Actualité - Mag 56 - Perpignan la Catalane

PERPIGNAN PLURIELLE ET SOLIDAIRE
Les élus socialistes et
la politique sur la ville
Depuis 1995, nous, les élus socialistes de PERPIGNAN représentant
une grande partie de la population affirmons notre opposition
politique à la gestion de la majorité de droite.
Nous le concrétisons en votant contre le budget municipal.
Pour les autres points, nous nous positionnons dans le sens de l’intérêt
général des Perpignanais.
Nous sommes des élus responsables de nos décisions ! Libres !
Libres d’approuver une action judicieuse !
Libres aussi de dire que le logement social est en panne sur la ville.
4000 demandeurs !
Moins de cinquante logements par an ces 10 dernières années.
Un plan de circulation inefficace.
Un aéroport en déclin.
Une agglo sans ambition et sans moteur économique…
En bref, des annonces que des annonces et du clinquant.
Nous sommes disponibles pour tous ceux qui souhaitent nous rencontrer.
Contact : 04 68 66 31 46
Nicole SABIOLS - Claude CANSOULINE - Marc OLIVE
GROUPE PERPIGNAN PASSIONNEMENT
Que vive la place
de catalogne
PERPIGNAN, avec ses traditions, son patrimoine, sa culture, ses
commerces et son modernisme, vit intensément dans une
atmosphère conviviale et méridionale.
L’économie est amplement dépendante de richesses locales et
des activités publiques attirant de nombreux touristes qui constituent
une clientèle potentielle.
C’est dire l’importance de l’attractivité dont un des secteurs porteurs
est les manifestations publiques incitant à la visite et au
séjour.
Une telle dynamique doit être adossée à des manifestations
populaires de toutes natures.
Les promoteurs de cette mise en œuvre disposent d’un site
remarquablement bien adapté à des actions publiques, en la
place de Catalogne.
Ce nouvel espace, dans un milieu de commerces de haut niveau,
a eu pour effet d’accompagner le centre-ville jusqu’au Cours
Lazare Escarguel, entrée du centre ancien.
Il devient aujourd’hui indispensable d’exploiter pleinement cette
large place pour la faire vivre intensément avec le puissant
concours des services publics. Peuvent y contribuer de très nombreuses
actions à organiser sur certains thèmes populaires ou traditionnels
: fêtes de saisons et de produits locaux,démonstrations
de métiers d’art, activités culturelles et artisanales, réjouissances
musicales et folkloriques jumelées avec des danses locales, animations
pour enfants…
Il est évident que l’exploitation de cette place favorisera l’élargissement
du centre-ville, impulsera le développement économique,
focalisera l’attention de tous et accroîtra l’agrément général
de la cité en cours de réhabilitation.
La diversification des animations intenses et permanentes est
donc à entreprendre sans délai. Ces activités s’inscriront alors
dans les programmes d’un contexte local faisant de Perpignan
une ville de rencontres, de villégiature et de lieu de destination
dans l’intérêt des résidents du département dont le devenir est
directement lié au dynamisme de notre ville.
Georges ASCOLA,
10 mai 2005
T R I B U N E L I B R E
En application de l’article 9 de la loi du 27 février 2002,
une page de libre expression est réservée dans Perpignan-Magazine aux groupes
d’élus n’appartenant pas à la majorité municipale.
Cette tribune n’engage que leurs auteurs et aucunement la rédaction.
24
Groupe PERPIGNAN PASSIONNEMENT :
Claude BARATE, Georges ASCOLA, Martine KAISER,
Simone SIVIEUDE, Christian DARNER, Jean-Pierre BARATE

G R O S P L A N S
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plupart des entreprises font de la vente de matériel et la quasi-totalité refuse de se déplacer à domicile. Il
faut rendre l’informatique accessible au plus grand nombre, suivre les gens à la fois dans l’installation et
l’utilisation de leur matériel. Le but étant de démystifier l’informatique pour que cela devienne un outil de
plaisir”. A souligner que Proximedi@ 66 fait partie des 50 entreprises du réseau EBP et qu’elle est la
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Le mouvement culturel anglais le plus marquant des années 60 s’impose et perdure à Perpignan,si loin des plages de Brighton.
Les Slot, ex Ugly Things, sont aujourd’hui les dignes héritiers des formations tels que les Wags ou les Lords qui ont sévi dans le
département durant les années 60.Depuis 16 ans,Roch Vidal et Antoine “Moon” font l’actualité musicale avec leur groupe,The
Slot, qui vient de subir de profondes modifications. En effet, depuis l’année dernière, la formation a été renforcée par l’arrivée de
Paul Newman “Guitar Hero” de la scène londonienne avant de débarquer en terre catalane. “Nous venons de terminer une tournée
qui nous a conduit de Paris à Toulouse et notre actualité est débordante”, comme nous l’explique Roch Vidal : “A l’occasion
de la fête de la musique, nous nous sommes produit au Malassis, lieu de rendez-vous des dandy en scooter. Nous entameront cet
été une série de concerts en Italie. Enfin, on nous retrouvera à la rentrée sur la scène du Médiator, en ouverture du Festival
International du Disque, avec entre autres, Alain Lesaffre à l’orgue Hammond et Stéphane à la basse ". A noter, qu’ils ont été
contactés par un producteur suédois pour enregistrer prochainement dans un des plus grands studios européens à Stockholm.
Pour la petite histoire,ce studio dispose du matériel des installations d’Abbey-Road sur lequel les Beatles ont enregistré leurs plus
grands succès.
IVAN GRÉSÈQUE, CHEVALIER
DE LA LÉGION D’HONNEUR
▲
C’est devant un parterre
de plus de 300 personnes
qu’Ivan Grésèque a été décoré.
A 51 ans, Ivan Grésèque s’est vu décerner les
insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur
des mains de José-Marie Vert, conseiller au
Commerce extérieur de la France. Ivan
Grésèque aura gravé son empreinte dans le
milieu treiziste avec une carrière de sportif bien
remplie. International junior en 1972, il aura
marqué de son talent de demi de mêlée le XIII
Catalan et l’équipe de France. Une carrière sportive qui s’est conclue par
le jubilé de 1988 après avoir remporté cinq titres de Champion de France.
Professionnellement,son investissement au sein de la Police Nationale est
couronné par sa nomination à la tête des Centres de Loisirs des Jeunes à
Saint-Jacques et au Bas-Vernet. Au sein des CLJ, Ivan Grésèque réalise un
véritable travail de fond et de prévention avec de nombreuses activités
menées auprès des jeunes des quartiers. Par son expérience, son humilité,
son dévouement et surtout son authenticité, Ivan Grésèque est devenu,
pour bon nombre de jeunes, un exemple et un modèle.
G r o s Plan s
Roch Vidal, un Mod de l’ultra
local à l’universel.
▲
▲
Un grand retour sur le devant de
la scène pour Daniel Fadel.
DANIEL FADEL,
UN CATALAN “FACE AU
SOLEIL”
Musicien surdoué, il obtient son diplôme
d’arrangeur avec les félicitations du jury composé
de Maurice Jarre et de Michel Legrand.
A 17 ans, il décroche son premier contrat de
la main de celui qui découvrit Claude
François, Jean-Jacques Tilchie. Après, ce fut
un enchaînement jusqu’au succès du groupe
Solo en 1989. Classé au Top 50, le groupe
recevait le trophée de la Main d’Argent au
Festival du Fief et de la chanson à Talence
près de Bordeaux en 1990. “A la dissolution du groupe Solo, j’ai fais le tour du Monde et je
me suis consacré à la World Music. J’ai composé pour Marie Myriam, Sandy Valentino et Sofia
Mestari. Aujourd’hui, je prépare une nouvelle carrière artistique, plutôt rock”. Avec un nouveau
single intitulé “Face au Soleil”, Daniel Fadel vient de terminer son clip vidéo tourné
en partie au pied du clocher de Collioure. Pour plus d’info : www.danielfadel.com
■ Jean-Philippe LAPEYRE
25

[ Catalanité [ Médias [ Folklore
LA CRÉATION DE
OUVERTURE D’UNE
LES 50 ANS
L’INSTITUT FONT NOVA DÉLÉGATION DE TV3
Depuis le 1er juin dernier,la Ville de Perpignan a décidé
de regrouper les missions du Centre de
Documentation et d’Animation de la Culture
Catalane (CeDACC) et de la Régie de la Culture catalane
au sein d’un organisme unique : l’institut Font
Nova. Selon Marie Costa, directrice de la Culture à la
Ville, “maintenant est venu le temps de la normalisation
pour le catalan”. Désormais, la programmation du
spectacle vivant en langue catalane sera l’affaire de
toutes les autres structures de la Ville (Médiator, Casa
Musicale,le Théâtre,CAMPLER) et l’institut sera doté
de nouvelles missions : développement de l’usage du
catalan, diffusion du bilinguisme ainsi que du collectage
de documents spécifiques à la culture catalane et
de la publication, en liaison avec les universités, de
monographies.
Renseignements au 04 68 62 38 82.
Catalanitat
LA CREACIÓ DE
L’INSTITUT FONT NOVA
D’ençà el 1er de juny del 2004, la Vila de Perpinyà va
decidir de reagrupar les missions del Centre de
Documentació i d’Animació de la Cultura Catalana
(CeDACC) i de la Regidoria de Cultura catalana al si
d’un organisme únic : l’institut Font Nova. Segons
Marie Costa, directora de la Cultura a l’Ajuntament,
“ara ha arribat l’hora de la normalització pel català”.
D’ara endavant, la programació de l’espectacle viu en
llengua catalana serà a càrrec de totes les estructures
de la Vila (Mediator, Casa Musicale, el Théâtre, CAM-
PLER) i l’institut es dotarà de noves missions : desenvolupament
de l’ús social del català, difusió del bilingüisme
així com de la recaptació de documents específics
a la cultura catalana i de la publicació, amb les universitats,
de monografiès.
Informacions al 04 68 62 38 82.
26
]
TV3, la télévision catalane, a récemment ouvert une
délégation au 5, quai Batllo dont le responsable est
Pere Codonyan. Les locaux de TV3 à Perpignan se
composent d’une salle de retransmission des images,
d’une salle de rédaction et d’un plateau. Située en
face du Castillet, cette délégation facilitera le travail
d’information et permettra des émissions en direct
grâce aux équipements mis en place.Cette ouverture
est le fruit d’une politique de couverture de la
Catalogne Nord de plus en plus marquée ces dernières
années.Une avancée significative de l’intérêt pour
la Catalogne Nord avait été constatée avec la création
en 1989 de la délégation de TV3 à Girona et la collaboration
de correspondants départementaux
(Thierry Masdeu et Pere Codonyan). Depuis 1990,
plus d’un millier d’informations sur la Catalogne
Nord ont été diffusées par TV3. “Désormais, la couverture
sera encore renforcée et le nombre des reportages
mensuels doublera”, annonce Pere Codonyan.
Pere Codonyan
et Thierry
Masdeu dans
les locaux
de TV3 à
Perpignan.
Mitjans de
comunicació
OBERTURA D’UNA
DELEGACIÓ DE TV3
]
TV3, la televisió catalana, acaba d’obrir una delegació
al número 5, voral Batllo del qual el responsable n’és
en Pere Codonyan. Els locals de TV3 a Perpinyà es
composen d’una sala de retransmissió d’imatges,
d’una sala de redacció et d’un plató. Situada davant
del Castillet, aquesta delegació facilitarà el treball d’informació
i permetrà programes en directe gràcies als
equipaments instal.lats. Aquesta obertura resulta
d’una política de cobertura de Catalunya Nord cada
vegada més significativa aquests últims anys. Un
avanç significatiu de l’interés per Catalunya Nord ja
s’havia constatat amb la creació al 1989 de la delegació
de TV3 a Girona i la col.laboració de corresponsals
departamentals (Thierry Masdeu i Pere Codonyan).
Des del 1990, més d’un miler d’informacions sobre
Catalunya Nord van ser difoses per TV3. “Des d’ara, la
cobertura serà encara reforçada i el nombre dels reportatges
mensuals duplicarà”, anuncia Pere Codonyan.
DE LA JOVENTUT
Créée en 1955, la Joventut est à l’origine un groupe scolaire
qui prend alors le nom de Groupe folklorique des écoles du
Haut-Vernet. En 1958, le groupe participe à la création du
Foyer laïque du Haut-Vernet et devient ainsi une section
autonome du Foyer. C’est en 1959 qu’il prend le nom de
groupe Joventut. En 1962, il crée le Festival de la danse catalane
“Dies de Germanor catalana” et, trois ans plus tard, le
groupe s’exporte une première fois en Allemagne. Depuis, la
Joventut a effectué de nombreux déplacements en France,en
Andorre, en Espagne, en Allemagne, en Suisse, au
Luxembourg, au Portugal et même au Japon. Respectueux
des traditions mais aussi novateur, le groupe enrichit, sous la
houlette du compositeur Henri-Jean Baladud et du chorégraphe
Michel Gauguet, son répertoire par des créations
musicales et chorégraphiques originales et apporte ainsi sa
pierre au monument de la culture catalane.A l’occasion de ce
cinquantième anniversaire, de nombreuses manifestations
sont prévues. On retiendra la belle exposition intitulée “50
ans au service de la culture catalane” au Palais des Congrès du
18 au 23 juillet et la nouvelle édition de “Dies de Germanor
catalana” au Palais des rois de Majorque le 26 juillet.
Renseignements au 04 68 61 02 51.
Le ballet Joventut
lors du festival
Dies de Germanor
catalana.
Folklore]
ELS 50 ANYS
DEL GRUP JOVENTUT
Creada al 1955, Joventut va ser a l’inici un grup escolar que va
prendre el nom de grup folklòric de les escoles de l’Alt Vernet. Al
1958, el grup participa a la creació del “Foyer Laïque du Haut-
Vernet” i esdevé així una secció autònoma del fogar. És al 1959
que va prendre el nom de Grup Joventut. Al 1962 va crear el
Festival de dansa catalana “Dies de Germanor catalana” i, tres
anys després el grup es va exportar per primera vegada a
Alemanya. D’ençà aquest moment, Joventut ha fet nombrosos
desplaçaments a França, a Andorra, a Espanya, a Alemanya, a
Suïssa, al Luxemburg, al Portugal i fins i tot al Japó. Respectuosos
de les tradicions però també novadors, el grup enriquit, sota la
direcció del compositor Henri-Jean Balalud i del coreògraf Michel
Gauguet, el seu repertori amb creacions músicals coreografies originals
i aporta així la seva pedra al monument de la cultura catalana.
A l’ocasió d’aquest 50è aniversari, s’han previst nombroses
manifestacions. Cal recordar la bella exposició intitulada “50 anys
al servei de la cultura catalana” al palau dels congressos del 18 al 23
de juliol i la nova edició “Dies de Germanor catalana” al Palau dels
reis de Mallorca el 26 de juliol. Informació al 04.68.61.02.51.

[
Coopération
transfrontalière
VISITE DU CONSEIL
MUNICIPAL DE BARCELONE
Le Conseil municipal de Perpignan avait effectué le 24
octobre 2001 une visite officielle à Barcelone, ponctuée
de visites des institutions politiques de la
Catalogne Sud.Dans le cadre d’une coopération transfrontalière
particulièrement dynamique entre les deux
municipalités, le conseil municipal de Barcelone effectuera
une visite officielle à Perpignan le 8 juillet prochain.
Accueillis principalement par Jean-Paul Alduy,
maire-sénateur,et Jaume Roure,maire-adjoint délégué
aux Affaires catalanes,Joan Clos,maire de Barcelone,et
les membres du conseil municipal participeront à plusieurs
événements : inauguration de la plaque commémorative
de la charte des libertés communales de
Perpignan installée dans le patio de l’Hôtel de Ville ;
présentation et signature de la convention de mise en
valeur des centres anciens entre les villes de Perpignan
et Barcelone ; présentation du projet urbain de
Perpignan… Les membres du conseil municipal de
Barcelone visiteront également le centre de Perpignan
et ses principales rénovations (place Arago, place de la
République, Dames de France).
Jean-Paul Alduy, mairesénateur
de Perpignan,
et Joan Clos, maire de
Barcelone, au Forum universel
des Cultures de Barcelone en
septembre 2004.
Coopéració
transfronterera
VISITA DEL CONSELL
MUNICIPAL DE BARCELONA
]
El consell municipal de Perpinyà va efectuar una visita oficial
a Barcelona el 24 d’octubre 2001, puntuada de visites
de les institucions polítiques de Catalunya Sud. En el marc
d’una cooperació transfronterera particularment dinàmica
entre els dos municipis, el consell municipal de Barcelona
efectuarà una visita oficial a Perpinyà el proper 8 de juliol.
Acollits principalment per Joan-Pau Alduy, batlle senador, i
Jaume Roure, batlle adjunt delegat als afers catalans, Joan
Clos, batlle de Barcelona, i els membres del consell municipal
participaran a forces esdeveniments : inauguració de la
placa comemorativa de la Carta de les llibertats comunals
de Perpinyà instal·lada en el pati de l’ajuntament ; presentació
i signatura del conveni de valoració dels centres antics
entre les viles de Perpinyà i Barcelona : presentació del projecte
urbà de Perpinyà….Els membres del consell municipal
de Barcelona visitaran també el centre de Perpinyà i les
seves principals renovacions (plaça Aragó, plaça de la
República, Dames de France).
[ Langue
LA BIBLIOGRAPHIE
“PARLEM CATALÀ”
Signe de la vitalité de la langue de Ramon Llull, un
nombre croissant d’étudiants se presse aux divers
cours de catalan dispensés aujourd’hui à Perpignan
ou en Catalogne Nord. Dans la mesure où de nombreux
étudiants étaient à la recherche de documents
précis afin d’approfondir leurs études,la médiathèque
spécialisée en catalan de l’institut Font Nova a décidé
d’éditer une bibliographie intitulée “Parlem català”.Le
but de ce document est de simplifier la recherche des
étudiants dans l’offre éditoriale ou multimédia en
matière de catalan. La médiathèque spécialisée de
l’institut Font Nova a ainsi effectué un long travail
pour établir une bibliographie sélective qui recense les
meilleurs supports en langue catalane (livres, sites
Internet, cds, cd-roms). Gratuite, cette bibliographie
est disponible au 42 avenue de Grande-Bretagne.
Renseignements au 04 68 62 37 60.
La bibliographie
“Parlem català”.
Llengua
LA BIBLIOGRAFIA
“PARLEM CATALÀ”
]
Signa de vitalitat de la llengua de Ramon Llull, ara un
nombre creixent d’estudiants van als diversos cursos de
català proposats a Perpinyà o a Catalunya Nord. Ja que
nombrosos estudiants necessitaven documents precisos
per aprofundir els seus estudis, la mediateca especialitzada
en català de l’intitut Font Nova va decidir editar una
bibliografia intitulada “Parlem català”. L’objectiu d’aquest
document és de simplificar la recerca dels estudiants
en l’oferta editorial o multimèdia pel que fa al
català. La mediateca especialitzada de l’institut Font
Nova va fer per això un llarg treball per establir una
bibliografia seclectiva que recull els millors suports en
llengua catalana llibres, pàgines web, cds, cd-rom).
Gratuïta, aquesta bibliografia és disponible al 42 avinguda
de Gran-Bretanya. Informació al 04.68.62.37.60.
DIGUI DIGUI
[
Langue
EDITION DE LEXIQUES
EN CATALAN
La Régie de la Culture catalane avait publié, il y a
quelques mois, un premier lexique intitulé
“L’indispensable en Catalogne Nord”. Dans le même
esprit, l’institut Font Nova de la Ville a décidé d’éditer
toute une série de publications bilingues afin de faciliter
l’usage du catalan à Perpignan. En réalité, deux
formes de documents différents sont proposés gratuitement
au public.C’est ainsi qu’un second volume
de la série “L’indispensable en Catalogne Nord”,
consacré au vocabulaire rugbystique,a vu le jour en ce
mois de juin. Parallèlement, l’institut Font Nova
publie des dépliants focalisés sur la conversation courante
en catalan au café. Le premier dépliant a pour
titre “Parleu català al café” et se consacre au vocabulaire
basique et courant dans les débits de boisson. Le
nouveau volume de cette seconde série, qui a pour
thème le langage amoureux au café, vient également
d’être édité. Tirées à plus de 10000 exemplaires chacune,
ces différentes publications sont disponibles à
l’institut Font Nova - Hôtel Pams, 18 rue Emile Zola.
Renseignements : 04 68 62 38 82.
Le dépliant
“Parleu català
al café”.
Llengua
EDICIÓ DE LÈXICS
EN CATALÀ
]
Fa alguns mesos, la Regidoria de Cultura catalana, va
publicar, un primer lèxic anomenat “l’indispensable a
Catalunya Nord”. Amb el mateix esperit, l’institut Font
Nova de la Vila va decidir editar una sèrie de publicacions
bilingües per tal de facilitar l’ús del català a Perpinyà. En
realitat, dues presentacions de documents són proposades
gratuïtament al públic. És així que un segon volum de la
sèrie " L’indispensable a Catalunya Nord ", dedicada al
vocabulari rugbístic, va veure el dia en aquest mes de juny.
D’una altra banda, l’Institut Font Nova publica uns tríptics
focalitzats en la conversa corrent en català al cafè. El primer
tríptic té com a títol "Parleu català al cafè” i està dedicat al
vocabulari bàsic i corrent als cafès. El nou volum d’aquesta
segona sèrie, que té per temàtica el llenguatge amorós al
cafè, acaba també de ser editat. Imprès a més de 10 000
exemplars cadascuna d’aquestes diferents publicacions és
disponible a l’institut Font Nova - Palau Pams, 18 carrer
Emile Zola. Informació : 04.68.62.38.82.
■ PHILIPPE LABORIE
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Visa pour l’Image,
nouvelle année
Du 27 août au 11 septembre 2005, la 17 e édition du Festival international
du Photojournalisme se déroulera à Perpignan. Au cœur de l’actualité
internationale, le festival nous offre à travers les expositions, les
projections, les rencontres, des images riches d’émotions et de vérité. Jean-
François Leroy, directeur du festival, rappelle à Perpignan-Magazine ses objectifs,
son éthique dans ses choix et la reconnaissance du travail des photoreporters.
Perpignan-Magazine : Quels sont les thèmes
de ce festival 2005?
Jean-François Leroy : Il n’y a pas de thème particulier
puisque l’actualité à travers le monde est
vaste et riche en rebondissements. Je pense que
l’Irak est au coeur de celle-ci parmi 30 expositions
présentées pendant le festival. Le Tsunami
aussi sera un sujet abordé.
P-M : Quelle démarche journalistique a
retenu votre attention cette année?
JFL : Le travail de chaque photoreporter est
unique. Prenons par exemple celui de Kadir van
Lohuizen et son photoreportage “Diamond
Matters”. Sa gamberge journalistique retient
mon attention : une histoire simple, une chronologie
de sa démarche. Il nous fait découvrir l’envers
d’un décor sur un sujet intelligent : l’exploitation
des mines de diamant jusqu’à sa finalité,
dans une réflexion journalistique pertinente. Je
peux aussi parler de Paul Fusco, un exemple de
classicisme, avec une juste distance sur le sujet
d’émotion
abordé et une bonne construction du reportage.
P-M : Quel est l’incidence de l’actualité
sur le programme du festival?
JFL : Il est clair qu’à ce jour, nous n’avons pas
tous les éléments en main concernant la programmation.
La spécificité du festival est de travailler
comme une rédaction plus proche de la
presse que de la culture. En 2004, la dernière
exposition a été décidée le 20 juillet 2004! Il est
clair que notre temps de réaction face à l’actualité
fait la force de notre festival.
P-M : Quelle est votre position face à la
“violence” de certaines photos?
JFL : Je ne peux pas faire de festival de photojournalisme
sans montrer de photos violentes.
Elles font parties aussi de l’actualité. Montrer,
par exemple, la catastrophe du Tsunami sans
cadavres ne serait pas “vrai” ni “sincère”.
P-M : Quel sont vos critères de choix
dans l’élaboration du programme?
JFL : J’ai l’entière responsabilité du festival. Mes
▲ Jean-François Leroy : “j’ai l’entière responsabilité du festival”.
choix se portent sur le travail de tel ou tel photoreporter,
certaines personnes me touchent plus
que d’autres, c’est la “rencontre” qui importe.
Mon objectif est d’émouvoir avec du concret et
du sincère. Je donne la priorité au vrai. Mon choix
est totalement objectif : si parfois des affinités
naissent des rencontres, j’ai aussi pu exposer “un
sale con”, parce que son travail le méritait et que
cela correspondait à une exigence de qualité. A
l’inverse, je ne choisis pas par copinage! Ma
volonté d’honnêteté dans mes choix est primordiale
pour comprendre la programmation du festival.
Je sais que ma liberté est immense, ce qui
est rare de nos jours.
Par ailleurs, je revendique aussi mon objectivité
par rapport aux partenaires du festival et de la
Ville : il n’y a aucune pression, ni des uns, ni des
autres. L’accueil de la Ville et de son maire est
tout à l’honneur de Perpignan.
Propos recueillis par Cécile RAYNAUD

“Diamond Matters” une exposition de
Kadir van Lohuizen
Les diamants sont du carbone, cristallisés sous
pression depuis des millions d’années.Les cristaux
apparaissent à la surface pendant les
éruptions volcaniques. Certains tombent dans
le cratère du volcan pour former de la roche
bleue, la kimberlite. D’autres sont éparpillés
dans un grand périmètre et sous l’effet de l’érosion
peuvent être trouvés dans les lits des
rivières ou à la surface de la terre. L’exposition
“Diamond Matters” du photojournaliste
Kadir van Lohuizen sera présentée à l’occasion
du Festival Visa pour l’Image 2005.
“Dans les années 90, j’ai fait toute une série de
photoreportages pendant le conflit au Zaïre
(aujourd’hui appelé République démocratique
du Congo), en Sierra Leone et en Angola, ces
conflits qui ont souvent été requalifiés en guerre
tribale, représentant les dernières convulsions de
la guerre froide. Cependant, ces conflits sont plutôt
devenus des conflits portant sur les pierres
précieuses”, déclare Kadir van Lohuizen,photojournaliste.
Expositions du 27 août au 11 septembre
2005 inclus, de 10h à 20h, Entrée
libre et gratuite pour tous. Lieux d’expositions
: Couvent des Minimes, Eglise
des Dominicains, Caserne Galliéni,
Castillet, Palais des Corts, Couvent
Sainte Claire, Chapelle du Tiers-Ordre,
Ancienne Université, l’Arsenal des
Carmes. Lieux d’expositions accessibles
aux handicapés.
Soirées de projection au Campo Santo :
du 29 août au 3 septembre inclus,
Ouverture des portes à 21h30, entrée
libre et gratuite
Retransmission des soirées sur la Place
Gambetta les jeudis 1er, vendredi 2 et
samedi 3 septembre. (Repli des soirées
au Parc des Expositions en cas d’intempéries).
Rencontres avec les photographes, du
29 août au 3 septembre inclus, au Palais
des Congrès, Entrée libre et gratuite
Colloque Jeudi 1er et vendredi 2 septembre
au Palais des Congrès de 14h30
à 17h30, animé par Jean-Jacques
Fouché, historien, ouvert au public
RENSEIGNEMENTS :
Tél. : 04 68 62 38 00
Site web : www.visapourlimage.com
Les mines de diamants ont été pour la plupart
contrôlées par les rebelles angolais et de Sierra
Leone qui utilisaient le produit de ces ventes
de diamants pour acheter des armes. Les gouvernements
ont suivi ce même raisonnement
et la notion de course sanglante aux diamants
est née. “J’ai donc fait un certain nombre de
photos sur ce sujet sans toutefois être capable
de photographier une vue d’ensemble de cette
industrie; les rebelles et les revendeurs étaient
trop suspicieux”, poursuit Kadir van Lohuizen.
Dès lors, divers groupes de pression ont commencé
à alerter l’opinion et on a mis la pression
sur cette industrie pour que soit établi un
partenariat entre les autorités de production et
de commerce, qui garantirait que seuls les diamants
non issus du conflit arriveraient sur le
marché. Gêné par cette atteinte à son image,
l’industrie diamantaire décida d’entrer en
négociation avec les autorités compétentes et
ces groupes de pression tel que Fatal
Transactions.
LE PARCOURS ÉDIFIANT
D’UN DIAMANT, DES MINES
AFRICAINES À LA JET SET
Ceci déboucha sur l’accord “Kimberly” signé fin
2002,par un nombre important de pays importateurs
et exportateurs. Cet accord a réduit le
nombre de transactions douteuses et rendu
cette industrie plus transparente. De nos jours,
ces pays africains sont,pour la plupart,en paix,et
les mouvements rebelles ne jouent plus officiellement
de rôle dans l’exploitation des diamants.
Les conditions de travail sont encore inquiétantes.
Les profits sont énormes mais un très faible
pourcentage revient aux populations locales.
Les compagnies minières ont établi de grosses
concessions qui leur donnent un total contrôle
sur le commerce mais qui pillent les populations
locales de leurs maigres ressources.
Ces populations ont été chassées de leur terre en
contrepartie de faibles compensations. Elles ont
toujours creusé le sol pour ces diamants et ne
connaissent rien,ou très peu,sur la façon de travailler
la terre autrement. En aucun cas, elles ne
sont capables de profiter des richesses de leur
terre et pire, elles seraient hors-la-loi. Le commerce
équitable des diamants serait la nouvelle
étape idéale avec des profits partagés par tous
dans cette industrie et les droits des travailleurs
respectés.
Jusqu’à une date récente,la compagnie africaine
PHOTOJOURNALISME
Soirée jet-set à Londres.
▲ Domingos Papa seko (35 ans), Angola. “Je suis
originaire de Malange. Je suis mineur depuis 1992.
Pendant la guerre, j’ai été envoyé à Bula comme
soldat. Depuis, je suis ici. Je tamise le gravier extrait
des mines”.
© Kadir van Lohuizen / Vu
De Beers détenue par les Oppenheimer avait le
monopole sur le marché des diamants et était
capable d’en déterminer les cours.Mais les réserves
mondiales de diamants ont évolué pour être
plus importantes que prévu et les Israéliens sont
entrés dans la compétition. Vu les importantes
réserves mondiales, un effondrement des cours
sur le marché et des prix “cassés” sont probables
mais ne seront profitables à personne dans cette
industrie.Les chaînes de supermarché et les boutiques
en ligne sur Internet cassent déjà les prix
du marché. De plus des diamants synthétiques
sont produits, absolument indistinguables des
vrais.
Aucun des pays africains ne bénéficierait de cet
effondrement d’industrie. Des dizaines de
milliers de personnes gagnent leur vie grâce à
l’industrie du diamant. Les ressources minérales
de ces régions perturbées donnent de grands
espoirs pour la reconstruction et le développement
économique,pourvu que ça se passe légalement
bien sûr. “Il y a un an j’ai décidé de retourner
dans ces mêmes états africains et j’ai suivi le parcours
des diamants, de la mine jusqu’à l’utilisateur
final, et ce en coopération avec l’Institut néerlandais
pour l’Afrique du Sud”, explique Kadir van
Lohuizen.
Ce photoreportage met à jour le financement,
les conditions de travail,les vendeurs et ceux qui
tirent réellement profit de cette industrie.
Cécile RAYNAUD
29
© Kadir van Lohuizen / Vu

PHOTOREPORTAGE
Le Festival Off,
un succès renouvelé
Mise en place en 1997, l’association
“Vitrines de Perpignan” regroupant des
commerces perpignanais est, avec la Ville de
Perpignan, la Chambre de Commerce et
d’Industrie et la Chambre de Métiers,à l’initiative
du Festival Off. Chaque année, de plus en
plus de photographes font ainsi parvenir leur
dossier de candidature,espérant pouvoir exposer
dans les boutiques de Perpignan.“Avec l’expérience
des années, nous sommes de plus en
plus exigeants envers les photographes que nous
▲ Tarek Charara, “A l’ombre de Chatila”,
1 er prix au Festival Off 2004.
sélectionnons pour exposer. Bien sûr, nous imposons
aussi un cahier des charges de plus en plus
strict aux commerces qui les accueillent. La cinquantaine
de boutiques qui hébergeront des
photos ont été choisies avec soin et s’engagent à
aménager un espace suffisant, ainsi qu’un éclairage
de qualité afin de mettre les photos en
valeur”, explique Aminda Queralt, commerçante
perpignanaise et nouvelle présidente des
Vitrines de Perpignan.
Un comité de pilotage et un jury de sélection
veillent au bon déroulement et à la qualité du
festival. Sept professionnels de l’image, dont
30
Pour la 9 e année consécutive, les Vitrines de
Perpignan accueilleront une cinquantaine de
photographes dans leurs commerces. Créé en
complément du Festival Visa pour l’Image, et en
bonne entente avec celui-ci, le Festival Off est
aujourd’hui devenu incontournable.
Guy Péron président de l’Association Visa
pour l’Image et trois photographes professionnels,
forment le jury de sélection chargé de
choisir quels photographes exposeront et dans
quels commerces. Comme chaque année, le
jury clôturera le Festival Off en couronnant les
meilleures expositions. “Le festival Off est une
extraordinaire pépinière de talents. Bien qu’ils ne
soient pas toujours des professionnels, les photographes
exposés n’en sont pas moins talentueux”,
insiste Tarek Charara, primé en 2004
pour son exposition “A l’ombre de Chatila”,
«se déroulant dans une ambiance bon enfant, le
Off permet de se faire découvrir du public. Les
encouragements des visiteurs ont été pour moi
un “indicateur de chemin”».D’horizons de plus
en plus vastes, les photographes postulant au
Festival Off sont chaque année plus nombreux.
«Nous avons reçu beaucoup de candidatures
étrangères, d’Allemagne, du Mexique, de
Belgique, ainsi que de l’école de photo de Gérone,
entre autre financée par la Generalitat de
Catalunya ; 80 photos d’un prestigieux magazine
australien (style Géo), Aramco World, seront
exposées à la Fnac», précise avec fierté Aminda
Queralt.
UNE RÉUSSITE DUE
À SA QUALITÉ
Face au succès grandissant du Festival Off de
photoreportage, le comité de pilotage a encore
amélioré sa communication afin de simplifier
les visites des 30 000 visiteurs qui arrivent
en masse à chaque fin d’été. Un village d’information
et de rencontre entre le public et les
Le Festival Off vous attend du 27 août
au 10 septembre, pour tout renseignement,
contactez Elodie Latourre,
Chambre de Commerce et d’Industrie
au 04.68.35.90.99.
Vous pouvez commander “A l’ombre de
Chatilla” de Tarek Charara, primé au
Festival Off 2004 en vous adressant à
Etincelles, 2, rue du Bastion Saint-
Dominique, 66000 Perpignan. Tous les
bénéfices seront reversés à 2 associations
actives au sein des camps de réfugiés
palestiniens.
photographes, ainsi qu’une signalétique claire
avec des fanions de 60/40 placés au-dessus
des commerces exposants, viendront se rajouter
aux habituelles plaquettes d’informations
et au plan répertoriant les points d’expositions
des Vitrines. “Nos partenaires, comme la Mairie
de Perpignan, la Chambre de Commerce et
d’Industrie, la Chambre de métiers, et divers partenaires
privés s’impliquent chaque année un
peu plus pour faire du festival Off une réussite.
Notre but à tous est de faire du Off un festival de
qualité, en aucun cas en compétition avec Visa
pour l’image, mais complémentaire de ce grand
rassemblement de photoreporters. C’est pour ça
que nous avons tous à cœur que le Off soit
chaque année meilleur que les précédents”,précise
la présidente des Vitrines de Perpignan.
Renseignements disponibles sur internet :
http://www.etincelleseditions.org
■ AURÉLIE TARRAL

Des Jeudis
de Perpignan
spectaculaires
La 11e édition des Jeudis de Perpignan se déroulera du 7 juillet
au 18 août 2005. Le programme s’annonce exceptionnel.
Conseiller municipal délégué au Tourisme, Christine Maudet
répond aux questions de Perpignan-Magazine.
PERPIGNAN-MAG: Les Jeudis de Perpignan
en sont à leur 11è édition. Sont-ils devenus
aujourd’hui une institution ?
CHRISTINE MAUDET : Parler d’institution est un terme
un peu fort. Je parlerai plutôt de rendez-vous
incontournable de l’été roussillonnais : la notoriété des
Jeudis a une indéniable capacité d’attractivité du fait
de la qualité et de la variété des prestations artistiques
proposées. Spectacles et animations sont gratuits,
ouverts à tous et appréciés par tout type de public.
P-M: Les Jeudis de Perpignan remportent un
succès croissant. Quelles populations touchent-t-ils
?
CH. M.: L’un des intérêts des Jeudis de Perpignan est
constitué par la mixité sociétale : places et rues deviennent
des lieux de rencontres et d’échanges où se mêlent
population locale, visiteurs d’un jour, touristes et villégiateurs,
dans une ambiance décontractée et festive.
Tout cela repose sur la qualité et le professionnalisme
des acteurs de rue, des musiciens, danseurs et chanteurs.
Ceci est le fruit du travail remarquable effectué
par Yann Causse, directeur artistique des Jeudis de
Perpignan, en synergie avec nos équipes municipales.
P-M: Qu’est-ce qui fait l’esprit des Jeudis de
Perpignan ?
CH. M.:C’est essentiellement le sens de la fête mêlé
à la joie du vivre ensemble. Partager l’expérience d’un
Jeudi de Perpignan empli de découverte, de convivialité
et de chaleur humaine est tout à fait exceptionnel
et donne envie de la revivre le jeudi suivant… Les
Jeudis de Perpignan, c’est aussi le lieu où peuvent
musicalement et artistiquement créer et s’exprimer
de nombreux groupes perpignanais, roussillonnais
ou d’ailleurs.
P-M: Le programme des Jeudis de Perpignan
se divise en deux parties à commencer par les
scènes musicales. Quels styles pourrons-nous
y découvrir cette année ?
CH. M.: Il n’est pas présomptueux d’affirmer que
quasiment tous les styles musicaux seront de la fête.
Au programme cette année, il y en aura pour tous les
goûts : jazz, jazz-musette, jazz-songs, jazz-funk,
arabo-jazz, blues, rock-blues, rock-country-blues,
chanson, chanson folk, chanson funk, chanson guinguette,
chansons et danses espagnoles, musiques du
monde, musiques de la Méditerranée et d’Orient, flamenco,
tango, sardanes, bossa-samba, musiques
traditionnelles, musique Brésil-Caraïbes, tziganeguinguette…
et j’en oublie sûrement.
P-M: L’autre partie du programme est composée
de spectacles de rue. Quel sera le programme
?
CH.M.: Le programme sera tout aussi varié que celui
des scènes musicales. De quoi vous donner envie de
ne pas rater un seul Jeudi.
Il y aura des fanfares, parades, de la danse afro, sambas,
des batucadas, sans oublier jongleurs, théâtres
et cirques de rue, spectacles pour enfants, théâtre burlesque
ainsi que les spectaculaires échassiers, les tours
humaines des Castellers, les correfocs et leurs diableries
!
P-M: Quels seront les lieux de la ville investis
par cette édition 2005 ?
CH. M.: Comme à l’accoutumée, places et quais
seront les lieux incontournables de cette 11è édition
des Jeudis de Perpignan, permettant à chacun de
déambuler au gré de ses envies.
Les lieux investis seront : les places de la Loge, du Pont
P E R P I V I E W
d’en Vestit, Bardou-Job, du Castillet, Gambetta, des
Poilus, Rigaud, Arago et, bien sûr, le quai Vauban.
P-M: Qu’y aura-t-il d’exceptionnel à l’occasion
de cette 11è édition ?
CH. M.: La providence du calendrier fait que le 2è
Jeudi de Perpignan aura lieu le 14 juillet ! De ce fait,
nous proposons au public une soirée exceptionnelle
plus condensée en cœur de ville, où se mêleront les
sons des chansons françaises, de l’orgue de Barbarie,
des fanfares déambulatoires et du samba-reggae. Le
“clou” de cette soirée sera constitué par un funambule
sur son fil tendu entre le haut du Castillet et les
Galeries Lafayette : des émotions à vous couper le
souffle en prémice aux bouquets de couleurs et aux
explosions sonores totalement incontournables.
Autre événement d’envergure : la Temporada brésilienne
du 14 au 21 juillet. Grâce à une action concertée
entre l’Office de Tourisme, les Estivales de
Perpignan et les associations de commerçants, cafetiers
et restaurateurs, notre ville, pavoisée aux couleurs
du Brésil, vibrera aux sons du tempo brésilien
célébrant ainsi, à sa manière, l’année du Brésil…
■ PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE LABORIE
31

E X P O S I T I O N S
BEN
DALÍ
GINER
PÉRIER
VIALLAT
32
un quinté gagnant
Cet été, Perpignan propose un Triangle des
Arts: le Couvent des Minimes accueille une
rétrospective Jean-Marie Périer, la galerie “A
cent mètres du monde” héberge des oeuvres de
Viallat et Ben et l’oeuvre maîtresse de Dalí, intitulée
“La pêche au thon”, prêtée par la fondation Ricard,
l’Espace Maillol du Palais des congrès s’ouvre aux
oeuvres du peintre colliourenc Balbino Giner. C’est
une nouvelle ère qui commence pour la ville en
matière d’arts plastiques.
pour l’itinéraire des Arts
Jean Marie Périer :
star parmi les stars au Couvent
Des Minimes
ean Marie Périer est un habitué des étés
Jperpignanais : il entretient avec Jean-
Antoine Casagran, commissaire de l’exposition,
une belle complicité basée sur la communion
avec une époque : les sixties et leur
musique. Fils de star, Jean-Marie Périer a toujours
été considéré comme le photographe
officiel des idoles “yé-yé”. Il devient en effet le
photographe du journal Salut Les Copains,
tandis que sa propre soeur, Anne Marie Périer,
ex-directrice de Elle, crée Mademoiselle Age
Tendre. Très jeune, Jean-Marie Périer côtoie
ainsi le monde de la musique française et
internationale. Parallèlement, il commence à
tourner des films et réalise des spots publicitaires
aux Etats-Unis. Il décide alors d’arrêter la
photo et ce durant 20 ans.
▲ Johnny Halliday entouré de Françoise Hardy et Sylvie Vartan sur les toits d’Europe 1 (photo Jean-Marie Périer).

Après Paris et Moscou,
Perpignan accueille une
rétrospective décoiffante
L’exposition organisée cet été par la Mairie de
Perpignan dans le cadre magique du Couvent
des Minimes est à l’image de cette carrière.
D’un mur à l’autre, vous passez d’une photo
de Mick Jagger, années 60, à un portrait de
Ludivine Sagnier. Insolite. Evidemment, les
admirateurs de la première époque apprécieront
de revoir des images cultes de Johnny,
Dutronc, les Beatles, mais la nouvelle génération
pourra découvrir toute une série de clichés
plus récents et toujours décalés.Facétieux
et inattendus, les portraits de Périer dégagent
une humanité puissante, une force de dévoilement
troublante. A ne manquer sous aucun
prétexte.
Au Couvent des Minimes
jusqu’au 15 Août. 2 € et 4 €.
RENSEIGNEMENTS :
04 68 62 38 95
Ben reste le fils spirituel des Dadaïstes
des années vingt.
▲
A Cent mètres du
Centre du Monde :
tiercé gagnant
Sous l’impulsion de l’excellent galeriste valencien
Vicens Madramany,la galerie accueille cet
été des œuvres des peintres Ben et Claude
Viallat ainsi que l’oeuvre maîtresse de Salvador
Dalí, la Pêche au Thon, conservée à la
Fondation Ricard. L’espace qui fait la part belle
au métal,au bois,au verre,qui se joue des hauteurs
et dessine des espaces intimes ou grandioses
est un écrin sublime pour la peinture.
Trois peintres, trois styles, trois cris.
Ben : interpeller d’abord !
Tout le monde connaît Ben, alias Benjamin
Vautier. Grande gueule et figure emblématique
de l'art français depuis plus de quarante
ans, on peut lire ses petites sentences “mi-slogans,
mi-interpellation” sur des tee-shirts,
cahiers,bérets,chaussettes ou encore,bien sûr,
sur une toile. Ben est avant tout un peintre. Il
se revendique peintre de l'ego et peintre de
son temps et reste le fils spirituel des Dadaïstes
des années vingt.
Claude Viallat :
un grand peintre du Sud
Claude Viallat vit et travaille à Nîmes. Chef de
file du groupe Supports-Surfaces dans les
années 1970 son œuvre est une réflexion sur
le processus et la matérialité de la pratique picturale.
L'illustration de poésies et de textes critiques
constitue une facette de sa création,
ainsi que des dessins reflétant sa fascination
pour la tauromachie. Depuis la fin des années
80, Claude Viallat s'investit également dans le
domaine de la commande publique. Il réalise
des peintures murales pour le Quick de Nîmes
conçu par l'architecte Wilmotte, le plafond de
l'Hôtel-Dieu à Paris, le passage du
Conservatoire de Musique à Annecy et à la
Grande Bibliothèque. Il élabore également des
vitraux pour la cathédrale Saint-Cyr à Nevers et
pour la chapelle des Sablons à Aigues-Mortes.
En 2004, il réalise les superbes vitraux au château
du Bois Orcan à Noyal-sur-Vilaine.
E X P O S I T I O N S
La pêche au thon
au Centre du Monde :
retour au port d’attache
Rien de plus logique que de rendre à César ce
qui lui appartient. A Cent mètres de son centre
du monde, Dalí revient en force avec un
tableau mythique.
Dalí, ex-surréaliste chassé de l’Olympe par
Breton qui lui reprochait de trop aimer l’argent,
a pourtant porté à son paroxysme la
durée du mouvement en développant sa dialectique
de la paranoia critique. Reprenant à
son compte le surnom dont l’avait affublé
Breton selon l’anagramme de son patronyme,
Avida Dollars, Dalí choisit le cynisme politique
en soutenant ouvertement le franquisme et en
affichant son amour inconditionnel des billets
de banque. A Paul Ricard qui marchandait la
somme due pour “La pêche au thon”, Dalí a
simplement répondu en doublant le prix...
Cette oeuvre monumentale (3 m X 4 m) n’est
jamais sortie de la fondation Ricard. C’est un
événement, c’est à Perpignan et nulle part
ailleurs.
Marie COSTA
RENSEIGNEMENTS :
A Cent Mètres du Centre du Monde
3, avenue de Grande-Bretagne.
Tél : 04 68 34 14 35
Balbino Giner,
un fauve à Collioure
Dans le cadre du centenaire du Fauvisme, la
Ville de Perpignan rend hommage à la carrière
du plus fauves des créateurs catalans, Balbino
Giner. Du 30 juin au 15 août, l’Espace Maillol
du Palais des Congrès accueille près de 160
œuvres de Giner et révèle, à travers un regard
rétrospectif, toute l’actualité du Fauvisme.
En 1905, le critique d’art Louis Vauxcelles
retranscrit les impressions que lui procure le
Salon d’Automne. Un buste de marbre
d’Albert Marque voisine avec les œuvres rapportées
de Collioure par Matisse et Derain.
Une confrontation de styles qui motive les
propos du critique " la candeur de ces bustes
surprend au milieu de l’orgie de tons purs :
Donatello chez les fauves… ". De ce sobriquet
naît le Fauvisme.Pour célébrer le centenaire de
33

E X P O S I T I O N S
la naissance de ce mouvement artistique, la
Ville de Perpignan présente à l’Espace Maillol
du Palais des Congrès, un regard rétrospectif
sur la carrière d’un des plus emblématiques
créateurs catalans, Balbino Giner. Entre tons
purs, scènes érotiques et paysages de
Collioure, ses œuvres redonnent des couleurs
aux Fauves. A travers l’exposition Balbino
Giner,le public peut découvrir l’ensemble de la
production d’un peintre qui débute sa carrière
en 1955 à Perpignan.
50 ans de carrière
L’exposition présentée à l’Espace Maillol rend
hommage au Fauvisme, mais aussi à tous les
mouvements d’avant-garde qui ont constitué
l’histoire de l’art de la Catalogne du Nord mais
centre son propos autour du retour à la peinture
qu’amorce Giner au milieu des années
80.
L’artiste retrouve ses pinceaux et part à la
recherche d’un nouveau langage plastique.
Vécue comme un besoin absolu de faire table
rase, cette nouvelle étape s’ouvre sur une
exploration des origines. Balbino Giner choisit
de mettre en scène l’érotisme.Cette étape érotique
offre la possibilité à Giner de réaliser de
nouvelles installations à partir de la lumière
noire. Cette technique lui ouvre de nouveaux
horizons. Giner simplifie son trait et concentre
l’expression sur la couleur. Désormais, les jaunes,
verts et roses fluorescents entrent de
manière fracassante dans sa production.
Peintre à Collioure
En 1996, Balbino Giner s’installe définitivement
à Collioure. Il aère sa création en abandonnant
les scènes érotiques et travaille exclusivement
le paysage.Il s’attaque aux motifs qui
symbolisent son nouveau port d’attache.
Clocher, mer, bateaux, vignes s’imposent aux
aplats noirs grâce à ses nouvelles couleurs
criardes. Peu à peu, Giner réinterprète et se
réapproprie son environnement direct. En
quelques années, sa peinture se simplifie pour
laisser place à un champ coloré vibrant de vérité.
Giner ne jure plus que par les sensations
rétiniennes pures et se découvre fauve. A travers
ses créations, la leçon colliourenc de
Matisse et Derain revit sur sa terre de prédilection.
34
Eric FOURCADE
RENCONTRES
AVEC
L’ARTISTE
Rouges violents et tons purs vermillon.
Pourquoi Balbino Giner utilise-t-il des
couleurs fluorescentes et ont-elles un
avenir dans la création plastique ? Les
visiteurs peuvent rencontrer tous les
mardis, jeudis et samedis à 18h, l’artiste
pour une visite guidée de l’exposition.
Durant ces rencontres vécues
comme un véritable échange, Balbino
Giner expose ses engagements plastiques
et motive les évolutions qui ont
accompagné sa carrière.
INFORMATIONS
PRATIQUES
Exposition du 30 juin au 15 août 2005
à l’Espace Maillol du Palais des
Congrès de Perpignan.
Nombre d’œuvres :
120 œuvres ou 160 pièces
Entrée : 2 euros.
Renseignements : 04 68 62 38 95
Une magnifique collection de
terres cuites à la Casa Xanxo. ▲
Ex-Pots a les Tres
Cases : hommage à
un art de vivre
La Casa Xanxo, la Casa de la Generalitat et la
Casa Pairal accueillent pour l’été une magnifique
collection de terres cuites venues des quatre
coins de la Catalogne.
Depuis vingt ans,Michel Primot,chineur et collectionneur,se
passionne pour ces pots,cruches,
casseroles et poêlons qui accompagnaient la vie
d’autrefois. Un monde de labeur et de couleur
que l’association Terres Cuites s’attache à faire
connaître du grand public. Sous l’impulsion du
Service de l’Animation du Patrimoine et de la
Direction de la Culture,a ainsi vu le jour l’exposition
“Expots a les tres cases”, à laquelle la Casa
de la Generalitat a prêté son concours.
Emaillées, vernissées, simplement cuites à sec,
les poteries racontent l’histoire géologique et
stylistique de leur origine. Elles racontent beaucoup
plus : l’origine sociale de leur propriétaire,
les fondements de son alimentation,la fréquence
de ses déplacements, la nature du bétail
élevé...Venues de tout le Principat, du
Roussillon et de Cerdagne, ces poteries esquissent
une fresque du monde paysan et de la petite
aristocratie paysanne avec son lent décompte
des saisons: gargoulettes d’été, gargoulettes
d’hiver,bouillottes...Des récoltes : huiliers,jarres
à huile, jarres à vin, pots à miel... Ventrues, délicatement
tournées,ces pièces toutes de courbes
et de douceur sont aussi à lire comme un hommage
à la Méditerranée éternelle, un lien venu
du fond des âges.
EX’POTS est à la fois une invitation au voyage et
une réflexion sur l’identité. Un moment fort.
Jusqu’au 15 août.
Marie COSTA
Renseignements au 04 68 62 38 95.

Le 3 e Festival de
carillon résonnera cet été
au cœur de Perpignan
Pour cette 3 e édition,
tous les jeudis, du
14 juillet au 18
août, le Festival de
Carillon de Perpignan
proposera six concerts qui
permettront d’entendre
des carillonneurs d’ici et
d’ailleurs.
Depuis trois ans déjà, le Festival de Carillon,
organisé par l’association des Amis du carillon
de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, propose à
tous des concerts de qualité. En effet, faire
découvrir l’ensemble carillonnaire le plus complet
du sud de la France, mettre en valeur le
carillon en tant qu’instrument de musique à
part entière et inviter des carillonneurs français,
européens ou étrangers, afin de programmer
des concerts de qualité, demeurent les
trois axes fondamentaux de cet événement
campanaire unique dans le sud de la France.
“Depuis 1996, date de sa restauration, le
carillon historique Amédée Bolée de la cathédrale
Saint-Jean-Baptiste prend part régulièrement à
la vie culturelle de Perpignan. En juillet et août
2005, le festival propose six concerts et un duo
inédit”, explique Laurent Pie, coordinateur du
festival.
Cette manifestation campanaire est unique
dans le Sud de la France. Pour trouver des
manifestations similaires dans ce domaine, il
faut se rendre à Chambéry, Dijon, Douai ou
Tourcoing. Plus proche de nous, le carillon du
Palais de la Generalitat de Barcelone et son
Festival international de Carillon, avec qui sera
organisé en partenariat un concert. “Dans le
cadre d’une manifestation estivale, notre objectif
est, d’abord, de faire découvrir aux Perpignanais,
habitants et touristes de passage, le plus ancien
des grands carillons français, classé au titre de
monument historique”, rapporte Laurent Pie.
UN INSTRUMENT DE
MUSIQUE, ACTEUR DE LA
VIE CULTURELLE
“D’autre part, notre but est également de mettre
en valeur le carillon en tant qu’instrument de
musique à part entière : le carillon est un acteur
de la vie culturelle d’une cité et non un simple
élément faisant partie d’un paysage sonore”,
poursuit-il. La venue de carillonneurs français,
européens et étrangers permet d’offrir des
concerts de qualité et de mettre en place des
échanges durables entre des professionnels et
des carillonneurs attitrés : en effet, des échanges
fructueux se créent, notamment dans les
techniques de jeu, d’exécution musicale et le
choix du répertoire à interpréter sur un instrument
d’esthétique du XIX e siècle.
Ainsi en deux ans seulement, le Festival de
Carillon a pris une place non négligeable dans
l’offre culturelle de la ville de Perpignan et du
département.Cet instrument typique du Nord
de la France et des pays du Bénélux s’est fait
“une place au soleil” au départ de l’arc romano-gothique
de la belle cité catalane. Pour
cette 3 e édition, tous les jeudis, du 14 juillet au
18 août, le Festival de Carillon de Perpignan
proposera six concerts qui permettront d’entendre
des carillonneurs français, belges et
néerlandais ainsi qu’un duo inédit de “handbells
et carillon”.
“Qu’il nous soit permis de remercier l’Etat, les
Collectivités territoriales et l’Entreprise mécène
sans qui cette manifestation ne pourrait avoir
lieu”, conclut Laurent Pie.
Cécile RAYNAUD
F E S T I V A L
LE PROGRAMME
Jeudi 14 juillet : soirée spéciale du 14
juillet : Laurent Pie, Elizabeth Graves-Vitu et
Louis Ausseil, carillonneurs attitrés de
Perpignan
Jeudi 21 juillet : Gideon Bodden, carillonneur
de la Tour de la Monnaie d’Amsterdam
(Pays-Bas)
Jeudi 28 juillet : Jo Haazen, directeur de
l’Ecole royale de carillon de Jeff Denyn de
Malines (Belgique)
Jeudi 4 août : Gilles Lerouge, carillonneur
du Beffroi de Saint-Amand-les-Eaux (France)
Jeudi 11 août : Tom Van Peer, carillonneur
de l’Eglise de Saint-Laurent de Lokeren
(Belgique)
Jeudi 18 août : Concert handbells et
carillon avec les Sonneurs du Midi et les
carillonneurs de Perpignan
Tous les concerts commencent à 18h
(durée 45 minutes). Lieu d’écoute
conseillé : le parvis du Vieux Saint
Jean. Entrée libre.
Renseignements : Office du Tourisme
de Perpignan, 04 68 66 30 30.
Programmme détaillé téléchargeable
sur le site www.mairie-perpignan.fr
(consulter successivement les rubriques
“Découverte” et “Tour de Ville”)
35

A N I M A T I O N
▲ Le Marché des Arts, 3 ans d’un succès
grandissant.
Tous les premiers
samedis du mois, les
allées Maillol hébergent
le Marché des Arts.
Original et de qualité,
ce marché, réunit
depuis 3 ans peintres,
sculpteurs, et créateurs
artistiques de toutes
inspirations. L’occasion
de saluer une initiative
réjouissant les amateurs
et les curieux.
36
Le Marché des Arts,
le succès d’une vocation
culturelle et caritative
L’idée de départ de Pierre Abecassis, membre
actif du Kiwanis-Club de Perpignan, était une
action culturelle et caritative qui réunirait les
peintres amateurs en manque d’exposition.
“Surtout pour les jeunes, les galeries sont difficiles
d’accès” souligne le président du Comité de
pilotage du marché des Arts, Pierre Abecassis.
Inspiré de l’exemple du Kiwanis de Nice, ce
dernier saura rapidement convaincre la Mairie
et l’Office de Tourisme de Perpignan de soutenir
sa démarche, “permettre aux artistes de partager
leurs œuvres, et aux visiteurs de les découvrir”.
Le Marché des Arts va alors entreprendre
sa vocation d’aide aux artistes malheureusement
méconnus, et d’apprentissage auprès
des badauds attentifs. Très vite, des dossiers de
candidature d’artiste affluent même de
Barcelone, Toulouse ou Carcassonne.
Toujours plus nombreux, ils sont soumis à
l’appréciation du Comité de sélection composé,
entre autres, d’un patron de galerie, d’un
journaliste de l’Indépendant, d’un ancien professeur
des Beaux-Arts,et d’une peintre.“Nous
privilégions bien sûr la qualité sur la quantité.
Nous nous réunissons une fois par mois pour
partager nos impressions sur les artistes nous
demandant d’intégrer un stand sur le Marché
des Arts. Chaque membre du Comité donne une
note et nous ne prenons que les meilleurs”,
explique Pierre Abecassis. Toujours fidèle à sa
vocation en souhaitant rendre l’art “sous toutes
ses formes” accessible au plus grand nombre,
les goûts et préférences du Comité sont
très éclectiques.Au-delà des peintres ou sculpteurs,
le Marché des Arts accueille donc aussi
un restaurateur d’objets d’art formé à l’Ecole
du Louvre, un sculpteur de bijoux, un verrier,
un céramiste,etc...D’une trentaine,le nombre
d’artistes participant à cette exposition à ciel
ouvert est d’ailleurs passé à 67, et ce, en seulement
35 marchés. Uniquement composée de
bénévoles, l’association gérant le Marché des
Arts demande aux artistes une cotisation de 25
euros pour pouvoir occuper 3 stands dans
l’année “tous les bénéfices sont reversés aux
Beaux-Arts sous forme de matériels de bons d’achat”.
PARTAGER ET DÉCOUVRIR
Depuis 3 ans, le Marché des Arts est “une
opportunité pour faire connaître ses œuvres, et
découvrir celles des autres”, explique avec
conviction Claude Vidal, sculpteur sur bois et
bijoux, “Toujours aussi festif qu’à ses débuts, je
n’ai pas dû manquer plus de 2 sessions. Parce
que je suis convaincu de son utilité, en plus de
mon exposition permanente à Barcelone, j’expose
régulièrement sur les allées Maillol parce qu’il
est important de perpétrer le Marché des Arts”.
Amateurs d’art, curieux, et dénicheurs de
talents, les visiteurs se montrent de plus en
plus nombreux et fidèles, “nous avons eu le
plaisir de constater que les goûts de nos visiteurs
ont évolué, c’est une satisfaction de voir que le
Marché des Arts tient également un rôle éducatif,
offrant à tous la possibilité de se familiariser
avec l’art”, se réjouit Pierre Abecassis.
Aurélie TARRAL
Le Marché des Arts vous attend tous
les premiers samedis du mois sur les
allées Maillol. Pour plus de renseignement,
contactez Pierre Abecassis au
04.68.50. 32.33.
Si vous êtes artistes et si vous souhaitez
exposer vos œuvres sur l’un des stands
du Marché des Arts, envoyez votre dossier
composé d’une lettre de motivation,
d’un CV, et de photos de vos œuvres à
l’attention de P. Abecassis, 76, bd
Poincaré, 66000 Perpignan.

Profitons de la pause estivale dans la programmation
du Médiator pour dresser un bilan sur
la saison 2004/2005. Plus de 90 spectacles s’y
sont ainsi déroulés composés, à plus des deux
tiers,de musiques actuelles et,pour un tiers,de
spectacles visuels. Le TILT Festival 2005 a,
quant à lui, drainé près de 6500 visiteurs pour
8 spectacles innovants d’art actuel,de concerts
ou d’installations numériques. Le TILT Festival
gagne chaque année de la notoriété dans les
sphères des animations et techniques numériques
grâce à une programmation riche et
éclectique de danse,de vidéo,cirque,multimédia,
conférences et performances d’artistes
venus de toute l’Europe. Espace Culture
Multimédia (ECM), El Médiator offre du
mardi au samedi un espace d’accueil et d’information
où le public peut écouter et voir sur
Voici venu le temps de faire un point sur les
sorties d’albums 2004 et 2005 de la scène
locale. Tout d’abord, chez EBL Records, le
tout dernier-né Bleip. Ce premier minialbum
sonne comme une discordance électrique
sur la console : on dépasse ici les clivages
pour être entraînés dans des univers à
la fois ludiques et étranges. La combinaison
d’accidents sonores et de douces mélodies
dévoile une musique mutante où le son et
l’image s’unissent dans un ballet minimaliste.
Un petit nouveau dans les bacs de
Palumbo CD 11 titres, Waiting Menopoz est
une compilation d'états d’âme abordant en
boucle l'univers fantasque du jeu. Jeu
ludique, de plaisir, de vice, d'argent, de sensation...
le jeu de la vie. Traité avec humour, un
brin baroque, Palumbo tel un marionnettiste
joue avec tout cela. From Hackney to
Caracas est le tout dernier Hakan Lidbo,il est
l’un des 100 premiers producteurs de
musique électronique au monde et c’est
chez EBL Music que tout se joue… Dans un
La grosse saison 2004/2005
se termine au Médiator !
vidéo les productions artistiques.Pour les artistes
professionnels et semi-professionnels, El
Médiator propose des résidences musique et
multimédia qui trouvent ainsi un lieu de préparation
ou d’enregistrement de leur prochain
album. Pour exemple, Cali, Kanélé, les 100
Grammes de Tête, Edense & Cie Taffanel,
Sayag Jazz Machine et biens d’autres… Plus de
2500 abonnés dans tout le département, les
détenteurs de la carte El Médiator bénéficient
jusqu’à 50% de réduction sur les concerts du
Mediator, de Campler, Le Théâtre et certaines
soirées Jazzèbre. On attend donc avec impatience
le programme de la rentrée 2005 avec
une seule adresse : www.elmediator.org.
Renseignements : El Médiator
04 68 51 64 40.
autre registre et en ces temps d’interrogations
sur la politique culturelle, une bande
de gangsters de la musique se permet de
railler l'ordre établi : j’ai nommé “Les 100
Grammes des Têtes” avec leur dernier album
Trafic d’influences. Après l'auberge catalane
de Tit' Jamaïque, Trafic d'influences poursuit
audacieusement ce melting-pot musical.
Tout un monde se bouscule et se côtoie, du
ska-jazz instrumental au traditionnel, en passant
par la chanson néo-réaliste, le dub et la
jungle, le reggae classique 70's, la trilogie jazz
/ soul / rythm'n'blues et le ragga occitan. En
vente chez tous les bons disquaires… Une
nouvelle production vient de fleurir, celle de
l’album Todo Israel. On retrouve ici la
musique ensoleillée, aux saveurs d’un Sud
pluriel, typiquement perpignanais : onze titres
de pure “alegria”, composés par Paul Vila
dit Thibaut, musicien compositeur en pleine
ascension.
Julien BROUSSE
S P É C I A L M U S I K
▲ La salle de concert du Médiator a
accueilli plus de 90 spectacles avec un
public très assidu.
Les sorties 2004 et 2005 de la
scène locale…
37

A L’AFFICHE
CAP BÉAR EDITIONS, UNE
MAISON QUI S’AGRANDIT
Depuis sa création en décembre 2003, les
Pyrénées-Orientales voient évoluer une
nouvelle maison d’édition. Publiant
romans, nouvelles, poésies, contes et
légendes, les cinq amoureux de la
Catalogne, parents de Cap Béar
Editions, ont choisi notre département pour la richesse de
sa culture et de son patrimoine. Avec une quinzaine d’auteurs
publiés et seize titres parus, Cap Béar Editions dispose
déjà d’un large panel d’ouvrages allant des “Contes et
légendes de Catalogne Nord” de Patrick Bosch, au “Géant
et l’araignée” écrit par les élèves de l’école d’Arrels sorti
pour la Sant Jordi, une aventure qu’il sera donné de vivre
chaque année à une école primaire des PO. Et dès juillet,
Cap Béar éditera une collection de poche de romans policiers.
Comme quoi, “Paris n’a pas le monopole de la culture
!” soutient avec conviction l’un des responsable de Cap
Béar Editions.
Renseignements : Cap Béar Editions,
302 avenue Joffre, 66000 Perpignan 04.68.51.25.56.
www.cap-bear-editions.com
5 e SESSION DES NUITS MUSICALES
CATALANES
Pour la cinquième année, et pour le plus grand plaisir des
mélomanes, l’Académie Musicale de Catalogne et le
Festival des Nuits Musicales Catalanes se dérouleront du 14
au 25 août. Le succès de l’Académie et du Festival s’explique
par l’alliance du plaisir de l’ouïe et de l’émerveillement
des yeux, “allier la qualité musicale à la beauté du
patrimoine” étant le but, désormais atteint, des Nuits
Catalanes.Des concerts de prestige seront notamment proposés
à l’église Saint-Matthieu les 18 et 19 août. D’autres
concerts de qualité auront parallèlement lieu dans des
communes de la Communauté d’Agglomération
Perpignan Méditerranée. Et nul doute que la session 2005
saura convaincre une fois de plus.
Renseignements au Palmarium à Perpignan au
04.68.35.46.73.
POUPÉES BELLA, LE JOUET DEVENU
CULTE
Après avoir inspiré des générations de petites filles, les poupées
Bella sont aujourd’hui devenues culte. Des enfants
aux collectionneurs,les plus jolies frimousses catalanes sont
de plus en plus recherchées par les amateurs. Avec ses cheveux
naturels “made in” china, et sa chair de carton, l’aînée
de ces petites merveilles date de 1951 ; s’ensuivent des
modèles fabriqués avec le très cassant Rodoïd,puis enfin en
Alkatene, matériau plus souple et moins fragile, qui moulera
le corps de “Tressy”. En 1998, grâce au soutien de Jean-
38
Paul Alduy, le projet de créer un musée des Poupées Bella
commence à se concrétiser.Bien qu’encore à l’état de “prémusée”,
les visiteurs viennent de partout pour saluer les
petites chéries. Et comme pour des princesses, il faut prendre
rendez-vous…
Renseignements : Jean Sala au
04.68. 34.50.66
Photo (Musée Bella).
QUAND LE DVD
RENCONTRE DALÍ
En août prochain, le voyage triomphal de Dalí à Perpignan
fêtera ses 40 ans, et bien évidemment, la Ville multiplie les
initiatives pour l’occasion. Entre autres, un dvd regroupera
les témoignages des amis du maître et des badauds ayant
assisté à l’événement. Proposées par la Direction de la
Culture, toutes ces preuves du passé, tant orales que visuelles,
seront rajoutées au film déjà existant “Viva Dalí”. Un
film en voie de devenir très vite un “collector” puisque qu’il
n’en existera que 1500 exemplaires, dont seulement 500
en vente en librairies spécialisées. Pour tout connaître du
dvd et de son “making off”,une présentation ouverte à tous
est prévu le 27 août à Sant Vicens. Nul doute que ce sera
l’un des “happening” les plus attendus de l’été.
Renseignements auprès de la Direction de la Culture
au 04.68.62.38.52.
LE THRILLER
PHILOSOPHIQUE DE
J.M HOERNER
Attendu par les amoureux du style,le nouveau livre de Jean-
Michel Hoerner, ancien président de l’université de
Perpignan et professeur de géopolitique, est désormais
disponible aux éditions Balzac. Après “La science du tourisme”,
“Je philosophe donc je géographe…” ou “les classes
moyennes dans la barbarie”, “Ainsi parlait Nietzche” est un
thriller philosophique nous présentant une période peu
connue de ce philosophe du XIX e . Enseignant et écrivain,
Jean-Michel Hoerner est également l’auteur de “Dalí et le
crime de la fausse Garbo”, une comédie surréaliste que les
Catalans ont pu apprécier il y a quelques temps.
Renseignements : Balzac éditeur,
30, rue des Angles à Baixas.
Aurélie TARRAL

La discipline sportive la plus prisée de l’été reste
sans nul doute la natation que vous pourrez
pratiquer soit à l’espace aquatique,espace sportif
avec son bassin de 50 mètres mais aussi
ludique composé d’un toboggan,d’un bassin à
remous, d’un solarium… soit à la Garrigole,
seule piscine à ciel ouvert de la ville.Les piscines
du champs de Mars et Gilbert Brutus étant fermées
un mois par rotation permettent elles
aussi une pratique sportive de la natation. Le
jogging et le vélo,autres disciplines phares de la
saison peuvent se pratiquer respectivement au
Parc des Sports, espace de verdure sécurisé et
sur les 25 kilomètres de pistes cyclables répar-
ties sur l’ensemble du territoire de la commune
et dont certaines permettent aux plus aguerris
de rejoindre la mer. Le coup de cœur de la
rédaction de Perpignan-Magazine se portera
sur le cadre verdoyant du Serrat d’En Vaquer
où l’on peut pratiquer ensemble les deux
sports.
Les sports collectifs ne sont pas oubliés. En
effet,la politique municipale en matière de proximité
a permis l’implantation d’équipements
sportifs, ouverts à tous, dans l’ensemble des
quartiers de la ville où l’on peut s’essayer ou se
perfectionner au foot, au hand et au basket. La
pratique du roller, sur laquelle la Municipalité
mène actuellement une réflexion pour son
développement n’est pas en reste avec un skate
park libre d’accès sur le site du Parc des Sports
et d’une piste pour les novices, jardin Torcatis.
Renseignements : Direction des sports
04 68 62 39 02.
Grand Prix de Tennis
“PERPIGNAN LA CATALANE”:
le tournoi de référence
Du 6 au 23 juillet 2005, l’USAP tennis
organise son tournoi “hors catégorie”,
devenu au fil des ans une référence dans le
monde national de la petite balle jaune.
E N F O R M E
▲ La piscine la Garrigole, un rendez-vous incontournable de l’été catalan. ▲ Le Grand prix de Tennis de la ville a réuni
plus de 400 joueurs en 2004.
La saison estivale
représente pour l’ensemble
des associations sportives
perpignanaises un repos
bien mérité. Mais le sportif
perpignanais peut continuer
à s’entretenir entre séances
de plage et soirées
estivales. Tour d’horizon
sur la pratique sportive
estivale.
Sport été vous bien !
Emmené par son Président, Christian
Ramoneda, l’USAP Tennis, a réussi, après plusieurs
années de travail, à positionner un tournoi
soutenu par des partenaires de plus en plus
nombreux et au premier rang desquels la Ville
de Perpignan a toujours été. Cette réussite se
traduit par une constante augmentation du
nombre de joueurs inscrits qui donnent à un
large public une manifestation sportive de très
grande qualité.
UN SUCCÈS RECONNU
Le succès du tournoi réside en premier lieu de
par l’esprit familial qu’a su créer le président et
l’ensemble de son équipe composée de 16
bénévoles. Ceux-ci oeuvrent durant neuf mois
pour donner à la manifestation cette particularité
où convivialité rime avec compétition,
mais aussi de par le fait que cet événement
sportif perpignanais majeur de l’été repose sur
les structures solides du premier club départemental,
fort de ses 400 adhérents dont 200
enfants inscrits à l’école de tennis.
Renseignements : USAP Tennis
11, allée Aimé Giral - 66000 Perpignan
Tél 04 68 61 01 56.
Olivier NAVARRO
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