 

Utiliser la végétation existante et planter pour améliorer l’insertion du bâtiment 

Extrait de « mission bâtiments et paysage, 1976


17.1 → le rapport au sol – intégrer le volume dans la pente, utiliser le relief existant 

17.2 → le rapport au cadre bâti – intégration par rapport au bâti environnant -couleur et aspect des 

matériaux 

17.3 → intégrer le bâti dans le paysage –utiliser les plantations existantes, choisir des essences d’arbres 

de la région-palette végétale, planter des arbres de hautes tiges en bosquet … 


61 


Linteau droit 


Etat actuel – problèmes de couleur de matériaux, d'intégration dans le paysage 



Proposition, adopter des couleurs moins vives, accompagner les volumes par des arbres de haute tige plantés 

en bosquet 

17- Implanter un bâtiment agricole ou 

artisanal et l’insérer dans le paysage


Extrait du Guide technique pour la mise en couleur du bâti-Couleurs et matériaux du Tarn , CAUE du Tarn 


62

Enduire et colorer un mur 


Les matériaux et les couleurs sont un facteur de liaison et d’harmonisation qui s’applique à toutes les 

constructions, maison, chai, bâtiment d’activités, bâti neuf ou ancien….. 

18.1 → les couleurs des façades et des toits seront choisis à l’aide des nuanciers existants sur Vère 

Grésigne (cf. Couleurs et matériaux du Tarn, guide technique pour la mise en couleur du bâti, CAUE du 

Tarn.) 

18.2 → Les couleurs de la façade de devant doivent être harmonisées entre elles. 

18.3 → Le choix des couleurs des murs mérite de tenir compte du style architectural et de l’époque de 

construction de la maison. 

18.4 → Le choix des couleurs doit également tenir compte de l’environnement, des maisons voisines et 

de l’exposition de la façade. 

18.5 → Les façades arrières ou sur jardin, gagnent à rester en couleur d’enduit naturel. 


63 




18- Harmoniser le bâti neuf et ancien dans l’identité du 

pays : par les couleurs, les matériaux des murs et des toits


64

Pour les communes, les acteurs de l’activité touristique 

Aménager des espaces naturels de 

loisirs 


65

A l’échelle du paysage, du territoire 

Aménager les espaces naturels et intégrer les habitations légères de loisir 

Planter des essences locales en référence au paysage rural 

Frênes, tilleuls, érables 

champêtres, peupliers.... 

Chemin naturel empierré 

ou stabilisé 

Organiser les constructions avec le végétal 

Coupures végétales : aires 

privatives des habitations, aires de 

stationnement ombragées, de jeux 

et d'agrément 

Aménager le terrain, respecter la topographie 

devants et 

terrasses composés 

avec le bâti 


66 

Partie en prairie : tentes 

ou aire de jeux 

Petits groupements 

séparés, composés et 

ordonnés en 

"quartiers" 

Muret de soutènement avec parement en 

Talus planté 

pierre Silhouette de haie mélangée d'essences locales

partie en herbe- adapter les essences 

planter et leur gestion à l’esprit des lieux 



Constructions : 

19.1 → choisir des constructions privilégiant des matériaux limitant l'impact visuel, des matériaux 

naturels, et de préférence le bois. Eviter le PVC., Les matériaux peuvent être peints 

19.2 → éviter les mobil home et HLL standard et rechercher éventuellement une innovation architecturale 

pour des habitations légères, faisant par exemple appel au bois peint, toits en bois type bardeaux.... 

19.3 → définir dans le plan de composition des implantation et des modes de groupement originaux, 

alliant la présence des arbres et des espaces d'agrément : "ruelle", "hameau"...Ne plus implanter des 

constructions légères en " batterie « . 

19.4 → former des coupures végétales, pour la vue et l'agrément. 

Clôtures, plantations et végétaux : 

19.5 → se référer autant que possible à l'image du paysage rural ou « naturel « par exemple pour la base 

de loisir ambiance de la rivière et de sa ripisylve 

19.6 → planter des arbres et des haies de façon à créer des espaces d'agrément et dissimuler les 

constructions. Conserver des parties de prairies (tentes). 

19.7 → choisir les essences d'arbres parmi les arbres locaux : chênes, frênes, érables, tilleuls....Eviter les 

essences de parcs, les tailles trop restreintes, les alignements trop raides... 

19.8 → choisir les essences des haies en mélange : noisetiers, cornouillers....Eviter absolument le "béton 

végétal" type haies de thuyas taillées au carré... 


67 

A l’échelle du paysage, du territoire 

aménagement du chemin – 

sol simple en stabilisé 

végétation de la 

ripisylve 

19- Comment traiter des espaces naturels de 

loisirs (base de loisir, camping…)


68

Où se renseigner ? 


69


70

Principaux contacts pour vos démarches 

Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’environnement du Tarn 

188 rue de Jarlard 

81000 Albi 

Tél : 05 63 60 16 70 

Fax : 05 63 60 16 71 

Service instructeur des autorisations d’urbanisme compétent sur le territoire intercommunal 


71


72

Charte Architecturale, Urbaine et Paysagère de la Communauté de ...

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