4&?mee 7999 ^z&èsimtfé ses Tne^^u^Âs - Archives municipales de ...

JANVIER 1959
4&?mee 7999
^z&èsimtfé ses Tne^^u^Âs

CONNAITRE
LFS FINANCES COMMUNALES
AUSSI BIEN
OUF SON BWET FAMILIAL
par Auguste GILLOT, Maire de Saint-Denis
CHAQUE habitant de Saint-Denis est intéressé
directement et personnellement au contenu de
ce Bulletin Municipal. Pourquoi ? Parce que
dans une Ville comme la nôtre, où la gestion communale
est démocratique, un contribuable travailleur
manuel ou intellectuel, aussi bien qu'une ménagère,
doit connaître les finances de la Commune
autant que son propre budget, familial.
Payer des impôts à l'Etat, au Département et
à la Commune san s se soucier à quoi sert l'argent
versé n'est pas une habitude apprendre.
Elus municipaux communistes nous ne craignons
pas de rendre des comptes. Au contraire, nous
répétons que les contribuables doivent contrôler la
gestion des élus.
Pour faciliter ce contrôle, nous publions l'essentiel
sur le Compte Administratif de la Ville pour
l'exercice 1957, clos le 31 Mars dernier. Nous y
ajoutons les principaux éléments du Budget supplémentaire
1958.
Ces documents financiers ont été discutés et ensuite
votés à la dernière séance du Conseil Municipal,
tenue le 19 Décembre.
A
U cours de l'année écoulée, notre gestion financière
a été violemment, publiquement et injustement
attaquée. Dans plusieurs articles, on nous
a traités de « vide-goussets ». Cette campagne abominable
est parue dans un journal où écrivent de3
Conseillers municipaux de la minorité.
On s'attendait donc à ce que ceux-ci reprennent
cette argumentation frelatée en séance publique du
Conseil Municipal discutant de la situation financière.
Aucun n'a eu le courage d'exposer que nous étions
des « vide-goussets ».
La question a été posée plusieurs fois : « Est-ce
que le Maire de Saint-Denis et ses collaborateurs
qui sont ici présents sont des «vide-goussets», c'està-dire,
des filous et des voleurs ? »
M. Gérard CARTON DE GRAMMONT a répliqué
qu'il ne répondrait pas, et M. JUMEAU, du
R.P.F., n'a pas ouvert la bouche pendant une
séance qui a duré près de cinq heures.
Et il y eut mieux encore. Notre gestion financière
est si claire, si saine, qu'il ne se trouva pas un
seul Conseiller Municipal pour voter contre. Ils se
contentèrent de s'abstenir, ce qui constitue un
hommage supplémentaire à notre gestion.
D'un fait aussi important, la population de Saint-
Denis devait être informée car c'est de son argent
qu'il s'agit et les questions d'argent sont toujours
très sérieuses. A entendre nos adversaires, il n'y
avait plus un sou en caisse,
Or, en présentant le Compte Administratif de la
Ville' avec un excédent d'actif de 58.646.696 francs
nous avons fait éclater la vérité.
Aucune calomnie, aucune falsification, aucun
mensonge ne changera ce fait. C'est la preuve,
nettement établie, d'une gestion honnête, satisfaisante.
Quant au Budget Supplémentaire, il fut présenté
en équilibre, sans voter de nouveaux impôts et
malgré toutes les difficultés que nous rencontrons
avec les hausses de tout genre et les 166 millions
de contingents que la Ville paie à la place de l'Etat,
VOIL^ qui donne des garanties sérieuses sur notre
gestion financière.
Une nouvelle année commence. Elle s'annonce déjà
très difficile pour la classe ouvrière, les petites gens
et les finances communales, mais nous en sortirons
par notre effort commun.
Notre mandat municipal expire le 8 mars 1959
Nous avons derrière nous, non pas six ans mais
plus de 14 ans de travail conséquent. Nous nous représenterons
la tête haute avec la conscience du devoir
accompli.
Un nouveau programme de réalisations municipales
doit être établi. Dans chaque quartier de Saint-
Denis, que faut-il faire ? Quel est votre avis, Chers
Administrés ? Aidez-nous à toujours faire mieux.
Comme à l'habitude, nous sollicitons vos remarques,
vos critiques, vos suggestions. Ecrivez-nous.
Librement, formulez votre opinion et, d'avance,
nous vous en remercions.
T
OUTE notre confiance est dans les travailleurs
et les travailleuses de Saint-Denis, que nous
avons habitués à juger les élus sur leurs actes.
Et c'est dans l'union de toutes les bonnes volontés
que nous continuerons à agir ensemble pour
poursuivre la transformation de notre Saint-Denis
qui deviendra une belle et grande Ville où il fera
bon vivre dans des foyers sains, d'où la misère
et la faim auront disparu à tout jamais.
LE COMPTE ADMINISTRATIF 1957 ~T
Les membres de la Municipalité m
pendant la présentation du H
Budget par le Maire |j
le 19 Décembre 1958 *
LES documents financiers qui sont mis
en discussion ce soir, ont été, comme
d'habitude, adressés à tous les membres
du Conseil Municipal.
Ils ont été étudiés par les Services de la
Municipalité et la Commission Municipale des
Finances, qui s'est réunie Lundi 15 Décembre
1958.
Le Compte Administratif est pour toutes les
communes de France, le document financier
principal puisqu'il contient toutes les opérations
financières d'une année sur l'autre.
Ainsi, le 31 Mars 1958, ont été closes les
opérations relatives à l'exercice 1957.
Ces opérations comprennent en recettes et
en dépenses toutes les prévisions contenues :
1° dans le Budget Primitif de l'exercice
1957 ;
2° dans le Budget Supplémentaire de
l'exercice 1957 ;
document financier principal
de la Ville de Saint-Denis
3° dans les autorisations spéciales survenues
après le vote du Budget Supplémentaire.
UNE REMARQUE FORT IMPORTANTE dont
il faut toujours tenir compte quand on veut parler
ou écrire sérieusement sur les finances communales
: Le Compte administratif doit être et
est à Saint-Denis, en concordance absolue avec
le compte de gestion dressé par le Receveur
Municipal, qui est un fonctionnaire du Ministère
des Finances, ce qu'il ne faut jamais oublier.
C'est lui seul qui détient les fonds de la Ville et
non pas les élus municipaux. Cela est la même
chose pour les fonds du Centre Hospitalier, ceux
de l'Office Public d'Habitations et, bien entendu,
il est impossible à quiconque d'obtenir la plus
petite somme sans la justification obligatoire.
C'est là la garantie absolue quant à l'utilisation
des fonds communaux car il y a le contrôle
le plus rigoureux sur chaque dépense.
Avec ces précisions, voyons maintenant
comment se présente notre Compte.
L'ensemble constitue un document de 218
pages.

VOYONS D'ABORD L'ACTIF Dt M flUAKLS
Les Recettes encaissées au 31 Mars
1958, se montent à la somme
de 2.595.794.576 »
Les dépenses payées à la même
date 2.473.694.287 »
Soit un excédent de recettes de 122.100.289 »
constituant un élément de notre actif.
Il faut ajouter =
1" Les restes à recouvrer , soit . . 20.553.266 »
2" Les recettes justifiées à réaliser
non portées sur l'état des
restes à recouvrer pour une
somme de 545.239.969 »
Ainsi, Je total de notre actif s'élève
à 687.893.524 »
EXAMINONS MAINTENANT L'ETAT DE NOTRE PASSIF
De quoi eft cohtpofé Hotte p*W*{ 1
1" Des restes à payer 610.679.710
2" La mise en réserve de crédits
correspondant à des recettes
encaissées, spécialement affectées
et non employées avant la
clôture 18.567.118
Ainsi, le total du passif se monte à 629.246,828
Il reste donc à calculer le montant exact de
notre actif qui sera obtenu par une simple soustraction
:
Actif 687.893.524
Passif _ 629.246.828
58.646.696
Donc la situation financière générale de
la Ville à la clôture de l'exercice 1957, fait
apparaître un excédent de l'actif de :
58.646.696
Le compte administratif 1957
répond aux détracteurs
de la Municipalité
La seule conclusion qui s'impose à nous,
comme à tous les gens de bonne foi, c'est que la
somme de 58.646.696 fr. traduit une situation financière
satisfaisante, une situation financière'
normale et saine, donc sérieuse.
4
Travaux de réfection des rues — Place Jean-Jaurès
Ces résultats positifs n'ont pu être obtenus
que par le respect de certains principes :
— le travail collectif ;
— le contrôle des dépenses ;
— la collaboration étroite entre la Municipalité,
les Directeurs, les Chefs de Service
et le personnel à qui je renouvelle
remerciements et félicitations.
C'est aussi la meilleure réponse aux détracteurs
de la Municipalité communiste de Saint-
Denis.
La réponse à DESTREE, chef d'orchestre de
la calomnie anticommuniste.
Comment Destrée sème la
suspicion et le doute
Cet individu sans scrupules et sans principes,
a écrit les pires mensonges sur notre gestion
financière.
En Janvier 1958 il a écrit dans son journal :
« UN COMPTE ADMINISTRATIF POUR FAR-
FELUS », en ajoutant que : « LE MAIRE SE FICHE
DU MONDE ».
Voilà bien des formules pour jeter la suspicion,
créer l'équivoque, semer le doute dans
les esprits.
C'était trop simple et trop conforme à la
vérité que de publier le chiffre de notre actif
au compte administratif 1956.
C'est un aspect de sa malhonnêteté. Il y en
a d'autres à la page 2 du même journal, tou-
jours sur le Compte Administratif. Je lis : « LA
VIE MUNICIPALE : Où sont-ils donc ? ». (Il
nfi s'aait cas de personnes, mais de millions).
LA VIE MUNICIPALE :
OU SONT- » LS DONC?
Lorsque nous lisons la page 2
du compte-rendu administrât if
pour l'exercice 1956 de M. GiVlot,
nous trouvons cette
Phrase :
"Mise en réserve de reliquats
d'emprunts et de subventions
spécialement affectés
à des opérations extraordiraires:
64. $ço „S53 frs. "
« Lorsque nous lisons la page 2 du Compte-
» rendu Administratif pour l'exercice 1956 de
» M. GILLOT, nous trouvons cette phrase :
« Mise en réserve de reliquats d'emprunts
et de subventions spécialement affectés à des
opérations extraordinaires ■ 64.590.853 fr. ».
Par ailleurs, nous pouvons lire, page 3 :
« Mise en réserve de crédits ou portions
> de crédits correspondant à des recettes en-
» caissées spécialement affectées et non em-
» ployées avant la clôture : 20.942.966 fr.
» Nous, on voudrait bien savoir ce que sont de-
» venus, entre la page 2 et la page 3, les 64
» millions dont il est question à la page 2... ».
Destrée induit volontairement
le public en erreur
p CI la confusion est sciemment voulue pour in-
» duire le public en erreur, lui faire croire à des
disparitions de dizaines de millions, ce qui ne
pourrait se faire d'ailleurs, qu'avec la complicité
de chefs de service et du Receveur Municipal.
C'est ainsi que ce DESTREE nous traite de
« VIDE-GOUSSETS », c'est-à-dire, de « filous »,
de « voleurs », selon le dictionnaire Larousse.
Or, la mise en réserve des fonds spécialement
affectés à des opérations déterminées
indiquées à la page 2 du rapport sur le Compte
Administratif 1956, concerne à la fois des receftes
encaissées ou non encore encaissées à la
clôture de l'exercice 1856 pour un total, c'est
vrai, de 64.590.853 fr.
Il est bien évident pour tout comptable un
tant soit peu averti de ces principes élémentaires
— et Destrée n'est pas un novice puisqu'il étudie
depuis 20 ans — que le tableau de la situation
financière générale de la commune et notamment
le poste du passif ne peut tenir compte
que des fonds spéciaux effectivement encaissés,
dont l'emploi doit être obligatoirement justifié,
soit : a) par un crédit figurant en reste à payer
(Poste IV du passif).
b) ou à défaut par une mise en réserve pour
faire l'objet d'un emploi ultérieur (20.942.966 fr.).
Le Préfet de la Seine qui a approuvé le
Compte Administratif 1956 le 13 mars 1958 n'a
absolument pas apporté la moindre modification
aux sommes portées pages 2 et 3 du rapport sur
le Compte Administratif 1956. Serait-il aussi
complice bu n'y connaît-il rien du tout ?
Encore un exemple de falsification
L
E Journal « LE DIONYSIEN », des mois de
Juillet-Août 1958, a fait une falsification encore
plus grossière : Cette fois, ce n'est pas
DESTREE qui signe l'article mais un nommé
Jean Lenormand.
Il écrit : « En cinq ans l'Administration de
» M. GILLOT, a dépensé plus de 275 millions
» pour l'achat de meubles ».
Le titre de la rubrique est : « Entretien,
» mobilier de l'Hôtel de Ville ». - « Entretien,
» mobilier des propriétés communales », etc..
Il y a donc deux choses ■ Les dépenses
d'entretien des bâtiments communaux, qui sont
de beaucoup les plus élevées et les acquisitions
de mobilier.
Les honnêtes gens nous
comprendront et nous approuveront
EN appelant l'ensemble : « achat de meubles »,
DESTRE-LENORMAND commettent un faux grossier
et volontaire.
Ainsi, voici la preuve que ce DESTREE falsifie
les chiffres et les titres de rubriques du
Budget, pour avoir la possibilité de faire des
démonstrations financières contraires à la réalité.
On reconnaît bien là, la méthode, utilisée
par les aventuriers sans morale, sans scrupules
et sans principes, la marque des aventuriers
capables de tout dans leurs activités anticommunistes.
LES VIDE
GOUSSETS
OH Se USUBIS Â LA VILLS M'
Les achats «t I'entretien du raobilie
275 MILLIONS depuis les él
Kn cinq ans, c 'est-a-dire depuis los dernières élections
municipales, l'administration de Monsieur Oiilot a dépens* plus de 27'
«alloua pour l'achat de Meubles. Une »ae»e modique, pen*ere2-vous
donc— ' ' ** dSr- '
Notre devoir est donc d'expliquer au Conseil
Municipal et à la population la réalité de
notre situation financière qui, je le répète, est
saine et représentée par cet actif de 58.646.696 fr.
Les chiffres et les faits que constituent nos
réalisations municipales seront toujours plus
têtus que les calomnies des DESTREE.
Les honnêtes gens nous comprendront et
nous approuveront.

AUTRE témoin de notre gestion financière
saine, fut le Budget supplémentaire de 1958-
Il fut présenté en recettes et en dépenses à la somme
totale de 1.23o.o52.076 fr. Après une excellente
discussion, il fut voté, tout comme le Compte Administratif,
sans qu'aucun élu ne se prononce contre.
Les chapitres essentiels du Budget Supplémentaire
comportent des dépenses pour un certain nombre
de réalisations importantes.
Extension du chauffage urbain
DANS ce domaine, un emprunt de 85 millions
de francs a été voté pour renforcer la Centrale
de Chauffe et l'extension du réseau de distribution
de chaleur.
Actuellement, nous chauffons les Cités Paul
ELUARD, Colonel FABIEN, Pierre SEMARD. Auguste
DELAUNE et l'Ecole Pierre SEMARD.
C'est une réalisation de très grande importance,
pas seulement pour aujourd'hui, mais pour l'avenir
de Saint-Denis. Très peu de villes sont dotées de
ce mode de chauffage si pratique. Saint-Denis est
la 8ème ville de France. Nous aurons l'occasion de
revenir d'une façon plus détaillée sur cette importante
réalisation.
Achat de terrains au Barrage
pour des H.L.M.
F
IGURE également dans ce Budget un emprunt
de 13.650.000 fr. pour achat de terrains appartenant
à la Société Hotchkiss, au Barrage, en
vue d'y construire des Habitations à Loyer Modéré.
Pour plus de propreté dans les rues
C
ETTE campagne pour plus de propreté dans
Saint-Denis a marché au ralenti en raison des
événements qui se sont succédé depuis le complot
du i3 mai dernier. Mais rien n'est oublié pour cela-
Elle sera développée avec l'aide des services communaux
de la voirie et de la population.
C'est pour y aider qu'une nouvelle balayeuseramasseuse
a été acquise, nécessitant un emprunt
de 6.526.000 fr.Un autre emprunt de 7.868.810 fr.
permet l'acquisition d'un véhicule Berliet.
Réparation de l'Eglise Saint-Denys
de PEstrée
OMME de nombreux bâtiments communaux,
y compris la Mairie, l'Eglise Saint-Denys de l'Estrée
a besoin de sérieuses réparations. Nous en
avons discuté plusieurs fois avec M. le Curé. Nous
avions pris l'engagement de faire un emprunt de
LE BUDGET M
6 millions de francs pour travaux de couverture
c'est chose faite.
L'bglise Saint-Denys de l'Estrée
Toujours pour nos Ecoles
L
A construction de groupes scolaires neufs ne
se règle jamais d'une seule fois. C'est pourquoi
nous trouvons dans ce Budget, les sommes de:
138.815.781 fr. pour le groupe Pierre Sémard
85-433.337 fr. pour le groupe Irène et Frédéric
Joliot-Curie.
47.051.671 fr. pour travaux de grosses réparations
au groupe Félix-Faure.
etc..
Et enfin la Salle des Sports
T
ANT attendue par les sportifs dionysiens, la
construction de la Salle des Sports, le Gymnase
municipal moderne, va enfin commencer avec
la somme de i22 millions, incluse dans ce Budget
Supplémentaire.
MNTMRE 1958
Différence avec le Budget primitif
, AR rapport au Budget Primitif il n'y a que
L 117.727.384 fr- de dépenses supplémentaires
dans les dépenses ordinaires. C'est donc l'indication
que ce premier Budget avait été bien étudié, contrairement
à ce qu'en a écrit le professionnel de
la désinformation DESTREE. D'ailleurs, dans ce
domaine, comme dans les autres, aucun de ses représentants
n'a dit mot.
La valeur du centime
a un peu
OUS avons voté ce Budget Supplémentaire en
équilibre, sans voter d'impôts nouveaux. Il
faut dire comment nous y sommes parvenus :
i° La valeur du centime additionnel est passée de
41 .565 fr. 56 à 41.870 fr. 47, soit une augmentation
de 3C4 fr. 91 par centime. Ce qui
produit une plus-value de 7.346.000 fr.
2" Nous avons reconduit les 888 centimes 4, votés
au Budget Primitif pour avance à l'Office
d'H.L.M. (25 millions) et construction de dortoirs
dans notre Colonie scolaire de Montrem
(i2 millions). Avec la nouvelle valeur du centime
additionnel, cela produit une recette de
37.2oo.ooo fr.
La nouvelle balayeuse ramasseuse
Difficultés sérieuses pour i^S9
YANT discuté du chômage qui ;se développe, du
coût de la vie qui augmente à nouveàu,' des
hausses de loyers, des transports, des nouveaux impôts
gouvernementaux, des dangers de' l'inflation et
la dévaluation du franc, nous en avons tiré la conclusion
que la misère allait s'aggraver. Partant de
là et du développement possible de la crise économique,
nous avons dit qu'il fallait prévoir des dépenses
nouvelles pour venir en aide aux plus malheureux,
ce qui créera des difficultés certaines pour
les finances de la Ville lors de l'établissement du
Budget 1959- ,
Puisque tout augmente, nous devrons augmenter
les subventions au Bureau d'Aide Sociale, à la
Caisse des Ecoles, etc., les dépenses de personnel,
de construction, de charbon, gaz, électricité, etc.
Ainsi, la liaison est intime entre les difficultés
financières que rencontrent les foyers de travailleurs
et nous-mêmes, élus chargés de gérer les finances
de la Ville et de faire les réalisations municipales.
Le même problème revient toujours parce qu'il
a la même cause. II est impossible de s'en sortir
sans faire la paix en Algérie. L'arrêt de la guerre
entraînerait une économie de 2.000 millions par
jour et ainsi, l'Etat pourrait aider les communes
pour les œuvres de vie.
i
C'est de beaucoup notre vœu le plus cher et
celui de la population laborieuse de Saint-Denis.
C'est l'Etat qui devrait payer
ces 166 millions
Contingents de police 13.316.325
Contingents d'incendie 13.558.440
Contingents pour professeurs
spéciaux (1) 52.497.302
Contingents d'Aide Sociale . . 86.744.528
Soit un total de 166.116.595
(1) Somme provisoire car la discussion est
en cours pour savoir si nous devons
payer 82.258.243 h.
C-Gmine éctit^eàtcée. — Ce n'eét paé
La c ÛiLLe qui paie, e'eét L%tat

A PROPOS des subventions, la Municipalité a également décidé
d'apporter ce soir une précision. Notre dernier Budget Supplémentaire,
tout comme le Compte Administratif, a été attaqué
publiquement par M. DESTREE.
Celui-ci a écrit, en Décembre i957, que nous trompions la population
et que c'était l'Etat qui payait les réalisations municipales.
Une page entière de son article se termine ainsi :
« Lorsque la majorité de M. GILLOT prétend que l'Etat n'aide
» pas les Communes à subvenir aux besoins des œuvres de vie, elle
» nous trompe- Comme elle nous trompe lorsqu'elle avance sans rire
» que les constructions scolaires et les réalisations scolaires en faveur
» de la jeunesse et de l'enfance sont le résultat de ses cogitations et de
» ses efforts ».
Qu'avons-nous l'habitude de dire ici, en séance publique, et que
nous répétons ce soir ? C'est que l'Etat ne subventionne pas assez les
constructions de la Ville de Saint-Denis. C'est exactement le contraire
qui est écrit par DESTREE, comparé à ce que nous disons.
Voyons par quelques exemples, quelles sont les dépenses de la
Ville et les subventions que nous touchons. Cela renseignera le Conseil
Municipal et la population abusée et trompée par DESTREE.
Les
canalisations
de chauffage
Cité Del a une
K 9M901 0
QUE PAI
QUE PAI
Eclairage et signalisations
Nous payons de 66 à 100°/ o
— Installation d'appareils dé signalisation
au Carrefour de l'Eglise Neuve.
Dépenses totales 4.992.900
Subvention de l'Etat 1.261.801
(à peu près le 1/3 de la dépense).
Part de ia Commune .... 3.731.099
(74,72% sont payés par les finances
de la Ville de Saint-Denis).
— Signalisation à l'angle du Bd Anatole
France et de la Rue Ambroise-Croizat
: nous payons 66,66%.
— Renforcement de l'éclairage public
Avenue Wilson, signalisation 120
et 241 Av. Wilson, Pont de Soissons.
La dépense se monte à.. 17.240.000
Part de la Ville de St-Denis 17.034.000
soit 98,80%.
La subvention oour une somme pareille,
est de 206.000 fr.
— Installation de l'éclairage public à la
Porte de Paris et voies adjacentes
Il y a 20.700.000 fr. de dépenses
et nous payons 20.700.000 francs
soit 100%.
Canalisations d'eau et de gaz
Nous payons de 76 à 100° ,
— Travaux de canalisations d'eau et de
gaz pour la Digue du Croult, le Fort
de l'Est, rue de Dakar, Voie nouvelle
Av. St-Rémy :
5.023.000 fr. pour la Ville
1.537.000 fr. de subvention;
nous payons, là encore, plus de 76%.
— Travaux de canalisations, eau, gaz,
installation éclairage public, quar-
mmwtw...
Ville de Saint-Denis ?
at dans les réalisations
Éipales ?
de la Mutualité, la Briche, Jonolles,
Hôpital-Hospice et abords
groupe scolaire A. Diez :
enses 45.742 000
; payons 100%.
nstructions de Groupes
Scolaires neufs
payons 53 et 56°/ 0
e André Diez (là non plus, les
ptes ne sont pas arrêtés) :
000. 000 de dépenses,
IOUS payons pour l'instant :
187.000 fr. Cela fait en chifronds
56%.
iroupe Pierre Sémard, nous en
»ies à 53%.
iroupe Irène et Frédéric Joliot-
1, également-,
iction et transformation
de Groupes Scolaires
layons plus de 75 et 86°/ 0
slormation du gioupe scolaire Féoure
:
.450 fr. pour la Commune,
338.550 fr. de subvention, c'este
. 86,45% des dépenses pour la
Mune,
ttion et transformation du groupe
n Marcel-Sembat :
4.000 fr. pour la Ville,
0.000 fr. de subvention, c'est-
: 75,27% pour la Ville de Saint
OILA une autre réponse, aux détracteurs de la Municipalité qui
écrivent que les constructions à Saint-Denis ne coûtent rien à la
Ville, c'est l'Etat qui paye.
C'est encore et toujours, la défotmation de la vérité ! C'est systématique
chez DESTREE.
Nous devons apporter ces précisions, qui doivent être aussi systématiques,
tant au Conseil Municipal que dans la population, car en
définitive, ce sont les contribuables de Saint-Denis qui paient l'essentiel
des constructions. Si la Municipalité ne luttait dans tous les domaines
pour arracher des subventions, la Ville aurait tout à payer. Telle est la
vérité- que nous devons faire connaître autour de nous en ajoutant que
les campagnes mensongères de DESTREE desservent les intérêts de la
Ville de Saint-Denis.
Crèche et Centre de Protection
Maternelle et infantile
Nous payons 53 et 66°/ Q
Pour les constructions neuves :
— la Crèche Henri-Barbusse :
Dépenses 48.4 13.^42
Part de la Commune .. 31.363.74?
(en chiffres ronds 66%).
Pour le Centre de Protection Maternelle
et Infantile Henri-Barbusse, les comptes
ne sont pas définitivement arrêtés, je
donne le chiffre piovisoire. Nous en sommes
déjà à 20 millions de dépenses, ce
qui fait 53%.
Le Foyer A. Robbes
Foyers pour les Vieux Travailleurs
Nous payons plus de 95°/ Q
Dans un autre genre de constructions,
les Foyers de Vieux Travailleurs (an en a
construit deux cette année) :
Foyer Ambroise Croizat à Marville
Dépenses 12.570.0GC
Part de la Ville 12.020.000
Subvention de l'Etat Nécnt
Subvention du département 550.000
Reste à payer par la Ville : 95,62%
C'est à peu près identique pour le 2ème
Foyer Auguste ROBBES, Square De Geyter.

J2aé Znduélcialé pansant-lié
payât Leà iaœeé QfflunicipaLaé ?
Oui,
IJ
QUELQUES EXEMPLES DE BENEFICES
f NCORE une question qu'il fallut exposer
n_ dans la discussion du Budget Supplé-
mentaire. En réponse à des articles et affi-
ches de DESTREE disant que les réductions
d'horaires dans les entreprises avaient pour
origine les taxes municipales trop élevées,
René BENHAMOU, Maire-Adjoint, démontra
par des exemples précis que les industriels
pouvaient payer les taxes locales et que la
cause de la réduction d'horaires était ailleurs
puisque c'est la même chose dans la plupart
S des Villes de France.
) ELEVES
l Entreprise Hotchkiss-Erandt :
/ Exercice 1956
L Bénéfices bruts
t Amortissements
L Provisions ....
\ Exercice 1957 :
Bénéfices bruts
Amortissements
Provisions ....
895 millions
606 millions
255 millions
1.585 millions
952 millions
281 millions
répond René Benhamou
soit, rien que pour les bénéfices bruts, une
augmentation de 690 millions en un an, alors
que « la taxe sur la valeur locative des locaux
professionnels » s'élève, pour cette entreprise
à 3.920.000 francs. Donc, elle peut
payer.
Il faut encore signaler 33 milliards de chif-
fres d'affaires aux Chantiers de l'Atlantique,
et que le capital des Forges de JEUMONT
était passé de 216 millions en 1947, à 2.170
millions en 1957. Or, les « CHANTIERS »
paient 2.900.000 francs de taxe et JEUMONT
1 million.
D'ailleurs, personne ne peut dire que nous
faisons payer de trop, puisque nous respectons
la loi qui fixe un maximum à ne pas
dépasser pour la taxe sur la valeur locative.
Quant à la patente, nous l'avons déjà dit,
nous faisons de notre mieux pour faire payer
les plus riches. C'est ainsi que Hotchkiss-
Brandt paie plus de 56 millions, les Chantiers
de l'Atlantique plus de 37 millions, Jeumont
plus de 13 millions.
à Monsieur Gérard Carton de Grammont
< Nous sommes plusieurs ici à avoir démontré la falsification des'
chiffres et des titres de rubriques dans le journal auquel vous collaborez,,
avec un homme qui s'appelle DESTREE, qui est Chef de file, et nous traite
de « VIDE-GOUSSETS ». Est-ce que, oui ou non, le Maire de Saint-Denis
et ses collaborateurs qui sont ici présents sont des « VIDE-GOUSSETS »,
c'esf-à-dire, des filous et des voleurs ? l'attends votre réponse ! ».
M. DE GRAMMONT. — « Ce n'est pas parce que vous me posez une
question que je répondrai. Vous pouvez tous garder le silence tant que
vous voudrez. Vous abusez de la présidence... ».
M. LE MAIRE. — « M. Gérard CARTON de GRAMMONT, je repète
la question : « Est-ce que, oui ou non, nous sommes des filous et des vo-
leurs ?».
tion.
Et M. DE GRAMMONT a confirmé qu'il ne répondrait pas à la ques-
Il n'a donc pas osé reprendre les mensonges et les calomnies écrites
avec son ami DESTREE dans « Le Dionysien », sur 2a gestion financière
des élus Communistes de Saint-Denis.
Tôt ou tard, la vérité finit toujours par triompher. C'est ce qui s'est
produit dans cette séance du Conseil Municipal où la preuve a été une
fois de plus apportée que notre gestion financière se fait au grand jour,
qu'elle est sérieuse, saine et contrôlable.
(Jîetnand Çteniez dàclata :
...« Ne venez pas jeter la suspicion sur des hommes qui prennent
leur mandat à cœur. Critiquez leur gestion si vous l'entendez, c'est votre
droit, mais il y a une chose à laquelle vous n'avez pas le droit de toucher,
c'est leur honnêteté et leur dévouement à la population de Saint-Denis ».
£. 'au&tict ÇLean (la^quet dècLata
« Si Ja gestion des finances communales n'est pas saine, s'il y a dé-
tournement, il faut M. CARTON DE GRAMMONT, en parler ici au Conseil
Municipal, il faut reprendre les arguments développés dans le journal
où vous faites figurer votre publicité et aussi vos articles et il faut les
justifier.
Si vous ne le faites pas, c'est que vous ne pouvez pas apporter de preu-
ves, et dans ce cas, il s'agit de mensonges purs et simples ».

12
nimuwti DU mm MUNICIPAL
APPROUVANT LA BCM GESTION FINANCIÈRE
DE LA MUNICIPALITE ET
CONDAMNANT LES CALOMNIES DE M. DESTREE
MJEUNI le Vendredi 19 Décembre 1958, après avoir voté le Compte
|f| Administratif 1957 et le Budget Supplémentaire 1958, après avoir
entendu la déclaration du Groupe Communiste concernant les arguments
calomnieux et mensongers colportés oralement er par écrit par le sieur
DESTREE, candidat aux dernières élections législatives,
LE CONSEIL MUNICIPAL DE SAINT-DENIS,
indépendamment des divergences existant entre les divers groupes politiques
qui le composent, donne acte à la Municipalité de sa gestion saine
des finances communales, la félicite et condamne les calomnies du Sieur
DESTREE qui mettent en cause, non seulement l'honorabilité de la Muni-
cipalité et du Conseil Municipal, mais aussi celle des Services administratifs
de la Commune et de la Préfecture, ainsi que les Services dionysiens
du Ministère des Finances qui seuls détiennent tous les fonds des
Budgets communaux gui se traduisent d'après le Compte Administratif
de 1957 par un actif de 58.646.696 fr., ce gui est une preuve intangible
d'une gestion financière saine.
CONSTATE,
qu'aucun élu de la minorité n'a osé reprendre à son compte les calomnies
diffusées par DESTREE.
L'Activité du Conseil Municipal pour Tannée 1958
"Alors que quatre séances du Conseil Municipal sont obligatoires dans
l'année, nous en avons tenu seize.
Le bilan du travail est dans ces chiffres :
— 310 questions à l'ordre du jour ont été abordées et solutionnées ;
— 747 délibérations turent prises, représentant une somme de travail
considérable pour les Elus, les Directeurs, les Chefs de Service
et le Personnel.
Que tous ici en soient remerciés au nom de la population en laveur
de laquelle tout ce travail a été accompli/'
La construction du Lycée de Saint-Denis
APRES 15 ans d'efforts de la Municipalité,
il n'y a encore rien de changé. Nous
avons acheté 19.111 m2 de terrain pour une
somme de 16 millions. Ces terrains, nous les
avons donné à l'Etat pour faciliter la construction
du Lycée qui fonctionne toujours en
classes provisoires.
Comment se fera la rentrée scolaire d'Octobre
1959 ? C'est un gros souci pour les parents
et les élèves.
Le Conseil Municipal a pris une 12ème
délibération dans laquelle il est dit :
« Désirant enfin être fixé sur la date de
démarrage des travaux de construction du
Lycée de Saint-Denis, (en réalité, il sera le
Lycée de la Banlieue Nord qui en est complètement
démunie)... le Conseil Municipal,
réuni ce 19 Décembre 1958, réitère ses déli-
bérations antérieures, entre autres, celles des
31 Mars , 30 Avril et 27 Juin 1958, demandant
d'urgence une entrevue avec M. le Ministre
de l'Education Nationale et jusqu'ici restées
sans réponse ».
La maquette du Lycée
Ha e^amaga ycandit à c$aint- c i)etii&
« Ce soir, je vous donne les chiffres sui- ainsi que sur les transports gratuits en faveur
vants pour le nombre de chômeurs secourus des chômeurs pour leur permettre de trouver
à Saint-Denis : du travail.
Août 1958 112
Septembre 1958 133
Octobre 1958 150
Novembre 1958 234
Décembre 1958 316
(chiffre du 16 Décembre. Il est à 419 fin
Décembre).
A cette occasion, le Conseil Municipal a
discuté du cahier de revendications du Comité
Local des Chômeurs. Le groupe municipal communiste
l'a voté dans son entier. Les autres C&iN-' J fi' ^ fê*JÊ
élus se sont abstenus sur l'assurance chômage
payée par les patrons qui verseraient
2% sur les salaires ; sur l'augmentation du
Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti ~; Distribution de colis aux chômeurs le 24 Décembre
13

Résultats des Elections Légi
de droite à gauche : A. Gillot, F. Grenier,
M"" Grenier, A. Persancier, M. Juge
et un représentant de la F.S.G.T.
entourant Josette BAUJARD, de
rUSMA, Ue de l'épreuve féminine
au Cross Auguste Delaune, Stade
de La Courneuve, le 24 Décembre
1958, championne de la F.S.G.T.
Noël des Enfants nécessiteux au
Théâtre, Le 30 Décembre 1958
tives du 23 Novembre 1958
Bureaux de vote
1" — Mairie
2" — Franciade
3° — Corbillon
4° — Connoy
5" — Lég. Honn.
6" — F. Bouch.
? — Faure G.
' — Faure F.
' — Guesde G.
— Guesde F.
11° — Suger
— Blanqui
— Sembat G.
14° — Sembat F.
— S. 120 Wiison
— F. 120 Wiison
17° — M. 241 Wiison
— 241 Wiison
— G. Libération
— F. A. France
il 0 — F Stalingrad
— G. Marville
— F. Marville
1° — M. Marville
S" — M. Casanova
— G. Casanova
27° — F. Casanova
!8° — F. A. Poul.
29° — M. Fabien
TOTAUX
1.649 1.311 30 1.281 797 229 97 123 16
1.593 1.339 11 1.328 666 337 120 156 15
1.670 1.321 33 1.288 579 320 129 180 23
1.674 1.400 42 1.358 607 328 158 195 22
1.555 1.236 27 1.209 535 319 104 182 17
1.568 1.085 39 1.046 533 239 82 131 11
1.736 1.452 36 1.416 694 336 148 164 17
1.656 1.352 44 1.308 603 323 147 163 25
1.754 1.403 34 1.369 690 310 136 170 20
1.745 1.329 40 1.289 580 358 132 159 29
1.770 1.362 36 1.326 680 312 110 148 43
1.700 1.316 35 1.281 729 261 114 114 30
1.685 1.418 40 1.378 532 408 165 212 13
1.734 1.376 31 1.345 738 256 153 118 22
1.809 1.445 22 1.423 685 331 167 153 50
1.773 1.423 25 1.398 691 ♦323 151 152 46
1.815 1.322 20 1.302 923 154 72 100 27
1.765 1.426 29 1.397 831 272 119 120 27
1.797 1.410 21 1.398 756 291 140 164 29
1.795 1.378 26 1.352 735 246 128 168 31
1.695 1.269 20 1.249 688 282 105 126 25
1.765 1.544 40 1.504 936 239 88 172 34
1.529 1.279 34 1.245 865 144 80 100 19
2.003 1.711 53 1.658 1.001 245 147 194 27
1.737 1.450 33 1.417 712 286 137 198 18
1.668 1.357 29 1.328 797 240 100 140 25
1.732 1.393 29 1.364 815 240 91 169 25
1.742 1.333 35 1.298 751 258 123 127 14
1.606 . .1.339 31 1.308 957 139 85 87 9
.
Electeurs
49,720
inscrits
39.788 925 38.863 21.106 8.026 3.528 4.385 709
ABSTENTIONS
! 9.932, soit 19,97% 2-320^ 54,3 1 % 20,65% 9,08 °/ 11,28% 1,83%
Votants
Bulletins
Blancs et nuls i

La Bibliothèque Municipale
est a~ votre disposition
Jours et heures d'ouverture :
Bibliothèque Centrale, 4, Place de la Légion d'Honneur
14 d 20 hev. ires
14 d 18 heu ires jo
'4 d 20 heu ires
I4 à 18 heu res jo
14 d 18 heu ires jo
Annexe de la Plaine, 120, Avenue Wiison
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0 à 12
Annexe Cité Fabien 1 de 18 h. jo d 20
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de loyer ou d'un certificat de domicile.
Prêt gratuit
16
Le Gérant : A. GILLOT. Imp. Soler et Cie — Aulnay-s.-Bois
POUR QUE
devienne une ville
toujours plus
m accueillante
• moderne
CE QUE PROPOSENT LES CANDIDATS DE LA LISTE
PRESENTEE PAR LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
Le bilan peu ordinaire
de la municipalité communiste
Depuis quinze années vous avez vu votre municipalité
communiste à l'œuvre. Elle peut présenter aujourd'hui
un bilan d'activité extraordinaire. Ce travail de
choc, accompli en dépit des pires difficultés, place votre
ville, soyez-en fiers, aux premiers rangs des grandes
cités du pays, tant par la qualité des réalisations que
par la hardiesse du programme de rénovation amorcé
dès la Libération. A la veille des élections municipales,
nous vous soumettons un programme aussi hardi et
désormais largement ouvert sur la ville de demain. Ces
promesses sont aussi sérieuses que celles d'hier. Avec
votre soutien agissant, elles se réaliseront.
Seul nous pouvons présenter un' programme à la fois
général et propre à chaque quartier de notre ville.
Ainsi chaque habitant vérifiera et suivra pas à pas, au
cours du prochain mandat, l'activité de nos conseillers
et de la municipalité.
A Saint-Denis, les tâches des élus locaux deviennent
de plus en plus complexes et malaisées. Non seulement,
il s'agit de faire face aux besoins qui découlent directement
de l'importance croissante d'une agglomération
urbaine en plein développement, mais encore faut-il
prévoir juste pour les générations de demain, De plus,
UNION
Supplément à « Saint-Denis républicain »
N° 431 du 26 février 1959
les ressources provenant uniquement de la localité ne
permettent pas d'accomplir au rythme et à la mesure
souhaitables les réalisations commandées par la vie
moderne. Les besoins les plus urgents de la commune
peuvent être chiffrés à quarante milliards de francs.
N'avons-nous pas raison d'exiger que le gouvernement
subventionne largement les réalisations municipales ?
Enfin, les communes doivent être à même de gérer leurs
affaires sans l'immixtion brutale des pouvoirs de tutelle
et du pouvoir central. Une véritable vie municipale ne
peut se concevoir sans l'extension des libertés démocratiques.
Et c'est pourquoi nous exigeons l'abrogation de
l'ordonnance portant création d'un « district urbain de
la région parisienne » qui tend à grouper, sous la
férule d'un préfet, la cinquième partie de la population
du pays. Liquidant ainsi les libertés communales,
le gouvernement veut faire disparaître les dernières
bases de la démocratie en France. Du même coup, la
rénovation de notre ville serait plus que compromise.
Telles sont les idées qui inspirent ce programme audacieux,
certes, mais réalisable et, en tout état de cause,
correspondant aux besoins essentiels de nos populations.
Dans le même temps, vous pouvez juger à ses résultats
la politique de de Gaulle qui n'a pas répondu aux
espérances qu'avait placées en lui la majorité des Français
et des Françaises.
pour la restauration de la République
et la défense des intérêts de St-Denis
Elections municipales du 8 mars 1959

Les dures réalités
de la politique gouvernementale
La poursuite de la g-uerre d'Algérie, meurtrière et
ruineuse, la politique de surarmement aggravent la
situation financière de la France. Elles accentuent la
dépendance du pays à l'égard des Etats-Unis et de
l'Allemagne de l'Ouest à qui des emprunts sont mendiés.
Elles entraînent une nouvelle baisse du pouvoir
d'achat des travailleurs et des petites gens des villea
et des campagnes. Le coût de la vie ne cesse d'augmenter.
La crise économique se développe entraînant réductions
d'horaires, licenciements, chômage, mévente.
Les récentes mesures économiques et financières du
gouvernement frappent essentiellement la classe ouvrière,
les paysans travailleurs, les artisans et com-
merçants, les classes moyennes, tandis qu'elles accordent
de nouveaux privilèges au grànd capital.
Avec la soumission aux exigences américaines et
allemandes, la mise en application du Marché commun
et l'accord sur le réarmement atomique de l'Allemagne
de l'Ouest, la France ne paie pas le prix de l'indépendance
et de la grandeur, mais celui de la servitude et
de la décadence.
La démonstration est ainsi faite qu'il n'y a pas de
grandeur française sans la paix et sans une véritable
démocratie que le gouvernement s'applique à détruire
systématiquement.
L'assaut est lancé contre les droits et avantages sociaux
conquis par le peuple, la laïcité de l'école et de
l'Etat, les libertés publiques. Pour bâillonner toute
opposition, une ordonnance permet d'enrégimenter
Français et Françaises et d'instituer un véritable « quadrillage
» du pays, c'est-à-dire un régime semblable à
celui que les colonialistes imposent en Algérie.
NOUS BATISSONS LA VILLE DE DEMAIN
Pour le salut national
Ainsi, les faits confirment le
jugement du Parti Communiste
Français. Il a montré que la politique
de de Gaulle et de I'U.N.R.
était celle du grand capital et de
la haute finance, lutté pour tenter
de banrer la route aux forces
réactionnaires et fascistes, proposé
l'union et l'action des forces démo-
Nous poursuivrons l'application
de notre plan d'urbanisme dont
l'idée directrice vise à maintenir
ou regrouper les industries au sud
du canal et à édifier les constructions
destinées à l'habitat au nord
du canal, spécialement à l'est et à
l'ouest de la partie nord de Saint-
Denis.
RENOVATION
ET CONSERVATION
HISTORIQUE
— Entreprendre la rénovation du
Centre de Saint-Denis en portant
la pioche dans les ilôts insalubres,
véritables chancres en
plein cœur de la ville.
La destruction de ces ilôts ne
débutera que dans la mesure
où des crédits suffisants seront
obtenus pour construire au préalable
les logements destinés aux
habitants des taudis.
Ces ilôts engendrent des foyers
actifs d'infection et de maladie.
Mais en outre, l'une des plus
grandes richesses du pays, la
Basilique de Saint-Denis n'est
pas mise suffisamment en
valeur. La suppression des ilôts
Insalubres provoquera un cou-
cratiques autour d'un programme
de salut national. Ce programme
comprend notamment :
— La paix en Algérie par la
négociation, la réduction massive
des dépenses militaires,
l'indépendance de la Frar-.e.
— Le relèvement du niveau de
vie des masses laborieuses,
rant touristique considérable,
aux répercussions des plus heureuses
sur le commerce et l'artisanat
local.
— Engager cette œuvre de rénovation
urbaine sous la direction
de l'architecte urbaniste André
Lurçat et avec la collaboration
de M. Formigé, archéologue,
membre de l'Institut, chargé de
la direction des fouilles de la
Basilique.
— Obtenir la désaffectation de la
Maison d'éducation de la Légion
d'honneur dont les vastes bâtiments
pourraient abriter, en
annexe au Musée du Louvre, un
Musée de l'Histoire de la Révolution
française. Le parc privé
de 23 hectares, grâce à sa situation
heureuse au centre de la
ville, doit devenir un lieu public
ouvert à toute la population.
— Accélérer la rénovation du quartier
de la caserne rendue possible
grâce à l'acquisition par la
municipalité des anciens établissements
Floquet. Edifier sur cet
ensemble de terrains, 750 logements
et un groupe scolaire et
dans l'immédiat une première
tranche de 372 logements. Obte-
la défense du pouvoir d'achat
de la monnaie ; uno réforme
démocratique de l'impôt.
— La restauration de la République
par l'abrogation des
ordonnances antidémocratiques
prises depuis le 1 er juin
et l'avènement d'une démocratie
rénovée.
Urbanisme et construction
nir la désaffectation de la caserne
pour l'extension de la Foire-
Exposition commerciale et industrielle
du Lendit, pour la tenue
d'expositions diverses et le
regroupement provisoire des services
publics administratifs tant
qu'un centre administratif et
social ne sera pas construit.
L'aménagement de ce quartier
établira le trait d'union
entre les cités Langevin, Fabien
et Paul-Eluard préfigurant le
Saint-Denis de demain.
— Obtenir la création d'un cimetière
intercommunal.
— Veiller à l'aménagement définitif
de la Porte de Paris et à la
construction de l'autoroute Nord.
3.000 LOGEMENTS
— Obtenir le financement des constructions
suivantes par l'Office
d'H.L.M. : ensemble Floquet,
750 logements; cité H.-Barbusse,
3' tranche, 350 logements ; cité
Fabien, 5« tranche, 106 logements
; cité Guynemer (rue Guynemer),
160 logements ; cité Stalingrad
(av. Stalingrad), 100 logements
; cité Roger-Sémat (rue
Roger-Sémat), 66 logements, et
par la Société d'Economie Mixte
« Le Logement Dionysien » :
cité Pierre-Sémard, 800 logements
; cité Irène et Frédéric-
Joliot-Curie (lieu-dit le Bec à
Loup), 432 logements.
L'UTILE ET L'AGREABLE
— Développer le réseau de chauf-
Voirie et transports
Saint-Denis est la commune la
plus étendue du département. Sa
superficie atteint 1.233 hectares;
la longueur de ses voies, 100 kilomètres.
D'où l'importance d'un
programme de travaux de voirie
minutieusement étudiés, le rôle de
premier plan assuré par les transports,
l'acuité des problèmes de la
circulation et du stationnement.
PROPRETE
— Entretenir et réfectionner les
chaussées et les trottoirs suivant
les besoins.
— Poursuivre la campagne de propreté
par l'application progressive
de la collecte hermétique
SI l'œuvre accomplie par la municipalité,
conjointement avec la
Sécurité sociale due au regretté
ministre communiste A.mbroise
Croizat, a permis de faire régresser
considérablement la mortalité
infantile, le taux de mortinatalité,
le nombre de décès par tuberculose,
etc., de grands efforts restent à accomplir
cependant dans notre ville
dont l'atmosphère est la plus polluée
du département (communication
à l'Académie de Médecine) et
qui détient le triste record du nombre
des taudis.
PROTEGER LA MERS
ET L'ENFANT
— Ouvrir un Centre hospitalier de
500 lits et une maternité de 100
lits où l'on continuera de développer
la méthode psycho-prophylactique
dite

Enseignement
L'activité de la municipalité
s'étendra à tous les ordres d'enseignement
: maternel, primaire, secondaire
et technique. Dans ce domaine
également l'étude des projets
et leur approbation par les pouvoirs
de tutelle seront activement
poussés, dans le même temps que
seront entrepris de conséquents
travaux de réfection dans plusieurs
groupes scolaires existants.
Ce sera là une contribution positive
à la bataille pour la défense de
l'école laïque et de ses maîtres singulièrement
menacés par l'actuel
gouvernement ; celui-ci est encouragé
dans l'entreprise de destruction
de l'Ecole de la République
par la majorité ultra-réactionnaire
du Parlement issue du scrutin truqué
du 23 novembre dernier. Les
élus communistes, en outre, participeront
à toutes les activités des
organisations de défense de l'Ecole
laïque et des groupements de parents
d'élèves.
MATERNEL ET PRIMAIRE
— Envisager la construction de
huit groupes scolaires de trente
classes conjointement avec l'édification
des cités d'habitations
résultant de l'activité des organismes
publics locaux (Office
En 1862, Saint-Denis comptait
16.000 habitants. Un siècle plus
tard, notre population locale s'élève
à près de 90.000 habitants. Rapidement
nous atteindrons 100.000
habitants. Aussi la mairie, édifiée
en 1883, ne correspond plus à la
multiplicité des services à rendre à
la population et convient-il de
l'aménager. De même, il convient
de construire un centre administratif
et social qui abritera tous
les services publics : Recette, Contributions,
Perception, Justice de
paix, Police, etc.
DEFENDRE
LES REVENDICATIONS
DES TRAVAILLEURS...
— Participer activement à la vie
économique et sociale de la localité
et soutenir les revendications
des travailleurs et de tous
ceux qui sont frappés par la
récession et la crise. Au premier
plan des préoccupations,
défense des intérêts des riverains
de l'autoroute Nord dont
aucun ne doit être expulsé sansrelogement
ou indemnisation
préalable.
— Plus de 50.000 personnes sont
salariées à Saint-Denis et la
Bourse du Travail demeure
aussi petitement logée. Son
d'H.L.M et Société d'Economie
Mixte) départementaux et nationaux
(Grand ensemble dit « La
Dame Blanche » par la Société
d'Aménagement de la banlieue
Nord ; Constructions de la Caisse
des Dépôts et Consignations,
etc., etc.).
— Poursuivre le plan de rénovation
des écoles de Saint-Denis
par la transformation de cinq
autres groupes.
SECONDAIRE
— Obtenir l'achèvement, dans les
plus brefs délais, de la construction
du lycée Guy-Moquet, établissement
classique et moderne
de 1.500 places.
— Prévoir l'extension et la redistribution
des cours complémentaires
coordonnés aux enseignements
secondaire et technique.
TECHNIQUE
— Obtenir également l'achèvement
des Centres d'apprentissage masculin
et féminin dans les plus
brefs délais. Exiger qu'une suite
favorable soit donnée à la délibération
du Conseil municipal
demandant la mise en route
transfert au centre d'apprentissage
Ernest -Renan s'avère
indispensable dès l'achèvement
du nouveau centre situé avenue
Staline.
— De même, les organisations, sociétés
et associations locales
démocratiques doivent disposer
de salles de réunions publiques
et manifestations diverses mieux
aménagées comme doivent l'être
la salle de la Légion d'Honneur
et la Salle des Fêtes de la
Plaine.
...ET DES CLASSES MOYENNES
•— Exiger la réforme démocratique
de l'impôt qui doit frapper les
grandes fortunes.
i— Le sort des commerçants et des
artisans dépend étroitement des
conditions d'existence de la
grande masse des consommateurs,
salariés du secteur privé
ou du secteur public. Favoriser
le commerce et l'artisanat
local consiste en premier
lieu à lutter pour que les couches
laborieuses de notre population
aient un pouvoir d'achat
décent.
Poursuivre la modernisation
du marché de La Plaine-Saint-
Denis.
— Terminer la réfection de la.
d'une seconde tranche de travaux
portant la capacité de ces
centres de 800 à 1.500 places.
— Compléter l'ensemble scolaire
par des collèges — technique et
commercial — préparant l'entrée
des jeunes gens et des jeunes
filles dans les établissements
d'enseignement technique et
commercial supérieur.
CLASSES SPECIALES
— Poursuite de la mise en place
de salles d'enseignement ménager,
de salles de dessin, de salles
de sciences et ateliers scolaires.
— Extension des classes de perfectionnement
et'de classes spéciales
(amblyopes, paralysés, etc.).
— Création de classes de perfectionnement
professionnel complétées
par une école nationale
de perfectionnement préparant
aux méfiera les élèves de ces
classes.
— Poursuite de l'école de plein air
de Mériel pour les enfants déficients.
— Obtenir l'ouverture d'un centre
médico-pédagogique pour enfants
retardataires.
— Développer les cours professionnels
et les cours pour adultes.
Vie économique et sociale
halle du grand marché et de la
couverture du petit marché
Blanqui.
>— Améliorer la Foire annuelle du
Lendit, puissant stimulant du
commerce local.
LES PLUS DESHERITES
— Construire trois nouveaux
foyers de vieux travailleurs sur
les plans de ceux ouverts dans
la dernière période au chemin
de Marville (foyer Ambroise-
Croizat) et au square Degeyter
(foyer Auguste-Robbes).
f— Acquérir une colonie de vacances
réservée aux vieux travailleurs.
•— Développer les activités du Service
social municipal, notamment
en créant cinq nouvelles
permanences sociales dans les
quartiers.
LES VICTIMES DE LA GUERRE
— Lutter pour le rétablissement
de la « Retraite du Combattant
» et la sauvegarde des
droits des victimes de la guerre.
— Etudier avec les organisations
locales intéressées la création
d'un « Foyer des Anciens Combattants
» : local, administration,
subvention, etc.
Accélérer l'édification du « Monument
aux Morts ».
Enfance, jeunesse et sports
L'équipement sportif sera renforcé
par la mise en œuvre du
grand projet de complexe sportif
dont la première phase est en voie
d'exécution et consiste en un stade
couvert permettant, outre la pratique
des « sports de salle », le jeu
de basket-ball et de hand-ball. Des
terrains d'évolution scolaires demeurent
cependant nécessaires. Colonies
scolaires et patronage municipal,
qui veulent supprimer les
« vacances dans les ruisseaux »,
conduisent aussi enfants et adolescents
à l'effort sportif. Soigner
l'enfance, veiller à la santé morale
et physique de la jeunesse, c'est
préparer utilement les citoyens de
demain.
L'EQUIPEMENT SPORTIF
— Achever le grand ensemble
sportif.
La municipalité continuera à encourager
dans tous les domaines
la création artistique, à favoriser
le développement des jeunes talents,
à porter dans le grand public toutes
les ressources des artistes de
France et de l'étranger.
Mais il faudra aussi développer
l'activité de l'Harmonie Municipale,
de son Ecole de Musique et
étudier le projet de création d'un
Conservatoire d'Art. Le théâtre
municipal, réfectionné par tranches
successives, devra désormais devenir
un des centres de diffusion de
la culture à Saint-Denis.
Administration, autonomie
et finances communales
Sans moyens financiers le programme
de large utilité publique
que nous vous présentons ne pourra
pas être réalisé- D'autant plus
qu'à l'occasion des élections municipales,
le gouvernement voudrait
compléter son dispositif autoritaire
en faisant des conseils municipaux
une caricature de la représentation
locale, en leur enlevant tout pouvoir
et en éliminant les municipalités
ré"' ; '*: :ïî s"P? t ;
— Aménager cinq terrains d'évolution
scolaires.
— Améliorer le quartier des coureurs
au Vélodrome, y installer
douches et w.-c.
PLEIN AIR
— Perfectionner le réseau des colonies
scolaires, notaimment
par •
— l'aménagement de la colonie
de Montrera (Dordogne) : réfection
cuisine, infirmerie,
dortoirs : 300 enfants environ
; de la colonie de Fondettes
(Indre-et-Loire), même
programme ; de Saint-
Hilaire-de-Riez (Vendée) et
de Mériel fSeine-et-Oise) ;
— l'acquisition d'une colonie de
montagne, d'une colonie maternelle
et de terrains pour
camps d'adolescents.
— Développer l'initiation au plein
air.
DES MONUMENTS
— Organiser une série de concours»
destinés à la réalisation de monuments
ou à la décoration
d'édifices publics, notamment
pour célébrer Irène et Frédéric
Joliot-Curie, Paul Langevin, le
colonel Fabien, Pierre Sémàrd,
Guy Moquet, Victor Hugo, Pierre
Degeyter.
— Doter Saint-Denis d'un monument
à la gloire de Paul
Eluard, le grand poète qui vit
te jour dans notre cité.
FAIRE CONNAITRE
NOS TRESORS
— Encourager la publication d'un
ouvrage d'art sur SaintkDenis,
Face à ces mesures, le Parti
Communiste Français demande,
en premier lieu :
— l'abrogation de toutes les ordonnances
qui portent gravement
atteinte au niveau de vie des
travailleurs et entravent les réalisations
des communes ;
— l'abrogation de toutes les ordonnances
qui menacent et comprompttent
la vie des commui"
v « lêf droits et libertés des
NOTRE PLUS DOUX ESPOIR
— Transformer l'orphelinat de
filles. Créer un orphelinat pour
les garçons, véritables maisons
familiales où les enfants
oublieront les drames qu'ils ont
connus trop prématurément.
— Doter la Caisse des Ecoles des
mêmes moyens qui lui permettent
de remplir un rôle social
prodigieux à Saint-Denis, tant
dans le domaine des cantines
que des colonies et de l'entraide
aux familles en proie à la gêne.
Pour desservir les milliers de
ratlonnaires de nos cantines
scolaires, plusieurs cuisines
centrales de haute production
sont nécessaires.
— Envisager , une décentralisation
du patronage municipal ipar
groupes d'âges et par quartiers
avec l'aide du corps enseignant.
Arts, culture et loisirs
d'un dépliant destiné aux touristes
et visiteurs.
Moderniser la bibliothèque municipale
déjà riche de 100.000
volumes.
— Développer l'activité de ses
annexes dans les quartiers. Utiliser
un bibliobus.
-r- Agrandir le Musée en transférant
le Bureau d'Aide sociale
et les services annexes dans le
futur « Centre administratif et
social » qui sera édifié derrière
la mairie, dans l'ilôt urbain rénové.
Le transfert de la Justice
de Paix dans ce centre, permettra
également aux locaux qu'elle
occupait (une chapelle due à
l'architecte Mique) d'abriter le
Musée municipal.
conseils municipaux élus, notamment
celles portant création
d'un « district urbain de la région
parisienne » qui vise à déposséder
le conseil municipal de
ses prérogatives et, partant, de
stopper net le programme de
rénovation de Saint-Denis'.
Le Parti Communiste Français
réclame l'adoption de dispositions
tendant à l'autonomie des communes
et permettant à l'administra-

tion municipale d'être effectivement
au service de la population
et sous son contrôle : suppression
de la tutelle préfectorale, simplification
des formalités administratives,
véritable réforme des
finances locales donnant aux communes
les ressources nécessaires .
progressivité des impôts commu-
naux leur assurant un caractère
démocratique et faisant payer les
riches ; prise en charge par l'Etat
des dépenses obligatoires d'enseignement,
d'assistance, de police ;
participation financière plus grande
de l'Etat aux réalisations municipales
; création d'une caisse de
prêts aux communes et départements.
De même, nous demandons que
le personnel communal, si souvent
voué à des tâches ingrates et pourtant
si lié aux réalisations municipales,
soit rétribué convenablement.
NOUS VOULONS EQUIPER CHAQUE QUARTIER
Chacun «es quartiers de notre
grande ville groupe une population
équivalant à certaines communes
de la banlieue ou à certaines petites
villes de province.
L'importance démographique de
ces quartiers, leur éloignement du
centre de la ville posent la double
nécessité d'une amélioration des
Mutualité - Champ de courses
VOIRIE
— Viabilité et assainissement
impasse du Chemin-Vert, rue de
la Métairie, rescindement place
Clovis-Hugues, prolongement de
la rue d'Amouville (voie n° 3),
rue entre la rue Henri-Barbusse
et la rue d'Ermont, rues de
Chantilly et de Compiègne (prolongement).
Signalisation carrefour Sainv
Rémy-rue de Strasbourg.
ECLAIRAGE PUBLIC
— Installer définitivement l'éclairage
public rue d'Enghien prolongée,
rues de Chantilly et de
Compiègne (prolongement), chemin
de Marville, route de la
VOIRIE
— Remise en état provisoire des
rues frappées par l'autoroute.
— Réfection des rues Driessens,
Arthur-Fontaine, Etienne - Mi
chard, Le-Roy-des-Barres, Général-Galliéni
(avec l'aménagement
de la cité Joliôt-Curie).
ECLAIRAGE PUBLIC
— Doter de l'éclairage public les
rues Arthur-Fontaine, Etienne-
VOIRIE
La Plaine
— Réfection de la contre-allée et
chaussées latérales (industriels).
Coordination des travaux avec
transports qui desservent Saint-Denis
et d'un équipement poussé et
rationnel de chacun d'entre eux.
L'urbanisation de la commune, le
terme étant pris dans son sens le
plus général, sera harmonieusement
complété par des réalisations
d'intérêt public dans chaque quartier.
II s'agira, à la fois, dans notre
prochain mandat, en décentralisant
Courneuve et Bretelle. Renforcement
de l'éclairage quartier
Mutualité.
EQUIPEMENT
— Un bureau de poste auxiliaire.
— Un marché place Clovis-Hugues.
— Un square à l'angle de la rue
H.-Barbusse et de la voie nouvelle.
TRANSPORT
— Exiger une ligne supplémentaire
d'autobus et installer des abris
aux principaux arrêts.
HYGIENE ET SANTE
PUBLIQUE
— Canaliser la Vieille Mer.
Michard, 2° côté de l'avenus
Paul-Vaillant-Couturier.
CIRCULATION
— Installation de bornes et plots
lumineux carrefour de l'Hôjpi»
tal.
TRANSPORTS
— Aménagement d'une station do
taxis à l'Hôpital.
— Exiger une fréquence plus
grande des voitures de la R.A.
l'E.D.F.-G.D.F. et Compagnie des
Eaux et rue du Bailly.
Aménagement de trottoirs du
Pont de Soissons.
les équipements existants, de rendre
de plus grands services à nos
populations et de pourvoir chaque
quartier d'un ensemble médical et
social visant à assurer la protection
de la mère et de l'enfant, la
solidarité aux plus déshérités et
aux vieillards. Il s'agira encore,
par des mesures appropriées, d'assainir
et d'éclairer les rues.
ENSEIGNEMENT
— Construction : d'un groupe scolaire
de 30 classes rue Pasteur
(construction de 1.200 logements
par la Caisse des Dépôts et
Consignations) ;
d'un groupe scolaire de 30 classes
route de la Courneuve —
quartier Saint-Rémy ;
d'un groupe scolaire de 30 classes
rue Henri-Barbusse (grand
ensemble) ;
d'un groupe scolaire de 30 classes
route de la Courneuve (cité
Monjardin).
Bel-Air et Francs-Moisins
T.P., notamment aux heures de
pointe.
— Installer des abris aux prlnfiipaux
arrêts.
EQUIPEMENT
— Doter le quartier d'un Foyer
des Vieux.
— Réfection du groupe scolaire
D.-Casanova et y adjoindre un
établissement de bains-douches,
— Construction, d'une crèche.
— Installation urinoirs au Pont de
Unissons.
ECLAIRAGE PUBLIC
— Installer l'éclairage public rues
Crisfino-Garcia, du Bailly, Paul-
Lafargue, passage du Chef de la
Ville et impasse Léon.
— Transformation de l'éclairage
public : rue Francis-de-Pressencé
par suite de la pose d'une
canalisation d'eau de 800 m/m
(avec la participation de la
Compagnie des Eaux) rue du
Landy (pair tranches), rue des
Fillettes (danger)..
— Installation de bornes lumineuses
entre la rue Proud'hon et
l'impasse Marteau.
— Signalisation synchronisée des
carrefours de l'avenue Wiison.
ESPACES VERTS
— Aménagement et réouverture du
«quare 120, avenue Wiison.
— Plantation d'arbres le long de
l'impasse Diderot, installer des
bancs, planter des massifs d»
fleurs et prolonger ainsi le square
jusqu'à l'avenue.
Beaumont-Pleyel
VOIRIE
— Réfection : rue Pleyel, impasse
Jules-Daunay.
— Nivellement de terrain rue Calon
et aménagement rue Calon.
— Canalisation me Pleyel et impasse
Louis.
— Installation d'une bande - pour
piétons boulevard Ornano (entre
Hotchkiss et la rue du Landy),
boulevard de la Libération (côté
Meissonnier).
ECLAIRAGE PUBLIC
— Installation de l'éclairage public:
rues Sorin, Pleyel, Charles-
Michels (2° partie), quai de
Saint-Ouen.
VOIRIE
— Réfection de la rue Lorget vers
la porte de Paris.
— Pavage des rues au pourtour du
square. Aménagement de trottoirs
square Degeyter.
— Déviation et élargissement du
boulevard Marcel-Sembat.
|— Elargissement du pont du canal
avenue Wiison.
VOIRIE
La Gare
— Réfection des rues de Dalmas,
Quinsonnas, Cessé, Thomas, de
Colmar, Roussel, impasse Cha-
— Planter aux abords du Pont de
Soissons, sur le côté gauche, une
bande de gazon ; installer quelques
bancs, un bac de sable et
une petite clôture.
TRANSPORTS
—- Exiger une fréquence plus grande
des voitures sur le réseau
routier de la R.A.T.P., notamment
aux heures de pointe ;
Installer des abris aux principaux
arrêts.
HYGIENE ET SANTE
PUBLIQUE
— Aménagement de la crèche, 120,
avenue Wiison
— Contraindre les industriels à
équiper leurs installations de
systèmes de dépoussiérage, filtrage
et antifumée.
— Décentraliser le Centre d'hygle-
— Renforcement de l'éclairage boulevards
Anatole-France et de la
Libération.
HYGIENE ET SANTE
PUBLIQUE
— Contraindre les industriels à
doter leurs installations de sys-
- tèmes de dépoussiérage, filtrage
et antifumée.
— Construire une crèche.
— Installer un Centre de Protection
maternelle et infantile pour
les consultations prénatales et
les consultations de nourrissons.
— Décentraliser le Centre d'hygiène
scolaire de la rue du Cygne
et installer une annexe dans le
quartier.
ECLAIRAGE PUBLIC
— Eclairage du square Degeyter
et de l'impasse Thiers.
TRANSPORTS
Obtenir de la R.A.T.P. la mise
en chantier de la prolongation
du métro jusqu'au barrage de
Saint-Denis avec station à la
Porte de Paris.
HYGIENE ET SANTE
PUBLIQUE
— Contraindre les industriels à
nut, avenue des Moulins-Gémaux.
Prolongement de la rue
Auguste-Poullaln.
ne scolaire de la rue du Cygne
en centre annexe au 120, avenue
Wiison et organiser un centre
«le consultations de médecine
générale réservées aux adultes.
ENSEIGNEMENT
— Réfection du groupe scolaire,
841, avenue Wiison.
VIE SOCIALE
— Doter le quartier d'un foyer de
vieux.
«— Développement des permanences
des assistantes sociales municipales.
ENFANCE, JEUNESSE
ET SPORTS
— Aménagement d'un terrain
d'évolution, 120, avenue Wiison.
— Aménagement d'un terrain
d'évolution, 211-215, av. Wiison.
— Implanter un centre de consultations
de médecine générale
réservées aux adultes.
ENSEIGNEMENT
— Réfection du groupe scolaire
Pleyel.
VIE SOCIALE
— Doter le quartier d'un foyer de
vieux.
— Développement des permanences
des assistantes sociales municipales.
ENFANCE, JEUNESSE
ET SPORTS
— Aménagement d'un terrain
d'évolution dans le quartier..
Parmentier-Porte de Paris
doter leurs installations de systèmes
de dépoussiérage, filtrage
et antifumée.
— Edifier un établissement tte
bains-douches alimenté par le
service urbain de chauffage.
ENFANCE, JEUNESSE
ET SPORTS
— Aménagement d'un terrain
d'évolution dans le quartier.
ECLAIRAGE PUBLIC
— Installation de l'éclairage public
rue Roussel, voie n° 3, doublement
de foyers avenue Colonel-Fabien.

HYGIENE ET SANTE
PUBLIQUE
— Construction d'un établissement
de bains-douches dans le quar-
Joncherolles -- Stalingrad - Fabien
VOIRIE
— Réfection de la rue de Dakar.
Percement d'une rue derrière la
cité P.-Sémard.
— Aménagement du carrefour du
Barrage.
— Aménagement d'une piste pour
piétons avenue du Colonel-Fabien
et avenue Roger-Sémat.
ECLAIRAGE PUBLIC
— Installation de l'éclairage public
rues Loubet, Collerais,
Guynemer, avenue J.-Staline.
— Installation de feux tricolores
au Barrage.
EQUIPEMENT
— Installation d'un centre commercial
au rez-de-chaussée du
bâtiment de 14 étages (Fabien
V) qui sera édifié à l'angle
VOIRIE
— Réfection de la rue Franciade,
de l'impasse du Caquet, du passage
Haguette.
— Nivellement du terrain rue de
Strasbourg.
— Aménagement des trottoirs rues
de Toul, Haguette, Traverse,
Aubert, avenue Saint-Rémy.
— Emulsion boulevards Carnot,
Jules-Guesde et Félix-Faure.
— Prolongement de l'avenue Jean-
Moulin.
— Aménagement du stationnement
boulevard Carnot.
tier alimenté par le service
urbain de chauffage.
ENSEIGNEMENT
— Réfection des écoles boulevard
de la rue de Dakar et de l'ave.nue
du Colonel-Fabien.
TRANSPORTS
— Obtenir de la R.A.T.P. la mise
en chantier de la prolongation
du métro jusqu'au barrage de
Saint-Denis.
— Exiger une fréquence plus
grande des voitures sur le réseau
routier de la R.A.T.P., notamment
aux heures de pointe.
HYGIENE ET SANTE
PUBLIQUE
— Construction d'une crèche dans
le quartier.
— Construction d'un Centre de
Protection maternelle et infantile
pour les consultations pré-
ECLAIRAGE PUBLIC
—■ Installation de l'éclairage public
rues de Toul, Haguette,
Traverse, Berne, des Prairies et
Gaston-Dourdin, avenue Saint-
Rémy, renforcement de l'éclairage
avenue Jean-Moulin, rues
Gaforiel-Péri et de la République.
— Jalonnement rues Jean-Mermoz
et Eugène-Fournière.
— Signalisation du carrefour Staline,
Paul-Vaillant-Couturier.
Strasbourg.
Jules-Guesde et rue Suger.
Construction d'un groupe sco
lalre de 30 classes rue Auguste
Poullain.
natales et les consultations dp
nourrissons.
— Décentraliser le Centre d'Hygiène
scolaire de la rue du Cygne
en un Centre annexe à la cité
P.-Sémard et implanter un centre
de consultations de médecine
générale réservé aux adultes.
„
ENSEIGNEMENT
,— Construction d'écoles de garçons
et de filles avenue du Colonel-Fabien.
— Construction d'un groupe scolaire
de 30 classes à l'angle de
la rue de Dakar et de l'avenue
R.-Semat.
VIE SOCIALE
— Développer les permanences des
assistantes sociales municipales
dans le quartier.
Centre
HYGIENE ET SANTE
PUBLIQUE
— Canaliser le Groult par égout,
dans sa partie Bonnevide-Seine.
— Construction d'un établissement,
de bains-douches, alimenté par
le service urbain de chauffage
— Reconstruction de la crèche rue
de la République.
ENSEIGNEMENT
— Construction d'un groupe de
30 classes rue Gabriel-Péri (rénovation
d'ilôt).
— Agrandissement de l'école maternelle
Franciade.
SAINT-DENIS, CITADELLE RÉPUBLICAINE IMPRENABLE
La municipalité de Saint-Denis
ne doit pas devenir un instrument,
des banques et de la grande industrie,
des réactionnaires et aventuriers
fascistes.
Votre devoir est de faire des élections
du 8 mars un combat victorieux
pour la démocratie et les
libertés, contre la misère et pour
la Paix.
Les élus communistes ont prouve
leurs qualités d'administrateurs.
Dans l'exercice de leur mandat,
ils s'appuient et continueront à
«'appuyer sur la volonté populaire,
sur lés organisations démocratiques.
DIONYSIENS, DIONYSIENNES,
En votant pour la liste du Parti
Communiste Français, vous élirez
des réalisateurs capables, intègres
et dévoués.
Vous affirmerez votre volonté de
barrer la route à la dictature personnelle
et militaire, à l'aventure
fasciste.
Vous proclamerez votre volonté
d'établir un véritable régime républicain
qui assurera la grandeur
de la patrie dans 1a paix et l'indépendance
nationale.
VIVE LA REPUBLIQUE !
VIVE LA FRANCE !
lmprim. Cent, de la Presse, 66, rue J.-J.-Rousseau, Paris-1"., Le gérant : Antoine TOTJRONDEL.
Bulletin de la Caisse des Écoles
de la Ville de SAINT - DENIS
Au service de l'École Laïque, au service des enfants des travailleurs
Budget de la Caisse des Écoles pour 1958
216 MILLIONS POUR L'AIDE A L'ENFANCE — 126 MILLIONS DE SUBVENTION DE LA MUNICIPALITE
CES deux chiffres suffisent à démontrer l'aide importante
qu'apportent la Caisse des Ecoles et la Municipalité communiste
de Saint-Denis aux familles ouvrières de notre
cité laborieuse.
Toutefois, nous pensons utile de rappeler ce qu'est la Caisse
des Ecoles et quels sont ses buts.
Les Caisses des Ecoles, sont, non pas des établissements
de bienfaisance, mais des établissements scolaires annexes- Elles
sont publiques. Il faut, par conséquent, entendre que les
ressources des Caisses des Ecoles qui proviennent de la générosité
publique, de subventions publiques, des souscriptions,
des dons, produits de fêtes
et quêtes, ne peuvent
servir que pour aider les
enfants fréquentant l'école
publique.
La Caisse des Ecoles, di.
rigée par un Conseil d'Administration
élu, sollicite
pour la grande tâche qu'il
a à accomplir, tous les amis,
tous les défenseurs de
l'école publique qui peuvent
lui apporter aide et
dévouement et désirent être
auprès des défenseurs de
l'Ecole laïque dans l'action-
La Caisse des Ecoles est
un organisme qui évolue,
qui vit intensément.
Comment en serait-il autrement
1
Le nombre des enfants
dans les cantines scolaires
a doublé en moins de 4
années, ainsi d'ailleurs que
dans les colonies de vacances.
Il va toujours en s'accentuant
compte-tenu de la
misère des foyers ouvriers;
misère aggravée par les récentes
mesures gouvernementales
(réduction d'horaires, licenciements, atteinte à la Sécurité
Sociale, hausse des loyers, vie chère, etc..-)
La Caisse des Ecoles, dans son institution même risque de
graves atteintes et déjà notre Conseil d"Administration a du
élever une protestation sur le fait que les pouvoirs publics entendent
désigner, dans les Conseils d'Administration, des administrateurs
d'office ce qui aurait pour objet d'assurer une majorité
de membres non élus, par l'assemblée générale des adhérents
de la Caisse des Ecoles et de réduire ainsi Yaide importante
apportée aux familles dans le besoin.
Kermesse de Y Air Pur dans le Parc de la Légion d'Honneur.
Monsieur A. GILLOT, président de la Caisse des Ecoles,
s'adresse aux innombrables spectateurs.
Notre Caisse des Ecoles, dont le Président Auguste GIL-
LOT est le fervent défenseur et soutien va s'efforcer de revoir
ses méthodes de travail afin d'apporter une aide plus rapide et
plus efficace encore, aux familles en faisant la demande. Mais,
il' n'est pas possible de penser que notre organisme peut, à lui
seul, résoudre tous les problèmes- Cela n'est pas. Cela ne peut
pas être.
Il faut que l'Etat aide davantage, qu'il accorde des subventions
pour le fonctionnement des cantines scolaires (où le nombre
des enfants de chômeurs va augmenter par suite de la politique
gouvernementale) ou pour les colonies de vacances.
Les augmentations successives
dites à la politique
financière du Gouvernement
vont aggraver les prix
de revient tant dans les
cantines que dans les colonies
de vacances; augmentations
que ne doivent supporter,
ni les familles, ni
la Caisse des Ecoles.
L'Ecole, les œuvres post
et péri scolaires doivent
fonctionner avec l'aide importante
de TEtat, il y va .
de l'avenir de la Nation
que représentent les enfants,
les jeunes.
Tous ensemble, menons
l'action pour obtenir cette
aide, des crédits il y en a.
Il ne suffit que de bien les
utiliser. Nous voulons faire
de nos enfants des hommes
et des femmes, mais
nous ne voulons pas les
voir disparaître dans les
guerres, nous voulons la
paix.
Bien utiliser les crédits, c'est les donner à la vie et non
à la mort. Cest les donner à l'école laïque, à l'université
française qui forment les hommes de demain '• les travailleurs,
les intellectuels, les savants, les chercheurs. C'est les donner
aux colonies de vacances, à Vorganisation des loisirs et des
sports.
Une nation n'est-elle pas jugée sur la façon dont elle
aide l'enfance et la jeunesse ? Si nous nous employons tous à
cette tâche, nous assurerons le bonheur de nos enfants espoir
et avenir de la France.

Colonies de vacances
Colonie maternelle « Gai soleil » près de Sète
LES COLONIES DE VACANCES SONT
EN DANGER
La subvention de l'Etat ramenée à 30 frs cette
année, supprimée en 1960.
Notre Comité de la Caisse des Ecoles a adhéré
l'année dernière à la .grande campagne menée par
les oeuvres laïques (Syndicat des Instituteurs, As-
sociations de Parents d'Elevés, ■ Jeunesse au Plein
Air etc..) et qui avait pour thème : « LES COLO-
NIES DE VACANCES SONT EN DANGER».
Le camp d'adolescents à St-Eulalie d'Ans
Or, nous avons, à maintes reprises, rappelé le
rôle important que jouent les colonies de vacances
et dont nous disons à juste titre qu'elles constituent
un des services sociaux les plus importants de la
Nation. Outre qu'elles procurent aux enfants le re-
pos nécessaire dont ils ont besoin pendant les va-
cances scolaires :
la sécurité — les loisirs — la santé.
Pour mener à bien cette tâche importante in-
combant aux Caisses des Ecoles, il nous faut l'aide
A Fondettes (Indre-et-Loire) Le Château du Taillé
des parents, des amis de l'Ecole Laïque pour obtenir
les crédits nécessaires à la construction des
locaux indispensables au fonctionnement même
de la colonie, .à la formation de nombreux éduca-
teurs car, en i960 le nombre des enfants doit, d'a-
près les statistiques officielles, augmenter considé-
rablement. Or, qu'apporte le budget 1959 du Gouvernement
? — la subvention que percevaient les
Oeuvres de Colonies de Vacances est ramenée de
40 frs à 30 frs, et en 1960 elle sera totalement sup=
primée et ceci, alors que nous demandons que cette
subvention soit portée à 100 frs par journée et par
enfant.
Une fois de plus, ce sera sur les familles que
retombera l'augmentation du prix de journée-enfant
pour les colonies scolaires.
Camps d'adolescents
LA VIE DE NOS COLONIES DE
VACANCES
1959 a connu une affluence de colons telle que la
Caisse des Ecoles s'est vue dans l'obligation de
clore les inscriptions dès le début de mai, faute de
place dans ses colonies. Sachez que la colonie de
FONDETTES a reçu, pour les vacances de Pâques
2)6 colons représentant 3.684 journées, la colonie
d Saint-HILAIRE en a reçu, pour la même pério-
de, 220, représentant 3.080 journées. Les colonies
rr aternelles de Sète et la Versènes en ont reçu 140
âgés de 4 à 6 ans pour 4.200 journées.
M-Hilaire de Riez (Vendée) Colonie scolaire La baignade
Pour la période des grandes vacances, les camps
d'adolescents et d'adolescentes en ont reçu 137 pour
4.367 journées.
— La colonie de Fondettes a hébergé 529 colons
pour 21.166 journées
— la colonie de Montrem, 545 pour 21.826 »
— la colonie de Saint=Hilaire, 446 pour 17.854 »
Adolescentes : Sur la plage à Meschers-les-Bains
Les chiffres ci-dessus représentent bien l'effort
considérable fait par la Caisse des Ecoles pour sub-
venir aux dépenses qu'entraînent le logement, la
nourriture, l'habillement de tous ces colons et ado-
lescents sans oublier les tout petits de 4 à 6 ans.
Golonie de Montrem (Dordogne)
Pavillon nouvellement construit par la Municipalité et mis à
la disposition de la Caisse des Ecoles

Les Cantines, les Vestiaires
Le vestiaire distribué aux enfants des travailleurs les plus
touchés par la misère
Les cantines scolaires préparent actuellement les repas
de plus de 5.000 rationnaires.
Le prix de revient se situe aux environs de 200 frs.
C'est donc une charge journalière de I million qu'assure la
Caisse des Ecoles.
Actuellement, aucune famille ne paie plus de 150 frs.
Les récentes ordonnances en matière économique et financière
se traduisent par des hausses qui obligeront à relever
les prix des repas. De plus, la commission des cantines examine,
avec l'aide des Assistantes Sociales Municipales, les
cas sociaux.
Bal d'enfants costumés à l'occasion du Mardi-gras
Grâce à la subvention municipale payant le complément,
des réductions et des gratuités sont accordées aux plus des-
hérités.
—oOo
La Caisse des Ecoles a distribué pour la rentrée scola? ;
des chaussures, tabliers, pull-over, pour, 1.100 enfants. Ainsi,
bien équipés ils ont pu regagner leur école pour l'hiver, aussi
bien vêtus que leurs camarades des familles plus fortunées.
Nos Fêtes
Une cuisine moderne aménagée pour la Caisse des Ecoles par
la Municipalité
Groupe scolaire André Diez
La Caisse des Ecoles organise des bals et fêtes
au profit de ses œuvres.
Bals de nuit, bals d'enfants à la mi-carême,
ce dernier obtenant toujours un traditionnel et important
succès.
La Kermesse de l'Air Pur, dans le cadre agréable
de la Légion d'Honneur. En 1958, plus de
5.000 personnes y assistaient.
Renouant avec une ancienne tradition la Con
mission des Fêtes organise une grande tombola do it
le tirage aura lieu au cours de la Kermesse.
Pour nous aider à améliorer encore notre aine
aux enfants deshérités de nos écoles laïques AIDEZ-
NOUS, assurez un succès grandissant à nos fêtes-
L'aide la plus efficace que vous pourrez apporter
c'est de donner VOTRE ADHESION A LA
CAISSE DES ECOLES, A LA MAIRIE.
Le Patronage Laïque Municipal, remis en activité
à Saint-Denis depuis le 10 septembre 1945,
a connu une fréquentation régulière de la part de
milliers d'enfants. Depuis cette date un grand nombre
d'activités y ont été créées et ont pu faire
passer d'agréables journées à nos enfants.
Le but de notre Patronage Laïque est :
— d'orienter les enfants vers des activités manuelles,
culturelles, artistiques et sportives, afin de
les soustraire aux dangers de la rue.
Le Patronage Laïque offre à nos enfants des
distractions saines et abondantes, mais si l'on tient
compte que chaque enfant a sa personnalité propre,
donc des goûts bien définis, tant pour l'étude que
pour les jeux, il est donc nécessaire qu'il trouve au
sein du « Patro » les multiples activités qu'il
cherche.
Nos enfants trouvent au Patronage une vie
ardente faite de plein air, d'escalades, de courses à
pied, de natation, de sports d'équipes, football,
basket, hand-ball, d'autres trouvent la lecture, les
travaux manuels, la peinture, la photographie.
Le Patronage, service municipal, est à la disposition
des parents afin que le jeudi, comme la
Le Patronage mumi
au service
des Enfants et des Parents
Sortie en forêt : la table est « rustique », mais l'appétit est de
rigueur et le bol d'air alors...
semaine à l'école ou chez lui, l'enfant soit guidé et
non livré à lui-même aux dangers de la rue, aux
mauvaises fréquentations sous l'influence d'une
presse et d'un cinéma, disons plus commercial
qu'éducatif.
Pendant les 1 80 jours de congé annuel accordés
aux enfants le Patronage remplit cette tâche malgré
les difficultés que nous rencontrons au point de vue
financier (locaux, travaux) et encadrement.
Pour que le Patronage soit une véritable œuvre
au service de l'enfance, il est nécessaire que les
parents, les amis du Patronage et tous lês laïcs
nous aident pour préserver ces œuvres qui sont
menacées d'arrêt complet par les nouvelles ordonnances
prises par le gouvernement dans le but de
« faire des économies » et luttent pour obtenir plus
de crédits, de subventions du Département et de
l'Etat.
Pour assurer le développement du Patronage,
pour répondre aux besoins croissants des enfants,
leur permettre de se manifester, il est temps que
les parents avec le Patronage, la Municipalité,
s'unissent pour préserver et développer les œuvres
de paix.

v:
ILlEjf ACTIVITE/ DU PATRONAGE
QUESTIONS et REPONSES
* Où faut-il faire inscrire
mon enfant au patronage?
Au Bureau du Patronage, à
la mairie (rez-de-chaussée,
porte sur le côté de la Mairie).
Les inscriptions sont également
prises le jeudi dans les
centres.
* Quelles sont les heures
d'ouverture du Patronage?
Le Patronage donne rendezvous
aux enfants le matin à
8 h. 30.
* La cantine fonctionne-telle?
La cantine fonctionne aux
;
mêmes conditions qu'à l'école.
Elle est payée le jeudi.
* Où les enfants doivent-ils
se rendre ?
Voici les points de rendezvous
où les moniteurs attendent
les enfants à 8 h. 30.
Aux écoles, chemin de Marville;
boulevard Félix-Faure;
boulevard Jules-Guesde; boulevard
Marcel-Sembat; rue des
Boucheries; rue D.-Casanova;
120, avenue Wilson; 241, avenue
Wilson; à la salle municipale,
boulevard de la Libération; P.-
Sémard, A.-Diez.
Noël du patronage, 'M.
La belle pièce jff
« Ours le Prince », fl|
est présentée aux
enfants.
1.200 gars et filles attentifs,
suivent passionnés
les évolutions
d'Ours le
Prince.
La belle saison revenue,
une petite
promenade en bateau-mouche
n'est
pas pour déplaire, et
pour beaucoup, découvrir
Paris, quelle
joie !
Jeudi au patronage!
Jeudi inhabituel, la
neige est là. Devant
le photographe amateur,
tout le monde
est calme, il n'en sera
pas de même dans
quelques instants. Le
moniteur s'en souviendra.
Photo réalisée
par un gars qui
fréquente la section
Photo du « Patro ».
Qu'attendez-vous 7
Vous savez maintenant ce qu'est le Patronage
Faites-y inscrire votre ou vos enfants en remplissant
le talon ci-dessous et en le faisant parvenir au Bureau
du Patronage, Mairie de Saint-Denis. Inscriptions gratuites.
Toutes les indications pratiques vous seront
transmises dès réception du bulletin.
Je soussigné :
inscrit m fil
Nom :
Prénoms :
Adresse :
Ages
Ecole :
au Patronage Laïque Municipal
Saint-Denis, le Signature