journal n° 14.pub - Maïlis AMALRIC : Présentation

Annada 2011
N° 14
Coût
2 €
On est libre de penser qu’on est con,
Cependant, on est con de penser qu’on est libre... Félix, Didier et Max.
Lo Resson de la Bòria Magra ...
I a lo son e lo resson (subretot en montanha...)
L’écho de la métairie maigre
Adissiatz plan a totes !
Les légumes
poussent à la
Borie Maigre !!!
Après un hiver
qui a permis à
Djé le Maraîcher
de finir
de monter la
2ème serre et
de la bâcher
(un très grand
merci à toutes les personnes qui sont venues
lui prêter mains fortes !!), voilà qu'il
peut enfin se concentrer sur son activité
favorite : la pousse de légumes divers
(d'hiver) et variés (d'été) !
D'ailleurs ça pousse à la Borie Maigre,
même si les dernières chaleurs ont été un
peu trop excessives pour les semis de
carottes et panais....et on continue de
Association Ensemble
Les activités pour s’ouvrir sur l’extérieur ne manquent pas à la ferme.
La vie en groupe s’organise porteuse de beaucoup de rencontres très
riches mais aussi source de questionnements, de place à trouver pour
les uns et les autres.
Comme à l’accoutumée, le journal vous fait partager notre vie paysanne
en lien avec le monde citadin, et ce sont vos articles qui en font toute
la richesse. Merci de continuer à nous soutenir par ce biais là.
Bonne lecture et pour commencer, comme d’habitude, un point sur
l’activité de maraîchage de Jérémie.
Al plaser !... Blandine
Les aventures de Djé le jardinier… Odile
Las aventuras de Djé l’ortalièr..
tester diverses techniques,
par exemple,
outre les paillages
(paille de blé), on tente
de couvrir le sol avec
de la laine de brebis
(qui se montre HYPER
efficace ! )
Côté commercialisation
: les étudiants de l'école des mines
d'Albi sont livrés tous les lundis soir pour
des paniers à 5 €, et pour être sûr d'avoir
les quantités nécessaires, Djé le maraîcher
a fait appel à Pierre Denoël (rien à
voir avec le Père N....) qui est aussi maraîcher
à Saint Jean de Vals (81210) ; puis
de fil en aiguille, les gens se sont intéressés
à ces productions légumières et depuis
peu, les 2 compères proposent des
paniers de légumes à Albi (livraison tous
les lundis soir à partir de 18h30 sur l'aire
de covoiturage du Séquestre) ; la maison
de retraite de Réalmont est également
intéressée pour servir les repas de leurs
pensionnaires en produit bio et local, et la
cantine scolaire de Viane se sert également
à la ferme. (voir article page 7)
Nous remercions Blandine et Daniel de
nous avoir permis de réaliser notre projet
aussi simplement !...
A bientôt et
vive les
concombres
sans bactéries !!!
Juin 2011
Adissiatz plan a totes !
Les aventures de Djé le maraîcher
Balade botanique, Le tamier
Vous avez dit « salade »?
Qui suis-je ?
Le jardin collectif d’Istricou
Les Scouts de Mazamet
Etude anthropologique
La cançon de l’adobaire
Le pissenlit, la pimprenelle
Ulhada occitana
L’association Ensemble
Le métier de Ghislain
La cantine de Viane
Les Éclaireurs de Castres
Les EEDF à Bécours
L’association Pétaniellle
Un livre, un film
Quel est le métier de Ghislain
Vos recettes
Les quenelles de Lyon
Le crumble d’agneau
Le Creusois
Feijoada, cassoulet portugais
Contacts
Imajada de l’actualitat
Odile
Dans ce numéro
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Balade botanique, le tamier commun Myriam
La passejada botanica ; la vinha negra (los responchous)
Le dimanche 3 avril 2011, a eu lieu chez Blandine et Daniel, la journée porte ouverte. Mon amie Laurence m’avait
donné l’information, ainsi que le programme de cette journée.
La balade botanique de l’après-midi m’intéressait grandement. C’est ainsi que Laurence et moi-même nous
nous sommes rendues chez Blandine.
Ce qui me frappe dès notre arrivée, c’est l’accueil qui nous est réservé. Simple, chaleureux, sans « chichi ».
Nous sommes nombreux pour cette promenade instructive. Aussi, deux groupes se forment. Deux botanistes
sont présents.
Le premier groupe part avec dix minutes d’avance pour ne pas se gêner. Il y a des enfants, des hommes et
des femmes. Les enfants sont heureux au milieu de cette nature luxuriante. Ils vont, ils viennent, ils jouent
avec les flaques d’eau laissées la veille par la pluie ça et là. Ils viennent écouter ce que disent les adultes, de
temps en temps.
Cette population me fait penser à un échantillon de la société dans laquelle nous vivons. Car le groupe est
constitué de personnes de tous âges, et de toutes catégories socio professionnelles.
Je me dis, au fur et à mesure de la balade, que c’est ainsi que les choses doivent être, et devraient toujours
se dérouler, pour toute chose : dans la simplicité, le partage, la convivialité.
Un de nos premiers arrêts porte notre attention sur les Responchons. Dans notre département, nous les
aimons ! Les jeunes pousses sont parfois consommées comme des asperges (et parfois confondues avec les
asperges sauvages). Elles sont couramment consommées au printemps.
Cette plante se développe le long des talus, des haies. Elle pousse parfois un peu comme une liane, s’enroulant
autour de la première ronce venue, en faisant des vrilles.
On ne mange que l’extrémité de la plante, lo responchon qui ressemble à une pointe d’asperge très fine. Les
pousses doivent être vertes, très minces, et très tendres à manger. Elles ont une légère amertume et s’accommode
soit en salade, soit en omelette.
Rémi précise que le responchon fait partie de la famille botanique des Tamiers. Et que les rhizomes de Tamier
contiennent des concentrations importantes en acide oxalique. C’est pourquoi il faut les consommer avec
modération ! Myriam, à suivre !!!….
Vous avez dit « salade » ?... Pèire
Avètz dich salada ?...
Voilà bien un mot passé de l’occitan au
français qui aurait du dire s’il n’avait
été sous le charme de la langue d’òc,
« salée ».
Ainsi, dès que vous mélangez avec du sel
(ambe de sal), vous faites une salée, una
salada, mais attention, le mot salade
vient de sel, et non de mélange. L’évolution
sémantique, par ignorance de l’occitan,
fait hui désigner par ce mot, aussi
bien un mélange avec du sel que sans sel
et même certaines plantes entrant dans
ces mélanges. D’où certaines expressions
très éloignées de la logique pour
ne pas dire absurdes, telles que « je
vais chercher une salade au jardin » ou
Annada 2011
encore « goûte à cette salade de
fruits ». Mais non ! Vous allez chercher
une scarole ou une chicorée ou une laitue,
au jardin et vous pouvez la mettre
en salade (à condition d’y ajouter du
sel bien sûr!) et vous goûterez la sucrade
de fruits ! Il ne reste plus aux
commerçants du marché bio qu’à vendre
des laitues, reines des glaces, chicorées,
romaines, scaroles et même des
tomates, des poivrons, des concombres…
avec lesquels vous pourrez réaliser
de très bonnes salades et aux académiciens
français à faire entrer le mot
sucrade dans le dictionnaire ! Voyez que
l’occitan peut encore rendre de grands
services surtout quand il nous régale de
mots justes qu’on aime. Allez jusqu’à les
épouser, vous n’en divorcerez jamais !
Ne soi segur, coma plan d’autres b’ai
fach !
Pèire THOUY
Page 2

Camp Scouts de Mazamet
Maryne, Julie & Co
Los lobets e guidaires de Mazamet
Les louveteaux et jeannettes de Mazamet
sont venus en camp à la Borie Maigre
pour pouvoir grâce à leurs chefs
faire un «tour du monde » alimentaire
en passant par le Mexique, le Japon, le
Maghreb, la Grèce…
Sur le lieu de camp, les louveteaux ont
fabriqué une table à feu, monté des
tentes et mis en service des toilettes
sèches en vue de réaliser à quel point
la nature pouvait être fragile.
Entre jeux de pistes, veillées, olympiades,
visite de la ferme, les louveteaux
et jeannettes dépassent leurs limites.
Malgré un mois de juillet 2011 très
pluvieux, c’est avec bonne humeur qu’ils
passent leurs journées et leurs soirées
bien animées.
Pour ces enfants c’est un total dépaysement
entre « Béêêh » et
« cocorico » ils découvrent la vie dans
la nature.
Les Louveteaux, Jeannettes et leurs
chefs de Mazamet
Le jardin collectif d’Istricou Bertrand
L’òrt collectiu d’Estricon
Salutes !
Dimanche 22 mai, on est allé faire le chantier
co' chez et avec Daniel, starring moi,
Virginie, Jeanne, et en guest star, Fix -je ne
suis pas sûr de l'orthographe du surnom,
hein-
Au menu : pose de la clôture grillagère
pour les meuhs (vaches),
et poisson (au menu).
Après une nuit à la roots (répartition des
dormeurs entre voiture, cabane, et tente
instantanée), debout aux aurores (9, 10h),
visite de l'installation maraîchère de Jérémy
(oooh les serres, aaah les goutteurs, iiih la
semeuse), et on s'y met malgré la défection
d'un marteau et d'une tenaille (partis vivre
une histoire d'amour et de clous, comme ça
arrive souvent ; on leur souhaite un bonheur
sans tache de rouille). Déroulage et réparation
du grillage, préparation des poteaux,
nettoyage des bouts de fil de fer cassés,
fixation du grillage à une extrémité, refixation
parce que c'était pas le bon sens.
Midite : énorme truite (on était huite) et
test comparatif et argumenté de gâteaux
(yaourt-chocolat-cassonade contre chocobanane-coco
: "délicieux "versus "succulent")
Ensuite : tension du grillage au tracteur,
fixation par clouage de "chevaliers" (oui,
Virginie cloue des chevaliers sur des poteaux,
là où d'autres utilisent des cavaliers.
Dans une précédente incarnation, elle a pro-
bablement été très cruelle), déroulage du
barbelé, tension au tracteur, frayeur quand
il casse et jaillit sifflant sur nos têtes tel
ces serpents. Réparation, fixation pour de
bon, et on retourne se bâfr... déguster les
gâteaux.
Pendant tout ce temps, le moulin moulait
(moudait? mouturait?), et on récupère donc
un gros sac de farine, qui se trouve pour
l'instant à Istricou, et que je diviserai en
parts.
Tant qu'à être dans la farine, je rappelle
qu'il reste plein de blé chez Daniel, il me
semble qu'on a estimé que ça fera environ
400 kilos de farine à se partager. Oui, c'est
pas mal, hein? Et il y a celui de cette année
qui va arriver…
Et maintenant, une annonce à caractère informatif
:
Avis à ceux qui achètent leur pain alors qu'il
y a toute cette farine en attente, et qui ont
un peu de temps et un four, il me semble
qu'on peut faire le pain durant un après-midi
de ouikende sans que ce soit trop exigeant
au niveau emploi du temps :
-après le pousse-café de midi ou la sieste,
faire la pâte et laisser lever…
-quand c'est l'heure de goûter, retravailler
et mettre en forme pour la 2e levée
-avant l'apéro, allumer le four, enfourner
dès que c'est chaud, il y en a en gros pour
une heure de cuisson, ça peut être
Annada 2011
Qui suis-je ?
1- L’ordre du monde se bouscule en mon sein :
l’hiver vient avant le printemps,
le roi et sa reine
passe après le mendiant,
le crépuscule vient avant le jour,
les démons prennent
le dessus sur les elfes,
la lune l’emporte sur le soleil,
et l’eau sur l’océan.
2– Si je le vois, il n’est pas pour moi
Si je m’en sers, je ne le paie pas
Si je le fais, je ne m’en sers pas
Si je l’utilise, c’est que je n’ai pas le choix
3– Quand je rentre de mon tout,
j’aime bien boire mon premier
au coin de mon second.
4– Je peux voyager partout dans le monde en
restant dans mon coin
5– Quelle est la particularité de cette phrase :
Servez un whisky à ces deux petits juges blonds
qui fument.
6– je suis Monsieur, je suis Monsieur, je ne suis ni
Monsieur, ni Madame,
je suis l’un, je suis l’autre,
je ne suis ni l’un, ni l’autre.
7- je suis entre haine et paix
8– Le pauvre l’a,
le riche n’en a pas besoin,
Si on le mange, on meurt
C’est meilleur sur le ciel,
C’est pire que l’enfer.
prêt pour le soir si l'apéro dure ou qu'on s'y
est pris un peu en avance, ou sinon pour le
lendemain.
Pour les détails et la recette précise, je vous
renvoie vers Grand-Père Internet. Pour ma
part, j'ai fait mes premiers pains la semaine
dernière : j'ai essayé avec 1/3 de farine
complète, avec la moitié, sans, et aussi du
pain à la bière 100% complète. Faire le pain,
c'est de la balle, les caupaings.
Bertrand l'enfariné
Page 3
Solution page 15

Une autre idée de la campagne
Etude d’anthropologie comparative
sur les mobilités et l’accueil dans
les fermes d’agriculture biologique
en France et au Japon
Lundi trois janvier 2011 à la Borie Maigre,
8h45. Daniel est assis à côté du poêle et
n’est pas en grande forme. Mignonne, la va-
che, est très malade. Il faut prendre une
décision quant à son devenir. La situation est
difficile et pourtant Daniel n’oublie pas que
je suis là, moi, jeune étudiante en anthropo-
logie qui souhaitait en apprendre davantage
sur la vie des agriculteurs de fermes biologi-
ques ayant fait le choix de laisser une
grande place à l’accueil au sein de leur
ferme.
Après le pénible passage du vétérinaire, et
pendant toute la semaine, Daniel, Blandine,
ainsi que Jérémy et Odile m’ont beaucoup
appris sur leur façon de travailler, les choix
de vie qu’ils avaient faits ; ils m’ont parlé de
leur passé et de leurs projets d’avenir.
Grâce à la confiance qu’ils ont bien voulu
m’accorder, j’ai pu en apprendre davantage
sur leurs interactions avec l’ « extérieur »,
sur leurs divers et nombreux échanges avec
leur entourage, leurs clients, leurs visiteurs,
leurs stagiaires, leurs woofeurs, … en
somme, toutes ces personnes qui gravitent
autour d’eux, et qui contribuent à tisser ou à
renforcer le lien social sur la ferme.
En effet, si jusque-là, les grands centres
urbains étaient les lieux privilégiés des flux
humains, les campagnes sont désormais de
nouveaux espaces de circulations. Que ce
soit au Japon ou en France, les zones rurales
sont de nouveaux lieux d’accueil pour étran-
gers de passage. Au Japon, ce phénomène
coïncide avec un vaste programme de déve-
loppement local et de diversification des
activités, appelé mura okoshi (littéralement
« le réveil des communes »et en occitan « lo
reviscòl dels vilatges »), lancé à la suite
de l’important dépeuplement des régions les
plus reculées par rapport aux centres ur-
bains. Le parallèle pourrait être largement
fait avec le cas des campagnes françaises
qui, longtemps peu considérées par la popula-
tion des villes, connaissent aujourd’hui une
véritable réévaluation.
Dans ce cadre-là, des centaines de projets
Annada 2011
La campagne en France et au Japon Audrey
Lo campèstre a Japon e a França
lancés par les villages et les petites localités
régionales voient le jour, et l’on assiste à un
véritable phénomène de circulation des per-
sonnes, des biens et des informations depuis
et vers ces milieux ruraux. Est ainsi en train
de se développer une dynamique sans précé-
dent dans les régions qui, jusque-là considé-
rées comme périphériques et en voie de
désertification, rivalisent désormais avec les
grands centres urbains.
Il faut dire que ces dernières années mar-
quent probablement une rupture dans les
comportements en matière de consommation
touristique, culturelle et économique. La
montée des préoccupations éthiques et envi-
ronnementales, mais aussi un certain écœu-
rement face à la société de surconsomma-
tion, explique sans doute le succès des sé-
jours participatifs à la ferme et de l’accueil
chez l’habitant. Alors, comment la présence
de gens de passage peut-elle contribuer à la
transformation et au développement des
communautés locales ? Comment ces mêmes
communautés locales, le plus souvent agrico-
les, permettent-elles à des individus de
construire leur propre identité, d’envisager
des orientations personnelles originales ?
Sujet auquel j’étais censée me soumettre…
Mais c’était avant la terrible date du 11 mars
2011, date à laquelle le Japon fut frappé
d’une triple catastrophe : d’abord dites
« naturelles », puis causée par la totale ir-
responsabilité des Hommes.
Quel est alors le visage de l’avenir après une
telle rupture ? Quels changements, à la fois
environnementaux et sociétaux, se produi-
ront-ils? Va t-on davantage se tourner vers
les campagnes et vers un mode de vie plus
raisonné ? Ou avons-nous déjà trop le goût
du luxe pour pouvoir y renoncer ? Quel est
l’avenir de l’agriculture et de la pêche dans
un pays où les terres et les eaux sont forte-
ment irradiées ? Et ces quelques 590 000
personnes déplacées, issus des régions agri-
coles les plus déshéritées de l’archipel, où
vont-elles aller après leur passage dans les
camps d’évacuation ? Comment vont-elles
faire face à cette mobilité contrainte et
forcée ? Dans quels lieux et par qui vont-
elles être accueillies ? Comment les commu-
nautés vont-elles faire face à cette arrivée
progressive de personnes en quête d’un nou-
veau chez soi ? Finalement, sur quelles bases
et à partir de quels choix les communautés
vont-elles se reconstruire ?
Autant d’interrogations qui devraient, en
définitive, orienter nos réflexions sur la
responsabilité de chacun quant à la société à
laquelle nous aspirons.
Audrey
Ulhada
occitana
La Cançon de
l’Adobaire
paraulas e musica d’Eric FRAJ
La tisana de mèl
Fa garir del cancèl,
La tisana de tè
Fa davalar la sang al pè
Lailalalalèra,
Lai, soi l’adobaire,
Lailalalalèra,
Lai, l’endevinaire
La tisana de caucida
M’a fach venir la pepida,
La tisana de saniçon
Fa venir l’estomac bon.
La tisana de pimpanèla
Fasquèt morir madomaisèla,
La tisana de jolverd
Fa venir lo gosièr verd.
La tisana de glaujòl
Farà morir l’aujòl,
Per la tisana de socin
Val mai beure un còp de vin.
La tisana de grata-cuol
Fa tombar regde coma un pibol,
La tisana de gavèl
Fa atrapar la pèl…
Revirada 1
Page 4

Le pissenlit
Lo pissalièch
de danger.
Annada 2011
Avec le
pissenlit,
pas
Le pissenlit est une herbe sauvage qui se trouve
dans tous les jardins. Il a de nombreuses utilisations
médicinales. Ses propriétés diurétiques, dépuratives,
et toniques, en font une plante amie du
foie.
Le pissenlit est riche en béta carotène et en vitamine
C. Il est aussi une bonne source de fibres et
de minéraux divers. Le seul danger du pissenlit,
c’est le lieu de récolte.
Attention aux parasites ! Attention au renard et à
la douve du mouton.
En effet, l’échinococcose est une maladie parasitaire
qui se transmet à l’Homme à partir des excréments
de renard ou par la manipulation de cadavres
de renards. Quant à la douve ( Fasciola
hepatica), c’est un parasite fréquent des bovins et
ovins, qui s’implante dans les canalicules biliaires
et pond des œufs émis par les selles.
La contamination se produit en consommant les
végétaux infestés.
L’humidité accentue la prolifération de ce parasite.
La pimprenelle
La pimpinèla, l’armentèla
Quel joli nom que
♦ la la roqueta
roqueta
celui de Pimprenelle !
♦ lo lo creisselon, creisselon, lo lo nasitòrt, nasitòrt,
nasitòrt,
Il m’évoque toujours
Pimprenelle et Nico-
♦ la la capuchina capuchina
capuchina
las dans « Bonne nuit
les petits » que je
♦ la la la claitona claitona de de Cubà
Cubà
regardais, enfant, à
la télévision, au début que nous l’avions.
Avètz aquí de qué vos regalar. Alara, bon apetís e …
La pimprenelle est une plante de la famille des
bon profièit !
rosacées. Sanguisorba minor pour la petite pimprenelle.
Sanguisorba officinalis pour la grande
pimprenelle.
C’est une plante vivace à feuillage persistant pous-
Pèire
sant en touffe et se propageant par rhizomes sans être toutefois envahissante. La pimprenelle résiste très bien
aux hivers rigoureux en terrains secs. Elle est surtout utilisée comme plante condimentaire.
On utilisera les feuilles fraîches (riches en vitamine C ). Elles seront ajoutées dans des salades
de légumes crus ou dans des « sucrades » de fruits finement ciselées. Son goût rappelle
celui des noix vertes mais aussi celui du concombre. Elle nous vient des confins de l’Europe
orientale et de l’Asie, et a été très employée pour ses qualités médicinales et condimentaires
avant que le persil ne la détrône progressivement.
Myriam
Page 5
Ulhada occitana
D’èrbas ! De fuèlhas que podètz
assasonar, salar salar, salar
pebrar, oliar, vinagrar,
alhar…s’aquò vos agrada. Mas d’èrbas,
salvatjas o cultivadas (los Chineses
foguèron los primièrs a cultivar aquela
« èrba del filosòf »). Las varietats son nombrosas :
las las laitugas laitugas o o o lachugas lachugas :
♦ de de de copar copar (Feuille de chêne, Lollo rossa, Bowl…),
♦ pomadas pomadas pomadas (Reine de mai, Appia, Divina, Oresto, Perlane,
Florian…),
♦ bataviàs bataviàs (Jana, Dorée de printemps, Rossia, Tarentelle,
Merveille de Verano…),
♦ romanas romanas (Corsica, Romance, Blonde maraîchère…),
♦ grassas grassas (Sucrine, Craquerelle du Midi…)
las las chicorèias chicorèias :
♦ escaròlas escaròlas (Lina, Malan, Marly…),
♦ frisadas frisadas frisadas (Isola, Traviata, Frida…)
Ara, b’avètz comprés, los grands mercants de granas mestrejan
lo mercat.
Mas los productors del mercat bio çaquelà, nos deurián
marcar a a costat del prètz prètz lo nom de de la la varietat varietat, varietat
puslèu que
simplament « salade »per un etiquetatge corrècte. Es un servici
qu’estimariem !!
Nos demòra çaquelà d’autras èrbas, las dels marges :
♦ la la verdolaiga verdolaiga
verdolaiga

Visite de l’association Ensemble et de l’école Louis David
L’associacion Ensemble
Lundi 6 décembre 2010, Blandine qui vit
à la Borie Maigre nous a fait découvrir
les
métiers de sa ferme près de Montredon
Labessonnié. Les enfants de l’école
Louis David ont pu réaliser les mimes
sur les métiers suivants : meunier, éleveur,
agriculteur, vendeur et maraîcher.
La visite de l’étable nous a appris que la
race des vaches est celle de l’Aubrac,
nous y avons vu un taureau, 8 vaches et
beaucoup de petits veaux qui seront
utilisés pour la viande.
Puis nous avons vu les moutons, béliers,
brebis , agneaux et agnelles qui sont
Quel est le métier de Ghislain ?...
Quin mestièr per Guilan ?...
Annada 2011
Voilà des renseignements sur sa production...
Je suis présent dans l’océan
Je n’apparais que l’été
Ma concentration s’effectue à terre
Ma cristallisation apparaît dans les œillets
De la table à la bosse j’empreinte les vettes pour former le mulon
Ma fleur sèche au soleil et repose dans une calorge
Pour me voir vous devez traverser le gois
Voilà une photo en guise d’indice,
pas un ami pour moi,
Mais un délice pour l’apéritif
particulièrement
apprécié des coucou/ bouiboui
Des indices sur son métier…
Je travaille entre mer et terre sur un paysage sans relief
A l’aide d’une ételle et d’une bogue, je récolte l’or blanc
Ma récolte accompagne tous vos plats
aussi destinés à la production de viande.
Leur race est la Rouge du Roussillon et
la traçabilité des bêtes est irréprochable
: Blandine sait toujours de quels
papa et maman sont les agneaux et les
veaux grâce au carnet d’agnelage. La
laine des moutons, Blandine la vend à
Jean Rouanet de St Amans. Il l’utilise
pour faire des matelas et des futons
(petits matelas japonais) avec la mention
de l’agriculture biologique.
Il y avait aussi de petits chiots de
Moussègue et Bélou, de beaux chiens de
berger.
Nous avons également vu, dans la bergerie,
un belle ânesse : Finette, qui peut
éloigner par son braiement les mauvais
chiens qui rôdent.
Le cri de la vache est le meuglement, et
celui de la brebis est le bêlement. Les
brebis sont laissées avec leurs petits
agneaux pendant 4 à 5 mois en allaitement.
La partie meunerie est aussi fort intéressante
: il s’agit après les moissons de
faire de la farine de blé toutes les se-
Durant les mois de novembre, décembre, janvier et février
je peux faire du WWOOF car c’est ma période de repos
Page 6
maines. De grosses machines (tarare,
ventador) servent à trier le blé selon le
poids et la grosseur du grain. Dans la
mélangeuse se fait l’humidification du
grain (1 %). En dernier, le travail du
moulin moud le blé en farine. Celle-ci
servira à faire crêpes, gâteaux, et aussi
bien sûr le pain que l’on mange tous les
jours.
L’équipe du journal
www. coutarel.com
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Avec tous nos journaux
A votre disposition
Grâce à Maïlys

La cantine de Viane Aude
La cantina de Viana
L'association « cantine scolaire » de Viane existe depuis
le 07 février 1990 à l'initiative d'une institutrice et
de mères de famille. Leur volonté était d'établir
des menus plus équilibrés pour les enfants.
Avec le temps, cette association a perdu de son dynamisme, faute de personnes motivées mais a survécu
grâce à trois personnes qui ont investi de leur temps durant une dizaine d'années.
C'est en 2008 qu'un nouveau bureau a été élu. La présidente, moi-même, a impulsé une autre façon de penser
et d'agir pour nourrir les enfants.
J'avais envie de leur offrir
des batavias visitées par les limaces,
des fleurs butinées par les papillons,
des poulets picorant herbe verte et escargots,
des fromages qui goûtent l'ortie, la ronce
et les fleurs des champs,
des jus de pommes tombées de l'arbre à l'automne.
Bref, bannir le tout prêt, le congelé, le trafiqué vite fait de notre société de
consommation.
C'est possible!!
Les membres de l'association, sceptiques au début ont joué le jeu ainsi que les cuisinières et nous avons en
trois ans modifié beaucoup de choses.
Nous travaillons avec des producteurs locaux, farine, huile, légumes, fromages, caillés frais de brebis,
œufs. Nous achetons la viande à un boucher ambulant et un charcutier artisanal. Nous faisons une partie
de nos courses dans un magasin d'alimentation biologique sur Castres.
Nous avons organisé deux soirées ciné-débat (entrée gratuite) avec la projection des deux
films documentaire de Jean Paul Jaud.
Nous sommes soutenues et encouragées par des parents, certains élus. Le correspondant de la Dépêche
rédige pour nous des articles intéressants et percutants, radio Lacaune nous a interviewées ainsi que le
Journal d'Ici.
Peu à peu, l'oiseau fait son nid et de nouveaux habitants arrivés sur Viane et les alentours
ont pour envie de continuer à le tisser.
Longue vie aux bons repas de la cantine de Viane !!
Longue vie aux paysans !!
Longue vie à la campagne !!
Longue vie à nos ENFANTS !!
Aude le 07 juin 2011.
Annada 2011 Page 7

Camp Éclés de Castres Maryne
Los esclairaires de Castras
Nous, les louveteaux* de Castres, nous sommes allés visiter la ferme de la Borie Maigre samedi
19 et dimanche 20 mars. Nous avons visité la ferme et on a vu un veau qui était né le vendredi.
Nous avons vu le moulin pour faire la farine, ensuite nous avons joué au jeu des céréales. En fin d'après-midi, on a rentré les brebis
et l'ânesse. Nous avons dû traverser un petit ruisseau pour aller chercher les animaux dans le
champ. En revenant, on a créé un jeu où on était tous des employés d'une ferme. On a eu de la
chance d'avoir vu plein de petits bébés : poussins, agneaux et veaux. Les respos* ont fait le repas
sur le feu de bois. Les aliments qui composaient notre excellent repas provenaient de la ferme de
Daniel et Blandine et du potager de Jérémy. On a mangé des chamalows grillés autour du feu puis
on a campé sous tente. La nuit était froide mais on s'est bien amusé ! Merci à toute la famille de
nous avoir accueillis !
Les louveteaux de Castres
Louveteaux : enfants de 8 à 11 ans faisant partie de l'association
des Eclaireuses et Éclaireurs de France, scoutisme laïque français.
Respos : nom donné aux responsables
Par un beau week-end de mars, nous avons visité la ferme
de la Borie Maigre à Montredon-Labessonnié. Cette ferme
fait partie du réseau AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne).
Blandine et Daniel nous ont fait partager leur passion pour les animaux et la nature…
On a mangé un bon repas autour du feu : viande d'agneaux et pommes de terre du maraîcher
Jérémie… On a dormi sous tente avec les vaches comme voisines… Il a gelé durant la
nuit. Pour le petit-déj Blandine nous a prêté sa table 22 places ! Les respos
Rassemblement E.E.D.F. Transhumances à Bécours Aveyron
Recampament EEDF a Bécours Blandine
Aimé La capelle Jean-Yves Ferri
Les z’éclès, les z’éclés
Les 100 ans ils ont fêté,
Au Mèscla d’Oc, ils ont participé,
A Bécours se sont rassemblés.
Les Jeunes Adultes éclés
Transhumance ont animé
Fin août, cela s’est passé
En soirée, des concerts ont programmé...
En journée, des réflexions ont mené
Sur l’éveil de la jeunesse à la citoyenneté
Du coup, les AMAP, ont décidé de convoquer.
Annada 2011
Avec celles des broutards on est allé…
Dans l’atelier qu’Ariane et Daniel ont animé,
De paysage ils ont parlé,
Et de bouffe dans les camps éclés.
Mais aussi d’alimentation tout au long d’ l’année.
Du coup sur la ferme nous avons proposé
Au groupe de Castres des z’éclés
Qu’ils soient Louveteaux, éclés, Aînés
De faire une action autour d’un pré...
Avec les z’éclaireurs, z’éclaireuses et z’aînés
En fin d’année un bon graillou sera pragrammé
De l’agneau, en méchoui nous allons manger
Pour un bon moment de convivialité...
Blandine
Solution
1- le dictionnaire
2- le cercueil
3- le théâtre
4- le timbre
5- elle contient toutes
les lettres de
l’alphabet
6- un petit chien
qui suit ses maîtres
7- la lettre N
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L’association Pétanielle, la biodiversité cultivée
L’associacion Peta-nièla la bio diversitat cultivat
L'industrialisation
de l'agriculture et
la spécialisation de
la sélection variétale
ont conduit, de
manière accélérée
après la seconde
guerre mondiale, a
une érosion de la
biodiversité cultivée
dans les champs :
les variétés de population,
de base
génétique large et évolutive, sont peu à
peu remplacées par des variétés fixées,
stables et homogènes, de base génétique
étroite.
La FAO estime que depuis le début du
20ième siècle " quelques 75% de la diversité
génétique des plantes cultivées ont été perdues".
Des Paysan(ne) s du Tarn et alentours
souhaitaient se réapproprier leurs semences
et sélectionner des variétés adaptées à leur
situation (transformation artisanale, vente
directe de produits goûtus et nutritionnellement
riches).
Parce que ce travail est lourd, le "réseau
des semeurs et semeuses de la biodiversité
des jardins et des champs" est ainsi né à
l'automne 2009.
C'est un réseau informel de paysan(ne)s et
de jardinier(ère)s semant au minimum 1m2
(parfois beaucoup +) d'une variété à conserver
vivante et en culture (conservation dynamique).
Une part de la récolte est restituée
au collectif pour être redistribuée. Au cours
de la période végétative, des fiches d'observation
sont transmises aux participants.
L'association "Pétanielle" (nom d’une variété
de blé ancien) créée en janvier 2011 se veut
une structure adossée au réseau essayant de
lui apporter aide en matériel (une batteuse à
été achetée cette année) , aide financière ,
ainsi que un cadre permettant la participation
à des journées publiques.
"Pétanielle" a pour objet de soutenir la sauvegarde
et la promotion de la biodiversité
cultivée (en accord avec la charte des
"semeurs et semeuses de la biodiversité des
jardins et des champs"). Le travail de cette
association s'inscrit dans le cadre de la
conservation vivante et de l'expérimentation.
Elle a pour vocation de rendre disponible des
savoir-faire, des connaissances ; et des
quantités limitées de graines pour que des
Florence
paysan(ne)s puissent les semer et les multiplier.
Elle n'a pas pour objectif de vendre de la
semence. Une part importante du travail du
réseau se porte sur des variétés de blés de
pays dont une bonne part de blés de Midi-
Pyrénées.
Cette année quelques variétés ont été
maintenues, à petite échelle, réparties dans
plusieurs jardins (au moins 3 lieux par variété,
par sécurité). Quelques autres, ont
été choisies pour être multipliées (selon la
quantité de graines disponibles, sur des
surfaces entre 10 et 3000m2).
Les plus chanceuses, tel le "Barbut de La
Cauna" (barbu de Lacaune), la "Bladeta
de Puèglaurenç" (bladette de Puylaurens),
lo blat d’òlt (blé du Lot) ensemencent
déjà quelques hectares chez des paysans.
L'association souhaite, alors, avec l'aide de
boulanger (ère)s et de paysan(ne)sboulanger(ère)s
se pencher sur des expérimentations
et des comparaisons de panification.
En plus des blés, en 2010, sur la demande
d'un groupement d'éleveurs aveyronnais
souhaitant améliorer la diversité de leurs
prairies cultivées, des membres du réseau
ont semé dans leurs jardins des microparcelles
de différents sainfoins.
Au delà du travail de conservation vivante de
semences, le souhait est aussi d’explorer une
autre voie possible face aux semences de -
en - reproductible (biologiquement ou légalement)
aux OGM ou plantes mutées, et aux
manipulations des grandes firmes semencières
s'appropriant et privatisant ce bien commun
qu'est la semence.
En parallèle, c'est une solidarité paysan(ne)
s-jardinier(ère) s qui a vu
le jour . Ces derniers
apprécient de pouvoir participer concrètement.
En bref : Pour faire vivre la biodiversité ,
semons-la, ressemons-la et défendons les
paysans qui la cultivent, les boulangers qui la
boulangent, et les jardiniers qui la jardinent !
Florence
PELOUX
Clin d’œil
occitan
La chanson du
rebouteux
La tisane de miel
fait guérir du cancer
La tisane de thé
fait descendre le sang au pied
Lailalalalèra,
Lai, je suis le rebouteur,
Lailalalalèra,
Lai, je suis le devin
La tisane de chardon
m’a fait venir la soif
La tisane de séneçon
Fait venir l’estomac bon
La tisane de pimprenelle
fit mourir mademoiselle
La tisane de persil
Fait venir le gosier vert
La tisane de glaïeul
Fera mourir l’aïeul
Pour la tisane de souci,
Il vaut mieux boire un coup de vin
La tisane de fruits d’églantier
Fait tomber raide comme un peuplier
La tisane de sarments (le vin)
Fait attraper la cuite...
Annada 2011 Page 9
Eric Fraj
Revirada 1

Un livre, un chemin
Un libre, un camin
Annada 2011
Les salades sauvages L’ensalada champanèla
Les écologistes de l’Euzière
Rigoureux et pédagogique, ce petit guide de terrain est le résultat
du travail original d’une équipe pluridisciplinaire
(botaniste, ethnobotanistes, linguistes, illustrateurs) renforcé
par la pratique
de 20 années d’animation consacrées à ce sujet.
Une mine de renseignements que vous ne trouverez nulle part
ailleurs en français et en òc...
Un jeu universel, convivial, intergénérationnel et éducatif, destine
à tous les publics. Ces jeux des 7 familles sont une initiation
ludique à la botanique et un agréable moyen de découvrir les
plantes de nos campagnes… Inoubiables écalts de rire, en famille
ou entre amis. À consommer sans modération
Les 7 familles de Trotte-menu aux éditions du Terran
Les élèves et les enseignants de la section bilingue
occitan-français de l’école primaire publique Louis
David de lameilhé à Castres ont mené, durant les
années 2009 à-2011, un projet « un chemin, une
école » initié par le comite départemental de la Randonnée
Pédestre du Tarn. Ce projet a été conduit
sur le site des étangs de la communautés de Communes
Sor et Agout en collaboration avec le club de
randonnée de la MJC de Lameilhé, la LPO du Tarn et
Quel est le métier de Ghislain ?...
le CPIE des Pays Tarnais. Les élèves ont sélectionné
et mis en place un itinéraire de découverte du site,
étudié les oiseaux de la réserve ornithologique régionale,
la faune sauvage et la flore.
Totas las informacions sus l’itinerari de descobèrta, sus
la fauna e la flòra estudiadas, son estadas compiladas
dins un libret bilingue occitan-francès destinat als passejaires,
pichons e bèls, que vòlon descobrir lo siti, e titolat
« le chemin des oiseaux / lo camin dels aucèls » .
Voici les définitions des termes.
Un œillet : aire de cristallisation et de
récolte du gros sel et de la fleur de sel.
Une bosse: bande de terre séparant les
marais les uns des autres.
Les vives: pièces par lesquelles circule l'eau de mer lors de son évaporation donc de sa concentration en sel.
Une vette : petit chemin d’argile servant à canaliser l’eau et à circuler dans le marais
Le mulon: tas de sel qui est constitué pendant la saison sur le tesselier.
Le tesselier: aire de stockage du sel sur la bosse.
Une calorge: petite construction en bois ou en pierre d'environ 9 mètres carrés destinée au rangement
de l'outillage.
Une salorge: grand bâtiment en bois ou en pierre destiné à stocker le sel à plus ou moins long terme.
Une ételle: outil servant à la récolte du gros sel.
Une bogue: pelle servant à travailler l'argile lors de la préparation des marais au printemps.
La fleur de sel: cristaux de sel très fins se formant à la surface de l'eau dans les œillets.
Le gois: route submersible reliant l'île au continent.
Qual es lo mestièr de Guilan ?...
Avec toutes ces définitions vous avez devinez que Ghislain extrait du sel. Il habite l’ile de Noirmoutier et dans sa région de l’ouest on nomme
saunier : exploitant salicole du sud Loire et paludier : exploitant salicole du nord Loire.
Ghislain est donc un saunier et dès décembre vous pourrez le retrouver sur les marchés du Tarn où il sera heureux
de vous parler de son métier et de vous vendre son sel.
Le rendez–vous est pris pour décembre 2011.
Qu’on se le dise !!! A bientôt Ghislain ! A A lèu lèu ! !
!
A propos d’exploitants salicoles : les 2 termes de paludièr et de saunièr/salinièr existent en langue occitane.
En fait, le choix d’un des termes dépend du regard qu’on pose sur le site d’exploitation : un peu comme si dans le français « marais
salant» on favorisait soit le marais (palud) soit le salant (salin). Ensuite, pour exprimer celui qui exploite, on ajoute le suffixe –ièr
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Vos recettes
Vostrés Vòstres recèptas
Les quenelles du Lyonnais Marjorie
Las quenèlas de Lyon
Ingrédients : Pour 6 personnes, 2 verres d’eau, 1/2 cuil à café de
sel, 500 g de beurre, 200 g de farine, 2 ou 3 œufs
Recette : Porter à ébullition l’eau + le sel + le beurre. Ajouter la
farine, remuer énergiquement jusqu’à ce que la pâte forme une
boule qui se détache de la casserole.
Hors du feu, ajouter un par un les œufs, bien mélanger.
Quand la pâte est refroidie, former les quenelles, les blanchir à
l’eau bouillante salée. On les retire quand elles montent à la surface.
Accompagner de sauce tomate, champignons et olives
Le Gâteau Gâteau aux aux noisettes noisettes ou Creusois ou Creusois Annie
La còca d’avelanas d’Annie
Ingrédients : 6 Blancs d’œufs, 230 g de sucre roux, 125 g de poudre
de noisettes, 160 g de beurre, 80 g de farine
Recette : Mélanger le beurre fondu avec le sucre, la farine, la poudre
de noisettes et en dernier les blancs battus en neige
Enfourner à 180° environ 40 mn
NB : Utiliser éventuellement les jaunes pour une crème brulée vanillée
Pain de St Nicolas
Pan de San Sant Nicolas Nicolau
Ingrédients : 1 kg de farine, 1 kg de pruneau, 250 g de noix, 4 sachets
de sucre vanillé, 2 sachets de levure, 1 citron râpé, 400 g de sucre
Recette : Mettre les pruneaux dans de l’eau froide, laisser cuire 10
mn à couvert. Mettre les zestes de citron. Passer et garder le jus,
Dénoyauter et couper grossièrement les pruneaux, les mettre dans un
plat avec les noix, le sucre vanillé et le zeste de citron. Bien mélanger
Dans un autre plat, mettre la farine, la levure, mélanger avec une fourchette.
Mélanger les 2 plats et ajouter de l’eau de cuisson petit à petit.
Bien mélanger avec tout le jus.
Mettre du papier sulfurisé dans les moules, verser le produit à l’intérieur
avec une cuillère à soupe, la mouiller pour lisser
Cuisson 3/4 d’heure à 1 heure
Annada 2011
Feijoada, cassoulet portugais
Feijoda, Feijoada, caçoleta caçolet portugués portugués
Préparation : 30 mn + temps de trempage des
haricots Cuisson : un peu long... mais tellement
bon !
Ingrédients (pour 5 personnes) : 500 g de haricots
rouges secs, 5 saucisses fumées, 1 chorizo
assez fort,5 tranches de poitrine fumée épaisses,
2 petites rouelles de bœuf (ou tout autre
morceau à cuisson assez longue), 2 carottes, 3
oignons, sel, poivre, thym et laurier, paprika
Recette :
Faire tremper les haricots secs dans l'eau (au
moins un après midi) pour qu'ils gonflent... au
mieux 24h.
Dans une cocotte mettre les haricots trempés
avec leur eau de trempage, recouvrir d'eau si
nécessaire. Ajouter du gros sel, un oignon coupé
en quatre, les 2 carottes coupées en rondelles,
du thym et une feuille de laurier. Laisser cuire à
gros bouillons environ 1h/1h30 . Ils doivent être
encore un peu croquants.
Au même moment, mettre les morceaux de
boeuf, le chorizo coupé en morceaux et la poitrine
fumée dans une autre cocotte, remplir
d'eau, mettre un peu de gros sel. Laisser cuire
comme les haricots.
A la fin des 2 cuissons ci- dessus, dans une troisième
cocotte (ou bien dans celle des viandes que
vous aurez vidées, viandes et bouillon réservés),
faire dorer les 2 oignons restants, émincés, avec
un peu de beurre. Ajouter les morceaux de viandes
un à un pour les faire dorer un peu. Ajouter
les haricots/ carottes saisis à l'écumoire et recouvrir
le tout d'une partie de l'eau de cuisson
des haricots (très important pour donner le goût
final!). Un peu du bouillon de cuisson des viandes
est aussi préférable.
Ajouter 3 cuillères à soupe de paprika et les
saucisses fumées.
Mettre sur feu doux, remuer souvent (cuisson
jusqu'à ce que les haricots soient bien cuits, le
jus liquéfié mais remplissant encore bien les 1/3
mini de la cocotte, soit environ 1h/1h30 ).
Servir dans la cocotte de cuisson, bien chaud...
de cuisson, bien
chaud...
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Daniel & Blandine
COUTAREL / BOUISSET
La Borie Maigre
81360 Montredon Labess.
Contacts : 05 63 75 12 78
09.61.24.78.14
coutarel.bouisset@orange.fr
bouisset.blandine@orange.fr
www.coutarel.com
Imajada de l’actualitat
La récolte de sarrasin (blat negre)
cette année 2011...
a été merveilleuse
Pensez-y, pour vos galettes
vos pains,
Vos tourtous,
Vos kig-ar-faz
et
Ici Ici on on vend vend la la la bise bise au au kilo
kilo
et et la la viande viande viande en en colis
colis
Vos rendez-vous sur les marchés
Bio de Castres Halle de l’Albinque jeudi 16h /19h
Public Castres Place Jean Jaurès Samedi 8h /12h
Également au sein de 2 AMAP
Association pour le Maintien de l’Agriculture
° AMAP DES BROUTARDS
Au 05.63.57.29.48 Catherine
° AMAP DES BELLES ROUGES
Au 05.63.40.03.04 Christian
vos crumbles,
tant d’autres recettes...
Sur le catalogue en ligne qui propose près de
50 paysans, commerçants, artisans, etc..
E que parlan la lenga nòstra
Un grand merci à
Marianne, Maïlys, Pèire,
Odile & Jérémie,
Félix, Didier, Max
Myriam, Bertrand, Florence,
Julie, Maryne et les Scouts
Germain, Audrey, Ghislain,
Aude et Amandine
et l’école de Viane,
Maryne et les louveteaux
l’équipe du journal ensemble,
pour leurs articles
Marjorie, Annie, Mussolé pour
leurs recettes
Hélène et Rémi pour
leurs animations botaniques
Sylvie pour ces dessins
A totes : mercés plan !
Tenetz-vos fièrs,
cauds e sadols
Los Coucou / Bouiboui
A lèu lèu, brave mond !