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comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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<strong>de</strong> M. Liebrich. En été, les grenouilles sont anesthésiées parle chloral,<br />

comme les animaux à sang chaud.<br />

M. Labor<strong>de</strong> rappelle que les grenouilles sont anesthésiées dans l'eau<br />

chau<strong>de</strong>, ce qui infirmerait les conclusions <strong>de</strong> M. Rabuteau.<br />

M. Rabuteau fait remarquer qu'il ne s'est pas p<strong>la</strong>cé dans les mêmes<br />

conditions.<br />

— M. Leven rapporte <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences d'après lesquelles le strych-<br />

nisme n'existe pas si l'on donne en même temps aux animaux l'aconi-<br />

tine <strong>et</strong> <strong>la</strong> strychnine dans certaines proportions. D'oia il résulte qu'on<br />

peut opposer <strong>la</strong> paralysie à l'excitabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> moelle.<br />

M. Leven démontre ensuite, par d'autres expériences, comment le<br />

curare paralyse <strong>la</strong> moelle, contrairement à l'opinion <strong>de</strong> M. Vulpian.<br />

Pour faire ces expériences avec le curare, comme avec l'aconitine, il<br />

faut que <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion soit respectée dans les membres, <strong>et</strong> alors on<br />

voit que <strong>la</strong> moelle est atteinte par l'aconitine comme elle l'est par le<br />

curare.<br />

D'ailleurs, si l'on donne le curare à un animal, on voit cesser <strong>la</strong> res-<br />

piration; <strong>la</strong> sensibilité <strong>et</strong> <strong>la</strong> motilité se per<strong>de</strong>nt. Donc il meurt par les<br />

centres nerveux.<br />

Donc les poisons tuent le système nerveux du centre à <strong>la</strong> périphérie,<br />

<strong>et</strong> non <strong>de</strong> <strong>la</strong> périphérie au centre.<br />

Deux observations d'oblitération <strong>de</strong> l'artère vertébrale du côté gauche ;<br />

recueillies par M. Luneau, externe dans le service <strong>de</strong> M. Proust, à<br />

<strong>la</strong> Charité.<br />

Deux ma<strong>la</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> ont succombé <strong>de</strong>rnièrement <strong>et</strong> à quelques jours <strong>de</strong><br />

distance, dans le service <strong>de</strong> M. Proust, à <strong>la</strong> Charité, à une affection que<br />

nous croyons très-rare, <strong>et</strong> les lésions que nous avons trouvées à l'au-<br />

topsie sont <strong>de</strong> nature à éc<strong>la</strong>irer en quelques points <strong>la</strong> pathologie du<br />

bulbe rachidien.<br />

I. La première <strong>de</strong> ces ma<strong>la</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> était une femme âgée <strong>de</strong> 68 ans, qui<br />

entra, le 29 mai 1870, dans <strong>la</strong> salle Sainte-Ma<strong>de</strong>leine,<br />

Celte femme, qui exerçait <strong>la</strong> profession <strong>de</strong> femme <strong>de</strong> ménage, avait<br />

joui, jusqu'au commencement <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te année, d'une bonne santé habi-<br />

tuelle. Elle n'avait jamais eu <strong>de</strong> rhumatisme, <strong>de</strong> palpitations, ni d'œdème<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> membres inférieurs.<br />

Au mois <strong>de</strong> janvier <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te année, elle a été prise d'une attaque<br />

apoplecliforme qui lui a <strong>la</strong>issé une hémiplégie dont elle a mis trois<br />

mois à se relever complètement.<br />

Le 29 mai, jour <strong>de</strong> son entrée, à huit heures du matin, pendan

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