presto!171 - webzine musical du grand nord
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CHRONIQUES CD<br />
travail de réédition des<br />
DISQUES INDEX D'ICI SALLES pro<strong>du</strong>ctions D'ICI DE Bérurières CONCERTS Shy Away<br />
DVD<br />
42 •<br />
<strong>171</strong> JUIN 2013<br />
BéRURIER NOIR<br />
Le Carnaval Des Agités<br />
Coop Breizh<br />
Le label Breton Coop<br />
Breizt continue son<br />
avec les quatre dernières<br />
sorties, dans un format<br />
digipack, qui comprend<br />
les albums Viva Bertaga (2 CD), La Bataille De Pali–<br />
Kao, Enfoncez L’Clown et Le Carnaval Des Agités.<br />
A l’exception de la pro<strong>du</strong>ction Enfoncez L’Clown,<br />
compilation de morceaux piochés dans l’histoire de<br />
la formation, les trois autres albums sont des “live”<br />
qui retracent l’évolution scénique de ce combo qui<br />
a marqué au fer rouge le rock français à l’aube des<br />
années 80 et au gré de ses diverses reformations<br />
voulus et maîtrisés. Le Carnaval Des Agités correspond<br />
à ces années qui ont suivi la sortie de l’album<br />
Concerto Pour Détraqués et l’explosion médiatique<br />
qu’il a engendré. Le son y est brut, au charme punk et<br />
pris dans différents lieux (dont Lille en 1988). Contrairement<br />
à Viva Bertaga, au son correct, qui reprend<br />
des titres des trois dates joués à l’Olympia en 1989,<br />
et qui marquaient la fin de l’aventure BERURIER NOIR.<br />
Emmanuel QUEVA<br />
DAGOBA<br />
Est, puissance, déchaînement et brutalité seraient<br />
sans aucun doute les plus appropriés !<br />
Romain RICHEZ<br />
JOHN CARRIE<br />
Skin Peel Records<br />
On retrouve notre très sympathique JOhN CARRIE<br />
avec un nouvel album et ici seul. Dès les premiers<br />
accords, on se laisse tout simplement immerger puis<br />
on prend le temps d’être conquis. Il prend bien le<br />
temps de poser son chant avec harmonie sur des mélodies<br />
poignantes. On prend vraiment un réel plaisir<br />
très attentif à écouter chaque titre avec attention.<br />
AGENDA Les changements CONCERTS qu’on y ressent & : FESTIVALS<br />
une <strong>grand</strong>e sen-<br />
sibilité et une musique plus minimaliste, mais loin<br />
d’être aussi simpliste. Il y a un travail sur la finesse<br />
dans laquelle il a su implanter une atmosphère bien<br />
à lui. On se délecte en écoutant “Coming Back To<br />
Life”, “Killer Blows”, “All These Dark Colours”, “Split<br />
Wide Open”, “Reason To Run”, “You Are My Sky”,<br />
AGENDA “Wintersun” CONCERTS ! JOhN CARRIE sort & FESTIVALS<br />
ici un disque de<br />
songwritter des plus atypique, sensuel, humble et définitivement<br />
envoûtant !<br />
Gregory SMETS<br />
DELTA WIRES<br />
Anthology<br />
AGENDA CONCERTS Mud & Slide FESTIVALS<br />
Records<br />
Post Mortem Nihil Est<br />
De 1965 à 1970, les<br />
VERYCORDS<br />
USA comptaient un seul<br />
DAGOBA fait évidemment<br />
véritable groupe de blues<br />
partie de ces groupes<br />
“intégré” : le Butterfield<br />
bulldozers qui démontent<br />
Blues Band. Parmi leurs<br />
tout sur leur passage !<br />
faits d'armes (outre le<br />
Monstrueux sur scène<br />
fait de compter dans<br />
et dévastateur en studio,<br />
le quatuor français nous et le batteur de howlin' Wolf), ces lascars intro<strong>du</strong>i-<br />
sert son nouveau bijou, Post Mortem Nihil Est. Dès sirent Dylan à l'électricité lors <strong>du</strong> fameux festival de<br />
la première piste, “When Winter…“, les Marseillais Newport. Menés par le premier harmoniciste blanc<br />
annoncent les couleurs de leur cinquième album ! à pouvoir rivaliser avec Little Walter, ces méritants<br />
Nos Frenchies ne sont manifestement pas là pour initièrent notamment l'incorporation d'une section de<br />
faire dans la dentelle, mais pour envoyer <strong>du</strong> lourd cuivres, faisant jeu égal avec la guitare électrique et<br />
et déverser toute la haine qu’ils détiennent depuis les claviers. Funestement égaré dans les vapeurs<br />
le précédent opus, l’excellent Poseïdon ! Mixé par toxiques, Paul Butterfield finit par tout perdre, depuis<br />
Logan Mader (ex-Machine head), le résultat est tout sa femme jusqu'à sa maison et même son groupe,<br />
simplement magique ! Un véritable chef d’œuvre ré- avant d'y laisser aussi sa peau voici un quart de siècle.<br />
servant son lot de surprises, que ce soit par des titres Un beau gâchis en somme, dont seuls quelques nos-<br />
surpuissants tels que “The Great Wonder”, ou par le talgiques conservaient le goût amer. Magie <strong>du</strong> web :<br />
superbe interlude “Nevada”. Nous en redemandons à Oakland, Californie (dans la célèbre baie de San<br />
encore et encore, redoutant de voir l’album prendre Francisco), un septette avait préservé la formule à<br />
fin ! Niveau son, tandis que Franky démonte littéra- l'insu <strong>du</strong> reste de la planète. Un e-mail lancé comme<br />
lement son kit comme à sa <strong>grand</strong>e habitude, Shawter une bouteille à la mer permet à présent de corriger<br />
nous étonne toujours plus avec ses exploits vocaux. Il cette omission auprès <strong>du</strong> public européen. Car cette<br />
en va de même PRESTO! à la basse où Werther MENSUEL ne néglige pas MUSICAL GRATUIT<br />
Anthology (retraçant près de quatre décennies <strong>du</strong><br />
sa démonstration. Et que dire de l’énorme boulot de parcours des DELTA WIRES) reprend quasiment les<br />
Z ! Ayant pris place dans le groupe suite au départ choses là où In My Own Dream et The Resurrection<br />
d’Izakar, il nous propose une guitare plus présente et Of Pigboy Crabshaw les avaient laissées : un blues au<br />
plus travaillée. S’il fallait résumer Post Mortem Nihil souffle brûlant, porté par des cuivres aussi rutilants<br />
leur premier line-up le cousin de Billy Boy Arnold<br />
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