Après la Paix - Bibliothèque de Toulouse

ONZIEME ANNEE.
BUREAUX
g, Rue Roquefaine,.s8
1.o.us-oe.se 043 ,
rp..ÉPIiottE :
0-10(5...
brnois.
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ABONNEMENTS
.. g fr. 50
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te Numéro : 10 Centients
N. 5.091
En tout cas, la Chambre se prou oncera.
Elle décidera avant peu. La 'discussion
sera passionnéfe, sans aucun
doutc.-.Nous verrons qui l'emportera, de
la. réaction ou de la 'démocratie.
Jusq,u%ici, pendant trois ans, malgré
nos appels, on a .hésité à mobiliser les
richesses. Sans. compter on donnait les
hommes. On sacrifiait le sang de. ce
pays. Mais le. veau d'or restait toujours
debout ! Aussi, ,eomme. il fallait 'de
gent., on a vécu +d'emprunts.. On a fait
des rentiers à 6 p. 100. Des rentiers
qu'on a exemptés d'impôts,.
Mais on ne i peut toujours virvre 'd'emprunts.
Un jour arrive où il faut payer
les intérêts. et avoir un budget normal.
Ce jour est venu. On a été obligé de
faire des impôts. Croyez-vous qu'on a
'frappé aux coffres ? Rassurez-vous. Les
financiers ont une pre (sse. Ils tiennent
le haut du 'pavé. Ils sont dangereux. Et
nos politiciens de gouvernement manquent
de bombage. Ils ont peur d'aller
rnegrir un jour sur !les pailles de la
Santé !
Mais ,il 'y a, sur terre, depuis des siècles,
une foule grouillante de misérables,
isolés les uns des autres jusqu'ici,
sans puissance à cause de leur isolement
et qui se dévorent les uns des autres
parce qu'ils n'ont pas suffisamment
à manger : c'est la masse incohérente,
ignorante, souffrante dies panvres
gens, des travailleurs qui sont
eemzes sans 'cesse sous l'impitoyable
loi d'airain des salaires ou sous, l'afifreuse
loi du canon. Ceux-dià n'ont ni
Peprffsentation sincère ni presse puisrite
: leur ignorance et leur crédulité.
alimentent au contraire, chaque jour,
la presse de mensonges et, aux heures
de souveraineté, font un tréteau aux
cati1didats de leurs oppresseurs.
11 faut des hommes à ta boue dos
tr`I'lleh vaiées ? donc, paysans, trall
res 'eollrs, employés, petits propriétai...
U petits commerçants, la grande
*Ille de la iMortt ! ,
faut de l'are' dkins les coffres ?
r \ tre pain rationné, sur votre vin
N-ra, sur votre sucre, mendié, prélevezlerlio
ce qu'il faut à l'Etat !
V°i'la la pol'itique de réaction qu'on
it d'e'c.'embre, un milliard
L11°11:4811,
etdisupots
de consommation ! Auencore
300 millions d'impôts
eensommation ! Telle est la note du
go'uvernement
cheot Clemenceau. Et aux ri-
-- quo demande-t-on ? 30 millions !
venu. 111g/ions à l'impôt sur le re-
dé,c1. «rations faites en 1917 'M'a-
Liu (pi - a en France 3.000 per-
QUOTIDIEN SOCIALISTE RÉGIONAL
Liibres Opinions
11$ paieront I
ue M. 'Metz,
au noria du gouvernement,qpersiste,
mal
l'unanimité de la commission a
gre les droits sur les vins,
ion doubler
\l'e;subières, les 'eines, les vinaigres et los
su s, C ;qu'il .se refuse systématique:-
,demanider aux richesses ttc.quiinmentses
l'effort jute et nécessaire.
Le conflit est ouvert. Que fera la
buidget ? Elle est; en-
Commission
hésitante. Elle semble ne. pas oser
core,
hardiment, tout d'un coup, à
se dresser
la fois, contre le ministre et contre l'aristocratie.
Cette commission est la pépinière
des futurs ministres. C'est pourquoi
on y affecte une apparence de mo_
dération de sentiments qui n'est d'ail
leurs que de fa timidité et de la réserve
et l'on en bannit la salutaire
audace.
J'espère; toutefois que, sous la poussée
der nos, camarades, la COMMiSSit0./1
sonnes qui, à elles seules, jouissent en- e-
; semble diluai revenu annuel de un: mil-
/ liard et demi ! sur un revenu total iim- a qt14.% eïasse
Posable déclaré de 5 milliards.
Trois mille personnes qui, chacune, Le bourrage Ge
: orit àidépenser par
o.
C rânes
an près de cinq cent
.
f mille francs ! leelles-'1'à, on ne les \Teut
de (( » sont au cou-
Lem lecteurs frapper que de 10 u 12 p 1 00
ion discutait les origines du bourrage de crâ-
!
nes.
tentions du ministre des
Hé bien ! Il faut que ces multimil- Ça a commencé dès les ,premiers jours, en
Sans cesse ils sont également lionnaires, paient ! D,epuis quinze jours, août 1914: le rouleau corneresseur, la famine en
!
Allemagne, la poudre à 1 urpin, les .Cosaques à
iru707/nés,' des ,interventions efficaces avec toute ma passion, je le 'demande cinq étapes de...
I
-acialiste dans la .commi repos, au point que je n'ai pas sans le Non, ça a commencé en 187o : « A Ber-
ruPe
lin!... A Berlin !... » D'un coeur léger...
la Législation
temps de répondre à mes amis, ce dont « ne manque pas un bouton de guêtre
Ils savent
main enant
je m'excuse. La Comimission fiscale a Ça a même cormnencé au temps où Napoadopté
nies propositions. Au lieu de léon perçait sous Bonaparte : « Soldats. c'est le
(dernier effort.. Voyez les riches plaines de la
frapper le vin, la bière, le; cidre des tra- Lombardie ; elles sont à vous... Demain, ce sera
vailleurs, et de taxer encore plus fort la paix, glorieuse, demain vous rentrerez dans vos
foyers; demain._ » 11 les a promenés comme ça
le sucre du maladie, nous voulons que pendant quatorze ans, toujours plus loin, tou-
les contribuables supportent les ',charjours plus loin...
Ça a commencé au temps des Croisades. En
ges proportionnellarn.e,nt à leurs_'facul- 1095, le pape Urbain II occupant le trône pontités.fical,
Pierre l'Ermite fut un fameux bour«reur
de crawle.... La conqnête. du Saint-Sépulcre : le
Ils paieront, ceux dont .les soldats dé- mirage or..ental.... L'Infidèle devait s'effondrer
fendent, avec la liberté, les richesses. au choc des lances... « Dieu le veult ! ... Et
Ils paieront, ceux qui jouissent d'un longtemps, les nefs partirent vers le pays merveilleux
chargées de paladins qui ne revenaient
luxe éblouissant et -ide la vie facile, ils pas. Et les troubadours, autre espèce de bour-
paieront pour tceux qui souffrent et pleur reurs crânes, chantaient pour les châtelaines
en hennins d'imaginaires exploits... Ils ont eu
la Patrie qui saigne.
la peste, les chevaliers bardés de fer; ils n'ont
Ils paieront, ceux qui se consolent de pas eu Saladin.
la restriction du pain on multipliant les Vous n'êtes pas à la page... Le. premier
bourreur de crâne, ce fut Maihomet
plats copieux et les entremets abon- Ce fut Moise,. entraînant les Hébreux fadants
!
méliques à la poursuite d'une Terre promise qui
n"existait pas, à travers des flots qui s'écar-
Et si la majorité de la .Charrnibre sous taient, et sous la plue d'une manne imaginaire...
leur poussée, s'y refuse, auront-ils Non. non... Le premier des bourreurs de
crânes. ce fut le Serpent.
alors, les uns et les autres, plus long- Quel Serpent ?
temps. le courage de crier ; « Jusqu'au Le Serpent du paradis terrestre... Sicut dii
du budget ne ratifiera pas les proposi-
évites.
bout' » ?
Oh ! si on ne peut plus parler sérieusement...
fions insensées de; M. Klotz. Ce serait sa
VINCENT AURIOL,
O. DE LA MUGI-LU:INJURE.
noviute de lia ilaute-Ga,-onee.
Ce que disent les Canimililiqués
17 Mars 15 heures
Un peu partout le contact
est établi
Un raki heureux sur la Meuse
Sur lete ir français
Au nord du Chemin-des-Dames, assez
grande activité des deux (artilleries.
Sur la rilve gauche de aia 'Meuse, nous
wons exécuté, hier en fin de journée, dans
(la région de Cheppy,:. un large boup
main, qui a parfaitement réussi.
iScms la protection de notre artillerie, qui
dominait Ila,rtillerie allemande, nos troupes
ont pénétré idans les tranchées adverses,
sur un ront de 800 anètres et une profondeur.
de 300 mètres.
A,Ipirès la destruction die tous les abris,
blookhauss et ouvrages de l'ennemi, nes
détaaements sant rentrés dans leurs lignes,
ramenant 80 prisonniers, appartenant
à trois régiments drifflérents, et 7 mitrailleuses.
Nos pertes sont légères.
Pendant la nuit, d':activité, de nos détachements
s'est ,heureusenient poursuivie
Vauquais ; Un raid :rapide nous a rapporte
une dizaine de ,prrisonniers.
Dans °le bois de Walltancourt, une incursion
profonde, précédée de bombardement,
nous a permis de faire 40 prisonniers.
rive droite, les batteries ennemies
Sum
ont, pendant la nuit, violemment bombardé
nos lignes sur quelques points entre la
Meuse et Bezenvaux. Nos tirs de \contrepréparation
ont été aussitôl, déclenchés.
(Au nord de Saint-Mihiel, nos patrouidles
ont fait des peisanniers.
AVIATION
Etar4s la journée du n mars, un avion
,aalem.and a été abattu par nos pilotes et
quatre autres fortement endornmaes. Nias
begnemedaeaas ont jeté sept mille kilos de
projectiles sur les établissements militaires
de l'ennemi et frairrière du front.
Sur la Ment britannique
'Nous avons effectue avec succés, cette
nuit, des coupe del main vers Epeh(y et Gra-
ve.
Une tentative de raid ennemi a alloue au
nord de Lens ; tees opérations nous ont
permis de faire un certain nombre de prisonniers.
Aictivité de l'artillerie allermande, la nuit
dernière, au s'A de lia route do Bapaume
à Cambrai, dans la vallée de la Scarpe et à
l'est du bois- du Polygone.
Quelque activité (contre nos !défenses arrières,
au sud de Lens et du canal de La
Basse (à La Lys.
Recrudescence manquée, ses derniers
jours, et activité do l'artillerie ennemie, au
sud-est de. Cambrai et sur tout le (front, des
abord°s du canal de La Bassée ü da, route de
Men i
L'Amérique en guerre
M. Baker inspecte
Visite.aux ,aviateurs
Paris, 17 mars,
M. Baker, ministre de la guerre américain,
prend, pendant son séjour en France., d'importantes
décisions qui, a son avis, exigent une solution'
immédiate; il ,se documente pour les besoins
ultérieurs, sur toutes questions qui concernent
l'armée américaine; mais il résoud sur
place les problèmes dont la solution ne peut pas
attendre.
M. Baker a visité, hier, 'les centres d'aviation.
Tout d'abord, les aviateurs se livrèrent individuellement
à des exercices de combat, tels que
changements de direction et virant sur une aile
ou en piquant; ils manuvrèrent ensuite par escadrilles
de cinq, puis par groupes de quinze.
Tous ces appareils dans l'air, fit remarquer
un officier français ne représentent pas la dixiè
me partie des appareils américains de ce seul
centre d'aviation; il y a, ici, plus de 1,000 Pilotes
et plus de 1,000 appareils. Vous n'aurez, bien
tôt, plus besoin d'instructeurs franç,ais.»
M. Baker a quitté le camp avec, la conviction
que l'effort américain, dans le domaine de l'aviation,
est déjà puissant. qu'il réunit les meilleures
découvertes françaises anglaises et américaines,
et qu'une organisation a été créée, capable
d'instruire minutieusement les bataillons de
L'écol en question a atteint 97 pour cent de
son efficacité présumée; les brevets sont délivrés
avec une régularité constante.
Linstruction des officiers
Front américain, 17 mars.
M. Baker a vu hier quelques autres parties des
travaux gigantesques coriimencés par l'armée
américaine en France.
Il vient de visiter une série de ports de débarquement
et il inspecte les établissements del'intérieur,
où sont accumulées des réserves de
toute sorte et des approvisionnements pour les
forces combattantes du front
Un de ces dépôts a G mille et demi de long et
2 milles à sa: plus grande largeur. Oct établissement
est le troisième du monde pour la fabrication
de la glace; il en fournit assez quotidiennement
pour effectuer la congélation de 11 millions
de livres qui sont dans les magasins.
LUNDI 18 MARS 1918
ÉDVTIONS
+4Se.
GASCOGNE- LANGUEDOC/
PYRENEES
ROUERGUE - ROUSSILLONI
TOULOUSE
px.rsz.,iciTÉ
Les annonces sont rgnes aux buteaui\
du journal, à Toidoitst, el (-bel leur
405 Corresbonclanti,
En RusAe
Après la Paix
Un discours de Lénine au
congrès de Moseou
Petrogirad,'17 mars.
Le Congrès de Moscou, qui a, à prendre
une résolution sur des questions de da ratification
du traité de paix avec' l'Allemagne
et du transport de la capitale !cl» la Russie
de Petrograd à Moscion, s'est ouvert par la
lecture du télégramme du président Wilson
exprimant les sympathies américaines ,pour,
la (Russie.
Le commissaire des affaires +értrangères,
Tchitcherine, a .analysé dans le détail tous
les articles du traite de paiax. Lénifie si
,prononcé ensuite un discours où il s'est -
efforcé de démontrer la necessie !de signer
Cette paix pénible pour lia Russie,. 11 a analysé
la marche historique de la révolution
russe qui, p+endan+t un an, se signala par
de brillantes victoires mais qui 'maintenant
doit essuyer une dédiaite de la part de, l'impérialitsime
allemand, pour le moment le plias
fort. Hais, a-t-,i1 ajouté, l'histoire nous ap
prend qu'après la paix déshonorante de
Tilsitt +cane:due ,avec, Napoléon, il se produisit
en Allettnagn,e: une régénération. Nous de
vans ,accepter cette paix comme un réiprit
temporaire en attenid(ant le moment où I.e'
prolétariat européens nous viendra en aide ,»
Kamkof, dans un ,discours favorable ià
guerre dit
,« La Russie ne peut dompter sur l'appui
du (prolétariat étranger quia st elle montre
qu'elle--myém e peu t combattre jusqu'au
'bout. »
Le scrutin pour la ratifliciation du traité
de paix a été ouvert à minuit Steinberg a
déclaré que la guerre sociale révolution,
naire déclinait +la ,reSponsabilité de cette
ratificatiti et qu'elle se réserviait, le droit
d'entra(ver l'exécution des conditions du
traité (par taus les moyens en son! pouvoir,
La situation en Ukraine
Lausa,nne, anad'S,
D'après la a Germa:nia », la situation est
actuellement lamentable an, 'Ukraine : le
commerce est completement aneanti.L'anar-
chie règne dans les villages, l'ensemencement
est partout insuffisant; les stocks sont
cachés par leurs"dértenteurs, de sorte qu'unie
véritable farsine menace les, villes de ce
PaYts. Le gouvernement ukrainien devra in-'
tervenir énergiquement et ,prendre des mesures
pour que Pensemencenent du printemps,
nota,mrnent, soit commencé sans retard.
D'autre part lia situation ,firrancière, du
pays est exceskvement (grave
Dans le Caucase
A Tiflis, la Diète du Ciauease a ouvert ses
séances sous la !présidence de Tchedze, premier
président du premier Soviet de Petrograd.
La Diète a aussitôt lancé un radiogranntie
universel dans lequel erle déclare
ne pas reconnaître la ipaix conclue par 'le
gouvernement de Lénine avec la Turquie.
Sur le front du 011.1enee, Pocensive germano-turque
(continue active.'
La Roumanie étranglée
Exigences allemandes
Le secréatire ,d'Etat, dans l'intervalle de ses l'intervention du Japon
visites, a continué ses entretiens avec le général
Pershing sur la situation de l'armée en France,
sur ses besoins actuels et futurs.
'L'Ecole militaire américaine, a dit M. Palier
à vingt ou trente offioiers d'artillerie français qui
lui avaient été présentés sur le charn pd'entrafnement
d'une célèbre écot«, militaire, doit h( aucoup
à la France pour l'aide qu'elle Ici pr,ne
dans la préparation militaire. Nos jeunes officiers
ici sont heureux d'avoir votre enseignement; itie
que le gouvernement des Etats-Unis aPPréele
Le secrétaire partait un peu après (e, lever du
soleil, alors que, sur t:rois até,s 'd'un terrain de
forme quadrangulaire, 700 officiers d'artillerie
ou candidats officiers américains étaient nntrnt-
nés à des exercices, au maniement des coons- de
gros et petits calibres, effectuaient des problèmes
'topographiques en plein air, prenaient la vitesse
et la direction du vent d'après le vol des
ballons à expériences ou apprenaient la théorie
du canonnage avec les meilleurs spé?,iilistcs de
France.
M. Baker s'est énormément intéressé k -fout ce
qui avait trait à l'enseignement militaire et s'est
fait expliquer .ce fallait pour faire un (MIcier
d'artillerie, depuis le canon de seet:on jusqu'à
la balistique dispersée.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Le a Pesti Napel » confirme officieusement
que les Empires Centraux ont imposé,
comme véritable ultimatum à la Roumanie, -
la signature d'un nouveau traité d'alltiantu''B.
On annonce en tméltme temps que los Empires
centraux ont résolu de mettre la, main
sur urne partie des recettes des dhemins de
fer roumains et d'exiger pour eux un tarif
préférentiel pour le transport de leurs ,marchandises
par les voies ferrées roumaines.
Elle serait imminente
On tdleigraphiie de Tokio
« Malgré la tres grande.réserve observée
dans les milieux (officiels au sujet de l'attitude
que compte prendre le gotiver'nement
japonais en Sibérie, certains indices laissent
,Suip+poser que Ces préparatifs de mobilisation
sont poussés activement.
'« On +slacconde, à penser que l'intervention
japonaise en Asie orientale n'est plus
qu'une qUestion de tem,ps.
Washington, 17 mars.
On dit dans les milieux parlementaires,
que le Japon interviendra, immédiatement
en Sibérie si les soviets ratifien't le traité
de paix avec d'Allemagne.
Tien-Tsin, 17 mars. .
L'empereur du Japan, a aecarde, mardi,
une audience au vicomte Teranutchi afin de
l'entendre Sur lia situation sibérienne.
-

Iii a, Également reçu le baron Maton°, ministre
.des affaires étearieres, et le ministre
Ide la guerre.
Un conseil des anciens et, des ministres
de :cabinet été .convoqué ; Jadécision définitive
en est attendue,
Avant la décision
Tokio, 17 mars.
La décision finale du Japon, en ce qui
concerne une intervention, est diff&ée jusqu'à
la solution de la. crise du cabinet.
L'opinion publique est très divisée sur
cette question ; la sagesse d'une interve,ntien
est discutée 'avec 7-âpreté dans la presse.
Déclaration du parti socialiste
'Moscou, 17 mars.
Le parti sacial-revolutioannaire, -lui est le
plus nombreux Ides groupes opposés aux
bolchevikis, préparerait, dit-on, une déclaration
relative aux inteeventioas éventuelles
des Ajliliés sur le terra o ire ruse.
Le parti se prononcerait en faveur d'une
01Éiration exécutée tl,ans un intérêt stratégique
; mais il repousserait toute occupation
qui porterait atteinte à l'intégrité ou à la
souveraainetd de la Russie.
Certaines ifiractions soca al stes mains nom_
breuses, -comm.e les imenchevits et les populistes,
seraient plyus hos'tiles à l'idée d'intervention.
L'aide japonaise
Contra la Hambourg-Bagdad
On lit dans le'Messagero
L'Allemagne qui est partie en guerre pour le
Hambourg-Bagdad, se vante anourd'hui d'a'voir
réalisé lé Hambourg-Vladivostock.. Les Allemands
en Sibérie constituent un péril énorme pour le
monde. Voilà ,pouruoi l'Entente ne peut déposer
les armes; les grandes puissances maritimes coin_
battront jusu'au bout cet édifice menaçant. Eh
attendant, la ligne directe Hambnurg-Vladivos-
. tock trouvera à son terminus les Japonais prêts à
combattre. Le but immédiat du Japon se trouve
en Mongolie et dans la Mandchourie orientale. Le
Japon barrera à l'Allemagne la route du Pacifique,
comme l'Angleterre, par la prise de Ba.gdad
lui a.barré celle de l'Océan Indien. Il y a un seul
moyen à cela: combattre, combattre, combattre.
Sujets jauonaia tués.
L'ambassade japonnaise à Pénin a été informée
que, pendant les récents troubles ü .Blog-ogeschensk-,
près de la frontière nord-est de Mandchourie,
trois Japonais ont été tués et sept blessés,
alors qu'ils défendaient leurs propriétés contre
les balchevinis.
.D'après le journal -Hchislii, ce n'est pas trois
Japonais qui auraient été tués à Blagovestchenk,
mais bien cent cinquante..
La situation s'aggrave
D'après des nouvelles reçues de Tokio, la situation
s'aggrave à Vladivostock ; l'agitation bolcheviki
va progressant, et d'une façon générale, ce
parti étend son contrôle. Le gouvernement japonais,
dit-on, a envoyé une note diplomatique à la
'Chine, conseillant aux adversaires apolitiques
d'oithlier les raisons çu.1 les divisent en présence
de la gravité de la situation.-
La Hollande et les Alliés
Londres, 17 anars.
Une information dit qu'il y a 'des raisons de
.croire que, dans sa réponse à la,note des Allis, lle
gouvernement hollandais offrira de conclure un
accord conforme aux grandes lignes du modus
vivendi proposé par les Alliés, mais â condition
que' les navires hollandais ne soient pas forcés
de naviguer dans la zone d'angereuse.
Les Alliés ne seront naturellement pas en mesure
de consentir à cette condition.
Départs arrêtes
La Haye, 17 mars.
Le départ des vaisseaux ,hollandais à destinan
de l'Angleterre a été arrêté.
Les navires hollands aux Etats-
U n is
Washington, 17 mars.
Sauf pour deux vapeurs, le gouvernement des
Etats-Unis refuse le permis de faire du charbon
à tous les navires holland'ais actuellement dans
,les ports américains afin d'empêcher qu'ils ne
s'enfuient avant la rqquiisition qui aura lieu proibablemsent
On permettra de partir pour la Hollande au
paquebot Nieuzv-Amsterdani gni transporte des
passagers et une cargaison de vivres, ainsi qu'au
paquebot Orange qui conduit aux Indes néerlanklaises
un groupe d'officiers coloniaux hollandais
qui sont dans un tort chi Pacifique
Autour de la Guerre
Colis envoyés aux militaires français
en italie
Paris, 16 mars. -
Certaines intormastaions de presse ont pu laisser
croire que la douane italienne soumettait au
paiement des droits les tabacs et autres articles
contenus *dans les eolis individuels adressés de
France aux militaires français en Italie.
D'après les renseignements recueillis auprès
des bureaux de douane itaVens de la frontière,
les colis de l'espèce, quel qu'en soit le contenu,
sont admis, dans la péninsule, Sans visite et en
franchhihse des droits de douane.
La carte d'alimentation
Paris, 17 mars.
D'ici quelques jours, les cartes individuelles
d'alimentation vont être utilisées après avoir été
remises au public, bien entendu, par les soins
des mairies, -
Elles débuteront par la distribution des tickets
de pain dans des endroits non encore définis.
On remettra à chaque porteur de la carte individuelle
les tickets de pain du mois d'avril
contre le coupon numéro 1, daté du même mois;
puis viendra la distribution du sucre, '500 grammes
par enois.
Or, pour éviter la distribution des tickets c'est
contre le coupon numéro 2, daté d'avril, pie seront
remis en une seule fois les 500 grammes de
sucre.
Dans les Airs
Inquiétudes allemandes
Zurich, 16 mars.
Le 5 mars, au Reichstag, trois députés iota
posé eu chancelier la question suivante :
Dans les dernières semaines, la population
de Trèveset
de nombreuses localités de la ré-
gion ont u souffrir de l'incursion des aéronefs
ennemis. Le chancelier est-il disposé à prêter
attention à cette manière barbare de faire la
guerre et est-il en situation de la rendre inoffensive
?
L'émotion à Stettgart
Londres 16 mars.
Le correspondant à Râle du Daily News ap-i
prend, de source allemande, qu'à la suite d'une
réunion extraordinaire, tenue par le conseil muni
eipal de Stuttgart, le bourgmestre de cette ville
IL envoyé un télégramme au maréchal von Hindenburg
pour se ,plaindre du bombardement des
aviateurs britantnques, et pour demander des
mesures immédiates.
Suivant de nouveaux détails, parvenus sur
cette attacme aérienne, des explosions et des incendies
se sont produits simultanément sur plusieurs
points de la localité.
Effets démoralisants
Londres, 16 mars,
Le correspondant du Daily Mail La Haye
écrit :
«J'ai eu l'otcasion d'apprendre directement, de
personnes habitant à Mannheim, sa, Fribourg, ou
près de ces deux villes, dans -d'autres endroits
bombardés par nos aviateurs, les résultats moraux
et matériels des raids
», Les dégâts ont été beaucoup plus considérabics
que -les Allemands -ne l'admettent. L'effet
moral, tant sur la population civile que sur lestroupes
casernées dans ces villes, a été considérable.
»
Des prisonniers anglais acclament
leurs aviateurs
Lors du dernier raid britannique sur Fnirourgen-Brisgau,
les prisonniers anglais, groupés près
de la gare par les autorités allemandes, ont ap-
-plaudi par de grands hourras aux succès de
leurs camarades. Cette information est une preuve
du chantage que les Allemands exercent à
l'égard des aviateurs alliés.
Lés représailles
Paris, ti mars,
Examinant, dans le Petit Parisien, la question
des représailles aériennes M. A. Fer,y, député
des Vosges, -demande au kouvernern-qat franeais
de proposer publiquement, par Piatec rif4aire
des neutres
et en plein accord avec ses aillés,
que l'action réciproque des aviations de bombardement
soit limitée à la zone de bornaladement
des canons à grande puissance.
Ln bataille d'Occident
A propoo de l'Offerisiva
Paris, li mars.
Un officier supérieur français, attaché à l'étatmajot:
d'un de nos grands chefs, a résumé à un
de nos confrères l'opinion de ce dernier sur le
retard apporté au déclenchement de la colossale
offensive dont les Allemands nous menacent depuis
tant de semaines. NOUS la donnons à titra
purement documentaire
« Bien des choses ont déjà été dites sur l'ajournement
de l'offensive allemande.
-» Certains ont voulu voiir là une manoeuvre
diplomatique; d'-autres ont estimé que les menaces
de la presse germanique n'étaient'qu'une duperle
nouvelle destrneei à égarer l'opinion; il y a
peut-être un peu de tout cela, mais il y a autre
-chose.
Voioi un fait : dans les derniers jours du
mous de février, les troupes allemandes étaient
chauffées à blanc; on les gavait cl discours, d'ex
hortations enflammées; on les entraînait à des
assauts fictifs; le canon peu a peu enflait sa
voix; et puis, brusquement le 2 mars, une acs
cal/Mie se produit; les chefs changent de ton;
les permissions, suspendues, reprennent; les trou
pes spéciales d'assaut, amenées en ligne, se replint
sur des positions préparées en arrière. J'en
sais qui sont retournées à plus de 40 kilomètres
du front.
» Que veut dire pela ? Pour ma part, je suis
convaincu que ce soudain revirement doit être
attribué aux dispositiohs prises à ce moment par
le commandement interallié que les Allemands
ne pouvaient ignorer.
Les coups de main précurseurs de la grande
attaque ont abouti pour les Allemands à des révélations
peu encourageantes; chaque jour de
combat réservait à l'ennemi des surprises là oû
il croyait avoir à faire à des Français il se heurtait
-à des Américains; là) où il croyait trouver le
front garni par des Anglais, il rencontrait des
Français, et ainsi de Suitie.
» La désillusion fut encore plus vive le jour
où il s'akerçut que ses menaces n'avaient pas
modifié les plafTs offensifs de l'Entente.
A ces indices, qu'il crut infaillible, le commandement
allemand craignit d'être devancé; et,
de suite, il changea d'altitude, renforça partout
ses lignes, souven,i à l'aide de troupes destinées
à d'autres missions,
Nous en sommes là. Faut-il en conclure que
l'offensiveillemande ne se produira pas ? A mon
avis, non; l'Allemagne ne peut pas reculer devant.
l'inévitable; mais son hésitation est un &Mi
aveu; elle a peur de s'engagea' dans une aventurc
-dont les conséquences seront incalculables,
et cette hésitation nous est profitable.
Zurich, 17 mari.
On a vu que le dernier communiqué allemand
mentionne pour la première fois, l'existence sur
le front oCcidental d'une armée von aallwitz.
Le généril von Gallvdtz' a, en Alloua igne, une
réputation égale à celle de Hindenburg; on le
considère comme le protagoniste de la pro 'haine
offensive.
Petites Nouvelle*
La da'le de passage dans la réserve de
l'armée active des hommes de la classe 1916 est
fixée au in avril 101g.
Par arrêté en date du 16 mars, le citoyed
Bouisson, -commiassaire aux transpoes et à la marine
marchande, .crée auprès de son administration
une commission dite commission des marchés.
Des dispositions ont été prises, d'accord
avec le Q. G., pour prévenir ;mmédiatement,
en cas de raid, les parents des victimes, soldats
armées,
10D.4.4tt.,41e.l.kee
Après le raid des gothas
Un récit de prisonniers allemands
Le communiqué du 12 mars a signalé qu'un
appareil allemand, ayant participé au Premier
raid sur Paris, avait été abattu dans la région de
Soissons par notre artillerie antiaérienne.
Cet appareil, un Gotha triple de bombardement,
déjà s'apprêtait à franchir ses propres ligneS,
lorsqu'un deuxième pruc:tile vint l'atteindre.
le traversant de part en part. Il tomba lotirdement
niais, malgré la vimenc2 de la chute,
nois hommes qui le montaieUt ne furent point
tees.- I un d'eux, .e mitrailettr, un sons-Officier
badois, est grièèvernent bles,e; mais le mime, an
lie. nard de uh,ims, le zumma..i.tant de l'es-
'C!drille. un lieutenant badois, sont à peu près indemnes.
Ce dernier. qui tenta de s':l:happer au
Inc,ment de l'atte....-.;ssage, fut rejynt auêté par
cancrmés dans le voisin 1.12.
Les prisonniers, interrogés sur le raid, ont dé-
cia«réD: Dans la journée du n , nous avons reçu l'ordre
de bombarder la capitale. Déjà, nous- avions
,fait -partie des précédentes expéditiions : chacun
\de nos appareils emportait un certain nombre de
projectiles de petit calibre et cinq grosses bombes
; nous primes l'air. La nuit, entièrement obs-
cure, nous obligea à nous guider à la boussolei
A l'al nous ous eûmes à franu'air avec les
plus grandes difficultés les barrages nourris de
votre artillerie ; mais, malgré eus, nous' panses
arriver sur l'agglomération pari iienne ; nous
aperçumes les lueurs de la gare- Vincennes et
de la gare de Lyon,
« Aussitôt après, nous lâchâmes nos bombes,
puis obliquâmes vers l'ouest et distingâmes ensuite
l'avenue des Chanips-Elysées; nous vimcs
l'Arc-de-Triomphe, et, passant au-dessus de la
gare du Nord, nous reprinies le chemin de notre
camp.
Pas de paix prématurée
Une rescilution des travaideurs
américains
New-York, 17 mars.
A une réunion des, Fédérations centrales
iiew-yotrkaises des Tende-Unions, tenue au
'Eemple du Travail, Ides résolutions ont été
votées assurant les Trade-linions anglaises
de la volanté, de 1/Amérique de 'continuer la
guerre j4Squ'ià ce que la sécurité de la démocratie
soit assurée.
Les délégués, anglais, W. A. _Appleton, et
Butterwortln, qui étaient présents, 'déclarèsont
que le prolCariat Continuerait
.egalement la ;guerre jusqu'au bouf.
Une motion demandant une coonférence
aven les travailleiurs allemands fut repoussée
au milieu ide, grandes manifestations patriotiques.
Vioici le texte de la résolution
adoptée à l'unanimité :
Décide que l'Union centrale fédérative
de New-York et de ses fafilbourgs .exprimera
au mouvement trade-unioniste de Grande-
Bretagne, par le canal ide ses représentants,
Appleton et Bulterwortb, notre ardente et
sin:Cère, détermination, continuer tout
notre effort jusqu'à ce q'&- cette grande
guerre se termine par unectoncilus ion -qui
sauvegarde. à jamais la,idemogratie de taus
les peuples ;
Décide qu'ion ne sauvait 'reculer et qu'il
ne doit pa's' -y avoir 'de ;paix !prréiniaturee, et
-qu'enfin le mouvement trade-unioniste des
'Etats-Unis. est foncièrement attaché aux
aspirations natlionales qui. veulent une guerre
victorieuse :contre l'autocratie re,présentée
par. les puissances centrales de, l'Eu,
t'ope. »
à et_
Les contrats des mobilisés
De Lyon, Ln intéressant jugement
tre rendu par le tribunal de
vient d'ê-
commerce de Lyon:
Jamet, ingénieur civil parisien, mobilisé et
ayant dû fermer ses -établissements avait été
affecté par ordre -ministériel à une iisine lyonnaise
qui lui assura un traitement élevé.
Au_bout d'un certain temps', M. Letord mit a
la disposition de l'Etat une partie de son personnel.
Jamet, atteint par ce renvoi, attaqua
en justice son directeur pour,rupture, sans préavis,
d'un contrat de louage de services.
Le tribunal de commerce de Lyon a jugé qu'il
n'y avait pas louage C-43 services clans le cas de
M Jamet qui, mobilisé, par conséquent à la disposition
entière du ministre de la guerre, ne
pouvait se 'prévaloir d'aucun contrat entre lui et
le chef d'une usine à laquelle il était ou pouvait
être affecté.
Une entame
Dans un discours qu'il a prononcé à fassentidée
annuelle du Conseil national des lEglises libres,
M. Lloyd George après avoir exposé les
buts ries alliés, a dans les termes suivants
« La semaine prochaine, ou peut-être dans
quelques jours, des décisions de la plus grande
gravité seront prises touchant la vie entière de
l'empire dans l'avenir. La confédération germanique
et ses alliés sont en lutte avec le groupe
britannique, et tout est dans la balance,
La solution arrivera peut-être plus vite que
beaucoup d'entre nous ne le pensent. »
A quelle solution le prunier ministre anglais
a-t-il fait allusion, et pourquoi la considère-t-il
comme prochaine ?
Cam misse riat de polloeicam briole
Toulon, 17 amrs.
Récemment, la police arrêtait quatre cambrioleurs,
appartenant à une bande appelée Espanon
qui depuis quelque temps avant réussi à voler
pour un.klemi-million de marchandises dans divers
magasins.
Or, l'avant-dernière nuit, le bureau du commis
sariat de police du 2e arrondissement a été cambriolé.
On y a enlevé toutes les pièces à convietien
qui avaient été recueillies contre la bande.
Ce cambriolage serait considéré comme le fait
de complices.
Nos Ichépenses' de guerre à ce jour
424 MILLIARDS I
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
.'-wee3'«ew-e»..e.egeàsbteettà.,,,,..
Les mystères du
contre-espionnage
eaccuse____111. Ladom/ rit::
Tel est le titre d'un article f in
saut, voire
pitaane Vidal,
-sensationnel, publié 11.1,--;;;;rt's-
Et eest un directeur du « pe Y"--,s - ca-
recruisitaire qui is'aa-nnerke.
ces jteerm on:
e eil
'démon: trerai que les.
capitaine Ladoux agissean
en tant que heren
S. C. R. (section c
de centralisation
seigne,ments) à des '-,,p,;a
l'état-major général 4,1.-
Ppii°c[lantaione il% csen -e
fair-es I» dont onultree,mentij°reu)t'essCI:ilenst l''-eal:
puis quelques semaines
nous rebat les oreili
de ces
combinaisons ld'eapionnaie étre:nk-es
pionnag,e sur desquelles et de coati; -ci-
conkmence à se faire, mais lu lumière Ne'.
tes les révélations 'qu'ont
encore de eu-
Léon Daudet, dans produites %-
-son journal, 13/1.
Barrès, à la tribune, smauriï,;
et :dont nous pono-r:
aujourdlhui apprécier la
taire. »
valeur dolune-ii:
Le capitaine Ladoux,
l'eau, aurait done s filtré maîtredu 2e bu
» les scandme,31sa
lvdlonté,. Le se,cret absolu, ne
pluS''être gardé après If peuya-t
i« accident i»
legarde, la saisie, du dt,l31.1
{chèque IDutvaa,
'capitaine Vidal conte que:
ainsi :
M. Maurice Barrès, -après '11. Léon
dot, saaisaittpiramréiequeepe Dau.
ilteajelnieeqLuade eiDuxuv.aaceavait
(là, sa bonne foi -était certaine. Gr,
idet vient d'arffluer qu'il avait été"
dans.
ii 'Pavait 'été, comme IMaurice Barrès, par
celui-là même qui aVait intérêt à propa,ger
uette légende à son -avantage : s 'par le sa_
Lad°11roxsi au nmeirt où .Ponkier
de la sûreté militaire de service
de Bellegarde
de chèque du banquier :Max saisit
(de Mannheim)
sur Duval, à Bellegarde, le, capitaine Ladoux
se trouvait à Annemasse. :es aupou-
-ri' (t.,épilyéehc-rouneeit,;vi(i)uPséfPnlOyezit_ivienuuns
éd? iatuet-,
ou, je 'Inc trompe fort, ou c'est lui qui donna
l'avis que Von devait rendre le -allègue à
Duval. Ce Chèque avait été saisi, comme
cent autres pièces du même genre, sans intention,
particulière. Maque jour, le contrôle
du 2e bureau reçoit des liasses de titres,
de valeurs et de Chèques. On en restitue
une grande partie après examen, »
Le directeur- du « Pays -» accuse Ladoux
'd'avoir, dissimulé le plus longtemps ipossible
l'affaire Bol°, en (faisant renseigner
abondamment M. Léon Daud.et sur -l'affaire
Lenoir-De:souches.
Menant à son gré divulgations -et dénonciations,
Ladoux n'aurait, en somme, été
démasqué que par la, découverte fortuite de
« da combine » Resen4erg-Tremble'z-Jay-
13rodier.
Le ,capitaine Vidal pose, en terminant te
premier article, cgs questions troublantes
Et quand' on va au fond des choses, que
trouve-t-on dans ces -affaires 'd'intelligences
-00, de commerce erec l'ennemi : de l'argent
allemand 'versé, c'est entendu, et pour
cela pas de pitié !
«es_M;is, versé en échange de quels ser-
vie« Et pour que ces malandrins de basse
catégorie aient pu -rendre des services appréciés
de PIAllemagne, il a fallu que quelque
organisation puissante, renseignée,
celle-là, les ait mis en état d'offrir quelque.
chose "à d'Allemagne.
e0(201i'4feanuictresai:0-uaisr lpeasr pqeureslelenneaxgtersaomrdisinaierne
cause dans -« Les' Scandales » sont tous,
sans exception, des agents avlbéis Ide la Sûreté
générale au du 2e bureau.
Là est le point obscur à -éclaircir.
Je l'éclaircirai. »)
Ces éClaircissements sont :attendus avec
impatience.... S'Ils pouvaient mettre au jour
la cuisine- malodorante du contre-espionnage
et surtout les néfastes rivalités dee nos
senyices de renseignements !
A la Courneuve
Après la Catastrophe
Les abords immédiats dit cratère de la Courneuve
sont très difficiles. Un service d'ordre Hes
plus sévères a été installé. Des barmges 5011'
établis à plus de huit cents mètres du lieu du
sinistre et les consignes sont appliqu-5,e5 par quatre
compagnies d'infanterie, des gardes répadallcains,
des gardien: dt, la I aix et des gendarates.
On espère éviter ainsi de nouveau xacaa.dedts.
Les chaynps sont encore remplis de grenades
non éclatées et des soeists étaient Oc aJiles ce
matin à ficher en terra des piquets de bols Pl's
de ces engins.
Deux foyers sont encore en action et répandent
une épaisse fumée dans les environs. De
temps en temps quelques explosions se produisent,
cependant qu'évoluent au dessus du volcan
des avions venus du Bourget.
Tout nouveau danger semble définitivement
écarté. Déjà la vie reprend. Chacun répare sa
maison l'un, sur lé toit, remet des briques
l'autre déblaye son corridor ou calfeutre ses lenêtres;
celuici s'est fait maçon celui-là. menai-
Paris, 17 mais.
Voici une liste des tués dans la catastrophé
La Courneuve :
M. Roger Vallet, 19 ans; un civil inconnu
transporté à l'hôpital Claude-Bernard; M. Che-
de
les Mariata, villa Clotilde, au Ferreux, tué dan'i
une usine d-e La Courneuve; le soldat Célestin:
Marie Leroux, né le 24 mai 1-872, à. Nerlée-3 (Coe
tes-du-Nsoorldd)a, tmaour mort i Ilem ai GLaas tco 14 :11e fe!uv.:ei_
Vcolonial,
M. François Mézières, 31 ans, mort' à EleP.'111auxiiliiaire
35, a La C.ourn-euve; M. Julien
telat, 86 rue Heurtault, à Aubervdliers; à
connu de 45 ans environ, veston noir, -glolet,.
carreaux rouges et noirs
M. Baur, 22, rue des eaf pantalon dei nvtejon tuuae:n'
ignoles,
49 ans, rue Ma, "
âpla.nFtirnéd
nétroier tHàaTlrefingounet,

affaires en cours
kt' -MarSulies
IVIarseille, 17 mars.
é
14,r ,Qulies est
arrivé à Marseille ; il a ét
Saint-Nicolas. Margulies a choisi
7.--an fort ,ct,u barreau de Paris, pour ras-
conseil de guerre.
Turrnsl
Paris 17 mars.
Tenel a été interrogé, hier aprèès-midi, par
Mangin-Bocquet, au sujet de son ség
cardes ataineffaires commerciales qui lui rapportet'a:Ite,a000
francs de commissiion.
e;e,eepite de la police italienne, en reponse à
conanissions rogatoires. L,e,n
a permis d'établir
l'ancien chancelier allemand, le minjes
nar
CceDovi, auquel il fit passer sa carte.
de recevoir le député f rait-
ceuerprince L refusant
nsista tellement m qu'il fut appréhencelui-ci
i
les gardiens. et conduit au commissariat.;
par sa qualité et ajouta qu'il avait:
fit connaître journaliste en prenant une
ek`i,r aéL Barazer,
'sis-teredevant le
1,7-2.iu faire ceuvre de
.iew du prince.
int,e(rrtirmei avait précédemment donné une au-
' lion de l'incident et avait prétendu qu'au
!-s ,'e .e'd,ane :manifestation :populaire devant la
il avait été arrêté 'avec
clia i r.rip prince de Bulow,
\es à. uupassannts.
Lenquete italienne a établi
n'avait pas eu lieu.
cette manifestation
Tunnel a maintenu ses premièères explicafis
On lui a présenté la carte qu'il avaiit deo-
Butovv; il nie ce fait et prétend que
,,ée c./lez
te carte a été remise an commissaire de police,
ieeers de son autorisé interrogatoire. à voir sa femme au PalaiS
Le député,
pstice. s'est montré ému par cet intertrogaire
et a déclaré que l'officier rapporteur lui
les côtes.
avaiit travaillé
Lorient adopte
la carte do pain
Lorient. 15 rnatt's,
Depuis de longues semaines, la ville de Lorient
dbat dans des conitions extrêmement if ficiles
ravitaillement en pain de la population.
eaur le
En novembre ernier, en vue de l'institution de
la carte des feuilles de tienets avaient été adressées
à toutes les familles; ,mais le système reavait,
pas été appliqué en raison des difficultés considé-e
rables qu'il prsentait.
Depuis, la situation a empiré, et à la dernièére
' .seance du conseil municipal, le maire a dû faire
9art à ses collèègues de cette situation, qui continue
à présenter un caractère de 'gravité qu'il ne
sert à rien de dissimuler. Jusqu'à présent, le maire
avait fait appela la population, pour lui demander
le rationnement volontire, mais malgré la bonne
volonté générale, des abus se sont produits,
aggravés de ce fait, que les quantités de farine
MUS à la disposition de la vile par l'office départemental
sont manifestement insuffisantes, à tel
point ue ce n'est même pas 300 grammes de pain
que les boulangers peuvent donner, mais souvent
ic5 grammes
--
Le conseil a donc décidé l'application du système
de la carte. Il a adopté le carnet familial gui
présente une très grande analogie avec le carnet
de sucre, Les ticnets ne porteront aucune indication
de quantité.. La ration de base, sera ce que le
remettront les distributions de farine Son moulant
sera placardé chaqque semaine, aux vitrines
des boulangers et plus souvent s'il y a lieu. Les
esaiirants, hôtels et autres établissements, seront
soumis à un régime _spécial, de même, pour tee
militaires permissionnaires. Enfin, des tickets supplémentaires
seront accordés aux travailleurs de
,arce vivant seuls et pour lesuels le jeu de la
.:ernpensation ne pourra s'établir,
Tani13-1.1NlE
de
L'Arsenal, de la Poudrerie
etdes Usines de guerre
Lee allocations
1.1 nous revient qu'un certain nombre d'ouvriers
mobilisés à l'Arsenal, à la Poudrerie, ou
dans les unes de guerre, ont vu l'allocation supprimée
à leur famille qui habite hors de Tou-
IPuse. D'autre part, des femmes d'ouvriers dont
.es maris travaillent hors de Toulouse se sont vu
egalement supprimer l'allocation. Il y a là un
abus de Pouvoir intolérable que nous avons, ici,
:e devoir de redresser.
Nous prions donc les intéressés qui Se trouvent
-jans run de ces cas, de signaler leur situatiioni
alt aa camarade Bedouce. soit au camarade El-
:en Prévot, quui se feront un plaisir de tâcher de
tir faire rendre justice.
Dans les usines
Lee rtiolarnations collectives
Lt ministre de l'armement vient d'adresser à
'1M, les contrôleurs de la main d'ceuvre la cdrclaire
suivante, qui s'applique beaucoup plus aux
privées qu'aux étab»lissements de l'Etat.
eroYens 'devoir la publier in-extenso, car
t,e donnera lieu à bien des réflexions dans le
personnel intéressé
**
J'ai pu constater, dit le ministre, en diverses
''..cclr'stanees, que les recommandations Gui
l'aknt été adressées aux ouvriers des usines de
.àtl sujet des conditions dans lesquelles
.: 1, être
présentées les réclamations collecti-
'e
netaient '
pas suivies. Il importe, pour éviter
jaes.difficultés
., des toujours préjudiciables à la régitfabrications
de e'lx`ieressés la
guerre, de rappeler aux
danS marche à suivre lorsqu'un différend
e'2'.,,e5 du un atelier au sujet des
travail.
conditions gé-
gut!,. 'ans aucun
doive`, el ont cas les ouvriers des usines de
une réclamation à formuler aie
lixéen` cesser le travail. Une procédure a été
,Pour réoler n les différends qui peuvent se
kilt uans ces usines et cette procédure ne
PPuquer que si le travail se poursuit nor-
sea'tLe,t,s
récla,mations
die{
collectives qui se produi-
un atelier doivent
atelier et, êètre présentées au
atltuipent `u''les si elles ne peuvent être immé-
aplanies, elles
direction de doivent être portées ded,.,,,.7`lents
où il l'usine. Dans tous les établis-
;e:Dee'",.es ont existe des délégués d'atelier,
seuls compétence
ces
,1.,,ucnnel de pour représenter
-'1°tI de t'usine. l'atelier qui les a élus, devant la
1.1 e;r4%
Si l'accord ne peut s'établir entre les déldgués
ouvriers et 1a direction de l'établissement le
différend doit être ,porté devant le contrôleur *local
de la main-d'uvre. 'Celui-ci négociera avec
la direction de l'usine et avec les délégués du
personnel. S'il y a des délégués régulièrement
élus. ceux-ci auront seuls qualité pour participer
à ces pourparlers.
ce n'est qque dans le cas où la médiation du
contrôleur local de la main-d'oeuvre ne peiut
s'exercer utilement qu'il y a lieu de fixer la procédure
à suivre. Deux voies peuvent étre envisagées.
Les intéressés peuvent invoquer la procédure
prévue par le décret du 57 janvier 1917. (Dans{
cette éventualité, l'affaire m'est soumise à fin de
renvoi devant le comité permanent de conciliation
et d'arbitrage compétent.
Les intéressés peuvent é,galment s'en remettre
à mon arbitrage. Dans ce cas, je les ceivoque
on je les fais convoquer devant un de nies
représetants que j'ai chargé de suivre l'affaire et
d'e m'en rendre compte.
Mon interventiion dans les différends qui
peuvent se produire dans les usines de guerre sera
désormais subordonnée à l'exacte observation
des rèègles qui sont indiquées plus haut Cette
procédure donne aux ouvriers toutes les garanties
qu'ils peuvent 'désirer .et les' assureque leurs réclamations
seront examinées contradictoirement
avec le plus grand soin. Il serait donc inadmissible
que l'on essaie, par une attitude intolénable
dans les circonstances actuelles, d'exercer une
pression qqui viserait moins la ,direction de l'entreprise
que les pouvoirs publics qui doivent assurer
la bonne marche des fabrications de guerre.
Je profite de la présente circulaire pour vous
rappeler les prescriptions de la circulaire du no
septembre 1917 relative auxx demandes d'audience
formulées par des représentants des ouvriers
des usines de 'guerre. Conformément à ces
tructions, ces délégations ne sont reçues au Ministère
'que sur convocation. Les demandes d'audience
devront toujours m'être transmises par
votre intermédiaire et vous y joindrez un rapport
sommaire sur l'affaire qui motive les délégations.
tions à la connaissance des industriels et des ouvriers
de votre secteur et je vous autorise à en
prescrire l'affichage dans les établissements où
vous le jugerez nécessaire. »
Tribune du Poilu
La classe 1888
Les mobilisés de la classe 1888, détachés aux
travaux agricoles doivent, comme tous les détachés
à la terre des autres classes, consacrer tpus
leur temps aux travaux agricoles proprement dits
en vue de la production des denrées essentielles à
l'alimentation.
Toutefois, lorsque les travaux agricoles sont
terminés, toute liberté leur est laissée, à la fin
de la journée, ainsi que les dimanches, pour se
consacrer à une toute autre occupation.
Par ailleurs, les commissions départementales
de la main-d'uvre agricole peuvent autoriser la
désaffectation provisoire de la terre, pour une
duée maximum d"un mois qui ne peut 'être (re-4
nouvelée qu'avec l'autorisation ,du ,ministre de
lagriculture et d'u ravitaillement, des mobilisés
agricoles exerçant conjointement avec celle
d'agriculteur une profession indispensable à leurs
concitoyens.
Les autorisations de déplacement à l'occasion
des foires, marchés, réunions agricoles, sont accordées
par« l'officier contrôleur départemental
de la main-d'oeuvre agricole.
Les stades d'un blessé
Un blessé évacué des armées et rejoignant son
dépôt aprèès guérison, passe, avant de retourner
au front, par trois stades successifs : r. période,
rééducation; 2. période réentraîneinent 3. période,
l'homme est mobilisable et attend son tour
de départ. Pendant la première période, l'intéressé
peut obtenir un détachement à la terre. Les
trois semaines de réentraînement sont intangibles
: l'homme ne peut obtenir, pendant cette période,
ni permission, n'a détachement temporaire.
Quand dl est d'evenu mobilisable, il peut obtenir
à nouveau 'un détachement temporaire, si le tour
de départ ne le saisit pas immédiatement ; en
tout cas, son départ aux armées ne doit jamais en
être retardé..
Tribob deâ Madasiu du la yang
AU CAMPEMENT
Ces jours derniers co sont réunis les ouvrières
et ouvriers.du syndicat du Magasin Central, en
vue de sanctionner les demandes d'admissioq ru
syndicat du personnl des divers établissements
de l'intendance de notre ville.
C'est d'un avis unanime qu'il fat décidé le les
admettre, et c'est avec un réel plaisir que les
vieux militants, fondateurs de l'organisation, ont
vu venir se grouper sous la bannière syndicale
ce contingent important 'composé des ouvcieres
temporaires du Magasin Central, de ses an-
nexes et l'ateliier de coupe, du centre de fabrication
de chaussure des Magasins de réserve 'd'ha
bilèernent, de l'hôpital militaire et de la manutention.
Une demande d'admission était également faite
par les employées des bureaux des divers services;
il fut décidé que quoique ces camarades ne
Lussent >pas régis par les mêmes réglements, il
était du devoir d'une organisation ouvrière d'ouvrir
ses bras à des camarades exploités et de les
admettre aussi dans l'organisgtion où elles fumeront
la section des employés.
iAinsii constituée et renforcée, l'assemblée décida
de nommer immédiatement un comité d'action
composé de délégués de tous les services,
leur donnant un mandat ferme de poursuivre la
réalisation des revendications tant de fois formulées,
parmi lescplèlles figurent en premier 1:eu
la revision des salaiires, les indemnités de cherté
de vie et la revision des primes au travail.
'Nous reviendrons sur ces importantes questions
t inontrrons au mond du travail comment
l'Etat, qui devrait être le modèle des patrons,
traite certaines catégories de personnel, qui n'étaitent
pas organisées pour leur défense.
Si n'étaient leis préjugés du publie,
un journal n'aurait pas 'besoin de 'beaucoup
de place pour dire toutes les
vérités et toute la 'vérité.
Dernière fleure
Go:ni:unique d 1mare (23 h.)
egomm.u.x.ticlué fi-artçals
Aetiwité iinterimittente de l'artillerie. dans
la 'région, hie la ,Pompelle. ".s.-
IS`ur la rive droite de Ilia 'Meuse, le bombardement
ennemi, signale ce matin, a re-
'valu une grande intensité et a élie
d'une série de lloirtes attaques allemandes
vers, Samogineux, au nord du 'bois des Gaurières
daine la reglioin. Ide 13ezonvaux,
De gTos detacheirnents ennemis ont aborde
nos ,positio(ns et eéuSsi, en divers /points,
it pnettrer d'as nos l'igues.
ISous. la vielenee; de nos feux, les 'aSsailtants
ont subi 'de très lourdes petites et
n'ont pu .se maintenir dans les Éléments frù
ils avaient (pris pied,
La lutte d'artillerie +continue très vive
dans tautetoélte région
D'agrès de nouveaux renseigneiments, nos
troupes orat pénétré, lai nuit dernière, dans
les!tr'andhées ennemies, au bois de +Malan-court,
sur une étendue de 1.400 mètres e,t
une profontleu.r ee. 800 mètres environ. ,
Le dhiffre total des prisonniers faits sur
la rive gauche de la Meuse, au ,cours de la
nuit dernière, dépasse 100, dont, plu'sieurs
officiers.
Journée calme sur le reste du, front.
Dans la journée du le mars, nos' pilotes
ont diétruit deux avions allemands
autt.eis appareils ennemis ,sont toinié bs ,*' dans
leurs lignes à la suite .de combats.
+1,1 se confirme que ;quatre avions allemands
nouveaux ont été, réellement abattus
les 13 et 15 mars,
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Deux fois par semaine notre format
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0 IG
Un mot au ((Télégramme»
Dans un filet, paru jeudi dernier, dans le
Télégramme +», intitulé « Pour les Em-
; ployés de commence », et dont j'ai pris +connaissance,
hier, en arrivant ü 'Toulcus,e,
Pierre Gilly écrit : « Nous atioueillerons
toujours favorablement de semblables demandes,
tant qu'elles ne tourneront pas a
la *e idem'agogie », tant que les intéressés
siauront se tenir sur le seul terrain ,corp'oeiatif,
'écartant de; leur route « tels protece<
teurs intéressés trop facileMent tentés de
ne voir en leur cause qu'un nouveau sujet
de « battage », et, en eux-mêmes, une
'fi nouvelle équine d'électeurs. »
Ces queliques lignes fielleuses, nos bec-
Loups liont id.eviné, visent llart.idle sur « les
employés de commerce » que, icl'accord aivec
leur synidiciat, ,« Midi » a publié lundi
dernier, en oremière page., et qui nous a
valu 'd'innombrables remeroiements. Nous
n'y, fait aucune ,dérnagogie
'c'est un +m'évite que( spontan(imeat, certianis
n.atroinis, parmi les plus intelligents, nous
ont, paraît-il, reconnu. Il nous revient +même
que, dans quelques maisons, certaines
revendications des employés seraient à la
veille de recevoir satisfaction. Sur ce dernier
point nous reviendrons.
fl plaît à (M. Gilly, qui, visiblement, qu'il
signe P. G. ou bien « Un vieil employé ,de
sommeree », représente, à lui seul, tous
les employés et tous les patrons du com-
merce toulousain,. .d'insinuer qu'en saute-.
inant, d'accord 'avec eux, « rions le rené.:
tons, les employés de commerce, nous
voyons en eux une « nouvelle équipe 'dlàlecteurs
»
Liibre à M. :Pierre Gilly de nous prêter
des soucis d'avant-guerre ou des préoccupations
d'après-guerre I S'il croit que, dans
Le temps où nous sonimes, l'électoralisme
nous travaille le cervieau, tant pis pour lui.
S'il pense que nous avions iei l'âme assez
'vile pour songer, en "ces +heures tragiques,
fi des besognes politiques ou à ide,s soirs
de Iscrutin, c'est que', 'faisant tache dans
une .population qui, comme nous, a d'autres
soins, il affecte de nous mal connaître.
Il m'oblige à lui dire, en toute ,courtoisiei
de temp,s 'de guerre, que, s'il est sin-,
'dee, d est bien mal informé, et .quee s'il
ne l'est pas, sa mauvaise foi ne lui fait pas
honneur.
ELLEN PREVOT.
Alimentation - Approviiimament
TouLOuSE
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Commémoration de ia Commune
La Commission administrative de la Section
Toulousaine organise une grande Conférene,e
pour commémorer l'anniversaire de la Communs
et la date glorieuse du 18 mars 1871.
iEtie s'est assuré le concours du camarade Bedouce,
député de la Haute-Garonne. Beckmce retracera
les événements de la date glorieuse et en
tirera les conclusions par rapport aux événements
actuels.
La réunion sera présidée par le camarade Cas-
Bagne membre de la 'Commission adininistrative,
assist.a du bureau et de tous les membres de la
Commission.
Pour donner toute l'ampleur au caractère que
comporte le 'passionnant sujet que traitera Redouce,
la Commission a dciclé, dans un esprit de
fraternelle solidarité 'd'inviter toutes les organisations
ouvrières, tous les adhérents au Parti
socialiste tous les membres des syndicats, sur
la présentation de leurs cartes de syndiqués, et
tous les républicains lecteurs du « sur
présentation du journal du jour (18 mars).
La_ Commission administrative espère que la
salle de la Faculté des Lettres, rue de Rémusat,
où aura lieu la réunion le lundi 18 mars (date
anniversaire de la Commune) à 9 heures du soir,
sera trop petite pour contenir les auditeurs qui
répondront à son appel.
Les 'camarades Laboucarié et Gondalma assureront
le contrôle.
Pour la Commission administrativ et par ordre
:
Llliance d'Hygiène Sociale
On nous prie t'insérer
Le 7 mars 1918, ee Gunité départemental
de l'Alliance, drlifyg1ene, sociale de la Haute-
Garonne a tenu. à VHôtel-Dieu sa réunion
mensuelle sous la présidence de 'M. le Dr
Dayllse, membre de (la Clommission
tredve des Hospices.
Considérant Flaméllioration de l'habitation
turbainei 'et rurale Domine l'un des problèmes
les plus essentiels de l'hygiène publique,IlelOomité.
a déridé de consacrer à
tuile- de cette imp'ortante 'question ses p,reinfères
000'nif'érences puLl iq.saes. 111'. Jupporit,
ingénieuir des arts et m'aneacture.s, fera le
sarmedi .13 avril, dans l'amphithéâtre de l'an
tienne Faculté, des Letfres. Une conférence
sur l'Hygiène de l'habitati:M et des Cités,
Dans le, courant du moLs de mai proelain,
(=3,1L Georges Risler, v!ica-président de l'Alliance
d'Hygiène sociale-. et président de
l'Union 'des +Soc létéis, de crédit immobilier de
France ét dUlligérire,, que' nous avions eu le
regret de. ne pas entendre au mois d'octobre
dernier, quand nous avons anplaukli l'éloiquenice
chaude et persuasive de M. Léopoa+d
Mabillau 'M. Georges ft cr a bien
voulu accepter 'de venir faire une conférence
sur tes Haibitatidins à: bon, 'marché et
sur la Loi Ribot.
Le Oeinité a ensuite approuvé je program
Me des qraviaux établi par' la. Craninission de
nrévo'yainte et d'économie sociale- et le
choix des rapporteurs ides déverses. questions
inscrites 'à illordre du jour :
M. Thillet, architecte idépartemental, a ..ac.
cepittél de faire un rapport sur l'Appiient'Ssage
et l'Enseignements professiminel.s.
Dubois, président hoinorlaire de la
'Chambre 'de commerce, a bien voulu se char
ger de faire une étude sur !les Coopératives.
Et M. H. Laurens, ancien président, de -la
iSorlié» cll'Agriculture, a, bien voulu ac!tenter
ide traiter -lia ,qiuestion deS, RestaiLai'ilints
populaire;s que la .oilierté de la vie., ià.
re,,actimille, met au ,plreimier plan, des pré-oc-
Minutions de tous,.
Pour les Etrangers
Les .étrangers en réside(nce à Toulouse
qui sont titralaires +fie la, ,carte d'identité
d'étranger (carnet couleur paille aivec numéro
,d'ondire) font informés devaient
se présenter, d'urgenice, porteurs de
cette piète an !commissariat de police de
leur quartier, pour faire, inscrire une mention
qui doit y être ap!poisée,
De nombreux tétrangers n'ont pas enc(ore
répondu à IzetJte convocation, qui remonte à
plus dee quinze jours. Ils scat invités, à
nouveau, à y' 'déférer sans retai4d, et sont
avertis qu'au cias on ils ne satisferaient à,
cette prescription,, ils s'exposeraient, à titre
de sanction, à se voir refuser tout yisa, pour.
déplacement ou retirer leur carte ,sans préjudice
des mesures +d'expulsion qui, te cas
érlh é ant, pourraient être prises à leur Égard.
La même invitation est laite aux iétr'angens,
des communes rurales des arrondissements
ide Toulouse et de Saint-Gaudens. Ces
étrangers doivent se présenter à la mairie
de la Dorienne, de leu ré'sideinice sauf ceux
qui résident dans les communes de Saint-
Gaudens, Pas, et Luchon, qui devront se
présenter aux commiseariatà re.sIpectifs do
Ces trois localités'.
A travers Toulouse
Pour voyager
En exécution des prescriptions de l'arrêté interministériel
du 5 janvier 1918, une pièce de
circulation spéciale est nécessaire aux citoyens
français et aux étrangers qui, le cas échéant, seraient
appelés à se rendre dans les arrondissements
de Brest. Chateaulin, Quimperlé, Iles-de-
Sein et d'Ouessant (Finistère) Leorient, Venues.
Iles-de-Belle-Ile, Croix, Houat et Hoedik (Morb:han),
Saint-Nazaire, Paimboeuf, Nantes (Loire

ééduque l'intestin
Constipation
Hémorroïdes
Dyspepsie
Migraines
Entérite
EtabliSsemen
Chatelain, 2, rue de
Valenciennes, Paris,
et toutes pharmacies.
La boite, fco. 5 fr. 80,
les 4. fco, 22 francs.
Prenez du Jabot tous les soirs pendant quelque
temps, tous vos malaises disparaîtront très vite.
J'atteste que le Jubol possède une réelle valeur et une grande puissance dans
les maladies intestinales et principalement dans les constipations et gastroentérites
où je l'ai ordonné. Ce que j'affirme être la vérité sur la foi de mon
grade. D, HENRIQUE DE SA,
IP' Membre de l'Académie de Médecine à Rio de Janeiro (Brésil).
Inférieure), La Rochelle, Rochefort. Marennes,
jonfiac, des de Ré, d'Oléron, d'Aix (Charente-
Inférieure). Lesparre, Blaye, Bordeaux (Gironde).
Mont-de-Marsan (Landes).
Le public est informé qu'il trouvera, à la Pré-i
fecture, bureau de la police générale, aux souspréfectures
et dans les divers commissariats, tous
renseignements Miles au sujet des conditions de
dlivrance de la pièce de circulation dont il s'agit.
Remerciements
L'amitié des Aveugles de France, filiale de
Toulouse, remercie M. le Directeur de la Poudrerie,
ainsi que MM. les membres de la Commissiosi.
pour la somme de Io° francs qu'ils ont
fait remettre à notre président, M. Cau, rÙe Pargaminières
81.
La vie qui passe
REVOL,V ER DU l,IAR1
Avant-hier .soir, vers g heures, le sieur Bertrand
Lajous, 53 ans, cultivateur à Fougaron,
"(Haute-Garonne) se présentait à l'épicerie Reys.
'rue Clémence, faubourg Bonnefoy, où sa femme.
Anna Derieu, 35 ans, journalière, de laquelle
il vit séparé depuis longtemps, et un sieur. Gabriel
Mlasiis, 40 ans, mobilisé dans une usine travaillant
pour là défense nationale, prennent pension
et logent. Il demanda à Mme Raysse, si sa
femme et -1.\lanis se trouvaient chez elle. Entendant
prononcer son nom, M. Manis, qui se trouvait
dans une pièce contigue au magasin d'épictirie,
-sortit devant la porte; mais. à peinc-étaitl-il
dans la rue, que Lajous tirait sur lui +rois coups
de revolver et s'enfuyyait.
Une seule balle atteignit M. Manis à la face exter«ne
du gras du bras gauche lui faisant une
blessure peu grave.
Une enuête est ouverte au e arrondissement.
DISPARITION
L'adjudant Jean Constantini, 4.1 a',r;, demeurant
rue Barbes s, a disparu de son domicile de-
Ions ce jour ii heures.
31
FEUILLETON DU MIDI
LE FEU
(Journal d'une Escouade)
Par Henri BARBUSSE
C'est rien en, encore, dit Coicion,
mer-statistique, Rien, le% PEtat-"Major du
Ciorips cl'Anneée, il y a trente auteS icroftlcier,
et tu sais pas, ajouta-t-ill, combien
faudra de trains de cinquante wagons
pour embarquer tout le Coups bonhom-
mes et camelote
sauf, bien entendu, les
camions, qui rejoindront le nouveau secteur
avec leurs pattes ? ofteercÀhe pas, bec d'a-
'motte. Ill en ,ilaudra quatre-vingt-dix.
! zut a.11,iers ! Et y en a trente-trois,
d' Corps ?
Y. en a anènee trente-neuf, pouilleux !
L'agitation augmente. La gare se peuple
et se suif-peuple. Aussi loin que l'oeil peut
discerner une forme ou Un spectre de forme,
o'iest un tohu-bohu et une organisation
mouvementée comme une 'panique. .Toute
hiérarchie des gradéis s'épilloie et donne, passe,
repasse, comme des météores, et, agitant
des bras où brillent des galons, multiplie
Les ordres et lets eontre-ordnees que portent,
en se faufilant, les iplantcins et les cyclistes
leéfee
Éponge
et nettoie
l'intestin
Évite
l'Appendicite
et l'Entérite.
014dUllICATIOIS:
Académie
des Sciences
(28 juin 1905);
Aeadénne
de Médecine
(21déc.11(05)
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Il sera remis sur toute demande
la brochure .
Médication par la Vanvanine
L'OPINION NIEDICALE
Il est vêtu du costume l'adj-d:laid d'infanterie
(tenue d'avant guerre). Il ne jouit pas de la plélsnitude
de ses facultés memal es.
TROUVAILLES
Réclamer : à M. Guillaume Vidal, rue Jean-
M Bolfa, rue Caraman zo. un capuchon de cheval.
pir Mesdames, à conserver votre
SI TOU heu fraîcheur etvotre beiuté,ena..
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derme et conne au visage un aspect souriaat.
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Alsace, Toulouse.
ARSENAL CARTOUCHERIE ET PARC
Le conseil' syndical de l'Arsenal, Cartoucherie
et du Parc de Toulouse est prié de se rendre
à, la mairie, salle de lafBibliothèque, le lundi 18
mars, à 18 heures.
Objet de la convocation : entrevue avec les
délégués de la Coopérative métallurgique de pro
duction.
Théàtres et Cinéma:
A ta jou relie
COEMOGRAPH. A 8 h. 45, Judex,
CLNIIMA THEATRE-LAFAYETTE. -- A 8 1/.45
les uns lents, les autres éviolluant en traits
rapides comme des poissons dans l'eau.
Voila le soir, décidément. Les taches formées
par les uniformes des poilus groupés
autour des monticules des faisceaux deviennent
indistinctes et se Mêlent â lia terire,
puis leur foule est décelée seulement
par la lueur des pipes et des cigarettes. A
certains endroits au bord des groupements,
la suite ininterrompue des petits points
clairs festonne l'obscurité connue une ban-
0,erole illuminée die rue en fétee
Sur cette étendue confuse et houleuse, les
voix mélangées fout le bruit de la inier qui
se brise sur le rivage ; et, surmontant ce
imuMnure sans limites, des ordres encore,
des cris, des clameurs, le remue-ménage de
quelque déballage et de quelque traneordement.,
des fracas de marteaux-pilons oc-
/doublant leur sourd effort, parmi les ombres,
et des rugissements de .dhaudières.
Dans l'immense assombrissement, plein
,cilhommes et de dhidOes, partout, les lumières
commencent â s'allumer. -
Ce sont les lampes électriques des officiers
et des chefs du détadhement, et les
lanternes â iacetylène des cyclistes qui promènent
en zig--zag, çià et là, leur point intensément
blanc et leur rene ide résurrection
blafard e.
un phare â acétylène té-cilêt, aveuglant, et
rand un dôme de jour. D'autres phares
trouent et déchirent le gris du monde
La gare prend alors un aspect faritastilque.
De-s formes incompréhensibles surgissent et
plaquent le bleu noir du ciel. Des amoncellements
s'ébauchent, vastes comme les ruines
d'une iville. On perçoit le commence-
VAMIA I E
Tabes, Avarie, Maladies de la Peau
et
1 CHA1E1AIr,
e'rnsf'dt':
PAR JOUR
.uCvnt- e
4 ORAG-r--ES
Ifs testkiUtIntl.f (NAILLAIH
Vaenc,,,n>
,ARIS
o Ce qui est absolument démontré, que 1111111u
seule an cours des manifestations pr)mai/ es elsecondaires de T.
syphilis, la l'amiaidne .dunne des resultats contrite janials
médecins qui tien auront auparaant constate danleur
pratique spéciale »
D' BAYNAUD
Ancien médecin en cher des llêpltairs
Demain
THEATRE DEs VARIETES. Demain, en soirée
à 8 h. ao, pole les représentations de Mme
Tariol-Bau-gé, l'exquise divette des Variétés de
Paris, et de M. Léon li)ubressy. in Mascotte, opérette
d'Audran, avec le concours du baryton Lacoume,
de Mlle Germaine de Portes, etc.
Au deuxième acte acte, la Bouquetière , grand
ballet dansé par le
Natta.
Jeudi, reprise du grand succès le Sire de
Vergy.
Location ouverte pour ces'représentations.
Mercredi
THEATRE DU CAPITOLE (Salle de l'Apollo).
Mercredi, à 8 h. 30 le ténor Lapelletrie, de
l'Opéra-Comique, dans Werther, de jules Massenet,
Mlle Georgette Nylsonn dans le rôle de
Charlotte.
Location ouverte de 10 à 12 h. 30 et de 1 h. 30
à 5, à l'Apollo.
Farure: g; NartÉes, baume, me re ;Umm!,
ment de files démesurées de choses qui s'enfoncent
dans la nuit. On devine des masses
prodlondes dont les premiers reliefs jaillissent
d'un gouffre d'inconnu.
'A notre gauche, des détachements de da-
Valiers et_de fantassins s'avancent toujours
comme une inondation épaisse. On "entend se
propager le brouillard des voix. On voit
quelques rangs se dessiner dans un coup de
lumière phosphorescente _ou une lueur rouge,
et on pre'te l'oreille à do longues Chinées
1db rumeurs.
Dans des lloungons dont ou perçoit, â
flamme tournoyante et nuageuse des tere1hes,
les niasses grises et les gueules noires,
des trin,glots embarquent des ethervaux
l'aide plans inclinées. Ce sont des appels,
des exclamations, un piétinement frénétique
de lutte, et les Ilutriboirects tapements ele sabots
d'une bête rétive insultée Par son
conducteur contre les panneaux du fourgen
où on l'a claustrée.
A côté, on transporte des voitures Sur des
wagons-itombeireaux. Un eourinillernent encercle
une colline de bottes de fourrage.
Une muffltudeéparse s'acharne sur
mes assises de blaillots.
Vellà trois heures qu'on est sur son pi-
Not soupire. Paradis:
Et ceux-là, qui c'est ?
On voit dans des échappées de 'lumière
une bande de lutins, entourés de vers luisants,
poindre et disipa.raltre emportant de
bizarres instrucenents.
C'est la Secticrn des projecteurs; dit Cocon
Te vIlà en songement, toi, camarade,
qu'est-ce que tu songes ?
Le SStade
"MITIVP
TCFoOuol-171ornEtsbaDianEiblLan'tAlu\i'lgia..\:IFt.y13ressand,epupta,rt,
7 Lpoeinet:saiiàiqOu.eur est donc qualifié
pour,
1 annale contre l'A. S. 0. Lourdais,
PARTIE AMICALE
Stade Toulousain (mixte)
bat S. C.
Saint-e,,
sonnais par 18 (14 essais drop, pp,élgbunipte) pà:Otantiz
Partie monotone vu Fe
mixture des
deux'équi_
e86lcilteitulaires
peS.Splusieurse
Girons,Stade,saiet,
' 7 ô- tr
seulement; à
toulousains
A
iPteineruse
lreounrnaseii°igsiniee:loeurtirslOn remarquait la présence
champion de France Auriol, de Pee
qui émergea
Au Stade, Soubé nt une belle du lot
rentrée.
CHAMPIONNAT ,DE DEUXIEME SERIE
Olympique Toulousain (1) bat Amicale Sportive
de la Cité par 8 ,(2 essais, 1 but) à O.
Partie menée ardemment jusqu'à la fin, où le,
Olympiens s'assurèrent une victoire des plus
1.1té es.n.
AMICAL-BOXING-CLUB TOULOGS.àe
Ce soir, à 8 h. 30, au siège de la
société, cat.;
Marty, 29 rue de la Concorde, réunion
de fou.,
les membres en vue d'une sélection de boue
pour les grands combats de boxe
31 mars et ter avril aux Arènes Toulousaines.. organisés IK
Présence indispensable.
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demandé
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officiels du Parti socialiste, depuis
ler juillet 1914 jusqu'au 31 décembre
Résolutions des Congrès et Conseils nationaux,
Déclarations et manifestes du Elrvere
parlementaire, Décisions de la C. A. P., Me en
un mot toute la vie et toute l'aetivité flieti,
depuis la guerre, sous ses formes les phis diverses,
Mut cela est ainsi 11118 à la disposition
des groupes et des militants, 40116 le titre
Pendant" la Guerre
Le Parti Socialiste
La Guerre et: la Paix
Ce volume est envoyé fraie° conte made-poste
de 4 francs, adressé il. la Librairie
« Humanité », 142, rue Montmartre, Pis.
L'istnesStrateur-serent DARMCM;
Ii y a quatreDivisions, â cette heure,.
au Corps d'Armée, répond' Cocon. Çe canai-
: quelquefois c'est trois, des fois, c'et
cinq, pour le moment, c'est quatre. Et (lliqeune
de nos divisions, reprend, l'boneer
chiffre que notre escouade a la gloire de
posséder, renferme trois R. I. reeegirnellle
d'infanterie ; deux B. C. P. batlailion3
de o'hiasseurs à pied ; un R. 1. T.
ment d'infanterie territoriale sans CO'ne
ter les régiments spéciaux, Artillerie,flénie,
Train etc., sans non plus compter le
tat-Mlajor ;:le, la D. I. et les services nota eenbrigaicliéti3,
rattachés directement â
Un régiment de ligne â trois bataillons et:
cupe iquatre trains : un pour
Lia*"
pagnie de mitrailleuses et la C. H. IR. (col?)"
[Pagaie lhors rang), et un par bataillon»
tes les troupes n'etbatriquerent pas
les embeerquements sWilielionneront Sur
ligne selon le lieu des ca.ntionnements et
.1' suis fatigué, dit "Palacque. Oimare
pas assez du consistant vois-tu. On s'
parce que c'est fa mode, mais ontiendebout
plus d' force ni d' verdure.
je m' suis renseigné, reprend Gee
Les troupes, les vraies troupes, ne 8erl,1;
banqueront quià partir du milieu de ria
Elles sont encore rassemblées çà et là Ge,"
les villages â dico kilomètres à la renGe'
C'est d'abord tous les services du 4:»Zs
d'Armée qui partiront et les E.
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de Strasbour21