MANUEL - INRP

17° Année.- 6° Série.-Tome XL. K» 5 3 31 .I^ëceinbre 1904.
MANUEL
DE L'INSTRUCTION
/
JOURNAL HEBDOMADAIRE
DES INSTITUTEURS ET DES INSTITUTRICES
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PARTIE GÉNÉRALE
SOMMAIRE
Nos vœux pour l'an neuf (F. BUISSON). — La délégation cantonale (B. BAREILHES). — Les primaires
dans les Universités (ANDRÉ BALZ). — Communications diverses.
CORRESPONDANCE : Questions scolaires (F. MUTELET).
ACTES OFFICIELS CONCEBNANT L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ; Arrêté décernant des prix pour l'enseignement agricole.
— Avis administratifs : Certificat d'aptitude à l'enseignement de la comptabilité. — Annonces.
TABLE DES MATIÈRES contenues dans la Partie générale de 1904.
En raison des congés du Jour de l'An, ce numéro ne renfermera pas de Sujets de
Compositions donnés dans les Examens et Concours.
Fidèles à une vieille coutume — superstitions
si l'on veut, mais de celles qui ne font pas de
mal — nous ne voulons pas laisser passer la date
traditionnelle sans adresser nos vœux à ceux qui
nous lisent.
Nos vœux? Ils les ont devinés, — peut-être en
partie du moins, — mais est-ce une raison pour
ne pas les dire?
Le premier de tous s'adresse à eux-mêmes et
à leurs familles. Il vise ce que l'Evangile appelait
« le pain quotidien «. Nous espérons que tous
l'auront— enfin — en 1905 : heureuse année qui
verra au moins commencer l'accomplissèrùent
de tant de promesses tant de fois répétées, avec
tant d'éloquence et si peu d'effet I
Le vote du Budget n'est pas définitivement
terminé, mais on doit le considérer comme acquis,
aucune opposition n'étant à prévoir de la
part du Sénat, après la manifestation si formelle
des volontés de la Chambre.
D'une part, le projet Simyan — qui n'est pas
la perfection, son auteur l'a dit mieux que personne—augmente
de 24 millions par an le chiffre
des traitements; d'autre part, le gouvernement
NOS VŒUX POUR L'AN NEUF
se décide à demander un crédit extraordinaire
pour permettre d'accorder les retraites en souffrance.
Ce ne sont plus là seulement des souhaits,
ce sont, ou peu s'en faut, des faits accomplis.
11 était temps, d'ailleurs, que ces mesures décisives
fussent prises pour couper court à un
danger qui ne pouvait laisser indifférents les républicains
: on en était venu à se demander si
l'enseignement laïque n'allait pas devenir, sous
la République, une carrière de rebut, réservée,à
ceux qui n'avaient pas su s'en ouvrir une autre,
et cela à la veille de la nouvelle loi militaire qui
va enlever aux instituteurs la dispense de deux
ans, qui leur était commune avec tout le corps
enseignant. Ils ne se plaindront pas de rentrer
dans le droit commun, mais c'est bien le moins
qu'ils y rentrent avec une rémunération normale
qui, elle aussi, fait partie du droit commun.
Si nos souhaits commencent par le personnel,
ils ne s'arrêtent pas là. Nous en faisons d'autres
pour l'école elle-même. Et ceux-là aussi, nous
les dirons, dussent-ils être traités de rêves par
quelques-uns.
Nous lui souhaitons, à notre école primaire —

638 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
qui s'appelle couramment l'école gratuite, obligatoire
et laïque — de mériter beaucoup plus
cette triple qualification.
Oui, nous la voulons d'abord plus vraiment et
plus el'fîcacemenl graluile. Sans doute, on n'y
paie plus de rétribution scolaire. Mais combien
y a-l-il encore d'enfants déshérités que l'indigence,
la négligence ou l'indignité des parents
condamnent à être des non-valeurs dans l'écoJe,
futures non-valeurs dans la société. DPS exemples
nombreux, donnés par les grandes villes,
par certains centres industriels, plus récemment
même par des circonscriptions rurales, font toucher
du doigt le service que l'on rendrait à la
nation, en entreprenant énergiquement le sauvetage
de ces malheureux enfants qui sont, hélas!
légion; n'ayons pas l'air de l'ignorer. Cantines
scolaires, distributions de vêtements, fournitures
scolaires gratuites, secours en nature ou
même en argent de la caisse des écoles et du
bureau de bienfaisance, avec la condition formelle
de la présence des enfants en classe ; ce
sont des moyens — et il y en a d'autres — qui
permettraient, sinon de relever les familles déprimées
ou dégradées par l'excès de la misère,
du moins d'arracher les enfants à une sorte de
cruelle et fatale hérédité, dont notre société ne
peut consentir à être indéfiniment le témoin impuissant
et résigné.
Oui, nous voulons l'école plus réellement obligaloire.
Lequel de nos lecteurs ne pourrait nous
apporter des exemples douloureux de l'inanité
des prescriptions relatives à la fréquentation
scolaire? Lequel n'a gémi plus d'une fois en
voyant précisénaent les enfants qui auraient le
plus besoin de l'école y échapper et grandir
dans la même ignorance qui a fait Ja première
cause peut être du malheur de leurs parents?
Si rassurantes que soient les statistiques, la
vérité est que, vingt-cinq ans après la proclamation
de l'instruction obligatoire, c'est encore par
milliers que se comptent en fait les réfractaires
à l'école, c'est-à-dire que la France, demain,
comptera par milliers encore les soldats qui,
sans être déclarés illettrés, seront cependant incapables
de lire et d'écrire autrement que pour
épeler péniblement une adresse et pour tracer,
plus péniblement encore, les lettres de leur nom.
Oui, enfin, nous la voulons plus laïque encore,
notre école laïque.
Par là nous n'entendons pas un redoublement
d'âpreté dans la lutte contre la concurrence
confessionnelle. On sait bien, d'ailleurs, que ce
n'est pas par ces armes-là que nos instituteurs
ont coutume de se défendre.
Ce que nous demandons, c'est que l'esprit laïque
anime de plus en plus toute la vie de l'écolè.
Le véritable esprit laïque ne se boroe pas à la
neutralité négative, froide et correcte. Il suppose
chez l'éducateur laïque une notion, à la
l'ois, et un sentiment de son devoir qui le distinguent
pro-fondément de l'éducateur confessionnel.
Celui-ci obéit à des mobiles que nous n'avons
pas besoin de déprécier ; une foi religieuse particulière
lui fait poursuivre dans l'éducation,
comme but — non exclusif, mais principal —^ le
salut de l'âme de' l'enfant et, comme moyen, le
développement du sentiment religieux chez cet
enfant avec l'espoir qu'il s'attachera le plus tôt
et le plus étroitement possible à son église.
L'instituteur laïque, sans avoir a s immiscer
dans cet ordre de questions, aune aulre mission
à remplir. La société lui demande de faire de
cet enfant une intelligence, une volonté, une
conscience capables de se gouverner dans la vie.
Elle ne lui demande pas de frapper les âmes à
l'effigie d'un modèle donné : il n'est pas question
pour lui, suivant les vieilles métaphores, de
les pétrir comme de la cire, de les façonner
comme l'argile pour donner des croyants"à une
église, pas plus que des sujets fidèles à une dynastie.
Il s'appelle laïque, justement parce qu'il doit
s'interdire toute pression du genre de celles que
les diverses sociétés religieuses se flattent d'exei'cer
pour le bien des âmes. Il s'appelle laïque
parce qu'il ne lui est permis et demandé que de
faire des esprits laïques, c'est-à-dire des hommes
qui n'apparliennent d'avance à personne. Sortis
de ses mains, quelles croyances, quelles opinions
embrasseront ses élèves? Il ne le sait pas.
Ce qu'il sait, c'est qu'il aura aidé chacun d'eux
pendant toule la durée de l'enfaDce et, s'il se
peut, de l'adolescence, à se développer normalement,
humainement, naturellement. Il a pris
chaque enfant que la société lui a confié comme
une personne humaine en formation ; et il ne
s'est proposé que d'en faciliter, d'en protéger la
croissance suivant les lois de la nature, en respectant
sa liberté future, se bornant à lui faire
exercer les facultés que la nature lui a données:
rien de plus, rien de moins. C'était déjà le mot
profondet juste deDuruy : «Faites des hommes!».
11 peut servir de devise à l'école laïque : elle prétend,
à bon droit, pouvoir remplir cette tâche
sans porter ombrage à personne, sauf à ceux,
s'il en est, qui auraient compris l'éducation
comme un moyen de domination.
Qu'elle soit donc de plus en plus laïque, celte
école chargée par la nation de lui préparer un
lendemain. Qu'elle garde avec un soin jaloux le.
caractère propre qui lui est assigné et qu'elle se
refuse .à l'altérer sous prétexte de l'agrandir.
Qu'elle garde et qu'elle affirme son indépendance,
et de la religion, et de la politique et de
tous les intérêts, grands ou petits, qui passionnent
toujours assez tôt les hommes. Les enfants
ne sont pas des hommes, laissons-leur le temps
d'être enfants et qu'à l'école, au moins, il leur
soit permis de vivre dans un monde un peu à
part, un peu chimérique peut-être, mais où ils
pourront pratiquer entre enfants cet idéal social
trop beau, peut-être, pour les hommes ; liberté,
égalité, fraternité !
A tous ces souhaits, à tous ces rêves faut-il en
ajouter un encore qui fera sourire les sceptiques?
Il s'adresse à l'administration.
Nous avons le ferme espoir qu'elle aussi, elle
devra à l'an 1905 une bonne fortune qui lui sera
douce ; la disparition, cette fois définitive, des
notes secrètes, puisqu'il paraît qu'en dépit des
circulaires de plusieurs ministres elles existent
encore.
On a pu croire, jusqu'à ces derniers temps,
que cette réforme, qui passe pour hardie, rencontrerait
des obstacles. De bons esprits semblaient
faire-certaines réserves. El, à leur tête,
on pouvait placer notre sympathique ministre
de l'Instruction publique, à en juger, du moins,
par les formules de circonspection avec lesquelles
il en avait accueilli la proposition à la Chambre.
Mais, depuis, le gouvernement s'est prononcé.
Avec cette décision et cette brusquerie qui
parfois surprennent ses amis aussi bien que ses

adversaires, M. le président du Conseil a spontanément
déclaré, du haut de la tribune, son intention
d'appuyer la motion Sembat. Qui nous
eût dit que ce serait à propos des incidents, que
l'on sait, relatifs au mode d'avancement dans
l'armée, que nous reviendrait, par contre-coup,
une réforme déjà ébauchée dans l'Université et
-qui va s'étendre à toutes les administrations civiles
? Jeux du hasard et de la politique! Qu'importe,
pourvu que le progrès se fasse, et il paraît
bien que celui-là va se faire.
D'autres suivront. Mais, avouez-le : sans prolonger
cette énumération, ne fît-elle que réaliser
le programme que nous venons d'esquisser, l'année
190o ne serait pas une aunée perdue.
PARTIE GÉNÉRALE 639
F. BUISSON.
LA DÉLÉGATION CANTONALE
De par la loi, nous avons en ce moment deux
inspections de l'enseignement primaire : celle
des inspecteurs nommés par le ministre et celle
des délégués cantonaux nommés par les conseils
départementaux.
L'une vit et prospère ; l'autre, sauf de rares
exceptions, n'existe plus que de nom. A quel
mal la délégation cantonale a succombé, c'est
ce que je me propose d'examiner brièvement.
'Je pose d'abord ce fait qu'en réalité elle ne fonctionne
plus dans beaucoup de départements —
ce dont personne d'ailleurs ne se plaint et
cette double constatation me dispensera d'établir,
par des. faits, que son fonctionnement, s'il
a été possible autrefois, ne l'est plus guère aujourd'hui.
Je m'en tiendrai donc à la question
de principe dans l'examen des causes qui ont
amené la chute de la délégation cantonale.
L'institution fut léguée aux législateurs de
1886 par la loi de 1830.
« La surveillance et l'inspection sont, sous
deux aspects différents, le même moyen employé
pour maintenir, dans les maisons d'éducation,
le respect des bons principes et le culte des fortes
études. La surveillance, devant être exercée à
tous les instants, appartient nécessairement aux
autorités locales, et afin qu'elle ne puisse s'endormir
ou contracter des habitudes de faiblesse,
l'inspection vient, à certaines 'époques, vérifier
ses actes et ranimer son zèle s'il s'assoupit. »
« 11 est important qu'ils (les délégués cantonaux)
s'entendent, sous tous les rapports, avec
M. l'inspecteur de l'arrondissement. »
Telles furent les instructions de ISoO donnant
à l'inspection un droit de contrôle sur la surveillance,.
subordonnant l'une à l'autre dans
l'œuvre commune.
Après la loi de 1886, le délégué cantonal, à
qui l'on donne le titre ^'inspecteur de l'éducation,
fut appelé à exercer une action distincte de celle
de l'inspecteur technique. Mais l'instruction et l'éducation
sont choses inséparables et qui exigent,
avec des vues particulières, identiques ou différentes,
l'unité de méthode en ce qui concerne
les appréciations définitives sur les écoles et les
maîtres.
Qu'est-il arrivé ? Les inspecteurs primaires
n'ont pas cessé de se considérer comme chargés
de l'inspection totale, et, au lieu de se confiner
dans le domaine de la pédagogie, ils se sont, en
outre, activement occupés de l'éducation physique
et morale des élèves. Il n'y a pas eu de
conflit et l'action de l'inspecteur primaire s'est
normalement exercée, mais en mettant hors de
doute cette vérité que, de deux inspections parallèles,
l'une est de trop et doit fatalement dispa^
raitre pour céder la place à l'autre.
Fallait-il dès lors revenir au principe de subordination
établi.par la loi de IBbO? Nullement:
ce n'est pas l'inspecteur chargé de vérification
ou de contrôle qui entrera en relations avec la
surveillance locale ; ce sera l'instituteur qu'on
associera à l'œuvre, qu'on ne tiendra plus à
l'écart, pour ne voir en lui, comme en 18S0,
qu'un agent à surveiller.
Ce n'est pas tout ; la délégation cantonale a
une origine politique ; elle n'est pas en dehors
des divisions locales, et souvent le choix a été
mauvais au point de vue laïque et républicain.
C'est pour cela que je la juge peu apte à apprécier
tout ensemble, et la pratique de cette neutralité
scolaire qui, suivant l'heureuse expression
de M. Buisson, fait que « le maître, au cours de
ses fonctions, s'interdit d'exercer sur ses élèves
aucune pression tendant à les faire tomber sous
l'action des partis », et aussi l'usage et les résultats
de la méthode critique sans laquelle, le droit
du maître étant mutilé, il n'y a plus de vie dans
l'enseignement, ni de progrès réel dans l'éducation.
La délégation cantonale,^ telle qu'elle est encore
constituée, renferme d'autres causes d'alfaiblissement.
Dans les communes hostiles à l'enseignement
laïque, c'est un inspecteur, non un délégué cantonal,
que le préfet choisit pour les établissements
d'office. On ne peut conférer aucun pouvoir
sans la responsabilité correspondante, et la
mission confiée à un délégué ne ferait qu'accentuer
les divisions locales.
Dans les communes républicaines, l'action du
délégué cantonal est nulle si elle ne s'associe à
celle de la municipalité et du conseil municipal.
De même qu'il a dû s'effacer devant les inspecteurs,
représentants du pouvoir central, le délégué
ne pourra que s'incliner devant l'autorité
des élus du suffrage universel.
S'agit-il de l'éducation, de ce qui entre dans
les attributions du délégué cantonal, propreté,
tenue des élèves, examen des cahiers, interrogations,
appréciations (même dépouillées de la
critique des méthodes), de ce qu'on appelle enfin
une « mission qui s'étend à tout », donnant lé
droit de « multiplier les avis et les remontrances
paternelles « et d'en référer directement au conseil
départemental ?
Ce serait d'abord la suppression de toute hiérarchie,
hors de laquelle il n'est pas possible
d'administrer. De plus, la communication des
appréciations devrait être faite préalablement
aux intéressés comme elle se fait sur toutes les
questions par l'inspecteur primaire.
On ne s'expliquerait pas l'existence simultanée
de deux inspections parallèles agissant suivant
des principes opposés.
J'ai été partisan, il y a quelques années, de
l'adjonction des femmes dans les délégations
cantonales. Par elles, les délégations auraient
pu devenir les alliées de l'école et rendre des
services; mais l'institution déjà périclitait et l'on
comprenait la nécessité de la réformer. Mes tentatives
restèrent infructueuses ; je ne fus pas suivi.

640 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
« Un peu d'inspection aide et stimule ; trop
d'inspection paralyse; c'est assez d'un supérieur
hiérarchique à qui l'instituteur doit compte de
tous les détails de sa vie professionnelle; il ne
faudrait pas que toutes les autres autorités instituées
par la loi, préfet, maire, conseillers et délégués
se transformassent, à nos yeux, en autant
d'inspecteurs primaires. » (Circulaire ministérielle
du 25 mars 1887).
Mais il est un autre passage de la même circulaire
que je me garderais de passer sous silence,
car il renferme la conclusion même que
je me propose de déduire des considérations
qui précèdent.
« Que nos instituteurs n'oublient pas que notre
enseignement primaire public ne doit pas tendre
à s'isoler, à s'enfermer, à se défendre contre Tincessanle
intervention de la société, contre les
critiques, les observations, le contrôle du dehors.
»
Rien de plus juste et voilà pourquoi des comités
de patronage ont été fondés à côté de plusieurs
écoles. Excellent exemple à imiter. Et si
la délégation cantonale, qui est en train de s'éteindre,
disparaît pour toujours dans ses formes
contemporaines de la loi Falloux, ne nous en
plaignons pas trop,puisque nous aurons réussi à
lui substituer les véritables conseils de l'école :
des comités masculins dans les écoles de garçons,
des comités féminins dans les écoles de
filles et les écoles maternelles ; des comités où
t'instituteur et l'institutrice auront la place qui
leur revient au nom de l'intérêt général, et que
le vieil outil démodé de 1850 aura été remplacé
par une institution rajeunie, plus propre à sa
destination, mieux en rapport avec les droits de
chacun et les vrais besoins de la démocratie.
Ce que peuvent être, au début, les comités de'
patronage scolaire et ce qu'ils deviendront dans
l'avenir par le concours . désintéressé de tous,
c'est ce que je compte examiner dans un prochain
article.
B . BAREILHES,
Inspecteur primaire.
LES PRIMAIRES DANS LES UNIVERSITÉS
Faut-il ouvrir les portes des Universités aux
meilleurs élèves de l'enseignement primaire ? Et,
par là, nous n'entendons pas qu'on leur facilite
l'accès des cours publics, puisque ce droit appartient
au premier venu sans qu'on ait besoin
de l'acheter en entrant.
La question qui se pose est tout autre. Actuellement,
il y a un pont qui unit naturellement
l'enseignement secondaire à l'enseignement supérieur.
Ce pont, c'est le baccalauréat.
Depuis qu'on a établi l'égalité des sanctions,
tous les diplômes de bachelier se valent et permettent
à leurs possesseurs de faire indifféremment,
au gré de leur fantaisie, du droit ou de la
médecine, ou bien encore de se préparer aux
différents grades que confèrent les Facultés des
lettres et des sciences.
Et alors, la question qu'on agite est celle-ci :
Faut-il donner aux jeunes gens pourvus du brevet
supérieur les mêmes avantages qu'aux bacheliers?
Deux professeurs distingués de l'Université de
Paris y répondent par l'afArmative. M. Borel,
maître de conférences de mathématiques, déclare
que, « sur plusieurs points, l'enseignement
secondaire ne pourrait que gagner de ressembler
davantage à l'enseignement primaire». Il y a,
ajoute-t-il, de très bons esprits dans les primaires,
et le jour où on leur ouvrirait les portes
des Facultés, « ils feraient une redoutable concurrence
aux élèves de l'enseignement secondaire
». M. Lanson, professeur de Sorbonne, est
à peu près du même avis : « Je sais, dit-il, des
brevetés supérieurs qui travaillent aussi bien
que des bacheliers. » ' •
Pour mon compte, j'ai préparé autrefois plusieurs
générations de bacheliers. Plus récemment,
j'ai contribué, comme examinateur, à en
jeter dans la circulation un nombre respectableau
moins parla quantité, sinon par la qualité..
Et j'ai dû constater, à mon tour, que, parmi
ceux qui arrivent ric-rac avec le nombre de
points strictement nécessaire pour l'admission
définitive, il n'en manque pas qui auraient les
plus- grandes chances d'être refusés au brevet
supérieur.
Et la chose est-elle, après tout, aussi extraordinaire
qu'elle nous semble ? Autrefois l'enseignement
primaire proprement dit s'arrêtait au
seuil du secondaire. Mais, depuis qu'on a créé.^
d'une part, dans le secondaire un enseignement,
à base scientifique sans latin ni grec, depuis
qu'on a élevé, d'autre part, sur le modeste rezde-chaussée
de l'école d'autrefois, un enseignement
primaire supérieur parallèle à l'enseignement
moderne des lycées, on a préparé le rapprochement
et les points de contact que nous
relevons à chaque instant entre secondaires et
primaires.
a 11 est impossible, écrit le rapporteur du
budget de l'Instruction publique, de ne pas être
frappé de l'équivalence approximative des études
dans les classes du premier cycle des lycées de
la section B (section sans grec ni latin) et dans
les classes de l'enseignement primaire supérieur.
) Il semble que les rédacteurs du premier
programme se soient bornés à imiter et a reproduire
le second.
Et, très justement frappé de ces ressemblances,
le rapporteur propose de réserver, sur le crédit
affecté aux bourses, une somme de 800 000 fr.
« pour faire passer dans les classes du second
cycle des lycées les meilleurs élèves des écoles
primaires supérieures »,
Une fois arrivés sur ce palier, les choses vont
toutes seules pour les jeunes gens d'élite. Ils
n'ont plus qu'à se présenter au baccalauréat
section D, d'où, par un juste retour des choses
d'ici-bas', les langues raortes s ont aujourd'hui
bannies, et ils entrent ensuite de plain pied dans
les Universités.
Vous n'allez pas manquer de me dire : « Mais
ne serait-il pas beaucoup plus simple d'établir
l'équivalence entre les bacheliers de la section D
et les brevetés supérieurs? »
Eh oui! ce serait plus simple. Mais, si, théoriquement,
nous approuvons les solutions simples^
nous les compliquons terriblement dans la pratique.
Tant qu'un Gorenllot quelconque n'aura
pas trouvé le moyen de baptiser « baccalauréat»
le trop modeste brevet supérieur, les Universités
feront bien de loin une petite risette aux brevetés,
mais elles continueront à leur fernaer
leur porte au nez. Nous sommes, ne l'oublies

pas, au pays de la forme, et tous les Bridoisons
ne sont pas morts. ANDRÉ BALZ.
P.-S. — Mon article « Le cabinet noir » m'a
attiré quelques lettres intéressantes. J'y reviendrai
dans ma prochaine chronique. A. B.
COMIVlUNICATIONS DIVERSES
Société de graphologie.
S'inspirant des désirs formulés au. Congrès des Sociétés
savantes en 1903 et en 1904, et renouvelés dans
des articles récenta, de journaux pédagogiques, notamment
du Manuel général de VEnseignement primaire,
quant à l'utiUsation de la graphologie dans
ses applications à la pédagogie, la Société de graphologie
a décidé d'instituer une permanence au siège de
la société, le jeudi de trois à cinq heures, en vue de
fournir gracieusement aux membres de l'enseignement
public les indications qu'ils désireraient. Dans
le cas où un nombre suffisant d'entre eux voudraient
acquérir des notions méthodiques et plus développées
QUESTIONS SCOLAIRES
•G. A. AU PROFESSORAT DES CLASSES ÉLÉMENTAIRES.
P. à L. (Charente-Inférieure).
Il La liste des auteurs à expliquer à l'examen du
professorat des classes élémentaires dans les lycées
•et collèges publics publiée par le Manuel général du
17 septembre 1904 (n» 38) est-elle valable seulement
pour 1905? »
La liste est annuelle et arrêtée dans le courant du
mois d'août; il y a ordinairement une partie commune
à deux listes successives. Voyez ceUe de 1904, dans le
Manuel général du 29 août 1903, page 416.
PARTIE GÉNÉRALE 641
CORRESPONDANCE
VÉRIFICATEUR DES POIDS E T MESURES.
L. L., à M. (Aveyron).
" En quoi consiste l'examen exigé des vérificateurs
-des poids et mesures ? Quels sont les conditions à
remplir et les ouvrages à consulter? Quels sont les
traitements de ces fonctionnaires?
L'examen comprend des épreuves écrites qui ont lieu
au cbef-lieu de chaque département et des épreuves
orales qui sont subies à Paris devant une commission
unique.
Epreuves écrites : 1° Un problème dont la solution
-comporte la connaissance de notions de mathématiques,
de physique et de statique, coefficient 3 ; 2° un
rapport se rattachant à l'application des lois et règlements
relatifs aux poids et mesures, coefficient 3 ; ce
rapport est également apprécié au point de vue de la
connaissance de la langue française et de l'écriture.
Epreuves orales : 1» Arithmétique, coefficient 3 ;
•2° géoniétrie, coefficient 3 ; 3» statique, coefficient 3 ;
4° physique et chimie, coefficient 3; 5" lois et règlements,
coefficient 4 ; 6o opérations pratiques, coefficient
2 ; 7" antécédents et moralité du candidat, coefficient
3.
Le candidat doit adresser à M. le ministre du Commerce
: 1" une demande d'inscription sur papier timbré
; 2" l'acte de naissance ; 3° un certificat médical ;
4° un certificat de bonne vie et moeurs; 5° un extrait
du casier judiciaire ne remontant pas à. plus de trois
mois; 6° une pièce constatant qu'il a satisfait à la loi
militaire; 7» un curriculum vitœ depuis l'âge de 21
^ns ; 8" un certificat constatant que le candidat appartenant
à l'enseignement public a rempli son engagement
décennal; 9° les copies certifiées des diplômes
du candidat; 10» l'indication du chef-lieu du départe­
sur la science qui permet de déterminer le caractère
d'après l'écriture, une suite de leçons spéciales, orientées
au point de vue pédagogique, pourraient leur
être données, le jeudi, par il. Eloy, professeur de
graphologie, qui a bien voulu accepter-une délégation
de la société à cet effet. Ces leçons gratuites seraient
exclusivement réservées aux membres de l'enseignement.
*•
* *
Il nous paraît utile de faire ressortir comment la
voie de l'application de la graphologie à la pédagogie
— dans laquelle la Société de graphologie s'engage
résolument — a été ouverte par les travaux persévérants
de notre collaborateur M" de Salberg, ainsi
que nous le disions dernièrement ici même. Notre
article a provoqué une demande de conférence da la
présidente , de 1 Association des anciennes élèves de
l'école normale; elle sera faite par M= de Salberg,
le premier jeudi de février, au siège des réunions
amicales, 56, boulevard des Batignolles, à 2 h. 1/2.
Cette conférence Sera publiée par le Bulletin de l'Association.
Mme Salberg commencera, après cette date, un
cours en dix leçons pour le corps enseignant, tous les
jeudis de 10 h.' à 11 h. du matin, 99, avenue de Villiers,
au prix de 10 francs le cours.
ment où le candidat veut subir les épreuves écrites.
Le programme de l'examen est déposé à la préfecture
de chaque département; il est en vente au prix
de 20 centimes , chez Nony, boulevard Saint-Germain,
63. .
On peut consulter le Manuel Bourgeois, chez Dupont,
rue du Bouloi, prix, 6 fr.
CERTIFICAT D'APTITUDE PÉDAGOGIQUE.
B., à R. (Marne).
B Une institutrice de province a-t-elle le droit de
subir l'épreuve écrite du C.A.P. à Paris et l'épreuve
pratique dans une école de son département? Les
candidats peuvent-ils adresser des devoirs au comité
de correction du Manuel général. »
il. le ministre vient de rappeler une décision
du 21 septembre 1888, interprétative de l'arrêté du
24 juillet 1888, en vertu de laquelle les instituteurs et
les institutrices de l'enseignement privé doivent,
comme les membres de l'enseignement public, subir
les épreuves du certificat d'aptitude pédagogique dans
le département où ils exercent. Toutefois, les candidats
en congé peuvent exceptionnellement subir l'examen
entier dans le département où ils résident momentanément.
La date de cet examen, pour la Seine,
n'est pas encore fixée.
Les compositions préparatoires au C. A. P. continuent
à être corrigées gratuitement pour les abonnés,
à condition que le sujet à traiter ait été proposé par
le journal dans le deuxième numéro de chaque mois.
Dans le cas contraire, le prix de la correction est
de 1 franc.
LANGUES VIVANTES.
L. L. (Sarthe).
« Y a-t-il un certificat d'aptitude à l'enseignement
des langues vivantes dans les lycées et collèges, ou
bien eSt-il le même que celui des écoles normales ?
Quel est le traitement d'une maîtresse chargée de
l'enseignement de l'anglais 1° dans une lycée, 2° dans
un collège, 3° dans une école normale? Les bourses
de séjour à l'étranger s'obtiennent-elles au concours
? En quoi consiste ce concours ? «
Ces deux certificats sont absolument différents.
Comparez le programme des deux examens publié
dans le Manuel général du 23 juillet 1904, page 363
et du 12 novembre dernier, page 550.
Les professeurs d'anglais dans les lycées de jeunes

642 MANUEL GENERAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
filles sont agrégées et reçoivent les traitements suivants
: 3 000 francs — 3 400 francs — 3 800 francs et
4200 francs.
Les professeurs d'anglais dans les collèges de jeunes
filles pourvues du C. A. jouissent des traitements suivants
: 2 500 francs — 2 800 francs — 3100 francs et
3400 francs.
L'enseignement des langues vivantes dans les écoles
normales est confié, non à un professeur spécial,
mais généralement à un professeur de lettres possédant
le certificat d'aptitude d'anglais ou d'allemand
qui reçoit, indépendamment de son traitement, une
indemnité non souniise à retenue de 300 à 600 francs.
Les bourses de séjour à l'étranger sont attribuées
aux élèves des écoles primaires supérieures et aux
professeurs des écoles normales et des écoles pri­
ARRÊTÉ décernant des prix spéciaux aux instituteurs
et institutrices publics pour l'enseignement
agricole et horticole (2 décembre).
LE MINISTRE DJ-: L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BEAUX-
ARTS,
LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE,
Vu l'arrêté du IG janvier 1890, portant institution de prix
spéciaux à décerner aux instituteurs et institutrices primaires
publics qui donnent, avec le plus de zèle et de succès, d'une
manière théorique et pratique, l'enseignement agricole et
horticole à leurs élèves :
Vu l'arrêté du 30 janvier 1891 établissant, pour l'attribution
de ces prix, an roulement entre les départements ciassés
par région ;
Sur la proposition de la commission chargée d'examiner,
en 1904*ies présentations des préfets et d'arrêter la liste
des lauréats pour la 2® région,
ACTES OFFICIELS
CONCERNANT L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
maires supérieures, à la suite d'un concours qui alieu
fin juillet et qui se compose d'épreuves écrites et
d'épreuves orales.
Les épreuves écrites subies au chef-lieu du département
comprennent une rédaction en langue étrangère,
une version et une rédaction française. Deux
heures sont accordées pour cha^e composition.
Les épreuves orades, subies à Paris devant la Commission
des bourses de séjour, comprennent la lecture
et la traduction d'une page facile d'un prosateur
étranger, une conversation en langue étrangère sur
la page lue, des questions de grammaire.
L'usage du dictionnaire en langue étrangère est
autorisé par l'arrêté du 10 mai 1904.
F . MUTELET.
— Toulouse (Victor), à Bertholène (Aveyron) ; — Tournier-
Billon (François), à Brens (Ain) ; — Tronc (François), àPuy-
Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône) ; — Valleix (Genès),
au Brugeron (Puy-de-Dôme) ; — Vaurillon (Michel), à Thiolières
(Puy-de-Dôme) ; — Viallard (Bernard), à Neuville (Corrèze)
; — Vidal (Aristide), à Carqueiranne (Var).
ART. 2. — Il est accordé un rappel de prix aux 6 instituteurs
ci-dessous désignés :
MM. Gay (Pierre), à Marengo (Alger); — Lamothe (Désiré),
à Claveyron (Drôme) ; — Pellegrin (Jules), à Manse
(Hautes-Alpes) ; — Rochet (Alexis), à Chindrieux (Savoie] ;
— Vacher (Pierre), à Saint-Germain-les-Vergnes (Corrèze);.
— Veller (Auguste), à Mostaganem (Oran).
ART. 3. — Les prix spéciaux institués par l'arrêté du 16
janvier 1890 sont attribués, ainsi qu'il suit, aux instituteurs
ci-après désignés, savoir :
1MÉDALC.LES D'ARGENT AVEC PRIME DE 300 FRANCS.
MM. Alexis (Louis), à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; —
Arsac (Antoine), à Lapleau (Corrèze) ; — Drogoz (Jean), à
Saint-Romain-de-Jalionas (Isère) ; — Hugon (Guillaume), à.
Sainte-Marie (Cantal) ; — Laugier (Léoppld), à Salon (Bouches-du-Rhône)
; — Murât (Claude), à Montbrison (Loire).
ARRKTBNT :
ARTICLE PREMIER. — Il est accordé des lettres de félicitations
aux 64 instituteurs ci-dessous désignés, pourvus de la
croix de chevalier du Mérite agricole : '
MM. Armand (Désiré), à Touggourt (Constantine) ; —As-
MÉDAILLES D'ARGENT AVEC PRIME DE 200 FRANCS.
tier (Arman^, à Saint-Frézal-d'Albuges (Lozère) ; — Aubert MM. Acquier (Jean-Baptiste), à Pont-de-Salars (Avey­
(Marius), à Figanières (A'ar) ; — AiiDertm (Léon), à Tiersron) ; — Alauzet (Augustin), à Quins (Aveyron) ; — Aymard
ville (Oran) ; — Belot (Etienne), à Chirac (Lozère) ; — Bé- (Jean-Baptiste), au Luc (Aveyron) ; — Ayrnès (Louis), à Mérard
(Antoine), à Roumoules (Basses-Alpes) ; — Bérard zel (Basses-Alpes) ; — Beaucaire (Joseph), à Sablet (Vau-
rClaudius), à Dompierre (Ain) ; — Blanc (Paul), à Limans cluse); — Billion (Jean), à Cornas (Ardèche) ; — Bougarit
(Basses-Alpes) ; — Bonnet (Etienne), à Voix (Basses-Alpes); (Joseph); à Beaurepaire (Isère) ; — Bru (Jacques), à Camjac
— Bonome (Etienne), à Vallauris (Alpes-Maritimes) ; — Bo- (Aveyron); — Chevalier (Claude), à Villeurbanne (Rhône) ;
rivent (Calix^), à Aiton (Savoie) ; — Boudet (Auguste), à
— Chevalier (Jean), à Bonne (Haute-Savoie) ; — Delon
Saint-Gervazy (Puy-de-Dôme); — Boudon (Paul), à Collet- (Adrien), à Javols (Lozère) ; — Exbrayat (Louis), à Freycede-Dèze
(Lozère) ; — Carron (Léon), à Peyrieu (Ain) ; — Canet (Haute-IiOire) ; — Gaiaou (Médéric), à Pierrefont (Cantel
(Charles), à La Peyrouso (Puy-de-Dôme); — Cnassande tal) ; — Ginésy (Justin), à Saint-Mariin-du-Var (Alpes-Mari­
(Elie), à Saint-Maximin (Isère); — Chazal (Henri), à Légitimes) ; — Jacquet (Armand), à Aurel (Drôme) ; — Meyer
niac (Corrèze).
MM. Comiti (François), à Sainte-Lucie-de-TalIano (Corse) ;
(François), à Trept (Isère) ; —Meysonnet [Etienne), à Quey-
— Coudy (Edouard), à Ruines (Cantal) ; — Cuelhes (Pierre),
rières (Haute-Loire).
à Cheylade (Cantal) ; — David (François), à Corent (Puy-de-
MM. Mira (Ricardo), à Saint-Denis-du-Sig (Oran); — Mu-
Dôme); — Drevet (Claude), à Faramans (Isère) ; — Drivot
gnier-Pollet (Jean), à Talloires (Haute-Savoie) ; — PaoU
(Arthur;. kThéziUieu (Ain); — Ducros (Emile), à la Vallette-
(Pierre), à Rio-Salado (Oran) ; — Pélissier (Louis), àOllioudu-Var
ar) ; — Dupuis (Victor), à Pinet-d'Uriage (Isère) ;
les (Var); — Possoz (Louis), à Saint-Alban (Savoie); — Sa-
— Durand (Augustin), à Saint-Flrmin (Hautes-Alpes) ; —
frnet (Antoine'), aux Hermaux (Lozère) ; — Siriez (Michel), à
Fontaine (Etienne), à Aiguebelle (Savoie) : — Français (Ap-
Objat (Corrèze).
pollinairo), à Villard-sur-Boëge (Haute-Savoie) ; — Francou
MÉDAILLE D'ARGENT AVEC PRIME DE 150 FRANCS.
(Xavier), à Forcalquier (Basses-Alpes) ; —Giraud (Raphaël), M. Donain (Léon), à Toudja (Constantine).
à Rochûmaure (Ardèche) ; — Guerre-G-enton (Michel), àMo-
MÉDAILLE D'ARGENT AVEC PRIME DE 140 FRANCS.
restel (Isère) ; — Guien (Louis), à Salernes (Var) ; — Jou- M. Casanova (Joseph), à Icliriden (Alger).
^uot (Jean), au Jardin (Corrèze) ; — Lacroix (Emile), à Ju­
MÉDAILLES D ARGENT AVEC PRIME DE 100 FRANCS. •
liénas (Rhône) ; — Lavialle (Jean-Baptiste), à Sanas (Corrèze)
; --- Lepidi (Paul), à Bastia (Corse) ; — Marcangéli (An-
MM. Albert-Gondrand (Joseph), à. Viriville (Isère) ;
toine), à .Scanafaghiaccia (Corse); — Martin (AntoineV à
Barrat (Jean), à Menet (Cantal) ; — Béjuy (Joseph), à Satnt-
Séez (Savoie'.
Hilaire-de-la-Côte (Isère) ; — Berthonnaud (Pierre), a Sarrians
(Vaucluse); — Borel (Ferdinand), à Fores^SainWu-
Marty (Gaston), à Florac (Lozère) ; — iMazaleyrat (Joseph), lien (Hautes-Alpes) ; — Bouladoux (Théodore), à la C0II&
à, Estivals (Corrèze) ; — Mazel (Jean), à. Saint-Julien-Bou- (Corrèze) ; — Brocheré (Paul), à Saint-Pierreville (Ardètières
(Ardèche); — Méritan (André), à Ménerbes (Vauche) ; — Brun (Antoine), à Chanousse (Hautes-Alpes) ;
cluse) : Monnier (Alphonse), à Saint-Romain-la-Motte Calassou (Mathurin), à Vars (Corrèze)": — Carnet (Elisée), à
Croire); — Moullet (Lucien), à Salignac (Basses-Alpes); — Tizi-Rached (Alger) ; — Chabanel (Marius), à La Saulce
Pans (Augustin), à Cressin-Rochefort (Ain) ; — Périer (Marc) (Drôme); — Cherpin (Augustin), à Mariac (Ardèche); —
à Saint-Didier-de-la-Tonr (Isère) ; — Picod (Gustave), à Pou- Collet (Louis), à Saint-Genis-Pouilly (Ain) ; — Cornély (Luuny
(Ain); — Piétri (Dominique), à Salice (Corse); — Rocien), à Thoiry (Ain) ; — Degand (Lucien), à L'Abergementbert
(Lmue), à Risoul (Hautes-Alpes) ; —- Rostaing (Pierre), Clémencia (Ain) ; — Delaye (Joannès), à Saint-Symphorien-
à Fitilieu (Isère) ; — Rouffiat (Jean), à Rilhac-Xaintrie (Corde-Lay (Loire); — Ducher (Jean), au Broc (Puy-de-Dôme);
rèze) ; — Rouffiat (Jean-Baptiste), à Eyrein (Corrèze); — — Dupré (Camille), à Marcols (Ardèche) ; — Duraffour (Ale­
Roux (Joseph), à Saint-Jeannet (Basses-Alpes) ; — Sabatier xis), à Vaux (Ain).
(Jean), à Champagnat-le-Jeune (Puy-de-Dôme); — Samie MM. Durand (Charles), à Saint-Vincent-de-Reims (Rhône) ;
(Monard), à Biad-Touaria (Oran) ; — Soleillant (Pierre), à — Durand (Louis), à Villefort (Lozère) ; — Esclangon (Joa-
Jilarat (Puy-de-Dôme); — Tomasini (Paul), à Levie (Corse); chim), à Manosque (Basses-Alpes); — Fournier (Joseph), à

PAR'IIE GÉNÉRALE
Castellane (Basses-Alpes) ; — Francoschini (Philippe), à Corté
(Corse) ; — Pumaroli (Dominique), à Bastia (Corse) ; — Gérentes
{Antoine), à Chalain-d'Uzore (^Loire) ; — Ginestet (Alexis),
à Saint-Geniez-d'Olt (Aveyron); — Jourdan (Louis), à
Oraison (Basses-Alpes) ; — Laforest (Jacques), à Saint-Martin-d'Estréaux
(Loire); — Lapey (Antoine), à Sain't-Privatd'Allier
(Hauto-Loire) ; — Mathieu (Charles), à Chemini
(Constantine) ; — ^lontel (Jean), à Saint-Jean-des Ollières
(Puy-de-Dôme); — Mugnier-Pollet (Joseph), à Saint-Jorioz
(Haute-Savoie) ; — Nieutin (Léon), à Thairy (Haute-Savoie) ;
— Perriot (Henri), au Verneil (Savoie); — Peytavin (Julien),
à Marvejols (Lozère); — Plancher (Isidore), à LaviJIedieu
(Ardèche) ; — Rabanit (Pierre), à Langogne (Lozère) ; —
Roux (Auguste), à Pie^os-la-Ciastre (Drôme) ; — Thomas
(Marie), à Cranves-Sales (Haute-Savoie) ; — Villard (Germain),
à Jarcieu (Isère).
ART. 4. — 11 est accordé des rappels de médailles et des
médailles d'encouragement aux 223 instituteurs et institutrices
publics dont les noms suivent :
RA.PPEL DE MÉDAILLE DE VERMEIL.
M. Contamin (François), à Monsteroux-Milieu (Isère).
MÉDAILLES DE VERMEIL.
AIM. Alary (Baptiste), à Naucelle (Aveyron); — Armand
(Hippolyte), à Villelonge (Haute-Loire); — Astry (Louis),
à Belvédère ( Alpes-Maritimes) ; — Barthuel (Jean), à
Pallisse (Corrèze) ; — Baud (Auguste), à Vaucluse (Vaucluse)
; — Béchet (Marie),, à Vallières (Haute-Savoie) ;
— Bonniot (Paul), à Relizane (Oran) ; — Bosson (Jean), à
Luily (Haute-Savoie) ; — Bouchard (Maximin), aux Guibertes
(Hautes-Alpes) ; — Boudes (François), à Arvieu (Aveyron) ;
— Bouladoux (Joseph), à Saint-Yrieix-le-Déjalat (Coirèze) ;
— Canioni (Pierre), à Belgodère (Corse) ; — Carrière (François,
à Thamazirt (Alger) ; — Carrière (Privât), au Massegros
(Lozère) ; — Chevallier (Henri), à La Beaume (Hautes-
Alpes) ; — Clienivesse (Henri), à Tiguemouaine (Alger) ; —
Chosson (César), à Hautonnes (Ain); '— Clermont (Elie), à
Câssaniouze (Cantal); — Corvisier (Jean), à Villié-Morgon
(Rhône) ; — Coi^et (Antoine), à Saint-Maximin (Var) ; — Dubœuf
(Jean), à." Saint-Genest-Malifaux. (Loire) ; — Ferrier
famille), à La Ravoire (Savoie) ; — Forestier (Louis), à
Boëge (Haute-Savoie) ; —Fugier (Auguste), à Vizille (Isère) ;•
•— Gérodolle (Jean), à Vignols (Corrèze); — Giraud (Jean-
Baptiste), à Condé-Smendou (Constantine) ; — Grosjean (Urcissin),
à Aïn-Abessa (Constantine).
MM. Jean (Louis), à Saint-Félix-de-Sorges (Aveyron) ; --
Joannais (Julie], à Chàtonnay (Isère) ; — Joannais
(Léon), à Chàtonnay (Isère) ; — Juillard (Antony), à Port-
Dieu (Corrèze) ; — Lafay (André), à Roussillou (Isère); —
Lepin (Laurent), à Thizy (Rhône) ; — Mattei (Antoine), à
Miîa (Constantine) ; — Mercier (Jean), à Craponne (Haute-
Loire) ; — Montagard (Marc), à Althen-les-Paluds (Vaucluse)
; — Morel (Eugène), à Cliarlieu (Loire) ; — Neyrolles
(Joseph), à GinolUac (Aveyron); —- Pastoret (François), aux
Arcs (Var) ; — Pertuis (Louis), à Merlines (Corrèze) ; — Pochardpienri),
à Saint-Cloud (Oran); — Quintin (Joseph), à
Saint-Saturnin (Lozère); — Richelme (Jules), à Morantes
(Basses-Alpes) ; — Roure (Jules), à Frugières-le-Pin (Haute-
Loire); — Kullet (Auguste), à Soleymieu (Isère); — Savy
>.Jean), à Maleville (Aveyron); — Tardieu (Louis), à Saint-
Pierre-le-Vieux (Lozère); — Thome (Beruard), aux Thor
(Vaucluse) ; — Verdier (Simon), à Frayssinhes (Aveyron) ;
— Vigier (Julien),, à Thiézac (Cantal) ; — M®*' Winandy (Marie),
à Héliopolis (Constantine).
RAPPELS DE MEDAILLES D'ARGENT,
MM. Bousquié (François), 6. Rullac (Aveyron) ; — Cotton
' Ambroise), à Peyrins (Drôme) : — Dubrois (Paul), à Vinezac
(Ardôche) ; — Mondor (Armand), à Saint-Cernin (Cantal).
MÉDAILLES D'ARGENT.
MM. Abel (Pierre), à La Berihouze (Ardôche) ; — Artiges
(Léon), à Gumont (Corrèze); — Astier (Privât), à Chasseradès
(Lozère) ; — Audibert (Jean), à Saint-Chaffrey (Hautes-
Alpes) ; Barrière (Loiiis), à Perricr (Puy-de-Dôme); —
Bascoulergue (Baptiste), à Saint-Gervais (Puy-de-Dôme); —
Bayle (François), à Lempdes (Puy-de-Dôme) ; — Bernard
(Pierre), à Létra (Rhône) ; — Bessèyrias (Joseph), à Pesseiières
(Puy-de-Dôme); — Boisset (Osmin), au Rozier (Lozère)
; — Éouffard (Paul), à Saint-Viance (Corrèze) ; — Bouviers^Claude),
à Saint-Gingolph (Haute-Savoie) ; — Brocard
(Just), à La Chapelle (Loire) ; — Brouillet (Jean-Baptiste), à
Fau-de-Peyre (Lozère); — Broussard (Emile), à Segonzac
(Corrèze); — Brusson (Jean-Baptiste), à Chaponnaj' (Isère^ ;
— Builles (Emile), à Gonfaron (Var); — Calvat (Irénée), à
Chauvet (Hautes-Alpes); — Carrière (Jean-Baptiste), à Tizi-
Hibel (Alger) ; - Chaptal (Léon), à Ventajols (Lozère); —
Charrion (Etienne), à Sarcey (Rhône) ; — Chassaing (Antoine),
à Bugeat (Corrèze).
MM. Chevant (Etienne), à Nadaillat (Puy-de-Dôme); —
Cleyet-Sicaud (Daniel), à Châteauvillain (Isère) ; — Combes
(Antoine), à Paulhac (Cantal) ; — Coudert (Clet), à Toulonjac
.(Aveyron) ; — Coupât (Eugène), à Neschers (Puy-de-Dôme) ;
Crouzet (Lazare), à Barjols (Var) ; — Crozes (Adrien), à
Lagarde (Aveyron*) ; -- Déchaux (Augustin), à Voureix
(Isère); — Bolarbre (Eugène), à Saint-Julien-Labrousse (Ardèche)
; — Démoly (François), à Saint-Jean-des-Couz (Savoie)
; — Faure (Antoine), à Mac-Mahon (Constantine) ; —
643
Ferlin (Dominique), à Albon (Drôme); — Ferrandi (Toi ssaint),
à Lanbèse (Constantine) ; — Fière (Paul), à Rochegude
(Drôme) ; — Fontana (Joseph), à Canale-di-Verde
(Corse) ; — Gauiac (Alphonse), à Ferrusac (Lozère) ; — Gineste
(Augustin), à Samt-Léger-de-Peyre (Lozère) ; — Golfîer
(Marius), à Tonr-sur-Meymont (Puy-de-Dôme); — Gros-
Bonnivard (Désiré), à La-Batie-Divisin (Isère); — Gueffier
(Alfred), à villemoirieu (Isère).
MM. Guérin (Lucien), àSaint-Martin-en-Vorcors (Drôme) ;
— Guévin (Arthur), à Mieussy (Haute-Savoie) ; — Guillaume
(Louis), à Aurelie-Verlac (Aveyron) ; — Imbert (Gabriel), à
Violis (Vaucluse) ; — Jaum-ed (Auguste), à Selonnet (Basses-
Alpes) ;—Joubert (Benjamin), à Sablons (Isère); —Joulié
(Emile), à Gaillao (Aveyron) ; — Jouvenel (Jean), à Chambezon
(Haute-Loire); — Labatut (Bernard), à Oulad-Naceur
(Constantine) ; — Lamara (Boudjma), à Aïn-Maabed (Alger) ;
— Langrognet (Ernest), au Vieux-Marché (Constantine) ; —
Lapierre (Krançois), à Serrières (Savoie) ; — Laplanche (Cyrille),
à Juillac (Corrèze); — Longour (Cyprien), à Ambrugeat
(Corrèze); — Magnan (Auguste), à Barnave (Drôme) ;
— Magnet (Honoré), à Montelier (Drôme) ; — Mairot (Armand),
à Dingy-Saint-Clair (Haute-Savoie) ; — Marc (François),
à Faverges (Haute-Savoie) ; — Martin (Irénée), à Asprez-Ies-Corps
(Hautes-Alpes) ; — i\Iarty (Jean-Baptiste), à
Cassagnes (Aveyron).
MM. Maubourguet (Gabriel), à Aït-Lhassin (Alger) j —
Monestier (Henri), à Montbrun (Lozère) ; — Muselli (Joseph),
à Silvareccio (Corse) ; — Palmesani (Antoine), à Penta-di-
Casinca (Corse); — Patey (Emile), à Mas-Rillier (Ain) ; —
Péguin (Joseph), à Ouled-Messali (Constantine) ; — Pélissier
(Jean), à Chebli (Alger); — Perraud (Claudius), à Virieu-leretit
(Ain) ; — Perret (Claude), à Merle (Loire) ; — Philbert
(Victor), à Timengache (Constantine); — Revol (Jules), à
Saint-Julien-du-Serre (Ardèche); — Rigaud (Louis), à Kléber
(Oran) ; — Rigoulot (Eugèoe), à Bonvent (Ain) ; - Rollet
(Benoît), à Saint-Trivier (Ain) ; — Rosier (Ferdinand), au
Mas-de-Tense (Haute-Loire) ; — Salomon (Frédéric), à Recoules-de-Fumas
(Lozère); — Sativo (Romuald), à Roquebillières
(Alpes-Maritimes); — Sauterot (Edmond), à Bezarca
(Alger); — Solérieu (Henri), à La Roche-sur-le-Buis (Diômn);
— Turcan (Léon), à Marseille (Bouches-du-Rhône') ; — Vurnet
(Joseph), à Villette-d'Anthon (Isère) ; — Vendeuge (Francisque),
à Nébouzat (Puy-de-DômeV, — Véran (Alfred), à
Baumes-de-Venise (Vaucluse) ; — Vialaret (Joseph), ù. Cruôjouls
(Aveyron); — Viéux-Pernon (Maximin), à Saint-Jeaad'Hérans
(Isère).
RAL'PELS DE MÉDAILLES DE BRONZE.
MM. Casalta (Pierre), à Médéa (Alger) ; — Côte (Pierre\
à Kellermann (Constantine) ; — M"' Rouffiat (Claire), à Ej-rien
(Corrèze) ; — Rouzier (Alezandre), à Biziat (Ain).
MÉDAILLES DE BRONZE.
MM. Albéspy [Charles), à Saint-Julien-de-Malmont (Aveyron)
; — Avard (François), à Paiogneux (Loire) ; — Barbe
(Joseph), à Notre-Dame-Commiers (Isère) ; — Beylot (Jean),
à Retournaguet (Haute-Loire) ; — Blanc (Henri), à Saint-
Didier-sur-Rochefort (Loire) ; — Blanc (Paul), à Chantemerle
(Drôme) ; — Blanc (Reymond), à Saint-Jeure-d'Audaure (Ardèche)
; — Bouteille (Elie), à Peyrolles (Bouches-du-Rhône) ;
— Brun (Jean-Baptiste/, à Saint-Yvoine (Puy-de-Ddme) ; —
Calamel (Joseph;, à Rouiba (Alger); — Camous (Jean-Baptiste),
à Levens (Alpes-Maritimes); — Carrère (Gaudérique),
à Dély-Ibrahim (Alger) ; — Chabaud (Dieudonné), à Barras
(Basses-Alpes); — Chamot (Jean), aux Villards-sur-Thônes
(Haute-Savoie) ; — Charboneau (Antoine), à Aïn-Adafel
(Constantine); — Clavel (Victor), à èaint-Etionne-de-Valdonnez
(Lozère) ; — Collet-Fénétrier (François), à. La Folaiicro
(Isère) ; — Cordier (Jean), à Saint-Etienne-sur-Reissouze
^in) ; — Coulomb (Zéphirin), à Saint-Bonnet (Drôme) ; —
Décombe (Joannès), à Pouilly-les-Nonains (Lozère) ; — Delpastre
(Biaise), à Enval (Corrèze); — Devaux (Gilbert), à
Dechamya (Alger) ; — Dubuis (François), à Mably (Loire) ;
— Dupuy (Antoine), à Saiot-Rambert (Loire); — Faraut(Célestin),
à Nice (Alpes-Maritimes).
MM. Ferrand (Jean), âChastel-Nouvel (Lozère) ; —Figeât
(Alexandre), à Moëns (Aio) ; — Gardent (Hippolythe), à
Saint-Joseph-de-Rivière (Isère); Garnerin (Aimé), à Baneins
(Ain) ; — Gauthier (Joseph), à Rillieux (Ain) ; — Gilles
(Augustin), à Visan (Vaucluse) ; — Gillet (Emile), à Francheleins
(Ain) ; — Grenouillât (Pierre), à Limony (Ardèche) ;
— Istria (Ange), à Soriot (Corse); — Jaussaud (Jacques), à
Asprès-sur-Buech (Hautes-Alpes) ; — Jauvion (Léonard), à
Roche-le-Peyroux (Corrèze ; — Jouanard (Oscar), à Saint-
Michel-de-Chabrillanoux (Ardèche); — Kesraouï (Saïd), à
Toudja (Constantine) ; — Kiniouar (Mohamed), à El-Maad
(Constantine) ; — Lardet (Pierre), à Lafont (Rhône) ; —
Loudières (Jean), à Montsalvy (Cantal) ; — Magot (Antoine),
à Marcolès (Cantal); — Malien (Louis), aux Aveniôres
(Isère).
MM. Mallet (Jean), à Chaudeyrac (Isère); — Marquet
(Alexis), à Chaméane (Puy-de-Dôme) ; — Masson (Alphonse),
à Grèzes (Lozère) ; — Mavel (Jean), à Gignat (Puy-de-
Dôme) ; — Miquélis (Roch), à La Bolline-de-Valdeblore (AI-*
pes-Maritimes) ; — Neyret (François), à Leyssard (Ain); —«
Noir (Mathieu), à Javaugues (Haute-Loire) ; — 1 ellissier
(Jules), à Sourribes (Basses-Alpes) ; — Pépin (Jean), à Rieutort
(Lozère) ; — Peyron (Alexandre), à Entraigues (Vau-

644 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
cluse); — Fouille (Félix), à Nolhac (Haute-Loire) ; — Prévôt
(Jean), au Mazeleygue (Corrôze) ; — Rambaud (Arthur),
à Risoul (Hautes-Alpes) ; — Renoux (Michel), à Allons
(Basses-Alpes) ; — Rivier (Gustave), à Marcols (Ardèche) ;
— Rivière (François), à Just (Aveyron); — Robert (Joseph),
à Assieu (Isère) ; — Rosier (Pierre), à Montfaucon-au-Velay
(Haute-Loire); — Roy (Alfred), à Aïn-Témouchent (Oranj ;
— Salomon (François), à Barby (Savoie).
MM. Sarrauste (Sylvain), à Espinasae (Cantal); — Soulière
(Ernest), à Texenna(Constantine) ; —Testanière (Henri),
à Gordes (Vaucluse) ; — Thomas (Pierre), à La Pape (Ain) ;
— Thomassin (Gaspard), à Aït-AIi (Alger) ; — Thurin (Arthur),
à Thônes (Haute-Savoie) ; — Tissot (Paul), aux Marches
(Savoie) ; — Valantin (Amoroise), à Vareilles (Lozère) ;
— Valentin (Antoine), à Lamothe (Haute-Loire); — Vallon
(Vital), à Saint-Barthélemy-le-Pin (Ardèche) ; — Védrine
(Jean), à Singles (Puy-de-Dôme); — Vergnes (Justin), à La
Selve (Aveyron) ; — Vieux (Martin), à Saint-Appoiinaire
(Hautes-Alpes).,
ART. 5. — 11 est accordé des mentions honorables aux 16
instituteurs ou institutrices dont les noms suivent :
MM. Alix (Claude), à Djenan (Constantine) ; — Amara
(Ammar), à Soummam (Constantine) ; — Chatelot (Louis), à
Réghaïa i'AIger) ; — Coste (Joseph), à Châteauneuf-d'Isère
(Drôme) ; — Délaye (Philogène), à Thèse (Basses-Alpes) ; —
Drevet (Etienne), à Saint-Didier-sur-Doulon (Haute-Loire);
— E.xpert (Joseph), à l'Envers-de-la-Table (Savoie) ; —
M"« Fiamier (Hortense), à Allement (Ain) ; — Funel (Pons),
à Séranon (Alpes-Maritime^ ; — Guédon (Paul), à Niévroz
(Ain); — Guillaume (Jean-Baptiste), à Condom (Aveyron) ;
— Mourier (Auguste), à Saint-Martin-d'Août (Drôme) ; —
Ravel (Jean), à Vachères (Haute-Loire); - Sanitas (Louis),
à Mauzac (Puy-de-Dôme) ; — Vial (Octave), à Dauphin
TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES
Basses-Alpes) ; — Vigoureux (Jean-Baptiste), à Panissières
Loire).
LÉON MOUSEOT. J. CHAUMIÉ
AVIS ADMINISTRATIFS
Certificat d'aptitude à i'enseignemént d e l a
comptabilité dans les écoles normales et les
écoles primaires supérieures.
SESSION DE NOVEMBRE 1904.
LISTE PAR ORDRE DE MÉRITE DBS CANDIDATS ADMIS
DEFINITIVEMENT.
MM. Puget, professeur à l'école pratique de commerce de
Dijon; —M*'® Demetve, professeur suppléant dans les écoles
professionnelles de Paris ; — Fourcy, employé à la Banque
de France, à Paris ; — Ro^^ot, employé à la Banque de
France, à Lyon ; — Aimard, maître adjoint à Técole primaire
supérieure de Belley (Ain) ; — Défossé, maître adjoint à l'école
primaire supérieure de Corbie (Somme) ; — Dargaud,
maître adjoint à l'école primaire supérieure de Tarare
(Rhône) ; — Bastouil, économe à l'école normale de Bouzaréa
(Alger) ; — Carré, instituteur public à Dompierre (Allier)
; — FuzHt, répétiteur à l'école nationale professionnelle
de Voiron (Isère) ; — Mm® Paillot, professeur à l'école primaire
supérieure de Lyon ; — Lebeau, employé de banque,
à Paris; — M'^® L^ascu, étudiante à Paris; — Fournier,
professeur libre, à Toulouse ; — Bignard, maître adjoint à
l'école primaire supérieure de Villers-Bretonneux (Somme) ;
— Delaporte, professeur à l'institut commercial, à Paris;
— Breyton, professeur à l'école nationale professionnelle de
Voiron (Isère).
DANS LA PARTIE GÉNÉRALE DE L'ANNÉE 1904
ÉDUCATION ET ENSEIGNEMENT
QUESTIONS DIVERSES. — La tâche de 1904 (F. Buisson),
1 ; — Les œuvres post-scolaires à l'école primaire
(E. Hauchard), 3 ; — Une éducatrice laïque (Gréard),
13; — Etes-vous laïques? (Maurellet),25 ; — Congrès
d'hygiène scolaire (M. Thomas-Matrat), 26; Ecole normale
et brevets (R. Leblanc), 38 ; — M^a de Rémusat
(T. Steeg), 39 ; — La composition française au congrès
de Marseille (Dessaint), 49, 61, 75; Un des pères
de l'enseignement laïque (Emile Hinzelin), 73; —
L'idée du beau et ses applications à l'éducation populaire
(Aubert), 85; — L'Education de la démocratie.:
les divers_ types d'enseignement et leurs rapports, 87 ;
l'école primaire, 109 ; l'enseignement secondaire, 157;
l'enseignement primaire supérieur (Mutelet), 193
'Tenons compte de la diversité des aptitudes de nos
élèves (Tournier), 97 ; — Education préventive (T.
Steeg), 98 ; L'Assistance scolaire à Mont-de-Marsan
(Un ami des écoles), 111; — L'abus du raisonnement
(A. Balz), 121 ;—Leçons par cœu^^T. Steeg), 133; —
Le Bulletin d'inspection (Un inspecteur primaire), 135 :
— Un grand débat (P. B.) 145 ; — L'école et l'éoucation
esthétique du peuple Robquin), 159 ; — A
la société Pestalozzi près de Bâle : une expérience sociale
(Emile Hinzelin), 169 ; — Quelques mots sur la vie
et les œuvres de M. E. Brouard (C. Roquin), 170 ;
— Pourquoi l'Etat se fait-il concurrence à lui-même?
(Mutelet), 181 ; —Le progrès de l'éducation ménagère
en Belgique (Marie Rauber),183; — Rôle des sciences
expérimentales dans l'éducation (J. Bergevin), 195; —
L'officier éducateur et les œuvres post-scolaires (André
Balz^ 205; Li C. A. P. et les inspecteurs primaires
(P. B.), 207. — Tableau de la vie d'une école primaire
de filles à Paris, dans un quartier ouvrier, en 1904
(Marie Rauber), 207 ; — Une enquête américaine (T.
Steeg), 219 ; —Conseils aux jeunes maîtres (Lahtenois),
22(J ; — Une féte française où l'Alsace aura sa grande
part (E. Hinzelin), 229 ; — Au congrès mixte : impres­
sions d'un primaire (Dessaint), impressions d'un secondaire
(Gallouédec), 241 ; — Les divers types d'enseignement
et leurs rapports (Mutelet), 261; L'école Jules
Ferry {Le Temps), 263 ; — L'enseignement de la morale
a l'école primaire : l'école sans Dieu (P. B,),274;
— Quelques indications d'un inspecteur primaire sur
la fête de l'enseignement primaire du 19 juin 1904,
291 ; — L'enseignement par l'image (Ancellin), 298 ;
— L'éducation populaire et le progrès économique
(M. Thomas), 298 ; — La fête de l'enseignement primaire
(F. B.), 309 ; — Education et démocratie (F. B.),
3'21, 333, 345; — Une enquête sur les programmes des
écoles normales (Toutey), 322 ; — De la responsabilité
civile des instituteurs ^Paul Philippi), 334 ; — Pour
enrayer la mortalité infantile (A. Dollé),346;— Inauguration
du monument de Pasteur : Discours de
Sx. Chaumié et de M. Mascart, 357; — M. Ernest
Legouvé, pédagogue (Jules Troccon), 369 ; — L'amicale
des délégués cantonaux (Le Corbeiller), 871 ; — L'éducation
de la mémoire à l'école (P. B.), 381; — A
propos de l'écriture droite (G. M.), 382 ; — Trois réformes
primaires (J. B.), 393 ; — Edouard Seguin et
l'éducation des enfants idiots (Thomas-Matrat), 394;
— Congrès international des professeurs de dessin à
Berne (G. Robquin), 408; — L'enseignement de la
musique, 408; — La petite patrie (Croyn), 409; —
L'histoire à l'école : causerie familière de M. Lavisse,
417 ; — L'éducation aidée par la graphologie (C. Robquin),
420 ; — Les garderies (F. B.), 429; — La croix
rouge française et ses écoles d'irilirmières, 431 ; —
Salut à l'école (Léon Deries), 441 ; — Les soupes
scolaires (C. Robquin), 455 ; — Trois réformes primaires
(Mutelet), 456; — La fréquentation scolaire :
enquête de la Ligue de l'enseignement, 465 ; — La
fréquentation scolaire dans la Haute-Vienne CP. B.),
468; — Premier congrès de l'Alliance d'hygiène sociale
(Augusta Moll-Weiss), 470 ; — La grammaire
française au xx" siècle (P. B.), 470; — La décoration
des salles de classe (Bergougnoux), 481; — Leçons de

PARTIE GÉNÉRALE. MÀTIÈR^ST
choses sur l'instruction civique, 482; — Le 24= congrès
de la ligue de l'enseignement (Fèvre), 493, 505;
— Projet de causeries familières pour les cours
d'adultes (Lainé), 495; — Les programmes des écoles
normales (Toutey), 491, 520; — L'enseignement de la
musique vocale à l'école primaire (Danguenger), 521 ;
— Enseignement mixte et coéducation (P. B ), 530;
— Résultats pratiques déjà obtenus par la mutualité
(G. M.), 541; — Pour les enfants anormaux (Auguste
Mailloux), 553 ; —Le balayage des classes (C. Robquin),
554; — Pour l'écriture droite (C. Robquin), 565, 590,
603; — La méthode naturelle dans l'enseignement du
dessin (J. K.), 577 : — Au grand jour : à propos des
notes secrètes (P. B.), 579 ; — Cours d'adultes et conférences
(Jean Bergougnoux), 590; — L'ami et le
conseiller de tous (F. B.), 601; — Une belle page de
pédagogie, 604; — L'école des mères et l'enseignement
ménager (E. Chesson), 613; — L'école et la préparation
à la vie (Marie Rauber), 614; — Lé bulletin
d'Inspecti on : A propos des notes secrètes ( Ch. Drouard),
625; — La simplification orthographique (L. Dussouchet),
627; —^ Nos vœux pour l'an neuf (F. Buisson),
637.
A l'étranger.
LETTRES n'AMÉMQ'NE. — L'exposition scolaire de
Saint-Louis (B. Buisson), 456, 556.
Sur le vif.
Les mots chantent (J. Masset), 135 ; — Enseignement
de l'histoire (E. Bouchendhomme), 275; — Notes
pédagogiques (Alfonsi), 382; — Notes de classe (Alfonsi),
432.
LÉGISLATION ET ADMINISTRATION
Articles de M. A. Balz. — La tyrannie des
politiciens, 4;— La question des retraites au Sénat, 16;
— Queva-t-on faire? 27; —L'externat dans les écoles
normales, 41; — Tout s'explique, 51; — Une décision
héroïque, 62; — Où nous en sommes, 76 ; — Pour les
institutrices, 89; — Nos inquiétudes, 99; —Une motion
intéressante, 113 ; — Faut-il restaurer l'école
mutuelle, 136 ; — Aux adversaires de l'égalité, 148;
Le pour et le contre, 160 ; — Actes et promesses, 171;
— De l'école au lycée, 181; — Un revenant, 196; —
Un bon exemple, "

646
MANUEL GENERAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
grès international de l'éducation physiçjue de la jeu­ 65; — Deux innovations (Journal du Dimanche),
nesse, 64; — Congrès mixte de renseignement-pri­ 78 ; — L'autre péril primaire (Revue de- l'Enseignemaire
et de l'enseignement secondaire, 77,126,174 ; — ment primaire), 78 ; — Le programme des études dans
Projet de loi relatif à, la suppression de l'enseignement les cours d'adultes, 78 ; — L'aide qui affaiblit (Relève­
congréganiste, déposé par M. F. Buisson, au nom de ment social), 79 ; — L'éducation familiale [Journal
la commission de l'enseignement, 100 ; — Pour les ins­ des instituteurs belges), 103; — Alcoolisme (Etoile
tituteurs retrwtés (Arnaud), 102 ; — Pour être nommé bleue), 103; —L'éducation de la femme, 103; — Nos
instituteur en Cochincliiiie, 102 ; — Modification du richesses qui s'en vont : l'arbre et l'eau (Réforme
projet de loi relatif à la suppression de l'enseigne­ économique), 103; — Pessimisme (Avant-garde), 104;
ment congréganiste, 114 ; — Sanatorium de Meung- Aux jeunes camarades, 104; — La méthode primaire
sur-Loire, 125; — L'action corporative (Murgier), 137 ; (Revue de VEnseignement primaire), 126 ; — Une
— Pour l'école laïque, 149 ; — Cours d'anglais de nouvelle ligue (Le petit Provincial), 126 ; — Laleçon
vacances à Londres (juillet-août 1904) (Bascan), 173 : de grammaire du Bourgeois gentilhomme (Le petit
— Le traitement des instituteurs et des iastitutrices, Temps), 126; — Essayons (Ecole nouvelle), 127 ; —
173 ; — Œuvre du sanatorium des instituteurs (Le- Relations entre la famille et l'école (Le Volume),
oliantre), 174 ; •— Les vacances des institutrices mater­
127; — Instituteurs et professeurs (Maître Pratique)
nelles, 186 ; — Mission laïque française, poste vacant,
127; — L'école et l'enfant (Petit Journal), 13S ; —
197 ; — Concours pour le surnumérariat des postes et
Œuvres de sciences et œuvres sociales (L'avenir de
la Mutualité), 138; —Trois questions relatives aux
des télégraphes, 197 ; — Exposition de l'art à l'école,
écoles normales (Bulletin de l'Association des pro­
organisée par l'association générale des membres de
fesseurs dis écoles normales), 139; — Le patois à,
la presse de l'enseignement, 198 ; — Enquête sur les l'école [Petit Provincial), 150_^— Les sociétés sco­
jeux scolaires, 210 ; — Obsèques de M. Gréard, 222 ; laires forestières, 150; —LéT^âmies de Véc,o\&(Maitre
— Le cours de pédagogie de la Sorbonne, 222 ; —
Pratique), 150; — La journée d'un écolier de 11 ans
Une œuvre démocratique (Ch. P.), 222; — Voyage
[Bulletin de l'Union des instituteurs de la Seine),
d'études en Amérique,«257 ; — La fête des écoles pri­
174; — A propros du congrès mixte (Le Temps), 175;
maires, 257 ; — Une fête de famille, 267 ; — Préparation
au professorat des écoles normales; — La loi sur les — Simplifions [Moniteur scolaire), 175 ; — Enfants
traitements, 267 ; — Résultat des élections au Conseil fumeurs (Journal de la Société contre l'abus du
supérieur de l'instruction publique, 273 et 297 ; — tabac), 17b; — Les conférences populaires (Journal
Note relative au recrutement de la section spéciale des Instituteurs), 186; —La fête de l'enseignement
annexée à l'école normale de la Bouzaréa, 277 ; — Re­ primaire {Journal du Dimanche), 186; — La coéducrutement
du personnel des écoles primaires du déparcation (Amicale de VYonne), 187 ; — Projections
tement d'Oran, 277 ; — Elections au Conseil supérieur lumineuses (Radical), 187;— Vœu relatif auC.E.P.
de l'instruction publique : remerciements, 291, 314, (Union des instituteurs de la Seine), 187 ; — Les
323 ; — Ecole Bdgard-Quinet, 302 ; — Comité inter­ bibliothèques scolaires [Bulletin de VAveyron), 187 ;
national d'études pédagogiques : voyage en Italie, 337 ; — Le dictionnaire et l'épreuve d'orthographe au
— Mission laïque française, 338 ; — Cours de vacances C. E. P. (Le Volume), 187 ; — L'Union nationale
pour instituteurs et institutrices primaires et secon­ des amis du pauvre [Revue philanthropique), 188 ;
daires, 338 ; — Œuvre mutuelle des colonies de vacan­ — Enseignement de l'orthographe [La discussion
ces, 338; — Cercle universitaire du Mont-Dore, 350 ; pédagogique), 211 ; — Un appel aux gens fortunés
— Aux conseillers départementaux (Arnaud), 350 ; — [Le Temps). 211; — La méthode graphique [Le
Association amicale des membres de l'enseignement petit Temps)2li ; — La fête de l'Enseignement du
public en villégiature à Vals-les-Bains, 374 ; — Société 19 juin 1904 (Le Matin), 211; — Cours d'adultes
antialcoolique des instituteurs et des institutrices de (Le Volume), SU ; — Les déplacements d'office
France, 347. — La situation des instituteurs et des [L'Amicale de la Vienne), 212; — Ouvrons plus
institutrices en Algérie, 375 ; — Cercle universitaire largement nos écoles normales (Journal des Institu-
mixte de Paris, 375 ; — Association universitaire des teurs), 267; — Services de surveillance [L'Enseigne­
Sables d'Olonne, 385 ;— Congrès international de l'enment primaire), 267 ; — L'éducation des jeunes filles
seignement primaire à Liège en 1905, 410 ; — Statuts temps des croisades (l'Enfant), 268 ; — Composi­
de la ligue pour l'égalité des enfants devant l'instructions et revisions (Courrier du Midi), 268; — Poustion,
433; — Réclamation, 444 ; — CEuvre du sanasières et santé (Ecole nouvelle), 268; — Le villaj.e
torium des instituteurs (Lechantre), 444 ; — 24® con­ scolaire de l'école normale de Tananarive (Revue de
grès de la Ligue française de l'enseignement à Amiens, V Enseignement colonial), 268 ; — Placement mutuel
459 ; — Un institut électro-mécanique à Paris, école scolaire (Le Radical), 268; — Aux éducateurs [Le
Bréguet, 459 ; — Eaux minérales de Châtel-Guyon, 459 ; Rélèvement social), 2(38; — La légion d'honneur aux
— Un certificat d'études dans le Lot-et-Garonne, 459 ; instituteurs (Le Matin), 269 ; — L'enseignement
— La tuberculose à l'école, 496; — Un système disci­ scientifique et ménager à l'école primaire [Discussion
plinaire ; une distribution de prix originale (Un rural), pédagogique), 269; — L'école et la vie [L'Enfant),
557 ; — Conférences à. l'école des hautes études sociales, 302; — Les yeux d'autrui (La Revue du, Bien], 302;
558; — Ecole des mères, 581; — Lettre ouverte des — Ecoles mutualistes (jRœdicœî), 302; Les illettrés
écoliers béarnais à M. Buisson sur l'extension du prin­ au régiment [l'Armée et la Nation), 302; — L'unité
cipe de la gratuité de l'enseignement primaire, 581 ; d'enseignement (l'Action laïque), 314 ; — La nomin_a-
— Notes secrètes, 606; — Caisses d'épargne scolaires, tion des instituteurs (Discussion pédagogique), 315;
606; — Vacances scolaires et cours d'adultes (Rigaud), — A propos des vacances [Le Temps), 315; — L'al­
G16 ; — Exercices pratiques pour la préparation des coolisme bourgeois (La Jeunesse), 315; — Ecoles
candidats au certificat d'aptitude à l'enseignement pri­ ménagères (Les Découvertes modernes), 315; — La
maire, 617; — Société de graphologie, 641.
responsabilité civile des instituteurs (Ecole laîqice),
315; — Une anticipation désirable ((£'cofo nationale),
338; — L'écriture droite [Après l'école), 338; — Le
Revue de la Presse
tabouret à troispieds (Après l'école), ZdQ ', —Comment
armer nos fils pour la vie (Journal des Instituteurs)-,
Les promotions (Journal des Instituteurs), 7 ; — 339; — L'école et la famille [L'école maternelle),
Fréquentation scolaire. Excellente mesure (L'école 339 ; — L'enseignement français en Afrique [Le
laïque), 7; — Aux instituteurs, 7; — Pourquoi il Temps), 362; — Contre la tuberculose dans le milieu
faui enseigner la musique à l'école primaire (Uéforuie scolaire [Préservation antituberculeuse), 362; —
musicale), 7 ; — Une erreur en pédagogie (Ecole L'analyse grammaticale [Ecole nationale belge), 362;
nouvelle), 8; — L'avancement et le traitement des — Une boutade de M. Faguet [Revue bleue), 362 ; —>
instituteurs, 31; — Un professeur d'énergie (La jeu­ L'art d'écrire (Ecole nationale), 362; — Excès de zèle
nesse), 31; — L'évolution de l'idéal d'un éducateur, [Le Siècle), 386; — Les fêtes dans l'éducation, 386;
42; — « Ail about dollar » (Hevue politique), 43; — — George Sand, éducateur, 386; — Les trois enve­
Le premier congrès national antialcoolique (Ecole loppes (Revue du Bien), 386; — L'art à, l'école
nouvelle), 43; — La date des grandes vacances (Le [Petit Temps), 387 ; — La loi militaire et les institu­
temps), 5i ; — L'éducation-à l'écoleprimaire(L'B,ifant), teurs [l'Action), 387; — Examinateurs et examens

intelligents [Ecole nouvelle), 422; — Etude d'hygiène
de l'enfance (Revue de pédagogie comparative), ; —
L'échange international des enfants (Radical), 422;
— Le certificat d'études et la fréquentation {Bulletin
de la Seine), 422; — Egalité (.ImicaZe de la Gironde),
423; — Panique dans une école (Le Volume), 445;
— Education de la joie (Le Volume), 445; — L'éducation
du bon sens à l'école (Ecole maternelle), 445;
— L'école Théophile Roussel (La Revue philanthropique),
471; — L'école normale ou le lycée (Petit
Provincial), 471; — Quelques conseils au personnel
[Discussion pédagogique), 472; — Projet de réforme
du recrutement des instituteurs [Discussion pédagogique),
472; —Notes d'Allemagne (Après l'école),
472 ; — Les écoles ménagères en Suisse (Association
philotechnique), 472; — Aux fumeurs [Le Chasseur
français), 511; — Les fêtes scolaires (Revue universitaire),
511; — Pédagogie en fleurs (L'école laïque),
511 ; — L'espéranto au congrès de Grenoble (Le
Temps), 512; — Congés de maladie (Jlevue de VÈnseignciitent
primaire), 512; — Nos oreilles (L'Illustration),
512; — Le nombre treize [Le Temps), 512 ; —
11 faut rendre l'enseignement plus pratique [Le Populaire),
512; — Notes secrètes [Le Siècle), 558; — Le
rabiot [Lyon rép-ablicain) , ; — Plus de brevets
[Journal des Instituteurs), 559 ; ^ La lecture-leçon
omnibus [Revue de VEnseignement primaire), 559:
yf— Les enfants arriérés ou anormaux (Le Journal],
581;— Pour les anciens élèves [Avant-Garde), 581;
— Les instituteurs-médecins [Enseignement colonial),
582; —Une innovation pédagogique (La Tempérance),
582; — Le droit à la beauté [Ecole nouvelle), 582; —
La dictée [Le Volume), 617; — L'heure des classes
[l'Humanité, 617 ;L'avenirestauxinstitutrices(/4.i;aM{-
Garde), 617; —L'écolier kVatélier(Maître Pratique),
617 ; — Une consultation [Ecole nouvelle), 617 ; —
La dotation de l'Ecole (Revue de VEnseignement
primaire), 618; — La marche et l'hygiène (fîcoie 9?îœternelle),
618; •— Routine savante [Ecole nouvelle),
618; —Anciens élèves de Karguentah [Echo d'Oran),
418.
PARTIE GÉNÉRALE. — TABLE DES MATIÈRES 64:7
Revue des bulletins départementaux
. t de l'Enseignement primaire
La fahaication scolaire (Vendée), 43; — La pédagogie
d'après les bulletins d'inspection (Yonne), 44;
— Deux avis Aisne), 44; — Extrait du rapport sur
les résultats de l'épreuve écrite du certificat d'aptitude
pédagogique (Pa?-de-Calais), 44; — La nécessité
de la préparation des conférences pédagogiques
(Seine-Inférieure), 90; — Examen du certificat d'aptitude
ijédagogique (Vàucluse), 90; — Importance de
l'enseignement du chant à l'école primaire (Ariège),
91 ; — L'enseignement des sciences physiques et
naturelles à l'école primaire (Lozère), 139; —Avance
sur les fonds départementaux aux instituteurs en
instance de retraite (Calvados), 139; — De l'enseignement
de la morale dans les écoles primaires
(Morbihan), 188; — Projet de célébration d'une fête
annuelle en l'honneur d'un homme illustre (Aude),
188 ; — La pédagogie d'après lés bulletins d'inspection
(Yonne), 188; — Le respect de la Mérarchie (Finistère),
189; — Extraits des rapports des inspecteurs
d'académie (Yonne, Basses-Alpes, Loir-et-Cher), 222;
— Extraits des conférences bi-mensuelles (Bouchesdu-Rhône),
223; — A propos du G. E. P. (Meuse),
277; — Les l'êÇons de choses (Haute-Marne), 278; —
Responsabihté civile des instituteurs (Bouches-du-
Rhône), 278; — Les œuvres complémentaires de
l'école en 1903-1904 (Loiret), 279 ; — Cahier de
devoirs hebdomadedres (Tunisie), 350; — Comment il
faut interroger (Aix), i350 ; — Cours post-scolaires
(Sein^-Inférieure), 350; — Cours d'adultes (Vienne),
- 351 ; — Instruction civique (Yonne), 351 ; — Cantines
scolaires ^Deux-Sèvres), 351 ; — Examen du C. A. P.
(Côtes-du-Nord, Oran), 351; — Le reboisement en
Algérie (Alger), 351; —Les retraites des instituteurs
(Seine-et-Marne), 351; — L'enseignement par le concret
(Aix), 376; — Fréquentation scolaire (Vienne),
376; — Conïftrent il faut apprendre à observer (Pasde-Calais),
376; — Les applications de la puéricul­
ture (Basses-Pyrénées), 376: — L'exercice de la composition
française (Aix), 376; — De la correction des
devoirs (Aix), 376; — Hygiène scolaire (Tunisie),
376; — Conférences pédagogiques (Aude), 377; —
Les bibliothèques scolaires ( v ar), 397 ; — L'enseignement
de la morale (Tarn), 398; — Récitation, 473; —
Enseignement dans les écoles maternelles (Meuse),
473; — De la composition française, 473; — Le rôle
du devoir écrit dans l'enseignement (Pyrénées-Orientales),
473 ; — Les exercices scolaires à l'école maternelle,
(Loiret), 473; — De l'utilité de la lecture
(Haute-Loire), 473; —L'enseignement antialcoolique
(Seine-Inférieure), 474 ; — Enseignement verbal
(Aisne), 474 ; —La dictée (Corrèze), 474 ; —Comment
on donne le goût de la lecture (Haute-Vienne)^, 496;
— L'enseignement des sciences physiques, 496 ; —
L'enseignement du calcul (Basses-Pyrénées), 496; —
Les travaux de couture, 497; — Dessin (Meuse), 497;
— Hygiène, 497 ; — Un danger pour l'euseignement
primaire, 497 ; — Fréquentation scolaire (Lot-et-
Garonne), 533; — Il faut lire, 536; — L'enseigneinent
dans les écoles maternelles (Manche), 536; —
Cantines scolaires et éducation morale (Haute-Vienne),
537 ; — Enseignons la politesse (Jura), 593 ; —
Comment gagner la confiance des familles (Lozère),
593; — Régime des cantines scolaires (Seine-Inférieure),
593; — Carnet de préparation (Oran), 594;
— L'enseignement du calcul (Basses-Alpes), 594; —
Du choix d'une carrière (Ariège), 594; — Orthographe
et composition française (Basses-Alpes), 594 ; —
Le stage dans nos écoles normales (Haute-Savoie),
594 ; — L'éducation civique et le respect du passé
(Haute-Vienne), 594; — La vraie pédagogie (Manche),
594 : — Examens et surmenage, 595 ; — Cours moyenset
cours supérieurs (Nord), 595.
Revue de l'étranger
Les traitements des instituteurs à l'étranger, 54.
Allemagne : Les instituteurs dans les universités
en Allemagne, 55 ; — Le prochain congrès des instituteurs
allemands, 199; — Exercices de gargarisme
dans les écoles allemandes, 199; — La méthode
directe elx Allemagne, 199; — Une école allemande,.
335; — Le congrès de Kœnigsberg, 483.
Amériqttf : L'éducation des femmes et le progrès
industriel, 336; — L'hygiène et les livres scolaires,
433; — Conditions du travail intellectuel chez les
enfants, 434.
Belgique: Enquête sur les enfants arriérés, 198; —
Congrès international de l'enseignement primaire à
Liège, 198; — Projet de loi sur les traitements des'
instituteurs belges, 198; — La question des écoles
normales en Belgique, 199; — L'instruction publique
en Belgique, 397 ; Les examens de l'inspection primaire
en Belgique, 434.
Chili: L'enseignement primaire au Chili, 397.
Danemark : L'enseignement populaire au Danemark,
484.
Espagne: Projet de loi scolaire en Espagne, 55; —
L'instruction publique en Espagne, 434.
Italie: Un rêve, 396; — L'instruction primaire en
ItaUe, 397.
Japon: L'enseignement primaire au Japon, 532.
Roumanie : L'enseignement primaire en Roumanie,
531.
Suisse: Le budget de l'enseignement primaire en
Suisse et la nouvelle loi fédérale, 396.
Correspondance
Questions scolaires: 9, 20, 32, 45, 55, 68, 80, 91, •
104, 115, 128, 140,151, 163.177,189,201, 212, 223, 239,
269, 292, 504, 316, 324, 340, 352, 363, 377 , 387, 399,
423, 435, 446, 460, 474, 486, 498, 512, 524, 537, 550,
560, 570, 583, 596, 608,619, 630, 641.

MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
VARIÉTÉS
QUESTIONS DIVERSES. — Le radium (Daniel Bellet),
33; — Le soir à la caserne, les'cours régimentaires
(Léon Riotor), 45; — L'école normale, Le Myre de
Vilers (Auguste Maillou), 56; — Hygiène : conseils
aux instituteurs (Lantenois), 105 ; — L'Empire des
affaires (P. Besques), 116; — Les idées d'un nègre
(Raoul Allier), 140; — Promenades ornithologiques
(Dupin de Saint-André), 164; — Une leçon d'histoire
donnée actuellement dans la cour d'honneur de la
Sorbonne (Emile Hinzelin), 212; — Le végétarisme
(Daniel Bellet), 225; — Jardins ouvriers (P. B.), 280;
—Ode à Jean Macé (Jean Philippe), 326; — La chàtaigae
(Julie Sevrette). 388; •— Loi sur le travail de
l'enfant (Emile Hinzelin), 400; — Les vacances
(L. Comte), 410; — Cruauté (D'' Elle Pécaut), 424; —
Les dix commandements de l'hygiène, 425; — Qu'estce
que le mètre (Ernest Lesigue), 435; — Bonté
(M"6 Stein), 436 ; — Les champs et les bêtes (Couteaux),
446; — Les deux Jean (E. Petitj, 460; —Propos
de vacances (Julie Sévrette), 475;— Une première
ascension en ballon (Léon Riotor), 476; — L'ordre et
la propreté à l'école (Julie Sévrette), 487; — Pour la
main gauche, 487 ; — Une université populaire à
Londres (J. de Mestral Combremont), 499; — La
femme dans l'hygiène sociale (Augusta Moll-Weiss),
500; — Le mouvement des gardeu cities en Angleterre,
513; —Souvenirs d'inspection: le certificat
d'études (Louis G.), 571; — Nos amis les animaux et
nos amis les arbres (Emile Hinzelin), 583; — A propos
de la solidarité (Emile Hinzelin), 597; — Observations
de petit Pierre (Léon Riotor), 619; — La discipline
Pour homéopathique nos lectrices. (Gustave — Autour Scheid), de l'aUmentation
632.
(Augusta Moll-Weiss), 129; — Au bord de la mer
(Augusta Moll-Weiss), 388.
Bibliographie.
Un travail de bénédictin (P. Besques), 10; — Les
•nouveaux programmes des écoles primaires par
MM. Brouard et Defodon, 20; — Pour l'enseignement
de l'allemand (Fèvre), 92; — Le bréviaire des éducateurs
et des pères de famille, 105 ; — Œuvres de
Lamartine, 118; — Le vrai guide du vendeur, 130; —
Pour l'enseignement de la géographie (Joseph Fèvre),
142, 214, 377 ; — Carte du théâtre de la guerre russojaponaise,
150; — Rectification, 150;—^Lectures historiques,
177; — Pour les distributions de prix, 280,
305, 317, 341; — Carte du théâtre de la guerre russe
et 'japonaise, 280; — Le vrai guide du vendeur
(C. Robquin), 342; — Un petit livre indispensable.
(Fèvre), 461 ; — Un cours d'histoire vraiment nouveau,
477 ; — Le vrai guide du vendeur (P. B.), 478;
— Grammaire française pour le cours supérieur (Desfossés),
489; — Le livre de composition française des
jeunes filles, (M®« J. R.), 525; — Un almanach couronné
par l'Académie française, 572; — Almanach
Hachette pour 1905 (C. R.), 586; — Nouveau code de
l'instruction primaire (C. R.), 633.
Nécrologie.
M. Charles Flamand, 128; — M. Boniface, 200; —
Mort de M. Gréard, 205; — Octave Gréard (F. Buisson),
217 ; — Albert Dupin, 497 ; — M'ie Laure
Collin, -497.
Correspondance pédagogique internationale
; Avis, 32; — Section franco-allemande, 174,
'^00; — Dernier avis; 582.
Préparation a ux examens e t concours
de l'enseignement primaire.
Inspection primaire : Pédagogie; 8, 67, il4, 163,
2:4, 292, 325, 485, 549, 595.
Sujets traités : Exemple d'explication de texte
(Gérard-Varet), 67 ; — Conseils aux candidats, 162.
Administration : 8, 67, 114, 163, 224, 292, 325, 485,
549, 595.
Professorat des écoles normales et des écoles primaires
supérieures : Littérature ; 8, 67, 114, 163, 224,
292, 325, 485, 549, 595.
Sciences physiques et naturelles : 8, 67, 115, 163,
224, 292, 323, 485, 549, 595.
Histoire : 8, 67, 115, 163, 224, 292, 325, 485, 549,
595.
Géographie : 8, 67, 115, 163, 224, 293, 325, 485, 549,
595.
Mathématiques : 8, 67, 115, 163, 224, 293, 325, 485,
549, 595.
Brevet supérieur : Composition française ; 9, 66,115,
163, 224, 293, 325, 485, 549, 596.
Sciences physiques et naturelles : 9, 66, 115, 163,
225, 293, 325, 485, 549, 593.
Mathématiques : 9, 66, 115, 163, 225, 293, 325; 485,
549, 596.
Certificat d'aptitude pédagogique : Sujets traités
par M. Jeannot L'Enseignement de l'Instruction
civique, 19 ; — L'emploi du tableau noir à l'école primaire,
79 ; — De la récitation des morceaux choisis à
l'école primaire, 127 ; — De l'interrogation à l'école
primaire, 175; — Expliquez cette pensée de M. Gréard:
(C Chez l'enfant la faculté d'attention s'épuise vite ;
mais elle se renouvelle sans cesse », 237 •; — Des
exercices oraux à l'école primaire, 303 ; — De l'enseignement
de la morale à l'école primaire, 339 ; — Faites-vous
des récapitulations, des revisions dans votre
classe? Pourquoi?, 398 ; — Les images des livres scolaires,
559 ; — La lecture dans les trois cours, 606.
ACTES OFFICIELS
relatifs à, l'enseignement primaire.
Loi relative aux récompenses à décerner..,à l'occasion
de la fête de l'enseignement primaire public
laïque du 19 juin 190i, 317; — relative à la suppression
de l'enseignement congréganisfce, 378.
Décret relatif à la désignation des écoles normales
d'institutrices dans lesquelles l'enseignement de la dentelle
à la main doit être organisé conformément aux
prescriptions delà loi du 5 juillet 1903, 58 ; — portant
dénomination d'une école primaire supérieure à
Amiens, 189 ; — désignant les écoles primaires publiques
de filles dans lesquelles est organisé l'enseignement
professionnel de la dentelle, 258 ; — portant
modifications au décret du 31 décembre 1902, concernant
les indemnités de résidence du personnel enseignant
des écoles primaires, 317 ; — autorisant les
départements du Tarn et de la Haute-Garonne à s'unir
pour l'entretien à frais communs d'une école nor.nale
d'institutrices à-Toulouse, 389; — modifiant celui du
29 août 1892, portant règlement d'administration
publique sur le classement et l'avancement des instituteurs
et,,institutrices de Paris, 390.
Arrêtés du Ministre : fixant la date d'ouverture des
sessions d'examens d'aptitude aux bourses dans les
lycées et collèges en 1904, 21 ; — fixant la date de
l'e-xamen du certificat d'aptitude à l'enseignement du
dessin dans les écoles normales et les écoles priinaires
supérieures en 1904, 47 ; — attribuant des récompenses
aux instituteurs et institutrices publics pour
l'enseignement des adultes, 93 ; _— attribuant un supplément
de vacances au personnel des écoles primaires
qui a collaboré aux œuvres complémentaires de l'école,
93 ; — fixant la date d'ouverture d'une session
d'examen pour l'obtention du certificat d'aptitude à
l'inspection des écoles maternelles, 131 ; — fixant la
date des élections pour le renouvellement du con-.
seil supérieur de l'instruction publique, 227 ; —

PARTIE GÉNÉRALE. — TABLE DES MATIÈRES 6i9
modifiant les articles 66 et 126 de l'arrêté du 18 janvier
1887, relatifs aux bourses, de séjour à, l'étranger,
281 ; — modifiant les articles 118 et 122 de l'arrêté
du 18 jaiivier 1887, relatif aux conditions d'admission
aux écoles normales de Saint-Cloud et de Fonteuayaux-Roses,
281 ; — modifiant les articles 151 et 152
de l'arrêté du 18 janvier 1887 relatifs aux épreuves
de l'examen du brevet supérieur, 293 ; — modifiant
les articles 170 et 172 de l'arrêté du 18 janvier 1887
relatifs aux épreuves de l'examen pour le certificat
d'aptitude au professorat dans les écoles normales,
204 ; — mortifiant les articles 190 et 191 de l'arrêté du
18 janvier 1887, relatifs à l'examen pour le certificat
d'aptitude i l'enseignement des langues vivantes dans
les écoles normales et les écoles primaires supérieures,
305; — modifiant les articles 247 et 249 de l'arrêté du 18
ianvier 1887 relatifs à l'examen pour le certificat d'éludés
primaires supérieures, 305 ; — modifiant certaines dates
des examens de brevet de capacité pour la 1"'= session
de 1904, 317 ; — portant attribution pour l'année 1904
du prix Huart, 363 ; — nommant les titulaires des
bourses de séjour à l'étranger, 425 ; — fixant les
coefficients à attribuer aux épreuves écrites et aux
épreuves orales des certificats d'aptitude au professorat
des écoles normales et des écoles primaires supérieures
pour les examens de 1905, 526 ; — instituant
une commission pour étudier les conditions d'application
aux enfants auormaux des prescriptions légales
sur l'obligation scolaire, 526 ; attribuant pour
l'année 1904 le prix Pape-Carpentier, 609 : — attribuant
pour l'année 1904 le prix Victorine-Robert, 609 ;
— modifiant la liste des auteurs étrangers à expliquer
à l'examen du brevet supérieur, 620 ; — désignant les
dictionnaires dont les candidats à divers examens de
l'enseignement primaire pourront faire usage à l'épreuve
écrite de langue étrangère, 620; — décernant
des prix spéciaux aux instituteurs pour l'enseignement
agricole et horticole, 6i2.
CtVcM^atVes ; relative aux créations d'écoles et d'emplois,
21 ; — relative à la déclaration d'ouverture des
écoles primaires privées, 21 ; —• relative à l'application
de la loi du 5 juillet 1903, en ce qui concerne
l'organisation de l'enseignement de la dentelle à Ja
main dans les écoles normales d'institutrices et dans
les écoles primaires de filles, 57 ; — aux préfets sur
le traitement des instituteurs et des institutrices, 151 ;
— relative à la centralisation à l'office d'informations
et d'études des communications entre la France et
l'étranger, intéressant l'enseignement public, 153; —
relative aux bibliothèques pédagogiques cantonales,
153 ; — circulaire de M. le président du Conseil sur
la mutualité, 226 ; — relative à la dispense de l'examen
préparatoire en faveur des brevetés de l'enseignemeat
primaire aspirants au titre d'herboristes de
première classe, 342 ; — relative à l'emploi des
enfants âgés de moins de treize ans dans les théâtres,
342 ; — relative aux admissions à la retraite des instituteurs
et des institutrices, 437 ; — Lettre de M. le
ministre de l'Instruction publique à propos de la statistique
de l'enseignement primaire, 562 ; — de M. le
ministre de l'Instruction publique aux recteurs, 620.
Rapport sur les cours d'adultes et œuvres complémentaires
de l'école: propositions des récompenses.
364 ; — Rapport au Ministre de l'Instruction publique
sur les cours d'adultes et les œuvres post-scolaires
(E. PetitJ, 532, 343.
PERSONNEL. — NOMINATIONS. — Inspecteur d'académie
: 58, 70, 93, 411.
Commis : 58, 294, 562.
Inspecteurs et inspectrices de Venseignement primaire
: il, 98. 190, 201, 259, 281, 294, 318, 342, 411,
501, 514, 562, 573, 586.
Ecole normale supérieure d'enseignement primaire
de Saint-Cloud et de Fontenan-aux-Roses : 58, 437,
449, 562, 573.
Ecoles normales primaires : Directeurs et directrices
: 11, 93, 118, 227, 259, 281, 411, 426, 501, 573.
Professeurs : 11, 93, 153, 190, 201, 259, 411, 514,
538, 5B2, 586, 609.
Ecoles primaires supérieures ou écoles profession­
nelles de garçons ou de filles : Directeurs ou directrices:
11, 93, 154, 201. 412, 514, 573.
Professeurs: 11, 93, 118, 154, 190, 201, 227, 25S,
412, 426, 502, 514, 538, 562, 573, 586.
TITRES, DISTINCTIONS ET RÉCOMPENSES HONORIFIQDES.
— Légion d'honneur : 35.
Officiers de V Instruction publique-: 326, 353.
Officiers d'Académie : 327, 353.
Inspecteurs primaires honoraires: 190, 227, 426.
Instituteurs et institutrices honoraires : 7, 202,
281, 343, 514, 60Ô.
Avis administratifs
Don aux écoles primaires de garçons par l'Union
des sociétés de tir de France, 58 ; —^ Tableau général
des dates des Examens et Concours de l'Enseignement
primaire en 1904, 82 ; — Championnat de tir, 94 ; —
Examens du certificat d'aptitude aux bourses dans les
Lycées et Collèges, 106 ; — Demandes de dispense
pour les examens des certificats d'aptitude de l'enseignement
primaire et pour les Concours d'admission
aux écoles de Saint-Cloud et de Fontenay-aux-Roses,
106 ; — Concours pour l'admission aux écoles normales
primaires (session de 1904), 119 ;— E.Kamen du
certificat d'aptitude à, l'enseignement de la gymnastique,
154 ; — Répartition des bourses d'enseignement
primaire supérieur pendant l'année 1903 dans les
écoles primaires supérieures, 166 ; — Liste des personnes
admises ài l'examen du certificat d'aptitude à
l'enseignement du chant dans les écoles normales et
les écoles primaires supérieures, 282 ; — Examen
d'aptitude aux fonctions d'économe dans les écolesprimaires
supérieures, 282 ; — Collège Calvé à Pondichéry,
poste vacant, 282; — Fondation Eugène Meunier,
prix de dessin 343 ; — Eiamen de l économat
des écoles normales primaires, 390 ; — Saisou thermale
de 1904, 390, 401 ; — Avis fi.ïant la date du
prochain examen pour le certificat d'aptitude à l'enseignement
de la composition décorative, 390 ; — Avis
relatif à l'ouverture d'une session extraordinaire pour
l'examen du certificat d'études primaires élémentaires,
402; — Liste des candidats admis au certificat d'aptitude
au professorat dans les écoles normales et dans
les écoles primaires supérieures, 412 ; — Liste des candidats
admis au certificat d'aptitude à l'enseignement
du travail manuel dans les écoles normales et les
écoles primaires supérieures, 412 ; — Avis relatif aux
épreuves d'histoire et de géographie à l'examen du
certificat d'aptitude au professorat dans les école»
normales et dans les écoles primaires supérieures,
•126 ; — Société nationale d'encouragement à l'agricul- '
ture, 437 ; — Inspection de l'enseignement primaire
de la Guadeloupe, 450, 490 ; — Récompenses décer­
nées aux instituteurs pour propagande en faveur de
— la Caisse Concours nationale d'enseignement des retraites agricole, pour la vieillesse, 478 ; — Avis 462 ; ~ •
faisant connaître les faveurs consenties aux instituteurs
et aux institutrices publics pour la saison thermale
de 1901, 490 ; — Certificat d'aptitude .à l'enseignement
de la composition décorative, 490 ; — Récompenses
décernées aux instituteurs et institutrices
qui ont contribué le plus activement à propager les
vaccinations et les revaccinations dans les écoles, 573;
— Avis relatif à l'épreuve écrite de langue vivante à
l'examen du brevet supérieur, 574 ; — Certificat d'aptitude
à l'enseignement des langues vivantes dans les
écoles normales et les écoles primaires supérieures,
586 ; — Universités, Emplois vacants, 609 ; — Liste
des candidats admis aux examens du certificat d'aptitude
à l'inspection des écoles primaires, 621 ; — Avis
relatif à l'épreuve écrite de langue vivante à l'examen
du brevet supérieur, 621 ; — Avis relatif à l'ouverture
d'un concours pour 6 places d'expéditionnaire à l'Adruinistration
centrale, 633; — Certificat d'aptitude à
1 enseignement de la comptabilité dans les écoles normales
et les écoles primaires supérieures, 6i4.
Postes vacants : 35, 47, 70, 119, 190, 227, 259, 294,
343, 390, 402, 426, 437, 450, 462, 490, 502, 538, 587,
609, 62i,633.

630 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
A.R.PARIS.
«•A.RICBOORG,^îj,t-
^153, Rue de ReuiUy. (XII»)
EXTRAIT
de la Conférence
de Madame ***
Inspectrice des Écoles :
ME6SIEURS>
>1 LSPAMES»
MESDEMOISELLES,
« La Machine
« coudre a forcé
VELL
MACHINE A COUD
LE MODèiX POPULAIRE
SANS EGAL!
u les portes de l'Université ; — son emploi est inscrit au programme des Ecoles» •
« 11 faut reconnaître qu'aucune n'égale la « M E W H O M E " qa^, depuis plus de
« vingt am, et après Concours, a été adoptée comme Type de Démonacracion, pour
« l'Enseignemnt de la Coulure dans les Ecoles Professionnelles de Paris et en France
« dans la plupart des Ecoles et les Lycées de Jeunes Filles.
« Ce n'est que justice, d'ailleurs» car, un peu élastique, sa piqûre sans embu,
« convient aux travaux les plus variés, aussi son emploi se généralise-t-H chez
.. les principaux Couturiers. — La " N E W H O M E » qui a, en 1889, obtenu la
« Médaille d'Or, vient, en 1900, d'être déclarée Uor» Concours! (la plus Baute
« Distinction avec Deux Médailles pour ses Collaborateurs.
« Soit qu'elles le doivent aux épargnes de la Maîtresse, à la libéralité du Conseil
« Municipal ou de personnes bienfaisantes, nombre d'Ecoles sont déjà pourvues de ce
« précieux auxiliaire du travail, il en est cependant, qui ne la possèdent pas encore, et c'est
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652 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
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face (Texte et Exercices), assez long pour cons-
5 par semaine tituer un bon exercice de lecture de vingt mi-
. i • notes environ, assez court pour être facile-
1 par jour ment saisi d'ensemble par des enfants de onze
à douze ans.
Comme complément de chaque lecture, nous avons ajouté les exercices suivants :
1° Des Explications.
2° Des Questions et des Analyses d'idées.
3° Des Devoirs d'élocution et de rédaction oraux ou écrits.
Nous espérons qu'ainsi l'exercice de lecture, tout en gardant son caractère propre,
qui est d'apprendre à lire, prendra la juste place qu'il mérite dans la préparation à
la composition française et dans la formation générale de l'esprit.
A titre de spécimen, un exemplaire de cet ouvrage sera adressé gratuitement
et franco à MM. les Membres de l'Enseignement, abonnés au Manuel Général,
qui nous enverront leur carte de visite, avec leur adresse (bureau de posle et département)
sous bande étroite nffranchie à 1 centime, portant la suscription :
MM. HACHETTE & C'% éditeurs des Lectures Toutey
79, boulevard Saint-Germain, à Paris.
Paris. — E, ICAPP, imprimeur, 83, rue du Bac, Le Gérant : C H. S CNIFFER.

Année scolaire 1904-1905 N" 53 31 Décembre 1904.
P A R T I E S G O L m R E
DIRECTION ET EXERCICES \^A>
X ' y
PARTIE S COLAIRE : Éducation morale (A. BANCAL). — Langue française (C. R .). — Arithmétique.,
Système métrique et Géométrie (LEQAY). — Histoire et Géographie (J. FÈVRE). — Tables des matières
contenues dans la Partie scolaire de Tannée 1904.
ÉDUCATION MORALE
QUATORZIÈME LEÇON
Devoirs professionnels.
Pensées et Maximes. — 1. Bien dire et bien
penser ne sont rien sans bien faire.
2. Fais ce que tu fais.
3. La France a plus besoin de caractères que de
ionctionnaires (J. SIMON).
4. Chacun son métier, les vaches seront bien gar-
•dees (FLORIAN).
5. Fais ce que tu dois, advienne que pourra.
6. Quoi que tu fasses, travaille avec énergie et avec
intelligence (J. PAYOT).
7. Plus on est élevé en dignité, plus on a de devoirs
•à remplir (BARRAU).
8. Soyez plutôt maçon, si c'est votre métier (Boi-
Î.EAU).
Plan. •— Les besoins variés des membres de la société
et la nécessité de satisfaire ces- besoins ont
amené la division du travail et produit un grand
•HOmbre de métiers et de professions. Pour vous en
rendre compte, parcourez les rues d'une ville et lisez
les enseignes fixées au-dessus des portes; vous verrez
qu'il y a des boulangers, des bouchers, des épiciers,
des tailleurs, des cordonniers, des menuisiers, des
charpentiers, des forgerons, etc... Autop de la ville
vous apercevrez les cheminées des usines où l'on
fabrique une foule de choses que vendent les marchands
.
Vous savez aussi qu'il existe des avocats ét des médecins,
des notaires, des professeurs, des magistrats.
Il est difficile d'établir une classification rigoureuse
des professions. On admet généralement qu'il y a des
professions libérales et des métiers manuels. Les premiers
demandent davantage à l'activité intellectuelle,
les derniers se bornent à un travail plus matériel.
•Cette distinction n'est pas absolument juste, car, si le
travail dés mains domine dans le métier, il n'est pas
douteux qu'il sera meilleur et plus productif s'il est
effectué avec intelligence et réflexion. Par contre,
ceux qui exercent une profession libérale, —• tels les
médecins, les peintres, les écrivains, •— seraient bien
•en peine d'y réussir si leurs efforts intellectuels n'avaient
pas l'aide de la main pour se traduire aux yeux
et ài l'esprit de leurs semblables.
Il est évident que, dans quelque situation qu'ils
soient placés, les hommes ont des devoirs communs
— nous les étudierons plus tard — mais il n'est pas
moins vrai que la position que nous occupons dans le
monde, le travail auquel nous nous y livrons nous
imposent des obligations spéciales qu'on appelle pour
cette raison devoirs professionnels. Les devoirs professionnels
ne sont pas identiques,- cela est de toute
évidence, pour l'avocat et le journalier, pour le médecin
et le menuisier.
Celui qui exerce un métier, une profession, travaille
jour lui-même d'abord, car il doit vivre du produit
de son activité, et pour ses semblables ensuite, puisque
ceux-ci utilisent les objets qu'il fabrique avec l'effort
intellectuel ou artistique qu'il accomplit. De là découle
our lui l'obligation de mériter la confiance qu'il am-
E
\
itionne en exerçant son métier ou sa profession aussi
bien qu'il le peut. Il a dû bien l'apprendre d'abord et
il doit constamment chercher à l'améliorer par l'exercice.
« Trop d'ouvriers, d'employés, de fonctionnaires
croient être consciencieux en faisant machinalement
leur travail ». Ils sont dans l'erreur, car nul ne remplit
complètement son devoir s'il n'augmente pas son
rendement utile. Les autres comptent sur lui et leur
légitime espoir est trompé. Il en est au reste puni à
bref délai, car, avec la libre concurrence, la clientèle
s'écarte des produits de mauvaise qualité et on n'emploie
pas volontiers celui qui ne fait qu'un médiocre
travail. Un devoir général commun à toutes les professions
pourrait donc se formuler ainsi : « Fais la
besogne de chaque jour un peu mieux que celle de la
veille. 1)
Les ouvriers, qu'ils travaillent dans l'industrie pour
le compte d'un patron, ou aux champs pour celui
d'un cultivateur, seront donc attentifs à leur labeur;
ils emploieront utilement leur temps, leurs forces,
leur intelligence et leur savoir pour mener à bien la
tâche qu'ils ont acceptée
Les écrivains, les journalistes, les peintres, les
sculpteurs qui, comme ceux qui enseignent, ont une
rande part dans l'instruction et l'éducation du pu-
flic, dirigeront leurs efforts dans un sens tel qu'il
puisse en résulter une amélioration pour l'esprit et le
cœur de leurs contemporains et de leurs descendants.
La confiance dont sont l'objet les médecins et les
avocats, les engagements qu'ils ont pris en entrant
dans leur carrière, les responsabilités qu'ils encourent,
créent pour -eux des obligations de prudence, d'attention,
de probité, de discrétion, sans lesquelles la santé,
la fortune et la réputation de leurs clients pourraient
être compromises.
Pour les fabricants d'objets de consommation ou
d'habillement, pour les industriels de tbut ordre, le
but unique ne doit pas être de gagner de l'argent. Il
faut encore que ce soit par des moyens honnêtes ; ils
ont en outre le devoir d'améliorer leurs procédés, de
perfectionner leurs méthodes, de se tenir au courant
des progrès scientifiques, car s'ils contribuent au bienêtre
de leurs concitoyens, ils coopèrent également à
la prospérité, à la richesse et à la bonne renommée
du pays.
Les commerçants, qui vendent les produits de l'industrie
ou qui achètent ceux du sol, sauront, s'ils veulent
rester honnêtes et estimables, se contenter d'un
gain modeste et ils ne chercheront pas à tromper
leurs clients par de fallacieuses réclames ou des procédés
de charlatans.
Enfin, les fonctionnaires justifieront la confiance de
l'Etat et de leurs concitoyens en conciliant avec justice
les intérêts de l'un et des autres. Il n'y aura chez
1. Nous réservons pour les leçons 30 et 31 les questions do
participation aux bénéfices, de grève, etc.

722 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTfON PRIMAIRE
eux ni morgue ni dédain pour ceux avec qui leurs
fonctions les mettent en rapports ; ils se rappelleront
qu'ils sont créés pour le public et non le public pour
eux.
Si nul n'est obligé d'accepter des fonctions de l'Etat,
il a le devoir, une fois ces fonctions acceptées, de
s'y dévouer complètement. Travailler contre l'Etat, en
se servant de la fonction qu'on remplit, constitue une
véritable trahison. Le fonctionnaire que sa conscience
ou ses opinions empêchent de servir l'Etat
avec loyauté et fidélité a le devoir de se démettre de
sa charge pour conserver sa liberté, car on ne peut
être tenu d'agir contre ses convictions intimes ou de
participer à des mesures que l'on réprouve.
Résumé. — Notre métier, notre profession ou nos
fonctions nous imposent des devoirs spéciaux. Ceux
qui ont un métier, les ouvriers, les employés, doivent
travailler consciencieusement et s'efforcer de
faire leur tâche de mieux en mieux. Les personnes
qui exercent les professions libérales doivent chercher
à améliorer leurs contemporains par la valeur
morale de leurs œuvres ou de leur action. Les industriels,
les commerçants se contenteront d'un gain
honnête et n'auront point recours à des procédés de
charlatans pour tromper leurs clients. Enfin, les fonctionnaires
rempliront avec une scrupuleuse fidélité et
une parfaite correction les emplois qu'ils ont recherchés.
Questions. — Problèmes moraux. Exercices
de rédaction. — 1. Montrez comment l'agriculteur
laborieux, le négociant probe, l'habile manufacturier
enrichissent l'Etat, en s'enrichissant eux-mêmes.
2. Le ministre Dubois disait à un chirurgien venu
pour le soigner : a Ne me traitez pas comme les pauvres
misérables de votre hôpital. — Ces misérables
sont pour moi premiers ministres quand leurs souffrances
réclament mes services ' » Commentez ces paroles.
3. Quelle profession vous proposez-vous d'adopter?
Quelles sont les raisons qui vous guident et les motifs
qui déterminent votre choix ? En général, que faut-il
surtout considérer quand il s'agit du choix d'une profession
?
4. On dit : « Il n'y a pas de sot métier. » Qu'entend-on
par là?
5. La dicton populaire : « Douze métiers, treize misères!
» est-il exact et queUe en est la signification?
6. Un juge apprend qu'un des inculpés qu'il doit
juger lui est attaché par d'étroits liens de parenté.
Que doit-il faire ?
Lectures et Exercices de mémoire.
1. Professions honorables.
Chez les peuples démocratiques, où il n'y a point
de richesses héréditaires, chacun travaille pour vivre,
ou a travaillé, ou est né de çens qui ont travaillé.
L'idée du travail comme condition nécessaire, naturelle
et honnête de l'humanité s'offre donc de tout
côté à l'esprit humain.
Non seulement le travail n'est point du déshonneur
chez ces peuples, mais il est en honneur; le préjugé
n'est pas contre lui, il est pour lui. Aux Etats-Unis,
un homme riche croit devoir à. l'opinion publique de
consacrer ses loisirs à quelque opération d'industrie,
de commerce, on à quelques devoirs publics. Il s'estimerait
mal famé s il n'employait sa vie qu'à vivre.
C'est pour se soustraire à. cette obligation du travail
que_ tant de riches Américains viennent en Europe :
là, ils trouvent des débris de sociétés aristocratiques
parmi lesquels l'oisiveté est encore honorée.
L'égalité ne réhabilite pas seulement le travail, elle
relève l'idée du travail procurant un lucre.
Dans les aristocraties, ce n'est pas précisément le
travail qu'on méprise, c'est le travail en vue d'un
profit. Le travail est glorieux quand c'est l'ambition
ou la seule vertu qui le fait entreprendre.
Ainsi l'idée du gain reste distincte de celle du tra­
vail. Elles ont beau être jointes; en fait, la.pensée lessépare.
Dans les sociétés démocratiques, ces deux pensées
sont au contraire toujours visiblement unies. Commele
désir du bien-être est universel, que les fortunes
sont médiocres et passagères, que chacun a besoin
d'accroître ses ressources et d'en préparer de nouvelles
à ses enfants, tous voient bien clairement que
c'est le gain qui est, sinon en tout, du moins en partie,
ce qùi les porte au travail. Ceux même qui agissent
principalement en vue de la gloire, s'apprivoisent
facilement avec cette pensée qu'ils n'agissent pas
uniquement dans cette vue, et ils découvrent, quoi
qu'ils en aient, que le désir de vivre se mêle chez eux
au désir d'illustrer leur vie.
Du moment où, d'une part, le travail semble à tons
les citoyens une nécessité honorable de la condition
humaine, et où, de l'autre, le travail est toujours visiblement
fait, en tout ou en partie, par la considération
du salaire, l'immense espace qui séparait les
différentes professions dans les sociétés aristocratiques
disparaît. Si elles ne sont pas toutes pareilles,
elles ont du moins un trait semblable.
Il n'y a pas de profession où l'on ne travaille pas
pour de l'argent. Le salaire, qui est commun à toutes,
donne à toutes un air de famille.
Ceci sert à expliquer les opinions que les Américains
entretiennent relativement aux diverses professions.
Les serviteurs américains ne se croient pas dégradés
parce qu'ils travaillent : car autour d'eux tout le
monde travaille. Ils ne se sentent pas abaissés par
.l'idée qu'ils reçoivent un salaire, car le président des
Etats-Unis travaille aussi pour un salaire. On le paye
pour commander aussi bien qu'eux pour servir.
Aux Etats-Unis, les professions sont plus ou moins
pénibles, plus ou moins lucratives, mais elles ne sont
jamais ni hautes ni basses. Toute profession honnéteest
honorable.
A . TOCQUEVILLE.
{La démocratie en Amérique.)
2. Un tyranneau de village sous la Restauration.
(P.-L. COURIER. — ALB. CAHEN, Morceaux choisis,
p. 207.)^
3. L'âme d'un consul romain. (BALZAC. — Même
ouvrage, p. 2.)
4. De la conduite à tenir à l'égard des inférieurs.
{MALBBRANCHE, Traité de morale. — R . THAMIN, Extraits
des moralistes, p. 502.)
5. Le Rôle moral et social de Vécrivain. (ALEXAN­
DRE DUMAS FILS. — Même ouvrage, p. 641.)
6. Devoirs de la jeunesse instruite.
STEEG, Vie morale, p. 344.)
(GAMBETTA. —
7. I E devoir 'professionnel.
ouvrage, p. 348.)
(JOUFFROY. — Même
8. Il faut avoir les talents de son état, (YAUVE-
NARGUEs. — Même ouvrage, p. 352.)
9. Mathieu Molé. (BARRAU. — Morale pratigue,
p. 389.)
10. Félix Lecoulteux. (Même ouvrage, p. 392.)
11. Larrey. Trait de Bellart. Oberkampf. (Même
ouvrage, pp. 418, 420, 423.)
12. Fonctionnarisme. (GUY DE MAUPASSANT. —
MASSON ET RODSTAN, Nouveau livre de Morale pratique,
p. 182.)
13. En habit de cérémonie. (GIRARDIN, JOST et
CAHEN, Lectures courantes, 2® série, p. 182.)
14. L'épingle. (BARRAU. — Morale •pratique,
p. 177.)
15. Le vacher et le garde-chasse. (FLORIAN, livre 1,
f. 12.)
A . BANCAL.

LANGUE FRANÇAISE
SECTION ENFANTINE
Causerie familière.
Premier jour de l'année. — Le premier jour du
mois de janTier est en même temps le premier jour
de l'année. C'est ua jour de fête pour tout le monde
et en particulier pour les enfants. En effet, ce jour-là,
les enfants bien élevés souhaitent une bonne année à
leurs parents et aux personnes qui les aiment. Ba
revanche, il est d'usage d'offrir de belles étrennes aux
enfants sages.
Voyons, mes amis, que direz-vous à vos chers parents
le premier jour de l'année'! — Comment leur
montrerez-TOUs que vous les aimez bien et que vous
cherchez à, leur faire plaisir? — Ne rendrez-vous pas
visite à quelques personnes de votre famille? Lesquelles?
— (Insister quelque peu sur les devoirs de
convenances et de politesse qu'un enfant doit remplir
avec sincérité le premier jour de l'année.) — Espérez-vous
recevoir quelques étrennes? — De qui? —
Si l'on vous demandait votre avis sur les étrennes
que vous croyez recevoir, qu'elles seraient vos préférences?
Pourquoi?
Lecture. Écriture.
L'article placé devant le nom. — Mots qui peuvent
être précédés de le ou de un : le feu, le moulin,
un âne, un animal, le jeudi, le lapin, un jardin,
un élève, le radis, le bonbon, un an, etc.
Mots qui peuvent être précédés de la ou de une :
la fête, une gamine, la colère, la dame, une balançoire,
une histoire, une armoire, la salade, la mine,
une école, etc.
Quand il y a plusieurs personnes, plusieurs animaux
ou plusieurs choses, on dit les ou des : les images,
des tapis, les sodats, des comédies, des sabots, les haricots,
des amis, des bêtes, les écoles, etc.
Reproduire de mémoire un certain nombre de mots
étudiés : Lire ce qui a été écrit sur les cahiers ou
sur les ardoises.
Etude du vocabulaire.
Mots terminés par esse. — Avec le mot indiqué
trouver un autre mot terminé fjar esse .•
Souple (souplesse), vieux (vieillesse), jeune (jeunesse),
hardi, sec, juste, petit, sage, triste, etc.
Mots terminés par eur. — Avec le mot indiqué
trouver un autre mot termine par eur :
Grand (grandeur), haut (hauteur), large (largeur),
profond, blanc, épais, gros, frais, noir, maigre, laid,
lourd, rond, rouge, maigre, lent, etc.
Mots terminés par té. — Avec le mot indiqué
trouver un autre mot terminé par té : ,
Bon (bonté), docile (docilité), paternel (paternité),
probe, pur, rapace, stérile, vorace, salubre, public,
simple, beau, digne, grossier, hostile, etc.
COURS ÉLÉMENTAIRE
Exercices de grammaire.
Compléinent de l'adjectif. — Répondez à la
question en complétant la phrase par le mot qui convient
; . -i.
Le chien est utile à qui? (Le chien est utile au berger.)
— Les buveurs sont sujets à quoi? (Les buveurs
sont sujets aux maladies.) — Les jeunes écoliers sont
toujours prêts à quoi? — Le menteur ^st mécontent
de qui? — Les jeunes plantes sont avides de quoi?
— L'alcool est nuisible à quoi? — Le bon écolier est
aimé de qui? — La cerise est un fruit agréable en
quelle saison?
Analyse de l'adjectif. — Ecrivez les phrases suivantes,
soulignez les adjectifs et dites si ces adjectifs
sont du masculin ou du féminin, du singulier ou du
pluriel, dites aussi quel nom ces adjectifs qualifient .
Le bois de chêne est dur (dw)" est un adjectif qualificatif
du masculin et du singulier qui qualifie le nom
PARTIE SCOLAIRE 723
chêne). — La tisane est agréable (agréable est ua
adjectif qualificatif du féminin et du singulier qui qualifie
le nom tisane). — Les écoliers doivent être attentifs.
Les fleurs sont belles. Les tableaux noirs
sont commodes. Le loup est poltron. La chèvre est
capricieuse. Les grands arbres sont touffus. Les campagnes
sont verdoyantes en été. La lumière électrique
est très vive.
Dictées.
1. La souris et la tortue.
Exercice préparatoire. — (Association d'idées et
orthographe d'usage.) — Ecrire, épeler, expliquer
sommairement chacune des séries de mots suivantes :
Une soui'is, un souriceau, une souricière; — une
tortue, un chemin tortueux ; — se traîner, un traîneau,
un train ; — malheur, bonheur, heureux, malheureux;
— une prison, un prisonnier; — loger, un
logis, un logement, une loge; — demeurer, une demeure;
— être satisfait, avoir de la satisfaction.
Texte. — Une petite souris, alerte et vive, rencontra
un jour une tortue qui se traînait péniblement.
» Oh! lui dit-elle, quel nialheur pour toi de traîner
sans cesse une maison qui n'est autre chose qu'une
triste prison. Moi, au moins, je cours partout, et je
loge jusque dans les plus riches demeures. — C'est
vrai, répondit la tortue, mais je suis cependant satisfaite
de jnon logis, car il est à moi, et tu UB peu.x
pas en dire autant. »
Exercices. — Souligner les adjectifs qualificatifs
contenus dans le texte de la dictée et en faire l'analyse
orale.
2. Klon chien Médor.
Exercice préparatoire. — (Association d'idées et
orthographe d'usage.) — Ecrire, épeler et expliquer
sommairement chacune des séries de mots suivantes ;
Un chien, une chienne; — beau, beauté; — museau,
muselière, muselé; — long, longueur, allongé;
nerf, nerveux, nerveuse ; — agile, agilité ; — gourmand,
gourmandise; — léger, légère, légèreté.
Texte. — Mon chien Médor est beau. Il a le museau
allongé et de longues oreilles. Ses pattes sont
fortes et nerveuses, aussi Médor court avec une agilité
surprenante. Médor est toujours prêt lorsqu'il
s'agit d'aller jouer avec moi dans la cour. Médor est
un peu gourmand mais on lui pardonne ce léger défaut
parce qu'il a de bonnes qualités.
DUSSOUCHET.
Exercices. — Faire une liste des adjectifs contenus
dans la dictée en les joignant aux noms qu'ils
qualifient : Médor est beau, le museau allongé, de
longues oreilles, etc.
Dire oralement si ces adjectifs et ces noms sont du
masculin ou du féminin, du singulier ou du pluriel.
Élocution et rédaction.
Les saisons. — Répondez de votre mieux, soit
oralement, soit par écrit, à chacune des questions
suivantes :
Quelles sont les saisons de l'année? — Dans quelle
saison sommes-nous actuellement? — A quelle époque
a commencé l'hiver? — Qnand serons-nous dans la
saison du printemps? — Quels sont les mois pendant
lesquels dure l'hiver? le printemps? l'été? l'automne?
— Quelle saison préférez-vous? Pourquoi? — Quels
sont, pour les enfants, les plaisirs de l'hiver?
Usage des choses. — Ecrivez une courte phrase
pour dire ce que l'on f;ût avec chacune des choses indiquées
:
Avec les engrais (on améliore les terres). Avec le
sel (on...). Avec la pâte. Avec le gaz. Avec la
raisse. Avec la cire. Avec de la ouate. Avec les ar-
toises. Avec la graine de Un. Avec les pierres et les
briques. Avec les pavés. Avec le goudron, etc.
Rédactions.
1. Faut-il le dire ?
Plan.
1. Marie a apporté des allumettes dans sa poche
et les montre à Louise.

724 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
2. Louise dit qu'il faut se défaire des allumettes ou
qu'elle va prévenir la maîtresse. Marie l'appelle
rapporteuse.
3. La maîtresse s'aperçoit de la dispute.
4. Conclusion.
Bévelo-ppement. — 1. « Viens donc voir, disait l'autre
matin la petite Marie à sa compagne Louise ; nous
.allons allumer ce bout de papier, ce sera bien amusant
». Et Marie entraînait Louise dans un coin de
la cour en lui montrant trois ou quatre allumettes
qu'elle avait dans sa poche.
2. — Il ne faut pas allumer de feu, dit Louise; tu
sais bien que nos mamans ne veulent pas. Va vite
porter ces allumettes à la maîtresse. — Non pas, répondit
Marie, je garde mes allumettes. — Eh bien,
alors je vais prévenir la maîtresse, tant pis pour toi !
— Comment tu ferais cela, vilaine rapporteuse! »
3. L'institutrice entendit l'exclamation de Marie et
se fit expliquer l'affaire, o Non, dit-elle, Louise n'est
pas une vilaine rapporteuse ; elle a essayé de t'empêcher
de commettre une vilaine action et elle aurait
très bien agi en me prévenant. Un malheur est bien vite
arrivé, et les enfants ne doivent jamais jouer avec le
feu. »
2. Le verre cassé.
Plan à développer.
1. Jean a un morceau de verre cassé dans sa poche.
Il se propose de faire des effets de soleil.
2. Paul l'engage à se débarrasser de ce morceau de
verre et lui explique pourquoi il faut bien se
garder de le mettre dans sa poche.
3. Jean appelle son ami : Mauvais camarade.
4. Intervention du maître. Conclusion.
COURS MOYEN
Vocabulaire.
Quelques professions. — Trouver le nom que
l'on donne aux personnes qui exercent la profession
indiquée :
Celui qui soigne les maladies des bestiaux est un...
(vétérinaire). — Le médecin qui s'occupe de la maladie
des dents est un... (dentiste). Le médecin qui
s'occupe de la maladie des yeux est un... (oculiste).
Celui qui panse les chevaux (palefrenier). Celui qui
est chargé de percevoir les impôts (percepteur). Celui
qui élève les abeilles (apiculteur). Celui qui s'élève
dans les airs dans un ballon (aéronaute). Celui dont
le métier est de prendre les oiseaux (oiseleur). Celui
qui est chargé de détruire les loups (louvetier). Celui
qui répare les routes. Celui qui arrête les malfaiteurs,
etc.
Les sons et les bruits. — Je puis entendre le tintement
de... (la cloche), le bruit du... (tambour), le
sifflement des.,, (balles), le bourdonnement des...,
le clac[uement du..., le ramage, le beuglement, le
commerage, la récitation, les grelots, le frottement,
les gémissements, le pétillement, le roulement, les
vibrations, le grincement, le bouillonnement, les accords,
le clapotis, la chanson, le gazouillement, etc.
Orthographe e t grammaire.
Dictées.
1. L'administration d'une commune.
Avez-vous jamais songé aux nombreuses personnes
chargées de veiller à la sûreté des citoyens et à la
bonne administration de la commune ? Le maire ou
son adjoint dirige avec soin les affaires de la commune,
le conseil municipal vote les recettes et les dépenses,
le garde champêtre surveille les propriétés,
l'instituteur instruit la jeunesse, le juge de paix concilie
les plaideurs, l'huissier poursuit les mauvais
payeurs, le notaire dresse les actes de vente, l'avocat
défend l'accusé, le juge condamne les coupables.
Exercices. — Relire attentivement la dictée, souligner
les verbes et trouver oralement leur sujet, puis
leurs' divers compléments. Signaler particulièrement
les compléments directs.
2. Dans la rue.
Penses-y, chaque fois que tu rencontres un vieillard
un pauvre, une femme ayant un enfant dans les bras|
un estropié ayant des béquilles, un homme courbé
sous une charge, une famille eu deuil, tu dois leur
céder le pas avec respect. Nous devons respecter la
vieillesse, la misère, l'amour maternel, les infirmités,
la fatigue et la mort.
Réponds poliment au passant qui te demande son
chemin. Ne ris au nez de personne, ne cours pas, ne
bouscule personne; ne crie pas, respecte la rue. L'éducation
d'un peuple se juge d'après son maintien
dans la rue. Où tu verras la grossièreté dans la rue,
tu es sûr de trouver la grossièreté dans les maisons
E. DE AMICIS.
Exercices. — Souligner les verbes employés à un
mode personnel. Chercher oralement le sujet de ces
verbes. Indiquer la personne et le nombre du sujet
et du verbe.
Chercher ensuite oralement les compléments directs
des verbes. Souligner les verbes qui n'ont pas de
complément direct.
Élocution et rédaction.
Termes à trouver, — Ecrivez une seconde fois
les phrasés suivantes en leur faisant dire tout le contraire,
et pour cela ne changer que les mots écrits en
italiques :
La modestie fuit les éloges (L'orgueil recherche les
éloges). Evitez les méchants (Recherchez les bons).
Z-i'union fait la force (La désunion fait la faiblesse).
Se coucher tard. Le maître punit rarement. Le
guetteur dort le jour. L'enfant iien élevé répondpoliment.
Ou fait bien de punir la négligence. La paresse
ouvre la porte à tous les vices. On retient ce
que l'on a bien appris.
Ferbes à trouver. — Rendez par un seul verbe
chacune des expressions suivantes :
Faire une quête, c'est... (quêter). Pousser des soupirs,
c'est... (soupirer). Donner des coups de sabre,
c'est... (sabrer). Pousser des sanglots, c'est... Mettre
dans un cadre. Porter envie. Passer par le tamis.
Passer dans un filtre. Donner la correction. Causer
du chagrin. Oter les feuilles. Parler du nez (nasiller).
Mettre en poche. S'asseoir à une table, etc.
Rédactions.
1. La renoncule et l'œillet.
Ecrire les quatre vers suivants ;
La renoncule, un jour, dans un bouquet
Avec l'œillet se trouva réunie.
Elle eut le lendemain le parfum de l'oeillet.
On ne peut que gagner en bonne compagnie.
Après l'explication du sujet, on proposera aux enfants
le plan suivant :
Plan.
1. Ce que c'est que la renoncule. Ce qu'elle gagne
dans le voisinage de l'œillet.
2. Léonie a des qualités, mais un grand défaut;
elle est peu soigneuse.
3. Alice, au contraire, est très rangée : influence
qu'elle a sur sa camarade.
4. Conclusion.
Développement. — 1. La renoncule ou bouton d'or
est une fleur jaune à pétales très brillants : c'est une
joUe fleur qui ,n'a pas de parfum. L'œillet, au contraire,
a un parfum à la fois très doux et très pénétrant.
Rien d'étonnant si le bouquet dans lequel on
le place ne devienne bientôt odorant. La renoncule
gagne donc à être en compagnie de l'œillet puisqu'à
sa beauté propre elle ajoute le parfum de sa
voisine.
2. Léonie est une gentille petite fille: elle écoute
attentivement les leçons de l'école et obéit à ses parents
: mais eUe est désordonnée ; ses affaires traînent
toujours un peu partout et son carton d'écolière est
rempli de paperasses inutiles.
3. La maîtresse qui déplore ce défaut a placé Léonie
à côté d'Alice qui est l'ordre personnifié. Alice
a toujours ses livres et ses cahiers soigneusement cou­

verts ; ses affaires sont à leur place, de sorte qu'elle
trouve sans peine ce dont elle a besoin. Léonie qui
perd son temps à chercher, est toujours en retard,
mais peu à peu elle prend l'habitude de mettre, comme
Alice, une belle couverture bleue à. ses cahiers;
comme Alice, elle range son dictionnaire d'un côté,
son atlas de l'autre et, un beau jour, elle s'aperçoit
quelle est toujours prête à l'heure de la leçon.
4. L'habitude de l'ordre, prise en classe, s'étend
jusqu'à la maison. Léonie range ses jouets, ses chiffons,
ses vêtements. Sa maman est toute heureuse de
ce changement, et dit à sa fille ; " Tu vois, ma chérie,
comme il est utile de choisir des amies qui donnent
le bon exemple. On ne peut que gagner en bonne
compagnie. »
2. Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es.
Plan à développer.
1. André est un bon petit garçon, mais par vanité,
par fausse honte, il fréquente les mauvais gamins
et se mêle parfois à leurs vilaines farces.
2. Son camarade Jean est malade; André demande
à aller le distraire.
3. La maman de Jean qui a vu André fréquenter
' de méchants garçons ne veut pas qu'il vienne
auprès de son fils.
4. André pleure et se plaint à sa mère. Réponse
de la maman.
COURS SUPÉRIEUR
Vocabulaire.
Noms à trouver. — Trouver un nom de même
radical que le verbe donné et indiquez en même temps
le contraire de ce nom :
Affirmer (l'affirmation est le contraire de la négation).
Entrer (l'entrée est le contraire de la sortie).
Epargner (l'épargne est le contraire de la dépense).
Estimer (l'estime est,le contraire du mépris). Gagner.
Augmenter. Négliger. Descendre. Ouvrir. Refuser.
Soustraire. Démolir. Eloigner. Naître. Vendre. Unir.
Verbes à trouFer. — E.xpressions à rendre par
un seul verbe ; . ,
Donner quittance (quittancer). Oter le poil (épiler).
Jeter de force à terre (terrasser). Enduire de vernis.
Paire des vibrations. S'appuyer du coude. Rendre
moindre. Mettre en retard. Donner la mort. Mettre
en morceaux. Faire une affirmation. Se mettre à genoux.
Payer une dette et en faire donner quittance,
etc.
Orthographe et grammaire.
Dictées.
1. La pluie.
Je suis la pluie.
Ma fonction, ma raison d'être, que dis-je, ma condition
d'exister, c'est de tomber.
Si je ne tombais pas, je serais nuage, nuée, vapeur,
je ne serais pas pluie.
Je tombe, donc je suis.
En général, les hommes ne m'aiment pas.
Ils disent : « ennuyeux comme la pluie »._Ce qui
ne les empêche pas de dire aussi : « une pluie bienfaisante
». • _
Tous leurs jugements sont d'ailleurs pleins de ces
contradictious. Quand ils ne m'ont pas vue pendant
huit jours, ils m'appellent à grands cris. Dès que je
suis la depuis deux heures, ils ont assez de moi et me
maudissent.
Ils voudraient que je tombe la nuit. Mais la pluie
n'est pas si bête que les hommes : elle n'a pas besoin,
pour tomber, de n'y pas voir.
Je vais quelquefois jusqu'au crime : je noie les semailles,
mine la maçonnerie et inonde les chemins.
Je grossis les rivières et j'incite les fleuves aux plus
graves débordements.
Par contre je suis musicienne : je chante délicieusement
sur les feuillages épais des sous-bois.
Je suis peintre aussi. Nul artiste ne trouva jamais
PARTIE SCOLAIRE 72o
des couleurs plus brillantes que celles qui me servent
à enluminer ma carte de visite : l'arc-en-ciel.
Je suis d'une force peu commune; vous savez, sans
doute, qu'il suffit d'une petite pluie pour abattre
grand vent?
Je suis excellente femme de ménage : je lave les
trottoirs, je lessive les chaussées et je rince les toits.
Exercices. — Ecrire une seconde fois le texte précédent
en prenant pour titre : « La pluie et la neige i>
et faire les changements nécessaires dans les pronoms,
les adjectifs possessifs et les verbes pour appliquer
ce nouveau titre. Ainsi ; « Nous sommes la pluie
et la neige. Notre fonction, notre raison d'être, que
disons-nous, notre condition d'exister, c'est de tomber,
etc.
2. Camarades de classe.
Rien de plus doux et de plus sûr qu'une amitié
d'enfance contractée sur les bancs de l'école. On s'est
connu à l'âge de la franchise, lorsqu'on ne déguisait
pas sa pensée. Il en résulte un sentiment de confiance
mutuelle, que le temps ne peut effacer.
Mais, si vous avez le droit de montrer des préférences,
n'oubliez pas qu'elles ne vous dispensent point
de témoigner, à tous vos camarades, une égale bienveillance.
Ne soj'ez dur pour aucun d'eux. S'ils ont
besoin de vous, s'ils vous demandent un service, tendez-leur
fraternellement la main.
Les écoliers d'une même classe sont comme, les enfants
d'une même famille. Ils se doivent les uns aux
autres une mutuelle assistance. Celui qui dénoncerait
un camarade, même coupable, celui qui abuserait de
sa force contre un camarade faible, manquerait à un
devoir de cordialité et de fraternité, auquel aucun
écolier ne saurait se soustraire sans s'exposer à être
sévèrement jugé.
MÉZIÈRES.
Questions d'examen. — Expliquez à. votre manière
ce que c'est qu'un vrai camarade.
Dans cette expression : il en résulte un sentiment
de confiance mutuelle, le pronom il représente-t-il
une personne?
Définir chacun des homonymes suivants : sûr, sur;
— banc, ban ; — d'eux, deux; — sans, sang, cent.
Analyser grammaticalement ; ils se doivent une
mutuelle assistance.
Élocution et rédaction.
Les lég-umes — Qu'est-ce qu'un légume? (Un légume
est une plante ordinairement cultivée dans le
jardin et qui sert à l'aliment aiion de l'homme.) —
Qu'est-ce qu'un potager? — Quand dit-on qu'un légume
est féculent? — Pourquoi les légumes herbacés
sont-ils ainsi nommés? — Nommer quelques légumes
féculents, quelques légumes herbacés. — Qu'est-ce
qu'une salade? — Nommer quelques espèces de salades.
— Gomment assaisonne-t-on la salade? — Comment
fait-on cuire les haricots secs? etc.
Rédactions.
i. Le petit verre.
Plan.
1. Paul a l'habitude de boire chaque matin un petit
verre d'alcool. Ce qu'il disait pour justifier sa
mauvaise habitude.
2. Observations inutiles de la femme de Paul.
3. La ménagère agit au lieu de parler : elle prépare
une bonne soupe.
4. La combinaison réussit. Conclusion.
Développement. — 1. Paul se lève de très bonne
heure pour partir à. l'atelier, et, chaque matin, il
prend un petit verre d'eau-de-vie. « Elle est meilleure
que celle du marchand, dit-il à sa femme, et cela
me réchauffe par les vilains temps. »
2. La femme de Paul essaye d'abord de lui persuader
que l'eau-de-vie prise à jeun brûle l'estomac et
donne une chaleur factice. Slais Paul ne veut rien
entendre et la ménagère se dit : n Avec les hommes,
il ne faut rien brusquer, essayons d'un autre moyen
que la persuasion. »

726 MANOEL GÉNÉRAL DE L' .'INSTRUCTION PRIMAIRE
3. Un matin, comme Paul allait partir, il vit sur la
table une soupière d'où s'échappait une odorante vapeur.
( Comme cela sent bon », dit-il, et sur l'invitation
de la fine ménagère, il s'attabla à côté d'elle et
mangea sa soupe avec grand plaisir. Ce jour-là le petit
verre fut oublié. Le lendemain, même aventure : une
autre soupe fumante attendait sur la table. Paul ne
s'en plaignit pas, au contraire, il mangea la soupe et
ne demanda pas la bouteille.
4. Insensiblement Paul prit goût à la bonne soupe,
et il s'aperçut bientôt que son estomac s'en accommodait
aussi très bien. Et le petit verre? Il n'en fut
plus guère question, et la bonne compagne qui avait
ainsi gagné sa cause sans le dire répétait tout bas :

COURS MOYEN
LiC diviseur a plus

728 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
d7 —5 12 12 —5 1 l —
1°
18_5~13' 13 —5 — 8'8 —5 3
1 ^ n
2o II manque ^ ^ Jg
. 1 , 2
3 ^ 3 P""'' 1"® chacune de
ces fractions soit égale à l'unité. On doit donc conclure
que la première est la plus grande,
4. — Quelle est la fraction équivalente à la fraction
— de mètre et dont les 2 termes sont les plus petits
560
possible. Quel est le procédé le plus rapide pour
obtenir la fraction demandée? Quel nom donne-t-on
à la fraction obtenue?
3
R. : g de mètre.
Le procédé le plus rapide pour obtenir la fraction
2
i consiste à chercher le P. G. G. D. des nombres 216
5
et 360, puis à diviser chaque terme de la fraction
donnée par ce P. G. C. D.
Le P. G. C. D. des nombres 216 et 360 est 72.
216 : 72
On a donc : : - de mètre.
360 : 72 '
La fraction g de mètre, dont les 2 termes sont pre­
miers entre eux, est appelée fraction irréductible.
2® LEÇON.
SYSTÈME MÉTRIQUE ET GÉOMÉTRIE
Surface des polygones réguliers ou irréguliers.
1. — On a construit un pavillon à base hexagonale
de 4 m. de côté et 3",464 d'apothème au milieu d'un
jardin carré dont le côté mesure 20 m. Quelle est la
partie du jardin qui reste à cultiver?
Résumé de la solution. — Le périmètre de la base
hexagonale du pavillon est de : 4 m. x 6 = 24 m.
La surface de la base du pavillon mesure :
. 24 x 3,464
i mq. X 2 = 41 mq., a68.
La surface du jardin carré mesure ;
1 mq. X 20 X 20 = 4(W mq.
La surface restant à cultiver est de :
400 mq. — 41 mq., 568 = 358 mq., 432.
2. — Un champ a la forme d'un polygone irrégulier.
Son plus grand côté mesure 50 m. En menant
une parallèle à ce grand côté, le champ se trouve
décomposé en un rectangle de 50 m. de long et 28 m.
de large et en un trapèze dont la petite base est la
moitié de la grande et la hauteur 14 m. Quelle est la
surface du champ? (Faire la figure).
Résumé de la solution. — La surface du rectangle
mesure : 1 mq. x 50 x 28 = 1 400 mq.
La surface du trapèze mesure :
, 50 4-25 ,, _
1 mq. X — g X 14 = 525 mq.
La surface du champ est de :
1 400 mq. -j- 525 mq. = 19 525 mq.
3» LEÇON.
Problèmes spéciaux.
1° Problème type.
Un marchand achète 6 pièces de vin contenant chacune
210 litres, à raison de 48',65 l'Hl. 11 en garde
une demi-pièce et revend le reste. Combien devra-t-il
revendre le litre de ce vin pour retrouver le prix
d'achat? — {C. d'études. — Ain).
Solution raisonnée. — Une pièce contenant 210
litres de vin, les 6 pièces contiennent ensemble :
210 1. X 6 = 1 260 litres de vin ou 12 Hl., 60 de vin.
Le prix d'achat d'un hectolitre étant de 48^,65, le
prix d'achat de 12 Hl., 60 sera égal à :
48f,65 X 12,6 = 612f,99.
Le marchand ayant consommé une demi-pièce de
vin, c'est-à-dire 210 1. : 2 = 105 litres de vin, il lui
restera donc à vendre :
1 260 1. — 105 1. = 1 155 Utres de vin.
Or, le prix d'achat de tous les litres de vin, c'està-dire
612',99, doit être le prix de vente de 1 155 litres
de vin. Pour remplir les conditions du problème,
1 litre de vin devra donc être vendu :
612',99: 1 155 = 0',53.
3° Problème analogue.
Un marchand a acheté 4 pièces de vin de 225 litres
chacune, à raison de 60 fr. l'hectolitre. Il en réserve
une pièce pour sa consommation. Combien doit-il
vendre le litre de ce qui lui reste pour retrouver le
prix d'achat?
R.: 225 1. X 4 = 900 litres.
60 fr. : 100 =; 0',60.
C,60 X 900 = 540 fr.
225 1. X 3 = 675 litres.
540 fr. ; 675 = 0',80.
3° Exercice d'observation.
En réalité, le marchand est-il seulement rentré dans
ses Irais d'achat? A-t-il fait un bénéfice? Si oui, à
combien s'élève ce bénéfice : 1" sur tous les litres?
2» sur un litre de vin acheté?
Réponses :
1° En réalité, ce marchand est non seulement rentré
dans ses frais d'achat, mais il a eu pour sa consommation
personnelle une pièce de vin de 225 litres.
2» On peut considérer le prix d'achat de cette pièce
de vin comme le bénéfice fait sur le marché.
3" Ce bénéfice total s'élevait donc à :
0',60 X 225 = 135 fr.
4° 135 fr. étant considérés comme le bénéfice effectué
sur tous les Utres de vin acheté, sur un litre le
bénéfice devient égal à : 135 fr. : 900 = 0',15.
HISTOIRE
E . LEQAY.
COURS ÉLÉMENTAIRE
Programme de la semaine. — Révision mensuelle. —
La France délivrée des Anglais. Louis XI et la lutte contre
les seigneurs. Les grandes inventions et les voyages de découvertes.
Les Français en Italie. François I" et ia lutte
contre Charles-Quint, Henri II. Les mœurs à l'époque de la.
Renaissance. Les guerres de religion. Henri IV et rii]dit
de Nantes.
COURS MOYSN
Prog'ramme de la semaine. — Revision mensKelle. —
Fin de la guerre de Cent ans : l'œuvre de Charles VIL
Louis XI et la maison de Bourgogne. Grandes inventions et
^grandes découvertes maritimes. Les guerres d'Italie. Lutte
de ia France et de la maison d'Autriche sous François et
sous Henri II. Progrès de l'autorité royale de Charles VIII
à Henri II. La Renaissance. La Réformation religieuse. Les
guerres de religion. Henri IV et la pacification religieuse.
Lectures. — 1. La bataille de Marig^nan. —
De toutes les batailles des guerres d'Italie, Marignan
est la plus célèbre. En fait, elle fut la plus longue et
la plus vivement disputée. Elle avait été précédée d'une
opération militairement plus intéressante et plus importante,
le passage des Alpes par une route nouvelle.
Les routes étaient rares alors au travers des Alpes.
Il n'en existait guère que deux : la route du Mont
Cenis, la route du Mont Genèvre. Les Suisses en
avaient occupé les débouchés. 11 fallait donc chercher
un autre passage. On trouva, plus au sud, le col de
l'Argentière — aujourd'hui le Lautaret — à peine praticable
pour des chevriers. Douze cents sapeurs y ouvrirent
un chemin où, du 10 au 13 août 1515, en trois
jours, passèrent 30000 fantassins, 9000 cavaliers et
80 bouches à feu. François lur commandait en personne :
il avait 21 ans.
Le 13 septembre, François I"' était à 15 kilomètres
de Milan sur la chaussée au nord-ouest du bourg de
Marignan —aujourd'hui Melegnano— au milieu duneplaine
coupée de canaux et de fossés, et où la chaussée
seule était praticable pour la cavalerie. Vers trois,
heures après midi, les Suisses apparurent, venant de
Milan. Le roi avait placé son artillerie sur la chaus­

sée, toutes ses troupes derrière, en trois corps. Les
Suisses attaquèrent avec fureur. Ce fut .une mêlée
confuse qui se prolongea, au milieu d'une poussière
aveuglante, jusqu'au coucher de la lune, vers minuit.
Il y eut pour arrêter les Suisses, écrivait le roi à sa
mère, « une trentaine de belles charges » et le roi
chargea lui-même en tête de ses gendarmes. Malgré
tout " les >Suisses se logèrent bien près de nous, si
près qu'il n'y avait qu'un fossé entre deux. Toute la
nuit, écrivait le roi, demeurâmes le cul sur la selle, la
lance au poing, l'armet [sorte de casque] à la tête, et
nos lansquenets en ordre pour combattre. Nous avons
été vingt-huit heures achevai sans.boire ni manger. »
Le 14, au matin, un peu avant le lever du soleil,
l'armée française recula sur Marignan et se déploya
en éventail en avant du bourg, le centre avec le roi
sur la chaussée. Les Suisses reprirent l'attaque au
jour naissant. Arrêtés au centre par l'arlillerie, ils
opposèrent canons à canons, et portèrent tous leurs
efforts sur les ailes où commandaient le connétable de
Bourbon et le duc d'Alençon, frère du roi. Le roi
supporta huit heures le feu de l'artillerie suisse « laquelle,
je vous assure, a fait baisser beaucoup de têtes ».
Aux ailes, son frère et le connétable « ne s'épargnaient
non plus que sangliers échauffés ». Vers onze heures,
l'arrivée d un corps vénitien [allié des Français] détermina
la retraite des Suisses; ils laissaient 14000 des
leurs sur le champ de bataille. Les Français avaient
perdu 2000 hommes.
Un contemporain appela Marignan « une bataille
de géants ». Il est à remarquer que Marignan, malgré
l'emploi du canon, ne diffère en rien des batailles livrées
trois siècles plus tôt, de Bouvines, par exemple,
où Philippe-Auguste joua le rôle' de François I®"" à
Marignan. C'est, en 1515 comme en 1215, le choc de
front sans trace de manœuvre, le combat homme à
homme sans direction générale. (ALBERT MALET. —
Les Temps modernes).
2. — Importance de l'Edit de Nantes. {Pour
les maîtres). — L'Edit de Nantes inaugurait l'ère de
la tolérance, et c'est à ce titre qu'il mérite de faire
date dans l'histoire du monde. L'Etat intervenait entre
deux Eglises qui se détestaient, pour les obliger à se
souffrir et même à se respecter. Aucun autre pays,
à cette époque, ne présente le spectacle d'une pareille
tolérance. Partout les religions d'Etat oppriment les
cultes dissidents. A la différence des autres nations
chrétiennes, la France adoptait le régime de la liberté
religieuse ; elle ne faisait plus d'une croyance la con
dition même de la nationalité.
• Mais ce progrès était l'œuvre des circonstances bien
plus que des volontés. L'avènement d'un roi proies
tant et l'épuisement des partis avaient imposé ce compromis.
La liberté de conscience et de culte n'apparaissait
pas comme une conception nouvelle des droits
des individus et des devoirs de l'Etat. Même dans le
préambule de l'Edit de Nantes, Henri IV regrettait
que Dieu n'eût pas voulu « pour encore » être prié
et adoré par tous les Français « en une mesme
forme et réligion ». L'idéal des politiques comme des
croyants, c'est, à cette époque, pour un même pays,
une même foi. Combien donc durera cette expérience,
qui blessera tant de convictions et de préjugés? Ces
temps répugnaient i la tolérance ; les masses s'y montraient
furieusement hostiles; elle n'avait de garantie
que la volonté du souverain ; tout lui était contraire,
les institutions et les hommes.
L'Eglise, qui aspirait à la domination et au salut
des âmes, la monarchie, qui tendait à l'absolutisme et
à la centralisation, consentiraient-elles longtemps à
supporter, celle-là la concurrence de l'hérésie, celle-ci
l'existence d'un Etat dans l'Etat? (J.-H. MARIÉJOL.—
Histoire de France LAVISSE, V I, 1).
COURS SUPÉRIEUR
Programme de la semaine. — Revision menmeUe. —
La première guerre de Cent ans : Capétiens et Plantaffenets.
Les libertés anglaises : la Grande Charte et le Painement.
Los Capétiens directs. Le Saint Empire romain gernianiquo.
La lutte du Sacerdoce et de l'Empire. La guerre
de Cent ans.
PARTIE SCOLAIRE 729
Lecture. — L'œuvre d es Capétiens. — Les
rois capétiens ont droit à une place à part dans notre
histoire. Ils ont, en effet, accompli une œuvre considérable
que l'on peut ainsi résumer :
A leur avènement, la France était morcelée en Etats
indépendants, les grands fiefs, qui avaient chacun leur
gouvernement. Les rois ont refait l'unité politique delà
France en occupant un à un la plupart de ces grands
âefs.
Ils ont préparé son unité administrative en créant
les organes d'un gouvernement général commun à
tous. La France, Etat féodal en 987, était en voie, en
1321, de devenir un Etat à la romaine.
Les deux dynasties précédentes. Mérovingienne et
Carolingienne, après des débuts éclatants, avaient fini
miséralement. Tout autre fut la destinée des Capétiens,
modestes à l'origine, très puissants à la fin. C'est qu'ils
avaient eu une idée, unifier le royaume, qu'ils avaient
tous travaillé à la réaliser, qu'ils eurent de resj)rit de
suite, avec la sagesse de mesurer leurs ambitions à
leurs moyens. Les ambitions grandirent avec les
moyens ; mais ils surent toujours ce qu'ils voulaient,
et ils ne voulurent jamais que ce qu'ils pouvaient.
(ABERT MALET. — Le Moyen Age et le commencement
des Temps moderne^.
GÉOGRAPHIE
JOSEPH FÈVRE.
COURS ÉLÉMENTAIRE
Programme de la semaine. — mensuelle. —
Les divers aspects du globe : les montagnes, los glaciers, les
plateaux et les plaines, les collines et les vallées, los volcans,
les tremblements de terre, les cours d'eau.
Directions pédag'Og-iques. — Comme la première
étude, la révision meusuelle se fera surtout à l'aide
de gravures qui permettront de faire voir aux enfants
quelle extrême diversité présente la nature.
COURS MOYEN
Programme de la semaine. — Révision mensuelle. —
L'Europe : vue d'ensemble do la géographie physique do l'Europe
; Etats, nations et races de l'Europe ; étude sommairof
des divers Etats de l'Europe.
Lecture.— Puissance de l'Angletere. — Les
lies Britanniques ont d'importantes ressources agricoles
; leur climat humide favorise surtout l'extension,
des pâturages ; l'Angleterre élève des races de chevaux,
de bœufs et de moutons très renommées. En
•second lieu, l'archipel renferme de vastes gisements
de houille et de minerais, notamment de fer, qui lui
ont permis de devenir un pays industriel de premier
ordre. Enfin, entouré de tous côtés par la mer, il s'est
nécessairement Les Iles Britanniques adonné au sont commerce le premier par mer. pays industriel
et commerçant de l'Europe.
Elles forment, en même temps, la première puissance
coloniale. Elles possèdent, en dehors de l'Europe, d'immenses
dépendances dont les principales sont ; l'Inde,
en Asie ; la puissance du Canada, en Amérique ;
VAustralie, en Ocëanie ; la colonie du Cap, avec ses
dépendances, dans l'Afrique australe. Elles ont, en
outre, de nombreux comptoirs ou points de relâche
disséminés sur toutes les mers et dans tous les continents.
L'ensemble des colonies anglaises mesure 23 millions
de kilomètres carrés (73 fois les Iles Britanniques) et
renferme 340 millions d'habitants (1 /5 de la population
du globe). (LEMONNIER, SCHRADER et MARCEL DUBOIS.
— Eléments de Géographie. Cours moyen).
NOTA. — Voir également la lecture du cours supérieur.
COURS S UPÉRIEUR
Programme de la semaine. — Révision mensuelle. —
La péninsule Scandinave; le Danemark et la Hollande; les-
Iles Britanniques.

730 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
Lecture. — L a Hollande et rhomme. — La
Hollande actuelle est une conquête de l'homme.
Première conquête ; l'homme s'est garé de la mer,
menace perpétuelle pour les parties basses. La Hollande
est protégée aujourd'hui par une ceinture de
digues, véritables remparts de terre, de bois et de granit,
qui s'enfoncent jusqu'à une grande profondeur,
dominent les flots de 8 à 10 mètres, ont une épaisseur
de 50 à 100 mètres, et forment autour de la Hollande
entière une muraille continue qui ne s'abaisse qu'aux
embouchures des fleuves, indiquées et barrées par de
puissantes écluses qu'on ouvre seulement à marée
basse pour laisser couler les eaux à là mer. Dans la
seule Zélande, les digues n'ont pas moins de 400 kilomètres
de développement ; il faut les réparer sans
cesse, car la moindre négligence serait fatale. On a
calculé que les frais de construction de ces digues, eu
y ajoutant les frais d'entretien, le tout placé à intérêt,
donnent une somme égale au prix d'une masse de
•cuivre ayant le volume des digues elles-mêmes.
Deuxième conquête : le pays ainsi protégé, on l'a
asséché. Depuis le xv° siècle, une léeion ae grands
moulins à vent pompe nuit et jour l'humidité du sol.
De nos jours, ou leur a substitué la vapeur, qui ac-
"tionne des roues, des pompes, des turbines ; plus de
TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES
500 machines sont employées à cette œuvre de dessèchement.
De 1500 à 1900, on a conquis ainsi 15000 kilomètres
carrés à la culture. La mer de Haarlem, à.
l'ouest d'Amsterdam, qui mesurait 4-i kilomètres de
circuit, a été asséchée au prix de 39 mois de travail.
On projette même, depuis longtemps, de reconquérir
une partie du Zuiderzée : il y faudrait, dit-on, 32 années
de travail et 400 millions de francs, mais on rendrait
à la culture 232 000 hectares.
Troisième conquête : l'eau chassée, on a fertilisé les
sables. Pour cela, il a fallu les couvrir d'une couche
d'humus apportée de loin, répandre le silex des dunes
sur les prairies encore humides, mêler aux terres trop
sablonneuses les détritus des lourbes tirés du fond
des eaux, en un mot créer de toutes pièces ou à
peu près le sol apte à produire. Ces efforts ont été
couronnés de succès. Le marais s'est changé en un
pays riant où dominent les pâturages, mais où l'on
trouve aussi des champs de céréales et des cultures
industrielles, des jardins de fleurs et des polders où
l'on se livre en grand à la culture des légumes. La Hollande
est un des pays les plus florissants de l'Europe.
(ScHRADER et GALLOUÉDEC. — Géographie de l'Europe)
.
DANS LA PARTIE SCOLAIRE DE L'ANNÉE 4904
Année scolaire 1903-1904 : 1, 17, 33, 49, 65,
81, 97, 113, 129, 145, 161, 177, 193, 209, 225, 241, 257,
273, 289, 305, 321, 337, 353, 369, 385, 401, 417, 433,
449, 465 , 481.
POUR TOUS LES COURS
Leçons : La justice, 1 ; — Ce que parler veut dire,
17 ; — La blague, 33; — Fabricants de mensonge et
chercheurs de vérité, 49 ; — Ce que nous dit l'hiver,
65; — Qu'est-ce qu'un honnête homme, 81; — Paresseux
et laborieux, 97 ; — La patience, 113; — Quand
on ôte le harnais, 129 ; — Ordre et désordre, 145, —
La bonne humeur et la mauvaise, 161 ; — Prévoyance
et imprévoyance, 177; — Economie et gaspillage, 193;
— Ceux qui tuent, 209 ; — Ceux qui font vivre, 225 ;
— Ceux qui pleurent, 241;—Ceux qui consolent, 257;
— Guerre et paix, 273 ; La charité, 289 ; — Leçons
de peur, leçons de courage, 305; — Insulteurs. Offense
et défense, 321 ; — Ceux qui procurent la paix, 337;
— Le progrès, 353; —La patrie et l'idée française,
369; — Diverses façons de bien servir son pays, 385;
— La devise républicaine, 401 ; — Récapitulation générale,
417, 433, 449, 465, 481.
Education morale. Programme ; 498.
COURS ÉLÉMENTAIRE
SECTION ENFANTINE
Programmes et directions : 499.
Exercices de lang'age : 2, 66, 98,130, 162,178,
194, 226, 242, 246, 274, 290, 322, 354, 418, 451, 467,
483.
Le froid, 18; — Ce qu'on peut acheter chez l'épicier,
35; — Pedilestu et IVIustaccina, 50; — C'est
moins lourd, 82; — Le chat, 115; — La bibliothèque,
115; — Les fées, 146; — La reine des abeilles, 210;
— La fermière impolie, .TO; — Laquelle est attrapée,
338 ; — Les boissons, 370 ; — Les vêtements d'été,
370; — La mer, 386 ; — On trouve l'eau dans? 386;
— Un mot magique, 402; — Un brave enfant, 434.
Récitations : Le tout petit frère, 2; — Mon
chien, 34; — Le crocodile, 66; — La petite souris,
MORALE
LANGUE FRANÇAISE
JOSEPH FÈVRE.
Programmes pour tous les cours : 497.
Année scolaire 1904-1905 : 513, 529, 545, 561,
577, 593, 609, 625, ,641, 657,, 673, 689, 705, 721.
Education morale, leçons développées. —
La famille. Amour et soins des parenis pour leurs enfants,
513 ; — Devoirs des enfants envers leurs parents
; amour filial, reconnaissance, obéissance, respect,
secours, assistance, 529;—^ Devoirs des enfants envers
leurs grands-parents. Esprit de famille. Orphelins,
545; — Devoirs réciproques des frères et des sœurs.
Rôle des aînés et de la jeune fille dans la famille.
Action et influence de l'exemple, 561 ; — Maîtres et
serviteurs, 578 ; — L'école. Devoirs de l'enfant vis-àvis
de lui-même. Assiduité. Application. Docilité.
Soumission à. la règle, 593 ; — Devoirs des écoliers
envers le maître : affection, obéissance, respect, reconnaissance,
609 ; — Devoirs envers les camarades.
Emulation bien entendue, 625 ; — La solidarité à l'école.
L'amitié, 641 ; — Ce qu'il faut éviter : envie,
jalousie, hypocrisie, délation, 657 ; — L'éducation après
l'école. Fréquentation des cours d'adultes. Lectures,
673: — L'Etat et les citoyens. Droits et devoirs réciproques,
705; — Devoirs professionnels, 721.
98;' — Qu'as-tu fait, soleil? 130; — La bergeronnette,
162; — Le pinson, 194; — Le pinson et la pie, 226;
—'Le chat et le citron, 258; — Jean qui pleure et
Jean qui rit, 290; — Les premières cerises, 322; —
Mes petits oiseaux, 354; — Petit bateau, 386; —
Lettre d'une petite fille à son grand-père, 418; —
Mon jardin, 451; — Le moulin de mon grand-père,
483.
Causeries familières : Le réveil, 515;— L'enfant
s'habille, 530; — La toilette, 546; — Le déjeuner,
562; — Le chemin de l'école, 578; — Personnes,
animaux, plantes, 594; — L'œil, 610; — Coifl'ures,
626; — Découpage, 642; — La poupée va dormir, 658;
— Les questions de Paul, 674; —Livres de clâsse,
691; — Objets de classe, 706; — Premier jour de
l'année, 723.
Faire parler les enfants : Le porte-plume.

PAHTIE SCOLAIRE. — TABLE DES MATIÈRES 731
51^5?^ La Jnâ^on. oSQ'; -7^^L'ardoise, 546; — Les — La petite pêcheuse, 307; — Travaillons, 329; —
cooieufs^62 ,'ïabU d'école, 579 ; — Le marteau. Le pot cassé, 370 ; — La quenouille de la poupée,
s9Ïr\-//, ... •
402 ; — Aux petits paysans, 424 ; — Le loup et la ci­
Lect^Kfe.^Ecrititre : L'eifsons-, 515 ; — Les trois gogne, 468;
sortes dBi I-jgp accênÇs. 531 A^licuIations p, m. Exercices de mémoire avec commen­
d, 546 ; — >^aiatioajr 563 ; Biuds des articulataires : Le sommeil de l'enfant, 516; —Pauvre petit
tions simple» 5J^ — Syilai3es.''|i&; — La lettre c, lapin, 547 ; — La chandelle et la lanterne, 579 ; —
(ilO; — Consornje'S.îedoublée^, 626,®^J— Syllabes 'Pauvres petits, 611 ; — La chenille, 643 : — Quand je
inverses, 658; lieues Huilés à iSjîtn des mots. serai grand, 675: — La meilleure science, 707.
675; — Sons simples'.rf
deux lettres, Dictées avec exercices : Mots : 3, 19, 35, 67,
Cyl. 707; — L'articr^'^
nom, 723. 83, 100, 116; — Phrases : 131,22!; — La petite éco-
Kxercices récréa ouvrier? 515 ; — Irère, 3; — La noix de coco, 20; — Le singe et l'a­
Quel est ce fruit? 531 ; - -itii ? 547 ; — A quoi vare, 35 ; — Une désobéissance, 51 ; — Le perroquet,
cela sert-il? 563 ; '— La d et la gauche, 579; — 51; — Soyez reconnaissants, 68; — Mon chien et
Actions, 595 ; — Mouvements de bras, 611 ; Dire mon chat, 84; — Une tante complaisante, 100: — Les
bonj iur, 6i6.
membres des animaux, 116; — Le bœuf de labour,
Vocabulaire : 643, 658, 675, 691, 707, 723. 132; — L'armoire de ma mère, 147: — Le moulin,
148; — Le vitrier, 163; — Le printemps, 163; — La
modiste, 179; — Le printemps, 180: — l^e rémouleur,
196; — La rivière, 196; — Les chèvres, 212; — Le
marché, 212; — Le petit lapin bavard, 227; — Une
bonne journée, 243: — Le jour, 243; — La poule,
259; — Les déménageurs, 259; — La vie des champs,
275; — Le chardonneret, 275; — Le mois de mai, 'iSl r
— La mer, 291; — Pendant la récréation, 307; —
Les races humaines, 308; — Papillon du soir. 323; —
Le berger, 324: — Une bonne petite ménagère, 329;
— Les productions de la France, 329: — Les fraises,
355; — L'écureuil. 355; — Le génie de l'été, 371; —
Le singe qui montre la lanterne magique, 371; — Le
matin à la ferme, 387; — L'orage, 387; — L'île des
plaisirs, 403; — C'est pour toi, 40.3 : — Le petit Ravageot,
419; — Un bon conseil, 419; — Le travail du
fer, 435; — Le brochet, 435; — Les chiens, 452; —
Le lavoir, 452; — Les abeilles, 468; — Les pécheurs,
468; — Les tartelettes, 481; — Les lapins du moulin,
484.
Bon écolier, 515: — Un courant d'air, 515: — La
souris, 531; — La pluie. 531; — Travailleurs de la
campagne, 547 ; — Dans la forêt, 547 ; — Mon oncle
Jean, 563; — Les pirates normands, 563; — Fête de
famille, 579— Le commerce au village, 579; — L'abeille
et le frelon, 595: — Le marché, 595; — Les
jouets, 611 ; — Eclairage, 611 ; — L'enfant cruel, 627 :
— Le retour de Bouvines, 627; — Dans les Landes.
643; — Ce que c'est que la famille, 643; — Qualités
des animaux, 659; — L'enfant bien élevé, 659; — Un
bon çarçon, 675; — Le lion et le sanglier, 675;^ —
L'oreiller, 691; — Quelques proverbes, 691; — L'aveugle
et le paralytique, 707 ; — La souris et la tortue,
723; — Mon chien Médor, 723.
PREMIERE DIVISION
Programmes et directions : 499.
Exercices d'élociition : 3, 19, 35, 51, 67. 82,
99. 115, 147, 179, 211, 2i7, 243, 2(5, 307, 339, 355, 370,
387, 402, 434, 46S.
516, 531, 547, 563, 580, 595, 611, 643, 659, 676, 681,
692. 707, 7?3.
Le chien de Brisquet. 99; — Les nids, 115; — Ce
qu'il faut pour écrire, 116; — Le traître, 131; — Un
tour de maître Renard, 163;— Merlin Merlot, 195;
— Où est notre fille, 259; — Un bouquet de fleurs de
poirier, 291; — L'escargot et le loup, 323; — Le
grand-père et ie petit-fils, 418; — Le singe et le chameau,
451 ; — Le souhait imprudent, 483.
Exercices de grammaire : 515, 531, 547.
563, 579, 595, 6il, 62?, 643, 659, 675, 691, 707, 723.
Rédactions : En revenant à la maison. 3 ; —
Mon ménage, 19 ; — La lettre, 35 ; — Derrière une
Toiture, 35; — Le vent, 51 ; — La leçon de la mère
Perrine, 51 ; — Notre cuisine, 67 ; — Pour prendre
l'omnibus, 83 ; — Ce que j'ai fait dimanche dernier,
100; — Le mardi-gras, 116; — Une désobéissance,
116; — Le méchant chat, 131; — Mes billes, 131 ; —
Le chasseur bien attrapé, 147 ; — Raconter le tour
joué par le Renard aux marchands, 163; — Un gros
rhume, 163; — Le chapeau de ma poupée, 179; —
Jean le maussade, 179; — Ce que je ferai pendant les
vacances de Pâques, 195; — Raconter l'histoire de la
reine des abeilles, 211; — La prise de la Bastille,
211 ; — Mon col neuf, 227 ; — Le désert, 227 ; — Eu
rentrant de l'école, 243; — Le pot de violettes, 243;
— Mon édredon, 259 ; — Mon ardoise, 275 ; — Une
petite sœur complaisante, 275 ; — La mésaventure de
Léon, 291 ; — La mer, 291; — La pêche de Perrette,
307; — Un mauvais joueur, 307; — Les fruits de la
saison, 323 ; — La douche, 323 : — Une visite à la
ménagerie, 339 ; — Pierre se tient mal à table, 355 ; —
Maman a été malade hier, 355; — Une petite fille
courageuse et bonne, 371; — Ma gomme neuve, 371;
— Un mouvement d'impatience, 387; — En retard,
403; — Une belle image, 403; — Le petit-lîls et le
grand-père, 419 ; — Ma poupée est cassée, 419 ; — Le
plus fort, 435 ; — Ce qu'on voit en regardant à Ja
fenêtre après dîner, 435 ; — Le méchant singe puni,
452 ; — Maman fait une tarte aux cerises, 452 ; — Le
loup et la cigogne, 468; — Un méchant tour, 468; —
Les derniers jours de classe, 484;
Le moineau, 516: — Le chien, 531 ; — La pomme
de terre, 548 ; — Le dessin en classe, 564 ; — Le
fleuve, 580; — Une leçon de lecture, 595; — En allant
à l'école, 612; — Une grosse bosse, 627; — Une coupure,
628; — Le mois de novembre, 644; — Le mois
de décembre, 644; — Le frileux, 659; — Le douillet,
659; — Un vieux serviteur, 676; — Un vieil employé,
676; — Les baraques du jour de l'an, 692; — Promenade
sur les boulevards, 692 ; — Lettre pour le
jour de l'an, 708; — Lettre de bonne année à un oncle
et à une tante, 708; — Faut-il le dire? 723; —
Le verre cassé, 7i4.
Récitations : Le boulanger, 3; — En hiver, 19;
— Une leçon de politesse, 51 ; — Vive l'eau, 82 ; —
Berceuse, 115; — La perdrix et ses petits, 147; —
Bonne humeur, 179; — L'hirondelle, 211; — Monsieur
Personne, 243; — La ballade de la fileuse, 275 ;
COURS MOYEN
Programmes et directions : 500.
Exercices d'élociition : 4, 20, 36. 52, liS, 84,
100, 116, 132, 148, 16i, 196, 212, 228, 2i4, 260, 276,
292, 308, 324 , 356, 372, 388. 403, 419, 452, 484.
517, 532, 549, 564, 580, 596, 613, 6'i5, 660, 677, 693,
709. La légende de Siegfried, 180; — Le tableau sans
cadre, 340; — Jeannette la Menteuse, 435; — Zadig
et Sétoc, 460.
Vocabulaire : 516, 532, 5i8, 564, 580, 596, 612,
628, 644, 659, 676, 692, 708, 724.
Rédactions : Mon chien, 4 ; — Comment on peut
s'éclairer, 4 ; — Le corridor de la tentation, 20 : — Ma
tante Marguerite, 20; — Portrait : l'ami Tire-Toujours,
36 ; — Le café, 36 ; — Portrait : notre médecin, 52 ;
Les allumettes, 52; — Le facteur, 68; — La propreté,
68 ; — Un joyeux anniversaire, 84 ; — Le vin,
85; — Lettre : un jour de composition, 101; — Les
routes, 101; — La visite de mon oncle Paul, 117 ; —
Mes ciseaux, 117; — Le départ de notre maîtresse,
132; — Le nid d'oiseaux, 132; — Rien ne sert de
courir, 148; — Le menteur, 164; — La cueillette des
perce-neige, 164; — Siegfried et le naïm Minne, 180;
— Les insectes, 180; — La table à ouvrage, 181; —
Un accident de voiture, 197; — Le portrait de mon
petit frère, 197; — Le portrait du grand-père, 212; —
La Normandie, 228; — Pourquoi j'aime les vacances,
228; — Le boiteux, 244; — Les provinces et les départements,
244; — Le vent, 2(X); — La tuberculose,

732 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
260; — Ce qu'on exporte de votre Tillage, ce qu'on y
importe, 276; — Pourquoi on instruit les petites filles
aussi bien que les petits garçons, 276; — Les élections
municipales, 276; — Bertrand et Raton, 292; —
L'économie, 292; — La gare la plus voisine de votre
demeure, 308 ; — La représentation de la terre, 308 ;
— Le loup et l'escargot, 324; — Michel de l'Hôpital,
324; — Les grandes batailles de Napoléon I»', 324;
— Le tableau sans cadre, 340; — Certificat d'études,
340; •— L'avarice, 356: — La pluie, 356; — La gymnastique,
372; — Les boissons fermentées, 372; —
Politesse d'un enfanf, 372; — Les confitures, 388; —
Pourquoi nous allons à l'école, 388;.— Pendant le
siège de Paris, 404 ; — Pourquoi nous avons un congé
le lundi 20 juin, 404; — Les voies de communication,
404; — L^enfant et le martin-pêcheur, 420; — Une
mauvaise action, 420; — Jeannette la menteuse, 436;
— Le suffrage universel, 436; — Les deux rats, le
renard et l'œuf, 452; — Le 14 juillet, 452; — Sétoc
et Zâdig, 469; — La grande chaleur, 469; — Les
vacances, 485.
La rentrée des classes, 517; —La matinée d'un bon
élève, 517 ; — La soirée d'un bon écolier, 517 ; — La
cour de l'école, 532: ;— Mon nouveau cahier de
classe, 532 ; — Mon nouveau livre, 532; — L'automne,
549: —Un guerrier gaulois, 549; — Un guerrier
franc, 549; — Un écolier d'autrefois, 564; — L'écolier
d'aujourd'hui, 565; — L'eau, 581; — L'air, 581; —
Compte rendu d'une leçon de lecture, 596; — Leçon
de géographie, 597 ; — Une sœur taquine et un frère
brutal, 613; — Deux enfants qui s'en vont à l'école,
613; — Le gourmand, 628; — Le musard, 628; — Les
images, 645; — Les lectures personnelles, 645; — La
brosse à habits, 660; — Un peigne, 660; — L'éclairage,
677 ; — Le chauffage, 677 ; — Le gaz d'éclairage
et le charbon de terre, 693; —Le papillon et la chenille,
693; — Deux plantes, 709; — La charrue et le
canon, 709; — La renoncule et l'œillet, 724; — Dismoi
qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es, 725.
Récitations : La vieille terre, 4 ; — Si j'étais
riche, 36; — La ferme, 68; — Le rondel des troupeaux,
100: — Les oisillons, 132; — Le travail, 164;
— Le courtil de la fileuse, 196; —Le printemps, 228;
— Les cheveux de ma mère, 260; — Le singe et le
chat, 292; — Les pommiers, 324; — Combien j'ai
douce souvenance, 356; — Les confitures, 388; — Le
martin-pêcheur, 419; — Les deux rats, le renard et
l'œuf, 452; — Le temps des vacances, 484.
ixercices de mémoire avec commentaires
: Ne remettons rien à demain, 517 ; — La poule,
548; — Deux entêtés, 580; — Le semeur, 612; — Le
boiteux, le bossu et l'aveugle, 645 ; — Aux jeunes
paysans, 677; — Le travail, 708.
Dictées avec exercices : La population de la
France, 4; — La bonne humeur, 5; — L'ours des
Pyrénées, 21; — Conseils, 21; — Un coin des Cévennes,
37 ; — Œdipe et le sphinx, 37 ; — La propreté,
52; — L'origine du mot n fronde •>, 53; — Trop de
complaisance, 68; — L'observatoire de M. Vallot au
Mont-Blanc, 69; — Le réveil de la basse-cour, 85; —
Les sociétés de secours mutuels, 85; — La mère de
Washington, 101; — Les écoles de l'Inde, 101; —Une
tempête au pôle sud, 117; — Denis Papin, 118; — Le
commencement de l'année chez les différents peuples,
132; — La vraie charité, 133; — La fée Primevère,
148; — La France à la veille de la Révolution, 149;
— Galilée et le tribunal de l'Inquisition, 164; — Deux
louis pour deux œufs, 165;— Les rues de Séoul, 181;
— Les abeilles, 181 ; — La patrie, 197 ; — Le désert,
197 ;• — Le labourage au printemps, 213 ; — Un éléphant
qui pêche à la ligne, 213; — Le sucre est un
aliment, 228; — Le bain des oiseaux, 228; — Une
veille de pardon en Bretagne, 244; — Les canards
sauvages, 245 ; — La maison abandonnée, 260; — Origine
ae l'expression : ce n'est pas pour des prunes,
261; — Oberlin, 276; — Variété des travaux des
champs, 276; — Conseils d'une aiguUle à une petite
fille, 293; — Un enfant heureux, 293; — La Révolution
française, 309; — La pêche à Arcachon, 309; —
Les déchets des animaux, 324; — Souvenirs d'enfance,
324; — Ce qui est un vol, 341 ; — Le rossignol, 341;
— Ingénieuse manière de faire le bien, 357; — Le blé,
357; — Politesse et bonté d'un enfant, 372;— Les
privilèges des corporations, 373; — Lettre de. remerciements,
388; — Quelques conseUs, 389; — Adieu,
rôti, 404; — L'avenir appartient aux écoliers, 404; —
Un coin de la France, 420; —La bonne humeur, 420;
— Les foins, 436; — De l'importance du rôle économique
des femmes, 436; — La première casquette,
453; —La modestie, 453; —Un mauvais chasseur,
469; — Les brigands grecs, 470; — Pasteur et le patriotisme,
485; — Tante Krûger, 485.
La ponctuation, 516; — Devoirs de l'enfant, 516; —
Une armée en bataille, 532; — Invasion des Arabes,
532; — A la ferme, 548; — Le pouce, 548; — Un
troupeau, 564; — La basse-cour, 564; — Les noms
composés, 580; — Garde champêtre, 580; — Beautés
de la nature, 596; — Propreté, 596; —^ Modèle à
imiter, 612; — Lettre d'un père à son lils, 612; —
Maison et jardin rustiques, 644 ; — Siège d'une ville,
644; — L'ouvrier, 660; — L'aigle et le moineau, 660;
— Honte au buveur, 676; — Devoirs de l'écolier, 676;
— Le singe et la lanterne magique, 692; — .Jeanne
d'Arc, 692 ; — Le laboureur et ses "enfants, 708 ; —
L'administration d'une commcne, 724; — Dans la
rue, 724.
COURS SUPÉRIEURS
Programmes et directions : 500.
Exercices d'élocution : 5, 21, 53, 69, 86, 118,
133, 149, 165, 182, 198, 213, 229, 245, 261, 277, 309,
325, 341, 373, 389, 405, 421, 437, 470,
518, 533, 597, 646, 661, 678, 694, 710.
Les cris des animaux, 102; — Paysage, 293;— Une
fausse alerte, 357 ; — Les enfants et les perdreaux,
389 ; — La bosse, 453 ; — Histoire d'une petite tortue
qui ne voulait pas dormir, 485,
Vocabulaire : 517, 533, 549, 565, 581, 597,-613,
629, 645, 660, 677, 693, 709, 725.
Rédactions : Lettre . d'invitation, 5; — Lettre
d'excuse, 5; — Lettre de remerciements, 22; — La
Guerre de Cent Ans, 22; — Les pêches, 37 ; —Lettre
de remerciement à un ami qui vous a envoyé sa photographie,
38; — La suite de l'histoire de la cigale et
de la fourmi, 38; — Lettre à une amie pour lui réclamer
un livre qu'elle a depuis longtemps, 53; — Les
graudes inventions et les grandes découvertes, 54 ; —
Lettre d'excuses, 69; — Lettre de félicitations, 69; —
Un exemple de bonté délicate, 69; — L'alcoolisme et
ses dangers, 69; — Lettres d'affaires et lettres d'obligation,
86; Commande d'arbres fruitiers, 102; —
Le jardin de mes rêves, 102; — Accusé de réception,
118;—Demande de réparations, 118; — Procès-verbal,
119; — Lettre au maire, 133; — Une leçon d'économie,
133; — Les ports de mer, 133; — La fête de
Coulommiers, 149; — Un pardon en Bretagne, 165;—
Plus fait douceur que violence, 166; — Ne t'attends
qu'à toi seul, 182; — Comment s'est fondé le premier
journal en France, 182; — Lettre d'invitation, 197 ; —
Le cheval de renfort, 198; — Contentement passe richesse,
214 ; — Aspect d'une ferme mal dirigée, 214 ;
— Le loup et l'agneau, 229 ; — Nécessité est mère de
l'industrie, 229; — La légende de l'oiselet, 246; —
Le singe et le chat, 293 ; — Un tablier neuf, 294 ; —
La bibliothèque scolaire, 294; — L'imprimerie, 310 ;
— La maison que j'habite, celle que je voudrais habiter,
326; — Les ennemis de l'agriculture, 326; —
La pomme de terre, 342; — Un château féodal, 342;
— Un mot de Danton, 342 ; — Une accusation injustifiée,
358; — Le concours des fenêtres fleuries, 373;
— L'argent est un bon serviteur, mais c'est un mauvais
maître, 390 ; — Lettre de condoléances, 405 ; —
Le moineau, 421 ; — C'est plus fort que moi, 421; —
La guerre de 1870, 437; — Une bosse, 454; — Un
trait d'équité, 454 ; — Le chaudronnier ambulant, 470;
— La petite tortue qui ne voulait pas dormir, 486.
Le travail en plein air est le meilleur moyen de
donner de l'appétit, 518; — Rentrée en classe, 518;
— Un conte de fée : Le Petit Poucet, 533; — Une
fable : Le Loup et l'Agneau, 534; — La fourmi et la
mouche, 550; — Ce que c'est qu'une poupée, 550; —
La géographie en jeu de patience, 550; — Le pied et
la main, 565; — L'histoire du papier, 566; — L'horloge
de la classe, 566 ; — L'or et le fer, 582 ; — La
vache, 582 ; — L'âne, 5a2 ; — Le village et la ville,

PARTIE SCOLAIRE. — TABLE DES MATIÈRES 733
597 ; — La lecture à haute voix, 597 ; — L'écriture,
598; — Le calcul mental, 614; — Le marchand de
marrons, 629; — Marchand de gaufres, 630; — Histoire
d'un buveur, 646 ; — Pierre qui roule, 646 ; —
Ua jugement difficile, 661 ; — Le Corbeau et le Renard,
661 ; — La sœur aînée, 678 ; — Le frère aîné,
678; — Les lettres du jour de l'an, 694; — Lettre au
grand-père, 694; — Naissance du patriotisme en
France, 710; — L'unité française, 710; — Le petit
verre, '725; — L'apéritif, 726.
Récitations : Le retour, 21 ;— La colombe et la
fourmi, 53 ;—Du mouron pour les petits oiseaux, 85;
— La mort du loup, 118, 149; — La maison, 181 ; —
Le banc aux enfants, 213 ; — Avril, 245 ; — Les
vieilles maisons, 277 ; — Les genêts, 309 ; — Les té-'
méraires, 341 ; — Juin, 373; — Les chèvres, 405; —
La chanson des crapauds, 437 ; •— Midi, 470.
Exercices de mémoire avec commentaires:
Le coin du grand-père, 518; — Le lion de Florence,
550; — Pauvre petit matelot, 582; — L'honneur du
nom de famille, 615 ; — Au travail, 645 ; — Petite
aiguille, 678; •— L'huître et les plaideurs, 709; —
Dictées avec exercices ; L'hippopotame, 5 ; —
Le réveil, 6; — Comment les rois de France devinrent
absolus, 22 ; — Tartarin de Tarascon, 38 ; — La
politesse, 38; •— Il neige, 54; •— Les résultats des
voyages de Magellan et de Vascode Gama, 54 Berlin
et ses environs, 70; — Bonté de Lamennais, 70; •—
Les effets de la gelée, 86; — Les sortilèges, 86; —
Atrocité de la guerre, 102 ; — La meilleure boisson,
119; — Une petite sœur exigeante, 134; — Une leçon
d'économie, 135;—Les ancêtres, 150;—Les mariages
dans l'Inde, 150; — La noce normande, 160; — La
bonne humeur, 166; — Théophraste Renaudot et sa
gazette, 182; —Les lézards, 182;—Les inconvénients
ARITHMÉTIQUE, SYSTÈME
SECTION ENFANTINE
Programmes : 501.
Exercices et problèmes : 6, 22, 39, 54, 70, 87,
103, 119, 135, 151, 167, 182, 199, 215, 231, 247, 263,
278, 295, 811, 327, 343, 359, 374, 391, 406, 422, 438,
455, 471, 487.
519, 534, 550, 566, 583, 598, 614, 630, 646, 662, 679,
710, 726.
COURS ÉLÉMENTAIRE
Programmes : 501.
Exercices et problèmes : 7, 23, 39, 55, 71, 87,
103, 120. 135, 151, 167, 183, 199, 215, 231, 247, 263,
279, 295, 311, 327, 343, 359, 375, 391, 407, 422, 439,
455, 472, 487.
519, 535, 551, 566, 583, 598, 615, 631, 647, 662, 679,
•695, 711, 726.
COURS ÉLÉMENTAIRE
Programmes : 50'4.
Directions pédagogiques, leçons e t lec-
"tures : Les guerres de religion : Michel de l'Hospital
; la Saint-Bairthélemy. Henri IV et l'édit de Nantes,
10 ; — Henri IV et Sully. Richelieu, la prise de
la Rochelle. La lutte de Richelieu contre les seigneurs,
25 ; — Grandeur de la France en Europe : la
guerre de Trente ans. Condé et Turenne. Mazarin :
les misères de la Fronde, 42 ; — Un grand ministre :
•Colbert. L'armée au xvii® siècle : Louvois. Vauban,
58 ; — Louis XIV, ses guerres successives ; les grands
généraux, la misère à la fin du règne, 74;
vilisation française au xvii® siècle, 90 ; — Louis XV
et ses guerres, 106 ; — Colonies françaises au xviii®
siècle. Les philosophes, 1-2 ; — Turgot. Guerre d'Amérique,
138; — L'Assemblée constituante, 154; —
L'œuvre de la Constituante, 170 ; — Assemblée législative.
La Convention, 186 ; — Soldats de la Républi­
d'une mésalliance, 198; — Un homme énergique, 198 ;
— Le banc aux enfants, 214; — Les Chinois, 215; —
La Fayette, 230; — Les insectes, 230;— Bernard Palissy,
246; — line ,fête chez les Kirghiz du Pamir,
246; — L'intelligence des animaux, 262; — Le théâtre
du peuple, 262; — Un jugement de Zadig, 277;—
Le retour du mois de mai, 278 ; — Les falaises, 294 ;
— Les grands hommes, 294; — La prévention, 310 ;
—Les communes, 310;— Les sources, 326; — La jetraite
de Russie, 326; — A propos d'artichauts, 342;—
Un coin du vieux Strasbourg, 342 ; —La Provence, 358 ;
— Le dévouement à la science, 359;— La Révolution et
le paysan, 374; — Les maisons de Tokyo, 374; — Souvenirs
d'enfance,390; — L'avare,390; —Le crépuscule,
405 ; — Le pinceau du Titien, 405 ; — Une singulière cuisine,
421 ; — L'insci-iption mystérieuse, 422 ; — Le
forgeron, 437; — Le vrai patriotisme, 4.38; — Quand
la guerre est-elle légitime? 455; — Le Gulf-Stream,
471 ; — Histoires d'oiseaux, 471; — L-i travail, 486.
Jardin abandonné, 517 ; — Bonne et mauvaise
conscience, 518; — Gens raisonnables. 533; — 'Voici
les vendanges, 533; — Le phare de Cordouan, 549 ;—
Un âne comme on en voit peu, 549; — Opinion sur
les conquérants, 565 ; — Portrait d'uu bavard, 565; —
Simples projets, 581; — La mort du chêne, 582; —
La presqu'île de Bretagne, 597; —Les animaux ont-il
un langage, 597 ; — Bel exemple d'amour filial, 013 ;
— Le saule et le liseron, 613; — La société nouvelle,
629 ; — Puissance de la pensée, 629 ; — Le chat de
la vieille femme, 645 ; — Le poil du renard change et
non son caractère, 645 ; — Bordenux et ses vins, 661;
— La vraie camaraderie, 651 ; — Pauvre âne, 677 ; —
Soyons doux pour les animaux, 678 ; — Ce que dit le
vent, 693; — Quelques préceptes à suivre, 093; — La
vitre, 709 ; — La pluie, 725 ; — Camarades de classe,
725.
MÉTRIQUE ET GÉOMÉTRIE
• COURS MOYEN
Programmes : 502.
Exercices et problèmes : 7, 23, iO, 55, 71, 87,
104, 120, 136, 151, 168, 183, 199, 210, 231, 248, 203,
279, 295, 3)2, 328, 343, 360, 375, 392, 407, 423, 439,
456, 472, 488.
520. 535, 551, 567, 583, 599, 615, 632, 648, 603, 679,
695, 712, 727.
COURS SUPÉRIEUR
Programmes : 503.
Exercices et problèmes ; 3, 24. 41, 57, 72, 89,
105, l'21. 137, 153, 169, 184, 200, 217, 232, 249, 265,
280, 297 , 313, 329, 345, 361, 376, 393, 408, 424 , 440,
457, 473, 489.
520, 536, 552, 568, 584, 600, 616, 632, 048, ('.04, 681,
696, 712, 727.
HISTOIRE
que. Le Directoire, 201; — Le Consulat, 218; —
L'Empire, 233; — Guerres de la fin de l'Empire, 250 ;
— Louis XVIIl et Charles X. Révolution de 1830,
266 ; — Louis-Philippe, 281 ; — La seconde République,
298; — Le second Empire et ses guerres, 314;
— Guerre de 1870, 330 ; — La troisième République,
346 ; — L'armée et la marine. L'alliance franco-russe,
362 ; — Expéditions coloniales, 377-; — La République
et les écoles. Progrès de l'agriculture, du commerce
et de l'industrie, 394 ; — Le progrès au xix°
siècle, 409 ; — Revision générale, 425, 441, 474, 490.
Comment nous connaissons l'histoire du passé. La
Gaule et les Gaulois, 521 ; — La conquête romaine.
Les Francs, 537 ; — Les rois fainéants. Charlemagne,
Les Normands, 553; — L'époque féodale,569; — Revision
mensuelle, 586 ; — Une ville au moyen-âge,
601 ; — Premiers capétiens. Philippe-Auguste. Saint-
Louis, 617 ; — PhiUppe-le-Bel. Guerre de Cent ans,
633 ; — Charles V. Jeanne d'Arc, 650 ; — La France

734 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
délivrée des Anglais. Louis XI, les grandes inventions,
665; — Guerres d'Italie. François 1°"'. Henri II,
682; — La Renaissance. La Réforme, 698 ; — LPS
guerres de religion. Henri IV et l'Edit de Nantes, 714;
— Révision mensuelle, 728.
COURS MOYEN
Programmes : 504.
Directions pédagogiques, leçons et lectures
: Les guerres de religion. Henri R' et la pacification
religieuse, 10; — Henri I\' et Sully. La réorganisation
de la France. La minorilé de Louis XIII.
L'œuvre de Richelieu à l'intérieur, 2G ; — L'œuvre de
Richelieu à l'extérieur; la guerre de Trente Ans; les
traités de Westphalie et des Pyrénées. La Fronde :
la misère de la Fraoce, 42 ; — Colbert. Louvois et
l'armée au xvu® siècle. Vauban, 58; — Les guerres
successives de Louis XIV. Les grands généraux, la
misère à la fin du règne, 74 ; — Le gouvernement de
Louis XIV, le siècle de Louis XIV, 91 ; — La Régence,
règne de Louis XV, 106 ; — Colonies françaises
au xviii® siècle. Les philosophes, 123 ; — Turgot.
Guerre d'Amérique, 138; — Causes de la Révolution.
La Constituante, 155; — L'œuvre de la Constituante,
170; — Assemblée législative. La Convention, 185;
— L'armée de la Révolution. Le Directoire, 203; —
Le Consulat, 218 ; — L'Empire, 234 ; — Revers de
l'Empbe, première Restauration, 250; — Louis XVIII
et Charles X, Révolntion de 1830, 226 ; — La monarchie
de Juillet, 282; ^ La seconde République, 298;
— Le second Empire, politique extérieure, 314 ; —
Guerre de 1870, 330 ; — La troisième République,
S46 ; — La reconstitution des forces de la France,
362 ; — Expéditions coloniales, 878 ; — Progrès de
l'instruction publique. L'agriculture, le commerce et
l'industrie, 394 ; — Le progrès au xix® siècle, 410 ; —
Revision générale, 426, 441, 475, 491.
L'utilité de l'histoire. La Gaule et les Gaulois, 522;
— Les Romains en Gaule, le christianismç, les invasions
barbares, 537 ; — Origine des Carolingiens.
Charlemagne. Les Normands, 554 ; — La vie à l'époque
féodale, 570 ; — Revision mensuelle, 386 ; — Les
croisades. Les premiers Capétiens et les Plantagenets,
602 ; — Philippe-Auguste. Saint Louis, 618 ; —
PhUippe le Bel. Guerre de Cent ans, 634 ; — Charles V
et Duguesclin. Charles VI. Jeanne d'Arc, 651 ; — Pin
de la guerre de Cent ans. Louis XI. Les grandes inventions,
666 ; — Guerres d'Italie. François I®'',
GÉOGRAPHIE
COURS ÉLÉMENTAIRE
Programmes : 506.
Directions pédagogiques, leçons et lectures
: Les cours d'eau. Utilité et dangers : la navigation,
les inondations, 11 ; — Les divers aspects
du globe. Les deltas : leur richesse agricole, leur population
énorme, 27 ; — Les estuaires, la navigation
dans les estuaires, les grands ports, 44 ; — tes rivages,
golfes, rades, détroits. Les ports de guerre, 60;
— Les falaises, les dunes, 76 ; — Les îles, les peuples
pêcheurs, 91 ; — Les océans. La vie des mers, 107 ;
— Les marées, les courants, 124; — Les climats, le
déboisement, 139 ; — Les vents, 156 ; —• La région
polaire, 171 ; — La forêt boréale, 187 ; — La steppe :
la Terre Noire, la Prairie, la Pampa, les peuples pasteurs,
203 ; — Le désert. Le Sahara, 220 ; — Le palmier-dattier,
235 ; — La forêt vierge. 251 : — Les
pays tempérés, 267 ; — La race blanche, 283 ; — La
race noire, 299 ; — La racé jaune, 315 ; — La race
rouge, 331 ; — Les religions, 347; — Les hommes en
société, 363 ; — Les colonies européennes, 379 ; —
Les grands voyageurs, 395 ; — Les progrès de la géo-
raphie, 411 ; — Revision générale, 427, 443, 458,
f
77, 492.
L'école, la rue, le quartier, 523 ; — La commune,
le canton, 539; — L'arrondissement, le département,
555 : — Le pays, 571 ; — Revision mensuelle, 587 ; —
La Terre dans l'espace, les astres, 602 ; — Les sai­
Henri II, 683 ; — La Renaissance. La Réforme, 698 ;
— Les guerres de religion. Henri IV, 714; — Revision
mensuelle, 728.
COURS SUPÉRIEUR
Programmes : 505.
Directions pédagogiques, leçons et lectures
: La guerre de Cent ans ; naissance du patriotisme
et progrès de l'unité française, 11 ; — Les débuts
de la royauté moderne en France : Charles Vil
et Louis XI. Les Turcs en Europe. La prise de Constantinople,
27 ; — L'Angleterre après la guerre de
Cent ans. Les Arabes chassés d'Espagne, 43 ; — Les
grandes inventions à la fin du moyen âge. Les grandes
découvertes maritimes, 59 ; — Les guerres d'Italie.
François !'='•, Henri II et la maison d'Autriche, 75 ;
— La Renaissance. La Réforme en Allemagne et eu
Angleterre, 91 ; — La Réforme en France. Philippe
II, 107 ; — Marie Stuart ; Henri IV et Sully,
123; — Richelieu. Mazarin, 139; — Guerre de Trente
ans. Révolutions d'Angleterre. 155 ; — Louis XIV,
171 ; — Le siècle de Louis XIV, 187 ; — Louis XV.
La Russie au xviii" siècle, 203 ; — La Prusse. Développement
de la puissance coloniale de l'Angleterre,
220; — Louis XVI. Formation des Etats-Unis d'Amérique,
235; — Le xviii» siècle. Les princes réformateurs
en Europe, 251 ; — Causes de la Révolution
françîdae, 261 ; — La Constituante et la Législative,
283 \ — La Convention, 299 ; — Le Directoire, le Consulat,
315 ; — Le premier Empire, 331 ; — La Restauration.
Révolution de 1848 en France et en Europe,
347 ; — Le second Empire, 363; — La question
d'Orient au xix® siècle, 379 ; — Rivalités coloniales
au xix° siècle, 895 ; — La France et l'Europe au début
du xx® siècle, 410 ; — Revision générale, 426,
443, 476, 492.
Les temps préhistoriques. La civilisation des Egyptiens,
523 ; — Les Assyriens, les Mèdes et les Perses,
538; — Les Grecs. Alexandre, 554; — Rome. La
conquête du monde. L'empire romain, 571 ; — Revision
mensuelle, 587 ; — Les Gaulois. Les Mérovingiens,
602; — Charlemagne. L'empire d'Orient, 619;
— Les grandes entreprises féodales, 635, 651 ; — Les
Capétiens et les Plantagenets. La liberté anglaise,
666 ; — Philippe-Auguste. Saint Louis. Philippe le
Bel, 684 ; — Le Saint Empire. Lutte du Sacerdoce et
de l'Empire, 699; — La guerre de Cent ans, 715; —
Revision mensuelle, 729.
sons, 619 ; — Comment on s'oriente, 635 ; — -Les termes
géographiques, 652 ; — Les montagnes, les glaciers,
667 ; — Les plateaux, les collines, les vallées,
684 ; — Les volcans, les tremblements de terre, 699 :
— Les cours d'eau, 715; — Revision mensuelle, 729.
COURS MOYEN
Programmes : 506.
Directions pédagogiques, leçons et lec
tures ; La Suisse et l'Autriche. Les péninsules méridionales
de l'Europe, 11; — La France : sa place
dans le monde : superficie, population, avantages naturels,
28 ; — Le massif central ; principaux groupes
montagneux, rivières, 44 ; — Le massif central, l'industrie,
l'élevage^ les villes, 60 : — Les Alpes françaises,
76 ; — Le Jura et la Franche-Comte, 92 ; —
Les Vosges, l'Alsace, 108 ; — Les Pyrénées, 124 ; —
Flandre, Artois et Picardie, 140 ; — Ardennes, Meuse,
Lorraine, 156 ; — Bassin parisien, 172 ; — Paris capitale,
188 ; — Normandie. La Seine, 204 ; — Les pays
de la Loire, 220 ; — La Bretagne, 236 : La plaine
d'Aquitaine, 252 ; — La Saône et le Rhône, 268 ; —
La Provence. La Corse, 283; — Côtes de l'Atlantique,
300 ; — Côtes de la Manche, 316 ; — L'agriculture
française, 881 ; — L'industrie et le commerce
français, 347 ; — Les routes, les canaux, les chemins

de fer, 363 ; — L'Algérie-Tanisie, 379 ; — L'Afrique
occidentale, 396; — Colonies fr-mcaises, 411; — Révision
générale, 427, 443, 458, 477, 492.
La Terre dans le monde, les cartes, les points cardinaux,
les termes géographiques, 523 ; — Les phénomènes
atmosphériques, les mers, 539 ; — I.es montagnes.
Les eaux courantes et les lacs, 555; — L'homme
sur la terre : lés langues, les religions, les gouvernements,
571 ; — Revision mensuelle, 587 ; — L'Asie,
i'iade, 603 ; — La Chine et le Japon. L'Afrique, 619 ;
— Les Européens en Afrique. L'Australie, 635 ; —
L'Amérique. Les Etats-Unis, 652 ; — Les Etats de
l'Europe, 667 ; — L'empire britannique. Etats Scandinaves.
Pays-Bas. Belgique, 684; — La Russie. L'Allemagne,
700 ; — La Suisse. L'Autriclie-Hongrie et
les péninsules méridionales de l'Europe, 715; — Revision
mensuelle, 729.
COURS SUPÉRIEUR
Programmes : 507.
Directions pédagogiques, leçons et lectures
: Les Iles Britanniques ; géographie humaine ;
les grands centres industriels et les grands ports, 11 ;
— L'Allemagne du Sud, le Rhin et le Danube supérieurs,
28 ; — L'Allemagne du Centre, l'Allemagne
PARTIE SCOLAIRE. — TABLE DES MATIÈRES 733
du Nord, 45 ; — L'empire allemand, sa constitution.
Progrès industriel et commercial de l'empire allemand,
60 ; — L'Alsace-Lorraine, 77 ; — La Suisse, la
Belgique, 93 ; — L'Autriche, la Bohême, 108 ; — La
Hongrie, les Karpates et le Danube, 125; — Question
des races en Autriche, 141 ; — Les Balkans. L'empire
ottoman, 157 ; — L'Italie, 173 ; — L'Espagne et
le Portugal, 188 ; — La Chine et le Japon, 204 ; —
Sibérie et Turkestan, 221; — L'Asie anglaise, 237;
— L'Insulinde et les Philippines, 252 ; — L'Australie,
269 ; — Amérique du Nord, 284 ; — Les Etats-Unis,
300 ; — Amérique centrale, 316 ; — Les républiques
sud-américaines, 332 ; — Grandes divisions naturelles
de l'Afrique, 349 ; — Les grands voyageurs en Afrique,
365; — L'Afrique australe, 380; — Du Gap au
Caire, 396 ; — L'Afrique occidentale pf, septentrionale,
412 ; — Revision générale, 428, 444, 459, 477,
492.
Mouvements de la terre ; longitude et latitude, 524;
— Les grandes divisions naturelles du globe, 539 ; —
Importance de la houille. Les grandes régions industrielles,
556 ; — Les grands ports de la France, 572 ;
— Revision mensuelle, 587 ; — La force militaire de
la France, la flotte, les câbles télégraphiques, 603 ; —
Divisions de l'Europe. Les montagnes et les plaines,
620; — La Russie, 636, 652; — Suède et Norvège,
668 ; — Le Danemark et la Hollande, 684 ; — Les
Iles Britanniques, 701,716; — Revision mensuelle, 729.
SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES
COURS ÉLÉMENTAIRE
Leçons : L'œil, 11 ; — L'enveloppe de lettre, 28 ;
— Les os, 45 ; — Les mouvements, 61 ; — Le chien,
77 ; — Le beurre, 93 ; — L'œuf de poule, 109 ; — La
couleuvre, 125 ; — Un poisson, 141 ; — La cire d'abeille,
157; — Le miel, 173; — L'éponge, 189; —
Etude d'une plante herbacée, 205 ; — La racine, 22i ;
— La bûche, 237 ; — Les feuilles, 253 ; — La fleur,
269 ; — Le savon, 285 ; — Le haricot, 300 ; — L'encre,
316 ; — L'argile, 333; — La bougie, 348 ; — La terre
végétale, 365 ; — Le calcaire grossier, 380 ; — Le bouchon,
397 ; — La balance, 412 ; — Un crayon, 428;
— L'amande verte, 444 ; — La soie, 477 ; — Un petit
sou, 493.
COURS MOYEN
Leçons : Les organes des sens, 12 ; — Le système
nerveux, 29 ; — Le squelette, 46 ; — Les muscles,
62 ; — Les onguiculés, 77 ; — Les mammifères
à sabots, 94 ; — Les oiseaux, 109; — Reptiles et batraciens,
126 ; — Les poissons, 142 ; — Les insectes,
158 ; — Les insectes utiles, 174 ; — Les invertébrés
inférieurs, 190 ; — Idée générale d'une plante, 205 ;
— La racine, 222 ; — La lige, 238 ; — Les bourgeons
et les feuilles, 254 ; — La fleur, 270 ; — La reproduction
des végétaux, 285; — Le fruit et la graine, 302;
Programmes et directions : 483.
Leçons développées : L'ardoise, 525; — iLa
plume et le porte-plume, 540; — Le charbon, 556 ;
— La houille, 5'73 ; — L'huile, 588 ; — L'essence mi­
COURS ÉLÉMENTAIRE
Exercices : Les droites quelconques, 14 ; — Trajets
sinueux, :îl ; — Sinuosités et boucles, 47 ; — Lignes
brisées. 63 ; — Parallèles, 78 ; — Parallèles rectilignes,
95, 111; — Parallèles curvilignes. 127; —
Les bouchons. 159 ; — La boîte à pastilles, 175 ; —
Chapeau, 191; — Le canif, 207 ; — Le compas, 223 ;
LEÇONS DE CHOSES
— Principaux usages des végétaux, 317 ; —Les principales
sortes de pierres, 334 ; — Phénomènes éruptifs,
349 ; — L'érosion et la sédimentation, 365 ; —
Histoire du globe, 381 ; — L'air, la combustion, 397 ;
— L'eau. Les fonctions du corps humain, 413 ; — Les
animanx, 429 ; — Les végétaux, 445 ; — Les pierres,
478; — Revision générale, 494.
COURS SUPÉRIEUR
Sommaires : Le son et la lumière, 13; — La coordination
nerveuse et l'alcool, 31 ; — Les forces et le
travail mécanique, 47 ; — L'appareil musculaire et
l'alcool, 62; —Les onguiculés et l'hygiène de l'homme,
78 ; — Les mammifères domestiques, 94 ; — Oiseaux
domestiques et oiseaux sauvages, 110 ; — Les venins
et les maladies infectieuses, 127 ; — Ellipses, 143 ; —
Les maladies contagieuses, 159 ; — La tuberculose,
175; — Les parasites, 191 ; — Composition et nourriture
des plantes, 207 ; — La terre arable, 223 ; — Carbone
et silicium, 2.39 ; — Les principaux métalloïdes,
255 ; — Le fer, 270 ; — Les métaux usuels, 286 ; —
Les principales industries de la chimie organique,
302 ; — L'alcool, 318 ; — Composition et structure
des roches, 334 ; Idée de la formation des montagnes
et des continents, 350; —Erosion et sédimentaiion'^366
; •— L'évolution du globe, 382 ; — Revision,
398, 414, 430, 446, 479, 495.
nérale, 603 ; — L'alcool, 620 ; — La flanelle, 636 ; —
Le soulier, 653 ; — Le cirage, 668 ; — Le fer à repasser,
685 ; — La brosse à habits, 701 ; — Le soufflet
de cuisine, 717.
DESSIN
— Le parapluie, 239 ; — Fer à tuyauter, 255 ; — Les
équerres, 270 ; — Armoire, 286 ; — La scie, 302 ; —
Verrou, 318; — Cahier ouvert, 334; — Thermomètre
de bain, 350; — As de pique, 366 ; — Double rideau
entr'ouvert, 282 ; — Le mouvement du marteau, 398 ;
— Multiplication de bicyclette, 414 ; — Pont de
pierre, 430 ; — La brouette, 446 ; — Haltères, 459 ;
— Trèfle, 479 ; — Loupe, 495.

736 MAiSUEL GENERAL DE L'INSTKUCTION PRIMAIRE
COURS MOYEN
Exercices ; Rose des vents,ii'i4 ; — Premières
-notions de perspective, 3i ; — Perspective du rectangle,
47; — Perspective d'un-équîr'ri parfait, 63; —
Pyramide régulière à base carrée,;î78 ; — Trémie, 95 ;
— Cheminée, 111 ; — ïas de 'Satile, 127 ; —Diapason,
143; •—Tubes en U, 159; — Passoire à thé, 179; —
Robinet, 191 ; — Le cylindre, 2(),ï ; — Poids en "cui­
vre, 223; — Le billot, 239; — La meule à repasser,
255 ; — Projection et développement du cùne, 271 ; —
Grelot, 287; . Seau métallique, .302 ; — Cafetière,
319 ; — Cône en perspective, 334 : — Lessiveuse, 351 ;
— Bobine de fil, 367 ; — Guvette accrochée, 383; —
Trusqnin, 399 ; — Roue en' dessous, 414 ; — Boîte à
brosses, 431 ; — Le pot à eau, 447 ; — Saturne et son
anneau, 459 ; — Boite- à sel, 479 ; — Charrue, 495,
LE DESSIN AU CERTIFICAT D'ÉTUDES
Directions : 509. I veloppes, 557 : — Trùsquin, .607 ; — -Tabouret de
Exercices : Tiroir de bureau, 525 ; —Boîte d'en-1 pied, 649; — Brouette, .671 ; — Seau en zinc, 704.
SIMPLES CAUSERIES SUR QUELQUES QUESTIONS D'AGRICULTURE
Avertissement : 510.
Causeries : La maladie des pommes de terre,
•041 ; — Tonneaux, tonneaux ! 574 ; — Comment déitruire
pendant l'hiver • les insectes nuisibles aux ar­
ÉDUCATION MÉNAGÈRE
Leçons et exercices ; Les fêtes du nouvel an.
'Le dîner de famille, 14 ; — Le cabinet de débarras,
:31 ; — La cuisine, 48, 63 ; — La cave, 79 ; — La ménagère
garde-malade,. 95, 111, 127 ; — Composition et
devis d'une pharrhacie de famille, 143 ; — L'enfant
•dans la maison, 159, 173, 191, 207; — Le linge, 224;
— Le blanchissage du lingje, 239; — Le linge, 255;
— .Le raccommodage 'du linge et des vêtements de
travail, 271 ; — Le goût, 287 ; — Précautions èi. prendre
pour conserver les vêtements, 303 ; — Les achats
dans les magasins, 319 ; — Soins journaliers de propreté,
335'; — Les jDàins, 351 ; — Les grauds nettoyages,
383 ; — Les vêtements d'été, 399 ; — L'alimentalion
en été. Les boissons, 415 ; — Les provisions du
ménage. Les conserves, 431 ; — Revision générale,
447, 480, 49o.
Avertissement : 511.
Leçons, devoirs et lectures : La femme dans
Sujets de composition donnés dans les examens et
concours de l'enseignement primaire ; 15, 288 , 304,
320, 384,. 400, 416, 432.
Partie spéciale : Certificat d'études primaires,
1, 5, 9, 13, 17; .21, 25, 29, 33, 37, 41, 45, 49, 53, 57,
(il, 65, 6J; 7S, 77, 81, 85, 89, 93, 97, 101, 105, 109,
113, 117, .128, 149, 153, 157, 161, 165, 169, 173, 177,
181, 185. 189, 193; 197;
Certificat d'études pi'imaires de 1°'' ordre, 31.
^^Certificat d'études primaires complémentaires : 47,
Certificat d'études primaires supérieures : 10, 58. 83,
SO, 159.
Certificat d'études commerciales : 75, 110, 132.
Concours cantonaux : 178.
Examen d'admission aux cours complémentaiires :
155.
Concours d'admission aux écoles nationales professionnelles
; 22, 195, 199.
Partie spéciale ; A l'occasion de la Grande fête
de l'Enseignement primaire du 19 juin 1904. A la mémoire
des fondateurs de l'école laïque.
Lectures de vacances ; Fauves et dompteurs,
EXAMENS E^ ^ CONCOURS
LECTURES
bres fruitiers, 590 ; — Conservation des bois de clôture,
622; — Le bétail en hiver, 654; — Les cendres
employées comme engrais, 687 ; — Au gui l'an neuf !
718.
la maison, ses multiples occupations. Nécessité d'apprendre
à les remplir. Qu'est-ce que l'économie domestique
? l'hygiène ? 526 ; — L'aciivité de la mère de
famille. Première condition pour être en bonne santé;
la propreté. Toilette journalière, soins des cheveus.
des mains. Les bains, précautions à prendre, 542; —
Une table de toilette à bon marché. Brosses, peigne?,
éponges et savons. Usage, entretien, nettoyage. Les
parfums, 558.; — Deuxième condition pour être e.n
bonne santé : respirer un air pur. La respiration.
Les promenades. Avantages de la vie rurale, 575 ; —
Propreté des vêtements. Le linge. Le carnet de la
blanchisseuse, 591; — La lessive. Les savonnages,
605 ; — Repassage du linge. L'armoire à linge, 623 ;
— Les vêtements, 638; — Entretien des vôtemenls,
655 ; — Le portemanteau. Préservation des vêtements
d'hiver, 669 ; — Raccommodage du linge, 687 ; —
Rôle des aliments. Hygiène de l'alimentation, 703 ; —
Valeur nutritive des principaux éléments, 719.
Concours pour l'obtention des bourses au collège
Chaptal : 43, 91, 95, 98, 103.
Concours pour l'obtention des bourses d'enseignement
primaire supérieur : 63, 87, 162, 174.
Concours pour l'obtention des bourses dans les lycées
et collèges : 88, 99.
Concours pour l'obtention des bourses dans les lycées
de jeunes filles : 107.
Certificat d'aptitude au professorat des classes élémentaires
des lycées et collèges : 14.
Concours d'admission aux écoles normales : 35,
102, 111, 136, 140, 144, 171.
Brevet élémentaire : 3, 7, 11, 16, 20, 24. 27, 32, 36,
40, 47, 51, 55, 59, 64, 67, 72, 76, 79, 84, 92, 107, 115,
119, 124, 143, 151, 163, 167, 175, 179, 183, 188, 191,
195.
Concours général entre les meilleurs
élèves des écoles primaires.
Sujets proposés, 367.
Compte rendu du concours, 460.
121 ; — Le transsibérien, 125 ; — La Kouvelle-Zélande,
129; — Les Américaines chez elles, 133; —
Les îles de la Manche, 137 ; — Le vicomte de Mirabeau,
141 ; — Victor Hugo en Espagne, 145.