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Patrimoine legendes et traditions - Office de Tourisme de La ...

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Transhumance<br />

Aligot<br />

PETITES<br />

&<br />

GRANDES<br />

HISTOIRES<br />

D’ICI<br />

<strong>La</strong> Canourgue - Banassac<br />

Auxillac - Montjézieu<br />

Saint-Germain du Teil - Les Salces<br />

Les Hermaux - Trélans<br />

Saint-Pierre <strong>de</strong> Nogar<strong>et</strong> - Canilhac<br />

Saint-Saturnin - <strong>La</strong> Tieule<br />

<strong>La</strong> Capelle - <strong>La</strong>val du Tarn<br />

Four à pain <strong>et</strong> Ferradou<br />

PATRIMOINE<br />

LEGENDES<br />

ET TRADITIONS<br />

Photo : Jacques Soulier (Illustre Confrérie <strong>de</strong> la Pouteille <strong>et</strong> du Manouls)<br />

<strong>Office</strong> <strong>de</strong> <strong>Tourisme</strong> Intercommunal **<br />

Aubrac - Lot - Causse<br />

24 Rue <strong>de</strong> la Ville<br />

48500 LA CANOURGUE<br />

Tél./Fax : 04 66 32 83 67<br />

ot.lacanourgue@orange.fr<br />

www.la-canourgue.com


Vallée du Lot, Causse <strong>de</strong> Sauv<strong>et</strong>erre <strong>et</strong> Aubrac p 4 <strong>et</strong> 5<br />

A la découverte <strong>de</strong> nos villages p 6 <strong>et</strong> 7<br />

Histoire <strong>de</strong> la p<strong>et</strong>ite Venise lozérienne p 8 <strong>et</strong> 9<br />

LES COMMUNES<br />

<strong>La</strong> Canourgue p 10 <strong>et</strong> 11<br />

Banassac p 12 <strong>et</strong> 13<br />

Auxillac p 14<br />

Montjézieu p 15<br />

Saint­Germain du Teil p 16<br />

Les Salces p 17<br />

Les Hermaux p 18<br />

Trélans p 19<br />

Saint­Pierre <strong>de</strong> Nogar<strong>et</strong> p 20<br />

Saint­Saturnin p 21<br />

Canilhac p 22<br />

<strong>La</strong> Tieule p 23<br />

<strong>La</strong> Capelle p 24<br />

<strong>La</strong>val du Tarn p 25<br />

GUIDE PRATIQUE<br />

Comment venir nous voir ? p 26<br />

Foire aux questions p 27<br />

Pour satisfaire gourm<strong>et</strong>s <strong>et</strong> gourmands p 28<br />

Vocabulaire lozérien p 29<br />

Préparez votre futur séjour p 30<br />

En Lozère, je<br />

m’aère !<br />

C’est le département<br />

français le plus élevé<br />

en moyenne.<br />

Et les espaces sont infinis.<br />

Avec 4 habitants au km²,<br />

on a <strong>de</strong> quoi se dégourdir<br />

les pattes !<br />

Normal,<br />

la qualité <strong>de</strong> l’air y<br />

est excellente !<br />

Celui qui compte<br />

le moins <strong>de</strong> feux rouges !<br />

3


Brebis sur le Causse - Mas <strong>de</strong> Gleize<br />

Le Lot, rivière tortueuse, prend sa source sur le Mont Lozère <strong>et</strong> traverse le département d’est en ouest.<br />

Son parcours est jalonné <strong>de</strong> châteaux, d’églises <strong>et</strong> <strong>de</strong> forteresses qui sont autant <strong>de</strong> vestiges historiques.<br />

Sa vallée fertile est communément appelée la terre nourricière <strong>de</strong> la Lozère.<br />

En surplomb du Lot, s’élève le Causse <strong>de</strong> Sauv<strong>et</strong>erre. Royaume <strong>de</strong>s brebis, ce vaste plateau désertique<br />

possè<strong>de</strong> un riche patrimoine mégalithique. Dolmens, menhirs <strong>et</strong> tumulus sont les témoins <strong>de</strong> l’occupation<br />

humaine <strong>de</strong>puis la préhistoire.<br />

4


Terre <strong>de</strong> basalte, l’Aubrac est un immense plateau d’altitu<strong>de</strong> couvert <strong>de</strong> pâturages <strong>et</strong> <strong>de</strong> prairies. Ses<br />

paysages découpés par <strong>de</strong>s mur<strong>et</strong>s <strong>de</strong> pierre sont ponctués <strong>de</strong> burons, <strong>de</strong> croix typiques, <strong>de</strong> lacs <strong>et</strong><br />

<strong>de</strong> blocs rocailleux. Ses monts arrondis se couvrent dès le printemps d’une flore exceptionnelle <strong>et</strong><br />

multicolore, riche d’environ 2000 espèces. Ses sentiers autrefois empruntés par les pèlerins <strong>de</strong> Saint<br />

Jacques <strong>de</strong> Compostelle font aujourd’hui encore le bonheur <strong>de</strong>s randonneurs. A plus <strong>de</strong> 1000m d’altitu<strong>de</strong>,<br />

l’Aubrac, sous le blanc manteau hivernal, se parcourt également à skis ou en raqu<strong>et</strong>tes. Terre <strong>de</strong><br />

tradition pastorale, l’Aubrac est aussi connu pour ses belles vaches <strong>et</strong> ses tomes dont le fromage entre<br />

dans la fabrication du fameux aligot.<br />

Transhumance en Aubrac<br />

L’Aubrac sous la neige<br />

Croix <strong>de</strong>s 3 Evêques<br />

L ’<br />

aligot <strong>de</strong> l’Aubrac<br />

2 origines pour un seul nom :<br />

I<br />

En 590, les évêques d’Auvergne,<br />

du Rouergue <strong>et</strong> du Gévaudan se<br />

réunirent sur l’Aubrac pour démêler<br />

une querelle conjugale<br />

entre le roi Eulalius <strong>et</strong> son<br />

épouse Tétradia. <strong>La</strong> rencontre<br />

eut lieu au carrefour <strong>de</strong> leurs diocèses où se dresse aujourd’hui la<br />

croix dite <strong>de</strong>s 3 évêques. Chacun avait apporté ses provisions, respectivement<br />

<strong>de</strong>s pommes <strong>de</strong> terre ; du fromage, du beurre <strong>et</strong> du<br />

lait ; <strong>de</strong> l’ail <strong>et</strong> du sel <strong>de</strong> Camargue. Mis en appétit par leur joute<br />

verbale <strong>et</strong> l’altitu<strong>de</strong>, les 3 prélats confièrent leurs <strong>de</strong>nrées au buronnier<br />

voisin en lui <strong>de</strong>mandant <strong>de</strong> confectionner un plat. N’étant<br />

pas cuisinier, le buronnier opta pour la rec<strong>et</strong>te la plus simple : mélanger<br />

tous les ingrédients dans un grand chaudron. Le plat plut<br />

beaucoup aux évêques. Chacun voulut rapporter la <strong>de</strong>rnière bouchée<br />

aux cuisiniers <strong>de</strong> leur région afin qu’ils puissent reproduire la<br />

rec<strong>et</strong>te. Ils plantèrent leur cuillère dans le chaudron mais la purée,<br />

à force d’être remuée, se mit à filer <strong>et</strong> il fut impossible <strong>de</strong> la séparer.<br />

Les évêques comprirent qu’il fallait la confectionner ici, sur l’Aubrac.<br />

Restait à lui donner un nom. En référence à l’ail, on décida <strong>de</strong><br />

l’appeler « ailligot » qui <strong>de</strong>vint « aligot ».<br />

II<br />

Fondée au 12 ème siècle, la Dômerie* d’Aubrac accueillait les pèlerins<br />

en route pour Saint Jacques <strong>de</strong> Compostelle. Arrivant bien souvent<br />

affamés, ces pèlerins réclamaient aux moines du monastère « aliquod<br />

» (« quelque chose », sous­entendu à manger). Les moines<br />

leurs offraient un plat composé <strong>de</strong> fromage <strong>et</strong> <strong>de</strong> pain qui sera remplacé<br />

aux 18 ème siècle par <strong>de</strong>s pommes <strong>de</strong> terre. Ce plat appelé alicot<br />

n’était autre que l’aligot d’aujourd’hui.<br />

*Dômerie : nom donné aux monastères dont l’abbé avait le titre <strong>de</strong> dom.<br />

5


Circuit n°1 60 km<br />

Entre Lot <strong>et</strong> boral<strong>de</strong>s*<br />

* Rivières torrentueuses <strong>et</strong> souvent violentes<br />

<strong>de</strong>scendant <strong>de</strong>s Monts d’Aubrac jusqu’au<br />

Lot, 1000 m plus bas.<br />

Circuit n°2 55 km<br />

Sur les traces<br />

<strong>de</strong> nos ancêtres<br />

6


Circuit n°3 60 km<br />

En traversant<br />

le Sauv<strong>et</strong>erre<br />

7


Autrefois, les eaux <strong>de</strong> l’Urugne empruntaient l’actuel tour <strong>de</strong> ville <strong>et</strong> ne manquaient<br />

pas d’inon<strong>de</strong>r la cité à chaque crue.<br />

Il fallut percer un tunnel pour détourner son cours principal, aménager <strong>de</strong>s digues <strong>et</strong><br />

<strong>de</strong>s canaux pour utiliser l’eau <strong>et</strong> sa force motrice. Meuniers, tisserands <strong>et</strong> tanneurs se<br />

succédèrent au cours <strong>de</strong>s siècles aménageant les ramifications du canal, bâtissant ainsi<br />

la p<strong>et</strong>ite Venise lozérienne.<br />

Actuellement, les canourguais possè<strong>de</strong>nt toujours le droit d’eau pour l’irrigation <strong>de</strong><br />

leurs jardins.<br />

MOYEN AGE<br />

Il existait déjà plusieurs moulins à roues<br />

verticales mais surtout horizontales<br />

assurant 3 productions :<br />

­ la farine panifiable <strong>et</strong> la farine <strong>de</strong>stinée<br />

à l’alimentation <strong>de</strong>s animaux.<br />

­ l’orge perlé.<br />

­ l’huile <strong>de</strong> noix.<br />

Comment repérer un ancien moulin ?<br />

En r<strong>et</strong>rouvant les rainures profon<strong>de</strong>s<br />

laissées par les meuniers aiguisant leurs<br />

outils sur les linteaux en grès rouge <strong>de</strong><br />

certaines maisons.<br />

14 ème – 18 ème siècle<br />

LES MOULINS L’ACTIVITE LAINIERE<br />

Les canaux perm<strong>et</strong>taient <strong>de</strong> laver la<br />

laine en provenance <strong>de</strong>s moutons du<br />

causse <strong>et</strong> d’Espagne. Les moulins foulaient<br />

les draps pour en resserrer la<br />

trame.<br />

Chaque foyer possédait son propre métier<br />

à tisser.<br />

Particularité canourguaise :<br />

Fabrication <strong>de</strong> cadis refoulés ou abioux<br />

(pièces d’étoffe grossières tissées très<br />

serrées pour les rendre imperméables,<br />

servant <strong>de</strong> doublures aux habits militaires).<br />

Concurrencée par le Rouergue <strong>et</strong> Albi,<br />

affaiblie par l’apparition du coton, c<strong>et</strong>te<br />

industrie décline sur fond <strong>de</strong> peste noire.<br />

8


Fin 19<br />

INDUSTRIE DU CUIR PISCICULTURE<br />

ème<br />

début 20ème siècle<br />

ACTUELLEMENT<br />

Les « peaux vertes » <strong>de</strong>s animaux séjournaient<br />

40 jours dans les eaux <strong>de</strong><br />

l’Urugne avant d’être tannées. Les<br />

hommes sont alors mégissiers,<br />

tanneurs, gantiers, négociants …<br />

C<strong>et</strong>te industrie s’éteint vers la moitié du<br />

20 ème siècle.<br />

Les moulins sont désaffectés <strong>et</strong> remplacés<br />

par <strong>de</strong>s minoteries sauf un qui<br />

servira à la création d’une centrale<br />

micro hydraulique fournissant l’électricité<br />

au village <strong>de</strong> 1900 aux années 30.<br />

Implantation <strong>de</strong> 2<br />

piscicultures <strong>et</strong><br />

d’un lycée piscicole<br />

spécialisé<br />

dans l’élevage du<br />

saumon, <strong>de</strong> la<br />

truite <strong>et</strong> <strong>de</strong>s écrevisses.<br />

MINOTERIE : meunerie.<br />

Industrie <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong>s grains<br />

en farine.<br />

MEGISSERIE :<br />

Industrie <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>ites<br />

peaux par tannage.<br />

9


Population : 2204 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 563 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

commerce, formation,<br />

secteur médico­social,<br />

tourisme <strong>et</strong> industrie.<br />

Traduction <strong>de</strong><br />

l’inscription figurant sur le<br />

cadran solaire : « C’est à<br />

une heure que vous ignorez,<br />

que le fils <strong>de</strong> l’homme<br />

viendra, soyez prêts ».<br />

Définition <strong>de</strong> collégiale :<br />

Eglise qui sans être une<br />

cathédrale, possè<strong>de</strong> un<br />

chapitre <strong>de</strong> chanoines.<br />

Origine du nom :<br />

canonica en latin <strong>de</strong>venu<br />

« canoungès » en occitan<br />

ne veut pas dire canaux<br />

mais chanoines ! C’est autour<br />

<strong>de</strong> leur monastère<br />

que le village s’est développé.<br />

Fleur <strong>de</strong><br />

Lys <strong>de</strong><br />

France<br />

Collégiale Saint-Martin<br />

<br />

<br />

Lévrier <strong>de</strong>s<br />

Canilhac<br />

(voir légen<strong>de</strong><br />

p22)<br />

LA CANOURGUE<br />

Développée autour d’un monastère en bordure du Causse <strong>de</strong> Sauv<strong>et</strong>erre,<br />

<strong>La</strong> Canourgue s’ouvre sur la Vallée du Lot. Une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> canaux<br />

alimentés par les eaux limpi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’Urugne traversent c<strong>et</strong>te cité,<br />

justifiant son surnom <strong>de</strong> « p<strong>et</strong>ite Venise lozérienne ».<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Idéalement située à <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong>s Gorges du Tarn <strong>et</strong> <strong>de</strong>s immenses plateaux<br />

<strong>de</strong> l’Aubrac, <strong>La</strong> Canourgue offre aux visiteurs un panel <strong>de</strong> circuits<br />

<strong>de</strong> découverte <strong>et</strong> d’activités.<br />

Parcours découverte <strong>de</strong> la ville disponible à l’<strong>Office</strong> <strong>de</strong> <strong>Tourisme</strong> :<br />

ne manquez pas la tour <strong>de</strong> l’horloge, la place au Blé, la maison à<br />

pans <strong>de</strong> bois, la collégiale Saint Martin <strong>et</strong> son orgue monumen­<br />

tal, les maisons Renaissance, la chapelle Saint Frézal, les canaux, le<br />

Sabot <strong>de</strong> Malepeyre…<br />

Aire <strong>de</strong> pique­nique à la Chapelle Saint Frézal (voir légen<strong>de</strong> p.11).<br />

À NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

Marché tous les mardis matin.<br />

Visite guidée gratuite <strong>de</strong> la Canourgue le mardi après­midi en juill<strong>et</strong>­août.<br />

Foire aux célibataires le week­end <strong>de</strong> Pâques.<br />

Festival du roman policier le 1er week­end d’août.<br />

Foire à la brocante <strong>et</strong> à l’artisanat le 2 ème dimanche d’août.<br />

Chapitre <strong>de</strong> la Confrérie <strong>de</strong> <strong>La</strong> Pouteille <strong>et</strong> du Manouls le 3 ème ou<br />

4 ème dimanche d’août.<br />

Fête votive le <strong>de</strong>rnier week­end d’août.<br />

RANDONNÉES<br />

Commune située sur le GR6, le GR60, le Tour du Sauv<strong>et</strong>erre <strong>et</strong> le Chemin<br />

<strong>de</strong> Saint Guilhem.<br />

Chemin <strong>de</strong> Billière – 30 min (Départ <strong>de</strong> Callongue)<br />

<strong>La</strong> Vierge – 15 min<br />

Rome – 30 min<br />

Sentier du Plo <strong>de</strong> la Can<br />

D’autres randonnées sont réunies dans le topogui<strong>de</strong> « Le pays <strong>de</strong> <strong>La</strong><br />

Canourgue… à pied » disponible à l’<strong>Office</strong> <strong>de</strong> <strong>Tourisme</strong>.<br />

Circuit n°1<br />

10


Sabot <strong>de</strong> Malepeyre<br />

LES LÉGENDES<br />

Le Sabot <strong>de</strong> Malepeyre<br />

Trois interprétations courent<br />

sur l’origine du Sabot :<br />

I<br />

Le Drac, animal fabuleux, cracheur<br />

<strong>de</strong> flammes, hantait<br />

les lieux du Malpas* <strong>et</strong> terrorisait<br />

les passants du haut <strong>de</strong><br />

sa Malpeyre**. L’évêque<br />

Frézal le terrassa en l’aspergeant<br />

d’eau bénite. Le dragon<br />

ainsi pétrifié cessa <strong>de</strong><br />

semer la terreur !<br />

Vous qui passez au pied du<br />

Sabot, regar<strong>de</strong>z bien ! Certains<br />

y voient une chaussure<br />

mais c<strong>et</strong>te étrange pierre<br />

n’est autre que le Drac figé à<br />

jamais !<br />

* mauvais passage<br />

** mauvaise pierre<br />

II<br />

Gargantua, <strong>de</strong> passage à la<br />

Canourgue, oublia sa chaussure<br />

ou plutôt son sabot !<br />

III<br />

Margot était jeune bergère<br />

sur le Causse. Les soirs d’été,<br />

quand les lavognes* manquaient<br />

d’eau, la mignonne<br />

<strong>de</strong>scendait dans la vallée <strong>de</strong><br />

l’Urugne pour faire boire son<br />

troupeau. Pendant que les<br />

bêtes se désaltéraient, elle<br />

barbotait nue dans les eaux<br />

claires <strong>de</strong> la rivière. Surprise<br />

par un jeune canourguais,<br />

elle prit peur <strong>et</strong> s’enfuit. Dans<br />

la panique, elle perdit l’un <strong>de</strong><br />

ses sabots qui se solidifia sur<br />

place. Recouvert au fil <strong>de</strong>s<br />

ans par <strong>de</strong>s couches <strong>de</strong> calcaire,<br />

le sabot <strong>de</strong>vint une<br />

sculpture monumentale.<br />

* abreuvoir naturel établi sur<br />

une couche d’argile imperméable.<br />

Saint Frézal<br />

Chapelle Saint-Frézal<br />

A l’emplacement <strong>de</strong> la chapelle<br />

se tenait un fanum,<br />

p<strong>et</strong>it temple dédié au culte<br />

celtique. Le drui<strong>de</strong> Galline y<br />

officiait, sacrifiant sur l’autel<br />

« gals <strong>et</strong> gallines », autrement<br />

dit coqs <strong>et</strong> poules qui lui valurent<br />

son nom. Mais en 820,<br />

l’évêque Frézal arriva, chargé<br />

d’éradiquer c<strong>et</strong>te «fausse religion».<br />

Abandonné par ses<br />

disciples, Galline mourut <strong>et</strong><br />

fut enterré à moindre frais<br />

sur le territoire <strong>de</strong> Banassac,<br />

au dolmen qui prit son nom.<br />

Frézal connut bientôt le<br />

même sort. Son neveu Bucilinus,<br />

pressé <strong>de</strong> lui succé<strong>de</strong>r <strong>et</strong><br />

manipulé par le Malin assassina<br />

le saint vieillard en le décapitant.<br />

Mais miracle !<br />

L’évêque Frézal se releva <strong>et</strong><br />

porta sa propre tête jusque<br />

dans son tombeau. Le meurtrier<br />

quant à lui subit les foudres<br />

du démon. Aujourd’hui,<br />

la chapelle abrite le sarcophage<br />

du Saint <strong>et</strong> vous pouvez<br />

voir à l’entrée une pierre<br />

sculptée représentant la<br />

scène du meurtre.<br />

Les eaux <strong>de</strong> la source Saint<br />

Frézal, intarissables <strong>de</strong>puis<br />

l’assassinat, guériraient les<br />

affections cutanées.<br />

Circuit n°1<br />

11


Population : 892 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 539 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

artisanat, commerce <strong>et</strong><br />

tourisme.<br />

Dolmen <strong>de</strong> la Galline<br />

LE PAYS<br />

GABALE<br />

A l’époque romaine,<br />

l’actuelle Lozère était le<br />

PAGUS GABALICUS : le<br />

pays Gabale. De ce<br />

terme, dérive le nom <strong>de</strong><br />

Gévaudan. A la création<br />

du département en 1791,<br />

son territoire sera amputé<br />

du canton <strong>de</strong><br />

Saugues <strong>et</strong> englobera<br />

ceux <strong>de</strong> Meyrueis <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

Villefort.<br />

Son nom sera ensuite<br />

modifié pour <strong>de</strong>venir la<br />

Lozère.<br />

BANASSAC<br />

Le village <strong>de</strong> Banassac est bâti sur un vicus, p<strong>et</strong>ite agglomération<br />

gallo­romaine. <strong>La</strong> commune compte aujourd’hui une vingtaine <strong>de</strong><br />

hameaux. S’étendant <strong>de</strong> part <strong>et</strong> d’autre du Lot, son territoire est<br />

une terre <strong>de</strong> contraste où se mêlent le calcaire du causse, le grès<br />

rouge <strong>de</strong> la vallée <strong>et</strong> le basalte <strong>de</strong>s contreforts <strong>de</strong> l’Aubrac.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Musée archéologique dans la salle <strong>de</strong> la mairie.<br />

Eglise en grès rouge mêlé <strong>de</strong> calcaire, mentionnée dès 1123.<br />

Remarque : Banassac fut la 1ère paroisse rurale du Gévaudan.<br />

Eglise du Viala construite dans la première moitié du 19 ème siècle.<br />

Le village <strong>de</strong> Lescure aux habitations <strong>de</strong> grès rouge.<br />

Le pont <strong>de</strong> Montferrand construit en 1365 sur ordre du pape<br />

URBAIN V <strong>et</strong> classé monument historique.<br />

Le château <strong>de</strong> Salelles actuellement privé : grand domaine rural<br />

converti en château puis remanié du 16 au 19 ème siècle.<br />

Le dolmen <strong>de</strong> la Galline (dans un terrain privé).<br />

Le clapas <strong>de</strong> Toutes Aures dit le clapio (cap barré : enclos fortifié<br />

préhistorique).<br />

À NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

Fête votive le 3 ème week­end <strong>de</strong> juill<strong>et</strong>.<br />

Marchés nocturnes en juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> août.<br />

RANDONNEES<br />

Commune située sur le GR60, le GR6 <strong>et</strong> le Chemin <strong>de</strong> Saint Guilhem.<br />

Les chemins <strong>de</strong>s falaises : 8,5 km – 2h45<br />

Le rocher <strong>de</strong> Roqueprins : 7,5 km – 2h40<br />

Les grès rouges (départ du Ségala) : 12 km – 3h<br />

Circuit n°1<br />

12


Poteries gallo-romaines<br />

HISTORIQUE<br />

L’époque Gallo­romaine<br />

Les 3 premiers siècles <strong>de</strong><br />

notre ère, Banassac est la 2 ème<br />

ville gabale la plus importante<br />

après Javols. Elle doit<br />

sa prospérité aux ateliers <strong>de</strong><br />

céramiques. Environ 80 potiers<br />

fabriquent vases, soupières,<br />

écuelles, coupes, plats,<br />

bols… à usage souvent domestique.<br />

Ces poteries sont<br />

en terre rouge, lisse ou en relief,<br />

recouvertes d’un beau<br />

vernis. Les décors sont variés :<br />

feuillages, guirlan<strong>de</strong>s, scènes<br />

<strong>de</strong> chasse, animaux, chars attelés<br />

…<br />

Ces céramiques ont la particularité<br />

d’être sigillées, c'està­dire<br />

qu’elles portent le<br />

sceau du fabriquant.<br />

Les potiers eurent également<br />

l’idée d’apposer d’autres inscriptions<br />

:<br />

• GABABULUS FELICITER<br />

(bonne chance aux Gabales)<br />

sur les poteries qui restent<br />

en Gévaudan.<br />

• une marque personnalisée<br />

au nom <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination<br />

sur les poteries exportées.<br />

Voici quelques exemples<br />

REMIS FELICITER (Reims)<br />

LINGONIS FELICITER (<strong>La</strong>ngres)<br />

CERCOESARIIS FELICITER<br />

(peut­être un toast aux buveurs<br />

<strong>de</strong> vin d’outre Rhin)…<br />

Ces céramiques ont voyagé<br />

dans tout l’empire romain,<br />

l’une d’elle fut même r<strong>et</strong>rouvée<br />

à Pompéi.<br />

Si vous vous interrogez sur le<br />

choix <strong>de</strong> Banassac pour l’implantation<br />

<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te industrie,<br />

voici quelques réponses :<br />

• présence d’une argile particulière.<br />

• abondance du bois pour alimenter<br />

les fours.<br />

• n<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong>s poteries faci­<br />

lité par les eaux <strong>de</strong> l’Urugne.<br />

• proximité <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> la<br />

Graufesenque près <strong>de</strong> Millau.<br />

Plusieurs potiers travaillaient<br />

sur les 2 sites.<br />

Quelques exemplaires <strong>de</strong> ces<br />

sigillées sont exposés dans le<br />

musée <strong>de</strong> Banassac mais la<br />

plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la production<br />

est aujourd’hui dispersée.<br />

L’époque mérovingienne<br />

Sous le règne <strong>de</strong> CARIBERT II<br />

(606­632), frère <strong>de</strong> DAGO­<br />

BERT, Banassac <strong>de</strong>vient cité<br />

monétaire. Ses ateliers ont<br />

frappé un dixième <strong>de</strong> la totalité<br />

<strong>de</strong>s pièces mérovingiennes.<br />

Il existe 143 types<br />

monétaires classés en 6<br />

groupes. Sur certaines pièces<br />

du 3 ème groupe, on peut lire le<br />

nom d’Elafius qui fut l’un <strong>de</strong>s<br />

plus célèbres monétaires.<br />

Le 6 ème groupe comprend les<br />

pièces d’argent, fabriquées à<br />

partir du 7 ème siècle pour pallier<br />

la pénurie d’or.<br />

L’activité monétaire se poursuivra<br />

en déclinant jusqu’au<br />

9 ème siècle. Le rayonnement<br />

<strong>et</strong> la prospérité <strong>de</strong> Banassac<br />

faibliront alors que dans le<br />

même temps, <strong>La</strong> Canourgue<br />

prendra son essor autour<br />

d’un monastère royal implanté<br />

dès le 7 ème siècle.<br />

Pièce portant l'inscription<br />

"Bannassacio fiit" : faite à Banassac<br />

Circuit n°1<br />

13


Population : 312 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 650 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

secteur médico­social<br />

<strong>et</strong> tourisme.<br />

CELESTE<br />

ALBARET<br />

Née à Auxillac en 1891,<br />

Céleste épouse en 1913,<br />

Odilon Albar<strong>et</strong>, le chauffeur<br />

<strong>de</strong> Proust. Elle<br />

entre au service <strong>de</strong> l’auteur<br />

<strong>et</strong> <strong>de</strong>vient sa confi<strong>de</strong>nte.<br />

Après la mort <strong>de</strong><br />

Proust en 1922, Céleste<br />

restera en région parisienne<br />

<strong>et</strong> s’éteindra en<br />

1984 à l’âge <strong>de</strong> 93 ans.<br />

De ses 8 années passées<br />

avec Proust, il reste les<br />

souvenirs recueillis par<br />

Georges Belmont dans<br />

le livre intitulé « Monsieur<br />

Proust ».<br />

En littérature, le prix Céleste<br />

récompense une<br />

œuvre liée à un travail<br />

sur la mémoire.<br />

AUXILLAC<br />

Au pied du Causse <strong>de</strong> Sauv<strong>et</strong>erre, le village d’Auxillac s’élève sur un coteau<br />

dominant le ruisseau <strong>de</strong> Jarnelle. Les maisons en pierre s’étagent<br />

sur plusieurs niveaux <strong>et</strong> dominent l’Auberge du Moulin qui fut la maison<br />

natale <strong>de</strong> Céleste Albar<strong>et</strong>.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Église bâtie en 1809 sur l’emplacement <strong>de</strong> la chapelle <strong>de</strong> Salmon<br />

alors démolie. <strong>La</strong> voûte a été reconstruite en 1922 <strong>et</strong> les murs ornés<br />

<strong>de</strong> belles peintures récemment restaurées.<br />

2 fours à pain à Corréjac <strong>et</strong> à Chardonn<strong>et</strong>.<br />

Dolmen <strong>de</strong> Chardonn<strong>et</strong>.<br />

Tombeaux mérovingiens à <strong>La</strong> Tieule.<br />

Château du 16 ème siècle (propriété privée).<br />

RANDONNEES<br />

<strong>La</strong> Tieule : 5 km – 1h15<br />

Malbosc : 8 km – 4h (Variante : 6,8 km – 2h30)<br />

Les sentiers d’Auxillac : 13km ­ 3h15<br />

À NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

Fête votive le 1 er week­end <strong>de</strong> septembre.<br />

HISTORIQUE<br />

Naissance d’Auxillac<br />

<strong>La</strong> commune <strong>de</strong> Salmon a été démembrée le 6 mai 1836, donnant<br />

naissance à Montjézieu <strong>et</strong> à Auxillac. En 1972, Auxillac est associée à<br />

<strong>La</strong> Canourgue.<br />

<strong>La</strong> peste à Corréjac<br />

Ce hameau déclaré « village historique » doit c<strong>et</strong>te appellation<br />

à l’arrivée <strong>de</strong> la peste en 1721. Les maisons <strong>de</strong>s pestiférés furent<br />

brûlées. Vous les reconnaîtrez en repérant ce symbole représentant<br />

les mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> l’époque.<br />

Circuit n°1<br />

14


Population : 140 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 670 m<br />

Economie : Agriculture<br />

<strong>et</strong> tourisme.<br />

Le village <strong>de</strong> Montjézieu<br />

Chapelle St-Jean du Be<strong>de</strong>l<br />

TOITURE<br />

A LA<br />

PHILIBERT<br />

DELORME<br />

Toiture dite en « carène<br />

<strong>de</strong> bateau r<strong>et</strong>ournée »<br />

perm<strong>et</strong>tant une très<br />

gran<strong>de</strong> capacité <strong>de</strong><br />

stockage.<br />

Philibert DELORME :<br />

Architecte français <strong>de</strong> la<br />

Renaissance, le 1 er à porter<br />

le titre « d’architecte<br />

du Roi » sous Henri II.<br />

MONTJEZIEU<br />

Le village est perché au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la rive droite du Lot.<br />

Le nom « MONTJEZIEU » semble venir <strong>de</strong> « Monte Ju<strong>de</strong>o » : « Mont<br />

<strong>de</strong>s juifs » dont la présence sur le site est attestée <strong>de</strong>puis 1121.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

<strong>La</strong> chapelle Saint Jean du Be<strong>de</strong>l.<br />

Elle existait déjà en 1324 <strong>et</strong> fut reconstruite en 1877.<br />

Admirez sa jolie toiture à la Phillibert Delorme.<br />

Eglise.<br />

Le château (monument privé aujourd’hui habité) : imposant don­<br />

jon rectangulaire en moellons calcaires à 3 étages, avec mâchicoulis<br />

couverts.<br />

Montjézieu : 8,5 km – 2h45<br />

RANDONNEES<br />

LES LEGENDES<br />

Le sacrifice du veau<br />

Pour la Saint Jean­Baptiste, les habitants se rendaient en pèlerinage à<br />

la chapelle. Ils offraient <strong>de</strong> la laine pour confectionner <strong>de</strong>s habits aux<br />

pauvres.<br />

<strong>La</strong> légen<strong>de</strong> conte que ce jour­là, un veau sortait du bois voisin. Il portait<br />

un couteau attaché à son cou pour être sacrifié.<br />

Bé<strong>de</strong>l signifiant veau en occitan, voilà pourquoi la chapelle est ainsi<br />

nommée !<br />

L’huile miraculeuse<br />

Une source d’huile coulait près <strong>de</strong> la chapelle. Elle servait à alimenter<br />

la lampe du saint sacrement. Un jour, quelqu’un prit <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te huile pour<br />

la vendre. Une bien mauvaise idée ! <strong>La</strong> source se tarit à jamais.<br />

Circuit n°1<br />

15


Population : 844 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 810 m<br />

Economie : Accueil médico­social,<br />

élevage,<br />

agriculture, artisanat,<br />

commerce <strong>et</strong> tourisme.<br />

Clocher à peigne.<br />

ORIGINE<br />

DU NOM<br />

<strong>La</strong> commune doit son<br />

nom à Saint Germain,<br />

évêque d’Auxerre <strong>de</strong><br />

418 à 448, qui assura le<br />

patronage <strong>de</strong> la paroisse.<br />

Le suffixe «Teil »<br />

signifiant « tilleuls » fait<br />

référence aux arbres qui<br />

se trouvent à proximité<br />

du bourg <strong>et</strong> perm<strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

distinguer la commune<br />

<strong>de</strong> celle <strong>de</strong> Saint Germain<br />

<strong>de</strong> Calberte dans<br />

les Cévennes.<br />

ST GERMAIN DU TEIL<br />

Chef lieu <strong>de</strong> canton, la commune <strong>de</strong> Saint Germain du Teil domine<br />

le Lot <strong>et</strong> s’ouvre sur l’Aubrac, vaste plateau d’altitu<strong>de</strong> parsemé <strong>de</strong><br />

blocs rocailleux <strong>et</strong> <strong>de</strong> lacs.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Église remaniée au 19 ème siècle : absi<strong>de</strong> pentagonale percée <strong>de</strong> 5<br />

fenêtres romanes, clocher à 4 arca<strong>de</strong>s.<br />

Table d’orientation <strong>et</strong> beau panorama au Puech Debon.<br />

Nombreuses croix.<br />

A signaler la croix <strong>de</strong> Saint Roch <strong>et</strong> la croix <strong>de</strong> la peste délimitant<br />

une zone franche durant la peste <strong>de</strong> 1721.<br />

Les tombes dites «juives» : ancienne nécropole regroupant une<br />

vingtaine <strong>de</strong> tombes creusées à même la roche près <strong>de</strong> Malbousqu<strong>et</strong>.<br />

Site en partie détruit par les travaux <strong>de</strong> l’A75.<br />

Eglise <strong>de</strong> Combr<strong>et</strong> avec un toit à la Philibert Delorme (voir p 15).<br />

Moulin <strong>de</strong> Bartassou.<br />

À NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

Marché tous les vendredis matin.<br />

Fête <strong>de</strong> l’élevage le 1 er dimanche d’août.<br />

RANDONNEES<br />

Commune située sur le GR60.<br />

Le pays du milieu : 11,5 km­3h30<br />

Le p<strong>et</strong>it patrimoine : 12km ­ 3h15 (Variante : 8 km­ 2h30)<br />

Les tombes juives : 14km ­ 3h30<br />

HISTORIQUE<br />

<strong>La</strong> tour <strong>de</strong>s brigands<br />

<strong>La</strong> tour <strong>de</strong> Saint Germain, évoquée pour la 1 ère fois en 1615, fut d’abord<br />

une tour <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> offrant un point <strong>de</strong> surveillance dominant. Mais sa<br />

position stratégique en cas <strong>de</strong> repli, en fit au 17 ème siècle un repaire <strong>de</strong><br />

brigands. Organisés en ban<strong>de</strong>s, ils étaient à la sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> gentilshommes<br />

ou <strong>de</strong> seigneurs. Leurs exactions semaient terreur <strong>et</strong> désolation dans<br />

un Gévaudan en proie au pillage <strong>et</strong> au saccage. De nombreux procès<br />

seront menés dès 1641 pour ramener paix <strong>et</strong> sécurité. En 1653, les Etats<br />

Généraux du <strong>La</strong>nguedoc interviennent <strong>et</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt la collaboration<br />

du parlement <strong>de</strong> Toulouse. <strong>La</strong> cour condamne 37 prévenus par contumace<br />

<strong>et</strong> ordonne le « razement » <strong>de</strong> la tour. Vendue en 1655, la tour<br />

sera évacuée puis démantelée. Quant aux brigands privés <strong>de</strong> leur r<strong>et</strong>raite,<br />

ils continuèrent néanmoins à sévir encore quelques temps.<br />

Circuit n°1<br />

16


Population : 94 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 1100 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

élevage bovin <strong>et</strong> tourisme.<br />

<strong>La</strong>c <strong>de</strong> Bonnecombe<br />

LA<br />

GENTIANE<br />

<strong>La</strong> gentiane est une<br />

gran<strong>de</strong> plante à fleurs<br />

jaunes. Sur l’Aubrac, elle<br />

fleurit pour la première<br />

fois à l’âge <strong>de</strong> 9 ou 10<br />

ans. <strong>La</strong> floraison se répètera<br />

ensuite tous les 4 à<br />

8 ans. <strong>La</strong> gentiane atteint<br />

plus d’un mètre <strong>de</strong><br />

haut. Ses racines particulièrement<br />

profon<strong>de</strong>s<br />

s’enfoncent d’environ<br />

50 cm dans le sol formant<br />

un réseau complexe<br />

<strong>de</strong> ramifications.<br />

Récoltée à<br />

l’ai<strong>de</strong> d’un<br />

outil appelé<br />

« la fourche<br />

du diable », la<br />

gentiane<br />

entre dans la<br />

fabrication<br />

d’apéritifs.<br />

LES SALCES<br />

P<strong>et</strong>it village situé sur les contreforts <strong>de</strong> l’Aubrac dont chaque habitant<br />

avait auparavant un surnom : arrache­genêts du Ginestoux,<br />

lèche­brebis <strong>de</strong>s Ressena<strong>de</strong>s...<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Eglise Saint Privat, édifice roman en schiste, intérieur superbement<br />

restauré.<br />

Ferradou.<br />

2 bacs fontaines :<br />

•à Ginestoux<br />

•aux Ressena<strong>de</strong>s<br />

Croix remarquable en calcaire blanc orné d’un Christ naïf en bas<br />

relief à Pierrefiche.<br />

Pont ancien sur le Douloun<strong>et</strong> (ancienne route <strong>de</strong>s Hermaux).<br />

Fontaine adossée au four à pain au Fromental.<br />

Pêche à la truite au lac <strong>de</strong> Bonnecombe.<br />

Départ <strong>de</strong> la route <strong>de</strong>s lacs appelée aussi route d’argent, une <strong>de</strong>s<br />

plus jolies <strong>de</strong> Lozère. Elle mène à la casca<strong>de</strong> du Déroc.<br />

Cueill<strong>et</strong>te <strong>de</strong> champignons (cèpes, girolles…).<br />

A NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

Fête votive le 3 ème dimanche d’août.<br />

Fête <strong>de</strong> l’Epine le 2 ème dimanche <strong>de</strong> juill<strong>et</strong>.<br />

Fête <strong>de</strong> la transhumance le dimanche le plus proche du 25 mai.<br />

RANDONNEES<br />

Commune située sur le GR60 <strong>et</strong> le chemin <strong>de</strong> Saint Guilhem.<br />

<strong>La</strong> boucle du loup : 9,5 km – 3 h (Variante : 4,5 km – 1h30)<br />

Les drailles <strong>de</strong> la transhumance : 17 km – 4h25<br />

HISTORIQUE<br />

Querelles <strong>de</strong> clochers<br />

Les démêlées du curé <strong>de</strong>s Salces <strong>et</strong> du facétieux pâtre <strong>de</strong>s Ressena<strong>de</strong>s<br />

ont alimenté les « Contes <strong>et</strong> légen<strong>de</strong>s du Gévaudan (tome II) ». C<strong>et</strong> ouvrage<br />

s’inspire <strong>de</strong>s tours pendables imaginés par le pâtre envers<br />

l’homme d’église qui avait souvent le <strong>de</strong>rnier mot.<br />

Circuit n°1<br />

17


Population : 118 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 1100 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

élevage <strong>et</strong> tourisme.<br />

Transhumance au<br />

col <strong>de</strong> Bonnecombe<br />

TRANSHUMANCE<br />

Le dimanche le plus<br />

proche du 25 mai, les<br />

vaches quittent l’étable <strong>de</strong><br />

plaine dans laquelle elles<br />

ont passé l’hiver. Elles<br />

vont alors grimper pour<br />

gagner les hauts <strong>et</strong> gras<br />

pâturages <strong>de</strong> l’estive sur le<br />

plateau <strong>de</strong> l’Aubrac. Décorées<br />

<strong>de</strong> fleurs, <strong>de</strong> pompons,<br />

<strong>de</strong> feuillages <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

lour<strong>de</strong>s cloches, elles forment<br />

un cortège splendi<strong>de</strong>ment<br />

coloré <strong>et</strong> sonore.<br />

Perpétuant une pratique<br />

ancestrale, la fête <strong>de</strong> la<br />

transhumance donne lieu<br />

à <strong>de</strong> nombreuses animations<br />

: musiques <strong>et</strong> danses<br />

folkloriques, dégustation<br />

<strong>de</strong> produits du terroir …<br />

LA RACE AUBRAC<br />

De couleur froment, les<br />

vaches Aubrac sont reconnaissables<br />

à leurs grands<br />

yeux noirs entourés <strong>de</strong><br />

longs cils qui semblent<br />

maquillés.<br />

Idéale pour la production<br />

<strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, la race Aubrac<br />

est réputée pour ses<br />

gran<strong>de</strong>s qualités d’élevage<br />

<strong>et</strong> <strong>de</strong> rusticité.<br />

LES HERMAUX<br />

Village très ancien bâti sur les contreforts sud <strong>de</strong> l’Aubrac, les Hermaux<br />

dominent la vallée <strong>de</strong> Saint Germain du Teil.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Village très ancien avec porches.<br />

Plaques signalétiques en ardoise.<br />

Eglise du 12 ème siècle.<br />

Four banal.<br />

Fontaine abreuvoir.<br />

Séchoir à châtaignes.<br />

Casca<strong>de</strong> du Saltou <strong>et</strong> orgues basaltiques.<br />

Accueil Aubrac Sud : Randonnées à pied ou en VTT / Espace nor­<br />

dique l’hiver.<br />

Cueill<strong>et</strong>te <strong>de</strong> champignons (cèpes, girolles…).<br />

À NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

Fête votive le 15 août.<br />

Fête <strong>de</strong> la transhumance le dimanche <strong>de</strong> plus proche du 25 mai.<br />

Lou Saltou : 15 km – 3h45<br />

Puech Anis : 9 km – 3h<br />

RANDONNEES<br />

HISTORIQUE<br />

Le maquis <strong>de</strong> Bonnecombe<br />

Mars 1943 : 5 ouvriers allemands <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong> Saint Chély risquent <strong>de</strong>s<br />

représailles pour leur opposition au régime nazi. <strong>La</strong> résistance les<br />

cache dans un abri <strong>de</strong> bûcheron à Bonnecombe. Ces maquisards y resteront<br />

d’avril à novembre 43 avant <strong>de</strong> se réfugier dans les Cévennes.<br />

Depuis 2003, une stèle célèbre le souvenir <strong>de</strong> ces hommes qui se sont<br />

battus pour la liberté.<br />

Circuit n°1<br />

18


Population : 107 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 1000 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

élevage <strong>et</strong> tourisme.<br />

Pont <strong>de</strong> Mesclon<br />

Buron <strong>de</strong> Galabert<br />

(Plagnes)<br />

BURON<br />

P<strong>et</strong>ite maisonn<strong>et</strong>te <strong>de</strong><br />

granit bâtie sur l’Aubrac.<br />

Le buron se compose<br />

d’une pièce principale :<br />

la pièce à vivre du buronnier<br />

chargé pendant<br />

l’estive, <strong>de</strong> traire le troupeau<br />

<strong>et</strong> <strong>de</strong> fabriquer le<br />

fromage. Une secon<strong>de</strong><br />

pièce sert à entreposer<br />

les fourmes <strong>et</strong> les<br />

tomes. Parfois s’ajoute<br />

une p<strong>et</strong>ite porcherie.<br />

<strong>La</strong> tome fraîche sert<br />

d’ingrédient <strong>de</strong> base à<br />

l’aligot <strong>et</strong> à la truffa<strong>de</strong>.<br />

Arrosée par les eaux du Doulou <strong>et</strong> du Caldayrac, la commune <strong>de</strong> Trélans<br />

s’étire jusqu’au point culminant <strong>de</strong> l’Aubrac : le signal <strong>de</strong> Malhebiau<br />

à 1469m d’altitu<strong>de</strong>.<br />

Eglise reconstruite au 19 ème siècle.<br />

Nombreuses croix en bois, en pierre <strong>et</strong> en fer.<br />

Signal <strong>de</strong> Malhebiau : point culminant marqué par une borne cir­<br />

culaire en granit ­ table d’orientation.<br />

Le Pont <strong>de</strong> Mesclon : vieux pont en schiste enjambant<br />

le Doulou.<br />

TRELANS<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Moulins sur le Doulou (patrimoine privé).<br />

Anciens burons (patrimoine privé).<br />

Casca<strong>de</strong> <strong>et</strong> orgues basaltiques à Plagnes.<br />

Cueill<strong>et</strong>te <strong>de</strong> champignons (cèpes, girolles…).<br />

A NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

Fête votive le <strong>de</strong>rnier week­ end <strong>de</strong> juill<strong>et</strong>.<br />

RANDONNEES<br />

Commune située sur le GR6 <strong>et</strong> le Chemin <strong>de</strong> Saint Guilhem.<br />

<strong>La</strong> croix <strong>de</strong> Bioulac : 17 km – 5h30<br />

Les croix : 12 km – 3h<br />

Le moulin <strong>de</strong> Piquemole (départ <strong>de</strong> Montfalgoux) : 9 km ­ 3h<br />

Le Pont <strong>de</strong> Mesclon (départ du Cun) : 5km – 1h30<br />

LES LEGENDES<br />

<strong>La</strong> châtelaine <strong>de</strong> Trélans<br />

Hélène du Bess<strong>et</strong> était une femme perfi<strong>de</strong> <strong>et</strong> cruelle. Elle assassina son<br />

époux, le seigneur <strong>de</strong> Trélans, pour régner sans partage <strong>et</strong> transforma<br />

son château en véritable auberge rouge. Mais sa malveillance finit par<br />

se r<strong>et</strong>ourner contre elle. Alors qu’elle voulait se venger d’une jeune<br />

bergère, dont le mari bûcheron avait refusé ses avances, elle invita ses<br />

victimes au château pour accomplir sa mortelle machination : une<br />

trappe <strong>de</strong>vait se dérober sous les pieds <strong>de</strong> la malheureuse <strong>et</strong> la précipiter<br />

dans les oubli<strong>et</strong>tes. Mais le bûcheron arracha in extremis sa dulcinée<br />

à ce cruel <strong>de</strong>stin <strong>et</strong> dans l’action bouscula la châtelaine qui<br />

trébuchant, périt dans son propre piège.<br />

Circuit n°1<br />

19


Population : 154 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 950 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

élevage, productions laitières<br />

<strong>et</strong> tourisme.<br />

Linteau remarquable<br />

<strong>de</strong> 1805<br />

Détail <strong>de</strong> lʼéglise<br />

LES FEUDA GABALORUM<br />

LES FIEFS DU GEVAUDAN<br />

Procès verbal d’une<br />

gran<strong>de</strong> enquête menée<br />

en 1307 suite au nouvel<br />

acte <strong>de</strong> paréage établi<br />

entre le roi <strong>de</strong> France <strong>et</strong><br />

l’évêque <strong>de</strong> Men<strong>de</strong>,<br />

consignant avec précision<br />

les possessions <strong>de</strong><br />

chacun. C<strong>et</strong> écrit livre<br />

<strong>de</strong>s renseignements historiques<br />

précieux sur le<br />

Gévaudan.<br />

SAINT­PIERRE<br />

<strong>de</strong> NOGARET<br />

Le territoire <strong>de</strong> Saint Pierre <strong>de</strong> Nogar<strong>et</strong> s’étend <strong>de</strong> la Vallée du Lot<br />

aux Monts d’Aubrac, offrant un paysage contrasté.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Eglise romane en pierre <strong>de</strong> taille rénovée en 1995 : clocher carré<br />

avec flèches <strong>et</strong> cloch<strong>et</strong>ons, colonn<strong>et</strong>tes à chapiteaux, moellons <strong>de</strong><br />

grès rose sculptés.<br />

Chapelle mariale.<br />

Nombreuses croix.<br />

A signaler, la croix du pont <strong>de</strong>s moulins dont le socle est une<br />

ancienne meule.<br />

Linteau remarquable <strong>de</strong> 1805 avec les initiales du maçon <strong>et</strong> ses ou­<br />

tils : équerre, ciseaux, fil à plomb <strong>et</strong> marteau.<br />

2 fours à pain :<br />

•au Bess<strong>et</strong>.<br />

•à Nogar<strong>et</strong>, sur l’emplacement <strong>de</strong> l’ancien château.<br />

À NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

Méchoui dansant en soirée le dimanche <strong>de</strong> Pâques.<br />

Pèlerinage à la chapelle mariale au début <strong>de</strong>s mois <strong>de</strong> mai <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

septembre.<br />

RANDONNEES<br />

Commune située sur le GR6 (Nogar<strong>de</strong>l) <strong>et</strong> le Chemin <strong>de</strong> Saint<br />

Guilhem.<br />

Le tour <strong>de</strong>s Calm<strong>et</strong>tes : 4 km – 1h20 (départ <strong>de</strong> Nogar<strong>de</strong>l)<br />

HISTORIQUE<br />

Le man<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Nogar<strong>et</strong><br />

Jusqu’en 1789, Saint Pierre <strong>de</strong> Nogar<strong>et</strong>, Saint Germain du Teil <strong>et</strong> Trélans<br />

étaient regroupés au sein du man<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Nogar<strong>et</strong>. Le village du<br />

même nom, un peu au sud <strong>de</strong> Saint Pierre, en était le siège. Structure<br />

défensive bénéficiant d’un statut particulier, ce man<strong>de</strong>ment était représenté<br />

aux Etats Généraux du Gévaudan. Les noms <strong>de</strong> quelques seigneurs<br />

vivants au 14 ème siècle sont consignés dans les « Feuda<br />

Gabalorum ».<br />

Circuit n°1<br />

20


Population : 68 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 612 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

élevage <strong>et</strong> tourisme.<br />

Saint-Saturnin <strong>et</strong> son château<br />

Ferradou<br />

LE<br />

FERRADOU<br />

Ce nom occitan signifie<br />

« métier à ferrer ».<br />

C<strong>et</strong> instrument utilisé<br />

jusqu’aux années 60,<br />

servait à ferrer les bêtes :<br />

bœufs <strong>et</strong> vaches principalement.<br />

SAINT SATURNIN<br />

Ce village, caractérisé par son château aux 4 tourelles, est niché au fond<br />

d’un vallon creusé par le ruisseau <strong>de</strong> Saint Saturnin. Les falaises érodées<br />

qui le surplombent s’ouvrent sur le Causse <strong>de</strong> Sauv<strong>et</strong>erre où<br />

s’étend le territoire <strong>de</strong> la commune.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Cirque <strong>de</strong> Saint Saturnin.<br />

Château (privé) en plan carré mentionné à partir du 13 ème siècle.<br />

Au 15 ème siècle, les trois tours ron<strong>de</strong>s s’ajoutent à la gran<strong>de</strong> tour<br />

carrée primitive. Le logis rectangulaire serait du 17 ème siècle. Suite<br />

à l’abandon du château au 19 ème siècle, le linteau <strong>de</strong> la porte d’entrée<br />

fut vendu au château <strong>de</strong> <strong>La</strong> Caze (voir p 25). Actuellement, le<br />

château est en cours <strong>de</strong> restauration.<br />

Eglise paroissiale : une <strong>de</strong>s plus anciennes du Gévaudan.<br />

Des peintures murales décorent la voûte du cœur.<br />

Four à pain.<br />

Ferradou.<br />

Nombreuses fontaines.<br />

Belle architecture caussenar<strong>de</strong> au Mas <strong>de</strong> Donat.<br />

Fête votive en Juill<strong>et</strong>.<br />

Fête du pain en août.<br />

Feu <strong>de</strong> la Saint Jean.<br />

A NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

LES LEGENDES<br />

<strong>La</strong> capela<strong>de</strong><br />

De cruels seigneurs régnaient sur Saint Saturnin. Leurs suj<strong>et</strong>s <strong>de</strong>vaient<br />

faire le geste <strong>de</strong> la « capelado » (lever leurs chapeaux) en passant <strong>de</strong>vant<br />

le château. Des manants oublièrent c<strong>et</strong>te obligation. Arrêtés <strong>et</strong><br />

j<strong>et</strong>és au cachot, ils furent ensuite libérés mais durent danser pieds nus,<br />

les yeux bandés, sur <strong>de</strong>s dalles brûlantes pour gagner la sortie.<br />

Le sac <strong>de</strong> pierre<br />

Casimir, le <strong>de</strong>rnier comte <strong>de</strong> Freissin<strong>et</strong>, convoitait une belle jeune fille<br />

dont il fit le portrait. Il la représenta portant autour du cou, un collier<br />

fait d’ossements humains. <strong>La</strong> fiancée en mourut d’effroi. Pour expier<br />

c<strong>et</strong>te horrible faute, Casimir s’infligea une punition digne <strong>de</strong> Sisyphe :<br />

vêtu <strong>de</strong> <strong>de</strong>uil, il traînait un sac <strong>de</strong> pierre sur la montagne, recommençant<br />

indéfiniment son labeur. Il passa le reste <strong>de</strong> sa vie en véritable gueux.<br />

Circuit n°2<br />

21


Population : 136 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 700 m<br />

Economie : Agriculture<br />

<strong>et</strong> tourisme.<br />

Vestiges du château<br />

Fontaine<br />

BLASON DES<br />

CANILHAC<br />

Le lévrier figure également<br />

sur le blason <strong>de</strong> <strong>La</strong><br />

Canourgue où les Canilhac<br />

avaient un château<br />

(voir p 10).<br />

CANILHAC<br />

Située en bordure du Causse <strong>de</strong> Sauv<strong>et</strong>erre, la commune s’étend <strong>de</strong><br />

part <strong>et</strong> d’autre <strong>de</strong> la Vallée du Lot. Canilhac fut le siège <strong>de</strong> l’une <strong>de</strong>s 8<br />

baronnies du Gévaudan.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Château <strong>de</strong> Canilhac.<br />

Eglise Saint Vincent du 12 ème siècle : ancienne chapelle castrale, elle<br />

renferme les tombeaux <strong>de</strong>s barons <strong>de</strong> Canilhac.<br />

Canilhac : 10,5 km – 3h<br />

RANDONNEES<br />

HISTORIQUE<br />

Au moyen âge, Canilhac était le siège d’une baronnie très puissante<br />

qui s’étendait du Rouergue au Gévaudan.<br />

Au 13 ème siècle, le roi <strong>de</strong> France confisqua ce fief.<br />

Un siècle plus tard, les terres <strong>et</strong> le nom <strong>de</strong>s Canilhac passeront par mariage<br />

à la famille <strong>de</strong> Beaufort.<br />

Ayant subi <strong>de</strong> nombreuses attaques, le château déjà en ruine au 17 ème<br />

siècle, connaîtra encore <strong>de</strong> lourds dommages durant l’hiver 1938. Il a<br />

récemment fait l’obj<strong>et</strong> d’une restauration.<br />

LES LEGENDES<br />

<strong>La</strong> douce Ermangar<strong>de</strong> avait épousé Geoffroy <strong>de</strong> Montaigut. C<strong>et</strong><br />

homme cruel <strong>et</strong> avare partit à l’aventure pendant que sa femme, protégée<br />

par 2 lévriers fidèles, faisait prospérer les biens du château. A<br />

son r<strong>et</strong>our, il voulut s’emparer <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te nouvelle fortune. Un soir, il<br />

surgit dague au poing dans la chambre d’Ermangar<strong>de</strong> qui en tomba<br />

d’effroi. <strong>La</strong> croyant morte, Geoffroy transporta son corps dans les<br />

sous­sols du château. Aidé <strong>de</strong>s chiens, un serviteur r<strong>et</strong>rouva Ermangar<strong>de</strong><br />

qui n’était qu’évanouie <strong>et</strong> la ramena dans sa chambre. Le soir<br />

venu, accompagnée <strong>de</strong> ses chiens, elle se présenta dans l’appartement<br />

<strong>de</strong> son époux qui s’élança aussitôt vers elle. Mais les chiens plus rapi<strong>de</strong>s<br />

le mirent en pièces. Son corps déchiqu<strong>et</strong>é fut abandonné aux<br />

vautours sur la terrasse du château. Ermangar<strong>de</strong> abandonna le nom<br />

<strong>de</strong> Montaigut pour celui <strong>de</strong> Canilhac qui signifie « 2 chiens liés ensemble<br />

» (duo canes ligati) <strong>et</strong> le lévrier <strong>de</strong>vint l’emblème <strong>de</strong>s Canilhac.<br />

Circuit n°2<br />

22


Population : 101 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 900 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

extraction <strong>de</strong> la pierre<br />

<strong>et</strong> tourisme.<br />

ARCHITECTURE<br />

CAUSSENARDE<br />

L’habitat caussenard<br />

possè<strong>de</strong> plusieurs caractéristiques<br />

:<br />

•Construction en pierre<br />

calcaire élevée sur plusieurs<br />

niveaux.<br />

•Murs épais.<br />

•Escalier <strong>et</strong> terrasse en<br />

faça<strong>de</strong>.<br />

•Peu d’ouverture car<br />

chaque pierre est main­<br />

tenue en force par ses<br />

voisines.<br />

•Cheminée maçonnée<br />

recouverte d’une plaque<br />

posée sur 4 ou 6 plots.<br />

•Utilisation <strong>de</strong> la voûte<br />

pour pallier l’absence<br />

<strong>de</strong> bois sur le plateau.<br />

•Toiture <strong>de</strong> lauzes (pierres<br />

plates <strong>de</strong> calcaire)<br />

pouvant peser plusieurs<br />

tonnes.<br />

Quelques bâtiments annexes<br />

viennent s’ajouter<br />

à l’habitation principale :<br />

grange, four à pain, pigeonnier,<br />

étable <strong>et</strong> aire<br />

à battre (gran<strong>de</strong> cour<br />

dallée où l’on foulait les<br />

céréales).<br />

<strong>La</strong> Tieule <strong>et</strong> ses hameaux s’éten<strong>de</strong>nt sur un territoire largement boisé<br />

<strong>de</strong> 2400 ha. Située sur le Causse <strong>de</strong> Sauv<strong>et</strong>erre, la commune compte<br />

plusieurs bâtiments typiques <strong>de</strong> l’habitat caussenard : maisons en<br />

pierre avec toiture <strong>de</strong> lauzes sur voûte.<br />

Eglise datant <strong>de</strong> 1818<br />

abritant une PIETA.<br />

1 dolmen remarquable<br />

au Lebous.<br />

2 fours à pains à Longviala<br />

<strong>et</strong> à Pertuza<strong>de</strong>s.<br />

Visite <strong>de</strong> ferme : élevage <strong>de</strong><br />

canards <strong>et</strong> d’autruches.<br />

Poney­club.<br />

Commune située sur le Tour<br />

du Sauv<strong>et</strong>erre.<br />

<strong>La</strong> Pertuza<strong>de</strong>s : 6 km – 1h30<br />

<strong>La</strong> Tieule : 12 km – 3h<br />

LA TIEULE<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

RANDONNEES<br />

HISTORIQUE<br />

Four à pain <strong>de</strong> Pertuza<strong>de</strong>s<br />

Photo : Francine Naels Brisson<br />

Le développement démographique <strong>et</strong> économique <strong>de</strong> <strong>La</strong> Tieule est récent.<br />

Une p<strong>et</strong>ite chapelle rurale a été fondée tardivement en 1654. Ses<br />

vestiges subsistent à côté <strong>de</strong> l’église actuelle.<br />

Autrefois rattachée à Banassac, <strong>La</strong> Tieule a acquis son indépendance<br />

paroissiale en 1807 <strong>et</strong> la commune n’est <strong>de</strong>venue autonome qu’en 1843.<br />

Après un exo<strong>de</strong> rural important dans les années 70­80, le village s’est<br />

repeuplé <strong>et</strong> a été restauré.<br />

Circuit n°2<br />

23


Population : 120 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 850 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

élevage <strong>et</strong> tourisme.<br />

Eglise <strong>de</strong> <strong>La</strong> Capelle<br />

Fleur du causse sans<br />

tige, proche <strong>de</strong> la famille<br />

<strong>de</strong>s chardons. Accrochée<br />

pour porter bonheur<br />

aux seuils <strong>de</strong>s<br />

maisons, c’est aussi le<br />

baromètre <strong>de</strong>s bergers.<br />

Ouverte, elle annonce le<br />

beau temps <strong>et</strong> se ferme<br />

à l’approche <strong>de</strong> la pluie.<br />

.<br />

CARLINE,<br />

CARDOULE ou<br />

CARDABELLE<br />

Ne me cueillez pas,<br />

je suis une<br />

espèce protégée !<br />

LA CAPELLE<br />

Rattachée à la commune <strong>de</strong> <strong>La</strong> Canourgue, <strong>La</strong> Capelle regroupe une dizaine<br />

<strong>de</strong> hameaux éparpillés sur le Causse <strong>de</strong> Sauv<strong>et</strong>erre. Située sur<br />

une voie <strong>de</strong> passage très fréquentée au moyen âge, c<strong>et</strong>te commune<br />

fut le chef lieu d’une paroisse <strong>et</strong> comptait plus <strong>de</strong> 500 habitants au 19 ème<br />

siècle.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Eglise du 12­13 ème siècle classée monument historique. Les chapelles<br />

latérales ont été ajoutées au 17 ème siècle <strong>et</strong> le clocher date du<br />

19 ème . L’intérieur est orné <strong>de</strong> peintures murales réalisées du moyen<br />

âge au 18 ème siècle.<br />

Le Clapas Castel à Recoul<strong>et</strong>tes : vestige d’une enceinte protohistorique.<br />

Le Mas <strong>de</strong> Gleize : ferme isolée datant du 15­16 ème siècle, bien<br />

conservée <strong>et</strong> représentative <strong>de</strong> l’habitat caussenard (domaine privé).<br />

Croix en fer forgé <strong>de</strong> Fontjulien.<br />

<strong>La</strong> Capelle : 11 km ­ 3h<br />

A NOTER DANS VOS AGENDAS<br />

Fête votive le 3 ème dimanche <strong>de</strong> Septembre.<br />

RANDONNEES<br />

HISTORIQUE<br />

Sur les chemins <strong>de</strong> Saint Jacques<br />

Plus <strong>de</strong> 250 croix ont été inventoriées sur le canton canourguais. Celles<br />

<strong>de</strong> <strong>La</strong> Capelle figurent parmi les plus anciennes. Ici, les croix témoignent<br />

<strong>de</strong> l’importance chrétienne <strong>de</strong> ce lieu situé sur le passage <strong>de</strong>s<br />

pèlerins <strong>de</strong> Saint Jacques <strong>de</strong> Compostelle. Ailleurs, elles sont aussi le<br />

symbole <strong>de</strong> la christianisation, <strong>de</strong> la protection, <strong>de</strong>s commémorations,<br />

du bornage…<br />

Circuit n°3<br />

24


Population : 111 hab.<br />

Altitu<strong>de</strong> : 850 m<br />

Economie : Agriculture,<br />

élevage, artisanat <strong>et</strong><br />

tourisme.<br />

Panorama <strong>de</strong> Cabrunas<br />

Château <strong>de</strong> la Caze<br />

Cazelle sur le causse<br />

ABRIS<br />

DE BERGERS<br />

OU CAZELLES<br />

P<strong>et</strong>ites cabanes <strong>de</strong> pierres<br />

sèches, le plus souvent<br />

arrondies <strong>et</strong> voûtées,<br />

sans charpente.<br />

LAVAL du TARN<br />

Village caussenard en surplomb <strong>de</strong>s Gorges du Tarn dont le territoire<br />

riche <strong>de</strong> dolmens s’étend jusqu’au château <strong>de</strong> la Caze.<br />

ATTRAITS TOURISTIQUES<br />

Remarquable point <strong>de</strong> vue sur le Tarn au panorama <strong>de</strong> Cabrunas.<br />

Le château <strong>de</strong> <strong>La</strong> Caze du 15 ème Siècle.<br />

Le château <strong>de</strong> Grandlac du 16 ème siècle <strong>de</strong>venu ferme puis remanié<br />

(domaine privé).<br />

Eglise romane du 12 ème siècle, une <strong>de</strong>s rares <strong>de</strong> Lozère à être bâtie<br />

en plan tréflé puis agrandie selon une forme rectangulaire. Le clocher<br />

a été construit en 1884 en remplacement d’un p<strong>et</strong>it campanile.<br />

Four à pain.<br />

Chemins <strong>de</strong>s dolmens. A signaler les 2 plus remarquables : dolmens<br />

<strong>de</strong> la Cham <strong>et</strong> du Devez.<br />

Le puits <strong>de</strong>s fées : 6 km­2h<br />

Caumazelle : 7 km ­ 2h15<br />

Le Mont Rose : 15 km – 3h45<br />

RANDONNEES<br />

HISTORIQUE<br />

Le château <strong>de</strong> <strong>La</strong> Caze<br />

Construit au 15 ème siècle, le château <strong>de</strong> <strong>La</strong> Caze fut offert à Soubeyrane<br />

Alamand par son oncle, pour célébrer ses noces avec Guillaume <strong>de</strong><br />

Montclar. Les dames qui l’habitèrent étaient d’une gran<strong>de</strong> beauté <strong>et</strong><br />

furent surnommées les « nymphes du Tarn ». Vous pouvez admirer<br />

leurs portraits, peints en 1624 par Prunier, sur le plafond du p<strong>et</strong>it salon.<br />

Vendu comme prison à la révolution, le château fut en gran<strong>de</strong> partie<br />

reconstruit fin 19 ème ­début 20 ème siècle. Aujourd’hui, c<strong>et</strong> écrin <strong>de</strong> pierre<br />

est aménagé en hôtel**** restaurant.<br />

Un bien curieux mariage<br />

En 1721, la peste faisait <strong>de</strong>s ravages dans le canton. Pour éviter la propagation<br />

du fléau au sud <strong>de</strong> la région, il était interdit <strong>de</strong> franchir le Tarn.<br />

Un curieux mariage eut donc lieu le 25 juin 1722 : les futurs époux résidant<br />

dans <strong>de</strong>ux villages séparés par le Tarn échangèrent leurs consentements<br />

d’une rive à l’autre. Ils durent attendre cinq à six mois, la levée<br />

<strong>de</strong> l’interdit, pour enfin goûter au bonheur d’être ensemble !<br />

Circuit n°3<br />

25


EN VOITURE<br />

Sortie 40 <strong>de</strong><br />

l’autoroute A75<br />

ou<br />

Axe Lyon ­ Toulouse<br />

EN TRAIN<br />

Gare la plus proche :<br />

Banassac Tél. : 04 66 32 81 68<br />

3 autres gares possibles :<br />

Marvejols (à 21 km)<br />

Tél. : 04 66 32 00 10<br />

Men<strong>de</strong> (à 39 km) – Tél. : 36 35<br />

Séverac le Château ( à 23 km)<br />

Tél. : 05 65 71 61 19<br />

EN AVION<br />

Aéroport le plus<br />

proche : Ro<strong>de</strong>z<br />

Tél. : 05 65 42 20 30<br />

Autres possibilités :<br />

Clermont­Ferrand<br />

Tél. : 04 73 62 71 00<br />

Montpellier<br />

Tél. : 04 67 20 85 00<br />

26


OU RANDONNER ?<br />

Des topogui<strong>de</strong>s sont disponibles à l’accueil <strong>de</strong> l’<strong>Office</strong> <strong>de</strong> <strong>Tourisme</strong> <strong>de</strong> <strong>La</strong> Canourgue <strong>et</strong> <strong>de</strong> Saint<br />

Germain du Teil. N’hésitez pas à les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r lors <strong>de</strong> votre séjour.<br />

OU SE BAIGNER ?<br />

A la piscine municipale <strong>de</strong> <strong>La</strong> Canourgue ouverte en juill<strong>et</strong>­août.<br />

Et pour ceux qui préfèrent les sites naturels :<br />

Au lac du Moulin<strong>et</strong> situé entre Marvejols <strong>et</strong> Aumont Aubrac.<br />

Accès : autoroute A75 (sortie 37) ou la route du Gévaudan (N9).<br />

Dans les Gorges du Tarn.<br />

Depuis <strong>La</strong> Canourgue, vous pouvez vous rendre aux Vignes, à <strong>La</strong> Malène ou à Sainte Enimie.<br />

OU FAIRE DU CANÖE ?<br />

Plusieurs loueurs vous proposent <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scentes en canoë ou en kayak <strong>de</strong>s Gorges du Tarn.<br />

N’hésitez pas à vous adresser à eux pour connaître les différentes formules proposées.<br />

OU FAIRE DU VELO ?<br />

Des circuits VTT <strong>et</strong> vélo <strong>de</strong> route sont disponibles à l’accueil <strong>de</strong>s <strong>Office</strong>s <strong>de</strong> <strong>Tourisme</strong> <strong>de</strong> <strong>La</strong> Canourgue<br />

<strong>et</strong> Saint­Germain du Teil.<br />

OU PROFITER DE LA NEIGE ?<br />

Sur l’Aubrac : Accueil Aubrac Sud au col <strong>de</strong> Bonnecombe (04 66 32 39 53) : site agréé NORDIQUE<br />

FRANCE.<br />

35 km <strong>de</strong> pistes tracées <strong>et</strong> balisées ­ location <strong>de</strong> matériel (skis <strong>de</strong> fond, luges, raqu<strong>et</strong>tes).<br />

OU PECHER ?<br />

<strong>La</strong> réglementation sur la pêche en Lozère figure sur la brochure « Pêche » éditée par le Comité<br />

Départemental du <strong>Tourisme</strong> <strong>et</strong> disponible à l’accueil <strong>de</strong> l’<strong>Office</strong> <strong>de</strong> <strong>Tourisme</strong>.<br />

Vous pouvez vous procurer la carte halieutique :<br />

A <strong>La</strong> Canourgue : chez M. Merle – Place au Blé (04 66 32 82 16).<br />

Au Moulin d’Olt : N88 direction Chanac­Marvejols (04 66 32 61 44).<br />

Sur l’Aubrac : Au lac <strong>de</strong> Bonnecombe.<br />

OU FAIRE SON MARCHE ?<br />

Deman<strong>de</strong>z la liste <strong>de</strong>s marchés à l’accueil <strong>de</strong> l’<strong>Office</strong> <strong>de</strong> <strong>Tourisme</strong>.<br />

27


POUTEILLE :<br />

Daube <strong>de</strong> bœuf mariné, additionnée <strong>de</strong> pieds <strong>de</strong> porc <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

pommes <strong>de</strong> terre.<br />

MANOULS :<br />

Spécialité proche <strong>de</strong>s tripoux à base <strong>de</strong> mouton.<br />

CHARCUTERIE ET VIANDES DE LOZERE :<br />

Jambon <strong>de</strong> pays, saucisses, pâtés, frican<strong>de</strong>aux …<br />

ALIGOT (SPECIALITE DE L’AUBRAC) :<br />

Purée <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong> terre additionnée <strong>de</strong> tome fraîche, <strong>de</strong> crème,<br />

<strong>de</strong> beurre <strong>et</strong> d’ail.<br />

TRUFFADE :<br />

Pommes <strong>de</strong> terre rissolées couvertes <strong>de</strong> tome fraîche fondue,<br />

additionnées d’ail <strong>et</strong> <strong>de</strong> persil.<br />

FROMAGES :<br />

Tomes, bleus … à base <strong>de</strong> lait <strong>de</strong> vache, <strong>de</strong> chèvre ou <strong>de</strong> brebis.<br />

(5 A.O.C sur le territoire lozérien)<br />

MIEL ET CONFITURE :<br />

Nombreuses variétés <strong>de</strong> miel provenant <strong>de</strong> châtaigniers, bruyère,<br />

pissenlits, framboisiers, sapins …<br />

R<strong>et</strong>rouvez aussi le goût <strong>de</strong>s confitures cuites au chaudron !<br />

FOUACE :<br />

Ancien gâteau traditionnel du Rouergue servi les jours <strong>de</strong> fêtes.<br />

COUPETADE : Dessert à base <strong>de</strong> pain rassis qui tire son nom du<br />

coup<strong>et</strong> : plat dans lequel on le faisait cuire autrefois.<br />

CHAMPIGNONS :<br />

Cèpes, oreill<strong>et</strong>tes, girolles, pieds <strong>de</strong> mouton,lactaires, rosés <strong>de</strong>s<br />

prés, morilles…<br />

FRUITS :<br />

Châtaignes, noix, mûres, framboises, coings, myrtilles,pommes,<br />

poires, nois<strong>et</strong>tes …<br />

BAIES :<br />

Baies <strong>de</strong> genièvre.<br />

28


BORALDES : 1) Rivières torrentueuses <strong>et</strong> souvent violentes <strong>de</strong>scendant <strong>de</strong>s monts d'Aubrac<br />

jusqu'au Lot, 1000 m plus bas.<br />

2) Vallées étroites aux pentes rai<strong>de</strong>s creusées par les ruisseaux du même nom.<br />

BUFFADOU : Longue tige <strong>de</strong> bois percée dans laquelle on souffle pour attiser le feu.<br />

BURON : P<strong>et</strong>ite maisonn<strong>et</strong>te sur l'Aubrac servant à loger les vachers responsables <strong>de</strong>s troupeaux<br />

<strong>et</strong> <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong>s fromages pendant l'estive.<br />

CARDABELLE, CARLINE OU CARDOULE : Plante <strong>de</strong> la famille <strong>de</strong>s Astéracées servant <strong>de</strong> baromètre,<br />

elle s'ouvre ou se referme en fonction <strong>de</strong> l'hygrométrie ambiante.<br />

CAUSSE : Plateau calcaire.<br />

CLAPAS : Nom patois donné au tas <strong>de</strong> pierres sèches calcaires érigé autrefois au bord <strong>de</strong>s champs.<br />

DEVEZE : Pâturage communal relevant <strong>de</strong> droits sous l’ancien régime.<br />

DOLINE : Dépression <strong>de</strong> terrain dont le fond plat <strong>et</strong> fertile favorise le développement d’une riche<br />

végétation <strong>et</strong> contraste avec l’environnement désertique <strong>de</strong>s causses.<br />

DRAILLE : Ancien chemin <strong>de</strong> transhumance en général marqué par <strong>de</strong>s mur<strong>et</strong>s <strong>de</strong> pierre.<br />

Certaines drailles utilisaient le tracé d’anciennes voies romaines. D’autres sont aujourd’hui<br />

reconverties en sentier <strong>de</strong> randonnée. (ex : le GR 60 sur le plateau <strong>de</strong> l’Aubrac).<br />

ESTIVE : Pâturages permanents d'altitu<strong>de</strong> dont la surface est supérieure à 10 ha.<br />

FENDU : Nom donné au pain <strong>de</strong> forme allongée fendu en son milieu sur la longueur.<br />

FERRADOU : Métier qui servait à ferrer les bœufs <strong>et</strong> les vaches principalement, appelé aussi"travail".<br />

FÊTE VOTIVE : Fête <strong>de</strong> commémoration du Saint Patron d'un village.<br />

FOUR BANAL : Sous l'ancien régime, four seigneurial dont l'usage obligatoire relevait du droit <strong>de</strong><br />

ban (taxe). Après l'abolition <strong>de</strong> ce privilège en 1793, la pratique collective <strong>de</strong> la cuisson du pain<br />

perdura pour <strong>de</strong>s raisons économiques.<br />

LAUZE : Pierre schisteuse relativement dure utilisée pour les toitures.<br />

LAVOGNE : Abreuvoir naturel établi sur une couche d'argile imperméable, souvent empierré<br />

pour faciliter la circulation <strong>de</strong>s brebis.<br />

PUECH : Colline.<br />

QUINE : Jeu <strong>de</strong> loto : alignez quelques pions sur un carton <strong>de</strong> numéros pour remporter les lots.<br />

SECADOU : Ancien séchoir à châtaignes.<br />

TENDELLE : Piège rudimentaire constitué d'une pierre placée en équilibre sur <strong>de</strong>s bâtonn<strong>et</strong>s,<br />

sous laquelle sont placées <strong>de</strong>s baies <strong>de</strong> genièvre pour attirer les oiseaux.<br />

TRUC : Enorme butte ou somm<strong>et</strong> qui s'élève au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s vallées.<br />

29


Par téléphone :<br />

04 66 32 83 67<br />

Par mail :<br />

ot.lacanourgue@orange.fr<br />

Par courrier :<br />

<strong>Office</strong> <strong>de</strong> <strong>Tourisme</strong> Intercommunal**<br />

Aubrac ­ Lot ­ Causse<br />

24 Rue <strong>de</strong> la Ville<br />

48500 LA CANOURGUE<br />

(Lozère)<br />

30


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Vostra <strong>de</strong>stinacion que ven lesers<br />

en LOSERA :<br />

LA CANORGA è los alentorns*<br />

Photo : Charles Dauban<br />

Aubrac<br />

Cazelle<br />

Le Lot<br />

<strong>Office</strong> <strong>de</strong> <strong>Tourisme</strong> Intercommunal**<br />

Aubrac - Lot - Causse<br />

24 Rue <strong>de</strong> la Ville - 48500 LA CANOURGUE<br />

Tél./Fax : 04 66 32 83 67<br />

ot.lacanourgue@orange.fr - www.la-canourgue.com<br />

* Votre prochaine<br />

<strong>de</strong>stination loisirs<br />

en LOZÈRE :<br />

<strong>La</strong> CANOURGUE<br />

<strong>et</strong> ses environs<br />

Aubrac<br />

Aubrac<br />

Aubrac<br />

Lot<br />

Lot Lot<br />

Causse<br />

Causse

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