28 Janvier 1909 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMERO5CEITIIES
O&rgpaJ&e ffuotiktteii. de D£fes&sse Sociale et ReM£ieiis»e
RÉDACTION ET âDlSl^PSTHATiOî 5 ! : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
A.Bq^TWn»inB>

sises et. aimants putatlte de la
Sir, b uuiiinin< Lrwsnj-'''.. > . «I.I-JJ-^ . , ........ - *, ~
Gaïipetntras à Alibi, -va »«&.^^..V^ *iuUl£i-Z-î
a ce moment, Jeanne GiUbeirt pleure abon-
^"dôfenfieurs se plaignent de n'avoir pas
«i inmi ia»iitc de cetlo lettre ; un violent
o&o^rsiîTolUit cidre M* Joseph Méinxil ot
l'avocat-général.
Le public crie et applaudit M. Kuntz.
- C'est un public do lâches ! » s'eenc avec
indignation M° Joseph Mciiard. .
- Vive l'avocat-général I » repond-on du
foiul de ta salle. ; , ,t
• , , _ . Le. président obtient a grand peine le r-ien-
Les Japais flans l'Aisripe io M su%js^a
Uu. preese piMie de nouveau de nnnibawux
eMtoles sur {'empereur : dans sori e^oritfe
olie lintoigne d4mi grand respect pour Je ew
verain, semblant ainsi Indiquer qu il n* .reste
rien, au moins en apparence, dit malcnicnuu
dê novanubre dernier. ' /.^
I^-s journoiux raûaoaux euxiinemcs, dont w
critique avait été, au jeiKltomain du 10 novem-
toc ta. plus vive, n'ont (|ue des louanges pour
l'attitude actuelile de l'oiniperoui-.
New-York, 27 janvier.
Un télégtiaanaoïe de Guayaqutl (Equateur),
annonce IJIUO trois Japonais qui levaient des
plans à ia frontière, près de Cuenca, ont été
arrêtés et emprisonnes.
On croit qu'il s'agit d'espions au seirvice
du Pérou ou d'officiers de l'armée jai»-
rtaise.
U SITUATION AU PORTUGAL
Lisbonne, 27 janvier.
Le roi .Manuel a appelé en conférence quel-
ques hommes politiques marquants du pawi
régénéinateur qui se montrent hostiles au cabi-
net actuei.
11 existe un fort courant tendant à éviter la
dissolution des Chambres et à faciliter la for-
mation d'une .majorité parlementaire favora-
ble au cabinet.
4 1,777, n'ont pas été .'.ans '«nev •'••'-'•net
cboiueement le oesLunt du marche, djy te n- •
to qu'on définitive., toute la eole. mit eu
,,, 1 ion su* oartaines valeurs, Itio et K'ods
ru »s' to nouveau notamment payant BU-mo
m, a \-y. largo tribut à tojbateea
' Vl'ouuû
atéotaljle, avec
tôt. lourde ; Loi
efetura un pau , % s
et'BarHti sont sans changeraeC»t np-
•— naiance piu-
t.ait a, fisil ori
•La
ION
Les dépouilles .^e l'Eglise
Belfort, "27 janvier.
Le commissaire spécial,- accompagné d'un
détachement de gendaimierie, a procédé à
l'expulsion du curé de Bourogne de son pres-
bytère.
La population est indignée de cette nouvel-
le spoliation.
Mgr Ou parc en cour d'appel
P-eunies, 27 janvier.
La cour d'appel a rendu son jugemen t sur
l'aippal formulé par Mgr Bu-parc contre le ju-
gement dm tribunal de Lorient.
La owutr d'appel a confirmé ce jugement, qui
condaronaiit, pour non fermeturé d'école, Mgr
lXvpare à 300 francs d'amende, la supériouie
générale des Filles de la Sagesse de Saint-Lau-
rerrt-giir-Sfevre à 300 francs d'amende, et la di-
rectrice et les institutrices ù des peines va-
riant de 100 à 25 francs d'amende.
Un pourvoi en cassation va être formé con-
tre cet arrêt.
Assemblés d'évêquee
Aix-en-Provence, 27 janvier.
Aujourd'hui se tient, ici, la réunion des évo-
ques do la "province ; ce sont S. Km. le cardi-
nal Andrieu, «vêque de Marseille, archevê-
que «îrmimé do Bordeaux ; NN. SS. Bonnefoy,
archevêque d'Aix, métropolitain : Chapon,
évêque de Nice ; Gasteîlan, évèquo de Digne ;
Guiliibert, «vêque de Fréjus ; de Santi, évê-
que d'Ajaccio.
aines Élections
Les élections législatives. — La première
fournée
Paris, 27 janvier.
Ainsi qu'on, l'a annoncé, demain ou après-
demain paraîtra, au Journal officiel, le dé-
our le 21 îévu-ier piochaim
les électeuars de six des oirconsoriptlons dont
Jas députés on* été élus sénateurs ; ces cir-
conscriptions sont les suivantes : Bouchesdu-
Rhône, 6" circonsorLption de Marseille, en
remplacement de M. Anitiide Boyer ; Pasde-
CaCaia, t" eirconsariptiion de SoJnt-Omer, en
remplacement de M. Ribot ; Haute-Savoie, ar-
rondissement de Thonon, en remplacement de
M. Mercier ; Var, 2 6 oiiconscrtp4ion de Tou-
lon, en rcmpktcemenit de M. Loate Martin
Haute-Vieinirre, arrondissement de Bel-lac, en
remplaoemorw. rte M. Vacherie ; arrondisse-
ment «le Roclrechouart, en 'remplacement de
M. Codet.
La seconde série, qui sera convoquée pour
le 7 mars, comprendra, neuf circonscriptions
et la tieOeième et dernière, qui sera, convo-
quée pour te 2-1 mars, comprendra huit ou
neuf sièges, suivant aue l'élection de l'Inde
aura ou non été vérifiée par te Sénat.
uestion d'Orient
Le conflit turco-bulgare
Soaa, 27 janvier.
Jio gouvennement buftgaro a enivoyé, ttier
soir, aux représantonls des grandies puisean-
ees, ;un oonsnnumiiqiué oonfomne aux détiSara-
tions du tiouteiuaint généaal Paprikow, nunis-
tre des affaires étrangères, sur les mesoses
militaiFes psnJses et, loua» motifs.
Conetantitaiople. 27 jan\iier.
Dans ies enraies irfMHHc on déclare que ia
Turquie n'a pas l'intentasB do diamaitaer à
Bulgarie une cession de tewiteùre.
lie plus, on croit sa vola- qïlwe acoetpèeira
125 .miliMonB de fiïiamcs comme corapensatiion
dëflniitlve pour toutes les pertes maté-ri*esii!eâ,
y eomipTis oeiSles du cbmrm de fer, et rpie si
la Bulgarie, en raison de sa situation flnain-
oièro auiueïle, ne .peut pas réunir .pins dé 100
millions de Êrauios. ce que paraissent peiiser
la Fiance et ia Russie, le versement du com-
fflémont de l'irndanmité .pourra être ajourné.
L'accord austro-turc
Vienne, 27 janvier.
Suivant des nouvelles des milieux Infor-
més, le nasiini stère dtes affaires étraugères ' 4
Vienne a modifié la rédaction do oertains
points du protocole de l'aiiuangemeaut austro-
turc et 'soumis le .projet modifié aux cabinets
do Vienne et de Budapest.
On croit que ce projet pourra être renvoyé
•aujourd'hui ou demain 4 l'ambassadeur aiie-
tro-hongrois 4 Oanstainitinopiie.
On compte que la ratification pourra avoir
lieu d'ici creux sensaiines.
Préparatifs serbes
Mantes, 27 janvier.
Une maison de notre viille a reçu du gou-
vernement serbe la commande de 100.000 ves-
tes ; la livraison devra être faite dans trois
mois.
Russie ei Monténégro
Satat-PéiteTsboairg. 27 janvier. ;
La société slave de Moscou a adressé au-
jourd'hui un chaleureux appel invitant le peu-
ple russe 4 venir au secours du Monténégro,
au moyen de dons en argent h la Caisse des,
fonds pour les soldats montéeégrans que
cette Société a organisée pour armer le Mon-
ténégro de la «meilleure façon possible. j
Jusqu'ici, seuls, les organes slavophiles ont
publié l'appel et ouvert une souscription.
Le Croisière i i'Esoadrs Iiérietp
Alger. 27 janvier.
La municipalité a reçu à l'hôtel de ville l'a-
miral Potier et les officiers de l'escadre amé-
ricaine.
Un vin d'honneur a été oflert à l'amiral et
à ses officiers.
est un véritable réquisitoire contre ia famille
PaUeau. . . „
Mme Pallcau éclate cn violents sangi.ots en
écoutant cette lecture, tandis que son mari se
dresse en tendant le poing vers 1 accusée.
La scène est extrêmement poignante.
L'avocat-général demande la peine de mort,
mais en déclarant qu'il! s'incline devant e
verdict du. jury, car il doit reconnaître que
Jeanine Gilbert est malade et que. tout en res-
tant responsable, il y a cn elle quelque chose
d'anormal. ,. ,„
L'audience est renvoyée 4 ce matin pour les
plaidoiries. _ ,
Bourges, 27 janvier.
L'audience est ouverte à mhiii u,n quart : un
IpuWJtiir. nombreux et bruyant envahit la salle ;
l'aoausée assiste imidifféreuie aux débats ; au
dollars, une foute nombre use est maintenue
difficilement à une certaine distance du Pa-
lais- . „
M» Nmi.vion, l'un des défenseurs de 1 accu-
sée, .parle to premier ; i!i nie peut, croire qu'elle
ait ctoinirtjs on pleine connaissance de cause
iies actes qui lui sont retprool'iés.
S'udre&saiit au jury, il dit :
— Vous ne pouvez inifligar une peine à quel-
qu'un que vous savez être malade. »
Des « oh ! oh ! » bruyants se font entendre
an fond de la salle ; la défenseur lùprouvo ces
«manifestations du public, contre la pressiéa
dncfuel il mot le jmry ou gaiide.
Après la plaidoirie de M" Nouvion, l'au-
dience est suspendue.
: A la reéirisa. M» Joseph Ménard présente te
défenSiS de i'acausôa ; il s'élève d'abord oontro
tes mantôeeteticns du public, qu'il trouve dc-
zfiacées ; il met en garde te jury contre dites et
imvoquo en farveuir de sa ciitute Je doute qui
plane sur sa ouiSpabiliité.
Il mapîpeaiïe tes orreui'ô juUioiaires qui se sont
pTOd-uites et s'éorie :
— Quand la preuve n'est pas faite, vous
•n'avez pas le droit do condamner. »
Bourges, 27 janvier.
La csur d'assises a condamné Jeanne Cil
bert aux travaux forcés à perpétuité.
L'explosion île Pitisfeurg
Pltteburg, 87 janvier.
La, nouvelle explosion qui s'est produite lundi,
4 la mine Besweil, a fait moisis de victimes
qu'on ne l'avait dit d'abord ; en effet, l'équipe
de sauvetage était composée de vingt-deux
volontaires, dont un contie-'inaîtrc.
Les cadavres de ce dernier et d\m autre
sauveteur ont été TOtronvés.
Il dameure maShouireufiement certain qu
tous les antres ont également péri.
Fabrication fie fausses obligations
Paris, 27 janvier,
if. de Soubeysran de Saint-Prix, juge d'ins-
truction, s'est «reri'iu aujourd'hui à Auteu.il,
rue de la Sanction .pour procéder à une pesr
quisition cirez un nommé Lévy, qui est incul-
pé d'avoir, avec divers complices, fabriqué
pour 1 million 700.000 francs de fairsses ebli
gâtions de îa Compagnie du Nord.
Deux frères parricides
Saint-Brieuc, 27 janvier.
Les frères Raimond, âgés respectivement de
23 ot de 18 ans, ont assommé leur père, ancien
cantonnier, âgé die 65 ans, et, l'ont ensuite jeté
dans un puits. Le crime a. été commis à Tre-
•bey ; il a été découvert bientôt et les coupa-
bles ont été arrêtés.
Emouvant suicide d'un général
Na.ples. 27 janvier.
A.pii-ès une vive discussion avec sa femme,
le général Bohbio. âgé de 65 ans, s'est tiré,
dans un terrain vague, une balle dans la
tête : puis il s'est coupé la gorge, et finaJament
s'est jeté dans un fossé. Il a été tiransaiosrté à
fMtjpfM dans un état désespéré.
ct lo Portugais u 57 jo. ^, r ,iflo RI fiO, le
Le qpBWifidô russe cote 83 ft. or u w '«^ ' Bclunson (Paul). Ftdora
RgllMll
i jBrehin), Kroidino (nenn)
IniX lié Vire t I.'.Ms»ce (Chetsselet.). Pédora (P itni
Farceur (Domorissi), Fetiiltanline («eyve) Pava U '
Beert), François (J. Mcquignon). FredMna (Diànèi^"
soman). llourgegDO (Ch. Basslsiu), Francwu.t- (ni
A/l«ie). franeèbea (Bertrej, niy ,„i FavoVi! (p"Vm
bieiion). Fantaisie (X.), Fémina. «m Flora (Bernnrin
Fégraua (Denis), Fait d'Herbe (Venici-e). ''
Prenoslfct
Varls-Spnrl : Fantasia Facilité -- Francrruf Vf
praiut — Désiré. Diitvolo — BHCIKWBO, Kntendiud
— Forsan, l'auvette — Frani.ois. Fé.grana
r.u Pairie. : FIT Eavia. Hnnlta — FatUMC Alerte
Fwluquet - Doure, Djinn - EMIIWIIW, Wendatd
— Heche, Etat — Foosuay, Faust.
M. Pagès, percepteur «le Saint-Gaudens (ban-
lieue). 3* classe, a été nommé à la perception
d'Ardentes (Indre), 2' classe ; M. Déaddé, per-
cepteur de Landorthe (Haute-Garonne), 'S
classe, à Saint-Gaudens (banlieue). 3" classe ;
M. Plantié, percepteur de Savères, V classe,
à Landorthe, 3' classe ; M. Bès. peroepteur de
Coursan (Aude), 1" classe, à Cette (Hérault),
hors classe ; M. Fort, percepteur «lo Rochefort,
3' classe, ù Pezens (Aude), 3" classe ; M. Blanc,
iperirepteur de Peyriac-Minervois (Aude), 2'
classe, à Saint-Maximin (Var), 2' classe ; M.
Brieussel, percepteur «te Cabrcsp.ine (Aude),
3' classe, h Peyriac-Minervois, 2" classe ; M.
Catel, employé à la sous-préfecture «le Pïades,
à Cabrespine (Au.de), 3' classe ; M. Estival,
percepteur do Belpech (Aude), 3' classe, à
Courrtamer' (Orne). 3" classe ; M. Azéma, per-
ceoteur «le Montpezat (Tarn-et-Garoinne), V
classe, à Belpech (Aude), 3° classe ; M. Turrié,
percepteur de Conques (Avevron), 3° classe, à
Mot-esiel (Isère), 2' classe ; M. Mallet, percep-
teur d'Astaftort (Lot-et-Garonne). 4' classe à
Salommes (Loir-et-Cher), 3' classe.
L'Instituteur et jajèrg fle Famille
Nous estimons devoir reproduire le texte in-
tégral, de l'arrêt rendu par la Cour d'appel de
Dijon dans l'affaire Morizot-, cet instituteur
qui, devant sas élèves, outragea l'armée et les
croyances.
Le plus grand respect est dfl à l'enfiance di-
sait la sagesse antique. L'instituteur qui -rné-
conàtelt ce principe mérite «l'être réprimé et
nous .ajouterons que les familles ont d'autant
plus île droit de poursuivre l'instituteur que
celui-ci est imposé.
Cet arrêt mérite d'être médité par les pa-
rents et aussi par tes instituteurs ; il est' bon
pour cofinnrendire la .portée de ce document de
se rappeler que l'administration essaya de
dessaisir les tribunaux de droit commun • le
préfet souleva le conflit, mais le tribunal des
conflits déclara que les faits imputés à l'insU-
tuteur Morizot. ne pouvaient se rattacher à un
litre quelconque à l'enseignement que l'insti-
tuteur a mission de donner a ses élèves et que
«lès tons ils relevaient du droit commun
Voici le texte de l'arrêt :
o Attendu que, par son arrêt en date du 11
décembre 1907, la Cour a ordonné avant dire
droit sur le fond, que Glrodet serait admis à
prouver, en la forme ordinaire des enquêtes
«levant. M. le conseiller Fougères, à cet effet
commis, que l'instituteur a, devant les élèves
de sept à douze ans, en classe, a Viévigne
tenu des propos au nombre «le .neuf, qui sont,
de nature, les uns, à porter ta plus grave at
teinte à la moraiité des enfants et à leur pa-
triotisme, tes autres, à blesser leurs convie
lions religieuses et celles de leurs parents en
violant la neutralité scolaire ;
» Attendu qu'à la suite du déclinatoire de
compétence pris par M. te préfet de la Cûte-
d'Or, lo G mars. 1908, et annulé par décision de
tribunal «tes conflits, le 2 juin suivant, la Cour 1
a, dans son second arrêt, du 2t mars dennier
ramené à, six le nombre des propos dont Giro-
det «levait, par voie d'enquête, . démontrer
l'existence et le caractère, avant qu'il tut sta-
tué sur sa demande en dommages-intérêts •
que ces propos sont tes suivants : l° les sol-
dats français sont des voyous et des lâches •
2° tes Allemands «ait bien fait, en 1870 de
tuer les enfants au berceau ; 3* ceux 'qui
croient en Dieu sont «les imbéciles ; 4* il no
faut pas se 'Confesser au curé, mais à ceux à
qui on a fait du tort ; 5' 1» bon Dieu, c'est un
portemonnate bien garni ; 6° il n'y a pas de
différence entre -l'homme et la vache, car ils
ont une queue tous les «leux.
» Attendu qu'on suite de ces «leux arrêts il
a. été procédé, les 23 et 24 juillet dernier aux
enquête et contre-enquête ordonnées et que
vingt-six témoins ont été diligentes, savoir
quinze dans l'enquête et onze dans la contre-
enquête ;
» Attendu qu'il résiSM» à l'évidence «les té-
moignages reçus ù 'l'onquête, que les 'six 'pro-
pos reprochés à Morizot par Girodet et dont
celui-ci avait offert la prouve, ont 'bien élé
prononcés on classe, par l'instituteur devant
des élèves des deux sexes ; que si ces propos
ne sont pas rapportés par les enfants dans dos
tenues absolument identiques, cela n'a 'rien
qui doive surprendre, étant donné te long in-
torvallo do temps qui a séparé te nioment où
ils ont. été entendus par les élèves de celui oh
ils en ont déposé ; mais que le sens exact de
ces propos est fort clair et via pas varié il-uis
co qu'en ont fait connaître les enfants ions
des premières conversations «m'Es ont 'eues
à ce sujet, avec leurs parenta, et Uana foum
dépositions à. l'enquête ; uu'à la vérité il M
rencontre une certaine imprécision dans I«H
dates auxquelles les élèves de Morizot tadi-
fm^ii 'd.îVus les instants, a ta tenir éçao
t0 î Attendu fi"* 3cs insuites é l'armée, tel
attaques oontro les croyances religieuses «ît
ces élèves et do leurs parents et les alteiOM
obscènes qui so trouvent dans les propos te
nus dans sa classe par Morizot, «levant les pc
tits garçons ot les petites dites qui la ccinix»
saieiit sont bien «le nature à avoir causé sut
ces (aimes esprits des impressions fâcheuse»
dont les conséquences peuvent être '
bles et que le tort causé aux enfants apparai»
comme certain ; que c'est donc à raison qufl
Girodet vient cn demander compte en ce qu'
concerne sou entant ; que. «lo tels propos, «t'a.i.t-
leurs même si l'on Cherche à les attentie*
dfihs une certaine mesure pour les awréc.eï
leur valeur exacte, ne sauraient Ot» cons.;
5,4'X ainsi que le déclare, en sa décision «U
o mm 1908 le Tribunal des Conflits çpmnw
A ses élèves ; que le premier est un oMcase «
raamee et le 'deuxième lapoTogieff^ fa»
a alifié crime par m loi : qu'en termes gro*'
le s ot m urie ,x. les troisième, quatrième çt
c nmiSme sont la violation car.iu.Mrisée de 1*
neutralité scolaire et une grave atteinte av
droit d'éducation d«is parents ; que tel qu »
est rapporté le dernier semble n être que 1 ex-
pression d'une pensée obscène ;
Attendu que, de tous les éléments de lï
cause U résulte à l'évidence que Morizot, pa*
les propos tenus devant ses élèves, a causé »
ceux-ci un tort grave dont «leurs parents son»
bien fondés à domar-jder réparation en vertu
de l'article 1382 du Code civil ; que la «lemands
introduite par Girodet contre l'instituteur Me<
rlzot doit être .accueillie en principe, et qu iï
no s'agit pius que d'ampiécier te montaut dot
deanmages-totérêts qui seront alloues au pète
de fami'ile ; . .
» Atte.ndu que, quelque graves que soient
les torts de 'Morizot, il faut tenir compte do*
conditions dans lesquelles il résulte que Mo'
rlzot, s'il est d'une valeur ..professionnel,!» d»
cutabl-e, n'a jamais donné lieu ù un reproçM
sérieux relativement à ses mœurs ni à sa con.
duite ; que, de .plus, il a toujours renié et comi
battu tas odieuses doctrines antimilitariste*,
qui n'ont certainement rpas inspiré ses projpca
comitre les sci'dats français ; que, dans res c«n<
ditlons. il cenvieut do .réduire le montant dai
domniages-totérêts qui vont être acordés a Cm
rodet 4 de justes preptritiofris ;
» Attendu qU3 la dciman.de faite aux canon!
sions de olul-ci, do la bnblication «le l'arrêt 6
intervenir dans un certain nombre do jour-
naux, no saurait êlre accueillie, car son ad-
mission donnerait à cette décision un carac-
tère pénal qu'elle ne doit pas com,porter er
serait incompatible awetp i'intéret d'ordre es*
sentiel/lement privé que Girotiet- prétend pour<
suivre.
» Attendu que ta partie qui succombe dos
supporter les dàpens, qui seront mis cn «n«
tksr a ia chainge «lie Monizot, au besoin à titri
de suicniément de «lammages-intérêts.
» Par des motifs, la fteur,
» Déclara recevablo et. bien, fondée la
mande de Girodet, et y faisant droit,
» Condamne Morizot à [payer à celui-ci, à 1*
Significadon du présent o,r.rèt, la •semnne d

Jeudi 28 Janvier iOO 1.»
Les awvos do Donïse.
de l'«
Le jeune homme brun
Apollo »
Nous lavons que Denise quitta wi proprié-
YHH'O II«mil «olr vers rient' 1MMires et so rendit
* f'/ijii tu Cristal. Mais quel tut exactement
l'emploi «le son temps jusqu'à 11 heures «lu
.«oir t C'est «•«» que nous avons demandé- a
Mllo Alice laiiplumo, IMIO «le eus amies at co-
locataires.
Mlle Lapliume nous a «lit :
•-• Nous restâmes a l'.Vpolto foutes les deux
jusqu'à oir/x» heures moins cinq minute-;. Jo
rpéux faire cette précision pairie qu'au mo-
ment «ni nous nous séparâmes, je regardai nia
montre. Au cours de la soirée, je fis remajr-
qur«r à Denise un jeune liomino qui, en sou-
riant, MU faisa.it, des siRnes. Ce jeune homme,
au teint hrun, vftlu d'un costume très foncé,
••tait coiffé d'un chapeau rond et noir. A peine
âgé de 18 ans, il m'avait, pas de moustache ;
Dentée ne répondit pas et affecta môme do no
pas le regarder. A onze heures moins cinq tui-
i iules, .nous nous lova.in.es ot nous dirigeâmes
.voTte la porte ; notre Intention était de nous
romliro au Café Sion. Mais, à l'instant mémo
»>ù noua sortions de r Apollo, le jeune homme
».
iiiiiiiiiimiimiimmmiiiiiii'iiat!
POUR I A CUISINE
LA
CONCOURS DM 1008
Voici le palmarès du concours :
1' Poésie
1" prix, médaille d'or de 150 francs. —M.
Albert Pigasse, à Toulouse.
2" prix, médaille d'or de 50 francs. — M.
'Armand Praviel, a Toulouse.
Médaille d'argent grand module. — M. Cor-
dié, é Bois-Colombo (Seine) : Mllo Germaine
Grétarin, à Aix-en-Provenco (Bouchesdu-
Hhône).
Médaille «l'argent. — M. Michel Monnet,
professeur au collège do Nantua, (Ain) ; M.
Jean Fomtanié, étudiant on droit, ù Castelsar-
rasio (Taro-et-Garonne).
Médaillo «le bronze grand module. — M.
P. Baynaud, à Toulouse ; M. F. Nègre, A Nar-
houno ; M. te docteur Gaston, a Vairé, prô6
lonne (Vendée) ; M. Antoine. Duport. publl-
riste, à Bully. pa.r Saini-Gormain-Laval
/Loire) ; M. Henry franz, à Thiers (Puyde-
Oôme).
Mention honorable. — Mlle Maria Thoma-
?oa.u, a Boute (Vendée) ; M. A. Saint-Ililaire,
a Cayilus (Tarn-ct-Garonnc) ; Mlle Maria-Alix
fAvignac. à Périgueux (Dordagne) ; M Al-
phonse Dc-nizot, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-
'rarorme) ; M. Edmond Itevest, Les Angtes-
b-awi, par Villeneuve-lcs-Avignon (Gard).
t' Prost
(Etude sur l'Œuvre d'Emile Ponvillon)
Médaille d'or «te 100 francs. — M Emma-
miel Ducaesô, à Monla.ubii.ii.
\ %^ lQn benorabte. - M. Jean du Sandillat.
A loanay (Indre).
"i&fiîtS! FAM '»-LE EST UN CAPITAL
iioiix .les reveraiK assurent l'evisteuee 4h> «a.
i^tirT Wr 'iTetsdosa ,,
" "ix » (entreprise privée, assit
Syndicat d'initiative
Séance du Comité du 80 jamuci;
Présidence «le M. CON.SÏANS
Préscintis : MM. Ilarry, aiianié, CArrèrc,
Fjrakeee, Portunet, GaUbert, Bodiin-Pérter,
Marre, Iaga.rr.iguc, Robert, Simon.
Sont inscrite comme nouveaux membres ;
MM. H. Cahantolis, négociant à ltodev. I
E. Marwi'ii, négociant à Bodez ; L. Gayrard,
négOCLant à Rodaai ; Garrié, niiigociaiit a Ho-
dez ; Harréol, cotmjptaiiite ; H. Lagarrigue,
îiégooiant ; L. Courtin, pha.nrnacii';n.
Des Llvretis-Guidies seront renvoyée à l'An-
tometette-Cliiib de Gronouie et à l'agence Du-
fou.r-Hoste, do Brux«iliiies, qui en ont dm-
anaudé.
M. Foubtoier, «l'Entraygues. envoie l'ho-
raire «le» divers service» de voitures «less«ir-
Srflnt En.traygiios.
La Coarpagnie d'Ortéans fera paraître «tans
ses publications des («traite de notre Ltvret-
tiuide ot un arfiefte du ipww'mlwit publié dans
le T. G. do Belgique. Le sixième Congrès des
BynSteate d'initiative, qui doit so tenir à Pau
du 22 au l!l mai prochain, lait comnaitre le
mrognainuna provisoire qu'il a adopté ; te-
Comité donMte sou tteihéston et s'y fera reipré-
eenteaf.
Après discussion, te Comité vote les fonds
liéoessaires pour la ipublication «lu Petit Gui-
Ue ittustoé. qui sera distribué gratuitement à
prafus'on
ris ^tonnn-
«iiihi It» Matclce
. ni OPf:RA-
Cette MeateY»?£ u &ont affirmé f«xe*iWi.;u.
-'f'Pliqiiou A m*!»!*-*1'"''"' «si, tous tes loua
;,!'«•. Il, ,„,' , ,
st ! il11 •"'( ho l'.U-i lu.. Tuivr»p
M. J. 1^ , t " u »« Biirngnon, à Tiuslwuae, pe
('Xi op |,•.".'.".;'*: «'tiiru .-gi.-ii .,rib.»*,|MM:mii:sl.
•haï,,.,, *POqucs MIU,II«|4«., ...» il reeevrii
»''\Ml"l.'iV^ l " r , '" n ' 11 ' ''Aie! Faisro.
^AlHT-G 'Vife,S«, ,,, î* r i 14 '
l 'o'nquergiie.
''Asr. pSN*. > jeudi. i.Mwi Ken-i ère
^îBF.S, to 1" samedi, hôtel du Nord
SAVON DU MIKADOl^av*ui.l9V>u,n,
Si, après celte nouvelle invite... ù la liqui-
dation de leurs biens, tes bons'Pères «le Pic-
pus ne 901U pas satisfaits, c'est que, «teoidé-
meni ce sont gens peu raiionuabte* et bien
di.fflaites.
SAINT-AFFRIQUE. — Tribunal correction-
nel. — Audience du 22. janvier 1.909. — Le nom-
mé Joseph Azaïs, sans diHïnioite fixe, vaga-
bond ot anendiant, est condamné à un mois de
prison.
— La dame P. C, éipoiisr N..., de Boboiir-
guil, «at iniav.lpée «lé défaut de déclaration d'un
•noiMirlsson. I« juges, reconnaissant que l'en-
fant a été déclaré en temps voulu, relaxe lu
prévenue m.ns peine ni dépens.
— C M ... é.ponso B.... de Pousthomys. est,
poursuivi pour infraction ;i la loi sur les en-
fants en bas ûge. Le tribunal ae déclare in-
compétent.
— F. G..., maître d'hôtel à Saint-Romede-
Cownon, iimuitpé «te fn.brica.tton do vin, est re-
laxé dn chef d'uinvusntion, muai.» il est. .-, ioiu'ii .'-e l. v- ionmaux de I ouloiiso
îq «te Moiî^nier, .1 la date du 24, rie su.it
"ta"."i r'u !a!",.n' de, l.m.us .-d ^TZ',
jus.H»'a nouvel ordre, sur te lttm* du Vlflan
" ÙXr-'iïTnu n'avait vu ..areUta combe
(te n«>ige.
THtnONOCl S Aooidaai de ohasse. -
PeisttaJtt usw bal.tiM> aux sanstttnW. ±J-*. a *. J
M. Srteru'ocwie. en tirant anr un WW* *
la
«te
de
vjer 1876 ; aux ex»mens de sortie, il obtint le
muiméro 45 rte classement sur 395 élèves.
Sou,s-.lieutema:n,t au 15» l«-tai!»on rte chossen-fe
ù pied te 1* octobre 1876, le jeune officier
rejoignit son corps à Bône, en Algérie au
mois de décembre swvant. En 1878-1879, »
eQs a, l'Ecole régionale de ttr (te Blidah, r.ed-
toa en France le 22 octobie 1880 et suivit les
cours de gymnaatique d* JoinvnlileéenFont {nu-
méro 7 de cftaàsement sur 39 oftlciars). Lieute-
nant au 24" bataillon rte chasseurs a pied, le
11 juillet 1882, et capitaine, au 7 e hatawon de
même subdivision d'arme te 10 juillet 1888, M.
Breton euivit les cours de l'Ecole nownate de
tir du camp «te Châlons en 1891 et obtint une
mention honorable. Lo l« r avril 1893, il re
•tourna en. Algérie au 2» rogimeait d.ranger (t e
clsion ministérielle du 3 mars 180.5) et le G (le-
oMrtbre suivant, il s'embarqua pour te Ion.
BOMlge en Algérie te 5 mars 1896. M. Breton
fut promu chef de bate'Mton au 4" régiment de
tirailours algériens lo 10 juillet- suivant. Lest
en Tuoilste qu'il recuit lia croix do chevalier
«te la Légion d'honneur a l'occasion nil)le on cuves .'1 nu, 64; murant,
63 18; proclialn. «1 «5; 4 pKantees, 03; '• ilo mai. 01 ;>0)
tenUaiico fnU>le.
A.loi»r.«unl. a7 Kl: oourusil. a7 r.0: iwvx
clialn 3f» 75: mm-. JIVI-II. :W vr. 4 i.n inioivi. ;«
4 cha,I.n. au %; '. pr*-
mîers ai) .175; '. U» ma m. an 15: 1 «le m.-il. SI MM
naïUiiice lourde, nnix cttMfts, 97; auliv.H J-cU». «;
vatllnés, 61 50.
MAitCHf: DU noRiniAUX
llu rï j«uvl«jr.
nug _ on cote par 100 kilos saix-a de UAïKirt t»
I,ML au' nzw do » s» à '-"-' M». « os ««"Piu-terncnt* aie*
Iluotoirs du' contre; «K» 1S a 18 25 rUecU.litre dana 1»
"^SiSines — On cote : mtitvinfc* siire"eui.s du haut
mars M î»! premlèii'S SM«au«a W M-
•'",.„, .., „.,,:,.„,s, Ifi; OKtllUate, il,-
uj 75 * Mi hw«*af*s d« 15 50 a 10 75; Msjansa
rud.nalNM «le 14 a 16.
Ma»' - mata roux, 19; tllnduaidini. es M l« lfrf
kl ïîoî2S*' — t»rt«s du Poitou, 18 59; lîvcisane grt
mx 1S 95; nolcea, l« M le» 100 kUos.
IIAUTL CAr:oi v w-.
ToiUiMiae, i?7 junvlen.
Iti.ss Min^rinii'.H. les H0 IciliHi. de Pt S«> |. 18 75; l.nni»
«ui.dité. 18 60; owlioaires, l» 3&; tilés mltadliis On
1S; ordinaire.», lî.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

*udi 28 Janvier fî)09
«*!(flo. les 75 Wlos. 19 » 13 50; orge, les M Wlo»
ÏO « 10 M; avolno. Ifl» so kilos. 0 a msjî W»n»
les 70 kilo», do il à 13 haiitott. l'he*to litre, 18 à
«S: fôïts les 65 kilos, IS 50 à 13 75: vesces noire», i«
M kilos 18 fi 18 . .
Mlnol fleur, les 1» kilos, 41; minot extra, 39; pre-
tlèrce, 38; R. G., les w» kilos, 17 50; repasses, 16
k 16: sons, 13 50 à 14.
Trètl.:, les 100 kilos, 100 à 105; luzerne ou salifc
loin (lu pavs. îao à no.
! i. de 3 60 à 4; sainfoin, !re coupa (nouveau),
de « a 4 40-, 2o et 3e coupes, de 2 80 à 3 40; paillo blA
fie 2 40 i 2 70; paille avoine, de 1 80 à 2, le tout les
H kilos.
Montvéjcau.
Marché du 85 janvier. — Voici les cours pra-
tiqués :
Blé, 18 50; méteil, 17 fr.; seigle, 13 50; maïs, 12 50;
(ascazin, 10 *>; avoine, 10 25; haricot*, 23; pommes
Ile terre, 3 fr.
Poules, 5 50; poulets, 3 75; dindons, 17 fr. ; osnfs,
1 40 la douzaine. Oies grasses, 1 90 Je kilo; Joies
d'oie, 5 tr. le kilo.
Bœuf, o 70; veau, i «S; mouton, o 85, et les pores
PMA, I 05.
Salies-du-SaJat.
Voire de janvier :
La foire de janvier, si renommée pour i'aelhat et
la vente des porcs gras, a detpasse toutes les espé-
rances. Favorisée 'par TMI, temps suvperbe, elle avait
attire dans notre vllile un grand nombre de ven-
ileurs et d*a«lieteurs.
Ije loi rail «les hôtes à comes, (jnl ne le cédait en
rien au foirail des codions par le nombre des airi
maux nui s'y trouvaient, était le centre d'une aul
nation extraordinaire. Les divers commerçants qui
s'Atalent rendus â Salies, lundi dernier, onl traité
d'iimportantes et, nombreuses affaires. Voici les cours
pratiqués sur nos divers champs de foire :
Foiï;ul aux bestiaux. — Boeuis de travail, de
1.000 à. t.250 fr. ; bœufs de boucherie, 900 à 1.100 tr.
«Olivia Ions et tauri.llons, de un an à deux ans, de
'.Ou à 600 fr.; breaux de six mots, son à 400 fr. ; va-
ches de travail, 800 a 950 fr. ; veaux, 160 à 240 fr.
génisses pour la reproduction, 650 à 750 fr., le tout
la. paire.
M.nv.hé aux codions. — Porcelets, de deux à trois
mois ,25 à 35 tr.; porcelets de six mois, 50 à 60 tr.,
le tout la pièce.
Halle aux grains. — Blé supérieur, 19; 2e (jualité,
M: Wé imlimiaire, 17 50; avoine, de 9 à 10 50; mais,
de il 50 à lé 50; haricots, 22: orge, de 11 50 à 12;
vesces, de 20 à 22; fèves, de 14 â 15 50; pommes de
terre, de 3 73 à 3, suivant qualité, le tout l'hectolitre.
Volailles. — Poules vieilles, de 4 50 à 5 50; pou
Jets, de 3 à 4 50; pintades, de 5 à 6 50; dindons, de
13. à 15: .pigeons, de i 70 à 2 20, le tout ta -paire; les
oies grasses se sont vendues de 1 90 à 2 10 le kilo.
l/es œufs, do 1 20 à l 25 la douzaine.
Aspet,.
Mercuriale-marché du 20 janvier. — Moyenne des
tortrs pratiqués :
Blé, 18 fr. ; méteil, 16 fr.; seigle, 14 fr.; sarrasin
15 fr. : maïs, 13 fr. ; avoine, 10 fr,; haricots, 23 fr.
pommes de terre, 2 75, Je tout l'hectolitre.
Foin, 4 fr. ; (paille, 3 50, le tout les 100 kilos.
Animaux conduits au marché : veaux 69, moutons
et hrehis 197, porcs gras 145, porcelets 91, vaches de
travail 108; prix moyens, veau 1 05, mouton 1 fr.
porc l 05, le tout le kilo.
Poulets. 4 50; poules, 5 75, le tout la paire; œufs,
1 25 la douzaine.
Fruits : nommes, 5 50; poires, 8 fr. ; noix, 12 fr.
tUàtaigneS, 5 50, le tout l'hectolitre.
saint^SuilT»lee-«ur-I.è2e.
Foire du 20 Janvier. — Voici les cours pratiqués
Céréales. — Blé, de 17 à 18 fr.; avoine, 9 50; orge,
lie 10 60 ù *1 tr. ; maïs, de 10 50 à 12 fr.; haricots,
de 16 à 18 fr., le tout l'hectolitre.
Marché à la, volaille. — Gros dindons, de 15
W fr,; dindons moyens, do M 50 à 13 50; dindes, de
(0 à 12 fr. ; poules, de 5 à 0 fr. ; poulardes, 4 tr
souloîs, 2 75 à 5 fr.; canards, de 5 à 5 50; pintades,
Se ô ;>. 5 r>6 ; pigeons, de 180 à s fr. ; poussins, de
». 70 a 0 SO; chaînons, de 7 à 8 25; le tout la paire;
xiifs, l 30 la douzaine.
Beau-
Beau-
Marcho aux bestiaux. — Bœufs gras, de o 70 à o 75,
veaux, de 0 95 à 1 f r. ; mouton*. I 10: acneaux I 05;
porcs gra.s, de 1 10 à 1 15, le tout le kilo, poids vu.
Oomesliibies. — fAjnd, i fr.; jambon, 2 80; sain-
doux, de 1 80 à 1 90; saucisson. 4 50, le tout le kilo.
Gibier. — Lièvres, de 6 à 6 PS; lapins de . ..n-
26; lapins privés, de i 50 à 2 50; perdreaux, 2 25,
Je tout la pièce; alouettes, 2 fr. la douzaine
Porceilots. — Les .porcelets se sont vendus de ao
a 50 fr. pièce.
Notre foire de quinzaine a été très îmue.
Coup do monde s'y était donné m>ndez-vous.
coup d'affaires ont été traitées.
AVEYHON
VJliefranc lie.
La foire. — Un temps très froid, mate très beau.
Les divers marché» ètaitent abondamment aippivivi-
ionnés. I>e*> œufs, très chers, ont valu 1 4,0 1 50,
iuequ'à 1 55 la douxainie : tes Poules et IXWtets,
40 et 1 50: 1er, dindons, 1 30 et 1. 40: les dindes,
50 et. 1 55; les laipins, o 70 et o 80, le tout le kilo.
Les foies d'oie, de 4 à 5 fr. le kilo, suivant qualité
et grosseur; la truffe, de 8 à 9 fr.
Les lièvres, de 1 10 & 1 16 le demi-kilo; les beaux
7>erdreaiix rouges, 2 50, et les gris. 2 25: les grives,
o 70 et o 75, le tout la pièce.
La graisse line, en hausse, a été rapidement enle-
vée à 2 30 pour les oies et au même prix pour les
canards.
Au marché aux «nains, le Wê atteignait Jusqu'à
19 h-, les 90 kilos; l'avoine, de o à « 50; le mais du
pays, de 14 à 16 fr.; Jes noix, 13 fr., le tout riiecto-
lit.m».
Les bœufs pour Ja boucherie se sont, maintenus
dans leurs anciens cours de 38 à 41 fr. le quintal ;
tes veaux, 1 et 1 05 le kilo; les moutons, o 75 et 0 80.
f.a place Nationale regorgeait de porcs. Depuis 2
ans nous n'avons eo. à .relever un stock aussi consi-
dérable. Néanmoins, par suite des demandes, nous
avons constaté une légère reprise sur les deux foires
grasses de «es jours derniers, Rieupeyroux et Saint-
Salvadou. Prix extrême, 96 et 108 fr. les 100 kilos.
lin. résumé, foire excellente pour les agriculteurs
qui vendent leurs produits à des cours excessivement
élevés, mais moins bonne pour le commerce local.
HAUTBS-PYBJENÊES
Tarbes.
Le marché do la Saint-Vincent :
Beaucouip de monde au grand marché de samedi,
contrarié j».r l'inclémence de la température. Af-
faires nombreuses.
Voici les coin s pratiqués :
Méteil, 18 fr.; froment, 2d fr.; maïs, 13 fr.; avoine,
12 fr.; pommes de terre, 3 50; haricots, 30 fr., Je
tout l'hectolitre.
Beurre, 1 so le kilo.
Poule», 6 50 la paire; poulets, /, 50 ; œufs, 1 40 la
douzaine; oies et canards gras, 1 90 le kilo.
Bœufs. 050 à 900 fr. ; vaclies laitières. 280 à '.00 fr. ;
vaches de travail, 170 à 325 fr. la paire: veaux, 95 à
1«5 fr. ; moutons et brebis, 25 à 55 fr.; porcs petits
90 à 65 fr. ; porcs gras, 1 10 le kilo.
GERS
Mauvezin.
Blé, de 17 2f> à 17 50; avoine, de 8 50 â 9; orge, il
maïs, 14; fèves, ÎS; haricots, 20, le tout l'hectolitre
VolaMles. — Poulies, de 4 50 à 5 50; poulets, de 3 a
4; canards 5; pintades, de 4 50 à. 5 50; dindes et din-
dons, de 10 £1 16; enaoons, de 6 à s, le tout la paire;
oies grasses, 0 95 le demi-ltilo; foies gros, de 4 â 5
le kilo, selon qualité.
Œufs, 1 40 la douzaine.
Laolns domestiques, 1 50 pièce.
Gibier. — IJôvres, de 6 â 7; perdreaux, 2 50; la-
pins, de t 75 â g; bécasses, 3; grives, 0 50; merles,
0 25. le tout la pièce.-
Vea u de boucherie. — Même cours: iporcs gras, de
1 à 1 05, poids vif, le kilo; porcelets, de 25 à 40,
.pièce.
Seissan.
Blé, de 17 25 a 17 75; mais, de 14 & 15; avoine, de
9 25 à 9> 75; orge, de 12 à 12 50 : seigle, 13 ; pommes de
terre, de 4 50 à 5 25, le tout l'hectolitre.
Dtmdons, «le 14 0. W; Ain- ;
0- chapons, de e 50
de i 26 a 1 56, le
Marché à la volaille.
Hunier -Noire marche- liebdoana-'
dàtre était assez bien achailajr.de airjonnd'luii H;
malgré le froid et la neige il y avait un Jjcu de
touïj c'est aujourd'hui aussi qu'entrait en vignear
Ja nouvelle réKlomontation des heures de m.trehé;
nous en reparlerons dimanche, mais les particuneis,
n'ont pas à s'en louer.
Voici les cours qui se sont pratiques :
Pilace à la valaffie. — Pouilets, 3 50 a 4 fr. ; poules,
à r, fr. ; dindes, 13 a 14 fr. ; ÎBOtadès, 5 00; pi-
geons, 1 50 à 2 15, le tout la paire.
Les œufs extrêmement chors a 1 50 la douzaine.
Marché aux légumes. — Carottes, l fr. les douze
paquets; citrouille ,1 fr. pièce; RSîadeB, 0 75 la dou-
zaine; pommes de pommiers, 0 30 Ja douzaine.
TARN-ET-GARONN B
Montauban.
Aferctniule. — Marché aux liesttaux. — 11 a élé
amené et vendu samedi, sur le marche de la place
Lalaquo : , j
16 paires de bœufs de boucherie, vendus 40 fr
les 50 kilos; 25 paires boeufs do travail, de 900 a
1.260 fr. pièce.; 12 paires vaclies de boucherie,
37 fr. jes 50 kilos; 30 paires vaches de travail, de
600 à 850 fr. la paire; 60 veaux de boucherie, de
1 05 a 1 10 le kilo; 130 cochons gras, de 53 .a. M. tr-
ies 50 kilos; 65 cochons d'élevage, (le Ou a 8j fr.
pièce; 100 cochons do .lait, de 30 a 45 fr. pièce.
afoissac.
Refoire. — Contrariée par le mauvais temps, no.
tro rafolre du 23 janvier n'a pas eu son entrain ac-
coutumé. Voici les coure pratiqués : ..
Blé do 17 à 18; avoine, de 8 75 a 9 aO; mais, de
M 50 à 16: fèves. 14 75; haricots, 1.8: seigle, de 13
14, le tout l'hectolitre; pommes de terre, de 3
3 25 les 50 kilos. , „ - . „ „„ ...
Poules, de 0 89 à 0 85; pouJets, de 0 85 u 0 90; din-
dons de 0 65 a 07O..le tout le deani-Wlo-, oies grasses,
de ï fr. à 1 10; canards gras, de 0 90 à 1 10 le demi-
kilo.
Œufs, 1 60 la douzaine.
Moi i ères.
Marilié du 22 Jaiwier. — .Assez de monde et affai-
res nombreuses. Voici les cours pratiqués :
Place a Sa volaUle. — Bien approvisionnée et ven-
tes faciles. Pintades, 1 fr. ; poulets, o 85; canards et
poules 0 65; dindons, 0 50, le tout le tlemi-kUo; la
pins,
450 i'».
Emprunts des colonies. - Obligutlons JjWrt*
3 3 1902 443 ; Obligations Timislon 3 °,„ 1602, 44».
BŒmruhtS de villes. — ViUe de Paris, ot.ll-a.lon».
(865 4 % 545 50 : 1S70 4 %, 547 50 ; IWW S %, 1.301 ;
1604 -> A 440 • ViUe de Marseille M77. 3 %, 419 50.
' Valeûrs"lrariçai»œ. — Banque de Paris et dos
Pays-Bas «xcoiip. 72, 1.528 ; Obligations foncière»
1«83 8 % 430 ; Crédit Lyonnais ex-coup. 94, 1.208 ;
Midi, actions, ex-coup. 100. 1.100 ; Midi obligations
3 H nouvoUes.W7 ; Orléans. Obligations 3 % ancien-
nes 444 ; Orléans, ohUsçations 3 % nouvelles, 447;
Métropolitain de Paris (actions) ex-eonp. 8. 503. '
Fonds d'Etat étrangers. — Autriche 4 % or, 99 25;
Ex-térieui» Esipagne oinipures 340 , 90 ; Italien S .)/*
0/ 103 ; Russe 5 % 1906, 99 30.
' Vailenrs étrangères. — Banque Impériale ulloroa-
ne ex-coup- 50, 710 ; Amla.lo.is Hipjsii, f . ) J 5 •
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57 Feuilleton du 28 janvier 1099
PAR
Geos'û-cs PliADEL
la voix, toute la personne de mon père Méprisé da tons ! Exile, dépossédé, mise- \
aient laissé dans mon esprit et dans mon rable !... Mais dans le fond de son cœur, ,
cœur des traces ineffaçables. | il a gardé la tendresse passionnée qu'il '
'-es
PREMIÈRE PARTIE
lillions de lord Richemond
XII
— Qu'y a-t-il encore '? mumitira Henri.
C'était la queelion que s'était pesée à
lui-même M. de Blignac.
— Pour bien vous exposer co qui est
iwur moi une conviction intime, com-
mença la jeune fille d'une voix lente, pe-
sant toutes ses paroles et en méditant
toute la portée, il me faut revenir aux
années de ma première enfance.
Ma vie avait coûté la sienne à ma
mère, et j'étais la bien-aimée, la préférée
de mon père le rajah de Dhorali. En fer-
mant les yeux, je vois encore sa tête
bronzée, ses yeux étincelants, son air no-
ble et hier.
Il se penchait sur mon berceau, m'en-
levait dans ses bras, et alors c'étaient des
earesscH sans fin, des rires fous, inoxtin-
çutbles. Et ces scènes do tendresse et d'a-
mour du rai omit de loingxies heu res et se
Renouvelaient chaque jour.
Rien d'étonnant dès lors que les traits,
Je n'ai qu'à fermer les yeux pour le
revoir tel que jadis. J'entends toujours
sa voix bourdonner à mon oreille, me ré-
pétant ces mots si doux, ces caresses par-
lées qui faisaient si bien palpiter ma jeu-
ne âme comme un oiseau qui bat des ai-
les. Que de fois n'ai-je pas passé des nuits
entières à le pleurer, à l'appeler I... Pau-
vre père ! Qu'était-il devenu dans cette
épouvantable catastrophe ?
On m'affirmait qu'il était tombé, face
à l'ennemi, à la tète des siens !
Aujourd'hui que je comprends bien
des choses qui n'étaient point percepti-
bles alors pour ma jeune imagination, je
ne saurais lui en vouloir d'avoir subi le
joug de certaine brahmes, qui lui
avaient sans doute promis le triomphe,
la victoire, s'il vouait sa fille au culte sa-
ci'é do Brahma.
Les i-adjpouts, tous les princes de l'In-
de sont encore soumis à leurs gourous.
Donc je n'ai dans le cœur aucune acri-
monie contre ce pauvre père.
U a oru agir pour mon bien en me
consacrant à un culto dont je comprends
seulement aujourd'hui l'inanité et l'en-
fantillage, tout en sachant combien des
millions d'hommes y demeurent fanati-
quement attachés.
Mon père s'était donc fait tuer à la
t ète de ses troupes. Voilà ce quo l'on me
. portait à sa fille !... Une pensée lui reste :
sa fille ! Maya-Nïama ! la Perle Jaune,
j comme il l'appelait lui-même, car les
Français, en me donnant ce surnom, se
! sont i-encontrés sans le savoir avec celui
! qui, le premier, m'avait ainsi baptisée. »
Où était-il ? Mes yeux, auxquels mon
j cœur donnait la vue, ne savaient trouver
; cette place ! Mais je vivais avec cette cer-
titude moraile : mon père existait, !... Je
le sentais, je le devinais ! Il m'aimait !
toujours, il ne pensait qu'à moi !... Au-
jourd'hui !... ce qui n'était qu'un senti-
ment vague est devenu une certitude.
Mon père vit !... J'en suis convaincue. Je
puis dire plus. J'en ai eu la preuve ce
soir même.
Henri d'Alreimpe et M. do Blignac s'é-
taient regarnies, tandis que Ma*a-Nïa,uia
prononçait ces dernières paroles.
Elle ne les voyait pas, tenant ses yeux
baissés, et. cependant, elle eut conscience
du coup d'œil échangé et de tout ce qu'il
renfermait d'interrogations sur elle, car
elle leur dit très doucement :
— Oh ! je ne suis pas folle ! La com-
motion dé ce .soir, les précédentes, les
angoisses au milieu desquelles je vis
n'ont point troublé mon cerveau.
Et comme les deux jeunes gens se tai-
saient, elle continua :
Les Anglais même en étaient convain-
cus.
Et parfois, cependant, il me venait des
espérances étranges I
« — Non mon père n'est pas mort, me
disaiLs-je !
* Il vit 1 Loin de moi 1 Malheureux 1
— Laissez-moi achever, Raoul, dit- i
elle, et ensuite ,lorsque je vous aurai tout
raconté, vous me direz vous-même si je
suis victime d'une hallucination ou d'un
mauvais rêve.
M. do Blignac et Henri s'inclinèrent.
Ils étaient en proie à une émotion vio-
lente.
La jeune fille continua :
r- Au moment où la voiture, emportée
par le galop furieux des chevaux, allait
être précipitée au bas des rochers, alors
que jo vous croyais gisant inanimé sur
la route, un homme s'est élancé d'un
buisson et, au péril de ses jours, a main-
tenu d'un poignet de fer l'attelage fu-
rieux !
La voiture versait : j'étais lancée con-
tre- le tronc d'un chêne !... Un voile de
«mg passa devant mes yeux, j'ai cru que
la. mort venait... Et pire cent' fois que la
douleur, une souffrance aiguë me dé-
chu a le cœur.
Mourir loin de vous, Raoul 1... Jc me
réveillai !..,
Une main, avec une douceur infinie
i s'appuyait sur mon front, à la place d©
j il meurtrissure. Je> me trouvais dans un
| état de torpeur, mon coups demeurait
! inerte, il m'eût été impossible, même
pour échapper au plus violent des pé-
rils, de fa.iic un mouvement,. Mais celle
pression, cette main qui passait et repas-
Je vais vous dire tout ce que je I *ait' sur mes cheveux, me causait uno
crois. Je suis certaine que si nous ne j mettable joie,
sommes pas tous à cette heure broyés au j Et, dans l'ombre, je voyais luire deux
bas des rochers de Louveciennes, c'est à i égards étincelants dont les rayons péné-
mon père quo nous lo devons. traient jusqu'à mon âme.
Cette assertion était trou ferle pour no Oh ! je les reconnais, ces yeux t Que do
pas soulever de protestations, fois penchés sur mon berceau je les avais
— Nïama 1 ma bien-aiméo, s'écria M. Tus dans mon entfanco ! que de fois jo
de Blignac. | les avais revus dans mes rêves 1
La jeune fille étendit Ja main. En même temps une voix à la fois vi-
« permettant ao tnaiiRer eomra» avn. >• nenti nar- . „.
* iSâr^S INSTITUT DENTAIRE
- , eue- i iiarasa. ^ (ANGLE du Boul. de STRASBOUR G)
branle et
oreille :
éteinte murmurait à mon

LE NUMÉRO 5 CEHT1HES
Organe cp Item do Béîense Sociale et
DU MIDI
euse
RÉDACTION ET AD1HINISTRATKNV : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
Traàt neto Six mil O» M
B»OT«-GAnormK n M^Airrmttprr» us* rmoriuss .... e tr. 44 *• 2©
BÊPARTEMKNTS NON LIMITROPHES 7- 43- fi< -
&TRANGER (Union ptwtale) 40 - 20 - *0 -
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foui* AamatuU A* cHangttiuuni tt'adt'**** «M* *tr* «anaqaajn IJ «{* 6£i «satfcBiM.
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Av&yrxm, Corrèze, Cantal
Sers, Ht9t-Pyrénôes, Basses-Pyrénées, Landes
Ttwt-et-Gttroane, Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pp4nées-0rientales
Haute-Garonne. Ariège
Edition du matin spéciale a Toulouse
JflMGHOB fV a«£* ,
UtCLAHKS —
ttfXAMES (t. fc*) .
HCALKS. ....
le» Annonces et Réclames «ont reeues dans
M* nrtMH, rae OeaMiMna, st. A Toulouse, «t sa es tous Ma
o». tut
4 - 60
2 - • '
a -
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPECIAL Jeudi 28 Janvier 1909. - 19' Armés - N° 5,927 BOREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAU
Les Faits du J our
La commission sénatoriale des retraites ou-
vrières a entendu MM, Clemenceau, Caîllaux
rt Vivian!, mais malgré l'aivis du gouverne-
ment, elle a maintenu son point de vue.
—O—
La plupart de3 journaux parisiens atteints
par la grève des linotypistes ont dâtinilive-
nent constitué de nouvelles équipes.
La Cour d'appel de Rennes a confirmé le
Jugement du tribunal de Lorient condamnant
Mgr Du parc à trois cents francs d'amende pour
non fermeture d'école ; Mgr Duparc va se
pourvoir en cassation.
—•>—
De violentes bagarres se août produites au
quartier Latin, au cours de M. Thalamas ; on
tornpte plusieurs blessés et une centaine tt'ar-
matations.
—:—
Cocjuelin aîné est mort à Pont-aux-Dames,
(tes suites d'une embolie.
—
Le procès de Jeanne Gilbert a continué de-
vant la cour d'assises du Cher ; on a entendu
les plaidoiries des avocats ; deanne Gilbert a
Ûé condamnée aux travaux forcés à perpé-
tuité.
—
tes fêtes du cinquantenaire de l'empereur
Guillaume ont commencé, à Berlin, au mi-
lieu de l'enthousiasme général.
Lire la dernière heure â la 5' page.
Communes
Dana la fiévreuse agitation et le tu
Tnwlte de nos villes, nous ne pouvons pas
fjoupçonmer tout ce que la vie. rurale re-
cèle, dans son apparents tranquillité, de
passions et de ferments de haine, — d'i-
niquités et de lâchetés.
Ici, les partis se heurtent et s'entrecho
truent au grand jour. Là-bas, on ne voit
jamais venir les coups. On se bat dans le
tiilemce et dans la nuit, à l'intérieur de la
petite mairie, toutes portes et fenêtres
closes. . -«JH _ T N ^
Lie ïwrsonivage immonde qui remplit
les fonctions de délégué du préfet a la
direction du combat.
Où est-il ? Quel est-il ?
Est-ce le fonctionnaire hargneux et
hautain qui a transformé son école pu-
blique en club ? Est-ce le palmé d'hier
Tiui, sachant à peine écrire son nom, a
dû avoir recours à l'obligeance d'un co-
religionnaire pour lui lire la lettre l'in
lormant qu'il était fait officier d'acadé-
mie pour... services exceptionnels ? On
ne sait. Mais personne n'ignore qu'il y a
an homme qui, nuit et jour, travaille in
lassablement à semer la division dans le
village, la terreur dans les familles.
Ecm activité ne connaît pas de bornes
lorsque sa surveillance s'étend aux
membres du conseil municipal et de la
municipalité. Malheur au maire et à
l'adjoint, placés sous la surveillance des
farouches délégués de la préfecture !
Le maire et l'adjoint jouissent de la
considération et de la sympathie publi
(pies. Ils sont les représentants do la
commune dont ils doivent gérer les inté
.rôts et défendre les droits. Mais il y a
•quelqu'un de plus puissant : c'est le re
présentant occulte du préfet 1
A lui seul, il est le maire, l'adjoint, le
conseil municipal. Les élus de la com
xnunc peuvent délibérer et prendre des
décisions. Ces décisions ne seront suivies
d'effet que s'il plaît au délégué do les ra-
ta fief.
« — Vous pouvez approuver, dira-t-il
eu préfet. » Et le préfet approuvera.
« N'approuvez pas ! » — Et lo préfet
sans raison, sans aucun droit, n'approu
«cm pas !
Le maire, l'adjoint et les conseillers
municipaux ne sont pas les maîtres à la
mairie. L'invisible et implacable agen
de l'administration préfectorale est là
qui veille, qui censure, qui brise, qui
casse, qui frappe. 11 n'ignore rien des af-
faire* ; municipales. Il n'a qu'à lever le
petit doigt ]mir obtenir la révocation des
membres de la municipalité ot, susciter
les plus graves difficultés à leurs amis
Cette situation a fait l'objet do nom-
breux débats au Parlement, où l'on a en
vX£ tr ,V°n 1' Clamer la dépendance
vé,i 1 ,cment humiHttnl0 dans He
voir î'^,^' 1, tonus vis-à-vis du pou-
> central. Mais le r,,;, dictatorial
* s lequel nous vivons considt
^^J ^^wuwrt congé
*^aviTE bi0n „ ( I U0 1; > '«meuae n
ciivilo réKlen'1(,nin"> lor S«"wa*ion iri.uni-
(lotie loi 52 mrt d 5° ita d— Anitooir de la giiiiitotiine.
Au montent où In popularité de M. Anatole
Deiblar atteint à son apogée el où M. Clemen-
ceau tei-mème prend ombrage de cette riva-
lité poûûtkfue, H n'est pas sans intérêt de rap-
petar quelques anecdotes concernant lee
« .bourreaux ».
Nul ne se souvient aiitjouwl'hui — il y a si
longtemps ! — de l'affaire Sanson, en 1847.
Henri Sanson était te denwea' d'une illustre
famille d'exécuteurs. D'une moralité déplora-
ble, ce foncticmaiaire avait gaspillé un patrd-
moine iiuiun'iarit. Il se trouvait à bout de res-
O'urces et viivait d'expédients. HatrceV; par ses
jréaneiers, it fut enferme à Clicliy. Aiors,
dans la çrainte légitime de pewke sa place, I ^ F âites l'analyse chimique de
feanson s'avisa d'un procédé îngcinaiewx. .Com- fJL, K . iri ,,,.,„ -ithénica
me il n'avait pas. le son .pour désarmer ans WU1 lui'lMoie ov ia, canainç ai-ieiiw»
pas . le sou pouo:
féroces créanciers, il porta suAplemcut, la guil
Joigne chez l'un d'eux et la plaça en gage.
Mais voilà que, quelques jours après, i'1 re-
çut l'ardre de procéder i\ une er.écutkm. Hen-
ri San&on courut chez le créanciar, réclama,
son instrument, supplia, menaça. En vain, le
créancier demeura inflexible.
L'affaire

îeiKli 23 Janvier 1009
•ia cour d'assises et aimante putatifs d» te !
. Bientôt on organisera des tenais de pJai-
t$t ar extinction, pour être
remplacé pou à peu par un personnel assimi
table à un porsommed industriel.
Les retraites seraient toujours assurées par
Ja caisse nationale suivant le mode connu de
participation.
La réforme électorale
La commission du suffrage universel, à l'u-
nanimité, décide de maintenir dans son inté-
grité lo texte de loi tel qu'il a été proposé et
de fixer à trois le minimum dos députés aux-
quels auraient droit tes départements les
moins peuplés : Hautes-Alpes, Hautes-Pyré
. nées, Basses-Pyrénées, Lozère, Constantine.
11 n'y aurait donc rien de changé pour les
Ravîtes-Alpes et la Lozère ; lé département de
Constantine, par contre, gagnerait un siège,
tandis que les Hautes et Basscs-Pyréoées per-
draient en tout quatre sièges.
La navigation aérienne
La commission des travaux publics de ia
Chambre a adopté le projet de loi Tolatif aux
récompenses à décerner à l'occasion des expé-
riences d'aviation et du congrès de la route.
L'impôt sur le revenu
Le groupe de la gauche radicale de la Cham-
bre a accepté le principe complémentaire que
ita Chambre examine depuis trois séances et
décidé de demander que l'application du pro-
jet de loi en discussion ne puisse avoir lieu
qu'après le dépôt et le vote d'urne loi rema-
niant les centimes départementaux et commu-
naux de manière à mettre ces taxes en har-
monie avec l'impôt sur le revenu.
La délégation des gauches
On attend avec impatience la première réu-
nion de la délégation des gauches où les -com-
blâtes veulent, comme l'on sait, jouer le pre-
mier rôle pour la grande confusion du cabi-
net.
En attendant, le groupe radical-socialiste,
après imc longue discussion, a donné aujour-
d'hui à ses représentants à la délégation des
. .. oe.-. le mandat dé demander de fixer ain-
si Tordue du jour de la Chambre : la révision
du tarif douanier, la discussion rte la réforme
liiectoraie et, ensuite, la réforme des conseils
de guerre et les lois scolaires.
Cependant, si le projet de loi sur les retrai-
tes ouvrières revenait du Sénat, le groupo a
liéeidé qu'il en demanderait la discussion im-
médiate à la Chambre, toutes affaires cessaa-
AV Ï^UXEMBOÙm©
Les retraites ouvrières
La commission sénatoriale des retraites ou-
vrières, réunies sous la présidence de M. Cuvi-
uot, a entendu MM. Clemenceau, Vivian! et
Cailloux.
M. Viviani a développé le projet du gouver-
nement.
Il a insisté sur trois points principaux : l'é-
lévation à 12 francs de la contribution patro-
nale et du prélèvement sur le .salaire de l'ou-
vrier ; l'institution d'une caisse spéciale dans
laquelle les versements des patrons seraient
smégraloment versés, et enfin, le système qui
consisterait à obliger le patronat, à faire lui-
même la retenue .sur le salaire do l'ouvrier et
k effectuer le versement pour te compte de ce
lui-ci.
La commission , a maintenu sur ces trois
points ses résolutions de principe antérteu-
1° En fixant les contributions patronales à
9 francs pour les adultes, et. à 4 fr. 50 pour
'as ouvriers au-dessous de 18 ans, cas contri-
butions étant exigibles par mois comme en
«ratière de contributions directes ;
2° En décidant que les ouvriers devraient
"ffectuer eux-mêmes leurs versements aux di-
.'erses tastitutions visées par la loi ;
3° En maintenant le système do la réparti
lion des versements patronaux dans les cou
il Rions de son texte primitif.
Dans la Baffle do la: BibUoUièflue de ta Star-
bannie, se trouvent tes deux frères de Cassa-
gnac, qui attendent les éveneu nuits.
On lit et on commente une affiche qui vient
d'être apposée pair les étudiants s-iliomajeB,
mil se solidarisent avec .les Mocardsj
cette ntttelie affirme que las inanif «stations
dirigées contre M. Thalamas ne sont quun
prétexte, ot. qu'en réalité elles sont unique-
ment royalistes. .,*_,» ,•„,„
Les signa lai ras de l'affiche ajoutent que
pour ces raisons, quoique professant un grand
respect (.sic) pour Jeanine d.'Arc, ils soutieiir
ment tes étudiants républicains.
De nombreux étudiants ne cachent IMS
leur surprise ; cette affiche est, cependant,
dans la logique des choses.
A 5 Ji. 30, les Tbalamistes étudiants ou pré-
tendus étudiants qui étaient massés dans la
cour de la Sorbonne déoident de sortir.
A ce moment, M. Croiset, doyen do la Fa-
culté des lettres, apparaît ; il tes engage au
calme et à quitter la SorbommiG- par petits
groupes.
A peine sortis, Ils se forment en monôme
et s'engagent dans la rue Soufot ; M. To-uiny,
qui les a vus partir, les rejoint et tes invite
au calme ; mais les aimis de M .Thalamas
sont très surexcités et ils so mettent à crier
ieit ù vociférer.
Cependant, place du Luxembourg, une hési-
tation se p/eduit ; dan© les rangs, de longs
conciliabules ; continuera-t-on ou bien le mo-
ndmo va-t-il se diiiS'toqucr ?
Quelques élèves de l'Eco.-'© normale supé-
rieure abandonnent le cortège : mais ils n'ont
pas fait cinquante mètres, qu'ils rebroussent
chemin et reviennent prendre rang dans le
monftme.
Alors tous descendent vers la rue de la Sor-
bonne ; au coin de la place de la Sorbonne,
ils se heurtent a on groupe très imposant
d'antithaîamistes, qui tes accueille par des
sifflets et des cria roteiiti&sa'uts die : o Vive
l'Action française ! » On crie : a Vive Jeanne
d'Are I A bas Thalamas t » Les autres répli-
quent ; mais des paroles on en vient aux
mains, .les poings se lèvent et s'abattent, les
coups de canne pleurent, les chapeaux vo-
tent.
C'est une bagarre très violente, où il y a
plusieurs personnes ensanglantées ; la police
intervient et procède à plusieurs arrestations:
elle n'arrête cependant pas les cria et l'on
entend de tons cotée : « A Otuny ! Sur le bou-
terait! Saint-Michel t »
Do nouveltes collisions se produisent ot des
monômes circulent dans toutes les directions.
M Thalamas. cet étrange professeur, aura
été urna fois de -plus ta cause de violents inci-
dents.
An poste do ta place du Panthéon arrivent
un à un les manifestante arrêtés ; naturelle-
ment, la police a fait son choix et ce sont les
antithalamistes qui sont «n majorité parmi
ceux que l'on amena au comuiiissaiire.
Cependant, il y a aussi quelques cravates
bleues et, parmi ellfcs, te fils du sénateur
blwcard Detpech ; gare à l'agent mal inspiré
qui a mis la main sur ce poussin des loges.
Pendant que la poîJco se livre à son petit
travail et que le comnaesaire croit pouvoir
procéder en paix aux teterrogatoSres, une
énorme clameur s'élève; de la rue Soufflet
débouche une colonne d'antithaîamistes qui
se dirige, en rangs compacts, sur le commis-
sariat ; la foule extrêmement dense sur la pia
ce du Pantbéon les acclame : un immense cri
sélôve : « Vive Jeanne d'Axel A bas Thala-
mas ! »
Les agents du poste, qui ne s'attendaient pa,
à l'arrivée d'un pareil nombre de mani-
festants, tentent d'arrêter la colonne ; ils son
bousculés et se sauvent dans le comimissariait
dont Ms ferment tes portes on toute hâte.
Excités par la foule qui leur est manifeste-
ment favorable, les manifestants entrepren-
nent te siège du commissariat; ils tentent d'en
enfoncer les portes pendant que, de toute la
place, on chante, saur l'air des lampions :
< 415 ! 445 1 »
A ce moment, MM. Touny et Bouvier, pré-
venus par téléphone, arrivent avec une bri-
gade de renfort. ; en vain là foule s'oppose à
leur passage ; ils pénètrent jusqu'aux portes
dm téléphone et forcent les protestataires à lâ-
cher prise.
La police recommence à amener las mani-
festants aiTêtés ; elle ne réussit qu'à grand''
peine à les conduire au poste car la foule,
criant toujours : « 4î5 t 4ï5 ! »' empêche leur
marche tant qu'elle peut et les agents du poste
sont en nombre trop faibto pour prêter la
main à leurs collègues du déhora.
A un moment, on amène, on apporte piutôt,
car il se rebiffe avec énergie et les agents sont
forcés de le porter par la tête et par les jam-
bes, un protestataire que sa position n'empê-
che pas fie crier d'une "voix retentissante : iî A'
bas les faussaires ? »
La foule essaie de H délivrer; elle n'y peut
réussir et le protestataire est accompagne au
poste par les cris vengeurs de : c 445 ! '415 ! »
Des camelots courent en criant le titre d'un
journal : Y Antirépublicain. ; on les .acclame ;
la police essaie de les saisir, mais ils évoluent
avec une incroyable pfesitease et narguent tes
agents en «répétant : « Demandez Y Antirépu-
blicain i... on sou Y Antirépublicain »
La foule se gausse des vains efforts de la
police.
A l'heure actuelle, il v a 80 ou 100 arresta-
tions, notamment celle de MM. Maurice Pujo,
de Bouteillier, Henri Vaueeois, Chartes Ma or-
ras, Hugo d'ErviîiSe, de Mont-esquiou, de Bois-
fienry, la marquis do la Sorbière, MiMimes
Noël et Lejeune.
Deux manifestante sont blessés, dont l'un
M. Lucien M-oreau, de l'Action Française, est
grièvement atteint à ia tempe.
Un pénible .accident, se produit a la sortie
du cours de M. Thalamas : un ingénieur des
ponts-et-cbaussêes en retraite, M. Henri Vive-
mot, âgé de 80 ans, a été frappé de congestion;
" est. mort subitement.
Différentes collisions se sont encore produt
tes sur divers points du quartier ; la plus sé-
rieuse a eu lieu au coin de la rue Mon sieur -ie.
Prince ; un agent ayant pris au eoliiet un étu-
diant qui criait : « A bas Thalamas I » !a foule
s'est précipitée SUT lui et l'a vivement hous-
pillé.
rimorics où des contraventions a va ton* él*
re^éen • tous nous ont déclare qu ils pu-lé
aient cette situati-o» à l'acceptation.
T.es jon,r".a>ux radlcauj:
(jrit.imtc avait été, au !*iudi
ro, «a plus vive, n'ont qu
attitude acbwï.le de l'on»
fêiORÏ DE C0QUELIN I
Paris. 27 Janvier.
Coquelin aîné est mort cette nuit & Pont-
aux-ba.nies.
L'artiste, malade depuis quelque temps,
avait été examiné mercredi dernier, a Paris,
par les docteurs Robin et Huciiard., qui l'a-
vaient trouvé en bonne voie de rétablisse-
ment.
Coquelin aîné était parti jeudi pour se re-
poser a Pont-aux-Dames, près Couilly-Saint-
Germain ; tous les jours, M. Chabert, secré-
taire du défunt, donnait des nouvelles à la
famille par téléphone.
Hier, Coquelin avait déjeuné avec un de
ses amis ; il s'était montré très gai et avait
récité avec enthousiasme de longs passages
de Chantcclcr.
Or, ce matin, h la première heure, un coup
do téléphone arriva rue de Presbourg et an-
nonça â son fils, Jean Coquelin, la mort de
son père.
On croit à une embolie provoquée par le
surmenage et le chagrin qu'éprouvait Coque-
lin de la longue maladie de son frère.
C'est, du moins, l'impression du docteur
Losieur, ami et médecin de la famille Coque-
lin, qui ost venu aipporter â Mime Coqueinin,
avec tous les ménagements nécessaires, la
fatale nouvelle.
Aucune disposition n'a encore été prise
pour les obsèques ; on sait seulement quo lo
corps siéra ramené a Paris et. déposé, en at-
tendant tes funérailles, dans les caveaux de
légiiee Saint-Pierre die ChatHot.
Oui aJJait commencer ce matin, dix heures
et demie, la répétition du deuxième acte de
Chantcclcr, en présence do M. Edmond Ros-
tand, lorsque parvint la nouvelle de la mort
de Cortuelin aîné.
M. Edmond Rostand est aussitôt parti en
autoirnribtle pour Pont-aux-Damias.
Paris, 27 janvier.
Contrairement au bruit qui avait couru tout
d'abord, ce n'est pas cette nuit, mais ce ma-
tin â 8 h. 25, que Coquelin aîné a succombé.
Députe jeudi, il so trouvait h Pnnt-aux-l>a-
mes. dans cette maison des comédiens qu'il
avait tant contribué â fonder.
Ce matin, il s'était levé comme d'habitude,
vers 7 h. &, et, ayant endossé son vêtement
«te travail, s'était 'installé à son bureau, pour
continuer l'étude de Chantcclcr.
Tout à coup, il s'est senti indisposé ot a ap-
pelé son valet de chambre, qui l'a trouvé af-
falé sur le canapé ; une syncope s'est décla
Me aussitôt, et il a succombé presque immé-
diatement.
L'opinion générale est bien qu'il a été tetr-
rassé par une embolie au cœur.
Paris, 27 janvier.
Aux dernières nouvelles, on assure, que les
obsèques de Coquelin seront icél'ôbréeis ven-
dredi à Pont-aux-Dames.
ux-mêmes, dont la
mafa du 10 novem-
4ÇB louanges pour
:fl - Olîl'.
Lfftattintiif tmr
Les Japonais dans l'AuigripB 38 M
New-York, 27 lanvler.
Un tetégiramme de Cnwyaffuill (KmiaTeuri,
annonça «pie trois Japonais qui tevaK-ii. des
pkuu à la frontière, près de Cuenca, ont été
irretûs et cmprisCHrués. . c^vic»
oroit qu'il s'agit d'espions au service
où .d'officiers de -l'armée japo-
On
du. Pérou
baise.
LA
U
quMmS^^
régénérateur qui so montrent hostiles au cam
"u S un fort courant te^*nt ^H-ilor la
dissolution des Cliambrcs et â faciliter la, îor
m-ation d'une majorité parlementaire favora-
ble au cabinet.
La Question d'OHonî
"^Le conflit turco-bulgare
Sofia, 27 janvier.
hier
Lisbonne. 27 janvier,
appelé en conférence quel-
pendent, apportant un verdict ...
iouiivs les qu lions avec admasalon des cur
«mstann^ ert^^ondanuice aux tiruvaux.
torw'« a pnnp«?taît*!
L'explosion de Pltlsburg
Wtteborg, 27 janvier,
ta nouvelle explosion qui s'est ^utMlt
t ta mine i^woll, a rait monade vicies
de vingt -deux
Vôlontafresrdont un conTre-nwtltro.
Les cadavres do ce dernier et a un
sauveteur ont été retrouvés.
Il dciuieure nrntomixwisotnent cnrl.i-.»i 'l 11 *-
tous los autres ont également peu.
Fabrication de fausses obligations
Paris. 27 janvier.
d ins
A
Les Maïïifîstatloas ili Quartier «Latia
An cours de M, Thalemas
Paris, 27 janvier.
En prévision des nouveaux incidents .qui
peuvent se produire aujourd'hui mercredi à
l'occasion du cours hebdomadaire de M. Tha-
lamas. dos mesures d'ordre très rigoureuses
«ni. été prises ; elles sont môme plus impor
tanitas que les mercredis précédents.
Non seulement il y a, sur la place do la
Sorbonne et dans les rues avoisinantes, plu-
sieurs brigades d'agents, mais on en tient
i-galeme-nt en résea-ve ot, de plus, on constate
qu une vérutable nuée d'agents de la Sûreté
6 est abattue sur le quartier.
.»ER8 -OyTID ^S
Los dépouilles de l'Eglise
Bel fort, 27 janvier.
Le commissaire spécial, accompagné d'un
détachement, de gendarmerie, a procédé à
l'expulsion du curé de Bourogne de son pres-
bytére.
La population est indignée de cette nouvel-
le spoliation.
Mgr Cuparc en cous- d'appel
Rennes, 27 janvier.
La cour d'appel a rendu son jugement sur
l'appel formulé par Mgr Duparc contre le ju-
gement dm tribunal de Lorient.
La cour d'appel a confirmé ce jugement, qui
condamnait, pour non fermeture d'école. Mgr
Duparc à 300 francs d'amende, la supérieure
générale des Filles de la Sagesse de Saint-Lau-
rent-sur-Sèvre à 300 francs d'amende, et la di-
rectrice et les institutrices à des peines va-
riant de 100 à 25 francs d'amende.
Un pourvoi en cassation va être formé con-
tre cet aaTêt. Assamblée d'évëques
Aix-en-Provenco, 27 janvier.
Aujourd'hui se tient, ici, Ja réunion des évê-
quas de la province ; ce sont S. Em. le cardi-
nal Andrieu, évèque de Marseille, archevê-
que nommé de Bordeaux ; NN. SS. Bonnefoy,
archevêque d'Aix, métropolitain ; Chapon,
évêque de Nice ; Casteilan, évêque de Digne ;
Guiiiibert, évoque do Fréjus ; de Santi, évê-
que d'Ajaccio.
ire des aftai.res étrangères,
militalires prises et leurs, mot Us
Con«taniinople. 117 .fanvier
Dams les comtes offlctels, on déciaire que *
Tuffmde n'a pas l'1-ntentten do demander a
la Bulgarie une eessio» (te territoire.
I>e plus, on croit savoir qu'elle acceptera
125 mfeons de francs comme compan.sa.uon
définitive pour toutes les pertes niatorieAto.
y opmrprte celles du chemin de for, et mie si
k Bulgarie, en raison rie sa situation flnan-
oière actualite, ne peut pa» réunir plus de 100
ruinions de francs, ce que paraissent pense»
ia France ot. la Rufiste, le vciaemcnt du com-
plément de l'indemnité pouira être ajourne.
L'accord austro-turc
Vienne, 27 janviei:
Suivant des nouvelles des milieux infor-
més, le ministère des affaires étrangCn-es é
Vienne a modifié la rédwctiion de certains
points du protocole de l'arrangement austro-
turc et soumis le projet rniûiliûé aux cabmote
de Vienne et de Budapest.
On croit que co projet pourra être renvoyé
aujourd'hui ou demain à l'ambassadeur aus-
tro-hongrois à Constantinopte.
On compte que la ratification pourra avoir
lieu d'ici doux semaines.
Préparatifs serbes
Mantes, 27 janvier.
Une maison de notre ville a reçu du gou-
vernement serbe la commande de 100.000 ves-
tes ; la livraison devra être faite dans trois
mois.
Russie eî Monténégro
Saint-PétersboiiiTg, 27 janvier.
La société slave de Moscou a adressé au-
jourd'hui un chaleureux appel invitant lo peu-
ple russe à venir au secours du Monténégro,
au moyen de dons en argent à. la Caisse des
fonds pour las soldats monténégrins que
cette Société a organisée pour armer le Mon-
ténégro de la meilleure façon possible.
Jusqu'ici, seuls, les organes slavophiles ont
publié l'appel et ouvert une souscription.
été procédé, les 211 et 84 Juillet dernier.
nquête et cunlrc-cniiuête ordomices ot qu,
vlnKt-«ix témoins ont été diligentes, savon
[UéuM dans l'ooilUfte «I onze dans la contra.
l'i'léte H... , ,
. M,. .,„ilu qu'il résulte à IVVMl.-nce. des (6,
reçus h l'enquête, nue les six
és fi MOMSOt par (inn lut. et dotil
offert
u'on ne l'avait dit d'abord
he sauvetage était «on*»». •-; '
autre
M. do Soubcyran de Saint-Prix. J''S« «I" 8
truction, «'est rendu amjourd nui a AuteiulU
ruo de la Sanction .pour procéder ftJjne par
quteiWon Chez un nommé Lévy, qui c*t tecui-
'

tadiiat l'une Fomme Galaau
A TOULOUSE
L'eutopsie
mer mercredi, a 3 heure», a ou lieu l'autOfi-
»in du c-iwbivw do la victime. Celte opération a
été pruitiiquéo dans te saJJo de inédocino Jétfoto
a la l'acuité, ou présence d'un grand nombre
«i'étuitiaiite, par M. to professeur (lui :,luiin.
M. Oiùlhcin était awiahi do M. le docteur 1,
.Veidier.
I>.s n'wiiltals do l'autopsie n'ont guère été
probante ; la jeu no nsusonno est morte étran-
glée pax n mouchoir qui enserrait son cou.
on n'a pas relevé d'autre constatation lutércs-
HAte,
Les rechercher de la police
Lo.s TOohcrCihes de la police continuent. F.Ho
tenait une pisile ; hier mardi, cotte plate a dû
otre abandonnée.
On. recherche aoluolilomienl, l'Individu In-
IKMM'iU qui a ronenutro Douteo à l'Apollo Ot qui
-i.it parti avec cite.
DÉTAILS COMPl.ÉMENTA|RES
Voici sur co crime les rirnsergneinente com-
•' toi res qui oui paru hier dans uo.s der-
naèros éditions du mato ;
Ce que dit la propriétaire. — Le vol d9 la rue
Heliot
Mme Baudillon, la propriétaire, vit sa loca-
faire |rour la etomièro fois hmdi, ii i heure»
•te i après-midi. Denise descendait tous les
malins et tous tes soirs pour prendre ses re-
pas chez sa propriétaire. Mais ce Jour-la elle
«e répondit pas lorsffu'on l'appela ù midi
pour dujetKtmr. A 4 heures, elle tut trouver sa
propriétaire et lut dit qu'elle n'avait pas en-
tQûdu lorsque la bonne vint ta réveiiiur. Ella
prit un morceau do pain et un bout de fro-
mage. Le soir, elle dina do bon appétit. A 9
heures, selon son habitude, eiio sortit et se
rendit ïi VApollu Cristal. boulevard d© Stras-
bourg.
Mme Baudillon et son mari so couchèrent
vers dix heures ; ils ont déolarô avoir enten-
du du bruit dans la chambre de leur locataire.
Mais leur attention ne fut pas autrement éveil-
lée. Ils no pouvaient pas so douter de l'hor
cible réalité.
— Denise, assurent-ils, était une flllo fort
calme et très rangée. Il y a trois .ans, nous
l'avions eue à notre service comme domesti-
que. Elle, nous quitta pour s'installer en cham
brn garnie, et elle fut notre locataire à. deux
reprises différentes ; elle habita un petit ap-
partement rue Hôliot et au mois de juillet
dernier eue revint habiter notre maison...
Lo passage do Denise rue lléliot fut marqué
par un incident qui sera certainement évoqué
par l'instruction. U s'agit d'un vol commis i
non préjudice et dont l'auteur ne fut pas dé-
couvert, toutes les recherches do la poheo
Mant tlemeuirees infructueuses.
Il pourrait y avoir, peut-être, un lien entre
lo vol do la rue Héliot et l'assassinat, suivi do
Hùl. de l'avenue Lafuyette.
La visîimo
n ne nous a pas été pOSfiStoïe de nous procu
ror l'état civil exact do Gabrielle Lascousse
'Dite i< Denise do Soulzac ». Son ago peut va
rier de 25 à 26 ans. Originaire de Lotet-Ga
renne, son nom, qui à Toulouse appartenait
au contrôle de la police des mœurs, avait
figuré sur le registre des enfants assistés du
Lot. ;
Elle avait été domestique quelques années à
.Toulouse et dans plusieurs villes do la région,
'ians sa vie de débauche, elle avait amassé
pietqucs sous. C'est ainsi qu'elle avait
placé deux cents francs à la caisso d'épargne
ot qu'elle se disposait à effectuer un nouveau
placement. Habituée des salles de jeu, elle
montrait facilement l'argent qu'elle avait sur
elle, Depuis quelque temps elle faisait pour sa
toilette des dépenses répétées. A l'occasion
•du jour do l'an elle avait acheté la montre ot
le sautoir en or qui lui ont été volés, et la se-
maine dernière elle faisait l'achat d'un cha-
peau-modèle.
Ces dépenses ne l'empêchaient pas de sub-
venir à l'entretien de son enfant, Robert, âgé
rie trois ans, qu'elle avait confié — moyennant
une pension mensuelle de 30 francs — à la
femme d'un commissionnaire, M. Sébastien.
ffîf f tf f n ?i 5t s 111 jtt f rt. ? i f s t it n «i ^
TARN
Caatres-Olympique. — Dimanche prochain
i Janvier, i() piubiio castrais est convié a t.ito
éritahlo o près-midi de gala.
Continuant la série de ses l.cillants matchs,
Ciu-li o3 olympique s'est, assuré, pour ce jour-
la, te concours de la plus brillante mcIMé
i'orlive du Midi. Eu effet, te Stade Toulou-
sain non* enverra sa. 3» équipe, liiannihon do
France !
Que feront contre do s1 redoutables ftovf»*
saàrcs les champions dm Tarin ? Nul douito
que les fervente du ballon ovale n'aient uno
fois de plus l'occasion d'admirer avec quelle
maestria lo capitaine du Cu-stoos-Olyinpique
dirige ses équipions.
Aussi faut-il s'attendre à voir du beau j«n,
lo jeu gallois ,avee toute sa -tactique d'où la
brute M:»» est dklI1; .,,.,„„-,,„ C0 ,„iq U e, par M. oh.
Griffo ; lo Conecrtt Alsacien, ebanison patrio-
ti'Pie. par M. P. Marty
pour fraudo sur les droàts de consommation.
_ Des juges prononcent ensuite qtiat.ro con-
damnations pour chasse sans pernans et avec,
engins prohibés à des amendée variant de 10
A 50 francs.
— Une affaire concernant um pronès-verbal
do chasse contesté est renvoyée à qa'te^aiuc.
Le mauvais temps à Saint-Affriqtic.
Dimanche matin, la DCIKC avait recouvert
de son blanc manteau toute la légion ; la
couche mesurait uno Apaiséen-r, en ville, centimeatros. Elle n'ii i^ossé de tomber sont pus .niivé- dm
t oute la journée. Les J marneux de Toulouse
LE PÈRE DE FAMILLE EST UN CAPITAL
elont les revonus assurent l'existence •> aide «l'un pom
d - :,i n,.i!;ne. a pu maitri iar lo
i ,i ,-ut pris do griindc» i»wn»o*--
lodito, par M. M. Monge ; la commiasioii ma
itu-'e' monologue emuiquc-, pa.r M. I. Mnngo
VlrganwUlo i«i Patem-iHtot. saynète en un
acte
Suis raide romane un piquet, ohansaniictie
•aoebai'ib', par M C. Gilffe.
rtooehet," vint frapper M. Semetys en ptslne
poitrine.
MILLAU. - La neige. - ApTOS une accal-
„„„. do qiielunes heures, la nriso o reco-m-
înencé d-e toneber sanw.ll .tous te. so.réf. SM18
DwuUniivs «lo
VKnUimiKC
on île la Matrice
Soutegôes d'abord, rruéries ensuiio, on pou
fis MCDIOAMENTS ni OPÉRA-
TIONS, |.ai la. Méthode Orthothèrnpitjiie, du,,t
«5 ;ms de pratique ont affirmé l'excellence.
Cette bienfaisante Méthode est, tous los jours,
niiolliiuéc è l'Institut Ortho-litectro-Thorapi
ni,J, K! rue Croix Raragnon. * Touloutse. par
M J Béoanne. chirurgien ortho-sp i-ialtoto,
exoepté aux époques suivantes, où il recevra
ohanuo mois, a : . _
Î-OIK le l" r lundi, luatel Fnure.
l'AMIlvRS, to 2" mardi, hôtel Fonquf i>;iio.
RAlfTT-GATfBENS. le l" r toudl. bétel FinTièrO.
CASTRES, le 1" .saute! i. ti&toi du Nord.
AVIS DE NEUVAINE
Madame Paul TOURROU, Monsteur Joscp»
TOURROU, Monsieur Jules TOURROU, Mon-
sieur Paul TOURROU, Monsieur F.ine.-l
TOURROU, les familles MA1GNON, DESPAX,
SAUVAGE, BARTHELEMY. DUNOYER de SB
GON7.AC, MARCE1LI.AC. d'ANDRK, MALCOR,
M.ASSOL, DUPLANTÈ, A.USEGÈS et BÊNAfl
prient leurs a.mls et conaiaissamcea

wdi 28 Janvier t!)05 .
Am>atae, 3 50; waiwAs. le .pa-nuet, 0 10; ofcwns J
AOIYIMI». én rKWliiiote, 22; OÏfrnfllMi uetute, «{; pei- r
fi, h' fcilOig 0 60; iixwu>:*ux, le .|KWju«, 0 bu;
«•mîmes d» ternie, tes 00 kiilog., 5; radis .noirs,
i cairt, 2; wulaifls, te. botte, 0 35; scarole, les
ksni pieds, 4; sconsencre, te botte, 0 35; vioiet-
js, ite bouquet de 100, 1 50.
Relevé officiel du cours des marchandises
u 27 Janvier :
Marche aux léguuiuse (AiMauld-Bernard). —
«baux, la corbeille de 15, 1 à 2 fr.; céleri, Ire
pa&„ les 32 piede. « à, 2 25; 2" quai., 1 25 à 1 50;
«rottes ,1e paquet, 0 20 a 0 25; choux de
ruxeJles, Ire. quai, le panier, de 4 kil., 1 25 à
.'50; 2" quai., 1 à 1 25; chouK-fleurs. Ire quai-,
> corbeille, 2 75; citrouilles Ire quai., la pièce,
•85 à 1 50; 2' quai., 0 75 à 1; pommes de terre
innés, les 00 kil., 3 75 à 4; navets, te .paquet,
,10 à 0 15; poireaux, le paquet, 0 40 à 0 00; sail-
rflils, la botte, 0 40 à 0 45; scorsonère, ta botte,
'35 à 0 40; oignons, le paquet, 0 10 à 0 30; soa-
jxle, les 100 pieds, 3 75 à 4; radis noirs, te cor-
eille do 32, 1 25 à 1 50; épinords, le panier. 0 75
, 1- caipuces, 32 pieds, 1 50 à, 1 75; mâche, la
orbe il le, 0 00 à 0 70.
Cours de la marée (Victor-Hugo). — Poisson
le mer, le kiloe. : Clovisses, 0 00; èpertens,
(20; !-un«oustes, 7; lijuanfles, 1 20; im.oquereaux
' 60; merlans, 1 20 à 1 40; moules, 0 40; muges
Jsses, 1 40; merluchoris, 1 ; rates, 1 20; .rougets,
] 00 à 3; roueseaux, 1 20; sardines, 1 40; soles
Bondes, 1 00; soles boites, 4; soles moyennes,
t 20; thons, 2 40; vives, 0 80; baudroies, 1 20;
oups, 2 80 à 5; capelans, 1.
Marché au saflé (Ca.nmes). — Porc, te kilog.,
1 40 à. 1 55; oie, 2 30 à 2 40; canard, 2 30 à 2 40;
Hindous, la paire, 20 à 22 fr.; dindes, 10 à 18;
iiête de porc, l'unité, 4 50 à 6;foies, te kilog., 6
teufs, la dou'zaine, 1 60.
Marché à. la volaille (Satnt-Cyprien). — Pou-
ïandes, la paire, 4 50 à 6; poulets, 4 à 5; poules,
6 à G; chapons, 10 à 12; pintades, 8; dindons,
16 à 18; dindes, 12 à 14; canards. 6 à 8; pigeons
moyens, 2 10 à 2 30; pigeons gros, 2 40 à 2 80;
lapins, la pièce, 2 50 à 3; ufs, la douzaine, 1 40
t 1 50.
Toulouse, 27 janvier.
Blés supérieurs, les 80 kilos, do 18 50 à 18 15: bonne
quant*. 18 50; ordinaires. 18 25; blés mltadlns Ans,
18; ordinaires, 17.
Selsle les 75 kilo?. 13 à 13 50-, orffe. les S0 kilo»
5!) S 10 50; avoine, les 90 kilos. 9 a Dî5; maïs bian»
Jes 70 kilos, de 11 à 12 ; haricots, l'hectolitre, 18 H
M: tères les 65 kUos. ts 50 à 13 75: vesces noires. t«J
to kilos 1P a 19.
Mlnot flonr, les 122 Mies, 41; minot extra, 39; pre-
mières, 38; R. G., los 100 kilos. 17 50; reipasses, 15
l 16; sons, 13 50 à 14.
Trèfle, les 100 kilos, 100 à 105; luzerne ou sain,
foin du pavs, 120 à 140.
Foin, de 3 CO à 4; sainfoin, Ire coupe (nouveau),
le h à 4 40; 2e et 3e coupes. .
tendance lourde; roux cartes, 37; autre* jets, il,
raffinés, 61 50.
MARCHE DE BORDEAUX
DU 27 janvier,
niés — On cote par 100 UWos gares de départ
nié du' pays de 22 25 à 22 40, des départemen s pro-
Smt&A&taK «te w à w 20 l'bectolltw dan. la
^Farines - On el>rau, 700 hectolitres, a 13 fr. , mal-
son I.asserre à Fontcouvert ; cave Jacques nogler,
300 hectolitres, â 11 fr. 75; cave André f-ebrau, 950
hectolitres, a, 12 fr., maison Boyor A Bram; cave
Emffle Gauhert. ifiO hectolitres, à 11 fr. 50, maison
Manlaval à Conilhac.
POUR LA CUISINE
Du 27 janvier.
La pression barométrique reste élevée sur tout le
Continent; elle atteint 779 miUimètres a Riga et a
Moscou, 770 sur les Pays-Bas et le nord de la France.
Une vaste zone de basses pressions s'étend sur l'O-
céan et les Aeores; la mer est houleuse à Port-Vou-
dras et près de Toulon, peu agitée ou belle ailleurs.
La température a baissé dans nos régions du
centre et du nord-ouest; elle était ce matin —23 a
Moscou, —7 à Clermont-Ferrand, —0 il Paris, —4 a
Nantes, 8 à Alger, —24 au mont Mounler.
En' France, le régime «le vent est avec temps beau
«t froid reste probable.
Toulouse ...
Puy-Dôir.o.
Pic-du-Midi
Perpignan.
Bordeaux..
86.1
71.5
«9.5
69.2
63.0
ftoao.
--1.8
-8.4
2.8
0.4
ÎTAT DU CIEÎ.
N. cal. couv.
3. E. a. f. b.
N. E. a. f. b.
N.O.c. couv.
N. E. c.pluie
to. i
l> nill'
-n.o
-11.2
-18.5
.-1.8
--4.8
lit. Il
i T»Hla
2.4
-5.7
-0.0
3.1
2.3
Bulletin Fimmier
Pastis, 27.janvier.
Toujours même marasme des affaires, ag-
gravé aujourd'hui encore dans plusieurs com-
partimente par des liquidations, les dernières,
paraît-il, pour te compte de Genève.
D'autoe part, des offres précipitées de Lon-
dres, en Rio, qui tombe en quelque instants
à 1,777, n'ont pas été sans impressionner fâ-
cheusement le restant du marché, cte telle sor-
te qu'en définitive, toute la cote finit en dé-
pression sur certaines valeurs, Rio et fonds
russes, le nouveau nortainment payant même
un assez large tribut à la baisse.
Vienne et Berlin sont sans changement ap-
préciable, avec cependant une nuance plu-
tôt lourde ; Londres a racheté tout à fart en
clôture, un peu cte Rio.
L,E BEUHUE et COUTE 3 FOIS MOINS
Demandez là. à votre Epicier ou à MAGNAS frères, à Marseille, qui enver-
t gratis et franco Echantillons et llecclles.
Après un excellent début à 96 55, notre
3 % a fini par céder aux mauvaises disposi-
tions générales ; il s'inscrit en clôture à % 42.
Parmi tes fonds étrangers, seul te Turc a
fait preuve «te (résistance à 93 75 : le Seai>e
perd 0 15 à 76 85 ; l'Extérieure recule a 95 77
et le Portugais à 57 90.
Le Caneafitte russe cote 83 G5 contre 83 80, le
1906 99 10 contre 99 25 et le 1909 90 15 au heu
de 90 45. .,"'»> * •,
Le Brésil vaut «0 90, l'émission 5 % Brésil
1908 qui aura Mou lé 30 courant, s'annonce
comme un gros succès ; rappelons que cet em-
prunt «te 4.000.000 de francs, divise en S0.000
obligations de 500 francs 5 %, est destiné à
l'amélioratton du i»rt de Pennambnco ; ces
obligations sont offertes ù 93 %, soit, 4fo francs
rapportant 25 francs nets, payables les 1er
février et. 1er août.
Dans te groupe des établissements de cré-
dit, notons un .peu de tassement sur la Ban-
que de Paris à 1528, te Lyonnais, l'Union Pa-
risienne et la Banque ottomane n'ont pa« sûniaine, même à l'insu de
U a UU rn«i? U«3 tons en Province, à Dames, Messieurs,
Jeunes Gens sans quit. emp. sérieux, facile. Placement assuré
Ecr. de suite a Maison ES TABLE, 8, vue Laghouat, Paris.
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(ANGLE du Boul. de STRAS30UFi f)
'67 Fouilletoîi du 28 janvier 1099
Les
PAR
Georp-es PHA-DEIt
PREMIÈRE PARTIE
nRiilions de lord Richemond
XII
— Qu'y a-t-il encore ? nrarrrrara Henri.
C'était la question que s'était posée à
lui-même M. do Blignac.
— Pour bien vous exposer co qui est
pour moi une conviction intime, com-
mença la jeune fille d'une voix lente, pe-
sant toutes ses paroles et eai méditant
toute la portée, il me faut revenir aux
Minées de ma première enfance.
Ma vie avait coûté la sienne à ma
mère, et j'étais la bien-aimée, la préférée
lie mon père le ra jah de Dhorali. En fer-
mant les youx, je vois encore sa tête
bronzée, ses yeux étincelants, son air no-
ble cl Hier,
i II se penchait sur mon berceau, m'en-
levait dans ses bras, et alors c'étaient des
crosses sans fin, dos riras fous, inexti .-
çuiDles. Et ces scènes de teu4i vise ot d'a-
nrmr duraient do loaMfues lvmres ot se
«pouyelaient chaque jour.
Rteii i¥éUwr&ï

LE NUMÉRO 5 CENTIMES
Orgsune quotidien fie I>éîeitîse foetale et Helisïeiasse
ÊDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES
Trais mol» Si» moi» Da u
AlJTK-QAKONms ET nftPARTKMENTS LIMITROPHES .... 6 tt 20
DÉPARTEMENTS NOM LIMITROPHES 7- 43 - 24-
f.'TlUNGi-r. (Union posUle) tO - 20 - 40 -
JU»a Ahonneinents partent des 1« et 16 ;i ilniM au ion.rnn) un aspect des DM
curieux qui ne nuit pas, mut s'en faut, ù W
vente et à l'intérêt d'un numéro qui restera
dans les collections des dm-cheurs couume
une rareté bibliographique.
C'est hier morr.redi qu'ont été céjé-
lues d&ne toute l'Allemagne, les cinquante ans
de l'empereur Guillaume.
Ouels sont, parmi tes souverains contempo-
rdW roux qui ort confiance à des
r,ul,l ' or
do
pe-
rd OT
ma're6 qui ont ou
étudiants ratboliqms de l'iusl it.ut ^j'^nue
de Paris à Monseigneur le Duc d H'->-
l surnatures qui suivent cette ttffl .
snm l.enue.mp plus élevés que les n.naie*
pris i'dente.s :
bk 1007 : U signature*
Ku I0OH : G1 —
En 1000 : 95 —
Celte prognvsiHin r*.t t.rè.s reniarmiabOe et
fait honneur aux jonncs gens qu
aotivi» qt si hcumi.se propagande.
IAI fonno^SO iiilKilli.tri'nle, twlatrée pta te,ftP
mœurs que je viens de reproduire. U y
de rein deux milte et quelques centaines
d'années, ot l'un pourrait croire, en obser
UREftuA I PARIS: 26. RUE FEYDEMi
Comme de juste, la Convention ne tint au-
cuw compte des sentiments affichés par les
modérés de l'époque. Au lendemain de la
défaite de Précy, tes tueurs de la llépubli-
que assassinèrent pète-môle les Lyonnais
royalistes et les Lyonnais constitutionnels
Cet exemple aurait, dii instruire les h'éritteii
des Girondins de 93. Mais non I II y a en-
core des Lyonnais qui s'imaginent qu'en
chantant la Marseillaise à la fin de leur»
banquets ils subjugueront les monstres.
**t*
Il y o treis semaines, je vous ai parlé
des «" TV,» ««.i,--. — ^
Le Saint-Cyrien et ton général — Les
Lyonnais et l'esprit constitutionnel. —
te général de Précy et le siège de Lyon. —
Démarches de Cathelineau.
Paris, 2G janvier.
Voici une anecdote que l'on raconte dans
les salons :
« Il y a quelque temps, un jeune élève de
Saint-Cyr recevait une lettre à peu près
ainsi conçue :
« Vous êtes invité à assister à in. pro-
chaine tenue de la Ixige Le Cosmos.. Les
» FF.:. André, ancien ministre de la guerre,
» Picquart, ministre de la guerre,, et Ché-
» ron, Bous^secrétaire d'Etat au ministère
» de la guerre, prendront la parole pour
» étudier les moyens de combattre le mili-
i) tarisme et le chauvinisme », c'est-à-dire
le culte de l'armée et le culte de la patrie.
Etonné d'être l'objet d'une pareille invi-
tation, le jeune Saint-Cyrien crut devoir
aller trouver te commandant de l'Ecole pour
lui mettre entre tes mains 3e papier qu'il
venait de recevoir. Après en avoir pris
connaissance, le général se tourna vers le
jeune homme et lui dit de se rendre à la
Loge.
« Mais je ne suis pas franc-maçon, répar-
tit le futur officier.
» N'importe, vous êtes convoqué ; vous
n'avez pas le droit de vous dérober. »
— Une conférence à la Loge Le Cosmos,
— insista le Saint-Cyrien — n'a aucun rap-
port avec mon service et avec le program-
me de l'Ecole. Vous ne sauriez m'ouliger
à faire acte de présence à cette réunion.
— Vous irez quand même, riposta le gé-
néral, qui congédia en même temps son in-
terlocuteur.
Deux heures 6'étaient à peine écoulées
depuis cet entretien que notre Saint-Cyrien
était mandé par le commandant de l'Ecole.
« Je viens de faire une enquête, dit le
général ; la lettre que vous m'avez soumise
vous avait été adressée par erreur. Le véri-
table destinataire est M. Martin, le profes-
seur de morale humaine. Je vous dispense
donc d'aller à la Loge. »
Que dites-vous de cette anecdote ? Nous
ne saurions trop admirer le courage du
jeune homme qui n'a pas craint de résister
aux injonctions de son chef. Et quel chef !
Quand on pense qu'un tel esprit peut régner
dans les hautes sphères de notre armée,
on se demande avec terreur ce qui arrive-
rait, demain si nous étions obligés d'enga-
ger la lutte avec l'Allemagne. D'autre part,
voilà un ministre de la guerre et, son sous-
secrétaire d'Etat, l'iHu-stre M. Chéron, qui
vont sournoisement dans les Loges ensei
gner le mépris de l'institution qu'ils diri
gent I Dans cette histoire, tout le beau rôle
est pour la jeunesse, pure de ces vilenies,
dévouée avant tout aux traditions de géné-
rosité, de chevalerie, de vaillance, qui font
la gloire du nom français.
Un pays où la jeunesse n'est pas pourrie
regimbe contn la décadence. C'est la jeu-
institutions dont le pouvoir est l'organe, ! nesse qui nous sauvera
de la qualité des hommes qui l'exercent et *
représentants de tous tes groupes catholi-
ques de France. Voilà quinze ans qu'il est
qucs'ion de créer cette jpnte fédérale afin
de donner une direction plus homogène à
notre défensive. Au cours d'un récent voya-
ge à Rome, M. de Cathslineau avait obtenu
les meilleurs encouragements, et, fort de
ces témoignages de bienveillance, il se fiât-
tait d'aboutir. Mais la réalité n'a pas ré-
pondu tout à fait à ses espérances.
Deux groupes, l'Action Libérale et la Jeu-
nesse Catholique ont déclaré qu'aucun rap-
prochement, ne serait accepté avec les au-
tres groupes qu'à la condition que ces der-
niers prissent l'engagement de se placer
sur le terrain constitutionnel. I.'éminent
prélat, qui gouverne le diercèse de Paris,
consulté, à son tour, s'est, prononcé dans te
même sens que l'Action Libérale et ia Jeu-
nesse Catholique. Le rêve de M. de CathélT-
neau est.donc évanoui. Il n'y aura pas de
« junte fédérale ».
WSÊNAf.tJUS
?ap fil Spécial
Le Génial Grierson en Algérie
BUda, 27 janvier.
Hier matin, ù 9 heures, sont arrivés : lé gé-
néral BaiHoud, commandant le 19° corps d'ar-
mée, et le général Drude, commandant la 1"
brigade d'infanterie d'Algérie, accompagnant
îe général anglais Grierson.
Des compagnies du i tiraffleurs, des esca-
drons du 1 er régiment de chasseurs d'Afrique,
cn tenues dif{«renies d* pa:ra

XtmtmammraamtwmuutV
S»_cmrj- d'assises et ïma&Ë POtatM» de la
. Bientôt en organisera, des trains de. ptal-
s.*r et cemrtne Dcibter. appelé, parait-il, de
Cam*witraa u AMn, va imtr.epj>e»d>re une tour-
née runrrii cHentôte, qu'il avait négligée
depuis Mnsieuiï. années. les compagnies de
«hennir* de fer délivreront dies billets circu-
laires à prix réduits.
» Ce sera un entraînement au grand voyage.
» l'éprouve tout de onêrno quelque honte
iponr mon pays de ce qu'il s'abandonne ainsi
à des impulsions bestiales ».
(La République a professé depuis plusieurs
années une telle sympathie pour les scélérats
quo les population», exaspérées, ont fini par
considérer l'exécution d'un oitaitaed ceenme
leur revancliie mersounelile. De la leurs explo-
sions de joie. les répuBltoains hum.anrtai.res
estiment fine cette joie est. peu décente : us
ont parfaite.me.nt raison. Mais ce. sont eux qm
ont façonné dons leurs écoles l'âme de cette
foule ; ce sont eux qui. en arrachant do la
conscience populaire tourte semence d© chris-
tianisme, ont préparé ces scènes scandaleu-
ses Qu'ils «christianisent la France, s'ils le
(peuvent, et alors on n'ira plus, cn partie, de
etaisir. assister au trépas des assassins ; on
entrera dans les églises, et l'on priera peur
eux.]
Vuli 2"* lanvier 1^09 •
a rarraeïitaire
F a T.AÏS
Les arsenaux de ia marine
Paris, 27 janvier.
•MM. Guieysse, Bra.ud et Mathieu, députée,
se sont rendus aujourd'hui auprès du ministre
de la marine pour lui signaler l'impatience
avec laquelle les corps teei iniques des arse-
naux attendent le décret de réorganisation.
.Le ministre a répondu qu'on terminait en
te moment la rédaction de co décret, dont la
guWSmtîcm no pouvait plus êtro qu'une ques-
tion d'heures.
Il a ajouté qu'ii allait s'occuper des ques-
tions concernant les ouvriers dessinateurs.
Parlant de l'organisation des arsenaux, M.
Picard a déclaré qu'il était partisan de la dé-
imtlita riaation des corps secondaires et de la
•fusion du corps des agents techniques d'étu-
dee avec celui des agents techniques des tra
vaux.
Enfin, le ministre de ta. marine a développé
ses conceptions d'un arsenal-usine, possédant
un personnel n'ayant envers l'Etat patron que
des rapports d'employé à employeur, et réel
proquoment.
Le personnel jouissant du régime aeàuel
disparaîtrait alors par extinction, pour être
remplacé peu à peu par un personnel assimi-
lebfc à lia personinel industriel.
Les retraites seraient toujours assurées par
M. caisse nationale suivant le mode connu de
-' participation.
La réforma électorale
T/a commission du suffrage universel, à l'u
nanirnitô, décide de maintenir dans son inté-
grité le texte do loi tel qu'il a été proposé et
de fixer à trois le minimum des députés aux-
quels auraient droit les départements les
moins peuplés : Hautes-Alpes, Hautes-Pyré-
nées, Basses-Pyrénées, Lozère, Constantine.
Il n'y aurait donc rien de changé pour les
Haut.cs-A.lpos et la Lozère ; le département de
Constantine, par contre, gagnerait un siège,
tandis quo les Hautes et Basses-Pyrénées per-
liraient en tout quatre sièges.
La navigation aérienne
La commission des travaux publics de ia
Chambre a adapté le projet de loi relatif aux
récompenses à décerner à l'occasion des expê
tiennes d'aviation ot du congrès de ia routi
L'impôt sur Se revenu
Le groupe de la gauche radicale de la Chatm-
.bre a accepté le principe complémentaire quo
la Chambre examine depuis trois séances* et
décidé de demander que l'application du pro-
jet de ioi en discussion ne puisse avoir lieu
qu'après le dépôt et le vote d'une loi rema-
niant les centimes départementaux et commu-
naux de manière à mettre ces taxes cn har-
monie avec l'impôt sur le revenu.
La délégation tSes gauches
On attend avec impatience la première réu-
nion de la délégation des gauches où les com-
bistes veulent, comme l'on sait, jouer le pre-
mier rôle pour la grande confusion du cabi-
net,
En attendant, le groupe radical-socialiste,
après une longue discussion, a donné aujour-
d'hui à ses représentants à la délégation des
gauchos, lo maaiidat dé dernaflvder do fixer ain-
si Tordue du jour de la Chambre : la révision
du tarif douanier, la discussion de la réforme
électorale et, ensuite, la réforme des conseils
de guerre et les loi6 scolaires.
Cependant, si le projet de loi sur les retrai-
tes ouvrières revenait du Sénat, le groupe a
ii'éeldé qu'il en demanderait la discussion im-
médiate à la Chambre, toutes affaires oessan-
AU LUXEMBOURG
Les retraites ouvrières
La commission sénatoriale des retraites ou-
vrières, réunies sous la présidence de M. Cuvi-
not, a entendu MM. Clemenceau, Vivian! et
Caillaux.
M. Vivian! a développé le projet du gouver-
nement.
il a insisté sur trois points principaux : l'é-
lévation à 12 francs de la contribution patro-
nale et du prélèvement sur le salaire de l'ou-
vrier ; l'institution d'une caisse spéciale dans
laquelle les versements des patrons seraient
intégralement versés, et enfin, le système qui
con.sist.eir.ait à obliger le patronat à faire lui-
même la retenue sur le salaire do l'ouvrier et
à effectuer le versement pour le compte de ce
!ui-ci.
La commission a maintenn sur ces trois
points ses résolutions de principe aniéiriou-
Dans la s&M» de la Bibliothèque de la Sor-
bomne, se trouvent les deux frères de oassa-
noac, qui attendent las événement::..
On lit et on commente une affiche qui vient
d'être apposée pair tes- étudiants aillo.mstos.
qui se solidarisent avise tes bioçards ;
cette atficlie affirme que les munifestations
dirigées conlro M. Thalamas ne sont cpt un
prétexte, ot qu'en réalité elles sont unique-
memt royalistes. .... . , .
Les signataires de l'affiche ajoutent quç
pour .ces raisons, quoique professant un granq
©speot (sic) pour Jeanne d'Arc, ils soutien/-
ffierît tes étudiants républicains.
Do nombreux étudiants ne cachent pas
eur surprise ; celte affiche est, cependant,
dans la logique des choses.
A 5 h. 30. tes Thalauiistes étudiants ou pré-
tendus étudiants qui étaient massés dans JA
cour de la Sorbonne décident de sortir.
A ce moment, M. Croiset, doyen do la fa-
culté des lettres, apparaît ; il tes engage au
calme et à quitter la Sorbonne par petite
groupes.
A peine sortis, ils se forment en monôme
et s'engagent dans la rue Soufot ; M. Touny,
qui les a vus partir, tes rejoint et les invite
au calme ; mais tes amis de M .Thalamas
sont très surexcités et ils se mettent à crier
et à vociférer.
Cependant, place du Luxiem.nmi.rg, une hési-
tation se produit ; dans tes rangs, de longs
conciliabules ; contiauora-t-on ou bien lo mo-
nôme va-t-il se disloquer ?
Quelques élèves de l'EeoJo normale supé-
rieure -abandonnent te cortège ; mais ils n'ont
pas fait cinquante mètres, qu'ils rebroussent
chemin et reviennent prendre rang dans le
monôme.
Alors tous descendent vers la rue de ïti Sor-
bonne ; au coin de la place de la Sorbonne,
Ils se heurtent à un groupe très imposant
d'antithaîamistes, qui les accueille par des
sifflets et des cris retentissants die : < Vive
l'Action française I » On crie : o Vive Jeanne
d'Arc 1 A bas 'lUialamas t ,. Les autres répli-
quent ; mais des paroles on en vient aux
mains, .tes poings se lèvent et s'abattent, les
coups de canne pleuvent, tes chapeaux vo-
lent.
C'est une bagarre très violente, ofr il y a
plusieurs personnes ensanglantées ; la police
intervient et procède à plusieurs arrestations;
cite n'arrête cependant pas les cris et l'on
entend de tous côtés : « A Gluny I Sur te bou-
levard Salot-Michea ! »
De nouvelles collisions se produisent et des
monômes circulant «Sans toutes tes directions.
M Thalamas, cet étrange professeur, aura
été misa fois de plus la cause de violents inci-
dents.
Au poste de la place du Panthéon arrivent
un a, un les manifestante arrêtés ; naturelfc-
ment, la police a fait son choix et ce sont tes
antithalamistes qui sont en majorité parmi
ceux que l'on amène au commissaire.
Cependant, U y a aussi quelqutes cravates
Menés et, parmi eltos. te fils du sénateur
blocard De.lpeoh ; gare à l'agent mal inspiré
qui a mis la main sur ce poussin des loges.
Pendant que la police se livre à son petit
travail et que te comuntasatre croit pouvoir
procéder en paix aux interrogatoires, uno
énorme clameur s'élève; de ia rue Soufflet
débouche une colonne d'antithaîamistes qui
se dirige, en rangs compacts, sur le commis-
sariat ; la foule extrêmement dense sur la pla-
ce du Panthéon les acclame : un immense cri
s'élève : « Vive Jeanne d'Arc! A bas Thala-
mas ! »
Les agents du poste, qui n© s'attendaient pas
à l'arrivée d'un pareil nombre die mani-
primeriies oft des rxmkravenMons avaient été
.[tressées ; tous nous ont déclaré qu ils pretc-
uâktna cette situation à l'acceptation.
MORT DE COQUELIN AINE
Paris, 27 janvier,
Coquelin aîné est mort cette nuit à PoPt-
aux-Da.mes.
L'artiste, malade depuis quelque temps,
avait été examiné mercredi dernier, à Paris,
par tes docteurs Robin et Hucharxl, qui l'a-
vaient trouvé en bonne voie de rétablisse-
ment.
Coquelin ntnô était parti jeudi pour se re-
poser n Pmii-iaux-Dames, près Couilly-Salnt-
Germain ; tous tes jours, M. Chabert, secré-
taire du défunt, donnait des nouvelles à l a
famille par téléphone.
Hier, Coquelin avait déjeuné avec un de
ses amis ; il s'était montré très gai et avait
récité avec enthousiasme de longs passages
do Chantecler.
Or, .ce matin, à la première heure, un Coup
do téléphone arriva rue a O
Houe). 3' olasse. n été nommé a la i ei eePuoa
d'Ardentes (Indre), 2" classo ; M. Dêoddé. P^g
cepteur do Lmxlorth© (Ilnute-Ga.rmuie), s
classe, à Saint-Gaudens (banlieue) 3' ctesSO ï
M. Piantié, percepteur do Saveres, 4' classai
a Landortlio. 3" classo ; M. Rè:= percepteur d*
Coursao (Aude), V classe, a Cette (Hémniltli
leii:. i-l...,,,. . M. I oit . perc-pirur de llnc.heforl,
3 classe, à Pozens (Aude), T classo ; M. Blanc,
percepteur de Pevriac-Minorvois (Aude). »
''lasse, u .S..iiil.-M.-ixiim.| (Var) r classe ; M.
Drleussel, percepteur de Cabronplne (Aude-li
3" classe, à Pevrlac-Minervoi.i 2" classe ; M
Catel, empb*ve à la sous-préfecture de Prode*
à Cnbrospino (Aude). 3" classe ; M. Estival;
percepteur de Helpech (Aude), 3' cians».
Courtamer (Orne). 3' ohisso ; M. Azéma, rer.
cepteur dn Moutpezat (l'aTii-et-Garonne). •
classe, ti BelpecU (Anrte). 3" classe . M l"urri«
percepteur do Conques (Avoyron). 3' tiBttK <
Morestel (Isère), 2" classe ; M. Mullet. perce*
teur d'Ahlaffort (Lnt-rt Garonne). '•' C'ass». t
^alommea (lA>ir-ot-CUcr), 3' classe.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

CARNET NÉCROLOGIQUE
Nous sni»pi'crins avec une bien vive douleur le dé-
t*», (v M M ..
A tous IUXIS offrons nos vives et sincères condo-
neanrsa ot nous nous inollrions dorant cotte femmo
de bien.
Jeudi 28 l
' -•.VJf .'""V.V. -•
IQOE DE TQUL
Conseil de l'Enseignement Primaire
Mainte du w janvier i909
L'ECOLE DU VAUX
Le conseil départemental de renseignement
te-Muniie -de la Haute-Garonne s'est réuni u la
>"' tenture te 20 janvier courant, pour juger
jtu mérite -d'une opposition faite par M. l'ins-
pecteur d'Académie a l'ouverture d'une école
libre cpie Mllo Guilhaumon avait déclaré vou-
loir ouvrir au Vaux, canton do Revel.
1M. l'inspecteur d'Académie présidait la
Séance. Mlle Gui]haumon était représentée par
M. Fie-un ail, son mandataire ; M. de Bellomay-
re avait bien voulu se charger de défendre ia
(déclaration ; il s'est acquitté do sa tache avec
le talent et la compétence qui lui sont una-
niment reconnus, ot aussi avec le sentiment
profond "U'n a do la nécessité do l'école libre
et chrétienne, encore protégée par lo principe
de la liberté d'enseignement. Aussi une heure
durant, s'est-il dépensé, dans un exposé do
.principes ot de faits qui, au mérite de la
etaalé, joignait celui d'un encitainement d'ar-
guments liés entr'eux par une logique invin-
cible.
Le président, après la lecture du rapport,
lionne la parole a M. de Bellomayre.
L'école du Vaux a déjà une longue histoire
et M. de Bellomayro l'a racontée on justicier,
peut-on dire.
Au Vaux, des clirôtiens agissants et couvain-
pus quo l'éducation ctuétieune est l'œuvre par
excellence, résolurent d'ouvrir une écolo libre
et chrétienne — liberté ot christianisme niar-
ihent de pair.
Cette école fut ouverte en 1893 dans le cha-
teatn du Vaux, mis par son propriétaire, M.
do Beltoanayre à la disposition de l'oeuvre.
'L'école a pour salle de classe une vaste pièce
éclairée par trois larges baies ; derrière la
classe, un large et long corridor donne, par
uno porte vitrée, sur un jardin de cinq ares
qui sert de cour de récréation aux vingt-cinq
«lèves qui fréquentent l'école ; les prives sont
en faco de la porte vitrée du corridor. Lo châ-
teau du Vaux est situé au sommet d'un coteau
d'où les vents chassent bien loin les odeurs
.désagréables.
L'institutrice était une religieuse de la mai-
son de Saintie-Foy-de-Peyraliéres ; après la
proscription des congreganistes, elle se sécu-
larisa.
Cette sécularisation n'agréa sans doute pas
à qui de droit, car l'institutrice fut traduite
en police correctionnelle devant le tribunal
de Viïï-efranche ; M. do Bellomayre y fut été
comme son complice, pour avoir fourni le
local.
Le tribunal acquitta et le parquet générai
no releva pas appel.
ivo liquidateur veillait, et M. do Bellomayre.
qui avait été poursuivi comme compilée,
parce que proprlétaire.se vit menacé dans son
droit de propriété par le liquidateur, qui osa.
prétendre que le château appartenait à la con-
grégation en vertu de ce sophisme « de la con-
jamination » qui trouva accès trop libre dans
certains arrête ; tous les immeubles habités
u un titre quelconque par un congréganisto
étaient estimés propriété de la congrégation,
«.«pendant, le tribunal de Muret ne dépouilla
nullement M. de Botlomayre do son château
'* ^zarde. Il
cl sur ia^it?, P , : < wl,1< J' n *• l'insolidlté du mur
Ar,n ^t u surveillé
p ?"^nt „,,.
paisse, et qu« ta vnnlikiriû n«'? ki 9*I
«mees n'est, pas nmxrZ
10 ,a •"««••«' d'an
^."i^'.P^. 09. U sera effort un superbe
cadeau a/ux acheteurs. Les commandes s
ront acceptées à partir du jeudi 28 janvier.
Spcctack$-Coiîceît$ ds Toute
ES Janvier
S heures un quart U'crfocr et
CAPITOLE. — A
KeUdai vendredi, SclavwiM.
THEATItE LAFAVETTE. — A 2 heures, matinée
Itttêraire. Trlplcpatlc. avec une conlérenoo de M.
Pêcher; â 8 heures, le fluisseau et les Surjirises du
Divorce.
CINEMA NATIONAL PAT HE CI. rue Lnreyrouse).
— Tous les soirs, à s heures l. spectacle ils fa-
mille, moral, amusant. Le premier Cinéma du mon-
de comme perfection, sans trépidation». Deux heu.
res de spectacle. Changement de vues les Jeudis et
samedis. Matinées les jeudis ct dimanches 4 partir
de 2 heures orchestre sympbonlaue.
GRAND CAFE FAGF.T (allée Latayette). — Tous
les soirs, cinématographe. Changement complet iH
programme deux fois par semalna
GRAND CINEMA-ALSACE (47. rue d'Alsace-î.ot
raine). — Spectacle à partir de 3 heures. — Le soir,
nne seule el grande représentation, de 9 à U heu-
res. — Salle munie d'extincteur écartant tout rl>
QUO d'incendie. — Jeudis ct dimanches, deux re-
présentations.
l'aulvrest' 10 ^ lmi ^ 01 dc u«weWr le trésorier d'S d'élite étalent, rares iniais J'inis
vite reCOnBWl quo von;, étiez d.e celleSHlià. Votre
forte nature, mon cher Bertrand, les exemiples
attonirablns que vous aviez, trouvés auprès mai l f J08 par leiruel lo
Conseil de préfecture de l'Ariôge annula lent
élection au Conseil municipal d'Alzen. Rejet
Requête des sieurs Sauiens et Dubuc et du
sieur Saulens contre un arrêté du 29 juin par
lequel le Conseil id.o préfecture de lAriège a
annulé l'élection do quatre niambres au Con-
seil! municipal do Buzan. Rejet.
ROQUEFIXADE. — Arrêté du 6 septembre
— On nous écrit :
C'est entendu 1 Nous sommes l'Orevoir « qui
écrit dans la Croix do l'Ariége et dans f'fc'.T-
jircss du Midi des articles à n'en plus finir
Et certes, il faut bien le croire, puisque
c'est, le journal qui a les faveurs de M. Dar-
nauri qui nous te dit. Plus de douto sur ce
point !...
Il reste aussi entendu qu» c'est à cette mû
me croyance que nous devons d'avoir figuré
dans l'arrêté du fi septembre. Mais, faisons
remarquer aussi que cet arrêté, qui devait
tourner à notito confusion et nous clouer au
pilori de l'opinion, a tourné justement à no
tre gloire.
Toutefois, que le journal parisien en ques
tiou nous permette de lui .dire qu'il se troam
po grandem,ent quand il affirme que » lo pré
tre de Roqucllxodo ne peut fie consoler de
voir que le mairo a pour lui l'u-na-ni-mi-té
des hommes, des teun-mes et des enfants de L
commune ». Oh ! ça non I par exemple !
Et M. Darnautl a bien raison de dire quo
Boqucdsadlo « est. on ne peut plus tradition-
neltement religieux. En effet, ajoute-l-U, le
village qui était sous le château de Boquellxa-
de fut ibrûlé, anéanti connime nlbig'eois. puis,
sur la fin du ireizièmio «lèiite, reconstruit au
nom de la o Sainte l'oy », eu faveur des ca-
tholiques attirés par d MM. Cros-Mayrevleino. de Narbonnn ; Chamayou,
Ue Peclibonniou (UautC"Ga.ronn-s;) , et Coliomlnes, de
Perpignan.
LE PÈRE DE FAMILLE EST UN CAPITAL
dont les revonus assurent l'existence de sa
femme et de ses enfants. Son devoir est don
do tes prémunir contre les effets de sa mort
prématurée.
L'assurance complète que l'ancienne Com
pagnie n Le Phénix » (entreprlso privée, nssu
jct.tlo ou contrôle de l'Etat) est. seuto à prwti
qiier, permet au père do famillo d'assurer,
dans tous les cas, l'avenir des siens. Ce contrat
garantit le risque de guerre sans aucune con
voiit.uin préalable, ni surprime à payer au
moment de l'entrée on campagne, et sans quo
rnswïré ait à se préoccuper du paiement lcs»rm «le
l'jKatoma
nu «lu ln ÎVlu li'iU-
S..Milagéos d'nlKird, guéries ensuite, en peu
de temps, sens MEDICAMENTS ni OPÉRA
TIQMS , par la Méthode Orthothérapique, dont
35 ans -spé*lallste,
excepté aux époques suivantes, où il recevra
. baqito mots, a :
FOIX, lo V lundi. Hôtel Fauré.
P.VMIl'.RS, le y mardi, hôtel l'onqucrguC.
SAINT -UAUBENS, te I" jeudi, hôtel Ferrière.
CASTRES, le l" samedi, hôtel du Norq,
oires et Marchés
HA.CTE-GAROITNB
MonTrojeau.
Marcli-à du 35 janvier. — Voici les cours pra-
tiqués :
Blé, 18 50; méteil, 17 fr.; seigrle. 13 50; maïs, le 00:
sarrazln. 10 2a; avoine, 10 2â; haricots, !«; pomraeJ
de terre, 3 fr.
Poules, 5 60; poulets, 3 7j; dindons. 17 fr.; œufs.,
40 la douzaine. Oies grasses, i ou le Ullo; loica
d'oie. 5 fr. le kSo.
Bœut. o 70; veau, 1 Oi; mouton, 0 S5, ot les porcj
gras, l 05.
Salles-du-Salat.
Foire >un» prntuiués >
Céi-ttiU-A — lllé, do 17 a 18 fr.; u»»in 80i pr«e
de 10 S0 a II fr.; mat», do 10 30 n 19 fr.. lia M rota
a« Kl il 1S fr.. le tout l btw.tPJit.re.

vfeiKlî 28 Janvier 1003
a-
ï
«•/'IW'fl'^^
Jmaljie, 3 50; nrawte. tepa«uwt, 0 10; otencne
*>yeos. en paquote, 2»; ofgnone -peints. 28; pér-
il he kilog, 0 CO; .poireaux, le ptwpiet, 0 bO;
«mîmes rte temre. los 60 kidog., 5; radis noirs,
i cent 2; aatoifl», te. botte, 0 H5; scarole, les
/fini pieds, 4; scorsonère, la botte. 0 35; victet-
js, île .bouquet do 100, l 50.
Relevé officiel du cours des marchandises
u 27 îaorvier :
Marché aux légumos (Amaud-Bernard). —
fooax, la corbeille, de 15. 1 a 2 fr.; céleri, Ire
«al., .tes 32 pieds, 2 a 2 25; 2' quai, 1 SS à 1 50;
grottes ,1e paquet, 0 20 à 0 25; choux de
iruxpJles, Ire quai., le panier, de 4 kil., 1 25 à
/50; 2* quai, 1 à 1 25; choux-fle-uirs. ire quai-,
^corbeille, 2 75; citrouilles Ire quai., la pièce,
25 à 1 50; 2' quel, 0 75 â 1; pommes de terre
feues, les 60 kil., 3 75 à 4; navets, le paquet,
»Ï0 à 0 15; poireaux, le paquet, 0 40 a 0 00; sai-
JÔ6, ta botte, 0 40 à 0 45; scorsonère, la hotte.
135 à 0 40; oignons, le paquet, 0 10 ù 0 30; soa-
Me. 'les 100 pieds, 3 75 à, 4; radis noirs, la cor-
Wl'o d,o 32, 1 25 è 1 50; épinords, le panier, 0 75
i i; caipuces, 32 pieds, 1 50 à 1 75; mâche, la
nrbeille, 0 60 à 0 70.
Cours do la marée (Victor-Hugo). — Poisson
> imer, le kilo«. : Clovisses, 0 60; ôperlans,
'20; lancoustes, 7; limandes. 1 20; maquereaux
100; merlans, 1 20 à 1 40; moules, 0 40; muges
)sses, 1 40; merlwchons, 1 ; raies, 1 20; rougets,
j 60 à 3; rousseaux, 1 20; sardines. 1 40; soles
Bandes, 1 60; soles belles, 4; soles moyennes,
i 20; thons, 2 40; vives, 0 80; baudroies, 1 20;
jaupa, 2 80 à 5; eapelans, 1.
•Marché au salé (Carmes), — .Pore, le kHog.,
1 40 it 1 55; oie, 2 30 à 2 40; canard, 2 30 à 2 40;
tindone, la paire, 20 à 22 fr.; dindes, 10 à 18;
fête de porc, l'unité, 4 50 à 6;foies, le kilog., 6
»&fs, ia douzaine, 1 60.
Marché à la volaille (Saint-Cyprien). — Pou-
lardes, la paire, 4 50 à 6; poulets, 4 à 5; poules,
5 à 6; chapons, 10 à 12; pintades, 8; dindons,
16 à 18: diindes, 12 à 14; canards, 6 à 8; pigeons
moyens, 2 10 à 2 30; pigeons gros, 2 40 à 2 80;
lapins, la pièce, 2 50 à 3; uls, la douzaine, 1 40
V 1 50.
Toulouse, D7 janvier.
Blés supérieurs, los S0 kilos, do 1S 50 à 1S 75; bonne
(mal ité. 18 50; ordinaires, 18 25; blés mltadtns fins,
18; ordinaires, 17.
Sels-le les 75 kilos. 13 a 13 50; orge, les 80 tdloa
S0 f id 501 avoine, les 50 kilos. 9 a 925; maïs blasa
les 70 kilos, de il a 12 ; haricots, l'hectolitre, 13 i
3B : fèves les 05 kilos. 13 50 à 13 75; vesces noire», le*
BO Mlos te a 19.
Mlnot fleur, les 122 kilos, M; mlnot extra, 39; pre-
nièrési 38; R. G., les loo kilos, 17 50; repasses, 18
1 lli; sens, 13 50 â 14.
Trèfle, les loo kilos, 100 à 105; luzerne on saln>
loin du pays, 120 à 140.
Foin, de 3 60 à 4; sainfoin, ire coupe (nouveau),
le c â 4 40 ; 2e et Se coupes, d© 2 80 à 3 40 ; paille blé,
le S 40 a 2 70; paille avoine, do l 80 à 2. la tous le*
MARCHE DE PARIS
Du 27 janvier.
Farir.es. — Courant, 30; prochain. 29 95; mars-
tvrll, 30 10; i de mars, 30 45; 4 de mai, 30 65; ten-
dance calme; circulation, 1,050; consommation, 51.
Blés. — Courant, 22 93; prochain, 23 15; mars
ivrl.1, 23 55 ; 4 de mars, 23 65 ; 4 de mai, 23 95; ten-
ianee calme.
Seigles. — Courant, 10 40; prochain, 16 65; mars
Avril. 16 65 ; 4 de mars, 16 90; 4 de mai, 16 90; ten
Jance calme.
Avoines. — Courant, 18 30; prochain, 18 35; mars-
Avril, 1S 60; 4 de mars, 18 06 ; 4 de mai, 18 65; ten-
dance calme. *
Alcools. — Disponible. 37 25; courant, 37 50; pro-
chain, 37 75; mars-avril, 38 25; 4 premiers, 39 25
4 de mal, 37 75; tendance soutenue; stock, 30,32o; ]
clrculaUoii. 379. ,
'Sucres. - Courant, 30 25; prochain, 30 25; 4 pre
mlers, 30 375; 4 de mars, 30 75; 4 de mai, 31 125;
tendance lourde; roux cuites, ÎH; autre* jets, J7,
raffinés, 61 50.
MARCHÉ DE BORDEAUX
Du 27 janvier.
B1 6s — On Cote par 100 kilos gares de départ :
blé du pays, de 22 25 à 22 40, des départements pro-
ducteurs du centre; de 18 â 18 25 l'hectolitre liant la
Marines. — On cote : marques supérieures du haut
pays, 31 75; premières marques. 31 50.
Sons et repasses. — Sons gros, 16; ordinaire, de
13 75 à 14; remontages, de 15 50 à 16 75; repasses
ordinaires, de 14 à 16.
Maïs. — Plata rou», 19; Cinquantini, 23 50 les !00
kilos logés.
Avoines. — Grises du Poitou, 18 50; Bretagne gri-
ses, 18 25; noires, 18 75 les 100 kilos.
MARCHE DES VINS
Ps.rra.ls. — Ventes traitées depuis notre dernier
marché :
Cave Douis Lebrau, 700 hectolitres, a 13 fr. , mai-
son l.assorro à Fontcouvert; rave Jacques nogier.
390 hectolitres, à 11 fr. 75; cave André Lebrau, 950
hectolitres, à 12 fr., maison Boyer .1 Bram; cave
Emile Gaubert, 1«0 hectolitres, à 11 fr. 50, maison
Maniaval à Conllirac.
POUR LA
ACTIONS
KO
tULLETIN MËTÉORObOGtyUË
Du 27 janvier.
La pression, barométrique reste élevée sur tout le
Continent ; «aie atteint 779 millimètres à Riga et à
Moscou, 776 sur les Pays-Bas et le nord de la France.
Une vaste zone de basses pressions s'étend sur l'O-
céan et les Açores; la mer est houleuse à Port-Ven-
dres et près de Toulon, peu agitée ou beMe ailleurs.
La température a baissé dans nos régions du
centre et du nord-ouest; elle était ce matin. —23 à
Moscou, —7 à Clermont-Fe.rrand, —6 a Paris, —4 à
Nantes. 8 à Alger, —24 au mont Mounier.
En France, le régime de vent est avec temps beau
et froid resto probable.
8TATIOKS
Toulouse .. .
Puy-Doms.
Plc-du-Mldi
Perpignan.
Bordeaux..
llMSi
f!8.1
71.5
69.3
09.2
6S.0
Titrai.
--1.8
-8.1
-15.1
2.8
0.4
^ITAT DC CIEL
N. cal. couv.
S. E. a. f. b.
N. E. a. f. b.
N.O.c. couv.
N. E. c,pluie
tu. f
Il Ttiili
-3.0
-11.2
-is .r.
.-1.8
-4.8
it-.. I)
i ÏSitlfl
2.4
-5.7
--R.0
3.1
2.3
Bulletin Financier
Parus, 27 janvier.
Toujours même marasme des affaires, ag-
gravé aujotird'hui encore dans plusieurs com-
partiments par des liquidations, tes dernières,
paraît-il, pour le compte de Genève.
B-'autire part,, des offres précipitées de Lon-
dres, en Rio, qui tombe en quelque instants
é 1,777, n'ont pas été sans impressionner fâ-
cheusement je restant du marché, de teille sor-
te, qu'en définitive, toute la' cote finit en dé-
pression sur certainas valeurs, Rio et fonds
russes, le nouveau notamment payant même
un assez large tribut à la baisse.
Vienne'et Berlin sont sans changement ap-
préciable, avec cependant une nuance plu-
tôt lourde ; Londres a racheté tout à fait en
clôture, un peu de Rio
LE BEUflflE ot COUTE 3 FOIS ItfOSMS
Demandez H à votre Epicier ou à MAGNAS frères, à Marseille, qui enver-
t gratis et franco Echàntllloas ct Recettes.
mm
nanqiui fle France
BanQM do rtanee
n.ni .pM- Paris -
Comptoir d'ESCOmpti
Crédit Foncier-
Crédit Lyonnais
Crédit Lyonnais
I Société Générale
Banque ottomane
Banque ottomane
Déne i inclina
Bflne Guelma
Est Algérien
EM-Algérien
Est "
P^rlvï.yon-MedVter'ra née
Parts Lyou Méditerranée
Mi.l'
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ira'.
cpt
tmo
cpt
.,..tmo
....cpt
...tme
—cpt
.. tmo
Après un exocEerut début il 06 55, notre
3 % a fini par céder aux mauvaises disposi-
tions générales ; il s'inscrit en olOture o 96 42.
Parmi les fonds étrangère;, seul le Turc a
fait preuve de (résistance à 03 Va ; le Sorbe
perd 0 15 à 76 85 ; ,l'ËJrtér*ewre recale u % fil-
et le Portugais à 57 90. ^ - s
Le Consolidé russe cote 83 65 conta» 83 S0, le
190G 99 10 contre 99 25 et le 1909 00 Jo au lieu
de 90 45. ' , _ . .,
Le Brésil vaut 80 00, l'émission 5 % Bresiil-
1908 qui ouïra lien le 30 couivanit, s annonce
comme un gros succès ; rappelons que cet em-
prunt de 4.000.000 de francs, divise en 80.000
obligations de 500 francs 5 %, est destiné à
l'amélioration du port de -Pmiambuco ; ces
obBg&tions sont ouïertes à 93 %, soit -ito francs
rapportant 25 francs nets, payables les 1er
février et 1er août.
Bans le groupe des établissements de cré-
dit, notons un .peu de tassement sur la Ban-
que de Paris à 1528, le Lyonnais, l'Union Pa-
risienne et *a Banque ottomane n'ont pas
varié ; db nombreuses réalisations ont pesé
SUT les chemins espag.no.ls, qui finissent le
Nord-Espagne à. 332, les Andalous a 204 et le
Saragosse à 409. -,- v v ,
En industrielles russes, nouvelle et impor-
tante chute de 1 aSosnowicb à 1470.
Painmi les valeurs de transport, 1 Omnibus
est ramené à 1078 et la Thomson, à 740. :
Le Rio pour la raison indiquée pJne haut,
ouvre 5. 1790, recule jusqu'à 1777 et remonté
O UAMnu ^m nu rira»
nouvelïe baisse du
en deroiter lieu à 1784
Cuivre de 1/8.
En Banque, Mines d'or irrégnlièrcs, affai-
blies dans l'ensemble ; la de Beers se tasse
à 284 contre 5S8, Hartmann inchangé à 495,
Platine 478, Balia 446.
PHILOUZS r/r \VX;«siW.7(ML
«î. rue Taithnnl. Varii
•3 %
3 p£
3 % Amortissable
Dcùe tunls. obt. 3 % 1892.
Consolidés anglais
Consolidés anglais
Argentine 5 % 1886....-..-
Autriche 4 % or (10 flor)..
Egypte unifiée
Espagnole extér
Espagnole extér •••••
-Hongrois 4 %
Italien 5 %•
Italien. 5 %
.Portugal 3 %-
"Portugal 3 %
Russe S % 18fi7-1869...-
— 4 % 1S80
_ 4 % 1880
t. 4 % 1890-...;. ...
_ S % cons. 1" et
_ » % 1901
_ s % or t891.............
_ 4 % or 1893
_ « % or 1891
— 3 1/2 % 1S94
— 3 % 18S6
— 5 % 1905 tout payé...
Bons du Trésor 1904
lettres de gage 3 1/2
Dette ottomane unifiée
Ottomanes priorités
Ottomanes 4 % cons
Douanes ottomanes
lx>ts du Congo ••«»
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séria
96 53
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34 ..
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83 75
Midi
Nord
Nord
Orléans
Ouest
1
Ouest-Algérien ..-
Autrichien
Lombards
Nord Espagne
Nord-l'.spagne ...
Portugais
Saragosse
Saragosse . — ...
Cbarb. Sosnowloa
i iiétrb. Sosnowlce
Société d'électricité de Paris.
Compagnie Transatlantique
Messageries maritimes
Métropolitain » tmç
Rio Tinto tme
Suc/ (Canal marlt.) tme
Thomson -Houston -.
Charbonnage Lavlana
Carmaux
OBLIGATIONS
Ville de Paris tscr. « %
— 1SC9 3 %
— 1871 3 %
— 1S75 4 %
— 1876 4 %
— 18D2 2 1/2 % •
— 189'. 1890 2 1/2 %
— 1899 S %
1904 2 1/2 % -
1905 2 3/4 %
1879
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195 ..
152 ..
501 ..
1784 ..
4445 ..
740 ..
1892 ..
Communales
Foncière:
1880...
1891...
1892...
1S99...
1879
1883
1833
— 1S95
— 1903
Bône-Guelma
Est-Algérien
3 % ancienne
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne
Ouest 3 % ancienne
Ouest Algérien
P.-L.-M". 3 % (fusion ancienne)...
Panama lots libérés
SlitZ 5 %
Autrichien 3 %, 1" hypothèque..
Lombarde ancienne
Nord-Espagne
Portugais
Saragosse
BOTJP.SÎ3 DD LONDRES
ConsoUdé anglais 83 .lil'ij Italien ...
3 % français 96 ..p. Suez
Banq. ottomane.. 1S .1[4. i Egypte ...
545 25 !
500 25
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438 . .
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107 25
598 50
422 75
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Etat d'Alagoas..
Iluanctuica .......
Hrlansli
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Tliarse.
Val d'Ara..
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MARCHE EN BANQUE
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Banq. ottom. d. 5
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COURS DES PRIMES
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1831 ..Idoul 5
OBAMOB
Londres •
I^ndres (chèques)
Allemagne
Espagne (court)
Espagne (long)
Bucuo»-Ayres (or)
BOURSE DE MADRID
Intérieure
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4M .1 4.
12.2
•f.
M (ï
BOURSE DE TOULOUSE
au porte ni, se « ;
Bonds d'Etat, français. - 3
a °/ amortissable, 97 20.
&11.1" garantis par le Ronvernement fraurar-. _
OwïaUoiil Annam et Tonkin S i %. W »tW
SdOMï Afrique occldenta2e française 1903-taO7,
^Ea&uata des colonies. - Obligations Algérie
3 »' TO> 443 ; Obligations Tunisien 3 %,1902, 411.
3 Éipmnts*»' villes* - Ville de Pam 0.1^1 gn Ums
iflfir, 'i "I. 545 50 • 187C 4 %. 547 50 ; 1808 I %, liO ;
2 lV 4MT; Ville de Marseille 1877. 3 % 112 50.
Valeurs IrancaiFffl. - Banque d»; Paris e! des
«va a «v tio • Ci-édlt Lyonnais ex coup. 24, l.^.is ,
fflfa&K 'aëmp. 106, UM ; Wdi
3 «/ nouv«ue3.i37 ; Orléans, obligations 3 «r ancMn-
Wa, 444 ; Oriéami,obligations 3 % nouvelles 447;
Métropolitain de Paris (actions) ex-coup. 8, JO.I
Fonds d'Etat étrangère. - Autriche 4 % or 90 25
Ext.éi-i«ii,ro Espagne coupures 240 , 99 ; Italien s ô>*
%. 103 ; Russe 5 % 1900. 99 20.
Valeurs étrangères. — Banque impériale ottoma-
ne ex-coup. 50, 710 ; Andalous (ch. de fer), ac
tions ex-coup. 29, 215 ; Andalous obligation 3 %, 27
série. 334 ; Saragosse (ch. de fer), actions ex-coup.
76, M3i
Valeurs diverses (actions). — Mines de Carmaux
ex-coup. 67, Î-,8H i Mines d'Aibl. ex-eou». 2, 191 ;
Chemin de fer à vole étroite du Tarn ex-coup. 13,
1«0 • Grands Cafés ex-coup. 17, 520 ; Moulin dit
ïS^icle 4 K 307 50 ; Société Hydre Electrlqua
RoTiwliloi»ârse 5 %, 480 ; Société Méridl >ru*B élOC-
K ? ; Société Méridionale Traiis,y>rt -for-
f l 'Vâ' : Tramways Pons 4 %, 480 ; Usines dif
rfastelét 5
demain matin, au plus lard, pou,- Paris
A 1 hôtel, je crois que nous n'avons rien
a craindre.
M suivre.)
Il vit ! Loin de moi ! Malheureux I i La jeune fille étendit la main.
fois penchés sur mon berceau je les avais I Nïama était dans le vrai
vus dans mon enfance | que de fois je i pas la proio d'urne vision l'hiinérimu.
lies avais revus dans mes rêves I „ On croit, si aisément ce qu'on dési-
» bu même temps une voix à la fois vi- 1 re I » a dit Bacon. 4
Çoitiim*? do getits (Garpiî
LES MAMANS qui ont ta coquetterie do votl
leurs chers petits exquiseme.nt hnhillés ot à
bon murché, les conduiront au Peut Merle
(Mlle îiastier. spécialité 4e coatum-i de | atlU
garçous, a façon). Zi roc des lx)tii. Toulous"
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LE NUMÉRO 5CENTIMES
;ane quotidien dLe I&éîems© ®oeis»le et K.elîg^iexuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
S%-1£3i O TXT Btf JinWOHIX?£r , 3£ , Wf
flitrrtautomw irr etrAimnnsivira UMITROPBBS
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Tral» moi»
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&•» AbomuMMiite portent «e* t» «1 t« d» «baçu» mois »t «eut payable» A'avaaae
rwli 4m»»> 4« tfitmttmtnl a'aérw *oit tir* tMawanU A* 60 «««si»t«.
ÉDITIONS REGIONALES
Lof, Avayron, Corrèza, Cantal
Gars, H^-Pyrénéss, Basses-Pyrénàm, Lnndos
TsH'n-ût-Garsmn». Lot-et-Garonne
T&rn, Aude, Hérault, Pyrénées-Oriental»»
Haute-Garonne. Ariège
Edition du mutin spécial» a Toulon**
• •••••• «lit h a§m tJ *>. MF*
S 'f 8 t I 8, i S. i. 4 - •! - U>
! J t I M • i i U - 2 o
- a •• .
AKBOTMJ «1 Racisme» tont reçue* dmn«
«o* lw»»ai, nui Bogaalalme, U, A Toutou»», «t «hes tciu nos Oni*»*»»»*»»»
AKTÏONOSS (*• ja^SS. ,
tCUMKS —
ÎICLAUKS !f p*f^ .
tOCALKS. . . . .
• » (i s *
• • • * •
• • • 5 •
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPECIA Jeudi 28 Janvier 1909. 19' Anné; - N° 5,927 SUREAUX A PARIS: 28. RUE FEÏOEI
Les Faits du Jour
ta commission sénatoriale des retraites on-
rrièrea a entendu MM. Clemenceau, Caillaux
M Viviani, mais malgré l'avis du gouverne-
ment, elle a maintenu son point de vue.
La plupart des journaux parisiens atteints
Bar la grève des linotypistes ont définiiive-
Ntant constitué de nouvelles équipes.
La Cour ei'appo! de Rennes a confirmé le
iugement du tribunal de (.orient condamnant
Mgr Du parc à troi3 cents francs d'amende peur
pon fermeture d'école ; Mgr Du parc va se
aurvoir en cassation.
— —
De violentes bagarres se sont produites au
Duartier Latin, au cours de M. Thalamas ; on
tompte plusieurs biesses et une centaine cfar-
/eatations.
Coquelin aine est mort à Pont-aux-Damcs,
lies suites d'une embolie.
—
Les signatures qui Mtivent. ct'Ui.
«ni!, beaucoup plus élevées que les
jjrïvedenlt'.s :
En 1907 : 85 signatures
En l'.KW : CI —
Bu 19N : 95 —
Cette progrcv.',in est trtV roma.rqiKib.1e et
fait, honneur aux Jeun.-:, gens qui font une Si
activa et si heureuse propagande.
\AI IOUIIOÎ-SO Ji)tnlHirenU', oetaO' O par te sPçe
tael* oes hontes républicaines, se ra»ie w
adresse
années
qu'elle eût été trop longue ; ce n'est qu'un
raccourci, niais tous les traits sont repro-
duits exactement. C'est le divin Platon qui
parlait de la sorte. Ses contemporains l'é-
galaient aux dieux, parce que nul mortel
avant lui n'avait fait parler un si beau lan-
gage à la sagesse, humaine, si beau, di-
saient-ils. que. les abeilles allaient butiner
sur sa bOUCaè.
Les démocrates patentés de notre temps
auraient tort, de reprocher ù Platon d'avoir
calomnié leur famille. Platon n'était pas,
comme Aristophane, un réactionnaire exas-
péré qui se vengeait en sarcasmes féroces
de l'incongruité démocratique. Il avait élé
le disciple et. l'ami de Serra te qu i professait
des opinions plutôt avancées et fut condam-
né, comme tel, à la ciguë. Sa llépnbUQke
est d'une architecture un peu chimérique,
mais hardie jusqu'à la témérité. Seulement
il s'était aperçu, par l'expérience qu'en
avait faite Athènes, que la déniorratio puro
confluait à. l'anarchie totale, dans les fa-
milles comme dans Incité, et il citait, com-
me exemple cl comme leçon, les traits de
moHirs que je viens de reproduire. Il y a
do cela deux mi 'lo et. quelques centaines
d'années, et l'on pourrait croire, en obsca'-
Moire SiÉéasog artistique
P. Pierre Baudin, député de la majorité,
rapporte, dans -un très intéressant mais na-
vrant, article, les conclusions inspirées à
nos grands industriels et à nos spécialistes
en matière d'art, par la visite qu'ils ont
faite à la récente exposition d'art industriel
à Munich :
« La comparaison avec les travaux de nos
écoks spéciales est navrante et, désespéran-
te ; car nos fonctions au muséo Gatliera
nous ont permis mieux qu'à quiconque do
le Juger. Et tout cela nous a donné les rai-
sons de l'immense progrès réalisé, cn dix
ans, par l'industrie à Munich.
» Quels que soient 1rs efforts et les saeri
flees que nous ferons, jamais nous ne pour-
fOOB ratlraper l'avance qu'a Munich sur
notïs, au point «le vue industriel. Ce sera
.seulement dans cinq ou .six ans d'ici quo
nous en verrons ou subirons tous les effets,
ntiïind toute cette armée scolaire que nous
avons vue produira industriellement.
» Il faut considérer notre jeune généra
tien actuelle absolument sacrifiée.
« Tout, co que nous devons tenter de faire
et où nom-, aurions quelques chances de suc
efts c'est de préparer la génération future
lutter avantageusement avec ces pays. »
Tels sont, les résultats «le trente-huit, an
rtç népnblique. Nous avons perdu notre
puissance militaire et, maritime. 11
j j, 111 , restait encore, une supériorité comme
erra leurs d'art. Maintenant, elle est, perdue
22 ,, nous ne pourrons jamais rattraper l'a-
vbnee qu'a sur nous l'Alleinagno I » Alors
nous restc-t-il ? La persécution reli-
et l'impôt, le plus lourd du monde
que
gtOUS
fonder une
sorte de Comité central où figureraient les
représentants de tous les groupes catholi-
ques de France. Voilà, quinze ans qu'il est
question de créer cette junte fédérale afin
de donner une direction plus homogène à
notre défensive. Au cours d'un récent voya-
ge à Rome, M. de Cathelineau avait obtenu
les meilleurs encouragements, et. fort de
ces témoignages de bienveillance, i; se Bat-
tait d'aboutir. Mais la réalité n'a pas ré-
pondu tout à fait, à ses espérances.
Deux groupes, l'Action Libérale et ia Jeu-
nosse Catholique ont déclaré qu'aucun rap-
prochement ne serait accepté avec les au-
tres groupes qu'à la condition que ces «1er-
mers prissent l'engagement de se placer
sur le terrain constitutionnel. L'éminent
prélat qui gouverne le diocèse de Paris
consulte à son tour, s'est prononcé dans lô
même sens que l'Action Libérale et la .Tn>étir-"l!

la eau? d'assises «t amants putatifs de la
' * U Biànt6t on organisera des trains do plal-
Bir et commo Delbtar. appelé, pa-rattdl, de
Cartpentras à Albi.va eritrepiWBdre uno tour-
née parmi sa clientèle, qu'il avait négligé*
depuis plusieurs années, tes compnsmcs de
chemins de fer délivreront 4
Lisbonne, 27 janvier.
dissolution dos Ci i ambres et a faeiliter a m
maUon d'une majorité parlementaire Uvora-
ble au cabinet. ,
it
I„a nouvelle < ..
à te mine BeswoJI,
qu'on no l'avait dit d
LA PERS^-CUTIOM
Les dépouilles de ITgliss
Belfort, 27 ja.nvier.
I;e commissaire spécial, accompagné d'un
détachement de grawlarmorie, a procédé à
l'expulsion du curé de Bourogne de son pres-
bytère.
La population est indignée de. cetto nouvel-
le spoliation.
Mgr Oujiaro en cour d'appel
Rennes, 27 janvier.
La cour d'appel a rendu son jugement sur
rappel formulé par Mgr Duparc contre le ju-
gement chu tribunal de Lorient.
La coutr d'appel a confirmé co jugement, qui
condamnait, pour non fermeture décole, Mgr
Duparc à 300 francs d'amende, la supérieure
générale des Filles de la Sagesse de Saint-Lau-
a*enit-sur-Sôvr-e à 300 francs d'amende, et la di-
rectrice et les institutrices à des peines va-
riant de 100 à 25 francs d'amende.
Un pourvoi en cassation va être formé con-
tre cet arrêt. Assemblés ti'évéqties
Aix-en-Provence, 27 Janvier.
Aujourd'hui se tient, ici, la réunion dos évô-
ques de la province ; ce sont S. Em. le cardi-
nal Andrieu, évêque de Marseille, archevê-
que nommé de Bordeaux ; NN. SS. Boiinefoy,
archevêque d'Air, métropolitain ; Chapon,
évôcrae de Nice ; Casteflan, évêque de Digne ;
Guiflibert, évêque de Fréj-us -, de Santi, évê-
que d'Ajaccio.
La Question cranen
Lo conflit turco-bulgaro
SoUa, 27 janvier.
Tio r-ouve.rnemr-.nt bulgare a envoyé, hier
soir aui" représentants des grandes l«u«-am
Set' un Vumnoni^ué .conforme i
Sons du lietitmon* guneroJ 1 ' \^ ".m-e S
tre des affaires étrangères, sur les, mesuras
nUhtaircs prises janvicT
Dans tes cercles officiels, en déclare q;u- la
Turquie n'a pas l'intention do «emandei u
la Bulgarie une cession de territoire.
De plus, on croit savoir qu'elle aoceptora
125 millions véi|ii.\s trinmnb
Mme M. tVAyiaerio enui n, soenr . |. notn»
jregr&ue io docteur Atouunae Mtiivauuoa^'aim
M. le préfet poussa, une pointe ; il signifia
par cent, à l'institutrice, qu'elle eût à ferme*
école sous huit jours, faute de quoi, l'admi-
listiratton procéderait eUa-méme à la ferme-
ture, a .cause do l'état d'insoliditô des uurait-
les.
L'institutrice no fit aucun état d'une lotira
qui nctait pas autre chose qu'un flagrant abus
de pouvoir. °
I,cs nmraillcs du château ont un mètre c.im
quanle d épaisseur et. reposent sur «les foiiou-
lions cni.l on ont doux ou trois • c'est un véri-
table fort Une lézarde existe, c'est Vrai - on
a sur elle placé ce qu'on nomme un témoin,
ccat-û-dire mie langue tlo vorro ilxéo an mu»
sur ses doux extrémités ; qoand uno léyardu
s'accuse le verra éclate ; au Vaux, le témoia
la*TOnditôdu nmr!
dc l TOla
Les ennemis de l'école uin* naraissaionl
donc au bout do leur rouleau I ,aralssaiww
Miiis l'Institutrice vint à mourir • celte mil
vint la remplacer a dû faire une nouvelle iW
claration d'ouverturo détcolo.
M. l'inspecteur d'Académie n'a pas Hftlsal
éeleapper l'occasion do porter atteinte à la R.
bei-lé «ronseignenioni on l'ali-ant opposition.
Il a, lui aussi, fait le coup do la lézarde, u
a be '< son opposition sur rlnsoiWité du nwtt
et sur la situation «les privés.
Avant d'aborder la question tlo foml, M. fij
Bellomayre a soulevé «teux questions «le «ïrOi»
.- est h> uiroil. dont il n pris vigiMireusom. ni W
défense, avec « une émotion contenuo ». aii'S»
qu'il Pa «m.
Son système est contenu dins les mngisW
Ses conclusions qu'il a «lév

t. VT f 'T" llllllMIIBMilIMMIIIIIIIIIIIII I l II HllH— ÉMU ' ÉM
mat 28 îanner DM
litprtetir.S libcV».. <
q_"ed : iii «tanieure i
s ;
que
I,:H- UitC ;ut dMpani ftn l'ait ; qu'il «n résulte simiMe-
fcf.nl tru'il y a lieu d* faire élire par les ins-
tituteurs privés den.e d'entre eut, -sans atmtt-
»u>distinction, ayant îmanulat (le lies roiprésen
ter au Conseil d«Va.rle>nie>nl;tl ;
Ou'tmo autos lotaiSNFêtatiou n.boni.irait h
une violation do la loi précité*! ot, a une ros-
iriotio.u ariiiitralne des Bannit i os conférées à
l'eiis'-iiiblo îles institutotirs privés, puisqu'elle
réduirai; do moitié leur tiuprésontation dans
KI conseil ;
Attendu, en fait, qu'il n'est, pas êtaibli que
i WlfnluliStratiOa ait provoqué l'élection des
il-iix instituteurs privés et, les ait convoqués
it la f .innée die ce lour, 20 janvier 1900 ; qu'en
rouséquenoe, le Conseil étant irrégulièrement
neiijwus/., ne peut délibérer valablement.
:l' l>t> Ja régularité (le la prucédune à, sui-
ve: dans l'instruction et le juggomeut de lop-
posil ion :
Wteodil qu'an* tr-rawr. de l'article M de m
matl«iiie et Fusnie (Joliann-Selias-
t«B Kactl) U8S-t7S0 ; ln-tiic pièce» «le clavecin
(Jcan-l'liili.ppf) Raine*») 1683-nfti : l'anfaricette ; Le
RapiKil de» Olaenux ; Qpax VUxvz de ntc-enn (Du
«nenice Scarlattl) Mto-17f>7 : Soi mineur ; Sol ma-
jeur ; S. Sonate en La bémol majeur, op. 110 (L.vaa
Beetltownl *R0-lsn : I. Moderato eoalaAUie ; H. Al-
letfro molto ; III. Ailaato; IV. Kuga, ttUeSM ma non
truppo ; 4. l'liaiitasi«tiicla-, op. 1-.' (Hubert Schu-
mncii) 1SW-1S58 : Des Albends i lu (ter Nacût ; Trau-
mos Wlrreo. — Intervalle da 10 minutes.
r.. Paysage, op. su (Kraest ciiattsîon) JtejS-1890 ;
Pavane pour mie miaule «tàfnnle (MaïuUtv Ravel) ;
lac Vert ; La Poste (Vincent tt'lndy) ; Almeria
(t. A.lbenlz); 6- Pour le Piano (Utaude Debussy) :
L l'rêliKle ; II. Sarabande III. Toccata ; 7. Piélutte,
choral et funrue (fOSSajf l'ranck).
Prix îles places : Numérotées, \ fr.; con numéro-
tées, 3 tr.
On trouve des billots : Numérotés et non miraéro-
te», ciica M. l)un.n, 5, rue Saint-l'antitl^on ; non nu-
m&rotés, chez M. Martin, T?, rue de 1» l'omme..
(Oomniunlqué.;
Cifeéret —- DènuitifieiUaons — t'aricoa
Sni'îirea — Eezimas — Maladies do la Pt&U
ocniil.lferùoa comme lnourttbloo.
SOUIAQKMBNT S!«:.1*Î>1AT t! ©ufcRif.OM p,,
EAU P E'GjiEM -SE
' ' ' — -1—-.>- 'L\V-V'"^•••"•^
DEPENSIER
t'our rcrrYolc fianco
Vtndut-Poita 3 T 50
SVMMCAT DUS -MAK-MCIIKUS. - 1/v. pioducteors
maratchers symll«pi.«vi et non synt on connaît le déneat talent,
paillera do la pièce ©t «les auteurs, SIM. Tristan Ber-
nard et Oo-àfernaux.
Le soir, A lin» heure-', précises, spectacle extraor-
dinaire ; Le liuisscau, t eeuvre intéressant!) «te Pier-
re V.'Ciiîf. avec MUc Jane tobis et M. Audnui, et les
surprises du Divorce, l'amusant vaudoville de A.
Bisi-on.
Samedi, création à Toulouse du nias grand succès
«lu Théâtre Antoine : rieiUHeiûelbera, de Williem
SCeyer Forster, tradndion de MM. Maurice Rè-mont
ct Wilhem Batier. On so sotrvtont do la vogue de
celte nièce, a Parts; io soin sciupuaux avec lequel
M. Audeui a monté cet ouvragée en confiant les rO,
les aux principaux sujets de sa trmrp© fera de fti-Uf
création une des œuvres l«iS plus -captivantes quti
«ms ait été donné île voir ù Toulouse. La lorat.ion
est «arrête au t!ié«Ure dés ce jour, de dix_heures du
matin A six heures du soir.
La salle est «^îaufft*; (Communiqué.)
Grand Cinéna Alsace
AnJc.uT.l'hul, matinées enfantines à partir de deux
hottree et demie. Distribution «lo cadeaux et primes
à tous los enfants. Au pregramaie . Cœur d'er. dra-
me: Bon Hôtel, très couiifnio; Fîtiide galvanique^
désopilant, etc., etc.
A cliacrue séarwe, intermi«de comique par M. Al-
Eers. comicpie lyrique idtoL
\/& soir, à huit heures trots quarts, grande repré-
sentation avec Intermf-do comique. (Gommuniqué.).
jDouleai-N «le
l'Estomac
ou «le lis, Matrice
Soulagées d'abord, gitfries ensuite, en pou
de temps, sans MÉDICAMENTS ni OPÉRA-
TIONS, par la Méthode Orthothérapique, dont
25 ans de pratiquo ont affirmé l'excellence.
Cetto bienfaisante Méthode est, tous ies jours,
appliquée à l'Institut Ortho-Electro-Thérapi-
que, 13, rue Croix-Raragnon, à Toulouse, par
M. J. Bécanne, chirurgien ortho-spéciaîi£-to
extîeptô aux époques suivantes, où il recevra
chaque mois, à :
EOIX, le 1" lundi, hôtel Fauré.
PAMIERS. le 2° mardi. hOtsl Fonqnergne.
SAINT -Ç'AUDENS, le. 1« jeudi, hôtel Kerrière,
CASTRES, le 1er samedi, hôtel du Nord. *
'fiFFAlHE SÏEISHSiL .
La pisles aés Lévites
Paris, 28 janvier.
M. André a fait faire une enquête au sujet
tlo l'histoire dos lévites qui au.raie.nt été trot*,
vèés, à demi-brûlées, dans une maison, 1 bis,
impasse de. lT'.r,faut-Jésus, attenant au 0 bis
de l'impasse lions i n.
Le fumiste qui a ramoné la cheminé a
n'a pas trouvé de débris do lévites, mais sim-
plornent un pantalon de toile bleue taché da
p.'fttro el un corsage de femme déchiré «rut
avalant été placée la par Je précédent loca»
taire i>our confioiider le tuyau de poëlo.
La Qu33i.o ;i d'Orlsnt
Conflit sanglant à l'Académie militaire
de Consianiinoipie
Constantinople, 28 janvier.
Depuis quelque temps se manifeste un mou
ventent inquiétant chez les élèves de l'Acadé--
mie qui sout affiliés cn partie au comité Jeu-
ne-Turc.
.Quelques-uns d'entre eux ayant condamné
oo mouvement, un conflit sanglant a éclaté
entre les élèves ; un conseil do guerre a été
constitué.
L'Aeadémîe est occupée par des troupes.
PETITES NOUVELLES
J* t. sa janvier.
Iles médailles d'or do la Mutualité sont décerinj**
â MM. Cros-Mayreviritle, de Nai-îionue ; Chamayou.
de îvciibivnnieu {Uauto-Garonne) , et Coliominis, de
l'erpignan.
i CERTAINE
pat l'Emploi de U «léliticttse POUDRE LAXATlVE ROCKER
i . ... «la iUcoa du 30 «losoi : 3 fr. SO. DANS IOUTCS PiunH/.uiES.
Kospjinah! Gloire à Merleî!
(HOMMAGE DE RECOXNAISSAlKEj
Oh ! oui. te Cor est triste, entendu dans tes bols !
Plus tristes sont encore tes Cors qui snr tes doigt
De nos pteds délicats sont foyers de souffrance.
Mais îéjoulssoas-nous, chers lecteurs, Mcrtet I
Le grand Mer lot nous prie de vous faire sa-
voir iju'il continuera ses opérations à Tou-
louse, au grand hôtel «les Arcades, jusqu'au
samedi soir 6 février ; il se rend à domicile
sur demande.
Avis à ceux qui souffrent. C'est le dernier
délai.
Paris-Décors tient le record des papiers peints.
L'EAU OE COLOREeLiaS.
Prochaines Elections
Un appel du paru socialiste
Paris. .88 Janvier.
Le Conseil national du parti socialiste lan-
ce, dans L'Humanité, un appel aux membres
du parti socialiste -pour soHiciter leur obole
on vue dos procliaines élections partielias.
Dans cet atppeî, ou .peut lire ceci :
Cette consultation revêt un caractère de
particulière importanos : elle dira l'opinion du
pays sur la .politique île strangulation et de
banqueroute du parti radical, do son gouver-
nement qui. par ses complaisances et ses bru-
talités, s'est fait le complice- de toutes tes réac-
tions. »
MAISON J00BOE rue Alsace 17,
(Ea faes le Mnsês)
Corsets. Ulouses et Jupons à partir de to IT.
BEAUCOUP DE FAMILLES
attendant chaque année la Grande Réclame
do BlancaToiles-Lingerie-Itertolles des Maga-
sins « AU CAPITOLE » pour renouveler on
compléter leur linge de ménage, de table, do
toilette, etc., nous pensons leur être utiles
et agréables en itw indiquant quo cette Vente
extraordinaire aura lieu los Lundi 1er et Mar-
di 2 Février 1909. Il sera offert 'un superbe
cadeau aux acheteurs. Les commandes se-
ront acceptées à partir du jeudi 33 janvier.
Les retraites ouvrières
Paris, 2S janvier.
Une note officieuse fait connaîtra lo point
de vue gouvernemental sur la conférence qui
a eu lieu hier au Sénat entre MM. Clemen-
ceau, Vrviani et CaUiLaux et les membres do
la commission séna toriale.
En co qui concerne l'obligation, la commis-
sion acceptait lo principe, niais ne le rendait
pas réalisable ; eîlo accepte que l'ouvrier qui
n'aurait fait aucun versement fut privé de tou-
te reunita.
Lo gouvernement a fait valoir que la consé-
quence de ce procédé était de diriger les tra-
vait'i'îurs à l'âge do 65 ans vers l'assistance pu-
blique ot quo la loi des retraites était morte
avant «le naître s'il en «Sait ainsi.
Le gouvernement a «léetaré qu'il maintenait,
pour rendre l'obligation effective, le proct'.d.é
«adopté par la Chambre et qui est. l'obligation
pour le patron de prèisver «Ur les salaires Jet
part due par l'ouvrier à sa retraite ; il a mon-
tré qu'en «lehors do oo procédé il n'y avait
plus de loL
ALCOOMÈTRES
Alambics Salleron, Ebullios--
copes, Acidimètrcs, Thermo-,
mètres en toiu genres. Pèses»
vins, lait, liqueurs, etc. Baro-
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Les oflres de locaux ct demandes de Gé
ranee doivent être adressées, 18, boulevard
Dourepos, Toulouse.
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jyjiW^r ^J L>-«BU» ^.j^^-ZXOXil 1 Iïmivr»r«. ?q tjinvinr
t'sonuas. ou
Petites corbeilles fle llwua é ijent le
n pMCiMé à de iirottlr
fond ans croyons let
n " um JvwlcéM I drame «le "iwniite au «cuw dmxuel le sieur
Drame do famille
Nous a\ons r8JM»tbali-CIuh «te Lyon et «le son L3til).
Nous ne doutons pas «pre cetto Généreuse inllia-
ttve ne suit couronnée do snoc#s: la rencontre dos
4M -, clnhs «loye-ns «to Lyon et de Toulouse étant
tte année la pins helle partie d'eirtrnlnesnent flgtt-
vaut au C4itendri. reçoivent
3 obligations ; au-delA il est attribué l 90 %
du montant des titres sousoiits sans qu'il soit
tenu compte «les fractions.
Programma «tes morceaux qui »ernnt eitéeuMs
V jeiHli vu Janvier, do deux homes et demie a «tnatre
gearwi du soir :
etuiui B'.nTii.i.i.nni — MflnUoMI
4 Solinper Sc.lititzen-Marscli fV. von lUonl ; 9. liio
«•litlM-rlun-K. «.uwrture (Knbl.iut; a. ,i) l'ar.t.le de la
, u-.le. moreenu «laractéi Istl^n» (ft nm-nneral ; W A«
Slire Crteu» orl«nt»i (F. von BlinJ.l «. Troisième
rîi , 'pour hautlKils (Ch. Colin); a. Sotoctlon sur le
'.'.replilé» (Meyeit-vor). S. Joycuso IL^qiae, valse
1(0, AHicr).
Les ManlfGStatïaus U Quartfer-Latia
A V:: Autorité » et à I'. Action Française »
Paris, 28 Janvier.
A la fin do ta kNtOtQ, uno colonne

.Jfe.idi 28 Janvier
tendance soultr.uc; stock, 30,325;
navale, le paquet, 0 10 ownoiw
kilo* 0 IX); poireaux, le ipaq-cwst, 0 GO;
«fiimen de tenm. tes 60 kiftog., 5; partis noirs.
r à 1 50;
krottes ,1e paquet, 0 20 à 0 25; choux de
ÏTixaUcs, Ire quai., le panier, de 4 kil., 1 25 à
JIM; 2* o.iin-1., 1 à 1 25; choux-fleurs. Ire quai-,
y corbeille, 2 75; citrouilles ire quai., la pièce,
;25 à 1 50; 2* quai., 0 75 à. 1; pommes de terre
Voues, les 60 kU„ 3- 75 à 4; navets, le paquet,
ilO à 0 15; poireaux, le paquet, 0 40 à 0 60; sail-
fflils, la bot/te, 0 40 à 0 45; scorsonère, la botte.
'35 à 0 40; oignons, le paquet, 0 10 à 0 30; soa-
jàc. les 100 pieds, 3 75 à 4; radis noirs, la cor-
(la 32. 1 85 à 1 50; éplnoids, le panier, 0 75
i i; eaipucos. 32 pieds, 1 50 à 1 75; macne, la
orbeille, 0 60 à 0 70.
COOM-S de la marée (Victor-Hugo). — Poisson
>> imer, 'le kilo*. : Clovisses, 0 60; éiperlans,
i20; laupoustes; 7; liman-rles. 1 20; maquereaux
1 60; merlans, 1 20 à 1 40; moules, 0 40; muges
•)6ses, 1 40; merluchons, 1 ; raies, 1 20; rougets,
j 60 à 3; rousseaux, 1 20; sardines. 1 40; soles
Bandes, 1 60; soles belles, 4; soles- moyennes,
1 20; thons, 2 40; vives, 0 80; baudroies, 1 20;
ioups, 2 80 à 5; eapetans. 1.
Marché au s'aB-é (Ca-rtmes). — Porc, le kilog.,
I 10 à 1 55; oie, 2 30 à 2 40; canard, 2 30 à 2 40;
Aimdons, la paire, 20 à 22 fr.; dindes. 16 à 18;
tête de porc, l'unité, 4 50 à 6;foies, le kilog., 6
Kiifs, la douzaine, 1 60.
Marché à la volaille (Sa.int-Cyprien). — Pou-
lardes, la paire, 4 50 à 6; poulets, 4 à 5; poules,
5 a 6; chapons, 10 à 12; pintades, 8; dindons,
16 à 18; dindes, 12 à 14; canards, 6 a 8; pigeons
moyens, 2 10 à 2 30; pigeons KTOS, 2 40 à 2 80;
lapins. la pièce, 2 50 à 3; ufs, la douzaine, 1 40
X 1 50.
Toulouse, 57 janvier.
Blés supérieurs, 1rs S0 kilos, de 18 50 à 1S 75; bonne
dualité. 18 50; ordinaires, 18 25; blés mltadlns Ans,
18; ordinaires, 17.
Se!f.:lp les 75 klloa. 13 a 13 50; orpre, les «0 kilo»
Si) S 10 50: avoine, les 50 kilos. 9 à 925; mais blana
les 70 l;Hos, de 11 à 12 ; haricots, l'hectolitre, 18 à
M: fèves les 65 kilos. 13 50 à 13 75; vesces noire», 10
tO kilos. !» ii 19.
Mlnot fleur, les 122 kilos, 41: mlnot. extra, 39; pre-
mières, 38; U. G., les 100 kilos, 17 50; repasses, 15
1 16; sons, 13 50 à U.
Trèfle, les îoo kilos, 100 à 105: luzerne ou salit»
loin du pavs, 120 à HO.
Foin, de 3 60 à 4; sainfoin. Ire coupe (nonTeaul,
te /, à i 40; 2e et 3e coupes, dte 2 80 à 3 40; paille bl*.
Je S 40 à 2 70; paille avoine, do l 80 à 2. le tout le»
MARCHE DE PARIS
Du 27 janvier.
Farines. — Courant, 30; prochain, 39 95;' mars-
«vril, 30 lû; i de mars, 30 45 ; 4 de mal, 30 05; ten-
dance calme; circulation, 1,060;. consommation, 51.
niés. — Courant. 22 95; prochain, 23 15; n*ars-
ivriil, 23 55; 4 do mars, 23 65; 4 do mai, 23 95; ten-
dance calme.
Seigles. — Courant, 16 40; prochain, 16 65; mars-
Avril, 16 65; 4 de mars, 16 90; 4 de mai, 16 90; ten-
ïance calme.
Avoines. — Courant, 18 30; prochain, 18 35; mars-
avril, 1S 60; 4 de mars, 18 65 ; 4 de mal, 18 05; ten-
Jance calme.
Alcools. — Disponible, 37 25; courant, 37 50; pro-
Ihain, 37 75; mars-avril, 38 25 ; 4 premiers, 39 25;
* de mal, 37 75
circulation , 375.
Sucres. Courant, 30 25; prochain. 30 25 ; 4 pre-
miers 3» '• *> mars, 30 75; 4 de mai, 31 125;
tendance lourde; roux cuites, 37; autres jets, 27;
raffines, 61 50.
MARCHÉ DE BORDEAUX
Du 37 Janvier.
Blés . _ on coto par 100 kilos gares de départ :
blé du pays, de 22 25 à 22 40, dés départements pro-
ducteurs du contre; do 18 à 18 25 l'hectolitre dans la
région.
i'arines. — On cote : marques supérieures du haut
pays, 31 75; premières marques. 31 50.
Sons et repasses. — Sons gros, 16; ordinaire, de
13 75 à 14; remoulages, de 15 50 à 16 75; repasses
ordinaires, do 14 à 16.
Maïs. — l'iata roux, 19; Clnqnantini, 23 50 les 100
kilos logés.
Avoines. — Grises du Poitou. 18 50; Bretagne gri-
ses, 18 25; noires, 18 75 les 100 kilos.
MARCnE DES VINS
Ferrais. — Ventes traitées depuis notre dernier
marché :
Cave Louis lyehrau. 700 hectolitres, a 13 fr. , mal-
son I.asserre â Fontcouvert; cave Jacques Rogicr.
300 hectolitres, à 11 fr. 76; cave André I-ebrau, 950
hectolitres, à 12 fr., maison Uoyea- a Bram; cave
Emile Gaubert, 180 hectolitres, a 11 fr. 50, maison
Manlaval à Conilhac.
IULLETIN MËTËÛRG 011
Du 27 janvier.
La pression barométrique reste élevée sur tout le
Continent; elflo atteint 779 millimètres :\ Riga, et a
Moscou, 770 sur les Pays-Bas et le nord de la France.
Une vaste zone do basses pressions s'étend sur l'O-
céan et les Acores; la mer est houleuse a Port-Ven-
dres et près de Toulon, peu agitée on belle ailleurs.
La température a baissé dans nos régions du
centre et du nord-ouest; elle était ce matin —23 a
Moscou, —7 a Clermont-Ferrand, —0 a Paris, —4 à
Nantes, 8 à Alger. —24 au mont Moun-ier.
En France, lo régime de vent est avec temps beau
et froid reste probable.
STATIONS
Toulouse .. .
(18.1
Puy-Doms. 7!. 5
Pic-du-Mldi BD. 5
Perpignan. 69.2
Bordeaux.. 63.0
Fierm. 't
tnie
cpt
tmfl
epl
tme
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tmns 3 % nouveilee 447;
Métropolitain de Pai-is- (étions)