Actes des Assises du Tourisme - Conseil Général de la Corrèze

Assises du
Tourisme
Du Jeudi 14 mai 2009
au Conseil Général
Les actes

Ouverture de la rencontre par Jacques DESCARGUES, Conseiller Général délégué au
Tourisme, Président du Comité Départemental du Tourisme
Les 2 schémas précédents de développement du tourisme et des loisirs ont permis de faire prendre conscience
des réalités du tourisme dans le département, de son potentiel mais également de ses faiblesses.
Lors de la démarche de réflexion, il a été constaté sur le terrain une attente forte de faire évoluer nettement
cette politique touristique et c'est avec les acteurs et partenaires et avec l'aide du cabinet Protourisme que les
axes de ce nouveau schéma ont été bâtis.
1) Rappel de la méthodologie
- Une phase de diagnostic sur l'automne 2008, au cours de laquelle il a été demandé au bureau d'études de
faire un diagnostic non complaisant. Résultat : un diagnostic critique mais constructif.
- Une phase de mobilisation et de définition de la stratégie et des grands objectifs. Cette phase a été
particulièrement riche des échanges faits au travers de :
la tenue de 10 ateliers thématiques sur les mois de janvier et février, qui ont permis d'aborder et de
discuter, à partir des éléments du diagnostic, des enjeux et des orientations.
Il y a eu une très forte mobilisation avec près de 160 participants.
Au cours de ces ateliers le diagnostic a été validé quasiment à l'unanimité, avec quelques réserves cependant,
sur des critiques qui pouvaient être considérées comme excessives.
au vu d'une forte attente et des réformes particulièrement lourdes qui se dessinaient, il est apparu
nécessaire, ce qui n'était pas prévu initialement, d'aller à la rencontre des acteurs institutionnels et des
professionnels sur le terrain. Au total une dizaine de réunions organisées par les offices de tourisme sur
presque tout le territoire et quelques 400 participants (entre 30 et 60 personnes par rencontre).
La rencontre des têtes de réseaux professionnels : l'association départementale des campings, les chambres
de commerce, les logis de France…,
- Une phase de restitution avec les Assises d'aujourd'hui : cette journée est destinée à valider tout le travail
effectué et construit. L'objectif est de pouvoir retranscrire concrètement la teneur des échanges dans le plan
d'actions.
Cette démarche sera complétée par un prochain rendez-vous, le 26 mai, avec un atelier spécifique sur le etourisme,
organisé dans le cadre d'une opération nationale sur la promotion de l'usage des TIC dans les
zones rurales dans le cadre de la "Route des Territoires".
2) Programme de la journée
La séance plénière sur l'état des lieux et les orientations 2009/2013, avec plusieurs interventions :
- Christelle COURSAT, conseillère régionale, pour la politique régionale en matière de tourisme,
- Myriam VAN DER BOSSCHE, Directrice Adjointe du Comité Régional du Tourisme du Limousin, pour
présenter les résultats de l'étude clientèles réalisée en 2008 sur la Région, ainsi qu'une étude de BVA sur
l'image et la notoriété du Limousin,
- Le Directeur du bureau d'études Protourisme, Didier ARINO, rappellera les grandes tendances de l'évolution
du marché du tourisme au niveau national et fera un rappel rapide du diagnostic qui débouche sur les enjeux.
- Présentation des orientations nouvelles du schéma département et débat avec la salle sur ces grandes
orientations.
La tenue de 3 ateliers : un sur l'offre touristique, un sur la promotion et la commercialisation et un sur le
défi de l'organisation. Chaque atelier aura un président, un rapporteur et c'est le cabinet Protourisme qui
alimentera la réflexion et en assurera l'animation.
le buffet qui sera servi dans la salle Corrèze, offert par les Logis qui sont vivement remerciés
la restitution des ateliers, à partir de 14h30
Et enfin la clôture de la journée par le Président du Conseil Général, François HOLLANDE, à partir de 15h30
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Christelle COURSAT, Conseillère régionale
Le tourisme est un pan du secteur économique qui nécessite une mobilisation quotidienne.
La France accueille 80 millions de touristes ; elle est la première destination touristique mondiale pour les
touristes.
Pour le Limousin, cela représente plus de 800 millions d'€ dépensés en 2006, soit 5 % du PIB du territoire
régional. Entre 1997 et 2005, la consommation touristique a progressé de 25 % sur notre territoire alors que
dans le même temps sur le territoire national, elle progressait simplement de 20 %.
Quelques données économiques : 3 500 établissements sur le Limousin gèrent près de 77 000 lits touristiques,
du propriétaire de gîte au gestionnaire de village de vacances. Cela représente 9 000 emplois en moyenne
soit 4 % de l'emploi salarié marchand. En saison estivale, cette part augmente, atteignant environ 12 200
salariés.
Le Schéma Régional de Développement Économique (SRDE) est fondé sur une ligne politique "limousin terre
vivante" où l'objectif est d'accompagner les acteurs du secteur du tourisme au travers de 2 programmes
majeurs :
Le soutien de l'activité économique au travers des hébergements (hôtellerie, meublés de tourisme, …). En
2009, ce sont 2,5 millions d'€ de fonds régionaux mobilisés, complétés par le FEADER, à hauteur de 600
000 €. L'objectif de la politique régionale est de mettre en place, pour le soutien des projets touristiques, une
logique de projet s'inscrivant dans une logique de territoire et non une logique de guichet.
La promotion, l'animation et l'offre de services aux acteurs du tourisme. Il s'agit du partenariat existant
avec les acteurs touristiques régionaux : FROTSI, comité régional du tourisme.
La Région est également aux côtés des Offices de Tourisme au travers du dispositif "emploi associatif" avec la
création d'une quarantaine d'emplois sur le Limousin.
Ce programme est complété par une dernière action qui vient d'être mise en œuvre. Il s'agit du plan de
professionnalisation des acteurs du tourisme, dont l'objectif est d'assurer un lien entre le volet économique et
le volet formation, mission première de la Région.
Les missions du Comité Régional du Tourisme sont d'assurer la promotion touristique sur le marché français
mais aussi européen, ainsi l'observation de l'activité touristique.
En 2009, le Comité Régional du Tourisme avec une nouvelle agence de communication, met en place une
stratégie de communication qui tout en gardant la signature "parfum d'enfance", est complétée par un code
de marque "destination naturelle" mettant l'accent sur l'environnement préservé et l'authenticité du Limousin.
Dans l'étude qui va vous être présentée tout à l'heure, 37 % des français considèrent la région Limousin
comme touristique. 46 % de personnes interrogées considère la Corrèze comme une zone touristique, contre
seulement 29 % pour la Haute Vienne ou 24 % pour la Creuse. Ce qui signifie que la Corrèze a un bon
champ d'application.
Ce potentiel est un atout majeur pour le département mais également pour le Limousin.
Très prochainement, Le Conseil Régional va travailler sur la refonte du SRDE et s'appuiera sur le travail réalisé
dans les départements. Il se félicite de la tenue des Assises d'aujourd'hui, car il souhaite renforcer la
coordination des actions régionales et départementales, pour joindre ensemble les forces et les moyens pour
un territoire accueillant et dynamique.
Myriam van der BOSSCHE, Directrice Adjointe du Comité Régional du Tourisme
Deux études ont été réalisées sur 2008 et 2009.
L'étude de clientèles réalisée sur près de 6 mois en 2008, a permis de mesurer l'activité économique
générée par le secteur touristique :
- 16 millions de nuitées touristiques réalisées sur l'ensemble de la région, soit l'équivalent de 45 000 habitants
permanents supplémentaires. Cela représente quelques 6 % d'habitants qui pourraient être présents en région.
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- Une dépense moyenne évaluée à 24 €, par jour et par personne, sachant qu'il y a de gros écarts selon la
typologie des hébergements (marchands et non marchands).
- 80 % de ces nuitées sont réalisées en hébergement non marchand c'est à dire en résidence secondaire,
parents ou amis. Cela correspond à 50 % des dépenses générées sur le territoire.
l'étude réalisée en février 2009, auprès d'un échantillon représentatif de la population française, visait à
mesurer la notoriété touristique du Limousin, menée en parallèle d'une étude qualitative (focus groupe) auprès
d'un groupe de 12 clients présents sur le Limousin, pour approfondir l'image perçue de notre territoire.
A la question "parmi les régions ou départements pré-listés, lesquels selon vous sont des destinations
touristiques ?
Le Limousin apparaît malheureusement plutôt en queue de peloton avec une notoriété touristique de 37 %.
En revanche, quand on a posé le même type de question pour les départements, on s'aperçoit qu'il y a des
écarts assez importants : la Corrèze est le département qui a la plus forte notoriété touristique avec 46 %, suivi
de la Haute Vienne avec 29 % et de la Creuse avec 24 %.
D'une manière générale, 58 % des clients qui étaient venus en séjour en Corrèze perçoivent le Limousin
comme une destination touristique.
Le profil déterminé des personnes qui avaient cette notion touristique du Limousin est plutôt âgé (plus de 65
ans pour 47 %).
En Corrèze, le profil des personnes ayant répondu est un peu plus jeune avec des seniors (50 - 64 ans).
Pour la Corrèze, ce sont surtout les ouvriers et les foyers avec enfants qui se retrouvent majoritairement
présents.
En terme d'origine géographique, pour le Limousin, ce sont les habitants du nord-est et du sud-ouest de la
France ainsi que de l'Île de France qui considèrent le Limousin comme touristique.
Pour la Corrèze ce sont plutôt des clients provenant des espaces ruraux et du Nord Pas-de-Calais, peut-être en
raison du poids des villages de vacances en Corrèze.
A la question assistée sur la notoriété des villes ou des sites de la région, 9 français sur 10 connaissent au
moins un site du Limousin.
C'est la ville de Limoges qui arrive en tête avec 84 % de notoriété.
Les 3 sites suivants sont Corréziens avec Brive (71 %), la Vallée de la Dordogne et Pompadour.
Un nombre certain de sites corréziens ont des notoriétés supérieures à celles de la région ou même du
département.
On ne remarque pas de véritable différence d'image entre la perception du Limousin et celle de la Corrèze :
calme et douceur de vivre sont les mieux notés pour le Limousin ; diversité et qualité des paysages pour la
Corrèze.
Dans les deux cas, la gastronomie arrive en 3ème position, suivie par les villages typiques et la nature.
Les suggestions d'amélioration portent, pour l'ensemble de la région, sur le rapport qualité prix, l'accès à
l'information touristique et l'information sur les animations culturelles.
Ces suggestions traduisent des points importants d'insatisfaction et de déception, après le séjour réalisé,
surtout pour le département de la Corrèze.
Les critères qui n'évoluent pas entre la perception du séjour avant et après, portent sur la richesse du
patrimoine historique et culturel pour le Limousin. C'est la même chose pour la Corrèze, avec en sus la
diversité et la beauté de ses paysages.
Les points d'amélioration qui permettraient de mettre en avant les véritables atouts de la région : la
gastronomie, le patrimoine et l'accueil.
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En conclusion : les ¾ des français associent une image à la région. Cependant cette image demeure peu
claire, avec cependant une association d'idée entre "campagne" et "vache limousine"
Le Limousin est une région au potentiel touristique contrasté, avec une note moyenne de 7/10 ne lui
permettant pas de se démarquer des autres régions françaises.
Les 3 départements ont la même image générale, notés entre 7,2 et 7,4.
Seulement la moitié des personnes qui y ont séjourné les considère comme une destination de vacances.
Et bien que 8 clients sur 10 ayant séjourné en Corrèze considèrent que c'est un département touristique, il
n'en demeure pas moins qu'il reste un gros travail de persuasion à effectuer.
Jacques DESCARGUES
Ce bref rappel confirme bien le potentiel de développement et de positionnement de notre activité touristique,
bien qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir, dans un contexte national en très forte mutation que Didier
ARINO va nous brosser.
Didier ARINO, Responsable du bureau d'études Protourisme
La part du tourisme en Limousin représente 5 % de son PIB.
Sur le plan national, cette part est actuellement de 6,3 %. Il était de 7,3 % il y a une dizaine d'années.
Cette diminution signifie que dans ce domaine économique de plus en plus concurrentiel, où la demande du
tourisme va continuer à augmenter (puisqu'elle sera multipliée par 2 dans les 20 ans qui viennent mais avec
des offres qui seront multipliées par 3), le pays perd des parts de marché et la part du tourisme dans le PIB
continue à diminuer.
Ceci étant, malgré tout le tourisme demeure le premier poste contributaire de la balance des paiements, c'est
à dire que le pays reçoit plus de ressources par le tourisme des étrangers en France qu'il n'en dépense à
l'étranger.
L'on constate depuis de nombreuses années un tourisme à 2 vitesses sur l'offre, caractérisée par une baisse
globale des nuitées d'une part et une progression très forte de certains opérateurs d'autre part.
La qualité paie dans le secteur du tourisme puisque ce sont les établissements rénovés ayant bénéficiés
d'investissements réguliers, qui sont dans les réseaux de distribution progressant année après année.
Concernant la Corrèze, la construction du schéma du tourisme se fait avec cette volonté politique de
développement économique, afin que le développement touristique s'accompagne de création de richesses et
de création d'entreprises pour le territoire.
Ce schéma se fait bien évidemment en liaison avec la politique régionale, dont les dispositifs d'intervention
sont en avance par rapport à bien d'autres régions, point qu'il faut souligner.
La logique de projet est une logique à laquelle les nombreux participants des ateliers croient beaucoup.
Elle devrait permettre une analyse des dossiers identifiant ceux qui apportent quelque chose à la destination
tout en créant de l'emploi et générant de la richesse et du développement.
Elle appuiera et impulsera des initiatives pour faire en sorte d'accompagner au mieux les porteurs de projets.
Les acteurs du tourisme ne demandent pas seulement des subventions, ils demandent à partager un projet
d'ensemble de ce que sera la Corrèze demain.
Ils attendent de la collectivité départementale qu'elle puisse faciliter leurs actions.
La structure associative actuelle du Comité Départemental du Tourisme se doit d'avoir un véritable projet
d'entreprise. Il se doit de redimensionner ses missions et pour cela, intégrer différentes fonctions de
développement, d'animation, de commercialisation.
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Au niveau de l'organisation touristique, l'idée est d'avoir plus de synergie et de cohérence entre les territoires
et les opérateurs publics que sont les pays, les territoires, les E.P.C.I.
Cette structuration devrait permettre d'y décliner de façon logique la stratégie départementale et régionale.
Il n'y a pas de tourisme sans opérateur privé et l'idée est aussi de susciter de l'intérêt pour la destination.
Le fait d'avoir non seulement une image plus touristique et d'apparaître également comme une destination
exemplaire permettra de faire venir des investisseurs beaucoup plus facilement que si la Corrèze garde sont
image actuelle de destination rurale banale.
Les 3 phases de l'étude de définition de ce schéma ont été la réalisation d'un diagnostic dynamique,
l'organisation d'une phase de concertation très élargie et la préparation du plan d'actions opérationnelles.
Les éléments forts qui ressortent du diagnostic et de la phase de concertation :
* Favoriser une montée en qualité et en gamme pour l'ensemble des prestations.
* Élargir la saison touristique et proposer à la fois des hébergements et des activités qui permettent de
pratiquer des activités, des événementiels de profiter du territoire tout au long de l'année, d'où la nécessité de
développer un tourisme 4 saisons.
* Privilégier des équipements éco-touristiques, qui utiliseraient des matériaux locaux et des filières courtes de
consommation.
* Mener une politique de projets plutôt qu'une politique de guichet : en contrepartie des contraintes plus
lourdes qui seraient demandées aux porteurs de projet, un abondement des aides à l'investissement
touristique par 2, voire par 4 est à l'étude des orientations du futur schéma.
* Associer plus fortement les professionnels du tourisme et les territoires touristiques dans les actions
départementales. Cela suppose un partenariat public-privé fort mais également un partenariat plus important
avec la Région Limousin.
* Construire une offre à partir des événementiels et des sites de visite à potentiel qui pourront devenir de
véritables produits touristiques
* Travailler sur un tourisme de cumul de niches : que l'on parte en vacances en famille, entre amis, en couple,
suivant les périodes, les attentes de chaque individu peuvent être différentes.
Il faut une véritable mise en marché avec des produits adaptés aux différentes cibles. Il est très important de
pouvoir leur proposer des produits qui soient des produits attirants, des produits originaux, des produits
thématisés, bien au-delà de l'offre banale en hébergement ou en activités.
* Construire la marque "Corrèze" : elle ne peut être construite que si les freins à la destination sont gommés.
* Dynamiser une ingénierie commerciale avec un modèle économique de mise en marché de
commercialisation de la destination à imaginer. Le média Internet devra être utilisé de façon plus offensive
comme source d'information et de réservation.
Toutes ces ambitions pré-supposent clairement une nouvelle organisation au niveau du département, une
meilleure coordination entre les acteurs, une évolution du Comité Départemental du Tourisme en future agence
de développement touristique avec les 3 missions fondamentales que sont les pôles :
- d'ingénierie, d'observation et de mesure de l'activité touristique,
- d'accompagnement aux porteurs de projets,
- de promotion, de communication et de commercialisation.
C'est aussi l'encouragement des territoires à se réorganiser autour d'offices de tourisme plus forts et aux
missions mieux affirmées : il est donc très important de les aider et de les accompagner dans un projet global
de développement pour plus de synergie et de mutualisation des moyens.
Le plan d'actions opérationnelles est structuré afin de répondre au mieux à 3 défis
Le premier défi porte sur l'adaptation de l'offre :
- accroître le niveau qualitatif des hébergements
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- faire de certains sites qui sont assez exceptionnels, de véritables vitrines de la Corrèze et aussi des totems en
terme d'images et d'attractivité
La recherche de la qualité devra être le leitmotiv de cette construction de l'offre pour gagner des clientèles
touristiques nouvelles.
Le deuxième défi est celui de la gouvernance, c'est à dire de l'organisation, à plusieurs niveaux de la
politique touristique :
- entre le département et la région
- entre le département et les territoires d'action touristique
L'objectif est multiple : il vise une meilleure utilisation des deniers publics et devrait permettre d'associer plus
fortement les professionnels et les acteurs aux enjeux politiques.
Pour cela, il est prévu de créer un comité d'évaluation et d'accompagnement des projets touristiques.
L'idée étant que pas un opérateur de la Corrèze qui a un projet ne puisse échapper à l'aide que ce soit une
aide matérielle, technique, un besoin d'écoute de la part de la collectivité ou de ses pairs.
C'est toute la notion d'accompagnement du projet qui va être revue, en replaçant systématiquement le projet
dans le contexte régional, le contexte départemental.
Dans cette optique, le renforcement des outils de mesure de l'activité touristique devrait permettre d'être
beaucoup plus réactif. Cet aspect nécessite également une participation active des opérateurs touristiques.
Le troisième défi est la construction de la marque "Corrèze".
Dans l'étude qui a été faite sur la notoriété, la Corrèze est bien une destination connue. La difficulté réside
dans le fait que les gens ne connaissent pas ce qu'il y a derrière, d'où ce troisième objectif.
POINTS ABORDES AU COURS DU DEBAT
question dans la salle : Il a été évoqué une dépense moyenne de 24 € par jour et par touriste. Est ce
que vous avez une idée de la part qui revient à l'hébergement marchand ?
=> Réponse de Myriam van der BOSSCHE : ce chiffre moyen présente des écarts significatifs entre la dépense
moyenne en hébergement marchand, qui est de l'ordre de 60 à 80 € par jour et par personne selon le type
d'hébergement et de 15 € pour le secteur non marchand.
=> Précision de Jacques DESCARGUES : le bureau d'études Protourisme a donné dans le diagnostic des ratios
permettant d'évaluer globalement les retombées économiques générées en fonction de la typologie des
hébergements. Une extraction par territoire pourrait être faite pour donner une idée plus concrète des choses.
intervention de Jean-Pierre DECAIE, Conseiller général du canton de Lubersac
Bien qu'il ait été demandé au bureau d'études de faire une analyse sans aucune concession, il semble que la
présentation faite soit excessive au niveau des critiques.
Je remercie la région et le Comité Régional du Tourisme pour la présentation des résultats des études qui
apportent un peu de réconfort
=> Réponse de Jacques DESCARGUES : La critique n'avait pas pour objet de se faire mal mais d'avoir une
analyse sans complaisance pour pouvoir bâtir une politique. Maintenant que cette critique est intégrée, ce qui
doit nous préoccuper, c'est de bâtir pour l'avenir.
intervention d'Annie BOUGAULT, Présidente de l'association départementale des stations
sport nature : Monsieur DESCARGUES a annoncé lors de notre assemblée générale que la communication
des territoires serait thématisée. Je suis restée sur l'idée que c'est le territoire "Dordogne Corrézienne" qui
allait être la principale destination promue. Sachant que notre association vise le développement de toutes les
stations nature, est-ce que cette optique sera maintenue et est-ce que les stations nature pourront aussi
bénéficier de cette communication?
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=> Réponse de Jacques DESCARGUES : la communication visera à vendre la destination Corrèze ; pour
attirer les clients, cette communication s'appuiera sur des mots, des noms, des destinations qui ont déjà une
forte notoriété et porteurs d'image, comme on l'a vu dans la présentation de l'étude.
5 territoires d'actions touristiques ont été identifiés. Ils couvrent la totalité du département. C'est au niveau de
ces 5 entités que la promotion de la Corrèze sera étayée en organisant l'offre touristique.
Il est évident qu'aucun territoire ne sera exclu ; il y a des points forts partout sur le département qui méritent
d'être valorisés pour améliorer globalement l'offre touristique de la Corrèze.
D'autre part, quand on parle d'organisation des territoires, il est évident que les stations sport nature sont des
opérateurs qui ont bien sûr leur place dans cette offre touristique
intervention de Maxime ESTRADE, chargé de mission à la Direction Développement Territorial
Les activités de sport nature semblent essentielles sur les territoires pour conforter la présence de touristes sur
le territoire, l'élargissement de la saisonnalité, le remplissage des établissements touristiques.
En matière organisationnelle, comment va t-on favoriser le rapprochement des acteurs du tourisme et de ces
activités de pleine nature ? Comment tout cela peut-il se mailler et s'articuler pour permettre aux différents
opérateurs locaux de travailler ensemble, pour tout simplement avoir une attractivité beaucoup plus
performante et qualitative ?
=> Réponse de Jacques DESCARGUES : ce qui est important sur le plan stratégique, c'est que cette offre de
sport nature, qui est un point fort de la Corrèze, soit encore mieux mise au service du développement du
tourisme, notamment pour la part d'activité qui peut utilement participer à l'offre touristique
C'est vraiment ce qu'il va falloir maintenant commencer à travailler très concrètement dans les ateliers.
L'objectif est que nous soyons prêts à l'automne, avec des opérations les plus concrètes possibles si nous ne
voulons pas perdre un an de plus au niveau du tourisme.
intervention d'Annie BOUGAULT, Présidente de l'association départementale des stations
sport nature : est-ce que les projets qualitatifs portant sur des hébergements des collectivités locales
pourront être considérés comme des projets à valeur "qualité" ou est ce que ce sera uniquement pour des
hébergements de tourisme classique ?
=> Réponse de Jacques DESCARGUES : le secteur public est capable de faire de la qualité. Mais s'il est vrai
qu'il nous faut trouver une meilleure coordination, une meilleure complémentarité entre secteur public et
secteur privé, il n'en demeure pas moins que chaque fois que l'on peut avoir des opérateurs privés qui
interviennent avec leur compétence et leur savoir faire et avec leur financement, c'est bon pour tout le monde.
question dans la salle : Est-ce qu'il est possible d'avoir des précisions sur les points de mécontentement
sur le rapport qualité/prix ? est-ce que cela porte plutôt sur la restauration, l'hôtellerie, la literie, …?
=> Réponse de Myriam van der BOSSCHE : Pas de détail disponible. En effet, la question devait permettre de
mesurer le décalage entre la perception avant et après le séjour pour les destinations qui ont une image
touristique.
=> réponse de Didier ARINO : en terme de rapport qualité/prix il y a deux notions : celle du prix et celle de
la qualité. Il n'est pas certain que ce soient les prix qui posent problème mais plutôt la qualité des prestations.
C'est assez révélateur cette notion du rapport qualité/prix car quelque soient les français et leurs revenus, y
compris les plus modestes quand ils partent en vacances ils ont le choix entre ne pas partir et partir.
Quand ils partent c'est une implication à la fois financière et affective.
Ils préfèrent dépenser plus pour avoir de la qualité que ce soit dans les campings, dans les hébergements
ruraux, ou dans l'hôtellerie ; c'est le standard qui prime, qu'on le veuille ou non.
Dans les villages de vacances, Protourisme a réalisé une étude pour le compte de l'UNAT, représentant le
secteur du tourisme social et associatif. Quelque soit la catégorie socio-professionnelle présente, tous les
clients avaient les mêmes exigences de qualité (standard correspondant à du 3 étoiles).
Le décalage se creuse et c'est un cercle vicieux.
Sur le Limousin en général, ce n'est pas un problème de prix mais de qualité.
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Quand on génère de la satisfaction, les gens repartent contents, oubliant le prix payé et gardant en souvenir
ce qui leur a plu. C'est comme quand on monte sur un bateau, même si on a le mal de mer, après on se
souvient de la belle balade et on oublie qu'on a eu le mal de mer
Par contre, s'ils ont le sentiment d'avoir une prestation de médiocre qualité, çà dès l'entrée dans
l'établissement, ils ne retiendront de leur séjour que le vécu décevant de la prestation.
Jacques DESCARGUES
Pour compléter la présentation de cette matinée et lancer le travail des différents ateliers, je souhaite passer la
parole à Didier ARINO afin qu'il nous re-précise les 3 grands objectifs arrêtés du prochain schéma et les
orientations retenues.
Didier ARINO
1) Le premier enjeu de ce schéma de développement touristique est l'adaptation de l'offre et de toutes ses
composantes
Sur l'hébergement touristique marchand :
L'idée est de se fixer comme objectif 3 000 lits de plus en Corrèze en 3 et 4 étoiles que ce soit en terme de
camping, d'hébergements ruraux ou d'hôtellerie. Cela peut paraître beaucoup, mais pour donner un ordre
d'idée de grandeur, sur la seule ville de Tanger qui n'est pas la destination la plus touristique du Maroc, c'est
30 000 lits qui vont se créés en 3 et 4 étoiles dans les 5 ans qui viennent. Nous sommes donc dans une
dimension qui est une dimension ambitieuse mais pas non plus totalement délirante.
Cela suppose par exemple de passer pour l'hôtellerie de 1 000 à 1 200 lits hôteliers en 3 ou 4 étoiles à
l'horizon 2013 contre 778 aujourd'hui.
Plusieurs pistes de travail
=> favoriser de nouvelles formes d'hébergement : on le voit, il y a une tendance de plus en plus marquée
des campings qui deviennent progressivement des villages de vacances, de véritables resorts.
D'autre part, il y a aussi cette notion d'hébergement éco-touristique qui se retrouve dans les nouveaux villages
de vacances, dans certains hébergements ruraux et notamment des gîtes de grande capacité de grande
qualité
=> aider à la rénovation des villages de vacances : c'est une chance pour la Corrèze d'avoir autant de
villages de vacances ; en revanche c'est un gros chantier pour que ces équipements demeurent adaptés aux
attentes des familles avec enfants
Il s'agit notamment d'aider sur les équipements complémentaires et de confort.
Par rapport à la question posée sur les stations nature, l'idée est d'avoir des hébergements qui pourraient être
thématisés en fonction des activités sportives à proximité et de faire en sorte d'avoir une vraie filière globale
entre les hébergements et les activités ainsi qu'un panel de services, d'informations et de ventes.
=> pouvoir prendre le chemin d'une tendance très forte avec le développement des produits bien-être, remise
en forme et là dessus il y a un déficit du département qui est tout à fait considérable par rapport à d'autres
territoires. Cela permettrait de pouvoir attirer une clientèle hors saison, qui viendrait consommer, bien-être
remise en forme / gastronomie / hébergement de confort.
Sur les activités de loisirs de pleine nature :
=> bâtir une véritable stratégie du milieu naturel et des activités de pleine nature avec :
- des grands événements sportifs et des pratiques sportives sur des thématiques fortes, telles que le cheval à
Pompadour, l'aviron ou le kayak
- lier la dimension de nature contemplative mais aussi de nature que l'on pratique
- C'est aussi valoriser l'offre de baignade en milieu naturel lorsque c'est possible
Un autre point important est de s'appuyer sur quelques sites têtes de réseaux
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=> faire en sorte que sur les sites et notamment les grands sites de visite, on puisse améliorer la médiation
c'est à dire que ces sites puissent répondre aussi bien aux attentes des familles avec un enfant de 5 ans, qu'un
érudit. Cela suppose de mieux intégrer les nouvelles technologies, les supports multimédia, de favoriser
l'interactivité, la déambulation sur le site.
=> s'assurer que les services de base et de confort soient présents, qu'ils s'agissent des sanitaires, de la
signalétique, des présentoirs, de parkings adaptés.
Sur les événementiels qui sont des éléments importants d'animation du territoire, il est proposé la mise en
place d'une structure Corrèze-événement pour coordonner et labelliser les événementiels forts.
Comme cela a été souligné dans l'étude menée par la Région, les clientèles à l'extérieur sont incapables de
citer à part la foire du livre de Brive, un autre évènementiel.
Il est important de pouvoir faire en sorte qu'il puisse y avoir demain des événements touristiques et festifs de
dimension et de renommée nationale. Cela permettrait de créer une série de rendez-vous de façon à proposer
tous les mois de l'année une offre qui serait une offre culturelle festive événementielle à nos visiteurs potentiels.
C'est un gros travail à la fois de qualification et de programmation. Beaucoup de choses se font déjà en
Corrèze et l'idée est de s'appuyer sur ce qui ce fait pour leur permettre de passer à une dimension qui est une
dimension beaucoup plus importante, une dimension nationale.
2) Le second enjeu porte sur la gouvernance
Faire évoluer l'actuel Comité Départemental du Tourisme de la Corrèze en une véritable agence de
développement, chef de file du tourisme départemental.
Cela suppose de confirmer ses missions, avec 3 volets d'intervention :
- le volet accompagnement ingénierie-développement, observation et évaluation (évaluation des politiques, de
l'argent investi, des actions) afin de permettre de réorienter si nécessaires les politiques, bien évidemment,
mais aussi de pouvoir expliquer en toute transparence ce qui a été réalisé.
- le volet promotion et le volet mise en marché/commercialisation dont la liaison est fondamentale
Pouvoir analyser, comme cela a été évoqué dans une logique de projet, chaque projet au cas par cas,
selon une grille de critères objectifs pouvant amener, dans certains cas, à ré-orienter les demandes par de
l'accompagnement si nécessaire. Cela suppose de mettre autour de la table non seulement l'agence de
développement donc le CDT, le Conseil Général mais aussi les personnes qualifiées en fonction de la nature
du projet. Ainsi, si on analyse un projet hôtelier il est important d'avoir des représentants des hôteliers, de la
CCI qui puissent analyser le projet. Idem pour les activités de pleine nature pour qu'il puisse y avoir des
représentants et des spécialistes de l'activité.
Aider différemment, plus fortement dans certains cas, avec des dispositifs plus incitatifs.
Mener une politique de contractualisation forte entre le Conseil Général et les différents acteurs,
bénéficiaires d'une aide départementale, avec des contreparties de la part des opérateurs en terme d'autres
produits, en terme de transmission de l'information, … avec les territoires cela sera pareil ; il s'agit de mettre
en place un véritable contrat avec des engagements mutuels
favoriser l'organisation touristique cohérente des territoires.
Il est déjà difficile d'avoir de la notoriété au niveau d'un département alors pourquoi re-saucissonner la
communication à l'échelon des territoire ?
En Corrèze, le département est connu, mais il s'avère nécessaire de créer une marque de destination
"Corrèze", qui se nourrirait de thématiques spécifiques issues des grands territoires touristiques, que ce soit la
vallée de la dordogne, que ce soit Brive, que ce soit Uzerche Pompadour, que ce soit Plateau de
Millevaches….
10

Donc il est très important que la Corrèze se revendique de ces entités territoriales et que ces entités se
revendiquent corréziennes ; c'est par le cumul de ces entités et de ces marques, avec un portage unique, que
on pourra arriver à déclencher l'intérêt pour la destination.
L'idée est d'avoir de véritables politiques territoriales avec des échelons pertinents, relais d'une politique
départementale, permettant de coordonner l'action des offices, des syndicats d'initiative en ayant une vraie
stratégie pérenne, des emplois pérennes.
Ces structures ont aussi pour objet de bien accueillir le client une fois qu'il est sur place.
Un client en situation de vacances, passe près de 80 % de son temps à une demi-heure autour de son
hébergement et puis, une ou deux fois dans la semaine, il va partir en visite.
Mais ces territoires, pour qu'ils arrivent à s'organiser, doivent avoir une taille pertinente, avec une offre
cohérente, comportant au minium 3 000 lits marchands classés et labellisés par territoire, un accueil structuré
ouvert à l'année, un plan d'action pluriannuel.
Réaliser un guide très opérationnel du "qui fait quoi" pour permettre à tout à chacun, au porteur de
projet, aux visiteurs, d'identifier la personne ad hoc et ses coordonnées, afin que les gens ne se perdent plus
dans les méandres administratifs ou tout simplement renoncent à demander quoi que se soit parce qu'ils ne
savent pas à qui s'adresser
Un autre point qui a été déjà évoqué est celui de la qualité :
- avec notamment l'encouragement à rentrer dans le cadre du plan qualité tourisme au niveau national et des
démarches de progrès.
- l'intégration des acteurs dans le programme de formation qui a été mis en place par la Région
- le regroupement des acteurs du tourisme au sein de clubs des professionnels
il est proposé de pérenniser ces assises en un rendez-vous annuel et permettre ainsi de faire le point sur ce
qui a été réalisé, sur les réussites mais aussi sur les échecs. On ne construit bien qu'à partir du moment ou les
échecs sont reconnus ; ne pas aborder les points de difficulté est une erreur puisque l'on ne construit pas en
niant les problèmes mais en les affrontant.
Un autre aspect tout aussi important est l'outil de mesure de l'activité touristique avec des tableaux de
bord pour mieux appréhender les retombées économiques et sociales, l'image et la notoriété, la performance.
Il faut pouvoir, à l'issue du schéma, être en capacité d'évaluer les évolutions de parts de marchés de
consommation touristique de création d'emploi.
Rappelons que le secteur du tourisme est le seul secteur qui chaque année créé entre 40 et 80 000 emplois
suivant les années, année après année. C'est un secteur qui demeure un secteur porteur. Il n'y a aucune
raison que dans ce secteur la Corrèze ne maintienne pas ses parts de marché et ne puisse en gagner d'autres.
Et puis c'est aussi d'avoir un outil de veille stratégique au service des acteurs en leur donnant la dimension
des tendances, des nouveautés, des points clés. Pourquoi pas imaginer de programmer chaque année une
étude clientèle touristique, voire une étude plus lourde sur la clientèle spécifique présente en hébergement non
marchand ; nous savons très peu de chose sur cette clientèle, ses comportements, ses modes de
consommation, …
Dans cette même optique, il est tout aussi important de prendre en compte également les corréziens, qui sont
les premiers touristes de leur département et qui doivent prendre du plaisir à visiter et découvrir son territoire.
En général, quand un habitant est fier de son territoire il fait venir plus facilement parents et amis.
3) Le dernier enjeu aborde les actions marketing.
Là bien évidemment le marketing et la promotion ne peuvent s'appuyer que sur une offre de qualité.
La vente d'une offre non adaptée génère un double effet "boomerang" négatif : l'insatisfaction du client et le
risque, qu'en direct, il alimente les sites communautaires avec des commentaires décrédibilisant l'ensemble de
la destination ; l'ensemble des prestataires sont victimes d'une prestation qui au final, est une prestation
négative
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il y a un gros défi dans ce chantier de la commercialisation sur le net et plus globalement d'ailleurs en
matière d'Internet.
Un autre chantier de même envergure, va porté sur l'arbitrage d'actions fortes en matière d'effet de levier :
sur le marketing, sur les relations presse, sur les partenariats de marque, sur la fidélisation et l'utilisation des
fichiers.
faire de la politique touristique et de la communication touristique, un emblème de l'ensemble de la
politique départementale en partageant une nouvelle identité visuelle avec tous les acteurs.
POINTS ABORDES AU COURS DU DEBAT
Intervention de Guy Valéry, Président l'Office de tourisme de Tulle
Je voudrais faire une remarque sur l'objectif de créer 3 000 lits classés 3 & 4 étoiles. Pour l'hôtellerie tulliste,
nous avons la répartition suivante : 10 % des lits hôteliers sont en 1 étoile, 10 % en 3 étoiles et 80 % en 2
étoiles.
L'amélioration de la qualité pourrait viser également la catégorie des 2 étoiles avant de créer des 3 et 4
étoiles ; je suis sceptique quant à notre capacité de créer 3 000 lits sur un territoire comme le notre.
=> Réponse de Didier ARINO
Il ne s'agit pas forcément de création. Cela peut être des éléments d'évolution.
Sur l'objectif chiffré à 3 000 lits, il y a aujourd'hui un certain nombre de projets dans les cartons tels que le
projet à Meyrignac l'Église, avec 500 lits touristiques, créés en résidence de tourisme 3 étoiles, ou encore des
projets de mise à niveau, comme l'exemple de Pompadour qui aujourd'hui est le seul Club Med au monde qui
est de niveau 2 étoiles.
Pour les campings, la situation est encore plus drastique : un camping qui n'est pas en 3 ou 4 étoiles est un
camping qui n'existe pas dans le champ touristique, qui n'existe pas quasiment en commercialisation.
Je comprends très bien les acteurs et je me mets à la place d'un hôtelier qui pourrait avoir le raisonnement
suivant "je fais 45 % de taux d'occupation et on va me créer d'autres hôtels alors que j'ai du mal à remplir le
mien".
La question est de savoir si c'est un gâteau que l'on doit se partager, en évoquant les clients qui vont plutôt en
1 et 2 étoiles. Dans ce cas, ce sont des pans entiers de clientèles potentielles qui ne sont pas captés, justement
parce que vous n'avez pas cette offre.
Pour illustrer ce propos, sur le massif du Sancy : les stations de la Bourboule et du Mont Dore tenaient
exactement le même discours en disant accueillir une clientèle thermale qui n'a pas ou peu de moyens. Ils ne
voulaient pas d'un tourisme dit pour les "riches". La réalité est qu'en améliorant l'offre, le Sancy a fait 40 %
de nuitées en plus cet hiver ; quant aux remontées mécaniques ils ont fait + 70 %.
Pour revenir à la perception du rapport qualité/prix. Ce qui pose problème c'est le prix ou la qualité. En
Corrèze, c'est bien la qualité, n'oublions pas cela. Il est très important que les acteurs puissent avoir
conscience de la nécessité de cette qualité. Mais j'imagine que cela fera débat.
Intervention de Muriel CORBIER, gouffre de la Fage, commune de Noailles
Le prix de visite demeure malgré tout un élément primordial. Quand les gens téléphonent pour savoir le prix,
vous faîtes quoi ? Quelque soit la notoriété, le prix est l'élément essentiel de la décision des personnes qui
visitent.
=> Réponse de Didier ARINO
Pour les sites touristiques, les clientèles raisonnent et comparent le coût par rapport à une place de cinéma.
Une place de cinéma coûte environ 9 € et c'est à peu près 2 h de spectacle. Les gens estiment que si on leur
offre 4,50 €/5 € de l'heure de spectacle il sont dans un bon rapport qualité/prix.
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Vous avez en partie raison sur le prix mais comment expliquer alors que les grands sites de visites ont
continué à augmenter leur fréquentation depuis des années. Les grands parcs de loisirs, les grands sites de
visites, les châteaux de la Loire ont encore augmenté de 3 %, y compris dans une période de crise.
Cependant, croire que l'on va pouvoir, sans changer, continuer à voir une augmentation de la fréquentation
alors qu'il y a de plus en plus de sites de visite, qu'il y a de plus en plus de qualité dans ces sites, qu'il y a de
plus en plus d'investissements, est illusoire.
Il est primordial d'amener une nouvelle clientèle en plus de la clientèle actuelle fidélisée. Mais ce
renouvellement ne pourra pas se faire, s'il ne se fait pas dans les hébergements.
Les 20 % de français qui font 70 % des séjours marchands vont dans des hébergements de qualité.
Il est nécessaire de pouvoir attirer plus de clients sur la Corrèze, de créer des flux supplémentaires. Les gens
qui vont venir chez vous, ne viennent pas dans la destination pour votre site, mais ils viendront visiter votre site
parce qu'ils sont sur place, parce qu'ils en ont entendu parler.
=> Réponse de Sophie DESSUS
Pour compléter ce propos, je crois que cette question est très importante car elle pose la question de la
transversalité du développement touristique, sur de nombreux domaines.
Par contre, je pense que le prix n'est pas un frein pour certains sites, tels que par exemple les grottes de
Lascaux , qui bénéficient d'une forte notoriété construite depuis des années. On sait, en y allant, qu'il y aura
ce rapport qualité prix évident.
Et c'est çà toute la problématique aujourd'hui de la Corrèze. Elle est un territoire magnifique mais pas encore
assez connu.
Intervention de Jean-Michel FAURY, responsable d'un camping 3* et d'un village de vacances
confort
Je suis tout à fait d'accord avec l'exposé que vous avez fait sur la recherche et l'amélioration de la qualité.
C'est la seule façon que l'on aura de s'en sortir pour conquérir une nouvelle clientèle ou d'avoir un plus grand
nombre de nuitées. Cependant tant que l'on n'aura pas une offre proposant un tourisme des 4 saisons avec la
possibilité d'engendrer des nuitées tout au long de l'année on ne pourra pas professionnaliser les acteurs.
2 autres remarques :
- Dans l'étude apparaît le vieillissement de notre clientèle. Je pense que nous sommes en train de subir
l'érosion d'une clientèle que l'on a appelée il y a 20 ou 30 ans le tourisme social, ces gens là ont grandi, ont
vieilli et maintenant ils sont même il faut le dire âgés.
- quant à la mise en valeur des eaux de baignade dans les eaux corréziennes, , ce qui est sûr, c'est qu'à
l'heure actuelle pour être référencé dans des TO français ou étrangers, il vous faut de l'eau à 28° et qui soit
plutôt bleue.
=> Réponse de Didier ARINO
Vous avez raison, c'est pour çà que l'on a souligné l'importance qui pouvait être donnée aux piscines, SPA,
… mais les 2 ne sont pas incompatibles.
A chaque fois que cela est possible, offrir la baignade en espace naturel est un véritable plus.
Ce sont les jeunes surtout qui sont à la recherche de pratiques spécifiques sur l'eau, d'activités "fun".
La Corrèze peut avoir d'un côté une image de terroir, de confort, de découverte de pleine nature mais aussi
une image festive, d'activités "fun", de pratiques un peu plus extrêmes pour une clientèle plus jeune.
Intervention de Frédéric AUBRETON, Corrèze Montgolfière
Je pratique une activité dont les prestations sont chères, s'élevant à 200 € par personne pour une heure de
vol. Mes collègues, dans la vallée de la Dordogne près de Sarlat, étaient à 2 montgolfières il y a 5/6 ans.
Maintenant ils sont 7 montgolfières, bénéficiant d'une grosse clientèle de passage consommant du 3 et 4
étoiles. En fait, tous les sites touristiques profitent de cette clientèle, et je peux vous dire que le développement
du 3 / 4 étoiles c'est vraiment très bien. En Corrèze, à l'inverse, nous avons de moins en moins de clientèle de
passage.
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Intervention de Florian THIEFAINE, Direction du Développement Territorial du Conseil Général
J'ai une question qui concerne la prochaine infrastructure de l'aéroport de Brive Souillac, qui devrait
permettre de drainer une population touristique assez large : comment notre stratégie va s'articuler avec cette
infrastructure qui va bien sûr être complémentaire des offres qui se sont mises en place ces dernières années,
notamment l'autoroute ?
=> Réponse de Jacques DESCARGUES :
il y a là un véritable enjeu économique, c'est à dire que les collectivités territoriales investissent mais il faut
derrière que l'offre se mette rapidement en place.
Intervention d'Yves GARY, Maire de Turenne
Je voudrais juste revenir et confirmer qu'en ce qui concerne le rapport qualité/prix, les gîtes et les chambres
d'hôtes de haut de gamme ou de haute qualité, n'ont quasiment aucun problème de taux de remplissage, y
compris hors saison.
D'autre part, j'espère que le Conseil Général et l'ensemble des partenaires que sont les collectivités ou les
partenaires privés auront la capacité à mettre l'ensemble du programme en œuvre. Mais je pense que
malheureusement il faudra du temps et de l'argent. Le développement de la marque "Corrèze" et de sa
notoriété pour amener plus de monde est nécessaire dans un monde ultra concurrentiel.
Vous avez raison de mettre l'accent sur certains projets qu'il faut prioriser en augmentant de façon
significative les aides publiques, pour les projets porteurs de notoriété, d'image et de valorisation.
La période du "saupoudrage" des aides publiques est révolue. Il ne faut pas renier tout ce qui a été fait
jusqu'à aujourd'hui ; il y a eu des étapes franchies et des nouvelles étapes à franchir mais je suis tout à fait
d'accord pour mettre l'accent et mettre le paquet sur les projets porteurs valorisants pour l'ensemble de notre
département.
Intervention dans la salle
Je suis agricultrice et fais partie d'un réseau de producteurs. Je tiens à souligner l'importance de la qualité au
niveau de nos produits fermiers, et ce qui fait qu'aujourd'hui on est là, on existe. Je pense que les gens
préfèrent mettre un peu plus cher s'il y a la qualité.
Cette qualité, nous pouvons la retrouver dans l'accueil : l'écoute, le sourire en font aussi parti, et je crois que
là, nous avons beaucoup de progrès à faire.
Réponse de Jacques DESCARGUES :
Merci c'était une très belle conclusion de cette matinée en séance plénière.
RESTITUTION DES ATELIERS
Sophie DESSUS, Vice-Présidente du Conseil Général, Conseillère générale déléguée au
développement territorial, services publics & Culture, rapporteur de l'atelier 1 "Adapter l'offre
touristique de la Corrèze"
C'est un atelier qui s'est nourri de nombreuses interrogations du fait même de la thématique très vaste de
l'offre en général, embrassant des champs aussi divers que l'hébergement, la restauration, les sites de visites,
les évènementiels, …
Certaines observations du diagnostic ont été reprises et identifiées comme des points sensibles
- Manque de notoriété de la destination Corrèze au travers de ses sites de visite, de ses villes, de son
patrimoine, de ses évènementiels pour les clientèles qui n'y sont jamais venues.
- Nécessité de rendre lisible l'offre de la Corrèze en communiquant sur l'essentiel. Pas assez d'interactivité,
de lisibilité de l'offre : il n'y a pas de communication sur l'essentiel.
- Proposer une logique de séjour => package forfaitisé tout inclus et/ou coffret cadeau
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- Aujourd'hui, aucun site majeur n'est déclencheur de séjour à lui seul
- Déficit qualitatif de l'hébergement, des sites de visite, carence d'hébergement de groupe
- Favoriser une montée en gamme en tenant compte du nouveau classement hôtelier en septembre 2009 et
accompagner l'adaptation de l'offre aux attentes du marché.
- L'offre ne répond pas aujourd'hui aux attentes des clientèles touristiques exigeantes, expertes parce
qu'elles comparent par le biais d'Internet, des forums communautaires, des expériences. Aujourd'hui avec
Internet, une personne non satisfaite de son séjour, peut le faire savoir en moins de 2 heures.
- Les clientèles ne retrouvent pas la qualité. Les prix affichés ne justifient pas la qualité des prestations
proposées notamment en terme d'hébergement.
- Trop de cloisonnement entre certains acteurs du tourisme ; il y a nécessité d'harmonisation
Plusieurs constats et/ou pistes de travail :
- La richesse de la Corrèze, c'est sa diversité : il est donc difficile de trouver le mot clé ou le site qui pourrait
être porteur ou synonyme de la Corrèze.
Qu'est-ce qui va faire que la personne qui habite dans un autre département, dans un autre pays, cet été, va
venir en Corrèze ? il y a une hyper concurrence du tourisme entre les départements. Il n'y a, grosso modo,
que 20 % de nouvelles clientèles qui viennent en Corrèze : que doit-on faire pour les faire venir ? Il faut
chercher ce qui permet de différencier la Corrèze par rapport aux autres départements, mais comment
répondre à ce défi de "La Corrèze autrement"?
Aucun site ne semble représenter à lui seul la Corrèze ; il faudrait relier tous les sites qui ont une histoire forte
(tours de Merle, Ventadour, les troubadours…) et qui concourent à donner du sens à notre culture commune.
Comment capitaliser en s'appuyant sur les sites phares de la Corrèze ?
Comment créer un évènementiel de portée nationale ?
Il faut peut-être se faire aider par des non corréziens moins impliqués sentimentalement.
- La Corrèze n'est pas un territoire vide mais trop plein : aujourd'hui, il faut mettre l'accent sur quel site ?
quelle va être la locomotive qui va émerger ?
- Le corrézien est le meilleur ambassadeur de son territoire (les corréziens auraient un peu tendance à
dénigrer leur territoire)
- La Corrèze ne peut pas être compartimentée en territoires : il faut de la complémentarité et elle existe ; c'est
un puzzle à ne pas déconstruire. De plus, cette notion de territoire ne semble pas pertinente pour le touriste.
Nous ne pouvons plus continuer de cloisonner les filières avec d'un côté le culturel de l'autre la nature, de
l'autre les produits du terroir mais jouer sur une notion de réseau.
- Des choses se sont créées une peu partout sur le territoire mais avec un isolement certain des opérateurs,
sans que les uns ne sachent forcément ce que font les autres, d'où une nécessité de mise en réseau pour créer
une synergie.
Le portail des associations a été cité pour servir de modèle en tant que portail touristique, de lieux
d'hébergement, manifestation et autres.
- Jouer sur les identités propres à la Corrèze : l'art de vivre, le bien vivre, le bois, produits du terroir, une
Corrèze festive, repartir de nos racines. Les impératifs vers lesquels nous devons tendre : la thématisation,
l'exemplarité, la naturabilité, la durabilité.
Se démarquer par la thématisation: hébergements innovants thématisés de dimension écologique avec les
énergies renouvelables => remise en forme, bien être
- C'est pas de faire plus mais de faire mieux : pas uniquement des créations mais aussi de la rénovation
d'équipements
Pierre DIEDERICHS, Conseiller général, rapporteur de l'atelier 2 "renforcer l'impact de la
promotion et de la communication"
Les interventions dans cet atelier ont été nombreuses et diverses.
Le bureau d'études a rappelé les constats et carences de ce volet marketing, communication et
commercialisation :
- La Corrèze apparaît comme peu attractive pour les clientèles qui n'y sont jamais venues. Le département est
considéré comme un territoire rural, banal, sans grande originalité, avec une faiblesse de notoriété
d'évènements.
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- Il y a de nombreux freins à la destination, notamment l'enclavement, la peur de l'ennui.
- Il n'y a pas de produits touristiques "leader", pas de stratégie de marque Corrèze et d'une façon général, un
déficit d'image de marque. Il faut mettre du contenu derrière cette marque, avec un produit qui sera associé
à une image forte, porteuse de valeurs et de savoir-faire (privilégier par exemple les grands évènements
comme la foire du livre, les nuits de nacre, les festivals de Sédières, le festival de la Vézère…)
Les points forts des échanges de l'atelier :
- Il faut garder à l'esprit l'importance qu'il y aura à travailler sur des offres pouvant s'adresser à des niches,
pour que la diversité de propositions puisse correspondre à la diversité des consommateurs ("multiconsommateurs"),
qui pourront permettre de conquérir de nouvelles clientèles avec des filières porteuses telles
que la pêche par exemple.
- la clientèle touristique venant en séjour dans une résidence secondaire, maison d'amis ou de parents,
représente une population très intéressante car ce sont des consommateurs potentiels d'évènements, de visite
de sites, …
- il est important également de prévoir de pouvoir communiquer en interne, en direction de la population
locale
- Internet doit être mis au centre des actions avec des opérations de regroupements et de refontes des sites
existants
- Pourquoi ne pas communiquer sur une Corrèze terre d'initiation aux activités de pleine nature ?
- Le positionnement des offices de tourisme a été à de nombreuses reprises évoqué ; ils auront à jouer un rôle
essentiel dans le processus de mise en marche de l'offre touristique.
Gérard BONNET, Vice-Président du Conseil Général, rapporteur de l'atelier 3 " Réussir le
défi de l'organisation"
L'intérêt des participants pour la mise en place et l'orientation des nouvelles structures départementales était
très marqué au cours de l'atelier, avec de nombreuses interventions et interrogations. Les débats ont été
particulièrement nourris.
3 thèmes ont été abordés : la création d'une agence de développement touristique départementale, la
création d'un comité d'évaluation et d'accompagnement des projets et l'organisation cohérente des territoires.
L'agence départementale de développement touristique :
- Concernant la nécessité de faire évoluer les structures et notamment celle départementale du Comité
Départemental du Tourisme (CDT), l'idée de l'agence a été évoquée pour positionner le CDT comme chef de
file du tourisme départemental, capable de faire le lien entre le développement, la communication, la
promotion et enfin, la commercialisation. L'Union Départementale des offices de Tourisme et des syndicats
d'initiative (UDOTSI) serait susceptible de rejoindre cette agence, tout en gardant à l'esprit qu'il faudra gérer
la question de la gestion des meublés de tourisme et du label Clévacances, mission également présente au
sein de l'UDOTSI.
L'objectif recherché serait d'agréger ces missions essentielles du tourisme et de coordonner les nombreux
organismes départementaux à caractère touristique.
L'idée est d'avoir un interlocuteur unique et de créer un lien fort entre les différentes structures du tourisme car
il n'y a pas assez de synergie entre les différents organismes.
L'agence doit être un véritable centre de ressources et d'accompagnement pour les collectivités mais aussi
pour les privés : on est dans un défi, le défi de la mise en mise en marché.
- En terme d'organisation touristique, il sera très important de pouvoir mener conjointement à une politique
de coordination de projet, une politique d'appui et d'aide à la structuration des territoires.
Pour illustrer l'exemple type de projet complexe, concernant de nombreuses communes, faisant appel à de
multiples sources de financement est celui donné par le Transcorrèzien, projet qui nécessite une approche
globale et qui est susceptible d'apporter une plus-value en terme de développement touristique territorial.
- Pour résumer, les principales raisons de création de cette agence seraient la simplification, la coordination,
le pragmatisme et la lisibilité de l'action touristique.
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- Les interrogations portant sur la forme juridique sont des questionnements importants ; les solutions devront
être étudiées avec pragmatisme très prochainement (canal de conventionnement et de mise à disposition).
Rien ne sera fait de manière autoritaire; il y aura peut-être des solutions transitoires.
La création d'un comité d'évaluation et d'accompagnement des projets
Faire du tourisme, c'est une véritable économie, ce qui suppose de faire une sélection des projet. La
collectivité départementale doit conserver son rôle de facilitateur mais doit affirmer un certain nombre
d'exigences en terme de qualité, qui se retrouveront au niveau des critères d'éligibilité.
Ce comité sera un lieu qui permettra d'analyser et d'étudier la pertinence du projet de façon collégiale et
partagée.
Sa composition dépendra de la nature du dossier afin de mettre en œuvre toutes les compétences pour
accompagner, orienter au mieux le porteur de projet.
Des critères sur la faisabilité économique, sur la qualité, sur l'environnement seront établis et permettront de
déterminer le niveau d'aide publique.
La structuration territoriale
- Il ne faut pas oublier d'évoquer les offices de tourisme dont les financements sont le plus souvent issus des
fonds publics : nous ne sommes plus dans un échelon local, maintenant il faut penser promotion à l'échelon
d'un territoire pertinent ; il faut donc regrouper les OT pour avoir une taille pertinente. L'objectif n'est pas de
créer des offices de pôle mais la volonté de renforcer les offices par la mutualisation et des démarches
partenariales ; la mise en place sera progressive.
- Il est anormal que certains territoires ne collectent pas la taxe de séjour, sachant qu'il s'agit d'une possibilité
de financer le secteur touristique.
- Notion de contrat qui a été également évoquée avec engagements réciproques avec le conseil général
POINTS ABORDES AU COURS DU DEBAT
Tout le monde est d'accord pour inscrire le tourisme dans une dimension économique.
L'offre culturelle participe à l'offre touristique mais il ne faut pas regarder l'offre culturelle avec une logique de
rentabilité économique ; il faut travailler en partenariat, mais il ne faut pas demander au secteur du tourisme
de financer la culture : il y a donc une complémentarité à trouver.
Il faut clairement s'inscrire dans une logique économique et avoir une offre en terme d'hébergement et
d'activités complémentaires à l'hébergement qui soit pertinente sur le plan économique ; la culture est un
complément mais ce n'est pas le cœur de cible de la politique touristique.
L'activité touristique ne se développera pas seule : elle se fera avec la culture mais aussi avec l'agriculture ; il
sera donc important de travailler avec les jeunes agriculteurs et la chambre d'agriculture pour pouvoir définir
des projets environnementaux.
Peut-être pourrait-il être envisagé un contrat qui réunirait tous les intervenants économiques concernés.
Didier Arino
La prise en compte des enjeux économiques du tourisme ne peut se faire sans évoquer la transversalité du
secteur de l'économie.
Pour illustrer ce propos, il est clair que si l'industrie corrézienne se porte bien, cela favorisera un meilleur
remplissage des hôtels pour des personnes qui viendront pour un déplacement d'affaire. S'ils trouvent le
territoire agréable, ils pourraient revenir en situation d'agrément.
D'autre part, on sait très bien aussi ce que le flux touristique permet. Les français privilégient de plus en plus
des filières courtes de consommation de produits du terroir, de produits de l'agriculture, des savoirs faire
locaux, de participer aux événementiels y compris culturels. Cependant tous ces sites de visite et de pratiques
ne pourront augmenter leur fréquentation que s'il y a un flux touristique plus important.
17

Il y a donc un certain nombre de freins à gommer dans une stratégie de marque Corrèze, en tant qu'outil de
communication.
Cette marque nécessite une perception claire de ce qui existe en Corrèze, au travers d'éléments de notoriété
et de qualité, qui pourront servir de supports à une politique de produits montés à partir d'évènementiels,
de prestations ludique et sportive, …
Cette politique de produit doit participer à la construction, à l'imaginaire autour de cette marque.
Au final, plus cette offre sera reconnue de qualité, plus elle sera à même de générer des retombées
économiques importantes, des ressources conséquentes, des emplois qui pourraient être pérennisés, des
retours en terme d'image et notamment de relations presse.
Juste un chiffre : le PIB généré par le tourisme en Limousin (5%) est équivalent à de Allemagne ou du
Danemark, pays qui ne sont pas spécialement touristiques.
La Corrèze a donc une marge de progression tout à fait considérable, si l'on considère que cette part de
marché pour l'Espagne est actuellement de 10%.
Le développement du tourisme corrézien bénéficie d'une activation très forte avec un certain nombre d'atouts,
dont l'accessibilité à la destination par l'aéroport qui va être créé.
Ainsi, les conditions sont réunies avec les canaux qui permettront d'accélérer les flux touristiques, condition
essentielle pour la mise en musique des hébergements et des événementiels.
- Intervention de Monsieur NESTI, Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du pays
de Brive : Les chambres consulaires sont intimement persuadées que le tourisme, de part son caractère
transversal fait partie intégrante de l'économie et participe à l'aménagement du territoire.
C'est à nous tous et tous ensemble que l'on doit travailler dans ce sens là.
Un mot sur l'aéroport : il appartient d'abord aux corréziens, bien que touchant les territoires de Midi
Pyrénées et de l'Aquitaine.
Ces passagers et touristes doivent faire l'objet d'attention particulière pour être captés par la Corrèze.
Pendant que les collectivités territoriales s'attèlent à développer l'attractivité des territoires, la CCI de Brive a
mis en place une cellule de développement économique, avec les autres chambres consulaires, pour s'occuper
de tous les professionnels du tourisme et les aider, les accompagner pour développer l'accueil touristique
Une étude sur 400 communes autour de l'aéroport a été commanditée pour dresser un état des lieux et
faire un certain nombre de préconisations pour :
- répondre aux attentes des compagnies low cost, qui pour l'instant ont réservé un bon accueil à l'aéroport,
- préparer les territoires à recevoir et accueillir ces nouveaux flux de touristes
- intervention d'Yves GARY, Maire de Turenne
Nous sentons bien toute la difficulté que nous avons à trouver le contenu qui pourrait être mis en avant pour
valoriser la destination Corrèze. Cependant, il faudra bien s'appuyer sur des éléments forts à identifier, à
sélectionner, ce dont je ne suis pas capable aujourd'hui de dire lesquels pourraient être concernés.
Il faut véritablement arriver à mettre des éléments objectifs mesurables qui qualifient, identifient et
valorisent l'image Corrèze et qui fassent que les gens de l'extérieur aient plutôt envie de venir chez nous
plutôt que d'aller ailleurs, en proposant une destination plus attrayante que nos voisins.
=> Réponse de Jacques DESCARGUES : Sur le plan théorique, nous voyons bien quel pourrait être le
contenu de notre offre.
Le consensus trouvé aujourd'hui prouve au travers des différents témoignages, que notre offre dépend
effectivement de progrès déterminant au niveau de la qualité de l'hébergement, mais pas seulement.
Elle ne sera complète que s'il y a des prestations touristiques disponibles qui vont s'appuyer sur différentes
composantes, allant des éléments patrimoniaux jusqu'aux festivals qui existent en Corrèze.
Cette offre aujourd'hui est composée d'une palette très large de pratiques diverses et variées. Cependant, elle
demeure trop éclatée pour être lisible.
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A titre d'exemple : les produits du terroir. Ils sont nombreux, identitaires, générateurs d'images positives,
mais ils ne sont pas vraiment présents sur les tables corréziennes.
Nous avons le potentiel pour construire et vendre cette offre même si il y a de grands progrès encore à
faire pour monter en qualité ; nous aurons besoin effectivement de spécialistes pour mettre tout ce
programme et cette ambition en musique, rendre lisible cette offre et la rendre crédible :
- la rendre lisible par une démarche professionnelle
- la rendre crédible, parce que si un client arrive et ne trouve pas au rendez-vous la qualité de services à
laquelle il s'attendait, les retombées d'une promesse non tenue sont catastrophiques.
Quant aux échéances, elles sont brèves, car nous sommes sur un champ qui est et qui va être de plus en
plus concurrentiel.
Il s'agit d'un réel défi en terme de calendrier, de ne pas brûler les étapes et rester pragmatique à la fois, tout
en gardant à l'esprit cette nécessité et obligation d'aller vite.
Mon sentiment est que nous avons fait un très grand pas en partageant ensemble les constats et les
volontés.
Les choix politiques présentés font l'objet d'un consensus et la forte mobilisation des acteurs touristiques ces
derniers mois est révélatrice d'une appropriation des enjeux.
Alors maintenant, il faut passer à l'acte. Ce sera une étape importante.
- une intervenante dans la salle, venant du Lot
Ne pas oublier qu'il n'y a pas un profil de touriste, mais de nombreuses formes différentes de touristes.
Il est nécessaire de raisonner en terme de cibles et des différentes déclinaisons de comportements différents
de touristes. Et là, la Corrèze a en effet tous les atouts pour développer différentes déclinaisons dans ce sens.
Cela va générer du travail de structuration pour apporter des solutions concrètes à mettre en place selon les
différents atouts de chaque endroit et de ses moyens.
Il demeure important de toujours resituer le client au cœur du produit.
- Intervention de Laurent TISSANDIER
Une notion a était peu évoquée jusqu'à présent qui est celle du tourisme durable.
La Corrèze a de nombreux atouts justement de ce côté là, et qui lui permettrait de se distinguer justement par
rapport à d'autres destinations.
=> Réponse de Didier ARINO : Cette notion de tourisme durable, voire de tourisme équitable, sont des
valeurs fortes intégrées par les publics.
Une étude réalisée en 2006 faisait apparaître que les français étaient prêts à 13% , à payer un peu plus cher
un produit touristique dit de "développement durable" ; en 2009, ils ne sont plus que 7%. Cela signifie que le
développement durable doit faire partie intégrante de l'offre basique, sans générer de coût supplémentaire.
Il est clair que créer aujourd'hui un hébergement ou concevoir un site qui ne tienne pas compte de la haute
qualité environnementale, qui ne tienne pas compte des économies d'énergie, ce serait une mauvaise chose
en terme d'éthique, et d'un point de vue économique se serait suicidaire.
C'est pour ça qu'au travers des hébergements mais aussi au travers des sites de visite, il y a nécessité
d'innover en la matière, aussi bien pour inventer de nouvelles formules d'hébergement, que sur l'utilisation
de matériaux, notamment la filière bois qui est très fortement représentée en Corrèze.
Ainsi, le boom du locatif dans les campings pourrait s'accompagner d'un soutien particulier par le biais des
aides publiques au bénéfice des chalets bois plutôt qu'à l'acquisition de mobils homes. Cela permettrait
d'amortir plus rapidement le coût initial d'achat pour une offre qui, au final, a une plus grande valeur
ajoutée car bien évidemment ce type de prestation se vend aussi plus cher.
Toutes ces valeurs feront partie des critères d'éligibilité des aides départementales à l'investissement
touristique proposés en matière d'acceptation des dossiers et des porteurs de projets.
D'autre part, aujourd'hui en Corrèze il y a un déficit sur 2 cibles majeures représentant 70 % des séjours en
établissement marchand : Ce sont les multi-consommateurs de tourisme que l'on appelle dans notre jargon
soit les Relais et Châteaux soit les BMW (les Bogos Média Wellness) qui partent en court séjour.
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La Corrèze demeure trop dépendante à une clientèle qui part une seule fois dans l'année, durant les vacances
d'été, et pour laquelle elle est en concurrence frontale avec bon nombre de destinations permettant aux gens
d'avoir les pieds dans l'eau et la tête au soleil.
Donc il y a ce formidable potentiel sur ces clientèles qui veulent en sus d'une prestation avec du contenu,
tout le confort et la certitude de consommer une offre différente ; le tourisme durable fait partie de ces
éléments de différenciation.
Jacques DESCARGUES
Il appartient, maintenant, au Président du Conseil Général, François HOLLANDE, de conclure cette journée
très riche qui n'est qu'une étape dans ce long processus des assises qui a commencé rappelons le en
septembre 2008 et qui aujourd'hui abouti effectivement à ces premières conclusions importantes, les décisions
devant être prises par le Conseil Général le 26 juin en séance plénière.
Clôture de la journée par François HOLLANDE, Président du Conseil Général
Mesdames Messieurs,
N'ayant pu assister à cette journée de débat et de concertation, je vais communiquer simplement ce que je
ressens par rapport au thème même de ces assises.
D'abord, Le tourisme est un enjeu qui n'est pas que départemental. C'est un enjeu national et dans le
contexte de crise que l'on connaît, c'est même un des secteurs économiques qui nous permet d'avoir un
rééquilibrage de notre balance des paiements au moment où sur les produits industriels et manufacturiers
nous sommes en déficit. Il est d'autant plus important que sur l'agriculture et sur le tourisme nous ayons des
excédents, ce qui est le cas, et que nous en ayons encore davantage si nous voulons desserrer la contrainte
extérieure qui pèse forcément sur nous. Encore davantage dans une période de crise, puisque le marché
touristique est mondial et va être très affecté par ce qui se produit.
L'enjeu du tourisme est un enjeu d'emploi, pour notre pays comme pour notre département.
C'est aussi un enjeu de diversification aussi bien pour l'agriculture que pour bon nombre d'emplois de
service. Nous avons une obligation de valoriser notre patrimoine, nos sites, nos investissements
touristiques, pour en tirer le plus grand avantage en terme de balance des paiements, donc d'échanges
extérieurs, et en terme de croissance et d'emploi.
Ce que nous faisons à l'échelle de notre département est une contribution modeste, à ce que doit être cette
obligation nationale dans un contexte de crise qui nous interpelle, et avec la prise en compte des mutations de
consommation touristique tel qu'elles ont été évoquées aujourd'hui.
Le rôle de ces assises était de prendre en compte tous ces éléments contextuels pour orienter et impulser
une nouvelle politique touristique à l'échelle de notre département.
Je remercie Jacques DESCARGUES de s'y être pleinement investi depuis plusieurs mois, d'avoir choisi un
cabinet conseil qui a été particulièrement précieux parce que peu complaisant et qui a pu prendre en
considération les réalisations utiles jusqu'à aujourd'hui.
Il ne faut jamais penser que ce qu'ont fait nos prédécesseurs n'avait pas de sens. On peut en corriger ou en
adapter un certain nombre de décisions mais on a un héritage et il faut toujours considérer qu'il y a une part
de cet héritage qui est positif.
Vous avez grâce à ces échanges d'aujourd'hui et en fonction de vos expériences apporter des compléments
très précieux. Alors quelles conclusions ?
La première de ces conclusions est que nous devons adapter notre offre touristique à l'évolution des
besoins et de la demande.
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C'est tout simple. Finalement nous sommes une entreprise touristique. Nous devons nous mettre au service de
ceux qui veulent à un moment venir nous visiter ou venir séjourner le plus longtemps possible en Corrèze.
Mais nous ne partons pas de rien puisque nous avons un territoire qui aujourd'hui est largement désenclavé
ce qui n'a pas toujours été le cas et qui va bénéficier d'un aéroport corrézien, nous avons les autoroutes,
nous avons le train, ce n'est pas merveilleux, mais nous ne sommes plus dans la situation que nous pouvions
connaître il y a quelques années.
Nous pouvons dire : "la Corrèze c'est prêt de chez vous" et encore faut-il que l'on puisse avoir des
hébergements de qualité et pour toutes les catégories de revenus.
Ma deuxième conclusion est qu'on ne peut plus faire du tourisme chacun de notre côté, comité départemental
du tourisme, comité régional du tourisme, offices de tourisme et penser que chacun va pouvoir faire valoir son
atout ou son identité. Je pense qu'il faut avoir une politique globale
La 3 ième conclusion que je voudrais formuler est que chaque corrézien soit un ambassadeur pour la Corrèze.
Cette idée rend chacun de nous responsable.
Cependant, ce qui me frappe c'est que beaucoup de corréziens connaissent mal leur département et ne le
visite pas : on peut partir en vacances en Corrèze, pas forcément loin de chez soi mais avec un dépaysement
qui en surprendra plus d'un.
Quatrième constat et j'en aurai terminé : si on veut améliorer notre offre touristique, si on veut renouveler
l'image de la destination Corrèze il faut qu'on s'organise avec encore plus d'efficience que nous l'avons fait
jusque là.
Cela suppose que chacun garde son identité, sa spécificité et qu'on travaille en commun.
C'est l'idée d'agence départementale du tourisme qui, peut-être, mieux résume cette volonté : garder chacun
notre autonomie mais travailler ensemble et faire en sorte que nous puissions offrir des services.
Je termine par un objectif. Nous avons donc appris que la Corrèze se situait au milieu du tableau des
départements touristiques, au 48 ème rang national. C'est une position moyenne et nous pourrions faire mieux
compte tenu de nos atouts.
Notre objectif pourrait être de gagner par exemple 10 places sur les 5 prochaines années. A ce rythme,
d'ici 50 ans, la Corrèze devrait être le premier département français. Je vous dit à dans 50 ans pour le
trophée du département le plus touristique de France.
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Liste des participants
NOM PRENOM
ABONNEL Cyrille
ASENSIO José Oxygène sports nature
ARINO Didier Protourisme
AUBRETON Frédéric CFA 13 Vents
AUDRERIE Marie
AUDRERIE Pascale Haras nationaux
BACH Cédric CG19
BARBAZANGE Irène OT Gimel
BARBET Nathalie OT Treignac
BENESTEAU Lucile CDCE
BENSADOUN Sylvie OT Bugeat
BERGAMASCO Florence Profession sports
BERGAUD Alain Sophotel st Pardoux l'Ortigier
BERGEAL Gilles CDT19
BERTHOLY Didier Com com Tulle
BILLARD Joanna Commune Meyssac
BILLET Fabienne CG19
BONELLO Raymonde Commune Vitrac
BONNELIE Sophie OT Meymac
BONNET Gérard CG19
BORDAS Didier
BORDES Valérie CG19
BORDES Philippe Gîtes de France
BOSSE Jean Philippe Protourisme
BOUCHET Jean Paul
BOUCHET Marie OT Tulle
BOUGAULT Annie Oxygène ADPA
BOURIAT Thierry Protourisme
BOYER Yann
BRETAGNOLLE Vincent
BRETTE Michel Commune St Augustin
BREUIL Pascal Service réservation SRLA19
BRIOUAL Karine Lubra Consultante
BRIOUAL Nisrine Consultant
BRUNAUD Vanessa OT Brive
BRUNERIE Jean-Paul
BUGE Nadine Gîtes de France + commune st Bonnet l'Enfantier
BUNEL Thomas Conseil Régional
CANARIAS Stéphane OT Brive
CARLAT Francis
CEAUX Dominique CG19
CERON Annie CG19
CHADEYRON Cécile CCI Tulle Ussel
CHALIMON Alain Commune Soursac
CHAMBON Monique Commune Soursac
22

CHAMPS Nathalie Golf du COiroux
CHANSON Gérard CG15
CHAPELLE Antoine PNR Millevaches
CHASTANET Anne OT Ayen
CHAZOULE Laurent OT Collonges
CHEZALVIEL Michèle OT Collonges
CHEZE Agnès Profession sports
CHIRIER Monsieur et Madame Commune Gros Chastang
CHIROL Christophe
COCHARD Christian Guide pêche
COMBY Chantal OT Eygurande
COMBY Francis Com com Pompadour + commune Beyssenac
CONSTANTY Philippe CDT19
CORBIER Muriel Gouffre de la Fage
CORREZE Brigitte OT Aubazine-Beynat
COSTE Cécile CG19
COSTE Dominique
COSTE John OT Carennac (46)
COURSAT Christèle Conseil Régional + CRT
COUTAUD Pierre CG19
COUTURAS Alain
DARLAVOIX Virginie OT Objat
DAVID Sandrine Maison du Limousin
DEHER Jean Pierre OT Beaulieu
DELCOUDERC-
JUILLARD
Nathalie Commune Bort les Orgues
DELPIROUX Guillaume Commune de Brive
DELUPEL Pierre Gilles
DERACHINOIS Christian Com com Beynat
DERACHINOIS Anne UDOTSI
DESBENOIT Marie Laure VVF Neuvic
DESCARGUES Jacques CG19
DESCHAMPS Bernard Jeunesse et Sports
DESCHAMPS Béatrice CG 19
DESMOULIN
CATONNET
Jean-François Commune Chamberet
DESPROGES François CG19
DESSUS Sophie CG19
DIEDERICHS Pierre CG19
DIGNAC Agnès Commune Naves
DORME Dominique OT Corrèze
DUBOIS Jean Michel CDT19
DUMAIN Marie-Laure Assoc les trois tours - Pompadour
DUROUX Isabelle Conseil Régional
ESTRADE Maxime CG19
FALIN Sylvie
FARGES Pierre
FAURY Jean Michel Domaine de Taysse - Espagnac
FAVARD Janine
FENDER Paulette Commune Collonges
FONTAINE Gérard OT Pays Donzenac à Vigeois
FOUCAUD Jean-François CDT19
23

FRANCILLOUX Régine Commune Naves
FRANCOIS Adèle Accueil Paysan
GAERTNER Bernard OT Gorges Haute Dordogne
GANA Mohamed Musée de la tannerie et du cuir - Bort
GAILLARD Jacques FROTSI
GARROUTY Nelly CG24 – service Tourisme
GARY Yves Commune Turenne
GERMAIN Fleur Sport nature Vézère
GOMBERT Jean-Louis Commune Pompadour
GORSE Laurent Fédération Pêche
GOULMY Jean Louis OT Objat
GOULMY Marie OT Objat
GOURINEL Bernard
GOURINEL Frédéric
GRIMAUD Marc
HAVARD Olivier
HERQUELOT Céline Synd Transcorrézien
HIS Jean François
HOARE Ian
HOLLANDE François CG19
JAMMET Nathalie CG19
JANVIER Joëlle
JAUBERT Nicolas Chambre agriculture – serv tourisme
JAYAT Nathalie CG19
JOLY Gabriel Chalets en France
JUILIEN Lucie PNR Millevaches
JUMELLE Nathalie OT Bugeat
JUSSAUME Renaud
LABORIE Christiane VVF Collonges
LABRIAUD Lou OT Argentat
LARRIEU Evelyne OT Gimel
LAUSSINE Bernadette
LECLAIRE Cyril Étudiant
LEMOING Luc Capfrance
LEONARD Laurence OT Uzerche
LEROUIEL Elizabeth UDOTSI/Clévacances
LESCURE Nicole Château de l'Estresses
LESCURE Jean-Noël Château de l'Estresses
LEVEZIER Séverine OT Gorges Haute Dordogne
LEVEZU Delphine OT Aubazine-Beynat
LEYRAT Christiane Commune Voutezac
LOPEZ Manuel CDT19
LUCE Paul Syndicat Transcorrèzien + com com Tulle
MAGE Raymond UDOTSI
MANIERE Nathalie CG19
MARCHEGAY Philippe ADN
MARIDAT Pascal Commune Bort les orgues
MARTON Amélia VVF Collonges
MASSON Jacques Président Pays Vallée Dordogne
MAYENOBE Marie Line OT Collonges
MICHEL Stéphane Lycée Bahuet
24

MICHELON Sylvie
MIGNARD Anne Bram FM
MONS Sylvie Service réservation SRLA19
MONPECHIN Thierry
MONZANGE Audrey OT Aubazine-Beynat
MORATILLE-
LIMOUJOUX
MOULY Jean Marie
Valérie CG19
NADALON Didier OT Sornac
NADALON Georges
NAVES Michel OT Argentat
NESTI Jean-Louis CCI Brive
NEVEU Valéry CG19
NONY Claire
OUDOT Frédérique Com com Ussel-Meymac
PASCAREL Mireille OT Objat
PAUZE Jean-Pierre SI Soursac
PECHALRIEU Sophie Chalets Découverte
PERRETTE Catherine Hôtel restaurant les charmilles - Beaulieu
PERROGON Alain Commune St Pantaléon de Lapleau
PEYRAT Henri OT Brive
PEYRE Benoît Chambre économique
PIERRE Jean-Patrick
PINET Georges
PLANTADIS David
POMMEPUY Hélène UDOTSI/Clévacances
PORCHE Karine OT Donzenac
POULAIN Perrine OT Collonges
POULETAUD Jean-Marie
PRIOUX Sophie Vézère passion
RAMOS Annie CCI Brive
RAVIDAT Danielle OT Corrèze
RAVINET Gilles CG19
RAYNARD Isabelle Com com Ussel-Meymac
REGNAUD Anne Haras Nationaux
RIGAL Yves Chambre Agriculture
RODRIGUES Noémie Musée de la tannerie et du cuir - Bort
ROME Robert Commune de Treignac
ROUGERIE Stéphanie OT Pays de Pompadour
ROUGIER Bernard OT Ussel
ROUHAUD Thierry CG19
ROUVERON Catherine Gouffre de la fage
ROUX Laurianne CDT19
ROUX Stéphane
SAGE Coralie Com com Tulle
SALAT Gilbert Com com Bugeat Sornac
SAVARY Hervé Le Vellinus - Beaulieu
SAVARY Nadège CG19
SERVE Geneviève Commune St Fréjoux
SIMBILLE Francis Commune Le Pescher + OT Aubazine-Beynat
SIMON Laurianne Festival de la Vézère
SOLIGNAC Nicole Logis
25

SOUBIRANT Frédéric VVF
SOULIER-AUBLANC Jean Commune St Cyprien
SOULLIER Hélène
STEINER Julia PNR Millevaches
TERMANINI Claire Fondation Vazeille
TEYSSENDIER Laurent
THIEFAINE Florian CG19
TOURNIE Franck SDIS19
VAINE Audrey Chambre agriculture – serv tourisme
VALERIE Guy OT Tulle
VALETTE Luc Equipement/Agriculture
VALEYRIE Sandrine Commune Camps
VANDENBOSSCHE Myriam Conseil Régional
VAUR Yves Commune St Geniez o Merle
VERLHAC Catherine Bois de Calais - Corrèze
VERLHAC Stéphane Bois de Calais - Corrèze
VERSANNE JANODET Sébastien Maison de l'eau et de la Pêche
VERT Marie Line OT Xaintrie
VESCHAMBRE Christine Com com Gorges Haute Dordogne
VIDAL Karyn Commune de St Geniez o Merle
VIEILLEFOND Élodie
VIREFLEAU Jacques Com Com Tulle
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