RAPPORT DE PRESENTATION.pdf - Wimille

JUILLET 2010
Etude réalisée groupement avec ARIETUR (mandataire), V2R
Ingénierie&Environnement, SCP-Bléard-Volpoët et ALFA
Commune de WIMILLE 1/7
Rapport de présentation Juillet 2010

Objet :
COMMUNE DE WIMILLE
DOSSIER DE CREATION DE ZAC
RAPPORT DE PRESENTATION
WIMILLE est une des 22 communes de l’agglomération de Boulogne sur mer,
comprenant 4 380 habitants sur les 122 755 de l’agglomération. Situé à 3 Km au
Nord de Boulogne sur mer, d’une superficie de 22,24 km2, elle est proche du centre
d’agglomération et en grande partie concernée par des espaces agricoles et
naturels. La commune souhaite se développer pour faire face à la baisse du nombre
d’habitants depuis 10 ans. Le PLU en vigueur répond à cette démarche. L’extension
urbaine de la zone 1Aua est cohérente dans l’organisation et la structure de la
commune et de l’agglomération. Afin d’éviter de servir les intérêts privés sans ou peu
de contrôle sur le projet urbain et les coûts, la commune a engagé la procédure de
création d’une ZAC.
WIMILLE bénéficie d’une situation privilégiée à proximité de la mer par l’Ouest
(WIMEREUX) et au Sud la proximité de la ville Centre (Boulogne-sur-mer) desservie
par l’autoroute A 16.
Le site choisi est stratégique par rapport à la gare existante, au centre commercial et
au centre ville ancien, accessible rapidement par les piétons, pour accueillir
essentiellement des logements. Le site de l’étude se trouve au Sud Ouest de la
commune. Une plaine agricole en contrebas de la voie de SNCF à l’Ouest, le Nord
avec une rue G. Regnault avec un habitat individuel groupé sur rue, l’Est la vallée du
ruisseau d’Auvringhen et le Sud le hameau de la Poterie. À ce jour le PLU a délimité
un secteur 1AUa sur des terrains desservis en réseaux viaires, eau potable,
assainissement et réseaux électrique et téléphonie.
L’enjeu résidentiel ne se regarde pas uniquement à l’échelle de la commune mais
aussi de la Communauté d’Agglomération du Boulonnais (CAB), voire du SCOT en
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cours d’élaboration. La ZAC prend toute sa justification face à un besoin croissant de
logements. Il s’agit dans cet aménagement de répondre aux besoins de logements
tout en conservant l’identité même de la commune et en assurant toujours une mixité
sociale existante, soit une pérennité de son équilibre.
Justificatif de l’opération
La commune de WIMILLE a enregistré une baisse importante de sa population pour
diverses raisons, entre le vieillissement de la population et le manque de terrain
constructible disponible depuis 10 ans. Ce programme d’aménagement doit
permettre à la commune de proposer un parcours résidentiel pour de jeunes
ménages. Cet objectif est aussi visé dans la Programme Local d’Habitat, document
mise en œuvre par la Communauté d’agglomération du Boulonnais.
Située entre Wimereux et Wimille et proche de la gare, l’aménagement de la zone
étudiée s’autorise une densification en continuité de l’urbanisation existante. Un tissu
urbain plus aéré vient assurer la transition avec le milieu naturel. L’aménagement du
site répond à des critères qualitatifs : Croiser les données de qualité de vie,
d’environnement et de densité. Les bâtiments sont de gabarit R+C mitoyen ou non
en fonction de l’accroche à l’existant et permettent de mieux répondre à des besoins
divers. Le projet conçu le plus durablement possible prend en compte la place du
piéton, du cycliste et des voitures. Le but recherché est de désenclaver le quartier et
de structurer le paysage. Sur ce principe, le nombre de voiries est minimisé et leur
largeur réduite met en avant l’accent sur l’économie du projet et la qualité des
espaces à vivre créés.
Le projet est conçu par rapport à la faune et la flore notamment avec la conservation
et la rénovation de murets terrains d’évolution des lézards. Le souci de privilégier les
espaces verts et les espaces publics comme lieu de promenades et d’échanges
assurant en tout premier lieu une fonction écologique est constante, comme déjà
existant sur la commune avec la plaine d’Houlouve .La gestion des eaux pluviales se
fera par les noues végétales le long des voiries. Le parcellaire est projeté de façon à
optimiser l’orientation des constructions par rapport à l’ensoleillement et permettre
un gain sur les apports solaires. La continuité urbaine est facilitée par le phasage
progressif des aménagements, en harmonie avec l’existant de la Rue G. Regnault.
La commune souhaite par la ZAC maîtriser les coûts, mais aussi contrôler la
répartition des logements pour la mixité sociale et assurer une qualité de vie en
développant elle-même la trame verte par le pré-verdissement de la zone à
construire, et la création de corridors écologiques par les bandes boisées bocagères.
Nous pouvons dire que Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) répond à plusieurs
objectifs :
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- S’appuyer sur le réseau viaire existant, le renforcer en calibrant les voiries de
façon à limiter la vitesse des véhicules et à sécuriser le piéton et le cycliste,
- Créer des corridors écologiques par la trame bocagère et des espaces tampons
larges,
- Maintenir les murets de pierre existants comme mémoire des lieux et support
pour une certaine faune et flore spécifique,
- Créer de la densité puis l’atténuer en bordure des espaces naturels,
- Intégrer les habitations dans le paysage et le relief,
- Proposer un projet phasé dans le temps qui assure une offre diversifiée de
logements et une continuité d’urbanisation.
Description de l’état du site
Le site est une zone essentiellement agricole enclavée en prolongement de
l’urbanisation par le côté Nord :
- Au Nord : secteurs urbanisés des abords de la gare et du quartier de la Zac
du château,
- A l’Est : la petite vallée du ru d’Auvringhen et le hameau d’Auvringhen,
- Au Sud : le chemin d’accès au pont SNCF,
- A l’Ouest : la voie SNCF sur un talus en remblais dont une partie au Nord
encaisse le terrain et l’urbanisation Sud-Est de Wimereux pour revenir à
niveau et en déblais pour le passage du pont des morts.
Nous distinguons deux entités paysagères sur le site :
- un vallon humide au Nord-Est,
- une zone agricole sur trois plateaux :
o un plateau supérieur au sud – chemin des morts (côte +56),
o un plateau intermédiaire – entre les côtes + 34 et + 36,
o un plateau inférieur – de la côte + 30 à + 22 du chemin agricole à la rue
Gilbert Regnault.
Les parcelles sont essentiellement des surfaces agricoles avec quelques restes de
bocage, répartis en pâtures et cultures.
- surface en pâtures 20 %,
- surface en cultures 80 % (diverses).
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La ZAC s’étend sur une vingtaine d’hectares. L’aménagement de cette zone vient se
fondre avec les limites Sud-Ouest de la zone urbaine proche de la Gare. Il permettra
de gérer la transition entre ville et espace naturel.
Description de son environnement :
La topographie du secteur est constituée de trois lignes de crêtes formées par la
jonction du ruisseau d’Auvringhen qui ne fait qu’un au droit du hameau :
1. La crête à l’ouest + 56 m.chemin des morts
2. La crête centrale + 54 m. entre la route de la poterie est et ouest
3. Le mont Gambier + 55 m.
Une forte identité agricole existe entre la voie SNCF et l’autoroute A 16 avec
quelques lignes bocagères.
Concernant la faune et de la flore, nous rappelons les points particuliers relevé par
l’étude d’ALFA (Bet Ecologue)
Au final, on peut donc retenir le schéma suivant :
- Des relais et des refuges existants :
Un réseau de mares épars
Des haies à préserver, voire à renforcer
Des murets qui s’inscrivent dans le réseau écologique
- Une ossature à consolider
Des liaisons à renforcer
Des refuges à développer
Projet retenu :
Toutes les réflexions menées lors de l’analyse du site, sur les plans urbanistique,
réglementaire et environnemental, conduisent naturellement au scénario retenu .
Les différents scénarios établis jouent sur la densité des logements sur cette zone.
Tous les projets ont privilégié les corridors écologiques et divers cheminements
piétons. Le scénario retenu est le plus dense.
Les espaces vides (espaces publics, coulée verte ou bandes boisées bocagères)
sont importants et permettent d’offrir une ambiance agréable au sein du quartier tout
en maintenant des points de vue sur le paysage.
En tissant un maillage de cheminements piétons, en reliant le Nord au Sud, l’Est à
l’Ouest, des liaisons inter-quartiers s’établissent. Le quartier est désenclavé. Nous
pourrons alors facilement traverser le secteur à pied sans être obligé de prendre la
voiture pour rejoindre le centre commercial ou encore le centre ville et ses écoles.
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Intégré au site, présent sans ostentation, l’aménagement laisse place à la nature,
récupère l’eau de pluie, est économe en voiries automobiles et utilise les forces
ambiantes et notamment le paysage.
Comme la conclusion de l’étude Faune et Flore le stipule, les objectifs de
l’aménagement intègreront les enjeux suivants :
- Aménagement de corridors biologiques transversaux (est/ouest), maintien du
corridor le long du cours d’eau,
- Création de noues et de points de tamponnement des eaux pluviales alliant
fonctionnalités hydrauliques et égologiques,
- Plantation de haies d’essences locales judicieusement situées, aménagement
d’espaces publics dont une ceinture boisée,
- Gestion différenciée des espaces verts,
- Enfouissement des lignes électriques,
- Pollution lumineuse à limiter au maximum,
- Aménagement de gîtes pour la faune : nichoirs à hirondelles, gîtes à
chiroptères. Préservation et valorisation des murets de pierre.
Armature viaire :
Les voies existantes et desservies en réseau viaire servent de support à la desserte
des îlots urbains définis par les bandes boisées bocagères.
La trame verte est développée par la création d’espaces verts publics véritable
corridor écologique.que sont les bandes boisées délimitant les îlots et accompagnant
les voies de desserte existantes.
Les noues végétales bordent toutes les voies aussi bien primaires que secondaires.
Cette disposition technique simple et efficace atténue les contraintes liées à
l’imperméabilisation des surfaces aménagées.
Habitat :
L’habitat pressentit repose sur trois types pour répondre au mieux aux critères de
diversité. Il est intégré dans un îlot bordé de bandes boisées.
- Lots libres :
Les parcelles de 500 à 600 m2 situées en limite extérieure de la ZAC et assurent
la transition avec le milieu naturel.
- Habitations individuelles groupées :
Les logements sont groupés en hameau de 5 à 8 logements assemblés par les
garages et/ou autour d’une placette commune dans une ambiance de clairière
boisée.
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- Habitations individuelles mitoyennes superposées :
Les logements de type R+C sont donc assemblés par mitoyenneté ;
Soit ils forment des maisons de ville avec un RdC pouvant servir de locaux
pour Service à la personne ou commerce de proximité selon les besoins ou
les attentes des futurs habitants.
Soit des maisons individuelles conçues : selon les critères de 30 logements à
l’hectare.
Les 2 dernières typologies permettent selon les opérateurs ou le montage
financier, d’offrir des logements en accession ou en location aussi bien privé que
social.
Programme global prévisionnel des constructions à édifier sur la
zone :
Le projet d’urbanisation de la ZAC est destiné à accueillir sur une vingtaine
d’hectares :
- +/- 290 logements, avec une mixité de produits en accession et en location et
une offre élargie pour des logements en accession permettant de répondre à
des niveaux différenciés des ménages,
- Un réseau de promenades piétonnes urbaines et paysagères qui va conforter
le réseau existant. Ce réseau s’accompagne d’un aménagement simple
d’espaces publics de qualité adaptés au lieu.
La constructibilité des parcelles nous permet d’envisager trois types de d’habitations
qui se décomposent en :
- 53 parcelles lots libres,
- 101 logements individuels groupés (par 5 ou 6 unités maximum),
- 138 logements individuels intermédiaires.
Tous les logements bénéficient d’un espace extérieur à vivre. Les logements en rezde-chaussée
bénéficient d’un jardin privatif.
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