Charentes, Jardinerie du Pays Mellois, Les Amis - Biennale ...
Charentes, Jardinerie du Pays Mellois, Les Amis - Biennale ...
Charentes, Jardinerie du Pays Mellois, Les Amis - Biennale ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
BieNNaLe iNterNatioNaLe<br />
D’art CoNteMPoraiN<br />
<strong>Les</strong> artistes<br />
tadashi Kawamata<br />
Gilles Clément<br />
rainer Gross<br />
Paul Panhuysen<br />
Jean-Paul Ganem<br />
Jean-Luc Bichaud<br />
thierry Fontaine<br />
alexandre Hollan<br />
Christina Kubisch<br />
eva aurich<br />
Monique tello<br />
Giuseppe Penone<br />
andy Goldsworthy<br />
richard Long<br />
rodney Graham<br />
Marc Deneyer<br />
Bertrand Gadenne<br />
Philippe Jacquin-ravot<br />
Jean-Georges Massart<br />
samuel rousseau<br />
Philippe amiel<br />
sachiko Morita<br />
Gildas Le reste<br />
Philippe riehling<br />
Ainsi que les étudiants <strong>du</strong> département<br />
écodesign de l’Université de Franche-Comté<br />
thibault Carion, Clément Bourdier,<br />
Gaspard Graulich, emile Hudry, angelo<br />
Jacquet, Boris Käser, Gabrielle Lion,<br />
Valérie Nortier, amélie Pharabot,<br />
Noémie rognon, Florian rouzioux,<br />
William Do Nascimento.<br />
DireCtioN artistique<br />
Dominique truco<br />
De MeLLe<br />
27 juin - 30 août 2009<br />
Visite<br />
tous les jours de 11 h à 13 h et de<br />
14 h 30 à 19 h, sauf lundi matin<br />
entrée libre<br />
Visites CoMMeNtées<br />
<strong>Les</strong> vendredis à 17 h<br />
accueil à l’office de tourisme,<br />
3 rue émilien-traver<br />
Visites GuiDées<br />
organisées par le <strong>Pays</strong> d’art et<br />
d’histoire : « le bois à Melle, <strong>du</strong><br />
patrimoine à l’art contemporain ».<br />
<strong>Les</strong> mardis à 17 h<br />
accueil au kiosque, place Bujault<br />
reNseiGNeMeNts<br />
tél. 05 49 29 15 10<br />
www.biennale-melle.fr
edito<br />
Depuis sa création en 2003, la<br />
<strong>Biennale</strong> internationale d’art<br />
contemporain de Melle est une<br />
invitation à vivre l’art à l’échelle de la<br />
ville entière, dans la diversité de son<br />
tissu humain, environnemental<br />
patrimonial. en 2007, eau, air, terre :<br />
la sagesse <strong>du</strong> jardinier mettait en<br />
œuvre des projets d’artistes attachés<br />
aux grands enjeux environnementaux.<br />
23 000 visiteurs furent accueillis.<br />
intitulée être arbre être nature, la<br />
<strong>Biennale</strong> 2009 prolonge ces recherches<br />
éthiques et esthétiques avec des<br />
artistes qui travaillent dans et avec la<br />
nature. Des artistes qui entretiennent<br />
des liens privilégiés avec l’arbre, le<br />
vivant, l’environnement. Dans leurs<br />
œuvres, tous expriment une solidarité<br />
et une intelligence avec la terre et ses<br />
ressources, le temps, l’espace et<br />
affirment une aptitude à tra<strong>du</strong>ire un<br />
certain bonheur d’exister en équilibre<br />
et harmonie avec la nature.<br />
Cet été à Melle, au cœur <strong>du</strong> territoire<br />
rural et forestier <strong>du</strong> Poitou-<strong>Charentes</strong>,<br />
dans la ville de l’arbre (Prix national<br />
de l’arbre 2006) où cohabitent 4 000<br />
<strong>Mellois</strong> et 1 600 essences de feuillus<br />
des cinq continents, ce nouveau<br />
rendez-vous majeur avec l’art<br />
contemporain nous rapproche<br />
naturellement de l’arbre si vitalement<br />
présent dans tous les domaines de<br />
notre vie à l’échelle planétaire. ainsi<br />
que l’énonce le botaniste et biologiste<br />
Francis Hallé : l’arbre doit être reconnu<br />
comme un patrimoine commun à toute<br />
l’humanité et sa connaissance doit être<br />
collective. L’arbre est la matérialisation<br />
visible de l’écoulement <strong>du</strong> temps. Il est<br />
notre meilleur allié dans la lutte contre<br />
la dégradation <strong>du</strong> climat de notre<br />
planète. Planter des arbres est l’une des<br />
activités les plus intelligentes qui<br />
soient.<br />
être arbre être nature réunit vingtquatre<br />
artistes français et<br />
internationaux et pour la première<br />
fois à leurs côtés de jeunes<br />
écodesigners qui ont conçu des<br />
projets d’assises pour la ville de Melle<br />
et son Chemin botanique.<br />
Dans l’excellence et la singularité de<br />
leurs recherches artistiques, et à<br />
travers un grand nombre d’œuvres<br />
créées spécifiquement pour Melle, les<br />
artistes nous invitent à des<br />
explorations entre ciel et terre, à une<br />
observation de la nature, de sa<br />
diversité, de sa beauté. Des œuvres<br />
agissantes qui se donnent comme une<br />
réalité à expérimenter, qui intensifient<br />
notre relation au monde et notre<br />
conscience écologique.<br />
Dominique truco<br />
Directrice artistique<br />
Paul 1<br />
Panhuysen<br />
queL oiseau suis-Je ?<br />
Création in situ 2009<br />
église saint-Pierre, de 11h à 13h et de 14h30 à<br />
19h, tous les jours sauf lundi matin.<br />
« J’ai toujours parlé aux oiseaux. Je ne prétends<br />
pas que je peux les comprendre mais je<br />
pense qu’ils essaient tout le temps de nous<br />
jauger. » Ce que l’homme et l’oiseau ont en<br />
commun habite la vie et l’œuvre de Paul<br />
Panhuysen. Dans l’Église Saint-Pierre, l’artiste<br />
invite ses compositeurs et interprètes préférés<br />
: 24 canaris et 16 pinsons tropicaux. Ils<br />
sont accueillis dans deux spacieuses volières<br />
de 12 m2 installées face à face dans le chœur<br />
et l’entrée de Saint-Pierre. Des microphones<br />
captent et diffusent en direct les chants des<br />
oiseaux d’une volière à l’autre. Dans la nef,<br />
grâce à des détecteurs de présence, de brèves<br />
compositions sonores de Paul Panhuysen<br />
jouent de la curiosité des auditeurs…<br />
Œuvre réalisée avec le soutien de l’Ambassade<br />
royale des <strong>Pays</strong>-Bas, et partenariats de la<br />
<strong>Jardinerie</strong> <strong>du</strong> <strong>Pays</strong> mellois, des <strong>Amis</strong> des oiseaux.<br />
Paul Panhuysen est né en 1934 à Borgharem<br />
aux <strong>Pays</strong>-Bas. Il vit et travaille à Eindhoven<br />
où il a créé en 1980, avec Hélène<br />
Panhuysen, Het Apollohuis, le Centre<br />
international des arts sonores et visuels.<br />
a 16 h 30 précises, le 27 juin Paul Panhuysen<br />
donne un concert exceptionnel avec les<br />
oiseaux dans la nef de saint-Pierre de Melle<br />
et joue de quatre cordes métalliques ten<strong>du</strong>es<br />
entre les deux volières. un nouveau<br />
Chant de la terre…<br />
Jean- 2<br />
Georges<br />
Massart<br />
saNs titre<br />
Quatre sculptures végétales, 1993 - 2007<br />
iris optique, 4, place <strong>du</strong> Marché, 05 49 27 06 83<br />
<strong>du</strong> mardi au samedi de 8 h 45 à 12 h 15 et de 14 h<br />
à 19 h. optique alaux, 9, avenue <strong>du</strong> Cdt Bernier,<br />
05 49 29 15 20 <strong>du</strong> mardi au vendredi de 9 h à 12 h<br />
et de 14 h à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h et de<br />
14 h à 17 h.<br />
Osier, sureau, cerisier sauvage, cornouiller,<br />
bananier, bambou, galet, silex sont les matériaux<br />
de prédilection de Jean-Georges Massart.<br />
Des matériaux simples, exclusivement naturels,<br />
avec une histoire, un vécu. <strong>Les</strong> œuvres<br />
prennent forme dans des gestes aussi simples<br />
que les matériaux auxquels ils s’appliquent.<br />
Tout outil est proscrit. Si une pierre est<br />
trouée, elle l’est naturellement. L’artiste<br />
assemble, tresse, entrelace, plie, croise, superpose,<br />
juxtapose, jusqu’à ce que l’œuvre trouve<br />
son propre équilibre, sa raison d’être.<br />
Jean-Georges Massart est né en 1953 à<br />
Tienen. Il vit et travaille à Tienen.
tadashi Kawamata 3<br />
CHeMiN De Bois<br />
Création in situ 2009, œuvre pérenne<br />
1,25 x 330 m, œuvre pérenne. Parc de la<br />
Bretagne, avenue de Limoges et rue de la Bretagne,<br />
accès permanent.<br />
À la croisée des chemins de Saint-Jacquesde-Compostelle<br />
et <strong>du</strong> Chemin de la découverte,<br />
Tadashi Kawamata ouvre à Melle une<br />
voie nouvelle. En pleine nature, Chemin de<br />
bois, réalisé en châtaignier, tient le promeneur<br />
entre ciel et terre. À chaque pas, une<br />
avancée vers l’inconnu et l’immersion dans la<br />
simplicité extrême de la beauté qui s’impose<br />
naturellement. Celle d’une friche de trois<br />
hectares à regarder pousser, à écouter, à<br />
respirer avec le monde autour de soi. Trait<br />
d’union labyrinthique entre Le Musée des<br />
nuages, les parcs de la Garenne et de la<br />
Maladrerie situés en amont et en aval, Chemin<br />
de bois con<strong>du</strong>it, selon que l’on descende ou<br />
que l’on monte, des canopées de Rainer Gross<br />
aux orties <strong>du</strong> premier « jardin de résistance »<br />
de Gilles Clément, jusqu’au champ de blé,<br />
d’orge et d’avoine de Jean-Paul Ganem.<br />
Chemin de bois est chemin d’herbe et chemin<br />
de philosophe.<br />
L’œuvre a été construite dans le cadre d’un<br />
workshop entre le 16 et le 30 mars 2009<br />
avec 90 jeunes <strong>du</strong> lycée d’enseignement<br />
général et technologique agricole Jacques-<br />
Bujault, <strong>du</strong> Centre d’aide par le travail, de la<br />
Mission locale d’insertion, des Écoles supérieurs<br />
d’arts de Poitiers, Limoges, Tokyo, de<br />
l’UFR des sciences humaines de l’Université<br />
de Poitiers.<br />
Cette création de Tadashi Kawamata a bénéficié<br />
<strong>du</strong> partenariat de l’Union régionale <strong>du</strong><br />
syndicat des propriétaires forestiers privés de<br />
Poitou-<strong>Charentes</strong>.<br />
Tadashi Kawamata est né en 1953 sur l’île de<br />
Hokkaïdo au Japon. Il vit et travaille à Tokyo<br />
et Paris.<br />
Vue aérienne de Melle où se dessinent le Chemin de bois<br />
de Tadashi Kawamata et le Jardin d’eau - Jardin d’orties<br />
de Gilles Clément. Photo : Thierry Charrrier.<br />
sachiko 4<br />
Morita<br />
Portraits-CHaussures<br />
de Jacques Villeglé, tadashi Kawamata,<br />
Jean-Paul Ganem, rainer Gross, alexandre<br />
Hollan, Gilles Clément, Mickael toulat,<br />
Frédéric Frappé, Jean-Luc Denis, Colette<br />
Balland, Françoise Lemaire, Florence<br />
toussaint, Pierre Jozelon, Dominique<br />
truco, sachiko Morita<br />
Création 2009, collection de l’artiste<br />
Photographies argentiques. Médiathèque municipale,<br />
8, place René-Groussard, tous les jours sauf<br />
le lundi, jeudi et dimanche, le mardi de 15 h à<br />
18 h, mercredi de 14 h à 18 h, le vendredi de 10 h<br />
à 12 h et de 15 h à 18 h, samedi de 10 h à 12 h et<br />
de 14 h à 16 h. La Porte Bleue Antiquaire, 1, rue <strong>du</strong><br />
Petit Chollet, 05 49 29 96 61, horaires d’ouverture<br />
sur rendez-vous.<br />
MoMeNts 2002<br />
Photographies argentiques, 2002. Le Palais des<br />
gourmandises, 5, place <strong>du</strong> Marché, <strong>du</strong> mardi au<br />
samedi de 6 h 30 à 19 h 30, samedi de 6 h 30 à 13 h<br />
Maison Caillon Grégoire, 10, rue Desfontaines,<br />
05 49 27 01 12, lundi, mardi, jeudi, vendredi,<br />
samedi de 6 h 30 à 13 h et de 15 h à 19 h 30 et le<br />
dimanche matin de 6 h 30 à 13 h.<br />
« Un jour, raconte Sachiko Morita, j’ai photographié<br />
une paire de mes chaussures usées.<br />
La photographie a conservé la réalité et le<br />
temps accumulés. Depuis, je réalise des photos<br />
de chaussures usées comme on photographie<br />
la personne même. Je vois dans l’usure,<br />
le temps écoulé et la vie quotidienne gravée<br />
dans la matière. La chaussure, c’est la partie<br />
de nous-mêmes que nous avons directement<br />
en contact avec la terre. » Sachiko Morita<br />
ouvre ici une nouvelle série de Portraits-<br />
Chaussures d’artistes qui marchent dans la<br />
nature ou dans la ville, et dont les pas et les<br />
œuvres sont passés par Melle, desquels elle<br />
rapproche des Portraits-Chaussures de <strong>Mellois</strong><br />
particulièrement attachés à leur terre, jardiniers,<br />
céramiste et élues.<br />
Chez les partenaires associés éclosion de<br />
cerisiers !<br />
Sachiko Morita est née en 1973 à Fukui au<br />
Japon. Elle vit et travaille à Paris.
ainer Gross 5<br />
uNeNDLiCH eNDLiCH<br />
(L’iNFiNi DéLiMité)<br />
Parc de la Garenne, accès permanent<br />
eNDLos BeGreNzt<br />
(Le FiNi PerPétueL)<br />
église saint-savinien, de 11 h à 13 h et de<br />
14 h 30 à 19 h, tous les jours sauf le lundi matin.<br />
Créations in situ 2009<br />
Photographies d’installations à l’Hôtel de Ville,<br />
05 49 27 00 23, lundi de 14 h à 17 h, mardi au<br />
vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, samedi de<br />
10 h 30 à 12 h. La Côte de Bœuf 26, Grand’Rue,<br />
05 49 29 08 81, lundi au mardi et jeudi au dimanche<br />
de 10 h 30 à 15 h et de 18 h à 22 h. Délices<br />
d’orient, 5, rue des Halles 05 49 29 26 48 sauf<br />
lundi de 10 h 30 à 15 h et de 17 h à 19 h, vendredi,<br />
samedi jusqu’à 21 h. sermo boutique 1, rue des<br />
Promenades, 05 49 27 91 08, mardi au samedi de<br />
9 h à 12 h 15 et de 15 h à 19 h. Chez Dominique,<br />
7, avenue <strong>du</strong> Cdt Bernier, 05 49 27 01 14 <strong>du</strong><br />
mardi, mercredi, jeudi, samedi de 10 h à 12 h 45 et<br />
de 15 h à 19 h et de dimanche matin de 8 h à 13 h.<br />
Sous deux voûtes célestes de trois immenses<br />
pins sylvestres bicentenaires et de l’église<br />
romane Saint-Savinien, deux oeuvres monumentales<br />
et éphémères de Rainer Gross dessinent<br />
et sculptent l’espace. Comme soudés<br />
en quelques points à ces architectures végétales<br />
et minérales ces assemblages aériens et<br />
imposants, graphiques et organiques semblent,<br />
de part et d’autre, suspendre le fini et<br />
l’infini en boucle dans le vide. Ces lignes<br />
émouvantes ont la pureté de traits d’encre de<br />
la peinture monochrome Sumi (encre rompue)<br />
ou Haboku. Ces formes construites par<br />
imbrication de lattes de peuplier souples et<br />
sombres appréhendent l’insaisissable.<br />
<strong>Les</strong> photographies présentées chez les partenaires<br />
associés présentent des créations<br />
réalisées au Domaine de Chaumont-sur-Loire,<br />
dans le Sancy, Château de Jehay en Belgique,<br />
et à Melle.<br />
Rainer Gross est né en 1953 à Berlin en<br />
Allemagne. Il vit et travaille à Tervuren en<br />
Belgique.<br />
richard 6<br />
Long<br />
PiNe tree BarK CirCLe 1985<br />
Collection Frac Rhône-Alpes –<br />
Institut d’art contemporain,<br />
Villeurbanne/Lyon<br />
église saint-savinien, tous les jours sauf lundi<br />
matin de 11 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h.<br />
Depuis les années 1970, Richard Long rompt<br />
avec les principes de la sculpture traditionnelle<br />
en concevant des œuvres hors de l’atelier,<br />
dans la nature même, pour rétablir et<br />
ré-expérimenter une relation de l’homme<br />
avec la réalité brute qui l’environne : « J’ai<br />
commencé à travailler en extérieur, utilisant<br />
des matériaux naturels comme l’herbe et<br />
l’eau et c’est ainsi que je suis venu à l’idée<br />
de faire de la sculpture en marchant. » Ses<br />
installations, lignes, cercle de pierres, de<br />
branchage, d’écorces, d’ardoises conçues<br />
pour les musées ou galeries, sont toujours<br />
liées à un lieu extérieur spécifique où l’artiste<br />
a collecté le matériau. Pine Tree Bark<br />
Circle a été conçu à l’occasion d’une exposition<br />
au Château de Fütstenau (Suisse) avec<br />
l’écorce <strong>du</strong> pin <strong>du</strong> domaine. À partir <strong>du</strong><br />
volume d’un arbre, matériau archétype de la<br />
sculpture, Richard Long crée au sol avec<br />
l’écorce de cet arbre un plan circulaire autour<br />
<strong>du</strong>quel le regard <strong>du</strong> spectateur doit tourner.<br />
<strong>Les</strong> 120 fragments témoignent d’un dépeçage<br />
régulier <strong>du</strong> tronc, leur assemblage constituant<br />
un cercle parfait.<br />
Richard Long est né en 1945 à Bristol au<br />
Royaume Uni. Il vit et travaille à Bristol.<br />
Bertrand 7<br />
Gadenne<br />
<strong>Les</strong> Deux PaPiLLoNs 1988<br />
Collection Frac Alsace<br />
église saint-Hilaire, , rue <strong>du</strong> Pont Saint-Hilaire,<br />
tous les jours de 9 h à 20 h.<br />
<strong>Les</strong> installations de Bertrand Gadenne<br />
paraissent d’une grande simplicité : une<br />
image projetée sur les murs, au sol, ou<br />
encore dans l’espace où elle semble flotter.<br />
Loin d’être convoqué à un simple spectacle,<br />
le spectateur est invité à entrer dans une<br />
relation de découverte. La présence <strong>du</strong><br />
spectateur est active. Parfois ce sera son<br />
corps ou sa main qui feront apparaître l’œuvre<br />
en coupant le faisceau lumineux à la<br />
bonne distance. Ainsi en est-il avec <strong>Les</strong><br />
Deux Papillons. Cette œuvre invite à la<br />
méditation, à une expérience silencieuse<br />
<strong>du</strong> temps. Dans la main <strong>du</strong> promeneur vont<br />
apparaître deux papillons de lumière qui<br />
opèrent, comme par magie, une féconde<br />
pollinisation de notre imaginaire.<br />
Bertrand Gadenne est né en 1951. Il vit et<br />
travaille à Lille.
Monique tello 8<br />
saNs titre i, ii, iii, iV<br />
création<br />
Peintures. église saint-Hilaire, rue <strong>du</strong> Pont Saint-<br />
Hilaire, tous les jours de 9 h à 20 h.<br />
saNs titre FiGuiers i à xi<br />
Peintures, gravures, 2005 - 2009.<br />
Le Préambule, 28, Grand’Rue, 05 49 27 07 51, <strong>du</strong><br />
lundi au samedi de 9 h à 20 h. Le régal <strong>du</strong> Palais,<br />
16, Grand Rue, 05 49 27 02 01, <strong>du</strong> lundi au samedi de<br />
8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h. Pharmacie de la<br />
Poste, 9 place de la Poste, 05 49 27 18 6, <strong>du</strong><br />
lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h.<br />
100 % immobilier, 1 rue des Promenades,<br />
05 49 27 40 00, <strong>du</strong> lundi au vendredi de 9 h à 12 h<br />
et de 14 h à 19 h et le samedi matin de 9 h à 12 h.<br />
Vivatif, rue des Trois Marchands, <strong>du</strong> mardi au<br />
samedi de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h. L’épicerie<br />
fermière, 10, avenue <strong>du</strong> Cdt Bernier, 05 49 07 32<br />
59, lundi de 15 h à 19 h 30, mardi, mercredi, jeudi,<br />
vendredi et samedi de 8 h à 13 h 30 et de 15 h à<br />
19 h 30 et le dimanche matin de 9 h 30 à 12 h 30.<br />
Christian Coiffure, 7, Grand Rue, <strong>du</strong> mardi au<br />
vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h.<br />
Cinéma Le Méliès, place Bujault, <strong>du</strong> lundi au<br />
mercredi de 19 h à 12 h et de 14 h à 16 h et avant<br />
les séances de projection. salon de Coiffure L.D,<br />
1, rue Raffinière, <strong>du</strong> mardi au samedi de 9 h à 12 h<br />
et de 14 h à 19 h.<br />
Ficus carica L. est l’arbre méditerranéen symbole<br />
de paix et d’abondance. Il est arbre de<br />
vie <strong>du</strong> paradis biblique, arbre des nouveauxnés<br />
sous toutes les latitudes, d’Athènes au<br />
Tchad, d’Inde en Géorgie, en passant par la<br />
Provence. Plus de 800 espèces dans le monde.<br />
Le figuier et son emblématique feuille palmée<br />
nourrissent depuis 2002 l’œuvre de Monique<br />
Tello. <strong>Les</strong> quatre peintures créées pour Saint-<br />
Hilaire de Melle poursuivent les explorations<br />
dans les frondaisons de cet arbre de vie.<br />
Emergeant de la lumière des fonds-feuillages<br />
de Fatsia japonica, dans les enchevêtrements<br />
de lignes apparaissent des maternités orientales,<br />
une profusion de motifs végétaux et de<br />
figures animales debout, singe, tigre, lapin,<br />
ours, oiseau, éléphant. Des mondes en<br />
somme.<br />
Monique Tello est née en 1958 à Oran en<br />
Algérie. Elle vit et travaille à Poitiers.<br />
Marc Deneyer 9<br />
GraNDs arBres eN FLeurs<br />
Création 2009<br />
Prunier sauvage, Prunier sauvage, Prunier sauvage,<br />
Poirier. Façade de l’ancien hôpital, face à l’église<br />
Saint-Savien.<br />
La taLe à tertous<br />
Hôtel de Ménoc, rue Emilien-Traver, sauf lundi<br />
matin de 11 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h.<br />
PiNs ParasoLs<br />
Chey, Lezay.<br />
CHâtaiGNiers, Noyers<br />
Banque Nationale de Paris, 17, place de la Poste,<br />
05 49 29 20 81 ou 06 65 88 25 02, mardi au vendredi<br />
de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 45 à 17 h 45 et le<br />
samedi de 8 h 30 à 12 h. Médiathèque municipale,<br />
8, place René-Groussard, tous les jours sauf le lundi,<br />
jeudi et dimanche, le mardi de 15 h à 18 h, mercredi<br />
de 14 h à 18 h, le vendredi de 10 h à 12 h et de 15 h<br />
à 18 h, samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h.<br />
Librairie Le Matoulu, 3, Grand’ Rue, 05 49 29 16<br />
57, <strong>du</strong> mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de<br />
14 h 30 à 18 h 30.<br />
eFFLoresCeNCes i à Viii<br />
Fruitiers en fleurs. Halles, place Jacques-Bujault,<br />
accès permanent. eglise saint-savinien, rue<br />
Emilien-Traver, accès permanent.<br />
Le paysage et la nature, <strong>du</strong> Japon au<br />
Groenland, de l’Égypte à l’Ecosse, de la<br />
Toscane au Maroc, sont au centre de l’œuvre<br />
photographique et littéraire de Marc Deneyer.<br />
« La nature vient à notre rencontre dans sa<br />
variété et son unicité. Nul besoin d’interroger<br />
longuement science ou philosophie pour<br />
ouvrir cette figure à l’ensemble des phénomènes<br />
jusqu’aux sphères les plus inaccessibles<br />
de l’esprit. Chaque élément n’est que la<br />
métamorphose d’un autre. L’océan diffère-t-il<br />
<strong>du</strong> vent qui soulève ses vagues ? »<br />
<strong>Les</strong> arbres sont les témoins silencieux d’un<br />
monde avant le monde. En plein été, Marc<br />
Deneyer nous immerge au cœur de la splendeur<br />
des fruitiers en fleurs photographiés au<br />
printemps 2009 en Poitou-<strong>Charentes</strong>, des<br />
pins parasols <strong>du</strong> <strong>Pays</strong> mellois, arbres emblématiques<br />
des familles protestantes et la<br />
vénérée Tale à Tertous cinq fois centenaire<br />
enracinée près de Celles-sur-Belle.<br />
Avec le soutien <strong>du</strong> <strong>Pays</strong> <strong>Mellois</strong> et de la<br />
Maison <strong>du</strong> protestantisme.<br />
Marc Deneyer est né en 1945 à Bruxelles.<br />
Il vit et travaille à Poitiers.
Gilles Clément 10 thierry Fontaine 11<br />
L’HoMMe syMBiotique<br />
Création 2009<br />
Maison <strong>du</strong> syndicat mixte <strong>du</strong> <strong>Pays</strong> <strong>Mellois</strong>,<br />
2, place Bujault, lundi et mardi de 13 h 30<br />
à 16 h 30, mercredi, jeudi, vendredi de 10 h à 12 h<br />
et de 13 h 30 à 16 h 30, sauf samedi.<br />
Par une série de dix dessins inédits intitulés<br />
L’Homme symbiotique, Gilles Clément tente de<br />
répondre, à cette question posée par le Jardin<br />
planétaire : Comment exploiter la diversité<br />
sans la détruire ? <strong>Les</strong> réponses à cette question<br />
déterminent l’avenir ou la disparition de l’humanité<br />
sur la planète. Chaque dessin correspond<br />
à une étape illustrant la transformation<br />
d’un système monolithique vers une multitude<br />
de systèmes autonomes fonctionnant sur un<br />
modèle d’échanges matériels et immatériels à<br />
plusieurs échelles. L’ensemble correspond à la<br />
vision d’un système promis à la ruine tandis<br />
qu’un autre naît. A découvrir également<br />
L’homme symbiotique, texte de Gilles Clément<br />
écrit le 1 er juin 2009 pour la <strong>Biennale</strong>.<br />
arBres reMarquaB<strong>Les</strong><br />
remparts, accès permanent.<br />
Sur les remparts de la ville, six Arbres remarquables<br />
par leur plasticité et leur capacité<br />
d’adaptation aux milieux et aux événements :<br />
un olivier de Grèce, un châtaignier de<br />
Californie, un eucalyptus géant de Tasmanie,<br />
un banyan de Bali, un filao de l’Ile de la<br />
Réunion, un Kauri couché de Nouvelle Zélande<br />
photographiés par Gilles Clément lors de ses<br />
multiples explorations.<br />
Gilles Clément est né à Argenton en 1943. Il vit<br />
et travaille à Crozant dans la Creuse et à Paris.<br />
JarDiN D’eau - JarDiN<br />
D’orties<br />
Œuvre pérenne<br />
Parc de la Maladrerie, rue de la Bretagne, accès<br />
permanent.<br />
En 2007, Gilles Clément réalise à Melle son<br />
premier « jardin de résistance ». Dans La<br />
position de Melle, texte écrit le 2 juin 2009<br />
pour la <strong>Biennale</strong>, Gilles Clément donne à lire<br />
ce jardin dont voici un extrait : « le jardin<br />
d’eau - jardin d’orties » de Melle trouve sa<br />
place dans un contexte de résistance au système<br />
dominant par lequel tout se marchandise<br />
au détriment de l’environnement et de<br />
l’humanité.<br />
Il met en scène un lagunage de dimension<br />
modeste emblématique <strong>du</strong> traitement de l’eau<br />
par les plantes. Trois bassins plantés de végétaux<br />
filtrent l’eau de façon naturelle et la restituent<br />
au ruisseau après l’avoir débarrassée<br />
des éléments en excès (nitrates notamment).<br />
Ils traversent un champ d’orties dont l’omniprésence<br />
tra<strong>du</strong>it précisément l’eutrophisation<br />
<strong>du</strong> milieu : excès de nitrates mais aussi de<br />
phosphates et d’autres substances issues des<br />
différentes sources de pollution de proximité.<br />
Un pont traversant les bassins rejoint une<br />
plate-forme au milieu des orties. <strong>Les</strong> différents<br />
sentiers qui mènent à la plate-forme<br />
sont taillés à même la masse d’orties de façon<br />
à ce que les visiteurs ne risquent pas les<br />
piqûres. Au milieu de la plate-forme un filtre<br />
à purin se dresse comme une sculpture de<br />
métal émergeant des orties. Régulièrement on<br />
y filtre un purin préparé à partir des orties<br />
alentour. Mis en flacons ce purin, déclaré<br />
interdit d’usage et de vente par un texte de<br />
loi inique en date de janvier 2006 interdisant<br />
l’usage de pro<strong>du</strong>its non homologués, il est<br />
distribué gratuitement au marché de Melle<br />
chaque vendredi de juillet. »<br />
Cri Nu<br />
Photographie. Maison <strong>du</strong> syndicat mixte <strong>du</strong> <strong>Pays</strong><br />
<strong>Mellois</strong>, 2, place Bujault, lundi et mardi de 13 h 30<br />
à 16 h 30, mercredi, jeudi, vendredi de 10 h à 12 h<br />
et de 13 h 30 à 16 h 30, sauf samedi. Œuvre pro<strong>du</strong>ite<br />
pour la <strong>Biennale</strong> de Melle 2009.<br />
Porter La terre<br />
Photographie. Façade <strong>du</strong> Crédit agricole, 3, place<br />
René-Goussard.<br />
Cri BLaNC<br />
Photographie. Cabinet d’infirmière, Place René-<br />
Goussard, visible en permanence.<br />
<strong>Pays</strong>aGe, BrisBaNe<br />
Créer soN îLe à Paris<br />
Photographies. Hôtel de Ménoc, rue Emilien-Traver,<br />
sauf lundi matin de 11 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h.<br />
<strong>Les</strong> images de Thierry Fontaine, minutieusement<br />
construites, pro<strong>du</strong>isent un choc. Elles<br />
sont sculptures, photographies, actions de<br />
l’artiste dans un environnement. Elles interpellent<br />
comme un cri. Elles sont autoportraits<br />
universels sur fonds matriciels de forêt<br />
primitive, ciel, océan, volcan, bitume et<br />
argile. Elles manifestent l’interdépendance<br />
vitale de l’être humain avec la planète Terre.<br />
« Généralement, mes images abordent un<br />
principe essentiel, que j’appelle principe<br />
d’hybridation. Le principe d’hybridation, tel<br />
que je l’envisage, trouve ses origines dans le<br />
déplacement, les mouvements et les rencontres<br />
des modèles sociaux ». Ainsi porter la<br />
terre où sur l’île volcan qui porte l’artiste,<br />
par un renversement de situation l’homme<br />
que la Terre portait, porte la Terre. D’habitude<br />
le miroir ne reflète qu’une image. Ici, cloué<br />
dans brisbane, il construit aussi un paysage.<br />
Un paysage détruit…<br />
Thierry Fontaine est né en 1969 dans l’île de la<br />
Réunion. Il vit à Nouméa et à Paris.
Christina 12<br />
Kubisch<br />
La CoNFéreNCe<br />
Des arBres<br />
1988-2009, installation sonore. Hôtel de Ménoc,<br />
rue Emilien-Traver, sauf lundi matin de 11 h à 13 h<br />
et de 14 h 30 à 19 h.<br />
En 1988, lors d’une résidence de création en<br />
pleine nature, à Worpswede en Allemagne,<br />
Christina Kubisch conçoit pour la première fois<br />
La Conférence des arbres en réaction à l’agressivité<br />
des pollutions sonores de l’espace aérien<br />
juste au-dessus <strong>du</strong> village. À Melle, pas de<br />
manœuvres militaires dans le ciel. L’artiste offre<br />
une nouvelle version de cette œuvre : les arbres<br />
parlent nature. Comme dans la nature, ce que<br />
le visiteur entend de cette conférence dépend<br />
de l’attention et <strong>du</strong> temps accordé à l’écoute.<br />
Cinq bonsaïs sont placés sur une table ronde.<br />
Du fil électrique vert et jaune s’enroule en<br />
spirales autour de leurs petits troncs de la<br />
même façon que l’on force les jeunes bonsaïs à<br />
prendre forme en pépinières à l’aide de gros fils<br />
de fer. <strong>Les</strong> fils pendent par-dessus la table<br />
jusqu’au sol. Chaque visiteur reçoit un écouteur<br />
électromagnétique grâce auquel il peut écouter<br />
chacun des arbres tout en faisant le tour de la<br />
table. L’intensité et l’entrecroisement des<br />
« voix » des arbres varient selon la proximité et<br />
le rythme des auditeurs.<br />
Christina Kubisch est née en 1948 à Brême en<br />
Allemagne. Elle vit et travaille à Hoppegarten<br />
près de Berlin et à Sarrebruck.<br />
rodney 13<br />
Graham<br />
ParK CeDar, LiGHtHouse,<br />
VaNCouVer<br />
Collection Musée départemental<br />
d’art contemporain de Rochechouart<br />
Photographie, 1991. Hôtel de Ménoc, rue Emilien-<br />
Traver, sauf lundi matin de 11 h à 13 h et de<br />
14 h 30 à 19 h.<br />
Lors d’un voyage à Rome en 1979, Rodney<br />
Graham perd son appareil photographique et<br />
décide d’en fabriquer un. L’appareil construit<br />
correspond à la camera obscura utilisée<br />
depuis la Renaissance pour analyser les<br />
mécanismes de la vision. Il observe que l’œil<br />
comme l’appareil opère un renversement de<br />
l’image. Depuis les années 1980 avec sa<br />
camera obscura, Rodney Graham photographie<br />
les arbres. Sensible à la protection de<br />
l’environnement naturel menacé par l’exploitation<br />
des forêts de la Colombie britannique<br />
au Canada et à la dévastation en 2006 <strong>du</strong><br />
parc de Vancouver, il multiplie les portraits<br />
d’arbres qui défient le principe de gravité.<br />
alexandre Hollan 14<br />
L'aiLé<br />
Le GraND CHêNe De VioLs-<br />
Le-Fort<br />
Le 2 e GraND CHêNe Du VaL<br />
PerDu<br />
<strong>Les</strong> trois GrâCes<br />
L’oiseau Des ViGNes<br />
Le DéCHêNé<br />
éCriture D’arBre,<br />
PerCePtioNs raPiDes<br />
D’éNerGie DaNs uN arBre<br />
Peinture, fusain. Hôtel de Ménoc, rue Emilien-<br />
Traver, sauf lundi matin de 11 h à 13 h et de<br />
14 h 30 à 19 h.<br />
CHêNes Verts<br />
GraND CHêNe Du VaL PerDu<br />
Le GraND CHêNe D’aNiaNe<br />
restaurant les Glycines, 5, place René Groussard,<br />
05 49 27 01 11 <strong>du</strong> mardi au dimanche de 7 h 30 à 23 h.<br />
Rodney Graham présente à l’envers ses photographies<br />
d’arbres qui sont devenues l’emblème<br />
de sa réflexion photographique et de sa protestation<br />
écologiste. Le renversement de<br />
l’arbre in<strong>du</strong>it d’autres renversements de sens<br />
et de valeurs.<br />
Rodney Graham est né en 1949 à Abbotsford<br />
au Canada. Il vit et travaille à Vancouver.<br />
Le GraND CHêNe D’aNiaNe<br />
Le CHêNe Du GarDe<br />
La Porte Bleue Antiquaire, 1, rue <strong>du</strong> Petit Chollet,<br />
05 49 29 96 61, horaires d’ouverture sur rendez-vous.<br />
Le GraND CHêNe Du VaL PerDu<br />
Permanence parlementaire, place de la Mairie, <strong>du</strong><br />
lundi au vendredi 9 h à 12 h et 14 h à 18 h 30.<br />
Samedi de 9 h à 12 h.<br />
Je suis ce que je vois est le titre d’un ouvrage<br />
d’Alexandre Hollan paru aux Éditions Le temps<br />
qu’il fait. Ce que voit Alexandre Hollan dans<br />
son atelier à ciel ouvert situé dans la garrigue<br />
ce sont chênes et oliviers, « compagnons de<br />
sa vie » comme l’écrit Yves Bonnefoy. Que<br />
saisit Alexandre Hollan ? « La vie secrète qui<br />
apparaît parfois dans les arbres, les traverse,<br />
les habite, et vient vers nous. Voir, c’est sentir<br />
cette transformation de leur réalité le plus<br />
simplement possible. Cette transformation<br />
apporte une énergie neuve, inconnue. Donner<br />
à ces forces visibles une place, une fluidité,<br />
une résistance : le dessin, la peinture sont là<br />
pour cela, pour les rendre visibles ». Dans<br />
cette relation avec la part invisible des arbres,<br />
Alexandre Hollan montre trois chemins :<br />
• celui de la vitesse, dans des séries de perceptions<br />
très fugitives, les « écritures d’arbres<br />
» ;<br />
• celui de la lenteur : plusieurs fusains <strong>du</strong><br />
même motif, allant vers la profondeur ;<br />
• celui des grands formats où l’arbre vient vers<br />
nous et nous submerge.<br />
Alexandre Hollan est né en 1933 à Budapest<br />
en Hongrie. Il vit à Paris et dans la garrigue<br />
<strong>du</strong> Languedoc.
andy 15<br />
Goldsworthy<br />
PooL oF LiGHt 2002<br />
Collection particulière<br />
Photographie. Hôtel de Ménoc, rue Emilien-Traver,<br />
sauf lundi matin de 11 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h.<br />
En 1999 dans le domaine de l’Abrégement à<br />
Bioussac, en Charente, 15 000 chênes de la<br />
futaie presque tricentenaire sont détruits en<br />
une nuit. « La violence <strong>du</strong> désastre se lit<br />
dans l’enchevêtrement des arbres abattus. Et<br />
puis, lentement, par la sensibilité des sculpteurs<br />
venus travailler le bois tombé en ce<br />
lieu, par la beauté des œuvres qu’ils ont<br />
laissées à l’Abrégement, le mal est apaisé. »<br />
Des œuvres monumentales de Andy<br />
Goldsworthy, Christian Lapie, Anthony<br />
Gormley et Joël Shapiro habitent aujourd’hui<br />
le parc ouvert aux visiteurs. La photographie<br />
de Pool of light d’Andy Goldsworthy présentée<br />
Giuseppe 16<br />
Penone<br />
aLPi MarittiMe 1968-1973<br />
Collection Frac <strong>Pays</strong> de la Loire<br />
Hôtel de Ménoc, rue Emilien-Traver, sauf lundi<br />
matin de 11 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h.<br />
C’est au milieu des bois de sa terre natale,<br />
dans la vallée <strong>du</strong> Tanaro, que Giuseppe<br />
Penone réalise l’œuvre la plus connue <strong>du</strong><br />
début de sa carrière en 1968 Alpi Marittime<br />
(Alpes Maritime). L’arbre, comme l’homme,<br />
est vivant et droit, et comme l’homme, il<br />
conserve la mémoire de tout ce qui lui arrive.<br />
Dans Alpi Marittime, l’artiste est intervenu<br />
dans le processus de croissance d’un arbre,<br />
dont la forme au fil <strong>du</strong> temps a gardé la<br />
mémoire de son geste. L’intervention consistait<br />
d’abord à photographier sa main saisis-<br />
à Melle est une invitation à découvrir les<br />
œuvres in situ : alignées sur un socle de<br />
11 m x 22 m, environ 2 000 bûches de châtaigniers<br />
fen<strong>du</strong>es attendent l’impression de<br />
la lumière sur leurs arêtes. « Cette œuvre<br />
d’Andy Goldsworthy met en relief le temps,<br />
qui change l’œuvre qui fait changer notre<br />
notion <strong>du</strong> temps. » Remerciements à Philippe<br />
et Elisabeth d’Hémery<br />
Andy Goldsworthy est né en 1956 dans le<br />
Cheshire, Royaume Uni. Il vit et travaille en<br />
Écosse et aux États-Unis.<br />
eva 17<br />
aurich<br />
CeNt Hêtres De CHarMe<br />
Création 2009<br />
Photographies. Galerie de l’office de tourisme,<br />
3, rue Emilien-Traver, <strong>du</strong> lundi au vendredi de 9 h 30<br />
à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30, samedi de 10 h<br />
à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30, dimanche et jours<br />
fériés de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 16 h 30.<br />
Horlogerie Bijouterie splingard, 4, rue Raffinière,<br />
05 49 29 03 94, <strong>du</strong> mardi au samedi de 9 h à 12 h<br />
et de 14 h à 19 h.<br />
Eva Aurich observe, par tous les temps, la nature<br />
au milieu de laquelle elle a choisi de vivre. Ses<br />
images enregistrent les traces laissées par le<br />
monde animal dans le végétal, <strong>du</strong> mammifère au<br />
gastéropode en passant par les holométaboles.<br />
Dans ses nouveaux photogrammes de feuilles, elle<br />
révèle la structure vitale de chacune d’elles : « <strong>Les</strong><br />
feuilles sur les arbres sont des êtres très familiers.<br />
<strong>Les</strong> regarder de près soulève la complexité de leur<br />
construction et fait même apparaître d’autres<br />
êtres vivants pour lesquels elles sont existentielles.<br />
Ici, l’agrandisseur permet ce regard microscopique<br />
: les feuilles ont été traversées par la<br />
lumière pour laisser leur ombre sur un papier<br />
photosensible. » L’artiste a choisi de recréer une<br />
arborescence composite, pour naviguer dans la<br />
biodiversité, rapprochant grandes et petites<br />
feuilles, celles de l’hiver dernier et <strong>du</strong> printemps<br />
collectées sur les 6 km <strong>du</strong> chemin botanique de<br />
Melle, parmi les 1 600 feuillus des cinq continents<br />
plantés par Jean Bellot il y a 21 ans. Ses photographies<br />
ouvrent un immense herbier et inventaire<br />
de formes vivantes.<br />
Eva Aurich est née en 1962 à Stuttgart en<br />
Allemagne. Elle vit et travaille à Archigny et<br />
Niort.<br />
sant le tronc d’un jeune arbre, puis à insérer<br />
et photographier un moulage en bronze de sa<br />
main au même endroit : « Il poursuivra sa<br />
croissance sauf en ce point. » Figure emblématique<br />
de l’Arte Povera, Giuseppe Penone<br />
propose dans cette œuvre une méditation sur<br />
la <strong>du</strong>rée, sur le passage <strong>du</strong> temps au sein<br />
<strong>du</strong>quel la nature révèle combien elle résiste<br />
à l’homme.<br />
Giuseppe Penone est né en 1947 à Garessio<br />
en Italie. Il vit et travaille à Turin et à Paris.
Philippe Jacquin-ravot 18<br />
36 exeMP<strong>Les</strong><br />
D’arBoresCeNCes<br />
Aquarelle sur papier, 1996-1998. Galerie<br />
singulier-Pluriel, 3 rue Emilien-Traver, tous les<br />
jours sauf le dimanche de 10 h à 12 h 30 et de<br />
14 h 30 à 18 h 30.<br />
Tout est ici microscopique et suspen<strong>du</strong>. A<br />
première vue, ainsi que le décrit Céline<br />
Aubertin, « de loin, il s’agit de feuilles, toutes<br />
épinglées la queue en l’air. L’incongruité<br />
provoque la curiosité : nous nous rapprochons<br />
et, comme par un réglage automatique,<br />
l’image se précise. Nous découvrons<br />
alors 36 arbres de taille ré<strong>du</strong>ite, des miniatures,<br />
sans racines, la tête en bas. Dans la<br />
nature, ils sont majestueux, uniques et<br />
vieux ; ici, ils sont petits, fragiles et sans<br />
âge. Leur exposition relève à la fois d’un<br />
herbier et d’une galerie de portraits. Une<br />
légende botanique nous informe de l’espèce<br />
à laquelle chaque arbre appartient mais,<br />
comme ils sont présentés à l’envers, ils<br />
deviennent à la fois difficilement reconnaissables<br />
et irré<strong>du</strong>ctiblement uniques. […] En<br />
peignant à la loupe à partir de photographies,<br />
Philippe Jacquin-Ravot fabrique des<br />
images d’images : des images au second<br />
Jean-Luc Bichaud 20<br />
arraNGeMeNt N°6,<br />
à DéCouVert<br />
Création in situ 2009<br />
orangerie de l’ancien hôpital, accès permanent<br />
Parterre De CéLéBrités<br />
Création<br />
Demeure 1823, 4, place René-Groussard,<br />
05 49 07 95 86, <strong>du</strong> mardi au samedi de 10 h à 12 h<br />
et de 14 h 15 à 19 h et de dimanche de 15 h à 19 h.<br />
Foyer Logement de La Garenne, Rue <strong>du</strong> Tapis<br />
Vert, 05 49 27 14 44, tous les jours de 9 h à 20 h.<br />
Jean-Luc Bichaud greffe imaginaire et réalité,<br />
diversité d’espèces et de milieux. Dans l’orangerie,<br />
lieu de conservation des plantes exotiques<br />
et hybrides, Arrangement n°6, À découvert<br />
associe deux mondes étrangers l’un à<br />
l’autre, l’aquatique et l’aérien. Dans un long<br />
tube transparent suspen<strong>du</strong> à hauteur de<br />
regard, une petite colonie de poissons rouges<br />
nage dans son élément et évolue entre les<br />
frondaisons de huit oliviers. Au-delà de la<br />
poésie cette œuvre À découvert n°6 fait référence<br />
au danger pour tout animal de se tenir<br />
hors protection végétale.<br />
Avec Parterres de célébrités, ailleurs dans la<br />
ville, à l’Hôtel de Ménoc et à Demeure 1823,<br />
l’artiste convie six peintres impressionnistes,<br />
des maîtres de la couleur qui ont éclairé la<br />
fugacité de toute chose : Claude Monet (1840-<br />
1926), Maurice Utrillo (18885-1955), Alfred<br />
Sisley (1839-1899), Paul Cézanne (1839-<br />
1906), Camille Pissaro (1830-1903), Edgar<br />
degré qui, au lieu de s’éloigner doublement<br />
de la réalité, la rejoignent paradoxalement<br />
avec plus d’intensité et de densité. » L’arbre<br />
s’enracine en lui-même.<br />
Philippe Jacquin-Ravot est né en 1969 à Tassin<br />
la Demie-Lune. Il vit et travaille à Lyon.<br />
Degas (1834-1917). A six rosiers, portant les<br />
illustres patronymes des peintres, sont greffés<br />
des pointes de crayons de couleurs…<br />
Avec le partenariat de la <strong>Jardinerie</strong> <strong>du</strong> <strong>Pays</strong><br />
mellois.<br />
Jean-Luc Bichaud est né à Paris en 1960. Il<br />
vit et travaille à Saint-Denis.<br />
samuel 19<br />
rousseau<br />
saNs titre<br />
(L’arBre et soN oMBre)<br />
2008, projection HD et modélisation 3D (Raphaël<br />
Bot-Gartner), 13 minutes en boucle. salle vidéo<br />
singulier-Pluriel, 3 rue Emilien-Traver, tous les<br />
jours sauf le dimanche de 10 h à 12 h 30 et de<br />
14 h 30 à 18 h 30.<br />
Samuel Rousseau recueille des objets inertes<br />
et leur rend une vie nouvelle par la vidéo. Par<br />
la magie de la projection vidéo, l’artiste<br />
prolonge l’ombre d’une branche morte en<br />
arbre au dénuement majestueux. Mais imperceptiblement<br />
il lui redonne vie. L’arbre croît,<br />
bourgeonne, fleurit, pour enfin que vibre et<br />
se détache une première feuille, jusqu’à la<br />
chute de toutes sur le sol. On assiste au cycle<br />
sans fin des saisons que l’on éprouve comme<br />
un moment d’éternité. De la subtilité <strong>du</strong><br />
dispositif naît l’enchantement.<br />
Samuel Rousseau est né à Marseille en 1971.<br />
Il vit à Grenoble.
Philippe 21<br />
riehling<br />
Néo Noé Chaise<br />
saMueL Table basse<br />
Gao Étagère<br />
Design de création. Grenier de l’Hôtel de Ménoc,<br />
rue Emilien-Traver, sauf lundi matin de 11 h à 13 h<br />
et de 14h 30 à 19 h.<br />
saMieL<br />
oBJets GreeN CuBe<br />
Demeure 1823, 4, place René-Groussard,<br />
05 49 07 95 86, <strong>du</strong> mardi au samedi de 10 h à 12 h<br />
et de 14 h 15 à 19 h et de dimanche de 15 h à 19 h.<br />
Philippe Riehling débute en 2006 sa carrière<br />
de designer « éco-logique » centrée sur des<br />
interrogations environnementales et citoyennes<br />
au sein de la coopérative des métiers<br />
artistiques et culturels Artenreel à Strasbourg.<br />
Il conçoit en 2007 la chaise mono-matière<br />
Néo Noé, entièrement réalisée en bois bourguignon<br />
et conçue de manière à ré<strong>du</strong>ire au<br />
maximum les déchets et la consommation<br />
d’énergie lors de sa pro<strong>du</strong>ction. Elle a obtenu<br />
le label VIA récompensant chaque année un<br />
pro<strong>du</strong>it innovant. <strong>Les</strong> différents paramètres<br />
de l’éco-conception sont ici analysés, pris en<br />
compte et intégrés pour le développement<br />
d’un pro<strong>du</strong>it qui génère moins de 8% de chutes<br />
: un matériau unique exploité sous la<br />
forme d’un panneau de dimensions standards<br />
; une extraction, une transformation et<br />
un montage opérés dans un rayon ré<strong>du</strong>it au<br />
sein de la Bourgogne… Enfin, l’emploi d’une<br />
colle et de chevilles bois in<strong>du</strong>isent un pro<strong>du</strong>it<br />
mono matière plus simplement recyclable en<br />
fin de vie. L’esthétique déconcertante de<br />
cette «chaise-manifeste» découle de son<br />
processus de création, susceptible de sensibiliser<br />
les utilisateurs à un comportement éco<br />
responsable. Issue d’un processus jusqu’auboutiste<br />
d’optimisation de la matière, Néo<br />
Noé marque l’enclenchement d’une démarche<br />
empreinte de conscience écologique.<br />
Philippe Riehling a aussi imaginé la bibliothèque<br />
Othek éditée par Oliban, les gammes<br />
de mobilier Samiel et Gao pour L’Édito, les<br />
pro<strong>du</strong>its éco Green cube.<br />
Philippe Riehling est né en 1984 à Sélestat.<br />
Il vit et travaille à Strasbourg.<br />
Jeunes éco-designers 22<br />
de l’école design de Dôle et de<br />
l’université de Franche-Comté :<br />
thibault Carion, Clément Bourdier,<br />
Gaspard Graulich, emile Hudry,<br />
angelo Jacquet, Boris Käser,<br />
Gabrielle Lion, Valérie Nortier,<br />
amélie Pharabot, Noémie rognon,<br />
Florian rouzioux, William Do<br />
Nascimento.<br />
uNe assise<br />
Pour uN arBoretuM<br />
12 maquettes et dessins. Grenier de l’Hôtel de<br />
Ménoc, rue Emilien-Traver, sauf lundi matin de<br />
11 h à 13 h et de 14h 30 à 19 h.<br />
La <strong>Biennale</strong> d’art contemporain de Melle<br />
2009 s’ouvre à l’éco-design avec de jeunes<br />
créateurs, prenant en compte les enjeux<br />
écologiques. Dans cette perspective de collaboration,<br />
douze étudiants de licence pro<br />
éco-design de l’Université de Franche-Comté<br />
ont conçu des assises d’extérieur sous la<br />
coordination de Philippe Riehling et Michel<br />
Amphyon. Exposées au grenier de l’Hôtel de<br />
Ménoc, ces créations de bancs pourraient<br />
faire l’objet éventuellement dans les années<br />
à venir de pro<strong>du</strong>ctions singulières qui pourraient<br />
prendre place sur le Chemin de la<br />
découverte de Melle.<br />
GiL<strong>Les</strong> CLéMeNt a dessiné un banc pour le<br />
Jardin d’eau – Jardin d’orties. Ce banc de<br />
Melle est présenté aux côtés des propositions<br />
des jeunes eco-designers de l’Université de<br />
Franche-Comté imaginées pour le Chemin de<br />
la découverte.<br />
Gildas 23<br />
Le reste<br />
eLéMeNts De <strong>Pays</strong>aGe i à xi<br />
Peintures, 2008-2009. Foyer Logement de La<br />
Garenne, Rue <strong>du</strong> Tapis Vert, 05 49 27 14 44, tous<br />
les jours de 9 h à 20 h. La Boutique de Valérie<br />
7, place <strong>du</strong> Marché, 05 49 27 93 04, <strong>du</strong> mardi au<br />
samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h.<br />
Le Booggy snack, 22, Grande Rue, 05 49 29 66 35,<br />
lundi au samedi de 7 h 30 à 14 h et de 19 h à 21 h.<br />
Vert tige, 12, place <strong>du</strong> Marché, 05 49 07 27 34,<br />
lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 9 h à<br />
12 h 30 et de 15 h à 19 h 30 et le dimanche matin<br />
de 9 h à 12 h 30. amel téléphonie, 18, Grande<br />
Rue, 05 49 29 57 74, <strong>du</strong> mardi au vendredi de<br />
9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30 et le samedi<br />
matin de 9 h 30 à 12 h 30. salon Créaligne, 24,<br />
Grand’ Rue, 05 49 29 16 99, <strong>du</strong> mardi au vendredi<br />
de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h et le samedi de<br />
8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Créa evasion,<br />
48, rue Saint-Jean, 05 49 07 15 88, <strong>du</strong> mardi au<br />
samedi de 9 h à 12 h 15 et de 14 h 30 à 19 h.<br />
Gildas Le Reste travaille d’après nature à partir<br />
de ses carnets de dessins d’où il extrait ses<br />
Eléments de paysages saisies dans le train<br />
entre les gares et l’atelier. Ses paysages incertains<br />
flottent sur le blanc <strong>du</strong> papier d’Arche<br />
entre lignes d’eau et vibrations de couleurs<br />
qui effacent le contour des choses.<br />
« (…) <strong>Pays</strong>age à l’indicatif, paysages en tant<br />
que somme d’indications, ainsi que les percevait<br />
le critique d’art Bernard Lamarche-Vadel,<br />
ces tableaux sont autant de seuils, c’est à dire<br />
aussi des constats d’éloignement et de proximité<br />
tout à la fois, donnant sur des processus<br />
de stratifications et d’enchevêtrements aperçus.<br />
Modestie encore s’appliquant à ne vouloir<br />
ni compter, ni lire, à peine situer, ne pas<br />
décrire, mais voir, pour autant que voir c’est<br />
toujours d’abord considérer l’éloignement de<br />
la chose vue, sa radicale étrangeté.<br />
Ainsi ces paysages sous les espèces d’amorces<br />
et d’indications, présentent-ils un renoncement<br />
fondamental à la division entre la<br />
représentation de l’ordre terrestre et <strong>du</strong><br />
monde aquatique (...).» C’est ainsi que le<br />
critique d’art Bernard Lamarche-Vadel percevait<br />
les paysages de Gildas Le Reste.<br />
Gildas Le Reste est né à Quimper en 1960. Il<br />
vit et travaille à Paris et à Châtellerault.
Philippe 24<br />
amiel<br />
aLPHée<br />
1994, sculpture. Jardin des Mines d’argent des<br />
rois Francs, 05 49 29 19 54, rue de la Noblette,<br />
tous les jours.<br />
Pour Philippe Amiel, « qu’elle soit source ou<br />
brin d’herbe, Alphée procède <strong>du</strong> jaillissement<br />
et son mouvement prend racine dans le soussol<br />
et retourne y finir son cycle loin des<br />
regards. Et puisque cycle il y a, qu’il soit<br />
annuel comme celui des vivaces ou à l’échelle<br />
d’une vie comme la fable <strong>du</strong> fleuve Alphée,<br />
que cette sculpture placée dans les jardins<br />
des Mines d’argent de Melle en réveille les<br />
échos telluriques. » Cette sculpture qui forme<br />
un pont, une arche dans le paysage relie avec<br />
justesse deux étymologies : Melle viendrait<br />
<strong>du</strong> latin metalum, signifiant métal, ou <strong>du</strong><br />
gaulois melt signifiant lieu élevé.<br />
Philippe Amiel est né en 1959 à Marseille. Il<br />
vit et travaille à Curzay-sur-Vonne.<br />
Jean-Paul Ganem 25<br />
CorNeiL Noire PouLette<br />
De toNNerois eNGraiN<br />
CoMMuN extase BLaNCHe<br />
susa MéLaNGe rouGe<br />
MiKuLa JauNereau.<br />
Création in situ, 2009<br />
Pré de l’écu, Chemin de la Reine, accès permanent.<br />
Photographies de compositions paysagères<br />
au Café <strong>du</strong> Boulevard, 2, place René-Groussard,<br />
05 49 27 01 28, lundi de 8 h à 20 h, mardi au vendredi<br />
de 8 h à 21 h, le samedi de 9 h à 20 h et le<br />
dimanche de 9 h à 13 h. Le reflet, avenue <strong>du</strong> Cdt<br />
Bernier, 05 49 27 02 94, <strong>du</strong> mardi au samedi de<br />
9 h à 12 h et de 14 h 30 à 19 h. Caisse d’epargne,<br />
Grande Rue, 05 49 27 80 30, mardi, mercredi et<br />
vendredi de 8 h 40 à 12 h 15 et de 13 h 25 à 17 h 20,<br />
jeudi de 9 h 15 à 12 h 15 et de 13 h 25 à 17 h 20,<br />
samedi de 8 h 40 à 12 h 25. Mellecom, 5, rue des<br />
Trois Marchands, 05 49 27 00 24, <strong>du</strong> lundi au vendredi<br />
de 9 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h 30 et le<br />
samedi de 9 h à 12 h et de 14 h 30 à 17 h.<br />
Depuis 100 siècles et 300 générations,<br />
l’homme laisse une trace sur le monde et lui<br />
donne une forme. Il épierre les sols, bâtit<br />
des murets, plante des haies, dessine des<br />
sillons. Aujourd’hui, comme à l’origine,<br />
l’agriculture provoque des marques visibles<br />
de l’activité humaine sur le milieu et nous<br />
parle de l’histoire de nos sociétés.<br />
« L’agriculture est affaire d’art » soutenait<br />
Joseph Beuys. Depuis 1992, Jean-Paul<br />
Ganem se rapproche de la terre et <strong>du</strong> monde<br />
agricole pour faire œuvre dans le paysage<br />
rural et urbain, <strong>du</strong> Sancy au Périgord, de<br />
l’aéroport international Charles-de-Gaulle<br />
aux favelas de Sao Paulo. Dans ce pré communal<br />
à Melle, Jean-Paul Ganem a dessiné<br />
une composition paysagère aux motifs on<strong>du</strong>lants.<br />
Auprès d’Agrobio Poitou-<strong>Charentes</strong>,<br />
association de pro<strong>du</strong>cteurs bio de la région,<br />
l’artiste a sélectionné sept variétés d’orge,<br />
d’avoine et de blé de printemps offrant différents<br />
critères esthétiques : couleurs, hau-<br />
teurs et textures et précocités. Ce tableau<br />
vivant, évolutif et éphémère, vaste d’un<br />
hectare est un biopaysage.<br />
L’œuvre de Jean-Paul Ganem associe dans sa<br />
réalisation des enseignants et lycéens des<br />
sciences et techniques de l’agronomie et <strong>du</strong><br />
vivant <strong>du</strong> lycée Jacques-Bujault de Melle.<br />
Ces élèves ont emprunté le geste <strong>du</strong> peintre<br />
en substituant le tracteur au pinceau.<br />
Cette composition paysagère éphémère d'un<br />
hectare est réalisée avec 7 semences de<br />
céréales anciennes biologiques : avoine<br />
noire corneil, blé poulette <strong>du</strong> Tonnerrois, blé<br />
engrain commun, orge extase, avoine blanche<br />
susa, blé mélange rouge, blé mikula.<br />
Avec le partenariat d’Agrobio Poitou-<br />
<strong>Charentes</strong>, <strong>du</strong> Lycée d'enseignement général<br />
et de technologie agricole Jacques-Bujault,<br />
de l'I.N.RA.<br />
<strong>Les</strong> photographies présentées chez les partenaires<br />
associés témoignent de nombreuses<br />
œuvres réalisées par Jean-Paul Ganem en<br />
collaboration avec des agriculteurs en France<br />
et à l'étranger, notamment en <strong>Pays</strong> de la<br />
Loire, en Midi-Pyrénées, Ile de France,<br />
Périgord, Canada, Brésil.<br />
Jean-Paul Ganem est né 1964 à Tunis. Il vit<br />
et travaille à Paris, Sao Paulo, Montréal.
œuvres pérennes | biennales 2003, 2005, 2007<br />
Des œuvres de Jakob Gautel,<br />
Michel Jeannès, soussan Ltd,<br />
Gilles Clément, Knud Viktor<br />
réalisées lors des <strong>Biennale</strong>s<br />
internationales d’art contemporain<br />
2003, 2005, 2007, sous la<br />
direction artistique de Dominique<br />
truco, enrichissent aujourd’hui le<br />
patrimoine culturel de la ville de<br />
Melle. Ces œuvres sont accessibles<br />
en permanence aux visiteurs.<br />
a découvrir également à l‘Hôtel de<br />
Ville les photographies de Jean-<br />
Luc Moulène, Patrick tosani,<br />
Pascale Gadon, Ha Cha youn,<br />
Claude Pauquet.<br />
Jakob 26<br />
Gautel<br />
Je t’aiMe<br />
Bancs publics<br />
Sur les 50 bancs publics des places publiques et<br />
jardins de Melle, l’œuvre de Jakob Gautel<br />
déclare l’amour en 50 langues, choisies parmi<br />
les 7 000 langues et idiomes existantes de par<br />
le monde. Gravées sur des plaques de laiton,<br />
ces déclarations d’amour universel s’adressent<br />
aux promeneurs, aux amoureux, aux amateurs<br />
de Guillaume Le Troubadour. Ces Je t’aime<br />
s’unissent pour former un vaste chœur.<br />
Œuvre créée lors de la <strong>Biennale</strong> internationale<br />
d’art contemporain de Melle 2003 L’art<br />
d’être au monde.<br />
Jakob Gautel est né en 1965 à Karlsruhe en<br />
Allemagne. Il vit et travaille à Paris et ailleurs.<br />
Gilles 10<br />
Clément<br />
JarDiN D’eau - JarDiN<br />
D’orties<br />
Parc de la Maladrerie (voir p. 6)<br />
arBres reMarquaB<strong>Les</strong><br />
remparts (voir p. 6)<br />
Remerciements aux artistes et à l’ensemble des<br />
partenaires associés.<br />
équiPe De La BieNNaLe<br />
Direction artistique : Dominique Truco<br />
Régie générale : Jean-Pierre Uhlen<br />
Administration : Anne Texier<br />
assistée de Cécile Gilardin, Samuel Landron<br />
Secrétariat : Catherine Comino<br />
Comptabilité : Annie Bernard<br />
Service des jardins et espaces verts : Jean-Luc Denis<br />
Services techniques municipaux : Jean-Pierre Garault<br />
Médiation : Aurélier Mourier, Fanny Guérineau,<br />
Muriel Mazoyer, Solène Bouffard<br />
Stagiaires : Alice Jameau et Pauline Besseron<br />
Communication/presse : Yvette Sautour<br />
Site Internet : Malika Uhlen<br />
Michel 27<br />
Jeannès -<br />
La mercerie<br />
MaterNeLLe – MeLLe eN art<br />
école Jacques Prévert<br />
C’est une anagramme « in situ et in tissu »<br />
réalisée en 2005 sur la façade. Enseigne sur<br />
un lieu d’enseignement qui incite les écoliers<br />
dès leur entrée en classe au détournement <strong>du</strong><br />
langage et au jeu d’esprit. La mise en place<br />
des lettres s’est appuyée sur un travail pédagogique<br />
mené par les enseignants, en lien<br />
avec l’artiste qui a réalisé un document vidéo.<br />
Dans la tradition de la « photo de classe »,<br />
l’ensemble des élèves et maîtres a posé pour<br />
la confection d’une photo et d’une carte postale<br />
(Studio Le Reflet, Melle). Cette œuvre<br />
inscrite au cœur de la Cité et prenant son<br />
sens à Melle et nulle part ailleurs, s’inscrit<br />
dans la démarche de l’artiste et <strong>du</strong> collectif La<br />
Mercerie qui, autour <strong>du</strong> bouton, objet modeste<br />
métaphore <strong>du</strong> lien et « Plus Petit Objet<br />
Culturel Commun » (PPOCC), développe une<br />
Zone d’Intention Poétique (Zip) sous-ten<strong>du</strong>e<br />
par la participation sociale. Par des chantiers<br />
de paroles animés par l’artiste les boîtes à<br />
boutons se transforment en trésors domestiques<br />
et boîtes à Mémoire.<br />
Œuvre créée lors de la <strong>Biennale</strong> internationale<br />
d’art contemporain de Melle 2005 Vies à<br />
Vies/Portrait de ville.<br />
Michel Jeannès est né en 1958 à Casablanca,<br />
Maroc. Il vit et travaille à Lyon.<br />
Remerciements aux enseignants, étudiants des écoles<br />
supérieures d’art de Poitiers et Limoges, lycéens et<br />
aux jeunes <strong>du</strong> CAT qui ont participé aux workshops de<br />
Tadashi Kawamata et Jean-Paul Ganem.<br />
Rédaction : Dominique Truco et les artistes<br />
CréDit PHotoGraPHique <strong>Les</strong> artistes, Alain<br />
Chudeau - Collection <strong>du</strong> Frac des <strong>Pays</strong> de la Loire,<br />
Christian Vignaud, Dominique Truco, Thibault<br />
Carion, Jean-Luc Terradillos, Thierry Charrier.<br />
GraPHiste Fred Briand<br />
iMPriMeur Mégatop<br />
reMerCieMeNts Pour Le Prêt D’œuVres<br />
Frac <strong>Pays</strong> de la Loire, Musée départemental d’art<br />
contemporain de Rochechouart, Frac Rhône-Alpes -<br />
Institut d’art contemporain Villeurbanne/Lyon, Frac<br />
Alsace, Galerie Polaris, Galerie S. Aboukrat, les<br />
collectionneurs privés, les artistes.<br />
soussan 28<br />
LtD - Musée<br />
des nuages<br />
Musée Des NuaGes<br />
Château d’eau de Melle<br />
En 1974, René Dumont boit un verre d’eau<br />
devant des milliers de téléspectateurs. « Il<br />
nous faut, prévient-il, dès aujourd’hui considérer<br />
l’eau comme une denrée rare, donc<br />
appréciée, respectable et cesser de gaspiller<br />
». Depuis 1988, Sylvain Soussan est le<br />
créateur et secrétaire perpétuel <strong>du</strong> Musée des<br />
nuages. Le Musée des nuages appartient la<br />
génération des musées de plein air, le ciel est<br />
sa cimaise. <strong>Les</strong> nuées forment son patrimoine<br />
placé sous le signe de l’éphémère. Pour<br />
Sylvain Soussan, « conservateur » d’un nouveau<br />
type, « le ciel est la plus grande multinationale<br />
de distribution d’eau gratuite de la<br />
planète ». L’eau est indispensable à tout<br />
écosystème, dans notre vie quotidienne, dans<br />
nos activités humaines attachées à l’agriculture<br />
ou l’in<strong>du</strong>strie. Son partage et sa conservation<br />
sont des enjeux vitaux. Musée des<br />
nuages au sommet des 34 m <strong>du</strong> château d’eau<br />
de Melle alimente ce degré de conscience. Il<br />
est le premier et unique Musée des nuages au<br />
monde. D’autres devraient voir le jour en<br />
région Poitou-<strong>Charentes</strong> et dans l’Hexagone.<br />
Œuvre créée lors de la <strong>Biennale</strong> internationale<br />
d’art contemporain de Melle 2007 Eau,<br />
air, terre : la sagesse <strong>du</strong> jardinier.<br />
Sylvain Soussan est né en 1961 à Bayonne.<br />
Il vit et travaille à Paris.<br />
La <strong>Biennale</strong> internationale d’art contemporain de<br />
Melle est organisée par la Ville de Melle.<br />
aVeC <strong>Les</strong> PréCieux soutieNs : <strong>du</strong> Conseil<br />
régional Poitou-<strong>Charentes</strong>, de la Direction régionale<br />
des affaires culturelles Poitou-<strong>Charentes</strong>, <strong>du</strong> Conseil<br />
général de Deux-Sèvres, <strong>du</strong> <strong>Pays</strong> <strong>Mellois</strong> et de<br />
l’Ambassade royale des <strong>Pays</strong>-Bas<br />
aVeC <strong>Les</strong> ParteNariats De : Syndicat des<br />
propriétaires forestiers privés de Poitou-<strong>Charentes</strong>,<br />
Lycée d’enseignement général et des technologiques<br />
agricoles Jacques- Bujault, Agrobio Poitou-<br />
<strong>Charentes</strong>, <strong>Jardinerie</strong> <strong>du</strong> <strong>Pays</strong> <strong>Mellois</strong>, <strong>Les</strong> <strong>Amis</strong> des<br />
Oiseaux, Maison <strong>du</strong> Protestantisme en Poitou, Ecole<br />
Européenne Supérieure de l’Image, Garage Bailly,<br />
Futurobois, Rullier Bois, Scierie Nivet, Scierie<br />
Bernier, Etablissements Seguin, I.N.R.A.<br />
Knud 29<br />
Viktor<br />
éCLat D’arGeNt<br />
Mines d’argent des rois Francs<br />
C’est dans l’un des grands sites géologiques<br />
que Knud Viktor réalise en 1989 sa première<br />
et unique commande publique à ce jour. Éclat<br />
d’argent est un parcours sonore de 320 m<br />
dans les galeries de la mine mises en lumière<br />
par Pierre Jacot-Descombes.<br />
aLLo La terre<br />
Parc de la Maladrerie, Hôtel de ville<br />
Encyclopédiste <strong>du</strong> vivant, installé dans le<br />
Luberon, Knud Viktor enregistre les sons de la<br />
terre. Depuis plus de 40 ans avec magnétophone,<br />
caméra, appareil photographique, il<br />
saisit la respiration <strong>du</strong> monde vivant. Celui<br />
qui se reconnaît « terrien, donc responsable<br />
devant la terre » est bouleversant chasseur de<br />
sons, peintre sonore car dit-il « il fallait<br />
conserver ce qu’on n’écouterait peut-être plus<br />
jamais ». Chaque son est un univers révélé<br />
qui en 2000, habitait le Jardin Planétaire de<br />
Gilles Clément à La Villette. Allo la Terre<br />
s’écoute dans trois cabines téléphoniques<br />
alimentées par l’énergie solaire. En décrochant<br />
le combiné : un lapin qui rêve, ronfle<br />
et soupire ; le chant d’amour des mouches de<br />
vinaigriers ; deux escargots qui mastiquent<br />
leur salade.<br />
Œuvre créée lors de la <strong>Biennale</strong> internationale<br />
d’art contemporain de Melle 2007 Eau,<br />
air, terre : la sagesse <strong>du</strong> jardinier.<br />
Knud Viktor est né en 1924 à Copenhague,<br />
Danemark. Il vit et travaille à Cheval Blanc /<br />
Vaucluse.