Bïoc-Notes Bïoc-Notes - E-Corpus

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^OTfïial'.'PoHHaue, Commerciale Littéraire et :: Mondain -., Veuille d'Annonces . .Jud! res. et
Abonnement : Bpuçjies du«Rhône et Dép. lisait., 9 fr. Autres de*. 10 fr, JOUFïl&î bi'h&bdom&dalPe fondé Ûtk 1837 Imprimerie F. CHAUVET,:20, rm ds l'Opéra, ÂIX EN -FROVEN?
Les Réforme! sociale*
0
t. . L'assu rance-maladie, branche de l'as¬
surance sociale, telle qu'elle, est envisa¬
gée dans le projet voté parla' Chambre, a
pour but de garantir au travailleur les
solns,iiôcesRàire5!, loraqû'il tombe malade.
Elle doit le (aire dans la limite de la quo¬
te-part qui lui est assignée sur les res-
sources -de ^l'assurance sociale ; mais elle
JnéV;_pJ6ut {le * faire; fqdl moyenjiant accord
préalable avec le corps médical ; car cet
accord - conditionné: la _ réalité des «oins
3ue l'assuré doit recevoir et le montant
es frais qu'ils comportent.
Dans les pays où-eïle est pratiquée de¬
puis «n ?c$#ai#.^ d'années. Al¬
sace-Lorraine, Allemagne. 40 ans ; An-
^letërr^, 10 ans, le malade est soigné
^gratuitement au cabinet du médecin,
quand il veut ,et quand il peut ; lorsqu'il
^né peut se" déranger/ il est. soigné chez
lui. ou plus ordinairement dans un hôpi¬
tal ou dans une maison de cure. Généra¬
lement, un forfait par tête de malade 'est
verse par la caisse au Syndicat médical
qui répartit les' sommes reçues au prora¬
tai du nombre des visites.
L'êcuèil de ce système, c'est qù*iî.pous¬
se à ce qu'on a pit'oresquement appelé
la consommation médicale. A Londres,
on m'a parlé dé 100 consultations par jour
pour un seul- médecin. ^Le ^ professeur
Brauer, ^e ;Hambourg, estime .qu'il n'est
pas rare de voir expédier une centaine de
patients pp. ùne^ heure .ou deux. C'est là,
qu'on me ^rdo"n%e"!l*èkpression, faire de
la médecine en série t
Qu'en rèsulte-tal t Que les soins J sont
superficiels le plussouyent ; que des abus
séi^dûls^tiét/qulènïiîfinj de^ compte, des
frais" excessifs grèvent les caisses, au dé-
triment de leur équilibre financier. Ce¬
pendant, certaines de ces caisses peuvent
augmenter le taux de la cotisation ; ce
qui.n'est pas possible ici, où un maximum
qui est de 10 0>0 du salaire est fi x^ par la
loi pour l'ensemble des* assurances diver¬
ses qui composent l'assurance sociale.
Comment obvier è ces graves inconvé¬
nients Y
Le corps médical en France demande
le libre choix du médecin et le respect du
secret médical. H admettra sans -douté
qu'un tarif des soins médicaux soit arrê¬
té d'un commun' accord entre les caisses
et les syndicats-., Mais, ces conditions po¬
sées et acceptées, que reste-t-11 à faire
pour que le malade reçoive dés soins pré¬
cis eknqn de .façade î Simpïeinent à res-<
treiridrè la consommation médicale abu¬
sive . On a des chances d'y parvenir en
diminuant l'importance de la maladie lé¬
gère, du petit risque qui représente un
pourcentage considérable. Suivant une
statistique que j'avais prié le directeur
d'une grande caisse locale urbaine d'état
blir pour ran^::|^i;. sur 75C00 cas dé
maladie, 23.000 seulement environ ont en¬
traîné une Incapacité de travail de plus
d'une semaine.
Comi^|fie\c'était difficile de parer aux
abus en -assurant seulement la maladie
réelle et non le malade, on a été amené;
par la force des choses, à déterminer
Une période d'observation durant làquel-;
_ le lé malade aurait droit uniquement aux'
'soins médicaux, mais non à l'allocation
journalière en argent. Cette période dite
Nde~earence ia été fixée à trois" jours dans
le rapport Guinda ; elle est de 4 pour les
accidents du travail (loi de 1898) et, à-nor
trejavis, elle pourrait être encore légère
ment augmentée;! sans fausser l'esprit hu¬
manitaire de l^assùtançe sociale. <
P'aùtre part la* pàrtlhipationde l'assu¬
ré aux frais médicaux au, moyen d'un tic¬
ket1 dit modérateur qu'il doit acquérir des
caisses à prix d'argent est une coneep-i
tion heureuse. Mais ellegagnérait, il sem-;
ble, A revêtir une forme plus générale,
celle d'un pourcentage uniforme que la
loi fixeïait.^20, 1,5 au ft 0?0 et qui ferait
d^'assuré l:assureur^ de son' propre ris-.
'.'çgjô&î' dansla môûie_ proportion. Ce Siysfè-;
^jâ^ïést envisagé par le projet de loi pour
:îés jsôins pharmaceutiques, il n'y aurait;
qu'à le généraliser.
... Pour nous résumer, nous estimons que.
,rassurance:maladie, branche de l'assu-;
' rance -sociale, peut parfaitement fonction¬
ner sans mécomptes ni déceptions, si l'on:
observé les conditions suivantes :
Le malade choisit son médecin- sur une
liste arrêtée d'un commun accord entre la
CalsBeM^eïS^dicst^M^eBai^
syndiqué ou simplement adhérent à cet
accord/- , :
-; La visite du médecin établit le début de
la maladie qui sera soignée jusqu'à gué-.
risOn, qu'elle soit légère ou sérieuse. L'al¬
location journalière en argent ne sera at¬
tribuée, comme dans le projet, que pour;
Une incapacité de travail ^d^'Bp 0/0, et à
compter d'un 'nombre âè1 jôurs^ à détermi ;
lier mais plus élevé que celui prévu jus¬
qu'ici. : \
Les honoraires médicaux feront l'objet!
de conventions générales arrêtées d'un
commun accord par la Caisse et les Syn -
dlcats qui pourront exercer, au cours de!
la maladie, leur contrôle «matériel : pas
de tiers-payant, si on; le.dêsire Ainsi, au¬
tant que le permettent les ressources, la!
situation respective du malade et du mê-|
decin n'est pas modifiée. Un pourcentage!
dans les frais médicaux et pharmaceuti¬
ques restera à la charge de l'assuré. Lai
fixation de cette participation à un taux,;
uniforme découragera toute tentative de
concurrence entre les caisses et empê¬
chera bien des abus.
Empressons-nous de déclarer que cette
conception du fonctionnement^ de l'assu-
rance-maladie sous la forme amendée!
que nous venons d'exposer nous est toute \
Ïpersonnelle et que bous ne l'avons déve-
oppée dans le présent article que pour in- \
' viter la discussion et provoquer l'apport ï
de lumières nouvelles sur un sujet qui in¬
teresse ai fortement la réussite de l'assu¬
rance sociale.
D'CHAUVKAU,
Sénateur,
Vous avez sans doute lu cette histoire
dans les journaux : des voleurs héroïques
s'étaient introduits chez un montreur de
foire, et, sans se laisser intimider par leurs
furieux sifflements, avaient enlevé tout un
lot de cent serpents, avec autant de désin¬
volture que s'il s'était agi d'un simple panier
d'anguilles.
A ne vous rien cacher, ce vol suscitait en
moi une très vive, admiration. Les reporters,
en effet, signalaient ia présence dans cette
armée reptilienne,^ e cobras redoutables, de
légendaires aspics et de vipères effrayantes.
Fallait-il, pour oser s^ttaquer à des bêtes
aussi malfaisantes, que les voleurs eussent
l'âme solidement trempée !
On vient d'arrêter ces spécialistes du vol
au reptile, alors que, sur la placé publique,
ils faisaient travailler en liberté leurs,, nou¬
veaux et terribles pensionnaires/
Voici, mesdames et messieurs, bonimen-
tait l'un d'eux, les fameux aspics que l'em¬
pereur Octave (sic) envoya à ia reine Cléo-
pâtre, cachés dans une corbeille de figues !
voici les vipères assoiffées de sang c^ui
s'introduisent la nuit dans les berceaux
pour tuer nos pauvres petits anges ! Voici
les cobras auxquels ne résistent ni les lions
de l'Atlas ni les tigres du Bengale I
Les policiers ont ramassé paisiblement la
troupe et ses managers : aspics, cobras et
vipères n'étaient que de vulgaires couleu¬
vres I .
C'est une de mes dernières illusions qui
sombre. Je savais bien, parbleu ! que ies
boniments ne sont pas des vérités et que
nous vivons dans une perpétuelle duperie.
A tous les carrefours, des bateleurs nous
déclarent :
Venez voir, mesdames et messieurs, le
plus grand des hommes, ie plus illustre des
écrivains, le plus fin dea diplomates ! U n'y
en a pas^de plus grand, de plus illustre, de
plus im'dans les baraqûesd'alentour. Entrez
tous, mesdames et messieurs, et si vous
n'êtes pas contents, on vous remboursera à
la sortie I .
G'est de la blague : on ne rembourse ja¬
mais. Le public, d'ailleurs, est presque tou¬
jours enchanté, lorsqu'il sort.de la boutique.
11 ne s'aperçoit que plus tard que le grand
homme est en baudruche, l'illustre écrivain
en papier mâché et le-fin diplomate en fer
blanc. A ce moment, il y a belle lurette que
le bateleur a pris le large, en emportant la
recette...
Seulement, si mon scepticisme m'armait de
méfiance à l'égard des lanceurs de grands
hommes, d'écrivains illustres et de diplo¬
mates superflus. J'-avaïs. -encore du respect
Eour les montrèùrs'dè serpents. 11 me sem-
lait que la tromperie, dans le domaine rep¬
tilien, était beaucoup moins facile que dans
ie domaine .humain, les grands, hommes
étant physiquement tout pareils aux autres,
fit si j'étais moi-môme fort imparfaitement
renseigné sur l'anatomie respective du cobra,
de îa vipère et dé l'aspic, je me disais qu'il
ne manquait pas, dans la foule, des gens
capables de les distinguer
Je n'ai même plus confiance dans les sert
pents. Ils prennent des airs farouches; se
dressent méchamment sur leur queue et
sifflent effroyablement.. . pour se moquer de
nous. Ils ne sont pas plus cobras, aspics ou
vipères que les autres ne sont grands hom¬
mes. A des échelons différents, foules ces
bêtes n'ont qu'une idée : celle de nous faire
avaler des couleuvres 1 - **
- Charles OMESSA
*- EDOUARD VII AU THOLONET
Voici une histoire amusante que publie
notre excellent confrère le Soleil.
De passage à Marseille, Edouard VÏI vou¬
lut < lier jusqu'à Aix, et même déjeuner au,
Tholonet. Par suite de je né sais quelles
circonstances, ce fut un de nos amis, M.Gras
qui l'y conduisit dans sa superbe limousine.
Au Tholonet, on peut voir une plaque qui
commémore ce fait historique.
Simple et bon enfant, Edouard VII, à son
habitude, se promenait par la grande rue
centrale, quand un brave homme laborde. Il
croyait reconnaître en lui, un négociant
marseillais avec qui il avait été en affaires.
Effrayé de sa familiarité, M. Gras^avertit
discrètement le brave homme qu'il se trou¬
ve en présence du roi d'Angleterre.
-, .-^~A eaï l-q.uê lou counoueissi,-, ti dieou,
^épliqûéHe loràve homme sûépltiguTë, /qui, de
plus belle donne de grandes tapes familières
sur l'épaule d'Edouard Vil. Jamais ce der¬
nier ne s'était tant diverti.
L'ELOQUENCS ÏÏT LE MEUNIER
Au cours de l'inauguration de l'Eco'e de
la Meunerie française, M. de Moro-Giafteri
qui est de toutes les fêtes, prononça un dis¬
cours qu'il ne gardera pas dans ses annales
... Il n'y tient pas d'ailleurs.
Il s'embarqua, au cours de sa harangue,
dans des questions dé poids spécifiques et
n'en sortait pas. Il 03a c^s mots délicieux <
« Je chemine timidement parmi vos compé¬
tences. . »
Ah ! le pas de chèvre du Corse ! prudent,
et doux!...
Mais pendant qu'il discourait ainsi, un
brave minotier beauceron, ayant bien dé¬
jeuné, ronflait avec le calme des curs tran¬
quilles.
Btlorsque M. de Moro-Giafleri prononça
cette phrase véhémente : c Le gouverne¬
ment a par-dessus toutes choses le souci de
l'ordre public. Il saura l'assurer, le mainte¬
nir et au besoin l'imposer ! », le doux ron¬
fleur insista dans sa protestation innocente.
M. de Moro-Giafferri répéta sa phrase en
se tournant vers le bonhomme, vqui fit en¬
tendre; de nouveau, un ronflement sonore !.
: M. Chasles, président, était navré? et il
essuya la mauvaise humeur du sous-secré¬
taire d'Etat.,. Mais le meunier ronflait tou¬
jours I
BILLETS DE MARIAGE
-ÀU'dix-huiUèiae siècle,, quand une union
Uègi|iniéfëlaït'$£! fe^point de se? contracter,!
s les parents des deux fujtura éfcoux allaient
Heux-mèmes ehifaire>paj& à toute* les person-ï
fnes de lejur connaissance. ^ - {
| Peu à^peûi- cetëtusàge vint à pisser de
smode....Bt;l'on eut recours à des billets ma-:
'mjBcl'Us que ïbh remettait cnez ses amis et;
relations.^ *»
7 Ces "billets, orngs de .p einlures et d'«mblè- r
^nies^taienl^saeiiôuriéusement -libellés ;-en \
voici UnîJspécimèn :-- *i - ' - r
c M. le* duc de Richelieu a épousé, la nuit!
du 6 au 7 août 1734, au. château de Monljaui
eh. Bourgbgne, la seconde fille dAnne-Ma-j
rie^Josèph -de Lorraine, prince de Guise, î
côïnte de Harcourt. > ---s-- --*"- 1
Plus tardj on substitua-aux : billets manus-i
crits les lettres- imprimées. M. et Miné de;
Pons; êtiMmê de Castellane furent les pre-;
miers àlés-employer pour annoncer le ana-^
nage de leurs enfants '
Au cours d'un voyage à Pourrières il a pu
..recueillir de nombreux renseignements iné¬
dits sur" les" derniers jours et la mort lamen¬
table du grand écrivain qui, ayant renoncé
à tous les biens terrestres et même à la
gloire littéraire avait fini par mendier, son
pain aux portes des églises.
Germain Nouveau avait toujours refusé de
laisser publier ses uvres. Seules quelques
plaquettes avaient paru sous divers pseudo¬
nymes. Les poésies complètes du poète de
Pourrières ont été réunies après sa mort
en deux volumes sous les titres deValéntines
et Poésies d'Humilis- '
La remarquable communication de M. Métérié
se termine par une bibliographie du plus vif
intérêt.
t&yïf^ipïtxjarfs&viïnamt-
v --,;-U'ô modiste ^parisienne s'efforce actuel¬
lement -de lancer ;letX"chSpeàû;dè femme
pour salut. » Né cherchez _pàs ï ce "chapeau
est réservé aux^-dames qui ont 4èsxheveux
coupas à Ïa£g*rç9iïùe^et^;qu0 doivent s'en
Sorvir-à là -manière^des hommes c'est-à-dire
le retirer « pour saluer > quand, elles ren¬
contrent des gens de conraissance.
Concours de crèches
Le Comité du Concours de Crèches a visité
mardi les crèches retenues pour y choisir
l'heureux lauréat du Prix Ferrier (cent francs)
Etaient présents MM. Sauvaire-Jourdan, Jean
Ferrier, Pianetio, Marcel Provence, Mlles R.
Belval, Bernard, Rouland, Ferrier, Estran-
gin, Joannon, Chauvet de Fraisse, Séchiari,
Eynard et Martin, A l'unanimité le Prix a
été décerné aux frères Joullié- D'autre part
une mention spéciale a été décernée a M.
Maura et à Mile Paule Chrétien.
Prix Ferrier (100 francs) Pau e Lois.Jouil-
liè, rue Mignet 39, au 3e étage.
Premiers prix avec félicitations du jury :
Madamisello P. Chrétien, av. V. Hugo, Mau¬
ra r. Matheron. .
"Premiers prise : Andreloun Roscian aux Fe¬
nouillères, Jaume Régnier aux Fenouillères,
Jan Eyguesier, r. Espariat, Delino Rôssot, r.,
Maréchal-Joffre, Lois Paulet, r. Petit St-Jean,
Yvëtto Niél, r. Célony, Suzoun Beaume, r.
Matheron, Jan Coignet, au Gallet Cantant,
Frederi Fabre, r. 4 Septembre, Phili Sourdi¬
ve. aux. Tourelles.
Rappels de prix ; Argence, place St-Louis
(prix Ferrier 1933J,.Rougié Aubeit Dol, r. Lit-'
térà, Maurise et Jorgi Stoelu, r. Littera,
IvetounO e Pèire Lobinj av. Vauvenargues,
Moussu Mitre pi. d'AIbertas.
Deuxièmes prix : Couletto e Pau. Jourdan,
c. Mirabeau, Fernand Bounillou, r. Littera,
Pauletouno e Reinié Paul, r. Bon Pasteur,
'Ga'briëUy Mors, r. Matheron, Lois Michel,
25t. Papassaudi, Ernestoun Caire, c. Sex¬
tius; Daniso e Rousetoun Bevançon, r. Féli¬
bre Gaut, Aubert Béranger, Pont de Lar,
Lovis Blanc, banque de France, Jan Emery,
clos Cangina, Felis Pellegrin, r. Roux-Alphé-
ran, Àufred Balbo, r. petit St-Esprit, Ravous
Laugier, r. Bouîegon, Mestre IHy, r. G. de'
Saporta, Jan de Chénerilles, r. 4 Septembre,
Santacounes, r. Bon Pasteur, Francel Gar-
rout, r. Mignet, Pàu Garrigues r. F. David,
Madamisello Monteils, r. Clemenceau (botte
Russe); ;Réino Bouly, petit Roquefavour, Bou¬
gie Michel, r. Mignet, Jan Eyguesier r. Es¬
pariat Rouberloun Pierquin, r. du Buf, Jor-
gino Fronze, c Gambetta, M. Baretti, c Mi¬
rabeau (Amis des Arts). Pauletto Vigouroux
Dauphin, r. Roux-Àlpnéran, Jùli Campioni,
r. de la Guerre.
Mentions ; Marc Latil, r. Cardinale, Aubert
Morel:(paiàis de l'Archevêché), Liébaud Ber¬
nard; r* Littérs, Pau Gamaleri, r. des Mule¬
tiers, Sabino de, Montéty, r. Cardinale, Au¬
bert Brondino, aux Cordeliers, Jaunie Char¬
pin, r. du Buf, Jorgito Marq, r. de Saporta,
Jan e Andrieu' Achard, r. V, Leydet, Amado
Rouyère, r. Â\imône- Vieille. Andreloun Bou-
néou, r. des Tanneurs, Félis Bouisson, r.
des Bernardines. .Marius Féraud, r. Bédarri¬
de, Madamisello Mïreib EspaneC r. du Tré¬
sor, Danis Dupny r. Courteissade, Félis
Royère, hôtel de France, Fernandet Escof-.
fier, r. Espariat, Robortoun Rey, r. Espariat,
Li loubetoun escoutaire (louveteaux scouts ),
r, Espariat, Rouzil, r. de la Masse, Rougié
Amézieux, c. Sextius, Gùeidpn, r. Nazareth,
Pauletouno Court, r.^de -la fontaine, Marga-
rideto Rigaud,. r. T^élibrë Gaut, Reinié Ro-
nièré, r. Espariat; Misé Vilar, r. Bon Pasteur,
Marcèu Claude, >. Campra, Aubert Fauris, r.
Campra,' Andrieu Jaubert, r. Bouîegon, Peire
Bernard, c. de la Trinité, Augusta Mario
ïsoard, r. dh Séminaire, ' Manie, r. Mérindol,"
Celesto Isnard, -33 r. Lieutaud, Danis Ma-
zet, r. Mignet, Amado Bu^eja, villa Julie,
quartier hôpital,- Maurise Huard, r. Boule--
gon> Bernât Bonnet r. Mérindol, Rougié
Roussel, r. Mignet, Misé Bonnaud, r. Petit-
St-Jah, Dono Ménard, bd Carnol, Juli Reboul
.'petit Roquefavour, Mario-Tereso e Feçnan-
det Fortin, campagne Belin aux Pinchinats,
Mario Dalmaso, r. Mignet, Milo Mauren, r.-
des Arts et Métiers, Marius Reynard. jardi¬
nier, noviciat St-Thomas, Fonso Jaubert, t.
Fontaine d'Argent, Aubert Morel, r. Littera
Granier, les 'iranettes, Reinié Vérat r. de la
Guerre, Paulet r. du Cirque, Charloun Séry,;
r. de la Molle, Joffroy, c. Sextius, Daniso
Bourg, c. Mirabeau, Mireio Chaix, r. du Lou¬
vre, Pezet, Palette, Julietto Picca, bd Carnot,
Jan Moulard, Orbitelle, Aubert Joulx, quar¬
tier St-Jean, Luynes, Rougié e Amado David
r. Nazareth, Fernandet Pécout, r. d'Italie,
Viouleto e Reinié Serre, bd des Poilus, De-
leuil, c. Mirabeau, Ivo Lucchesi, r. Chastel,
Lucian Liautier r. Bouîegon, Daniso Terrier ~:
av. Vauvenargues, Titin Rey> petit chemin;
du Tholonet, campagne oùmi y a la croix, î
-Jan Valentin, r. Vauvenargues, Fernand Bou¬
teille, r. MigneV Jan Bergeon, traverse Bré-
sier, Jano Callier, c. Mirabeau, Babèu Roche.!
r. Pavillon, Jan Gautier, clos Cangina, Jan;
Tempier, villa Hirondelle, Vitor Carando, r. :
F: Mistral, Miquelino Meyran; bd du Roi Re¬
né. Andrieu Bues, r. de l'Opéra. " .' -
Soit 13: Premiers prix, 5 rappels de prix, =
27 seconds prix^et 78 mentions sur 123 con-'
currents régulièrement inscrits (chiffre re-J
..cord).z ., . . -i > .-; . \
La crèche de Paul (16 ans; et Louis (11 ans)?
Joullié est tout à fait remarquable Ces deux
frères ont composé le 'paysage avec beau
coup de goût, découpé et peint des maisons''
des bastidonsj une étable, .agencé une fon-,
tainè qui coule et un moulin à vent, constel¬
lé le ciel avec des pâtes alimentaires tein¬
tées, fait dés santons ; c'est une merveille
de finesse, de gentillesse, de saveur pro¬
vençale. Ces deux frères, orphelins de guer¬
re, membres d'une belle famille de cinq en¬
fants ont fait preuve avec des moyens limi¬
tés, d'une sûreté parfaite. Ce qu'ils ont réa¬
lisé c'est tout à fait ce que le jury désire
couronner. Ingéniosité de l'enfant dans le
sens de la tradition. Par ailleurs M. Mora
qui a réalisé une crèche harmonieuse et jo¬
lie, et Mlle Paule Chrétien qui a ranimé
avec art une crèche du temps passé avec des
santons d'Apt anciens et une monture de crè¬
che en liège ont droit aux éloges marqués
du jury..
La distribution des prix aura lieu Ze yeadt
22 courant, à 6 heures du soir, à la Mairie,
salle des mariages, sous la présidence de
'. . Ed. Aude, conservateur ' de la Méjanes
qui prononcera une allocution en provençal.
M. Marcel Provence présentera le rapport
sur le concours et M. Lèbre lira le palmarès.
Maître Thérie, îe tambourinaire fameux,
louchera ses plus beaux airs. Et pour bello
finido, la Respelido de Mistral.
Les 40 lauréats des premiers et seconds
prix recevront un petit prix. Les 78 titulai¬
res de mentions un sac de papillotes de la
Reine Jeanne, offertes par la générosité d'une
Amio éclairée des traditions populaires ai¬
xoises. /
De plus chaque- concurrent recevra un di¬
plôme, orné d'un bois gravé de Loustaunau
imprimé et offert parle Mémorial.
Tous les concurrents sont priés d'être
exacts. Il ne sera pas délivré de prix ni de
papillotes en dehors de la distrioution.
Les membres du jury qui ont montré tant
de courage en escaladant quelques 300 éta¬
ges, les concurrents et leurs familles, les do¬
nateurs de prix et tous les amis des tradi¬
tions sont cordialement invités à la distribu¬
tion qui aura lieu dans son- cadre ordinaire
de bonne amitié etde cordialité provençales.
Le Comité a reçu de Mme Vermond. i50 fr.;
Mlle R. Belval, 25 fr. ; Mme Bugnion-
Lagouarde, 20 ; M. Ferrier, 10 ; M. Pianeilo,
20 ; M. Henri Dobler, une belle héliogravure
représentant SainterCatherine d'après ïecéf
lèbre tableau de la Pinacothèque de Munich j
M. Lèbre, I bouteille de mousseux et sa flore
des rues d'Aix ; Mlle BI. d'Estienne, 1 coffret
de chocolat ; M. Bellet 20 fr.; Mme Bardon-
nèau, un livre relié ; Mlle Arnaud, bazar de
la Renaissance, un beau jouet.
' Le Cômité; remercie particulièrement Mlle
Arnaud, la dévouée amie de l'enfance, qui
a offert, à son ordinaire, un -joli lot.
Il faudrait encore une vingtaine de lots...
Les envois seront reçus jusqu'à jeudi midii
à la Reine Jeanne. v . :
Au Tombeau
de Germain Nouveau
par Alphonse MÉTÉRIÉ
A sa dernière séance, dont nous ron-
dons compte par ailleurs, l'Académie
d'Aix a eu communication par M. A.
Métérié, l'un de-ses membres récemment
élus, des pages trop brèves, mais extrê¬
mement personnelles qui inspirèrent à
notre distingué concitoyen les paysages
où naquit et mourut, tout près de chez
nous, à Pourrières (VarJ, le poète-men¬
diant Germain Nouveau, en littérature
" Humilis ". Nous sommes particulière¬
ment heureux de pouvoir publier ici les
dernières lignes decette pénétrante è'tude,
que nous espérons lire in-ext'enso quelque
jour, et dû le pcëte du Livre des Surs et
du Cahier No-'r nous conte sa visiîe au
tombeau de Germain Nouveau" -
*r Au petit cimetière de Pourrières
qui est bien ie plus laid Champ des Morts
que j'aie jamais vu, une dernière étran-
geté m'attendait, qui s'accordait tïop bien;
avec les sopgeries où nous abîme une-
pareille fin pour, qu'on puisse s'en indi-;
gner : la tombe de Germain Nouveau
n'existe plus. Et cela est peut-être plus
beau encore que la fosse commune... J'ai
vainement cherché pendant une heure.
On m'expliqua que le cercueil ayait été
simplement enfoui, comme il est de règle
ici pour tous lesindigenls. Depuis, la terre
s'est défoncée ;. même des caVeaus pen¬
chent et s'enlisent dans ce sol rouge et
gras, pareils a de tristes barques à demi,
naufragées. '' ..
Enfin, détail dont' le pathétique enchante
1 imagination, aucun signe, aucune croix
ne furent placés sur le tertre Où repose
Humilis dans cet abandon et cette soli¬
tude magnifiâmes où, comme Rouveyre
récrivit un jour « ies plus grands parmi
les hommes trouvent justement la me¬
sure de leur singulière disproportion au¬
près de leurs contemporains». Pour nous,
si nous nous sentons, au bord de ce si-,
nistre endroit, saturé d'une affreuse mé¬
lancolie, sachons pourtant nous réjouir
de voir si splendidement exaucé le voeu'
inhumain du Poète ; qu'on- relise les dix-
huit strophes du Dernier Madrigal,
Oat mon rêve
" C'est de pourt ir comme une fève,
Et maintenant, je vais dire où.
Eh J pardieu ! c'est au cimrtière
Près d'un ruisseau (prononcez l'Ar)t
Du beau village de Pourrières. . . :
Pourtant on regrette d'avoir vu ces;
choses. Et les vers dJHumilis%ux-mômes :
ne me consolent pas. Surla route qui me:
ramène à Trets je me retourne encore
pour contempler ce chantant paysage de
Provence, sur qui brusquement la clo¬
che de Pourrières, tout là-haut, épand \
ses sons rustiques. Et je songe avec hu¬
miliation et remords au seul hommage
dont peut-être eût daigné se réjouir l'Om¬
bre décevante que ma piété maladroite:
venait si vainement d'interroger : à toutes
nos^émarches littéraires, comme Germain
eût préféré sans doute une prière dite
pour lui devant l'adorable petite statuette .
de la Vierge de Miséricorde " *' en ce lieu :
de Pourrières-" rendu désormais fameux i
par le plus obscur de ses fils; et le plus!
méprisé, >- ce Pourrières, où-maintenant f
l'ion coudra chercher un Jémoignagéâsin '
guîîè renient saisissant dece renoncement j
inconcevable àti génie supërieur; même à \
"raïhiicatipn dû pdete;,v iiont'à 'parlé]
Barrés, et ^râde auquel, uni Humilis, \dé- J
laissant pourra Pénitence ardenie et.triste I
la musé, le"' inonde, son cceur; et sa' Vie)
même, MUnslre et vérifie^ans doute_dès!
Ici-bas la Parole .* et exaltavit humiles...
Samedi dernier, en l'église Saint-Jean-
Baptiste dû Faubourg décorée et illumi¬
née avec beaucoup de goût a été célébré
le mariage de Mlle Madeleine Maillard,
fille du colonel et de Mme Maillard avec
M.^-docteur Louis Chevant médecin-rma-
jor au 6me bataillon de chasseurs.
C'est M.rabbé Ferrand curé de Saint-Jean
Baptiste qui à béni les jeunes époux après
leur avoir adressé une allocution emprein¬
te d'une grande élévation de pensée
Les témoins étaient les tantes des ma¬
riés Mme Dupeyré et Mlle Coupe.
Le service dJhouneur était assuré par
Mlle Chevant sur du marié,; Mlle .Ger-
maine de Garnier, MM. Ollivier capitaine
au'6me chasseurs alpins et Dupeyré.
Nous avons remarqué au cortège :M.
le docteur Pla médecin-chef de la Place
de Grenoble et Mme, Pla, M. Boyoud ad¬
ministrateur des mines d'Alais etide la
Camargue, M. le commandant Campion
capitaine de vaisseau en retraite, M. Che¬
vant banquier et Mme Chevant, M. le ca¬
pitaine d'artillerie Chevant du ministère
de là guerre, M. Lallemand directeur de
l'Agence Havas de Grenoble et Mme Lal-
lema^dt, M. Pierre Maillard ingénieur à
la Radioteehnique de Paris et Mme Mail¬
lard, M. Neyret ingénieur au génie rural
et Mme Neyret, M. Chevant notaire hono¬
raire père du marié, le colonel et Mme
Maillard, Içs frères et surs des jeunes
mariés.
'.A l'issue du déjeuner servi à l'hôtel de
France, -élégante réception, toilettes ra¬
vissantes, jeunes filles exquises, en un
mot fête d'une grande élégance.
Nos voeux sincères de bonheur aux jeu¬
nes époux, nos félicitations à leurs famil¬
les.
Nous présentons toutes nos félicitations
à M. .'Charles Lacaux, substitut du pro¬
cureur général promu officier de "la Lé¬
gion d'honneur pour sa brillante condui¬
te pendant la guerre. Chef de bataillon
M. Lacaux est titulaire -de sept citations.
M. Paul Dragon et Mme née Vadon ont
eu une petite fille, leur troisième enfant,
pour laquelle nous formons dés v de
bonheur. Tous nos compliments aux heu¬
reux.parents. et grands>parènts.
Nous annonçons également avec plaisir
la naissance de Marthe Vidal de Veyres,
fille de M. Vidalde Véyres, docteur den¬
tiste et de Mme née Brémond. Nos sou¬
haits et nos félicitations les plus sincères
Alphonse METERIE
Parmi les magistrats de la Cour d'ap¬
pel d'Aix figurant au tableau' d'avan¬
cement de 1925- nous avons omis : par
erreur le nom de M. Martre le distingué
Conseiller à la Cour. -Nous nous empres¬
sons de réparer cet oubli involontaire et
nous prions M. le Conseiller Martre
d'agréer, avec nos excuses, nos bien sym¬
pathiques félicitations. ,. _.
Chronique Sportive
Championnat de Provence (lre série)
Union Sportive Aixoise bat Club Athlé¬
tique de Marseille par 1 but à O, ~ Le
beau temps, et l'enjeu de la rencontre
avaient attiré au Terrain du Pigonnét l'a-
fîluence des grands jours, et c'est devant
désalignés de touche abondamment gar¬
nies que M. Ponso siMe à 2 h. 15 le coup
d'envoi qui échoit aux Marseillais.
De suite les Aixois sont en action et
viennent s'installer dans le camp du G. Â.
M. pour n'en sortir qu'à de rares inter¬
valles. La mi-temps arrive sur le score
1 àO en faveur de TU. S. A.
- A i}sl reprise, les Marseillais tentent
d'égaliser et dominent nettement pendant'
vingt-cinq minutés, mais Lieutier arrête
plusieurs shoots qui semblaient impara-,
blés et se tait fortement applaudir. La fin
arrive sans changement au score,
L'équipe aixoise fit hier^-dans l'ensem¬
ble une bonne partie Tous sont à féliciter
mais Lieutier, Nevchehir et Pêne méritent
une mention spéciale, de Sal fit éga e-
ment une belle partie et eut des dégage¬
ments impressionnants ; le tout jeune
Debaisieux qui opérait pour la première
fois à l'aile gauche( montra d'excellentes
qualités. Laugier au poste de. demi-centre
sera parfait lorsqu'il s'appliqueraà servir ,
des balles â ses avants_ beaucoup plus à
ras de terre; Laurinlse^dépensa énormé¬
ment et fut un des meilleurs avants sur
le terrain ; Leduc fit une bonne première
mi-tempsmaissembiafaiblir à la seconde,
de même que Faure qui malade ne fut
pas luirmêma; ^BelapeyreXut^trèSr actif et
emmémvtresî bien sa ligne d'àvarits
M. Ponso arbitra impartialement à
notre .avis, qui n'est pas celui des per¬
dants: qui attribuèrent leur défaite à
l'arbitrage.
.-. Pauvres arbitrés 1 quel dévouement et
quelle dose âe philosophie il- faut que vous
ayez, peur venir chaque dimanche vous
exposer aux foudres du public et surtout
des joueurs battus ! I
'Z Union Sportive Aixoise {2)batC. A. M.
/
J '
!g
^OTfïial'.'PoHHaue, Commerciale Littéraire et :: Mondain -., Veuille d'Annonces . .Jud! res. et
Abonnement : Bpuçjies du«Rhône et Dép. lisait., 9 fr. Autres de*. 10 fr, JOUFïl&î bi'h&bdom&dalPe fondé Ûtk 1837 Imprimerie F. CHAUVET,:20, rm ds l'Opéra, ÂIX EN -FROVEN?
Les Réforme! sociale*
0
t. . L'assu rance-maladie, branche de l'as¬
surance sociale, telle qu'elle, est envisa¬
gée dans le projet voté parla' Chambre, a
pour but de garantir au travailleur les
solns,iiôcesRàire5!, loraqû'il tombe malade.
Elle doit le (aire dans la limite de la quo¬
te-part qui lui est assignée sur les res-
sources -de ^l'assurance sociale ; mais elle
JnéV;_pJ6ut {le * faire; fqdl moyenjiant accord
préalable avec le corps médical ; car cet
accord - conditionné: la _ réalité des «oins
3ue l'assuré doit recevoir et le montant
es frais qu'ils comportent.
Dans les pays où-eïle est pratiquée de¬
puis «n ?c$#ai#.^ d'années. Al¬
sace-Lorraine, Allemagne. 40 ans ; An-
^letërr^, 10 ans, le malade est soigné
^gratuitement au cabinet du médecin,
quand il veut ,et quand il peut ; lorsqu'il
^né peut se" déranger/ il est. soigné chez
lui. ou plus ordinairement dans un hôpi¬
tal ou dans une maison de cure. Généra¬
lement, un forfait par tête de malade 'est
verse par la caisse au Syndicat médical
qui répartit les' sommes reçues au prora¬
tai du nombre des visites.
L'êcuèil de ce système, c'est qù*iî.pous¬
se à ce qu'on a pit'oresquement appelé
la consommation médicale. A Londres,
on m'a parlé dé 100 consultations par jour
pour un seul- médecin. ^Le ^ professeur
Brauer, ^e ;Hambourg, estime .qu'il n'est
pas rare de voir expédier une centaine de
patients pp. ùne^ heure .ou deux. C'est là,
qu'on me ^rdo"n%e"!l*èkpression, faire de
la médecine en série t
Qu'en rèsulte-tal t Que les soins J sont
superficiels le plussouyent ; que des abus
séi^dûls^tiét/qulènïiîfinj de^ compte, des
frais" excessifs grèvent les caisses, au dé-
triment de leur équilibre financier. Ce¬
pendant, certaines de ces caisses peuvent
augmenter le taux de la cotisation ; ce
qui.n'est pas possible ici, où un maximum
qui est de 10 0>0 du salaire est fi x^ par la
loi pour l'ensemble des* assurances diver¬
ses qui composent l'assurance sociale.
Comment obvier è ces graves inconvé¬
nients Y
Le corps médical en France demande
le libre choix du médecin et le respect du
secret médical. H admettra sans -douté
qu'un tarif des soins médicaux soit arrê¬
té d'un commun' accord entre les caisses
et les syndicats-., Mais, ces conditions po¬
sées et acceptées, que reste-t-11 à faire
pour que le malade reçoive dés soins pré¬
cis eknqn de .façade î Simpïeinent à res-<
treiridrè la consommation médicale abu¬
sive . On a des chances d'y parvenir en
diminuant l'importance de la maladie lé¬
gère, du petit risque qui représente un
pourcentage considérable. Suivant une
statistique que j'avais prié le directeur
d'une grande caisse locale urbaine d'état
blir pour ran^::|^i;. sur 75C00 cas dé
maladie, 23.000 seulement environ ont en¬
traîné une Incapacité de travail de plus
d'une semaine.
Comi^|fie\c'était difficile de parer aux
abus en -assurant seulement la maladie
réelle et non le malade, on a été amené;
par la force des choses, à déterminer
Une période d'observation durant làquel-;
_ le lé malade aurait droit uniquement aux'
'soins médicaux, mais non à l'allocation
journalière en argent. Cette période dite
Nde~earence ia été fixée à trois" jours dans
le rapport Guinda ; elle est de 4 pour les
accidents du travail (loi de 1898) et, à-nor
trejavis, elle pourrait être encore légère
ment augmentée;! sans fausser l'esprit hu¬
manitaire de l^assùtançe sociale. <
P'aùtre part la* pàrtlhipationde l'assu¬
ré aux frais médicaux au, moyen d'un tic¬
ket1 dit modérateur qu'il doit acquérir des
caisses à prix d'argent est une coneep-i
tion heureuse. Mais ellegagnérait, il sem-;
ble, A revêtir une forme plus générale,
celle d'un pourcentage uniforme que la
loi fixeïait.^20, 1,5 au ft 0?0 et qui ferait
d^'assuré l:assureur^ de son' propre ris-.
'.'çgjô&î' dansla môûie_ proportion. Ce Siysfè-;
^jâ^ïést envisagé par le projet de loi pour
:îés jsôins pharmaceutiques, il n'y aurait;
qu'à le généraliser.
... Pour nous résumer, nous estimons que.
,rassurance:maladie, branche de l'assu-;
' rance -sociale, peut parfaitement fonction¬
ner sans mécomptes ni déceptions, si l'on:
observé les conditions suivantes :
Le malade choisit son médecin- sur une
liste arrêtée d'un commun accord entre la
CalsBeM^eïS^dicst^M^eBai^
syndiqué ou simplement adhérent à cet
accord/- , :
-; La visite du médecin établit le début de
la maladie qui sera soignée jusqu'à gué-.
risOn, qu'elle soit légère ou sérieuse. L'al¬
location journalière en argent ne sera at¬
tribuée, comme dans le projet, que pour;
Une incapacité de travail ^d^'Bp 0/0, et à
compter d'un 'nombre âè1 jôurs^ à détermi ;
lier mais plus élevé que celui prévu jus¬
qu'ici. : \
Les honoraires médicaux feront l'objet!
de conventions générales arrêtées d'un
commun accord par la Caisse et les Syn -
dlcats qui pourront exercer, au cours de!
la maladie, leur contrôle «matériel : pas
de tiers-payant, si on; le.dêsire Ainsi, au¬
tant que le permettent les ressources, la!
situation respective du malade et du mê-|
decin n'est pas modifiée. Un pourcentage!
dans les frais médicaux et pharmaceuti¬
ques restera à la charge de l'assuré. Lai
fixation de cette participation à un taux,;
uniforme découragera toute tentative de
concurrence entre les caisses et empê¬
chera bien des abus.
Empressons-nous de déclarer que cette
conception du fonctionnement^ de l'assu-
rance-maladie sous la forme amendée!
que nous venons d'exposer nous est toute \
Ïpersonnelle et que bous ne l'avons déve-
oppée dans le présent article que pour in- \
' viter la discussion et provoquer l'apport ï
de lumières nouvelles sur un sujet qui in¬
teresse ai fortement la réussite de l'assu¬
rance sociale.
D'CHAUVKAU,
Sénateur,
Vous avez sans doute lu cette histoire
dans les journaux : des voleurs héroïques
s'étaient introduits chez un montreur de
foire, et, sans se laisser intimider par leurs
furieux sifflements, avaient enlevé tout un
lot de cent serpents, avec autant de désin¬
volture que s'il s'était agi d'un simple panier
d'anguilles.
A ne vous rien cacher, ce vol suscitait en
moi une très vive, admiration. Les reporters,
en effet, signalaient ia présence dans cette
armée reptilienne,^ e cobras redoutables, de
légendaires aspics et de vipères effrayantes.
Fallait-il, pour oser s^ttaquer à des bêtes
aussi malfaisantes, que les voleurs eussent
l'âme solidement trempée !
On vient d'arrêter ces spécialistes du vol
au reptile, alors que, sur la placé publique,
ils faisaient travailler en liberté leurs,, nou¬
veaux et terribles pensionnaires/
Voici, mesdames et messieurs, bonimen-
tait l'un d'eux, les fameux aspics que l'em¬
pereur Octave (sic) envoya à ia reine Cléo-
pâtre, cachés dans une corbeille de figues !
voici les vipères assoiffées de sang c^ui
s'introduisent la nuit dans les berceaux
pour tuer nos pauvres petits anges ! Voici
les cobras auxquels ne résistent ni les lions
de l'Atlas ni les tigres du Bengale I
Les policiers ont ramassé paisiblement la
troupe et ses managers : aspics, cobras et
vipères n'étaient que de vulgaires couleu¬
vres I .
C'est une de mes dernières illusions qui
sombre. Je savais bien, parbleu ! que ies
boniments ne sont pas des vérités et que
nous vivons dans une perpétuelle duperie.
A tous les carrefours, des bateleurs nous
déclarent :
Venez voir, mesdames et messieurs, le
plus grand des hommes, ie plus illustre des
écrivains, le plus fin dea diplomates ! U n'y
en a pas^de plus grand, de plus illustre, de
plus im'dans les baraqûesd'alentour. Entrez
tous, mesdames et messieurs, et si vous
n'êtes pas contents, on vous remboursera à
la sortie I .
G'est de la blague : on ne rembourse ja¬
mais. Le public, d'ailleurs, est presque tou¬
jours enchanté, lorsqu'il sort.de la boutique.
11 ne s'aperçoit que plus tard que le grand
homme est en baudruche, l'illustre écrivain
en papier mâché et le-fin diplomate en fer
blanc. A ce moment, il y a belle lurette que
le bateleur a pris le large, en emportant la
recette...
Seulement, si mon scepticisme m'armait de
méfiance à l'égard des lanceurs de grands
hommes, d'écrivains illustres et de diplo¬
mates superflus. J'-avaïs. -encore du respect
Eour les montrèùrs'dè serpents. 11 me sem-
lait que la tromperie, dans le domaine rep¬
tilien, était beaucoup moins facile que dans
ie domaine .humain, les grands, hommes
étant physiquement tout pareils aux autres,
fit si j'étais moi-môme fort imparfaitement
renseigné sur l'anatomie respective du cobra,
de îa vipère et dé l'aspic, je me disais qu'il
ne manquait pas, dans la foule, des gens
capables de les distinguer
Je n'ai même plus confiance dans les sert
pents. Ils prennent des airs farouches; se
dressent méchamment sur leur queue et
sifflent effroyablement.. . pour se moquer de
nous. Ils ne sont pas plus cobras, aspics ou
vipères que les autres ne sont grands hom¬
mes. A des échelons différents, foules ces
bêtes n'ont qu'une idée : celle de nous faire
avaler des couleuvres 1 - **
- Charles OMESSA
*- EDOUARD VII AU THOLONET
Voici une histoire amusante que publie
notre excellent confrère le Soleil.
De passage à Marseille, Edouard VÏI vou¬
lut < lier jusqu'à Aix, et même déjeuner au,
Tholonet. Par suite de je né sais quelles
circonstances, ce fut un de nos amis, M.Gras
qui l'y conduisit dans sa superbe limousine.
Au Tholonet, on peut voir une plaque qui
commémore ce fait historique.
Simple et bon enfant, Edouard VII, à son
habitude, se promenait par la grande rue
centrale, quand un brave homme laborde. Il
croyait reconnaître en lui, un négociant
marseillais avec qui il avait été en affaires.
Effrayé de sa familiarité, M. Gras^avertit
discrètement le brave homme qu'il se trou¬
ve en présence du roi d'Angleterre.
-, .-^~A eaï l-q.uê lou counoueissi,-, ti dieou,
^épliqûéHe loràve homme sûépltiguTë, /qui, de
plus belle donne de grandes tapes familières
sur l'épaule d'Edouard Vil. Jamais ce der¬
nier ne s'était tant diverti.
L'ELOQUENCS ÏÏT LE MEUNIER
Au cours de l'inauguration de l'Eco'e de
la Meunerie française, M. de Moro-Giafteri
qui est de toutes les fêtes, prononça un dis¬
cours qu'il ne gardera pas dans ses annales
... Il n'y tient pas d'ailleurs.
Il s'embarqua, au cours de sa harangue,
dans des questions dé poids spécifiques et
n'en sortait pas. Il 03a c^s mots délicieux <
« Je chemine timidement parmi vos compé¬
tences. . »
Ah ! le pas de chèvre du Corse ! prudent,
et doux!...
Mais pendant qu'il discourait ainsi, un
brave minotier beauceron, ayant bien dé¬
jeuné, ronflait avec le calme des curs tran¬
quilles.
Btlorsque M. de Moro-Giafleri prononça
cette phrase véhémente : c Le gouverne¬
ment a par-dessus toutes choses le souci de
l'ordre public. Il saura l'assurer, le mainte¬
nir et au besoin l'imposer ! », le doux ron¬
fleur insista dans sa protestation innocente.
M. de Moro-Giafferri répéta sa phrase en
se tournant vers le bonhomme, vqui fit en¬
tendre; de nouveau, un ronflement sonore !.
: M. Chasles, président, était navré? et il
essuya la mauvaise humeur du sous-secré¬
taire d'Etat.,. Mais le meunier ronflait tou¬
jours I
BILLETS DE MARIAGE
-ÀU'dix-huiUèiae siècle,, quand une union
Uègi|iniéfëlaït'$£! fe^point de se? contracter,!
s les parents des deux fujtura éfcoux allaient
Heux-mèmes ehifaire>paj& à toute* les person-ï
fnes de lejur connaissance. ^ - {
| Peu à^peûi- cetëtusàge vint à pisser de
smode....Bt;l'on eut recours à des billets ma-:
'mjBcl'Us que ïbh remettait cnez ses amis et;
relations.^ *»
7 Ces "billets, orngs de .p einlures et d'«mblè- r
^nies^taienl^saeiiôuriéusement -libellés ;-en \
voici UnîJspécimèn :-- *i - ' - r
c M. le* duc de Richelieu a épousé, la nuit!
du 6 au 7 août 1734, au. château de Monljaui
eh. Bourgbgne, la seconde fille dAnne-Ma-j
rie^Josèph -de Lorraine, prince de Guise, î
côïnte de Harcourt. > ---s-- --*"- 1
Plus tardj on substitua-aux : billets manus-i
crits les lettres- imprimées. M. et Miné de;
Pons; êtiMmê de Castellane furent les pre-;
miers àlés-employer pour annoncer le ana-^
nage de leurs enfants '
Au cours d'un voyage à Pourrières il a pu
..recueillir de nombreux renseignements iné¬
dits sur" les" derniers jours et la mort lamen¬
table du grand écrivain qui, ayant renoncé
à tous les biens terrestres et même à la
gloire littéraire avait fini par mendier, son
pain aux portes des églises.
Germain Nouveau avait toujours refusé de
laisser publier ses uvres. Seules quelques
plaquettes avaient paru sous divers pseudo¬
nymes. Les poésies complètes du poète de
Pourrières ont été réunies après sa mort
en deux volumes sous les titres deValéntines
et Poésies d'Humilis- '
La remarquable communication de M. Métérié
se termine par une bibliographie du plus vif
intérêt.
t&yïf^ipïtxjarfs&viïnamt-
v --,;-U'ô modiste ^parisienne s'efforce actuel¬
lement -de lancer ;letX"chSpeàû;dè femme
pour salut. » Né cherchez _pàs ï ce "chapeau
est réservé aux^-dames qui ont 4èsxheveux
coupas à Ïa£g*rç9iïùe^et^;qu0 doivent s'en
Sorvir-à là -manière^des hommes c'est-à-dire
le retirer « pour saluer > quand, elles ren¬
contrent des gens de conraissance.
Concours de crèches
Le Comité du Concours de Crèches a visité
mardi les crèches retenues pour y choisir
l'heureux lauréat du Prix Ferrier (cent francs)
Etaient présents MM. Sauvaire-Jourdan, Jean
Ferrier, Pianetio, Marcel Provence, Mlles R.
Belval, Bernard, Rouland, Ferrier, Estran-
gin, Joannon, Chauvet de Fraisse, Séchiari,
Eynard et Martin, A l'unanimité le Prix a
été décerné aux frères Joullié- D'autre part
une mention spéciale a été décernée a M.
Maura et à Mile Paule Chrétien.
Prix Ferrier (100 francs) Pau e Lois.Jouil-
liè, rue Mignet 39, au 3e étage.
Premiers prix avec félicitations du jury :
Madamisello P. Chrétien, av. V. Hugo, Mau¬
ra r. Matheron. .
"Premiers prise : Andreloun Roscian aux Fe¬
nouillères, Jaume Régnier aux Fenouillères,
Jan Eyguesier, r. Espariat, Delino Rôssot, r.,
Maréchal-Joffre, Lois Paulet, r. Petit St-Jean,
Yvëtto Niél, r. Célony, Suzoun Beaume, r.
Matheron, Jan Coignet, au Gallet Cantant,
Frederi Fabre, r. 4 Septembre, Phili Sourdi¬
ve. aux. Tourelles.
Rappels de prix ; Argence, place St-Louis
(prix Ferrier 1933J,.Rougié Aubeit Dol, r. Lit-'
térà, Maurise et Jorgi Stoelu, r. Littera,
IvetounO e Pèire Lobinj av. Vauvenargues,
Moussu Mitre pi. d'AIbertas.
Deuxièmes prix : Couletto e Pau. Jourdan,
c. Mirabeau, Fernand Bounillou, r. Littera,
Pauletouno e Reinié Paul, r. Bon Pasteur,
'Ga'briëUy Mors, r. Matheron, Lois Michel,
25t. Papassaudi, Ernestoun Caire, c. Sex¬
tius; Daniso e Rousetoun Bevançon, r. Féli¬
bre Gaut, Aubert Béranger, Pont de Lar,
Lovis Blanc, banque de France, Jan Emery,
clos Cangina, Felis Pellegrin, r. Roux-Alphé-
ran, Àufred Balbo, r. petit St-Esprit, Ravous
Laugier, r. Bouîegon, Mestre IHy, r. G. de'
Saporta, Jan de Chénerilles, r. 4 Septembre,
Santacounes, r. Bon Pasteur, Francel Gar-
rout, r. Mignet, Pàu Garrigues r. F. David,
Madamisello Monteils, r. Clemenceau (botte
Russe); ;Réino Bouly, petit Roquefavour, Bou¬
gie Michel, r. Mignet, Jan Eyguesier r. Es¬
pariat Rouberloun Pierquin, r. du Buf, Jor-
gino Fronze, c Gambetta, M. Baretti, c Mi¬
rabeau (Amis des Arts). Pauletto Vigouroux
Dauphin, r. Roux-Àlpnéran, Jùli Campioni,
r. de la Guerre.
Mentions ; Marc Latil, r. Cardinale, Aubert
Morel:(paiàis de l'Archevêché), Liébaud Ber¬
nard; r* Littérs, Pau Gamaleri, r. des Mule¬
tiers, Sabino de, Montéty, r. Cardinale, Au¬
bert Brondino, aux Cordeliers, Jaunie Char¬
pin, r. du Buf, Jorgito Marq, r. de Saporta,
Jan e Andrieu' Achard, r. V, Leydet, Amado
Rouyère, r. Â\imône- Vieille. Andreloun Bou-
néou, r. des Tanneurs, Félis Bouisson, r.
des Bernardines. .Marius Féraud, r. Bédarri¬
de, Madamisello Mïreib EspaneC r. du Tré¬
sor, Danis Dupny r. Courteissade, Félis
Royère, hôtel de France, Fernandet Escof-.
fier, r. Espariat, Robortoun Rey, r. Espariat,
Li loubetoun escoutaire (louveteaux scouts ),
r, Espariat, Rouzil, r. de la Masse, Rougié
Amézieux, c. Sextius, Gùeidpn, r. Nazareth,
Pauletouno Court, r.^de -la fontaine, Marga-
rideto Rigaud,. r. T^élibrë Gaut, Reinié Ro-
nièré, r. Espariat; Misé Vilar, r. Bon Pasteur,
Marcèu Claude, >. Campra, Aubert Fauris, r.
Campra,' Andrieu Jaubert, r. Bouîegon, Peire
Bernard, c. de la Trinité, Augusta Mario
ïsoard, r. dh Séminaire, ' Manie, r. Mérindol,"
Celesto Isnard, -33 r. Lieutaud, Danis Ma-
zet, r. Mignet, Amado Bu^eja, villa Julie,
quartier hôpital,- Maurise Huard, r. Boule--
gon> Bernât Bonnet r. Mérindol, Rougié
Roussel, r. Mignet, Misé Bonnaud, r. Petit-
St-Jah, Dono Ménard, bd Carnol, Juli Reboul
.'petit Roquefavour, Mario-Tereso e Feçnan-
det Fortin, campagne Belin aux Pinchinats,
Mario Dalmaso, r. Mignet, Milo Mauren, r.-
des Arts et Métiers, Marius Reynard. jardi¬
nier, noviciat St-Thomas, Fonso Jaubert, t.
Fontaine d'Argent, Aubert Morel, r. Littera
Granier, les 'iranettes, Reinié Vérat r. de la
Guerre, Paulet r. du Cirque, Charloun Séry,;
r. de la Molle, Joffroy, c. Sextius, Daniso
Bourg, c. Mirabeau, Mireio Chaix, r. du Lou¬
vre, Pezet, Palette, Julietto Picca, bd Carnot,
Jan Moulard, Orbitelle, Aubert Joulx, quar¬
tier St-Jean, Luynes, Rougié e Amado David
r. Nazareth, Fernandet Pécout, r. d'Italie,
Viouleto e Reinié Serre, bd des Poilus, De-
leuil, c. Mirabeau, Ivo Lucchesi, r. Chastel,
Lucian Liautier r. Bouîegon, Daniso Terrier ~:
av. Vauvenargues, Titin Rey> petit chemin;
du Tholonet, campagne oùmi y a la croix, î
-Jan Valentin, r. Vauvenargues, Fernand Bou¬
teille, r. MigneV Jan Bergeon, traverse Bré-
sier, Jano Callier, c. Mirabeau, Babèu Roche.!
r. Pavillon, Jan Gautier, clos Cangina, Jan;
Tempier, villa Hirondelle, Vitor Carando, r. :
F: Mistral, Miquelino Meyran; bd du Roi Re¬
né. Andrieu Bues, r. de l'Opéra. " .' -
Soit 13: Premiers prix, 5 rappels de prix, =
27 seconds prix^et 78 mentions sur 123 con-'
currents régulièrement inscrits (chiffre re-J
..cord).z ., . . -i > .-; . \
La crèche de Paul (16 ans; et Louis (11 ans)?
Joullié est tout à fait remarquable Ces deux
frères ont composé le 'paysage avec beau
coup de goût, découpé et peint des maisons''
des bastidonsj une étable, .agencé une fon-,
tainè qui coule et un moulin à vent, constel¬
lé le ciel avec des pâtes alimentaires tein¬
tées, fait dés santons ; c'est une merveille
de finesse, de gentillesse, de saveur pro¬
vençale. Ces deux frères, orphelins de guer¬
re, membres d'une belle famille de cinq en¬
fants ont fait preuve avec des moyens limi¬
tés, d'une sûreté parfaite. Ce qu'ils ont réa¬
lisé c'est tout à fait ce que le jury désire
couronner. Ingéniosité de l'enfant dans le
sens de la tradition. Par ailleurs M. Mora
qui a réalisé une crèche harmonieuse et jo¬
lie, et Mlle Paule Chrétien qui a ranimé
avec art une crèche du temps passé avec des
santons d'Apt anciens et une monture de crè¬
che en liège ont droit aux éloges marqués
du jury..
La distribution des prix aura lieu Ze yeadt
22 courant, à 6 heures du soir, à la Mairie,
salle des mariages, sous la présidence de
'. . Ed. Aude, conservateur ' de la Méjanes
qui prononcera une allocution en provençal.
M. Marcel Provence présentera le rapport
sur le concours et M. Lèbre lira le palmarès.
Maître Thérie, îe tambourinaire fameux,
louchera ses plus beaux airs. Et pour bello
finido, la Respelido de Mistral.
Les 40 lauréats des premiers et seconds
prix recevront un petit prix. Les 78 titulai¬
res de mentions un sac de papillotes de la
Reine Jeanne, offertes par la générosité d'une
Amio éclairée des traditions populaires ai¬
xoises. /
De plus chaque- concurrent recevra un di¬
plôme, orné d'un bois gravé de Loustaunau
imprimé et offert parle Mémorial.
Tous les concurrents sont priés d'être
exacts. Il ne sera pas délivré de prix ni de
papillotes en dehors de la distrioution.
Les membres du jury qui ont montré tant
de courage en escaladant quelques 300 éta¬
ges, les concurrents et leurs familles, les do¬
nateurs de prix et tous les amis des tradi¬
tions sont cordialement invités à la distribu¬
tion qui aura lieu dans son- cadre ordinaire
de bonne amitié etde cordialité provençales.
Le Comité a reçu de Mme Vermond. i50 fr.;
Mlle R. Belval, 25 fr. ; Mme Bugnion-
Lagouarde, 20 ; M. Ferrier, 10 ; M. Pianeilo,
20 ; M. Henri Dobler, une belle héliogravure
représentant SainterCatherine d'après ïecéf
lèbre tableau de la Pinacothèque de Munich j
M. Lèbre, I bouteille de mousseux et sa flore
des rues d'Aix ; Mlle BI. d'Estienne, 1 coffret
de chocolat ; M. Bellet 20 fr.; Mme Bardon-
nèau, un livre relié ; Mlle Arnaud, bazar de
la Renaissance, un beau jouet.
' Le Cômité; remercie particulièrement Mlle
Arnaud, la dévouée amie de l'enfance, qui
a offert, à son ordinaire, un -joli lot.
Il faudrait encore une vingtaine de lots...
Les envois seront reçus jusqu'à jeudi midii
à la Reine Jeanne. v . :
Au Tombeau
de Germain Nouveau
par Alphonse MÉTÉRIÉ
A sa dernière séance, dont nous ron-
dons compte par ailleurs, l'Académie
d'Aix a eu communication par M. A.
Métérié, l'un de-ses membres récemment
élus, des pages trop brèves, mais extrê¬
mement personnelles qui inspirèrent à
notre distingué concitoyen les paysages
où naquit et mourut, tout près de chez
nous, à Pourrières (VarJ, le poète-men¬
diant Germain Nouveau, en littérature
" Humilis ". Nous sommes particulière¬
ment heureux de pouvoir publier ici les
dernières lignes decette pénétrante è'tude,
que nous espérons lire in-ext'enso quelque
jour, et dû le pcëte du Livre des Surs et
du Cahier No-'r nous conte sa visiîe au
tombeau de Germain Nouveau" -
*r Au petit cimetière de Pourrières
qui est bien ie plus laid Champ des Morts
que j'aie jamais vu, une dernière étran-
geté m'attendait, qui s'accordait tïop bien;
avec les sopgeries où nous abîme une-
pareille fin pour, qu'on puisse s'en indi-;
gner : la tombe de Germain Nouveau
n'existe plus. Et cela est peut-être plus
beau encore que la fosse commune... J'ai
vainement cherché pendant une heure.
On m'expliqua que le cercueil ayait été
simplement enfoui, comme il est de règle
ici pour tous lesindigenls. Depuis, la terre
s'est défoncée ;. même des caVeaus pen¬
chent et s'enlisent dans ce sol rouge et
gras, pareils a de tristes barques à demi,
naufragées. '' ..
Enfin, détail dont' le pathétique enchante
1 imagination, aucun signe, aucune croix
ne furent placés sur le tertre Où repose
Humilis dans cet abandon et cette soli¬
tude magnifiâmes où, comme Rouveyre
récrivit un jour « ies plus grands parmi
les hommes trouvent justement la me¬
sure de leur singulière disproportion au¬
près de leurs contemporains». Pour nous,
si nous nous sentons, au bord de ce si-,
nistre endroit, saturé d'une affreuse mé¬
lancolie, sachons pourtant nous réjouir
de voir si splendidement exaucé le voeu'
inhumain du Poète ; qu'on- relise les dix-
huit strophes du Dernier Madrigal,
Oat mon rêve
" C'est de pourt ir comme une fève,
Et maintenant, je vais dire où.
Eh J pardieu ! c'est au cimrtière
Près d'un ruisseau (prononcez l'Ar)t
Du beau village de Pourrières. . . :
Pourtant on regrette d'avoir vu ces;
choses. Et les vers dJHumilis%ux-mômes :
ne me consolent pas. Surla route qui me:
ramène à Trets je me retourne encore
pour contempler ce chantant paysage de
Provence, sur qui brusquement la clo¬
che de Pourrières, tout là-haut, épand \
ses sons rustiques. Et je songe avec hu¬
miliation et remords au seul hommage
dont peut-être eût daigné se réjouir l'Om¬
bre décevante que ma piété maladroite:
venait si vainement d'interroger : à toutes
nos^émarches littéraires, comme Germain
eût préféré sans doute une prière dite
pour lui devant l'adorable petite statuette .
de la Vierge de Miséricorde " *' en ce lieu :
de Pourrières-" rendu désormais fameux i
par le plus obscur de ses fils; et le plus!
méprisé, >- ce Pourrières, où-maintenant f
l'ion coudra chercher un Jémoignagéâsin '
guîîè renient saisissant dece renoncement j
inconcevable àti génie supërieur; même à \
"raïhiicatipn dû pdete;,v iiont'à 'parlé]
Barrés, et ^râde auquel, uni Humilis, \dé- J
laissant pourra Pénitence ardenie et.triste I
la musé, le"' inonde, son cceur; et sa' Vie)
même, MUnslre et vérifie^ans doute_dès!
Ici-bas la Parole .* et exaltavit humiles...
Samedi dernier, en l'église Saint-Jean-
Baptiste dû Faubourg décorée et illumi¬
née avec beaucoup de goût a été célébré
le mariage de Mlle Madeleine Maillard,
fille du colonel et de Mme Maillard avec
M.^-docteur Louis Chevant médecin-rma-
jor au 6me bataillon de chasseurs.
C'est M.rabbé Ferrand curé de Saint-Jean
Baptiste qui à béni les jeunes époux après
leur avoir adressé une allocution emprein¬
te d'une grande élévation de pensée
Les témoins étaient les tantes des ma¬
riés Mme Dupeyré et Mlle Coupe.
Le service dJhouneur était assuré par
Mlle Chevant sur du marié,; Mlle .Ger-
maine de Garnier, MM. Ollivier capitaine
au'6me chasseurs alpins et Dupeyré.
Nous avons remarqué au cortège :M.
le docteur Pla médecin-chef de la Place
de Grenoble et Mme, Pla, M. Boyoud ad¬
ministrateur des mines d'Alais etide la
Camargue, M. le commandant Campion
capitaine de vaisseau en retraite, M. Che¬
vant banquier et Mme Chevant, M. le ca¬
pitaine d'artillerie Chevant du ministère
de là guerre, M. Lallemand directeur de
l'Agence Havas de Grenoble et Mme Lal-
lema^dt, M. Pierre Maillard ingénieu

Depuis le maire d'Aix a fait publier une
lettre de M. Gotiin député qui indique
que ïa Chambre n'a pas eu à s'occuper
jusqu'ici du projet de cette ligne. La Com¬
pagnie P, L. M. ajoutait M. Gouin n'est
pas favorable à ce tracé mais rien ne
préjuge encore de la décision à interve¬
nir. Un dô nos amis, qui a vu tout dernière¬
ment à Paris M. Margaux,. nous disait
que le directeur de la Compagnie P. L. M.
est absolument opposé au passage de la
grande ligne par Aix. D'ailleurs ce n'est
Fas avant une quinzaine d'années que
on pourra envisager la construction de
la ligne Avignon-Nice dont le coût s'élè¬
vera à plu *s de 300 millions, les ressour¬
ces financières de la Compagnie ne lui
permettant pas pour l'instant cetto dépen¬
se.
La ville d'Aix,ajoutait notre ami.devrait
demander le doublement de la ligne Aix-
Marseille qui permettrait la création de
trains directs et la réduction de la durée
du trajet à une demi-heure.
La direction de la Compagnie P.L.M. ne
serait pas hostile à cette transformation
qui n'entraînerait pas une grande dépen¬
se et qui permettrait des relations nom¬
breuses et rapides entré Aix et son im¬
portante voisine.
Nous préférerions le passage de la
grande ligne à Aix mais si ce projet est
irréalisable le doublement de la voix Aix-
Marseille serait d'une grande utilité pour
notre ville et devrait être demandé par
nos élus.
Contea du Lundi
La Défense
de Tarascon
Dieu soit loué ! J'ai enfin des nou¬
velles de Tarascon.
Depuis cinq mois, je ne vivais plus, j'é¬
tais d'une inquiétude ! Connaissant l'exal¬
tation de cette bonne ville et l'humeur
belliqueuse de ses habitants,je me disais :
e Qui sait ce qu'a fait Tarascon ? S'est-il
rué en masse sur les Barbares ? S'est-il
laissé bombarder comme Strasbourg,
mourir de faim comme Paris, brûlé vif
comme Çhâteaudun ? ou bien dans un ac¬
cès de patriotisme farouehe,s'est-il fait sau¬
té comme Laon et son intrépide citadelle?
Rien de tout cela mes amis, Tarascon n'a
pas brûlé, Tarascon n'a pas sauté, Taras¬
con est toujours à la même place, paisi¬
blement assis au milieu des vignes, du
bon soleil plein ses rues, du bon muscat
plein ses caves, et le Rhône qui baigne
cette honorable localité emporte à la mer,
comme par le passé, l'image d'une ville
heureuse, des reflets de Persiennes vertes,
de jardins bien ratisses et de musiciens
en tuniques neuves faisant l'exercice tout
le, long du quai.
Gardez-voûs de croire pourtant que Ta¬
rascon n'ait rien fait pendant la guerre.
Il s'est au contraire très bien conduit, et
sa résistance héroïque, que je vais es¬
sayer dé vous raconter, aura sa place
dans l'histoire comme type de résistance
locale, symbole vivant de la défense du
Midi.
LES ORPHÉONS
Je vous dirai donc que, jusqu'à Sedan,
nos braves Tarasconnais s'étaient tenus
chez eux bien tranquilles. Pour ces fiers
enfants des Alpilles, ce n'était pas la pa¬
trie qui mourait là-haut : c'étaient les sol¬
dats de l'empereur, c'était l'Empire. Mais
une fois le 4 septembre, la République,
Attila campé sous Paris, alors, oui I Ta¬
rascon se réveilla, et l'on vit ce que c'est
qu'une guerre nationale... Cela commen¬
ça naturellement par une manifestation
d'orphéonistes. Vous savez quelle rage de
musique ils ont dans le Midi. A Tarascon
surtout, c'est du délire. Dans les rues,
quand vous passez, toutes les fenêtres
chantent, tous les balcons vous secouent
des romances sur la tête.
N'importe la boutique où vous entrez,
il y a toujours au comptoir une guitare
qui soupire, et les garçons de pharmacie
eux-mêmes vous servent -en fredonnant :
Le Rossignol et le Luth espagnol Tra¬
lala lalalala. En dehors de ces con¬
certs privés, les Tarasconnais ont encore
la fanfare de la ville, la fanfare du collège
et je ne sais combien de sociétés d'orphéons
C'est l'orphéon de Saint:Christophe et
son admirable chur à trois voix : Sau¬
vons la France, qui donnèrent le branle
au mouvement national !...
« Oui, 'ouf; sauvons la France 1 » criait
le bon Tarascon en agitant des mouchoirs .
aux fenêtres, etles hommes battaient des
mains, et les femmes envoyaient des bai¬
sers à l'harmonieuse phalange qui traver¬
sait le cours sur quatre rangs de profon¬
deur, bannière en tête et marquant fière¬
ment le pas. J
L'élan était donné. A partir de ce jour,
la ville changea d'aspect, plus de guitare,
plus de barcarolle. Partout le Luth espa¬
gnol fit place à la Marseillaise, et, deux
fois par semaine, on s'étouffait sur l'Es¬
planade pour entendre la fanfare du col¬
lège jouer le Chant du Départ. Lés chaises
coûtaient des prix fous !...
Mais les Tarasconnais né s'en tinrent
pas là. . -
LES CAVALCADES
Après la démonstration des orphéons,
vinrent les cavalcades historiques, au bô=
néfice dès blessés, Rien dé gracieux com¬
me de voir, par un dimanche de beau so¬
leil, toute cette vaillante jeunesse taras- .
connais©, en bottes molles et collants de
couleur tendre, quêter de porte en porte
et caracoler sous les balcons avec de
grandes hallebardes et des filets à papil¬
lons ; mais le plus beau de tout, ce fut un
carroussel patriotique / François l«r à
la bataille de Paviè que ces messieurs
du cercle donnèrent trois jours de suite sur
l'Esplanade. Qui n'a pas vu cela n'a ja¬
mais rien vu. Le théâtre de Marseille
avait prêté les costumes ; l'or, la soie, le
velours, les étendards brodés, les écus
d'armes, les cimiers, les caparaçons, les
rubans, les n les bouffettes, les fers
de lance, les cuirasses -faisaient flamber
et papilloter l'Esplanade comme un mi¬
roir aux aliouettes. Par là-dessusj un
grand coup de mistraTqui secouait toute
cette, lumière. C'était quelque chose de
magnifique. Malheureusement, lorsque
après une lutte acharnée, François 1er;
M. Bompard, le gérant du. cercle, -r- se
voyait enveloppé par un gros de retires,
l'infortuné Bompard avait, pour rendre
son épée, un geste d'épaules si énigma-
tique, qu'au" lieu de « tout est perdu fors
l'honneur » il avait plutôt l'air de dire ;
DigoTli que vengue moun bon ! mais les Ta¬
rasconnais n'y regardaient pas de si près,
et les larmes patriotiques ètincëlaient
dans :tous les yeux. >
- r . la trouêb ', __
Ces spectacles, ces chants, le soleil, le
grand air du Rhône, il n'en fallait pas
plus pour monter les têtes. Les affiches
du Gouvernement mirent le comble à
l'exaltation. Sur l'Esplanade, les gens ne*
s'ahordaient plus que d'un air menaçant,
les dents serrées, mâchant leurs mots
comme-des balles. Les conversations sen¬
taient la poudre. Il y avait du. salpêtre
dans l'air. C^estsurtout au café de la Co¬
médie, le matin en déjeunant, qu'il fallait
les entendre, ces bouillants Tarasconnais:
« Ah ça ! qu'est-ce qu'ils font donc, lès
parisiens avec leur gredin de géné¬
ral Trochu V Ils n'en finissent pas de sor¬
tir... Coquin de bon sort l Si c'était Ta¬
rascon î... Trrr I... II y a longtemps qu'on
l'aurait faite la trouée I » Et pendant que
Paris s'étranglait avec son pain d'avoine,
ces messieurs vous avalaient de succu¬
lentes bartavelles arrosées de bon vin des
Papes, et luisants, bien repus, de la sau¬
ce jusqu'aux oreilles, ils criaient comme
des sourds en tapant sur la table : « Mais
faites-là donc votre trouée » et qu'ils
avaient, ma foi, bien raison I
LA DÉFENSE DU CERCLE
Cependant l'invasion des barbares ga¬
gnait au sud de jour en jour. Dijon rendu,
Lyon menacé, déjà les herbes parfumées
de la vallée du Rhône faisaient hennir
d'envie les cavales des uhlans. « Organi¬
sons notre défense 1 » se dirent les Ta¬
rasconnais, jet tout le monde se mit à
' l'uvré. En un tour de main, la ville fut
blindée, barricadée, casematée. Chaque
maison devint une forteresse. Chez l'ar¬
murier Costeealde, il y avait devant le
magasin une tranchée d'au moins deux
mètres avec un pont-levis, quelque chose
de charmant. Au cercle, les travaux de
défense étaient si considérables qu'on al¬
lait les voir par curiosité. M. Bompard, le
gérant, se tenait en haut de l'escalier, le
chasse-pot à la main, et donnait des ex¬
plications aux dames : « S'ils arrivent par
ici, pan 1 pan !... Si au contraire ils mon¬
tent par là, pan 1 pan i » Et puis, à ious
les cGins de rues, des gens qui vous arrê¬
taient pour vous dire d'un air mystérieux:
« Le café de la Comédie est imprenable, »
ou bien encore : « On vient de torpiller l'Es¬
planade 1... » Il y avait de quoi faire ré¬
fléchir les barbares.
LES ERANCS-TIREURS
En même temps des compagnies de
francs-tireurs s'organisaient avec fréné¬
sie. Frères de la mort, Chacals du. Narbon-
nais, Espingoliers du Rhône, il y en avait
de tous les noms, de toutes les couleurs,
comme des centaurées dans un champ
d'avoine :-et des panaches, des plumes de
coq, des chapeaux gigantesques, des cein¬
tures d'une largeur !... Pour se donner
l'air plus terrible, chaque franc-tireur
laissait pousser sa barbe et ses mousta¬
ches, si bien qu'à la promenade le monde
ne se connaissait plus. De loin vous voyez
un brigand des Abruzzes qui venait sur
vous la moustache en croc, les yeux flam¬
boyants, avec un tremblement de sabres,
de revolvers, de yatagans ; et puis quand
on s'approchait, c'était le receveur Pé-
goulade. D'autres fois, vous rencontriez
dans l'escalier Robinson Crusoé lui-mê¬
me avec son chapeau pointu, son coutelas
en dents de scie, un fusil sur chaque épau¬
le : au bout du compte c'était l'armurier
Costeealde qui rentrait de dîner en ville.
Le diable c'est qu'à force de se donner
des allures féroces les Tarasconnais fini¬
rent par se terrifier les uns les autres et
bientôt personne n'osa plus sortir.
Alphonse DAUDET.
hroniqne Lo le
Pharmacies de garde. Dimanche
IS janvier, M. Sigaud, coura Mirabeau,
Caisse d'Epargne. " Administrateurs
de service : Mardi 20 janvier, M. Toussaint ;
mercredial, M. Oat ; jeudi 22, M. Bigarry ;
Vendredi 23 M. de Monval ; Samedi 24. M.
Audibert ; Dimanche §5, M. Goliard.
Bécampenoe, M. Neyroud lé sympa¬
thique conseiller d'arrondissement, ancien
mployé des postes vient de recevoir du Sous-
secrétaire d'Etat des P. T., T. la médaille
d'honneur de bronza. Tous nos compliments.
Aliéné. Le nommé François Braudode
la-Tour d'Algues % été internes à l'asile d'a¬
liénés.
Association Démocratique Victor
Leydet. Samedi 17 janvier à 21 heures,
grand bal mixte. La tombola gratuite des
tickets remis au Cercle aura lieu le soir a
23 heures 30. Dimanche 18 janvier à 4 h.30
de l'eprès midi, grand bai de famille,
Association Amioaîe des anciennes
élèves ^e l'EcoleiPrimaire Supérieure
Une Assemblée générale extraordinaire est
fixée au dimanche ler février à 10 heures.
Ordre du jour : Reconstitution du bureau ;
nomination d'une présidente tt d'une vlcc»pré-
sidente.
Action Française. La section d'Aix
a l'honneur d'aviser ses adhérents et les
personnes qai iear sont sympathiques
qne la messe traditionnelle â la mémoi¬
re de Louis XVI sera célébrée a la Ca¬
thédrale mercredi prochain, 21 janvier
à 11 heares. - .
Tournées Ch. Baret. Continuant
la série de représentations sensationnel¬
les qu'elles ont promis de nons donner
aa cours de la saison 1924-25, les Tour»
nées Ch. Baret nons annoncent ponr le
dimanche 25 janvier Si je voolaig... ia dé¬
licieuse comédie de MM. Panl Gêraldy
et Soïîzer, créé*vil y a qcelqaes mois
geslement aa TnMtre da Gymnase et
qae l'on vient de reprendre à Paris avec
on immense anecès. La location est ou¬
verte chpz Trcphème, parfamerie, 5, pi.
Forbin. Téiéph. 3 90
A L EPICERIE DE PROVENGE
Rae Warechai Foch 25 co tinnaiion de la
7 GRANDE VENTE RECLAME
Cette semaine oeufs garantis pour la
cotraeà0 70. -
Patronage St-Jean Baptiste do la
Salle, place Miolis 29. La représentation
de la Pastorale, annoncée pour le 18 janvier,
n'aura pas lieu, en raison du Congrès Catho¬
lique. La prochaine séance sera donnée le
25 janvier, à 4 h. 1/2. Pour la location, s'a¬
dresser aux Mille Cadeaux, place Forbin.
Concert. Lu Sohcla d* St-Jean de
Malte donnera dimanche prochain 1er février
à 5 heures du soir dans la salle de l'Associa¬
tion Muilcale rue Manuel un concert dé mu¬
sique ancienne et moderne au profit du patro¬
nage paroissial. On peut se procurer des
cartes aux Mille C*deaùx. place Forbin et
chezM. Peyre, taphsler, rue Clemenceau.,
L'Avenir S.A. G.B. 548- (Société d'ɬ
ducation Physique et de Préparation Mili¬
taire), réunion dimanche 18 janvier 19"5 à
8 h. i(2 au Siège Social, 29, place Miollla
pour Topographie.
Les Amis des Trams. Samedi 17 à
s 21 h- au Slôsjevdu aroupe, Bardes P. T. T. f
gâteaux des Rois avec 2 fèves surprises, con¬
cert à -amateurs et sauterie au tambourin, loto
habituel aveo de -nombreuxlots.
Grand Cerole Union deÏGanbhes.
Samedi so!r4 bal mixte r Dimanche, bal apé¬
ritif. Réunion générale lo jeudi 22, a 21 h.
aveo la présence He M. Gabriel Baron.
Le prix du Pain depuis le 10 janvle
est fixé a 1 fr. 90 le kllog. Tout pain d'Aix
de 560 grammes et au-dessus et do quelque
forme qu'il soit devra être posé.
Cercle Athénée Se*tl«. --Samedi 17
courant, ouverture des bals masqués, avec
orchestre d'élite et jazz-band.
Cours pnblïo d'économie politique de
M* Sauvaire- Jourdan., à la Faculté de Droit,
le mardi 20 janvier courant a 20 h, i*.
Sujet .- " La dépréciation de la monnaie et
la hausse dea prix suite.
Une rixe a éclaté entre deux ouvriers
agricole au quartier des Côuètes près de Puy¬
ricard pour un motif futile. Après les insultes
vinrent les coups de poing et les coups de
de couteau. L'un d'eux, Jourdan, fut bletsfi
de trois coups de couteau et _dût être trans¬
porté à l'hôpital. Son sn'agonis'e Le Gae né à
Pommlères (Cô^s du Nord) a été arrêté et
référé au parquet,
FLEURS, Fi* ANGES et . FOU F3 de
plumes pour robes. Travestisiemenjs. Ré¬
parations. SABATHIER. 41 rue de Rome,
Marseïller ______*__
Un incendia s'est déclaré, dans la nuit
de mercredi a jeudi à la Fonderie Moderne,
route d'Avignon, après trois heures d'efforts
les pompiers ont pu se rendre maîtres du feu
occasionné par un court circuit. Les dégâts
soat assez importants,
Nos boulets ovoïdes
Maison ANDRE ifères
11. coars Gambetta et 1 rae Thiers
Dans l'intérêt de la sécurité publique et pour
prévenir le retour d'accidents mortels récem¬
ment constatés, conformément à l'arrêté pré¬
fectoral du 13 novembre 1923, M, le maire a
pris un arrêté indiquant que toute personne qui
se propose de construire, surélever ,' modifier ou
réparer un bâtiment, mur ou ouvrage quelcon¬
que distant eu devant être distant, après l'exé¬
cution des travaux, en quelqu'une de ses parties
de moins de trois mètres des conducteuri ou des
supports d'une ligne de distribution ou de trans-
port d'énergie est tenue d'en aviser U maire
cinq jours francs au moins avant le début des
travaux (jours fériés non compris). Cette dis¬
position s'applique également aux échafauda¬
ges et ouvrages provisoires utilisés au cours
des travaux. Il sera fait usage pour cette dé'
claration d'une formule tenue a la disposition
des intéresiês à la mairie. -
Carnaval d'Aïx. Le Comité des fêtes
a fixé au samedi, 14 .février prochain, ïa
grande redoute blanc et cerise. Cette fête est
organisée avec un soin tout spécial, et, pre¬
mière manifestation de toutes celles qui se
succéderont dans les périodes carnavalesques,
elle remportera par son éclat un succès sans
précédent.
Dès surprises de toute beauté seront don¬
nées aux dames ce soir-là. La tenue de soirée
sera de rlgueurpour les danseurs non travestis
Le Comité tient à la disposition de ceux qui
en feront la demande, des échantillons des cou*
leurs officielles. Ces jcôuïeurg seront d'ailleurs
exposées a partir du 14 du courant aux vitri¬
nes de MM. Gabet et Crémieux.
A la Cathédrale. Le programme de mu¬
sique d'orgue a la messe de 11 h. 30 sera :
i . Toccata avantl la messa dalla Domenica e
Kyrie orbls facter (Frescobaîdi) (1683 - 1Ô43)
2. Choral : Le jour qui est si plein de jolo
(J.S, Bacb; 3. Pastorale César Franck.
Conr d'Assises des Bouohes-du-
Rhône, La session d'àsslsas du premier
trimestre 1925, s'ouvrira à Aix, le lundi 19
janvier sous la présidence de M. le conseiller
Bressôn.
Voici ia listes des jurés supplémentaires
d'Aix ; MM. Lecoa Antoine, papetier, place
Forbin ; Thierrée Marius, retraite, rue Frédé¬
ric Mistral 26 ; Ferréol Marius, ancien direc¬
teur d'école, boulevard St-Louls 18 et Thou-
venin Pierre, retraité, rue Espariat 16.
' Le siège du ministère [public sera occupé
alternativement par M . Lacaur, substitut
général et M. Siame, avocat général.
Dans les eaux at fjïêtss. Dans le*
tableau de reclassement des eaux et forêts
nous relevons les noms suivants de nos conci¬
toyens ; ire classe, commis principal : M.
Briseàc, M. Beo ; 3e classe, comml : M. Ce-
sarl ; Tableau d'avancement de classe,
commis principal, 2 ne clisse, liste choix,
M. Cauoo. Tableau d'avancement auchoix
M, Bec commis principal.
LA RENAULT 5 CHEVAUX 4PLACES
M-. E, GAVASSE a l'honneur -d'Informer
ses clients, que la première voiture Renault
6 C. V, qj&tre places (modèle du salon) est
arrivée à Aix, ers jours derniers. Cette voi¬
lure demeure à la disposition de nos clients
Renault. Elle peut donc être visitée et essayée
p^r eus, d'abord. Elle demeure également à
la disposition de toutes les personnes quelle
pourrait Intéresser.
Les essais de cette vomira étant gratuite,
prière de consulter Cavasse, 10 boulevard de
la République. Téiéph, 3.07,
Les ravioli du Cshevreuil sont exq&îs
(8 Boalevard da la Rêptablïqae).
An Musée des Tapisseries. Dans
l'appartement da M. |'e Recteur Padé, situé
dans 1 Immeuble du Musée des Tapisseries,
ancien archavéché, un commencement d'in-
osndle s'est déclaré vendredi damier. Une
poutre qui se trouvait sous la plaque de la
cheminée s'était enflammée. Les pompiers ont
pu éteindre le feu assez rondement.
M. Aude, par une note dans la presse quo¬
tidienne signale le danger qui menace les ob¬
jets d'art dn Musée des Tapisseries et réclame
des mesures de sécurité depuis longtemps pro¬
mises mais honeucore réalisées.
Les produits dn Chevreuil sont déli¬
cieux. (8 Boulevard de i* République).
Avis. Jusqu'à présent, les dépo¬
sants â la Caisse nationale d'épargne
gui avaient demandé l'ouverture a'an
compte local dans an bareaa de poste de
lenr choix, afin d'obtenir des rembour¬
sements à vae, ne pouvaient lorsqu'ils
quittaient momentanément leur rési¬
dence, recevoir des fonds qne par poste.
En vae d'améliorer ie service des comp¬
tes iocanx. M. Pierre Robert, Soas- Se¬
crétaire d'Etat des Postes eï Télégra¬
phes, vïeat de décider qu'h partir da
1er janvier 1925, les titaiâires de ces
comptes pourront eness de déplacement
obtenir des remboursements par télé¬
graphe dan»joas les bsra*nx de pesie,
d'Algérie, de Tanisia e* ^o ^aroc.
Les Pâtes Alimentaires POL
sont exqoïses
La Chocolat POL, est délicieux.
La nouvelle conférence filmée du
Comité Dapleîx. Le Comité Duplexas,
dont les conférences filmées, créées par lui, ont
toujours un si grand .succès, vient d'inaugurer
une nouvelle série de conférences filmées. La
Syrie, le Liban et la route française des fndts,
avec 1500 mètres de films pour illustrer la con¬
férence. Cette: nouvelle conférence filmée sera
donnée dans notre ville le lundi 19 janvier au
Kursaal Cinénià, à 8 A. 30 du soir par M. G.
SainUYves, le conférencier toujours applaudi
du Comité Dupleis.
Goûtez les Vermicelles Paul Augier
La taxe dés télégrammes A dater
du 1er février 1925, la taxe spéëiaU relative à
la remise des télégrammes par express est. fixée
par décret, à 2 fr. 50 jusqu'à cinq "kilomètres
et ai. francs au-dessus de cinq kilomètres,
La nouvelle Ford modèle 1924,carros-
serie surbaissée, très jolie ligue, ne dé¬
pensait qae 10 litres aux 100 kilomètres
avec 5 personnes- Exposition et essai
chez Ricard, bd de ia Réoubliqne, 55,
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marrage et éclairage électriques 5 jan¬
tes amovibles : 12 500 lr. ^
Les prix du Chevreuil «ont très mo¬
déré».
Tramways Aix- Marseille. Le Conseil
Général va faire construire sur la Place du
Change, un kiosque vitré, coquet, élégant où
pourront enfia se mettre à l'abri du vent et
de la pluie, les vovageurs attendant souvent
pendant très longtemps les départs des lignes
d'Aix et des liguas urhaloes. L-e travaux d'é-
dificaiioa de ce kiosque vont commencer ces
jours-ci. Le kiosque pourra être mfs en ser¬
vice vers la fia janvier et soa Inauguration
officielle pourrais ccicicideravec celtodea nou¬
velles auto -motrices à boggies destinées à la
ligne d'Aix.
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Chemins de fer de Paris à Lyon et
à la Méditerranée. Route d'hiver des
Alpes. Avec ses monts couverts de neige, la
Chaîne des Alpes offre en hiver un attrait tout
particulier. Aussi les touristes, désireux de
contempler ce jpectacle incomparable, appren¬
dront ils avec plaisir quela Compagnie P.L M.
organise, du 18 janvier au 16 mai 1925, de
nouveaux services automobiles permettant de
parcourir « la route d'hiver des Alpes » de Ni~
ce à Aix les -Bains,. Mont Revard et vice-versa.^
Ces services comporteront 3 étapes : Nice Di
gne, Digne-Grenobie et Grenoble, Aix-les-Bains,
Mont Rsvard, fonctionneront du 18 janvier au
17 février chaque jeudi au départ de Nice, cha¬
que dimanche au départ d'Aix les Bains.
A partir du 18 février, un second départ au¬
ra lieu le dimanche, de Nice, jusqu'au 14 mai,
le mercredi d'AixAeir Bains, jusqu'au 10 mai.
Les voituree assurant ces services seront des
cars-limousines chauffés à 14 places dont 9 cou¬
vertes.
Pour tous renseignements sur ces services, de*
mander le prospectus détaillé dans les Agences
et Bureaux P L.M. d#j>___ignemenls.
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Café Glacier. {Groupe de la Renaissan*
ce) samedi soir premier grand bal masqué mix-
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Galeries des Amis des Arts. Du
17 janvier au 3 février aura lieu dans la Ga¬
lerie des Amis des Arts une exposition des u¬
vres du peintre Orner.
Nos vitrines. Dans la vitrine des Amis
des Arts M. Louis Serre vient d'exposer qua¬
tre aquarelles, beaux arbres, paysages proven¬
çaux, qui respirent une réelle poésie et sont ad'
mirablement rendues. M. Serre, dont la der¬
nière exposition avait été très remarquée, a
montré dans ces aquarelles sa connaissance sé¬
rieuse du dessin, des valeurs en même temps
que sa personnalité, son tempérament et son
inspiration toujours heureuse. Nous lui pré*
sentons nos sincères félicitations.
Toghourt, antiseptique intestinal.
Désinfeotion des appartements
Pharmacie CHARPENTIER ree d'Italie.
Bureau de Bienfaisance. La com¬
mission administrative remercie vivement la-
personne qui a bien voulu adresser à M. le
maire d'Aix la somme de 250 fr. pour les pau¬
vres en souvenir de son séjour à Aix et à M.
Chevant qui a versé pour les pauvres la somme
de 50 ff. à l'occasion de son mariage avee MUe
Maillard Renée.
Les Amis des Trams. Samedi 17 du
courant à 21 heures, au siège du groupe (bar
des P T T.) gâteaux des rois avec deux fèvet-
surprises, concert et sauterie au tambourin.
Kursaal Hinéma. ~- Aix est littérale¬
ment conqnis par Douglas Falrbarks qui de¬
puis mercredi éblouit les foules au Kursaal
Cinéma avec « Le Voleur de Bsgdad » le plus
Inoiï des enchantements. Ce soir et demain
dimanche en matinées et soirées, dernières
représentations. Orchestres renforcé, direction
Gras et Musquère. Prochainement : «c Le Vert
Galant » aveo Aimé Stmon Glrrrd.
Goûtez les maoaroni Panl Augier.
Familia-Cinéma. Otite semaine deux
grands films au programme L'amour est maî¬
tre, drame mystérieux ei angoissant à somp¬
tueuse mise en scène. Le voleur de Babette, co
médie sentimentale. Phocéa-Journal. La semai¬
ne prochaine Le crime d7une Sainte, de l'u¬
vre célèbre du maître populaire Pierre Dêcour-
celle.
Le Chevreuil prend las commande»
et livre è domieilp.
Ccm Mardi S0janvier
venez voir Vinénarable comique Spyker dans
Ça va Michel, pièce eh trois actes ou l'on pleu¬
re de rire.
Vendredi 23 janvier, grand gala d'opé¬
rette avec La Fille de Mme Angot, opéra comi¬
que en cinq actes, musique de Charles Lecocq.
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~ leurs parent», amis f?l connaûsances des
marqaes de sympathie qu'ils leor ont té¬
moignées, i l'occasion da dér^ès de leur
père, beau-père et grand- pfe*e regretté
Monsieur- Joseph fSNARD
La me* sa de sortie de denil a été dits
dans la pins stricte intimité
çsse Anniversaire
M. et Mme Honoré Garbuccia et leurs
enfants rappellent aa soavënir de lears
awis et connaissances la mémoire de
lear fl!s regretté
Firmin CARBUCCIA
La nusse d'anniversaire sera dite jsu-
di 22 da courant k 10 heures en la Cathé¬
drale St Sauveur.
Tribunal os Commerça
LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
-- OUVERTURE
du sieur Jean E. Demftriadis, Galeries
des Martigues, place Mirabeau et rue
X.*martine. par jagement do 15 janvier
, 1925. ja«e-Jommissaire M. Miletto, liqui¬
dateur M. Trenquier. ^
- -DEUXIÈME VÉRIFICATION
du sieur Bitanbé Louis, alimentation, 7
rue Ancienne-Madeleine à Aix, le lundi
26 janvier 1925 à il heures, juge-commis¬
saire M, Guiot, liquidateur M. Mallet.
dn sieur Etienne Amen, mercerie- bon¬
neterie, 13, rue des Bernardines à Aix,
le mardi 27 janvier 1925 à 10 h. 30, jugecommissaire
M. Guiot, liquidateur M.
Mallet.
FAILLITES
Dss époux Doria, marchands de marée
s Aix, 4 rue Méjanes, le jeudi 29 janvier
1925 à 10 heares, ju«e-commisssire M.
Bagues, syndic M. Mallet.
" 'pBsBeaJsaBsssseaBaBsessssBsesBsasaBMeiMSSSMBesMsi
; Etude de M* A. Gautier, commïssairepriseur
de l'arrondissement d'Aix.
VENTE
aux enchères publlquis
après décès
En veTta d'an jugement rendu par le
Tribunal civil d'Aix en date da 2 janvier
1925, il sera procédé par le ministère da
soussigné ïe jeudi 22 janvier 1925 a 9 heu¬
res du matin en l'Hô.el des ventes à Aîx,
a la vente ;
Meubles, Linge
c ei ÇUbjètà divers
Le toat dépendant de la succession de
M: Marias Alexis en son vivant demeu¬
rant à Aix, décédé à Luyries le 10 jan¬
vier 1924.
Le Le commissaire-prisenr,
commissaire-prisenr,
A. Gantier.
Étude de Me A. Gauîier, commissairepriseur
à Aix --+:
Premier Avis
Saivant procèSr verbal d'enchères dres¬
sé par M8 Gautier, eommïssaire-pnsesr
à Aïxyle 10 janvier 1925. M. Fortoul né¬
gociant à Aix, a été. déclaré adjudicatai¬
re du fonds de commerce de vHis et d'é¬
picerie exploité k Aix, nie Ancienne-
Madeleine 7S dépendant dé la liquida¬
tion judiciaire de M. LoâïsvBitasbe.
Faire opposïtibîï s'il x * lieu dans les
dix jours du second avis, en l'étude du¬
dit Me Ganûer, domicile élu.
Etudeaue M« RAIMOND. REDORTIER
avonés et de M* A. GAUTIER, commisaaire-prisear
de l'arrondissement dMix.
av^s enchères publiques
par autorité de justice
1
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bonnes, étagères, deox| camions Fi&t, 20
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Sur la mise à prix
de dix mille francs
2. LOT
Les éléments incorporels la clientèle,
l'achalandage, l'enseigne, la licence et le
droit au bail.
Sur la mise à prix
de cinq mille francs
3. LOT
vin», Champagne,*et spiritueux
Sur la mise à prix
de dix mille francs
aux
des
rue 3-
qôtdatéur aa
merce d*Aix-
10.000
5.000
10.000
du-i« etdu %?* lot
et du
de
COMPAGNIE
des alins du idi
Société Anonyme
Capital : 15,000.000 de francs
MM. les actionnaires de la Compagnie
des Salins du Midi sont convoqués en as¬
semblée générale ordinaire annue'le (ar¬
ticle 81 et 37 des 8tatnU),3ïaur le lundi «3
février 1925, à 14 h. 1/2, au siège social,
94, rue de !a Victoire, à Paris.
Conformément à l'article 29 des sta¬
tuts, oat droit de prendra part à l'astembiée,
tous les actionnaires possédant
vingt actions (de capital ou de jouissan¬
ce^, aa moins.
Les actionnaires propriétaires de
moins de vingt actions (de capital ou de
jouissance), peuvent se réunir pour for¬
mer ce nombre d'actions et se faire re¬
présenter par l'an d'eux.
Nul ne pest être porteur de pouvoirs
d'actionnaires, s'il n'a déjà par ini-môme,
le droit d'assister à l'assemblée (ar¬
ticle 32 des statuts).
Les titres au porteur factions de capi¬
tal ou de jouissance), devront être dépoau
pins tard, le samedi 7 février
dans lss bureaux ds ia Compagnie:
k Paris, 94, rue de ia Victoire ;
à Montpellier 7, bd Victor Hsgo :
i a Marseille, 5, piscé Sadi Carnot ;
à Lyon, 8 10, rae Parmentier-
L*s récépissés délivrés par les éîsbïitsements
de crédit ou msisocs de banque
agrées par la Conseil d'administration,
seront acceptés en dépôt comme les li¬
tres eox-mêmeg.
Les titres cominatifs (actions de capi¬
tal ou de jouissance) sont considéré!
comme déposés d'office,
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1,90
2,20
2,00
2,30
1,80
2,00
2,60
2,10
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correspondante
l* D'uîi traité d.'absorption fait sous
seings privés à LYON, le 23 mai' 1924 et
intervenu avec la Société Anonyme
pour l'Eclairage par le gaz de la ville
de Metz" sa capitaine -700i000 francs
dont le siège social était à LYON, rue
Grôléan-13;
2- Du procès-verbal d'ana~Assembîéa
générale extraordinaire des action^
naîrës de ladite Société du Gaz de Metz
tenue 1g 27 Mai 1924 et qui a notamment
approuvé ledit traité ;
3* D a procès-verbal de chacune
des deux Assemblées générale» extraor¬
dinaires des actionnaires de la Société
Compagnies Rénales de Gaz et d'Elec¬
tricité tenues les 28 mai et 5 jaillet 1924
dont la première a notamment ap¬
prouvé en principe le traité d'absorp¬
tion sss-visé et nommé deax Gommissxirea
vérificateurs des apports, atlrihutions
et avantages y contèaus,'
et dont ïa seconde a notamment ap¬
prouvé définitivemanfi mais sotis condi¬
tion saspeiisive, le traité d'absorption
conformément aux conclusions da rap¬
port dressé ls 24 juin 1924 par les Com¬
missaires vérificateurs ;
4* Et d'sn acte sons seings privés en
date à LYON du 22 décembre 1924, aux
termes daqsal les délégués du Conseil
d'administration ds la Société s'Compapagnieg
Réunies de Gaz et d'Electricité"
agissant en verta d'une délibération du
dit Conseil da 26 novembre 1924, ont
constaté la réalisation k compter dudit
jour (22 décembre"!^) de. la condition
saipansiva k laquelle avait et é'soumise
l'absorption de la Société du Gaz de
Metz.
Il résulte ca qui sait :
- I -
La Société Anonyme poïïr l'éclairage
par Se' Gaz ds H vi'le de Meiz a été
absorbée par ïa Société " Compagnies
Rôaniss de Gaz et d'Electricité " le 22
ûéQ&mbm 1 924, mx conditions ci-après :
A, La Société da G^z de Metz a
apporté k ladite Compagnie tout son.
&etil immobilier et mobilier, sans excep¬
tion ni réserva aut?e gae ie droit, pour
la Société ûu Gsz de Metz, da prélever
les sommes nécessaires pour jetons de
présence, dividende exercice 1923 et
frais de liquidation et da répartition des
attributions, Isitost dans les conditions
prévues as traité.
L'àatiî apporté consiste notamment
dans les biens ci- après :
i, Un ùjâmè&blë à usage de
magasins» J)sreaax et 'habitation, uvae
bâtiment accessoire; sitdé a î&stz, rue
dès Clercs, 9, de 675 mèlres csrrrôs
environ ; \ .. .,,
2. Un terrain à nsgga de jardins-
sltué sur la commune da METZ-SA-
BLON5 nie âe'lâ 'Marne et ro$ du Mmga,
sin, de 2. 4S2 mètres carrés environ,
et Iss dépendances dssdits immasblg»;
3. Lss etpèces existant en caiïse
on en b&naste *i s'êlevsnt au 1er janvier-
1924 à 377.012 fr. 20 ; .
4/ Diverses valeurs en portefeuille
ad ler janvier 1924, d'sae estimation to-
talè.de2*î09.076fr, 80.
*--& Uae'fîréancep-rovenant'drv.vahce
d'impôts et s'élèvent è 8 '400 francs.
6'
&m 31
Leg résultats da îa liqailation,
décembre 1924, d'mi compte
'«Fermage" (compte résumant l'exploi¬
tation par la g&cisté du Gaz de METZ,
d'une usine â' g&z sitaéa à MONTIGNY,
d'une QSine à gaz située à METZ,. lieu
dit ".Devant ïm PonU " et des ffése&ux
âe. distribution en, -dépendant» - bienau
appartenant à là vlUe*de Matz et sffsrmês
à ladite Société, en vertu notamment
d'un traité en date à Metz des 23 eî 30
janvier 1909) ;
Et les biens mobiliers & 'retirer de la
liquidation st du pssrtsga à intervenir à
U cessation du fermage, et ce, en
exécution du traité d'à ffermsge et du
vouveau trsitê de concession ci après
nisê.
B, La Compagnie sbsorbinte a pris 1
â sa charge l'intégralité du passif de la
Société absorbée, lequel aa 1« janvier
1924 compren&H des créanciers divers
poar 122128 R
G, "La Compagnie absorbante a été
substituée dans tous les droits et obliga¬
tions attachés soit au contrat de ferma¬
ge intervenu entra ia ville de Metz et ia
Société dn Gaz de Metz les 23 et 30 jan¬
vier 1909 et qui est arrivé" a expiration'
19 31 décembre 1924, soit à un nouveau
traité de coaeesaios intervenu avec ls
ville de Metz et approuvé définitivement
le huit décembre 1924. soit enfin à ttmë
autres contrats, permissions, autorisa¬
tions, marchés et engagements quelcon¬
ques relatifs â l'exploitation, étant ob¬
servé que le nouveau -traité de conces¬
sion sas*vi3é comporte diverses charges
et abandons rappelés au trsiié d'absorp¬
tion.
D. La Compagnie absorbante aiuris
possession effective dès biens apportés
ie 22 décembre 1924, joar où le traité
d'absorption est' devenu définitif ; de con¬
vention expresse toutefois, .
effets de -
les
l'absorption remontent rétroactivement
au 1er janvier 1924, la Compagnie absor¬
bante ayant accepté de prendra aa 22_
décembre 1924 î en ce qui concerne
le patrimoine personnel de la Société du
Giiz de Metz, l'actif:et iapssëïf tels qu'ils
existaient alors ; et -en ce qarconcerne
le fermage, lea .lien at place,' .gains,
profits, ; périls et; risques de la Société
absorbée comme actifs et droits et com¬
me ob-igàtionS:-M Mg^ieMc-ntsy: valeur
1er.janvier 1924. ; ""- ,---;
.'-('E^ ' " .été
à.
et
mentâtïon ci-après visée dô son capital
social ; ces actions nouvelles, ont droit
aux -intérêts et dividendes à compter; de;
ceux afférents & l'exercice 1924, commen¬
cé le 1" janvier 19S4 et sont, pour le sur-
pios, entièrement assimilées aux actions
anciennes de là Compagnie absorbante ;
elles sont immédiatement négociables en
corformité de la loi du 16 novembre 1903.
la Société absorbée ayant plus de deux
années d'existence. s
Il
Par suite de l'absorption :
s) Le capital de ia Compagnie absor-
qante qui était de- 28.325.800 fr. s'est,
trouvé augmenté de 2 500.000 lr.npar la
création des actions attribuées k la So¬
ciété du Giz de Metz, et ainsi porté k
-30-825^800 fr.
, îb) Et l'article 6 des statuts a, e.i con¬
séquence, été modifié comme suit :
Le premier paragraphe est devenu :
c Le capital social est fixé à 30 825 800
«fr., et divisé en 308.258 actions de 100
« fr. chacune. > ^ - ;;^
Et il a été ajouté in fine le nouvetu
paragraphe ci-après :
r« et d'un capital de 2.500.000 fr. mon-
« tant des actions attribuées k la Société
a anonyme pour l'Eclairage pat- le Gïz
< de la ville de Metz, en représentation
« des apports en nature .effectués lors de
« son absorption; approuvée parles ,as-
« semblées générales extraordinaires
« des 28 mai et S juillet 1924, et devenue
« définitive le 22 décembre 1924 ».
DEPOTS. Les dépois prescrits par
la Loi en saite'.de l'absorption ci-dessus
ont été effectués le 16 janvier 1925 à cha¬
cun des greffes des Tribunaux ^de>Commerce
de Lyon, Aix, Angoulême, Auch,
Besançon, Bourg; Ghambéryp Cognac,
Marennes, Montlcçon, Montauban, Per¬
pignan, Le Puy, Limoges, Bastia, Toa-
loiï, Agen, Reims et Angers ; du Tribu¬
nal Civil d'Orange ; du Tribunal de Pre¬
mière Instance (Chambre Commerciale;
de Metz ; des Justices de Paix de Lyon,
(deuxième arrondissement judiciaire),
Aix (canton sud), Angoulême fdeuxième
arrondissement), Auch (canton sud), Be¬
sançon (csston sud;, Bourg, Chambéry
Ccantdh sud), COgnac, Jàrnac, Rdyan,
Commentry, Montauban (canton ouest),
Orange (canton ouest), Perpignan (can¬
ton est), Le Puy (canton nord-ouest), Li¬
moges (canton sud) Bastia (deuxième arroadissemëht),
La Ssynë-sur-Mer, Agen
(deuxième canton), Reims (quatrième
canton) et Angers- (canton nord-isl) et
du Tribanal cantonal de Metz.
Le dossier déposé dans ~ chacun des
greffes de Metz comprend, outre les piè¬
ces relatives à l'absorption sus-visé, cel¬
les constatant la constitution de la com¬
pagnie absorbants et les dix-sept absor¬
bons précédemment réalisées.
Pour publication légale :
Pour le Conseil d'administration *
ThT VAUTIER,
administrateur délégué.
OPPOSITIONS
Deuxième Avis
Suivant acte s.s.p. en date du 1" jan¬
vier 19Î6, enregistré k Aix-eh-Pro-
vence, le 3 janvier 1925, aux droits
de deux mille ûgtjx cent quatre-vingtdouze
francs, M. Félix Panel a vendu la
pharmacie sise k Aix-en-Provence, place
Forbin n° 1, k M. Paul Barthélémy, de¬
meurant et domicilié a Marseille, rue Pa¬
radis n° 169* : ~
Faire oppositions dsnsles dix jours du
présent avis au Cabinet V, Ricard, 1,
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